L’Espagne a repris la présidence
tournante du Conseil de l’UE au 1er juillet 2023. Un mandat
difficile, parsemé de défis multiples dans le contexte de la guerre en Ukraine
et d’une Europe qui se refait après deux ans de pandémie. Pour la Roumanie
aussi, le mandat de l’Espagne est extrêmement important puisqu’il arrive avec
un message très fort de soutien pour l’admission du pays à l’espace Schengen de
libre circulation européenne. Invité sur les ondes de Radio Roumanie Actualités par notre collègue Ruxandra
Sararu, l’Ambassadeur d’Espagne à Bucarest, José Antonio Hernández
Pérez-Solórzano, a confirmé cet appui très fort, tant pour la Roumanie que pour
la Bulgarie. Il a également passé en revue les priorités de la présidence
espagnole de l’UE et a fait part de ses impressions sur la Roumanie.
Author: Valentina Beleavski
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La Roumanie – une priorité de la présidence espagnole du Conseil de l’UE
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HEI – la Maison des instituts européens
Direction l’ouest de la Roumanie, à Timisoara, qui est cette année Capitale européenne de la culture. Une raison de plus d’y ouvrir un centre multiculturel qui accueillera dorénavant les projets des artistes en tout genre invités par l’EUNIC, le réseau des instituts culturels de l’Etats-membres de l’Union Européenne. C’est dans un endroit emblématique de Timisoara, le bastion Maria Theresia, qu’a ouvert ses portes en juin la Maison des instituts européens – House of European Institutes – HEI en raccourci, fruit des efforts d’une multitude de partenaires – à commencer par l’Institut Français de Roumanie, en passant par la municipalité de Timisoara et jusqu’à tous les membres d’Eunic.
Comment est née cette initiative ? Quelle est la mission de cette maison, par quoi va-t-elle se distinguer des autres centres culturels de la ville ? Quels projets va-t-elle accueillir prochainement ? Autant de questions auxquelles répond Julien Chiappone-Lucchesi, président d’EUNIC et directeur de l’IFR.
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Le courrier des auditeurs du 30.06.2023
Bonjour à
toutes et à tous ! Comment allez-vous, chers amis ? Etes-vous déjà en
vacances ? Avez-vous encore le temps d’écouter RRI ? Je l’espère
bien, car, même si la chaleur de l’été nous invite plutôt vers une plage ou
tout simplement quelque part dans la nature à l’ombre des arbres de montagne,
l’équipe de RRI a encore plein de belles histoires de Roumanie à vous raconter.
Moi, j’ai laissé mes vacances pour le mois d’août et, en attendant, je ne peux
que rêver des plages ensoleillées ou des montagnes vertes à l’air frais. Il
fait déjà un peu trop chaud à Bucarest, les températures montent presque tous
les jours à plus de 30 degrés et à ce moment-là la température ressentie au
sol, sur l’asphalte notamment approche les 40 degrés. Même le soir, l’air reste
souvent étouffant au centre-ville. Heureusement, on voit très bien que les
grandes vacances sont là, le trafic est bien plus léger dans la capitale. Ceci
dit, je vous propose de passer aux messages des auditeurs de RRI.Je commence
par Paul Jamet de France qui écrivait à un moment donné « Jje vous écoute
trop ! 🙂 … Il va falloir vous y adapter … En 2022, j’ai adressé
1055 rapports d’écoute aux stations internationales que j’aime écouter
régulièrement. Des rapports transmis quasi-exclusivement en courriel, ce qui
vous l’aurez compris représente aujourd’hui une économie substantielle de plus
de 150€/an ! Somme qu’il peut être intéressant d’investir par exemple dans un
nouveau récepteur … La Poste française
constate que les français écrivent de moins en moins ! C’est un cercle vicieux
: plus les timbres-poste coûtent cher et moins ils sont utilisés … Et moins
il y a de courrier et plus La Poste se voit contrainte d’augmenter le prix des
timbres-Poste pour financer les coûts de l’acheminement. Ce qui a conduit La
Poste française à supprimer le fameux timbre-rouge qui garantissait, en
principe, un acheminement à J+1 pour le remplacer par la lettre en ligne J+1
… Vous dactylographiez votre courrier sur le site de La Poste qui se chargera
de l’imprimer sur la plate-forme de distribution dont dépend le destinataire !
C’est formidable ! La Poste française réinvente le courrier électronique … Il
en coûte 1.49€ si vous ne prenez pas d’options de suivi et d’impression en
couleur … J’ai testé le système en m’adressant un courrier qui m’a été
délivré à J+3 !!! Affaire classée … Si je dois adresser un courrier postal,
ce sera avec un timbre vert … d’autant plus que c’est écologique … Votre
courrier ne prend plus l’avion ! Bref, une invitation à nous parler des tarifs
postaux en Roumanie, de leur évolution et des délais d’acheminement ».
Cher ami,
j’avoue que cela fait un bon moment que je n’ai plus envoyé de courrier par la
poste. Parfois, j’envoie des colis à l’aide des courriers privé, mais c’est
aussi assez rare. A un moment donné j’avais l’habitude d’envoyer des cartes
postales à ma grand-mère, qui habite dans une autre ville. Mais j’avoue que
j’ai même arrêté cette pratique, puisque à ses 89 ans, ma grand-mère préfère
communiquer par Skype ou par l’option vidéo du Whastapp. Elle a su tenir le pas
avec la technologie moderne et j’espère bien pouvoir le faire aussi quand
j’aurai son âge. En même temps, ma fille de 11 ans et ses collègues ne savent
même pas ce que c’est qu’un timbre-poste, pourquoi on les collectionnait
autrefois et ils ne comprennent plus le concept de lettre écrite, alors qu’ils
peuvent communiquer avec n’importe qui à n’importe quel moment. Moi j’avoue
aussi que je suis un peu nostalgique et que je garde les cartes postales que
nous recevons à la radio, mais personnellement je n’ai plus le temps d’aller à
la poste pour envoyer une lettre. Alors pour ce qui est des tarifs, j’ai dû me
renseigner sur le site de la Poste roumaine. En voici quelques exemples :
pour envoyer à l’intérieur de la Roumanie une enveloppe pesant moins de 50
grammes, il faudra payer 4,9 lei, soit un peu moins d’un euro. Une enveloppe
pesant entre 50 et 100 grammes coûte 5 lei – un euro. Jusqu’à 500 grammes le
tarif est de 5 lei 10 bani, jusqu’à 1000 grammes – 5 lei 20 bani et entre 1000
et 2000 grammes (2 kg maximum) le tarif est de 5 lei 30 bani. Comme vous
pouvez les constater, tous les tarifs tournent autour d’un euro pour les
lettres et les cartes postales en tant que correspondance prioritaire. Pour la
correspondance non prioritaire, les tarifs sont encore plus bas. Les Roumains
qui souhaitent envoyer une lettre ou une carte postale à l’étranger paient 7,5
lei (1 euro 50) pour l’enveloppe de moins de 50g, 9 lei (1 euro 80) pour les
100g, 16,5 lei (3 euros 40) pour 500g, 32 lei (6 euros 45) pour une enveloppe
pesant de 500 g à 1 kilo et enfin 58,5 lei (11 euros 70) pour un poids entre 1
et 2 kilos. Vous avez là les tarifs des lettres et cartes postales sans
priorité.
Pour les colis
à envoyer à l’intérieur de la Roumanie, il y a un tarif fixe de 7,80 lei (1
euro 50) pour un paquet de moins de 10 kilos et de 9,70 lei (1 euro 80) pour un
colis pesant entre 10 et 20 kilos. Pur l’étranger, le prix varie non seulement
selon le poids mais aussi selon le pays. Alors, je vous donne juste l’exemple
pour la France le tarif fixe est 47,9 lei (9 euros 60) et de 20,5 lei par
kilo (5 euros 50). A préciser aussi qu’il est impossible en ce moment d’envoyer
des lettres ou des colis en Russie et en Biélorussie, depuis la Roumanie, pour
des raisons bien connues.
Je n’entre
plus dans les détails, j’ai voulu juste vous faire une idée des tarifs postaux
de Roumanie. Vu de Roumanie, ces prix ne sont pas trop grands mais ils ne sont
pas trop bas non plus. Vu les grandes différences qui existent entre les
catégories sociales de notre pays, certains trouveront que c’est presque
gratuit, d’autres penseront deux fois avant de fermer leur colis ou leur
enveloppe. Et pour vous, chers amis de l’étranger, comment trouvez-vous ces
prix de de la Poste roumaine ? Merci d’avance pour vos réponses !
