Category: Visitez la Roumanie

  • Le département de Sibiu

    Le département de Sibiu

    Nous vous invitons aujourd’hui à vous
    rendre dans le centre du pays, dans le département de Sibiu. Découvrons
    ensemble cette région exceptionnelle, fervente défenseuse des traditions! La
    ville de Sibiu est la préfecture du département. Ancienne capitale de
    Transylvanie et le plus grand ensemble urbain médiéval de Roumanie, il s’agit
    d’une ville multiculturelle, vieille de près de 900 ans. Pendant les fêtes de
    fin d’année, Sibiu a revêtu ses plus beaux apparats pour accueillir l’un des
    marchés de Noël les plus attractifs du pays. Que ce soit pendant les vacances
    ou en général, on peut venir admirer les tours de citadelle, la Grande Place,
    la Petite Place, le Pont des Mensonges, le Musée de la Pharmacie, le Musée
    Brukenthal ou encore l’Allée des Célébrités.




    La région de Mărginimea Sibiului et la
    vallée de Hârtibaciului pourraient également figurer en tête des choix des
    visiteurs, d’autant que la première détient le titre de Destination
    européenne d’excellence en matière de tourisme et de gastronomie locale,
    décerné par la Commission européenne. Ionela Braharu, guide national de
    tourisme, nous a expliqué plus en détails les attraits de Mărginimea Sibiului :




    « Mărginimea Sibiului est une
    région unique dans notre pays, un monde féerique où la tradition et les
    coutumes sont soigneusement préservées par les Roumains de Transylvanie.
    Aujourd’hui j’aimerais vous détailler quelques-unes des traditions qui ont lieu
    pendant les fêtes de fin d’année. Par exemple, un grand événement appelé « La
    Rencontre des jeunes » se déroule dans le village de Sălişte. Cet événement a lieu le 28 décembre, le quatrième jour
    de Noël. Les jeunes du village forment leurs groupes à partir du 6 décembre, le
    jour de la Saint-Nicolas. À partir de cette date, ils commencent à faire du
    porte-à-porte dans le village, et cette tournée des jeunes se termine le 28
    décembre par un événement appelé « Brâul » ou « la ceinture », où les jeunes
    dansent avec les filles du village. Une autre tradition assez importante pour
    les Transylvains de Mărginimea Sibiului a lieu dans le village de Jina, où le
    festival appelé « En haut de la montagne ! » se déroule chaque année. Ce
    festival attire de nombreux touristes fascinés par le folklore roumain. Par
    contre, l’événement le plus attractif de Mărginimea Sibiului a lieu à Tălmăcel,
    le 7 janvier. Il s’agit de « Udatul Ionilor » (l’arrosage des Jeans). Après la
    messe qui a lieu en début de journée, tous les hommes portant le nom de « Ion »
    – Jean en français – se dirigent vers la
    rivière Tălmaciul, où on leur arrose les pieds. Ainsi, on marque la fin d’une
    année pleine d’abondance et on leur souhaite une année aussi prospère que la
    précédente. Cette tradition considère cet arrosage comme un sorte de second
    baptême. Ils reçoivent ensuite du pain, des prunes et on danse avec eux dans
    les rues du village.
    »




    À seulement 40 kilomètres de la ville de
    Sibiu se trouve le Château d’argile, de la Vallée des Fées, situé le long de la
    rivière Porumbacu, à proximité du massif de Făgăraș, au pied même de la
    montagne Negoiu. Ionela Braharu, guide national de tourisme, nous en dit plus :




    « C’est une nouvelle attraction sur le
    marché touristique. Il a été construit en 2014 et a été ouvert au tourisme
    privé en 2015. Le château a réussi à attirer un grand nombre de touristes,
    Roumains et étrangers, en raison de son design unique. En mélangeant deux tendances
    architecturales, les murs du château présentent des éléments inspirés de
    l’histoire de Blanche-Neige, en faisant référence à la maison des nains, tandis
    que les toits renvoient aux crêtes des montagnes Făgăraș. Le château a été
    construit uniquement avec des matériaux naturels, les murs étant en étançons,
    un matériau utilisé par nos ancêtres pour la construction de maisons, tandis
    que la partie supérieure, imitant les crêtes du massif de Făgăraș, est en
    bardeaux. Le château dispose également de deux tours en pierre de rivière, de
    10 chambres et d’une cour spacieuse et accueillante. »




    Ceci étant dit, vous êtes invités à
    découvrir la ville de Sibiu et ses alentours, afin de vous immerger dans la
    culture et les traditions typiques de Transylvanie. À bientôt pour une nouvelle
    destination ! (Trad. Rada Stanica)

  • Balvanyos, une belle station thermale

    Balvanyos, une belle station thermale

    Dans le Sud-est de la Transylvanie, à
    l’intérieur des Carpates, se trouvent plusieurs stations balnéaires d’intérêt
    national et local qui mettent en valeur les propriétés thérapeutiques de leurs
    eaux minérales. À la frontière entre les départements de Covasna et de
    Harghita, à 66 km au nord de Brașov, dans les Gorges de l’Olt, on trouve la
    station thermale de Tușnad les Bains. A force d’avoir investi dans son domaine
    skiable, la station est devenue de plus en plus attrayante, même en hiver. Laissons
    Tusnad les Bains derrière et dirigeons-nous vers l’est, pour découvrir une
    autre station de premier rang, à savoir
    Covasna. Surnommée la station des mille sources d’eau minérale,
    elle est fameuse pour ses eaux de cure, tout comme pour la beauté de la nature.


    A
    mi-chemin entre Tusnad les Bains et Covasna, une autre station thermale attire
    chaque année, les touristes. Il s’agit de Balvanyos. Elle est entourée de plusieurs communes à haut potentiel touristique, comme
    par exemple, Turia, connue pour ses
    chambres d’hôte et ses pensions.

    Attila Dărăguş, à la tête de la filiale de Covasna
    de l’Association Nationale pour le Tourisme Rural, Écologique et Culturel (ANTREC),
    nous parle de la manière dont les touristes sont accueillis sur place durant
    les vacances d’hiver.

    « La tradition veut qu’à Noël, les restaurants et les maisons d’hôtes préparent
    des plats traditionnels faits maison. La viande de porc et les produits de charcuterie
    sont issus des fermes locales. Début décembre dernier, les capacités de
    réservation étaient saturées. Il convient de préciser que les séjours pour les
    vacances de Noël se vendent toujours mieux que ceux pour le Nouvel An. On ne saurait
    fêter Noël d’une manière plus pittoresque qu’en se rendant dans notre région. »





    Le président de l’ANTREC Covasna a
    souligné que dans la plupart des gîtes touristiques, les vacanciers peuvent assister
    aux coutumes spécifiques à la période de Noël et de fin d’année:




    « Chez nous, les gens continuent à marquer
    Noël à l’ancienne. Ils préservent la tradition de l’abattage des porcs, ils
    arrosent ce rituel de vin chaud et de l’eau de vie de prunes. Les repas
    traditionnels comportent les fameuses sarmales, des rouleaux de choux farcis à
    la viande de porc, des saucisses et du boudin. Comme dessert, les touristes se
    voient proposer une tranche de brioche aux noix et aux graines de pavot,
    appelée cozonac. Généralement, nous préparons deux variétés de saucisses. La
    première est à l’ail et la seconde au paprika. Il s’agit d’une saucisse séchée
    et fumée.»










    Les touristes qui
    se rendent sur place pourraient en profiter pour faire un tour du côté de la
    localité de Târgu Secuiesc. Ce serait une occasion de visiter deux musées fort
    intéressants: le Musée des Guildes et le Musée des poupées, ce dernier ayant
    été créé il y a moins de 10 ans et renfermant déjà une collection de plus de
    400 poupées. À Târgu Secuiesc, il est également possible de visiter un atelier
    spécial où, encadrés par des experts, les touristes peuvent apprendre l’art de
    décorer le pain d’épice. La région que l’on visite aujourd’hui est connue aussi
    pour les bienfaits des mofettes, ces émanations naturelles de dioxyde de
    carbone et de soufre, utilisées pour soigner certaines affections.

