Author: Ioana Stăncescu

  • La poétesse tunisienne Hanen Marouani

    La poétesse tunisienne Hanen Marouani

    Chercheuse et docteure en
    langue et littérature française, auteure de plusieurs recueils de poésies et de
    plusieurs articles, traductrice littéraire, féministe et très active dans
    le domaine de l’associatif, la poétesse tunisienne, HanenMarouani a reçu le
    prix Europoésie 2022 de la part de l’UNICEF. Dans les minutes suivantes,
    je vous invite madame, monsieur, de pénétrer dans son univers poétique et de
    connaître ses sources d’inspiration, tout comme les raisons qui la pousse à se
    batailler, ne serait-ce que par écrit, pour l’égalité des chances et les droits
    des femmes dans le monde.

  • Le courrier des auditeurs du 15.09.2023

    Le courrier des auditeurs du 15.09.2023

    Bonjour à tous et à toutes
    qui nous écoutez où que vous soyez ! Vous êtes en compagnie de Ioana
    qui a le plaisir de répondre aujourd’hui à vos lettres et messages. J’espère
    que tout le monde se porte bien, notamment nos auditeurs du Maroc. Sachez,
    chers amis, que nous sommes de tout cœur avec vous dans cette période très
    difficile.


    Je vais commencer notre
    édition d’aujourd’hui par une réponse à notre cher Paul Jamet de France. En
    fait, passionné de lecture et à l’écoute de ma rubrique « Le coup de cœur
    du libraire », M. Jamet nous signale la parution en France du dernier
    livre de Lionel Duroy , « Mes pas dans leur ombre » où l’écrivain
    se penche sur le Pogrom de Iasi quand le régime fasciste de Roumanie a
    exterminé 40.000 Juifs. Cher ami, sachez que ce bouquin fera l’objet du Coup de
    cœur du 26 septembre quand je vais en parler avec Elena Diaconu. Un peu de
    patience et vous allez pouvoir écouter les opinions de la gérante de la
    librairie Kyralina sur le dernier titre de Lionel Duroy. J’espère que votre
    femme sera également à l’écoute et je profite de l’occasion pour lui remercier
    de nous avoir signalé ce roman. Bien des choses à vous et à vos proches !


    Restons toujours en France
    pour un petit coucou à notre ami Philippe Marsan qui le 14 Juillet dernier, à
    l’occasion de la Journée de la France, nous a envoyé un message pour nous
    remercier pour le Courrier des auditeurs, une émission « intéressante,
    interactive et vivante ». Merci à vous aussi bien pour vos compliments qui
    font chaud au cœur que pour les rapports d’écoute très détaillés. Je suis
    contente de vous savoir à l’écoute de nos émissions de tourisme ou encore de
    musique. Je vous passe le bonjour de toute l’équipe et au plaisir de vous
    lire !


    Madame, Monsieur, dans les
    minutes suivantes, je voudrais m’attarder un peu sur la consommation des
    drogues dans les rangs des jeunes roumains. Hé bien, si vous avez écoutez
    dernièrement nos flash infos, vous avez appris que fin août, un chauffeur
    roumain de 19 ans a consommé des substances interdites et a pris le volant, en
    tuant deux personnes et en blessant trois autres. Les sondages qui ont succédé
    à cet accident terrible montrent tous qu’en Roumanie, la consommation des
    substances illégales est à la hausse. Quelques jours avant la rentrée des
    classes, le ministre de l’Intérieur, Catalin Predoiu, a véhiculé la possibilité
    que les élèves affichant une conduite étrange soient soumis à des tests de
    dépistage anti-drogue dans les écoles. Pour sa part, le préfet de la capitale,
    Bucarest, M. Rareș Hopincă, a proposé que chaque année, le jour de la rentrée,
    les élèves se rendent à l’école munis d’un document qui atteste qu’ils ont subi
    un test de dépistage anti-drogue. De son côté, le ministre de la Santé,
    Alexandru Rafila, affirme que la Roumanie devrait suivre l’exemple d’autres
    démocraties pour voir comment lutter contre la consommation des stupéfiants
    parmi les élèves.


