Elle a fait le choix du français un peu par hasard, mais, aujourd’hui, elle habite pleinement cette langue, qui lui sert à la fois de moyen de communication quotidienne et d’outil de création littéraire et artistique. Elitza Gueorguieva est une jeune auteure, réalisatrice de films documentaires de création et performer, d’origine bulgare installée à Paris depuis une quinzaine d’années. Son premier roman, sur la fin du communisme dans sa Bulgarie natale, « Les cosmonautes ne font que passer » paru aux éditions Verticales en 2016, a rencontré un succès immédiat et un prix littéraire – le Prix André Dubreuil du premier roman. Elitza Gueorguieva a été présente à Bucarest, pour la projection, au Festival One World Romania 2018, de son film « Chaque mur est une porte » – construit sur une histoire personnelle, elle aussi de l’époque communiste de son pays. C’est à cette occasion qu’Elitza Gueorguieva a accepté de répondre à quelques questions.