Author: Valentina Beleavski

  • La Roumanie – une priorité de la présidence espagnole du Conseil de l’UE

    La Roumanie – une priorité de la présidence espagnole du Conseil de l’UE

    L’Espagne a repris la présidence
    tournante du Conseil de l’UE au 1er juillet 2023. Un mandat
    difficile, parsemé de défis multiples dans le contexte de la guerre en Ukraine
    et d’une Europe qui se refait après deux ans de pandémie. Pour la Roumanie
    aussi, le mandat de l’Espagne est extrêmement important puisqu’il arrive avec
    un message très fort de soutien pour l’admission du pays à l’espace Schengen de
    libre circulation européenne. Invité sur les ondes de Radio Roumanie Actualités par notre collègue Ruxandra
    Sararu, l’Ambassadeur d’Espagne à Bucarest, José Antonio Hernández
    Pérez-Solórzano, a confirmé cet appui très fort, tant pour la Roumanie que pour
    la Bulgarie. Il a également passé en revue les priorités de la présidence
    espagnole de l’UE et a fait part de ses impressions sur la Roumanie.

  • HEI – la Maison des instituts européens

    HEI – la Maison des instituts européens

    Direction l’ouest de la Roumanie, à Timisoara, qui est cette année Capitale européenne de la culture. Une raison de plus d’y ouvrir un centre multiculturel qui accueillera dorénavant les projets des artistes en tout genre invités par l’EUNIC, le réseau des instituts culturels de l’Etats-membres de l’Union Européenne. C’est dans un endroit emblématique de Timisoara, le bastion Maria Theresia, qu’a ouvert ses portes en juin la Maison des instituts européens – House of European Institutes – HEI en raccourci, fruit des efforts d’une multitude de partenaires – à commencer par l’Institut Français de Roumanie, en passant par la municipalité de Timisoara et jusqu’à tous les membres d’Eunic.

    Comment est née cette initiative ? Quelle est la mission de cette maison, par quoi va-t-elle se distinguer des autres centres culturels de la ville ? Quels projets va-t-elle accueillir prochainement ? Autant de questions auxquelles répond Julien Chiappone-Lucchesi, président d’EUNIC et directeur de l’IFR.

  • Le courrier des auditeurs du 30.06.2023

    Le courrier des auditeurs du 30.06.2023

    Bonjour à
    toutes et à tous ! Comment allez-vous, chers amis ? Etes-vous déjà en
    vacances ? Avez-vous encore le temps d’écouter RRI ? Je l’espère
    bien, car, même si la chaleur de l’été nous invite plutôt vers une plage ou
    tout simplement quelque part dans la nature à l’ombre des arbres de montagne,
    l’équipe de RRI a encore plein de belles histoires de Roumanie à vous raconter.
    Moi, j’ai laissé mes vacances pour le mois d’août et, en attendant, je ne peux
    que rêver des plages ensoleillées ou des montagnes vertes à l’air frais. Il
    fait déjà un peu trop chaud à Bucarest, les températures montent presque tous
    les jours à plus de 30 degrés et à ce moment-là la température ressentie au
    sol, sur l’asphalte notamment approche les 40 degrés. Même le soir, l’air reste
    souvent étouffant au centre-ville. Heureusement, on voit très bien que les
    grandes vacances sont là, le trafic est bien plus léger dans la capitale. Ceci
    dit, je vous propose de passer aux messages des auditeurs de RRI.

    Je commence
    par Paul Jamet de France qui écrivait à un moment donné « Jje vous écoute
    trop ! 🙂 … Il va falloir vous y adapter … En 2022, j’ai adressé
    1055 rapports d’écoute aux stations internationales que j’aime écouter
    régulièrement. Des rapports transmis quasi-exclusivement en courriel, ce qui
    vous l’aurez compris représente aujourd’hui une économie substantielle de plus
    de 150€/an ! Somme qu’il peut être intéressant d’investir par exemple dans un
    nouveau récepteur … La Poste française
    constate que les français écrivent de moins en moins ! C’est un cercle vicieux
    : plus les timbres-poste coûtent cher et moins ils sont utilisés … Et moins
    il y a de courrier et plus La Poste se voit contrainte d’augmenter le prix des
    timbres-Poste pour financer les coûts de l’acheminement. Ce qui a conduit La
    Poste française à supprimer le fameux timbre-rouge qui garantissait, en
    principe, un acheminement à J+1 pour le remplacer par la lettre en ligne J+1
    … Vous dactylographiez votre courrier sur le site de La Poste qui se chargera
    de l’imprimer sur la plate-forme de distribution dont dépend le destinataire !
    C’est formidable ! La Poste française réinvente le courrier électronique … Il
    en coûte 1.49€ si vous ne prenez pas d’options de suivi et d’impression en
    couleur … J’ai testé le système en m’adressant un courrier qui m’a été
    délivré à J+3 !!! Affaire classée … Si je dois adresser un courrier postal,
    ce sera avec un timbre vert … d’autant plus que c’est écologique … Votre
    courrier ne prend plus l’avion ! Bref, une invitation à nous parler des tarifs
    postaux en Roumanie, de leur évolution et des délais d’acheminement ».


    Cher ami,
    j’avoue que cela fait un bon moment que je n’ai plus envoyé de courrier par la
    poste. Parfois, j’envoie des colis à l’aide des courriers privé, mais c’est
    aussi assez rare. A un moment donné j’avais l’habitude d’envoyer des cartes
    postales à ma grand-mère, qui habite dans une autre ville. Mais j’avoue que
    j’ai même arrêté cette pratique, puisque à ses 89 ans, ma grand-mère préfère
    communiquer par Skype ou par l’option vidéo du Whastapp. Elle a su tenir le pas
    avec la technologie moderne et j’espère bien pouvoir le faire aussi quand
    j’aurai son âge. En même temps, ma fille de 11 ans et ses collègues ne savent
    même pas ce que c’est qu’un timbre-poste, pourquoi on les collectionnait
    autrefois et ils ne comprennent plus le concept de lettre écrite, alors qu’ils
    peuvent communiquer avec n’importe qui à n’importe quel moment. Moi j’avoue
    aussi que je suis un peu nostalgique et que je garde les cartes postales que
    nous recevons à la radio, mais personnellement je n’ai plus le temps d’aller à
    la poste pour envoyer une lettre. Alors pour ce qui est des tarifs, j’ai dû me
    renseigner sur le site de la Poste roumaine. En voici quelques exemples :
    pour envoyer à l’intérieur de la Roumanie une enveloppe pesant moins de 50
    grammes, il faudra payer 4,9 lei, soit un peu moins d’un euro. Une enveloppe
    pesant entre 50 et 100 grammes coûte 5 lei – un euro. Jusqu’à 500 grammes le
    tarif est de 5 lei 10 bani, jusqu’à 1000 grammes – 5 lei 20 bani et entre 1000
    et 2000 grammes (2 kg maximum) le tarif est de 5 lei 30 bani. Comme vous
    pouvez les constater, tous les tarifs tournent autour d’un euro pour les
    lettres et les cartes postales en tant que correspondance prioritaire. Pour la
    correspondance non prioritaire, les tarifs sont encore plus bas. Les Roumains
    qui souhaitent envoyer une lettre ou une carte postale à l’étranger paient 7,5
    lei (1 euro 50) pour l’enveloppe de moins de 50g, 9 lei (1 euro 80) pour les
    100g, 16,5 lei (3 euros 40) pour 500g, 32 lei (6 euros 45) pour une enveloppe
    pesant de 500 g à 1 kilo et enfin 58,5 lei (11 euros 70) pour un poids entre 1
    et 2 kilos. Vous avez là les tarifs des lettres et cartes postales sans
    priorité.


    Pour les colis
    à envoyer à l’intérieur de la Roumanie, il y a un tarif fixe de 7,80 lei (1
    euro 50) pour un paquet de moins de 10 kilos et de 9,70 lei (1 euro 80) pour un
    colis pesant entre 10 et 20 kilos. Pur l’étranger, le prix varie non seulement
    selon le poids mais aussi selon le pays. Alors, je vous donne juste l’exemple
    pour la France le tarif fixe est 47,9 lei (9 euros 60) et de 20,5 lei par
    kilo (5 euros 50). A préciser aussi qu’il est impossible en ce moment d’envoyer
    des lettres ou des colis en Russie et en Biélorussie, depuis la Roumanie, pour
    des raisons bien connues.


    Je n’entre
    plus dans les détails, j’ai voulu juste vous faire une idée des tarifs postaux
    de Roumanie. Vu de Roumanie, ces prix ne sont pas trop grands mais ils ne sont
    pas trop bas non plus. Vu les grandes différences qui existent entre les
    catégories sociales de notre pays, certains trouveront que c’est presque
    gratuit, d’autres penseront deux fois avant de fermer leur colis ou leur
    enveloppe. Et pour vous, chers amis de l’étranger, comment trouvez-vous ces
    prix de de la Poste roumaine ? Merci d’avance pour vos réponses !


