Category: Visitez la Roumanie

  • Tourisme viticole en Moldavie

    Tourisme viticole en Moldavie

    Visite de cave et dégustation de vin, voilà une idée pour passer de belles vacances estivales en Roumanie.

     

    Si vous pensez que seules la Transylvanie, les montagnes ou les plages de sable fin méritent le détour, détrompez-vous, nous avons aussi d’excellentes offres d’oenotourisme. Parmi les régions viticoles de Roumanie, la Moldavie en est des plus célèbres.

     

    Aux dires d’Alexandra Gălbează, à la tête de l’Association de tourisme viticole de Roumanie, cette période est la meilleure de l’année pour emprunter les routes du vin.

     

    Alexandra Gălbează : « Cette période de l’année s’avère idéale pour faire du tourisme viticole. L’oenotourisme a le vent en poupe et les cavistes sont désireux d’accueillir les touristes pour leur faire déguster leurs vins. Notre association est impatiente d’organiser des visites de caves pour offrir au public des expériences inédites. La Roumanie a sur son territoire 300 caves qui proposent les meilleurs vins de chacune de nos régions. Les visites-dégustations, je vous conseille de les accompagner de visites culturelles afin de pouvoir admirer les différents objectifs touristiques à travers le pays. De cette manière, vous finirez par vous faire une image authentique de nos régions, chacune avec sa singularité et son identité. »

     

    Une variété énorme de cépages

     

    Aujourd’hui, nous avons choisi de vous faire découvrir la région viticole de la Moldavie roumaine, qui doit sa célébrité non pas au nombre de ses caves, mais à la variété de ses cépages.

     

    Alexandra Gălbează : « Si vous êtes à la recherche d’une destination de tourisme viticole, je vous conseille de vous rendre dans le nord-est de la Roumanie, à savoir en Moldavie, qui se fait une fierté de recenser une grande variété de cépages autochtones dont les plus connus restent la Grasa de Cotnari et la Frâncusa. Une fois sur place, il faut absolument vous rendre à Iasi, capitale de la Moldavie historique, une des meilleures destinations de city-break de Roumanie. La ville est entourée aussi bien de caves qui proposent des dégustations, que de toute sorte d’ateliers de poterie traditionnelle. Si le temps vous le permet, vous pourriez descendre vers la partie sud de la Moldavie, dans la région de Vrancea, pour déguster un verre de Plăvaia ou de Şarba, deux de nos vins blancs les plus appréciés. Pour des vacances encore plus réussies, vous pourriez opter pour un hôtel construit directement sur le domaine viticole qui propose, à part des visites de cave, des randonnées à vélo, un accès gratuit à la piscine ou des parties de tennis. »

     

    Planifiez à l’avance 

     

    Pour que vos vacances soient encore plus réussies, il faudrait que tout soit planifié à l’avance, afin que les vignerons aient le temps de s’organiser pour répondre à toutes vos attentes. Par exemple, si vous optez pour une dégustation vin-fromage-charcuteries, il faut que les cavistes en parlent aux petits producteurs locaux.

     

    En 2023, la production mondiale de vin a connu une chute significative, enregistrant une baisse de près de 25 millions d’hectolitres (-9,6%) par rapport à l’année précédente. En revanche, les fortes chaleurs du dernier temps poussent les vignerons roumains à estimer une hausse de la production de 4% par rapport à la moyenne des cinq dernières. (trad. Ileana Taroi)

     

  • Ploieşti

    Ploieşti

    Une véritable pépite méconnue tout près de Bucarest

     

    Aujourd’hui, nous vous invitons à visiter la ville de Ploieşti, chef-lieu du département de Prahova, sise à seulement 60 km au nord de Bucarest, dans la partie centrale-nord de la Plaine roumaine, à une altitude moyenne de 150 mètres au-dessus du niveau de la mer. Avec une position géographique proche de la Vallée de la Prahova, la zone touristique montagneuse la plus populaire de Roumanie, la ville de Ploieşti est en général ignorée par les touristes.

     

    Et pourtant, la Capitale de l’Or noir, surnom dû à l’exploitation des gisements de pétrole de la région et aux installations de raffinage construites ici, Ploieşti offre un certain nombre de surprises aux visiteurs.

     

    Le musée de l’Horloge

     

    Doru Gogulancea, membre du Jockey Club, nous sert de guide et il commence le tour de la ville avec le Musée de l’Horloge, aménagé dans un bâtiment datant de la fin du XIXème siècle.  

    « Nous nous trouvons au Musée de l’Horloge de Ploieşti, fondé par le professeur Nicolae Simache, qui a vécu entre 1905 et 1972. Le professeur est en fait le fondateur de dix-sept musées et maisons-musées de l’ancienne région administrative Ploieşti, qui couvrait les départements actuels de Prahova, Buzău et Dâmboviţa. Il a commencé cette collection en achetant diverses horloges et montres, vendues par des particuliers. Dans un premiers temps, elle a été exposée au Palais de la culture de Ploieşti. Plus tard, le professeur Simache a réussi à obtenir le siège actuel, qui est en fait l’ancienne maison de l’homme politique et magistrat Luca Elefterescu, membre du beau monde de la ville à la fin du XIXème et au début du XXème siècle. Le Musée de l’Horloge et du temps y est ouvert depuis 1972. Sa collection comprend une gamme très variée de mécanismes qui mesurent le temps, dont des pièces ayant appartenu à des personnalités roumaines, mais aussi internationales. »

     

     

    En effet, les vitrines du musée abritent des montres ayant appartenu entre autres au prince Alexandru Ioan Cuza, à l’homme politique, ancien premier ministre et ministre des affaires étrangères roumain Mihail Kogălniceanu, aux rois Carol I et Michel I, au tsar Alexandre II, au grand-duc Nicolas de Russie, au général Alexandru Averescu, à l’homme politique et diplomate Nicolae Titulescu, au poète et diplomate Vasile Alecsandri. Les pièces les plus anciennes de la collection sont des horloges astronomiques créées par les horlogers Jacules Heustadia et Joachim Metzker entre 1544 et 1562. Une autre pièce remarquable est la clepsydre (l’Horloge à eau) réalisée par Charles Rayner en 1654.

     

    A ne pas rater non plus : le Musée du pétrole, le Musée d’art Ion Ionescu-Quintus et l’Hippodrome de Ploiesti

     

    Doru Gogulancea a aussi mentionné d’autres objectifs touristiques de la ville de Ploieşti : Track 2 : « Après le Musée de l’Horloge, le premier objectif unique en son genre est le Musée du pétrole ; après, je recommande aussi le Musée d’art « Ion Ionescu-Quintus », aménagé dans la maison construite par le père de l’homme politique et créateur d’épigrammes. Sa collection a été constituée par quatre hommes d’affaires dont, évidemment, monsieur Ionescu-Quintus et l’architecte Toma Socolescu. Cette pinacothèque de la ville, qui a été reprise par le Musée d’art de Ploieşti, retrace l’histoire de l’art roumain grâce aux merveilleuses toiles de grands maîtres nationaux ainsi qu’à des dons d’artistes contemporains. Enfin, l’Hippodrome de Ploieşti, lui aussi unique dans le paysage du sport l’hippique, existe depuis 1961, après la démolition de celui de Bucarest. Il accueille, quasiment sans interruption, exclusivement des courses de trot attelé.  »

     

    Le Grand Prix Royal de Roumanie a eu lieu le 7 juillet dernier, la saison des courses allant s’achever le 8 décembre prochain. (Trad. Ileana Ţăroi)

     

  • Vacances dans le delta du Danube

    Vacances dans le delta du Danube

    Un endroit unique

     

    Aujourd’hui, nous vous proposons d’explorer les possibilités de passer des vacances dans le delta du Danube, une zone unique en Roumanie et en Europe, avec de vastes étendues de roseaux, où l’on trouve de nombreuses espèces d’oiseaux et d’animaux. Sur les canaux et les lacs du delta il y a des nénuphars blancs et jaunes, et l’eau est si limpide que l’on peut voir, comme dans un aquarium, les plantes subaquatiques.

