Tag: ALDE

  • Réactions à l’intention de modification du Code Fiscal

    Réactions à l’intention de modification du Code Fiscal

    L’annonce faite ce mardi par le ministre roumain des Finances a eu l’effet d’un tremblement de terre sur la scène politique roumaine. Selon les déclarations du ministre, le gouvernement souhaite opérer des changements majeurs dans le Code Fiscal pour 2019, qui seraient adoptés par une ordonnance d’urgence d’ici la fin de l’année. Parmi les nouvelles dispositions on compte : le plafonnement du prix du gaz pour une période de trois ans ; la possibilité pour les Roumains de retirer leur contribution au 2e pilier du régime privé des retraites; l’introduction d’un impôt de 3% du chiffre d’affaires pour les fournisseurs d’énergie électrique et de télécommunications ; la taxation des institutions bancaires en fonction de l’évolution du ROBOR, l’indicateur de référence employé dans l’octroi des crédits, alors que ce dernier a fluctué au cours de la dernière année au détriment des compagnies, ainsi que des particuliers.

    Le ministre des Finances Eugen Teodorovici a affirmé que : « Les deux partenaires doivent gagner, celui qui finance – la banque, mais aussi celui qui reçoit le financement. Ce sont, d’un côté, les sociétés de Roumanie qui, malheureusement, ont des coûts beaucoup plus importants que ceux des compagnies d’autres pays. On invoque ainsi le risque de pays. Et de l’autre côté ce sont les particuliers, les personnes physiques. »

    Les réactions à l’annonce d’Eugen Teodorovici n’ont pas arrêté depuis mardi. D’une part, il y a ceux qui soutiennent les modifications présentées par le ministre social-démocrate des Finances. Politiquement, il s’agit de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates, le partenaire de coalition du Parti social-démocrate. Son président, Călin Popescu-Tăriceanu, estime que les banques présentes sur le marché roumain devraient investir l’argent qu’elles reçoivent de la population dans l’économie du pays-hôte, chose qu’elles manquent de faire. En échange, rajoute Călin Popescu-Tăriceanu, les établissements bancaires préfèrent placer leur argent dans des titres d’Etat, qui sont rémunérés par le budget national, donc pratiquement par les taxes des contribuables.

    Dans le camp des opposants, nous pouvons compter le Président Klaus Iohannis, les partis parlementaires de droite et le milieu d’affaires, qui considèrent que les nouvelles taxes annoncées par le gouvernement vont provoquer du chaos dans l’économie du pays. Alors que l’Autorité nationale de réglementation dans le domaine de l’Energie déclare que les mesures du projet d’ordonnance d’urgence ne mèneront pas, dans la période à venir, à une augmentation des prix de l’électricité et du gaz pour les consommateurs domestiques, le président Klaus Iohannis soutient le contraire : « On envisage de surtaxer les compagnies du secteur énergétique. Le seul résultat que nous pouvons prévoir en ce moment c’est que nous payerons tous des tarifs plus élevés pour l’électricité et le gaz. J’ai reçu des réactions des responsables du secteur des télécommunications comme quoi les modifications les affecteront également et que, sans aucun doute, nous payerons à notre tour davantage pour les services de téléphonie et d’internet. C’est uniquement le début, car toutes les compagnies utilisent l’énergie, les carburants, et les télécommunications, alors nous devons nous attendre à des augmentations de prix générales. »

    Des banques jusqu’aux grandes compagnies d’énergie et de télécommunications, des associations des investisseurs roumains et étrangers jusqu’aux analystes économiques, tous s’accordent à dire que les futures taxes toucheront les compagnies pour ensuite être répercutées sur les citoyens. Le premier signal d’alarme a été tiré par la Bourse de valeurs Bucarest dont le principal indice a eu, mercredi, la plus grande baisse depuis la crise économique de 2008. (trad. Elena Diaconu)

  • Misstrauensantrag gegen Regierung im zweiten Anlauf

    Misstrauensantrag gegen Regierung im zweiten Anlauf

    Die Opposition versucht erneut innerhalb weniger Monate, das Kabinett der Regierungskoalition PSD-ALDE durch einen Misstrauensatrag zu stürzen. Die Abgeordneten der bürgerlichen Parteien PNL, USR und PMP sowie einige abtrünnige Sozialdemokraten haben vergangenen Freitag den Text des Misstrauensantrags unterzeichnet — zusammen brachten sie es auf 163 Stimmen und damit erheblich weniger als die notwendigen 233 Stimmen, um das Kabinett der Sozialdemokratin Viorica Dăncilă zu stürzen. Beobachter gehen deshalb davon aus, dass der Misstrauensantrag kaum Chancen hat, beim Votum durchzukommen.



    Mit den Stichworten Es reicht! Die Regierung Dragnea-Dăncilă ist eine Schande für Rumänien“ spielt der Misstrauensantrag darauf an, dass der wahre Strippenzieher eigentlich der allmächtige PSD-Chef Liviu Dragnea sei. Den Text verlas der liberale Abgeordnete Pavel Popescu, der zugleich bemängelte, dass die Mitglieder des Kabinetts und eben Dragnea in seiner Funktion als Vorsitzender der Abgeordnetenkammer der Parlamentssitzung ferngeblieben waren.



    Die Marionettenregierung des Straftäters Liviu Dragnea muss heute gehen! Das ist keine Aufforderung der Opposition, sondern eine nationale Angelegenheit von äu‎ßerster Dringlichkeit“, hei‎ßt es zu Beginn im Text des Misstrauensantrags. Und mit ähnlich pathetischen Worten geht es weiter: Die von Liviu Dragnea angeführte kriminelle Vereinigung, die Rumänien regiert, hat den Staat geschwächt, um ihn zu unterwerfen — und das gerade in einer Zeit, in der wir stark sein müssen wie noch nie.“ Überlie‎ße man den rumänischen Staat dieser kriminellen Vereinigung, die den Rechtsstaat aushöhle und die politische und wirtschaftliche Stabilität des Landes bedrohe, verstö‎ße das gegen das nationale Interesse, hei‎ßt es ferner im Text des Misstrauensantrags. Bei der Abstimmung stünden die Abgeordneten der Regierungskoalition vor einer historischen Verantwortung: zur Wahl stehe Dragnea oder das Schicksal Rumäniens, hei‎ßt es noch im Misstrauensantrag.



