Category: Le plat du jour

  • Moussaka d’aubergines

    Moussaka d’aubergines

    Pour le préparer, il vous faut une ou deux belles aubergines, un demi kilo de viande hachée, de bœuf, si possible, un demi kilo de tomates bien mûres, deux oignons, un gros poivron rouge, 300 grammes de fromage ferme du type gruyère ou bien moelleux du type mozzarella, un peu de basilic et d’origan, quelques gousses d’ail et une botte de persil.

    Dans un peu d’huile d’olives, faites sauter les oignons hachés en brunoise, le poivron et les gousses d’ail écrasées. Ensuite, ajoutez la viande hachée et faites-là dorer avant d’ajouter les tomates. Laissez mijoter, puis salez, poivrez et ajoutez les herbes, soit le basilic et l’origan. A la fin de la cuisson, ajoutez les œufs battus et laissez le mélange reposer un peu.

    Ensuite coupez les aubergines en rondelles et faites-les dorer dans une poêle anti-adhésive avec un peu d’huile ou bien faites-le cuire un peu sur un grill. Dans une cocotte en verre qui va au four, posez une première couche de rondelles d’aubergines et puis alternez les couches de viande et d’aubergines. Faites attention à ce que la dernière couche soit d’aubergines.

    Puis, vous devez recouvrir la moussaka de fromage râpé avant de la mettre au four, à 170 degrés, pendant une demi-heure ou trois quarts d’heure environ. La moussaka est servie aussi bien chaude que froide, avec du yaourt et du persil finement haché sur le dessus, et accompagnée d’un verre de vin blanc très bien refroidi. Bon appétit !

  • Recettes d’été avec des courgettes

    Recettes d’été avec des courgettes

    La courgette est un des légumes les plus
    utilisés dans la cuisine roumaine. Il est utilisé dans des soupes aigres et des
    crèmes, dans des ragoûts et ratatouilles, mais il peut également être farci
    d’un mélange de viande hachée et de riz. Un des mets les plus faciles à
    préparer est également un des plus appréciés : il s’agit des courgettes
    pané, qui doivent absolument être associées à une sauce à l’ail.






    Lavez une courgette et coupez-la en
    rondelles d’environ un centimètre, un centimètre et demi d’épaisseur. Salez-les
    avant de les laisser reposer une demi-heure pour qu’elles sèchent un peu.
    Passez les rondelles de courgette par de la farine de blé, puis par de l’œuf
    battu, puis de nouveau par de la farine. Versez un peu d’huile dans une poêle
    antiadhésive et mettez-la au feu moyen. Faites dorer les rondelles de courgette
    sur les deux côtés avant de les retirer et les placer sur une serviette de
    cuisine en papier pour éliminer l’excès d’huile. Vous devez ensuite préparer la
    sauce. Ecrasez plusieurs gousses d’ail et mélangez-les avec de l’huile de
    tournesol et avec un peu de sel jusqu’à ce que vous arriviez à préparer une
    crème similaire à la mayonnaise. Vous pouvez la compléter avec de la crème
    aigre ou avec du yaourt si vous voulez l’alléger un peu.







    Vous pouvez aussi
    choisir de griller les rondelles de courgette au lieu de les frire. Il vous
    faut un grill en fonte ou un grill à charbon. Laissez cuire les rondelles
    pendant une minute, une minute et demi, avant de les retirer et les laisser
    reposer quelques minutes avec quelques gouttes d’huile d’olive et un peu de
    gros sel. Les rondelles de courgettes peuvent être consommées en entrée ou bien en accompagnement de vos
    grillades d’été, en compagnie d’un verre de vin blanc frais. Bon appétit !

  • Plats de la région de Sibiu

    Plats de la région de Sibiu

    Les traditions, le calme et l’hospitalité des gens de la région sont les atouts de cette région qui comporte 18 villages roumains et saxons, où se trouvent plusieurs gîtes ruraux très appréciés. L’offre gastronomique de la contrée de Sibiu est fortement marquée par l’influence saxonne. Les plats traditionnels utilisent notamment les produits de viande de porc fumée, mais aussi des fruits, tels les pommes, les cerises aigres, les prunes et les coings.

    Mentionnons le fait que la région de Sibiu regorge de vergers d’arbres fruitiers, qui sont dans la plupart des cas des pommiers et qui assurent « la matière première » pour les différents plats du terroir. Parmi eux, une inédite soupe aux pommes. Pour la préparer il faut éplucher les pommes et les couper en cubes avant de les faire bouillir dans de l’eau pour obtenir une sorte de compote, plutôt liquide. Dans ce bouillon, vous devez ajouter un œuf battu, de la crème, et ensuite un peu de jus de citron censé la rendre un peu plus aigre. Cette soupe aux pommes peut être servie chaude ou froide.

