Category: Visitez la Roumanie

  • Le jardin Botanique “A. Borza” de Cluj-Napoca

    Le jardin Botanique “A. Borza” de Cluj-Napoca

    Aujourd’hui, comme il fait de plus en plus beau, nous avons choisi de profiter du printemps en visitant l’un des jardins botaniques les plus renommés du pays. Nous nous sommes donc rendus à Cluj-Napoca, à l’ouest de la Roumanie, où Mihai Pușcaș, le directeur du Jardin Botanique “Alexandru Borza” de l’Université Babeș-Bolyai, nous a chaleureusement accueillis pour nous expliquer ce qui rend cette destination si attrayante pour une visite :

     

     « Cette année, le printemps est arrivé plus tôt, avec une explosion de couleurs dans la nature. Pourquoi venir à Cluj maintenant ? Parce que nous avons l’une des collections les plus diversifiées de bulbes à fleurs accessibles au grand public. Nous abritons plus de 200 variétés de tulipes en un seul lieu, et leur diversité des formes et des couleurs est remarquable. L’air est embaumé par les nombreuses jacinthes, et l’automne dernier, environ 40 000 bulbes ont été plantés, ce qui fait qu’ils sont maintenant tous en pleine floraison. »

     

    Le lilas a aussi commencé à fleurir, sous différentes formes et couleurs. Mihai Pușcaș nous a ensuite expliqué que le jardin botanique de Cluj-Napoca est apprécié aussi comme attraction touristique :

     

    « Nous sommes affiliés à l’Université Babeș-Bolyai, et nous aimons croire que nous sommes avant tout une unité de recherche et d’éducation, car c’est ici que beaucoup d’étudiants effectuent leurs stages. L’année prochaine marquera le centenaire de notre ouverture et en tant qu’attraction touristique et nous sommes fiers de faire partie des jardins botaniques les plus appréciés de Roumanie. Nous avons reçu le titre de “Best of the Best” sur TripAdvisor, la plus grande plateforme touristique mondiale. Nous sommes en 30ème position sur plus de 5000 destinations au niveau national, et en 17ème place en Transylvanie, ce qui fait de Cluj une des principales attractions au niveau régional. Tout cela repose, bien sûr, sur les retours positifs de ceux qui nous rendent visite. »

     

    Le Jardin Botanique “Alexandru Borza” de Cluj offre donc aux visiteurs la possibilité d’admirer plus de 10 000 espèces de plantes le long de ses 7,5 kilomètres de sentiers. Mihai Pușcaș, directeur du Jardin Botanique “Alexandru Borza” de l’Université Babeș-Bolyai, est entré plus en détails sur les attractions préférées des visiteurs :

     

    « Ce qui attire autant, à mon avis, c’est l’ensemble harmonieux conçu par le professeur Borza, fondateur du Jardin, ainsi que la diversité des thèmes qu’il propose. Nous avons ainsi une section ornementale, où des plantes sont cultivées pour leurs valeurs décoratives ; ensuite, nous pouvons faire un tour du monde, en passant de l’Extrême-Orient à l’Amérique du Nord, jusqu’aux régions tropicales du globe. Ensuite, il y a la partie conservation, très visionnaire lorsqu’elle a été proposée par le professeur. Il y a aussi la flore et la végétation de Roumanie, où l’on peut voir les principaux types de forêts, de prairies, les plantes de montagne, et bien sûr, comprendre le rôle très important de la conservation de la biodiversité dans la nature roumaine. Nous avons de nombreuses espèces végétales, qui sont soit endémiques, c’est-à-dire qu’elles ne se trouvent que dans les Carpates ou sur le territoire roumain, soit très menacées. »

     

    Parmi les endroits les plus appréciés figure le Jardin Japonais, conçu dans le style traditionnel “gyō nō niwa”. En passant par la porte sacrée japonaise “tori” et sur le pont en pierre, on arrive sur une petite île abritant une élégante maison de thé. De cet endroit, on peut admirer les arbres, les arbustes et les plantes caractéristiques de la flore du Japon et de la Chine. Les passionnés d’histoire, surtout ceux intéressés par le passé latin des Roumains, peuvent passer du temps dans le Jardin Romain. C’est ici qu’on peut admirer la statue de Cérès, déesse romaine de l’agriculture, ainsi que deux sarcophages romains découverts dans l’ancien cimetière de la ville de Napoca, et de nombreuses espèces végétales dont les noms confirment l’origine latine de la langue roumaine. On a également appris que parmi les attractions de ce lieu on retrouve des serres avec des plantes exotiques, ainsi que des plantes qui fleurissent tout au long de l’année, ce qui rend la visite du Jardin Botanique “Alexandru Borza” de Cluj-Napoca agréable en toute saison.

    Voilà donc une belle idée pour un week-end à Cluj-Napoca ! En espérant vous avoir convaincus de vous promener dans ce magnifique jardin, à bientôt pour une nouvelle destination ! (Trad : Rada Stanica)

  • Les « chaudières » du Danube

    Les « chaudières » du Danube

    Situées dans le sud-ouest de la Roumanie, les « Chaudières du Danube » représentent la partie la plus spectaculaire du cours du fleuve, depuis sa source en Allemagne jusqu’à son embouchure dans la mer Noire. Avant la construction du barrage hydroélectrique des Portes de Fer dans les années 70, le fleuve serpentait parmi les rochers émergeant à sa surface, donnant l’impression que l’eau bouillait, d’où le nom de « Chaudières du Danube ». Après la formation d’un lac de retenue, le niveau de l’eau est monté jusqu’aux parois rocheuses, créant ainsi un défilé de plus de 9 kilomètres navigable facilement en bateau rapide. Les « Chaudières du Danube » présentent plusieurs points d’intérêt touristique, le plus notable étant le visage de Decebal sculpté sur une des parois rocheuses, qui mesure 55 mètres de haut sur 25 mètres de large. Depuis la rive serbe du Danube, on peut également voir la “Table de Trajan”, une plaque commémorative datant de l’époque de l’empereur Trajan qui marque la victoire des Romains dans la guerre contre les Daces entre 105 et 106.

    Alin Subţire est entrepreneur dans le domaine du tourisme, et l’une de ses activités consiste à organiser des excursions en bateau à moteur dans la région des Chaudières du Danube. Voici ce qu’il nous a raconté :

    Un monastère unique en son genre

    « Le défilé des Chaudières du Danube est tout à fait spectaculaire grâce aux versants de 768 mètres d’altitude du côté serbe et de plus de 400 mètres du côté roumain. Le départ en bateau se fait près de la statue du visage de Decebal, le monument le plus haut d’Europe, construit par Iosif Constantin Drăgan et qui constitue un point d’attraction majeur de la région. On monte donc à bord de l’embarcation, on traverse le golfe de Mraconia et on s’arrête ensuite devant le monastère du même nom, visible depuis le fleuve. Ce monastère est construit sur les fondations d’un ancien phare, utilisé à l’époque pour guider la circulation fluviale. Maintenant c’est l’église qui illumine et guide les fidèles, surtout en cette période de Pâques. Dans ce monastère, les fêtes pascales sont tout à fait spéciales et nous invitons tout le monde à y participer. L’aspect inédit et unique de cette cérémonie réside dans le fait qu’elle soit organisée pour être visible aussi bien depuis la rive que sur l’eau. »

     

    En avril et au début du mois de mai, vous pouvez admirer la tulipe jaune des Chaudières (Tulipa hungarica), une espèce qui pousse uniquement sur les pentes du mont Ciucaru Mare. Cette espèce protégée et surveillée par les spécialistes du Parc Naturel des Portes de Fer a connu une expansion de son aire de répartition ces dernières années. Alin Subțire nous a présenté la prochaine étape de l’excursion en bateau dans le défilé des Chaudières du Danube :

