Author: Valentina Beleavski

  • Nos recommandations culturelles pour la fin octobre

    Nos recommandations culturelles pour la fin octobre

    D’abord, nous vous invitons au cinéma.

     

    Bucharest Feminist Film Festival

     

    Vous le savez peut-être déjà , en Roumanie, tous les étrangers peuvent aller au cinéma sans problème puisque tous les films sont projetés en version originale avec sous-titres. Seuls les dessins animés sont doublés et même là il y a toujours l’option de voir le film en version originale. Donc, n’hésitez pas, allez au cinéma.

     

    Par exemple, du 17 au 20 octobre, le cinéma du Musée du paysan Roumain de Bucarest propose une nouvelle édition du Festival du Film Féministe – Bucharest Feminist Film Festival. Après les projections, des sessions questions – réponses sont prévues pour tous ceux qui aiment débattre. Arrivé à sa 4e édition, ce festival pas comme les autres invite cette fois-ci à explorer la relation plutôt compliquée des femmes avec leur corps, à démystifier la beauté universelle et à en débattre par la suite au-delà des barrières conventionnelles.

     

    Les films de Cannes à Bucarest

     

    Si vous préférez d’autres sujets, alors sachez que les films de Cannes sont de retour à Bucarest. Du 25 octobre au 3 novembre, ils seront projetés dans les salles déjà consacrées du festival – le cinéma Elvire Popesco de l’Institut Français de Bucarest, le cinéma du Musée du Paysan Roumain, la salle Auditorium du Musée national d’art de la Roumanie ou encore au cinéma de la galerie marchande Baneasa. Vous pourrez même y rencontrer le gagnant du Prix du Meilleur réalisateur de la catégorie Un certain regard, Roberto Minervini, primé pour son film « The Damned». Les courts- métrages n’y manqueront pas non plus, à visionner toujours  au Musée du Paysan Roumain.

     

    « Les films de Cannes à Bucarest, dans ton quartier »

     

    Cette année, le festival veut s’approcher davantage du public et va dans les quartiers de la capitale, du 25 au 31 octobre. Sous le titre « Les films de Cannes à Bucarest, dans ton quartier », les meilleures pellicules présentées sur la Croisette seront projetées dans des salles de cinéma des 6 secteurs de la ville et en plus à titre gratuit ! Et les surprises ne sont pas finies, parce que cette année le public aura droit aussi aux meilleurs titres de la Berlinale ! Un véritable régal pour les amateurs du cinéma ! Les vrais passionnés de film sont aussi invités à s’inscrire aux ateliers qui accompagneront les projections afin d’explorer de plus près les différentes identités culturelles et d’échanger avec des spécialistes de la psychologie, des arts et de la culture. Bref, le festival « Les films de Cannes à Bucarest » se veut bien plus qu’un événement cinématographique, c’est une invitation au dialogue, aux dires de ses organisateurs.

     

    Le Festival national de Théâtre

     

    Nous avons aussi une invitation au théâtre. C’est le Festival national de Théâtre qui a lieu à Bucarest du 18 au 28 octobre, accueilli par le Théâtre national de Bucarest. A l’affiche : des spectacles-lecture proposés par de jeunes créateurs, un module éducationnel avec 10 spectacles qui s’adressent notamment aux élèves ou encore 5 spectacles invités de l’étranger, soit d’Allemagne, d’Irlande, de Pologne et de Belgique. Au menu : danse allemande, marionnettes belges, introspection, réflexions sur les relations entre les générations proposées par un spectacle irlandais ou encore un retour à 1989 au moment de la chute du couple dictatorial roumain Nicolae et Elena Ceausescu dans une production Pologne-Roumanie.

     

    Tout cela à part une liste impressionnante de spectacles roumains présentés dans le cadre du Festival, les lancements de livres ou les différents ateliers et débats. C’est la 34e édition du FNT.

     

    Le festival de la lavande

     

    Enfin, si vous préférez passer un peu de temps en plein air, alors voici quelques événements organisés dans les rues de la capitale roumaine. Au centre-ville, le Festival de la lavande mélange cette fois-ci lavande et citrouille à l’approche de la fête d’Halloween. Les producteurs locaux de produits à base de lavande se donnent rendez-vous du 20 au 22 octobre rue Arthur Verona pour présenter leurs créations inédites.

     

  • Quelles priorités pour la politique de cohésion de l’UE?

    Quelles priorités pour la politique de cohésion de l’UE?

    Sous la devise « Donner aux régions les moyens d’agir », des milliers de représentants d’administrations et d’autorités locales et régionales, des institutions européennes, de jeunes responsables politiques, d’universitaires, d’ONG et du secteur privé se sont réunis du 7 au 10 octobre à Bruxelles pour partager leurs connaissances, leurs expériences et leurs idées sur la manière de faire progresser les aspects pratiques et territoriaux liés à la politique de cohésion.  C’est la mission de la 22e édition de la Semaine européenne des régions et des villes. C’est la plus grande manifestation annuelle consacrée à la politique régionale. Depuis sa première édition en 2003, chaque année, quatre jours durant, les régions et les villes mettent en valeur leur capacité à créer de la croissance et des emplois et mettre en œuvre la politique de cohésion de l’Union européenne.

     

    A occasion de la Semaine européenne des régions et des villes, Eugen Cojocariu s’est entretenu avec Younous Omarjee, vice-président du Parlement Européen sur les priorités de la future Commission européenne en matière de politique régionale, avec un regard plus particulier sur la Roumanie.

     

     

     

  • Grégory Rateau, un débat sur la poésie en Roumanie et en France

    Grégory Rateau, un débat sur la poésie en Roumanie et en France

    Aujourd’hui nous parlons de la Roumanie et de la France et de leur relation avec la poésie. Nous profitons de la parution récente d’un recueil intitulé « Le pays incertain », écrit par Grégory Rateau, poète, écrivain et journaliste français qui vit et travaille depuis un bon moment déjà en Roumanie. Ensemble, nous jetons un regard très personnel sur les sources d’inspiration d’un poète, nous réfléchissons sur l’état actuel du marché de la poésie en Roumanie et en France et nous essayons de regarder encore plus loin et anticiper en quelque sorte l’avenir de la poésie. Bonne écoute!

     

  • Le Courrier des auditeurs du 27.09.2024

    Le Courrier des auditeurs du 27.09.2024

    Été indien en Roumanie

     

    Bonjour à toutes et à tous ! Comment allez-vous ? En Roumanie la météo fait des siennes. Après quelques jours plutôt froids, avec des températures plutôt basses, l’été semble être de retour avec plus de 30 degrés dans les thermomètres. On en profite, car on est tous un peu nostalgiques et on aimerait bien être toujours en période de vacances. Mais ce n’est pourtant pas le cas. Je l’ai déjà dit, pour moi c’est le mois de septembre qui ressemble plutôt à une nouvelle année : une nouvelle année de travail, une nouvelle année scolaire, de nouveaux projets en tout genre – tout cela dans l’attente des prochaines vacances.

     

    Paul Jamet de France

     

    Et justement à propos de ces fluctuations de températures et de cette météo capricieuse, je tiens à remercier tous nos amis qui nous ont transmis leur soutien pour les inondations qui ont frappé la Roumanie semaine dernière. J’ai eu le plaisir d’avoir au téléphone Paul Jamet de France, qui a tenu à s’exprimer de voix vive à ce sujet et nous lui en remercions. C’est très touchant d’avoir pensé aux Roumains qui ont vécu ce véritable désastre naturel et qui ont vu leurs foyers, les efforts de toute une vie, submergés par les eaux…. Sans plus parler de ceux qui ont perdu un membre de leur famille. La tempête Boris n’a pas épargné la Roumanie et les amis de RRI ne sont pas restés indifférents.

     

    Maguy Roy de France

     

    Parmi eux, aussi, Maguy Roy de France qui nous a transmis tout de suite le message suivant :

     

    « En mon nom et au nom du Radio DX Club d’Auvergne et Francophonie, je compatis à votre douleur suite à la tempête meurtrière Boris qui a frappé durement la Roumanie causant plusieurs victimes, inondant des régions entières, rendant inhabitables des centaines de maisons. Cet évènement climatique lié sans doute au réchauffement de la planète, nous fait prendre conscience de l’urgence d’agir. Mais en ce moment dramatique, je partage vos inquiétudes et votre impuissance devant des éléments déchaînés et je mesure la force qu’il vous faudra pour tout reconstruire, panser les plaies, effacer les traumatismes avec résilience. Prenez soin de vous, de vos proches et gardez courage dans cette épreuve. De tout coeur avec vous. Avec toute ma sympathie ».

     

    Merci pour ces mots, chère Maguy Roy. Vous l’avez bien dit, ces manifestations violentes de la météo et de la nature, sont très probablement une conséquence du réchauffement climatique. Je commence à me demander s’il n’est pas en fait irréversible et si ces phénomènes extrêmes ne deviennent une normalité à l’avenir…

     

    Et c’est toujours Maguy Roy qui s’intéresse aux frais de scolarité dans les universités roumaines :

    « Ioana Stancescu nous a fait part de la réussite de sa fille au baccalauréat (Bravo et toutes nos félicitations à cette jeune fille !) et de son intention d’entrer à l’université dans une filière très sélective : des études de mise en scène. Elle devait passer un examen d’admission dans l’enseignement supérieur. A-t-elle été reçue ? Autre question: Cet examen est-il obligatoire pour tous les bacheliers ou uniquement pour les filières très recherchées ? Quel est le coût d’une inscription en université en Roumanie ? De quelles aides les étudiants peuvent-ils bénéficier ? Comment est organisée l’année scolaire universitaire ? Existe-t-il en Roumanie d’autres “écoles de métiers” pour l’apprentissage de la mise en scène ? Peut-être des écoles privées sûrement plus onéreuses ? »

     

    Alors, pour la première question : réponse affirmative, la fille d’Ioana a été admise à la faculté, et en plus elle était en tête de liste ! Donc toutes nos félicitations pour cette superbe réussite !

