Author: Valentina Beleavski

  • La ville de Târgu Jiu, 10 ans après l’attribution du trophée “La Pomme d’Or “

    La ville de Târgu Jiu, 10 ans après l’attribution du trophée “La Pomme d’Or “

    La Pomme d’Or – en récompense pour les efforts de développer le tourisme

    Târgu Jiu, ville située dans le sud-ouest de la Roumanie et chef-lieu du département de Gorj, a récemment célébré le 10e anniversaire depuis la réception du prestigieux trophée « La Pomme d’Or », remis par la Fédération Internationale des Journalistes et Écrivains du Tourisme (FIJET). Depuis 1970, cette distinction récompense une organisation, une ville ou une personnalité en reconnaissance de ses efforts pour la promotion et le développement du tourisme.

     

    Târgu Jiu a reçu le trophée « La Pomme d’Or » en 2014. Le jury de la FIJET a jugé que cette ville est une destination unique grâce aux œuvres monumentale, en plein air, du célèbre sculpteur Constantin Brâncuşi, qui attirent de nombreux touristes. Pour rappel, installé à Paris depuis 1909, Constantin Brâncuşi était déjà une un artiste célèbre lorsqu’il est retourné dans son pays natal, la Roumanie, en 1937 pour créer les œuvres admirées aujourd’hui par les visiteurs de Târgu Jiu. Sur demande de la « Ligue Nationale des Femmes de Gorj », Constantin Brâncuşi a réalisé, en l’espace d’une année, plusieurs œuvres monumentales situées sur une voie désormais appelée « Calea Eroilor », « La voie des héros ».

     

    L’Axe Brancusi ou la Voie des Héros

     

    C’est sur cette voie, également appelée « l’Axe Brancusi », que se trouve aussi le pont où, le 14 octobre 1916, de violents combats ont eu lieu, la population de la ville parvenant à stopper l’avancée des troupes allemandes vers le sud. Dans le Jardin public, près de la rivière Jiu, se trouve la Table du Silence, entourée de douze chaises rondes en pierre en forme de sablier. Ensuite, le long de l’allée, on peut observer de part et d’autre 30 chaises carrées en pierre, également en forme de sablier. À l’entrée du Jardin public il y la « Porte du Baiser », une œuvre en pierre poreuse haute de plus de 5 mètres. Sur les deux colonnes, on peut voir le symbole du baiser, constitué de deux moitiés d’un cercle, un motif caractéristique du sculpteur Constantin Brâncuşi. À l’autre extrémité de « l’Axe Brâncuşi » se trouve la « Colonne sans fin » à environ 1,2 km de distance. Haute de 29 mètres, elle est composée de modules en bronze en forme de sablier, fixés sur un axe métallique. Installée dans un parc entouré de bâtiments peu élevés, l’œuvre de Brâncuşi est visible de loin.

     

    Une cérémonie devant la Table du Silence

     

    Lors de la cérémonie tenue devant la « Table du Silence » dans le Jardin public de Târgu Jiu, à l’occasion du 10e anniversaire de l’attribution du trophée « La Pomme d’Or », les membres du Comité exécutif de la Fédération Internationale des Journalistes et Écrivains du Tourisme y étaient également présents et ils ont eu l’opportunité de découvrir d’autres attractions du département de Gorj. Après l’événement, le président de FIJET, Tijani Haddad, a évoqué la Roumanie en tant que destination touristique et a souligné la manière dont la ville de Târgu Jiu met en valeur les œuvres de Brâncuşi.

     

    Tijani Haddad : « Nous sommes convaincus que la Roumanie est désormais une destination très attractive non seulement pour les touristes européens, mais aussi pour ceux de nombreux autres pays, grâce à ses montagnes, à ses rivières et à l’hospitalité de sa population. Nous espérons que cet événement sera bénéfique pour la Roumanie et nous espérons avoir d’autres opportunités de promouvoir ce pays sur la scène internationale du tourisme. Nous sommes venus ici spécialement pour célébrer l’attribution de la Pomme d’Or à la ville de Târgu Jiu, il y a 10 ans. Les habitants ont marqué ce moment par des célébrations. Nous sommes donc revenus pour cette occasion, qui a attiré une participation impressionnante, incluant de nombreux groupes folkloriques, dont beaucoup étaient composés d’enfants. Ce fut une cérémonie fantastique, et nous avons été impressionnés par l’organisation de l’événement. Nous espérons que notre fédération continuera à faire tout son possible pour promouvoir ce que nous avons vu lors de cette visite, à savoir la destination et les attraits touristiques de la Roumanie.”

     

    Targu Jiu, une ville de plus en plus vistée

     

    Grâce aux efforts de promotion des dernières années, la ville de Târgu Jiu et le département de Gorj ont considérablement accru leur visibilité tant au niveau national qu’international. En témoignent les plus de 150 000 touristes se sont rendus « Chez Brancusi », soit un nombre presque double par rapport à celui de 2020. « Chez Brâncuşi » est non seulement le surnom de Targu Jiu, mais c’est aussi le nom de l’association en charge de la promotion du tourisme à Târgu Jiu et dans le département de Gorj. (Trad. Rada Stanica)

  • Timisoara, lue!

    Timisoara, lue!

    Mettre la ville à l’honneur

     

    A l’origine du projet l’on retrouve Patricia Lidia, notre invitée d’aujourd’hui, originaire elle-même de Timisoara. Elle avait déjà organisé plusieurs événements culturels, tels un club de lecture au Pénitencier de Timisoara, le premier de ce type en Roumanie, ou encore des ateliers créatifs pour enfants et la liste n’est pas terminée. Nous lui avons donc demandé de nous expliquer sa nouvelle idée :

     

    Patricia Lidia : « Son nom est un mélange ludique du verbe « lire » et du nom de la ville de Timisoara. On se propose de promouvoir les écrivains de la vile et leurs textes sur Timisoara, puisque souvent on a l’impression de se trouver à distance des autres zones du pays, de la capitale, et on pense que nos écrivains restent dans l’ombre et ne sont pas connus à leur juste valeur dans leur propre pays. C’est la raison pour laquelle nous avons lancé cette initiative il y a 4 ans. Concrètement, il s’agit de rencontres non-formelles, des discussions plutôt que des présentations classiques de livres. L’idée c’est de voir surtout comment Timisoara se reflète dans les pages de écrivains nés dans cette ville. »

     

    Des rencontres informelles, par amour de la ville 

     

    Les écrivains qui participent à ces rencontres informelles, ont aussi d’autres métiers, ajoute notre invitée qui nous explique plus en détail le sens de ces débats :

     

    « Chacun d’entre nous a découvert l’histoire de Timisoara en faisant des recherches pour son livre. Et nous avons tous constaté que tous les endroits de cette ville – la Place de la Liberté, les bâtiments en style baroque, les restaurants huppés de la Citadelle, la Place Trajan ou le quartier Fabric – qui n’est plus qu’une ruine malheureusement – tous ont derrière des histoires beaucoup plus captivantes que nous ne l’avions imaginé et dont, malheureusement, nous n’étions pas du tout au courant. Puisque souvent les gens ont plutôt tendance à glorifier les villes qu’ils visitent durant leurs vacances, de voir seulement le beau côté des vacances passées ailleurs, tout en oubliant que l’on vit dans une très belle ville, avec une belle histoire et un charme à part, une ville que les touristes viennent visiter. Ainsi avons-nous découvert les trésors cachés de notre propre ville et ce qui nous unit, c’est ce désir de montrer la ville aux autres, avec sa riche histoire encore méconnue. Et pour cause : Timisoara ne se limite pas à une collection de vestiges de l’époque des Habsbourg, c’est aussi une destination culturelle, un endroit où des événements historiques importants ont eu lieu, mais dont on ne parle pas dans les cours d’histoire à l’école et qu’il faudrait faire connaître aux jeunes aussi pour qu’ils comprennent le contexte dans lequel Timisoara s’est développée. » 

     

    Une idée qui ne cesse d’attirer du monde

     

    Faire connaître l’histoire oubliée de cette belle ville, c’est une démarche 100 % culturelle et totalement apolitique, nous assure Patricia Lidia :

     

     « Nous, on ne fait pas de politique, on n’a rien à vendre. On veut tout simplement pouvoir rencontrer périodiquement des écrivains et des lecteurs de Timisoara, des gens passionnés par cette ville, de pouvoir discuter librement et simplement, comme si on était entre amis, sur les recoins de Timisoara qui ont captivé notre attention, d’écouter des fragments des livres que ces endroits ont inspirés, des passages lus par les écrivains mêmes qui les ont découverts. Tout a commencé donc par un groupe d’amis, de 6-8 personnes environ, qui se réunissaient pour échanger. Et lors de notre dernière rencontre on était plus de 35. A notre joie et surprise, pour la première fois, on a dû aller chercher de chaises chez nos voisins, car il n’y avait plus de place pour tous les participants, tellement ils étaient nombreux. Sachez aussi que nos rencontres ont lieu à deux endroits : la librairie Cărturești Mercy, au centre-ville, et AmPam, un resto du quartier Fabric. Récemment, on a démarré une collaboration avec la boutique d’un antiquaire de Timisoara (Anticariatul Queen), qui lancera bientôt l’étagère des écrivains de Timisoara ».