     

    Letea, la forêt subtropicale la plus au Nord du monde

     

    Puis, la forêt de Letea est un endroit spécial, car c’est une des réserves naturelles de Roumanie les plus anciennes. En fait, c’est la forêt subtropicale la plus au Nord du monde. Le paysage en est exceptionnel, les arbres de la forêt avec leurs lianes tropicales alternant avec les dunes de sable. Les chênes y dominent, certains vieux plus de 300 ans, mais on peut également y trouver plus de 10 espèces d’orchidées et une espèce de liane pouvant atteindre jusqu’à 25 m.

     

    Et comme l’un des meilleurs points de départ pour les excursions au delta est Sulina, la ville la plus à l’est de la Roumanie, avec une histoire fascinante, nous avons essayé de découvrir les différentes manières dont on peut explorer y explorer le delta. Pour ce faire, nous avons invité au micro Iulia Pascale, présidente de l’Association « Descoperă Sulina » (Découvrez Sulina) :

     

    Iulia Pascale : « Nous proposons des forfaits touristiques qui incluent à la fois le transfert de la ville de Tulcea à Sulina et les excursions dans le delta du Danube. Nous les appelons plutôt des expériences en nature, et nous proposons des excursions en bateau ou en kayak, selon la condition physique des touristes, ainsi que des forfaits qui peuvent inclure des expériences gastronomiques. Nous avons un point d’information touristique et nous  nous assurons que chaque touriste qui nous rend visite passe des vacances extraordinaires et vit une expérience inoubliable. »

     

    Des plats délicieux à base de poisson, préparés sur place

     

    Cela va sans dire que la région offre une abondance de spécialités culinaires à base de poisson. Par conséquent, une expérience gastronomique pourrait inclure de la pêche sportive en bateau, suivie d’une pause dans une maison d’hôte locale, où les hôtesses préparent des recettes traditionnelles : la « ciorba » de pește, une soupe aigre à base de poisson avec plusieurs types de poissons du Danube, le « storceag », une soupe de poisson relevée à la crème fraiche, autrefois faite à base d’esturgeon, une espèce strictement protégée aujourd’hui. Dans cette offre gastronomique variée, on trouve également la « ciorbă » de perişoare, une autre soupe aigre avec des boulettes de poisson haché, ou encore le « Steak » de poisson, ainsi nommée car le poisson est cuit au four avec des pommes de terre, des saucisses, d’autres petits poissons ou des boulettes de poisson. Les salades d’œufs de poisson, le pain de poisson, le poisson fumé ou mariné sont également des entrées à ne pas manquer. Autant de plats délicieux, préparés sur place, à découvrir au delta du Danube. A noter que tout est frais et fait maison.

     

    Que peut-on visiter ?

     

    Nous avons invité notre interlocutrice à nous indiquer quels sites touristiques exceptionnels nous devrions visiter une fois sur place.

    Iulia Pascale : « Tout d’abord, vous devez absolument visiter le cimetière de Sulina. Pour les touristes étrangers, une grande attraction est le « point zéro », soit la Mila 0 du Danube, où le Danube se jette dans la mer Noire. Il y a aussi des excursions organisées pour admirer le coucher de soleil, qui est spectaculaire et différent chaque soir. N’oubliez pas non plus le vieux phare de Sulina, qui ouvre cette année. C’est le phare de la Commission Européenne du Danube qui témoigne de l’histoire de la ville de Sulina depuis 1956 ».

     

    En tant que destination de vacances, le Delta du Danube met en avant un tourisme lent, axé sur les randonnées en nature, à la découverte de la biodiversité, de la multiculturalité, des traditions et la de gastronomie locale. Les visiteurs peuvent ainsi profiter de ce que l’on appelle le “tourisme deltaïque”.

     

    Voilà, l’invitation a été lancée ! En espérant que vous allez découvrir cet endroit unique de Roumanie et du monde, nous vous disons à bientôt pour une nouvelle destination ! (Trad. Rada Stănică)

     

  • Rânca, une station en plein essor

    Rânca, une station en plein essor

    A la découverte de Gorj

     

    Le département de Gorj, sis au sud-ouest de la Roumanie, est riche de nombreuses attractions touristiques, telles que la zone montagneuse du nord du département et ses lacs glaciaires, grottes et défilés étroits, creusés par les eaux vives, dont trois sont ouverts aux amateurs d’alpinisme : le défilé Sohodol – Runcu, le défile Galben – Baia de Fier et le défile Olteţ – Polovragi.

     

    Transalpina, la route la plus haute de Roumanie

     

    L’été est la saison durant laquelle les montagnes de Gorj dévoilent toute leur beauté aux visiteurs, en particulier à ceux qui s’y rendent par la route la plus haute de Roumanie, la Transalpina. Celle-ci monte jusqu’à 2145 mètres d’altitude, à l’endroit appelé Pasul (le Col) Urdele ; on pourrait dire qu’elle une des peu nombreuses routes du pays qui vous emmènent au-delà des nuages… La Transalpina, qui relie le département à la province de Transylvanie, de l’autre côté des Carpates méridionales, a été construite avant la Première guerre mondiale en modernisant un ancien chemin de transhumance qui reliait la commune de Novaci, dans le Gorj, à la commune de Brezoi, dans le département de Vâlcea, près de la Vallée de l’Olt.

     

    Rânca, une station en plein essor

     

    Avant d’atteindre la Transalpina, les touristes venus de Târgu Jiu et de Novaci doivent passer par Rânca, une station de ski relativement récente, qui possède aussi des attractions vacancières estivales. Les premières chambres d’hôtes de Rânca sont visibles au bout d’une vingtaine de km parcourus sur une route qui monte depuis Novaci en courbes plus larges ou plus étroites. Perchée à 1.600 mètres d’altitude, la station de Rânca détient environ 5.000 places d’hébergement dans des chambres d’hôte et de petits hôtels, trois parcs d’aventure et une piste de tubing, qui remplace en été les pistes de ski et de luge.

     

    Cătălin Mitroiu, entrepreneur de Rânca, invite à choisir parmi les randonnées au départ de la commune :

    « Rânca est une station en plein essor. En été, l’air y est très pur, nous nous trouvons au-dessus des nuages. C’est magnifique, le paysage, les randonnées, les balades en plein air, sur des trajets de crête, très bien balisés, des lacs glaciaires, par exemple le lac Gâicescu, un des plus hauts et des plus beaux de Roumanie. Le trajet le plus accessible monte vers le sommet Păpuşa et dure deux heures, tandis que le plus long dure six heures et suit la crête du massif Parâng. »

     

     

    La station de Rânca est aussi préférée par les épris de vélos et de motos enduro, ainsi que par les motards désireux d’atteindre la Transalpina. Les plus nombreux viennent de Pologne, République tchèque, Autriche et Italie. En été, la commune de Rânca accueille également de nombreux événements, comme par exemple le Transalpina Fest, à la fin du mois de juin, réunissant des groupes rock de Roumanie, ou bien les Journées de la commune, au mois d’août. (Trad. Ileana Ţăroi)

     

  • En famille, au coeur de la nature

    En famille, au coeur de la nature

    Les déplacements à vélo sur des itinéraires qui incluent des sites historiques, des attractions naturelles et des zones de détente représentent une façon agréable de passer une journée ou un week-end loin de l’agitation et du bruit de la ville. Dans la région vallonnée du département de Prahova, il existe de tels itinéraires qui passent à proximité des sites historiques et à travers de belles zones boisées. Ils offrent également la possibilité de faire halte chez des cavistes qui proposent des dégustations de vins, Prahova étant un département connu pour ses vastes superficies couverts de vignobles.