On ne l’a pas
mentionné tout de suite, mais René
Pigeard était bien à l’écoute du courrier des auditeurs où Ioana lui a
transmis les salutations de notre équipe. Il nous a répondu : « J’ai
entendu citer mon nom au courrier des auditeurs, alors qu’il y a longtemps que
j’ai envoyé des rapports d’écoute. C’est très gentil à vous et je vous en
remercie. Mes amitiés à toute l’équipe de la Radio ». C’est nous qui vous
remercions d’être toujours à l’écoute.
Et puisque je
viens de parler de courrier postal, alors j’aimerais bien saluer aussi quelques
auditeurs qui privilégient encore ce moyen de communication. Philippe Marsan de
France, Michel Beine de Belgique et Roger Roussel du Canada.
Philippe
Marsan nous envoie une jolie carte postale du Casino Mauresque d’Arcachon, sur
les marches duquel il jouait en 1955. « Cette enfance de l’insouciance, du
bonheur, des tendres années ! », se souvient notre ami, qui continue par
des pensées très contrastantes sur les inquiétudes du présent, notamment sur la
guerre en Ukraine, qui à son avis est un grand danger « pour la République
de Moldova, pour l’Europe et pour le monde. Espérons la paix prochaine »,
écrit encore notre auditeur. Merci à vous cher ami, de partager ces pensées
avec nous et de prendre le temps si précieux pour nous envoyer des cartes
postales !
Un grand merci
également à Roger Roussel du Canada
pour ses rapports et les autocollants qui nous a envoyés ! Comme
d’habitude, il conclut sa lettre par la phrase « Continuez votre excellent
travail ! » qui nous encourage beaucoup. Et comme d’habitude les timbres
canadiens que je vois sur votre enveloppe sont très beaux. Cela montre encore de
la préoccupation pour cet art du timbre qui peut porter tant de messages et de
symboles !
Et je ne
saurais oublier Michel Beine de
Belgique qui ne cesse de nous envoyer des rapports d’écoute pour toutes les
émissions, presque tous les jours. Votre assiduité nous motive à continuer.
Nous avons aussi retenu toutes vos questions sur la vie en Roumanie et nous
tenteront de vous donner des réponses dans nos prochains courriers des
auditeurs.
Merci
également pour leurs nombreux rapports d’écoute à Farid Boumechaal d’Algérie et
à Stefano Moroni d’Italie. Nous ne pouvons pas encore vous récompenser pour les
rapports de cette année, puisque les QSL ne nous sont pas encore parvenues.
Mais nous espérons qu’une partie de nos amis ont déjà commencé à recevoir les
QLS de l’année dernière. -
David Héraud, directeur de l’EFI Bucarest
La qualité d’exception de
l’enseignement français, les bénéfices du multilinguisme et l’ouverture sur les
cultures du monde – c’est ce que veut offrir aux enfants de la capitale
roumaine l’Ecole Française Internationale de Bucarest.
En fait, derrière ces mots qui
sonnent très bien à l’oreille, se cache une mission extrêmement
ambitieuse : donner des cours en trois langues, avoir des enseignants
locuteurs natifs, diplômés dans leurs pays d’origine, répondre aux besoins de
chaque enfant, avoir une approche pédagogique active, inviter les parents à
s’impliquer dans le processus de scolarisation pour garantir non seulement un
diplôme de BAC français avec mention multilingue, mais aussi l’épanouissement
de chaque enfant selon sa personnalité. Le tout dans un climat de confiance et
joie. En septembre 2019, dans son bâtiment tout blanc en plein centre-ville de
Bucarest, la toute jeune Ecole Française Internationale de Bucarest ouvrait ses
portes pour accueilli ses premiers élèves.
Quatre ans plus tard, nous avons
voulu savoir comment a évolué cette nouvelle école française dans la capitale
roumaine. Pour en parler, nous avons invité au micro de RRI, son directeur,
David Héraud.
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Les festivals de l’été 2023
La 30ème édition du festival du théâtre de Sibiu
(FITS)
La 30ème édition du
Festival international du Théâtre de Sibiu aura lieu du 23 juin au 2 juillet.
Considéré comme l’un des plus importants festivals de théâtre et d’arts du
spectacle au monde, et le troisième en Europe, après le Festival d’Avignon et
le Festival international d’Édimbourg, le FITS aura pour thème cette année
« Le Miracle ». Deux nouvelles sections compléteront en 2023 l’agenda
habituel du festival : « La saison théâtrale de Sibiu » et
« la Section Georges Banu ». Cette année, le Festival sera consacré à
la mémoire du grand critique de théâtre d’origine roumaine, George Banu, décédé
à Paris, le 21 janvier dernier.
Parmi les spectacles à ne pas rater
cette année, mentionnons « Dans la mesure de l’impossible » de
l’auteur et metteur en scène portugais Tiago Rodrigues. Réalisé en 2022, durant
la saison France-Portugal et écrit à partir d’entretiens avec une trentaine de
collaborateurs du Comité international de la Croix-Rouge et de Médecins sans
frontières, le spectacle, créé à la Comédie de Genève en février 2022, restitue
l’expérience des travailleurs de l’humanitaire. Disons aussi que Tiago
Rodrigues est l’actuel directeur artistique du Festival du théâtre d’Avignon.
Le spectacle se jouera à Sibiu les 23 et 24 juin.Continuons la liste des coups
de cœur avec « Le miracle du flamenco » de la Compagnie Estévez Pańos
y Compańía, un spectacle qui présente sur la scène du festival les meilleurs
danseurs de flamenco. La troupe s’est vu remettre par le Ministère espagnol de
la Culture, le Prix national de la Danse. Toujours à l’agenda du Festival de
Sibiu, un spectacle de cirque avec la Troupe guinéenne du Cirque du Baobab. Les
amateurs de hip hop seront bien servis cette année, à Sibiu, quand les 28 et 29
juin, ils auront la chance de voir « La gardien de l’âme », de Botis
Seva, chorégraphe du collectif Far From The Norm.
Le dramaturge, directeur de théâtre,
journaliste et essayiste suisse, Milo Rau, sera présent à l’affiche du festival
avec un spectacle à la frontière entre le réel et le virtuel. Rau l’envisage «
tel un sport de combat », un théâtre au présent, du coup les 29 et 30 juin, la
scène lui appartiendra. Pour plus de détails sur la programmation de cette
année, n’hésitez pas de clicker sur sibfest.ro.
FEST – FDR à Timisoara, Capitale européenne de la Culture
2023Du théâtre encore, mais à Timisoara
cette fois-ci, dans le cadre du programme de la Capitale européenne de la
culture 2023. Organisé par le Théâtre National de Timisoara, les Festival
Européen des Arts du Spectacle de Timisoara et le Festival (d’art) Dramatique Roumain
– FEST – FDR est en déjà en cours et il se poursuit tout le long de l’été. En
voici quelques moments à ne pas rater.
Tout d’abord, le 2 juin, le public venu
dans la Grande Salle du Théâtre National de Timisoara a eu droit au spectacle «
La Gioia » signé par le grand metteur en scène, comédien et écrivain italien
Pippo Delbono. Acteur dans ses propres créations, il monte sur scène aux côtés
de sa compagnie de « marginaux » – réfugiés, clowns, acteurs et
autres – pour explorer ensemble les profondeurs de la joie, retrouvée dans les
réalités les plus sombres en recréant un univers rempli de couleur et de
chaleur où tous ceux qui se sont différents peuvent trouver une place.
Puis, les 20 et 21 juillet
prochain, le célèbre acteur américain John Malkovich se trouvera à Timisoara
pour jouer dans le spectacle « The Infernal Comedy » (La comédie infernale) au
Théâtre National de la ville. C’est une première absolue pour Timisoara et un
moment essentiel de son programme en tant que Capitale européenne de la Culture
2023. Nommé par deux fois aux Oscars et aux Golden Globes, ainsi qu’aux prix
Bafta, John Malkovich est un acteur mondialement connu dont les films ont eu un
impact international incontestable. « The Infernal Comedy » est un spectacle
mise en scène par Michael Sturminger, qui l’a aussi écrit spécialement pour
John Malkovich, en imaginant un dialogue entre le langage parlé et celui
chanté. « The Infernal Comedy » a déjà été joué dans plus de 150 salles de
spectacles sur 3 continents.
Enfin, du 25 au 28 août les amateurs
du théâtre contemporain sont attendus toujours à Timisoara, au spectacle
trilingue « Union Place » de la Roumaine Elise Wilk présenté par une
troupe de théâtre mixte roumaine-luxembourgeoise et autrichienne. Ce fut
un défi pour son auteure d’écrire en roumain, en allemand et en anglais et sa
pièce est d’autant plus intéressante que les spectacles joués dans plusieurs
langues ne sont pas si nombreux que ça.