     

    Les frais de scolarité dans les universités roumaines 

     

    Pour ce qui est de l’examen d’admission à la faculté, vous l’avez bien deviné, toutes les universités de Roumanie – qu’elles soient publiques ou privées – n’imposent pas d’examen d’admission, certaines organisent uniquement un concours de dossiers de candidature. Mais c’est vrai que les jeunes qui veulent s’inscrire à une section ou une faculté plus prestigieuse ou plus recherchée, devront passer quand même un examen. Quant aux frais de scolarité, il faut dire qu’ils sont parmi les plus bas en Europe. En fait, dans le système public d’enseignement, les études universitaires sont gratuites pour les Roumains, dans la limite des places disponibles mais qui sont majoritaires en fait. Il existe aussi des places payantes à occuper par ceux dont la note d’admission n’a pas été suffisamment élevée pour obtenir une place gratuite. Il y a aussi plein d’universités privées dont les frais de scolarité partent de 750 – 1000 euros par an pour des spécialisations classiques, telles le droit, ou les langues étrangères, et peuvent aller jusqu’à 10 000 euros par an pour la faculté de médecine dentaire en langue anglaise par exemple. A l’Université Polytechinque de Timisoara par exemple, les places payantes de la Faculté d’Informatique, Technologies et Systèmes de télécommunications coûtent 3 600 lei par an (un peu plus de 750 euros) et ceux de la faculté de Communications et relations publiques coûtent 2 550 lei par an (environ 500 euros). Ici il faudra aussi payer pour les examens de fin d’année, environ 150 euros par épreuve. Les tarifs varient donc, mais c’est vrai qu’ils sont bien plus accessibles que ceux d’autres universités européennes, ce qui attire en Roumanie aussi de nombreux étudiants étrangers surtout que des formations en anglais et en français sont également proposées. Pour les jeunes roumains, l’idéal c’est d’être admis sur une place gratuite dans une Université publique, mais les université privées sont tout aussi recherchées. Une chose est sûre, les étudiants roumains ont accès à un enseignement universitaire de très bonne qualité soit à titre gratuit, soit à des prix accessibles même pour les budgets roumains. Une fois qu’ils ont eu leur diplôme de licence et de master, ils peuvent commencer leur vie active fiers d’avoir une bonne formation et sans soucis financiers, puisque les frais de scolarisation universitaire n’auraient pas pesé trop lourd sur eux.

     

    Voici en deux mots aussi la réponse concernant l’organisation de l’année universitaire en Roumanie : c’est très simple en fait. L’année universitaire est structurée en deux semestres. A la fin de chaque semestre une période d’évaluation est prévue, soit un mois pendant lequel les étudiants passent l’examen final à chaque discipline étudiée. Pas de cours durant ce mois-là, il n’y a que des examens et le reste du temps est consacré à l’étude individuelle. Les cours commencent chaque année le 1er octobre et finissent début juin, alors que sessions d’examens sont généralement prévues – l’une : fin janvier – début février, l’autre : en juin. Au cours de l’année scolaire, il y a bien évidemment, deux semaines de vacances de Noël, une semaine de vacances de Pâques et une semaine de vacances entre les deux semestres vers la mi-février. Voilà en bref, quelques détails sur la vie universitaire de Roumanie, un sujet proposé par Maguy Roy de France, membre du Radio DX Club d’Auvergne et Francophonie.

     

    Philippe Marsan de France

     

    Et on continue par un message de Philippe Marsan de France, qui dit :« Ce samedi soir 14 septembre, la télévision française montre des inondations en Roumanie. Apparemment le territoire est particulièrement touché. Dans quelle région ? Je vous transmets mon soutien. » 

    Effectivement, c’est l’est de la Roumanie qui a été le plus touché par les inondations, notamment les départements de Vaslui et de Galati, ce dernier étant aussi traversé par le Danube.

    Quant à votre question sur les vins roumains, je vous suggère de consulter notre site rri.ro, aux rubriques Visitez la Roumanie et Radio Tour, vous y trouverez plusieurs articles sur les vignobles de Roumanie et les différents types de vins qui y sont produits.

    Merci aussi pour la photo de votre récepteur ancien ! Il est vraiment super et je trouve extraordinaire qu’il fonctionne encore !

     

    Amady Faye du Sénégal

     

    Enfin je ne saurais terminer ce Courrier des auditeurs, sans citer un message de notre cher ami Amady Faye du Sénégal qui nous a envoyé un rapport d’écoute de la semaine dernière et un message de soutien qui dit :

     

    « Charlotte entame le courrier par : “semaine mouvementée en Roumanie suite à la tempête Boris et au tremblement de terre dans le centre – est du pays “. Effectivement, j’ai vu à la télé les inondations et dégâts provoqués par cette tempête en Pologne, République Tchèque et Roumanie ».

     

    Merci d’avoir pensé à nous, cher Amady Faye. Quant à la chanson que vous avez tellement appréciée elle est interprétée par Monica Anghel et s’intitule « Pune-ti zambetul la loc »  (Remets sont sourire sur ton visage).

     

  • Maguy Roy (France) – Les frais de scolarité dans les universités roumaines

    Maguy Roy (France) – Les frais de scolarité dans les universités roumaines

    L’examen d’admission à la faculté

     

    Pour ce qui est de l’examen d’admission à la faculté, vous l’avez bien deviné, toutes les universités de Roumanie – qu’elles soient publiques ou privées – n’imposent pas d’examen d’admission, certaines organisent uniquement un concours de dossiers de candidature. Mais c’est vrai que les jeunes qui veulent s’inscrire à une section ou une faculté plus prestigieuse ou plus recherchée, devront passer quand même un examen. Quant aux frais de scolarité, il faut dire qu’ils sont parmi les plus bas en Europe.

     

    Les études universitaires sont gratuites dans la limite des places disponibles

     

    En fait, dans le système public d’enseignement, les études universitaires sont gratuites pour les Roumains, dans la limite des places disponibles mais qui sont majoritaires en fait. Il existe aussi des places payantes à occuper par ceux dont la note d’admission n’a pas été suffisamment élevée pour obtenir une place gratuite. Il y a aussi plein d’universités privées dont les frais de scolarité partent de 750 – 1000 euros par an pour des spécialisations classiques, telles le droit, ou les langues étrangères, et peuvent aller jusqu’à 10 000 euros par an pour la faculté de médecine dentaire en langue anglaise par exemple.

     

    A l’Université Polytechinque de Timisoara par exemple, les places payantes de la Faculté d’Informatique, Technologies et Systèmes de télécommunications coûtent 3 600 lei par an (un peu plus de 750 euros) et ceux de la faculté de Communications et relations publiques coûtent 2 550 lei par an (environ 500 euros). Ici il faudra aussi payer pour les examens de fin d’année, environ 150 euros par épreuve. Les tarifs varient donc, mais c’est vrai qu’ils sont bien plus accessibles que ceux d’autres universités européennes, ce qui attire en Roumanie aussi de nombreux étudiants étrangers surtout que des formations en anglais et en français sont également proposées. Pour les jeunes roumains, l’idéal c’est d’être admis sur une place gratuite dans une Université publique, mais les université privées sont tout aussi recherchées.

     

    Une chose est sûre, les étudiants roumains ont accès à un enseignement universitaire de très bonne qualité soit à titre gratuit, soit à des prix accessibles même pour les budgets roumains. Une fois qu’ils ont eu leur diplôme de licence et de master, ils peuvent commencer leur vie active fiers d’avoir une bonne formation et sans soucis financiers, puisque les frais de scolarisation universitaire n’auraient pas pesé trop lourd sur eux.

     

    L’organisation de l’année universitaire

     

    Voici en deux mots aussi la réponse concernant l’organisation de l’année universitaire en Roumanie : c’est très simple en fait. L’année universitaire est structurée en deux semestres. A la fin de chaque semestre une période d’évaluation est prévue, soit un mois pendant lequel les étudiants passent l’examen final à chaque discipline étudiée. Pas de cours durant ce mois-là, il n’y a que des examens et le reste du temps est consacré à l’étude individuelle. Les cours commencent chaque année le 1er octobre et finissent début juin, alors que sessions d’examens sont généralement prévues – l’une : fin janvier – début février, l’autre : en juin. Au cours de l’année scolaire, il y a bien évidemment, deux semaines de vacances de Noël, une semaine de vacances de Pâques et une semaine de vacances entre les deux semestres vers la mi-février. Voilà en bref, quelques détails sur la vie universitaire de Roumanie, un sujet proposé par Maguy Roy de France, membre du Radio DX Club d’Auvergne et Francophonie.

     

  • Roxana Mînzatu, vice-présidente de la CE

    Roxana Mînzatu, vice-présidente de la CE

    Roxana Mînzatu, vice-présidente de la Commission européenne

     

    Après plusieurs ajournements sur toile de fonds de négociations plutôt tendues, la cheffe de la CE, la conservatrice allemande Ursula von der Leyen, a présenté mardi l’équipe qui formera le nouvel Exécutif communautaire. Pour la première fois depuis son adhésion, la Roumanie obtient un fauteuil de vice-président de la CE, à occuper par l’actuelle députée sociale-démocrate, Roxana Mînzatu. Ministre éphémère des Investissements et des projets européens, à Bucarest, entre juin et novembre 2019, Roxana Mînzatu sera à Bruxelles commissaire aux Compétences et à l’Education, à l’Emploi, aux Droits sociaux et à la Démographie.

     

    Un accent mis sur la compétitivité du marché d’emploi de l’UE

     

    A son avis, le domaine attribué à la Roumanie cette fois-ci, dont notamment le marché de l’emploi, est essentiel pour la compétitivité de l’UE. Roxana Mînzatu :

    « On ne peut pas parler de compétitivité européenne, sans penser aux gens.  Quelle compétitivité, si l’on n’a pas suffisamment de travailleurs dans toutes les industries et pour toutes les technologies ? Quelle compétitivité, si on est confrontés à la pauvreté et aux conflits sociaux, si les jeunes n’ont pas d’emplois adéquats à leurs habiletés ? »   

     

    A son tour, la présidente de la CE, Mme von der Leyen, estime que la compétitivité économique reste une des priorités de l’UE, aux côtés d’un modèle social et sécuritaire équilibré.