    Interrogée par le site HotNews.ro, le pédopsychiatre
    Eugen Hriscu affirme que les mesures envisagées par les autorités roumaines ne
    feront que pousser les jeunes vers la consommation des substances indétectables
    lors d’une prise de sang. D’ailleurs, la question des substances illicites
    n’entre pas dans les compétences du Ministère des Affaires Intérieures, affirme
    Eugen Hriscu, mais dans celles du Ministère de la Santé, car il s’agit d’une
    question de santé publique. A la différence d’autres pays, la Roumanie
    incrimine beaucoup la consommation des substances interdites ce qui fait que
    les jeunes consommateurs seront vite stigmatisés et mis à l’écart. Voilà
    pourquoi, une grande partie d’entre eux finiront par consommer des drogues
    indétectables. « A la différence des autres pays européens où le cannabis
    reste la drogue la plus consommée par les jeunes, en Roumanie, ce sont les
    ethnobotaniques qui demeurent les substances les plus utilisées. Or, ces
    substances ne sont pas détectables dans le sang. Finalement, on parle d’un
    cercle vicieux : de peur de ne pas être montrés du doigt et mis à l’écart,
    les jeunes toxicomanes roumains privilégieront les ethnobotaniques ou l’alcool,
    ou encore la consommation des narcotiques encore plus forts » s’inquiète
    le pédopsychiatre. Interrogé par les journalistes de HotNews sur l’idée des
    autorités de demander aux élèves de faire la rentrée munis d’un résultat
    négatif à un test de dépistage, Eugen Hriscu considère que par cette mesure,
    les autorités se déresponsabilisent. Il faudrait que la Roumanie mette en place
    des programmes de prévention » ajoute-t-il.


    La principale du lycée
    bucarestois I.L. Caragiale citée par le même
    site affirme qu’ils seront nombreux les parents qui s’opposent à des tests de
    dépistages anti-drogue dans les écoles. Il se peut qu’un enfant ait l’air
    triste ou en détresse tout simplement parce qu’il est fatigué ou amoureux, ce
    n’est pas une raison de l’obliger à passer un test de dépistage. Pour sa part,
    le président de la Fédération nationale des Parents, Iulian Cristache,
    considère que les programmes de prévention restent essentiels, même s’il ne
    rejette pas complètement l’idée d’un dépistage à l’école des jeunes soupçonnés
    de consommer des substances interdites. Ce qui plus est, le résultat du test
    devrait rester confidentiel, affirme-t-il. La principale du lycée I.L.Caragiale
    de Bucarest plaide pour la mise en place dans toutes les écoles d’un cours où
    les enfants discutent avec les experts des risques de la consommation des
    drogues.


    Interrogée par le site HotNews, la
    présidente du Conseil national des élèves, Miruna Croitoru, plaide pour la
    prévention et la prise de conscience.


    Enfin, Ramona Dabija, à la tête de
    l’Agence nationale anti-drogue rassure les parents et leurs enfants que
    l’institution qu’elle dirige n’envisage pas des contrôles inopinés dans les
    écoles.



    Retour à vos lettres et à vos
    messages. Merci bien à Timofeyev Uhra Alexandrovitch, du Kazakhstan, à Antonio
    Santos du Brésil, à Marc Soens de Belgique, à Ratan Kumar Paul d’Inde et à
    Savini Fabrizio pour nous avoir envoyé des rapports d’écoute bien fournis,
    comportant des détails intéressants sur nos programmes. Merci à tous !


    Retour en France pour un petit
    bonjour amical à Christian Ghibaudo. Je vois que vous avez suivi notre
    chronique sur les risques sismiques à Bucarest. Effectivement, à voir ce qui
    s’est passé au Maroc, j’avoue que nous sommes particulièrement inquiets. Comme
    vous le dites très bien, nous avons beaucoup de bâtiments qui ne respectent pas
    des normes anti-sismiques. Vous dites et je cite « c’est la même chose en
    France, rien qu’à voir le tremblement de terre dans les Charentes. Secousses
    dans une région qui n’est pas cataloguée à risques, et résultat un village
    pratiquement rayé de la carte. Sur la
    Côte d’Azur (et à Monaco), il y a tellement de constructions d’immeubles et de
    tours depuis 50 ans, que l’on peut craindre une catastrophe en cas de séismes. En
    fait, comme partout ailleurs, on ne prend pas en compte les expériences du
    passé », fin de citation. Effectivement, on espère que les catastrophes ne
    se produisent pas au lieu de faire en sorte pour les prévenir. Bon et voilà, cher
    ami. En espérant des jours meilleurs, je vous souhaite un excellent weekend en
    compagnie de RRI !