A retenir donc : Pippo Delbono,
John Malkovich et Elise Wilk – sont invités cet été dans le cadre du FEST – FDR
à Timisoara. Et la liste des grands noms des arts du spectacle européen ne
s’arrête pas là.
TIFF 2023 : le cinéma à l’honneur
Si vous préférez le cinéma, alors
rendez-vous à Cluj-Napoca, au cœur de la Transylvanie, du 09 au 18 juin pour le
Festival international du Film Transilvania (TIFF). A l’affiche : 200
films d’une quarantaine de pays, mais aussi de grand noms du cinéma
international pour invités. Parmi eux, l’acteur australien Geoffrey Rush, qui
participera à la projection de son film « Shine », suivie par une session
de Questions-réponses. S’y ajoute le célèbre réalisateur Oliver Stone qui y
présentera son plus récent documentaire « Nuclear Now » mais aussi de
son film déjà connu « Tueurs nés » (Natural Born Killers).
Egalement, sur la liste des invités spéciaux du TIFF de cette année – l’acteur
britannique Timothy Spall, qui sera récompensé pour l’ensemble de sa carrière
lors du Gala d’ouverture du Festival, le vendredi 9 juin, Place de
l’Union, à Cluj-Napoca. Vous l’avez certainement vu dans Harry Potter et dans
d’autres blockbusters américains et britanniques. Ce ne sont là que quelques
noms des personnalités du cinéma mondialement connues, qui se rendront en ce
mois de juin à Cluj-Napoca. Créé en 2002, le Festival international du Film
Transilvania est le premier et le plus grand festival de Roumanie consacré aux
longs métrages et un des événements du genre les plus importants d’Europe,
attirant chaque année plus de 100 000 participants. C’est aussi une
compétition, qui se donne pour mission de découvrir les nouvelles voix du film
et du documentaire, mais aussi une plate-forme pour le cinéma roumain
contemporain.
Electric Castle et UNTOLD, les rois de la musique
électronique
Parlons aussi musique. C’est toujours
la ville de Cluj-Napoca qui accueille cet été deux moment majeurs consacrés à
la musique électronique : les festivals Electric Castle et Untold.
Du 19 au 23 juillet, le domaine
entourant le château de Banffy, situé à une trentaine de km de Cluj en
fait, attend au festival Electric Castle tous ceux qui souhaitent faire la
fête sans arrêt, 5 jours durant. Oui, vous l’avez bien entendu : pendant
Electric Castel les concerts s’enchaînent 24 h sur 24. Il y a des participants
qui y habitent carrément 5 jours durant, dans un camping spécialement aménagé
ou d’autres qui dorment tout simplement à la belle étoile dans un décor
médiéval. En fait, chaque année une petite ville est recréée à zéro pour
accueillir les spectateurs, avec un accent mis sur l’environnement ou la
durabilité. Plus encore, les recettes issues de la vente des tickets sont
utilisées pour la restauration du château de Banffy. Cette année, une bonnes
cinquantaine d’artistes roumains et étrangers sont à l’affiche de la 9e
édition du Electric Castel.
Et ce n’est pas tout : du 3 au
6 août, à Cluj, c’est la 8e édition du plus grand festival de
musique électronique, UNTOLD. Devenu déjà une tradition, ce festival est le
rendez-vous annuel incontournable des jeunes. Et cette année, des noms
retentissants de la musique internationale sont à l’affiche, dont les plus
attendus sont Armin van Buuren, David Guetta et Imagine Dragons, ces derniers
en sont à leur première participation à cet événement. Mais la liste des
musiciens invités est très longue pour tenir occupés les centaines de milliers
de participants attendus devant les 4 scènes du stade Cluj Arena.Chacune de ces 4 scènes a son
spécifique tant pour ce qui est de la musique que pour le décor : une pour
la techno, une autre pour la musique house et d’ambiance, une 3e
pour le style trance qui ne manque jamais à Untold et une 4e pour
ceux qui aiment le rap, le breakbeat ou le dubstep.
Les meilleurs DJ du monde se
réunissent chaque année à Cluj-Napoca, pour le festival UNTOLD et cette année
n’y fera pas exception.
Summer Well près de Bucarest
A Bucarest aussi on a droit à la
bonne musique cet été. Du 11 au 13 août se tiendra le festival de musique
Summer Well, l’un des plus attendus de Roumanie. Le festival, qui en est à sa
12ème édition, se déroule chaque année au domaine de Stribey, à
Buftea, à 25 km au nord de Bucarest. Au programme de cette année, des grands
noms de la pop internationale avec Florence and the machine et Yungblud, de la
musique électronique avec le groupe norvégien Royksopp et une kyrielle d’autres
artistes en tous genres. Summerwell se démarque des autres grands festivals par
sa volonté d’instaurer avant tout une atmosphère conviviale et de détente pour
tous. Les festivaliers peuvent en effet profiter de l’immense parc dans lequel
se déroule le festival pour se promener, pique-niquer au bord de l’eau ou
encore faire la sieste entre deux concerts. Les familles peuvent profiter de ce
lieu magique en journée et les amateurs de musique peuvent quant à eux danser
près de la scène toute la nuit. Tout cela à une trentaine de minutes seulement
de la capitale.
Neversea, au bord de la mer
Enfin, les concerts s’enchaînent cet
été au bord de la mer Noire aussi. « Neversea » est le plus grand
festival de musique de Roumanie organisé sur une plage. Depuis 2017, il se tient
chaque année sur la plage Neversea Beach de Constanta. Cette année, il a lieu
du 6 au 9 juillet et réunit à son tour de grands noms de la musique roumaine et
internationale dont J Balvin, Lost Frequencies, Steve Aoki ou le musicien
français Sébastien Léger. Somme toute, près de 60 artistes monteront sur les 4
scènes de ce festival. Bref un mélange inoubliable de musique, danse, couchers
de soleil et réveil du soleil sur la plage, acrobates, animateurs, ateliers
créatifs, mer, liberté et bonne humeur – c’est ce que fait de Neversea une expérience
unique.
Bref, où que vous soyez cet été en
Roumanie, il y aura plein de festivals, pour tous les goûts. -
Le courrier des auditeurs du 02 juin 2023
Bonjour à
toutes et à tous ! Chers amis aujourd’hui je ne vais pas commencer par
parler de moi, ni de Bucarest, ni de l’atmosphère de Roumanie, puisque
c’est un moment important pour une partie des amis les plus fidèles de
RRI : ce weekend c’est le 40e anniversaire du RCP et le 30e
anniversaire des Rencontres des amis de la radio organisées par ce club. Comme
un avant-goût de ce grand événement, Philippe Marsan nous a écrit en début de
semaine le message suivant :
« Ce
samedi 03 juin le radio club du perche fête ses 40 ans à Greez sur Roc dans la
Sarthe en France. Notre Président d’honneur René Pigeard honorera ses 90 ans.
Avec Maryse, nous prenons la route ce jeudi matin 01 juin pour rejoindre les
Amis du Perche vers 18h00. Nous serons sur place pour essayer d’écouter
votre courrier des auditeurs de ce 02 juin. Une exposition de
matériel, récepteurs, documents, photos, expériences et montages aura lieu le
samedi 03 juin en la salle des fêtes du village. »
Alors chers amis, j’espère que vous êtes bien à
l’écoute de ce courrier des auditeurs et j’espère que les autres amis de RRI
sont aussi avec nous, puisque j’ai invité au micro de RRI M Gilles Gautier, le
président du RCP pour nous parler un peu des origines du club et des rencontres
et de l’avenir des ondes courtes. -
Forum des études et des carrières francophones de Roumanie
La Roumanie marque cette année ses 30
ans de francophonie officielle, donc d’appartenance à l’Organisation
International de la francophonie, et quelle autre meilleure manière de célébrer
tout cela que par une grande réunion des étudiants qui ont fait leur formation
universitaire en français, des élèves qui sont en train d’apprendre la langue
de Molière, des représentants des Universités où ils pourront continuer leur
études et des représentants des entreprises françaises et francophones qui leur
montreront tous les atouts et toutes les opportunités de faire une carrière en
Roumanie à l’aide de la langue française.C’est justement ce que se propose le
Forum des études et des carrières francophones, organisé ces 19 et 20 mai par
l’Institut Français de Bucarest aux côtés de ses partenaires.