    On ne l’a pas
    mentionné tout de suite, mais René
    Pigeard
    était bien à l’écoute du courrier des auditeurs où Ioana lui a
    transmis les salutations de notre équipe. Il nous a répondu : « J’ai
    entendu citer mon nom au courrier des auditeurs, alors qu’il y a longtemps que
    j’ai envoyé des rapports d’écoute. C’est très gentil à vous et je vous en
    remercie. Mes amitiés à toute l’équipe de la Radio ». C’est nous qui vous
    remercions d’être toujours à l’écoute.




    Et puisque je
    viens de parler de courrier postal, alors j’aimerais bien saluer aussi quelques
    auditeurs qui privilégient encore ce moyen de communication. Philippe Marsan de
    France, Michel Beine de Belgique et Roger Roussel du Canada.


    Philippe
    Marsan
    nous envoie une jolie carte postale du Casino Mauresque d’Arcachon, sur
    les marches duquel il jouait en 1955. « Cette enfance de l’insouciance, du
    bonheur, des tendres années ! », se souvient notre ami, qui continue par
    des pensées très contrastantes sur les inquiétudes du présent, notamment sur la
    guerre en Ukraine, qui à son avis est un grand danger « pour la République
    de Moldova, pour l’Europe et pour le monde. Espérons la paix prochaine »,
    écrit encore notre auditeur. Merci à vous cher ami, de partager ces pensées
    avec nous et de prendre le temps si précieux pour nous envoyer des cartes
    postales !


    Un grand merci
    également à Roger Roussel du Canada
    pour ses rapports et les autocollants qui nous a envoyés ! Comme
    d’habitude, il conclut sa lettre par la phrase « Continuez votre excellent
    travail ! » qui nous encourage beaucoup. Et comme d’habitude les timbres
    canadiens que je vois sur votre enveloppe sont très beaux. Cela montre encore de
    la préoccupation pour cet art du timbre qui peut porter tant de messages et de
    symboles !


    Et je ne
    saurais oublier Michel Beine de
    Belgique qui ne cesse de nous envoyer des rapports d’écoute pour toutes les
    émissions, presque tous les jours. Votre assiduité nous motive à continuer.
    Nous avons aussi retenu toutes vos questions sur la vie en Roumanie et nous
    tenteront de vous donner des réponses dans nos prochains courriers des
    auditeurs.




    Merci
    également pour leurs nombreux rapports d’écoute à Farid Boumechaal d’Algérie et
    à Stefano Moroni d’Italie. Nous ne pouvons pas encore vous récompenser pour les
    rapports de cette année, puisque les QSL ne nous sont pas encore parvenues.
    Mais nous espérons qu’une partie de nos amis ont déjà commencé à recevoir les
    QLS de l’année dernière.

  • David Héraud, directeur de l’EFI Bucarest

    David Héraud, directeur de l’EFI Bucarest

    La qualité d’exception de
    l’enseignement français, les bénéfices du multilinguisme et l’ouverture sur les
    cultures du monde – c’est ce que veut offrir aux enfants de la capitale
    roumaine l’Ecole Française Internationale de Bucarest.


    En fait, derrière ces mots qui
    sonnent très bien à l’oreille, se cache une mission extrêmement
    ambitieuse : donner des cours en trois langues, avoir des enseignants
    locuteurs natifs, diplômés dans leurs pays d’origine, répondre aux besoins de
    chaque enfant, avoir une approche pédagogique active, inviter les parents à
    s’impliquer dans le processus de scolarisation pour garantir non seulement un
    diplôme de BAC français avec mention multilingue, mais aussi l’épanouissement
    de chaque enfant selon sa personnalité. Le tout dans un climat de confiance et
    joie. En septembre 2019, dans son bâtiment tout blanc en plein centre-ville de
    Bucarest, la toute jeune Ecole Française Internationale de Bucarest ouvrait ses
    portes pour accueilli ses premiers élèves.


    Quatre ans plus tard, nous avons
    voulu savoir comment a évolué cette nouvelle école française dans la capitale
    roumaine. Pour en parler, nous avons invité au micro de RRI, son directeur,
    David Héraud.


  • Les festivals de l’été 2023

    Les festivals de l’été 2023

    La 30ème édition du festival du théâtre de Sibiu
    (FITS)






    La 30ème édition du
    Festival international du Théâtre de Sibiu aura lieu du 23 juin au 2 juillet.
    Considéré comme l’un des plus importants festivals de théâtre et d’arts du
    spectacle au monde, et le troisième en Europe, après le Festival d’Avignon et
    le Festival international d’Édimbourg, le FITS aura pour thème cette année
    « Le Miracle ». Deux nouvelles sections compléteront en 2023 l’agenda
    habituel du festival : « La saison théâtrale de Sibiu » et
    « la Section Georges Banu ». Cette année, le Festival sera consacré à
    la mémoire du grand critique de théâtre d’origine roumaine, George Banu, décédé
    à Paris, le 21 janvier dernier.


    Parmi les spectacles à ne pas rater
    cette année, mentionnons « Dans la mesure de l’impossible » de
    l’auteur et metteur en scène portugais Tiago Rodrigues. Réalisé en 2022, durant
    la saison France-Portugal et écrit à partir d’entretiens avec une trentaine de
    collaborateurs du Comité international de la Croix-Rouge et de Médecins sans
    frontières, le spectacle, créé à la Comédie de Genève en février 2022, restitue
    l’expérience des travailleurs de l’humanitaire. Disons aussi que Tiago
    Rodrigues est l’actuel directeur artistique du Festival du théâtre d’Avignon.
    Le spectacle se jouera à Sibiu les 23 et 24 juin.

    Continuons la liste des coups
    de cœur avec « Le miracle du flamenco » de la Compagnie Estévez Pańos
    y Compańía, un spectacle qui présente sur la scène du festival les meilleurs
    danseurs de flamenco. La troupe s’est vu remettre par le Ministère espagnol de
    la Culture, le Prix national de la Danse. Toujours à l’agenda du Festival de
    Sibiu, un spectacle de cirque avec la Troupe guinéenne du Cirque du Baobab. Les
    amateurs de hip hop seront bien servis cette année, à Sibiu, quand les 28 et 29
    juin, ils auront la chance de voir « La gardien de l’âme », de Botis
    Seva
    , chorégraphe du collectif Far From The Norm.


    Le dramaturge, directeur de théâtre,
    journaliste et essayiste suisse, Milo Rau, sera présent à l’affiche du festival
    avec un spectacle à la frontière entre le réel et le virtuel. Rau l’envisage «
    tel un sport de combat », un théâtre au présent, du coup les 29 et 30 juin, la
    scène lui appartiendra. Pour plus de détails sur la programmation de cette
    année, n’hésitez pas de clicker sur sibfest.ro.



    FEST – FDR à Timisoara, Capitale européenne de la Culture
    2023

    Du théâtre encore, mais à Timisoara
    cette fois-ci, dans le cadre du programme de la Capitale européenne de la
    culture 2023. Organisé par le Théâtre National de Timisoara, les Festival
    Européen des Arts du Spectacle de Timisoara et le Festival (d’art) Dramatique Roumain
    – FEST – FDR est en déjà en cours et il se poursuit tout le long de l’été. En
    voici quelques moments à ne pas rater.


    Tout d’abord, le 2 juin, le public venu
    dans la Grande Salle du Théâtre National de Timisoara a eu droit au spectacle «
    La Gioia »
    signé par le grand metteur en scène, comédien et écrivain italien
    Pippo Delbono. Acteur dans ses propres créations, il monte sur scène aux côtés
    de sa compagnie de « marginaux » – réfugiés, clowns, acteurs et
    autres – pour explorer ensemble les profondeurs de la joie, retrouvée dans les
    réalités les plus sombres en recréant un univers rempli de couleur et de
    chaleur où tous ceux qui se sont différents peuvent trouver une place.


    Puis, les 20 et 21 juillet
    prochain, le célèbre acteur américain John Malkovich se trouvera à Timisoara
    pour jouer dans le spectacle « The Infernal Comedy » (La comédie infernale) au
    Théâtre National de la ville. C’est une première absolue pour Timisoara et un
    moment essentiel de son programme en tant que Capitale européenne de la Culture
    2023. Nommé par deux fois aux Oscars et aux Golden Globes, ainsi qu’aux prix
    Bafta, John Malkovich est un acteur mondialement connu dont les films ont eu un
    impact international incontestable. « The Infernal Comedy » est un spectacle
    mise en scène par Michael Sturminger, qui l’a aussi écrit spécialement pour
    John Malkovich, en imaginant un dialogue entre le langage parlé et celui
    chanté. « The Infernal Comedy » a déjà été joué dans plus de 150 salles de
    spectacles sur 3 continents.


    Enfin, du 25 au 28 août les amateurs
    du théâtre contemporain sont attendus toujours à Timisoara, au spectacle
    trilingue « Union Place » de la Roumaine Elise Wilk présenté par une
    troupe de théâtre mixte roumaine-luxembourgeoise et autrichienne. Ce fut
    un défi pour son auteure d’écrire en roumain, en allemand et en anglais et sa
    pièce est d’autant plus intéressante que les spectacles joués dans plusieurs
    langues ne sont pas si nombreux que ça.