    Attila
    Dărăguş : Nous nous
    trouvons dans la région des Carpates où des émanations de soufre sont
    présentes. Nous avons à faire à des mofettes qui, bien que malodorantes,
    attirent des visiteurs par leurs propriétés curatives contre les problèmes
    dermatologiques et de circulation sanguine. L’accès aux mofettes est gratuit et
    ouvert à tout le monde. Chaque jour, la Grotte Sulfatara, ainsi que la Grotte
    de Soufre de Turia, dégage 3 800 mètres cubes de gaz, ce qui constitue une
    richesse particulière pour la région.



    A part les mofettes, la commune de
    Turia doit sa renommée à la plus grosse boule de polenta fourrée de fromage du
    monde, ce qui lui a valu l’inscription dans le Livre des records. La boule a
    mesuré 150 mètres et 32 centimètres.


    La station
    thermale de Balvanyos est également
    fameuse pour ses ruisseaux curatifs, un phénomène naturel qui fait
    que les émanations gazeuses des tréfonds de la terre entraînent à la surface
    des fines particules de sédiments rocheux et des gouttes d’eau souterraine qui
    nous laissent l’impression que le sol est en ébullition.


    Rendez-vous donc
    dans la station thermale de Băile Tușnad et dans ses alentours pour des
    vacances reposantes, joyeuses et bénéfiques pour la santé. À bientôt pour une
    nouvelle destination ! (trad. Rada Stanica)













  • Faire du ski à Azuga

    Faire du ski à Azuga

    Un lieu idéal pour l’apprentissage du ski


    Avec des températures maximales oscillant entre -3 et -6 degrés Celsius, Azuga, l’une des plus anciennes stations de ski de notre pays située dans le département de Prahova, accueille les passionnés de sports d’hiver. Le domaine skiable d’Azuga offre un ensemble de pistes, dont Cazacu, Cazacu Variantă, Cazacu Bretea, Sorica, la piste Azuga Sud, la piste La Stână, et Cazacu Babyski spécialement conçue pour les débutants. Au total, ce sont 7 pistes de ski et de snowboard d’une longueur totale de 7 kilomètres, desservies par 7 remontées mécaniques étalées sur une distance de 4 kilomètres.


    Les responsables des pistes de ski d’Azuga ont inauguré la saison de ski et de snowboard dès les premières chutes de neige à la fin du mois de novembre, entretenant depuis lors les pistes aménagées avec de la neige artificielle. Emanuel Grigorcea, porte-parole de la mairie d’Azuga, a partagé des détails sur les préparatifs de la station pour la nouvelle saison de ski :


    « Nous accueillons nos visiteurs avec deux pistes idéales pour la pratique et l’apprentissage du ski. Je parle de la piste Sorica pour débutants et fais référence à sa partie inférieure desservie par un télésiège. N’oublions pas la piste Cazacu variantă, plus courte mais tout aussi adaptée à la période d’apprentissage, située également dans le domaine skiable d’Azuga. Des efforts constants sont déployés ; nous surveillons les températures nocturnes, et l’équipe des services urbains de la station Azuga travaille la nuit pour étendre la couche de neige artificielle pour ceux qui viennent skier dans la vallée de la Prahova. Nous les attendons à Azuga, un lieu excellent pour apprendre à skier. Nous recommandons aux touristes de faire appel aux services des moniteurs agréés. La météo est capricieuse, mais elle offre, selon les préférences de chacun, la possibilité de faire des randonnées en montagne. Il est important de souligner que ceux qui se lancent dans la randonnée en montagne en cette période doivent être équipés en fonction des conditions météorologiques et du terrain qu’ils rencontreront sur les sentiers. »


    Comment se renseigner ?


    Comme on est en plein hiver, Emanuel Grigorcea, porte-parole de la mairie d’Azuga, a ajouté :


    « Je conseille vivement à ceux qui envisagent de venir à la station Azuga de réserver à l’avance leur séjour. Deux références importantes sont la page Facebook Domeniul Schiabi Azuga et la page Facebook Azugainfoturism, sur lesquelles ils peuvent obtenir des informations sur les réservations et sur l’état du domaine skiable. »


    Après une randonnée ou une journée de ski à Azuga, vous aurez l’embarras du choix pour déguster une excellente cuisine. N’oublions pas que la Crama Rhein , fournisseur de la Maison Royale de Roumanie depuis sa fondation en 1892, s’y trouve également. Établie pendant la période de développement de la ville-station, à seulement quelques kilomètres au nord de Sinaia, où le Palais Peleș de la famille royale était déjà érigé, ainsi que de nombreuses villas et hôtels, la cave d’Azuga est devenue une destination touristique prisée depuis 2003. Les visiteurs peuvent y suivre toutes les étapes de la production de vin mousseux et visiter un petit musée qui présente des équipements et des photographies sur les débuts de l’entreprise familiale Rhein.


    En espérant que vous accepterez notre invitation à faire du ski et vous reposer à Azuga, à bientôt pour une nouvelle destination ! (Trad : Rada Stanica)




  • Sebeș

    Sebeș

    Une des 7 Citadelles Saxonnes de Transylvanie

    La
    ville de Sebeș est l’une des villes typiques de Transylvanie, où de nombreux
    vestiges médiévaux peuvent être observés en plus des constructions modernes.
    Située sur une route importante qui relie le sud de la Roumanie aux villes de
    Deva et Cluj, Sebeș est considérée plutôt comme une ville de passage, bien
    qu’elle ait aussi des attractions touristiques, ainsi que quelques hôtels et maisons
    d’hôtes où les visiteurs sont gâtés avec des produits de la gastronomie locale.
    Les fortifications de Sebeș représentent le prototype archaïque du système de
    défense urbaine de Transylvanie, certaines d’entre elles étant intégrées à
    l’architecture moderne de la ville.

    Radu Totoianu, du Musée
    Municipal Ioan Raica de Sebeș, nous a parlé des fortifications de
    la ville d’autrefois : Sebeș
    est l’une des sept villes saxonnes importantes qui donnent le nom à la province
    allemande de Siebenbürgen, c’est-à-dire le Pays des Sept Citadelles. La ville
    date de 1245, après l’invasion mongole. Elle est entourée d’une fortification dont
    le mur d’enceinte mesure 1 800 mètres et dont les nombreuses tours sont encore
    préservées. La tour la plus célèbre reste la Tour de l’Étudiant, aussi appelée la
    tour des Couturiers, car elle était entretenue et défendue par la guilde des
    couturiers, liée à l’attaque turque de 1438, lorsque l’armée ottomane assiégea
    la ville.





    A cette tour est également liée l’une des fameuses
    histoires de la ville, celle d’un élève qui a lutté contre les Turcs et qui a
    été pris en esclavage. Une fois libéré, il s’est rendu en Italie, où il est
    entré dans l’Ordre des dominicains. Cet étudiant a ensuite rédigé un ouvrage
    intitulé ‘Libellus de ritu et moribus turcorum’, considéré comme le premier
    traité européen d’orientalisme du Moyen Âge.




    A ne pas rater non plus l’Église évangélique


    Une autre
    attraction de la ville de Sebeș est l’Église évangélique, dont la construction
    a duré si longtemps qu’elle mêle plusieurs styles architecturaux, du style
    roman au gothique, avec des influences issues de la Renaissance. Un autre
    repère important de Sebeș est le bâtiment du Musée Municipal ‘Ioan Raica’,
    comme le souligne Radu Totoianu : « Le bâtiment laïc le
    plus important de la ville de Sebeș est la Maison Zapolya, qui abrite le musée
    municipal et elle est associée au nom du roi et voïvode de Transylvanie devenu
    roi de Hongrie, Ioan Zapolya. Celui-ci accède au trône hongrois après la mort
    de Vladislav II en 1526. Cependant, cette succession n’était pas
    universellement acceptée. Certains Hongrois avaient proposé au trône Ferdinand
    de Habsbourg membre de la famille régnante d’Autriche, déclenchant ainsi une
    guerre civile. Dans ce contexte, le roi Zapolya se retire avec son armée en
    Transylvanie, occupe Sebeș, et établit sa résidence et son quartier général
    dans le bâtiment actuel du musée. Il y est décédé en 1540. Quant au musée, bien
    que de taille modeste, il présente un charme indéniable avec ses expositions
    variées, incluant l’archéologie, l’histoire locale et les arts. La collection
    comprend l’une des plus grandes sélections d’œuvres du peintre Sava Henția,
    originaire de la localité de Sebeșel, non loin de Sebeș. De plus, le musée
    abrite une collection d’ethnographie extra-européenne ayant appartenu à
    l’explorateur Franz Binder, né en 1820 à Sebeș au sein d’une famille de
    pharmaciens. »



    La collection impressionnante de Franz Binder





    Disons avant de terminer qu’après
    son retour en Transylvanie, Franz Binder avait acheté une maison dans la zone
    centrale de Sebeș, qu’il a ensuite transformée en ajoutant des bas-reliefs en
    pierre, avec de nombreux éléments décoratifs illustrant son voyage en Afrique.
    Située sur la place centrale de la ville, la maison peut être admirée de nos
    jours encore.