    Dans les villages roumains de la région de Sibiu, l’occupation traditionnelle c’est l’élevage des moutons, qui a favorisé un riche héritage gastronomique reposant sur les produits à base de lait et de viande de brebis. Un des mets les plus connus de cette région c’est le bulz, une sorte de boule de polenta fourrée de fromage fermenté du genre burduf, une variété à patte molle plutôt salée. La farce peut également être enrichie de lardons fumés. Préparez une polenta plutôt ferme en ajoutant de la semoule de maïs dans de l’eau en ébullition tout en mélangent énergiquement avec un fouet. Prenez ensuite avec une louche de la polenta et posez-la sur une planche en bois. Mettez au milieu de la polenta une cuillerée de fromage et quelques lardons. Formez ensuite une boule que vous pouvez mettre sur un grill ou bien au four pendant quelques minutes. A la fin, vous pouvez la servir recouverte d’une couche de crème. Un autre plat traditionnel de la contrée de Sibiu c’est le ragoût de veau.

    Dans le cas des gîtes ruraux de la région, ce plat est souvent préparé à la marmite en plein air sur un feu de bois. Epluchez et coupez quelques oignons en julienne avant de les faire dorer dans de l’huile de tournesol. Coupez la viande de veau, entrecôte et palette par exemple, en cubes de deux centimètres de côtés avant de les ajouter aux oignons. Versez-y du bouillon de bœuf et laissez mijoter pendant une bonne heure et demie, voire plus, ou bien jusqu’à ce que la viande semble être bien cuite. Enfin coupez deux poivrons en julienne et trois oignons en cubes et mettez-les dans la marmite. Il faut évidemment saler et poivrer ce ragoût, y ajouter une ou deux feuilles de laurier et quelques verres de vin rouge. Vers la fin, il faut y mettre quelques gousses d’ail écrasées. Ce ragoût s’associe le plus souvent à la polenta et à un vin rouge à caractère, de la région de Târnave, par exemple.

  • La soupe aigre de dinde

    La soupe aigre de dinde

    Ce plat répandu à travers le pays a comme point de départ le fait que chaque famille paysanne qui se respecte possède dans sa cour une vingtaine de volailles : poules, coqs, oies, canards, dindes et dindons. Ces oiseaux sont élever pour servir périodiquement de base à une multitude de plats censés nourrir toute la famille. C’est pourquoi, dans la cuisine paysanne, tous les morceaux de volaille sont mis à profit et à partir d’une volaille, l’on prépare presque toujours deux plats en moyenne, par exemple : une soupe et un riz pilaf. Pour la soupe de volaille d’aujourd’hui j’ai choisi comme principal ingrédient la dinde, mais elle peut être préparée aussi bien avec du poulet si vous souhaitez l’alléger.

    Vu que le blanc et les cuisses servent principalement aux plats principaux, pour la soupe, je vous conseille de prendre le reste des morceaux, c’est-à-dire: ailes, carcasse, dos, abats et cou. Il vous faut également un céleri rave moyen, deux carottes, deux poivrons, pour varier je vous conseille d’en prendre un jaune et un autre rouge, deux oignons de taille moyenne, un litre de saumure de choucroute, une botte de livèche, une autre de persil, un piment rouge, des nouilles du genre tagliatelles, sel et poivre. Lavez les morceaux de dinde, puis mettez-les à bouillir dans une marmite plutôt grande dans de l’eau salée. Ecumez périodiquement pour que le bouillon soit clair.

    Entre temps lavez et coupez les légumes : les carottes et le céleri rave en petits dés, les poivrons en julienne et les oignons en brunoise. Laisser bouillir jusqu’à ce que la viande commence à se détacher des os, puis rabaissez le feu et sortez les morceaux de dinde pour les désosser. Comme le cou est évidemment très difficile à désosser, vous devez donc vous contenter de le couper en trois segments. Puis, faites sauter dans une poêle avec un fond d’huile de tournesol les légumes coupés pendant quelques minutes. Y ajoutez le bouillon de dinde et les morceaux de viande. Mélangez avec une louche et laissez bouillir à feu doux jusqu’à ce que les légumes soient cuits, donc pas plus d’une demi-heure.