    La grotte des vétérans, un lieu insolite à l’histoire surprenante

    « On continue donc notre trajet vers le golfe de Dubova, qui marque l’ancien emplacement du village du même nom avant la construction du barrage des Portes de Fer. Lors de cette construction, le niveau de l’eau a beaucoup augmenté, provoquant l’inondation d’environ 70 à 80 % du village et forçant ainsi toute la communauté à se reloger sur la colline. Ensuite, nous entrons dans la partie supérieure du défilé des Grandes Chaudières, l’une des plus spectaculaires. On peut y voir la route nationale 57 qui contourne le sommet du défilé, laissant le barrage derrière. On s’arrête ensuite devant la Grotte des Vétérans, un vestige vieux de trois à quatre mille ans, datant du Paléolithique moyen. Il y a 400 ans, une garnison y avait été installée, la grotte étant fortifiée sur trois niveaux. Le phénomène le plus spectaculaire lié à la Grotte des Vétérans se produit lors du solstice d’été, lorsque les rayons du soleil pénètrent dans la grotte, l’illuminant. C’est un des moments les plus impressionnants à vivre dans cette région. Ensuite, remontant à bord de notre embarcation, on arrive à la Grotte de Ponicova, une grotte qui traverse la montagne sur environ un kilomètre, d’un côté à l’autre. »

     

    Après avoir navigué sur l’eau, les visiteurs peuvent entrer dans la galerie et rejoindre ensuite la route qui longe la rive roumaine des Chaudières du Danube. Il est important de noter que l’accès des visiteurs est restreint dans une partie de la grotte de Ponicova, afin de préserver la colonie de chauves-souris qui y réside. Une excursion en bateau dans la région des Chaudières du Danube dure environ une heure.

     

    Voilà l’invitation a été lancée ! N’oubliez pas qu’après un voyage en bateau, le Danube vous invite à la détente : à vous baigner dans ses eaux ou bien à faire une petite partie de pêche. A bientôt pour une nouvelle destination ! (Trad : Rada Stanica)

  • Début de saison sur le littoral de la mer Noire

    Début de saison sur le littoral de la mer Noire

    Un pont entre la Fête du Travail et la Pâque orthodoxe

     

    Des dizaines de milliers de touristes sont attendus sur le littoral de la Mer Noire pour le pont du 1er mai et des Pâques orthodoxes. Plein de Roumains ont décidé de profiter de ces à ces mini-vacances et envisageant des séjours plus longs que d’habitude. Plus encore, la saison touristique sur le littoral roumain de la mer Noire débute officiellement le 1er mai, avec l’ouverture prévue d’une partie des hôtels pour accueillir les visiteurs. Sur une distance d’environ 75 km, entre Năvodari (au nord) et Vama Veche (au sud), on trouve plusieurs stations balnéaires comprenant des hôtels, des maisons d’hôtes et des maisons de vacances, faisant ainsi du littoral de la mer Noire la principale destination estivale touristique en Roumanie.

     

    Les littoral roumain fleurit d’une année à l’autre

     

    Selon Nicolae Bucovală, vice-président de la Fédération des Patrons du Tourisme Roumain, les investissements réalisés ont considérablement amélioré la qualité des services offerts dans les stations balnéaires du littoral de la Mer Noire.

     

    Nicolae Bucovală : « Nous bénéficions de toutes les infrastructures nécessaires pour accueillir les touristes dans des conditions exceptionnelles par rapport aux années précédentes. Les investissements dans le secteur hôtelier ont considérablement augmenté et nous travaillons actuellement de manière intensive pour offrir une expérience de qualité supérieure. De nombreux hôtels ouvriront leurs portes dans toutes les stations balnéaires à compter du le 1er mai, notamment à Mamaia et Mamaia-Năvodari. Des milliers de touristes y sont attendus, notamment pour le festival de musique électronique prévu du 1er au 6 mai, en parfait accord avec la période de vacances de Pâques. À Mamaia, une soixantaine d’hôtels sont prêts à accueillir les visiteurs. A son tour, la station d’Eforie fonctionnera à pleine capacité, mettant l’accent sur des services adaptés aux familles et orientés sur le bien-être. Plus au sud, à Costinești, une destination prisée par la jeunesse, nous anticipons également un grand afflux de vacanciers, tandis que les stations d’Olimp et de Neptun vont ouvrir seulement quelques hôtels pour les visiteurs. »   

     

    Malgré une augmentation moyenne des tarifs de 17 % par rapport à la même période de l’année dernière, la durée des vacances en début de saison estivale est passée de 3 à 4 nuits. De plus, le fait que seulement quelques jours séparent le jour férié du 1er mai des Pâques orthodoxes a eu un impact positif sur les réservations, selon les spécialistes du domaine touristique.

     

    Des prix accessibles 

     

    Le vice-président de la Fédération des Patrons du Tourisme Roumain, Nicolae Bucovală, nous a fourni des informations sur les tarifs pratiqués par les établissements hôteliers au début de la saison estivale sur le littoral de la Mer Noire : « Permettez-moi vous donner un exemple ! Grâce aux investissements effectués, un hôtel trois étoiles à Mamaia offre quasiment le même niveau de confort qu’un hôtel quatre étoiles, avec des tarifs débutant à environ 250 lei (50 euros) par nuitée, petit-déjeuner compris. Si le temps le permet, les clients bénéficient également des chaise-longues sur la plage et de parking gratuit. Ces tarifs me semblent assez raisonnables. De plus, pour les formules tout compris (all inclusive), les prix ne dépassent généralement pas les 500 lei (100 euros) par chambre, avec des facilités spéciales pour les enfants. Dans ce cas précis, la formule tout compris comprend tous les repas et activités, du matin au soir. »

     

    Pour susciter encore plus l’intérêt des vacanciers, les Organisations de Gestion du littoral de la Mer Noire prévoient plusieurs événements, dont le Festival de musique électronique Sunwaves à Mamaia du 1er au 7 mai, le Festival gastronomique du Bonheur à Mamaia, ainsi que des concerts en plein air dans la ville de Constanța. (trad. Rada Stanica)

     

  • Târgu Mureș

    Târgu Mureș

    Târgu Mureș, 10e place du classement des meilleures destinations de Roumanie

     

    Aujourd’hui, nous clôturons notre série sur les destinations classées dans le Top 10 des “Destinations FIJET Roumanie 2024”, un projet du Club de la Presse Touristique – FIJET Roumanie visant à mettre en valeur des lieux remarquables du pays sur le plan touristique. Nous nous rendons donc à la destination finale à la 10e place de notre classement. Il s‘agit de la ville de Târgu Mureș, située dans la région centre-nord de la Roumanie, délimitée par la rivière Mureș et la colline Cornești.

     

    La Place des Roses, le Palais de la Culture, l’Hôtel de ville

    Parmi les attractions touristiques incontournables de la ville se trouve le centre, notamment la place centrale appelée Piața Trandafirilor – La Place des Roses. Cette dernière est entourée de nombreuses monuments construits en style baroque, néoclassique et sécessionniste, comme l’église Saint-Jean-Baptiste, la tour des franciscains, le Palais de la Culture et l’ancienne mairie de la ville. Les remparts de la citadelle médiévale témoignent de la longue et riche histoire de la ville, qui a joué un rôle politique et économique majeur dans la Principauté de Transylvanie. Par exemple, à l’intérieur de l’Église de la Citadelle se sont tenus de nombreux synodes protestants.

     

     

    Une ville multiculturelle et pluriethnique

     

    Szántó Lóránt, directeur exécutif de l’Association Visit Mureș, nous a proposé plusieurs attractions :

     « Târgu Mureș est une ville vibrante, interethnique et multiculturelle qui met à disposition beaucoup d’activités touristiques. Les amateurs de culture trouveront par exemple de nombreux musées, théâtres, une philharmonie et un ensemble folklorique. Nous recommandons vivement d’assister à un spectacle au Palais de la Culture, qui, en plus de son architecture remarquable, propose des concerts qui mettent en valeur le son magnifique de l’orgue récemment restauré. La ville regorge d’édifices en style baroque du XVIIIe siècle tardif et d’œuvres éclectiques. Peu le savent, mais Târgu Mureș possède le plus grand nombre de bâtiments Art nouveau en Roumanie. Toutes ces merveilles peuvent être explorées lors d’une agréable promenade dans le centre-ville. La fameuse citadelle médiévale est également ouverte au public 24h/24. Pour les familles avec enfants, une visite au Zoo, l’un des plus grands d’Europe de l’Est et le plus grand de Roumanie, est incontournable. Le quartier juif de la ville est également d’une grande beauté. Enfin, les amateurs de panoramas devraient tout à fait se rendre en haut de la tour de la Préfecture, qui offre une vue spectaculaire sur la ville et sur la vallée de la Mureș.”