    En espérant vous avoir donné
    envie de visiter cette ville remplie d’histoire et à haut potentiel
    touristique, à bientôt pour une nouvelle destination !




    (Trad. Rada Stanica)

  • Harghita

    Harghita

    Nous nous rendons aujourd’hui dans
    la région centre de la Roumanie, dans l’est de la Transylvanie, afin de faire escale
    dans le département de Harghita. Destination idéale pour les familles, il
    abrite le seul lac d’origine volcanique d’Europe de l’Est, le lac Sfânta Ana
    (Saint Anne), ainsi que la mine de sel de Praid, une véritable cité de sel,
    située à une profondeur de 120 mètres. Le département de Harghita permet de
    faire des randonnées sur des sentiers de montagne aménagés, transformées en
    pistes de ski en hiver.

    La Citadelle des Saucisses

    Mezey Zsolt, chef de projet de l’Association du
    Développement Intercommunautaire de Harghita, nous invite d’abord à visiter
    l’Église fortifiée de Dârju, également appelée la Citadelle des Saucisses :




    « L’église de
    Dârjiu, classée au patrimoine de l’UNESCO en 1999, est l’une des églises
    fortifiées les plus importantes de Transylvanie, notamment grâce à ses peintures
    murales datant du XVe siècle. Avec un plafond haut de 5 mètres et des murs
    extérieurs très épais, l’édifice offre une température constante à l’intérieur,
    quelle que soit la saison. Voilà pourquoi depuis des centaines d’années, les
    villageois y conservent leurs provisions de viande fumée et de lard. C’est ce
    qui a valu à l’église le surnom de la forteresse de la viande. Chaque
    famille du village détient, au moins, un crochet à viande dans le clocher de
    l’église. Plus les crochets sont nombreux, plus la famille en question est
    aisée, en sachant que les crochets se transmettent en héritage d’une génération
    à l’autre.



    La mine de sel de Praid



    Les touristes
    peuvent participer à la cérémonie de la viande chaque mercredi, à condition de
    l’annoncer aux villageois quelques jours avant. Si toutefois vous n’êtes pas là
    ce jour-là, vous pouvez visiter la fameuse mine de sel de Praid :




    « La base
    de loisirs de la mine de sel de Praid est aménagée à une profondeur de 120
    mètres. Le transport des personnes se fait avec les bus de la mine sur une
    distance de 1 250 mètres jusqu’à la porte d’entrée de la base de loisirs. Une
    fois arrivés, vous pouvez profiter de tous les équipements spécifiques. Système
    d’éclairage, réseau sans fil, télévision, aires de jeux pour enfants, espaces
    de création et de loisirs, chapelle œcuménique, cinéma 3D, café et même une
    pharmacie avec des produits naturels. La température moyenne annuelle dans le
    sous-sol est de 16 degrés Celsius, et sur le parcours de sortie de la base de
    loisirs, vous trouverez la zone de visite panoramique de la mine Iosif. À ce
    niveau, vous pouvez également déguster des vins et savourer un large choix de
    plats préparés dans le restaurant de la mine.



    Le Lac Sainte Anne (Sf. Ana)


    Le Lac Sainte Anne est le seul lac
    d’origine volcanique d’Europe centrale et orientale. C’est aussi l’attraction
    touristique la plus visitée de la région, explique Mezey Zsolt, gestionnaire de
    projet à l’Association de Développement Intercommunautaire de Harghita :




    « Le Lac Sainte Anne est entouré par
    les pentes abruptes du cône volcanique de la montagne Ciomatu, avec plusieurs
    sommets imposants. Il est situé à une altitude de 946 mètres, avec un diamètre
    de 1737 mètres et une profondeur maximale de 7 mètres. Il est alimenté à la
    fois par les précipitations et la fonte des neiges. Quand il fait beau, surtout
    quand il n’y a pas de vent, on peut observer des bulles de gaz qui remontent du
    fond du lac, de véritables manifestations de l’activité post-volcanique. Que
    pouvons-nous dire à propos de la visite au Lac Sainte Anne ? Vous pouvez
    profiter de la nature, de l’air pur, des promenades et du temps passé ensemble.
    La réserve naturelle Tinovu Mohoș du Sainte Anne est un endroit idéal pour les
    familles, l’un de ces endroits où, en plus d’admirer le paysage et la nature,
    se forge l’attitude des générations futures envers l’environnement.




    En accédant au site web
    visiharghita.com, vous trouverez des informations détaillées sur tous les sites
    et programmes touristiques, afin que vos vacances à Harghita soient tout
    simplement merveilleuses.


    En espérant vous avoir donné envie
    de visiter cette région à haut potentiel touristique, à bientôt pour une
    nouvelle destination ! (Trad : Rada Stanica)



  • Visiter la Roumanie à Noël

    Visiter la Roumanie à Noël

    Les hôtels affichent déjà complet

    Noël approche à grand pas et les offres de vacances dans
    les stations de montagne de Roumanie sont dans la plupart des cas, déjà
    épuisées. Même les stations thermales connaissent un taux d’occupation de plus
    en plus élevé pendant les vacances d’hiver grâce à la diversification de leur
    offre. En plus des services hôteliers et de cures, de plus en plus de stations
    ont développé des centres de bien-être et des parcs aquatiques. Tout comme dans
    les années précédentes, les destinations les plus recherchées en cette période
    de fin d’année restent les stations de la Vallée de la Prahova et la station de
    Poiana Brașov.

    Les marchés de Noël attirent les touristes



    Pourtant, il n’y a pas que les stations de montagne qui
    retiennent l’attention des touristes. En décembre, de plus en plus de villes
    roumaines gagnent en attractivité grâce aux marchés de Noël.

    Traian Bădulescu: Je pense qu’il y a une effervescence beaucoup plus importante que pendant les années précédentes.

    Traian Bădulescu,
    porte-parole de l’Association nationale des agences de voyage (ANAT) :


    « Je pense qu’il y a une effervescence beaucoup plus
    importante que pendant les années précédentes. Nous avons constaté que certains
    marchés de Noël ont ouvert plus tôt, et certains d’entre eux resteront ouverts même
    au-delà du 1er janvier. À Bucarest, pour commencer par la capitale
    du pays, nous avons plusieurs marchés de Noël, ce qui est très bien. Le marché
    de Noël de Sibiu figure dans certains classements comme étant le plus
    accessible en Europe. C’est très bien, cela compte beaucoup pour la promotion
    du pays. Le marché de Noël de Brașov est également médiatisé à l’échelle
    européenne. D’autres marchés de Noël recherchés par les touristes sont ceux
    d’Oradea, Iasi, Timișoara, Craiova, cette dernière étant une ville qui a le
    vent en poupe du point de vue touristique. Les marchés de Noël attirent bien
    sûr des touristes, principalement roumains. Par sa position géographique,
    proche de la frontière ouest, et par le
    fait d’avoir été capitale de la culture européenne en 2023, Timișoara attire de
    nombreux visiteurs, y compris des pays voisins. Rappelons-nous l’exemple de
    Sibiu, pour lequel l’année 2007 -quand il a été Capitale européenne de la
    culture – a marqué le début d’un long processus de développement. Actuellement,
    Sibiu est l’une des villes européennes idéales pour faire des city break.