Deux jours durant, élèves, étudiants,
professeurs, représentants d’organisations francophones et chefs d’entreprises se réunissent au cœur
de la capitale roumaine, au 77 Boulevard Dacia, à l’IF pour faire connaissance,
pour échanger et surtout pour imaginer leur avenir francophone. Pour nous
parler en détail de tout cela, nous avons invité au micro de RRI M Julien
Chiappone-Lucchesi, conseiller de coopération et d’action culturelle à Bucarest
et directeur de l’Institut français de Roumanie depuis septembre 2021. Il nous
invite au Forum des études et des carrières francophones. -
Le courrier des auditeurs du 05.05.2023
Bonjour à toutes et à tous ! Comment allez-vous ? En Roumanie on profite dun beau printemps. Les arbres sont en fleur, les plantes ont poussé dans les parcs, le soleil brille le plus souvent, il ne fait pas ni trop chaud, ni trop froid, bref le printemps est finalement arrivé. Qui plus est on a derrière nous plusieurs jours de fête qui nous ont permis de souffler un tout petit peu. Et justement, on vient de marquer lundi la Journée du Travail, par un jour férié et par un weekend prolongé, en fait, durant lequel les festivals se sont enchaînés au bord de la mer Noire. Cest une tradition, dailleurs, de se rendre au bord de la mer pour fêter le 1er Mai, les Roumains font cela depuis des générations. Même sil ne fait pas trop chaud et même si on ne peut pas vraiment se bronzer, ni se baigner, le soleil est le plus souvent de la compagnie et cest un plaisir de se balader sur la plage. Et puis, la mer nous manque tellement après avoir passé toute une saison froide sans la voir. Cest pourquoi, la plupart des jeunes se rendent dans les stations du littoral roumain pour faire la fête. Cette année, ils étaient plus de 80 000 à y aller, attirés aussi par de nombreux festivals. Cest plutôt nouveau, mais cela a eu un grand succès. Malheureusement, plusieurs cas de trafic de drogue ont été dépistés par la police durant ces festivals, ce qui nous inquiète, notamment les parents dadolescents. Si on ne va pas à la mer, alors il faut absolument faire un pique-nique ou un barbecue en plein air. Cest une autre tradition du 1er mai. Même à Bucarest, les parcs se remplissent de producteurs locaux qui font des barbecues en plein air et invitent les Bucarestois à raffoler des « mici » – ces fameuses boulettes de viande hachée et grillée. Bref : la mer et le barbecue sont les deux traditions par excellence pour le 1er Mai en Roumanie. Malheureusement, la tradition du muguet nexiste pas chez nous. Mais, le 1er Mai est déjà derrière nous, donc on peut commencer à lire quelques messages reçus ces jours-ci de la part des amis de RRI.
Avant tout, jespère avoir bien répondu à la question de Philippe Marsan de France qui sintéressait justement aux traditions du 1er Mai en Roumanie, en nous expliquant aussi la tradition du muguet en France.
« Le premier mai, fête dédiée au travail en France. Après de nombreuses luttes au fil des siècles fut arrivé le droit de sexprimer, de revendiquer, de défiler, de manifester. Ainsi y aura-t-il dans nos grandes villes de nombreux rassemblements. De plus, une autre tradition consiste à offrir du muguet afin daccueillir sereinement le printemps. Ce muguet apporte joie, bonheur, amitiés, fraternité, paix ».
Sans doute, ce serait joli davoir la tradition du muguet en Roumanie, mais cette fleur est plutôt rare chez nous. Quant au porte-bonheur, nous avons le Martisor du 1er mars qui a plus ou moins les mêmes symboles et se présente sous la forme dun petit objet auquel on attache un fil tressé rouge et blanc, symbole du printemps. Au début, cétait une pièce de monnaie, mais de nos jours ces petits objets se sont beaucoup diversifiés et pratiquement nimporte quel objet peut être transformé en Martisor : un pin, un broche, un petit jouet, des trucs peints ou modelés à la main etc. Ils sont vendus dans des foires organisées dans les parcs, dans les rues ou dans les musées traditionnels. Pour moi, linnovation de cette année a été un petit Martisor rond, recouvert de cuir dans lequel lon avait découpé une forme doiseau. Il était vendu attaché à un papier contenant un code QR. A scanner ce code avec son téléphone on pouvait entendre cet oiseau chanter. Et plusieurs oiseaux des forêts roumaines y étaient représentés. Voilà un peu pour les porte-bonheurs des Roumains, merci Philippe Marsan, de nous avoir proposé ce sujet.
Très heureuse de retrouver dans notre boîte postale un message dAmady Faye du Sénégal ! Comment allez-vous, cher ami ? Je suis ravie que nos émissions sur Timisoara aient attiré votre attention. Amady Faye écrit :
« Cette année 2023, lévénement culturel tant attendu en Europe est bien arrivé ! La très belle ville de louest de la Roumanie, Timisoara a lhonneur daccueillir le monde de la culture européenne. Si vous vous souvenez, lors du lancement de la candidature de la ville, javais dit: “Timisoara lemportera haut la main “. Le tirage au sort mavait donc donné raison. Je trouve très important les moments intéressants de la période à venir du programme posté sur le site par Valentina Beleavski.”
Merci encore une fois davoir suivi les temps forts du programme de Timisoara pour la période à venir. Larticle est posté sur notre site, dans la rubrique Timisoara 2023 que nous avons spécialement créée pour tenir nos auditeurs au courant des principaux événements de cette merveilleuse année culturelle. Cher Amady Faye, au plaisir de vous lire bientôt, je vous souhaite de passer de bons moments en compagnie de RRI !
Retour en France pour saluer aussi Guy Le Louet qui nous envoie régulièrement des rapports découte. Après avoir écouté un dossier sur la baisse de la population en Roumanie, il nous interroge au sujet des pays qui ont la préférence des roumains expatriés.
Retrouvez la réponse ici:
Avant de terminer, je vous rappelle, chers amis que le Radio Club du Perche célébrera très bientôt ses 40 ans dexistence et les 30 ans des Rencontres des Amis de la radio. Nous allons en parler davantage dans le Courrier des auditeurs du premier weekend de juin. Pour linstant je vous dis seulement que les 3 et 4 juin il y aura « une exposition et des démonstrations diverses liées à la radio », comme nous le dit Gilles Gautier. Alors que Paul Jamet nous a assurés que RRI est une des stations les plus écoutées du RCP, sinon la plus écoutée, et donc ils ne manqueront pas de se brancher sur les ondes de RRI. Si vous avez une annonce et un programme des événements prévus pour cet anniversaire, ce sera un plaisir den parler dans notre courrier des auditeurs et de les poster sur notre site. Merci davance. Comme promis, nous vous contacterons quelques jours avant la Rencontre des amis de la radio, pour en parler au micro de RRI.
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Guy Le Louet (France) – Quels pays ont la préférence des Roumains expatriés?
Selon un article paru en novembre dernier sur le site d’Euronews Roumanie, à ce
jour, « l’Etat roumain ne sait pas exactement combien de Roumains sont établis
à l’étranger. Par exemple, selon le ministère roumain des AE, ils seraient
environ 5,7 millions à vivre au-delà des frontières nationales ». Selon
l’OCDE, citée aussi par Euronews Roumanie, la plus grande communauté roumaine
est à retrouver en Italie, avec environ 1 million 100 mille personnes. Suit
l’Espagne – où l’on recense environ 900 000 Roumains, l’Allemagne – avec
quelque 680 000 et la Grande Bretagne avec quelque 540 000 Roumains. Selon le
site Free Europe Roumanie, les chiffres sont plus élevés : il y aurait un
peu plus million de Roumains en Espagne, près de 950 000 – en Grande Bretagne
et quelque 826 000 en Allemagne.Par conséquent, c’est toujours difficile de savoir
leur nombre exact, puisque les données varient selon les sources et puisque tous
les Roumains de l’étranger ne s’enregistrent pas en tant qu’expats et y restent
sans formes légales. S’y ajoutent ceux qui ont obtenu la nationalité du pays
d’accueil et donc ne figurent plus dans les listes des expats.Pourquoi cet
exode massif qui ne cesse depuis 3 décennies ? Ils sont tous à la
recherche d’une vie meilleure, évidemment. Ils sont nombreux à ne pas trouver
un emploi en Roumanie ou bien à trouver des emplois très mal payés, et alors
ils s’orientent vers des boulots à l’étranger dans l’hôtellerie et la
restauration, dans l’agriculture ou dans le secteur des soins pour les
personnes âgées. Les médecins aussi ont quitté la Roumanie, et la France le
sait très bien. Les informaticiens aussi.A part l’emploi, le site Free Europe
Roumanie énumère plusieurs autres raisons pour l’exode des Roumains : la
bureaucratie, la corruption, le manque de confiance dans la classe politique et
les systèmes déficitaires de l’éducation et de la santé. Autant de raisons pour
lesquelles nos compatriotes ont cherché une meilleure vie ailleurs.