    A retenir donc : Pippo Delbono,
    John Malkovich et Elise Wilk – sont invités cet été dans le cadre du FEST – FDR
    à Timisoara. Et la liste des grands noms des arts du spectacle européen ne
    s’arrête pas là.




    TIFF 2023 : le cinéma à l’honneur



    Si vous préférez le cinéma, alors
    rendez-vous à Cluj-Napoca, au cœur de la Transylvanie, du 09 au 18 juin pour le
    Festival international du Film Transilvania (TIFF). A l’affiche : 200
    films d’une quarantaine de pays, mais aussi de grand noms du cinéma
    international pour invités. Parmi eux, l’acteur australien Geoffrey Rush, qui
    participera à la projection de son film « Shine », suivie par une session
    de Questions-réponses. S’y ajoute le célèbre réalisateur Oliver Stone qui y
    présentera son plus récent documentaire « Nuclear Now » mais aussi de
    son film déjà connu « Tueurs nés » (Natural Born Killers).
    Egalement, sur la liste des invités spéciaux du TIFF de cette année – l’acteur
    britannique Timothy Spall, qui sera récompensé pour l’ensemble de sa carrière
    lors du Gala d’ouverture du Festival, le vendredi 9 juin, Place de
    l’Union, à Cluj-Napoca. Vous l’avez certainement vu dans Harry Potter et dans
    d’autres blockbusters américains et britanniques. Ce ne sont là que quelques
    noms des personnalités du cinéma mondialement connues, qui se rendront en ce
    mois de juin à Cluj-Napoca. Créé en 2002, le Festival international du Film
    Transilvania est le premier et le plus grand festival de Roumanie consacré aux
    longs métrages et un des événements du genre les plus importants d’Europe,
    attirant chaque année plus de 100 000 participants. C’est aussi une
    compétition, qui se donne pour mission de découvrir les nouvelles voix du film
    et du documentaire, mais aussi une plate-forme pour le cinéma roumain
    contemporain.


    Electric Castle et UNTOLD, les rois de la musique
    électronique



    Parlons aussi musique. C’est toujours
    la ville de Cluj-Napoca qui accueille cet été deux moment majeurs consacrés à
    la musique électronique : les festivals Electric Castle et Untold.


    Du 19 au 23 juillet, le domaine
    entourant le château de Banffy, situé à une trentaine de km de Cluj en
    fait, attend au festival Electric Castle tous ceux qui souhaitent faire la
    fête sans arrêt, 5 jours durant. Oui, vous l’avez bien entendu : pendant
    Electric Castel les concerts s’enchaînent 24 h sur 24. Il y a des participants
    qui y habitent carrément 5 jours durant, dans un camping spécialement aménagé
    ou d’autres qui dorment tout simplement à la belle étoile dans un décor
    médiéval. En fait, chaque année une petite ville est recréée à zéro pour
    accueillir les spectateurs, avec un accent mis sur l’environnement ou la
    durabilité. Plus encore, les recettes issues de la vente des tickets sont
    utilisées pour la restauration du château de Banffy. Cette année, une bonnes
    cinquantaine d’artistes roumains et étrangers sont à l’affiche de la 9e
    édition du Electric Castel.


    Et ce n’est pas tout : du 3 au
    6 août
    , à Cluj, c’est la 8e édition du plus grand festival de
    musique électronique, UNTOLD. Devenu déjà une tradition, ce festival est le
    rendez-vous annuel incontournable des jeunes. Et cette année, des noms
    retentissants de la musique internationale sont à l’affiche, dont les plus
    attendus sont Armin van Buuren, David Guetta et Imagine Dragons, ces derniers
    en sont à leur première participation à cet événement. Mais la liste des
    musiciens invités est très longue pour tenir occupés les centaines de milliers
    de participants attendus devant les 4 scènes du stade Cluj Arena.

    Chacune de ces 4 scènes a son
    spécifique tant pour ce qui est de la musique que pour le décor : une pour
    la techno, une autre pour la musique house et d’ambiance, une 3e
    pour le style trance qui ne manque jamais à Untold et une 4e pour
    ceux qui aiment le rap, le breakbeat ou le dubstep.


    Les meilleurs DJ du monde se
    réunissent chaque année à Cluj-Napoca, pour le festival UNTOLD et cette année
    n’y fera pas exception.


    Summer Well près de Bucarest



    A Bucarest aussi on a droit à la
    bonne musique cet été. Du 11 au 13 août se tiendra le festival de musique
    Summer Well, l’un des plus attendus de Roumanie. Le festival, qui en est à sa
    12ème édition, se déroule chaque année au domaine de Stribey, à
    Buftea,
    à 25 km au nord de Bucarest. Au programme de cette année, des grands
    noms de la pop internationale avec Florence and the machine et Yungblud, de la
    musique électronique avec le groupe norvégien Royksopp et une kyrielle d’autres
    artistes en tous genres. Summerwell se démarque des autres grands festivals par
    sa volonté d’instaurer avant tout une atmosphère conviviale et de détente pour
    tous. Les festivaliers peuvent en effet profiter de l’immense parc dans lequel
    se déroule le festival pour se promener, pique-niquer au bord de l’eau ou
    encore faire la sieste entre deux concerts. Les familles peuvent profiter de ce
    lieu magique en journée et les amateurs de musique peuvent quant à eux danser
    près de la scène toute la nuit. Tout cela à une trentaine de minutes seulement
    de la capitale.


    Neversea, au bord de la mer


    Enfin, les concerts s’enchaînent cet
    été au bord de la mer Noire aussi. « Neversea » est le plus grand
    festival de musique de Roumanie organisé sur une plage. Depuis 2017, il se tient
    chaque année sur la plage Neversea Beach de Constanta. Cette année, il a lieu
    du 6 au 9 juillet et réunit à son tour de grands noms de la musique roumaine et
    internationale dont J Balvin, Lost Frequencies, Steve Aoki ou le musicien
    français Sébastien Léger. Somme toute, près de 60 artistes monteront sur les 4
    scènes de ce festival. Bref un mélange inoubliable de musique, danse, couchers
    de soleil et réveil du soleil sur la plage, acrobates, animateurs, ateliers
    créatifs, mer, liberté et bonne humeur – c’est ce que fait de Neversea une expérience
    unique.




    Bref, où que vous soyez cet été en
    Roumanie, il y aura plein de festivals, pour tous les goûts.

  • Le courrier des auditeurs du 02 juin 2023

    Le courrier des auditeurs du 02 juin 2023

    Bonjour à
    toutes et à tous ! Chers amis aujourd’hui je ne vais pas commencer par
    parler de moi, ni de Bucarest, ni de l’atmosphère de Roumanie, puisque
    c’est un moment important pour une partie des amis les plus fidèles de
    RRI : ce weekend c’est le 40e anniversaire du RCP et le 30e
    anniversaire des Rencontres des amis de la radio organisées par ce club. Comme
    un avant-goût de ce grand événement, Philippe Marsan nous a écrit en début de
    semaine le message suivant :


    « Ce
    samedi 03 juin le radio club du perche fête ses 40 ans à Greez sur Roc dans la
    Sarthe en France. Notre Président d’honneur René Pigeard honorera ses 90 ans.
    Avec Maryse, nous prenons la route ce jeudi matin 01 juin pour rejoindre les
    Amis du Perche vers 18h00. Nous serons sur place pour essayer d’écouter
    votre courrier des auditeurs de ce 02 juin. Une exposition de
    matériel, récepteurs, documents, photos, expériences et montages aura lieu le
    samedi 03 juin en la salle des fêtes du village. »




    Alors chers amis, j’espère que vous êtes bien à
    l’écoute de ce courrier des auditeurs et j’espère que les autres amis de RRI
    sont aussi avec nous, puisque j’ai invité au micro de RRI M Gilles Gautier, le
    président du RCP pour nous parler un peu des origines du club et des rencontres
    et de l’avenir des ondes courtes.

  • Forum des études et des carrières francophones de Roumanie

    Forum des études et des carrières francophones de Roumanie

    La Roumanie marque cette année ses 30
    ans de francophonie officielle, donc d’appartenance à l’Organisation
    International de la francophonie, et quelle autre meilleure manière de célébrer
    tout cela que par une grande réunion des étudiants qui ont fait leur formation
    universitaire en français, des élèves qui sont en train d’apprendre la langue
    de Molière, des représentants des Universités où ils pourront continuer leur
    études et des représentants des entreprises françaises et francophones qui leur
    montreront tous les atouts et toutes les opportunités de faire une carrière en
    Roumanie à l’aide de la langue française.

    C’est justement ce que se propose le
    Forum des études et des carrières francophones, organisé ces 19 et 20 mai par
    l’Institut Français de Bucarest aux côtés de ses partenaires

    .


    Deux jours durant, élèves, étudiants,
    professeurs, représentants d’organisations francophones et chefs d’entreprises se réunissent au cœur
    de la capitale roumaine, au 77 Boulevard Dacia, à l’IF pour faire connaissance,
    pour échanger et surtout pour imaginer leur avenir francophone. Pour nous
    parler en détail de tout cela, nous avons invité au micro de RRI M Julien
    Chiappone-Lucchesi, conseiller de coopération et d’action culturelle à Bucarest
    et directeur de l’Institut français de Roumanie depuis septembre 2021. Il nous
    invite au Forum des études et des carrières francophones.