     

    Des faits méconnus, mis au jour

     

    Mais quels sont concrètement les trésors cachés dans ces livres ? Notre invitée nous donne quelques exemples :

     

    « Un des livres les plus importants que j’ai découverts à cette occasion est signé par Cristian Vicol et s’intitule « Une courte histoire de Timisoara avant 1716 ». Il ramène au premier plan non seulement d’importantes données historiques, mais il les garnit d’histoires et d’images captivantes, en offrant un nouvelle perspective sur l’histoire et les mythes de la ville. C’est dans ce livre que j’ai appris par exemple l’histoire du fameux roi magyar Charles Robert d’Anjou, vaincu et obligé à fuir après la célèbre bataille de Posada de 1330. A l’école on étudie cette bataille, mais on ne nous dit pas que Charles Robert d’Anjou avait sa résidence à Timisoara, qui à l’époque faisait partie du Royaume de Hongrie, et que c’est ici qu’avait démarré cette opération militaire. » 

     

    Une nouvelle génération d’écrivain très prometteuse

     

    Patricia Lidia se félicite du succès de ces rencontres littéraires et historiques et se dit confiante quant à l’avenir de la lecture et des écrivains de Timisoara, pour une très bonne raison :

     

    « Hormis les auteurs consacrés, bien qu’ils soient des amateurs, nous tentons de cultiver la passion pour l’écriture et pour la ville de Timisoara chez les enfants. Par conséquent, nous avons déjà des écrivains en herbe. D’ailleurs, je suis fière d’avoir pu contribuer à la parution d’un volume coordonné par la professeure Elena Manolache, qui dirige une merveilleuse classe du collège nr 25 de Timisoara, dont les enfants sont déjà des écrivains. Leur volume s’intitule « La vie de tous les jours dans la lecture ». C’est dire que les futures générations d’écrivains de Timisoara sont déjà en train de se former et je vous garantis que nous aurons de merveilleuses surprises à l’avenir ! »  

     

    Bref,25 le message que notre invitée souhaite transmettre pourrait se résumer ainsi : donnons une chance aux auteurs locaux et à leurs livres et n’oublions pas de regarder de plus près notre propre ville.  (trad. Valentina Beleavski)

     

     

  • André Biot (Belgique) – La Roumanie à l’EURO de foot 2024

    André Biot (Belgique) – La Roumanie à l’EURO de foot 2024

    Nous attendons tous avec impatience la participation de notre équipe nationale à l’EURO 2024. En fait on attend ça depuis 8 ans, puisque la dernière présence des tricolores roumains à la compétition européenne remonte à 2016. Somme toute, la Roumanie a joué 6 fois dans ce tournoi continental : en 1984, 1996, 2000, 2008 et 2016. Son meilleur résultat remonte à l’an 2000, lorsque notre pays s’était qualifié dans les quarts de finale.

     

    Cette année, on peut dire que nous avons eu la chance de faire partie d’un groupe qui n’est pas extrêmement difficile et aurons pour adversaires la Belgique, la Slovaquie et l’Ukraine. A première vue, la Belgique serait notre plus grand rival, mais il faut avouer aussi que le parcours des tricolores jusqu’ici n’a pas été des meilleurs, donc tout est possible.

     

    Voici la programmation des matchs de notre équipe : le 17 juin – contre l’Ukraine, à Munich, le 22 juin – contre la Belgique, à Cologne, et le 26 juin contre la Slovaquie, à Frankfort.

     

    Les esprits s’agitent, les attentes sont grandes, plein de Roumains ont déjà acheté des billets pour soutenir sur place la sélection nationale.  Selon le site alephbusiness.ro, plus de 30 000 Roumains seront présents dans les tribunes pour les 3 matchs de la sélection nationale, si bien que la compagnie aérienne Wizz Air a introduit 11 courses spéciales pour les supporters qui se rendent de Roumanie en Allemagne.

     

    Si le sélectionneur Edi Iodanescu n’a pas encore dévoilé la liste finale des joueurs, la presse roumaine constate que la presse anglaise a déjà mis les projecteurs sur quelques footballeurs roumains, estimant pourtant que la jeune génération ne s’élève pas au niveau de ce que l’on appelle la génération d’or du foot roumain, dont faisaient partie Gh. Hagi, Gh. Popescu ou Dans Petrescu et bien d’autres.

     

    Beaucoup d’espoir donc pour cette nouvelle chance de la Roumanie de se réaffirmer dans le monde du football !

  • Le courrier des auditeurs du 31 mai 2024

    Le courrier des auditeurs du 31 mai 2024

    Parfum de tilleuls et un air de vacances

    Bonjour à toutes et à tous ! Comment allez-vous, chers amis ? En Roumanie l’été peine à s’installer… On a l’impression que la chaleur arrive enfin et hop, le ciel se recouvre de nuages et le vent commence à souffler… puis, on attend la pluie. On attend, on attend et, du moins à Bucarest, la pluie se laisse attendre. Personnellement je suis contente que la chaleur de l’été ne soit pas encore installée chez nous, parce que je ne la supporte pas très bien. Je préfère en fait ces jours parfaits de printemps, où le thermomètre ne grimpe pas au-dessus des 23 degrés… En plus, à Bucarest, les tilleuls sont en fleur et leur parfum envahit presque toutes les rues. Cela nous fait quand même penser aux vacances. On a l’impression que les gens ont trop hâte de démarrer leurs vacances d‘été et profitent de chaque weekend pour sortir.

     

    Le 1er juin – la Journée de l’Enfant en Roumanie 

     

    Ce weekend est plus spécial que les autres en fait, puisque nous marquons la Journée internationale de l’enfant, le 1er juin. C’est une fête très importante en Roumanie, si importante en fait que depuis 2017 c’est aussi un jour férié au niveau national, histoire de permettre aux enfants et parents de passer davantage de temps ensemble et de renforcer leur relation. A travers le monde, la Journée de l’enfant ou de l’enfance est célébrée à différents moments. En Roumanie et dans les pays ex-soviétiques cette journée est marquée le 1er juin. Pour mettre à profit cette journée, plein d’événements sont organisés et cette année on a droit à tout un weekend de fête. Concerts, ateliers créatifs, spectacles de théâtre, partout un trouve une activité pour les petits préparée pour la fête du 1er juin. Et si la météo est de la compagnie, alors on est bien servis à chaque fois. Voilà donc pour l’atmosphère de fête qui règne en cette fin de semaine partout en Roumanie. Et quelle joie, d’ailleurs, de célébrer l’enfance !

     

     

    Passons maintenant aux amis de RRI qui nous écoutent, nous écrivent et nous posent des questions.

     

    Gilles Gautier, France

     

    Commençons par Gilles Gautier de France qui nous écrit très souvent. D’ailleurs j’ai devant moi une multitude de rapports d’écoute qu’il nous a envoyés en janvier de cette année et pour lesquels je lui remercie au nom de toute l’équipe. Notre ami fait aussi quelques précisions sur les émissions écoutées. En voici quelques exemples.

    « Que dire sinon que c’est surprenant d’entendre parler de librairie française de Bucarest, même si je le savais déjà par l’écoute d’autres émissions anciennes et quels activités elle a !!!!! Cela fait plaisir et souligne combien certains pays dont la Roumanie, défendent la francophonie ».

    Effectivement, cher ami, cela fait 11 ans déjà la librairie française Kyralina est une présence constante et importante tant sur nos ondes que dans la vie des Roumains francophones et des Expats francophones de Bucarest. Elle nous enchante non seulement par ses livres, mais aussi par les événements qu’elle organise pour les petits et les grands. D’ailleurs, on aura bientôt deux nouvelles éditions de l’émission « Le son des mots » réalisées par Ioana et Alex dans le cadre de Bookfest, le plus grand salon du livre de Roumanie. Alex s’est entretenu avec Golo, un créateur français de BD qui a consacré deux volumes à l’auteur roumain Panait Istrati. Pour l’invité d’Ioana, je garderai le mystère et je vous invite à rester à l’écoute de RRI.

     

    En janvier dernier, Gilles Gautier nous invitait aussi à parler « des sports d’hiver en Roumanie… des domaines skiables, des Roumains et du ski, des sportifs roumains dans les disciplines de montagne » etc. Merci de cette proposition, nous espérons avoir répondu à toutes ces questions dans nos rubriques « Visitez la Roumanie » diffusées cet hiver. Vous les retrouverez en tout cas sur notre site aussi à la rubrique du même nom.

     

    Et M Gautier poursuit au sujet de nos chroniques hebdomadaire Pro memoria et Fêtes et traditions : « Très intéressant le sujet sur Alexandre Cuza, un sacré personnage ! Puis sur les masques, encore des découvertes pour les auditeurs. (…) J’ai commencé à écouter, puis après comme c’était excellent, je suis allé déjeuner en mettant un magnétophone en route et en écoutant ce soir je peux dire que c’était  du 5/5 tout au long de l’émission. Quant au chanteur, quel régal !!! ». « Bon ce n’est pas nouveau que RRI nous régale avec ses émissions » conclut Gilles Gautier de France. Merci de tout cœur et restez à l’écoute de RRI !

     

    André Biot, Belgique

     

    Et nous nous arrêtons en Belgique pour saluer André Biot ! Merci pour vos nombreux rapports d’écoute ! Dans un de ses messages, notre ami avoue :

    « Je vous écris très rarement, mais cela ne veut pas dire que je vous oublie pour autant, la preuve avec ces 198 premiers R.E. de 2023. Je suis très occupé même si je suis retraité (beaucoup de sport à la télévision, jardinage à la bonne saison et président du C.A. d’un petit café dans un village voisin, où je suis assez souvent). Je possède une petite radio qui me permet d’écouter certaines émissions de radios qui transmettent en ondes courtes, mais couvrant seulement les OC entre 5850 Khz et 15600 Khz. Heureusement, ma vieille radio achetée au début des années 1980 et qui était en panne depuis plusieurs années et qui me permettait d’écouter des émissions sur des fréquences allant de 3 950 à 25 000 Khz a été réparée, ce qui me permet d’entendre votre programme de la mi-journée sur 17800 Khz. Dans quelques jours, je vous ferai parvenir mes 1ers R.E. depuis le passage à l’heure d’été.  (…) Je suis aussi l’actualité politique et je m’inquiète de la montée en puissance de l’extrême-droite en Belgique comme dans de nombreux autres pays. Et je m’inquiète aussi sur la poursuite des guerres en Ukraine ou entre Israël et le Hamas. Peut-on espérer la fin cette année? Je n’y crois pas.