     

    A visiter à vélo

     

    L’Association Visit Mureș met à disposition des visiteurs des vélos de location afin de faciliter leurs déplacements en ville. De plus, les touristes peuvent facilement se joindre aux excursions que l’association organise pour visiter les châteaux du département de Mureș. Il s’agit d’un circuit de 11 heures qui inclut la visite de 5 châteaux situés le long de la Haute Vallée de la Mureș, avec la ville de Târgu Mureș comme point de départ et d’arrivée.

     

    Voilà, l’invitation a été lancée ! En espérant vous avoir convaincu de visiter cette ville, ainsi que toutes les autres destinations du club de Presse FIJET, à bientôt pour de nouvelle destinations ! (Trad : Rada Stanica)

     

     

  • La chasse aux truffes en Bucovine

    La chasse aux truffes en Bucovine

    Peu importe la saison, la Bucovine reste une destination de vacances très prisée des Roumains et des touristes étrangers.

     

    Célèbre pour ses monastères inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, ornés de fresques intérieures et extérieures, la Bucovine impressionne par ses magnifiques paysages naturels et les traditions anciennes restées presqu’intactes à ce jour. Les massifs montagneux des Călimani, Rarău et Giumalău offrent des conditions idéales pour pratiquer des sports d’hiver, notamment autour des stations de Câmpulung et de Vatra Dornei. Pendant les autres saisons, ces lieux sont parfaits pour des vacances actives, notamment pour faire des randonnées en montagne, des balades à vélo ou à cheval, ou bien pour ceux qui ont le courage de s‘aventurer sur les tyroliennes ou faire des descentes en rafting sur les rapides des montagnes. Et puis, en plus de ses richesses culturelles et naturelles, la Bucovine se distingue également par sa gastronomie typique. Les plats locaux sont consistants, souvent à base de viande et accompagnés de choux, de pommes de terre ou de champignons sauvages.

     

    Et ce n’est pas tout. Il y a aussi d’autres activités plus insolites à découvrir en Bucovine. En voici un exemple.

     

    La chasse aux truffes

     

    Ioan Mihail Robu, originaire de la commune de Botoșana, a transformé son loisir préféré en une activité qui attire beaucoup les touristes. Il se présente donc comme “trufficulteur” ou “chasseur de truffes”, une activité qu’il pratique avec ses deux chiens.

     

    À chaque fois que ses chiens réussissent à trouver de tels champignons, il les récompense. :

     

    Ioan Mihail Robu : « On travaille et on s’amuse en même temps, car en fin de compte il s’agit d’une balade dans la nature. Bien sûr, il s’agit aussi d’un passe-temps dont on peut espérer tirer quelque chose. Par contre, ce n’est pas vraiment une source de revenu fiable toute l’année. Donc, il faut avoir une autre activité principale et garder la chasse aux truffes comme loisir, afin de préserver la nature. Tous mes amis, et d’autres personnes souhaitant découvrir la région m’ont déjà rendu visite et je les ai emmenés en forêt pour découvrir les truffes. Pour moi, c’est avant tout une expérience enrichissante qui rend les gens heureux. C’est une promenade dans la nature où le visiteur découvre quelque chose de nouveau, il observe le travail du chien, assiste à la découverte d’une truffe, la sent et l’examine. Croyez-moi, lorsqu’on découvre une truffe, elle dégage le plus divin des parfums ! Je recommande à tous ceux qui souhaitent visiter la Bucovine, de venir faire une belle promenade d’une journée en forêt ».

     

    Le Festival des truffes à Cacica

     

    Si vous rencontrez Ioan Mihail Robu, il va sûrement vous servir une tartine de beurre aux truffes. Ce sont ses amis qui l’ont encouragé à promouvoir son activité sous la forme d’un événement, et c’est ainsi que le Festival des Truffes est né.

     

    Ioan Mihail Robu raconte : « Nous avons développé l’idée du Festival des Truffes précisément pour rendre la truffe plus accessible aux gens. On veut vraiment briser ce mythe qui dit que la truffe est un produit de luxe. Je crois que tout le monde qui vient à notre festival peut se permettre d’y goûter. C’est un festival de l’amitié où tout tourne autour de la truffe. Notre objectif c’est de faire comprendre aux gens qu’ils doivent se rapprocher davantage de la nature et goûter à ce que nos forêts ont à offrir, tout comme nos montagnes et tout notre pays. Nous promouvons donc la Bucovine, les producteurs locaux, ainsi que toute notre culture et la tradition de notre région. »

     

    Tout comme l’année dernière, le Festival des Truffes se tient cette année aussi à Cacica, une localité connue pour sa mine de sel exploitée depuis la fin du XVIIIe siècle. Un musée y a été aménagé pour présenter l’histoire de cette activité, qui, à l’époque, avait attiré des travailleurs et des techniciens de la monarchie des Habsbourg, principalement des Polonais, qui ont formé une communauté à Cacica. Ils ont également érigé une imposante cathédrale catholique romaine dédiée à l’Assomption de la Vierge. Voici donc les dates à retenir : cette année, le Festival des Truffes se tiendra dans la commune de Cacica, du 1er au 4 août !

     

    Voilà, l’invitation a été lancée ! En espérant vous retrouver nombreux à ce festival inédit, on vous dit à bientôt pour une nouvelle destination !    (Trad. Rada Stanica)

  • Les citadelles daces des monts d’Orăştie

    Les citadelles daces des monts d’Orăştie

     

    Sarmizegetusa Regia, à la 8e place des destinations roumaines recommandées par le Club de Presse FIJET 

     

    Nous continuons la présentation des destinations classées dans le “Top 10 Destinations FIJET Roumanie 2024”, un projet du Club de Presse FIJET qui vise à mettre en lumière des endroits remarquables d’un point de vue touristique.

     

    Direction – Grădiştea de Munte, dans le département de Hunedoara, un village situé près de l’ancienne citadelle dace de Sarmizegetusa Regia, faisant partie du complexe de fortifications et d’établissements daces des Monts d’Orăştie. Cet endroit occupe la 8ème place du classement mentionné.

     

    Découvrez la capitale des Daces

     

    L’accès à Sarmizegetusa Regia, l’ancienne capitale des Daces, était contrôlé par les autres citadelles des Monts d’Orăştie : Costeşti – Cetăţuie, Blidaru, Piatra Roşie, Băniţa et Căpâlna, qui sont également de lieux qu’on vous conseille fortement de visiter. La construction des fortifications daces dans les Monts d’Orăştie a impliqué, à partir du IIe siècle av. J.-C. Et  jusqu’au Ier siècle de notre ère, l’aménagement de routes et de terrasses, ainsi que l’approvisionnement en matériaux de construction provenant des endroits situés à de plusieurs dizaines de kilomètres. Les fouilles archéologiques ont révélé des habitations, des ateliers, des aqueducs et des réservoirs d’eau, ainsi que des objets en métal ou céramique. Cette région riche en artefacts, avec une superficie d’environ 200 kilomètres carrés, a attiré l’attention non seulement des touristes, mais aussi des chasseurs de trésors.