     

    Un Exécutif européen sous le signe de l’équilibre

     

    En choisissant sa nouvelle équipe, elle a aussi insisté sur l’égalité de genre. Par conséquent, sur les 27 portefeuilles de commissaire européen, 11 seront détenus par des femmes et 16 – par des hommes. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Bruxelles, afin d’équilibrer la balance, pour les 6 postes de vice-président de l’Exécutif communautaire, 4 femmes et 2 hommes ont été nommés. Et c’est toujours au nom de l’équilibre, que 3 vice-présidents proviennent de l’Europe de l’Est et les 3 autres – d’Europe occidentale.

     

    Dans cette distribution des postes de la future CE, certains commentateurs voient également le besoin d’Ursula von Der Leyen de s’assurer 2 tiers des votes nécessaires au PE. C’est la raison pour laquelle un poste de vice-président a été accordé aux radicaux de droite du groupe des Conservateurs et réformistes européens qui ne font pas partie de la coalition majoritaire qui réunit, elle, les Populaires, les Socialistes et les membres de Renew Europe.

     

    Des réactions à Bucarest

     

    A Bucarest, le chef de file du Parti Social-Démocrate dont Roxana Mînzatu fait partie, le premier ministre Marcel Ciolacu, estime que par cette nomination la Roumanie devient « une partie de la prise de décisions au sein de l’UE ». Et d’ajouter que la future commissaire roumaine sera en charge non seulement de l’Education, mais aussi des politiques sociales et des programmes de financement de celles-ci, à savoir du Fonds social Européen ou encore le Fonds pour le Climat.

     

    L’opposition parlementaire de Bucarest estime quant à elle qu’un portefeuille vraiment important pour la Roumanie aurait été un du domaine économique.

     

    Enfin, les journalistes de la presse roumaine esquissent un sourire constatant que nos voisins hongrois, fameux pour leur fronde contre Bruxelles, ont reçu le portefeuille de la Santé et du bien-être animal, soit „le portefueille que personne ne voulait”.   (trad. Valentina Beleavski)

  • Alexandru Bologa, médaille d’or en para judo à Paris

    Alexandru Bologa, médaille d’or en para judo à Paris

    Les Jeux Paralympiques de Paris sont bien terminés, mais nous profitons quand même de ce contexte pour vous parler des sportifs qui y ont représenté la Roumanie. Avant cela, disons que les Jeux Paralympiques sont organisé à chaque fois tout de suite après le JO et ce depuis l’édition coréenne de 1988.

     

    Courte histoire des compétitions paralympiques

     

    Toutefois, l’histoire des compétitions sportives destinées aux personnes touchées d’un handicap est bien plus longue. Ses débuts remontent à 1948, lorsque plusieurs concours dédiés aux vétérans britanniques de la Seconde Guerre Mondiale avaient eu lieu. Officiellement, la première édition des Jeux Paralympiques s’est tenue à Rome en 1960. Depuis, la compétition a évolué, si bien que cette année, Paris a accueilli à ces Jeux près de 4 500 sportifs et plus de 2 millions de spectateurs.

     

    La Roumanie y a été représentée par 6 sportifs à trois disciplines: Alexandru Bologa et Daniel Vargoczki au para judo (pour les malvoyants), Eduard Novak et Theodor Matican au para cyclisme et enfin Camelia Ciripan et Bobi Simion au para tennis de table. C’est Eduard Novak, champion paralympique à Londres, en 2012, qui était la vedette de la délégation roumaine et c’est la vétérane de notre délégation, Camelia Ciripan (45 ans) qui a en été le porte-drapeau cette année à Paris.

     

    Alexandru Bologa, médaille d’or en para judo

     

    Aujourd’hui, nous mettons toutefois les projecteurs sur le judoka Alexandru Bologa, qui a valu à la Roumanie sa meilleure performance de ces Jeux paralympiques. Il a remporté la médaille d’or de la catégorie des 73 kg en para judo, une compétition destinée aux malvoyants.

     

    Mais qui est ce sportif ? Alexandru Bologa est né le 7 novembre 1995 à Derşida, une localité du département de Sălaj, dans le nord de la Roumanie. Sa vue était déficitaire dès son enfance, et il a fini par devenir complètement aveugle vers l’âge de 7 ans. Une situation difficile à accepter pour sa famille, comme l’avoue le sportif lui-même dans la presse nationale. Sans se laisser décevoir par son handicap, Alex Bologa a pourtant décidé de vivre sa vie au maximum. Sa famille a déménagé à Cluj-Napoca, dans le centre-ouest, pour lui permettre d’étudier dans une école spéciale destinée aux non-voyants.

     

    Le tatami – l’endroit qui le rend heureux

     

    Côté sport, il a pratiqué d’abord la natation, sa première passion, avant de passer au judo. Le tournant de sa vie s’est produit lorsqu’Alex avait 16 ans, note le site sport.ro. La présidente du Comité paralympique roumain, avait lancé un programme pour découvrir les jeunes talents du judo. Lors d’une sélection tenue dans son lycée, Alex a été remarqué par les entraîneurs et sa vie a complètement changé.

     

    « Avant, je ne savais pas ce que le judo signifiait. Mais lorsque j’ai fait mes premiers pas sur le tatami j’ai senti quelque chose de spécial, j’ai senti que j’avais trouvé ma place. La place qui me rendait heureux », avoue le jeune sportif dans le même article.

     

    Une carrière prometteuse

     

    Depuis, les succès s’enchaînent. En 2013, à l’âge de 18 ans, Alex enregistre sa première performance, remportant la médaille d’argent du Championnat du monde des juniors, en Hongrie. Puis, en 2016, il remporte l’Open de Heidelberg et le Grand Prix de Birmingham. La même année, il fait ses débuts aux Jeux Paralympiques, à Rio de Janeiro, où il décroche la médaille de bronze de la catégorie des 60 kg. Même succès en 2021, à Tokyo.

     

    Cette année, à Paris, sa carrière a culminé par la médaille d’or de la catégorie des 73 kg en para judo. Qualifié directement dans les quarts de finale de sa catégorie, Alexandru Bologa y a vaincu Shohruh Mamedov d’Ouzbékistan. En finale, il a affronté dans une lutte spectaculaire, selon les commentateurs, Yergali Shamey du Kazakhstan, obtenant la victoire. Un rêve accompli pour, Alexandru Bologa qui a    la fierté de ses fans et de la Roumanie toute entière. (trad. Valentina Beleavski)

  • Ecotourisme dans le delta du Danube

    Ecotourisme dans le delta du Danube

    Un endroit unique au monde

     

    Le Delta du Danube, le deuxième delta d’Europe en termes de superficie et le delta le mieux conservé, a été inclus dans le patrimoine UNESCO en 1991. Il a été aussi classé réserve la biosphère au niveau national. Il est considéré comme un paradis de la nature, mais aussi une destination de tourisme durable. Nous vous invitons aujourd’hui à découvrir les manières de pratiquer un tourisme écologique, dans pour la nature, afin de ne pas toucher à la beauté de la région.

     

    Le guide de notre voyage est Iliuță Goean, qui se déclare un touriste irrémédiablement amoureux du delta du Danube, et ce depuis 20 ans. Cela fait 15 ans déjà il a sa propre agence de tourisme et qu’il aide les touristes à découvrir la région, tout en prenant soin de la nature.

     

     

     

    Iliuță Goean : « Imaginez-vous le paradis. C’est ça le delta du Danube. C’est le dernier endroit sauvage d’Europe, le dernier endroit où l’on se sent vraiment au cœur de la nature intouchée par l’homme. C’est l’endroit d’Europe ayant la plus grande biodiversité. Il recèle le plus grand nombre d’espèces d’oiseaux, d’insectes, de plantes et de poissons. Si vous voulez voir plus de choses dans la nature que n’importe où ailleurs en Europe, alors venez au delta du Danube. Par ailleurs, le tourisme écologique est celui qui ne fait aucune intervention sur la nature, qui tente de laisser une empreinte presqu’inaperçue, sans rien détruire. Il faut éduquer surtout les jeunes en ce sens, car ce sont eux qui représentent l’avenir, il faut absolument leur apprendre à faire du tourisme écologique. »

     

    Pratiquer un tourisme respectueux de la nature

     

    Si l’on souhaite passer par le delta du Danube sans rien détruire, il faut choisir un programme qui inclut des bateaux à vitesse moyenne ou réduite et surtout pas de bateaux à grande vitesse, explique Iliuță Goean. Les bateaux rapides sont extrêmement nocifs pour l’écosystème du Delta. En revanche, si vous êtes habitués à faire du sport, vous pouvez opter pour des déplacements en kayaks ou canoës.

     

    Iliuță Goean : « Se sont vraiment les moyens les plus écologiques pour explorer le delta du Danube. Moi je ne suis pas né ici, au delta. J’y suis venu il y a 20 ans pour y rester. Cela faisait longtemps que je me rendais au delta en été ou en automne pour pécher. Mais je me suis décidé d’y rester il y a 20 ans et j’ai déménagé ici, à Mila 23. Après avoir habité dans plusieurs endroits du delta j’ai fini par choisir Mila 23 parce que cet endroit me semble le mieux placé pour explorer le delta. Il se situe sur l’ancien coin du bras Sulina. Il n’est pas très influencé par la navigation commerciale, contrairement aux principaux bras du Danube. C’est un endroit tranquille, très beau et, qui plus est, il s’enorgueillit d’une cuisine traditionnelle exceptionnelle. C’est ici qu’a récemment ouvert ses portes le  Musée Ivan Patzaichin, devenant un point de référence du delta du Danube. C’est l’Association Ivan Patzaichin qui a réussi aussi, après plusieurs années, à établir un itinéraire pour les bateaux à rames et bientôt une application mobile pour explorer le delta sera lancée. Ceux qui souhaitent utiliser une barque à moteur ont à leur disposition des programmes de randonnée tous les lundis, les jeudis et les dimanches. Nous accueillons les touristes à Tulcea et nous les amenons à Mila 23. Nous collaborons avec les unités d’hébergement, administrées par les habitants de la région, qui savent faire de la cuisine spécifique du delta. »

     

    Optez pour des paquets complets, randonnées inclue

     

    Si vous êtes tentés, avant de venir au Delta du Danube, de réserver d’abord votre hébergement, et puis rechercher des options de transfert et des excursions, le résultat se sera pas des meilleurs.