Résultat : un déclin démographique accentué et le vieillissement de la
population restée au pays. Si bien que, dans les années à venir, il se peut
très bien que le nombre des retraités de Roumanie dépasse celui des salariés.Autre
aspect à ne pas négliger : souvent, il ne s’agit pas d’une émigration
proprement-dite. Le plus souvent, un ou deux membres de la famille partent
travailler à l’étranger et envoient de l’argent aux autres membres restés en
terre roumaines pour qu’ils puissent vivre dans de meilleures conditions. Et
tout aussi souvent, ce sont les parents qui partent travailler et qui laissent les
grands-parents s’occuper des enfants restés au pays. Il y a déjà toute une
génération d’enfants qui a grandi presque seule et les conséquences en sont
évidentes : abandon scolaire, problèmes de discipline, dépression. Et ce ne
sont là que quelques exemples. Bien que dans son discours officiel, l’Etat
roumain parle souvent de l’urgence de persuader les expats à rentrer au pays,
il n’y a toujours pas de stratégie claire en ce sens. -
Temps forts du programme Timisoara – capitale européenne de la culture 2023
Peinture, sculpture, textiles, science-fiction,
tours guidés pour les écoles et les familles, programmes spécialement conçus
pour les entreprises, ateliers d’architecture pour enfants, ateliers de
photographie pour les jeunes, ateliers de chorégraphie ou de dessin pour les
enfants, cours de formation pour les enseignants, spectacles de danse dans les
rues de la ville, concerts, activités en nature et conférences. Le programme
Timisoara – capitale européenne de la culture 2023 est bien riche. En voici
quelques temps forts de la période à venir, avec un accent mis sur les
événements francophones.
L’exposition Victor Brauner, jusqu’au 28 mai
Le lancement officiel du programme a
eu lieu le weekend du 17 au 19 février derniers. Après un grandiose spectacle musical
dans une atmosphère de fête à travers la ville entière, ce weekend de février a
marqué le lancement de plusieurs événements artistiques qui sont encore en
déroulement.
Parmi eux – l’exposition « Victor Brauner – invention et
magie », ouverte jusqu’au 28 mai, fruit d’une collaboration inédite
avec le Centre Pompidou de Paris. Il s’agit en fait de l’exposition la plus
importante et la plus ample jamais organisée en Europe de l’Est pour cet
artiste surréaliste d’origine roumaine. 120 ans après sa naissance ce peintre
est toujours trop peu connu en terre roumaine. C’est pourquoi la commissaire
d’exposition Camille Morando a sélectionné une centaine de toiles, dessins,
sculptures, illustrations et documents témoignant de l’ensemble de la carrière
artistique de Victor Brauner vécue entre Bucarest et Paris entre les années
1920 et 1960. A découvrir jusqu’à la fin mai au Musée national d’art de
Timisoara.
Inauguration du Coin Kyralina à la librairie La Doua Bufniţe pour les lecteurs francophones
Située en plein cœur de la ville de
Timişoara, la librairie La Doua Bufniţe
(en français, « Chez les deux chouettes ») a ouvert ses portes en
2016. Ses deux fondatrices, Oana Doboşi et Raluca Selejan, amies d’enfance, se
sont associées afin de développer ensemble ce beau projet. Fortes de leur
succès, aussi bien auprès des habitants de Timişoara qu’auprès des touristes de
passage, les deux libraires ont décidé de voir les choses en grand : à
l’occasion de « Timişoara, capitale européenne de la culture 2023 »,
elles ont décidé d’ouvrir les horizons de leurs clients, en inaugurant un
« coin Kyralina », en
partenariat avec la librairie francophone de Bucarest et avec le soutien de
l’Institut Français de Timişoara. Un éènement qui a donné lieu, fin mars, à
une célébration en bonne et due forme en compagnie de la directrice de Kyralina
et de la communauté francophone de Timişoara, qui peut désormais venir
feuilleter et (préférablement) acheter des livres directement en
français !
L’exposition « Temps nouveaux : des xénogenèses de la SF », jusqu’au 23 avril
Si la modernité et la sicence-fiction sont plutôt votre tasse de thé, alors Timisoara vous invite à découvrir un projet pas comme les autres intitulé « Temps nouveaux : des xénogenèses de la SF ». Son concept : « où que l’on soit, même à l’endroit le plus isolé que l’on puisse imaginer, l’extrémité de la réalité contemporaine nous fera plonger dans la science-fiction. Si nous avons suscité votre curiosité, alors il faudra se dépêcher, car l’exposition fermera ses portes le 23 avril. Entre temps, elle est accueillie par le centre INDECIS de Timisoara
« La Pépinière. 1306 plantes pour Timisoara », ouverte toute l’année
Culture et nature se marient
parfaitement à Timisoara cette année, notamment par l’ouverture, Place de la
Victoire (Piata Victoriei) de « La
Pépinière. 1306 plantes pour Timisoara ». Une installation temporaire, avec une structure métallique
modulaire qui propose au public d’explorer la ville depuis les hauteurs de
chaque plateforme. Une invitation à avoir une autre perspective sur les
bâtiments historiques connus et à réfléchir sur les manières de percevoir
l’espace public. Histoire aussi d’ouvrir le dialogue sur les changements climatiques,
la désertification, l’absence des espaces à l’ombre, la crise des ressources ou
encore la cohabitation du patrimoine naturel et de la ville. A la fin du
projet, les 1306 plantes de la Pépinière réintégreront la ville, tout comme sa
structure métallique, en parfait accord avec le concept de la réutilisation
complète des ressources. La Pépinière est ouverte aux visiteurs tout le long de
l’année culturelle Timisoara capitale européenne de la culture 2023, place
Victoriei.
Photographie: le Festival International Analog Mania, jusqu’au 30 avril
Les amateurs de photographie sont eux
aussi bien servis à Timisoara cette année. Pour commencer, ils sont attendus au
Festival International Analog Mania.
Arrivé à la 11e édition, le festival réunit cette année une
cinquantaine d’artistes d’une dizaine de pays, dont l’Autriche, la Croatie, la
Finlande, la Géorgie, l’Espagne et autres, venus y présenter leurs
photographies, films, expérimentations sonores et objets techniques. Au
menu : une exposition d’art, un Musée invisible et des labyrinthes à
parcourir. Tout cela est à découvrir jusqu’au 30 avril à la Maison de la
jeunesse (Casa Tineretului) et la Maison des Etudiants (Casa Studentilor).
Sciences – Le cycle de conférences : « Des idées qui changent le monde »
Et puis les sciences sont à l’honneur
aussi à Timisoara cette année. Pour ne donner qu’un exemple, le chercheur et
membre de l’Académie française Jean-Marie Lehn, Prix Nobel de Chimie en 1987,
était le 11 avril à Timisoara pour recevoir le titre de Docteur honoris causa
de l’Université de l’Ouest de la ville et pour inviter le public à une
rencontre pour les passionnés de la science dans le cycle de conférences intitulées
« Des idées qui changent le monde », qui accueilleront au cours de l’année
différentes personnalités du domaine.
Concerts et festivals de musique
Côté musique et spectacles, en tant
que capitale européenne de la culture, Timisoara mettra à l’honneur les styles
les plus divers : à commencer par plusieurs groupes inédits de musique
traditionnelle et tzigane, tels Gypsy Groove ou Mahala Rai band, en passant par
la musique baroque et des ateliers sur les instruments de l’époque, sans
oublier la musique moderne accompagnée d’installations de lumières.La musique
de chambre y est présente aussi, en fait, le roumain Cristian Macelaru, actuel
chef de l’Orchestre national de France, sera présent du 27 au 31 mai à
Timisoara pour la 3e édition du cours de musique proposé par
l’orchestre de Chambre de la Roumanie.
Suivra, du 9 au 11 juin, un évènement
qui marie musique classique, art, théâtre et film indépendant : c’est le
festival en plein air Launmomentdat in parc, qui se tiendra dans le parc Regina
Maria de Timisoara. Au programme : du dub, de la techno, de la musique
électronique aussi, avec des artistes de renom japonais, serbes et
britanniques.
Le weekend suivant, du 16 au 18 juin,
le Flight Festival District 23 ouvrira ses portes à l’Aéroport utilitaire de
Cioca pour un mélange inédit de musique, art et technologie.
On ne saurait oublier non plus le
jazz et le soul. Le compositeur français Ben l’Oncle Soul donnera un concert à
Timispara le 29 juin prochain. Le même jour, un groupe tout jeune, créé il y a
trois ans, soit Andrei Petrache Trio vous enchantera avec sa musique de jazz
moderne aux couleurs balkaniques et orientales.