    Die Personalie Liviu Dragnea spielt in der Tat die ausschlaggebende Rolle in der politischen Auseinandersetzung in Rumänien. Der mächtigste Mann in der PSD ist in einer Korruptionsaffäre bereits strafrechtlich verurteilt, weitere Prozesse gegen ihn laufen noch. Die Opposition kritisiert allerdings auch die Premierministerin Viorica Dăncilă und weitere Kabinettsmitglieder, denen sie Inkompetenz vorwerfen. Au‎ßerdem sei die Umsetzung der sozialen Verpflichtungen im Regierungsprogramm auf 2021 verschoben worden. Eine Stimme für den Misstrauensatrag ist eine Stimme für die Rettung Rumäniens aus den Fängen der Diebe und der Unfähigen, die das Land ausquetschen und die Bevölkerung in die Armut treiben“, ist weiter im Text zu lesen. Es sei an der Zeit, Betrüger und Hochstapler aus der rumänischen Politik zu entfernen, damit Rumänien im kommenden Jahr im Ministerrat der EU von einer Regierung vertreten werden kann, für die man sich nicht mehr schämen müsse, hei‎ßt es abschlie‎ßend im Misstrauensantrag der Opposition.



    Bei der Verlesung des Textes war kein Regierungsvertreter anwesend, folglich gab es auch keine Erwiderung auf die Anschuldigungen der Opposition. Im Vorfeld hatte die Ministerpräsidentin Dăncilă nur angedeutet, dass sie aufgrund der aktuellen Kräfteverhältnisse im Parlament kaum Angst habe vor dem Vorsto‎ß der Opposition.



    Die einzige politische Formation, die das vorauszusehende Ergebnis kippen könnte, ist der Ungarnverband UDMR, der allerdings auch ein Kooperationsprotokoll mit der Regierunskoalition hat. Die Partei der ungarischen Minderheit gab aber erneut zu verstehen, dass sie den Misstrauensantrag nicht unterstütze, solange es keine klare politische Alternative und keinen Vorschlag für einen neuen Premierminister gibt.

  • 17.12.2018

    17.12.2018

    Motion– La motion de censure concoctée par l’opposition de droite de Roumanie contre le gouvernement PSD- ALDE de Viorica Dancila est présentée ce lundi au Parlement. Le vote est prévu pour jeudi. 163 députés et sénateurs du Parti National Libéral (PNL), de l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et du Parti du Mouvement Populaire (PMP) ainsi que des parlementaires non affiliés ont signé le document. Toutefois, 233 votes sont nécessaires pour faire tomber le cabinet Dancila. Les signataires du document accusent l’actuel gouvernement d’être incapable de gouverner, comme le prouvent ses remaniements successifs. Ils rappellent que sous la gouvernance actuelle, le taux d’inflation est monté à 5%, tandis que le niveau de vie s’est écroulé et que le nombre de jeunes qui quittent le pays est en hausse. Le leader libéral, Ludovic Orban, a appelé les parlementaires à voter la motion. la première ministre Viorica Dancila a pour sa part affirmé ne pas s’inquiéter pour son cabinet, puisqu’elle fait entièrement confiance au soutien de la coalition majoritaire.

    Lettre – Dans une lettre envoyée ce matin à la première ministre, Viorica Dancila, le chef de l’Etat roumain Klaus Iohannis lui a demandé de lui présenter l’agenda de travail de chaque séance de son cabinet. Cette demande intervient après que le ministre de la Justice, Tudorel Toader, a affirmé ce lundi qu’un projet d’ordonnance d’urgence est en cours visant la modification du Code pénal et du Code de procédure pénale, en conformité avec les décisions de la Cour constitutionnelle et pour la mise en place de deux directives- l’une sur la confiscation élargie et l’autre sur le renforcement de la présomption d’innocence. Et Toader d’ajouter qu’à l’heure où l’on parle, l’amnistie et la grâce seraient l’unique solution pour corriger les abus dont seraient victimes certaines personnes condamnées. Quant au leader social- démocrate, Liviu Dragnea, celui-ci a affirmé dimanche lors du Comité national du PSD, que le gouvernement PSD- ALDE a l’obligation de faire passer le décret d’urgence au sujet de l’amnistie et de la grâce afin de réparer les injustices présumées. Récemment, le leader USR, Dan Barna, demandait au chef de l’Etat de participer à toutes les séances de gouvernement du mois de décembre afin d’empêcher l’adoption d’une telle ordonnance d’urgence.

    Forum Afrique-Europe – Le président roumain Klaus Iohannis participe ces lundi et mardi, à Vienne, au Forum de haut niveau Afrique-Europe. Aujourd’hui, il sera présent au dîner officiel offert par le chancelier autrichien, Sebastian Kurz, en honneur aux chefs des délégations. Mardi, à l’occasion de la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement, Klaus Iohannis présentera une allocution avant de participer au forum Afrique- Europe. Selon un communiqué de la présidence de Bucarest, le forum vise le renforcement du partenariat à long terme entre l’UE et le continent africain, avec un accent particulier sur la stimulation des investissements durables, la création de nouveaux emplois et les progrès dans le domaine du numérique. Les discussions porteront aussi sur les opportunités de développement offertes par l’Afrique, surrtout dans le domaine des technologies de pointe.

    Deuil– Journée de deuil, ce lundi, à Timisoara, en mémoire des héros de la Révolution anticommuniste. Rappelons-le, la révolution anticommuniste a éclaté le 16 décembre 1989 à Timisoara et une journée plus tard, le 17 décembre, Ceausescu ordonnait à l’armée d’ouvrir le feu sur les manifestants. 58 personnes ont été tuées et des centaines d’autres blessées. Le 21 décembre, les manifestations anticommunistes ont éclaté à Bucarest et par la suite, dans d’autres villes de Roumanie.

    Intempéries – En Roumanie, les tempêtes de neige et le vent très fort ont provoqué des coupures d’électricité dans 400 localités habitées, au total, par 140000 personnes. Plusieurs écoles de l’ouest et du sud du pays resteront fermées ce lundi et mardi. Le mauvais temps a fortement perturbé le trafic ferroviaire, plusieurs trains cumulant des retards significatifs, tandis que d’autres ont été complètement annulés. Le trafic routier se déroule péniblement. Les routes restent cependant ouvertes à la circulation. Le trafic aérien est légèrement perturbé, surtout en provenance de Bucarest et de Sibiu où les avions décollent avec du retard. Le port maritime de Mangalia est fermé en raison du vent très fort.

