Tag: visite

  • 02.09.2014

    02.09.2014

    Chine — Le premier ministre roumain Victor Ponta poursuit sa visite officielle en Chine, où il doit s’entretenir aujourd’hui avec le président Xi Jinping et avec les chef du Législatif de Pékin, Zhang Dejiang. Selon le correspondant de Radio Roumanie en Chine, le premier ministre roumain poursuivra également les pourparlers avec les représentants des compagnies chinoises qui souhaitent investir en Roumanie. Lundi, Victor Ponta a rencontré son homologue Li Keqiang. Les deux chefs de gouvernements ont souligné la qualité exceptionnelle des relations politiques bilatérales qui devraient produire des projets économiques concrets dans des secteurs tels l’agriculture, l’énergie et l’infrastructure.



    Fiscalité — A Bucarest, lors du premier plénum de la session d’automne, les Sénateurs ont adopté les projets de loi de l’amnistie fiscale des mères et des retraités ayant touché indûment des sommes d’argent suite à des erreurs de calcul de l’administration. L’argent récupéré sera restitué sur une période de 5 ans, à partir du 1er janvier 2015. Selon la ministre roumaine du Travail, Rovana Plumb, les sommes en question se chiffrent à quelque 400 millions de lei (soit environ 90 millions d’euros). Les Sénateurs ont également décidé que les salariés du secteur public ne devaient plus restituer les suppléments perçus illégalement. Les projets législatifs ont été soumis à la Chambre des Députés, qui devra prononcer la décision finale.



    Commission — Le nouveau chef de l’Commission européenne, Jean Claude Juncker, dont le mandat démarrera le 1er novembre, commence ce mardi le auditions des candidats proposés par chaque Etat membre de l’Union pour les fonctions de commissaire européen, avant de prendre la décision finale du portefeuille accordé à chaque pays. La Belgique n’a pas encore désigné de candidat, vu qu’elle n’a pas réussi à former un gouvernement depuis les élections du 25 mai. Deux pays ont avancé plusieurs candidats. Il s’agit de la Slovénie, qui a proposé 3 personnes et de la Roumanie, qui a désigné Dacian Ciolos pour un nouveau mandat de commissaire européen à l’Agriculture, et Corina Cretu, députée européenne et vice-présidente du Parlement Européen, candidate au portefeuille de la politique régionale.



    Moldova — Tous les Etats membres de l’UE sont prêts à soutenir la République de Moldova à mettre en oeuvre les accords d’association et de libre échange avec l’Union, a affirmé la ministre Italienne des Affaires Etrangères et future responsable de la diplomatie européenne, Federica Mogherini. La déclaration a été faite lors de la réunion dans la capitale moldave, Chisinau, du Groupe pour l’Action européenne de la République de Moldova, ayant pour principal sujet l’intégration aux structures communautaires de cet Etat ex-soviétique, à population majoritaire roumanophone. L’occasion également pour les responsables moldaves et communautaires d’examiner différentes solutions pour les agriculteurs moldaves, affectés par l’embargo russe.



    Tennis — Dans les 8es de finale du US Open de Flushing Meadows, le double formé par le Roumain Horia Tecău et le Néerlandais Jean-Julien Rojer a été vaincu en moins d’une heure de jeu par les Espagnols David Marrero et Fernando Verdasco, score 6-3, 6-2.

  • 01.09.2014

    01.09.2014

    Visite — Les 65 ans de relations diplomatiques et politiques entre la Chine et la Roumanie permettent d’envisager des projets économiques importants, surtout dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie et de l’infrastructure. C’est ce qu’a déclaré ce lundi le premier ministre roumain Victor Ponta qui effectue, jusqu’au 3 septembre, une visite officielle en Chine. Aux côtés de plusieurs membres de son cabinet, il a rencontré les représentants des principales compagnies et banques chinoises qui déroulent des affaires ou souhaitent investir en Roumanie.



    Rentrée parlementaire — Rentrée parlementaire aujourd’hui en Roumanie. La session d’automne va durer jusqu’au 1er octobre, lorsque sera donné le coup d’envoi de la campagne électorale pour l’élection présidentielle. Le Sénat devra débattre notamment de l’amnistie fiscale dont bénéficieront les mères et les retraités ayant perçu indûment de l’argent, suite à des erreurs de calcul. Les députés auront à voter entre autres le projet de loi concernant la réduction de 5% des charges sociales patronales. Le texte, adopté par le Sénat, a été renvoyé au président Traian Băsescu pour réexamen. A l’agenda des parlementaires figurent aussi les débats en marge d’une série de décrets d’urgence. Parmi eux, le décret permettant aux élus locaux d’opter, dans un délai de 45 jours, pour une autre formation politique, sans pour autant perdre leurs mandats.



    Réunion — Les ministres des affaires étrangères des pays membres de l’UE se réunissent ce lundi pour la première fois à Chişinău, dans le cadre du Groupe pour l’action européenne de la République de Moldova. Le principal sujet à l’ordre du jour est l’intégration européenne de ce pays, après la signature des accords d’association et de libre échange avec Bruxelles. Les chefs des diplomaties des 28 sont également à la recherche de solutions visant à aider les agriculteurs moldaves, touchés par l’embargo russe. Le correspondant de Radio Roumanie rappelle que cette rencontre aurait dû être accueillie par Bruxelles ou Luxembourg. Sur l’initiative du ministre roumain des affaires étrangères, Titus Corlăţean, la réunion, organisée sous la présidence de la Roumanie voisine et de la France, se tient à Chisinau, en signe de soutien au parcours européen de la République de Moldova.



    Agriculture — Le ministère jordanien de l’agriculture a interdit les importations d’ovins et de bovins de Roumanie, après que l’Organisation mondiale de la santé animale eut rapporté des cas récents de maladie de la langue bleue en Roumanie. Selon les autorités de Bucarest, plusieurs foyers d’infection se sont déclarés dans l’est et le sud du pays. La Roumanie, qui fournit annuellement à la Jordanie 300.000 à 400.000 ovins et bovins, est le deuxième grand exportateur de viande vers ce pays, après l’Australie. La maladie de la langue bleue, provoquée par un virus et qui se transmet par l’intermédiaire d’insectes piqueurs, n’est pas contagieuse pour l’homme.



    Baccalauréat — 22% c’est le taux de réussite à la session août – septembre du baccalauréat roumain, supérieur d’un point à celui de l’année dernière. 59% des élèves inscrits à la session estivale ont passé cet examen, un pourcentage en hausse de 3% par rapport à l’année précédente. Bien que plusieurs irrégularités aient été signalées, les épreuves n’ont pas été émaillées d’incidents majeurs.