    Craiova : un marché de Noël à ne pas rater



    La magie a
    commencé à Craiova il y a trois semaines déjà, quand les illuminations se sont
    fait allumer sur le Marché de Noël. Jusqu’au 2 janvier, les visiteurs y sont
    attendus pour profiter des différents cadeaux et produits du terroir. Une
    programmation similaire est également prévue pour le marché de Noël de Sibiu,
    aménagé sur la Grande Place, l’une des places historiques de la ville et, pour
    la première fois, dans la cour du Musée Brukenthal. À Brașov, le marché de Noël
    a ouvert le 30 novembre, sur la Place du Conseil, au centre historique. Une
    occasion pour les visiteurs de déguster des produits du terroir, d’acheter de
    l’artisanat ou encore de boire du thé ou du vin chaud et de manger des
    châtaignes grillées, des bretzels « brasoveni » ou des beignets
    spécifiques de la région de Transylvanie.

    Bucarest : le plus grand sapin de Noël de Roumanie



    Plusieurs marchés de Noël sont actuellement ouverts à
    Bucarest. Sur la Place de la Constitution, près du Palais du Parlement, nous
    retrouvons le plus grand sapin de Noël de Roumanie. Il mesure 30 mètres de
    haut, et autour de lui, il y a plus de 130 maisonnettes en bois où les
    visiteurs peuvent trouver des petits objets artisanaux et des spécialités
    gastronomiques de Noël.


    Voilà donc au moins trois raisons pour visiter la
    Roumanie en cette fin d’année – les fameux marchés de Noël de Bucarest, Craiova
    et Sibiu. En espérant vous avoir donné envie de partir à leur découverte, à
    bientôt pour des nouvelles destinations ! (Trad. Rada Stanica)

  • Alba Iulia

    Alba Iulia

    Alba Iulia, la ville de l’Union


    Le 1e décembre c’est la Fête Nationale de Roumanie. L’unification de toutes les provinces roumaines pour former un seul état a eu lieu il y a 105 ans, dans la ville d’Alba Iulia, par la volonté des foules réunies sur le plateau de la cité médiévale. Quatre siècles plus tôt, le prince régnant Michel Le Brave (Mihai Viteazul) entrait triomphalement dans la cité et réalisait la première unification des trois grandes provinces roumaines : la Valachie, la Moldavie et la Transylvanie. Ainsi, même s’il s’agit d’un jour spécial que l’on célèbre partout en Roumanie, c’est à Alba Iulia que l’on ressent vraiment toute la magie de cet évènement. Nous nous y rendons donc aujourd’hui !


    Alba Iulia, L’autre capitale


    La ville d’Alba Iulia est accessible en voiture ou en train. Elle est située dans la partie sud de la Transylvanie, à environ 100 km au sud de Cluj-Napoca et à 70 km au nord-ouest de Sibiu, toutes deux disposant d’aéroports. Surnommée également l’autre capitale, la ville d’Alba Iulia se distingue par sa citadelle de type Vauban, construite au XVIIIe siècle sous forme d’étoile. La citadelle d’Alba Iulia est considérée comme la deuxième en importance en Europe après une citadelle similaire au Luxembourg. Vous y trouverez également la bibliothèque Batthyaneum, riche en manuscrits rares. Gabriel Pleșa, maire de la ville d’Alba Iulia, affirme que notre destination détient la symbolique nationale la plus puissante de Roumanie.


    Ici a eu lieu la première union en 1600, sous le sceptre de Michel Le Brave. Ensuite, en 1918, l’acte de la Grande Union du 1er décembre 1918 y a été accompli, un rêve que les Roumains avaient depuis des siècles, enfin réalisé. De plus, le 15 octobre 1922, le consentement de l’État roumain unifié a été scellé par le couronnement du Roi Ferdinand I et de la Reine Marie à Alba Iulia, un centenaire que nous avons célébré l’année dernière avec beaucoup de joie, en présence de nombreuses personnes. Voici trois moments importants dans l’histoire du peuple roumain qui ont eu lieu dans notre ville ! Cependant, nos auditeurs devraient savoir qu’Alba Iulia a une attestation documentaire de plus de 2 000 ans. En fait, c’est une ville bicentenaire. À chaque pas, vous foulez l’histoire. Une partie du camp romain et une partie de la citadelle médiévale ont été préservées, le joyau évident de la ville étant la dernière fortification, construite entre 1715 et 1728 par les Autrichiens, la Citadelle Alba Carolina, selon les plans de Vauban. C’est une citadelle très bien conservée, avec des remparts, des contreforts et des bastions.




    Lieu hautement historique, témoin des événements marquants de l’histoire de la Transylvanie et même de l’Europe




    Le Palais des Princes, comme de nombreux autres monuments de la Citadelle Alba Carolina, a une longue histoire, liée à des personnalités et à des événements marquants de l’histoire de la Transylvanie et même de l’Europe.

    Gabriel Pleșa, maire de la ville d’Alba Iulia, affirme que le bâtiment est représentatif des périodes glorieuses de la Principauté de Transylvanie, lorsque le destin de la région y était décidé.

    Tous les historiens qui y sont venus pour effectuer des recherches nous ont rapporté que la citadelle representait le bâtiment le plus important de Transylvanie. Elle a accueilli la Diète de Transylvanie pendant 160 ans. En même temps, c’était la salle du trône de Michel Le Brave, des princes des Lumières comme Gabriel Bethlen et Rákóczi I, Rákóczi II et Sigismund Báthory. En pratique, ce monument historique a été synonyme d’ouverture à l’éducation de la ville d’Alba Iulia avec la première université, créée il y a 400 ans par le prince des Lumières Gabriel Bethlen, avant la bataille de Mohács et la chute de la principauté sous l’influence turque. La période après la conquête de la Principauté de Transylvanie par les Habsbourg est effectivement très importante, car c’est une période pendant laquelle des routes et des chemins de fer ont été construits et c’est à ce moment là que la citadelle a été érigée.


    En parcourant le site web turism.apulum.ro, vous aurez accès à des détails sur tous les sites historiques. Vous pourrez consulter le calendrier des événements et trouver des informations pratiques sur le régime de transport public, ainsi que des recommandations d’hébergement.


    Voilà donc, une destination spéciale, parfaite pour toute la famille, riche en histoire, culture et traditions. En espérant vous avoir convaincus de visiter cette région exceptionnelle, à bientôt pour une nouvelle destination ! (Trad : Rada Stanica)




  • Expériences dans la nature dans le département de Prahova

    Expériences dans la nature dans le département de Prahova

    Vélo, histoire et nature


    Les balades à
    vélo sur des itinéraires comprenant des sites historiques, des attractions
    naturelles et des zones de détente – voici une offre qui attire beaucoup
    l’attention des Roumains et des visiteurs étrangers. Dans la région vallonnée
    du département de Prahova il existe de tels itinéraires qui passent à proximité
    de sites historiques et à travers des zones boisées, entourrés par la gamme de
    couleurs spécifiques de l’automne. Ces itinéraires, faciles à parcourir à vélo,
    incluent aussi des arrêts dans des caves à vin pour des dégustations, Prahova
    étant un département avec d’importantes superficies viticoles.


    Ana Voican, organisatrice d’événements
    en plein air pour une entreprise de tourisme du département de Prahova, propose
    de telles escapades hors des villes afin de passer quelques heures au cœur de
    la nature :




    Nous proposons des visites guidées à vélo très proches de la région
    Bucarest-Ploiești, car le relief de la région de Prahova offre la possibilité
    de parcourir des distances relativement courtes mais néanmoins stimulantes en
    termes de dénivelé. Nous avons des itinéraires qui passent par les collines, où
    l’histoire se mêle à la visite de sites, ainsi que des expériences dans les
    forêts près de Ploiești ou Dealul Mare, où l’on trouve les fameuses caves à
    vin. Dans la région des caves, par exemple, le programme est conçu de manière à
    ce que vous puissiez en visiter au moins deux ou trois, participer à des
    dégustations, faire du vélo et, en fin de compte, profiter de la musique lors
    d’une pause gouter. De plus, nous proposons des circuits spécialement conçus
    pour les familles et les enfants, mettant l’accent sur des expériences adaptées
    à leur niveau. Ces circuits offrent aux plus jeunes la possibilité de
    socialiser avec d’autres enfants, de participer à des activités en plein air et
    de rester actifs. En résumé, nous mettons à votre disposition tous les
    ingrédients nécessaires pour une vie saine et pour vous sentir beaucoup mieux.