    Météo – Les météorologues roumains ont émis ce lundi une alerte à la neige, au vent très fort et au verglas, en vigueur dans tout le pays jusqu’à mardi, à midi. Dans le sud-ouest, le centre, le nord et dans la région des Carpates méridionales et orientales, la couche de neige atteindra les 20 cm, tandis que le vent soufflera à plus de 80 km à l’heure en haute altitude. Le verglas se formera notamment dans l’est, le centre et le sud-est du territoire. Les températures maximales iront de -3 à 5 degrés, un peu plus élevées sur le littoral roumain où le thermomètre indiquera les 8 degrés. 0 degré, à midi, à Bucarest.

  • A la une de la presse roumaine 12.12.2018

    A la une de la presse roumaine 12.12.2018

    La menace d’un possible arrêté gouvernemental qui modifie les lois de la justice, alors que celles-ci se trouvent toujours débattues au parlement, plane à nouveau, notent à l’unisson les quotidiens en ce mercredi. Les premières informations sur le budget 2019 filtrent, alors que le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, se trouve sous les feux des critiques pour un voyage au Cuba à 15.000 € le ticket d’avion.

  • Regierungsumbildung noch nicht unter Dach und Fach

    Regierungsumbildung noch nicht unter Dach und Fach

    Das im Januar ins Amt eingeführte Kabinett aus PSD und ALDE erlebt unter der sozialdemokratischen Ministerpräsidentin Viorica Dăncilă bereits jetzt die erste umfangreiche Umbildung. Das Exekutiv-Kommittee der PSD beschloss am Montag die Neubesetzung von acht Ministerposten. Somit kehrt Gabriel Leş an die Spitze des Verteidigungsministeriums zurück, nachdem der Amtsinhaber Mihai Fifor sich für die Koordininierung der PSD-Filialen mehr Zeit nehmen wollte. Der Vorsitzende des Haushaltsausschusses der Abgeordnetenkammer, Marius Budăi, wird anstelle von Lia Vasilescu neuer Arbeitsminister. Der Senator Niculae Bădălău übernimmt den Geschäftsbereich Wirtschaft von Dănuţ Andruşcă.



    Der ehemalige Minister für KMUs, Alexandru Petrescu, kehrt als Kommunikationsminister in das Kabinett zurück, er darf Petru Cojocaru erstzen. Der Mathematiker Daniel Breaz wird anstelle des Schauspielers George Ivaşcu Kulturminister, während der Senator Constantin Matei zum neuen Minister für Jugend und Sport, anstelle von Ioana Bran, ernannt werden soll.



    Die Regierungsumbildung könnte sich allerdings nach der Reaktion aus dem Präsidialamt als schwierig erweisen. Staatschef Klaus Iohannis drückte sich gegen die Ernennung von Lia Vasilescu zur Transportministerin aus, in das Amt, aus dem Lucian Șova gewichen war, außerdem widersetzte er sich der Einführung von Ilan Laufer in das Amt des Entwicklungsminister. Der frühere Amtsinhaber Paul Stănescu gilt jetzt als Dissident und ist bei PSD-Chef Liviu Dragnea in Ungunst gefallen.



    Die Umbildung sei überhaupt eine schwache Lösung, sagte der konsequent kritisch gegenüber der Regierung eingestellte Präsident. Laut Iohannis sei die vollständige Neubesetzung des gesamten Kabinetts die richtige Lösung gewesen. Das Land brauche jetzt leistungsfähige Minister, vor allem im Vorfeld der rumänischen EU-Ratspräsidentschaft ab dem 1. Januar 2019. Doch dieses Arguments bediente sich auch die Regierungschefin Viorica Dăncilă, um die Umbildung zu rechtfertigen.



    Wir wollen in bestimmten Bereichen die Regierungstätigkeit intensivieren. Es gibt einige Bereiche, wo wir besser aufgestellt sein könnten, und genau das haben wir mit dem Vorschlag über die Regierungsumbildung berücksichtigt. Wir übernehmen den Vorsitz des EU-Rates und brauchen Minister mit mehr Erfahrung, die engagierter zu Werke gehen und das wäre schon der zweite Grund für diese Umbildung.



    Der Vorsitzende der PNL aus der Opposition, Ludovic Orban, kritisierte im Gegenzug die vermeintliche Klientelpolitik der Sozialdemokraten.



    Diese Umbildung bringt nichts Gutes für die Funktionsweise der Regierung, man wird nichts Anderes dadurch erreichen, als andere unfähige Minister zu ernennen, weitere Personen, die überhaupt keinen Bezug zu ihren Geschäftsbereichen haben und die nach dem einzigen Kriterium der Treue, der Kriecherei gegenüber Dragnea ausgewählt wurden.



    Die Medien erinnern daran, dass der Präsident laut Verfassung eine Nominierung für einen Ministerposten jeweils nur einmal ablehnen darf. Auch dürfe man davon ausgehen, dass der politische Krieg zwischen der Präsidentschaft und der Regierung in den kommenden Wochen erneut auf dem Feld der Anwalts- und Klageverfahren der Justiz ausgetragen werde.

  • Die Woche 12.11.-16.11.2018 im Überblick

    Die Woche 12.11.-16.11.2018 im Überblick


    Rumänien unter der Lupe des Europäischen
    Parlaments




    Die
    Europäische Kommission hat am Dienstag Rumänien im Bericht über das Kooperations- und Kontrollverfahren
    empfohlen, die Umsetzung der abgeänderten Justizgesetze und der Eilverordnungen
    zu suspendieren. Diese müssen die
    Bestimmungen der Venedig-Kommission, der GRECO und der Europäischen Kommission
    einhalten. Die europäische Exekutive empfehlt, die Suspendierung der Entlassung
    der älteren Staatsanwälte, sowie die Neulanasierung der Ernennung des
    Staatsanwaltchefs der Antikorruptionsbehörde DNA. Die Europäische Kommission empfehlt weiterhin die Einfrierung der
    Umsetzung der Veränderungen des Strafbuches und der Strafprozessordnung. Der
    erste Vizepräsident der Europäischen Kommission Frans Timmermans sagte,
    Rumänien habe bedeutende Schritte gemacht, leider waren in den letzten Monaten
    keine Fortschritte der Reform bemerkbar. Im Justizsystem seien sogar
    Rückschritte verzeichnet worden. Es geht um die Abänderung der Justizgesetze,
    den Druck auf die Richter und die Bekämpfung der Korruption. Das Europäische Parlament hat am Dienstag
    eine Resolution angenommen, in der die EU-Abgeordneten ihr Besorgnis über die
    Reform der Justizgesetze in Rumänien äußern. In der Resolution zeigt sich das
    EU-Parlament tief besorgt über die neue Gesetzgebung im Justizbereich, vor
    allem über das Potential dieser neuen Gesetzgebung, die Unabhängigkeit der
    Justiz und die effiziente Bekämpfung der Korruption in Rumänien zu unterminieren;
    ferner sprechen die EU-Abgeordneten über das Risiko einer Schwächung des
    Rechtsstaates in Rumänien. Die rumänischen Behörden werden aufgefordert, auf
    alle Maßnahmen zu verzichten, die die Korruption und den Amtsmissbrauch
    entkriminalisieren würden, und die Antikorruptionsstrategie in Praxis
    umzusetzen. Ferner sollten das Parlament und die Regierung in Bukarest alle
    Empfehlungen der Europäischen Kommission, der Staatengruppe des Europarats
    gegen Korruption (GRECO) und der Kommission in Venedig vollkommen umsetzen und
    sich von allen Reformen zurückhalten, welche die Achtung des Rechtstaates und
    die Unabhängigkeit der Justiz verletzen könnten.