     

     

    Radu Barb, le directeur général de l’Administration, des Monuments et de la Promotion Touristique du département de Hunedoara, nous a parlé de la protection de ces sites archéologiques:

     « La Direction Générale de l’Administration des Monuments et de la Promotion Touristique du Département de Hunedoara est une entité subordonnée au Conseil Départemental qui est chargée de l’administration des citadelles daciques. Il y a quatre ans, une loi concernant la  protection et la mise en valeur de ces citadelles a été promulguée. Cette loi a été donc à l’origine de la création de notre direction. Nous sommes donc en charge de la gestion des monuments, notamment des cinq citadelles daces du département de Hunedoara, dont quatre sont situées dans les Monts Orăștie. S’y ajoute la citadelle située près de Petroșani, qui est déjà administrée par une entreprise spécialisée. C’est ainsi qu’on a réussi à résoudre le problème des vols et des pillages, assez fréquents dans le passé. Voici les noms des cinq citadelles que je viens d’éoquer : la Citadelle de Bănița, la Citadelle de Costești, la Citadelle de Blidaru, Sarmisegetuza Regia et la Citadelle de Piatra Roșie ».

     

    Les citadelles daces des Monts Orăștie font partie du patrimoine culturel mondial de l’UNESCO depuis 1999

     

    Depuis 1999, les citadelles daces des Monts Orăștie font partie du patrimoine culturel mondial de l’UNESCO et se retrouvent également parmi les 375 sites touristiques répertoriés dans le département de Hunedoara. Certaines de ces attractions touristiques sont mises en valeur à travers des festivals, comme nous l’explique Radu Barb, directeur de la Direction Générale de l’Administration des Monuments et de la Promotion Touristique du Département de Hunedoara. Un de ces festivals vise à attirer l’attention sur les batailles entre les Daces et les Romains, notamment à travers des reconstitutions historiques.

     

    Un festival pas comme les autres

     

    Radu Barb  : « Le « Dac Fest » est un festival majeur de reconstitution historique que nous organisons en partenariat avec Terra Dacica Aeterna. C’est un événement international où plusieurs troupes recréent des batailles de l’Antiquité selon des scénarios spécifiques. Les visiteurs passionnés par ce type de spectacle peuvent ainsi profiter pleinement ces événements mis en scène. »

     

    Cette année, le Dac Fest est prévu pour la fin du mois d’août sur le plateau de Măgura Uroiului, près de la ville de Simeria. Lors des éditions précédentes du festival, des rituels des Daces et des Romains y ont été présentés, des ateliers des maîtres artisans y ont été organisés autour de la fabrication des objets utilisés il y a deux mille ans.

     

    Voilà, l’invitation a été lancée ! En espérant vous avoir convaincu de remonter le temps en visitant la région de Hunedoara, à bientôt pour une nouvelle destination ! (trad. Rada Stanica)

     

     

  • Visiter la ville de Iasi

    Visiter la ville de Iasi

    Iasi, ancienne capitale de Moldavie

    Nous continuons aujourd’hui la présentation des destinations classées dans le « Top 10 Destinations FIJET Roumanie 2024 », un projet du Club de Presse FIJET qui vise à mettre en lumière des endroits remarquables sur le plan touristique. Aujourd’hui, nous nous rendons dans la ville de Iași, à la 6ème place de ce classement.

    Avec une population d’environ 400 000 habitants, Iași est l’une des plus grandes villes de Roumanie. Mentionnée pour la première fois en 1408 dans un document du prince moldave Alexandre Ier le Bon, Iași est devenue au fil du temps un important centre économique. Cette importance a été renforcée notamment après que le prince Alexandru Lăpușneanu a décidé en 1565 de lui conférer le statut de capitale de la Moldavie, un statut qui perdurera jusqu’en 1862, date de l’union administrative des principautés de Valachie et de Moldavie. « Destination Iași » est une organisation dédiée à la promotion de la ville en tant que destination touristique, qui met en avant ses aspects universitaires, culturels et économiques. Alexandru Popescu, son président, nous a expliqué qu’au cœur de la ville, les visiteurs ont la possibilité de découvrir de nombreuses attractions touristiques. Ecoutons-le :

               « La ville de Iași s’est développée le long d’un axe allant du Jardin Botanique au Palais de la Culture, où se concentrent de nombreuses attractions touristiques. Le Palais de la Culture, un des plus importants de Roumanie, abrite aujourd’hui le Complexe Muséal de la région de Moldavie, comprenant quatre musées et plusieurs expositions temporaires. Un autre site touristique majeur à Iași est le Jardin Botanique, qui a été le premier à ouvrir en Roumanie. S’étendant sur cent hectares, c’est aussi le plus grand jardin du pays. »

    Une architecture aux styles variés

    Le Palais de la Culture a été érigé sur les ruines de l’ancienne Cour Princière. Inauguré le 11 octobre 1925 par le Roi de Roumanie, Ferdinand I, il est entouré par une zone aménagée il y a une dizaine d’année. Cette zone comporte principalement des immeubles de bureaux et un centre commercial, considéré comme le plus grand de l’Est de la Roumanie. Les visiteurs auront ainsi l’opportunité d’admirer de nombreux monuments emblématiques, notamment lors de visites guidées à pied, parfois gratuites.

    « À Iași, on retrouve des bâtiments très importants de style architectural varié, allant de l’Art Nouveau au néoclassique. Le Palais de la Culture par exemple, conçu par Ion Berindei, présente un style néogothique remarquable. Le Palais Roznovanu, qui abrite actuellement la mairie, affiche quant à lui un style néoclassique. Il a été réalisé par les frères Freywald, qui étaient également impliqués dans la construction de la Cathédrale Métropolitaine de Moldavie et de Bucovine, située juste en face. Le Théâtre National se distingue aussi par son architecture singulière, à l’extérieur comme à l’intérieur, où prédomine le style rococo. Parmi les autres édifices notables, on compte aussi le Palais Universitaire et la Maison Pogor. Cette dernière fut la première maison de Iași à avoir l’électricité, grâce à l’initiative de Vasile Pogor, maire de l’époque, qui y avait installé un groupe électrogène. Ces bâtiments du centre-ville sont des immeubles d’une grande importance, aussi bien à l’échelle locale que nationale. »

    Ville verte, refuge du poète Eminescu

    Toujours dans le centre-ville de Iași on retrouve donc la Cathédrale Métropolitaine et le Monastère des Trois Hiérarques. L’extérieur de cette dernière est orné de 30 motifs décoratifs différents qui mêlent des éléments turcs, géorgiens, arabes, persans, arméniens et roumains. L’église a été construite en 1639, sous le règne du voïvode Vasile Lupu. Alexandru Popescu, président de « Destination Iași », nous en dit davantage :

    « Vasile Lupu avait pour ambition de faire de cette église la plus belle de Moldavie. Elle a été construite pour abriter les reliques de la Sainte Parascheva. À l’époque, une icône représentant la vie de Sainte Parascheva, protectrice de la Moldavie, était également présente à l’intérieur de l’église. Cette icône y est restée pendant 200 ans avant d’être transférée à la Cathédrale Métropolitaine de Iași. »

    Dans la ville de Iași, on trouve également de nombreux espaces verts. Outre le Jardin Botanique, le Parc Copou, fondé dans la première moitié du XIXe siècle, porte une importance particulière, car c’est là que se trouve le fameux tilleul du grand poète roumain Mihai Eminescu. Il est dit que pendant qu’il vivait à Iași, c’était sous cet arbre que le poète venait chercher son inspiration. Ce tilleul multi centenaire, également connu sous le nom d’”arbre des amoureux”, est devenu un véritable symbole de la ville.

    Voilà, l’invitation a été lancée ! En espérant vous avoir convaincus de visiter cette magnifique ville, à bientôt pour une nouvelle destination ! (Trad. Rada Stanica)

  • Vatra Dornei

    Vatra Dornei

    Une station idéale pour du repos ou des vacances sportives

    Nous continuons aujourd’hui la présentation des destinations classées dans le top 10 des meilleures destinations FIJET de Roumanie 2024, un projet du Club de Presse FIJET qui vise à mettre en lumière des endroits remarquables sur le plan touristique. Aujourd’hui, nous nous rendons dans le département de Suceava, plus précisément dans la station de Vatra Dornei, située en deuxième place dans le classement mentionné.

    Vatra Dornei est une destination idéale pour tous ceux en quête d’une cure thermale, mais aussi pour les amateurs de vacances actives. Elle est située dans une dépression intramontagneuse des Carpates orientales, à 110 km de la ville de Suceava, sur une voie ferroviaire et routière reliant la Bucovine à la Transylvanie.