  • Le courrier des auditeurs du 05.05.2023

    Le courrier des auditeurs du 05.05.2023


    Bonjour à toutes et à tous ! Comment allez-vous ? En Roumanie on profite dun beau printemps. Les arbres sont en fleur, les plantes ont poussé dans les parcs, le soleil brille le plus souvent, il ne fait pas ni trop chaud, ni trop froid, bref le printemps est finalement arrivé. Qui plus est on a derrière nous plusieurs jours de fête qui nous ont permis de souffler un tout petit peu. Et justement, on vient de marquer lundi la Journée du Travail, par un jour férié et par un weekend prolongé, en fait, durant lequel les festivals se sont enchaînés au bord de la mer Noire. Cest une tradition, dailleurs, de se rendre au bord de la mer pour fêter le 1er Mai, les Roumains font cela depuis des générations. Même sil ne fait pas trop chaud et même si on ne peut pas vraiment se bronzer, ni se baigner, le soleil est le plus souvent de la compagnie et cest un plaisir de se balader sur la plage. Et puis, la mer nous manque tellement après avoir passé toute une saison froide sans la voir. Cest pourquoi, la plupart des jeunes se rendent dans les stations du littoral roumain pour faire la fête. Cette année, ils étaient plus de 80 000 à y aller, attirés aussi par de nombreux festivals. Cest plutôt nouveau, mais cela a eu un grand succès. Malheureusement, plusieurs cas de trafic de drogue ont été dépistés par la police durant ces festivals, ce qui nous inquiète, notamment les parents dadolescents. Si on ne va pas à la mer, alors il faut absolument faire un pique-nique ou un barbecue en plein air. Cest une autre tradition du 1er mai. Même à Bucarest, les parcs se remplissent de producteurs locaux qui font des barbecues en plein air et invitent les Bucarestois à raffoler des « mici » – ces fameuses boulettes de viande hachée et grillée. Bref : la mer et le barbecue sont les deux traditions par excellence pour le 1er Mai en Roumanie. Malheureusement, la tradition du muguet nexiste pas chez nous. Mais, le 1er Mai est déjà derrière nous, donc on peut commencer à lire quelques messages reçus ces jours-ci de la part des amis de RRI.




    Avant tout, jespère avoir bien répondu à la question de Philippe Marsan de France qui sintéressait justement aux traditions du 1er Mai en Roumanie, en nous expliquant aussi la tradition du muguet en France.


    « Le premier mai, fête dédiée au travail en France. Après de nombreuses luttes au fil des siècles fut arrivé le droit de sexprimer, de revendiquer, de défiler, de manifester. Ainsi y aura-t-il dans nos grandes villes de nombreux rassemblements. De plus, une autre tradition consiste à offrir du muguet afin daccueillir sereinement le printemps. Ce muguet apporte joie, bonheur, amitiés, fraternité, paix ».


    Sans doute, ce serait joli davoir la tradition du muguet en Roumanie, mais cette fleur est plutôt rare chez nous. Quant au porte-bonheur, nous avons le Martisor du 1er mars qui a plus ou moins les mêmes symboles et se présente sous la forme dun petit objet auquel on attache un fil tressé rouge et blanc, symbole du printemps. Au début, cétait une pièce de monnaie, mais de nos jours ces petits objets se sont beaucoup diversifiés et pratiquement nimporte quel objet peut être transformé en Martisor : un pin, un broche, un petit jouet, des trucs peints ou modelés à la main etc. Ils sont vendus dans des foires organisées dans les parcs, dans les rues ou dans les musées traditionnels. Pour moi, linnovation de cette année a été un petit Martisor rond, recouvert de cuir dans lequel lon avait découpé une forme doiseau. Il était vendu attaché à un papier contenant un code QR. A scanner ce code avec son téléphone on pouvait entendre cet oiseau chanter. Et plusieurs oiseaux des forêts roumaines y étaient représentés. Voilà un peu pour les porte-bonheurs des Roumains, merci Philippe Marsan, de nous avoir proposé ce sujet.




    Très heureuse de retrouver dans notre boîte postale un message dAmady Faye du Sénégal ! Comment allez-vous, cher ami ? Je suis ravie que nos émissions sur Timisoara aient attiré votre attention. Amady Faye écrit :


    « Cette année 2023, lévénement culturel tant attendu en Europe est bien arrivé ! La très belle ville de louest de la Roumanie, Timisoara a lhonneur daccueillir le monde de la culture européenne. Si vous vous souvenez, lors du lancement de la candidature de la ville, javais dit: “Timisoara lemportera haut la main “. Le tirage au sort mavait donc donné raison. Je trouve très important les moments intéressants de la période à venir du programme posté sur le site par Valentina Beleavski.”


    Merci encore une fois davoir suivi les temps forts du programme de Timisoara pour la période à venir. Larticle est posté sur notre site, dans la rubrique Timisoara 2023 que nous avons spécialement créée pour tenir nos auditeurs au courant des principaux événements de cette merveilleuse année culturelle. Cher Amady Faye, au plaisir de vous lire bientôt, je vous souhaite de passer de bons moments en compagnie de RRI !




    Retour en France pour saluer aussi Guy Le Louet qui nous envoie régulièrement des rapports découte. Après avoir écouté un dossier sur la baisse de la population en Roumanie, il nous interroge au sujet des pays qui ont la préférence des roumains expatriés.



    Retrouvez la réponse ici:


    https://www.rri.ro/fr_fr/guy_le_louet_france_quels_pays_qui_ont_la_preference_des_roumains_expatries-2682761



    Avant de terminer, je vous rappelle, chers amis que le Radio Club du Perche célébrera très bientôt ses 40 ans dexistence et les 30 ans des Rencontres des Amis de la radio. Nous allons en parler davantage dans le Courrier des auditeurs du premier weekend de juin. Pour linstant je vous dis seulement que les 3 et 4 juin il y aura « une exposition et des démonstrations diverses liées à la radio », comme nous le dit Gilles Gautier. Alors que Paul Jamet nous a assurés que RRI est une des stations les plus écoutées du RCP, sinon la plus écoutée, et donc ils ne manqueront pas de se brancher sur les ondes de RRI. Si vous avez une annonce et un programme des événements prévus pour cet anniversaire, ce sera un plaisir den parler dans notre courrier des auditeurs et de les poster sur notre site. Merci davance. Comme promis, nous vous contacterons quelques jours avant la Rencontre des amis de la radio, pour en parler au micro de RRI.




  • Guy Le Louet (France) – Quels pays ont la préférence des Roumains expatriés?

    Guy Le Louet (France) – Quels pays ont la préférence des Roumains expatriés?

    Selon un article paru en novembre dernier sur le site d’Euronews Roumanie, à ce
    jour, « l’Etat roumain ne sait pas exactement combien de Roumains sont établis
    à l’étranger. Par exemple, selon le ministère roumain des AE, ils seraient
    environ 5,7 millions à vivre au-delà des frontières nationales ». Selon
    l’OCDE, citée aussi par Euronews Roumanie, la plus grande communauté roumaine
    est à retrouver en Italie, avec environ 1 million 100 mille personnes. Suit
    l’Espagne – où l’on recense environ 900 000 Roumains, l’Allemagne – avec
    quelque 680 000 et la Grande Bretagne avec quelque 540 000 Roumains. Selon le
    site Free Europe Roumanie, les chiffres sont plus élevés : il y aurait un
    peu plus million de Roumains en Espagne, près de 950 000 – en Grande Bretagne
    et quelque 826 000 en Allemagne.

    Par conséquent, c’est toujours difficile de savoir
    leur nombre exact, puisque les données varient selon les sources et puisque tous
    les Roumains de l’étranger ne s’enregistrent pas en tant qu’expats et y restent
    sans formes légales. S’y ajoutent ceux qui ont obtenu la nationalité du pays
    d’accueil et donc ne figurent plus dans les listes des expats.

    Pourquoi cet
    exode massif qui ne cesse depuis 3 décennies ? Ils sont tous à la
    recherche d’une vie meilleure, évidemment. Ils sont nombreux à ne pas trouver
    un emploi en Roumanie ou bien à trouver des emplois très mal payés, et alors
    ils s’orientent vers des boulots à l’étranger dans l’hôtellerie et la
    restauration, dans l’agriculture ou dans le secteur des soins pour les
    personnes âgées. Les médecins aussi ont quitté la Roumanie, et la France le
    sait très bien. Les informaticiens aussi.

    A part l’emploi, le site Free Europe
    Roumanie énumère plusieurs autres raisons pour l’exode des Roumains : la
    bureaucratie, la corruption, le manque de confiance dans la classe politique et
    les systèmes déficitaires de l’éducation et de la santé. Autant de raisons pour
    lesquelles nos compatriotes ont cherché une meilleure vie ailleurs.
    Résultat : un déclin démographique accentué et le vieillissement de la
    population restée au pays. Si bien que, dans les années à venir, il se peut
    très bien que le nombre des retraités de Roumanie dépasse celui des salariés.