    Puis ajoutez les nouilles, que vous pouvez préparer vous mêmes en ajoutant de la farine de blé à un œuf battu jusqu’à l’obtention d’une pâte. Vous devez ensuite la passer par un rouleau jusqu’à arriver à environ un millimètre d’épaisseur avant de la couper en tagliatelles. Comme il vous faudrait une demi heure avant que les nouilles sèchent, prévoyez à commencer leur préparation avant de vous attaquer à la soupe.

    Finalement, ajoutez dans la marmite la saumure de choucroute et portez à ébullition avant de couper le feu. Parsemez à la fin de persil et de livèche finement hachés. Le piment est mangé tel-quel, selon le goût du consommateur, qui peut aussi accompagner sa soupe d’un petit verre d’alcool fait maison.

  • Le brochet farci

    Le brochet farci

    Sachez d’abord que le
    brochet farci est un plat raffiné, dont la préparation peut s’avérer assez
    fastidieuse. Ce n’est pas un mets pour les cuisiniers débutants, cela est sûr.
    Pourtant, le brochet farci, coupé en rondelles, sera la vedette de tout repas
    festif, servi froid en entrée ou chaud comme plat principal. Pour un brochet de
    deux kilos il vous faut aussi une alose de la mer Noire fumée, trois œufs,
    trois bottes de persil, un oignon, cinq gousses d’ail, une canette de coulis de
    tomates, deux cuillerées de riz, un verre de vin blanc demi-sec, sel et
    poivre du moulin.

    Nettoyez le brochet et enlevez-lui les écailles, avant de
    commencer à lui retirer la peau, à partir de la tête vers la queue. Coupez
    également la tête. Faites attention à ne pas déchirer la peau du brochet. Désossez
    la chair et procédez de la même façon avec l’alose fumée. Hachez en brunoise un
    oignon et faites-le sauter dans un peu d’huile de tournesol dans une poêle
    antiadhésive. Ajoutez le riz et mélangez-le aux oignons, avant de verser un peu
    d’eau, ou mieux un bouillon fait avec les têtes des brochets. Vous obtiendrez
    une sorte de risotto auquel vous devez ajouter la chair de poisson, du persil
    finement haché et les gousses d’ail écrasées. Laissez la farce reposer un peu
    avant d’ajouter les trois œufs battus. Salez et poivrez. Voilà, la farce est
    prête à être insérée dans la peau du brochet.

    A la fin vous devez la lier avec
    du fil de cuisine ou avec des tiges de persil. Huilez-la d’huile d’olive et
    parsemez-la de sel de mer. A la place de la tête vous pouvez mettre un
    couvercle fait d’une rondelle de pomme de terre. Dans une casserole plus
    petite, faites sauter une échalote et une ou deux gousses d’ail, avant de
    verser le coulis de tomates et un verre de vin et si besoin est un peu de
    bouillon de poisson. Salez et poivrez cette sauce avant de la porter à
    ébullition.

    Posez le poisson dans une cocotte qui va au four et recouvrez-le de
    la sauce avant de la mettre au four pendant trois quarts d’heure environ à feu
    moyen, 180 degrés maximum. Si vous choisissez de servir le brochet farci en
    tant que plat principal, vous pouvez également mettre à son côté dans la
    cocotte quelques pommes de terre. N’oubliez pas de prévoir un vin blanc
    demi-sec.

  • La carpe au barbecue

    La carpe au barbecue

    Il s’agit en fait d’un dérivé de la carpe que les pêcheurs du Delta préparent directement au feu de camp, après une longue journée de travail. Les puristes qui souhaitent rester tout près de la recette d’origine doivent savoir qu’il faut creuser un trou dans la terre dans lequel vous devez préparer un feu près duquel on pose le poisson percé par une branche d’arbre. Mais on peut obtenir presque le même résultat en utilisant un barbecue au charbon. De toute façon c’est plus simple et plus propre.



    Prenez une carpe moyenne, voire grande d’environ un kilo et demi, deux kilos tout au plus. Nettoyez-la et enlevez les écailles, ainsi que les branchies. Huilez le poisson avec de l’huile d’olive et parsemez-le avec du sel de mer et du thym. Préparez les charbons et posez le poisson sur le grill. Evidemment vous devez faire attention à la distance entre le charbon et le grill, pour ne pas brûler le poisson. Attendez jusqu’à ce qu’une croûte se forme sur la peau de la carpe exposée à la chaleur, avant de la tourner sur l’autre côte. Répétez cette procédure à plusieurs reprises jusqu’à ce que le poisson soit bien cuit à l’intérieur.