    Tennis Le Roumain Horia Tecău et le Néerlandais Jean Julien Rojer, tête de série numéro 9, rencontrent ce lundi les Espagnols David Marrero et Fernando Verdasco, 7es favoris dans les huitièmes de finale du double messieurs de l’US Open, dernier tournoi de Grand Chelem de l’année. Lors du deuxième tournoi, le couple roumano – néerlandais a dépassé le couple formé de Jan-Lennard Struff, Allemagne, et Dominic Thiem, Autriche. Tecau est le seul Roumain encore présent dans cette compétition. Sa meilleure performance a été celle du quart de finale 2011, aux côté du Suédois Robert Lindstedt.


  • A la Une de la presse roumaine 01.09.2014

    A la Une de la presse roumaine 01.09.2014

    La presse roumaine accorde une très grande attention ce lundi à la visite officielle en Chine du premier ministre roumain.



  • 29.08.2014 (mise à jour)

    29.08.2014 (mise à jour)

    Déclarations — Le président roumain, Traian Basescu, a fait savoir vendredi qu’il allait demander aux partenaires européens de soutenir l’armée ukrainienne par la fourniture d’équipements militaires. Il a précisé que le rapport de force entre séparatistes pro-russes et armée ukrainienne a basculé en faveur des premiers, vu que depuis une semaine la Russie appuie les rebelles en leur prêtant de la technique militaire et des spécialistes. Le chef de l’Etat roumain a mis en garde contre le risque que l’est du pays échappe au contrôle de Kiev. Traian Basescu a également exprimé son intention de solliciter samedi, au Conseil Européen de Bruxelles, de nouvelles sanctions contre Moscou.



    Visite — Le ministre roumain de la défense, Mircea Duşa, a visité vendredi le Centre de Commande des missions de l’UE à Mont Valérien, près de Paris. Le responsable roumain, qui effectue une visite officielle en France, à l’invitation de son homologue Jean-Yves Le Drian, a transmis à ce dernier que la Roumanie appréciait les efforts de la France, dans le contexte de la crise de sécurité dans la région du flanc oriental de l’OTAN. Les pourparlers entre les deux parties ont porté sur le sommet de l’Alliance Nord-atlantique, prévu la semaine prochaine au Pays de Galles, ainsi que sur des thèmes importants à l’agenda de l’UE. L’occasion de souligner l’importance du parcours européen pour la République de Moldova, l’Ukraine et la Géorgie.



    Rencontre — Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlăţean, participe ces vendredi et samedi à Milan, en Italie, à la réunion informelle des ministres des affaires étrangères des Etats membres de l’UE, qui se pencheront entre autres sur les évolutions récentes en Ukraine. Selon le communiqué du Ministère roumain des affaires étrangères, à l’agenda de la réunion figurent aussi des sujets ayant trait au voisinage oriental dans son ensemble. Les conflits en Irak et Syrie, ainsi que le stade actuel du processus de paix au Moyen Orient, avec un accent particulier sur la situation dans la Bande de Gaza, feront également l’objet d’échanges de vues.



    Réunion — Le premier ministre social – démocrate de Roumanie, Victor Ponta participera samedi à Paris, à la rencontre des chefs de file des partis de gauche au pouvoir dans l’Union européenne. Organisée sur l’initiative du président français Francois Hollande, la réunion vise à une concertation des positions au sujet des nominations aux postes de direction des institutions européennes. Après la nomination à la tête de la Commission européenne du Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, du Parti Populaire Européen (de centre-droit), les socialistes souhaitent s’adjuger d’autres postes-clé, tels celui de président du Conseil européen et de chef de la diplomatie de l’Union. La situation économique de l’UE et les crises en Ukraine, dans la Bande de Gaza ou en Irak se retrouveront aussi à l’agenda des consultations de Paris.



    Baccalauréat — En Roumanie, la session d’automne du baccalauréat s’est achevée ce vendredi par l’épreuve écrite choisie suivant le profil. Les résultats définitifs seront connus le 4 septembre. Le taux de réussite de la session estivale du baccalauréat roumain a été de 59%, en hausse de 3% par rapport à l’année précédente. Bien que plusieurs irrégularités aient été signalées, les épreuves n’ont pas été émaillées d’incidents majeurs.



    Fête – Plusieurs événements culturels organisés simultanément en Roumanie, République de Moldova et au sein de la diaspora, marqueront la Journée de la langue roumaine, célébrée le 31 août. Bucarest accueillera des concerts et lancements de livres consacrés à cette fête, tandis qu’à Chisinau est prévue une conférence internationale intitulée « Le roumain – langue de l’intégration européenne ». La ville de Cernauti, dans l’ouest de l’Ukraine, pays où habitent près d’un demi-million d’ethniques roumains, marquera le 25e anniversaire de la Société pour la Culture Roumaine, qui porte le nom du poète national Mihai Eminescu. Des manifestations dédiées à cette fête seront également organisées par les antennes à travers le monde de l’Institut culturel roumain. Instituée en 2013 par le Parlement de Bucarest, la Journée de la langue roumaine coïncide avec la Fête nationale de la République de Moldova, pays voisin de la Roumanie et à population majoritairement roumanophone. Le 31 août 1989, sous la pression de quelque 750 mille personnes, le Parlement de Chisinau décidait de déclarer le roumain comme langue officielle et de réintroduire l’alphabet latin remplacé par celui cyrillique en 1940, lors de l’annexion soviétique.





  • 29.08.2014

    29.08.2014

    Réunion — Au Conseil européen de samedi à Bruxelles, la Roumanie demandera aux Etats de l’UE et de l’OTAN de soutenir l’armée ukrainienne. Le cas échéant, les chances du gouvernement de Kiev de contrôler l’est de l’Ukraine deviennent illusoires. C’est ce qu’a déclaré ce vendredi le président roumain, Traian Basescu, au dernier jour de la réunion annuelle de la diplomatie roumaine à Bucarest. Et d’ajouter que la Roumanie soutiendra à Bruxelles le réexamen des sanctions imposées contre la Russie. Présente à la réunion de Bucarest, la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a estimé jeudi que le premier pas vers un apaisement de la crise en Ukraine devrait être un arrêt du conflit, suivi par des négociations.



    Visite — Le ministre roumain de la Défense, Mircea Dusa, poursuit sa visite officielle en France, à l’invitation de son homologue, Jean–Yves Le Drian. Aujourd’hui, le responsable roumain doit visiter le Centre de Commande des missions de l’UE à Mont Valérien, près de Paris. Mircea Dusa a transmis à Jean-Yves Le Drian que la Roumanie appréciait les efforts de la France, dans le contexte de la crise de sécurité dans la région du flanc oriental de l’OTAN. Les pourparlers entre les deux parties ont porté sur le sommet de l’Alliance Nord-atlantique, prévu la semaine prochaine au Pays de Galles, ainsi que sur des thèmes importants à l’agenda de l’UE. L’occasion de souligner l’importance du parcours européen pour la République de Moldova, l’Ukraine et la Géorgie.