     

    Iliuță Goean explique : “De nombreuses personnes d’imaginent qu’en arrivant au milieu du delta, ils trouveront une avalanche de guides et d’embarcations qui les attendent à les transporter partout. Pourtant, ce n’est pas du tout le cas, parce que généralement, les unités d’hébergement sont assez petites et leur logistique est adaptée à la taille de leur propriété. Alors, si on choisit un hébergement qui ne propose pas de programme touristique avec tours en bateau, on risque de ne pas pouvoir découvrir le delta. C’est pourquoi, je recommande toujours aux touristes de s’acheter un paquet complet, car cela peur permettra de savoir quelle sera l’embarcation utilisée. Je déconseille les bateaux recouverts de bâches d’où il est impossible de voir quelque chose. Je recommande chaleureusement les bateaux ouverts qui permette de vivre une expérience authentique. Vous pouvez tout voir et tout entendre. Il y a des centaines d’espèces d’oiseaux qui chantent, surtout au printemps, et ça vaut vraiment la peine de les écouter. Et surtout, vous risquez de perdre le spectacle du vol des oiseaux. La moitié des oiseaux que vous aurez l’occasion de voir, vous les verrez en vol. Dans une embarcation recouverte, vous serez privés de cette expérience.»

     

    Observer les oiseaux

     

    Le delta du Danube est la destination roumaine parfaite pour voir certaines espèces d’oiseaux à part. L’observation des oiseaux est une activité récréative, qui permet de découvrir l’environnement, d’observer les conditions favorables à l’existence des oiseaux et d’autres espèces de faune. Durant cette activité, il n’est pas du tout recommandé de faire des incursions dans les nids, pour ne pas déranger les oiseaux et ne pas les effrayer. Les photos doivent se faire sans flash, car il faut garder le silence pour que les oiseaux continuent leur routine quotidienne.

     

    Notre invité nous fournit des détails sur ces activités : « Les tarifs des programmes d’observation des oiseaux commencent à 1 500 lei par personne, pour quatre jours et trois nuitées, période qui inclut aussi deux transferts. Ceux-ci se déroulent le premier et le dernier jour, mais incluent eux aussi des arrêts pour observer les oiseaux, alors que deux jours sont pleins d’activités. Il y a également des programmes d’initiation pour les enfants. De nombreuses familles souhaitent éduquer leurs enfants et leur faire découvrir le tourisme écologique. C’est pourquoi il existe un tel trajet d’initiation dans l’observation des oiseaux. Il y a des guides spécialement formés pour ces projets, soit des personnes qui enseignent aux enfants l’art de l’observation des oiseaux. Ces informations et découvertes fascinent les enfants qui se frayent un beau chemin dans la vie justement grâce à ces programmes. »

     

    Quand faut-il se rendre au delta?

     

    Les photographes et les passionnés d’oiseaux peuvent se rendre dans le delta tout le long de l’année. Par ailleurs, ceux qui souhaitent découvrir la nature et se relaxer, peuvent s’y rendre d’avril à octobre. Le reste de l’année, les températures ne sont pas trop douces, affirme Iliuță Goean, guide touristique et patron d’une agence de voyage dans le delta du Danube.

     

    Iliuță Goean : « Tard en automne, ce sont les pêcheurs qui s’y rendent, alors qu’en hiver c’est le tour des photographes et des passionnés d’oiseaux, parce qu’il y a des espèces d’oiseaux qui passent uniquement l’hiver en Roumanie. Elles peuvent être vues uniquement en hiver et pas en été. Mais passer des vacances en famille au delta en hiver, si tous les membres ne partagent pas les mêmes passions, cela ne n’est pas trop confortable. Je vous recommande vivement de visiter le delta. Mais soyez quand même vigilants lorsque vous achetez un paquet touristique ! Les embarcations doivent être découvertes, si vous souhaitez une expérience merveilleuse et recommandez à d’autres de répéter ce que vous avez vécu. Vous pouvez découvrir la nature, la gastronomie, la tranquillité, bref plein de choses que vous ne trouverez pas ailleurs. Si vous êtes passionnés d’oiseaux, venez du 15 avril au 15 juin, si vous voulez profiter de la chaleur et vous baigner, aller à la mer, à Sulina, alors il faut venir en été. Enfin, si c’est la migration des oiseaux qui vous intéresse, alors les mois de septembre et d’octobre sont les meilleurs. »

     

    Pour conclure, à retenir que la saison des vacances dans le delta du Danube commence en avril et dure jusqu’à octobre. Le calendrier des événements est très riche aussi et inclut entre autres le Festival International du film indépendant ANONIMUL, Tulcea Fest, les Journées de la ville de Sulina, la fête du village de Mila 23, la fête de la bouillabaisse à Crișan ou encore le marathon du delta du Danube à Sulina. Tous ces événements sont prévus en pleine saison, en été. Venez nombreux ! (trad. Andra Juganaru, Alex Diaconescu)

  • Le courrier des auditeurs du 30.08.2024

    Le courrier des auditeurs du 30.08.2024

    Bonjour à toutes et à tous ! Comment allez-vous ? La période de vacances touche à sa fin, l’été – aussi, du moins du point de vue du calendrier. Mon impression personnelle c’est qu’il est passé plus vite que d’habitude. Il y a quelques semaines à peine on rêvait des plages au sable fin baignées par les vagues de la mer ou bien des forêts ombrageuses à l’air frais et pur des montagnes. Et aujourd’hui tout cela est bien derrière nous et il faut reprendre notre train-train quotidien. En Roumanie c’est la dernière ligne droite avant la rentrée des classes du 09 septembre. Du coup les parents s’agitent pour doter leurs petits de tout ce qu’il leur faut pour démarrer en toute beauté une nouvelle année scolaire. Certains enfants, dont ma fille, sont en train de terminer leurs devoirs et leurs lectures de vacances. D’autres familles profiteront de cette dernière semaine pour avoir un petit bout de vacances. Moi, je viens de rentrer de mes vacances et je stresse un peu en pensant à toute l’agitation qui suivra à commencer par le 09 septembre. Mais comme on ne peut pas avoir de vacances toute l’année, vaut mieux être reconnaissant pour ce que la vie nous a fait cadeau.

     

    Nouari Naghmouchi, Algérie

     

    Et je commence sans plus tarder ce Courrier des auditeurs par un email de Nouari Naghmouchi d’Algérie qui nous parle cette fois-ci justement de la relation entre parents et enfants :

     

    « Nos enfants nous demandent souvent de jouer avec eux. Toutefois, nous n’avons pas toujours le temps de le faire vu la multitude de tâches qui nous talonnent. ​Par contre, jouer avec son enfant permet d’une manière toute simple de lui manifester qu’il est assez important à nos yeux pour que nous lui accordions du temps. Le jeu est aussi est le moyen privilégié d’apprentissage de toutes sortes d’habiletés pour l’enfant : développement moteur, habiletés sociales, compétences cognitives, etc. En plus, et c’est non négligeable, le jeu augmente notre bien-être autant que celui de notre enfant. C’est un excellent antistress qui nous aide à faire baisser la pression et à oublier momentanément les soucis quotidiens. En ce mois de congés scolaires, pourquoi ne pas en profiter pour jouer davantage avec votre enfant ? »

     

    Voici la recommandation de Nouari Naghmouchi d’Algérie. Cher ami vous avez effectivement mis les points sur les « i ». Le jeu est effectivement une partie essentielle du développement d’un enfant. Et vous nommez aussi une grande vérité : les parents d’aujourd’hui n’ont pas suffisamment de temps pour jouer tout simplement avec leurs enfants. On a toujours du travail à faire, que ce soit pour notre emploi, pour la maison, ou même pour l’enfant lui-même. Souvent on préfère aussi éduquer au lieu de jouer. Et on oublie souvent que c’est par le jeu que se tissent les liens les plus profonds avec nos petits. Et même s’ils ne sont plus petits. Ma fille a 12 ans et demi et elle est trop heureuse quand je trouve le temps de jouer avec elles. Souvent elle m’invite à dessiner ensemble. D’autres fois c’est moi qui lui propose de jouer des jeux de société ou de cartes. Ce sont là quelques-uns des meilleurs moments que nous passons ensemble !  Alors, merci cher Nouari de nous avoir rappelé à quel point le jeu est important dans la relation parent-enfant.

     

    Paul Jamet, France

     

    Paul Jamet de France nous fait replonger dans la rêverie estivale, en nous proposant non seulement des emails remplis de rapports d’écoute, mais aussi un article intitulé « Voyage insolite à vélo sur les rives du Danube, entre Bulgarie et Roumanie », publié sur le site slate.fr

     

    https://www.slate.fr/story/267980/bulgarie-roumanie-rives-danube-voyage-insolite-decouverte-eurovelo-6-villages-architecture-velo

     

    L’article commence ainsi : « Ce très long fleuve sillonne les régions les plus pauvres de l’Union européenne. En suivant son lit, on peut visiter des villages hors du temps ». L’article met ensuite les projecteurs sur la rive bulgare du fleuve, où le temps semble s’être arrêté et où rien ne se passe jamais. N’ayant jamais visité cette partie de la Bulgarie, je ne saurais pas m’exprimer là-dessus. En Roumanie, c’est un peu différent je dirais. C’est vrai, ce n’est pas une des zones riches du pays, mais elle n’a pas été jetée à l’oubli non plus. Bien au contraire. Ces dernières années, plusieurs gîtes ruraux ont fait leur apparition le long du fleuve justement pour mettre à profit son potentiel. Afin de mieux connaître cette région, je vous invite à entrer sur notre site rri.ro, à la rubrique Visitez la Roumanie et à parcourir nos articles tels « Les chaudières du Danube » ou « Le musée de la centrale hydraulique des Portes de Fer ». Ils vous feront découvrir cette région encore méconnue du sud de notre pays.

