Category: Nos émissions

  • Des solutions pour la cohabitation pacifique entre l’homme et l’ours

    Des solutions pour la cohabitation pacifique entre l’homme et l’ours

    « TusnadEcoBearConf » arrive à sa 3e édition

     

    La troisième édition de la Conférence internationale « TusnadEcoBearConf » s’est récemment déroulée à Băile Tușnad, dans le centre de la Roumanie. Cette dernière a réuni des dizaines de spécialistes venus des quatre coins de l’Europe, ainsi que des représentants des autorités et institutions impliqués dans la gestion et la prévention des conflits avec les ours.

     

    Cristian-Remus Papp est coordinateur du Département des espèces sauvages au sein de l’ONG World Wild Fund Roumanie. Il nous a expliqué que les chercheurs, scientifiques et praticiens avaient participé à plus de 40 présentations sur la coexistence avec les espèces de grands carnivores:

    « Beaucoup se sont concentrés sur des solutions pratiques. D’autres ont exploré la possibilité de créer des communautés « bear smart », comme c’est déjà le cas à Băile Tușnad. Nous avons eu l’opportunité de présenter notre projet, qui a débuté il y a maintenant deux ans, et qui semble déjà avoir attiré l’attention d’experts étrangers. Nous avons beaucoup à apprendre d’eux, mais la réciproque est aussi vraie. Il est certain que nos situations diffèrent, nous n’avons pas la même population d’ours et nous évoluons dans des contextes différents. Cet échange d’expériences est donc plus que bienvenu. C’est justement pour cette raison que la conférence de Tușnad est tout à fait pertinente et devient même emblématique, du moins pour toute la région des Carpates. Il s’agit d’une conférence qui, à terme, pourrait devenir la plus importante d’Europe dans le domaine de la cohabitation entre l’homme et les espèces de grands carnivores. »

     

    Le rôle de la technologie

     

    Parmi les sujets intéressants, on retrouve le rôle de la technologie dans le démenti des fausses informations et la documentation des dommages, mais aussi le pouvoir de l’intelligence artificielle pour générer des solutions afin de prévenir les conflits entre l’homme et l’ours.

     

    Cristian-Remus Papp poursuit :

    « Concrètement, la technologie a suffisamment progressé pour nous aider à minimiser les conflits. Il existe, par exemple, un radar de conflit potentiel, qui prend en compte les bases historiques de la présence des ours ainsi que les conflits passés. Il peut intégrer des informations en temps réel, émises par exemple par des colliers posés sur les ours ou des caméras à détecteur de mouvement placées dans les forêts et capables de transmettre des images des ours. Il existe également un logiciel qui permet d’identifier l’espèce qui se trouve face à la caméra. Sur la base de toutes ces informations, l’IA peut générer une prédiction, de la même manière que nous obtenons les prévisions météorologiques pour la journée en cours ou pour les jours à venir. Ce système peut également nous indiquer, sur la base de toutes ces données, quand et où des conflits indésirables avec des ours peuvent se produire. Ces informations sont particulièrement importantes, notamment pour les équipes d’intervention. À Băile Tușnad, cette dernière reçoit des signaux en temps réel sur la présence des ours, qui sont surveillés par des colliers. L’équipe est donc en mesure d’agir avant que l’ours ne pénètre dans la ville, évitant ainsi tout incident potentiel. »

     

    Moins de conflits homme-ours à Tusnad

     

    En 2023 et 2024, grâce à la mise en œuvre de nouvelles technologies aucun conflit entrainant des dégâts matériels ou autres n’a eu lieu à Băile Tusnad. De même, le nombre d’appels passé au 112 a diminué par rapport à 2021, passant de plus de 220 appels à 14 en 2024. N’oublions pas toutefois que la forêt reste l’habitat naturel des ours et autres animaux qui étaient là bien avant nous, et qu’il est important de préserver ces espaces et d’en prendre grand soin. Car c’est bien car leur habitat est menacé que les animaux finissent par se rendre dans nos villes et villages pour trouver de quoi se nourrir. La technologie est une solution, mais n’oublions pas de nous attaquer aussi à la racine du problème : respecter davantage la nature. (trad. Charlotte Fromenteaud)

  • Poupées roumaines, de Marie Khazrai

    Poupées roumaines, de Marie Khazrai

    Diplômée d’une des écoles de commerce les plus prestigieuses et du cours Florent, Marie Khazrai fait ses débuts littéraires en août dernier, par le roman “Poupées roumaines” paru chez les Editions Les Avrils. Une histoire qui emmène le lecteur en Roumanie et qui a suscité l’intérêt d’Elena Diaconu, gérante de la librairie française Kyralina.

  • Orizont sonor/Horizon sonore, un festival unique ciblé sur la culture radiophonique

    Orizont sonor/Horizon sonore, un festival unique ciblé sur la culture radiophonique

    Orizont Sonor a mis à l’honneur les cultures radiophoniques d’Europe et du Caucase. Ce festival de radio et de création sonore s’est déroulé fin septembre dans la ville de Constanta, au bord de la mer Noire, pendant trois jours, en présence d’artistes et de professionnels des médias et de la radio. Ce festival a été organisé en partie par l’Institut français, avec l’aide de partenaires très investis tel que Longueur d’Ondes, une association française de radio et d’écoute basée à Brest, et Semi-Silent, une plateforme roumaine de podcast pour l’art sonore et radiophonique. Orizont Sonor cherchait à rassembler les passionnés du son autour de séances d’écoutes, tables rondes et émissions radiophoniques. Léa Marest Buisson, stagiaire à Radio Romania Internationale s’est rendue sur place pour comprendre les enjeux d’un tel évènement et les raisons pour lesquelles ce festival a été créé.