    Certains d’entre vous savent peut-être que je suis un grand fan de sport. Dans le courant du mois de juin, nous aurons l’occasion de parler de l’Euro de foot 2024 quand l’équipe belge rencontrera la Roumanie. Je ne connais pas la réelle valeur de l’équipe roumaine actuelle, mais ce sera un match que les Roumains devront jouer avec l’envie de gagner. L’équipe belge n’est plus du tout la génération dorée d’il y a quelques années. Nous avons de très bons jeunes joueurs, mais ils doivent encore faire leurs preuves au plus haut niveau ».

     

    La Roumanie à l’EURO de foot 2024

     

    Effectivement, cher ami, nous attendons tous avec impatience la participation de notre équipe nationale à l’EURO 2024. En fait on attend ça depuis 8 ans, puisque la dernière présence des tricolores roumains à la compétition européenne remonte à 2016. Somme toute, la Roumanie a joué 6 fois dans ce tournoi continental : en 1984, 1996, 2000, 2008 et 2016. Son meilleur résultat remonte à l’an 2000, lorsque notre pays s’était qualifié dans les quarts de finale. Cette année, on peut dire que nous avons eu la chance de faire partie d’un groupe qui n’est pas extrêmement difficile et aurons pour adversaires la Belgique, la Slovaquie et l’Ukraine. A première vue, la Belgique serait notre plus grand rival, mais il faut avouer aussi que le parcours des tricolores jusqu’ici n’a pas été des meilleurs, donc tout est possible. Voici la programmation des matchs de notre équipe : le 17 juin – contre l’Ukraine, à Munich, le 22 juin – contre la Belgique, à Cologne, et le 26 juin contre la Slovaquie, à Frankfort.

     

    Les esprits s’agitent, les attentes sont grandes, plein de Roumains ont déjà acheté des billets pour soutenir sur place la sélection nationale.  Selon le site alephbusiness.ro, plus de 30 000 Roumains seront présents dans les tribunes pour les 3 matchs de la sélection nationale, si bien que la compagnie aérienne Wizz Air a introduit 11 courses spéciales pour les supporters qui se rendent de Roumanie en Allemagne. Si le sélectionneur Edi Iodanescu n’a pas encore dévoilé la liste finale des joueurs, la presse roumaine constate que la presse anglaise a déjà mis les projecteurs sur quelques footballeurs roumains, estimant pourtant que la jeune génération ne s’élève pas au niveau de ce que l’on appelle la génération d’or du foot roumain, dont faisaient partie Gh. Hagi, Gh. Popescu ou Dans Petrescu et bien d’autres. Beaucoup d’espoir donc pour cette nouvelle chance de la Roumanie de se réaffirmer dans le monde du football !

     

    Ceci dit, je remercie pour leurs rapports d’écoute : Salvatore Malafronte d’Italie, Uhra Alexandrovitch Timofeyev du Kazakhstan et Pierre André Mvuezolo Masinga de la RD Congo et je vous invite à rester sur RRI car nous avons plein d’histoire intéressantes à vous raconter sur la Roumanie !

  • 23.05.2024

    23.05.2024

    Protestations – Plusieurs organisations syndicales protestent ce jeudi, à Bucarest, devant le siège du gouvernement. Elles dénoncent des iniquités et discriminations salariales dans leurs domaines d’activité. Il s’agit notamment des salariés de la protection de l’environnement, de l’Office national du Registre du commerce, des Archives nationales, du Conseil national pour la lutte contre la discrimination, mais aussi des employés des secteurs du sport et de la jeunesse. Des manifestations de protestation similaires ont eu lieu mercredi à travers le pays. Dans ce contexte, le ministère du Travail à lancé en débat public un projet de décret portant sur la majoration des salaires pour plusieurs catégories de la fonction publique, il s’agit d’une majoration de 10 % en 2024. De leur côté les syndicats ont critiqué ce décret.

     

    Militaire – L’exposition de technique militaire régionale « Black Sea Defence and Aerospace » 2024 a lieu, ces jeudi et vendredi à Bucarest. Y participent plus de 400 producteurs d’équipements et de technique militaire d’une trentaine d’Etats membres ou partenaires de l’OTAN. L’occasion de présenter aux experts du monde entier, la technique militaire et l’armement de dernière génération, ainsi que la principale attraction de cet évènement, à savoir l’avion multi-rôle de cinquième génération F-35 que les États-Unis ont exposé pour la première fois en Europe. Le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu a affirmé en ouverture de l’exposition que, dans le contexte du conflit sanglant en Ukraine, revitaliser l’industrie nationale de la défense, était devenu une priorité du gouvernement de Bucarest.

     

    Menace – « Il n’y a aucune menace directe à l’adresse de la Roumanie, mais les chefs de l’armée se préparent pour tout scénario possible ». Cette déclaration a été faite par le président roumain Klaus Iohannis, mercredi. Et lui d’ajouter que la Roumanie ne va pas envoyer de troupes en Ukraine, et que la possibilité de céder un système de défense antiaérienne au pays voisin sera débattu dans le cadre du Conseil Suprême de Défense de la Roumanie. À son tour, le chef de l’État-Major de la défense nationale, le général Gheorghiţă Vlad, a attiré l’attention sur le fait qu’il était nécessaire de croître la capacité de réaction de l’armée roumaine, en la dotant de nouveaux équipements.

     

    Jeunesse – La Stratégie nationale pour la jeunesse 2024-2027 doit être approuvée ce jeudi par l’Exécutif de Bucarest, dans sa séance hebdomadaire. Le document trace les directions d’action et les priorités dans le contexte démographique actuel, avec une population à la baisse et qui ne cesse de vieillir. En partant des résultats d’une recherche académique, cette stratégie vise différents domaines qui pourraient influencer la qualité de vie des jeunes, à savoir l’éducation, la santé, l’exclusion sociale, le travail, l’entreprenariat ou encore la protection de l’environnement. Les résultats envisagés incluent entre autres des mesures de soutien afin d’assurer des logements décents pour les jeunes, de développer des programmes d’insertion sur le marché du travail et des mesures d’insertion sociale et professionnelle pour les catégories vulnérables, ainsi que pour faire croître le niveau de responsabilité sociale et individuelle, sans oublier d’assurer une meilleure participation des organisations de jeunes au programmes nationaux et européens en tout genre.

     

    Cannes – Le long métrage « Nasty » réalisé par les roumains Cristian Pascariu, Tudor D. Popescu et Tudor Giurgiu, est présenté aujourd’hui dans la section des Projections Spéciales du Programme officiel du Festival international du film de Cannes. Une session de Questions-Réponses aura lieu à la fin du film, en présence des trois réalisateurs. Le documentaire offre au public une incursion captivante dans la vie du légendaire joueur de tennis roumain, Ilie Nastase, le premier rebelle de l’histoire du tennis mondial. Ilie Nastase a dominé le monde du tennis roumain et international dans les années 70. À part son talent pur, il s’est fait aussi remarquer par son style de jeu unique et sa personnalité excentrique avec en tempérament volcanique, souvent controversé. Tout cela lui a apporté une renommée international à part.

     

    Roland Garros – Les joueuses romaines de tennis Gabriela Ruse et Cristina Dinu ont accédé mercredi soir à l’étape finale des qualifications au tableau principal du tournoi de simple dames de Roland-Garros, le deuxième tournoi du Grand chelem de l’année. Cristina Dinu s’est qualifiée suite à l’abandon de la japonaise Mai Hontama, dans un match où la Roumaine était gagnante nette. À son tour Gabriela Ruse s’est imposée devant Suzan Lamens des Pays-Bas. Dans un autre match du deuxième tour préliminaire, la joueuse romaine Miriam Bulgaru s’est inclinée devant l’américaine Katie Volynets. Enfin quatre Roumaine sont directement qualifiées au tableau principal de simple dames de Roland-Garros : Sorana Cîrstea, Ana Bogdan, Jaqueline Cristian et Irina Begu.

     

    Météo – La météo est instable ce jeudi sur la moitié ouest de la Roumanie où il pleut à verse. Dans les montagnes les précipitations pourraient dépasser les 25 voire les 35 l /m². Sur le reste du territoire, le ciel est variable et la météo est aussi instable, notamment dans le sud-est. Le vent est plus fort sur l’est du pays. Les maxima de la journée vont de 18 à 29° degrés. Le ciel est couvert à Bucarest où il faisait 18 degrés à midi.

  • Le courrier des auditeurs du 03.05.2024

    Le courrier des auditeurs du 03.05.2024

    Bonjour à toutes et à tous ! Comment allez-vous, chers amis ? Un air de fête flotte partout en Roumanie. Tout le monde se prépare pour Pâques. La Pâque orthodoxe est célébrée cette année le dimanche 05 mai. Les préparatifs sont désormais terminés : les repas traditionnels, les achats, le nettoyage général de la maison, comme la tradition le veut. De nombreux Roumains sont déjà partis en vacances, puisque nous avons droit cette année à un pont de 6, voire 7 jours, entre la Fête du Travail du 1er Mai et la fête de Pâques qui se superpose aussi aux vacances scolaires de printemps. De nombreuses familles en profitent donc pour faire de courts voyages en Roumanie ou à l’étranger.