     

    Des excursions d’une journée ou d’un weekend, en montagne, pour toute la famille

     

    Ana Voican, organisatrice d’événements en plein air, propose de telles escapades en pleine nature:

    Nous avons mis en place environ 30 itinéraires différents à faire jusqu’à la fin de l’automne. Quant aux destinations, nous nous dirigerons plutôt vers la région de Dealul Mare, car cela va nous permettre de visiter des caves. Cependant, on va se rendre aussi à proximité de Bucarest et de Ploiești, dans les montagnes de Bucegi, où nous pourrons pratiquer à la fois, le vélo et la randonnée. Ce sont pour la plupart des programmes d’une journée, car nous avons remarqué que les participants se dirigent plutôt vers ce type d’option. Comme ça, ils se préparent le matin et rentrent chez eux en fin de journée. Nous avons quand même mis en place des programmes d’un week-end aussi, avec deux nuits d’hébergement. De cette manière, nous pouvons proposer aux touristes davantage d’activités, à la fois du vélo, de la randonnée, ainsi que des activités en groupe, comme par exemple, faire de la poterie et d’autres ateliers. Nos maîtres artisans sont extraordinaires, grâce à leur savoir faire, ils réussissent à vous faire remonter dans le passé. Ils présentent toutes les étapes du travail de la poterie,  qu’il soit manuel ou automatique, depuis la préparation de l’argile, en passant par le processus de séchage et jusqu’à la peinture. Vous pourrez donc repartir chez vous avec votre propre création”.

     

     

    Ces programmes sont généralement destinés aux familles avec enfants, qui peuvent facilement parcourir des itinéraires de 20 à 25 km avec un dénivelé d’environ 300 mètres. Il existe également des parcours plus longs, d’environ 60 km, pour les personnes plus habituées à faire du sport. Si ce n’est pas votre cas, pas de souci, des vélos électriques sont à votre disposition.

     

    Rendez-vous dans un camping de Buzau, mais sans vos appareils électrnique

     

    Pour se rapprocher encore plus de la nature et profiter davantage de l’air ozoné, Ana Voican propose aussi des activités impliquant plusieurs jours dans un camping :

    « Nous organisons un festival dans les Monts de Buzău où, quatre jours durant, nous laissons de côté les appareils électroniques pour une immersion totale au cœur de la nature. Nous proposons donc beaucoup d’activités de plein air : randonnées à vélo, sports nautiques comme le rafting et le kayak, escalade, randonnées, via ferrata, tyrolienne, ainsi que des explorations des environs. Adapté aux familles avec enfants, le festival inclut également des ateliers de création, de peinture et des sessions éducatives pour les enfants petits et grands. Situé dans la région de Pătârlagele, au cœur des Monts Buzău, l’événement se déroule dans un camping adapté aux séjours en famille.”

     

    La fabrication et le lancement de cerfs-volants en papier, la peinture sur pierres, le théâtre pour enfants, les spectacles de magie et les séances barbecue, voilà des activités à faire lors de ce festival qui peuvent sans doute vous créer des souvenirs inoubliables.

     

    Voilà, l’invitation a été lancée ! En espérant que vous allez tester ces experiences au cœur de la nature, à bientôt pour une nouvelle destination ! (Trad. Rada Stanica)

  • Peştişani, chez Brâncuşi

    Peştişani, chez Brâncuşi

    La maison-musée du sculpteur Constantin Brancusi

     

    Pour les touristes qui souhaitent visiter la maison natale, transformée en Maison-musée, du sculpteur roumain mondialement connu Constantin Brancusi, la commune de Peştişani, dans le département de Gorj, au sud-ouest de la Roumanie, est la destination recherchée.

     

    Sise à une vingtaine de kilomètres de la ville de Târgu Jiu, le chef-lieu du département où sont exposées en plein air les œuvres monumentales du maître, Peştişani diversifie de plus en plus son offre touristique.

     

    Isabela Coară, du Centre d’informations touristiques de la commune, a mis en évidence cet aspect : « Le premier objectif que le touriste cherche dans la commune de Peştişani est la Maison-musée Constantin Brâncuşi. Tout le monde sait que Brancusi est né à Hobiţa, pas à Peştişani, mais tout le monde ne sait pas qu’en réalité Hobiţa est un des sept villages qui constituent la commune de Peştişani. Actuellement, nous avons environ 130 places d’hébergement auxquels devraient s’ajouter très probablement une trentaine d’autres d’ici la fin de l’année. »

     

    Constuite en 1870, cette maison est un exemple typique de l’architecture locale

     

    La Maison-musée Constantin Brâncuşi, construite par le père du sculpteur en 1870, est un exemple typique de l’architecture locale. Elle est composée de deux pièces, d’un garde-manger et d’une véranda ouverte, meublés d’objets de mobilier paysan, exécutés au début du XXème siècle. On peut y admirer aussi des photos, des albums et des documents qui évoquent différents moments de la vie du célèbre sculpteur roumain.

     

    De nombreuses autres attractions à découvrir dans les parages

     

    Outre cet objectif touristique, la zone de la commune de Peştişani est riche de plusieurs autres points d’attraction, fait savoir Isabela Coară :  « Les vacanciers peuvent se rendre aux lacs de Valea Bistriţei et admirer des paysages exceptionnels. Ils peuvent monter jusqu’à l’étage alpin du Massif Vâlcan, pique-niquer au bord de l’eau ou tout simplement écouter le bruit des ruisseaux. Les villages de Frânceşti, de Gureni, de Hobiţa et de Peştişani sont fiers de leurs églises en bois. Elles en sont quatre, visitables en fonction des horaires d’ouverture affichés sur le site de la mairie, pestisani.ro . L’église du village qui prête son nom à la commune détient la peinture murale la plus ancienne, datant de 1735. Les quatre lieux de culte font partie d’un circuit local et du circuit national des églises en bois de Roumanie, mis en avant par le ministère du Tourisme. »

     

    Des festivals et événements culturels tout le long de l’été

     

    En été, la commune de Peştişani se transforme en une scène grandeur nature, qui accueille événements culturels et festivals, dont Iulia Coară, du Centre d’informations touristiques local, dresse un aperçu : « Je mentionnerais le Festival de la « cămaşa cu altiţă », ou de la « ia » – la blouse roumaine. Le festival « La Roumanie authentique » a ouvert la série des grands événements. Le village de Hobiţa a accueilli une bonne soixantaine de maîtres artisans, très contents de présenter leurs créations. Le 9 juillet, le Festival international Stradivarius y a fait venir le violoniste Alexandru Tomescu et son violon, créé par l’ancien luthier italien pour un récital en plein air. Du 31 juillet au 4 août, le festival d’art « Le film au village » nous donnera l’occasion d’accueillir à Peştişani plusieurs milliers de gens intéressés par le cinéma. Et puis, c’est au début du mois d’octobre qu’il faudrait se préparer pour le Festival des sarmale et des piftii (des rouleaux de feuilles de choux ou de choucroute farcis et de la viande en gelée). »

     

    Ce dernier festival met en lumière une habitude unique, en Roumanie du moins, celui d’accompagner les rouleaux de choux farcis, servis chauds, d’une viande en gelée. À part cela, la commune de Peştişani peut aussi être le point de départ pour des randonnées – découverte dans les montagnes du département de Gorj. Les itinéraires à travers le Massif Vâlcan dévoilent des paysages magnifiques, des lacs glaciaires, des défilés et des versants abrupts, des dolines et des grottes monuments de la nature. (Trad. Ileana Ţăroi)       

  • Perșani les Bains

    Perșani les Bains

    « Le littoral de la montagne »

     

    La chaleur s’est déjà répandue partout dans le pays et cela suscite de plus en plus l’intérêt des gens pour les endroits frais. Aujourd’hui, nous vous invitons à Perșani les bains (Băile Perșani), une station thermale située dans la commune de Șinca, dans le département de Brașov. Surnommée « le littoral de la montagne », la station est située aux pieds ouest des Monts Perșani à 400 mètres d’altitude et elle attire de plus en plus de touristes d’une saison estivale à l’autre.