  • Les marchés de Noël de Bucarest

    Les marchés de Noël de Bucarest

    Le principal marché de Noël de Bucarest, Place de la Constitution

     

    Le principal marché de Noël a ouvert ses portes le 29 novembre, Place de la Constitution, devant le fameux Palais du parlement, au cœur de la ville. C’est le plus grand et les plus prisé, qui réunit chaque année des maîtres artisans et des producteurs locaux venus des quatre coins de la Roumanie dans ses 130 chalets en bois. Parmi ses attractions, mentionnons la grande roue panoramique, la maison du Père Noël, une zone pour les DJ et une grande scène pour les concerts déjà traditionnels, dont un concert extraordinaire, prévu le 24 décembre, de l’Orchestre métropolitain de Bucarest accompagnés des plus grands artistes du moment. Une journée spéciale intitulée « Silent Day » sera consacrée aux enfants en situation de handicape, durant laquelle toutes les lumières seront éteintes et le volume sonore réduit pour que ces jeunes puissent aussi profiter de ce moment et vivre la magie des fêtes de fin d’année, à leur façon. Le marché de la Place de la Constitution est ouvert en semaine de midi à 22h et en weekend de 10 à 22h, et ce jusqu’au 26 décembre.

     

    « West Side Christmas Market » dans le quartier de Drumul Taberei

     

    Direction le quartier de Drumul Taberei, dans l’ouest de la capitale, qui propose à ses habitants le marché de Noël appelé « West Side Christmas Market », ouvert du 28 novembre au 27 décembre. Un mois durant lequel les organisateurs du célèbre festival de musique électronique « Untold » et la mairie du 6e arrondissement de Bucarest ont préparé une multitude de surprises pour les visiteurs : de dizaines de milliers de petites lumières, un grand sapin de Noël joliment décoré, des personnages issus des contes de fées, des concerts et la liste n’est pas terminée. Petits et grands sont attendus pour glisser sur la patinoire de 600 m², faire un tour de carrousel ou monter dans la grande roue. Des jeux en réalité virtuelle montreront aux enfants la route des rennes du Père Noël, alors que les adultes sont invités à goûter à un bon vin chaud et autres produits du terroir. Tout cela est à découvrir du lundi au vendredi de 14h à 22h30 et de 11h à 23h tous les samedis et les dimanches.

     

    « Laminor Winter Wonderland » dans le 3e arrondissement

     

    De l’autre côté de la capitale, la mairie du 3e arrondissement propose le marché « Laminor Winter Wonderland ». Ouvert dans les anciennes halles Laminor, ce marché se déroule à l’intérieur et à l’extérieur et est conçu autour de 5 thématiques : le Pôle Nord, la Forêt Magique, Noël Tropical, le Cirque de Noël et L’île. La grande roue ne manque pas non plus à l’appel et s’y ajoutent le petit train du Père Noël, des ballons à air chaud, 150 zones pour les cadeaux et des espaces-restauration. Tout comme pour les autres marchés, l’entrée y est libre. A noter que la Halle Laminor est un bâtiment historique classé au patrimoine national, construit en 1938 par l’un des plus grands architectes roumains, Horia Creangă. Elle fut en son temps une des plus grandes halles industrielles de Roumanie. Elle a récemment été restaurée et accueille désormais toutes sortes d’événements. (trad. Valentina Beleavski)

  • « Nos pères ne rêvent plus en Roumain »

    « Nos pères ne rêvent plus en Roumain »

    Selon les dernières estimations du Conseil national pour l’étude des archives de la Securitate (les services secrets du régime de l’ancien dictateur roumain Nicolae Ceausescu), près de 97 000 Roumains auraient fuit le régime entre 1968 et 1989. Parmi eux, beaucoup se sont établis à l’étranger et ont choisi d’y rester, même après la chute du régime en 1989. Leurs enfants sont donc nés et ont grandi dans un autre pays que le leur. Des enfants pour qui la Roumanie est aujourd’hui un pays lointain, voire étranger, dont ils ne parlent pas forcément la langue. Un pays dont ils ont pourtant entendu parler, dont ils connaissent parfois l’histoire et la culture, qu’ils peinent à s’approprier, tant le silence règne sur le passé de leurs parents. Pourtant, on le sait aujourd’hui, le silence n’empêche pas la transmission d’une génération à l’autre. Et c’est justement de ce silence qu’on choisit de parler nos deux invitées du jour, Lia Ionel et Wanda Efremov – Bobescu, toutes deux nées en France d’un père roumain et d’une mère française, au travers de leur pièce de théâtre « Nos pères ne rêvent plus en Roumain ». Un projet qu’elles ont co-écrit et qui approche avec sensibilité le poids du silence, soulève des questions parfois sans réponse, et interroge sur l’identité. Comment savoir qui l’on est et où l’on va lorsque l’on ne sait pas tout à fait d’où l’on vient ? Un spectacle entièrement inspiré de leur expérience personnelle et dont elles ont accepté de nous parler au micro de RRI.

     

  • Alba Iulia, la ville de l’Union

    Alba Iulia, la ville de l’Union

    La ville de l’Union 

     

    Comme nous avons l’habitude de faire chaque année à l’approche du 1er décembre, nous vous proposons aujourd’hui une visite de la ville d’Alba Iulia. A cette période, la citadelle est en fête, rappelant le moment de la Grande Assemblée Nationale du 1er décembre 1918, lorsque la Transylvanie a rejoint le Royaume de Roumanie.