    Direction l’Algérie pour apprendre
    des nouvelles de notre auditeur fidèle, Nouari Naghmouchi qui déplore la
    canicule de ce dernier temps. En fait, aujourd’hui, en écoutant la radio dans
    ma voiture, j’ai appris que l’été 2023 a été le deuxième été le plus chaud de
    l’histoire roumaine des 60 dernières années. A la différence de l’Europe
    occidentale qui n’est pas trop habituée à des fortes vagues de chaleur comme ce
    fut le cas dernièrement, la Roumanie a déjà connu des pic de température de 40
    degrés en été. C’est la raison pour laquelle, au moins en milieu urbain, les
    appartements sont prévus de climatisation. Malheureusement, à force de
    combattre la canicule, on consomme trop d’électricité. Mais, c’est vrai que cet
    été fut particulièrement difficile à supporter la chaleur en raison notamment
    de l’inconfort thermique et de la forte humidité dans l’air. Même si le beau
    temps est toujours de la compagnie, l’automne s’installe déjà doucement et
    bientôt, je parie que nous allons regretter les belles journées estivales.
    Merci de rester à l’écoute de nos émissions et à très bientôt sur nos ondes.


    Madame Monsieur, c’est tout pour
    aujourd’hui. Merci de votre attention. Prochain rendez-vous avec moi au micro
    du courrier en octobre. En attendant, prenez soin de vous et continuez à
    écouter RRI.









  • Les Exportés, de Sonia Devillers

    Les Exportés, de Sonia Devillers

    Journaliste sur France Inter, Sonia Devillers était
    présente à Bucarest du 8 au 10 décembre dernier, pour lancer dans le cadre du
    Salon du livre Gaudeamus, son premier ouvrage, « Les Exportés », paru
    en août 2022, chez Flammarion. Une histoire vraie et d’autant plus fascinante, sur
    la vente par l’Etat roumain communiste des Juifs de Roumanie, parmi lesquels plusieurs
    membres de sa famille. Tels des marchandises, sa mère, sa tante, ses
    grands-parents et son arrière-grand-mère ont été « exportés ». A
    partir d’une liste sur laquelle elle a retrouvé les noms de ses grands-parents,
    Sonia Devillers a reconstitué entre les pages d’un livre un parcours qui a
    fasciné Charlotte Fromenteaud, journaliste RRI et libraire chez Kyralina.

  • “La princesse Bibesco. Frondeuse et cosmopolite” un livre par Aude Terray

    “La princesse Bibesco. Frondeuse et cosmopolite” un livre par Aude Terray

    Le top
    départ de la rentrée littéraire 2023 a été donné. Parmi les titres à découvrir
    dans les librairies françaises, notons le livre qu’Aude Terray, historienne du
    XXème siècle, consacre à la princesse roumaine Marta Bibescu. Intitulé
    « La princesse Bibesco, frondeuse et cosmopolite», le livre paru chez
    Tallandier suscite l’intérêt d’Alina Pavelescu, autrice, historienne et
    archiviste et surtout, grande admiratrice de cette princesse roumaine de
    naissance et française de plume. Ensemble, nous essayerons dans les minutes
    suivantes de vous donner, madame, monsieur, le goût à la lecture de cet
    ouvrage.

  • La Roumanie, invitée d’honneur du Festival du Livre sur les quais de Morges

    La Roumanie, invitée d’honneur du Festival du Livre sur les quais de Morges

    La Roumanie sera
    mise à l’honneur à la quatorzième édition du Livre sur les quais qui se
    déroulera du 1er au 3 septembre à Morges, sous la présidence de l’écrivaine française Marie-Hélène
    Lafon. Près de 180 autrices et auteurs rencontreront leur public lors des
    dédicaces et dans le cadre de discussions, de croisières littéraires, de
    performances, d’ateliers ou d’animations pour la jeunesse. Parmi les invités,
    des noms importants de la littérature roumaine et de la traduction
    littéraire : Gabriela Adameşteanu, Cristian Fulaş, Raluca Antonescu, Radu
    Bata, Ramona Bădescu, Dana Grigorcea, Radu Ioanid, Marius Daniel Popescu,
    Simona Sora et Ion Vianu, ainsi que les traducteurs Jean-Louis et Florica Courriol
    que j’ai le plaisir d’accueillir au micro de RRI, par téléphone, depuis Lyon.



  • L’exposition Ars Ana, de l’artiste Ana Gurduza

    L’exposition Ars Ana, de l’artiste Ana Gurduza

    Arrière-petit-fils de Ioan Hanciu, un des architectes ayant
    imaginé les années 30, le quartier bucarestois de Vatra Luminoasa construit sur
    le modèle des cités-jardins, Jérémy Vercken, lui-même architecte et urbaniste
    compte valoriser le patrimoine familial. Après plusieurs expositions, il décide
    d’ouvrir les portes de la maison de son arrière grand-père pour y accueillir
    différents artistes. Pour plus de détails sur cette initiative, j’ai invité
    Jérémy Vercken par téléphone, au micro de RRI.