     

     

    Les bains de Perșani représentent une station balnéo-climatique estivale renommée pour ses thermes dotés d’eaux minérales chlorurées, bicarbonatées, sodiques et calciques, ainsi que pour les propriétés thérapeutiques de la boue, testées dans un institut spécialisé de Neuchâtel (en Suisse). La station se trouve à une heure de route de Brașov, au kilomètre 45 sur la route nationale DN1 reliant les villes de Brașov et Făgăraș. Elle offre aux visiteurs des options d’hébergement et de confort des plus variées pour un long week-end d’exception pour ceux qui sont de passage dans le département de Brașov.

     

    Cures et repos avec vue sur les Monts Făgăraș

     

    Ionuț Standavid, l’administrateur d’un établissement de cure, nous a expliqué plus en détail de ce que les bains thermaux proposent aux touristes :

    « C’est en effet un complexe balnéaire atypique, grâce à l’utilisation d’une boue similaire à celle du lac Techirghiol, à l’eau salée et à la verdure abondante. On y trouve également une grande piscine de 600 mètres carrés ainsi qu’une piscine plus petite, d’environ 30 mètres carrés, pour les enfants. La grande piscine est construite directement sur des sources d’eau salée. Nous mettons aussi à disposition des touristes 20 cabanes pour ceux qui souhaitent séjourner chez nous : 10 cabanes de quatre places avec deux lits doubles chacune, et 10 cabanes de deux places avec deux lits simples chacune. En outre, notre établissement comprend un hôtel avec six chambres, un restaurant et une terrasse, donc on essaye vraiment d’offrir une expérience similaire à celle d’une station balnéaire ».

     

    Depuis le balcon de certaines cabanes en bois on peut admirer les Monts Făgăraș, qui sont les plus grands de Roumanie et qui fascinent tous les touristes.

     

    L’eau du grand bassin a une température agréable et elle est encore plus chaude dans le bassin pour enfants, mais aussi plus foncée en raison de la consistance de la boue. Les bains de boue aident en cas de troubles du système locomoteur, de nature rhumatismale, ainsi que pour la relaxation musculo-articulaire, ou encore pour le traitement de nettoyage et de tonification de l’épiderme.

     

    Beaucoup de choses à visiter dans les alentours

     

    On ne saurait oublier les autres attractions touristiques de la zone, dont  l’ancien monastère rupestre de Pleșiu, avec ses six chambres creusées dans la roche, abandonné en 1700, ainsi que la Grande Grotte (Mare) de Merești dans les Monts de Perșani, découverte au 18ème siècle, où des vestiges de céramique de l’âge du fer ont été retrouvés.

     

    De plus, une visite dans la ville de Brașov ou aux forteresses de Făgăraș ou de Rupea – situées à environ une heure de distance des bains  de Persani – cela peut compléter votre séjour de vacances. Vous pourrez ainsi non seulement profiter de l’eau, de la boue thermale et vous détendre au cœur de la nature, mais aussi découvrir des sites médiévaux magnifiques.

     

    Voilà, l’invitation a été lancée ! En espérant vous avoir donné une solution pour faire face aux grandes vagues de chaleur, à bientôt pour une nouvelle destination ! 12(Trad. Rada Stanica)

  • La Bucovine en été

    La Bucovine en été

    Province historique située au nord de la Roumanie, la Bucovine est une destination de vacances connue notamment pour ses églises et monastères dont les fresques intérieures et extérieures leur ont valu de figurer sur la liste du patrimoine culturel mondial de l’UNESCO. Mais l’offre touristique de la Bucovine est bien diverses, grâce à la nature et aux traditions locales. Randonnées à pied, à vélo ou à cheval, parcours en tyrolienne, rafting ou canyoning sur les eaux vives en montagne, ce ne sont que quelques-uns des repères pour des vacances actives en Bucovine.

    Claudiu Brădăţan, qui est le coordinateur du Bureau du tourisme du Conseil départemental Suceava, conseille aux touristes de prendre leur temps pour bien profiter de leurs vacances: « Les églises et les monastères de Bucovine restent le principal centre d’intérêt, puisqu’en plus des huit lieux de cultes inscrits au patrimoine de l’UNESCO, les touristes ont commencé à visiter aussi des objectifs culturels moins connus. J’en mentionnerais l’église Sfântul Ilie (Saint Elie), érigée par le prince Etienne le Grand non loin du chef-lieu de notre département. Et puis, c’est aussi la saison des randonnées, or la Bucovine peut aussi être connue sans se presser. C’est l’approche que nous, au centre d’information touristique, encourageons les gens à adopter, le slow tourisme ou le tourisme alternatif. »

     

    La forteresse princière de Suceava, ancienne capitale de la Moldavie

    La Forteresse princière de Suceava est un objectif touristique qui attire l’intérêt de tous ceux qui visitent la Bucovine. Mentionnée dans les documents officiels depuis 1388, Suceava a joué le rôle de capitale de la principauté de Moldavie jusqu’en 1566, lorsqu’elle cède cette place à la ville de Iaşi. De nos jours, la Forteresse accueille durant l’été des événements culturels importants, indique le coordinateur du Bureau du tourisme du Conseil départemental Suceava, Claudiu Brădăţan: « C’est un objectif important sur la carte touristique du département et surtout de la ville de Suceava. La Forteresse princière, qui a subi des travaux de réhabilitation il y a 8 ans, fait actuellement l’objet de travaux de consolidation des murs extérieurs et des anciennes douves. Mais elle accueille, à la mi-août, le plus important festival d’art médiéval de Roumanie, un événement qui rassemble, trois jours durant, plus de trente mille visiteurs. Ce n’est pourtant pas le seul événement culturel de Bucovine pendant la saison estivale. Du 4 au 6 juillet, les gens sont invités au Festival de blues de Suceava, et puis en août également, dans la commune de Ciocănești, nous aurons « La semaine des radeaux » et « Le Festival de la truite ». Ciocănești est une commune traditionnelle de la zone montagneuse du département de Suceava, plus précisément du bassin des Dorne. La décoration extérieure avec des motifs floraux des maisons traditionnelles est connue à travers le pays. »

     

    Via Transilvanica, chemin de randonnée

    Puisque l’été est la saison des randonnées, sachez que la Bucovine est sillonnée par un segment long de 130 km de la Via Transilvanica, chemin de randonnée qui traverse la Roumanie en diagonale sur 1.400 km, depuis le monastère de Putna, au nord, jusqu’à Drobeta Turnu Severin, au sud-ouest, sur le Danube. La Bucovine est également parcourue par un chemin de pèlerinage long de 130 km, la Via Mariae, qui relie plusieurs monastères. (Trad. Ţăroi)

  • Le village de Ciocăneşti

    Le village de Ciocăneşti

    Un village pas comme les autres

     

    Aujourd’hui, nous vous invitons dans un village-musée, situé dans le nord-est du pays. Nous nous rendons à Ciocănești, dans la région de Bucovine, un endroit situé à moins de 25 kilomètres au nord de Vatra Dornei. Connu surtout pour le Musée des œufs peints et pour le Festival homonyme, qui se déroule chaque année à l’approche des Pâques orthodoxes, ce lieu mérite d’être visité tout au long de l’année.