     

    Les Roumains se préparent pour fêter Pâques

     

    Ceux qui restent au pays, ont plein de rituels à respecter en cette période, en attendant Pâques qui est considérée comme fête la plus importante du monde chrétien. Par exemple, il faut peindre les œufs de Pâques. La tradition dit qu’il faut les peindre uniquement le Jeudi Saint ou le Samedi Saint. Puis, de nombreux Roumains observent le carême jusqu’avant la nuit de la résurrection. Cela impose un certain régime alimentaire à respecter : pas de viande, pas de produits laitiers ni d’œufs. Une mission difficile à remplir si l’on est en train de préparer les plats traditionnels de la fête : les brioches – cozonac, le drob (un plat à base de foies et de gésiers de poulet et de verdures), les œufs peints, les sarmale – ces fameuses feuilles de choux farcies de viande hachée. Et on ne saurait oublier la vedette du repas de Pâques : l’agneau. Ici, les avis sont partagés, car il y a des Roumains qui n’aiment pas l’agneau et se tournent à nouveau vers la viande de porc ou le poulet. Donc la semaine qui s’achève a été assez chargée pour les Roumains qui ont décidé de fêtes Pâques en respectant les traditions.

     

    Célébrer la fête du 1er Mai à la mer

     

    Par ailleurs, comme je viens de le dire, cette année la Pâque orthodoxe a été précédée par à la fête du Premier Mai, la Fête du Travail. Ce n’est pas un jour férié quelconque, il est lié à une tradition que les Roumains adorent et respectent presque religieusement, j’oserais dire : le premier mai on le fête la mer. Quelle que soit la météo, il faut se rendre au bord de la Mer le jour du 1er Mai. C’est d’ailleurs l’ouverture officielle de la saison estivale sur le littoral. Mais c’est bien plus que cela. C’est une célébration de la jeunesse, de la liberté, de l’amitié et de la joie. Et c’est notamment la station de Vama Veche, la toute dernière avant la frontière bulgare qui est visée par ces jeunes. Tout le monde fait la fête sur la plage de Vama Veche le 1er Mai. Et comme on a droit à ce weekend prolongé en fait, alors vous vous imaginez bien que les Roumains en profitent pleinement. Du coup la capitale est presque vide. Pas d’embouteillages, pas d’agitation. Bref, une capitale en vacances, ou mieux dit un pays entier qui profite de ces mini-vacances. C’est une bonne occasion de causer un peu avec les amis.

     

    Philippe Marsan, France

     

    Vous l’avez constaté peut-être, nous avons commencé à distribuer par émail les cartes QSL de l’année dernière. Encore une fois, merci de tout cœur à toutes et à tous de votre patience. Certains d’entre vous ont déjà reçu leurs QSL, d’autres les recevront bientôt. Parmi les premiers retours que nous avons eus, je voudrais citer celui de Philippe Marsan qui dit : « Bonjour Amis de Roumanie, merci pour l’envoi par courrier électronique. Magnifiques cartes QSL pour 2023. Très belles vues des bâtiments, villes de Roumanie.» Je vous rappelle que les images de 2023 vous présentent des endroits emblématiques de Timisoara qui détenu avec une grande fierté le titre de Capitale européenne de la Culture l’année dernière. D’ailleurs, plusieurs amis de RRI ont profité de cette occasion pour se rendre à Timisoara et nous leur en remercions. Pour cette année, le mystère plane toujours au-dessus des QSL, tant de leur format que de leur thématique. Comme d’habitude c’est une question de budget et dès que nous aurons ces informations nous n’hésiterons pas à les partager avec vous.

     

    Muhammad Aqeel Bashir, Pakistan

     

    Depuis le Pakistan, Muhammad Aqeel Bashir nous remercie pour les cartes QSL reçues fin mars pour ses rapports de 2023. Dans un email en anglais il affirme que c’était une belle surprise qui témoigne de notre gentillesse et qui lui a apporté beaucoup de joie. Encore une fois, nous sommes désolés du grand retard qu’ont accumulé nos cartes et nous espérons que les choses vont s’améliorer à l’avenir.

     

    Paul Jamet, France

     

    En vacances en Ile Maurice, notre ami Paul Jamet nous remercie lui aussi pour les QSL de 2023 et accompagne son email de belles photos des endroits visités. Cher ami, je dois vous dire que vos photos ont été une grande source d’inspiration pour moi. L’île Maurice, la Réunion – voici des endroits que je n’ai pas encore visités, mais dont j’ai entendu énormément parler. Ce sont des destinations souvent visées par les Pour les Français et les francophones. Pourtant, chez nous on n’en parle pas souvent puisque les Roumains préfèrent pour l’instant d’autres destinations exotiques – les Maldives, l’Indonésie, Dubaï même et autres. Alors, en regardant vos images, cela m’a donné très envie d’y aller, si bien que j’ai commencé à me renseigner sur les options de vacances sur ces deux îles. Rien n’est encore décidé, mais le goût du voyage est certainement là.

     

    Maguy Roy, France

     

    A son tour, Maguy Roy de France écrit : « Je tiens à vous remercier bien sincèrement pour les 7 e-cartes QSL bien reçues et qui, outre le fait de me faire grand plaisir, m’ont permis d’en apprendre plus sur l’architecture de Timisoara, capitale européenne de la Culture 2023. De belles découvertes qui figureront dans le prochain Bulletin du Radio DX ! » Merci beaucoup de partager nos cartes avec vos adhérents !

     

    Maguy Roy a aussi remarqué notre nouveau site : « Il est vrai que la mise en service du nouveau site internet m’a posé quelques problèmes … mais je vais m’y faire ! Il est actualisé et très agréable à feuilleter avec des vignettes claires, une écriture plus lisible. Une belle vitrine et une belle réussite pour RRI ! Je ne sais pas si on peut retrouver d’anciennes émissions mais, pour le moment, la variété et la multiplicité des thèmes suffisent à satisfaire ma curiosité et mon intérêt ! »

     

    Chère amie, chers amis, merci pour tous vos retours au sujet de notre nouveau site. On l’a déjà dit, mais je le répète, c’est une période de transition, le site est encore en cours de développement et on remédie aux différents problèmes techniques au fur et à mesure que nous les découvrons. De plus, la page d’accueil n’est toujours pas configurée, c’est pourquoi il y a des rubriques qui y figurent plusieurs fois et d’autres qui n’y figurent pas encore. Merci de votre patience, le nouveau site a beaucoup de potentiel et nous sommes ravis qu’il ait attiré votre attention aussi dans le bon sens du mot. Peu à peu, on arrivera à sa version finale. Mais cela prend du temps, surtout que c’est la même équipe qui travaille sur toutes les pages de toutes les rédactions en langues étrangères de RRI. Donc ils ont à gérer une dizaine de sites en fait avec tous leurs contenus, pas uniquement les pages en français.

     

    Comme d’habitude, Maguy Roy ne rate pas l’occasion de nous faire part de ses impressions sur les différents reportages qu’elle a suivis sur RRI : « MERCI également pour les réponses apportées à mes questions sur la francophonie et sur le mouvement #MeToo lors du Courrier des auditeurs (…) Je viens d’écouter “Le coup de coeur du libraire” du 16 avril 2024 : l’entretien d’Elena Gheorghica de Kyralina au micro de Ioana Stancescu à propos du livre de Bernard Cerquiglini « La langue anglaise n’existe pas, c’est du français mal prononcé ». J’ai beaucoup aimé son analyse et cela m’a donné envie d’acheter le livre…en tant qu’ancienne enseignante attachée à la francophonie ! Intriguée et surprise de découvrir l’existence de chameaux en Roumanie bien avant la période ottomane et l’intérêt de l’archéozoologie ! (émission Pro Memoria du 15 avril 2024)  Ne dit-on pas qu’Hannibal, venant d’Espagne, aurait au 3e siècle, traversé les Alpes avec des éléphants pour aller défier Rome ? Mais ceci relève, sans doute,  plus de la légende que de l’histoire ! Alors qu’en Roumanie ce sont des faits attestés par les découvertes scientifiques et historiques. En ces temps troublés et inquiétants prenez soin de vous et de vos proches … et gardons confiance en un avenir plus serein avec le retour des beaux jours ».  

     

    Et voilà, comme d’habitude le temps passe trop vite pour le Courrier des auditeurs qui touche à sa fin. J’ai juste le temps de remercier plusieurs amis de RRI pour leurs rapports d’écoute : Farid Boumechaal d’Algérie, Philippe Marsan, Daniel Klotz de France, André Biot de Belgique, Chris Malbeouf du Canada, Siddhartha Bhattachargee d’Inde. Vous êtes la preuve que RRI arrive partout dans le monde ! Merci et restez sur les ondes de RRI !

  • L’Europe, les médias et les fausses informations

    L’Europe, les médias et les fausses informations

    Un contexte mondial compliqué

     

    On vit des temps compliqués. Après deux ans de pandémie, la guerre a carrément frappé à nos portes, secouant une fois de plus l’Europe habituée à la paix depuis plus d’un demi-siècle. Puis, au conflit russo-ukrainien est venu s’ajouter le conflit au Moyen Orient, amplifiant les tensions même dans les pays qui n’en sont pas directement concernés. Par ailleurs, 2024 est une année d’une importance à part, étant donné que des élections se tiennent dans la plupart des pays du monde et que leur résultat ne sera pas sans conséquences sur la situation mondiale.

     

    Eh bien, dans ce monde où il semble que la tension ne fait qu’augmenter, l’information joue un rôle crucial, pour toutes les raisons énumérées et bien d’autres. Mais ce n’est pas si simple que ça, puisque le monde numérisé d’aujourd’hui abonde en fausses informations, en tentatives de propagande, en contenus du type deep-fake créés par l’intelligence artificielle et la liste n’es pas terminée. L’information est à la portée de tous et elle peut faire le tour du monde en une seconde, si bien qu’il est souvent difficile de savoir si elle fausse, commandée, financée ou tout simplement vérité. Un autre phénomène se fait jour : on fait de moins en moins confiance aux journalistes.