    Das Europäische Parlament hat ebenfalls am
    Dienstag eine Resolution angenommen, in der die EU-Abgeordneten ihr Besorgnis
    über die Reform der Justizgesetze in Rumänien äußern. Das EU-Parlament ist tief
    besorgt über die Gesetzesänderungen, die von der Bukarester Legislative und
    Exekutive in den Bereichen Justiz, Bekämpfung der Korruption, Meinungsfreiheit
    und Situation der Nichtregierungsorganisationen durchgeführt wurden. Der Bericht
    über das Kooperations- und Kontrollverfahren und die
    Resolution des Europäischen Parlaments seien schlechte Zeugnisse für die rumänische
    Regierung, so der rumänische Staatschef Klaus Johannis Klaus
    Iohannis:




    Die zahlreichen Veränderungen und
    Absichten, die Justizgesetze, das Strafgesetzbuch und die Strafprozessordnung
    zu ändern, haben negative Auswirkungen. Es ist ganz klar, dass beide Dokumente
    uns sagen, dass Rumänien 11 Jahre rückwärts gegangen sei. Wir befinden uns nun,
    wo wir vor dem EU-Beitritt gewesen sind.




    Die
    sozialdemokratische Premierministerin Viorica Dăncilă äußerte ihre Enttäuschung:




    Wir sind nicht mit weiteren
    Empfehlungen, die uns fordern, verfassungsrechtliche Regeln zu ignorieren
    einverstanden, wir können nicht akzeptieren, was kein anderer EU-Staat
    akzeptieren könnte. Eine derartige Forderung führt zur Unmöglichkeit der
    Erzielung des Kooperations- und Kontrollverfahrens. Während des Spiels werden
    die Regeln nicht geändert.




    Der Besuch der IWF-Delegation in
    Rumänien




    Die Lohnerhöhung der Staatsbediensteten und die Veränderungen des Rentengesetzes
    sollten erneut evaluiert werden, weil langfristig negative Auswirkungen auf die
    fiskale Nachhaltigkeit und den Wirtschaftswachstum auftreten können, so eine
    Mitteilung des IWF, die am Montag
    veröffentlicht wurde. Eine Delegation geleitet von Jaewoo Lee hielt sich im
    Zeitraum 6.-12. November in Bukarest auf, um die Entwicklungen auf
    makrowirtschaftlicher Ebene und Politikebene zu besprechen. Laut der
    Mitteilung, erklärte Jaewoo Lee, die wirtschaftliche Aktivität in Rumänien sei
    weiterhin kräftig, während die Arbeitslosigkeit historische Mindestwerte
    erziele. Er fügte hinzu, die
    öffentlichen Ausgaben richten sich immer mehr gegen starre Elemente zum
    Nachteil der öffentlichen Investitionen. Der IWF-Vertreter sagte desweiteren,
    eine fiskale Konsolidierung könne die Fiskalpolitik positiv beeinflussen und
    die Vulnerabiliät der Wirtschaft gegenüber den Schocks aus dem Inn- und Ausland
    reduzieren.




    Rumänien übernimmt die EU-Ratspräsidentschaft
    am 1. Januar 2019




    Der neue
    Europaminister George Ciamba hat am Mittwoch in Bukarest vor Präsident Klaus
    Iohannis den Amtseid abgelegt. Er wurde anstelle des zurückgetretenen Victor
    Negrescu vorgeschlagen. Rumänien
    ist darauf vorbereitet, am 1. Januar 2019 die EU-Ratspräsidentschaft zu
    übernehmen und mit Erfolg zu Ende zu führen. Dies erklärte am Donnerstag die
    rumänische Premierministerin, Viorica Dancila. Das Aktionsprogramm sei
    finalisiert, die Arbeitsverfahren seien funktionsfähig und es wurde auch die
    Art und Weise festgelegt, wie die Aktionen durchgeführt werden sollten. Wir
    haben die Fähigkeit, unseren europäischen Partnern zu beweisen, dass Rumänien
    ein ausgewogener und verantwortungsvoller Staat ist, der dazu entschlossen ist,
    zum Aufbau der Zukunft der Europäischen Union beizutragen, abgesehen von allen
    rein politischen Angehensweisen zu einem oder zum anderen Zeitpunkt, sagte
    Viorica Dancila.




    Präsident Klaus Iohannis besucht Paris und London




    Der rumänische
    Präsident Klaus Iohannis hat am Sonntag in Paris an den Gedenkfeiern zum
    Jubiläum des Waffenstillstands zur Beendigung des Ersten Weltkriegs
    teilgenommen. Am 11. 11 um 11 Uhr Vormittags schwiegen 1918 nach vier
    Kriegsjahren die Waffen. Frankreichs
    Präsident Emmanuel Macron hat etwa 50 Staats- und Regierungschefs der damaligen
    kriegsteilnehmenden Länder eingeladen. Präsident Iohannis ist auch bei der
    Eröffnung des Pariser Friedensforums dabei. Diese Initiative von Frankreichs
    Präsident Emmanuel Macron zielt darauf ab, konkrete Projekte im Sinne des
    Multilateralismus und der gegenwärtigen Friedensförderung zu gestalten.


    Der
    rumänische Präsident Klaus Iohannis hat am Mittwoch auf Einladung der Königin
    Elisabeth II. einen offiziellen Besuch in dem Vereinigten Königreich von
    Großbritannien und Nordirland unternommen. Der rumänische Staatschef hat an dem
    von Prinz Charles anlässlich seines 70. Geburtstags organisierten Empfang
    mit Abendessen teilgenommen.