    Mihaela Cocîrţă, directrice exécutive de l’Organisation de Gestion de la Destination « Ţara Dornelor » (le pays des Dorne en français) a été présente lors de la remise des prix du Top 10 « Destinations FIJET Romania 2024 ». Écoutons – la :

     « Ţara Dornelor accueille les touristes dans un cadre naturel magnifique, avec des paysages exceptionnels. Le pays des Dorne et Vatra Dornei offrent aux visiteurs une expérience riche en histoire et en traditions. Le nouveau Casino a récemment ouvert ses portes, s’ajoutant ainsi à un héritage culturel déjà non négligeable. Les traditions uniques de la région, préservées de manière authentique, offrent une expérience rare que l’on ne trouve que dans quelques endroits du pays. Des itinéraires pour le vélo et des circuits de VTT sont proposés, et la première édition de cyclo-cross de Roumanie a eu lieu ici-même. En plus, nous faisons toujours de notre mieux pour offrir des activités de qualité aux visiteurs pour qu’ils profitent d’une expérience inoubliable. »

    Un lieu riche en histoire et en culture

    Vatra Dornei est principalement connue en tant que station balnéaire, grâce à ses sources d’eaux minérales et à son air pur. Les premières analyses des eaux minérales de la région ont été réalisées au début du XIXe siècle, et en 1845, le premier établissement thermal y a été construit. A l’époque, la grande attraction était le fameux Casino de  Vatra Dornei les Bains, un édifice inauguré le 10 juillet 1899, en présence de l’empereur Franz Josef et de l’héritier du trône, l’archiduc Franz-Ferdinand. Ce Casino comprenait des salles de musique, de lecture, de danse, de billard, ainsi qu’un café, et malgré son appellation, il n’y avait jamais eu de salles de jeux de hasard à l’intérieur.

    Une fois dans la région, vous pouvez arpenter les sentiers des montagnes Suhard, Giumalău et Călimani. Des randonnées à vélo, des vols en parapente, des parcours en tyrolienne et des descentes en rafting sur les eaux vives de montagne font partie de l’offre de tourisme actif. Située à environ 800 mètres d’altitude, la station reste attractive en hiver aussi, grâce à ses pistes de ski. Parmi ces pistes, il y en a une qui mesure 3 kilomètres de long avec un dénivelé de 400 mètres où des compétitions officielles de sports d’hiver sont organisées. Mihaela Cocîrţă, directrice exécutive de l’Organisation de Gestion du Pays des Dornes nous a également parlé de l’offre gastronomique de la région :

     « Nous sommes très fiers de nos petits producteurs locaux. Ils mettent beaucoup d’amour dans tout ce qu’ils font, dans tous les produits qu’ils préparent, comme s’ils le faisaient pour leur propre famille. Nous tenons vraiment à faire leur promotion et à montrer aux gens le goût authentique de la Bucovine, du Pays de Dorne, qu’il s’agisse de nos fromages, nos charcuteries ou nos poissons. Bien que la diversité des produits ne soit pas aussi grande, nous tenons toujours à la qualité ! »

    Voilà, l’invitation a été lancée ! En espérant vous avoir convaincu de visiter cette station, à bientôt pour une nouvelle destination !  (Trad.  Rada Stanica)

  • Rimetea

    Rimetea

    Rimetea – le numéro un du classement des plus belles destinations de Roumanie

     

    La récente édition de printemps du Salon du Tourisme de Roumanie est désormais terminée, mais notre intérêt pour les nombreuses destinations demeure vif. Certaines ont reçu le titre de “Destination FIJET Roumanie 2024” par le Club de la Presse Touristique – FIJET Roumanie, dans le but de mettre en lumière des endroits remarquables sur le plan touristique. Nous avons exploré ces destinations, nous les avons découvertes, décrites, proposées et votées.

    Voici donc la destination qui occupe la première place du classement : Rimetea au département d’Alba, dans le centre-ouest de la Roumanie.

     

    Un endroit recherché par les touristes

     

    Lors de la cérémonie de remise des prix pour les Destinations FIJET Roumanie 2024, le maire de Rimetea, Deák-Székely Szilárd-Levente nous a raconté davantage sur sa ville :

    « Rimetea est un endroit merveilleux du nord-est du département d’Alba. C’est un lieu riche en traditions et en coutumes que nous souhaitons préserver, tout en développant son côté touristique, car c’est déjà une localité développée, il s’agit déjà de près de 30 ans de tourisme dans la zone. Rien que dans le village de Rimetea, nous avons environ 50 établissements d’hébergement. Cela signifie qu’environ 6 000 à 7 000 visiteurs séjournent chez nous chaque année, sans compter ceux qui traversent simplement le village, ce qui porte ce nombre à une dizaine de milliers. »

     

    Des maisons blanches aux volets verts, l’image classique de Rimetea

     

    Rimetea accueille ses visiteurs avec une architecture de maisons uniforme. Après qu’un incendie a détruit, il y a un siècle et demi, presque toutes les maisons, le village est rené, et les nouvelles maisons ont été construites selon le même modèle architectural. Ce sont des maisons hautes, avec des murs blancs et des encadrements de fenêtres peints en vert, avec de grandes portes, jardin et verger à l’arrière, certaines d’entre elles ayant été transformées en maisons d’hôtes. La maison la plus ancienne de Rimetea, qui d’ailleurs se différencie des autres, date de 1668. En reconnaissance de son engagement envers la préservation de son patrimoine architectural, la localité de Rimetea s’est vu remettre en 1999  le prix « Europa Nostra » de l’Union européenne, dans le cadre du programme européen de restauration rurale du même nom.

     

    Des bâtiments vieux de plusieurs siècles

     

    Dans la région, les visiteurs ont également la possibilité d’explorer le Moulin à eau, érigé en 1752 et géré par un collectionneur passionné d’antiquités, comme les outils de meunerie et d’autres équipements historiques. Rimetea, dont la première mention remonte à 1257, a connu une prospérité grâce à ses importantes réserves de minerai de fer, devenant ainsi un centre minier et artisanal fleurissant. Le Musée Ethnographique du village, accueilli par le bâtiment de la Mairie, offre une reconstitution fascinante de l’histoire locale.

     

    Un musée éthnographique à ne pas rater

     

    Le maire de Rimetea, Deák-Székely Szilárd-Levente, détaille :

    « À Rimetea, une abondance de découvertes vous attend. Vous pouvez commencer votre exploration par le Musée Ethnographique, qui abrite une collection assez diversifiée. En outre, des musées privés, des costumes traditionnels, des broderies fines et des meubles peints enrichissent le panorama culturel. En tant que localité minière historique, où l’exploitation et la transformation du fer ont perduré pendant des siècles, vous trouverez également des expositions mettant en valeur des outils et autres articles façonnés en fer. »

     

    Un phénomène unique : un double lever du soleil

     

    Ce village est célèbre pour un phénomène unique : en été, le soleil s’y lève deux fois. Une première fois à travers les gorges du massif de Piatra Secuiului, et une seconde fois derrière la crête. Pour célébrer cette particularité, le Festival Double Rise a été lancé en 2015 ; il commence fin juin – début juillet. Ce festival se veut une opportunité unique de découvrir la montagne depuis une certaine colline, accessible par la rue la plus étroite du village. Cette rue mesure à peine un mètre de large et elle serpente parmi les maisons et les jardins.

     

    Des sports extrêmes aussi

     

    Grace à son environnement montagneux, Rimetea accueille également le Rimetea Climbing Open & Highline. L’année dernière, cet événement a même établi un nouveau record en highline, un sport extrême consistant à se déplacer le long d’une corde tendue entre deux points fixes, généralement des rochers, à une grande hauteur au-dessus du sol. Lukas Riediger, l’un des participants, a réussi à traverser avec succès une highline de 330 mètres sur le mont de Piatra Secuiului.