  • “Si je dois trahir”, de Ruta Sepetysse

    “Si je dois trahir”, de Ruta Sepetysse

    Née d’un père réfugié lituanien
    et emprisonné huit ans dans un goulag, l’autrice americano-lituanienne Ruta Sepetysse fait
    un point d’honneur à faire revivre des épisodes dramatiques de l’histoire dans
    des livres écrits pour des adolescents, mais que tout le monde devrait lire.
    C’est la raison qui a poussé Mathieu Fabre, libraire chez Kyralina, à faire du roman
    « Si je dois trahir » son coup de cœur en cette semaine. Restez avec
    nous pour plus de détails.

  • Une nuit d’amour à Iqaluit

    Une nuit d’amour à Iqaluit

    Journaliste, romancière, professeure et éditrice, Felicia Mihali
    est née en Roumanie et vit actuellement à Montréal. Après des études en
    français, chinois et néerlandais, à la Faculté de lettres de Bucarest, elle
    s’est spécialisée en littérature postcoloniale à l’Université de Montréal, où
    elle a également étudié l’histoire de l’art et la littérature anglaise. Après
    trois livres écrits en roumain, Felicia Mihali a publié sept romans en
    français et deux en anglais dont « The Darling of Kandahar », traduit
    en français sous le titre « La bien-aimée de Kandahar », considéré
    comme un des meilleurs livres du Québec. Paru en 2021, « Une nuit d’amour
    à Iqaluit » reprend le personnage de la bien aimée, Irina de son nom, qui
    décide de partir à Iqaluit pour soigner ses blessures après la mort du soldat
    canadien, en Afghanistan. Traduit en roumain par l’auteure elle-même, le
    roman vient de paraître chez les Editions roumaines Vremea. Pour plus de
    détails sur cette histoire qui nous happe dès les premières pages, j’ai invité
    dans le studio, à mes côtés, Felicia Mihali.

  • “Cioran, un homme heureux”

    “Cioran, un homme heureux”

    Illustrateur
    de presse et auteur de BD, Patrice Reytier a lancé en 2021 l’album illustré
    Cioran, on ne peut vivre qu’à Paris pour marquer les 110 ans depuis
    la naissance de ce philosophe né en Roumanie et mort en France. Deux années
    plus tard, après des promenades philosophiques dans la ville des Lumière, Cioran
    nous conduit à travers l’Europe sur les chemins des arts et de la littérature
    entre les pages d’une nouvelle BD, signée par le même Patrice Reytier et parue en
    janvier 2023 chez les Editions Payot et Rivages. « Cioran- Un homme
    heureux » c’est le titre qu’Angela Piticas, libraire chez Kyralina, a
    choisi pour en faire son coup de cœur en cette semaine.

  • Le courrier des auditeurs du 11.08.2023

    Le courrier des auditeurs du 11.08.2023

    Bonjour à tous et à toutes qui nous écoutez
    où que vous soyez ! C’est un plaisir de vous retrouver. Comment
    allez-vous ? Qu’est- ce que vous avez fait de beau cet été ? Ou bien,
    qu’est-ce que vous vous apprêtez à faire de beau ?


    Justement, puisque l’été est toujours de la
    compagnie et que les vacances continuent, je vous invite, dans les minutes
    suivantes, à découvrir grâce à RRI, le classement des 15 endroits les plus
    intéressants et les plus pittoresques de Roumanie.


    Et nous allons commencer par le Delta du
    Danube, cet incontournable coin de nature paradisiaque, le royaume des
    pélicans, des nénuphars et des chevaux sauvages. Une expérience à ne pas rater!


    Après cette balade sur les canaux, je vous
    propose de prendre le volant et de vous aventurer sur la Transfăgărășean, la
    route alpine qui serpente à travers les Monts de Fagaras et rattache la
    Valachie à la Transylvanie. C’est un défi à relever pour les chauffeurs
    chevronnés et une expérience qui vous offrira l’occasion d’admirer un paysage à
    couper le souffle.


    Troisième idée de visite, le Château de
    terre cuite de la Vallée des Fées, une construction unique qui se dresse dans
    la localité de Porumbacu de Sus, dans le département de Sibiu.


    Si vous préférez plutôt les traditions et
    les coutumes ancestrales, alors, suivez-moi au nord de la Roumanie, dans le
    Maramures, pour visiter un cimetière unique dans le monde, le Cimetière joyeux
    de Săpânța avec ses croix en toutes couleurs et ses épitaphes marrants.


    On ne saurait partir à la découverte des
    endroits les plus beaux de Roumanie sans faire une petite halte au monastère de
    Voroneț, en Bucovine, célèbre pour ses fresques bleues, absolument magnifiques.


    Toujours sur la liste des endroits de
    Roumanie ayant conservé le patrimoine immatériel se trouve la localité de
    Viscri, la préférée du roi Charles III. Un endroit avec seulement 500
    habitants, mais qui vous offrira la possibilité de profiter du calme et de la
    beauté de la campagne transylvaine.