    Radio Rumänien organisiert Gaudeamus-Buchmesse




    In Bukarest läuft bis einschließlich Sonntag
    die 25. Buchmesse Gaudeamus – Das Buch zum Lernen, die von Radio Rumänien
    veranstaltet wird. Die wichtigsten Events am Donnerstag waren ein
    Rundtischgespräch zum Thema Brauchen wir noch literarische Zirkel? und die
    Buchvorstellung Die Geschichte Rumäniens für Kinder in 100 Bildern. Auf der
    Buchmesse Gaudeamus haben mehr als 300 Verlage etwa 900 Kulturevents
    vorbereitet.

  • Reactions to the European documents on Romania

    Reactions to the European documents on Romania

    Tuesday’s vote on the resolution issued by the European Parliament and the release of the Cooperation and Verification Mechanism report by the EC, both equally critical of the performance of the Power in Bucharest, have fuelled the already heated debates and polemics on the Romanian political scene. The European assessments are like two bad grades for the current governance, says President Klaus Iohannis, a consistent critic of the cabinet made up of the Social Democratic Party and the Alliance of Liberals and Democrats.



    Klaus Iohannis: “These multiple changes and intentions to change the justice laws and the Criminal Codes have drawn public attention in a negative way. These things are extremely detrimental to Romania. Obviously, these two documents are practically telling us that Romania slipped back to the point it was 11 years ago, before joining the union.”



    Her back against the wall, the Social Democratic Prime Minister, Viorica Dancila says Romania should not be judged by the documents drafted somewhere else and promises that her cabinet will respond.



    Viorica Dăncilă: “Let us not judge Romania now only based on certain criticism, some more or less real and realistic resolutions, based on certain things that some people are saying. We will respond to those things.”



    The leader of the Social Democratic Party and the strongman of the coalition, Liviu Dragnea, believes, in his turn, that beyond any resolutions and CVM report, other issues are important to Romania, such as healthcare and education. In turn, the leader of the Alliance of Liberals and Democrats, the junior party in the ruling coalition, Călin Popescu-Tăriceanu, believes the CVM report is not objective and he accuses the European Commission of having politicised it.



    Călin Popescu-Tăriceanu: “The Commission steps into an unjustified political area, because the report is mainly a technical instrument and I’ve lately seen a series of political approaches which cast doubt on the way in which the Commission is working with the member states. I don’t believe the Commission could question the options made by the member states regarding some domains which don’t fall in what we can call the logics of subsidiarity.”



    In exchange, the leader of the National Liberal Party, in opposition, Ludovic Orban, is accusing the Power of pushing Romania to the outskirts of the continent.



    This standpoint is also shared by the President of the Save Romania Union, Dan Barna: “This government has managed to take Romania to the periphery of Europe. Now, we are clearly and explicitly behind Bulgaria as well, and the next step is outside Europe. This government should step down and we are calling for the resignation of this government. Liviu Dragnea and the Social Democratic Party are currently dragging Romania out of Europe, we are also lagging behind Bulgaria, with nobody left behind us.”



    The leader of the People’s Movement Party, Eugen Tomac, also says that after it has never synchronised itself with Brussels, the current government has got a red card from the community leaders.

  • Criticism and recommendations for Romania

    Criticism and recommendations for Romania

    In January 2017, 10 years since Romania’s EU accession, the European Commission presented a set of 12 recommendations for Romania in its annual evaluation report under the Cooperation Verification Mechanism which, once implemented, would have eventually led to lifting the mechanism in 2019. At the time, a new ruling coalition, made up of the Social-Democratic Party and the Alliance of Liberals and Democrats, took office in Romania.



    “It is regrettable that Romania not only broke the course of reforms, but also regained some aspects that were considered closed or invoked in relation to the achievements of the last 10 years”, European Commission Vice-President Frans Timmermans said on Tuesday shortly after the Commission’s report was made public. “It is essential that Romania register progress in the fight as soon as possible against corruption and guaranteeing the independence of the judiciary”, the EU official went on to say. “It is the only way for Romania to return to the path that will lead to the conclusion of the MCV process, which is of interest to both the citizens and the country and the EU in general”, Frans Timmermans added. For that to happen, the Commission has issued an additional 8 recommendations for Romania.



    The Commission wants the ruling coalition to call off the implementation of the justice laws and the subsequent emergency ordinances and revise them in line with the recommendations of the Venice Commission and the Council of Europe Group of States against Corruption (GRECO). The Commission wants to call off the implementation of amendments to be brought to the Criminal Code and the Code of Criminal Procedure and to relaunch the process of revising the codes while taking into account the need to ensure their compliance with European legislation and international anti-corruption standards.



    The Commission also wants the Romanian Government to immediately suspend all procedures for appointing and dismissing prosecutors in key positions. The Commission wants the Government to restart the process of appointing a Chief Prosecutor of the National Anticorruption Directorate, who should have proven experience in the prosecution of corruption crimes and a clear mandate for the DNA to continue to conduct professional, independent and non-partisan investigations of corruption.



    Furthermore, the Commission wants the Government to respect negative opinions from the Superior Council of Magistracy on appointments or dismissals of prosecutors at managerial posts. Drawing on Tuesday’s report, the European Parliament also on Tuesday passed a resolution expressing its deep concern with the judicial and criminal reforms in Romania, arguing that these structurally undermine the independence of the country’s judiciary, its capacity to efficiently fight corruption and would weaken the rule of law.



    The European Parliament also condemns the disproportionate and unwarranted use of violence by security forces during the August 10 protest in Bucharest. At the time Romanians both at home and abroad voiced their disgruntlement with what they consider a systematic effort from the left-wing power to subordinate the justice system and neutralize the state’s instruments to fight corruption.

  • A la une de la presse roumaine 09.11.2018

    A la une de la presse roumaine 09.11.2018

    Une chambre à 5 juges censée juger le dossier du président de la Chambre des députés, Liviu Dragnea – tirée au sort -, l’ex président de la Roumanie, Traian Basescu – convoqué au Parquet anticorruption – et le leader du Sénat, Calin Popescu Tariceanu – à la merci des sociaux- démocrates. Ce sont là les principaux sujets de l’actualité qui font débat à la une de la presse roumaine.