     

    Une ville antique

     

    Pour les passionnés d’histoire, Alba Iulia est la ville antique « Apulum ». Les visiteurs s’arrêtent toujours à la Citadelle Alba Carolina, une forteresse à bastions de type Vauban, construite au début du XVIIIe siècle sur une colline, servant de fortification stratégique pour défendre l’Empire des Habsbourg contre les efforts militaires de l’Empire ottoman et pour renforcer le pouvoir des Habsbourg au niveau local. Et parce qu’à cet endroit se trouvaient auparavant deux autres fortifications – le camp romain de la Légion XIII Gemina (106 apr. J.-C.) et la citadelle médiévale Bălgrad (XVIe-XVIIe siècles) – les visiteurs d’aujourd’hui sont accueillis sur la Place de la Citadelle avec le salut suivant : « Ave hospes ! Bienvenue à Principia, le bâtiment du commandement de la légion XIII Gemina où nous avons écrit l’histoire ! Entrez et apprenez ! Ave ! », à travers le système de réalité augmentée installé sur le mur extérieur du musée.

     

    Le Palais des Princes de Transylvanie

     

    Un autre site incontournable est le Palais des Princes de Transylvanie, rouvert au début de cette année après rénovation.

    Gabriel Izdrăilă, responsable de la section muséale du Palais, nous a lancé une invitation à découvrir ce lieu où, grâce à des expériences en réalité virtuelle et des animations, vous allez pouvoir découvrir l’histoire des personnes qui ont marqué cet endroit :

    « Nous invitons tous les touristes et tout le monde qui souhaite découvrir Alba Iulia à franchir notre porte, car il y a vraiment un grand chapitre d’histoire à découvrir. Avant tout, vous aurez l’occasion de voir le bâtiment même du Palais, monument de catégorie A, tout récemment restauré, conformément aux normes les plus élevées. De plus, il pourra découvrir un aperçu de toutes les périodes historiques que ce monument a traversées. On a également mis en place des expériences en réalité virtuelle, des animations avec des personnages historiques qui racontent l’histoire du lieu et celle des personnes qui l’ont fréquenté. Le tarif d’entré est de 15 lei (soit 3 euros) pour un adulte et de 5 lei (soit 1 euro) pour un enfant, et nous proposons également des tarifs plus bas pour les groupes. Des visites guidées sont également disponibles en roumain, anglais et hongrois, et nous envisageons d’ajouter l’allemand et éventuellement le français. »

     

     

    Afin de profiter pleinement de cette visite, prévoyez au moins une heure de visite. Il faut prendre aussi en compte le fait que l’accès au secteur d’exposition se fait par le Centre National d’Information et de Promotion Touristique d’Alba Iulia, situé sur le côté ouest de la Citadelle Alba Carolina.

     

    Préparatifs pour la Fête nationale

     

    Pour marquer la Fête Nationale de Roumanie, le drapeau national a déjà été hissé sur le clocher de la Cathédrale du Couronnement de Alba Iulia. Dans la ville, les préparatifs sont déjà en cours pour le programme des festivités. Des moments solennels sont prévus tels que des cérémonies de dépôt de couronnes, une représentation de la Garde de l’Union, ainsi qu’une parade militaire et des spectacles sur la Place de la Citadelle, suivis de feux d’artifices. Le marché de Noël est également inauguré à cette occasion, avec des cabanes où l’on pourra trouver des produits de saison.

     

    Voilà, l’invitation a été lancée ! En espérant vous avoir convaincus de visiter cette région riche en histoire à l’occasion de la fête nationale de la Roumanie, à bientôt pour une nouvelle destination ! (Trad. Rada Stanica)

     

     

  • Présence aérienne espagnole au bord de la mer Noire.

    Présence aérienne espagnole au bord de la mer Noire.

    Cela fait déjà deux mois que les téléphones de habitants du département de Constanta, sur la côte roumaine de la mer Noire, affichent de temps en temps des messages d’alarme émis par le système Ro-Alert, qui les conseillent de s’abriter parce qu’il existe le danger de chute d’objet du ciel. Des épisodes qui se passaient depuis plus d’une année uniquement sur la frontière nord du bras de Chilia du delta du Danube, dans le voisinage immédiat de l’Ukraine, à Ismail ou à Chilia Veche, sont désormais des réalités dans une grande ville roumaine. Et le bruit des chasseurs qui survolent la ville à basse altitude illustre que la guerre hybride, la guerre électronique ou tout simplement la guerre des drones déclenchée par la Fédération de Russie est déjà arrivée à Constanța.

     

    L’ordre de décoller : “alpha scramble”

     

    Dans le cockpit des avions militaires qui survolent la ville de Constanta, aux côtés des aéronefs F16 roumains se trouvent aussi les pilotes du détachement des Forces aériennes et spatiales espagnoles qui remplissent ici des missions de police des ciels renforcée depuis quatre mois déjà, depuis août dernier. Les avions F 18 sont déployés sur la base aérienne 57 « Capitaine aviateur Constantin Cantacuzino » de Mihail Kogalniceanu, à quelques kilomètres au nord de la ville de Constanta sont les premiers à décoller dans de tels cas. Après avoir reçu l’ordre « alpha scramble », c’est-à-dire une mission réelle d’interception, les pilotes des trois avions actuellement en état d’alarme (au total il s’agit de 8 avions déployés en Roumanie) partent en courant vers leurs aéronefs et en quelques minutes seulement (la norme est de 15 minutes) ils réussissent à quitter le sol. Le lieutenant-colonel Rafael Ichaso Franco, le commandant du détachement affirmait que : « Nous agissons à de telles missions d’interception réelle normalement avec deux avions f18 Hornet et nous essayons de localiser et d’identifier les drones à l’aide d’équipements se trouvant au bord de nos avions ».