    Autre
    aspect à ne pas négliger : souvent, il ne s’agit pas d’une émigration
    proprement-dite. Le plus souvent, un ou deux membres de la famille partent
    travailler à l’étranger et envoient de l’argent aux autres membres restés en
    terre roumaines pour qu’ils puissent vivre dans de meilleures conditions. Et
    tout aussi souvent, ce sont les parents qui partent travailler et qui laissent les
    grands-parents s’occuper des enfants restés au pays. Il y a déjà toute une
    génération d’enfants qui a grandi presque seule et les conséquences en sont
    évidentes : abandon scolaire, problèmes de discipline, dépression. Et ce ne
    sont là que quelques exemples. Bien que dans son discours officiel, l’Etat
    roumain parle souvent de l’urgence de persuader les expats à rentrer au pays,
    il n’y a toujours pas de stratégie claire en ce sens.

  • Temps forts du programme Timisoara – capitale européenne de la culture 2023

    Temps forts du programme Timisoara – capitale européenne de la culture 2023

    Peinture, sculpture, textiles, science-fiction,
    tours guidés pour les écoles et les familles, programmes spécialement conçus
    pour les entreprises, ateliers d’architecture pour enfants, ateliers de
    photographie pour les jeunes, ateliers de chorégraphie ou de dessin pour les
    enfants, cours de formation pour les enseignants, spectacles de danse dans les
    rues de la ville, concerts, activités en nature et conférences. Le programme
    Timisoara – capitale européenne de la culture 2023 est bien riche. En voici
    quelques temps forts de la période à venir, avec un accent mis sur les
    événements francophones.


    L’exposition Victor Brauner, jusqu’au 28 mai


    Le lancement officiel du programme a
    eu lieu le weekend du 17 au 19 février derniers. Après un grandiose spectacle musical
    dans une atmosphère de fête à travers la ville entière, ce weekend de février a
    marqué le lancement de plusieurs événements artistiques qui sont encore en
    déroulement.


    Parmi eux – l’exposition « Victor Brauner – invention et
    magie », ouverte jusqu’au 28 mai, fruit d’une collaboration inédite
    avec le Centre Pompidou de Paris. Il s’agit en fait de l’exposition la plus
    importante et la plus ample jamais organisée en Europe de l’Est pour cet
    artiste surréaliste d’origine roumaine. 120 ans après sa naissance ce peintre
    est toujours trop peu connu en terre roumaine. C’est pourquoi la commissaire
    d’exposition Camille Morando a sélectionné une centaine de toiles, dessins,
    sculptures, illustrations et documents témoignant de l’ensemble de la carrière
    artistique de Victor Brauner vécue entre Bucarest et Paris entre les années
    1920 et 1960. A découvrir jusqu’à la fin mai au Musée national d’art de
    Timisoara.


    Inauguration du Coin Kyralina à la librairie La Doua Bufniţe pour les lecteurs francophones


    Située en plein cœur de la ville de
    Timişoara, la librairie La Doua Bufniţe
    (en français, « Chez les deux chouettes ») a ouvert ses portes en
    2016. Ses deux fondatrices, Oana Doboşi et Raluca Selejan, amies d’enfance, se
    sont associées afin de développer ensemble ce beau projet. Fortes de leur
    succès, aussi bien auprès des habitants de Timişoara qu’auprès des touristes de
    passage, les deux libraires ont décidé de voir les choses en grand : à
    l’occasion de « Timişoara, capitale européenne de la culture 2023 »,
    elles ont décidé d’ouvrir les horizons de leurs clients, en inaugurant un
    « coin Kyralina », en
    partenariat avec la librairie francophone de Bucarest et avec le soutien de
    l’Institut Français de Timişoara. Un éènement qui a donné lieu, fin mars, à
    une célébration en bonne et due forme en compagnie de la directrice de Kyralina
    et de la communauté francophone de Timişoara, qui peut désormais venir
    feuilleter et (préférablement) acheter des livres directement en
    français !


    L’exposition « Temps nouveaux : des xénogenèses de la SF », jusqu’au 23 avril

    Si la modernité et la sicence-fiction sont plutôt votre tasse de thé, alors Timisoara vous invite à découvrir un projet pas comme les autres intitulé « Temps nouveaux : des xénogenèses de la SF ». Son concept : « où que l’on soit, même à l’endroit le plus isolé que l’on puisse imaginer, l’extrémité de la réalité contemporaine nous fera plonger dans la science-fiction. Si nous avons suscité votre curiosité, alors il faudra se dépêcher, car l’exposition fermera ses portes le 23 avril. Entre temps, elle est accueillie par le centre INDECIS de Timisoara

    « La Pépinière. 1306 plantes pour Timisoara », ouverte toute l’année


    Culture et nature se marient
    parfaitement à Timisoara cette année, notamment par l’ouverture, Place de la
    Victoire (Piata Victoriei) de « La
    Pépinière. 1306 plantes pour Timisoara ». Une installation temporaire, avec une structure métallique
    modulaire qui propose au public d’explorer la ville depuis les hauteurs de
    chaque plateforme. Une invitation à avoir une autre perspective sur les
    bâtiments historiques connus et à réfléchir sur les manières de percevoir
    l’espace public. Histoire aussi d’ouvrir le dialogue sur les changements climatiques,
    la désertification, l’absence des espaces à l’ombre, la crise des ressources ou
    encore la cohabitation du patrimoine naturel et de la ville. A la fin du
    projet, les 1306 plantes de la Pépinière réintégreront la ville, tout comme sa
    structure métallique, en parfait accord avec le concept de la réutilisation
    complète des ressources. La Pépinière est ouverte aux visiteurs tout le long de
    l’année culturelle Timisoara capitale européenne de la culture 2023, place
    Victoriei.


    Photographie: le Festival International Analog Mania, jusqu’au 30 avril


    Les amateurs de photographie sont eux
    aussi bien servis à Timisoara cette année. Pour commencer, ils sont attendus au
    Festival International Analog Mania.
    Arrivé à la 11e édition, le festival réunit cette année une
    cinquantaine d’artistes d’une dizaine de pays, dont l’Autriche, la Croatie, la
    Finlande, la Géorgie, l’Espagne et autres, venus y présenter leurs
    photographies, films, expérimentations sonores et objets techniques. Au
    menu : une exposition d’art, un Musée invisible et des labyrinthes à
    parcourir. Tout cela est à découvrir jusqu’au 30 avril à la Maison de la
    jeunesse (Casa Tineretului) et la Maison des Etudiants (Casa Studentilor).


    Sciences – Le cycle de conférences : « Des idées qui changent le monde »


    Et puis les sciences sont à l’honneur
    aussi à Timisoara cette année. Pour ne donner qu’un exemple, le chercheur et
    membre de l’Académie française Jean-Marie Lehn, Prix Nobel de Chimie en 1987,
    était le 11 avril à Timisoara pour recevoir le titre de Docteur honoris causa
    de l’Université de l’Ouest de la ville et pour inviter le public à une
    rencontre pour les passionnés de la science dans le cycle de conférences intitulées
    « Des idées qui changent le monde », qui accueilleront au cours de l’année
    différentes personnalités du domaine.


    Concerts et festivals de musique


    Côté musique et spectacles, en tant
    que capitale européenne de la culture, Timisoara mettra à l’honneur les styles
    les plus divers : à commencer par plusieurs groupes inédits de musique
    traditionnelle et tzigane, tels Gypsy Groove ou Mahala Rai band, en passant par
    la musique baroque et des ateliers sur les instruments de l’époque, sans
    oublier la musique moderne accompagnée d’installations de lumières.

    La musique
    de chambre y est présente aussi, en fait, le roumain Cristian Macelaru, actuel
    chef de l’Orchestre national de France, sera présent du 27 au 31 mai à
    Timisoara pour la 3e édition du cours de musique proposé par
    l’orchestre de Chambre de la Roumanie.


    Suivra, du 9 au 11 juin, un évènement
    qui marie musique classique, art, théâtre et film indépendant : c’est le
    festival en plein air Launmomentdat in parc,
    qui se tiendra dans le parc Regina
    Maria de Timisoara. Au programme : du dub, de la techno, de la musique
    électronique aussi, avec des artistes de renom japonais, serbes et
    britanniques.


    Le weekend suivant, du 16 au 18 juin,
    le Flight Festival District 23 ouvrira ses portes à l’Aéroport utilitaire de
    Cioca pour un mélange inédit de musique, art et technologie.


    On ne saurait oublier non plus le
    jazz et le soul. Le compositeur français Ben l’Oncle Soul donnera un concert à
    Timispara le 29 juin prochain. Le même jour, un groupe tout jeune, créé il y a
    trois ans, soit Andrei Petrache Trio vous enchantera avec sa musique de jazz
    moderne aux couleurs balkaniques et orientales.



    Ce ne sont là que quelques exemples
    d’un programme archi-riche proposé tout le long de cette année par Timisoara – capitale
    européenne de la culture 2023. Pour l’ensemble du programme, entrez sur le site
    https://timisoara2023.eu Le site est en
    roumain et en anglais et vous donnera tous les détails nécessaires sur chaque
    évènement prévu cette année.