     

    Voilà, l’invitation a été lancée ! En espérant vous avoir convaincu de visiter ce magnifique village de Transylvanie, à bientôt pour une nouvelle destination !  (Trad.  Rada Stanica)

  • Adamclisi

    Adamclisi

    Direction le département de Constanța pour remonter dans le temps, pour découvrir l’histoire de la région d’Adamclisi. Situé à environ 64 km de Constanța, Adamclisi est le principal village de la commune du même nom, dans la région de la Dobroudja, au sud-est de la Roumanie.

     

    Son nom est une adaptation « à la roumaine » du terme turc “Adam Kilisse” (la Maison d’Adam), qui signifiait l’Église de l’Homme. Cette adaptation est due au fait qu’à cette époque-là, les Turcs considéraient l’imposant monument romain appelé “Tropaeum Traiani” comme étant une église.

     

    Que peut-on visiter?

     

    Mariana Petruț, responsable technique du Complex Muséal Adamclisi :

     “Nous accueillons les visiteurs avec trois éléments majeurs qui forment le complexe muséal d’Adamclisi. Celui-ci comprend le Monument triomphal, le Musée situé au cœur de la localité et les vestiges d’une ville romaine. Ces trois éléments s’avèrent essentiels pour notre patrimoine et pour l’identité du peuple roumain. Le Monument d’Adamclisi a été édifié entre 106 et 109 après J.-C. à l’endroit précis où s’est déroulée la bataille la plus sanglante durant la première campagne romaine, celle de 101-102, dans laquelle l’Empereur Trajan a obtenu une victoire coûteuse. Après avoir annexé la Dacie en tant que province romaine en 106 après J.-C., Trajan a décidé d’y construire ce monument pour commémorer la victoire des Romains contre les Daces.”

     

    L’histoire de la Dacie, sous les yeux des visiteurs 

     

    Avec 30 mètres de diamètre et 20 mètres de hauteur, le monument est entouré de 54 bas-reliefs représentant des scènes de combat. Mariana Petruț, responsable technique du Complex Muséal Adamclisi, détaille :

    “Sur le Monument d’Adamclisi, les visiteurs peuvent admirer une représentation sculptée des scènes de bataille de la deuxième guerre dacique. Bien que le monument original, datant de 106-109, ait été partiellement reconstruit entre 1974 et 1977, cette reconstitution a été effectuée sur le site de l’ancien monument. Des parties du monument d’origine, vieux de presque 2 000 ans, sont encore visibles. Cependant, les éléments les plus importants et les éléments décoratifs illustrant l’histoire des combats entre les Daces et les Romains sont préservés dans le Musée de la localité d’Adamclisi. Ces pièces ont été utilisées pour la reconstitution réalisée en 1977.”

     

    Une visite à Adamclisi nécessite au moins une heure de votre temps. Le prix d’entrée pour les adultes est de 10 lei (environ 2 euros), de 5 lei (soit 1 euro) pour les retraités et de 2,5 lei (soit 50 centimes) pour les enfants. Cette tarification est appliquée séparément pour l’accès au Monument et au musée, tandis que l’entrée aux ruines de la ville romaine est gratuite. Pour un accompagnement spécialisé, le tarif est de 50 lei pour chaque site touristique, si vous le souhaitez.

     

    Voilà, l’invitation a été lancée ! En espérant que vous allez découvrir ce monument historique vieux de presque 2000 ans, à bientôt pour une nouvelle destination ! (Trad. Rada Stanica)

  • Târgu Jiu

    Târgu Jiu

    Târgu Jiu, une ville située dans le sud-ouest de la Roumanie et chef-lieu du département de Gorj, est un point de repère pour de nombreux circuits touristiques culturels. Elle accueille les œuvres monumentales construites en plein air par Constantin Brâncuși (1876-1957), le célèbre sculpteur roumain dont l’impact sur l’art moderne est indéniable. Ces œuvres de Târgu Jiu ont été réalisées à la mémoire de ceux qui ont perdu leur vie dans les combats pour la défense de la ville pendant la Première Guerre mondiale. Brâncuși, qui résidait à Paris, est revenu dans son pays natal en 1937 à la demande de la “Ligue nationale des femmes de Gorj” et, en l’espace d’un an, il a créé plusieurs œuvres en plein air, placées le long d’une route, aujourd’hui appelée “Calea Eroilor” (La Voie des Héros). Sur cette route, également appelée “L’Axe Brancusi”, se trouve le pont où, le 14 octobre 1916, de violents combats ont eu lieu, la population de la ville parvenant à arrêter les troupes allemandes qui tentaient d’avancer vers le sud. À côté du pont, sur les berges de la rivière Jiu, se trouve le jardin public où sont exposées les sculptures en pierre de Brancusi. Juste à l’entrée se dresse “La Porte du Baiser”, une sculpture en pierre poreuse, mesurant plus de 5 mètres de haut. Sur les deux colonnes, on peut voir deux demi-cercles – le symbole du baiser, symbole caractéristique du sculpteur Constantin Brâncuși. En marchant le long de l’allée derrière la Porte, vers les berges de la rivière Jiu, on peut observer de chaque côté 30 chaises carrées en pierre, en forme de sablier. Au bout de l’allée il y a une autre œuvre de Brâncuși – la Table du Silence – entourée de douze chaises rondes en pierre, également en forme de sablier.

    À l’autre extrémité de l’Axe Brancusi, à une distance d’environ 1,2 km, se trouve la “Colonne sans fin “. Située dans un parc et entourée de bâtiments de taille modeste, l’œuvre de Brâncuși peut être vue de loin. La « Colonne sans fin » ou „Colonne de l’infini” mesure 29 mètres de haut et elle est constituée de modules en bronze en forme de sablier, montés sur un axe métallique. À la tombée de la nuit, des projecteurs mettent en valeur la “Colonne”, tout comme les autres créations de Brâncuși à Târgu Jiu. Lorsqu’il a commencé à travailler sur ses œuvres en plein air à Târgu Jiu, Constantin Brâncuși avait 61 ans et il était déjà un artiste mondialement reconnu. Ses sculptures ont été inaugurées le 27 octobre 1938, lors d’une cérémonie qui a inclus aussi une commémoration des héros tombés pendant la Première Guerre mondiale.

    Deux ans auparavant, sur la place historique de la ville de Târgu Jiu, un autre monument avait été inauguré en l’honneur du sous-lieutenant Ecaterina Teodoroiu, tombée au combat à l’été 1917, à Mărășești, sur le front de Moldavie. Placé devant le bâtiment de la Préfecture de Gorj et du Conseil Départemental, qui abritait alors la Mairie de Târgu Jiu, le Mausolée-sarcophage d’Ecaterina Teodoroiu a été réalisé par la sculptrice Milița Petrașcu, une élève de Constantin Brâncuși. Le mausolée, haut de plus de deux mètres, a été sculpté dans du travertin, et sur ses quatre côtés on voit des scènes de la vie et de l’activité militaire d’Ecaterina Teodoroiu, née à Târgu Jiu, surnommée “l’héroïne du Jiu”.

    Voilà, l’invitation a été lancée ! En espérant vous avoir convaincu de visiter la ville emblématique de Târgu Jiu, à bientôt pour une nouvelle destination ! (Trad. Rada Stanica)

  • Attractions d’hiver à Predeal

    Attractions d’hiver à Predeal

    Une des destinations touristiques les plus populaires du pays

    Aujourd’hui, nous vous invitons à Predeal, une
    station de montagne située à seulement 160 kilomètres de la capitale, dans le
    sud-est de la Roumanie. C’est l’une des destinations touristiques les plus
    populaires du pays, renommée pour sa beauté naturelle et ses pistes de ski.
    L’histoire de la ville révèle que Predeal est devenu un lieu d’attraction
    touristique dès le 19ème siècle.


    Nicoleta Vîlcean Tudoran, directrice du Centre
    d’information et de promotion touristique de Predeal, nous a donné plusieurs
    raisons pour découvrir la station durant la saison froide :


    Pour
    la saison d’hiver, Predeal est le choix parfait pour les amateurs des sports de
    neige. Vu son emplacement à plus de 1000 mètres d’altitude, nous avons en
    quelque sorte la garantie que nous pouvons skier pendant au moins 100 jours par
    an, ce qui est valable pour très peu de stations roumaines. C’est justement
    cette raison qui rend cette station de ski exceptionnelle. En plus, le fait que
    les installations modernes de transport mécanisé fonctionnent même par des
    conditions météo difficiles, représente un énorme avantage. Les passionnés de
    ski ont donc de très bonnes raisons de venir à Predeal.