     

    Les drones de plus en plus présents

     

    Le commandant du détachement espagnol explique s’il est vrai que toutes les missions d’interception réelle depuis un certain temps ont été provoquées par les drones qui ont pénétré notre espace aérien ou ont survolé la proximité de celui-ci : « Oui, on pourrait le dire, mais je dois préciser que lorsque nous quittons le sol, nous ne savons pas quelle est la situation, de quelles cibles s’agit-il mais en général vous avez raison, depuis un certain temps ces cibles aériennes identifies ont été des drones de la Fédération de Russie », a confirmé le lieutenant-colonel Rafael Ichaso Franco.

     

    Des jeunes de 24 ans à la manche d’avions qui valent plusieurs dizaines de millions d’euros

     

    Lorsque les journalistes du centre média de l’armée ont visité la base aérienne de Mihail Kogalniceanu, la cellule d’alarme était assurée par les pilotes de la 12e aile d’aviation de Torrejon, des jeunes de 24 à 26 ans, joviaux et enthousiastes qui malgré leur âge pilotent des avions qui valent plusieurs dizaines de millions d’euros. Le major Juan Enrique Lopez, chef des opérations du détachement affirmait : « Nous nous sommes confrontés à des problèmes liés à des drones étant donné que dans le monde réel d’aujourd’hui, les drones constituent une menace significative. Mais la lutte contre les drones demeure un défi, mais nous réussissons à contrôler la situation et à maintenir en sécurité l’espace aérien de l’OTAN ».

     

    L’identification des drones est difficile mais possible

     

    Un autre problème vise l’identification visuelle de ces drones, relativement petites, surtout lorsqu’on pilote un avion F18. Et ce fut également le major Lopez qui a expliqué : « C’est vrai, il s’agit de cibles aériennes de petites dimensions et grâce aux matériaux constructifs, la superficie de réflexion est également très réduite. Mais nous avons certains capteurs et les équipements installés sur nos aéronefs qui peuvent capter l’empreinte thermique, la source de chaleur du moteur du drone et c’est ainsi que nous pouvons la localiser. Le véritable défi dans la localisation des drones est lié à l’identification visuelle de ceux-ci, surtout qu’ils sont peints en noir et lancés pendant la nuit, mais nous réussissons de les détecter en fin de compte, parce que nous avons une multitude de capteurs qui sont efficaces aussi en conditions de luminosité basse, mais aussi des équipements de vue par temps de nuit ainsi que des missiles à guidage en infrarouge. » a conclu le major Lopez.

     

    Sachez enfin que la mission des pilotes espagnols et des aéronefs F18 en Roumanie s’achève le 30 novembre. Entre temps les drones de la Fédération de Russie continueront à tester l’espace aérien de l’Alliance dans le cadre d’une guerre hybride difficilement contrôlable.

  • Manuel gastronomique à destination des élèves roumains

    Manuel gastronomique à destination des élèves roumains

    Connaissez-vous la méthode Escoffier, du nom de l’un des plus grands cuisiniers français, celui que l’on appelait « Le roi des cuisiniers, le cuisinier de rois » ? Connu pour avoir codifié, modernisé et professionnalisé la cuisine des restaurants raffinés, Auguste Escoffier est aujourd’hui l’une des plus légendes de la gastronomie, en France comme à l’étranger. Ses méthodes, connues dans le monde entier, continuent de servir de référence aux apprentis et professionnels en cuisine.

    Stephane Oprea, notre invité du jour, a inauguré il y a quatre ans, le premier Institut Escoffier de Roumanie. Ce passionné de gastronomie a récemment publié un manuel à destination des élèves roumains, mais aussi des passionnés de cuisine, afin de partager et faire connaître la méthode Escoffier, et révolutionner à terme la gastronomie roumaine.

  • Les deux premiers marchés de Noël de cet hiver

    Les deux premiers marchés de Noël de cet hiver

    « Christmas Unboxed » à Sibiu

     

    Direction la Transylvanie tout d’abord, à Sibiu, ville qui s’enorgueillit d’avoir le premier marché de Noël jamais organisé en Roumanie, devenu depuis le plus grand et le plus aimé des Roumains et des touristes étrangers en égale mesure. Le maché de Sibiu a vu le jour en 2007, lorsque la ville a été Capitale européenne de la culture. Depuis, Sibiu est devenu une véritable « Capitale de Noël ». Chaque année, des centaines de maîtres artisans et producteurs locaux en tout genre s’installent plusieurs semaines durant sur sa Grand Place. Et cette année n’y fait pas exception. Sous le titre « Christmas Unboxed », le marché de Sibiu a ouvert ses portes le 15 novembre et propose une multitude d’attractions à ses visiteurs. Les 120 cabanes en bois recèlent des cadeaux intéressants, des produits d’artisanat, des décorations pour le sapin ou la maison et, bien sûr, des produits du terroir, comme les traditionnelles brioches-cozonac. Cette année, le marché de Sibiu a été agrandi et s’étale aussi sur la Petite Place et la Place Huet du centre historique de a ville.