    Maladie — En Roumanie la maladie de la « langue bleue » a provoqué les premiers décès parmi le bétail du pays. Plusieurs foyers d’infection ont été confirmés dans trois départements de l’est et du sud du territoire. L’Autorité Sanitaire vétérinaire a convoqué le Groupe National d’experts afin de mettre au point les mesures visant à éradiquer la maladie. Les autorités font savoir aux consommateurs qu’ils n’ont rien à craindre tant qu’ils achètent des aliments certifiés. La maladie est provoquée par un virus véhiculé par la piqûre d’une espèce de moucheron.




    Baccalauréat — En Roumanie, la session d’automne du baccalauréat s’achève aujourd’hui, les résultats définitifs devant être annoncés le 4 septembre. Le taux de réussite de la session estivale du baccalauréat roumain a été de 59%, en hausse de 3% par rapport à l’année précédente. Bien que plusieurs irrégularités aient été signalées, les épreuves n’ont pas été émaillées d’incidents majeurs.



    Football – La détentrice de la Coupe de Roumanie de football, Astra Giurgiu, a réussi à se qualifier dans les groupes de la Ligue Europa, bien que vaincue, jeudi, sur son propre terrain, par l’Olympique Lyonnais, dans le second tour du match de barrage de la compétition. La deuxième représentante de la Roumanie dans cette compétition, Petrolul Ploieşti, a été éliminée de la Ligue Europa, après avoir perdu, en déplacement, 2-1, devant la championne de Croatie, Dinamo Zagreb. Dans le match aller, les Croates avaient gagné 3-1. La championne de Roumanie, Steaua Bucarest, jouera dans les groupes de la même compétition, après que, mercredi, à Sofia, elle eut été éliminée du barrage de la Ligue des Champions par Ludogorets Razgrad.




    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, numéro 2 mondial, joue aujourd’hui contre la Croate Mirjana Lucic-Baroni, au troisième tour du tournoi « US Open », à New York, dernière compétition de Grand Chelem de l’année. Au double dames, la Roumaine Monica Niculescu et Caroline Garcia se sont qualifiées au troisième tour du tournoi, après l’abandon du double formé par Dominika Cibulkova (de Slovaquie) et Marjana Lucic-Baroni (de Croatie). Au double messieurs, le Roumain Florin Mergea et le Croate Marin Draganja se sont qualifiés au deuxième tour suite à la victoire contre les Tchèques Frantisek Cermak et Jaroslav Levinsky. Et c’est toujours au deuxième tour de la compétition que s’est qualifié le double formé du Roumain Horia Tecau et du Néerlandais Jean-Julien Rojer.

  • 25.07.2014

    25.07.2014

    Rapatriement — 15 touristes roumains, qui étaient bloqués en Cisjordanie, sont arrivés dans la nuit de jeudi à vendredi à Bucarest, a annoncé le ministère roumain des Affaires étrangères. Le ministère conseille aux citoyens roumains d’éviter les voyages dans les zones à proximité de la bande de Gaza, scène d’un conflit israélo-palestinien. Rappelons que les deux dernières semaines, suite à l’aggravation de l’état d’insécurité dans la région, le ministère roumain des Affaires étrangères a rapatrié 103 autres ressortissants roumains et membres de leurs familles.




    Défense — L’adjoint au commandant suprême des Forces alliées en Europe, le général Sir Adrian Bradshaw, en visite de travail en Roumanie, a rencontré aujourd’hui le secrétaire d’Etat pour la politique de défense et de planification, Valeriu Nicuţ. Selon un communiqué du ministère de la Défense, les deux officiels ont passé en revue des aspects ayant trait à l’agenda du Sommet de l’OTAN prévu en septembre, au Pays de Galles, et ont examiné les évolutions de la situation en Afghanistan. Sir Adrian Bradshaw, qui a également discuté avec le chef de l’Etat major général, le général lieutenant Ştefan Dănilă, a mis en exergue l’excellente coopération entre l’armée roumaine et le Commandement suprême des Forces alliées d’Europe, ainsi que la contribution des militaires roumains aux missions de l’OTAN en Afghanistan et au Kosovo.




    Corruption — Le vice président de la Chambre des députés du Parlement roumain, Viorel Hrebenciuc, a été auditionné vendredi au siège du Parquet national anticorruption de Bucarest, sur fond de scandale dans lequel est impliquée la direction du Conseil national de l’audiovisuel (CNA). Hrebenciuc a précisé qu’il avait été cité comme témoin dans le dossier dans lequel le PP-DD (parlementaire, populiste) a déposé une plainte pénale contre la présidente du CNA, Laura Georgescu. L’accusant de corruption, pour avoir protégé certaines chaînes de télévision, le PP-DD demande sa démission.




    Sport — Trois équipes roumaines de football se sont qualifiées au 3e tour préliminaire de l’Europa League. CFR Cluj jouera dans l’étape suivante contre Dinamo Minsk (Belarus), après avoir dépassé, jeudi, en déplacement, 1 à 0, l’équipe serbe FK Jagodina, et terminé à égalité, 0 partout, au match aller. Dans la même étape de la compétition, Petrolul Ploieşti rencontrera la vice-championne de la République tchèque, Viktoria Plzen. Petrolul a gagné les deux matches contre les Albanais de Flamurtari Vlora, 3-1, dans le match retour, respectivement 2-0 dans le premier match à domicile. La vice championne Astra Giurgiu, gagnante de la Coupe et de la Super-coupe de la Roumanie, qualifiée direct au 3e tour préliminaire, affrontera les Tchèques de Slovan Liberec. Le club de foot champion de Roumanie, Steaua Bucarest, s’est qualifié au 3 e tour préliminaire de la Ligue des Champions après une victoire à domicile contre les norvégiens de Stroemsgodset IF sur le score de 2 buts à 0. Vu que dans le match aller, il a vaincu le club norvégien sur 1 but à 0, Steaua demeure favori à la veille des deux matchs contre le FK Aktobe du Kazakhstan.