    Des pistes de ski pour toutes et tous





    Huit pistes de ski
    – avec différents niveaux de difficulté – sont mises en place à Predeal.
    Les touristes qui veulent apprendre ce sport y retrouveront un grand nombre de
    moniteurs de ski alpin et des centres de location d’équipement. Notre
    interlocutrice nous a informé qu’actuellement deux pistes sont ouvertes,
    Clăbucet départ – Clăbucet arrivée et Cocoşul.


    Mais Predeal s’avère un endroit accueillant même
    pour ceux qui ne sont pas intéressés par le ski, et même pendant les périodes
    où la couche de neige n’est pas suffisamment épaisse pour les sports d’hiver.

    Nicoleta Vîlcean Tudoran : « Quand on dit Predeal on ne pense pas seulement au ski et aux bons
    moments passés entre copains, sur les pistes. La station propose des trajets de
    randonnée vers des chalets en haut de la montagne et de beaux sentiers à
    parcourir. Les panoramas spectaculaires et l’air très pur font de Predeal un
    choix prisé des touristes à la recherche de ce type d’expérience. Cet endroit
    est idéal pour recharger vos batteries. Vous y découvrirez une cuisine
    délicieuse et diversifiée, proposant des plats traditionnels roumains élaborés
    à partir d’ingrédients du terroir, ainsi qu’une sélection de plats internationaux,
    car l’offre gastronomique de la ville est en mesure de satisfaire tous les
    goûts. Les touristes peuvent se détendre dans les nombreux centres spas, qu’ils
    soient à l’intérieur ou en plein air. De plus, ils peuvent faire des promenades
    en traîneau tiré par des chevaux. Pour divertir les plus jeunes, toute une
    variété d’activités sont disponibles : un parc de loisirs, des parcours d’escalade, ainsi que
    des zones dédiées à des activités telles que l’airsoft et le paintball.»




    De la place pour tous, quelle que soit la saison


    Predeal offre aussi une grande variété d’options
    d’hébergement, notamment des hôtels, des chalets, des maisons d’hôtes et des
    appartements, avec des prix qui varient en fonction de la saison et du niveau
    de confort souhaité.


    En espérant vous avoir convaincu de venir skier à
    Predeal, nous vous disons à bientôt pour une nouvelle destination ! (Trad.
    Rada Stănică)

  • Attractions d’hiver en Bucovine

    Attractions d’hiver en Bucovine

    Une nature à couper le souffle et des monastères inscrits au patrimoine de l’UNESCO

    Province
    historique située dans le nord du pays, la Bucovine est une destination de
    vacances très prisée des Roumains et des touristes étrangers qui y découvrent
    des monastères aux fresques intérieures et extérieures inscrites au patrimoine
    de l’UNESCO. Le point de départ pour explorer la Bucovine est la ville de
    Suceava, la chef-lieu du département du même nom.

    Point de départ : Suceava, ancienne résidence princière



    Attestée dans
    des documents datant de 1388, Suceava a été la résidence princière de la
    Moldavie jusqu’à 1566, lorsque la capitale de cette principauté roumaine a été
    déplacée à Iași. Située à environ 430 kilomètres de Bucarest, la ville de
    Suceava est une destination accessible grâce à son aéroport, ainsi qu’à
    l’infrastructure routière et ferroviaire.


    La Bucovine se
    distingue avant tout par sa nature, par ses paysages à couper le souffle et par
    leur variété. Les massifs de Călimani, Rarău et Giumalău offrent des conditions
    idéales pour pratiquer les sports d’hiver, notamment dans les alentours des
    stations de Câmpulung et Vatra Dornei.

    Plein de choses à faire en plein air


    Claudiu
    Brădăţan, coordinateur du Bureau du tourisme du Conseil du comté de Suceava
    nous en dit davantage :




    La Bucovine a beaucoup à offrir aux
    touristes qui choisissent de la visiter durant la saison froide, à commencer
    par les pistes de ski ouvertes et les patinoires, jusqu’aux des randonnées en
    traîneau. Il y a plein d’activités à faire en plein air : randonnées à cheval, sauts
    à la tyrolienne et méga-tyroliennes. Et ce ne sont là que quelques exemples de
    loisirs par temps d’hiver. En ce qui concerne les pistes de ski à Câmpulung,
    Cârlibaba et Vatra Dornei, elles sont désormais ouvertes, grace aux conditions
    météorologiques favorables. C’est une très bonne nouvelle, car les conditions
    météorologiques de la fin de l’année dernière n’ont pas permis leur ouverture,
    les températures étant positives. Maintenant nous pouvons profiter pleinement de
    la neige, à la fois naturelle et artificielle. Les responsables des pistes ont
    réussi à tout preparer en un temps record.


    L’élevage des chevaux hutsuls, une tradition de longue date





    Les traditions
    de Bucovine sont mises en valeur à travers les festivals folkloriques et
    gastronomiques. Les coutumes pastorales et les plats régionaux sont présentés
    dans les bergeries ouvertes aux touristes. D’ailleurs, certaines maisons d’hôtes
    de la zone proposent des activités inédites, telles que le tourisme équestre.
    Claudiu Brădăţan explique :




    L’élevage de
    chevaux a été évoqué pour la première fois au Moyen Âge. Son développement
    ultérieur en Bucovine est attribué à son statut de duché au sein de l’Empire
    austro-hongrois. Les haras de Lucina, d’Izvoarele Sucevei et de Rădăuți sont
    déjà assez connus. Ces deux derniers sont des haras de renom, qui ont été et
    demeurent des centres d’élevage des chevaux de la race roumaine « hutsul »,
    sont connus pour cette race robuste, adaptée aux montagnes et bien apprivoisée.
    Les chevaux hutsuls, caractérisés par leur résistance, sont particulièrement
    adaptés aux activités touristiques, assurant une conduite élégante et en toute
    sécurité pour les cavaliers sur les sentiers de montagne. C’est pourquoi de
    nombreux gites et hôtels proposent des activités de ce type, appelées
    généralement « tourisme équestre », en proposant des cours d’initiation à
    l’équitation et des randonnées à cheval au cœur de la nature.


    Une gastronomie locale délicieuse, avec la truite en vedette





    Outre les
    valeurs culturelles du patrimoine et les beautés de la nature, la Bucovine se
    distingue également par sa gastronomie, avec des plats consistants, riches en
    viande, souvent combinés avec du chou, des pommes de terre et des champignons
    sauvages. La crème fraîche a aussi de multiples utilisations dans de nombreux
    plats bucoviniens. Et puis, un produit spécifique de la Bucovine, devenu une
    véritable marque, est la truite fumée dans du bois de sapin.




    Claudiu Brădățan
    nous explique tout cela plus en détails:




    « La truite fumée dans du bois de
    sapin est un produit emblématique de notre gastronomie locale. Ce bois de sapin
    ressemble aux raquettes que les montagnards portent pour ne pas s’enfoncer dans
    la neige. Ces raquettes ont une forme ovale, et sont fabriquées en matériaux
    naturels comme les branches de saule et la résine de sapin. Ce type d’emballage
    est particulièrement approprié car permet de respirer à la truite fumée. La
    technique de fumage de la truite est un véritable art et, plus l’on
    maîtrise cet art, plus la truite est délicieuse ».