     

    Parmi les nouvelles attractions de cette édition mentionnons la Maison du Père Noël avec son Ascenseur Magique qui transporte les petits dans un monde de contes de fées. S’y ajoute un chalet en bois massif, spécifique de la région du Tyrol, construit même dans un atelier d’Autriche. Le chalet se trouve sur la Petite Place de Sibiu. Et c’est toujours sur la Petite Place que vous trouverez « Santa’s Land » – « Le pays du Père Noël » rempli d’attractions pour les enfants, comme le petit train et le carrousel. Pour les projections multicolores sur les bâtiments historiques de la ville, rendez-vous toujours sur la Petite Place de Sibiu.

     

    Sans doute, tout le monde voudra visiter le marché de Sibiu, alors sachez que cette année, pour la première fois, les organisateurs mettent à disposition des touristes des bus au départ de Bucarest. C’est le « Sibiu Christmas Shuttle » qui circule les deux premiers weekends de décembre. Cette 17e édition du marché de Noël de Sibiu vous attend jusqu’au 5 janvier 2025.

     

    Craiova – un des meilleurs marchés de Noël d’Europe

     

    Et c’est toujours le 15 novembre qu’a été inauguré le marché de Craiova, dans le sud de la Roumanie. Des milliers de personnes sont venues voir s’allumer les innombrables petites lumières, Place Mihai Viteazul (Michel le Brave) du centre-ville. Les projections sur la façade du Palais Administratif n’ont pas manqué, ni les feux d’artifices, ni le spectacle de vidéo-mapping sur le Lycée Carol Ier.

     

    Déjà récompensé de 4 prix pour être un des meilleurs marchés de Noël d’Europe, le marché de Craiova ne cesse de grandir et ni d’innover. Cette année, il propose plusieurs nouvelles attractions, dont la plus haute luge volante en Europe de l’Est, l’ascenseur du Père Noël, des cabanes inspirées des films de science-fiction.

     

    Les attractions classiques n’y manquent pas non plus : la grande roue vous offrira un panorama superbe du centre-ville, le carrousel et les petits trains feront la joie des plus jeunes visiteurs, la montagne-russe, la patinoire et les films en réalité virtuelle enchanteront les ados, et tout le monde est invité à gouter aux délicieux produits traditionnels. Tout cela – au milieu des décorations renvoyant aux contes de fées et de plus de 2 millions de petites lumières brillantes. Tout cela est à découvrir à Craiova jusqu’au 5 janvier 2025.

     

    Voici pour les deux premiers marchés de Noël qui se sont empressés d’ouvrir leurs portes aux visiteurs. Les Bucarestois devront attendre le 29 novembre pour se régaler au marché de Noël de la Place de la Constitution, devant le Palais du Parlement. Bientôt, d’autres foires ouvriront leurs portes partout en Roumanie et nous vous en tiendrons au courant. Entre temps, n’hésitez pas à rechercher ces marchés sur Internet, ils ont tous des sites dédiés et des pages sur réseaux sociaux. Il suffit de taper « targ de Craciun » et le nom de la ville et – hop ! vous serez transportés dans cet univers magique aux goûts et sonorités roumaines ! (Trad. Valentina Beleavski)

  • Sibiu et ses environs

    Sibiu et ses environs

    Cibinium en 1191

     

    Située dans le sud de la Transylvanie, Sibiu est une destination importante pour les circuits touristiques et culturels en Roumanie. Mentionnée pour la première fois en 1191 sous le nom de Cibinium, la ville s’est développée dans une zone assez stratégique, près du col de Turnu Roșu sur la vallée de l’Olt, qui reliait à l’époque la Valachie à la Transylvanie. Entre les XIIIe et XVIe siècles, quatre ceintures de fortifications ont été construites. À la fin du XVIIe siècle, Sibiu comptait 39 tours de défense, et à l’intérieur de la citadelle, une activité commerciale et artisanale intense s’y était developée. Le développement ultérieur de la ville a nécessité la démolition d’une partie des fortifications, mais de nombreux bâtiments anciens ont été préservés et peuvent être admirés encore aujourd’hui.

     

    Le centre historique de Sibiu, le plus grand site médiéval de Roumanie, est délimité par les vestiges des quatre ceintures de fortifications, à l’intérieur desquelles se trouvent trois places historiques : la Piața Mare – soit la Grand- Place, la Petite Place (Piața Mică) et la Place Huet. Parmi celles-ci, la Grand-Place a été mentionnée pour la première fois en 1411 comme un marché de céréales, avant de devenir, à commencer par le XVIe siècle, le centre de l’ancienne citadelle.

     

    Des activités pour tous

     

    Alin Chipăilă, président de l’Association du Tourisme du Département de Sibiu, nous a lancé l’invitation de visiter cette ville notamment en automne. Il nous a evoqué également les fêtes de fin d’année :

    «  Il y a de nombreuses activités pour les touristes, y compris les préparatifs que nous faisons pour les fêtes de fin d’année. A la mi-novembre s’est ouvert notre fameux Marché de Noël, qui est beaucoup plus grand et offrira bien plus de surprises que les années précédentes pour ceux qui nous rendent visite. Chaque week-end, chaque jour, Sibiu est animé par des événements culturels, que ce soit des conférences, des expositions, des pièces de théâtre ou des spectacles, de sorte que tous les jours on peut profiter pleinement des richesses de notre cité médiévale. »

     

    Les Palais de Brukenthal

     

    C’est sur la Grand-Place de Sibiu que se trouve également le Musée de Brukenthal, ouvert en 1817, seulement sept ans après l’ouverture de la National Gallery de Londres. Le musée est aménagé dans le Palais Brukenthal, un édifice en style baroque. Il a été fondé par le baron Samuel Brukenthal, gouverneur de Transylvanie de 1777 à 1787, et comprenait initialement près de 1 100 peintures de sa collection personnelle. Toujours dans le centre historique de Sibiu, plus précisément sur la Petite Place, se trouve le Musée d’Histoire de la Pharmacie, avec une collection d’objets spécifiques des XVIe – XIXe siècles. Le musée est situé dans un bâtiment du XVIe siècle, qui a avait accueilli une des plus anciennes pharmacies de Sibiu.