  • Nachrichten 24.10.2018

    Nachrichten 24.10.2018

    Bukarest: Die
    politischen Parteien aus dem Rumänischen Parlament sind am Mittwoch zu
    Beratungen mit Präsident Klaus Iohannis zusammengekommen. Thema der Gespräche
    waren die neulich abgeänderten Justizgesetze, die von der Regierungskoalition PSD-ALDE
    gefördert, jedoch stark von einem Teil der Politik und der Zivilgesellschaft
    kritisiert wurden. Iohannis erklärte vor den Beratungen, dass die Justizgesetze
    umgedacht, modernisiert und verbessert werden müssen und dass die Wiederaufnahme
    des Legislativprozesses notwendig sei. Die PSD ist mit der Wiederaufnahme des
    Legislativprozesses nicht einverstanden, weil im Parlament schon ein Erlass
    stehe, so Parteichef Liviu Dragnea am Ende der Beratungen mit dem
    Staatsoberhaupt. Călin Popescu Tăriceanu, Chef der ALDE, Juniorpartner in der Exekutive, erklärte
    nach den Beratungen, ein Konsens hinsichtlich der Justizgesetze und gemeinsame
    Voraussetzungen seien notwendig. Ein Beispiel wäre das Stoppen der Missbräuche,
    die durch geheime Protokolle ermöglicht werden.ALDE präzisierte, sie möchte die Fortsetzung der Justizreform,
    sodass diese den Bürger und seine Rechte im Mittelpunkt hat. Außerdem, sei ALDE
    mit einem möglichen politischen Abkommen in diesem Bereich einverstanden, USR-Chef
    Dan Barna meinte, die Präsidentschaft sei ein sehr guter Schirm für eine
    Debatte und eine reale Vermittlung zwischen Magistraten, Politikern, zivile
    Gesellschaft und Bürgern, die sich weiterhin eine unabhängige und
    funktionsfähige Justiz wünschen. An den Beratungen beteiligten sich auch der
    Demokratische Ungarnverband in Rumänien, die Partei der Volksbewegung und
    Vertreter der parlamentarischen Gruppe der nationalen Minderheiten. Wir
    erinnern daran, dass die Venedig-Kommission, Beratungsgremium des Europarates
    in Rechtsfragen, letzte Woche in einem Bericht bewertet hatte, dass die
    Änderungen der Justizgesetze den Kampf gegen Korruption und organisiertes
    Verbrechen schwächen.



    Bukarest: Das Bukarester Verfassungsgericht setzt die Debatten über die Änderungen des Strafgesetzbuches und des Gesetzes zur Vorbeugung, Aufdeckung und Bestrafung der Korruptionstaten fort. Präsident Klaus Iohannis, der Oberste Justiz- und Kassationshof, PNL, USR und PMP reichten Klagen ein. Der Staatschef fordert dem Verfassungsgericht das Gesetz in seiner Gänze für verfassungswidrig zu erklären. Die parlamentarische Opposition behauptet, dass die vorgeschlagenen Änderungen Korruptionstaten auf hoher Ebene fördern würden, das Oberste Gericht beklagt sich, dass im Falle des Amtsmissbrauches der Bereich der Schuldzuweisung stark eingeschränkt wurde.



    Bukarest: Der neue Gesetzentwurf zum Offshore-Gesetz wurde am Mittwoch im Plenum der Abgeordnetenkammer in Bukarest, als beschlussfähiges Gremium angenommen. Die Unterlage, die die Art und Weise regelt, wie Erdgas im Schwarzen Meer gewonnen wird, wurde von Präsident Klaus Iohannis zur Neubewertung dem Parlament zurückgeschickt. Von dem besagten Gesetz hängt insbesondere der Gewinn ab, den der rumänische Staat aus der Erdgasförderung im Schwarzen Meer erwirtschaftet. Die Parteien der Regierungskoalition erzielten Einvernehmen über die Änderungen. 50% der Erdgasproduktion im Schwarzen Meer soll an der rumänischen Börse gehandelt werden. Die Investition der Betreiber kann maximal zu 30% aus der Steuer für den zusätzlichen Umsatz abgeschrieben werden. Die Opposition behauptete allerdings, dass das neue Gesetz ohne Daten und Impaktstudien über die Vermarktung des Erdgasproduktion auf dem internen Markt gefördert wurde.



    Bukarest: Die rumänische Regierung weist dem Verteidigungsministerium das zweite Jahr in Folge 2% des BIP zu. Dieses Niveau soll bis mindestens 2026 aufrechterhalten werden, sagte heute in Bukarest der Minister für Landesverteidigung, Mihai Fifor. Besagte Aussage machte er im Rahmen der Zeremonie zur Eidablegung bei den militärischen Hochschulen an der Militärakademie Ferdinand I. Er sagte auch, dass diese Zuteilung einen der solidesten Prozesse der Modernisierung und Entwicklung unter den Alliierten an der Ostflanke ermöglicht. Mihai Fifor kündigte außerdem an, dass am Donnerstag, 25. Oktober, am rumänischen Armee-Tag, auf Friedhöfen und Gedenkstätten im In- oder Ausland, Kranzniederlegungen zum Gedenken der Helden, die auf Kriegsfronten gefallen sind. Der 25. Oktober war auch der Geburtstag des ehemaligen rumänischen Souveräns Mihai I, der 2017 im Alter von 96 Jahren starb. An diesem Tag im Jahr 1944 befreite die rumänische Armee Nordsiebenbürgen von der horthystischen Besatzung und setzte gemeinsam mit verbündeten Truppen den Kampf in Ungarn, der Tschechoslowakei und Österreich fort. Am 9. Mai 1945 trug sie zu einem großen Sieg bei, der das Ende des Zweiten Weltkriegs in Europa markiert hat.

  • EU-Kommissarin für Regionalpolitik übt Kritik an Regierung

    EU-Kommissarin für Regionalpolitik übt Kritik an Regierung

    Die Politikbeobachter in Brüssel sprechen derzeit von neuen Folgen in dem sogenannten “Krieg der Rosen”, mit Bezug auf das Wahrzeichen der sozial-demokratischen Partei und den Konflikt zwischen der rumänischen EU-Kommissarin für Regionalpolitik Corina Cretu und dem Kabinett Dancila. Cretu, die vom ehemaligen Premier Victor Ponta unterstützt wurde, das Mandat in Brüssel zu erhalten, übt derzeit scharfe Kritik an die Regierung in Bukarest. Cretu sieht den Mangel an Projekten im Bereich Infrastruktur, die dem Land europäische Finanzmittel bringen könnte, als Beleidigung.