    A la fin vous pouvez le poser sur un plateau et le parsemer de persil finement haché et de tranches de tomates. L’accompagnement traditionnel pour la carpe cuite ainsi est la polenta et il ne faut pas oublier non plus de prépare un « mujdei », une sorte de mousse d’ail ou d’aïoli si vous voulez.



    Vous pouvez également préparer une « saramura » de carpe, un autre plat traditionnel roumain qui est assez salé dans sa variante d’origine. Coupez le poisson en tranches de trois centimètres d’épaisseur et posez-les sur un lit de sel sur une plancha à feu moyen. Evidemment, vous pouvez réduire la quantité de sel en préparant le poisson directement sur un grill.



    A la fin posez les pièces de poisson dans une cocotte en verre par exemple et recouvrez-les de rondelles de piment, de poivrons et de tomates. Parsemez aussi du persil finement haché, de l’ail écrasé et salez si vous avez cuit le poisson au grill avant de recouvrir le tout d’eau bouillonnante.



    Quelle que soit la recette choisie n’oubliez pas de prévoir du vin blanc demi-sec ou un bon rosé frais. Bon appétit !

  • La terrine de champignons

    La terrine de champignons

    La terrine, appelée en Roumain « drob », est un plat très apprécié en Roumanie, notamment au printemps, lorsque les mères de famille l’assaisonnent de toute sorte d’herbes aromatiques. Normalement, le drob se fait avec des abats d’agneau ou de poulet, mais ceux qui ne veulent pas manger de viande peuvent essayer aussi la variante à base de champignons. Pour la préparer il vous faut environ un kilo de champignons, soit 700 grammes de champignons de Paris et 300 grammes de pleurotes, un gros oignon et 3 bottes de ciboulette, 2 ou 3 bottes d’ail vert que vous pouvez remplacer par 3 ou 4 gousses d’ail, deux bottes de persil, 6 œufs, 3 ou 4 cuillerées de chapelure, un poivron rouge, un peu d’huile d’olive et 250 grammes de fromage du genre gruyère, deux cuillerées de crème aigre, sel et poivre du moulin.



    Les champignons, vous devez les laver et les couper en cubes d’environ un centimètre de côté. Prenez une casserole à fond épais ou bien un wok de grandes dimensions. Mettez le récipient à feu moyen et mettez-y un peu d’huile. Commencez à sauter les champignons progressivement. Evitez de mettre dans la casserole trop de champignons pour qu’ils ne laissent pas trop d’eau. Après une dizaine de minutes enlevez les champignons et placez-les sur une serviette de cuisine en papier. Entre temps, hachez les oignons, le poivron et l’ail, avant de les faire sauter pendant quelques minutes dans de l’huile. Après trois ou quatre minutes vous pouvez ajouter les champignons et le persil finement haché.



    Battez quatre œufs et mélangez-les au fromage et à la chapelure. Cette farce, vous devez ensuite la mélanger aux légumes au moment où leur température a baissé. Salez et poivrez. Prenez un moule à terrine et huilez-le, avant d’y mettre un peu de chapelure. Versez-y le mélange de champignons et de légumes.



    Dans un autre récipient battez deux œufs et deux cuillérées de crème, avant de saler selon votre goût. Ce mélange, vous devez le verser sur la terrine pour former une sorte de croûte. Finalement, la terrine doit passer par le four pendant une trentaine de minutes tout au plus. La servir froide, en tranches, en tant qu’entrée. Bon appétit !

  • Plats à base d’oseille et d’arroche des jardins.

    Plats à base d’oseille et d’arroche des jardins.

    Aux côtés des épinards et des orties, l’arroche des jardins et l’oseille sont de véritables vedettes de cette saison en Roumanie. Le printemps, ces deux plantes abondent dans les marchés des grandes villes et les Roumains sont eux-aussi avides de ce genre de nourriture. Il vous faut trois ou quatre bottes d’oseille, trois bottes d’arroche des jardins, une botte d’oignons verts, une botte d’ail vert, une botte de persil et une canette de tomates pelées, ainsi que de l’huile d’olives.



    Commencez par laver les ingrédients et par hacher finement les oignons et l’ail. Faites dorer les oignons et l’ail dans l’huile, avant d’y ajouter les tomates pelées, entières ou hachées, le choix est à vous. Laissez mijoter pendant une dizaine de minutes. Dans une casserole plutôt grande, faites blanchir l’oseille et l’arroche.