Ce ne sont là que quelques exemples
d’un programme archi-riche proposé tout le long de cette année par Timisoara – capitale
européenne de la culture 2023. Pour l’ensemble du programme, entrez sur le site
https://timisoara2023.eu Le site est en
roumain et en anglais et vous donnera tous les détails nécessaires sur chaque
évènement prévu cette année. -
Le courrier des auditeurs du 07.04.2023
Bonjour à
toutes et à tous ! Comment allez-vous ? L’agitation flotte dans l’air
en Roumanie. Tout le monde se prépare pour Pâques. La Pâque orthodoxe est
célébrée cette année le 16 avril. Certains ont déjà démarré les préparatifs
pour les repas traditionnels et font les achats nécessaires en ce sens, ils
font aussi nettoyage général de leur maison, comme la tradition le veut.
D’autres se préparent pour des vacances, puisque les enfants sont en vacances et
donc de nombreuses familles profitent de l’occasion pour faire de courts
voyages en Roumanie ou à l’étranger. Du coup, il faut finir plein de choses au
travail avant de partir, d’où toute cette agitation.
Et puis,
les catholiques de Roumanie et du monde célèbrent Pâques ce weekend-même. Plein
de traditions à respecter pour les fidèles catholique aussi, surtout qu’une
forte communauté magyare vit en Transylvanie, à laquelle s’ajoute une communauté allemande. Cela sans
parler des Roumains qui ont la même foi et qui sont assez nombreux eux aussi.
Voilà
donc, c’est une période pleine d’activités en Roumanie. Et j’en profite pour
souhaiter de Joyeuses Pâques à tous ceux qui marquent cette fête ce weekend ou
le weekend prochain !
Commençons
sans plus tarder par une annonce très importante : le Radio Club du Perche s’apprête à célébrer ses 40 ans d’existence, le 3 juin
prochain. Les préparatifs sont en cours, comme nous le dit Paul Jamet, qui nous a déjà dévoilé quelques moments de cette
célébration qui s’étalera le long d’un weekend en fait.
« Nous
ouvrirons les portes de notre exposition vers 09h30 … Je suggère qu’à 12h on
se mette à l’écoute de RRI … Démonstration d’écoute d’une station
internationale … qui de plus se capte très bien … cela devrait plaire … Et nous aurons des invités … pour un petit
cocktail … Il devrait y avoir du monde ! »
Chers
amis, d’abord nous sommes honorés d’être inclus dans les activités de votre
célébration, d’autant plus que nous savons très bien que cet anniversaire est
très important pour vous. Cela fait au moins 40 ans que votre passion pour la
radio perdure et nous vous remercions déjà pour tous les efforts déposés au fil
du temps au bénéfice de l’écoute des radios internationales. Nous ne pouvons
pas vous rejoindre sur place, malheureusement, mais nous aimerions bien en
parler davantage dans le Courrier des auditeurs, donc à très bientôt, sur les
ondes de RRI ! En attendant, nous vous souhaitons de bons préparatifs de
fête. Merci de partager tous ces moments avec RRI !
Quittons Le
Perche pour nous rendre à Clermont-Ferrand, d’où Maguy Roy nous dit que nos émissions sur la francophonie ont
particulièrement attiré son attention au mois de mars. Il s’agit notamment de l’entretien
d’Alex Diaconescu avec Loredana Popi, principale du lycée Voltaire de
Craiova sur la foire de la Francophonie organisée par son lycée. D’ailleurs, le
lycée Voltaire de Craiova a collaboré par le passé avec le Radio DX club d’Auvergne
et francophonie, qui a reçu la visite de deux élèves et de leur professeur en
2019. Maguy Roy a apprécié également notre commentaire sur la journée
internationale de la Francophonie : avec le 30e anniversaire de la
célébration de la francophonie en Roumanie avec de nombreux évènements sur
tout le territoire. Et je lui remercie d’avoir suivi aussi mon entretien sur le
« Forum des jeunes » qui s’est tenu à Bucarest, un événement
important pour les jeunes francophones roumains. Et pas en dernier lieu, notre
auditrice a remarqué notre dossier sur les chacals, dans Terre Verte. Elle nous
dit « j’ai été très étonnée d’apprendre que les chacals, espèces tropicales, se
multipliaient en Roumanie. Un effet du réchauffement climatique ? Etonnée de
savoir que l’une des solutions préconisée pour réduire leur nombre serait
d’introduire une (ou plusieurs) meutes de loups qui empêcheraient la trop
grande reproduction des chacals. Est-ce résoudre le problème
naturellement ? Je ne le pense pas. Une plus grande population de
loups conduira à plus de prédation des animaux autochtones….
voire des ovins comme on le voit souvent en France. Pas facile de trouver une
solution écologique ou du moins environnementale satisfaisante ! »
Sans
doute, la présence des chacals est devenue un gros problème en Roumanie,
notamment pour les fermiers. J’ai pu le constater moi-même, l’année dernière,
lors de mon voyage au delta du Danube. Effectivement, on les entendait chaque
soir après le coucher du soleil. J’en ai vu même plusieurs, en plein jour, en
visitant la forêt de Letea, qui est une aire protégée, où la chasse est strictement
interdite. D’ailleurs, la chasse est interdite partout dans le delta du Danube,
vu que c’est une réserve de la biosphère incluse au patrimoine de l’UNESCO. Les
habitants du delta racontent qu’il y a quelques années, lors d’un hiver très
rude, le Danube a gelé et les chacals l’ont traversé depuis l’Ukraine voisine.
La chasse étant interdite au delta, ils ont pu se multiplier facilement, ayant
trouvé aussi plein de nourriture à leur disposition. Quelles solutions pour
remédier aux dégâts produits par ces animaux qui ont dévasté la faune et
les fermes ? Difficile à dire. Comme vous avez pu le constater dans notre
chronique, certaines autorités roumaines ont demandé la permission de les
chasser, d’autres ont opté pour des solutions « naturelles », comme
l’introduction des meutes de loups. En fait on est encore en train de tester
les différentes solutions et on verra dans le temps laquelle s’avérera la plus
efficace.
Ceci dit,
Maguy Roy je vous souhaite de bonnes fêtes de Pâques ! Quant à la chasse
aux œufs, cette tradition n’existe pas chez les orthodoxes. Nous, on peint les
œufs de différentes couleurs, de rouge notamment, et on les mange le dimanche
de Pâques, mais pas avant de les faire taper un œuf contre un autre. A très
bientôt !
Et puisque
le Courrier des auditeurs est un moment de partage, j’aimerais vous faire connaître
notre nouvelles stagiaire. Elle s’appelle Juliane Née, elle est étudiante en
journalisme et elle est venue en Erasmus à Bucarest. Nous sommes ravis
d’accueillir pour un stage de formation dans la rédaction de RRI. Et nous
l’avons déjà priée de nous faire part de ses premières impressions sur la
capitale roumaine. Les voici. -
Le Forum des Jeunes 2023 : Constuire l’avenir par temps de crise
La 4e édition du Forum des Jeunes se tient ces
31 mars et 1er avril à Bucarest, Iasi et à Cluj, un événement organisé
par l’Ambassade de France en Roumanie, l’Institut Français de Roumanie et
plusieurs autres partenaires roumains et internationaux.
Un programme très
riche est prévue cette année encore : 3 sessions sur place et transmises
en direct sur Facebook consacrées aux attentes des jeunes dans le contexte de l’invasion
russe en Ukraine, à l’engagement des jeunes face aux valeurs européennes et aux
priorités des nouvelles générations pour 2023 et pour l’avenir. S’y ajoutent 8
ateliers sur place et un atelier en ligne, tous trilingues – en français,
roumain et anglais avec pour thématiques : le volontariat, la mobilité, le
théâtre, l’engagement civique des jeunes, la transition verte et la durabilité
écologique, sans oublier les opportunités de faire des études supérieures en France
ou poursuivre une carrière francophone en Roumanie. Autant de sujets lancés en
débat pour les jeunes de Roumanie.
Pour nous en parler davantage, nous avons invité au micro
Antoine Chabal, président de l’Association Jeunes Européens de France. Il compte
parmi les invités de la table ronde de Bucarest sur l’engagement des jeunes
face aux valeurs européennes et au débat sur les attentes des jeunes d’aujourd’hui
dans le contexte de la guerre en Ukraine. -
Jacques Augustin (France) – La consommation de viande en Roumanie
La Commission
européenne encourage les Etats-membres à réduire drastiquement la consommation
de viande à l’horizon 2050. Plus précisément, selon le site spécialisé
agrointel.ro, la Roumanie devrait réduire la consommation de viande de 62%
d’ici 2030 et de 75 % avant 2050. La consommation de viande est de 63,9 kg par an par
personne en Roumanie. Ce n’est pas beaucoup à comparer avec les autres Etats membres de l’UE.
A part la période de carême, la viande est assez présente dans les repas
roumains. Car si elle manque, c’est surtout pour des raisons financières, et
beaucoup moins souvent pour des raisons écologiques. Qui plus est, les Roumains
restent un peuple assez conservateur, alors passer à la viande artificielle ou
végétale, comme le suggère Bruxelles, ce sera difficile.