  • Le courrier des auditeurs du 07.04.2023

    Le courrier des auditeurs du 07.04.2023

    Bonjour à
    toutes et à tous ! Comment allez-vous ? L’agitation flotte dans l’air
    en Roumanie. Tout le monde se prépare pour Pâques. La Pâque orthodoxe est
    célébrée cette année le 16 avril. Certains ont déjà démarré les préparatifs
    pour les repas traditionnels et font les achats nécessaires en ce sens, ils
    font aussi nettoyage général de leur maison, comme la tradition le veut.
    D’autres se préparent pour des vacances, puisque les enfants sont en vacances et
    donc de nombreuses familles profitent de l’occasion pour faire de courts
    voyages en Roumanie ou à l’étranger. Du coup, il faut finir plein de choses au
    travail avant de partir, d’où toute cette agitation.


    Et puis,
    les catholiques de Roumanie et du monde célèbrent Pâques ce weekend-même. Plein
    de traditions à respecter pour les fidèles catholique aussi, surtout qu’une
    forte communauté magyare vit en Transylvanie, à laquelle s’ajoute une communauté allemande. Cela sans
    parler des Roumains qui ont la même foi et qui sont assez nombreux eux aussi.


    Voilà
    donc, c’est une période pleine d’activités en Roumanie. Et j’en profite pour
    souhaiter de Joyeuses Pâques à tous ceux qui marquent cette fête ce weekend ou
    le weekend prochain !


    Commençons
    sans plus tarder par une annonce très importante : le Radio Club du Perche s’apprête à célébrer ses 40 ans d’existence, le 3 juin
    prochain. Les préparatifs sont en cours, comme nous le dit Paul Jamet, qui nous a déjà dévoilé quelques moments de cette
    célébration qui s’étalera le long d’un weekend en fait.


    « Nous
    ouvrirons les portes de notre exposition vers 09h30 … Je suggère qu’à 12h on
    se mette à l’écoute de RRI … Démonstration d’écoute d’une station
    internationale … qui de plus se capte très bien … cela devrait plaire … Et nous aurons des invités … pour un petit
    cocktail … Il devrait y avoir du monde ! »



    Chers
    amis, d’abord nous sommes honorés d’être inclus dans les activités de votre
    célébration, d’autant plus que nous savons très bien que cet anniversaire est
    très important pour vous. Cela fait au moins 40 ans que votre passion pour la
    radio perdure et nous vous remercions déjà pour tous les efforts déposés au fil
    du temps au bénéfice de l’écoute des radios internationales. Nous ne pouvons
    pas vous rejoindre sur place, malheureusement, mais nous aimerions bien en
    parler davantage dans le Courrier des auditeurs, donc à très bientôt, sur les
    ondes de RRI ! En attendant, nous vous souhaitons de bons préparatifs de
    fête. Merci de partager tous ces moments avec RRI !


    Quittons Le
    Perche pour nous rendre à Clermont-Ferrand, d’où Maguy Roy nous dit que nos émissions sur la francophonie ont
    particulièrement attiré son attention au mois de mars. Il s’agit notamment de l’entretien
    d’Alex Diaconescu avec Loredana Popi, principale du lycée Voltaire de
    Craiova sur la foire de la Francophonie organisée par son lycée. D’ailleurs, le
    lycée Voltaire de Craiova a collaboré par le passé avec le Radio DX club d’Auvergne
    et francophonie, qui a reçu la visite de deux élèves et de leur professeur en
    2019. Maguy Roy a apprécié également notre commentaire sur la journée
    internationale de la Francophonie : avec le 30e anniversaire de la
    célébration de la francophonie en Roumanie avec de nombreux évènements sur
    tout le territoire. Et je lui remercie d’avoir suivi aussi mon entretien sur le
    « Forum des jeunes » qui s’est tenu à Bucarest, un événement
    important pour les jeunes francophones roumains. Et pas en dernier lieu, notre
    auditrice a remarqué notre dossier sur les chacals, dans Terre Verte. Elle nous
    dit « j’ai été très étonnée d’apprendre que les chacals, espèces tropicales, se
    multipliaient en Roumanie. Un effet du réchauffement climatique ? Etonnée de
    savoir que l’une des solutions préconisée pour réduire leur nombre serait
    d’introduire une (ou plusieurs) meutes de loups qui empêcheraient la trop
    grande reproduction des chacals. Est-ce résoudre le problème
    naturellement ? Je ne le pense pas. Une plus grande population de
    loups conduira à plus de prédation des animaux autochtones….
    voire des ovins comme on le voit souvent en France. Pas facile de trouver une
    solution écologique ou du moins environnementale satisfaisante ! »


    Sans
    doute, la présence des chacals est devenue un gros problème en Roumanie,
    notamment pour les fermiers. J’ai pu le constater moi-même, l’année dernière,
    lors de mon voyage au delta du Danube. Effectivement, on les entendait chaque
    soir après le coucher du soleil. J’en ai vu même plusieurs, en plein jour, en
    visitant la forêt de Letea, qui est une aire protégée, où la chasse est strictement
    interdite. D’ailleurs, la chasse est interdite partout dans le delta du Danube,
    vu que c’est une réserve de la biosphère incluse au patrimoine de l’UNESCO. Les
    habitants du delta racontent qu’il y a quelques années, lors d’un hiver très
    rude, le Danube a gelé et les chacals l’ont traversé depuis l’Ukraine voisine.
    La chasse étant interdite au delta, ils ont pu se multiplier facilement, ayant
    trouvé aussi plein de nourriture à leur disposition. Quelles solutions pour
    remédier aux dégâts produits par ces animaux qui ont dévasté la faune et
    les fermes ? Difficile à dire. Comme vous avez pu le constater dans notre
    chronique, certaines autorités roumaines ont demandé la permission de les
    chasser, d’autres ont opté pour des solutions « naturelles », comme
    l’introduction des meutes de loups. En fait on est encore en train de tester
    les différentes solutions et on verra dans le temps laquelle s’avérera la plus
    efficace.


    Ceci dit,
    Maguy Roy je vous souhaite de bonnes fêtes de Pâques ! Quant à la chasse
    aux œufs, cette tradition n’existe pas chez les orthodoxes. Nous, on peint les
    œufs de différentes couleurs, de rouge notamment, et on les mange le dimanche
    de Pâques, mais pas avant de les faire taper un œuf contre un autre. A très
    bientôt !


    Et puisque
    le Courrier des auditeurs est un moment de partage, j’aimerais vous faire connaître
    notre nouvelles stagiaire. Elle s’appelle Juliane Née, elle est étudiante en
    journalisme et elle est venue en Erasmus à Bucarest. Nous sommes ravis
    d’accueillir pour un stage de formation dans la rédaction de RRI. Et nous
    l’avons déjà priée de nous faire part de ses premières impressions sur la
    capitale roumaine. Les voici.

  • Le Forum des Jeunes 2023 : Constuire l’avenir par temps de crise

    Le Forum des Jeunes 2023 : Constuire l’avenir par temps de crise

    La 4e édition du Forum des Jeunes se tient ces
    31 mars et 1er avril à Bucarest, Iasi et à Cluj, un événement organisé
    par l’Ambassade de France en Roumanie, l’Institut Français de Roumanie et
    plusieurs autres partenaires roumains et internationaux.


    Un programme très
    riche est prévue cette année encore : 3 sessions sur place et transmises
    en direct sur Facebook consacrées aux attentes des jeunes dans le contexte de l’invasion
    russe en Ukraine, à l’engagement des jeunes face aux valeurs européennes et aux
    priorités des nouvelles générations pour 2023 et pour l’avenir. S’y ajoutent 8
    ateliers sur place et un atelier en ligne, tous trilingues – en français,
    roumain et anglais avec pour thématiques : le volontariat, la mobilité, le
    théâtre, l’engagement civique des jeunes, la transition verte et la durabilité
    écologique, sans oublier les opportunités de faire des études supérieures en France
    ou poursuivre une carrière francophone en Roumanie. Autant de sujets lancés en
    débat pour les jeunes de Roumanie.


    Pour nous en parler davantage, nous avons invité au micro
    Antoine Chabal, président de l’Association Jeunes Européens de France. Il compte
    parmi les invités de la table ronde de Bucarest sur l’engagement des jeunes
    face aux valeurs européennes et au débat sur les attentes des jeunes d’aujourd’hui
    dans le contexte de la guerre en Ukraine.

  • Jacques Augustin (France) – La consommation de viande en Roumanie

    Jacques Augustin (France) – La consommation de viande en Roumanie

    La Commission
    européenne encourage les Etats-membres à réduire drastiquement la consommation
    de viande à l’horizon 2050. Plus précisément, selon le site spécialisé
    agrointel.ro, la Roumanie devrait réduire la consommation de viande de 62%
    d’ici 2030 et de 75 % avant 2050. La consommation de viande est de 63,9 kg par an par
    personne en Roumanie. Ce n’est pas beaucoup à comparer avec les autres Etats membres de l’UE.
    A part la période de carême, la viande est assez présente dans les repas
    roumains. Car si elle manque, c’est surtout pour des raisons financières, et
    beaucoup moins souvent pour des raisons écologiques. Qui plus est, les Roumains
    restent un peuple assez conservateur, alors passer à la viande artificielle ou
    végétale, comme le suggère Bruxelles, ce sera difficile.