    Ensuite ajoutez-les à la sauce et mélangez lentement. Laissez cuire à feu doux pendant une autres quinzaine de minutes, faisant attention à ce que le ragoût ne colle pas au fond du récipient. Ajoutez de l’eau si besoin est. Salez et poivrez et fourrez aussi pour quelques minutes.



    Avant de servir n’oubliez pas de parsemer ce plat de persil frais finement haché. Ce ragoût s’accompagne à merveille avec de la polenta ou avec du riz blanc simple. Vous pouvez aussi y ajouter des gousses d’ail écrasées. Bon appétit !

  • La choucroute

    La choucroute

    Pour les chrétiens orthodoxes ce sont les 7 semaines de Carême qui précèdent Pâques. Ceux qui respectent le Carême doivent manger uniquement des plats à base de fruits et légumes conservés, à l’exception de quelques jours de fête quand les plats à base de poisson sont permis. Durant cette période, les ingrédients principaux sont la choucroute, les pommes de terre, le riz, les haricots blancs, les pruneaux, mais aussi plusieurs végétaux qui poussent le printemps tels l’oseille, l’arroche des jardins, les orties.



    Mise en barils vers la fin de l’automne, la choucroute est utilisée tant en hiver qu’au printemps. Si à Noël, elle est utilisée notamment pour préparer les sarmale, soit une sorte de choux farci de viande hachée ou en accompagnement aux rôtis de porc et saucisses traditionnelles, maintenant la choucroute peut être transformée en un plat végétarien. Certains Roumains préparent aussi une soupe aigre de choucroute, qui est appréciée aussi par ceux et surtout celles qui souhaitent perdre du poids rapidement. Pour cette édition, je vous propose de préparer la choucroute avec de la sauce tomate. Pour cela il vous faut deux choux saumurés d’environ deux kilos, deux oignons, du coulis de tomates, un peu d’huile de tournesol et des condiments, paprika, thym, aneth, deux feuilles de laurier. Faites également attention à la quantité de sel que vous mettez dans ce plat puisque la choucroute est déjà salée.



    Vous devez ouvrir les feuilles de choux et les tremper dans de l’eau froide, éventuellement vous pouvez les laisser un peu plus dans l’eau afin de dessaler la choucroute. Hachez les oignons, puis mettez-les dans une casserole plutôt grande avec un peu d’huile à feu moyen. Faites dorer les oignons pendant quelques minutes, avant de commencer à mettre la choucroute finement hachée. Mélangez si besoin est, puis ajoutez un peu d’eau et les feuilles de laurier avant de laisser à feu moyen pendant trois quarts d’heure, tout en mélangeant de temps en temps pour que la choucroute ne colle pas au fond du récipient.



    Vers la fin de la cuisson, ajoutez environ un litre de jus de tomates ou bien 500 ml de coulis de tomates. Mettez les condiments : thym, aneth, paprika. Mélangez bien est laissez cuire pendant une autre dizaine de minutes. La choucroute peut être servie immédiatement, accompagnée de polenta, mais elle peut également être utilisée en accompagnement aux saucisses ou au rôti de porc.

  • Le riz à la serbe

    Le riz à la serbe

    Très apprécié en Roumanie, le riz à la serbe combine les légumes au riz bien cuit pour obtenir un plat moelleux, mais qui ne contient pas du fromage comme c’est le cas du risotto italien. Pour le préparer il vous faut : 150 grammes de riz, deux oignons, une carotte, deux ou trois poivrons moyens, et dans ce cas il est préférable d’utiliser des poivrons de différentes couleurs : vert, rouge, jaune, orange, 100 grammes de petits pois, trois tomates ou une canette de tomates hachées ou encore du coulis de tomates, 600 ml de bouillon de légumes, de l’huile de tournesol, une botte de persil et du poivre du moulin.



    Commencez par couper les oignons et les carottes en brunoise et les poivrons en julienne. Lavez les tomates, pelez-les et hachez-les en cubes. Mettez l’huile dans une casserole à fond épais à feu moyen et faites dorer les oignons. Ajoutez ensuite les carottes, les poivrons et puis un peu de bouillon de légumes suffisamment pour que les légumes puissent commencer à cuire. Ajoutez ensuite le riz et le reste du bouillon jusqu’à ce que le riz ne soit plus ferme. C’est le moment d’ajouter les tomates ou le coulis de tomates et un peu de poivre du moulin, avant de saler à votre propre goût. Finalement, vous pouvez verser le riz dans une cocotte en verre qui va au four et l’introduire dans le four à 180 degrés pour une quinzaine de minutes.