     

    Reginaldo Anunciaçao, Brésil

     

    Voici maintenant un message du Brésil, envoyé par un fidèle ami de RRI : Reginaldo Anunciaçao : « Salutations du Brésil ! Mon nom est Reginaldo, ville de Barra mansa, de l’état de Rio de Janeiro. J’ai écouté votre signal  et identification, Radio Roumanie Internationale, en  langue  française  et programmes : des informations et des conversations, des commentaires et de belles musiques en langue roumaine. J’aime beaucoup les programmes sur la Roumanie et nouvelles sur la société. La Roumanie, c’est un merveilleux pays ! »

    Merci, cher ami de votre fidélité constante ! Nous avons bien reçu vos rapports d’écoute. Vous dites ne pas avoir reçu de QSL pour les rapports de 2022, je vais me renseigner là-dessus. Pour ce qui est des QSL de 2023, elles sont uniquement en format PDF, disponibles via email. Pour cette année 2024, on n’a rien reçu jusqu’ici, je suis vraiment désolée. En raison des restrictions budgétaires de cette année, la radio n’a pas encore réussi à investir dans les cartes QSL. Merci encore et à très bientôt, j’espère !

     

    Philippe Marsan, France

     

    Dans un de ses nombreux emails, notre ami Philippe Marsan de France réfléchissait à son adolescence, lorsqu’il avait découvert la radio :

    « C’est en 1966, à l’âge de quinze années passées que je me suis intéressé à l’écoute des ondes courtes en langue française. On utilisait des récepteurs qui fonctionnaient avec des “lampes radio”. Un long fil d’antenne tendu suffisait ! Je me rappelle de stations radio comme Varsovie, Pékin, Washington, Moscou, Tirana. Malgré la présence du “rideau de fer” et la révolution chinoise, il y avait des échanges très intéressants par courrier postal avec les animatrices, animateurs, journalistes, sachant qu’internet n’existait pas. Et toujours cette passion de capter les ondes lointaines…. ».

    Apparemment c’est une passion qui ne s’efface jamais. C’est une de mes conclusions, après 20 de radio au sein du Service Français de RRI. Cher ami, vous avez éveillé ma nostalgie et en lisant votre message je me suis rappelée que en juillet de cette année, 20 ans se sont écoulés depuis que je suis devenue membre de cette merveilleuse équipe de la rédaction en langue française de RRI. J’avais 23 ans et je venais tout juste d’avoir mon diplôme de la faculté des langues et littératures étrangères un seul mois auparavant. J’ai passé un examen de langue française, un examen d’écriture journalistique, un test de présence au micro et un entretien d’embauche. J’ai eu ma confirmation le lendemain et depuis, je n’ai jamais quitté cette équipe. Tout ce que j’ai appris sur la radio et sur le travail de journaliste, je le dois à mes amis depuis 20 ans et mes collègues : Ileana Taroi, Andrei Popov, Ligia Mihaiescu et Mariana Tudose. C’est à leurs conseils que je dois aussi mes succès et le fait d’avoir approfondi la langue française, car ils se sont occupés de moi et ils m’ont guidée dès le premier jour. Je leur serai toujours reconnaissante. C’est grâce à eux qui ont su me guider, qu’aujourd’hui je fais de même pour mes nouveaux collègues. C’est mon tour de transmettre à la nouvelle génération de RRI tout ce que j’ai appris. Voilà … 20 ans … apparemment ça passe vite.

     

    C’est sur cette note un peu nostalgique que je termine mon courrier des auditeurs d’aujourd’hui. Mais pas avant de dire un grand merci pour leurs rapports d’écoute à : Philippe Marsan, Daniel Klotz et Serge Laffont de France, Farid Boumechaal d’Algérie et à nos auditeurs indiens Abdul Alleem, Reha Ahmed.

  • 28.08.2024

    28.08.2024

    Gouvernement – Le gouvernement de Bucarest doit fixer ce mercredi le calendrier de l’élection présidentielle. Les dates proposées sont le 24 novembre prochain pour le premier tour et le 8 décembre pour le second. Les élections législatives auront lieux, elles, entre ces deux scrutins, le dimanche du 1er décembre, qui est aussi la fête nationale de la Roumanie. La campagne électorale commencera le 1 er novembre et s’achèvera le matin du 30 novembre.

     

    Déficit – Au cours des 7e premiers mois de cette année, le déficit budgétaire de la Roumanie a dépassé le seuil de 4 % du PIB, selon les données fournies par le Ministère des Finances de Bucarest. L’analyse de l’exécution budgétaire montre qu’entre janvier et juillet 2024, les recettes de l’Etat roumain se sont chiffrées à plus de 331 milliards de lei (66 milliards d’euros), soit une hausse de 15 % par rapport à la même période de 2023. En même temps, les dépenses ont augmenté de plus de 23 %, pour atteindre les 402 milliards de lei (80 milliards d’euros). A noter que le budget de cette année est construit sur un déficit de 5 % du PIB. Par ailleurs, le ministre des Investissements et des Projets européens, Adrian Câciu, a fait savoir que la Roumanie avait reçu jusqu’ici près de 24 milliards d’euros issus des fonds de la Politique de Cohésion de l’UE de l’exercice financier 2014-2020, avec un taux d’absorption de 99 %.

     

    OCDE – La Roumanie a reçu officiellement l’avis dans le domaine de la concurrence dans le cadre de son processus d’adhésion à l’Organisation de coopération et de développement économique. Selon un communiqué du Conseil de la Concurrence, l’avis a été émis à la fin du processus d’évaluation de son activité entre 2018 et 2022. Au cours de cette analyse, le Conseil a du prouver que ses actions sont conformes aux exigences de l’organisation internationale. L’OCDE a aussi formulé plusieurs recommandations dont la mise en œuvre sera examinée d’ici une année. L’adhésion à l’OCDE est une priorité pour Bucarest, étant considérée comme le 3e grand objectif stratégique de la Roumanie, après son adhésion à l’OTAN et à l’UE.

     

    Moldova – La République de Moldova voisine a marqué mardi les 33 ans de son indépendance face à l’ancienne Union Soviétique. Présents aux cérémonies organisées à cette occasion, les présidents de la Lituanie, de l’Estonie et de la Lettonie ont signé une déclaration commune exprimant leur soutien à l’adhésion européenne de ce petit pays. A son tour, le président roumain Klaus Iohannis a affirmé que la Roumanie continuerait à offrir à la République de Moldova son appui stratégique sur tous les niveaux. Le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu a rassuré son homologue moldave, Dorin Recean, du fait que la Roumanie serait à l’avenir aussi « dans la première ligne des efforts pour consolider le parcours européen, la stabilité et le développement démocratique » du pays voisin.

     

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Gabriela Ruse affronte ce mercredi la Tchèque Barbora Krejcikova, championne à Wimbledon de cette année, au 2e tour de l’US Open, le dernier tournoi du Grand Chelem de cette année. Venue des qualifications, Gabriela Ruse a vaincu dans son premier match Julia Grabher d’Autriche. Elle reste la seule représentante de la Roumanie dans cette compétition.

     

    Jeux paralympiques – Les Jeux Paralympiques d’été s’ouvrent ce soir à Paris et les compétitions se dérouleront jusqu’au 8 septembre. La Roumanie y est représentée par 6 sportifs, à 3 disciplines : le para – judo réservé aux malvoyants (Alexandru Bologa et Daniel Vargoczki), le para – cyclisme (Eduard Novak et Theodor Matican) et le para tennis de table (Camelia Ciripan et Bobi Simion). Ces deux derniers sont en fait les premiers à entrer en compétition, pour affrontera jeudi à l’épreuve de double le duo japonais Yuri Tomono/ Koyo Iwabuchi.

     

    Intempéries – Les tempêtes ont frappé mardi soir plusieurs régions de la Roumanie. Les météorologues ont émis des dizaines d’avertissements à la météo sévère imminente, y compris des alertes code rouge, qui se sont superposées au code jaune déjà en vigueur dans les Carpates orientales, au centre, au sud et à l’est du pays. À Iași, dans le nord-est, par exemple, une forte tempête a effrayé les habitants, qui ont appelé en grand nombre le numéro d’urgence 112. Les rafales ont abattu plusieurs arbres et des voitures ont été endommagées. Une bonne partie des rues de la ville ont été inondées, le niveau de l’eau dépassant les 10 centimètres sur un boulevard du centre-ville. Le vent fort a arraché un toit, et deux vols d’une compagnie low-cost ont atterri à l’aéroport de Iași avec des dizaines de minutes de retard en raison des conditions météorologiques difficiles. Toujours dans le nord-est, dans le département de Botoșani, les pompiers ont été appelés pour éteindre un incendie déclenché par la foudre qui a frappé un arbre. Des dizaines de rues et de sous-sols ont également été inondés à Cluj-Napoca (nord-ouest) à la suite d’une pluie torrentielle, accompagnée de vents forts et d’éclairs.

     

      

    Météo – Après des orages mardi dans la soirée, ce mercredi, la canicule a persisté notamment dans l’ouest de la Roumanie, alors que dans d’autres régions la météo est restée plutôt instable, avec un ciel couvert et des phénomènes orageux et des chutes de grêle. Le vent est plus fort sur le sud-est, le sud et les montagnes. Des précipitations importantes sont attendues dans le sud-est, pouvant aller jusqu’à 25, voire 30 l/m². Ce mercredi, les maxima de Roumanie vont de 25 à 34 degrés. Le ciel est couvert à Bucarest où la température maximale grimpera jusqu’à 29 degrés.