    Et nous voilà arrivés à la septième place
    dans notre classement où se trouve le site rupestre du Pays de Luana, dans les
    Montagnes de Buzau. Une fois sur place, vous aurez la chance d’y découvrir les
    vestiges rupestres les plus impressionnants de Roumanie.


    Le moment est venu pour descendre dans les
    tréfonds de la terre et visiter la mine de sel de Turda, l’une des attractions
    touristiques les plus spectaculaires de Roumanie et du monde. N’hésitez pas de
    lui réserver une journée entière, vous serez impressionnés par ce que les gens
    ont pu faire dans cette mine de sel qui ressemble à un véritable parc de
    loisirs.


    La neuvième position revient au Château de
    Peles, la résidence estivale de la famille royale de Roumanie. Malgré ses
    dimensions assez réduites, le château est un chef d’œuvre architectural.
    Surtout en été, avec la forêt qui l’entoure et les sommets des Carpates qui se
    voient devant, ce château est un objectif à ne pas rater. En plus, il se trouve
    à une heure de train de Bucarest, donc, vous n’avez aucune excuse pour ne pas
    vous y rendre. C’est un de mes endroits préférés. Quand j’ai envie d’un petit
    moment de détente, je me rends sur le petit bistro devant la cour du château,
    je savoure un café et je me laisse envoûtée par le paysage.


    Et puisqu’on parle de châteaux, bien sûr,
    on ne saurait oublier le château de Bran, près de la ville de Brasov. Même si
    le conte Dracula n’a pas existé, le château continue d’attirer chaque année, de
    nombreux visiteurs.


    Si la route alpine de Transfagarasan vous a
    plu, alors vous tomberez certainement sous le charme de la Transalpina, la
    route la plus haute de Roumanie et des Carpates.


    Notre petit classement se poursuit par le
    Lac dit de l’œil du Bei, Ochiul Beiului en roumain, fameux pour ses eaux
    turquoise qui ne gèlent jamais.


    Et puisqu’on parle de lacs, la douzième
    position revient au lac de Colibița, dans la vallée de Bistrita, entre les
    Monts de Bărgău et de Călimani. C’est un endroit qui doit sa renommée à la qualité
    de l’air très pur et surtout au paysage magnifique digne d’une carte postale.


    On ne saurait partir à la découverte de la
    Roumanie sans admirer une cascade. La chute d’eau des Chevaux est la plus
    grande de Roumanie. Elle a 90 mètres de haut et elle se trouve au Maramures,
    près de la station de Borsa.


    Et puis, à la fin, je vous propose de
    retourner au Delta du Danube, plus précisément à l’endroit appelé Gura
    Portitei. Il s’agit d’une bande de sable entre la Mer Noire et le Lac de Golovița
    qui vous offrira la possibilité d’y passer de belles vacances entre la mer
    Noire et le Danube.



    Et maintenant, place à vos lettres et à vos
    messages. Et je commence par saluer notre ami français, Philippe Marsan, de
    Biganos. Je suis très contente que vous continuez à rester à l’écoute de nos
    émissions. Merci bien de vos rapports d’écoute que nous allons confirmer par
    carte QSL. Parmi les programmes écoutés, M. Marsan mentionne le Jazz et le
    Courrier des auditeurs consacré aux 40 ans du Club du Perche ! Une édition
    anniversaire qui a mérité toute notre attention. C’est très gentil de nous dire
    à la fin de votre mail « merci de faire vivre la radio ». Des mots
    qui nous font chaud au cœur. Merci beaucoup et à bientôt sur nos ondes !
    Passez de bonnes vacances en compagnie de RRI !



    Et puisque sur les ondes, on est capable de
    parcourir des milliers de kilomètres en un clin d’œil, je vous propose de nous
    diriger en Inde, pour un petit bonjour à M. Ratan Kumar Paul qui affirme nous
    écouter régulièrement. M. Ratan est professeur. Je ne sais pas comment se passe
    dans votre pays, mais en Roumanie, après les examens du Brevet et du
    Baccalauréat, ce fut le tour des professeurs stagiaires de passer leur
    agrégation. Cette année, 32000 candidats se sont disputés 6800 places
    disponibles dans les écoles et les lycées de Roumanie, la plupart en milieu
    urbain. Merci de nous écouter, merci de votre rapport d’écoute et à très
    bientôt sur nos ondes.