    Avant de servir n’oubliez pas de parsemer le riz à la serbe avec du persil frais finement haché. Vous pouvez également transformer cette recette en ajoutant au début des cubes de blanc de poulet ou bien vous pouvez garder ce plat exclusivement végétarien. Le riz à la serbe peut inclure aussi du panais, du céleri rave, des courgettes par exemple et pourquoi pas des champignons de Paris. Le choix est à vous ! Bon appétit !

  • Plats de la région de Dobroudja

    Plats de la région de Dobroudja

    Province historique de l’est de la Roumanie, la Dobroudja possède un héritage gastronomique différent de celui des autres provinces roumaines. Celui-ci peut être partagé en deux catégories principales. La première est celle formée par les plats à base de poisson, vu que la région est bordée sur trois côtés par le Danube, le delta du Danube et par la mer Noire. La seconde catégorie est celle des les plats à base de lait et de viande de brebis inspirées de celles des communautés turques et tatares.



    Rappelons-le, la Dobroudja a fait partie de l’Empire ottoman jusqu’à la seconde moitié du 19e siècle. Certains plats ont même dépassé les limites géographiques de la Dobroudja, et c’est pourquoi à l’heure actuelle dans les étals des magasins à travers la Roumanie on peut trouver des saucisses sèches de mouton et des friands au fromage de brebis, que l’on appelle « placinta dobrogeana ».



    Aujourd’hui je vous propose de préparer un mets adapté à la saison hivernale, à savoir la moussaka à la Dobroudja. Généralement, la moussaka est un plat préparé avec de la viande de porc ou de bœuf posée en couches en alternance avec des rondelles de pommes de terre, d’aubergines ou de courgettes.



    Pour la moussaka à la Dobroudja, on utilise en revanche de la viande de mouton. Il vous faut donc un kilo de viande hachée de mouton, notamment du gigot ou de l’épaule, deux kilos de pommes de terre, un gros oignon, deux grosses tomates ou 300 grammes de coulis de tomates, un peu d’huile, poivre du moulin, thym et crème fraîche. Si vous utilisez d’autres quantités de ces ingrédients, sachez qu’il vaut mieux garder un rapport de 1 à 2 entre la quantité de viande et celle de pommes de terre utilisée.



    Coupez l’oignon en brunoise, mettez-le dans une casserole avec un peu d’huile et faites-le dorer pendant quelques minutes, avant d’ajouter la viande et le coulis de tomates. Vous devez également ajouter du poivre du moulin, du thym et un peu de sel. Les pommes de terre, coupées en rondelles, il faut les faire dorer avec un peu d’huile de tournesol dans une poêle antiadhésive.



    Puis dans une cocotte ou un récipient en verre qui va au four, posez les rondelles de pommes de terre en les alternant avec la viande hachée. N’oubliez pas de finir avec une couche de pommes de terre. Enfournez pendant une demi-heure à environ 180 degrés. Puis parsemez la moussaka de fromage râpé du type gruyère et remettez-là au four pour que le fromage fonde un peu. Coupée en carrés, à la façon de la lasagne, la moussaka est servie recouverte de coulis de tomates ou bien de crème fraîche sur laquelle vous pouvez parsemer du persil finement haché.



    En accompagnement, vous pouvez choisir n’importe quel légume saumuré ou mieux un mélange de légumes en saumure ou au vinaigre.

  • Saucisses roumaines et ragoût de pommes de terre aux saucisses.

    Saucisses roumaines et ragoût de pommes de terre aux saucisses.

    Comme toute cuisine nationale qui se respecte, la cuisine roumaine possède toute une série de produits du terroir à dénomination dorigine contrôlée. Parmi eux, les saucisses qui se différencient par les ingrédients utilisés et par leur taille.



    Il existe par exemple des saucisses dOlténie, à la viande de porc et de bœuf et aux cubes de lard. Ceux-ci sont longs et pas trop épais, moyennement pimentés et légèrement fumés. Les saucisses de Plescoi, nommées daprès une localité de la ville de Buzau, dans lEst de la Roumanie, sont faites de viande de mouton ou de chèvre, pimentées, très fines et plutôt séchées.



    Les saucisses transylvaines sont assez épaisses et longues, faites de viande de porc avec des morceaux de lard, contenant de lail et dautres condiments. Toujours en Transylvanie, notamment dans lest de la région, les saucisses sicules sont contiennent non seulement de la viande de porc, mais aussi du bœuf. La différence, cest la quantité de paprika puisque les saucisses sicules sont plus pimentées. Ces deux détails leur confèrent une couleur rougeâtre, amplifiée également par un processus intensif de fumage.