  • Le Courrier des auditeurs du 26.07.2024

    Le Courrier des auditeurs du 26.07.2024

    Bonjour à toutes et à tous ! Comment allez-vous ? Comment profitez-vous de cet été ? Avez-vous prévu des vacances ? Préférez-vous rester à la maison ? Quelles sont les tendances pour cette saison estivale ?

     

    Clin d’oeil sur les vacances des Roumains en 2024

     

    Les Roumains préfèrent, eux, des vacances en terre roumaine, selon une enquête réalisée par la banque CEC Bank en partenariat avec le site financier FinZoom.ro et publiée début juillet par l’agence de presse Agerpres. Selon cette enquête, 66 % des personnes interrogées ont déclaré passer leurs vacances en Roumanie. Parmi elles, 32 % ont opté pour la mer, 27 % pour la montagne et environ 7 % passeront leurs vacances chez des membres de leur famille à la campagne.

     

    Le plus probablement c’est le budget qui influe le plus sur ce choix.Conformément à la même enquête, 10,5 % – dépenseront moins de 200 euros,  26 % des Roumains ont affirmé allouer entre 200 et 600 euros pour leurs vacances de cet été, 14 % ont prévu un budget allant de 1 200 à 2 000 euros et 7 % seulement dépasseront les 2000 euros.

     

    Sans doute, le budget va main dans la main avec la durée des vacances, car il paraît que les Roumains n’allouent pas beaucoup de temps non plus au repos : 38 % affirment prendre uniquement 3-4 jours de vacances cette année, 40 % – ont prévu 7 jours, 12 % des Roumains partiront pour une dizaine de jours et un peu plus de 6 % des personnes interrogées ont décidé de prendre 14 jours de repos, voire plus.

     

    Quels sont leurs objectifs ? Le repos, avant tout, affirme plus de la moitié. 31 % se proposent de joindre l’utile à l’agréable, 13 % préfèrent visiter des objectifs touristiques et 1 % ont affirmé partir en vacances pour faire du shopping. Au sujet de cette même enquête, le site d’une télévision privée conclut : « Les Roumains ont touché le fond du sac, pour ce qui est des congés, les budgets se sont réduits considérablement. Un quart des Roumains espère se débrouiller avec 3000 lei (600 euros)  et un tiers seulement se permet une semaine de repos ».  Voilà, en bref les tendances de cet été.

     

    Notons pour terminer que les destinations à l’étranger préférées des Roumains cet été, selon une autre étude sont la Grèce, l’Italie, la Turquie et l’Espagne. En dehors de l’UE, c’est notamment l’Egypte qui attire les touristes roumains.

     

    Et vous, chers amis ? Quelles sont les tendances chez vous ?

     

    Le Bulletin du Radio DX Club d’Auvergne et Francophonie

     

    Je commence par remercier le Radio DX Club d’Auvergne et Francophonie pour les bulletins envoyés régulièrement tant par email que par courrier postal. C’est très intéressant à lire, cela témoigne de votre dévouement pour cette véritable passion qui est l’écoute des radios internationales du monde entier et cela permet aussi de voir qui sont les acteurs qui restent dans le domaine des ondes courtes, tant du côté du public, que du côté des radios du monde. Merci chers amis, de parler toujours des débuts de la radio et de son parcours au fil des décennies, cela permet de garder vive l’image que la radio a eue au fil du temps avant de devenir un média plurivalent. Merci aussi de faire de la place à RRI en français entre vos pages et de partager avec vos adhérents les informations que vous trouvez utiles sur notre site et dans nos émissions. Et plus précisément, au nom de toute l’équipe, je vous remercie d’avoir alloué une place exhaustive dans une des éditions précédentes du Bulletin du radio DX aux principaux événements prévus l’année dernière à Timisoara en tant que capitale européenne de la culture. Merci de garder vive la flamme de la francophonie en mettant les projecteurs sur toutes les radios qui font des émissions en langue française, dont RRI. En parcourant votre magazine on fait un véritable tour du monde, à commencer par la Roumanie, en passant par la Slovaquie, en s’arrêtant au Japon et à Taïwan, avant d’arriver jusqu’en Amérique du Sud. Et ce ne sont là que quelques exemples.

     

    Et un grand merci pour ce petit mot qui accompagne un de ces bulletins et que j’aimerais partage avec tout le monde : « Avec nos remerciements pour votre participation à ce Bulletin, grâce à vos émissions en langue française sur les ondes internationales. De quoi élargir nos horizons et nous faire découvrir la Roumanie ! » Et voici un autre petit mot qui dit : « Avec tous nos remerciements pour vos émissions passionnantes qui nous font découvrir l’actualité et la culture de la Roumanie sur les ondes courtes et sur Internet. Merci pour les liens tissés entre RRI et les écouteurs francophones ».   

    Merci à vous chers amis de rester tellement actifs, d’une année à l’autre ! A très bientôt sur les ondes ou sur notre nouveau site qui est pas mal du tout d’ailleurs !

     

    Antennes du Perche, la revue du Radio Club du Perche

     

    Et c’est toujours pour leur travail constant au nom de la francophonie et des ondes courtes, que nous remercions nos amis du RCP, dont nous recevons toujours la revue trimestrielle Antennes du Perche. Réalisée soigneusement, avec une place privilégiée pour les membres du club, actuels et anciens, avec des articles techniques très intéressants pour les passionnés du domaine, avec un clin d’œil sur les radios internationales du monde entier avec leurs différents journalistes, avec aussi une place de choix réservée aux amateurs de vieilles radios. Merci à vous tous pour votre assiduité !

     

    Joël Houzelot, France

     

    Après les clubs, saluons aussi quelques amis de longue date de RRI. Bien le bonjour à Joël Houzelot de France qui écrivait il y a quelque temps : « Souvent à l’écoute de votre radio le matin, voici un rapport d’écoute pour confirmer ma fidélité à votre station. » Merci beaucoup cher ami. Etant donné qu’il s’agit d’un rapport de 2023, il ne peut être confirmé que par une carte QSL électronique, par email. Alors, cher ami si vous êtes à l’écoute, nous vous prions de nous écrire un email à l’adresse service_francais_rri@yahoo.fr. Apparemment, votre adresse email ne figure pas dans notre base de données. Merci d’avance !

     

    Roger Roussel, Canada

     

    Roger Roussel du Canada nous gâte, comme d’habitude de petits souvenirs de son pays – des autocollants notamment, mais aussi de superbes timbres-poste – et nous lui en remercions. Il nous envoie toujours des rapports d’écoute par courrier postal classique. Bien noté, votre adresse email, merci de nous l’avoir communiquée. Quant aux rapports de 2024, pour l’instant nous ne savons rien au sujet des QSL, même pas la thématique. Pour des raisons budgétaires, la radio a eu d’autres priorités cette année que les cartes QSL.

     

    Par ailleurs, toutes nos félicitations, cher Roger Roussel pour avoir reçu en 2023 la médaille du jubilé de platine de Sa Majesté la reine Elisabeth II. Voici son message :

     

    « En effet, en novembre 2021, j’ai envoyé une lettre à mon député lui expliquant les nombreuses composantes et aspects de l’écoute des ondes courtes. Par le fait même, j’ai renseigné et fait découvrir à mon député le merveilleux monde des ondes courtes. Suite à mes informations envoyées à mon député concernant les nombreux aspects relatifs et tout ce que cela comporte et ce depuis 1979, le député a jugé que je devais être récipiendaire d’une médaille afin de souligner mon excellent travail à ce niveau. À ce moment-là, mon député provincial a entrepris les démarches nécessaires afin que je puisse recevoir un tel honneur. Comme vous le savez, depuis mai 1979 des milliers d’heures d’écoute des stations de radios étrangères via les ondes courtes, mes participations à des concours de connaissance sur les pays respectifs, plusieurs entretiens téléphoniques avec les journalistes et animateurs et mes nombreuses correspondances sont pour moi une passion.

    De par mes initiatives personnelles, j’ai fait et je continue de faire connaître les différentes composantes et beautés de mon pays le Canada, de ma province le Nouveau-Brunswick et de ma région. Également, mes nombreuses années à l’écoute des radios étrangères me permettent de découvrir et de mieux comprendre les différentes facettes composant chaque pays. Pour cela je vous remercie grandement, chers amis de la radio de produire et de diffuser des émissions de grandes qualités.

    Au cours de mes nombreuses années à l’écoute des ondes courtes une amitié sincère s’est développée entre vous mes amis et moi-même. Cette médaille du jubilé de platine de la reine Elizabeth Il est pour moi un exploit important. Cette reconnaissance c’est également le fruit de votre excellent travail et de vos relations personnelles avec les auditeurs. J’ai été récipiendaire de cette médaille en grande partie grâce à vous. Pour cela, je vous en remercie profondément et je vous en serai éternellement reconnaissant. Soyez fiers de vos accomplissements et de votre travail. »

     

    Cher ami, c’est nous qui sommes fiers de vous et de vos efforts continus de faire connaître à toutes et tous l’importance des radios internationales. C’est nous qui vous en remercions ! Et un grand merci aussi pour la photo, car c’est toujours très important de mettre un visage sur les messages écrits que nous recevons.

     

    Ceci dit, chers amis, je vous remercie de votre attention et je vous dis à très bientôt pour un nouveau Courrier des auditeurs.

     

     

  • Rânca, une station en plein essor

    Rânca, une station en plein essor

    A la découverte de Gorj

     

    Le département de Gorj, sis au sud-ouest de la Roumanie, est riche de nombreuses attractions touristiques, telles que la zone montagneuse du nord du département et ses lacs glaciaires, grottes et défilés étroits, creusés par les eaux vives, dont trois sont ouverts aux amateurs d’alpinisme : le défilé Sohodol – Runcu, le défile Galben – Baia de Fier et le défile Olteţ – Polovragi.