     

    Aujourd’hui, nous vous invitons dans un village-musée, situé dans le nord-est du pays. Nous nous rendons à Ciocănești, dans la région de Bucovine, un endroit situé à moins de 25 kilomètres au nord de Vatra Dornei. Connu surtout pour le Musée des œufs peints et pour le Festival homonyme, qui se déroule chaque année à l’approche des Pâques orthodoxes, ce lieu mérite d’être visité tout au long de l’année.

     

    Des activités pour tous

     

    Marilena Niculiţă, directrice du Musée National des Œufs peints de Ciocănești, nous lance une invitation :

    “Je voudrais inviter tous vos auditeurs à nous rendre visite. Nous avons 15 maisons d’hôte, de nombreuses activités culturelles, ainsi que de nombreux festivals dont le plus important est le Festival national de la truite organisé le 15 août. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à vous rendre sur notre site www.ciocanestibucovina.eu. De nombreux touristes viennent à Ciocănești pour ce festival, attirés par les activités uniques qu’il propose: la découverte exclusive des radeaux traditionnels de la région et des traversées en radeau de la rivière de Bistrița, la visite des quatre bergeries traditionnelles du mont Suhard avec dégustation de produits du terroir, la visite d’une galerie de mine de manganèse, ainsi que la participation à un concours gastronomique et à un concours de pêche de la truite. Nous organisons chaque année une parade de costumes traditionnels portés par des cavaliers. C’est l’un des festivals les plus beaux de Roumanie. Disons aussi le fait que Ciocănești a été sacré “village culturel de Roumanie” et classé parmi les six destinations touristiques les plus colorées au monde.”

     

    Un village aux maisons décorées 

     

    Parlons maintenant du Musée du Village, où sont organisés des ateliers pour ceux qui souhaitent apprendre la technique de décoration sur les œufs. Les touristes peuvent y participer, tandis que les enfants du village sont déjà familiarisés avec cette tradition, car tous les habitants décorent toujours les œufs à l’approche de Pâques. De plus, chaque nouveau concours de peinture sur les œufs permet au Musée d’élargir ses collections qui réunissent actuellement 1800 exposés dont certains vieux de plus de 40, voir même 100 ans, ainsi que plus de 2000 objets primés lors des 19 éditions du Festival.

     

    Marilena Niculiţă, à la tête du Musée National des Œufs peints de Ciocănești, poursuit :

     À Ciocănești, l’architecture est unique et environ 99 % des maisons sont ornées de motifs traditionnels géométriques. Ces motifs se retrouvent non seulement sur les maisons, mais aussi sur les costumes traditionnels, les tissus, les broderies et les œufs décorés. Par exemple, un œuf authentique de Ciocănești se distingue par le fond noir avec des motifs géométriques.”

     

    Voilà, l’invitation a été lancée ! En espérant vous avoir convaincu de partir à la découverte de ce village coloré, à bientôt pour une nouvelle destination ! (trad. Rada Stanica)

     

  • En kayak dans le Delta du Danube

    En kayak dans le Delta du Danube

    Aujourd’hui, nous vous proposons un programme consacré aux amateurs de photographie, de nature et d’activités physiques, telles que les randonnées en kayak. Venez avec nous à la découverte du magnifique Delta du Danube, un paradis naturel situé dans la partie est de la Roumanie, là où le ce fleuve majestueux se jette dans la mer Noire, marquant ainsi la fin de son long parcours de 2 860 km depuis sa source dans la Forêt-Noire en Allemagne.

     

    Depuis l’instauration de la Réserve de Biosphère du Delta du Danube en 1990, l’accès aux véhicules dans la zone est soumis à restriction. En effet, il faut un permis d’accès pour véhicules, conditionné par le paiement d’une redevance de 100 lei (environ 20 euros) par véhicule par an, ou de 10 lei (environ 2 euros) par véhicule par jour. Ce permis peut être obtenu au siège de l’Administration de la Réserve de Biosphère du Delta du Danube, dans les Centres d’Information de l’Administration, dans les distributeurs automatiques situés à Tulcea, dans les localités de la Réserve Naturelle ou bien, sur internet.

     

     

    Le kayak, un moyen original de découvrir le delta du Danube

     

    Dans la Réserve de Biosphère du Delta du Danube, le tourisme se limite à des itinéraires approuvés, ce qui exclut l’accès aux zones strictement protégées. Nous avons donc interrogé Călin Ene, guide de tourisme d’aventure, sur la meilleure façon de profiter des promenades en kayak :

     

    « Nous organisons des excursions en kayak qui comprennent des cours d’initiation d’une heure et demie pour les débutants, ainsi que des randonnées de cinq à six jours en pleine nature, adaptées au niveau de préparation et d’expérience des participants. Pour les excursions en pleine nature, l’un des itinéraires part de Tulcea vers Sulina, il peut être parcouru en cinq à six jours avec tout l’équipement de camping nécessaire : tente, sac de couchage, vêtements pour deux à trois jours, nourriture et eau. Ces excursions sont destinées aux personnes expérimentées, habituées aux activités de plein air, capables de monter une tente et conscientes des défis comme les piqûres de moustiques et la pluie. Nous avons aussi mené des excursions de cinq jours avec des participants qui n’avaient jamais fait de kayak auparavant, mais qui étaient habitués à la vie en plein air et à d’autres activités comme l’escalade et la randonnée longue distance. Ce qui compte le plus n’est pas nécessairement l’expérience concrète en kayak, mais plutôt le fait de mener une vie active et sportive, car les compétences acquises dans d’autres activités d’endurance se transfèrent facilement à la pratique du kayak.»

     

     

    Découvrir la faune et la flore de cette réserve magique

     

    Après une courte initiation sur l’utilisation des pagaies à deux extrémités et sur l’ajustement d’un gilet de sauvetage, vous serez prêt à partir accompagné d’un guide. Celui-ci vous emmènera vers des canaux plus étroits, loin des perturbations causées par les embarcations plus grandes. Vous allez pouvoir admirer les nénuphars blancs et jaunes ainsi que de magnifiques oiseaux dans leur habitat naturel.

     

    Passionné par le delta, Călin Ene a poursuivi sa description :

     

    « Ce n’est pas un itinéraire touristique conventionnel comme on peut en avoir l’habitude. Il s’agit d’un itinéraire qui évite les grandes routes pour naviguer plutôt sur la Şontea, entre les bras Chilia et Sulina, une région sauvage, incluant Mila 23 avec ses lacs naturels. Que pouvez-vous y découvrir ? Vous recevez une multitude d’informations : en écoutant le Delta, en le ressentant, en plongeant votre main dans l’eau, vous vivez une expérience presque intime avec la nature sauvage. »

     

    Parmi les difficultés potentielles, vous pourriez être amené à pagayer à contre courant, mais vous pouvez sans problème faire des arrêts en chemin pour rendre votre excursion en kayak la plus agréable possible ! Il va sans dire que dans cette région, les habitants proposent des recettes traditionnelles, l’offre gastronomique étant très riche en poisson.