    Voyons un
    peu, comment se présente la consommation de viande en Roumanie. Selon une étude
    réalisée par la compagnie de recherche de marché Nielsen et citée par plusieurs
    sites spécialisés ou financiers, 90 % des Roumains consomment de la viande au
    moins une fois par semaine, alors que pour 49 % d’entre eux, ce produit ne
    manque pas du menu quotidien.

    Côté goûts, vous allez constater qu’il existe de
    grandes différences entre les Roumains et les Européens Occidentaux. Et pour
    cause. En Roumanie, la plupart des jeunes âgés de 18 à 24 ans préfèrent le
    poulet (72 %), alors que les adultes âgés de 45 à 59 ans optent le plus souvent
    pour le porc. Selon le site du quotidien financier Ziarul Financiar, le poulet
    reste la viande préférée des Roumains, avec une consommation mensuelle de 1,7
    kilos par tête d’habitant et annuelle de 28 kilos, selon l’Institut national de
    la statistique. La viande de bœuf gagne aussi du terrain en Roumanie, il existe
    en fait une partie de la société qui la préfère aux autres types de viande et,
    plus encore, qui achète le plus souvent du bœuf d’une qualité supérieure et qui
    coûte beaucoup plus cher. Cette tendance est à remarquer dans la plupart de
    l’Europe de l’Est, et donc, de nombreux fermiers ont commencé à élever des
    races supérieures de bovins. En Roumanie, le bœuf se situe quand même en 4e
    position parmi les préférences des consommateurs, à cause notamment du prix
    trop élevé. Poulet, porc, poisson, bœuf – ainsi se présente le classement de la
    consommation des Roumains, rendu public à la fin de l’année 2022.

    Une chose est
    sûre, quel que soit le type de viande, la demande est à la hausse. D’ailleurs,
    la consommation n’a fait qu’augmenter de 3% chaque année depuis 2015, selon
    l’INS. D’où provient cette viande ? La plupart du poulet est issue des
    fermes roumaines, ce qui est très encourageant d’ailleurs. Pourtant, la
    Roumanie se voit obligée à importer du porc, tellement la demande est grande.
    Enfin, bien que notre pays soit un des plus grands exportateurs de viande
    mouton au monde, la consommation interne en est très, très réduite, avec
    moins de 2 kilos par an par personne, selon la même source.



    En matière d’habitudes alimentaires, les Roumains
    mangent de la viande surtout au déjeuner (42 %) ou bien en weekend (17 %). 23 %
    d’entre eux en mangent à chaque fois que l’opportunité se présente. Côté
    cuisson, ils préfèrent la viande grillée (26%) ou cuite au four (23%) et
    lorsqu’ils en achètent, ils optent le plus souvent pour la viande fraiche,
    lit-on sur le site spécialisé angustos.ro qui décortique à son tour l’étude de « Nielsen ».

    Et pourtant, avec tout juste 64 kilos par an, par habitant, la Roumanie n’est
    pas en tête de peloton pour ce qui est de la consommation de viande en Europe.
    En fait, notre pays se classe 25e parmi les 27 Etats-membres de l’UE. C’est
    l’Espagne qui est leader du classement avec 100 kg de viande par an, par
    personne. C’est donc aux Espagnols de réduire leur consommation de 76% d’ici
    2030 pour arriver à 34 kilos par an par personne. Les Roumains ne devront
    renoncer qu’à 40 kilos par an dans les 7 années à venir et puis, réussir à
    vivre avec 12 kilos par an par personne à l’horizon 2050, lit-on sur le site
    focuspress.ro.

    A quel point cet objectif est réalisable ? Les Roumains
    seront-ils d’accord de renoncer à la viande ? Reste à voir.

  • Le courrier des auditeurs du 17.03.2023

    Le courrier des auditeurs du 17.03.2023


    Bonjour à toutes et à tous ! Comment allez-vous ? A Bucarest les arbres sont en fleur, un peu tôt, si jose dire. Mais cest un beau spectacle visuel que de voir partout des arbres recouverts de fleurs blanches et roses et les fameux buissons jaunes qui annoncent le printemps. Eh oui, le printemps est là, ça cest sûr ! Et même si lhiver na pas été du tout rude, bien au contraire, parfois on avait limpression que lhiver a complètement évité la Roumanie cette année, donc même en labsence dun hiver de neige et de froid, avec des températures qui ont grimpé jusquà 20 degrés même en janvier, on a néanmoins le sentiment du renouveau. La nature est ravivée et nos âmes aussi. Et puis, bientôt on ressentira encore mieux larrivée du printemps avec le changement de lheure fin mars, lorsque les journées deviendront beaucoup plus longues. Et justement, puisque la fin mars nest pas si loin que ça, permettez-moi de vous faire déjà connaître les fréquences dété de RRI en français.



    Voici les fréquences de RRI, valables à compter du 26 mars 2023 :



    Nos auditeurs du Canada pourront suivre nos programmes en français entre 1 h et 2 h du matin en TU sur et 11 620 et 9 550 kHz.



    Nos auditeurs dEurope Occidentale pourront nous écouter de 5 h à 5h30 TU sur 11 740 DRM et 9 500 kHz, et de 10 h à 11 h TU sur 11 650 et 15 150 kHz. Si vous préférez laprès-midi pour écouter la radio, nous vous invitons à suivre notre émission qui commence à 16 h et sachève à 17 h TU sur 9 500 et 11 975 kHz. Au cas au vous auriez raté ce programme, rejoignez-nous sur les ondes de 20 h à 20h30 TU sur 11 975 DRM et 9 575 kHz.



    Ensuite, nos auditeurs dAfrique Centrale peuvent suivre les émissions en français de RRI de 5 h à 5h30 en TU sur 21 550 et 17 520 kHz.



    Enfin, nos amis du Maghreb peuvent nous retrouver tous les jours de 10 h à 11 h TU sur 17 630 et 15 130 kHz.



    Bonne écoute !




    Passons maintenant à vos messages. Jacques Augustin de France nous envoie au moins un rapport découte par semaine ce qui nous réjouit beaucoup. Ils nous pose aussi différentes questions sur la vie en Roumanie. En voici une que jai trouvée particulièrement intéressante et actuelle. Jacques Augustin écrit : « Jaimerais savoir si les Roumains consomment beaucoup de viande dans leurs plats ou si le bien-être animal prend une part Importante au point de devenir végétarien ».



    Cest un sujet intéressant et très actuel surtout, dans le contexte où la Commission européenne encourage les Etats-membres à réduire drastiquement la consommation de viande à lhorizon 2050. Plus précisément, selon le site spécialisé agrointel.ro, la Roumanie devrait réduire la consommation de viande de 62% dici 2030 et de 75 % avant 2050. A mon avis, qui nest pas celui dun expert, mais dun Roumain qui connaît les habitudes de son peuple, ce sera un choc pour lensemble du pays. La consommation de viande est de 63,9 kg par an par personne. Ce nest pas beaucoup à comparer avec les autres Etats membres de lUE. A part la période de carême, la viande est assez présente dans les repas roumains. Car si elle manque, cest surtout pour des raisons financières, et beaucoup moins souvent pour des raisons écologiques. Qui plus est, les Roumains restent un peuple assez conservateur, alors passer à la viande artificielle ou végétale, comme le suggère Bruxelles, ce sera difficile.


    Voyons un peu, comment se présente la consommation de viande en Roumanie.



    La suite de la réponse, ici:


    https://www.rri.ro/fr_fr/jacques_augustin_france_la_consommation_de_viande_en_roumanie-2679636



    Je salue en ce début de printemps Maguy Roy de France qui écrit :


    « Jespère que vous allez aussi bien que possible en ces temps encore difficiles et inquiétants de retour du printemps … mais hélas ! pas de la paix. (…) Jai écouté de nombreuses émissions et particulièrement apprécié celles sur les fêtes populaires telles que Dragobete, la fête du Martisor et les Mucenici, qui annoncent le retour du printemps. (…) MERCI pour vos émissions toujours passionnantes et votre site internet qui complète bien les sujets évoqués… une mine de renseignements qui permet de découvrir la richesse de la culture roumaine.»


    Merci, chère amie pour ces retours ! Cest un plaisir de savoir que nos émissions ont attiré votre attention. Quant à votre question sur les icônes peintes sur verre, le temps ne nous permet pas de nous y attarder aujourdhui. Je vous dis juste que lart perdure de nos jours encore, aujourdhui il nest pas réservé aux moines, nimporte quel artiste passionné de ce type de peinture peut le pratiquer, il existe même des ateliers de peinture dicônes sur verre pour les enfants. Quant aux techniques, jai bien noté vos questions et nous tenterons de vous répondre aussi vite que possible. A très bientôt donc, sur les ondes ou sur la Toile !