  • 27.05.2014 (mise à jour)

    27.05.2014 (mise à jour)

    Alliance – BUC. — Les leaders du PNL, du PDL et de la Force civique, de l’opposition de centre-droit de Bucarest, ont lancé, mardi, des discussions sur une alliance possible de leurs formations politiques pour le scrutin présidentiel de novembre. Pour le moment, les trois partis excluent une fusion et souhaitent unir leurs forces pour s’opposer au gouvernement dominé par le PSD. Ces tâtonnements ont lieu après que l’alliance électorale de gauche PSD-UNPR-PC a gagné les élections européennes de dimanche avec 37% des voix. La gauche a été suivie par le PNL, avec 15%, et le PDL — 12%. Le candidat indépendant Mircea Diaconu, l’UDMR (au pouvoir également) et le parti pro-présidentiel du Mouvement populaire ont adjugé, chacun, 6% des suffrages. Le reste des compétiteurs se sont classés en dessous du seuil électoral de 5%. Les résultats finaux devraient être présentés jeudi ; jusqu’alors, le Bureau électoral central examinera les contestations éventuelles et établira la répartition des 32 mandats de député européen impartis à la Roumanie.




    Visite — La ministre italienne des AE, Federica Mogherini, entreprend, mercredi, une visite officielle en Ro, à l’invitation de son homologue, Titus Corlăţean. Selon un communiqué du ministère des AE de Bucarest, la visite, qui a lieu dans le contexte des 135 années depuis l’établissement des relations diplomatiques bilatérales, sera une occasion de reconfirmer l’excellent état des rapports entre les deux Etats dans le cadre du Partenariat stratégique consolidé. Les chefs des deux diplomaties discuteront aussi des thèmes européens, sous l’angle de la reprise par l’Italie de la présidence du Conseil de l’UE au second semestre de l’année en cours.




    Investissements — En 2014, la Roumanie se classe 3e parmi les pays les plus attractifs d’Europe Centrale et de l’Est pour les investissements étrangers, selon le rapport annuel European Attractiveness Survey. Les deux premières classées — la Pologne et la République Tchèque — sont sur une pente descendante en 2014 par rapport à 2013, alors que l’attractivité de la Roumanie a connu une ahusse de 2 points de pourcentage, est-il dit dans ce rapport. Si cette tendance est maintenue, la Roumanie pourrait dépasser la République Tchèque en 2015, devenant le 2e pays de la région, point de vue attractivité pour les investisseurs étrangers.




    Sport — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, 4e du monde, a dépassé la Russe Alissa Kleibanova mardi, en deux sets, par 6-0, 6-2 à Roland Garros, 2e tournoi de Grand Chelem de l’année. A leur tour, Sorana Cîrstea, tête de série n° 26, a disposé de la Canadienne Aleksandra Wozniak par 6-7, 7-5, 6-2, et Monica Niculescu, 76e au classement WTA, s’est qualifiée au second tour après sa victoire contre Kaia Kanepi d’Estonie. Une autre Roumaine, Alexandra Cadanţu, n° 81 mondial, s’est inclinée devant la Néerlandaise Kiki Bertens. Mardi, le coupe formé du Roumain Horia Tecău et du Néerlandais Jean-Julien Rojer, tête de série n° 13, s’est qualifié au second tour de l’épreuve de double, suite à la victoire par deux sets, 6-4, 6-0, devant le couple français Adrian Mannarino/Benoit Paire.

  • City break à Bucarest

    City break à Bucarest

    Amis auditeurs, aujourd’hui nous vous invitons à découvrir la capitale de la Roumanie, Bucarest, une ville située dans le sud-est du pays, avec une histoire longue de plus de 500 ans. C’est une destination recommandée aussi bien aux familles qu’à ceux en quête d’amusement.



    Traian Bàdulescu, opérateur de tourisme, nous dit pourquoi on devrait choisir Bucarest comme destination de vacances : « Bucarest devient de plus en plus intéressant: opportunités de loisirs, sites culturels, prix attrayants, festivals, y compris dans la rue, une vie de nuit très riche, avec des magasins, clubs et restaurants ouverts même après minuit. »



    Les virées urbaines à Bucarest semblent gagner de plus en plus de terrain ces derniers temps, comme nous l’explique Traian Badulescu : « Les Israéliens manifestent un vif intérêt pour la capitale et la Roumanie en général en tant que destination touristique. Ceci étant, un des tour-opérateurs les plus importants d’Israël a ouvert une ligne charter hebdomadaire Tel-Aviv — Bucarest. Il s’agit des touristes qui s’intéressent uniquement aux loisirs et à la culture. Ces programmes s’étalent sur 5 jours, dont quelques jours à Bucarest et une visite sur la Vallée de la Prahova, à Brasov ».



    Traian Badulescu passe en revue les objectifs touristiques à ne pas rater à Bucarest : « Une virée urbaine dans la capitale roumaine sera bien remplie, car les objectifs à visiter ne font pas défaut. Certains sont plus visibles, tels le Palais du Parlement, soit le deuxième plus grand bâtiment au monde, après le Pentagone. Il y a ensuite les musées, très nombreux d’ailleurs, celui du Paysan roumain ou le Musée du village n’étant que quelques exemples. De même, l’architecture du centre-ville est elle aussi très intéressante, notamment celle sur l’Avenue Victoria qui rappelle de nos jours encore l’époque où Bucarest était surnommé « le Petit Paris ». L’endroit idéal pour finir en toute beauté une journée touristique à Bucarest est décidément le centre-ville, qui n’a rien à envier à ceux d’autres villes européennes. A ne pas oublier non plus la vie culturelle, qui est elle aussi très variée : festivals, spectacles de théâtre, d’opéra, concerts — les touristes auront sans aucun doute l’embarras du choix. En plus, chez nous les billets sont beaucoup moins chers que dans des villes telles Vienne, Paris, Milan etc. »



    Découvrir la culture, l’histoire et les traditions de Bucarest en un seul voyage ? C’est à nouveau possible à partir du mois de mai. Il suffit de prendre un des bus à étage qui traversent la ville et faire halte aux objectifs qui vous intéressent.



    Brânduşa Răeceanu, porte parole de la Régie Autonome des Transports de Bucarest nous donne des détails: « Le tour en bus à étage est merveilleux, il offre une nouvelle perspective sur la capitale, un regard différent. Il vous fait découvrir la plupart des objectifs culturels et historiques de la ville. Il y a 14 arrêts sur un trajet de 15 km et demi. Point de départ : la Place de la Presse. Premier arrêt: le Musée du village. Puis on passe à côté de l’Arc de triomphe, pour arriver à la Piata Victoriei (la Place de la Victoire) et parcourir ensuite l’avenue Calea Victoriei jusqu’au Palais du Parlement. On se dirige ensuite vers Piata Unirii (la Place de l’Union), la Place de l’Université, la Place Romana, pour retourner sur la Place de la Victoire et gagner quelques minutes plus tard la Place Charles de Gaulle (devant le parc de Herastrau). Enfin, on prend le boulevard Kiseleff pour revenir la Place de la Presse. Ce tour met en valeur tout le centre — ville de Bucarest. Les tarifs n’ont pas changé, les adultes doivent payer 25 lei (6 euros environ) pour un ticket, les enfants de 7 à 14 ans paient 10 lei (soit un peu plus de 2 euros), alors que le tour est gratuit pour les enfants de moins de 7 ans ».