    Quels circuits?


    Ana Voican a partagé des informations
    sur les vélos utilisés et l’assistance fournie aux participants lors de ces
    circuits :

    Les circuits sont conçus aussi bien pour les vélos classiques que
    pour les vélos électriques, en fonction de la difficulté du parcours, mais
    aussi en fonction de l’expérience de la personne qui fait du vélo ou qui opte
    pour un tel forfait. Les vélos peuvent être personnels ou loués, qu’ils soient
    classiques ou électriques. Nous pouvons fournir cette partie de la location
    ainsi que, bien sûr, une assistance technique, accompagnée d’un véhicule qui
    suit le parcours – en particulier lors des circuits pour adultes et enfants -
    afin d’assurer le bon déroulement de l’événement.

    C’est la Roumanie sauvage qui attire le plus

    Les
    expériences en nature constituent un élément essentiel de ces déplacements à
    vélo dans la région vallonnée du département de Prahova. Ana Voican,
    organisatrice d’événements en plein air, souligne que ces déplacements sont
    très appréciés tant par les visiteurs roumains que par les étrangers.




    Ana Voican,: La diversité du relief de la Roumanie est très attrayante pour
    les étrangers. En plus, nous sommes Wild Romania, la Roumanie sauvage. Chez
    nous, vous allez retrouver une grande variété de plantes et d’animaux, des
    paysages de rêve, ainsi que des itinéraires stimulants. Nous proposons une
    expérience en pleine nature que nous combinons de manière très agréable avec
    des sorties en plein air. Il existe des zones où l’on peut non seulement
    déguster des produits locaux et admirer les paysages, mais aussi capturer des
    moments pendant lesquels les oiseaux ou les animaux créent un rituel
    particulier. Ainsi, comme vous voyez, le forfait peut être assez complexe
    lorsque vous visitez des endroits spécifiques. Cependant, peu importe
    l’itineraire que vous choisissiez, vous allez profiter des expériences uniques
    et mémorables.





    Ces excursions à vélo durent de 6 à 7
    heures, avec des itinéraires d’environ 20 km. Vous pouvez tout aussi bien opter
    pour des programmes de deux jours, avec une nuitée dans une maison d’hote ou louer
    une chambre d’hôtel sur un des domaines viticoles.




    Voilà, l’invitation a été lancée ! En
    espérant vous avoir convaincu de vous aventurer sur les itinéraires cyclables
    proposés dans le magnifique département de Prahova, à bientot pour une nouvelle
    déstination ! (trad. Rada Stanica)

  • L’automne dans la commune de Fundata

    L’automne dans la commune de Fundata

    La commune de Fundata dans
    le département de Brașov a fait son grand retour dans le secteur touristique
    roumain cet automne avec un événement exceptionnel qui a rassemblé des
    journalistes et des représentants d’agences de voyage de Roumanie et de 20
    autres pays. Les gérants d’hôtels, de pensions, de restaurants et dirigeants de
    petites entreprises touristiques ont travailler de concert pour promouvoir la
    région de Fundaţa en tant que destination de vacances pour les amoureux de la
    nature. Les 50 journalistes étrangers, pour la plupart membres de la Fédération
    internationale des journalistes et écrivains de tourisme (FIJET) ont insisté
    sur le côté romantique de la commune, sur sa cuisine traditionnelle et ses
    paysages uniques.


    Fundata et ses trois
    villages ont été mis en avant lors du salon du tourisme Pro Fundata Fair,
    dont le format de cette année était assez original. Au lieu de stands, les journalistes
    et représentants d’agences de voyage étrangères ont pu visiter des maisons
    traditionnelles et des pensions, découvrant aussi les endroits où sont
    organisées les activités pour les amateurs de tourisme actif, telles que des promenades
    à vélo électrique ou à cheval. Ils ont également été invités à découvrir les
    saveurs de la gastronomie locale. Dans l’une des maisons traditionnelles,
    aménagée comme un véritable musée ethnographique mais offrant également un
    hébergement, les invités ont été accueillis par Ion Voicu et les membres de sa
    famille avec qui nous avons eu la chance d’échanger davantage sur le sujet :




    « Les amateurs d’authenticité
    et de tradition choisissent d’être logés chez nous. Environ 70 % de nos clients
    sont des étrangers qui n’ont jamais vécu une telle expérience. Les Roumains qui
    viennent le font notamment pour revivre un moment de leur enfance. Ici, on
    n’entend que les chiens, les vaches, les moutons et le bruit de la pluie, car
    il y a aussi des orages par ici. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais nous
    avons cinq grands chiens de berger qui nous protègent des ours, ce sont nos
    gardiens. »

    Saveurs, couleurs, nature, histoires et émotions

    Les invités ont été
    encouragés à découvrir des saveurs, des couleurs, la nature, des histoires et
    des émotions. L’initiative de la communauté de Fundata, qui s’est transformée
    en salon du tourisme en plein air, a été soutenue par Charlie Ottley, le
    réalisateur des célèbres documentaires de voyage Wild Carpathia et
    Flavours of Romania. Charlie Ottley a également ouvert les portes
    de sa maison aux journalistes étrangers, certains étant étonnés de voir un
    Britannique installé dans un village des Carpates situé à plus de mille mètres
    d’altitude. Marian Pâtea, le maire de la commune de Fundaţa, a souligné que pendant l’hiver, la couche de neige est importante
    et persiste longtemps.



    « Vous seriez peut-être
    surpris d’apprendre qu’à Fundaţa, la première neige peut tomber dès octobre,
    après le 15, et la dernière tache de neige, pour ainsi dire, en avril. La
    commune compte 700 habitants, et en ce qui concerne les visiteurs, si nous
    parlons statistique, je pense que nous nous approchons de la centaine de
    milliers de touristes par an. J’invite tous ceux qui nous écoutent à franchir
    notre seuil, à venir admirer les beaux paysages de la région, à se délecter des
    produits traditionnels, à respirer l’air le plus pur du pays, et à profiter detout ce que Fundaţa a à leur offrir. »




    La commune de Fundaţa est
    composée de trois villages : Fundaţa, Șirnea et Fundățica. La localité est située
    au centre de la Roumanie, sur la route qui relie Câmpulung Muscel aux
    départements d’Argeș, Râșnov et Brașov. Fundaţa est également proche de la
    localité de Bran, un repère touristique international grâce au fameux château construit à la fin du
    XIVe siècle.


    Au centre de la commune
    de Fundata les maisons sont plus regroupées.

    C’est là-bas que vous allez
    retrouver deux églises, l’une datant du XIXe siècle et l’autre
    construite dans les années 1940, ainsi que le bâtiment de la douane de la fin
    du XIXe siècle, qui séparait le royaume de Roumanie et la Transylvanie, qui à
    l’époque faisait partie de l’Empire austro-hongrois. Par ailleurs, les
    exploitations agricoles, les maisons d’hôtes et les maisons de vacances sont
    dispersées le plateau de Fundaţa, à une altitude comprise entre 1 000 et 1 300
    mètres, ce qui fait de Fundaţa la commune la plus en altitude de Roumanie.


    Voilà comment vous pouvez passer un séjour
    inoubliable dans un lieu unique de Roumanie ! En espérant vous avoir
    convaincus, à bientôt pour une nouvelle destination ! (trad : Rada
    Stanica)

  • Randonnée dans le parc national de Bucegi

    Randonnée dans le parc national de Bucegi

    Aujourd’hui, nous vous
    invitons dans le Massif de Bucegi pour une randonnée dans une ambiance
    montagnarde, afin de profiter des belles couleurs de l’automne. Le Massif de
    Bucegi se situe à l’extrémité est des Carpates méridionales et il s’étale sur
    300 km carrés, à cheval sur les départements de Dambovita, de Prahova et de
    Braşov. Avec une structure complexe, le massif est une véritable forteresse
    naturelle, avec des altitudes allant de 1600 à 2500 mètres et des versants
    abruptes.