     

    Voilà, l’invitation est lancée ! Si vous êtes en bonne condition physique, vous pouvez envisager des vacances en kayak. Mais même si ce n’est pas le cas, il vaut quand même la peine de consacrer au moins une heure à cette expérience. À bientôt pour une nouvelle destination !

     

    (Trad. Rada Stănică)

  • La Maison Renversée d’Avrig

    La Maison Renversée d’Avrig

    Avrig, une zone spectaculaire

     

    Nous vous invitons aujourd’hui dans la localité d’Avrig, dans le département de Sibiu (en Transylvanie, au centre  de la Roumanie). Située au pied des Monts Făgăraș, dans la vallée de la rivière Olt, Avrig se trouve à une altitude d’environ 400 mètres. Dans une zone spectaculaire où le relief remonte et descend de 2 500 à 350 mètres, cette localité insolite ne cesse jamais d’impressionner ses visiteurs.

     

    Bramubura Park avec sa maisonnette construite à l’envers

     

    Nous allons nous arrêter dans un endroit unique, conçu comme un jeu d’enfant : un parc d’attractions mis en place autour d’une maison construite à l’envers. Inauguré le 1er juin 2022 et s’étendant sur 6 hectares, Brambura Park se donne pour mission d’offrir aux visiteurs de tous âges une bonne dose de rires et de divertissement, tout en explorant une maison construite à l’envers, mais en parfaite conformité avec la réalité.

     

    Adrian Onţică, le manager du parc, explique :  « Nous proposons des aires de jeux dédiées aux enfants, avec des toboggans gonflables et un trampoline géant. Nous avons même un mini zoo, ainsi que des espaces de restauration et de nombreuses autres surprises. Le concept du projet de la maison a été un véritable défi, tant pour les constructeurs que pour les équipes qui se sont occupées de tous les détails. Sur les 200 mètres carrés, on va donc tout faire à l’envers. Cela veut dire qu’on va devoir monter pour aller au rez-de-chaussée et descendre pour se rendre à l’étage. La maison compte environ 10 pièces, et tout ce que l’on trouve dans une maison normale y a été installé à l’envers. C’est assez étrange et la maison peut vous provoquer un léger vertige pour deux raisons : d’abord, le plan est légèrement incliné à quelques degrés et, en même temps, le cerveau a du mal à accepter que tout est à l’envers. »

     

    Qu’est-ce qui rend cette maison si impressionnante? 

     

    Adrian Onţică : « Il y a tellement de détails dans cette maison que je découvre encore moi-même des surprises. Dès l’entrée, dans le hall inversé, on trouve un miroir, de nombreuses paires de chaussures et même un porte-manteau. La cuisine est particulièrement riche en éléments : la table, le frigo, le lave-vaisselle, le four, tout est à l’envers, y compris les produits qu’ils contiennent. Par exemple, bien que rangées à l’envers, les épices sont parfaitement accessibles. Elles sont fixées avec différents types d’adhésifs, et les objets plus lourds sont solidement ancrés avec des pièces de résistance. »

     

    2000 touristes par jour lors des pics d’affluence

     

    La Maison Renversée attire des visiteurs de tous âges qui sont surpris et amusés par son concept unique. Bien que sa capacité maximale soit de 25 à 30 personnes à la fois, elle a déjà accueilli quelque 2 000 touristes en une seule journée lors des pics d’affluence. En plus de cette maison étonnante qui semble défier la gravité, les visiteurs peuvent explorer un mini zoo avec des alpagas, un faon, des chèvres et des lapins. Il y a aussi un restaurant près de la maison, offrant aux visiteurs la possibilité de prolonger leur séjour et manger sur place.

     

    Voilà, l’invitation est lancée ! En espérant vous avoir convaincus de visiter cette maison inédite pour défier les lois de la gravité, à bientôt pour une nouvelle destination ! (trad. Rada Stanica)

  • La ville de Târgu Jiu, 10 ans après l’attribution du trophée “La Pomme d’Or “

    La ville de Târgu Jiu, 10 ans après l’attribution du trophée “La Pomme d’Or “

    La Pomme d’Or – en récompense pour les efforts de développer le tourisme

    Târgu Jiu, ville située dans le sud-ouest de la Roumanie et chef-lieu du département de Gorj, a récemment célébré le 10e anniversaire depuis la réception du prestigieux trophée « La Pomme d’Or », remis par la Fédération Internationale des Journalistes et Écrivains du Tourisme (FIJET). Depuis 1970, cette distinction récompense une organisation, une ville ou une personnalité en reconnaissance de ses efforts pour la promotion et le développement du tourisme.

     

    Târgu Jiu a reçu le trophée « La Pomme d’Or » en 2014. Le jury de la FIJET a jugé que cette ville est une destination unique grâce aux œuvres monumentale, en plein air, du célèbre sculpteur Constantin Brâncuşi, qui attirent de nombreux touristes. Pour rappel, installé à Paris depuis 1909, Constantin Brâncuşi était déjà une un artiste célèbre lorsqu’il est retourné dans son pays natal, la Roumanie, en 1937 pour créer les œuvres admirées aujourd’hui par les visiteurs de Târgu Jiu. Sur demande de la « Ligue Nationale des Femmes de Gorj », Constantin Brâncuşi a réalisé, en l’espace d’une année, plusieurs œuvres monumentales situées sur une voie désormais appelée « Calea Eroilor », « La voie des héros ».

     

    L’Axe Brancusi ou la Voie des Héros

     

    C’est sur cette voie, également appelée « l’Axe Brancusi », que se trouve aussi le pont où, le 14 octobre 1916, de violents combats ont eu lieu, la population de la ville parvenant à stopper l’avancée des troupes allemandes vers le sud. Dans le Jardin public, près de la rivière Jiu, se trouve la Table du Silence, entourée de douze chaises rondes en pierre en forme de sablier. Ensuite, le long de l’allée, on peut observer de part et d’autre 30 chaises carrées en pierre, également en forme de sablier. À l’entrée du Jardin public il y la « Porte du Baiser », une œuvre en pierre poreuse haute de plus de 5 mètres. Sur les deux colonnes, on peut voir le symbole du baiser, constitué de deux moitiés d’un cercle, un motif caractéristique du sculpteur Constantin Brâncuşi. À l’autre extrémité de « l’Axe Brâncuşi » se trouve la « Colonne sans fin » à environ 1,2 km de distance. Haute de 29 mètres, elle est composée de modules en bronze en forme de sablier, fixés sur un axe métallique. Installée dans un parc entouré de bâtiments peu élevés, l’œuvre de Brâncuşi est visible de loin.

     

    Une cérémonie devant la Table du Silence

     

    Lors de la cérémonie tenue devant la « Table du Silence » dans le Jardin public de Târgu Jiu, à l’occasion du 10e anniversaire de l’attribution du trophée « La Pomme d’Or », les membres du Comité exécutif de la Fédération Internationale des Journalistes et Écrivains du Tourisme y étaient également présents et ils ont eu l’opportunité de découvrir d’autres attractions du département de Gorj. Après l’événement, le président de FIJET, Tijani Haddad, a évoqué la Roumanie en tant que destination touristique et a souligné la manière dont la ville de Târgu Jiu met en valeur les œuvres de Brâncuşi.