     

    Bucarest : le grand rendez-vous des journalistes francophones

     

    C’est dans ce contexte compliqué, qu’une centaine de journalistes francophones de 16 pays, spécialistes des médias, professeurs des universités et représentants des autorités roumaines se sont réunis les 18 et 19 avril à Bucarest, pour un grand Symposium régional de l’Union de la presse francophone, intitulé « L’Europe, les médias et les fausses informations ».

     

    L’occasion débattre entre professionnels et spécialistes des défis de la presse actuelle, du rôle des journalistes à l’heure de la guerre informationnelle, des manières de lutter contre les fausses informations. L’occasion aussi d’échanger sur la situation des journalistes dans les différents pays francophones.

     

    Où l’en est le journalisme à l’heure actuelle ? Fait-on toujours confiance aux médias ? Quels sont les risques engendrés par les fausses informations et comment peut-on les prévenir ? C’est le débat que nous vous proposons dans cette édition de RRI Spécial. 

     

    Les enjeux de cette grande réunions

     

    Avant de plonger dans le débat d’idées, voyons d’abord en quoi a consisté concrètement le symposium de Bucarest. Deux jours durant, il a réuni dans la capitale roumaine des journalistes francophones de 16 pays. A l’affiche : un programme riche en débats, tables rondes et ateliers de travail, parsemé de visites d’importants sites de Bucarest, dont le Palais du Parlement. Andra Juganaru en fait le point.

     

    Fait-on toujours confiance aux médias ?

     

    Fait-on toujours confiance aux médias ? C’est à cette question qu’ont essayé de répondre les participants d’un des panels du Symposium régional de l’Union de la Presse Francophone organisé à Bucarest. Dans le collimateur : les jeunes de la génération Z, qui n’utilisent plus les médias dits « classiques » pour s’informer, mais qui, en fonction des pays et des régions, préfèrent les réseaux sociaux, les influenceurs sur Youtube et dans certains cas mêmes les membres de leurs familles. Est-ce qu’il existe des solutions pour que les jeunes ne tombent pas en proie à l’infox ? Comment les médias peuvent-ils garder leur relevance face aux créateurs de contenus qui sont suivi par des millions d’utilisateurs des réseaux sociaux ? Réponse tout de suite, dans ce compte-rendu par Alex Diaconescu qui a assisté à cet atelier.

     

     

    L’information au temps de la désinformation, un enjeu démocratique 

     

    La confiance faite aux médias affaiblit, alors que l’infox ne fait que se développer. Il est donc urgent de rétablir l’équilibre perdu dans la communication entre les autorités, les médias et la population, sinon la démocratie même est en danger – ont conclu les participants à la table ronde « L’information au temps de la désinformation, un enjeu démocratique ». Comment rétablir cet équilibre ? Comment lutter contre la désinformation, les faux contenus de l’intelligence artificielle et comment peut-on protéger les journalistes ? Reportage sur place par Valetina Beleavski

     

     

    Chers amis notre RRI spécial touche à sa fin. Avant de vous dire « Au revoir », nous vous invitons à réfléchir au statut des journalistes de votre pays, à l’information fournie pars vos médias, aux sources que vous utilisez aujourd’hui pour vous informer, à la vérité, à la démocratie et au rôle des médias à l’ère de la guerre informationnelle.

  • La Roumanie vue par Alan LeCunff, ancien stagiaire de RRI

    La Roumanie vue par Alan LeCunff, ancien stagiaire de RRI

    A la rédaction en langue française de RRI, nous sommes fiers d’accueillir chaque année des stagiaires francophones, de leur faire part de nos techniques de journalistes francophone et de partager avec eux notre amour pour la Roumanie et pour la langue française. Notre invité d’aujourd’hui a passé deux mois au sein de notre rédaction de Bucarest, il s’appelle Alan LeCunff et nous l’avons invité au micro pour nous parler de son expérience roumaine – journalistique et personnelle. Voici ce qu’il nous a raconté juste avant son départ, à la fin des deux mois de son stage.

     

     

  • Michel Beine (Belgique) – Les cerisiers en Roumanie

    Michel Beine (Belgique) – Les cerisiers en Roumanie

     

    Le cerisier est un arbre extrêmement répandu en Roumanie. 

     

    Il existe à la campagne dans presque tous les jardins et les Roumains qui s’intéressent à l’agriculture cultivent souvent des cerisiers. Ce n’est pas un hasard que la Roumanie était en 2013, donc il y a une dizaine d’années déjà, le troisième pays au monde pour ce qui est de la production de cerises. Et pourtant, selon la presse de l’époque, ce record de production de cerises était tout à fait naturel, sans grands investissements, sans subventions, mais avec l’investissement total des gens qui pratiquent le métier d’agriculteur. Depuis, les choses ont quelque peu changé ; les agriculteurs peuvent bénéficier de différentes subventions pour leur travail. Toutefois, il reste beaucoup à faire encore dans ce domaine.

     

    Des prix exhorbitants pour les cerises de printemps

     

    Les cerisiers sont très répandus en Roumanie parce que c’est un arbre qui résiste à de très basses températures et puisque le sol en Roumanie lui est propice. Toutefois, il porte ses fruits en été, en juin et juillet. C’est pourquoi un phénomène bizarre existe en Roumanie depuis quelques années déjà : des cerises qui apparaissent sur les marchés roumains au printemps, au mois de mai par exemple, et qui coûtent vraiment les yeux de la tête. En fait, il ne s’agit pas là de cerises autochtones, mais de fruits importés depuis la Grèce, par exemple, où les arbres fleurissent beaucoup plutôt grâce au climat. Et c’est pourquoi les Roumains qui souhaitent manger des cerises au mois de mai, au lieu d’attendre le mois de juillet, dépensent souvent de grosses sommes d’argent pour en mettre sur leur table. A un moment donné, on comparait même le prix d’un kilo de ces cerises printanières à celui d’un gramme d’or, ce qui est énorme, vous vous rendez compte. Je vous donne un exemple : en avril 2023, les premières cerises apparues sur les marchés volants de Roumanie coûtaient 60 lei le kilo, soit l’équivalent de 12 €. Il est encore trop tôt pour dire combien coûtera 1 kg de cerises ce printemps en Roumanie, mais nous sommes déjà curieux de le savoir.

     

    Les cerises dans la cuisine roumaine

     

    Voilà, donc, les cerises sont très présentes dans les jardins des Roumains, et par conséquent aussi dans leur cuisine. Le plus souvent on mange les cerises telles quelles mais, on les utilise aussi pour préparer différents plats et je vous donne quelques exemples. On fait des brioches à base de cerises ou de griottes, c’est un des desserts incontournables de notre enfance. De même, la confiture de cerises ne manque jamais dans les foyers des Roumains. D’ailleurs, c’est une des principales confitures utilisées pour accompagner les crêpes. On prépare aussi une eau-de-vie à base de cerises et de griottes qui s’appelle « visinata » : une liqueur de cerises noires fermentées, sucrée et alcoolisée. Elle est préparée en macérant des cerises dans de l’eau-de-vie avec du sucre. Puis, les enfants adorent la compote aux cerises ou aux griottes. Côté dessert, on prépare aussi souvent des tartes à base de ces fruits. Et, parfois, on fait aussi des boulettes de pâte farcies aux cerises, cuites dans de l’eau sucrée et servies avec de la chapelure. Mais vu que c’est un travail assez minutieux, on prépare plus souvent des boulettes farcies de prunes.

  • Le courrier des auditeurs du 05.04.2024

    Le courrier des auditeurs du 05.04.2024

     

    Bonjour à toutes et à tous ! Comment allez-vous, chers amis ? Après un début mars, plutôt pluvieux, le printemps semble s’installer définitivement en Roumanie. Il fait si beau et si chaud qu’on a eu même droit à des températures tropicales déjà, le week-end dernier, lorsque le mercure des thermomètres à grimpé jusqu’à 30- 32° C, voire plus. Nous sommes une fois de plus les témoins du réchauffement climatique. Sans doute cette chaleur a fait la joie des familles qui se sont pressées de sortir pour faire des randonnées dans les forêts avoisinant Bucarest, mais aussi dans les parcs ou bien pour se rendre à la montagne. Car on le sait très bien déjà, les Roumains aiment beaucoup se balader et toute occasion de faire une belle promenade et la bienvenue.

     

    Jean Michel Aubier, France  – Retour sur les nouvelles fréquences

     

    Fin mars oblige, nous avons changé d’horaires et de fréquences, et nous avons déjà reçu quelques retours pour lesquels nous vous remercions. Voici ce qu’a pu constater Jean Michel Aubier de France :

     

    0500-0530 : très bon sur 11740, faible sur 13580 (y compris en Afrique Occidentale, avec des interférences d’une radio américaine émettant vers le Pakistan et qui ne semblait pas avoir changé ses fréquences – il se peut donc que demain 1er avril soit meilleur)

    1000-1100 : très bon sur 11650 et 17630

    1600-1700 : 11975 pas de possibilité de décoder le DRM

    2000-2030 : 11975 bonne réception

    Merci beaucoup ! Espérons que le DRM est devenu entre-temps accessible.

     

    Michel Beine, Belgique – Les cerisiers en Roumanie

     

    Et puisque c’est le début du printemps, j’en profite pour répondre à une question de notre ami Michel Beine de Belgique qui s’intéresse à la culture des cerisiers de Roumanie. Il nous pose les questions suivantes : Le cerisier a-t-il le vent en poupe en Roumanie ? Quelles sont les genres de cerisier cultivés – par exemple pour les tartes, pour les gâteaux ou bien pour l’alcool ? Et, enfin, quelles sont les recettes culinaires roumaine à base de cerises, tarte, gâteau, coupe aux fruits etc ?