     

    Astra, un musée unique en plein air

     

    Alin Chipăilă, président de l’Association du Tourisme du département de Sibiu, nous a recommandé également une attraction particulière située à proximité immédiate de la ville :

    Si vous vous rendez à Sibiu, il faudrait absolument franchir la porte du Musée en plein air Astra, qui est en réalité une miniature de la Roumanie traditionnelle. Le musée s’étend sur une superficie de 130 hectares. En plus des activités que vous pouvez y découvrir, liées à la gastronomie ou aux métiers traditionnels, vous pourrez explorer les paysages et les maisons traditionnelles à l’architecture emblématique de chaque région de la Roumanie ”

     

    A découvrir dans les environs

     

    Sibiu, ancienne Capitale Européenne de la Culture en 2007, possède effectivement de nombreuses attractions touristiques. En même temps, il est tout à fait recommandable de faire aussi une excursion dans ses environs pendant votre séjour. Par exemple, Mărginimea Sibiului, qui regroupe 18 localités avec des maisons d’hotes et des fermes traditionnelles adaptées pour accueillir les touristes, est une région qui mérite également d’être visitée pour ses traditions, son patrimoine culturel et surtout pour son offre gastronomique, avec de nombreux plats à base de lait et de viande de mouton, l’élevage des moutons étant une des activités traditionnelles de cette région.

     

    Voilà, l’invitation a été faite ! En espérant que vous allez bientôt découvrir la ville de Sibiu et ses alentours, afin de vous immerger dans la culture et les traditions typiques de Transylvanie, nous vous disons bientôt pour une nouvelle destination !

    (Trad. Rada Stanica)

  • Écoles primaires et maternelles respectueuses de la nature

    Écoles primaires et maternelles respectueuses de la nature

    L’initiative « Écoles primaires et maternelles respectueuses de la nature » est lancée par la Société Ornithologique Roumaine et vise à rapprocher les générations futures de l’environnement. Plus concrètement, le projet a pour objectif de promouvoir l’éducation écologique dans les écoles primaires et les maternelles à travers des activités interactives.

     

    Stimuler la curiosité et l’amour des enfants pour la nature

     

    Selon Andreea Oprea, responsable de communication, le rôle de ces activités est de stimuler la curiosité et l’amour des enfants pour la nature et la biodiversité :

      « On veut rapprocher les générations futures de la nature et les sensibiliser davantage, car on observe une déconnexion, aussi bien chez les adultes que chez les enfants. On se rend compte que nous ne sommes plus proches de la nature, qu’on ne comprend plus ce qu’elle représente, ni ce que la biodiversité signifie. Pour ainsi dire, on ne peut pas aimer et donc vouloir protéger ce que l’on ne connait pas. Il faut donc d’abord comprendre et connaître pour pouvoir protéger. C’est justement pour inciter les enfants à découvrir la cyclicité de la nature à chaque saison, que notre programme s’étale sur toute l’année scolaire. En général, les inscriptions ouvrent en septembre, et toutes les institutions d’enseignement, qu’il s’agisse de maternelles, d’écoles ou même des Centres publics de loisirs pour enfants, peuvent s’inscrire à ce programme. »

     

    Des formations préalables pour les enseignants

     

    Après l’inscription, la participation est gratuite, et c’est la Société Ornithologique qui fournit tous les matériaux nécessaires. Avant de démmarer les activités, des formations sont également organisées expliquer le règlement aux enseignants.

     

    Andreea Oprea, précise que ce règlement a été simplifié au fil des ans, et que le programme « Écoles primaires et maternelles respectueses de la nature » n’a pas cessé de se développer depuis son apparition :

     « D’une année à l’autre, les enseignants et les enfants qui nous rejoignent sont de plus en plus nombreux. Il faut préciser que depuis deux ou trois ans, nous sommes présents dans chaque département et que, par  conséquent, au moins une école primaire ou maternelle de chaque département participe au programme. Ce qui est très important. Nous sommes une ONG — bien que nous portions le nom de “Société” — et sans les enseignants, nous n’aurions pas pu atteindre un si grand nombre d’enfants. L’éducation à la nature est essentielle, et nous pensons qu’elle doit commencer dès le plus jeune âge. Nous proposons des activités simples et saisonnières. Par exemple, en hiver, une activité obligatoire du programme c’est de nourrir les oiseaux. Nous apprenons aux enfants dès leur plus jeune âge que les oiseaux doivent être nourris avec des ressources naturelles. Nous leur posons une question très simple : les oiseaux trouveraient-ils du pain ou des produits de boulangerie dans la nature, si nous n’étions pas là ? Non. Alors, si l’on observe ce qu’ils mangent sans notre aide, on constate qu’ils ne consomment pas de pain. Les enfants apprennent à nourrir les oiseaux avec des graines crues de tournesol. Ils apprennent également à observer la nature, car en hiver, on peut aussi voir quelles espèces d’oiseaux viennent à la mangeoire. »