     

    Transalpina, la route la plus haute de Roumanie

     

    L’été est la saison durant laquelle les montagnes de Gorj dévoilent toute leur beauté aux visiteurs, en particulier à ceux qui s’y rendent par la route la plus haute de Roumanie, la Transalpina. Celle-ci monte jusqu’à 2145 mètres d’altitude, à l’endroit appelé Pasul (le Col) Urdele ; on pourrait dire qu’elle une des peu nombreuses routes du pays qui vous emmènent au-delà des nuages… La Transalpina, qui relie le département à la province de Transylvanie, de l’autre côté des Carpates méridionales, a été construite avant la Première guerre mondiale en modernisant un ancien chemin de transhumance qui reliait la commune de Novaci, dans le Gorj, à la commune de Brezoi, dans le département de Vâlcea, près de la Vallée de l’Olt.

     

    Rânca, une station en plein essor

     

    Avant d’atteindre la Transalpina, les touristes venus de Târgu Jiu et de Novaci doivent passer par Rânca, une station de ski relativement récente, qui possède aussi des attractions vacancières estivales. Les premières chambres d’hôtes de Rânca sont visibles au bout d’une vingtaine de km parcourus sur une route qui monte depuis Novaci en courbes plus larges ou plus étroites. Perchée à 1.600 mètres d’altitude, la station de Rânca détient environ 5.000 places d’hébergement dans des chambres d’hôte et de petits hôtels, trois parcs d’aventure et une piste de tubing, qui remplace en été les pistes de ski et de luge.

     

    Cătălin Mitroiu, entrepreneur de Rânca, invite à choisir parmi les randonnées au départ de la commune :

    « Rânca est une station en plein essor. En été, l’air y est très pur, nous nous trouvons au-dessus des nuages. C’est magnifique, le paysage, les randonnées, les balades en plein air, sur des trajets de crête, très bien balisés, des lacs glaciaires, par exemple le lac Gâicescu, un des plus hauts et des plus beaux de Roumanie. Le trajet le plus accessible monte vers le sommet Păpuşa et dure deux heures, tandis que le plus long dure six heures et suit la crête du massif Parâng. »

     

     

    La station de Rânca est aussi préférée par les épris de vélos et de motos enduro, ainsi que par les motards désireux d’atteindre la Transalpina. Les plus nombreux viennent de Pologne, République tchèque, Autriche et Italie. En été, la commune de Rânca accueille également de nombreux événements, comme par exemple le Transalpina Fest, à la fin du mois de juin, réunissant des groupes rock de Roumanie, ou bien les Journées de la commune, au mois d’août. (Trad. Ileana Ţăroi)

     

  • Emplois, chômage et migration – les nouveautés

    Emplois, chômage et migration – les nouveautés

    L’Institut des Politiques pour la Migration ouvre ses portes

     

    À Bucarest, l’Institut des Politiques pour la Migration a été lancé, avec pour mission d’aligner les études et les politiques publiques développées au niveau national sur les évolutions internationales en matière de migration. Selon le chef de la mission de l’Organisation Internationale pour la Migration en Roumanie, Mircea Mocanu, conformément à une récente enquête, environ 70 % des étrangers arrivés en Roumanie au cours des dernières années souhaitent obtenir la citoyenneté roumaine, ce qui est possible pour la plupart d’entre eux au bout de 8 ans. Cela signifie qu’à l’avenir, le nombre de citoyens roumains issus de la migration augmentera, a encore expliqué M Mocanu. Dans ce contexte, l’institut nouvellement créé vise à fournir des solutions intégrées, des mécanismes institutionnels et des politiques publiques liées à la question de la migration. Il s’appuie sur des données de recherche, des expériences réelles et des analyses pour proposer des solutions globales aux problèmes liés à la migration.

     

    Selon l’Inspection générale pour les immigrations, près de 75 000 ressortissants étrangers avaient le droit de séjour pour travailler en Roumanie fin 2023. Par ailleurs, en avril 2024, le PE a adopté le Pacte pour la Migration et l’Asile, qui entrera en vigueur en 2026. Le document prévoit des changements majeurs de la législation du domaine, à commencer par la gestion des flux opérationnels, en passant par l’introduction de nouvelles procédures de travail et d’une nouvelle infrastructure, jusqu’à la création de nouveaux emplois dans le système. D’ailleurs, l’intégration des migrants est une des mesures que la Roumanie doit mettre en place afin de pouvoir adhérer à l’OCDE.

     

    La population active de la Roumanie

     

    Parlons maintenant emplois. En 2023, la population active de Roumanie comptait près de 7,7 millions de personnes, dont environ 12 % travaillaient dans le secteur agricole, selon les données publiées par l’Institut National de Statistique. La plupart des personnes en âge de travailler, c’est-à-dire entre 15 et 64 ans, était à retrouver dans les services (plus de 55 %), tandis que plus de 33 % travaillaient dans l’industrie et le BTP. En termes de statut professionnel, les salariés étaient plus nombreux, atteignant près de 86 % de la population active totale. A noter aussi que l’année dernière, la population active avait diminué de 110 000 personnes par rapport à 2022. De plus, le nombre de chefs d’entreprise était légèrement supérieur à 103 000, dont 74,6 % exerçaient leur activité dans de petites entreprises comptant entre un et dix salariés. Sur l’ensemble des chefs d’entreprise, seuls 6,6 % travaillaient dans le secteur agricole.

     

    10 000 chômeurs à Bucarest

     

    Voyons aussi les chiffres du chômage dans la capitale roumaine. Fin juin, plus de 10 000 chômeurs étaient enregistrés auprès de l’Agence Municipale pour l’occupation de la main d’oeuvre de Bucarest, soit un taux de chômage de 0,8 %. Parmi les personnes sans emploi de la capitale, 1 721 bénéficiaient d’une allocation de chômage. Les chômeurs ayant un diplôme d’études secondaires sont les plus nombreux, soit 35,6 % du total, suivis des personnes ayant un diplôme d’études supérieures (26,8 %) et de celles ayant terminé une école professionnelle ou artistique (18,3 %). Les Bucarestois au chômage ayant un diplôme d’études primaires comptent pour 16 % du total, tandis que ceux ayant suivi des études postsecondaires représentent 2,2 %, et ceux sans diplôme – 0,87 %.

     

    6 000 emplois pour les jeunes qui ont eu leur BAC

     

    Voici une bonne nouvelle pour les jeunes roumains à la recherche d’un emploi.Plus de 6 000 postes sont actuellement disponibles pour les diplômés du baccalauréat, selon les données fournies par une plateforme de recrutement en ligne. Au cours du dernier mois, les employeurs ont publié environ 7 500 offres d’emploi destinées aux candidats qui n’ont pas de qualification ou de diplôme d’études secondaires ou supérieures. Parmi elles, un tiers était proposé dans le secteur des ventes en détail et 20 % – dans l’industrie alimentaire. Le tourisme a été le troisième employeur en termes de nombre d’emplois proposés aux candidats non qualifiés, suivi des secteurs du transport, de la logistique, des services, des centres d’appels, de la production et du BTP. A noter que cet été, le taux de réussite à l’examen du Baccalauréat au niveau national a été de 76 %, avec 30 000 élèves n’ont pas eu leur examen. (trad. Valentina Beleavski)

  • Jacques Augustin (France) – Les camps romains de Roumanie

    Jacques Augustin (France) – Les camps romains de Roumanie

    Effectivement, la Dacie a été une partie importante de l’Empire romain. Conquise par Trajan suite à la guerre de 104-105, la Dacie devint une province romaine. C’est du mélange de sa population locale avec les Romains, que sont nés le peuple roumain et la langue roumaine. C’est pourquoi la Roumanie est souvent décrite comme une île de latinité au cœur d’une mer slave. Par conséquent, les camps romains n’ont pas manqué sur le territoire de la Dacie romaine et leurs vestiges sont encore visibles par endroits sur le territoire de la Roumanie actuelle. En voici quelques exemples.

     

    Le castre romain d’Apulum, près de la citadelle d’Alba Carolina

     

    Je commence par Alba Iulia qui est une forteresse romaine dont les vestiges ont été très bien conservés. D’ailleurs, le nom romain de la citadelle était Alba Carolina. Tout près se trouve le site de l’ancien castre romain d’Apulum, un des plus importants de l’époque romaine en Dacie. Il fut construit en l’an 106 pour y faire stationner la 13e Légion Gemina, qui avait pour mission de garder les mines d’or et de défendre la route par laquelle l’or était transporté à Rome. Pour garder vive l’histoire de lieux, le Festival Romain Apulum se tient depuis 2013 sur les ruines du camp romain, avec des reconstitutions de la vie à l’époque romaine. Les gladiateurs, les soldats, les danseuses n’y manquent pas. Cette année, le festival se tient du 15 au 18 août.

    Davantage de détails sur : festivalulromanapulum.ro

    Despre eveniment

     

    Le castre romain de Porolissum, au département de Salaj

     

    Au département de Salaj, dans le nord-ouest l’on retrouve l’ancien camp militaire romain le plus important de l’époque des guerres entre les Daces et les Romains et le mieux conservé. Il s’agit de Porolissum. Bâti lui aussi en 106 en bois sur des fondations en pierre, cette fortification avait le rôle de défendre le principal endroit de la traversée des Carpates. Il s’étendait sur quelque 500 hectares et accueillait environ 5 000 soldats romains. Les civils se sont établis autour de cette forteresse qui ne cessait de grandir et qui devint en l’an 124 le centre administratif de la province appelée Dacia Porolissensis. Il existe des preuves archéologiques qui témoignent du fait que le site a été habité plusieurs siècles durant même après le retrait des Romains de Dacie en 271.

     

    Callatis, au bord de la mer Noire

     

    A l’autre bout du pays, au bord de la mer, l’ancienne cité de Callatis est aujourd’hui connue comme Mangalia, la ville la plus ancienne de Roumanie, car datant justement de l’époque romaine. Sa citadelle a été détruite et ses ruines, bien qu’elles existent de nos jours encore, ne sont pas un repère touristique majeur. Toutefois elles témoignent du passé si lointain de notre territoire et de nos racines latines.