    Vor allem im Transportbereich, der als äu‎ßerst vulnerabel gilt, hätte das Land 2 Milliarden Euro abrufen können und hat es trotzdem nicht gemacht, für den Zeitraum 2014-2020 seien besondere Anstrenungen notwendig, damit Brüssel europäische Fördermittel nicht zurückzieht. Corina Creţu: “Wir haben Geld für Machbarkeitsstudien bereitgestellt, Rumänien hat sie aber nicht beantragt. Wir können den Bau der Autobahn Târgu-Mureş – Iaşi ab 2021 planen, aber das Kabinett Dancila gab bereits bekannt, dass diese Autobahn in öffentlich-privater Partnerschaft gebaut werden soll. Die Experten von Brüssel sind mit dieser Initiative nicht zufrieden, weil die Investition somit ihre Priorität verlieren wird. Wir haben unsere volle Bereitschaft gezeigt, aber wenn wir von Bukarest keine Projekte erhalten, können wir nichts überprüfen und nichts finanzieren. Ich teile Ihnen mit, dass ich keine Beleidigung von der rumänischen Regierung für meine Arbeit annehmen wird.”



    In Bukarest sagte der Leiter des Juniorpartners der Regierung, ALDE, Călin Popescu Tăriceanu, er sei von der Ehrlichkeit und den guten Absichten der EU-Kommissarin völlig überzeugt. Der Finanzminister Eugen Teodorovici betonte seinerseits, dass der Verzug beim Abrufen von EU-Fonds sich auf den Staatshaushalt negativ auswirken wird. Über die Projekte Brüssels sagte der sozial-demokratische Finanzminister: “Ein Team von Experten der Europäischen Bank für Investitionen und anderer Finanzinstitutionen prüfen die besagten Projekte, es handelt sich um die Finanzierungsanträge, die nach Brüssel geschickt werden sollen. Es ist ein gro‎ßes Problem für unseren Etat, wenn diese Finanzierungsanträge zu spät in Brüssel eintreffen, denn wir können EU-Mittel nicht abrufen. Das belastet den Staatshaushalt und wir verzeichnen ein Haushaltsdefizit.”




    Laut Medienberichten seien die kalten Beziehungen zwischen der EU-Kommissarin Creţu und ihren Parteikollegen im Land politisch motiviert. Corina Cretu bringt im kommenden Jahr ihr Mandat in Brüssel zu Ende und die Sozial-Demokraten hätten ihr keinen Platz auf der Liste der Kandidaten für das Europaparlament vorgeschlagen.



  • Rule of law in Romania, debated in European Parliament

    Rule of law in Romania, debated in European Parliament

    The Romanian PM Viorica Dancila took part in debates in the European Parliament, at a difficult time for the relation between the government she heads and the European Union, triggered by the heavily criticized revision of the justice laws that sparked the protests of August 10 in the capital Bucharest.



    On Monday, at the civil liberties committee in the European Parliament, European Commission vice-president Frans Timmermans cited “growing concerns” about changes to Romania’s justice system and criminal code, that could threaten the independence of the judiciary and the fight against corruption and has warned Romanias government that it might end up in court if it does reverse judicial reforms.



    A plenary debate on Romanias rule of law followed on Wednesday. Prime Minister Viorica Dancila said she did not come before Parliament to give account, but out of respect for the European institutions, and that she expected Romania to be given equal treatment within the EU. She also said that a viable justice system must be built first and foremost for the citizens, and not for magistrates, politicians or institutions. She also pointed out that the Cooperation and Verification Mechanism (CVM), initially meant to fix corruption-related problems, proved inefficient, as the Commission reports did not mention any secret protocols between intelligence services and prosecutor’s offices.



    Viorica Dancila: “This mechanism has missed the goal for which it was created and I officially request to be told who wrote the CVM report, who provided the data and who omitted out of negligence or bad will these facts that are unacceptable in the EU.”



    The Romanian PM’s statements have triggered various reactions from the Romanian MEPs, who either criticised Timmermans’s opinion or the Romanian government. Justice must be done in the court room, not based on secret protocols, some of the MEPs have said, while other believes that Romania should not be represented by a bunch of corrupt politicians, whose main enemy is the very justice system. Romanian Parliament members also had divergent opinions. The leaders of the parties making up the ruling coalition, namely, the Social Democratic Party and the Alliance of Liberals and Democrats hailed Dancila’s discourse. The opposition parties on the other hand, believe that PM Dancila faked reality.



    President of the Save Romania Union, Dan Barna: “Mrs Dancila went there to try to convince the whole Europe that white is in fact black. Seeing Mrs Dancila speak before the European Parliament was like watching the theatre of the absurd.”



    A resolution regarding Romania will be put to a vote in plenary in November, and also in November the European Commission will make public a new CVM report. The Commission monitors Romania’s record on fighting corruption as part of a so-called Cooperation and Verification Mechanism that the country signed up to when it joined the EU in 2007.


  • A la Une de la presse roumaine 28.09.2018

    A la Une de la presse roumaine 28.09.2018

    România liberă s’intéresse au
    remaniement annoncé du gouvernement de coalition de Bucarest et constate que « l’éducation
    et la justice sont les points chauds du remaniement ». Gândul.info cite le message du chef de l’Union démocrate des Magyars de Roumanie (UDMR), Kelemen Hunor, à la minorité magyare : « Nous avons réussi ! Les professeurs magyars enseigneront à nouveau la langue roumaine. » Le portefeuille de la justice est lui aussi la cause de friction entre les deux
    partenaires au pouvoir, le Parti social-démocrate (PSD) et l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE), rappelle România liberă. Le portail d’information Hotnews.ro écrit : « en pleine
    offensive des partisans de la famille traditionnelle, la Cour constitutionnelle
    statue : un couple de personnes du même sexe entre dans la sphère de la
    notion de « vie privée » et de la notion de « vie de famille »,
    tout comme un couple hétérosexuel ». Adevărul.ro propose « la ville de Roumanie considérée comme une
    oasis de verdure.



  • Nachrichen 25.09.2018

    Nachrichen 25.09.2018

    Bukarest: Rumäniens Premierministerin Viorica Dăncilă ist zu einem zweitägigen Arbeitsbesuch nach Brüssel gereist. Sie wird mit Vertretern der Fraktionen im Europäischen Parlament, der Allianz der Sozialisten und Demokraten, der Allianz der Liberalen und Demokraten für Europa, die Fraktion der Grünen und die Fraktion der Europäischen Volkspartei zusammenkommen. In Brüssel will die Regierungschefin über die Schwerpunkte der europäischen Agenda im Hinblick auf die rumänische EU-Ratspräsidentschaft diskutieren und sich bereit für einen aktiven Beitrag zum Gedankengang über die Zukunft Europas zeigen.