    Les débuts de l’histoire de la truite fumée dans du bois de sapin remontent
    à il y a plus d’un siècle, lorsque ceux qui travaillaient aux unités
    administratives de gestion forestière du Fond ecclésiastique transportaient ce
    produit au siège central, situé à Tchernivtsi, aujourd’hui une ville en
    Ukraine. Puisque les voyages pouvaient durer jusqu’à deux jours, ils ont
    inventé cette méthode de conservation pour que le produit fumé arrive sain et
    sauf à destination. Aujourd’hui, nous trouvons ce produit dans de nombreuses
    maisons d’hotes de Bucovine. (trad. rada Stanica)

  • Ski à Sinaia

    Ski à Sinaia

    Direction
    Sinaia, aujourd’hui, une des stations de ski les plus anciennes du pays. Située
    au pied des monts Bucegi, Sinaia est devenue célèbre au XIXe siècle, lorsque le
    château de Peleș – résidence de vacances de la famille royale de Roumanie – y a
    été construit. Bâti dans les années 1880, le château de Peleș est une des
    attractions les plus importantes de la ville, avec une architecture impressionnante
    et des détails artistiques témoignant des influences européennes et orientales.

    Le meilleur ski de Roumanie



    A
    Sinaia, vous pouvez pratiquer le meilleur ski en altitude de Roumanie, grâce au
    domaine skiable qui s’étale sur 22 km et aux pistes de difficultés variées. On y
    retrouve des pistes pour les débutants, intermédiaires et avancés, toutes
    équipées d’installations modernes de transport par câble et offrant
    d’excellentes conditions, y compris des services de location d’équipement, des
    écoles de ski et des bars pour les moments où les skieurs souhaitent se reposer
    un peu.


    Selon
    Valentin Trăistaru, chef de l’école de ski Europa Schi Star, la saison de ski bat
    son plein à Sinaia, qui attend les touristes roumain et étrangers.


    Les pistes sont dans un état exceptionnel. En plus, il a neigé
    récemment et avec l’aide supplémentaire des canons à neige, et grâce à une
    excellente préparation de l’équipe, on a une couche de neige d’environ 30 cm.
    Les conditions sont vraiment sublimes. En ce moment, je pense que c’est le seul
    endroit où l’on peut skier sur des pistes tellement longues, qu’elles soient
    marquées de couleur bleue ou rouge. A l’heure où l’on parle la plupart des
    pistes situées au sommet de la montagne sont fonctionnelles.


    Les tarifs

    Lorsqu’il y a beaucoup de neige, les skieurs expérimentés peuvent profiter
    de la piste Carp, qui part de « Cota 2000 » (à 2000 m d’altitude) et
    descend jusqu’à « Cota 1.400 » (à 1 400 m d’altitude). Le transport
    par câble est assuré par télécabine ancienne qui fonctionne toujours, ainsi que
    par un télésiège moderne. On peut également accéder à une télécabine plus
    récente en partant de Sinaia à « Cota 2000 ». Dans la vallée de
    Dorului, les trois pistes desservies par un télésiège ont pour point final un
    chalet assez connu. Lorsqu’il fait beau, les touristes arrêtent de skier et
    profitent du soleil pour obtenir un bronzage de montagne.




    Les tarifs du transport par câble sont restés les mêmes que la saison
    précédente. Ainsi, une carte de 24 points coûte 100 lei (20 euros) pour les
    adultes et 60 lei (12 euros) pour les enfants. La carte la plus chère, avec 300
    points, coûte 825 lei (165 euros) pour les adultes et 540 lei (108 euros) pour
    les enfants.




    Les prix des skipass varient en fonction des jours de la semaine. Un
    skipass d’un jour coûte 210 lei (42 euros) du lundi au vendredi et 230 lei (46
    euros) les samedis et dimanches. La même carte, valable deux jours, coûte 395
    lei (79 euros).




    A noter qu’une montée en télécabine ou en télécabine vaut 6 points, et une
    montée en télésiège, 3 point. Ceux qui ne veulent pas skier, mais souhaitent
    atteindre « Cota 2000 » pour profiter de la vue et de l’aire pure doivent
    débourser 95 lei (19 euros) pour une montée et une descente. Cependant, pour
    profiter du ski à Sinaia, il est recommandé de consulter d’avance la météo, car
    en cas de vent, la télécabine ne remonte pas à 2000 mètres d’altitude.



    Sur les 17 pistes homologuées de Sinaia, seulement 4 sont actuellement
    opérationnelles. Cela n’empêche pourtant pas les touristes de profiter d’une belle
    saison de ski. Enfin, croisons les doigts pour avoir bientôt la chance de
    prendre la Route d’Été, soit la plus longue piste de la station qui mesure
    environ trois kilomètres.




    Bonnes vacances de ski à tous ce qui adorent ce sport d’hiver ! (trad.
    Rada Stanica)



  • L’hiver sur le littoral roumain de la Mer Noire

    L’hiver sur le littoral roumain de la Mer Noire

    Le littoral roumain de la mer Noire est une région qui peut captiver à tout
    moment de l’année. Bien que les visiteurs de cette destination ne puissent pas en
    profiter de la même manière qu’en été, la mer offre des panoramas à couper le
    souffle durant la saison froide aussi, notamment par des températures
    négatives, devenant une source d’inspiration pour les amateurs de photographie
    naturelle. La mer, gelée le long du rivage, émet des vapeurs d’eau, créant une
    impression de bouillonnement due aux variations de température. Les brise-lames
    des digues sont enveloppés de rideaux de glace, tandis que les balustrades des
    falaises sont ornées de cristaux de givre. Dans les criques, l’eau de la mer
    peut geler sur le rivage. Les lacs sont déjà figés, emprisonnant les
    embarcations attachées à la côte. A Constanța, par exemple, la falaise du
    Casino attire les habitants et les touristes presque autant qu’en été. Et dans
    le port touristique de Tomis, à l’abri du vent du littoral, des milliers
    d’oiseaux se reposent à la surface gelée de l’eau.




    Traian Bădulescu, opérateur touristique, nous explique ce qui rend le
    littoral si intéressant en hiver :





    « C’est déjà une tradition pour les Roumains de choisir le littoral
    roumain comme destination pour leurs vacances d’hiver. Et cette année n’y fait
    exception, même si le nombre de touristes reste relativement modeste, de
    quelques milliers seulement. On constate aussi la tendance croissante de passer
    au bord de la mer non seulement le Réveillon du Nouvel An, mais aussi Noël. Les
    avantages de cette décision ? Les tarifs plus abordables par rapport aux
    stations de montagne, en raison de la basse saison sur le littoral. Toutefois,
    pendant cette période, les hôtels 4 et 5 étoiles restent ouverts. Equipés de
    chauffage central, ils peuvent fonctionner toute l’année. Des repas festifs
    sont organisés, avec la présence d’artistes connus, et de nombreux hôtels
    mettent à disposition des centres de bien-être et des spas. Cela offre une
    expérience unique pour célébrer les fêtes de fin d’année au bord de la mer.
    Selon plusieurs tour-opérateurs, il y a une augmentation d’environ 15 % des
    réservations pour le littoral par rapport à l’hiver dernier. Cette tradition
    s’avère plutôt ancienne, et de nombreux Roumains choisissent de célébrer le
    Réveillon du Nouvel An sur le littoral de la Bulgarie voisine. Heureusement, le
    littoral roumain connaît également une croissance. En ce qui concerne les
    réservations anticipées, entre octobre et décembre derniers, le nombre de
    réservations avait augmenté de 15% pour la saison de 2024. »



    Voici donc de bonnes nouvelles pour la saison estivale de l’année prochaine
    ! Mais d’ici là, rien n’est plus agréable qu’une pause dans l’un des centres
    spa locaux, surtout après une promenade sous le vent d’hiver. Certains
    proposent des rituels dans le cadre d’un hammam traditionnel turc,
    éventuellement associé à un gommage aux grains de blé, sucre brun et eau de
    romarin, suivi potentiellement d’un enveloppement à la poudre de pépins de
    raisin, pour conclure avec un massage d’étirement. Les bienfaits physiques et
    spirituels de ces expériences sont accentués par l’utilisation des sels de mer,
    d’huiles de massage et de masques à base d’argile.



    Notons
    pour terminer, que les stations Mamaia, Eforie Nord et Jupiter proposent des
    forfaits touristiques intéressants pour ceux qui souhaitent passer un séjour
    hors saison au bord de la mer Noire. A bientôt pour une nouvelle
    destination !