    Retournons en Europe, plus précisément à
    Katowice, en Pologne d’où nous écoute M. Tomasz Kotas. Nous sommes très
    contents de savoir que les émissions en français de RRI ont des fans partout
    dans le monde. Votre rapport d’écoute est parfait, il sera confirmé par une
    carte QSL. Merci de faire partie des ceux qui écoutent nos émissions et
    n’hésitez pas de nous donner votre retour par rapport à nos programmes. Passez
    un excellent weekend à l’écoute de RRI ! Et comme c’est l’été, je vous
    conseille d’en profiter pour me suivre à l’autre bout du monde, au Japon, pour un
    petit coucou amical à Yoshika Araki. Cher ami, merci de rester à l’écoute de
    nos émissions. Quels sont vos sujets préférés ? La prochaine fois,
    dites-nous davantage sur vous et sur vos préférences radiophoniques. Merci et à
    très bientôt sur nos ondes !



    Direction l’Algérie pour un petit coucou
    amical à notre auditeur Farid Boumechaal qui a rédigé un nouveau rapport
    d’écoute, bien fourni, avec des détails sur notre émission du 1er mai
    dernier. Je suis contente de vous savoir à l’écoute de nos flashs infos et du
    volet Actualité. Votre rapport sera bien évidemment confirmé par une carte QSL.
    Passez un excellent weekend sur RRI !


    Et je vous propose de rester encore en
    Algérie pour saluer Dahmani Rachid qui nous a envoyé un message très émouvant
    pour, dit-il et je cite, « exprimer ma profonde gratitude pour la
    programmation exceptionnelle que votre station de radio offre constamment. En
    tant qu’auditeur passionné, j’ai été captivé par la diversité des émissions et
    l’immense valeur qu’elles apportent à ma vie quotidienne. Votre dévouement à
    fournir des programmes de radio variés est vraiment louable. La réflexion et
    les efforts déployés pour organiser une gamme diversifiée de spectacles ne sont
    pas passés inaperçus. » Et notre auditeur poursuit « je tiens à
    exprimer ma gratitude aux animateurs et présentateurs talentueux qui donnent
    vie à ces programmes. Leur expertise, leur charisme et leur passion
    transparaissent dans chaque émission. Ils ont une capacité remarquable et je me
    retrouve avec impatience à écouter leurs émissions chaque fois que possible. Un
    aspect qui ressort pour moi est la qualité du contenu. La profondeur de la
    recherche, l’attention portée aux détails et la capacité d’explorer un large
    éventail de sujets avec profondeur et nuance sont vraiment impressionnantes. »
    Et M. Dahmani Rachid finit en toute beauté : « je tiens à exprimer ma
    gratitude pour l’impact positif que vos émissions de radio ont eu sur ma vie. Vos
    programmes sont devenus une partie intégrante de ma routine quotidienne. »
    Franchement, moi et mes collègues ont été très touchés par ces mots tellement
    chaleureux. Merci infiniment !


    Madame, Monsieur, c’est tout pour
    aujourd’hui. Prochain rendez-vous avec moi au micro du Courrier est prévu en
    septembre. D’ici là, portez-vous bien et profitez encore des vacances et du
    beau temps !

  • Brancusi contre Etats-Unis…

    Brancusi contre Etats-Unis…

    Diplômé de l’Institut
    Saint-Luc de Bruxelles, auteur et illustrateur pour la littérature jeunesse et
    la presse, Arnaud Nebbachea a sorti début janvier, chez les Editions Dargaud, un
    album graphique qui a suscité directement l’enthousiasme de la presse de
    spécialité, mais aussi d’Elena Gheorghica, libraire chez Kyralina. Brancusi contre Etats-Unis c’est donc le
    titre dont nous allons parler dans cet épisde du Coup de coeur du libraire

  • Le courrier des auditeurs du 14.07.2023

    Le courrier des auditeurs du 14.07.2023

    Madame, Monsieur, bonjour ou bonsoir et soyez les
    bienvenus à une nouvelle édition de votre courrier. Comment allez-vous ?
    Je ne peux m’empêcher de me laisser surprendre par la vitesse avec laquelle le
    temps s’envole. Et plus il fait beau et chaud, plus il passe vite, n’est-ce
    pas ?


    Je voudrais commencer notre édition par un grand merci
    adressé à notre ami de longue date, Paul Jamet, qui m’a envoyé un petit
    message après avoir suivi l’épisode du Coup de cœur du libraire, consacré au
    roman « Et demain les Russes seront là » de Iulian Ciocan, traduit du
    roumain par Florica Courriol. Et bien, M.Jamet a trouvé un article paru en
    2022, dans le Monde, où sous le titre « Et le matin les Russes étaient
    là », les auteurs moldave, Iulian Ciocan, et roumain, Mircea Cartarescu,
    parlaient de l’invasion russe en Ukraine. Cher Monsieur Paul Jamet, le titre
    choisi par le magazine français n’est pas la traduction littéraire du titre du
    roman, mais c’est une pincée d’ironie pour mettre en avant une réalité cruelle
    et injuste. Madame, Monsieur, si vous souhaitez apprendre davantage sur ce
    livre que Iulian Ciocan a écrit bien avant la guerre en Ukraine, rendez-vous
    sur notre page Internet, dans la rubrique « Le coup de cœur du
    libraire » où vous allez trouver les explications de Mathieu Fabre,
    libraire à Kyralina.