     

    Le cerisier, un arbre répandu en Roumanie

     

    Eh bien cher ami, je dois vous dire que le cerisier est un arbre extrêmement répandu en Roumanie. Il existe à la campagne dans presque tous les jardins et les Roumains qui s’intéressent à l’agriculture cultivent souvent des cerisiers. Ce n’est pas un hasard que la Roumanie était en 2013, donc il y a une dizaine d’années déjà, le troisième pays au monde pour ce qui est de la production de cerises. Et pourtant, selon la presse de l’époque, ce record de production de cerises était tout à fait naturel, sans grands investissements, sans subventions, mais avec l’investissement total des gens qui pratiquent le métier d’agriculteur. Depuis, les choses ont quelque peu changé ; les agriculteurs peuvent bénéficier de différentes subventions pour leur travail. Toutefois, il reste beaucoup à faire encore dans ce domaine.

     

    Des prix exorbitants pour les cerises de printemps

     

    Les cerisiers sont très répandus en Roumanie parce que c’est un arbre qui résiste à de très basses températures et puisque le sol en Roumanie lui est propice. Toutefois, il porte ses fruits en été, en juin et juillet. C’est pourquoi un phénomène bizarre existe en Roumanie depuis quelques années déjà : des cerises qui apparaissent sur les marchés roumains au printemps, au mois de mai par exemple, et qui coûtent vraiment les yeux de la tête. En fait, il ne s’agit pas là de cerises autochtones, mais de fruits importés depuis la Grèce, par exemple, où les arbres fleurissent beaucoup plutôt grâce au climat. Et c’est pourquoi les Roumains qui souhaitent manger des cerises au mois de mai, au lieu d’attendre le mois de juillet, dépensent souvent de grosses sommes d’argent pour en mettre sur leur table. A un moment donné, on comparait même le prix d’un kilo de ces cerises printanières à celui d’un gramme d’or, ce qui est énorme, vous vous rendez compte. Je vous donne un exemple : en avril 2023, les premières cerises apparues sur les marchés volants de Roumanie coûtaient 60 lei le kilo, soit l’équivalent de 12 €. Il est encore trop tôt pour dire combien coûtera 1 kg de cerises ce printemps en Roumanie, mais nous sommes déjà curieux de le savoir.

     

    Les cerises dans la cuisine roumaine

     

    Voilà, donc, les cerises sont très présentes dans les jardins des Roumains, et par conséquent aussi dans leur cuisine. Le plus souvent on mange les cerises telles quelles mais, on les utilise aussi pour préparer différents plats et je vous donne quelques exemples. On fait des brioches à base de cerises ou de griottes, c’est un des desserts incontournables de notre enfance. De même, la confiture de cerises ne manque jamais dans les foyers des Roumains. D’ailleurs, c’est une des principales confitures utilisées pour accompagner les crêpes. On prépare aussi une eau-de-vie à base de cerises et de griottes qui s’appelle « visinata » : une liqueur de cerises noires fermentées, sucrée et alcoolisée. Elle est préparée en macérant des cerises dans de l’eau-de-vie avec du sucre. Puis, les enfants adorent la compote aux cerises ou aux griottes. Côté dessert, on prépare aussi souvent des tartes à base de ces fruits. Et, parfois, on fait aussi des boulettes de pâte farcies aux cerises, cuites dans de l’eau sucrée et servies avec de la chapelure. Mais vu que c’est un travail assez minutieux, on prépare plus souvent des boulettes farcies de prunes.

     

    Voilà donc, en deux mots, sur les cerises et les cerisiers de Roumanie. Merci à Michel Beine de Belgique de nous avoir proposé ce sujet. On lui remercie aussi pour ses nombreux rapports d’écoute et on espère bien que les nouvelles fréquences se portent bien en Belgique. Merci encore et à très bientôt !

     

    Maguy Roy du Radio DX Club d’Auvergne et Francophonie

     

    Je ne saurais pas oublier nos amis du Radio DX Club d’Auvergne, et Francophonie, au nom desquels Maguy Roy nous dit : « nos remerciements pour la variété et la qualité de vos émissions sur RRI qui font vivre avec bonheur la francophonie dans le monde ». Comme d’habitude, chers amis, c’est nous qui vous remercions de votre fidélité.

     

    Jacques Augustin, France

     

    Et à propos de cette grande fidélité des auditeurs pour RRI, il y en a beaucoup qui nous envoient des cartes postales encore et des messages même s’ils sont en vacances. Parmi eux, Jacques Augustin de France qui n’a pas oublié de nous envoyer deux cartes postales depuis ses vacances, dont une super jolie carte postale d’Égypte en nous disant il y a un certain temps : « je ne vous oublie pas et je vous envoie à toutes et à tous mon meilleur souvenir de Charm el-Cheikh ».

    Merci, chers amis, de penser à nous même pendant vos périodes de repos et de détente. Nous sommes très touchés que vous pensées vont vers la Roumanie et vers notre équipe.

     

    Philippe Marsan, France

     

    Philippe Marsan, de Biganos, en France, est lui aussi un grand amateur de cartes postales, et nous lui remercions pour celle d’une petite barque qu’il nous a envoyée, un petit souvenir de sa ville qui nous rapproche un tout petit peu de la France. S’y ajoute une autre du bassin d’Arcachon, que notre ami nous a envoyée à la fin de ses vacances, et nous lui en remercions encore.

     

    Bernard Ledrich, France

     

    Un grand merci également à Bernard Ledrich de France membre du Radio Club des Ecouteurs Lorrains, que j’ai eu l’occasion de connaître un personnellement lors de mon petit séjour à Clermont-Ferrand, en visite au Radio DX Club d’Auvergne et Francophonie qui marquait à ce moment-là ses 30 ans d’existence. Monsieur Ledrich était présent aux festivités et j’ai eu même l’occasion de l’interviewer pour RRI. Un très beau souvenir pour moi, puisque c’est toujours très touchant de connaître les personnes qui nous écoutent tous les jours. Dans le message que j’ai devant moi, Bernard Ledrich, nous dit « réception très bonne, émissions toujours aussi enrichissantes, très belle musique, recevez mes sincères salutations ». Encore une fois merci à vous, cher ami, d’être là, aux côtés de RRI depuis tant d’années.

     

    Mouhamad Haidir Hasim, Malaisie

     

    Nous sommes très contents de savoir que les ondes de Radio Roumanie internationale arrivent aussi dans des pays qui ne sont pas forcément francophones et que nous avons en fait des auditeurs qui nous écoutent en français partout dans le monde. C’est le cas, entre autres, de Mouhamad Haidir Hasim, qui nous a captés en Malaisie, avec un signal moyen, mais il a pu quand même écouter nos émissions en français.

     

    Nick Packham, Grande-Bretagne

     

    Il en va de même pour Nick Packham de Brighton, en Grande-Bretagne, qui a pu lui aussi capter nos émissions en langue française. Merci encore, et n’hésitez pas à nous envoyer d’autres rapports d’écoute si vous réussissez à capter de nouveau nos programmes.

     

    Roger Roussel, Canada

     

    Notre petit tour du monde se poursuit au Canada, parce que je tiens absolument à saluer Roger Roussel du Goulet et à lui remercier pour ses constants rapports d’écoute et aussi pour les petits souvenirs qu’il glisse dans les enveloppes qu’ils nous envoie. Meilleures salutations cher ami de la part de toute l’équipe !

     

    Enfin, un grand merci pour son rapport d’écoute à Hervé Duval de France. 

  • 26.03.2024 (mise à jour)

    26.03.2024 (mise à jour)

     

    Sécurité sociale – Le projet de loi de la réforme de la sécurité sociale en Roumanie a été adopté par la Chambre des députés, en tant que chambre décisionnelle. Aux termes du document, les centres qui ne respectent pas les normes en vigueur se verront retirer beaucoup plus rapidement l’avis de fonctionnement. De même, les contrôles effectifs sur le terrain sont renforcés. Le texte porte également sur la création du Registre national électronique de l’évidence des personnes bénéficiant de services de sécurité sociale. Cet acte normatif a été rédigé par le Gouvernement après le scandale de l’année dernière concernant les maisons de retraite de la commune de Voluntari, près de Bucarest, où des abus ont été constatés. La ministre du travail Simona Bucura-Oprescu affirme que la nouvelle législation améliorera la sécurité sociale sociale et protégera les personnes vulnérables face aux éventuels abus. De son côté, l’opposition à critiqué ce projet de loi qui, à son avis, ne résout pas les problèmes auxquels ce domaine est confronté.

     

     

    Parlement – Le plénum réuni du Parlement de Bucarest a pris acte de l’information du président Klaus Iohannis, qui a approuvé le transit sur le territoire national, des équipements et des biens matériels, donnés à l’Ukraine par la Finlande, ainsi que l’instruction de 50 militaires ukrainiens, pour que ceux-ci puissent utiliser et assurer la maintenance de ces équipements. Les fonds nécessaires proviennent du budget du ministère de la Défense, et ils seront remboursés par le mécanisme établi dans le cadre des missions d’assistance militaire de l’Union européenne pour l’Ukraine. Lors de la même réunion, le Parlement roumain a aussi pris acte de l’information du chef de l’État portant approbation des forces et des moyens techniques de l’Armée roumaine et du ministère de l’Intérieur envoyés dans des missions et des opérations à l’étranger en 2024.

     

    Finances – La Roumanie est toujours confrontée à des vulnérabilités concernant les finances publiques et la balance extérieure des paiements, avertit la Commission européenne dans un rapport approfondi sur la situation économique dans six Etats-membres. Selon Bruxelles, en Roumanie, les taux du déficit public, du compte courant et de l’inflation sont plus élevés qu’avant la pandémie et rendent l’économie vulnérable face aux potentiels chocs. Jusqu’ici, le pays n’a pas eu de difficultés de financement, en raison de son économie solide, des perspectives de croissance à moyen terme et d’un taux réduit des dépenses publiques. L’Exécutif communautaire affirme aussi qu’à la fin de l’année dernière, la Roumanie disposait d’un niveau adéquat de réserves en devises, capable de couvrir les importations pendant 5 mois et plus de 100 % de la dette extérieure à court terme.