     

    La liste des sites romains est vraiment très longue. Si bien que les principaux sites archéologiques de Roumanie font l’objet d’un dossier de candidature au Patrimoine de l’UNESCO. Cette liste pourrait aider à activer plus de 200 sites historiques et mettre ainsi en valeur leur valeur touristique et culturelle, apprend-on sur le site wansait.com

     

    Cher Jacques Augustin, j’espère que cette petite présentation a ouvert votre appétit pour les découvrir vous-même en surfant sur la Toile, sur notre site rri.ro et en suivant les émissions de RRI. Merci pour cette proposition très intéressante !

     

  • Le courrier des auditeurs du 05.07.2024

    Le courrier des auditeurs du 05.07.2024

    Des rêves de vacances

    Bonjour à toutes et à tous ! Comment allez-vous, chers amis ? En Roumanie l‘été est bien installé, les jours de canicule alternent avec les pluies et les orages, les vacances scolaires sont là et la capitale est presque vide, les gens rêvent de la plage et de la mer ou bien de la fraîcheur et du vert des montagnes. Beaucoup de monde est déjà parti en vacances. Car il y a plusieurs courants concernant les séjours. Il y a des familles qui partent dès que la clochette du dernier jour d’école a sonné. Ils profitent peut-être du fait que c’est le début de la saison estivale et que les tarifs sont un peu plus accessibles qu’en août. Ou bien ils avaient tellement hâte de se reposer, de fuir les soucis quotidiens et de se divertir en famille ou entre amis, qu’ils n’ont plus voulu attendre une seule minute. Au pôle opposé, il y a ceux qui partent en vacances en août. Soit par habitude, soit parce qu’ils travaillent pour des compagnies qui ferment durant ce mois d’été. L’autre approche est de fragmenter ses vacances et de partir une ou deux semaines chaque mois et aussi profiter des fins de semaines ou des weekends prolongés officiels.

     

    Personnellement, j’ai constaté au fil des années qu’une semaine ne suffit pas pour se déconnecter totalement, ni pour se reposer pleinement. Alors je prends toujours 3 semaines de vacances de suite et je complète avec des sorties de weekend si je peux. J’avoue quand même que j’ai de la chance, parce que je compte parmi les personnes ayant un nombre assez grand de jours de congé.

     

    Les jours de congé en Roumanie

     

    En Roumanie, selon le Code du travail, le nombre minimum officiel est de 20 jours de congé par an, samedis et dimanches non compris, bien évidemment. De même, il faut noter que les jours fériés légaux ne sont pas inclus eux non plus dans la période totale destinée au repos. Dans le système public roumain, ce nombre de jours peut augmenter au fur et à mesure que l’ancienneté au travail augmente. Par exemple : 21 jours pour moins de 10 ans de travail, 25 jours à partir de 10 ans d’ancienneté et ainsi de suite. Plus encore, dans le système public, les salariés peuvent obtenir, suite aux négociations avec l’employeur, jusqu’à 3 jours de vacances de plus, qui figureront dans le Contrat collectif de travail. Dans le milieu privé c’est différent, chaque entreprise mène sa propre politique des congés et chaque salarié peut négocier individuellement ses jours de vacances.

     

    Il existe des catégories de salariés qui bénéficient d’emblée de 3 jours de congé supplémentaires : les personnes travaillant dans des conditions dures ou dangereuses, les non-voyants, les personnes touchées de certains handicaps ou encore les jeunes âgés de moins de 18 ans.

     

    En plus de tout cela, les salariés de Roumanie ont droit à d’autres jours de congé : congé maladie, congé de maternité ou de paternité jusqu’à l’âge de deux ans de l’enfant, congé pour risque maternel, congé pour soigner son enfant malade. La loi roumaine oblige les salariés à effectuer la majeure partie des jours de repos l’année même et interdit la compensation en argent des jours de congé qui n’ont pas été effectués dans les délais prévus.

     

    A regarder le reste de l’Europe, on pourrait dire que la Roumanie tourne autour de la moyenne européenne. Au minimum de 20 jours de congé on rajoute 17 jours fériés, ce qui fait un total de 37 jours libres durant une année. Cependant il faudrait en enlever au moins deux, puisque au moins deux fêtes tombent à chaque fois le dimanche (Le dimanche de Pâques et celui de la Pentecôte). Donc environ 35 jours libres par an, si aucune autre fête ne tombe en weekend. C’est le même nombre qu’en Suède et au Luxembourg, un jour de moins qu’en France, en Espagne et au Portugal et un jour de plus qu’au Danemark, selon un article publié l’année dernière par le site europa.jobs.ro

     

    Qu’en est-il chez vous, chers amis ? Combien de jours de vacances sont prévus dans vos pays ? Quelle est votre approche personnelle ? Racontez-nous !

     

    Philippe Marsan, France

     

    Et puisque nous parlons de jours fériés légaux qui sont des fêtes nationales en fin de compte, voici un email de Philippe Marsan de France nous rappelle que « le 02 février marque en France le jour de la Chandeleur. Il est normal de faire sauter une crêpe en tenant dans sa main une pièce de monnaie afin que l’on ne manque pas d’argent dans l’année. “A la chandeleur, l’hiver se meurt ou reprend vigueur”. Qu’en est-il en Roumanie ? Cette date a-t-elle un sens ? »

     

    Malheureusement non, mais ce serait super si la fête des crêpes existait en Roumanie. Personnellement je tente de l’instaurer dans ma famille et de la promouvoir auprès des enfants auxquels j’enseigne le français, mais vu que le 2 février est une date sans aucune importance en Roumanie on arrive à l’oublier et on fait des crêpes quand on peut. Mais vous le savez déjà, peut-être, pour nous le symbole incontournable du printemps c’est le Martisor, ce petit porte-bonheur auquel on attache un fil tressé rouge et blanc et que l’on offre aux filles et aux femmes. Au début c’était une pièce de monnaie, mais de nos jours n’importe quel petit objet peut devenir un Martisor – des bijoux, de petits jouets et j’en passe. Vous trouverez toutes les explications sur les symboles du Martisor sur notre site à la rubrique Fêtes et traditions. Et à propos des fêtes légales que je viens de mentionner, je dois vous dire que le Martisor n’en est pas une, le 1er mars est une fête très importante pour nous, mais ce n’est pas un jour férié.

     

    Jacques Augustin, France

     

    Jaques Augustin de France, mais qui nous invite, lui,  à plonger dans le passé, dans l’antiquité pour être exacte. Il écrit : « La description de la ville historique de Sebes a retenu toute mon attention me mettant l’eau à la bouche pour un nouveau voyage en Roumanie. Mais existe-t-il beaucoup de sites de l’époque Romaine en Roumanie et quels en sont les plus Importants? »

     

    Effectivement, la Dacie a été une partie importante de l’Empire romain. Conquise par Trajan suite à la guerre de 104-105, la Dacie devint une province romaine. C’est du mélange de sa population locale avec les Romains, que sont nés le peuple roumain et la langue roumaine. C’est pourquoi la Roumanie est souvent décrite comme une île de latinité au cœur d’une mer slave. Par conséquent, les camps romains n’ont pas manqué sur le territoire de la Dacie romaine et leurs vestiges sont encore visibles par endroits sur le territoire de la Roumanie actuelle. En voici quelques exemples.

     

    Le castre romain d’Apulum, près de la citadelle d’Alba Carolina

     

    Je commence par Alba Iulia qui est une forteresse romaine dont les vestiges ont été très bien conservés. D’ailleurs, le nom romain de la citadelle était Alba Carolina. Tout près se trouve le site de l’ancien castre romain d’Apulum, un des plus importants de l’époque romaine en Dacie. Il fut construit en l’an 106 pour y faire stationner la 13e Légion Gemina, qui avait pour mission de garder les mines d’or et de défendre la route par laquelle l’or était transporté à Rome. Pour garder vive l’histoire de lieux, le Festival Romain Apulum se tient depuis 2013 sur les ruines du camp romain, avec des reconstitutions de la vie à l’époque romaine. Les gladiateurs, les soldats, les danseuses n’y manquent pas. Cette année, le festival se tient du 15 au 18 août.

    Davantage de détails sur : festivalulromanapulum.ro

    Despre eveniment

     

    Le castre romain de Porolissum, au département de Salaj

     

    Au département de Salaj, dans le nord-ouest l’on retrouve l’ancien camp militaire romain le plus important de l’époque des guerres entre les Daces et les Romains et le mieux conservé. Il s’agit de Porolissum. Bâti lui aussi en 106 en bois sur des fondations en pierre, cette fortification avait le rôle de défendre le principal endroit de la traversée des Carpates. Il s’étendait sur quelque 500 hectares et accueillait environ 5 000 soldats romains. Les civils se sont établis autour de cette forteresse qui ne cessait de grandir et qui devint en l’an 124 le centre administratif de la province appelée Dacia Porolissensis. Il existe des preuves archéologiques qui témoignent du fait que le site a été habité plusieurs siècles durant même après le retrait des Romains de Dacie en 271.

     

    Callatis, au bord de la mer Noire

     

    A l’autre bout du pays, au bord de la mer, l’ancienne cité de Callatis est aujourd’hui connue comme Mangalia, la ville la plus ancienne de Roumanie, car datant justement de l’époque romaine. Sa citadelle a été détruite et ses ruines, bien qu’elles existent de nos jours encore, ne sont pas un repère touristique majeur. Toutefois elles témoignent du passé si lointain de notre territoire et de nos racines latines.

     

    La liste des sites romains est vraiment très longue. Si bien que les principaux sites archéologiques de Roumanie font l’objet d’un dossier de candidature au Patrimoine de l’UNESCO. Cette liste pourrait aider à activer plus de 200 sites historiques et mettre ainsi en valeur leur valeur touristique et culturelle, apprend-on sur le site wansait.com

     

    Cher Jacques Augustin, le temps de me permet plus de continuer cette présentation des principaux sites romains de Roumanie, tellement ils sont nombreux. Mais j’espère que cette petite présentation a ouvert votre appétit pour les découvrir vous-même en surfant sur la Toile, sur notre site rri.ro et en suivant les émissions de RRI. Merci pour cette proposition très intéressante et à bientôt pour de nouvelles découvertes !