    Et puisque c’est l’été, voyons un peu comment le budget
    des Roumains se présente-il. Est-ce que mes compatriotes ont toujours les
    moyens de se payer des vacances ? Eh bien, la situation est loin d’être
    rose, puisque selon une enquête récente menée par Ipsos, 47% des Roumains
    paniquent devant le boom inflationniste qui nous touche dernièrement. Parmi
    ceux-ci, 39% déplorent leur niveau salarial insuffisant qui les oblige à
    emprunter de l’argent pour joindre les deux bouts. Par ailleurs, 34% des sujets
    questionnés s’inquiètent par rapport à la retraite et à la stabilité sur le
    marché du travail. Le montant des retraites préoccupe notamment les hommes âgés
    de 50 à 60 ans, vivant à la campagne, dans des villages pauvres du sud de la
    Roumanie.


    5% des Roumains ayant participé à cette enquête ont
    affirmé que leur situation financière les empêche de contracter des crédits,
    notamment des crédits immobiliers. L’inquiétude est d’autant plus grande dans
    le cas des jeunes familles et des jeunes parents. A étudier les habitudes
    financières des Roumains ces dernières années, on constante qu’ils s’éduquent de
    plus en plus à la tempérance et aux dépenses raisonnables, tout en cherchant à
    diminuer l’interaction avec les institutions financières. Le sondage mentionné,
    relève que 45% des Roumains tentent à limiter leurs dépenses non nécessaires.
    C’est notamment le cas des gens âgés de 50 à 65 ans ou des retraités. Ceux-ci
    s’avèrent fort préoccupés par l’inflation ce qui les pousse à renoncer à
    changer d’appareils électroménagers, à s’acheter de nouveaux vêtements ou des
    produits alimentaires non essentiels tels des jus de fruit, du café, du tabac
    ou de l’alcool. Autant de décisions qui entraînent une baisse de la
    consommation en Roumanie, selon l’enquête.


    Seuls 36% des Roumains se disent contents de leur salaire.
    Il s’agit principalement des personnes en couple, éduquées et dont les revenus
    sont significatifs. Au pôle opposé, on trouve les célibataires, des ouvriers
    pour la plupart, aux revenus très faibles.


    Un Roumain sur trois,
    soit 29% de la population cherche à faire chaque mois, de petites économies. Cette
    catégorie détient des comptes en banque et différentes mutuelles. Il s’agit de
    jeunes âgés de 30 à 39 ans, à haut niveau social et éducationnel. Ils prennent
    soin de leurs revenus, ils contrôlent leurs dépenses, ils s’intéressent aux
    moyens financiers censés les aider à accroître leurs revenus. Ils n’ont pas de
    mensuelles à payer, en revanche, ils préfèrent investir, apprend-on dans le
    même sondage.


    Bien que timide, cette
    tendance vers l’indépendance financière reste quand même un signal positif quant
    à la préoccupation des Roumains de se voir accroître le niveau de vie,
    affirment Ipsos.


    Pour les Roumains moins
    chanceux et qui se voient obligés d’emprunter de l’argent, ce sont les amis qui
    offrent plus de garantie que les banques. Contracter un crédit bancaire effraie
    la population roumaine. Un Roumain sur quatre préfère demander l’aide d’un ami
    que faire une demande à la banque. En fait, la population a peur de se
    retrouver en difficulté à rembourser ses prêts. L’enquête Ipsos a été menée fin
    mai, en ligne, sur un échantillon de 600
    personnes adultes. Les résultats sont représentatifs pour la population ayant
    accès à Internet.



    Directions le Canada pour
    faire un petit clin d’œil amical à Daniel Beaulne. Cher ami, merci de vos vœux,
    c’est vrai que la Poste a pris largement son temps. Vous aimeriez bien savoir
    si les Roumains fêtent Halloween. Et bien, oui. Ce n’est pas du tout une
    tradition roumaine, mais une tradition que la génération Internet a importé à
    l’Occident. Ce sont notamment les enfants nés après 2000 qui aiment bien
    marquer cette fête. Je me rappelle que ma fille et ses copains de classe
    aimaient bien sonner à la porte des voisins, dans le quartier, en espérant se
    voir offrir des bonbons. Et puisque, justement, cette tradition est très
    récente et que les gens plus âgés n’ont pas l’habitude de la marquer, avec
    d’autres parents, je suis allée prévenir mes voisins, quelques jours avant
    Halloween pour qu’ils s’achètent des bonbons et du chocolat et que les gamins
    ne risquent pas d’être déçus.