    Voici maintenant plusieurs monuments que vous pouvez voir du bus et que vous retrouverez également sur la carte que vous recevrez en achetant un ticket aux côtés d’un guide audio disponible en français, en anglais et en italien. L’arrêt numéro 3 vous fait découvrir l’Arc de triomphe, construit entre 1921 et 1922 sur le modèle de celui de Paris. Si vous descendez au 4e l’arrêt vous pouvez visiter le Musée du paysan roumain, un bâtiment en style néo-roumain construit entre 1912 et 1941. Et c’est toujours ici que se trouve le Musée d’histoire naturelle Grigore Antipa qui témoigne de la dynamique de la vie sur terre depuis le moment de son apparition jusqu’à l’époque contemporaine. Sur la célèbre avenue Calea Victoriei, l’arrêt numéro 5 vous donne l’occasion de visiter l’église Kretzulescu, un des monuments d’architecture les plus importants de la ville, datant de l’époque du règne de Constantin Brancovan (1688 – 1714). Pas loin de l’église vous trouverez l’Athénée roumain, un symbole de la culture roumaine, construit il y a plus d’un siècle, et le Palais royal, résidence du roi Carol II, qui accueille actuellement le Musée national d’Art de la Roumanie, considéré comme le musée le plus important du pays. Sur la même Place de la Révolution, vous pouvez voir également l’édifice impressionnant de la Bibliothèque centrale universitaire.



    Vous pouvez quitter le bus et prendre le temps de visiter tous ces édifices, précise Brânduşa Răeceanu, porte parole de la Régie autonome des transports de Bucarest: « Le ticket est valable pendant 24h. Par conséquent, si vous trouvez sur la route le pub ou le resto où vous souhaitiez aller ou le musée que vous aviez l’intention de visiter, vous pouvez descendre, faire une visite et puis revenir sur le trajet pour continuer le voyage. Les bus circulent de 10h à 22h ».



    Une fois la randonnée terminée, vous pouvez faire choix d’un spectacle, un restaurant traditionnel roumain ou d’un pub moderne, la plupart se trouvant dans le centre historique de la ville. Vous n’allez pas le regretter, je vous assure! (Trad. Alexandra Pop, Valentina Beleavski)

  • Les élections présidentielles et l’avenir de l’Ukraine

    Les élections présidentielles et l’avenir de l’Ukraine


    Après des mois d’entropie sanglante, l’Ukraine a repris, dimanche, son aspect d’Etat fonctionnel. Au début de l’année, sous la pression des manifestants pro-occidentaux, l’ancien président pro-russe Viktor Ianukovici quittait le pouvoir en marchant sur des cadavres. En mars, les autorités provisoires de Kiev assistaient impuissantes et , pratiquement , sans réaction, à l’annexion, dans le sud, de la péninsule de Crimée par la Russie. En avril, les mêmes autorités déclenchaient ce qu’elles nommaient les opérations anti-terroristes contre les sécessionnistes russophiles de l’est du pays, opérations dont les experts militaires affirment s’être enlisées avant de rétablir le contrôle de Kiev sur les régions rebelles.



    Le scrutin présidentiel adjugé dès le premier tour par l’homme d’affaires Petro Porosenko est une preuve du fait que, fatigués par les incertitudes, les Ukrainiens avaient besoin d’une direction clairement définie et d’une large légitimité politique. Ils ont offert au nouveau président 55% des suffrages convaincus –disent les analystes — par son message équilibré. Passionnelle, imprévisible , controversée, sa principale contre-candidate , l’ex-premier ministre Iulia Timosenko, n’a obtenu qu’un peu en dessus de 10%.



    Né dans l’ouest, dans la ville de Bolgrad située au sud de la province historique de Bessarabie qui, jusqu’à l’annexion soviétique de 1940, avait appartenu à la Roumanie, surnommé « roi du chocolat », Porosenko est âgé de 48 ans et a une fortune estimée à 1,6 milliards de dollars. Il a constamment plaidé en faveur de l’option européenne ainsi que pour la normalisation des relations avec la Russie.



    Questionné à propos de se première visite en qualité de chef de l’Etat — à Moscou ou à Bruxelles – il a répondu qu’il se rendra au Donbas , c’est à dire à l’épicentre de la rébellion sécessionniste. La première tâche qu’il a assumé est de mettre un terme au conflit dans l’est du pays où les élections ont été, pratiquement, boycottées car dans les régions Donetsk et Lugansk n’ont été ouvertes que quelques sections de vote. Néanmoins, comme remarquent les analystes cités par l’envoyé spécial de Radio Roumanie à Kiev, la présence massive au vote valide la légitimité du scrutin.



    Le dialogue avec la Russie — affirme le nouveau président ukrainien — devra être médié par les Etats Unis et par l’Union Européenne et aura pour point de départ la prémisse que l’Ukraine opte librement pour son avenir. A Moscou, le président Vladimir Poutine a déclaré que la Russie reconnaîtrait le choix du peuple ukrainien, le respecterait et qu’il est prêt à collaborer avec la nouvelle direction de Kiev.



    En dépit du fait que les élections pour le Parlement Européen ont éclipsé celles d’Ukraine, elles ont été saluées par les chancelleries occidentales contentes de la correctitude du scrutin et par l’absence d’incidents majeurs. « Les élections ont été libres et correctes » – a affirmé, à son tour, le président de la Roumanie voisine ,Traian Bàsescu, qui a félicité son nouvel homologue…(trad. : Costin Grigore)

  • 21.05.2014

    21.05.2014

    Visite — Au deuxième jour de sa visite en Roumanie, le vice-président américain, Joe Biden, s’est entretenu mercredi avec le président roumain, Traian Basescu, des principaux sujets à l’agenda bilatéral et régional. Joe Biden a souligné à cette occasion les progrès enregistrés ces dernières années par la Roumanie et félicité pour leur courage les militaires roumains déployés sur les théâtres d’opérations. Pour sa part, Traian Basescu a déclaré qu’après l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN et à l’UE, le partenariat stratégique avec les Etats-Unis était le troisième succès politique de la Roumanie, durant ces 25 dernières années. Le chef de l’Etat roumain a aussi remercié l’officiel américain pour la réaction immédiate des Etats-Unis dans le contexte du conflit en Ukraine et de l’annexion illégale de la Crimée, et donc pour la hausse du nombre des forces aériennes, navales et terrestres qui soient prêtes à participer à différentes missions. L’officiel américain doit aussi rencontrer le premier ministre roumain, Victor Ponta. Les pourparlers seront dominés par la situation en Ukraine mais aussi par le renforcement des relations économiques. Lors d’un discours prononcé mardi devant les militaires roumains et américains d’une base aérienne, Joe Biden a souligné que la Roumanie a toujours été un partenaire et un allié de confiance pour les Etats-Unis.