     

    Un accent est mis sur l’éducation pratique

     

    Grâce à ce programme, les élèves, les enseignants et les parents sont activement impliqués dans le processus de protection de la nature. Chaque école inscrite au programme a l’opportunité de développer ses propres activités à partir de la liste proposée, de participer aux concours de créativité centrés sur la nature, et de remporter des prix qui encouragent l’acquisition de nouvelles connaissances sur l’environnement. L’accent est mis sur l’éducation pratique, et les enfants participent à des activités en pleine nature, apprenant ainsi à la respecter et à la protéger. Tout cela, dans l’espoir que bientôt la plupart  des écoles et maternelles de Roumanie seront respectueuses de la nature. (Trad. Rada Stanica)

  • Soupe d’haricots

    Soupe d’haricots

    Commençons par les ingrédients et notamment les haricots secs. C’est à vous de choisir le type de graines à utiliser. Personnellement j’aime les fèves de grandes dimensions, mais les petits haricots sont également utilisables et assez appréciés.

     

    Ingrédients :

     

    Pour environ 300 grammes d’haricots blancs secs, il vous faut 200 grammes de lardons fumés, un oignon, une carotte, un panais, un petit céleri rave, un poivron rouge, 300 grammes de tomates hachées, ou bien une ou deux cannettes de coulis de tomates, une botte de persil, un demi litre de bors, sel et poivre.

     

    Le bors est un condiment spécifique de cette partie de l’Europe, obtenu par la fermentation du son de blé. Le bortsch peut être préparé à la maison, mais comme sa préparation est fastidieuse, on peut en trouver dans les magasins, mis en bouteille ou en sachet déshydraté.

     

    Laissez les haricots blancs secs dans de l’eau pendant plusieurs heures ou bien pendant une nuit. Puis dans de l’eau salée portez les haricots blancs à l’ébullition, ensuite jetez l’eau et mettez-les bouillir à nouveau. Répétez cette opération à deux ou trois reprises, puis laissez bouillir jusqu’à ce que les haricots soient bien cuits. Entre temps, coupez les lardons fumés en dès et faites les dorer dans de l’huile dans une poêle anti-adhésive aux côtés des carottes coupées en brunoise et l’oignon coupé en julienne. Ajoutez ces ingrédients dans la casserole à soupe où se trouvent déjà les haricots. Laissez bouillir à feu moyen pendant une autre dizaine de minutes puis ajoutez les tomates et les autres légumes coupés en brunoise. Après une autre demi heure, le persil finement haché, de l’estragon, salez et poivrez. Versez  le bors dans la soupe et coupez le feu après une autre vingtaine de minutes.

     

    Vous pouvez également préparer une soupe d’haricots en version végétarienne, il faut tout simplement ne pas y mettre des lardons.

    Traditionnellement, la soupe d’haricots est servie accompagnée d’une salade d’oignons rouges ou mise dans un bol creusé dans un pain – une astuce locale, très exploitée par les restaurants à la cuisine traditionnelle roumaine. Bon appétit!

  • Breaza, une oasis de verdure au pied des Carpates

    Breaza, une oasis de verdure au pied des Carpates

    L’air le plus pur de Roumanie

     

    Véritable oasis de tranquillité pour les artistes en quête de source d’inspiration, l’air le plus pur du pays et capitale de la blouse roumaine (ia) – voici les trois atouts qui définissent Breaza, la ville que nous découvrons aujourd’hui. Nous sommes à environ 100 kilomètres de Bucarest, dans le département de Prahova, dans une localité située dans au pied des Carpates, à une altitude d’environ 400 mètres. La ville s’étend sur plusieurs collines et réunit plusieurs petites localités (Breaza de Jos – siège administratif, Breaza de Sus, Frăsinet, Gura Beliei, Irimești, Nistorești, Podu Corbului, Podu Vadului, Surdești, et Valea Târsei).

     

     

    Ramona Niță, directrice du Centre d’Information et de Promotion Touristique de Breaza, nous détaille sur les atouts de la région :

     “Nous travaillons actuellement sur la monographie de Breaza. Nous avons même trouvé des articles très intéressants qui attestent le fait que la ville a été désignée station climatique dès 1908 ! Pour en revenir au présent, Breaza est la porte d’entrée de la vallée de la rivière de Prahova, étant la première station – et la plus ensoleillée – lorsque l’on arrive depuis la capitale. Grâce à sa position privilégiée, à la qualité de son air et à son paysage idyllique, c’est une petite ville de dépression traversée par la rivière Prahova, entourée de collines boisées, où l’on trouve des maisons bien entretenues avec une architecture spécifique à la région. C’est un véritable joyau !”