    Une route au sommet


    Le Massif de Bucegi est en
    forme d’un fer à cheval, ouvert vers le sud, avec le fleuve de Ialomița prenant
    sa source au milieu. Les deux extrémités du fer à cheval convergent vers le
    Sommet de Omu, le point culminant du massif et sixième sommet le plus haut de
    Roumanie. Des crêtes pointues s’élèvent vers le ciel, telles celles
    surnommées les Aiguilles du Meunier, vers l’est, ou encore le sommet de Bucșoiu
    au nord-est, et Padina Crucii au nord, séparant les cirques glaciaires de
    Mălăiești et Țigănești. Le Massif
    de Bucegi attire des visiteurs tout au long de l’année, quelle que soit la
    saison. Florin Burgui, guide touristique, partage une expérience unique qu’il a
    vécue lors d’une randonnée matinale en haut du Sommet Omu :
    « L’itinéraire pour voir le lever du soleil
    en haut du Sommet Omu est peut-être le parcours le plus intéressant que j’ai
    jamais fait. Afin d’arriver à l’heure, nous sommes partis en minibus, la
    veille, de Bucarest, vers 20h30. Nous avons commencé notre parcours vers
    minuit du sommet de Piatra Arsă, en empruntant la route de Transbucegi. Au bout
    d’une heure environ, nous sommes arrivés au chalet de Babele où nous avons fait
    une pause pour nous hydrater et prendre des photos des Babele, puis du Sphinx,
    avant de continuer notre trajet. Vers 4h30, nous sommes enfin arrivés en haut
    du Sommet de Omu. Nous avons pu admirer le magnifique lever du soleil et nous
    avons pu savourer un café tout en profitant de la vue.
    Ensuite, nous avons pris la route vers l’hôtel Peștera en
    suivant le balisage bleu. »




    Les Vieilles Dames à plus de 2000 m d’altitude

    Les formations rocheuses de
    Babele sont un monument naturel situé à une altitude de 2 292 mètres sur le
    plateau de Bucegi. Les scientifiques disent que l’eau, le vent et le froid ont
    créé ces deux rochers qui ressemblent à des vieilles femmes courbées en train
    de discuter. Le Sphinx des montagnes de Bucegi est une autre merveille de la
    nature. Il tient son nom de sa ressemblance avec une tête humaine, plus
    précisément avec le Sphinx égyptien, sa formation étant due à l’érosion
    éolienne. Formé à partir d’un gros bloc de pierre qui a pris sa forme actuelle
    sur une très longue période, le Sphinx de Bucegi mesure 8 mètres de haut et 12
    mètres de large.


    À travers les monts Bucegi,
    les affluents de la rivière Ialomița ont créé plusieurs zones pittoresques qui
    méritent d’être visitées, telles que les Gorges de Zănoaga, les Gorges de
    Tătarul, les Gorges de Coteanu, les Gorges de Orzei, le lac de retenue de Bolboci,
    le lac de Țigănești – un lac glaciaire à une altitude de 2050 mètres et le lac
    de retenue de Scropoasa. Parmi les nombreuses grottes des Bucegi, la plus
    connue reste la Grotte de Ialomița, située à une altitude de 1530 mètres au
    cœur du Massif de Bucegi, sur le versant droit des Gorges de Peștera dans la Vallée
    de Ialomița. On peut y accéder en voiture soit au départ de Sinaia, en passant par
    la route près des chalets Izvorul
    Dorului et Bolboci, soit au départ de Târgoviște, par la route qui sillonne la
    Vallée de Ialomița, en passant près du lac de retenue de Bolboci.

    Suivre toujours les trajets balisés


    Une
    dernière observation que nous souhaitons faire est de vous rappeler de ne pas vous
    aventurer sur les trajets de montagne sans un guide, un groupe organisé ou, au
    moins, sans avoir prévenu les secouristes de la région.

    Voilà, l’invitation a été
    lancée ! En espérant vous avoir convaincu de visiter ce parc très riche en
    monuments de la nature, à bientôt pour une nouvelle destination !

  • Au Pays des Bisons

    Au Pays des Bisons

    Aujourd’hui,
    nous vous invitons à profiter de la nature et à découvrir les traditions spécifiques
    au nord-est de la Roumanie, là où se trouve le fameux Pays des
    bisons. Il s’agit d’une destination d’écotourisme qui chevauche le Parc
    naturel Vânători Neamț de Romsilva, la ville de Târgu Neamț et les villages
    d’Agapia, Bălțătești, Crăcăoani et Vânători Neamț. C’est une région qui vous invite à partir en
    safari pour observer les bisons, à faire du vélo et de la randonnée. Vous pouvez
    aussi explorer des monuments historiques tels que la forteresse de Neamț, des
    maisons commémoratives, des monastères et des villages monastiques.


    Plusieurs
    fois par an, des restaurations écologiques y sont organisés. La communauté
    locale se prépare à accueillir les visiteurs, plusieurs centaines à chaque
    édition. Maria Mihăilescu, propriétaire d’une auberge dans la région et
    organisatrice de brunchs écologiques nous en dit davantage :


    « Ce que j’aime le plus c’est l’ambiance qui précède ces repas respectueux de la nature :
    le travail à faire avant l’arrivée des invités, prendre soin que tout soit bien
    mis en place, que les plats et les gâteaux soient prêts. Généralement, nous proposons
    aux invités des gâteaux et de la soupe aux cèpes. Cette année nous avons préparé
    aussi de haricots blancs, en accompagnement
    d’un jarret de porc cuit sur la broche que des jeunes du village sont venus
    mettre en place. Le dimanche matin, les petits fermiers, les artisans et les
    autres villageois viennent tous, en apportant chacun ses produits et ses petits
    plats ce qui nous permet d’organiser un repas très convivial. Une fois les invités
    sur place, l’ambiance est au beau fixe. Tout le monde en est ravi, détendu, les
    enfants jouent dans le jardin et les adultes profitent des belles journées d’automne. »




    Cette année, c’étaient les vignerons de
    la région de Dumbrăveni qui ont assuré le vin. Maria Mihăilescu nous attend au « Pays
    des bisons » tout au long de l’année :


    « J’ai la chance d’avoir un grand verger où
    j’ai planté aussi des mûriers pour que les enfants puissent en faire la cueillette.
    Nos voisins nous fournissent du fromage et du lait de vache. Juste à coté de
    chez nous, il y a le Parc Vânători Neamț où on peut faire des randonnées pour
    voir les bisons en liberté. Les touristes peuvent assister aussi au ramassage
    du foin ou à la préparation de différents gâteaux. Il y a des maîtres artisans
    qui peuvent venir leur apprendre à tisser, à crocheter. Et puis, il y a un
    grand nombre d’endroits merveilleux à visiter dans la région. »


    Effectivement,
    les visiteurs sont attendus en toute saison pour découvrir les coups de cœur touristiques
    de la région. Par exemple, s’ils souhaitent partir sur les traces des écrivains
    roumains ils peuvent visiter les maisons-musée de Ion Creangă, Veronica Micle,
    Mihail Sadoveanu ou Alexandru Vlahuță. Les monastères les attendent aussi avec
    des repas végétariens à base de produits autochtones. Ce serait une occasion de
    goûter aux fameuses sarmales farcies d’un mélange de brousse et de riz ou à la
    soupe aux feuilles de laitue et ses boulettes de fromage.


    Dans
    ce coin de la Roumanie, la nature vous enchantera à chaque pas. Lors de vos
    promenades, vous pourrez découvrir des lieux uniques dont les noms renvoient
    aux contes de fées roumains, comme par exemple le Bois doré.


    Voilà,
    l’invitation a été lancée ! En espérant vous avoir convaincu de visiter le
    fameux Pays des Bisons et de participer aux événements et aux festivités de la
    région, à bientôt pour une nouvelle destination !