    .

    Motion – La Chambre des députés de Bucarest a rejeté mardi la motion simple avancée par l’Union Sauvez la Roumanie et la Force de la Droite, soit l’opposition démocratique, contre le ministre de l’Agriculture, le social-démocrate, Florin Barbu. Lundi, lors des débats autour de la motion, l’opposition avait critiqué le ministre pour sa position par rapport aux protestations des agriculteurs en début d’année et pour avoir invoqué d’une manière positive le nom de l’ancien dictateur communiste, Nicolae Ceausescu. Les signataires de la motion accusent Florin Barbu de privilégier la promotion des intérêts de son parti, au lieu de se préoccuper de la majoration des prix des aliments en Roumanie. Pour sa part, le ministre a déclaré que la motion était faite d’accusations mensongères, censées semer la confusion au sein de l’électorat.

     

     

    Roumanie – Moldova – L’Institut Culturel Roumain et ses antennes de l’étranger organisent toute une série d’évènements afin de marquer les 106 ans écoulés depuis l’Union de la Bessarabie avec la Roumanie, ce mercredi 27 mars. Par exemple, le Musée national d’art de la Roumanie accueille une exposition de peinture réunissant une centaine d’ouvrages réalisés par des artistes de République de Moldova voisine, alors que le Théâtre National de Bucarest affiche trois spectacles avec des troupes mixtes roumaines et moldaves. En même temps dans la capitale modave, Chişinău, un concert de musique classique est prévu jeudi, donné par l’Orchestre national de chambre de la République de Moldova avec, au programme, des créations signées par des compositeurs roumains et des partitions de musique classique universelle.

  • Dragobete – un Cupidon à la roumaine

    Dragobete – un Cupidon à la roumaine

    Selon les légendes
    locales de Roumanie, Dragobete est le fils de Baba Dochia, un homme fier, beau
    et très charmant, comparé par les ethnologues à Eros de la mythologie grecque
    ou à Cupidon de la mythologie romaine. Les préparatifs pour cette fête de la
    jeunesse et de l’amour commencent la veille du 24 février, lorsque les filles
    ramassent la neige de ce que l’on appelle symboliquement « la neige des
    fées », considérée comme la plus pure. Une fois cette dernière neige fondue,
    l’eau obtenue doit être très bien conservée pendant longtemps, car elle peut
    embellir celle qui l’utilise, selon la mentalité collective.

    La fête de Dragobete a ses origines dans les cycles de la nature, notamment dans le monde des oiseaux. Ce n’est pas un hasard, car l’oiseau était considéré comme l’une des divinités de la nature et de l’amour les plus anciennes. C’est précisément pourquoi, les Roumains appellent aussi la fête de Dragobete « Le fiancé des oiseaux », disant qu’à ce moment-là les oiseaux forment une famille et construisent un nid, une habitude qui a été reprise par les êtres humains aussi.

    La célébration commence à l’aube : les garçons et filles s’habillent en costumes traditionnels et se rendent dans les lieux où les premières fleurs du printemps ont déjà fait leur apparition : les perce-neiges, les scilles à deux feuilles, les crocus, les violettes et les corydales. Lorsque les garçons ramassent du bois de chauffage, les filles cueillent les fleurs mentionnées qu’elles utilisent ensuite pour divers rituels liés à l’amour ou à l’avenir. C’est le moment où la nature se réveille, après un long hiver, un moment où les gens, en particulier les jeunes, entrent en résonance avec l’environnement. Autour du feu allumé sur les collines entourant les villages, les garçons et les filles se rencontrent pour bavarder. Vers midi, les filles commencent à courir vers le village, la coutume étant connue dans le sud de la Roumanie sous le nom de « zburătorit », un mot qui renvoie à l’idée de « vol d’oiseau ». Chaque garçon commence à suivre la fille dont il est tombé amoureux, pour finir par la rattraper et l’embrasser longuement, devant tout le monde. Le baiser marque les fiançailles ludiques des deux pendant au moins un an, ce jeu d’engagement symbolique se transformant souvent en véritables fiançailles.

    Ce personnage appelé Dragobete n’est pas
    seulement un héros des jeunes, mais aussi des adultes. Et pour cause. On dit
    qu’il suffit aux femmes de toucher un étranger du village pour être aimées tout
    au long de l’année. Les jeunes épouses donnent de la bonne nourriture à tous
    les animaux de la ferme, mais surtout aux oiseaux, et aucun animal ne sera
    sacrifié ce jour-là. Dans la tradition roumaine, cette célébration de l’amour
    est considérée comme de bon augure. Et puis, si la tradition du Dragobete n’est
    pas respectée, on pense que les jeunes ne pourront plus tomber amoureux au
    cours de l’année à venir.

  • Jacques Augustin (France) – Quelle place pour les anglicismes dans la langue roumaine?

    Jacques Augustin (France) – Quelle place pour les anglicismes dans la langue roumaine?

    Oui, nous avons l’Académie Roumaine qui met à jour le vocabulaire et les normes de grammaire de la langue roumaine.

    Quant aux anglicismes, oui, ils sont très nombreux en roumain et « marketing » en est un. L’anglais est très accessible en Roumanie : les films ne sont pas doublés, mais sous-titrés, et la plupart sont en anglais, une bonne partie de la musique diffusée par les radios est en anglais, le menus des ordinateurs est le plus souvent en anglais, les jeux vidéo des enfants sont en anglais, donc ce n’est pas étonnant que les mots anglais soient entrés très facilement dans la langue romaine, rien que pour y rester et se multiplier.

    En voici quelques exemples : low-cost, city-break, weekend, all inclusive, beach bar, show-room, duty free, rating, buy back, cash and carry, home banking; Internet banking, drive test, full options, off-road, marketing, manager, make-up, makeup artist, promoter, developer, babysitter, blockbuster, brand, stand-up comedy, reality show, delivery, comics.

    Comme vous pouvez le constater, tous les domaines sont concernés et notamment l’informatique. Les Roumains disent : IT, PC hard disc, browser, click, mouse, wireless, laptop, desktop, nickname, file sharing, chat, call center, software, hub, wi-fi, et la liste se poursuit.

    A préciser aussi que dans les multinationales, les employés ont un langage à part, dominé par les anglicismes du domaine corporatiste du type : meeting, call, reminder, file, senior manager, junior, briefing et plein d’autres.

  • La Journée mondiale de la radio 2024

    La Journée mondiale de la radio 2024

    Comme chaque année, le 13 février on célèbre la
    Journée mondiale de la radio
    . Comme d’habitude RRI se joint à cette célébration
    et tente de réfléchir cette fois-ci au passé et à l’avenir de ce média qui
    fascine tant les journalistes qui lui ont consacré leur vie et leur carrière
    que les auditeurs qui ne cessent de chercher l’information et le divertissement
    sur les différentes ondes.


    Avant
    de plonger dans la réflexion je vous rappelle, chers amis, que la JMR a été
    proclamée en 2011 par les États membres de l’UNESCO et adoptée par l’Assemblée
    générale des Nations Unies en 2012 comme Journée internationale des Nations
    Unies. Depuis, le 13 février est devenu la Journée mondiale de la radio (JMR).


    « Laradio, en tant que
    technologie, science, moyen de communication et système de programmation
    d’éléments audio, remonte aux années 1800… on peut donc affirmer avec certitude
    que ce média en est déjà à son deuxième siècle », lit-on sur le site de la
    manifestation.

    L’UNESCO : « À une époque marquée par
    la vitesse vertigineuse de l’innovation technologique et l’obsolescence rapide
    d’une nouvelle plate-forme brillante après l’autre, la radio entame son
    deuxième siècle de service en tant que l’une des formes de média les plus
    fiables et les plus utilisées au monde ».


    Par
    conséquent, cette année, nous sommes invités remémorer ce premier siècle où la
    radio nous a accompagnés tous les jours, un siècle d’information, de
    divertissement et d’éducation. Mais on ne s’arrête pas là. Une fois apprises
    les leçons du passé, le moment est venu aussi de penser à l’avenir de ce média
    qui doit tenir le pas avec les nouvelles technologies et se réinventer,
    constamment, pour continuer sa mission. On parle de tout cela aujourd’hui, dans
    cette édition de RRI spécial, sur RRI la voix de la diversité !


    RRI
    fait partie de la radio publique roumaine. Commençons donc par un bref retour
    sur les débuts des émissions en langues étrangères diffusées par la radio
    publique roumaine, avec Charlotte Fromenteaud.



    Qu’en
    pensent les auditeurs ? En voici un exemple, avec des propos envoyés par
    un des amis de longue date de RR : Philippe Marsan.


    « Selon les thèmes proposés, je
    peux dire que Radio Roumanie correspond bien à cette Radio qu’on aime, nous les
    auditeurs des ondes. Elle cible bien ces idées internationales, diffusant la
    culture, l’information, le divertissement, la musique, le sport, l’image d’une Nation
    selon une valeur démocratique dans un esprit d’amitié et d’humanise avec les
    auditeurs du monde. Aussi Radio Roumanie est riche de son histoire depuis les
    années 30. Elle fut parmi les premières radios européennes. ».


    Aujourd’hui
    nous privilégions les regards personnels sur la radio. C’est pour un tel point
    de vue nous avons invité au micro Eugen Cojocariu, secrétaire général au sein
    de RRI.