     

    Tijani Haddad : « Nous sommes convaincus que la Roumanie est désormais une destination très attractive non seulement pour les touristes européens, mais aussi pour ceux de nombreux autres pays, grâce à ses montagnes, à ses rivières et à l’hospitalité de sa population. Nous espérons que cet événement sera bénéfique pour la Roumanie et nous espérons avoir d’autres opportunités de promouvoir ce pays sur la scène internationale du tourisme. Nous sommes venus ici spécialement pour célébrer l’attribution de la Pomme d’Or à la ville de Târgu Jiu, il y a 10 ans. Les habitants ont marqué ce moment par des célébrations. Nous sommes donc revenus pour cette occasion, qui a attiré une participation impressionnante, incluant de nombreux groupes folkloriques, dont beaucoup étaient composés d’enfants. Ce fut une cérémonie fantastique, et nous avons été impressionnés par l’organisation de l’événement. Nous espérons que notre fédération continuera à faire tout son possible pour promouvoir ce que nous avons vu lors de cette visite, à savoir la destination et les attraits touristiques de la Roumanie.”

     

    Targu Jiu, une ville de plus en plus vistée

     

    Grâce aux efforts de promotion des dernières années, la ville de Târgu Jiu et le département de Gorj ont considérablement accru leur visibilité tant au niveau national qu’international. En témoignent les plus de 150 000 touristes se sont rendus « Chez Brancusi », soit un nombre presque double par rapport à celui de 2020. « Chez Brâncuşi » est non seulement le surnom de Targu Jiu, mais c’est aussi le nom de l’association en charge de la promotion du tourisme à Târgu Jiu et dans le département de Gorj. (Trad. Rada Stanica)

  • Le cimetière multiconfessionnel de la ville de Sulina

    Le cimetière multiconfessionnel de la ville de Sulina

     

    Port fluvial et maritime, Sulina est la ville la plus orientale de la Roumanie et de l’Union européenne. Elle est située sur la rive droite du Danube et est devenue une attraction touristique estivale dans les années 70 pour ceux qui souhaitaient découvrir les joyaux du delta du Danube et profiter, en même temps, de la plage sauvage au sable très fin le long de la mer Noire. Les bâtiments historiques de Sulina rappellent la période de gloire de la ville, lorsqu’elle abritait le siège de la Commission européenne du Danube, qui avait pour rôle d’assurer la navigation de tous les navires sur le fleuve, quel que soit leur pavillon, conformément au Traité de Paris de 1856. L’aménagement pour la navigation du bras central du Danube a été un projet complexe, réalisé en plusieurs étapes et coordonné par l’ingénieur anglais Charles Hartley, consultant également pour le projet du canal de Suez.

     

    De la piraterie à la diplomatie internationale

     

    La ville a prospéré dans la seconde moitié du 19ème siècle, puisque Sulina abritait des consulats, des bureaux d’armateurs et de commerçants, de grandes affaires y étaient menées, notamment dans le domaine des céréales. Dans les bâtiments situés sur le quai, sur la rive droite du Danube, fonctionnaient, bien sûr, de nombreuses tavernes. Plusieurs anciens bâtiments de Sulina ont disparu pendant la période communiste, remplacés par des blocs d’appartements. Pour les visiteurs, en plus des anciens bâtiments qui ont été préservés, y compris celui du siège de la Commission européenne du Danube, une des attractions principales reste le cimetière multiconfessionnel, témoignage de la vie cosmopolite de l’ancienne Sulina.

     

    Il a été fondé en 1864 et était administré par la Commission européenne du Danube. Dans ce cimetière commun pour toutes les religions reposent des hommes d’affaires, des princesses, des femmes légendaires, des pirates, des marins, des habitants et des aventuriers du monde entier. Valentin Lavric, professeur à Sulina et membre de l’Association « Descoperă Sulina », une organisation qui promeut la ville en tant que destination touristique, présente aux visiteurs les histoires de nombreuses personnes qui reposent dans ce cimetière et les zones réservées aux catholiques, protestants, juifs, Turcs, Russes Lipovènes et orthodoxes, principalement grecs et roumains. Dans la zone réservée aux orthodoxes, on peut aussi voir la tombe d’un pirate de Sulina. Valentin Lavric nous a dit davantage :

     

    « Le monument le plus prisé est celui du Monument du Pirate. Il s’appelait Gheorghios Kontogouris, il était un “areistos politeisis”, ce qui signifie bon citoyen. Évidemment, si vous prenez aux riches pour donner aux pauvres, un peu comme Robin des Bois, les gens vous apprécient ! Né à Céphalonie, il a vécu 33 ans et est mort à Sulina, le 25 mars, jour de la fête nationale grecque, l’Annonciation. La tombe a été érigée par son frère, Grigorios. Au pied de la tombe, on peut voir un crâne et des os de jambe, ce qui en fait la seule tombe de pirate attestée en Europe. Comment opérait le pirate à l’époque ? Il utilisait un bœuf comme animal de compagnie sur la plage, avec une barre de bois entre les cornes, d’où pendaient des lanternes. Les navires au large voyaient des lumières en mouvement, pensant qu’il s’agissait d’une manœuvre portuaire, indiquant une profondeur suffisante. Ils avançaient à pleine vitesse et s’échouaient sur le banc de sable. Il n’y avait donc pas de combats comme dans les Caraïbes ou dans le roman “Toate pânzele sus”. Il s’agissait plutôt d’une sorte de braquage. C’est ainsi qu’il semble s’être enrichi, car la tombe de son frère, que nous verrons également, est beaucoup plus grande et imposante.

     

    Une destination aujourd’hui très prisée

     

    En 1871, l’année de la disparition du pirate Gheorghios Kontogouris, le phare qui indiquait aux navires la voie vers le port de Sulina venait juste d’être mis en service. Aujourd’hui, il est connu sous le nom de Vieux Phare et se trouve loin du rivage, à l’intérieur de la petite ville située à l’embouchure du Danube sur la mer Noire. Chaque année, la terre avance de quelques mètres à cause des alluvions que le Danube apporte et dépose autour de ses embouchures dans la mer. D’ailleurs, en raison de ce phénomène, une bande de terre s’est formée entre les bras de Sulina et de Chilia, devenant ainsi un lieu de nidification pour de nombreux oiseaux. C’est une zone strictement protégée, qui ne peut être admirée par les touristes que de loin, depuis les embarcations avec lesquelles ils se déplacent lors des excursions sur les canaux et les lacs du delta du Danube.

     

    Voilà, l’invitation a été lancée ! En espérant vous avoir donné envie de découvrir cet endroit unique en Roumanie et dans le monde entier, à bientôt pour une nouvelle destination ! (Trad. Rada Stănică)

  • La ville de Orşova et le monastère Sainte Anne

    La ville de Orşova et le monastère Sainte Anne

    Située sur la rive gauche du Danube, à la confluence avec la rivière Cerna, Orșova est une ville récente, construite entre 1966 et 1971 sur les terrasses du Danube. Elle est également appelée Orșova Nouvelle, car l’ancien site de la ville est maintenant submergé par les eaux du Danube, conséquence de la construction du barrage hydroélectrique des Portes de Fer et de la création du lac de retenue. La vieille ville s’était développée à la fin du XIXe siècle, après l’établissement de la ligne de chemin de fer qui avait augmenté le trafic de marchandises entre l’Europe centrale et la mer Noire. La création d’une voie navigable dans la région rocheuse des Portes de Fer du Danube avait conduit à l’émergence d’un important port de marchandises à Orșova, ainsi qu’à une raffinerie de pétrole.