  • Timişoara, ville des saveurs

    Timişoara, ville des saveurs


    Nou sommes à Timişoara, Capitale Européenne de la Culture en
    2023. Surnommée la « Petite Vienne » de Roumanie, elle est située sur
    les bords de la rivière Bega. Ville multiculturelle de l’ouest de la Roumanie,
    à moins de 700 km de 13 capitales européennes, Timişoara a reçu au printemps
    dernier, le Trophée de « la Pomme d’Or » (Golden Apple) de la part de
    la Fédération Internationale des Journalistes et Écrivains de Tourisme (FIJET).
    Nous nous y trouvons cette fois-ci sur invitation de Mihaela Veţan, présidente
    de l’Association CRIES – Centre de Ressources pour les Initiatives Éthiques et
    Solidaires, qui vise à valoriser le patrimoine gastronomique en respectant les
    principes du mouvement slow-food (restauration lente), dans des programmes tels
    que « À pied. Le goût comme patrimoine ».

    Mihaela Veţan nous
    raconte :


    « Nous avons déjà mis en place plusieurs activités abordant
    ce sujet à Timişoara. Cette année, par exemple, dans le cadre du programme « Le
    goût comme patrimoine », nous avons attiré l’attention sur un élément très
    important, à savoir l’impact de la nourriture sur l’environnement. Nous avons plutôt
    parlé des spécificités de la région du Banat, qui est une zone de convergence.
    Lorsque nous avons abordé le thème des plats traditionnels, nous nous sommes
    rendus compte que l’un des éléments typiques de notre région est le mélange
    inédit du sucré et du salé. Dans le Banat, la tradition veut que l’on
    accompagne les grillades de confiture de cerises ou de prunes. Cette manière de
    mélanger les aromes, on la doit aux influences serbes, allemandes, souabes et hongroises.
    Il est donc assez difficile de dire ce qui est vraiment propre à notre région,
    mais je pense tout de même que ces combinaisons surprenantes de saveurs restent
    un élément spécifique de la cuisine du Banat. »




    Mihaela
    Veţan nous a expliqué que trois jours durant, du 13 au 15 octobre dernier, les passionnés
    de la gastronomie éco-responsable ont été invités dans un espace spécialement aménagé
    où les organisateurs ont mis à la disposition du public divers activités. Par
    ailleurs, un programme offrant de multiples perspectives sur les rapports entre
    la nourriture, la culture et la consommation durable a également été mis en
    place.


    En
    effet, à Timișoara, le pluriculturalisme reste omniprésent. Les Roumains
    cohabitent avec les Allemands, les Serbes, les Hongrois, les Croates, les Slovaques
    et les Bulgares. Des édifices d’époque, des musées, des spectacles en plein
    air, un centre historique unique en Roumanie, réunissant trois places urbaines,
    chacune renvoyant à un style architectural différent, figurent parmi les attractions
    de la ville.


    Le style d’architecture dominant reste le baroque viennois, mais les styles
    néo-byzantin et Art Nouveau ont également laissé leur empreinte sur de nombreux
    bâtiments. On peut ainsi admirer les palais Lloyd, Neuhausz, Marbl, le Palais
    de la Chambre du Commerce et de l’Industrie, le Palais Dauerbach, le Palais
    Loffler, le Palais Hilt-Vogel, le Palais Szechenyi et le Palais Weiss. La
    plupart abritent aujourd’hui des restaurants aux spécialités variées, des sièges
    d’institutions ou des magasins.


    En
    espérant vous avoir donné envie de venir cette année à Timișoara pour découvrir
    le tourisme gastronomique, à très bientôt pour une nouvelle destination (Trad. Rada Stănică)



  • Saschiz

    Saschiz

    Aujourd’hui,
    nous vous invitons à Saschiz, un village où vous serez accueillis par le
    tableau des maisons traditionnelles en couleurs pastel, avec des toits en
    ardoise et de grandes portes qui ne laissent rien voir de l’extérieur, alignées
    le long de rues qui ont gardé leur structure depuis les temps les plus anciens.
    Attestée dans les années 1308-1310, cette localité (connue en roumain aussi sous
    les appellations de Saschizd, Chizd) a été peuplée par des Sicules jusqu’à la
    fin du XIIIe siècle, date à laquelle elle était principalement peuplée par des
    Saxons, sous le nom de Kaissdit. À l’époque, le village de Saschiz rivalisait
    même avec Sighișoara, la capitale des Saxons de Transylvanie.


    Une
    des principales attractions de Saschiz est l’Église fortifiée, inscrite au
    patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est un des monuments gothiques les plus
    précieux de Transylvanie dont le rôle était de protéger la communauté contre
    toute invasion. Elle se dresse au centre du village, avec une haute tour et des
    murs solides. Pour la visiter, il faudra appeler le numéro de téléphone indiqué
    à l’entrée. L’église a été construite en 1493 sur l’emplacement d’une ancienne
    basilique romaine et a été consacrée au roi Étienne Ier de Hongrie. Une fois à
    l’intérieur de l’église, vous pourrez découvrir d’anciennes fresques et des
    artefacts précieux. La salle gothique intérieure a été réalisée avec l’aide de
    la ville Sibiu, une ville dont Saschiz reconnaissait l’autorité au détriment de
    sa rivale, Sighișoara.


    La localité se développe autour de la Tour de l’Horloge,
    une belle construction médiévale érigée au XIVe siècle. Construite dans un
    style gothique et bien conservée, elle est haute d’environ 64 mètres. En 1677,
    la tour de Saschiz reçoit de la part de Sighisoara d’un toit identique à celui
    de la Tour de l’Horloge de cette dernière. Etant donné la rivalité entre les
    deux villes, en signe de révolte, les Saxons y ont rajouté 4 petites tours pour
    montrer leur indépendance. Cependant, le toit a été détruit dans un incendie et
    reconstruit en 1832, année qui est inscrite sur la façade recouverte maintenant
    de tuiles colorées.


    Sur
    la colline qui se dresse près de l’église l’on retrouve la Citadelle Paysanne
    de Saschiz. Sur une pierre de la citadelle est gravée l’année 1343. La
    citadelle avait six bastions et un puits profond de 60 mètres (aujourd’hui
    réduit à seulement 2 mètres environ). Selon une légende, un tunnel qui part du
    fond du puits conduisait jusqu’au centre de la commune.


    Daniela Marcu Istrate, archéologue,
    experte et chercheuse à l’Institut d’archéologie Vasile Pârvan de Bucarest,
    nous a parlé plus en détail de la citadelle de Saschiz :




    « C’est l’une des plus belles citadelles médiévales du sud de la
    Transylvanie, très bien conservée et toujours en cours de restauration. Les
    travaux se termineront avant la fin de l’année et la citadelle pourra enfin
    être visitée. Vous verrez ses murs d’enceinte, plusieurs tours, la chapelle et
    on aménagera bientôt un espace pour activités destinées aux touristes. Saschiz
    est une citadelle médiévale tardive, datant des XVe et XVIe siècles, mais des
    fouilles archéologiques ont montré que les origines de la petite citadelle
    remontent au XIIIe siècle. Avant d’atteindre sa forme actuelle c’était
    probablement une citadelle ayant appartenu à des nobles, de grandes dimensions,
    où toute la communauté pouvait trouver refuge en cas de danger, par exemple
    lors d’une attaque ottomane. La zone d’entrée est très intéressante, avec
    plusieurs enceintes successives, plusieurs tours, et il est également
    intéressant de noter que chacune des tours de la citadelle avait une fonction
    spéciale, ce qui se reflète dans les noms qui sont parvenus jusqu’à nos jours :
    la Tour du prêtre, la Tour de l’école, la Tour de la munition et la Tour
    princière. La citadelle est située dans un endroit très pittoresque, et de là,
    les visiteurs peuvent admirer la vue panoramique non seulement sur le village
    de Saschiz, mais aussi sur toute la région environnante. Une fois là-haut, vous
    comprendrez pourquoi le village et la citadelle ont été inclus sur la liste du
    patrimoine mondial de l’UNESCO. »






    Au-delà
    de l’hébergement dans des maisons traditionnelles, à Saschiz, il existe
    également la possibilité de faire du glamping (glamour camping), un type de
    tourisme qui mélange les traditions avec l’esprit moderne de notre époque.