    Exercice — Un ample exercice militaire a lieu à partir d’aujourd’hui dans le sud-est de l’Allemagne. Il est censé montrer la capacité de mobilisation rapide de l’Alliance Nord-Atlantique au cas où elle doit intervenir pour soutenir un Etat membre qui a été attaqué. Y participent plus de 4000 militaires des Etats membres de l’Alliance y compris de Roumanie, mais aussi d’autres pays partenaires tels la Géorgie. Selon le Ministère roumain de la Défense, l’exercice vise à développer le niveau d’instruction pour des missions conjointes, à accroître l’interopérabilité et à perfectionner les procédures d’action.



    Aide humanitaire – La Roumanie est solidaire avec la Serbie et la Bosnie-Herzégovine, touchées ces derniers jours par les pires inondations de ces 120 dernières années. L’exécutif de Bucarest a approuvé des aides humanitaires d’urgence d’un montant de près de 200 mille euros. Une équipe de sapeurs pompiers est partie en mission en Serbie afin de transporter des motopompes, générateurs et barques. La Croix Rouge roumaine a elle aussi démarré une campagne de donations.



    Inondations — Les hydrologues roumains ont émis des vigilances orange aux inondations dans plusieurs régions du sud-est du pays, riveraines du Danube. Elles resteront en vigueur jusqu’au 26 mai. Suite aux pluies diluviennes dans les Balkans Occidentaux, les spécialistes s’attendent à ce que la crue sur le Danube arrive sur le territoire roumain autour du 25 mai. Le niveau du fleuve ne cesse d’augmenter, les digues étant surveillées en permanence dans toutes les localités riveraines. Des restrictions de vitesse des navires ont aussi été instituées sur le Danube, afin d’éviter la formation des vagues et de réduire la pression sur les digues.



  • Le vice-président américain en Roumanie

    Le vice-président américain en Roumanie


    Il y a peu de pays européens où tant la classe politique que l’opinion publique aient des sentiments pro-américains si intenses qu’en Roumanie. Située dans le cadre de l’OTAN, liée à Washington par un partenariat stratégique, amphytrionne de bases militaires et de composantes du bouclier anti-missile américain, la Roumanie peut , à son tour, compter sur les Etats Unis de manière inconditionnelle. Ce fut le message exprimé à Bucarest par le vice-président américain Joe Biden. Le numéro deux de la Maison Blanche n’est pas à sa première visite en Roumanie mais, cette fois, il est venu de façon expresse afin de réitérer l’engagement de l’Amérique vis-à-vis de la sécurité de ses alliés est-européens inquiets par les évolutions de l’Ukraine voisine.



    Pour les Américains — a dit Biden, tant en son propre nom que de la part du président Barak Obama – c’est une obligation sacrée d’être aux cotés des Roumains et de l’OTAN. Le discours qu’il a prononcé à Bucarest a été, pourtant, adressé non pas seulement aux amphitryons mais, également, à Moscou. A plus de deux décennies depuis la désagrégation de ce qu’à l’époque était appelé l’Empire du Mal, les chancelleries occidentales constatent stupéfaites, le retour en force des pratiques staliniennes d’annexion et de la rhétorique agressive du temps de la Guerre Froide. Les frontières de l’Europe ne doivent plus de nouveau modifiées par la force des armes et, pour cette raison, nous condamnons l’occupation de la Crimée par la Russie — a réitéré le vice-président américain la position de Washington et de l’entière Alliance Nord-Atlantique.



    Le président roumain Traian Bàsescu a salué la réaction immédiate des Etats Unis vis-à-vis de l’annexion de la Crimée. Les suppléments des forces aériennes , maritimes et terrestres dans la région dissuadent l’appétit de la Russie de redevenir l’Union Soviétique — a martelé de façon tranchante le chef de l’Etat roumain. Selon le chef de la diplomatie de Bucarest, Titus Corlàtean, la visite de Joe Biden en Roumanie représente un signal politique très important à l’égard d’un allié fidèle, un partenaire stratégique des Etats Unis à un moment compliqué aux frontières est de l’OTAN.



    Le premier ministre Victor Ponta a dit, à son tour, que la Roumanie attend des Etats Unis non pas seulement des garanties pour la sécurité de son territoire mais, également, du soutien pour assurer l’indépendance énergétique vis-à-vis de la Russie. Précédée, vendredi, par la présence à Bucarest du secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, la visite de Biden confirme son message : la Roumanie n’est pas seule devant les menaces régionales. Rasmussen a, d’ailleurs, salué la décision de Bucarest d’être non pas seulement consommateur mais, aussi, fournisseur de sécurité et celle de supplémenter jusqu’à 2017 le budget de la défense jusqu’à hauteur de 2% du PIB. La Roumanie, sera, ainsi, un exemple pour d’autres Etats membres — a estimé le secrétaire général de l’OTAN…(trad. : Costin Grigore)



  • A la Une de la presse roumaine 20.05.2014

    A la Une de la presse roumaine 20.05.2014

    Aucun journal ne rate l’événement au rang diplomatique le plus élevé depuis 2008 en Roumanie — la visite officielle du vice président américain Joe Biden.


  • Anders Fogh Rasmussen à Bucarest

    Anders Fogh Rasmussen à Bucarest

    Les derniers mois de mandat en tant que secrétaire général de l’OTAN s’avèrent aussi les plus tendus pour le Danois Anders Fogh Rasmussen. D’ici le 1er octobre, lorsque le Norvégien Jens Stoltenberg prendra la relève, Anders Fogh Rasmussen doit gérer le dossier ukrainien, autrement dit la crise géopolitique la plus grave en Europe depuis la guerre froide. Par conséquent, loin d’être de simples gestes protocolaires, les visites d’adieu qu’il fait actuellement dans les capitales des Etats membres de l’Alliance, sont plutôt une occasion de tester la cohésion et la cohérence des alliés.