    Merci de rester à
    l’écoute de nos émissions et bien des choses à vous et à vos proches !



    Retour en France pour
    passer le bonjour de nous tous à M. Hervé Duval, qui nous a envoyé de nouveaux
    rapports d’écoute. Je sais que normalement, vous devriez recevoir bientôt des
    cartes QSL, puisque notre nouvelle collègue, Andra, s’en est chargée
    dernièrement. C’est avec grand plaisir que j’ai lu votre petit mot. En fait,
    pour venir en Roumanie, il faut soit prendre l’avion, soit voyager en car. A ma
    connaissance, c’est très difficile de venir en train. Déjà, qu’il n’existe pas
    de train direct. Après, n’oublions pas que nous n’avons pas de TGV, ce qui fait
    que pour se rendre de Bucarest, dans le sud de la Roumanie, à Iasi, dans l’est,
    il faut compter 6 heures de train. Je ne veux ni même imaginer le nombre de
    jours d’un voyage entre Paris et Bucarest. L’avion reste le moyen le plus pratique,
    mais le plus cher. N’empêche, l’essence non plus, ce n’est pas donné. Ceci dit,
    je vous souhaite un excellent weekend en compagnie de nos programmes !



    Restons toujours en
    France pour passer le bonjour amical à notre chère auditrice, Maguy Roy qui on
    remercie pour le très chouette marque page, avec une citation d’Alain Souchon.
    Et j’aimerais bien vous citer ces belles paroles qui disent « il a demandé
    leur avis à des gens ravis de donner leur avis sur la vie ». Un super jeu
    de mots, plein d’humour, de sens et de vérité. Merci, Maguy et pleins de bisous
    radiophoniques !



    Directions le Congo pour
    un coucou amical à Nia Yangu, de la ville de Bunia qui se dit un grand
    admirateur de la capitale roumaine, Bucarest. C’est la raison qui le pousse,
    dit-il, d’écouter RRI chaque jour. En fait, cher ami, le Courrier des auditeurs
    est une rubrique spécialement consacrée à ceux qui nous écoutent. Nous, les
    journalistes de RRI, on répond, à tour de rôle, à vos lettres et à vos
    messages. C’est de cette manière que vous pouvez participer à ce programme. Effectivement,
    Andrei ne travaille plus à la Radio, mais on continue de rester en contact avec
    lui. Par conséquent, je peux lui passer votre bonjour, cela lui ferait
    particulièrement plaisir. Passez une excellente fin de semaine sur nos ondes et
    à bientôt de vous lire !


    Madame, Monsieur, c’est
    tout pour aujourd’hui. Prochain rendez-vous avec moi, au micro du courrier, au mois
    d’août. En attendant, gros bisous et bonnes vacances !





  • Et demain les Russes seront là, de Iulian Ciocan

    Et demain les Russes seront là, de Iulian Ciocan

    Né en 1968, à Chisinau, en République de Moldavie, l’écrivain et lejournaliste Iulian Ciocan a eu une imagination presque prophétiqueau moment où il a écrit son roman « Et demain les Russes seront là ».Paru en roumain chez Polirom, en 2015 et traduit en français parFlorica Courriol pour les éditions Tropisme, le roman a séduit MathieuFabre, libraire à Kyralina au point où il en a fait son coup de cœur.

  • L’écrivaine et la metteuse en scène Alexandra Badea, primée par l’Académie française

    L’écrivaine et la metteuse en scène Alexandra Badea, primée par l’Académie française

    Ecrivaine et metteuse en scène d’origine roumaine, née à Bucarest et
    vivant à Paris, Alexandra Badea, vient de recevoir le Prix du Théâtre
    2023 de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre dramatique
    publié chez l’Arche éditeur. Précisons que c’est pour la première fois
    que cette prestigieuse institution de culture récompense un dramaturge
    d’origine roumaine.

  • La librairie Kyralina, primée par Livres Hebdo

    La librairie Kyralina, primée par Livres Hebdo

    Récemment, la librairie Kyralina s’est vu décerner le Prix Spécial de la LibrairieFrancophone Hors de France 2023, dans le cadre de la 5ème édition du Grand prixLivres Hebdo.Une belle victoire dont Elena Diaconu, à la tête de Kyralina, nous parle au microde RRI.