Voyons un
peu, comment se présente la consommation de viande en Roumanie. Selon une étude
réalisée par la compagnie de recherche de marché Nielsen et citée par plusieurs
sites spécialisés ou financiers, 90 % des Roumains consomment de la viande au
moins une fois par semaine, alors que pour 49 % d’entre eux, ce produit ne
manque pas du menu quotidien.Côté goûts, vous allez constater qu’il existe de
grandes différences entre les Roumains et les Européens Occidentaux. Et pour
cause. En Roumanie, la plupart des jeunes âgés de 18 à 24 ans préfèrent le
poulet (72 %), alors que les adultes âgés de 45 à 59 ans optent le plus souvent
pour le porc. Selon le site du quotidien financier Ziarul Financiar, le poulet
reste la viande préférée des Roumains, avec une consommation mensuelle de 1,7
kilos par tête d’habitant et annuelle de 28 kilos, selon l’Institut national de
la statistique. La viande de bœuf gagne aussi du terrain en Roumanie, il existe
en fait une partie de la société qui la préfère aux autres types de viande et,
plus encore, qui achète le plus souvent du bœuf d’une qualité supérieure et qui
coûte beaucoup plus cher. Cette tendance est à remarquer dans la plupart de
l’Europe de l’Est, et donc, de nombreux fermiers ont commencé à élever des
races supérieures de bovins. En Roumanie, le bœuf se situe quand même en 4e
position parmi les préférences des consommateurs, à cause notamment du prix
trop élevé. Poulet, porc, poisson, bœuf – ainsi se présente le classement de la
consommation des Roumains, rendu public à la fin de l’année 2022.Une chose est
sûre, quel que soit le type de viande, la demande est à la hausse. D’ailleurs,
la consommation n’a fait qu’augmenter de 3% chaque année depuis 2015, selon
l’INS. D’où provient cette viande ? La plupart du poulet est issue des
fermes roumaines, ce qui est très encourageant d’ailleurs. Pourtant, la
Roumanie se voit obligée à importer du porc, tellement la demande est grande.
Enfin, bien que notre pays soit un des plus grands exportateurs de viande
mouton au monde, la consommation interne en est très, très réduite, avec
moins de 2 kilos par an par personne, selon la même source.
En matière d’habitudes alimentaires, les Roumains
mangent de la viande surtout au déjeuner (42 %) ou bien en weekend (17 %). 23 %
d’entre eux en mangent à chaque fois que l’opportunité se présente. Côté
cuisson, ils préfèrent la viande grillée (26%) ou cuite au four (23%) et
lorsqu’ils en achètent, ils optent le plus souvent pour la viande fraiche,
lit-on sur le site spécialisé angustos.ro qui décortique à son tour l’étude de « Nielsen ».Et pourtant, avec tout juste 64 kilos par an, par habitant, la Roumanie n’est
pas en tête de peloton pour ce qui est de la consommation de viande en Europe.
En fait, notre pays se classe 25e parmi les 27 Etats-membres de l’UE. C’est
l’Espagne qui est leader du classement avec 100 kg de viande par an, par
personne. C’est donc aux Espagnols de réduire leur consommation de 76% d’ici
2030 pour arriver à 34 kilos par an par personne. Les Roumains ne devront
renoncer qu’à 40 kilos par an dans les 7 années à venir et puis, réussir à
vivre avec 12 kilos par an par personne à l’horizon 2050, lit-on sur le site
focuspress.ro.A quel point cet objectif est réalisable ? Les Roumains
seront-ils d’accord de renoncer à la viande ? Reste à voir. -
Le courrier des auditeurs du 17.03.2023
Bonjour à toutes et à tous ! Comment allez-vous ? A Bucarest les arbres sont en fleur, un peu tôt, si jose dire. Mais cest un beau spectacle visuel que de voir partout des arbres recouverts de fleurs blanches et roses et les fameux buissons jaunes qui annoncent le printemps. Eh oui, le printemps est là, ça cest sûr ! Et même si lhiver na pas été du tout rude, bien au contraire, parfois on avait limpression que lhiver a complètement évité la Roumanie cette année, donc même en labsence dun hiver de neige et de froid, avec des températures qui ont grimpé jusquà 20 degrés même en janvier, on a néanmoins le sentiment du renouveau. La nature est ravivée et nos âmes aussi. Et puis, bientôt on ressentira encore mieux larrivée du printemps avec le changement de lheure fin mars, lorsque les journées deviendront beaucoup plus longues. Et justement, puisque la fin mars nest pas si loin que ça, permettez-moi de vous faire déjà connaître les fréquences dété de RRI en français.
Voici les fréquences de RRI, valables à compter du 26 mars 2023 :
Nos auditeurs du Canada pourront suivre nos programmes en français entre 1 h et 2 h du matin en TU sur et 11 620 et 9 550 kHz.
Nos auditeurs dEurope Occidentale pourront nous écouter de 5 h à 5h30 TU sur 11 740 DRM et 9 500 kHz, et de 10 h à 11 h TU sur 11 650 et 15 150 kHz. Si vous préférez laprès-midi pour écouter la radio, nous vous invitons à suivre notre émission qui commence à 16 h et sachève à 17 h TU sur 9 500 et 11 975 kHz. Au cas au vous auriez raté ce programme, rejoignez-nous sur les ondes de 20 h à 20h30 TU sur 11 975 DRM et 9 575 kHz.
Ensuite, nos auditeurs dAfrique Centrale peuvent suivre les émissions en français de RRI de 5 h à 5h30 en TU sur 21 550 et 17 520 kHz.
Enfin, nos amis du Maghreb peuvent nous retrouver tous les jours de 10 h à 11 h TU sur 17 630 et 15 130 kHz.
Bonne écoute !
Passons maintenant à vos messages. Jacques Augustin de France nous envoie au moins un rapport découte par semaine ce qui nous réjouit beaucoup. Ils nous pose aussi différentes questions sur la vie en Roumanie. En voici une que jai trouvée particulièrement intéressante et actuelle. Jacques Augustin écrit : « Jaimerais savoir si les Roumains consomment beaucoup de viande dans leurs plats ou si le bien-être animal prend une part Importante au point de devenir végétarien ».
Cest un sujet intéressant et très actuel surtout, dans le contexte où la Commission européenne encourage les Etats-membres à réduire drastiquement la consommation de viande à lhorizon 2050. Plus précisément, selon le site spécialisé agrointel.ro, la Roumanie devrait réduire la consommation de viande de 62% dici 2030 et de 75 % avant 2050. A mon avis, qui nest pas celui dun expert, mais dun Roumain qui connaît les habitudes de son peuple, ce sera un choc pour lensemble du pays. La consommation de viande est de 63,9 kg par an par personne. Ce nest pas beaucoup à comparer avec les autres Etats membres de lUE. A part la période de carême, la viande est assez présente dans les repas roumains. Car si elle manque, cest surtout pour des raisons financières, et beaucoup moins souvent pour des raisons écologiques. Qui plus est, les Roumains restent un peuple assez conservateur, alors passer à la viande artificielle ou végétale, comme le suggère Bruxelles, ce sera difficile.
Voyons un peu, comment se présente la consommation de viande en Roumanie.
La suite de la réponse, ici:
https://www.rri.ro/fr_fr/jacques_augustin_france_la_consommation_de_viande_en_roumanie-2679636
Je salue en ce début de printemps Maguy Roy de France qui écrit :
« Jespère que vous allez aussi bien que possible en ces temps encore difficiles et inquiétants de retour du printemps … mais hélas ! pas de la paix. (…) Jai écouté de nombreuses émissions et particulièrement apprécié celles sur les fêtes populaires telles que Dragobete, la fête du Martisor et les Mucenici, qui annoncent le retour du printemps. (…) MERCI pour vos émissions toujours passionnantes et votre site internet qui complète bien les sujets évoqués… une mine de renseignements qui permet de découvrir la richesse de la culture roumaine.»
Merci, chère amie pour ces retours ! Cest un plaisir de savoir que nos émissions ont attiré votre attention. Quant à votre question sur les icônes peintes sur verre, le temps ne nous permet pas de nous y attarder aujourdhui. Je vous dis juste que lart perdure de nos jours encore, aujourdhui il nest pas réservé aux moines, nimporte quel artiste passionné de ce type de peinture peut le pratiquer, il existe même des ateliers de peinture dicônes sur verre pour les enfants. Quant aux techniques, jai bien noté vos questions et nous tenterons de vous répondre aussi vite que possible. A très bientôt donc, sur les ondes ou sur la Toile !