    Après
    ce regard posé sur le passé de la radio en général et RRI en particulier, nous
    nous tournons vers l’avenir pour savoir si le métier de journaliste radio
    attire toujours et voir comment la jeune génération perçoit la radio
    d’aujourd’hui et de demain. Pour ce faire, nous avons invité au micro Alan Le Cunff,
    étudiant à Ecole Supérieure de Journalisme de Montpellier.
    Il est au micro
    d’Ioana Stancescu.



    « La
    Radio n’existe que si elle est écoutée »
    , nous écrivait récemment un des amis
    de longue date de RRI. Et c’est tout à fait vrai. La radio doit aller vers son
    public et c’est justement ce que nous allons faire dans les minutes suivantes
    en donnant la parole à un des auditeurs les plus fidèles des émissions en
    français de RRI : Paul Jamet de France. Il répond aux questions d’Alex
    Diaconescu.



    La
    radio en tant que moteur de l’information vraie, la radio qui éduque, la radio
    qui nous divertit, la radio qui nous accompagne tous les jours depuis déjà un
    siècle. La radio se réinvente à l’ère du numérique, mais elle ne perdra jamais
    sa mission essentielle, celle que l’UNESCO nous a invités mettre sous les
    projecteurs pour cette fête du 13 février 2024. Informer, éduquer, divertir
    – la radio sera toujours au plus près
    des gens. Merci à toutes et à tous d’écouter la radio en général et RRI en
    particulier ! A bientôt pour une nouvelle célébration !






  • Le Courrier des auditeurs du 09.02.2024

    Le Courrier des auditeurs du 09.02.2024

    Février
    oblige, la Journée mondiale de la radio (JMR) approche à pas rapides. Cette année
    nous profitons de l’occasion pour réfléchir aux 100 ans de radio en tant que
    promotrice de l’information, de l’éducation et du divertissement.


    Nous
    préparons une émission spéciale pour le mardi 13 février, avec des regards
    personnel de plusieurs invités sur la mission de la radio dans le passé et à
    l’avenir. Nous espérons bien que vous serez tous à l’écoute.

    Radio Club du Perche



    Entre
    temps, le Radio Club du Perche a
    invité tous ses membres d’écrire aux stations de radio internationales
    francophones qu’ils écoutent pour leur témoigner de leur passion et soutenir
    ces stations en soulignant l’intérêt qu’ils portent à leurs programmes
    d’information (journaux, émissions culturelles), de divertissement
    (littérature, musique) et d’éducation (apprentissage d’une langue) qui
    constituent les thèmes retenus pour la JMR 2024.

    Paul Jamet de France


    C’est que nous annonce dans un
    email Paul Jamet de France, membre
    du RCP. Il conclut : « Je souhaite que cette Journée Mondiale de la
    Radio 2024 soit une réussite pour vous, pour votre station et ceux qui la font
    vivre, mais aussi pour vos auditeurs qui tout au long de l’année apprécient la
    richesse de vos émissions. La Radio n’existe que si elle écoutée ! Que
    vive la radio internationale ! »


    Merci cher
    ami d’être toujours à l’écoute, de nous soutenir, de nous encourager ! Et
    à très bientôt sur les ondes de RRI !

    Radio DX Club d’Auvergne et Francophonie



    Je passe
    maintenant aux adhérents du Radio DX Club d’Auvergne et Francophonie, de
    Clermont-Ferrand, en France, qui nous ont envoyé le message suivant le dernier
    jour de 2023 :


    « Le Radio
    DX Club d’Auvergne et Francophonie vous présente tous ses voeux pour 2024,
    ainsi qu’à tous ceux qui vous sont chers : bonheur, santé, réussite,
    réalisation de vos souhaits, rencontres… et toujours des échanges amicaux
    avec les écouteurs radios lors de vos émissions qui nous font voyager et mieux
    percevoir les réalités et la culture de votre pays et du monde. Continuons à
    tisser des liens entre nous ! Que carte de vœux (photo prise au sommet du Puy
    de Dôme – 1465 m – soleil couchant) œuvre de Hada et Jean-Claude Labourier,
    adhérents du Radio DX, vous accompagne pour une année à voir de haut ! Nous
    vous souhaitons une forme olympique à l’approche des Jeux
    Olympiques 2024 à Paris ! Ainsi, pour fêter ses 35 ans, le Radio DX organise un
    Concours Dis-Moi Dix Mots sur le podium en lien avec le Ministère de la Culture et
    vous invite ainsi que tous les auditeurs, à y participer
    sportivement. Toutes les modalités sont à retrouver sur site
    internet du Club
    www.radiodx63.fr »



    Voilà
    donc, plein de voeux et une invitation à participer de nouveau au déjà
    traditionnel concours « Dis-Moi Dix Mots ». Une merveilleuse année à tous
    les adhérents du club !

    Jacques Augustin de France



    Toujours
    en France, Jacques Augustin a écouté RRI le dernier jour de 2023 et nous
    lui en remercions. « Quelle joie que d’avoir écouté Radio Roumanie
    Internationale un jour de la St Sylvestre! avec la revue des principaux
    évènements de 2023 », s’exclame notre ami, qui a joint un nouveau rapport
    d’écoute à son message. Et il poursuit :


    Mais à
    propos de littérature et des mots existe-t-il l’équivalent de l’Académie
    Française en Roumanie? Accepte-t-on beaucoup de mots anglophones comme
    marketing dans la langue roumaine? Je termine en vous souhaitant à toutes et
    tous une bonne et heureuse année 2024 remplie de prospérité, succès dans vos
    projets et surtout une bonne santé. J’espère aussi vous retrouver sur les ondes
    de RRI en français et d’avoir la chance de recevoir les QSLs de 2023 ».



    Cher ami,
    je me permets de compléter la réponse que Charlotte vous a donnée dans ont
    dernier Courrier. D’abord, merci pour vos vœux, que la nouvelle année soit
    généreuse avec vous aussi, cher ami. Merci d’avoir suivi avec tant d’attention
    notre dernière émission de l’année 2023. Charlotte a été effectivement très
    heureuse de savoir que vous avez été ravi de son entretien avec Arnaud
    Nebbache, surtout que c’était pour la première fois qu’elle animait cette
    émission pour RRI, et en plus sur place à la Foire du Livre Gaudeamus, où
    l’auteur avait été invité par notre partenaire, la Librairie française
    Kyralina.

    Les anglicismes dans la langue roumaine

    Pour répondre à votre première question : oui, nous avons
    l’Académie Roumaine qui met à jour le vocabulaire et les normes de grammaire de
    la langue roumaine. Quant aux anglicismes, oui, ils sont très nombreux en
    roumain et « marketing » en est un. L’anglais est très accessible en
    Roumanie : les films ne sont pas doublés, mais sous-titrés, et la plupart
    sont en anglais, une bonne partie de la musique diffusée par les radios est en
    anglais, le menus des ordinateurs est le plus souvent en anglais, les jeux
    vidéo des enfants sont en anglais, donc ce n’est pas étonnant que les mots
    anglais soient entrés très facilement dans la langue romaine, rien que pour y rester
    et se multiplier. En voici quelques
    exemples : low-cost, city-break, weekend, all inclusive, beach bar,
    show-room, duty free, rating, buy back, cash and carry, home banking; Internet
    banking, drive test, full options, off-road, marketing, manager, make-up, makeup
    artist, promoter, developer, babysitter, blockbuster, brand, stand-up comedy,
    reality show, delivery, comics. Comme vous pouvez le constater,
    tous les domaines sont concernés et notamment l’informatique. Les Roumains
    disent : IT, PC hard disc, browser, click, mouse, wireless, laptop,
    desktop, nickname, file sharing, chat, call center, software, hub, wi-fi, et la
    liste se poursuit. A préciser aussi que dans les multinationales, les employés
    ont un langage à part, dominé par les anglicismes du domaine corporatiste du
    type : meeting, call, reminder, file, senior manager, junior, briefing et
    plein d’autres.

    Philippe Marsan de France



    Je salue
    aussi Philippe Marsan de France qui
    nous fait savoir qu’il existe un village appelé Saint Valentin, en France,
    C’est « près de Châteauroux, Issoudun. Chaque année, le 14 février c’est
    une rencontre avec beaucoup de monde et de visiteurs. Et des couples se marient
    ! » Voilà une information très intéressantes, je n’en étais pas au
    courant. En Roumanie on a importé la fête américaine de la Saint Valentin tout
    de suite après la chute du communisme. Et elle fascine de nos jours encore.

    Dragobete, la fête roumaine des amoureux


    Mais nous avons en février une fête roumaine de l’amour appelée la Dragobete. Vous
    vous demandez peut-être d’où vient le nom de cette fête. Dans la tradition
    roumaine, Dragobete est un personnage mythologique, qui ressemble à Eros ou Cupidon.
    Dans certaines légendes, Dragobete est le fils d’une veille femme, Dochia.
    C’est un beau jeune homme immortel, gardien de l’amour. Célébrée
    le 24 février, « Dragobete » est une des fêtes roumaines du printemps les plus
    connues et les plus attendues. C’est la fête roumaine des amoureux. Depuis que
    la Roumanie a importé la Saint Valentin et toutes ses couleurs américaines, un
    véritable mouvement en faveur des coutumes autochtones est né, aidant la fête
    de Dragobete à récupérer la place perdue.

    En fait il
    y a plusieurs courants. Ceux qui marquent la Saint Valentin et ne s’intéressent
    pas trop à la Dragobete, ceux qui s’opposent aux fêtes importées et ne
    respectent que les célébrations autochtones et ceux qui marquent les deux.
    Comme Alex le disait dans son Courrier, la semaine dernière, les hommes de
    Roumanie sont très occupés en cette période de l’année et cela les coûte très
    cher aussi ! Pas facile, le printemps, en Roumanie, spécialement pour les
    hommes ! Nous les femmes on est gâtées et on en profite pleinement !