    Elles sont similaires aux saucisses du Banat, une autre région historique roumaine, située dans le sud-ouest du pays. Vous pouvez également préparer toute sorte de saucisses, similaires à celles traditionnelles roumaines, dans le confort de votre propre cuisine.



    Si vous souhaitez préparer des saucisses du Banat, il vous faut environ 2 kilos de viande de porc et un demi-kilo de lard. Vous avez besoin également dune tête dail, dune cuillerée de paprika doux, de coriandre sec et de poivre du moulin. A tout cela il faut aussi ajouter un peu de bouillon dos de porc ou de bœuf. La viande de porc et le lard, coupé en cubes, doivent être passés par un hachoir. A ce mélange il faut incorporer lail écrasé, les condiments et le bouillon afin de le rendre plus homogène. Salez la farce et mettez-la dans un boyau denviron deux ou trois centimètres dépaisseur. La longueur des saucisses est denviron 40 centimètres et elles doivent être laissées sécher au frais pendant quelques jours avant dêtre éventuellement fumées. Les saucisses roumaines sont utilisées dans la préparation de toute une série de plats à base de choucroute, pommes de terre et haricots blancs.



    Je vous propose par exemple de préparer un ragoût de pommes de terre aux saucisses. Pour un kilo de pommes de terre, il vous faut deux oignons, deux carottes deux feuilles de laurier, du poivre du moulin, une cuillerée de paprika doux et évidemment une saucisse denviron 40 centimètres de longueur. Coupez les oignons en julienne et les carottes en brunoise et faites-les dorer dans une casserole à fond épais dans un peu dhuile. Ajoutez aussi les saucisses coupées en rondelles. Après une dizaine de minutes, mettez les pommes de terre coupées en cubes et les condiments. Recouvrez deau et laissez cuire à feu moyen, voire doux pendant une quarantaine de minutes.



    Finalement, vous pouvez mettre la casserole au four pendant une autre dizaine de minutes. Ce plat saccompagne à merveille de légumes saumurés et dune bière brune par exemple.

  • Le goulash

    Le goulash

    Afin de promouvoir une destination touristique, ou tout simplement une localité, nombre dentrepreneurs et de Conseils municipaux organisent des festivals sur différents thèmes – gastronomiques notamment.



    Durant lhiver, les festivals sont généralement liés à la préparation traditionnelle des produits à base de viande de porc. Un tel festival vient dêtre organisé à Oradea, ville transylvaine dans louest de la Roumanie. Le festival « Dale porcului », que lon peut traduire par « Produits de porc », a visé la promotion des traditions populaires du comté de Bihor. Equipes provenant de 23 communes, mais aussi plusieurs invités hongrois, ont participé au concours de préparation traditionnelle du porc. Les participants étaient venus avec leurs propres ustensiles de cuisine, casseroles et marmites, ainsi quavec certains ingrédients et condiments secrets. Seule la carcasse de porc leur a été mise à la disposition par les organisateurs.



    Hormis les différents types de boudin, saucisses et terrines, les équipes participantes ont également préparé différents ragoûts, des feuilles de choux farcies ainsi que des plats du terroir tels le goulash et le toros (deux plats dinspiration hongroise). Le goulash est une sorte ragoût pimenté, alors que le toros est un plat formé de couches de choucroute et de viande porc.



    Pour préparer le goulash il vous faut de la viande de porc, plutôt grasse, à laquelle vous devez également ajouter des oignons, des pommes de terre, des carottes, un céleri rave, un piment rouge fort, quelques gousses d’ail, du thym, de l’aneth et un peu de poivre du moulin. Les oignons, coupés en julienne, vous devez les faire sauter dans un peu d’huile de tournesol. Puis ajoutez les cubes de viande de porc, que vous devez dorer sur tous les côtés. Après quelques autres minutes, mettez dans la même casserole les carottes et le céleri rave en brunoise, ainsi que quelques gousses d’ail écrasées.



    Recouvrez d’eau le tout et laissez mijoter pendant une demi-heure ou bien jusqu’à ce que la viande soit presque cuite. C’est à ce moment que vous devez ajouter les pommes de terre coupées en cubes et de l’eau si besoin est. Vers la fin de la cuisson, vous pouvez ajouter de l’aneth finement haché, du thym, du poivre du moulin ainsi qu’un piment rouge finement haché. Finalement le ragoût peut aller au four pour une vingtaine de minutes. Il est servi aux côtés de légumes saumurés et d’un vin rouge, demi-sec, des crus Recas par exemple.