    A Bucarest, à l’issue des pourparlers avec les responsables roumains, Anders Fogh Rasmussen s’est exprimé dans un entretien à Radio Roumanie : « Nous devons nous adapter à ce nouveau et, je dirais, sophistiqué type de guerre. Au lieu d’une agression militaire proprement-dite, nous assistons à des mouvements plus discrets, censés déstabiliser la situation dans certains pays. On l’a vu très clairement en Ukraine, d’abord en Crimée, annexée de manière illégale par la Russie, et on le voit à l’heure actuelle dans l’est de l’Ukraine aussi. Sans aucun doute, la Russie est responsable pour la déstabilisation de l’est de l’Ukraine. De même, nous remarquons les tentatives de la Russie d’acheter de l’influence auprès des médias, par exemple, pour influencer l’opinion publique et les processus politiques. Il ne faut pas être naïfs, il faut s’adapter à cette situation».



    Après avoir affirmé son appui ferme à l’unité et à la souveraineté de l’Ukraine voisine, la Roumanie est devenue, ces dernières semaines, la cible de la rhétorique virulente de plusieurs hauts responsables de l’administration de Moscou. Bien qu’ils soient exagérés, les soucis visant une éventuelle expansion à l’ouest du conflit avec l’Ukraine agitent les esprits au sein de l’opinion publique roumaine.



    Pour sa part, Anders Fogh Rasmussen a voulu infirmer les scénarios catastrophiques promus de manière naïve ou intéressée par différentes voix de l’espace public roumain : «Je vous assure que tous les alliés sont profondément engagés dans le respect de l’Article 5 et la politique de défense commune. En témoignent les pas que nous avons déjà faits pour renforcer la défense commune par plusieurs opérations aériennes de la police au-dessus des Pays Baltes. Les avions AWACS font des missions de surveillance au-dessus de la Pologne et de la Roumanie, vous pouvez également constater le renforcement de la présence navale allié dans la Mer Noire et dans la Mer Baltique et plusieurs exercices militaires terrestre qui ont été effectués. Par conséquent, nous avons déjà prouvé que l’Alliance était unie pour ce qui est de l’Article 5 et de la défense commune».



    La simple existence de l’OTAN et de l’Article 5 ont un effet si fort de découragement, que les potentiels agresseurs ne penseraient même pas à attaquer un Etat membre, a ajouté pour Radio Roumanie le secrétaire général de l’OTAN. (Trad. Valentina Beleavski)

  • La semaine du 10 au 15 mars 2014

    La semaine du 10 au 15 mars 2014

    La situation en Ukraine



    La Roumanie continue à se préoccuper de la situation en Ukraine voisine et déploie des efforts aussi bien au sein des structures européennes et euro-atlantiques que sur le plan bilatéral afin d’encourager un règlement pacifique de la crise. C’est d’ailleurs dans le cadre des efforts diplomatiques que s’inscrit la récente visite à Kiev du ministre roumain des Affaires Etrangères, Titus Corlatean à l’invitation de son homologue ukrainien, Andri Descita. Le chef de la diplomatie de Bucarest y a également rencontré le président ukrainien par intérim, Olexandr Turchynov et son premier ministre, Arseni Iatseniouk. A cette occasion, Corlatean a affirmé dans une déclaration faite au correspondant sur place de Radio Roumanie que Bucarest soutenait les aspirations européennes de Kiev. Quant au référendum prévu dimanche, en Crimée, concernant un rattachement de cette province à la Russie, la Roumanie a qualifié la consultation de non constitutionnelle. Entre temps, à Bucarest, le chef de l’Etat roumain a réitéré le fait que la Roumanie appuyait sans réserves l’indépendance, l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine.



    La loi des certificats verts



    Le président de la Roumanie, Traian Băsescu, a promulgué la loi des certificats verts, en affirmant qu’il ne souhaitait pas être accusé de la majoration des tarifs de l’électricité. Les certificats carbone sont des documents attestant qu’une partie de l’énergie électrique provient des ressources renouvelables. Le premier ministre Victor Ponta avait déclaré que la non-promulgation de ladite loi par le président de la République s’expliquerait par l’intérêt de ce dernier à aider certaines sociétés privées à amortir rapidement, au travers de factures plus salées, leur investissement dans l’énergie renouvelable. Le chef du cabinet a également précisé que la loi en question est censée éviter aussi bien à l’industrie qu’à la population une hausse du prix de l’électricité, étant donné qu’elle prévoit de maintenir temporairement le quota de 11% de la consommation totale d’électricité pour lequel des certificats verts sont octroyés. A défaut de la loi des certificats verts, ce quota aurait risqué de monter à 15% à compter du 1er avril, ce qui aurait entraîné la hausse du prix de l’énergie électrique. Les syndicats des travailleurs de la métallurgie, une industrie intensément énergophage, ont protesté ces derniers jours, réclamant la promulgation de ce texte législatif.



    Viande altérée dans les magasins roumains



    Suite à une centaine de perquisitions à Bucarest et dans 18 départements du pays, les procureurs ont démantelé deux groupes criminels, spécialisés dans le blanchiment d’argent et l’évasion fiscale et responsables également de la mise en vente presque partout en Roumanie de viande altérée provenant de l’espace communautaire. La viande achetée sans TVA en Grande Bretagne, en Allemagne, en Pologne et aux Pays Bas était envoyée de manière fictive en Bulgarie, en Hongrie et à Chypre. En réalité, la marchandise était vendue au noir en Roumanie soit à des prix beaucoup plus réduits, soit sans être enregistrée aux documents comptables. Un préjudice qui dépasse les 15 millions d’euros, selon les procureurs. Jusqu’ici, 19 tonnes de viande ont été définitivement retirées des magasins roumains. Les amendes appliquées s’élèvent à quelque 100.000 euros.



    L’affaire Vona



    Le ministère roumain de lIntérieur à remis à la présidence de la République toute la documentation nécessaire pour déclarer comme personne indésirable sur le territoire roumain le leader du parti parlementaire hongrois Jobbik, dextrême droite. Cette démarche du gouvernement survient après que Vona Gabor et dautres membres de cette formation politique avaient participé lundi à une marche à Târgu Mures, ville du centre de la Roumanie, une manifestation ayant débouché sur des heurts avec la gendarmerie. Les quelque quatre mille personnes qui ont défilé lors de cette marche non-autorisée avaient à nouveau réclamé lautonomie pour ce quils appellent “la contrée des Szeklers”, à savoir trois départements transylvains, Harghita, Covasna et Mures, où les Hongrois de souche sont majoritaires. Les Szeklers sont un groupe ethnique faisant partie de la minorité magyare de Roumanie. Dans un message adressé aux hommes politiques de Hongrie, le président roumain, Traian Basescu, les a appelés à respecter les lois et la Constitution roumaines quand ils se déplacent en Roumanie pour faire de la campagne électorale; sinon ils risquent lexpulsion, a-t-il affirmé. Pour sa part, le premier ministre roumain, Victor Ponta, a précisé que si le chef de lEtat avalisait la procédure contre Vona Gabor, celle-ci allait être aussitôt mise en œuvre. En réaction, dans un message sur un réseau social, le leader de Jobbik affirme que Traian Basescu et Victor Ponta nont pas été correctement informés ou bien ils font “un jeu politique anti-magyar”.