     

    129 jours ensoleillés par an

     

    Avec un climat spécifique aux collines subcarpatiques, Breaza bénéficie d’une température moyenne de 19,6 °C et de 129 jours ensoleillés par an. Ramona Niță, directrice du Centre d’Information et de Promotion Touristique de la ville, nous explique ce que l’on peut faire une fois sur place :

    “Rien qu’une simple promenade dans les rues de Breaza est un moment excellent de détente et nous révèle des maisons à l’architecture précieuse, quel que soit le chemin que l’on prend. Il y a de vieilles maisons mais aussi des villas modernes, des styles qui se mêlent harmonieusement et qui donnent tout son charme à cette ville. La ville est verte et se dévoile dans toute sa splendeur sur les collines qui l’entourent le long de la rivière de Prahova. Nous avons des sentiers de randonnée et des parcours de cyclotourisme aménagés et balisés. Ce ne sont pas des parcours difficiles, les différences de niveau étant faibles ou moyennes, et nous avons également des itinéraires parfaits pour les balades à vélo en famille. On peut dire que la ville est donc déjà un point important sur la carte du cyclisme en Roumanie. Vous aurez également l’occasion d’admirer les fameuses blouses roumaines, réalisées à la main sur une toile fine unique en son genre. Ces pièces d’exception proviennent de Breaza, où opérait l’une des coopératives les plus réputées et primées : Arta Casnică. À son apogée, elle employait 80 % des femmes de la région, qui confectionnaient à la main les belles blouses traditionnelles.”

     

    Aujourd’hui encore, une promenade dans les rues de la ville dévoile des modèles uniques dans différents magasins spécialisés. Et sur les murs de certaines maisons, des QR codes racontent l’histoire des personnalités qui y sont passées.  (Trad. Rada Stanica)

  • Raviver les braises du vivant, de Baptiste Morizot

    Raviver les braises du vivant, de Baptiste Morizot

    A 37 ans, Baptiste Morizot est un des penseurs contemporains qui se penchent sur la crise écologique.
    Sorti en août 2024, chez Actes Sud, son ouvrage “Raviver les braises du vivant” a été accueilli avec enthousiasme aussi
    bien par les lecteurs que par les critiques et les écologistes. Elena Gheorghica, libraire chez Kyralina, en a
    fait son coup de cœur de la semaine.

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  • L’exercice naval Poseidon 24

    L’exercice naval Poseidon 24

    Le navire maritime pour scaphandres, « Grigore Antipa » a participé aux entrainements et déroulé des missions d’assistance médicale hyperbare, de recherche maritime, de recherche et sauvetage en haute mer. L’exercice a vise à augmenter le niveau d’interopérabilité entre les structures participantes et a mis un accent particulier sur la consolidation des capacités opérationnelles par l’utilisation des procédures et des tactiques de combat de l’Alliance de l’AtlantiqueNord.

     

    Exercice organisé en alternance par la Roumanie et la Bulgarie

     

    « Poseidon » est un exercice organisé annuellement en alternance par la Bulgarie et la Roumanie et vise principalement à augmenter le niveau d’interopérabilité entre les structures participantes », a déclaré le commandant du bâtiment de guerre, le capitaine-commandeur Cristian Mitu. L’exercice a impliqué aussi le dragueur maritime « Lieutenant Dimitrie Nicolescu », aux côtés d’autres bâtiments de guerre du Groupe opératif roumano-bulgaro-turc de lutte contre les mines maritimes en mer Noire, qui a été activé pour la troisième fois cette année. Les bâtiments de guerre partenaire de Bulgarie, Roumanie et Turquie déroulent des activités visant à assurer la liberté de la navigation et de neutralisation des dangers possibles pour le trafic maritimes, ainsi que les mines maritimes à la dérive.

     

    Lutter contre les mines issues de la guerre en Ukraine

     

    En début d’année, à Istanbul, dans le cadre d’une cérémonie officielle, la Roumanie a signé un mémorandum d’entente sur la constitution d’un Groupement naval de lutte contres les mines en mer Noire pour une période de trois ans, en format trilatéral Bulgarie, Roumanie et Turquie. Cette structure vise à combattre évidemment les mines marins à la dérive issues du conflit en Ukraine, posées tant par l’Ukraine que par la Russie.

     

    La fête nationale de la Pologne

     

    Les militaires polonais de la Brigade multinationale du sud-est, accueillie par la Roumanie ont célébré le 11 novembre la fête de l’Indépendance de ce pays. La Pologne participe avec un contingent constitué de 225 militaires qui font partie du 26e Bataillon d’infanterie de Craiova, dans le sud de la Roumanie. Chaque 11 novembre, la Pologne célèbre l’indépendance regagnée en 1918, 123 ans après qu’elle ne fut partagée entre l’Autriche-Hongrie, la Prusse et la Russie. Les militaires déployés en Roumanie ont célébré cette fête aux côtés des alliés de Roumanie, de la Macédoine du Nord, du Portugal et de France. C’est le majeur Michal Miedzielski qui a déclaré pour l’Agence média de l’armée que : « Même si nous sommes loin de la Pologne, nous avons marqué ce jour d’une manière significative. Nous avons organisé une cérémonie militaire à laquelle ont participé nos soldats, mais aussi des invités d’autres Etats : Roumanie Macédoine du Nord, Portugal et France. L’ambassadeur de Pologne et l’attache militaire en Roumanie ont également été présents, ainsi que des officiers polonais d’autres structures internationales alliées. La cérémonie a inclus des promotions, la décoration de militaires et des allocutions sur l’importance de la Fête de l’Indépendance. Nous avons une série de traditions qui nous connectent à notre pays, même si nous sommes loin. A l’occasion de la Fête de l’Indépendance, nous portons notre uniforme, nous hissons le drapeau de la Pologne et nous reconnaissons les mérites de nos soldats. Nous consacrons aussi une partie de notre temps à honorer tous ceux à avoir combattu pour l’indépendance par des moments de recollection et de réflexion. Tous ces éléments nous rapprochent de notre héritage et nous aident à nous rappeler de notre devoir de militaires. C’est un moyen par le biais quel nous sommes connectés aux valeurs de la Pologne, où que nous soyons » a déclaré le majeur Michal Miedzielski.