  • La truite fumée, conservée dans des rameaux de sapin.

    La truite fumée, conservée dans des rameaux de sapin.

    C’est une spécialité culinaire de la province de Moldavie, à l’est de la Roumanie, et notamment de la région appelée la Bucovine, au nord-est.



    De nos jours, la truite fumée et emballé dans un récipient en rameaux de sapin est une présence incontournable et très appréciée aux foires paysannes de toute la Roumanie. Selon la recette d’origine, les poissons étaient mis dans un bac à sel pendant trois ou quatre heures avant d’être posés sur une grille faite de tiges de noisetier, dans un fumoir ressemblant à un barbecue. La fumée était produite à l’aide de cônes de sapin et d’épicéa. Les poissons sont soumis au fumage pendant deux ou trois heures, ou bien jusqu’à ce qu’ils prennent une couleur ambre, dorée. Ensuite, les poissons sont emballés dans des rameaux de sapin qui leur confèrent un arôme tout à fait spécial.



    Si vous ne disposez pas d’un fumoir, vous pouvez préparer la truite d’une manière similaire dans le confort de votre propre cuisine. Vous avez besoin d’une truite plutôt grande, d’environ 400 grammes, et d’une tasse d’aiguilles de sapin, que vous pouvez procurer dans le parc le plus proche de chez vous. Nettoyez le poisson que vous allez ensuite saler, poivrer et huiler. Lavez les aiguilles de sapin et hachez-les, avant de les mettre dans une enveloppe de film d’aluminium que vous devez ensuite percer avec une fourchette. Mettez le poisson sur une plancha, à feu moyen, avec l’enveloppe d’aiguilles de sapin. Couvrez-les d’un récipient mis à l’inverse. Vous pouvez également poser la truite sur un grill anti-adhérent, sous un couvercle. Faites dorer le poisson sur les deux côtés jusqu’à ce qu’il soit bien cuit.



    En accompagnement, vous pouvez préparer une polenta spéciale. Faites bouillir un demi litre d’eau salée. Baissez le feu. Ajoutez 100 grammes de farine de maïs et mélangez énergiquement. Ajoutez un demi litre de lait, un peu de crème fraîche et une noix de beurre. Dans l’assiette posez le poisson sur la polenta et recouvrez ensuite d’un peu de crème fraîche, aromatisée à l’ail. Bon appétit !

  • La soupe aigre de mouton

    La soupe aigre de mouton

    Il vous faut à cet effet environ un kilo de viande de mouton ou d’agneau avec os, côtelette ou échine. Cette précision est très importante puisque d’un côté l’os aide à amplifier l’arôme et de l’autre, la viande qui se trouve sur ces os est assez tendre. Elle deviendra même plus tendre suite à la cuisson. Il vous faut aussi quatre racines de persil, un ou deux oignons, une petite tête de céleri rave, un chou rave, cinq ou six carottes et deux pommes de terre. Prévoyez aussi cinq grosses tomates, une cuillerée de paprika doux et une de sel, du poivre du moulin et 150 millilitres de bors, quelques feuilles de persil, de céleri et de livèche. Rappelons-le, le bortch est un liquide utilisé comme condiment qui résulte de la fermentation du son de blé. Vous pouvez en trouver dans sa version liquide ou en sachet déshydraté chez les traiteurs roumains.



    Dans une grande casserole à soupe, faites bouillir de l’eau salée avec quelques graines de poivre. Mettez la viande dans l’eau en ébullition et retirez-la après trois minutes environ. Jetez l’eau, lavez la casserole et faites bouillir à nouveau environ 5 litres d’eau. Remettez-y la viande et laisser bouillir à feu moyen pendant une heure. Coupez tous les légumes en dés à l’exception des pommes de terre et faites-les bouillir. Au moment ou les carottes sont bien cuites, vous pouvez ajouter les pommes de terre. Rabaissez le feu.



    Entre temps, faites bouillir de l’eau dans une casserole plus petite, dans laquelle vous pouvez mettre les tomates pendant quelques minutes. Pelez-les et hachez-les avant de les mélanger avec la paprika, une cuillerée de sel et un peu de poivre du moulin. Ajoutez le bors à ce mélange que vous devez ensuite porter à ébullition. Une fois bouilli et écumé, versez-le dans la marmite à soupe que vous laisserez mijoter à feu doux pendant une autre quinzaine de minutes. Ajoutez à la fin des feuilles de persil, de livèche et de céleri. Bon appétit !