    Voilà,
    l’invitation a été lancée ! En espérant vous avoir convaincu de visiter ce
    magnifique village médiéval de Transylvanie, à bientôt pour une nouvelle
    destination ! (Trad. Rada
    Stanica)







  • Cyclotourisme dans la Vallée de Criș, dans les monts Apuseni

    Cyclotourisme dans la Vallée de Criș, dans les monts Apuseni

    Aujourd’hui, nous portons notre attention sur la commune de Bratca, des
    monts Apuseni. Il s’agit d’une destination fascinante pour les passionnés de randonnées
    à vélo, surtout en automne. Située à environ 70 km à l’est de la ville d’Oradea
    et à près de 100 km à l’ouest de Cluj, la commune de Bratca est devenue une référence
    pour les amoureux de vélo sur des itinéraires
    accessibles de quelques kilomètres aménagés le long
    des routes reliant les villages de la commune de Bratca. Gabriel
    Bonaciu, promoteur de ces programmes, invite les touristes à découvrir les attractions
    et les sites naturels situés tout le long du parcours. Lors de notre discussion,
    il a également souhaité faire quelques recommandations aux visiteurs :




    « Toutes les communes du
    département de Bihor regorgent de magnifiques sites
    touristiques. Prenons par exemple la
    vallée du Criș, plus précisément la commune de Bratca. Si les touristes s’y
    rendent cet automne, ils auront la possibilité
    de visiter une extraordinaire église en bois qui date
    de plus de trois siècles. Ils auront
    également l’opportunité de rencontrer la communauté locale, qui a réussi à
    rénover cette église et à changer son toit avec l’aide de Nicolae Duluș, le
    prêtre paroissial. Les touristes peuvent scanner un QR code et découvrir
    l’histoire de l’église ainsi que des informations sur sa construction et les
    peintures qui ornent son intérieur. Les explications sont fournis dans
    différentes langues telles que le roumain, l’anglais et le français. Avant ou après la visite de ce monument historique,
    je leur recommande fortement de goûter en toute confiance les produits traditionnels préparés par les femmes
    laborieuses de la vallée du Criș. »




    Avant,
    le village de la Vallée du Cris portait le nom de la Vallée Noire, nom qui faisait
    référence à la couleur noire de la rivière due au
    gisement de charbon sur lequel le village est construit. Cependant, l’activité
    minière a cessé depuis longtemps et les eaux
    sont aujourd’hui beaucoup plus propres. Gabriel Bonaciu nous conseille de
    prendre le train pour se rendre dans ce village et nous fait encore des recommandations pour partir à la
    découverte de la région :




    « Ceux qui souhaitent
    visiter Valea Crișului, dans la commune de Bratca, peuvent facilement s’y
    rendre en train. Etant donné que le vélo occupe une place centrale dans le
    tourisme dans la région, une compagnie ferroviaire a installé des supports
    spéciaux pour les vélos à l’intérieur des trains afin que les voyageurs
    puissent se déplacer sans aucun problème. Ces trains sont mis à disposition
    pour les touristes venant de Cluj, tout comme pour ceux qui partent d’Oradea en
    direction de la Vallée du Criș. Ces trains les conduisent vers une destination au
    charme particulier, où ils peuvent faire des promenades en charrette tirée par
    des chevaux ou des balades à pied jusqu’aux réserves de calcaire à hippurites
    dans la localité. »




    La réserve de calcaire à hippurites de la Vallée du Criş s’étend sur environ 4 000 mètres
    carrés. Dans ses parois vous remarquerez des
    traces de mollusques de la période du Crétacé
    qui se sont fossilisés avec d’autres éléments des récifs des anciens océans.
    Certaines visites thématiques des réserves
    peuvent s’étendre sur deux ou trois jours. C’est pourquoi les touristes ont la
    possibilité de séjourner dans les maisons d’hôtes du village, situées à environ
    cinq kilomètres du village de Valea Crişului, ainsi que dans d’autres maisons
    d’hôtes situées à maximum 15 kilomètres.


    Voilà, l’invitation a été
    lancée ! En espérant vous avoir convaincus de d’enfourcher vos vélos afin de
    découvrir cette région unique nouvellement aménagée, à bientôt pour une
    nouvelle destination !


    (Trad.
    Rada Stanica)

  • Des musées dans les villages de la Moldavie

    Des musées dans les villages de la Moldavie

    Partons aujourd’hui à la découverte de plusieurs musées ouverts dans des villages
    moldaves, des musées situés dans des endroits qui vous sont peut-être moins
    connus. Pour mieux organiser notre itinéraire, on peut, avant de boucler nos
    valises, consulter la plateforme en ligne muzeedelasat.ro, la seule plateforme
    en Roumanie dédiée aux musées ruraux.


    Nous avons discuté avec Ionuț Teoderașcu, photographe documentaire, explorateur
    de la vie rurale de Roumanie et l’un des créateurs de cette plateforme. Il passe
    en revue plusieurs musées qu’il nous conseille fortement de visiter:


    « J’ai beaucoup apprécié la Maison- musée
    du musicien George Enescu, dans le département de Botoșani. Cette visite m’a tellement
    impressionnée, le plus probablement grâce aussi à la météo en ce jour-là. Je me
    souviens qu’il faisait particulièrement beau. La région est plutôt isolée, la
    nature assez vivante et lors de ma visite j’ai ressenti de fortes émotions. C’était
    plus qu’une simple visite de musée, c’était un véritable voyage. Je dois
    également mentionner le musée consacré à Alice et Dumitru Rossetti Tescanu,
    dans le département de Bacău. Très engagé dans la vie culturelle de Roumanie, le
    musée organise différents événements tout au long de l’année. Il est très accueillant grâce à son hôte ».


    Dirigeons-nous maintenant à Ţeşcani, où on ne saurait rater le Musée George
    Enescu. Ionuț Teoderaşcu revient avec des détails :


    « Ce musée comporte des objets ayant appartenu à
    George Enescu. Si vous admirez ce compositeur, vous allez ressentir une vive
    émotion une fois franchi le seuil de cette maison. Vous aurez l’occasion de voir
    même son petit violon dont il a joué. Par les visites virtuelles que nous
    proposons sur notre plateforme, on espère susciter l’intérêt du public et
    l’encourager à visiter tous ces endroits en vrai. Notre objectif est de faire
    en sorte que l’internaute qui explore l’espace virtuel se rende par la suite, sur
    place. »


    Si vous voulez partir sur les traces de George Enescu, vous pourriez visiter
    aussi sa maison natale, dans le village de Liveni, à 15 km de Dorohoi. Vous
    allez y retrouver des objets datant de l’époque de son enfance – son piano, un
    violon-jouet, une trousse à colorier, un jouet Père Noël, ainsi que plusieurs
    dessins réalisés par le petit George Enescu. Il y a aussi des photos de ses
    parents, de la maison familiale de Cracalia, des actes de propriété appartenant
    à Costache Enescu, des partitions musicales, ainsi que des photos prises en
    Roumanie ou à l’étranger, où le compositeur se trouve en compagnie d’autres
    grands musiciens de l’époque. La petite maison avec son portique en bois peint,
    a été refaite et transformée en musée, en 1968. Elle témoigne de la vie et de
    la carrière de George Enescu, tout en nous proposant une incursion dans
    l’univers de l’enfance du grand musicien.


    Une fois arrivés dans la région de Moldavie, on vous recommande fortement
    de visiter les musées du département de Iași, tels le musée du Site archéologique
    de Cucuteni, ou la ferme « Vatra cu dor » qui vous offre un périple à
    travers le temps, dans la campagne roumaine d’autrefois. Aux dires de notre
    interlocuteur, une escapade sur place serait une occasion pour rencontrer les
    villageois, apprendre leurs histoires et déambuler dans les petites ruelles
    pittoresques qui mènent au musée. Les salariés du musée sont très attentifs aux
    visiteurs, surtout que ceux-ci ne sont pas nombreux et donc, ils ont l’occasion
    de leur consacrer plus de temps pour des présentations plus détaillées.


    Voilà, l’invitation a été lancée ! En espérant vous avoir convaincu
    d’utiliser la plateforme muzeedelasat.ro afin de découvrir les musées cachés
    des villages de Moldavie, à bientôt pour une nouvelle destination !


    (Trad. Rada Stanica)