Nos chaleureuses salutations à Philippe Marsan de France qui nous envoie des rapports chaque semaine et précise entre autres : « Grand merci davoir cité notre astronaute Européenne Sophie Adenot qui certainement participera au projet Artémis ». Il déclare aussi au nom du Radio Club du Perche : « Continuez à nous donner des émissions toujours aussi intéressantes ! » Merci à vous chers amis du Perche de votre fidélité, vos encouragements nous stimulent à chaque fois à continuer et à améliorer notre travail !
Merci également à Victor Gutierrez du Panama pour nous avoir transmis une dizaine de bulletins de réception, à Guy Le Louet de France et à Tomasz Kotas de Pologne.
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Le courrier des auditeurs du 17.02.2023
Bonjour à
toutes et à tous ! Comment allez-vous ? En Roumanie c’est de nouveau la
période des vacances scolaires. La nouveauté de cette année c’est que, pour la
première fois, ces vacances de février sont décalées selon les différentes
zones du pays. Jusqu’ici, début février, une semaine de vacances marquait le
passage du premier au second semestre de l’année scolaire. Mais cette année est
différente, car les semestres ont été remplacés par des modules et l’on a
proposé 3 variantes pour la semaine de pause de février. L’idée en était de ne
plus avoir des pistes de ski archipleines et des hôtels complètement bookés.
Résultat : il est impossible de trouver une chambre d’hôtel où ce que soit
à la montagne tout ce mois de février et même pour début mars. Non seulement l’hiver
s’est laissé attendre, au point que l’on croyait ne plus voir la neige, mais
tout le monde a pris d’assaut tant les quelques pistes de ski praticables que
tous les hôtels, les uns pour éviter les vacances, les autres justement pour en
profiter. C’est vrai que dans d’autres pays les vacances scolaires sont
décalées aussi par régions justement pour éviter de surcharger les zones et les
objectifs touristiques, mais il reste à voir si cette méthode s’avère pratique
en Roumanie. C’est vrai, les hôtels en profitent bien déjà, mais on ne sait pas
encore l’avis final des familles. En attendant, lisons quelques messages reçus
à la rédaction.
Tout d’abord,
un grand merci à toutes et à tous qui ont participé à la JMR soit en envoyant leurs
participations au sujet de la radio en tant que médiateur de la paix, soit
en se branchant sur nos ondes lundi dernier pour écouter notre émission
spéciale, soit pour les deux. C’est le cas entre autres de Paul Jamet de
France qui nous a fait part de ses impressions le jour même :« Comme vous le savez, je suis essentiellement un auditeur du
matin, un auditeur de votre diffusion à 06h00 TUC … Mais aujourd’hui,
émission spéciale oblige, je me suis porté à votre écoute sur les fréquences
utilisées à 11h00 TUC … Avec ce message, je voudrais vous féliciter bien
sincèrement pour votre émission de quelques 25 minutes consacrée à la Journée
Mondiale de la Radio. Bravo … Ce sera certainement l’une des plus longues
émissions consacrées à cette édition 2023 de la JMR. Une très belle émission,
bien équilibrée, bien structurée et abordant le thème Radio &
Paix sous plusieurs angles. Bravo à toutes et tous pour
l’exploitation des contributions reçues. »
Encore une fois, un grand merci, cher ami, ce retour qui nous va droit
au coeur! Nous avons reçu plein de participations intéressantes et ce fut un
plaisir de faire cette émission. Et merci d’avoir changé de programme habituel
pour nous écouter et rendre ainsi hommage à la radio et à tout ce qu’elle symbolise !
Deux jours plus tard, Paul Jamet revient sur ce sujet et en voici quelques
passages :
« RRI et quelques autres radios ont bien respecté le thème proposé
par l’UNESCO Radio & Paix … Mais cette Journée internationale
me semble ne plus avoir l’importance qu’elle avait à son lancement … En 2013
il y avait des stations présentes dans le grand Hall de l’UNESCO à Paris, des
émissions en direct, des enregistrements, des conférences … Mais plus rien
depuis ! (…) C’est pourquoi j’ai souligné vos efforts pour cette journée
mondiale de la Radio … Je regrette que l”UNESCO ne s’adresse qu’aux stations
sans aborder la question de leur auditoire ! (…) Or, à RRI, vous avez bien
compris que la radio n’existe que si elle est écoutée ! C’est aussi ce que je voulais souligner en
vous exprimant ma satisfaction suite à l’écoute de votre émission spéciale …
Non pas d’avoir été personnellement cité mais bien pour avoir constaté que vous
aviez reçu des réponses qui ont nécessité une réflexion suive de la volonté de
vous écrire … La Radio n’est pas qu’un média de divertissement ! »Effectivement, la radio n’existe que si elle est écoutée. Et de nos jours
les manière de capter les programmes de radio se sont énormément diversifiées, tout
comme les manières de communiquer avec les médias. Et vous l’avez bien remarqué
aussi, tout comme les autres participants à ce débat : la radio n’est pas
qu’un média de divertissement, elle peut avoir un rôle crucial puisqu’elle est
la seule qui peut arriver dans des zones où Internet ou la télévision n’arrivent
pas. Et là on revient comme à chaque fois au rôle stratégique des ondes
courtes. Les moyens de communication sont très divers de nos jours, mais il y
en a un qui est tout particulier et c’est la radio.
Depuis l’Algérie, Nouari Naghmouchi a voulu non seulement partager
son avis au sujet de la radio et de la paix, mais il a aussi tenu à nous féliciter
le 13 février même dans le message suivant :« Le 13 février 2023 aura lieu la journée mondiale de la radio
animée par l’Unesco et le thème de cette année est la radio et la paix, à cette
occasion je souhaiterais à ma belle radio beaucoup de succès et une bonne fête
à la radio ».
Merci de votre fidélité, cher ami. Vous êtes une présence constante dans
notre boîte à lettre et nous vous en remercions.
Depuis la France, Philippe Marsan était lui aussi à l’écoute le
13 février pour l’émission spéciale consacrée à la JMR. Il nous a envoyé un
rapport d’écoute très détaillé, accompagné de la photo d’un récepteur de
chevet, fin des années 40, marque Pathé, qui fonctionne en 115
volts continu ou alternatif. Notre ami écrit entre autres :« Journée
mondiale de la radio 2023 : Merci à Valentina, Alex, Ioana, charlotte, et vs
autres collègues, merci pour votre amabilité avec les auditeurs de RRI, vous
êtes tous super ! »C’est très gentil, M Marsan. A chaque émission
spéciale, c’est un véritable plaisir de voir les gens s’exprimer, de voir leur
grand désir de partager leur expériences et leurs pensées. Cela nous rapproche
encore et encore les uns des autres et cela témoigne une fois de plus de la
mission de la radio : faire circuler les idées.
Saluons aussi
quelques amis de RRI qui vivent à l’autre bout du monde pour ainsi dire : Teruhiko
Kachi du Japon qui il y a quelques semaines nous souhaitait « une
nouvelle année heureuse et prospère » ! Merci, à vous aussi, M Teruhiko
Kachi !Je salue également René Grondin de l’Ile de la Réunion qui
nous dit « J’ai vraiment eu plaisir d’écouter RRI.» Alors merci pour le rapport d’écoute et rester
sur nos ondes !De même, Ding Lu de Chine nous écrit en français :
« Je suis un
auditeur de Chine. Aujourd’hui, j’ai reçu votre signal de programme en français
à 17:00-17:10UTC. La fréquence est de 7325KHz/9720KHz(DRM), le signal est très fort, l’effet
d’écoute est très clair. (…) pratiquement aucune interférence sonore ».
Merci beaucoup pour ce message, cela fait plaisir toujours de recevoir des
messages depuis des régions qui ne sont pas forcément visées par nos OC. Mais
voilà, elles y arrivent quand même et nous en sommes ravis car cela nous permet
d’élargir nos horizons et de communiquer avec des pays lointains.
Le Kazakhstan écoute aussi nos émissions en langue française. En
témoigne un rapport d’écoute signé par Timofeyev Uhra Alexandrovitch de Karagandy qui nous a captés en novembre
dernier avec un SINPO de 4 et 5.
Et enfin, pour
revenir en Europe, je remercie Alexandru Busneag d’Allemagne qui nous
écoute souvent en français et qui a trouvé très intéressant le dossier d’Alexandru
sur la langue aroumaine et sur la communauté d’Aroumains. Je me permets de
traduire la fin de son message envoyé cette fois-ci en roumain et qui dit « Je
vous remercie pour votre présence sur les ondes, avec de si belles et
intéressantes émissions ! » Merci à vous cher ami de rester depuis si
longtemps à nos côtés.
Voilà c’est
tout le temps que nous avons pour ce courrier qui a été une sorte de suite à
notre débat pour la JMR. A très bientôt !