     

    Un exposition pour découvrir l’ancienne ville d’Orșova

    Près de 400 photographies de l’ancienne ville, aujourd’hui submergée par les eaux du Danube, ont été exposées ce printemps au siège de l’Administration du Parc Naturel des Portes de Fer à Orșova. Elles  ont été récupérées et restaurées par Mihail Românu, né dans l’ancienne Orșova et installé en Allemagne depuis de nombreuses années. Le siège de l’Administration du Parc Naturel des Portes de Fer est lui-même une attraction, avec ses panneaux d’information, ses dioramas et sa maquette, permettant d’identifier les itinéraires de visite et les zones protégées.

     

    Une autre attraction de la ville d’Orșova est l’église catholique romaine. Construite entre 1972 et 1974, elle étonne par son architecture inhabituelle, en forme de tente et avec un toit en forme de croix. L’intérieur de l’église surprend également par ses peintures, où, parmi les représentations religieuses, apparaissent Vladimir Ilitch Lénine, Nadia Comăneci et John Lennon, du célèbre groupe les Beatles.

    Le monastère orthodoxe Sainte-Anne d’Orșova

    Le monastère orthodoxe Sainte-Anne d’Orșova a une histoire particulière et mérite d’être visité. Il a été fondé par Pamfil Șeicaru, un journaliste renommé de la première moitié du siècle dernier. Pendant la Première Guerre mondiale, Pamfil Șeicaru, alors sous-lieutenant dans l’armée roumaine, se trouvait sur le front lorsqu’il a failli être enseveli vivant après l’explosion d’un obus. Il a promis que s’il survivait, il construirait une église à cet endroit même, sur la colline de Moșului, un point de vue près de l’actuelle Orșova. Il a tenu sa promesse et, avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, il a érigé l’actuelle église du monastère Sainte-Anne, ainsi nommée en l’honneur de sa mère. Cependant, en raison de la guerre, les travaux n’ont pas été achevés, et par la suite, la destination de l’église a été modifiée, comme l’a souligné le prêtre Mihai Zorilă :

     

    « Pendant la période communiste, le monastère a subi plusieurs transformations, servant d’abord de sanatorium pour les tuberculeux, puis de camp de vacances pour enfants, pour finalement devenir un restaurant. Aujourd’hui, nous sommes dans l’église érigée par Pamfil Șeicaru en un temps record, de 1936 à 1939, avec ses propres ressources. Il a financé l’achat du terrain et des matériaux, et a même embauché un contremaître pour superviser la construction rapide de l’église. Celle-ci, en bois et couverte de bardeaux à l’époque, est entourée des cellules des moniales disposées en forme de U autour du monastère. Seuls quelques fragments des fresques originales sont encore visibles dans la coupole. »

     

    Reconstruction après la chute du communisme

    Les peintures originales ont été recouvertes d’une couche de ciment et n’ont malheureusement pas pu être restaurées. Le monastère a été reconstruit après la chute du régime communiste en Roumanie, sous la responsabilité du prêtre Mihai Zorilă.

     

    « Ce n’est qu’en 1990 qu’un groupe de moniales du monastère de Tismana, dirigé par la mère supérieure, est venu ici et a procédé à la bénédiction du monument. L’église est peinte dans un style byzantin par Grigore Popescu, un artiste connu pour la décoration de nombreuses églises et monastères en Roumanie. Depuis lors, les moniales exercent leurs activités ici, accueillant les fidèles et les touristes qui s’arrêtent en ces lieux saints. »

     

    Dans le porche de l’église se trouve la tombe de Pamfil Șeicaru. Décédé en 1980 en Allemagne fédérale, sa dépouille a été ramenée en Roumanie en 1991 et déposée dans la chapelle familiale du cimetière de Sf. Vineri à Bucarest. En 2005, elle a été transférée au monastère qu’il a fondé. Depuis le sommet de la colline Moșului, les visiteurs du monastère Sainte-Anne peuvent profiter d’une vue panoramique sur le golfe Cerna, la ville d’Orșova en forme de fer à cheval, ainsi que sur une grande partie du lac de retenue du barrage hydroélectrique des Portes de Fer.

     

    Voilà, l’invitation a été lancée ! En espérant vous avoir donné envie de visiter cet endroit inédit dans notre pays, à bientôt pour une nouvelle destination !

    (Trad. Rada Stanica)

  • De delta de la rivière Argeş

    De delta de la rivière Argeş

    Un delta en miniature

     

    Aujourd’hui, nous vous convions à une excursion dans le delta de la rivière Argeş, à seulement 25 km de Bucarest, une version miniature du célèbre delta du Danube. Il est étonnant de constater que l’on peut encore trouver une nature presque intacte aussi proche de la ville, sans trace visible d’intervention humaine.

     

    Cătălin Câmpeanu, initiateur du projet Green Adventure, nous a présenté plus en détail ces excursions en kayak dans le delta de l’Argeş :

     

     « C’est vraiment une expérience magnifique. Le parcours commence un peu en amont du delta, sur la rivière Argeş, près de Grădinari, l’endroit d’où nous partons à l’aventure. Le programme commence par une descente de la rivière, avec un parcours très pittoresque bordé de forêts des deux côtés, dans une zone relativement sauvage. Plus en aval, nous atteignons la zone du delta, avec ses canaux qui rappellent beaucoup ceux du delta du Danube. Nous y découvrons des colonies d’oiseaux, une végétation luxuriante et nous nous promenons sur ces canaux. Ces derniers mènent parfois à de petites étendues d’eau où, si nous avons de la chance, nous pouvons voir les nénuphars en fleurs. Nous profitons de paysages spectaculaires et d’une très belle nature. C’est l’occasion de passer une journée en pleine nature, en faisant de l’exercice en plein air et en vivant une expérience inoubliable. »

     

    De la détente, en kayak

     

    D’habitude, l’heure de début est aux alentours de 9 heures et le programme se termine vers 16h00-17h00. Cătălin Câmpeanu nous a appris que la durée d’un parcours est d’environ 3-4 heures de rame active. Cependant, les organisateurs nous invitent aussi à des moments de pause, de détente et même de pique-nique :

     

    « En soi, faire du kayak c’est une activité qu’on a adaptée pour tous, avec ou sans expérience, car les équipements que nous utilisons sont très stables. N’importe qui, même s’il n’a jamais pagayé de sa vie, n’aura aucun problème d’équilibre ou de stabilité, et l’effort physique à fournir est moindre. Sachez aussi que la rivière Argeş descend doucement et la vitesse du courant vous aidera à vous déplacer plus facilement. Je recommande donc fortement cette activité à toute personne qui souhaite profiter de l’air pur et de la nature, en week-end ou même en semaine. »

     

     

    Cătălin Câmpeanu, initiateur du projet Green Adventure, a précisé :

    « Tous les équipements techniques sont inclus dans le prix. Nous fournissons tout ce qui est nécessaire pour profiter de l’expérience, à savoir les kayaks, les pagaies et les gilets de sauvetage. Les guides sont eux aussi équipés pour intervenir en cas de problèmes médicaux ; en cas de fatigue, nous venons tracter les kayakistes  afin de leur offrir une pause  et un moment de récupération. Il suffit de venir habillé pour une activité nautique. Vous serez sans doute éclaboussé, mais pas nécessairement trempé. Il est donc conseillé d’apporter des vêtements de rechange pour après la promenade. »

     

     

    Les groupes sont généralement composés de 4 à 15 personnes, afin que l’instruction et la sécurité des participants puissent être assurées. Des sessions pour les groupes de plus de 15 personnes peuvent également être organisées sur demande.

     

    Voilà, l’invitation a été lancée ! En espérant vous avoir donné envie de partir à l’aventure pour tester les kayaks dans le delta de l’Argeş, à bientôt pour une nouvelle destination ! (Trad. Rada Stănică)