    La Foire du Tourisme de Roumanie



    Quelque 300 agences de tourisme de 24 pays se sont donné rendez-vous ces jours-ci dans la capitale roumaine à l’occasion de la 31e édition de la foire du tourisme de Roumanie. Les voyagistes proposent leurs meilleures offres et des réductions allant jusqu’à 50% sur les paquets touristiques en Roumanie et à l’étranger. Un sondage élaboré par une société d’études de marché revèle qu’un Roumain sur cinq n’est pas parti en vacances depuis l’année dernière, un pourcentage qui risque d’augmenter avant la fin de l’année, selon les estimations. Concrètement, 22% des Roumains ne se sont pas permis de vacances en 2013, tandis qu’en 2014, seulement 50% des sondés envisagent de partir en congé. Pour un tiers des personnes interrogées, les vacances les plus proches ne seront qu’en 2015. L’étude a été réalisée en février auprès de 1078 personnes de plus de 18 ans. (trad.: Ioana Stancescu, Andrei Popov, Valentina Beleavschi)

  • 14.03.2014

    14.03.2014

    Entretiens — Les relations bilatérales ont été au centre des pourparlers vendredi à Chisinau entre le premier ministre roumain, Victor Ponta et son homologue de République de Moldova, Iurie Leanca. A l’agenda des discussions ont également figuré la mise en place des nouvelles règles pour les ressortissants moldaves qui pourront voyager sans visas à l’intérieur de l’UE à partir du mois de mai ainsi que la crise en Ukraine. De Chisinau, le chef du gouvernement est parti en Géorgie où il fait une visite officielle de deux jours, la première d’un chef de gouvernement roumain dans ce pays. Victor Ponta sera reçu par le président géorgien Giorgi Margvelachvili, et aura des entretiens avec son homologue, Irakli Garibachvili et le président du Parlement de Tbilissi, David Usupachvili. Selon un communiqué du cabinet roumain, la visite témoigne de l’intérêt que la Roumanie attache au renforcement de la coopération avec la Géorgie, un accent particulier étant mis sur les domaines commercial, énergétique et des transports. Tbilissi est le partenaire le plus important de la Roumanie dans le Caucase du sud. Pour sa part, avec 38 personnes déployées sur le terrain, Bucarest est le principal participant à la mission de surveillance de l’UE, chargée de veiller au respect de l’accord russo-géorgien sur le cessez le feu, après le conflit armé de 2008. Rappelons que la Géorgie et la République de Moldova ont paraphé l’automne dernier, au sommet de Vilnius, leurs accords d’association et de libre échange avec l’UE.



    Visite — Le président de la Chambre des députés de Roumanie, Valeriu Zgonea poursuit sa visite à Rome où il participe à une conférence internationale sur les valeurs de l’Europe. Le responsable roumain doit rencontrer aujourd’hui les représentants de la communauté roumaine et de la presse écrite en roumain. Jeudi, Valeriu Zgonea s’est entretenu avec son homologue italienne, Laura Boldrini, et avec le président du Sénat Pietro Grasso. Les pourparlers ont été dominés par la coopération bilatérale y compris au niveau parlementaire. Le président de la Chambre des Députés de Bucarest a déclaré que Bucarest comptait sur le soutien de l’Italie à l’entrée de la Roumanie dans l’espace Schengen. Rappelons que près d’un million de ressortissants roumains vivent dans la Péninsule.



    Décision — Les autorités de Bucarest décident ce vendredi si oui ou non les leaders du parti d’extrême droite Jobbik de la Hongrie voisine seront déclarés comme indésirables sur le territoire roumain. Selon la loi, les personnes en question peuvent se voir interdire d’entrer en Roumanie pour une période déterminée. La mesure a été mise sur le tapis après qu’une manifestation non autorisée initiée à Targu Mures, au centre de la Roumanie, par Jobbik et des organisations irrédentistes des ethniques magyares eut dégénéré en un conflit avec les forces de l’ordre. Des manifestants cagoulés ont jeté des pétards, forcé leur accès sur le carrossable, provoqué les gendarmes et scandé des slogans contre les Roumains. Ils réclamaient l’octroi de l’autonomie territoriale à ce que l’on appelle la Contrée des Szeklers, la seule région de Roumanie où les ethniques magyares sont majoritaires.




    Evasion fiscale — Les procureurs roumains ont poursuivi les auditions des membres d’un réseau de criminalité organisée, soupçonné d’évasion fiscale, de blanchiment d’argent et de commercialisation de produits altérés. Selon les procureurs, les personnes en question achetaient par le biais d’une société commerciale de Roumanie, sans payer la TVA, notamment de la viande et des œufs à des Etats membres de l’UE. La marchandise était par la suite vendue au bénéficiaire final en ajoutant la TVA. Le préjudice au budget d’Etat a été estimé à 15 millions d’euros. Les vérifications ont abouti au retrait définitif du marché de 19 tonnes de viande et à des amendes de plus de 430 mille lei, soit l’équivalent de près de 100 mille euros.



    Corruption – Lancien ministre autrichien de lIntérieur et eurodéputé conservateur Ernst Strasser a été condamné jeudi à trois ans et demi de prison ferme par un tribunal de Vienne dans une affaire de corruption qui a également visé un eurodéputé roumain. Strasser a été reconnu coupable davoir voulu présenter, contre rémunération, des amendements à des lois européennes. Lors de la même enquête journalistique réalisée en 2010 par le quotidien britannique The Sunday Times, trois autres députés européens dont le Roumain, Adrian Nastase, s’étaient montrés disposés à présenter des amendements contre des rémunérations. En Roumanie, le procès d’Adrian Severin, démarré suite à une enquête du Parquet National anti-corruption, se poursuit encore.




    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, 7e mondiale, rencontre la Polonaise Agnieszka Radwanska, 4e mondiale dans les demi-finales du tournoi d’Indian Wells, aux Etats-Unis. Dans les quarts de finale, Simona s’est imposée devant l’Australienne Casey Dellacqua. Grâce à sa performance au tournoi d’Indian Wells, Halep grimpera jusqu’à la 5e position au classement mondial, la meilleure jamais atteinte par une joueuse roumaine de tennis.