    Bukarest: Der erste Tag der UN-Generalversammlung in New York steht im Zeichen der Rede von US-Präsident Donald Trump. Fast 130 Staats- und Regierungschefs sind anwesend, Rumänien ist durch Präsident Klaus Iohannis vertreten. Sie beteiligen sich als erstes an der Eröffnung des Hauptteils der allgemeinen Debatten der 73. Tagung der UN-Generalversammlung. In seiner Ansprache von Mittwoch wird Präsident Klaus Iohannis dabei die Notwendigkeit einer wirksamen Antwort auf die wichtigsten Herausforderungen für den internationalen Frieden und die internationale Sicherheit unterstreichen und gleichzeitig die Ursachen dieser Krisen erzeugenden Konflikte aufzeigen.



    Bukarest: Die Abgeordnetenkammer in Bukarest hat am Dienstag über einen Misstrauensantrag, der von der Nationalliberalen Partei gegen den Landwirtschaftsminister Petre Daea eingeleitet wurde debattiert. Diesem wird Inkompetenz bei der Lösung der Schweinepestkrise vorgeworfen. Die Liberalen behaupten, die Regierungskoalition gebildet aus der PSD und ALDE haben die Gründung eines Parlamentausschusses für die Untersuchung der Art und Weise, in der die rumänischen Behörden für das Stoppen der Krankheit aktioniert haben, abgewiesen. Über den Misstrauensantrag soll am Mittwoch abgestimmt werden. Seit Ende Juli wurden in Rumänien rund 900 Schweinepestherde in mehreren Landkreisen bestätigt.



    Bukarest: Der rumänische Verteidigungsminister Mihai Fifor hat sich am ersten Tag seines Besuches in Wahsington am Forum des Zentrums für Europäische Politik, mit Sitz in Washington, beteiligt. Dabei sprach er über die Engagements der rumänischen Regierung und die Missionen am Schwarzen Meer. Das Zentrum ist der europapolitische Think-Tank der Stiftung Ordnungspolitik, das die volkswirtschaftlichen Vorhaben der EU analysiert. Auf dem Programm des US-Besuches des rumänischen Verteidigungsministers stehen zudem Gespräche mit dem Gouverneur von Alabama, Kay Ivey und Vertretern des US-Kongresses.

  • Umstrittenes Referendum zur Ehedefinition per Regierungserlass geregelt

    Umstrittenes Referendum zur Ehedefinition per Regierungserlass geregelt

    Am Dienstag hatte die Regierung die Abhaltung des Referendums per Eilverordnung beschlossen. Konkret geht es um die Definition der Ehe in der rumänischen Verfassung. Im derzeitigen Wortlaut wird sie als Bund zwischen beiden Eheleuten definiert.



    Die Initiatoren der Volksbefragung, eine Bürgerinitiative von zumeist christlich-konservativen Organisationen, die etwa 3 Mio. Unterschriften dafür sammelte, wollen die Ehe ausdrücklich als rechtliche Vereinigung zwischen einem Mann und einer Frau in der Verfassung verankert sehen. Sie machen auch keinen Hehl daraus, dass sie mit diesem Vorsto‎ß die gleichgeschlechtliche Ehe verhindern wollen, obwohl diese ohnehin im Bürgerlichen Gesetzbuch ausdrücklich verboten ist. Rückendeckung erhalten die Befürworter der Verfassungsabänderung von der Rumänisch-Orthodoxen Kirche — hohe kirchliche Würdenträger haben Gläubige ausdrücklich zur Bejahung der Frage zur Ehe-Definition ermuntert. So etwa bediente Laurențiu Streza, der Metropolit Siebenbürgens, sämtliche Klischees gegenüber homosexuellen Menschen. Er sagte wörtlich, die Kirche könne eine Ehe zwischen solchen Menschen“ nie guthei‎ßen, denn nachdem sie das Recht auf Eheschlie‎ßung erlangen, würden sie uns auch die Kinder wegnehmen, da sie selber ja keine zeugen können.“



    Im Gegenzug fordern 110 NGOs und bürgerrechtliche Organisationen, die in der Plattform für Rechte und Freiheiten“ vereint sind, einen Boykott der Volksbefragung. Die Initiative zur Änderung der verfassungsrechtlich definierten Ehe sei schädlich und gefährlich, sie würde die rumänische Gesellschaft unnötig spalten und das Referendum sei nur ein Instrument, um eine rückschrittliche und undemokratische Agenda zu fördern.



    Unter den parlamentarischen Parteien hat sich allein die oppositionelle Union Rettet Rumänien (USR) prinzipiell gegen die Volksabstimmung positioniert. Nun bemängelt sie auch Verfahrensfehler in der Organisierung des Referendums und forderte den Ombudsmann auf, die Eilverordnung der Regierung vom Verfassungsgericht prüfen zu lassen. In einer öffentlichen Stellungnahme verlautbarte die USR, dass die Organisierung einer Volksabstimmung vom Parlament und nicht per Regierungserlass beschlossen werden müsse. Au‎ßerdem habe die Regierung mit der Eilverordnung auch die Regeln zur Abhaltung des Referendums nachträglich geändert, was gegen die gängige Praxis und auch gegen die Empfehlungen der Venedig-Kommission versto‎ße.



    Es ist zum zweiten Mal in der postkommunistischen Geschichte des Landes, dass die Rumänen per Volksabstimmung über eine Verfassungsänderung entscheiden müssen. 2003, im Vorfeld des Nato-Beitritts, ging es allerdings um andere Inhalte: die Verankerung der Gewaltenteilung in der Verfassung, die Verbriefung des Eigentums im Grundgesetz und die Schaffung eines verfassungsrechtlichen Rahmens zur euroatlantischen Integration des Landes. Der Slogan JA für Europa“, mit dem die damalige Regierung für das Referendum warb, war selbstredend für die prowestliche Orientierung des Landes.



    Kritiker und politische Gegner der regierenden PSD-ALDE-Koalition sagen, die Volksabstimmung zur Änderung der verfassungsrechtlichen Definition der Ehe sei pure Geldverschwendung und eine Augenwischerei, um von den wahren Problemen des Landes abzulenken: die grassierende afrikanische Schweinepest, die den Landwirten schwer zusetzte, die höchst umstrittenen Änderungen des Strafgesetzbuches und die ungeklärten Zwischenfälle beim brutalen Einsatz der Ordnungskräfte gegen die Protestkundgebung der Regierungsgegner am 10. August.