    Nos chaleureuses salutations à Philippe Marsan de France qui nous envoie des rapports chaque semaine et précise entre autres : « Grand merci davoir cité notre astronaute Européenne Sophie Adenot qui certainement participera au projet Artémis ». Il déclare aussi au nom du Radio Club du Perche : « Continuez à nous donner des émissions toujours aussi intéressantes ! » Merci à vous chers amis du Perche de votre fidélité, vos encouragements nous stimulent à chaque fois à continuer et à améliorer notre travail !




    Merci également à Victor Gutierrez du Panama pour nous avoir transmis une dizaine de bulletins de réception, à Guy Le Louet de France et à Tomasz Kotas de Pologne.




  • Le courrier des auditeurs du 17.02.2023

    Le courrier des auditeurs du 17.02.2023

    Bonjour à
    toutes et à tous ! Comment allez-vous ? En Roumanie c’est de nouveau la
    période des vacances scolaires. La nouveauté de cette année c’est que, pour la
    première fois, ces vacances de février sont décalées selon les différentes
    zones du pays. Jusqu’ici, début février, une semaine de vacances marquait le
    passage du premier au second semestre de l’année scolaire. Mais cette année est
    différente, car les semestres ont été remplacés par des modules et l’on a
    proposé 3 variantes pour la semaine de pause de février. L’idée en était de ne
    plus avoir des pistes de ski archipleines et des hôtels complètement bookés.
    Résultat : il est impossible de trouver une chambre d’hôtel où ce que soit
    à la montagne tout ce mois de février et même pour début mars. Non seulement l’hiver
    s’est laissé attendre, au point que l’on croyait ne plus voir la neige, mais
    tout le monde a pris d’assaut tant les quelques pistes de ski praticables que
    tous les hôtels, les uns pour éviter les vacances, les autres justement pour en
    profiter. C’est vrai que dans d’autres pays les vacances scolaires sont
    décalées aussi par régions justement pour éviter de surcharger les zones et les
    objectifs touristiques, mais il reste à voir si cette méthode s’avère pratique
    en Roumanie. C’est vrai, les hôtels en profitent bien déjà, mais on ne sait pas
    encore l’avis final des familles. En attendant, lisons quelques messages reçus
    à la rédaction.








    Tout d’abord,
    un grand merci à toutes et à tous qui ont participé à la JMR soit en envoyant leurs
    participations au sujet de la radio en tant que médiateur de la paix, soit
    en se branchant sur nos ondes lundi dernier pour écouter notre émission
    spéciale, soit pour les deux. C’est le cas entre autres de Paul Jamet de
    France qui nous a fait part de ses impressions le jour même :

    « Comme vous le savez, je suis essentiellement un auditeur du
    matin, un auditeur de votre diffusion à 06h00 TUC … Mais aujourd’hui,
    émission spéciale oblige, je me suis porté à votre écoute sur les fréquences
    utilisées à 11h00 TUC … Avec ce message, je voudrais vous féliciter bien
    sincèrement pour votre émission de quelques 25 minutes consacrée à la Journée
    Mondiale de la Radio. Bravo … Ce sera certainement l’une des plus longues
    émissions consacrées à cette édition 2023 de la JMR. Une très belle émission,
    bien équilibrée, bien structurée et abordant le thème Radio &
    Paix sous plusieurs angles. Bravo à toutes et tous pour
    l’exploitation des contributions reçues. »






    Encore une fois, un grand merci, cher ami, ce retour qui nous va droit
    au coeur! Nous avons reçu plein de participations intéressantes et ce fut un
    plaisir de faire cette émission. Et merci d’avoir changé de programme habituel
    pour nous écouter et rendre ainsi hommage à la radio et à tout ce qu’elle symbolise !
    Deux jours plus tard, Paul Jamet revient sur ce sujet et en voici quelques
    passages :






    « RRI et quelques autres radios ont bien respecté le thème proposé
    par l’UNESCO Radio & Paix … Mais cette Journée internationale
    me semble ne plus avoir l’importance qu’elle avait à son lancement … En 2013
    il y avait des stations présentes dans le grand Hall de l’UNESCO à Paris, des
    émissions en direct, des enregistrements, des conférences … Mais plus rien
    depuis ! (…) C’est pourquoi j’ai souligné vos efforts pour cette journée
    mondiale de la Radio … Je regrette que l”UNESCO ne s’adresse qu’aux stations
    sans aborder la question de leur auditoire ! (…) Or, à RRI, vous avez bien
    compris que la radio n’existe que si elle est écoutée ! C’est aussi ce que je voulais souligner en
    vous exprimant ma satisfaction suite à l’écoute de votre émission spéciale …
    Non pas d’avoir été personnellement cité mais bien pour avoir constaté que vous
    aviez reçu des réponses qui ont nécessité une réflexion suive de la volonté de
    vous écrire … La Radio n’est pas qu’un média de divertissement ! »

    Effectivement, la radio n’existe que si elle est écoutée. Et de nos jours
    les manière de capter les programmes de radio se sont énormément diversifiées, tout
    comme les manières de communiquer avec les médias. Et vous l’avez bien remarqué
    aussi, tout comme les autres participants à ce débat : la radio n’est pas
    qu’un média de divertissement, elle peut avoir un rôle crucial puisqu’elle est
    la seule qui peut arriver dans des zones où Internet ou la télévision n’arrivent
    pas. Et là on revient comme à chaque fois au rôle stratégique des ondes
    courtes. Les moyens de communication sont très divers de nos jours, mais il y
    en a un qui est tout particulier et c’est la radio.






    Depuis l’Algérie, Nouari Naghmouchi a voulu non seulement partager
    son avis au sujet de la radio et de la paix, mais il a aussi tenu à nous féliciter
    le 13 février même dans le message suivant :

    « Le 13 février 2023 aura lieu la journée mondiale de la radio
    animée par l’Unesco et le thème de cette année est la radio et la paix, à cette
    occasion je souhaiterais à ma belle radio beaucoup de succès et une bonne fête
    à la radio ».




    Merci de votre fidélité, cher ami. Vous êtes une présence constante dans
    notre boîte à lettre et nous vous en remercions.








    Depuis la France, Philippe Marsan était lui aussi à l’écoute le
    13 février pour l’émission spéciale consacrée à la JMR. Il nous a envoyé un
    rapport d’écoute très détaillé, accompagné de la photo d’un récepteur de
    chevet, fin des années 40, marque Pathé, qui fonctionne en 115
    volts continu ou alternatif. Notre ami écrit entre autres :

    « Journée
    mondiale de la radio 2023 : Merci à Valentina, Alex, Ioana, charlotte, et vs
    autres collègues, merci pour votre amabilité avec les auditeurs de RRI, vous
    êtes tous super ! »

    C’est très gentil, M Marsan. A chaque émission
    spéciale, c’est un véritable plaisir de voir les gens s’exprimer, de voir leur
    grand désir de partager leur expériences et leurs pensées. Cela nous rapproche
    encore et encore les uns des autres et cela témoigne une fois de plus de la
    mission de la radio : faire circuler les idées.






    Saluons aussi
    quelques amis de RRI qui vivent à l’autre bout du monde pour ainsi dire : Teruhiko
    Kachi du Japon
    qui il y a quelques semaines nous souhaitait « une
    nouvelle année heureuse et prospère »
    ! Merci, à vous aussi, M Teruhiko
    Kachi !

    Je salue également René Grondin de l’Ile de la Réunion qui
    nous dit « J’ai vraiment eu plaisir d’écouter RRI.» Alors merci pour le rapport d’écoute et rester
    sur nos ondes !

    De même, Ding Lu de Chine nous écrit en français :

    « Je suis un
    auditeur de Chine. Aujourd’hui, j’ai reçu votre signal de programme en français
    à 17:00-17:10UTC. La fréquence est de 7325KHz/9720KHz(DRM), le signal est très fort, l’effet
    d’écoute est très clair. (…) pratiquement aucune interférence sonore ».


    Merci beaucoup pour ce message, cela fait plaisir toujours de recevoir des
    messages depuis des régions qui ne sont pas forcément visées par nos OC. Mais
    voilà, elles y arrivent quand même et nous en sommes ravis car cela nous permet
    d’élargir nos horizons et de communiquer avec des pays lointains.






    Le Kazakhstan écoute aussi nos émissions en langue française. En
    témoigne un rapport d’écoute signé par Timofeyev Uhra Alexandrovitch de Karagandy qui nous a captés en novembre
    dernier avec un SINPO de 4 et 5.






    Et enfin, pour
    revenir en Europe, je remercie Alexandru Busneag d’Allemagne qui nous
    écoute souvent en français et qui a trouvé très intéressant le dossier d’Alexandru
    sur la langue aroumaine et sur la communauté d’Aroumains. Je me permets de
    traduire la fin de son message envoyé cette fois-ci en roumain et qui dit « Je
    vous remercie pour votre présence sur les ondes, avec de si belles et
    intéressantes émissions ! »
    Merci à vous cher ami de rester depuis si
    longtemps à nos côtés.




    Voilà c’est
    tout le temps que nous avons pour ce courrier qui a été une sorte de suite à
    notre débat pour la JMR. A très bientôt !