Tag: ALDE

  • Am 26. Mai findet in Rumänien ein Referendum zum Thema Justiz statt

    Am 26. Mai findet in Rumänien ein Referendum zum Thema Justiz statt

    Der rumänische Präsident Klaus Iohannis hat am Donnerstag angekündigt, er werde am 26. Mai, zusammen mit der Wahl zum Europäischen Parlament auch ein Referendum abhalten. Präsident Iohannis hat die Frage nicht präzisiert; er hat aber bestätigt, dass es sich um das Thema Justiz handelt. Als Grund für die Volksbefragung gab der Staatspräsident die wiederholten Angriffe gegen die Justiz durch Eilverordnungen der Regierungskoalition PSD-ALDE an. Den Angriff gegen die Justiz hätten die Sozialdemokratische Partei PSD und die Allianz der Liberalen und Demokraten ALDE schon bald nach der Übernahme der Regierung im Januar 2017 ausgelöst, so Iohannis. Die Sozialdemokraten, die die Mehrheit der Exekutive bilden, würden eine neue Eilverordnung vorbereiten, diesmal, um die Strafgesetzgebung zu ändern, nachdem sie bereits eine Eilverordnung bezüglich der Justizgesetze gefördert hätten. Der Präsident nutzte die Ankündigung des Referendums, um die Anklage gegen die Regierung zu wiederholen. Klaus Iohannis:



    “Dilettantismus und Inkompetenz prägen die Art und Weise, in der die PSD regiert. Wenn diese Eigenschaften mit der Absicht zusammenhängen, im Interesse der Verbrecher Gesetze zu setzen, seien diese Verbrecher auch Parteiführer, dann steht Rumänien vor einer Katastrophe. Die Sozialdemokraten müssen mit ihren ständigen Angriffen gegen die Justiz aufhören. Die Sozialdemokraten müssen verstehen, dass die Justiz nicht nach ihrer Lust und Laune funktioniert. In jedem Rechtstaat und in jeder Demokratie gibt es extrem einfache Grundsätze, Werte, für die die Rumänen im Dezember 1989 und auch in den letzten zwei Jahren auf die Stra‎ße gegangen sind. Es ist offensichtlich, dass die Sozialdemokratische Partei PSD versucht, diese Wahrheiten zu ignorieren. Ich aber bringe den Sozialdemokraten folgende Botschaft: Sie können dies nicht mehr tun. Justiz ist eine Angelegenheit von nationalem Interesse, und die Bürger haben das souveräne Recht zu entscheiden, ob sie Korruption als Staatspolitik haben wollen, oder nicht.”



    Kurz nach der Ankündigung des Staatspräsidenten folgte eine öffentliche Erklärung des PSD-Chefs Liviu Dragnea. Er gab bekannt, man habe eine Strafanzeige wegen Hochverrats gegen Klaus Iohannis formuliert, die fast fertig sei. Dragnea hat nicht präzisiert, worum es sich genau handelt, aber er beschuldigte den Staatschef, die Justizbehörden als sich untergeordnet zu betrachten und Druck auf die Richter und Staatsanwälte auszuüben. Das war eine Anspielung auf die Beratungen, die Klaus Iohannis vor der Bekanntgabe des Referendums mit Richtern und Staatsanwälten hatte. Liviu Dragnea sagte, die Sozialdemokraten hätten keine Probleme mit der Volksbefragung zum Thema Justiz, und deshalb würden sie dem besagten Referendum keine besondere Bedeutung beimessen. Der PSD-Vorsitzende Liviu Dragnea:



    “Die PSD hat keine Strategie für dieses vom Präsidenten Rumäniens einberufene Referendum. Die PSD hat zwei sehr klare Ziele: erstens, dieses Land genauso gut wie zuvor zu regieren, das Wirtschaftswachstum fortzusetzen und gute Ma‎ßnahmen für die Rumänen zu ergreifen, und zweitens, eine sehr gut organisierte Kampagne für die Wahlen zum Europäischen Parlament zu führen, damit jeder Rumäne unsere Botschaft verstehen kann, nämlich was die PSD-Abgeordneten im Europäischen Parlament machen werden.”



    Die rechtsgerichtete Opposition und zahlreiche Nichtregierungsorganisationen unterstützen die Idee eines Referendums zum Thema Justiz. Vor dem Hintergrund öffentlicher Spekulationen, dass der Staatspräsident durch das Referendum eine erhöhte Wahlbeteiligung bei der Europawahl und somit bessere Ergebnisse für die rechtsgerichteten Parteien erzielen möchte, warnten wiederum andere Nichtregierungsorganisationen, dass das Referendum nicht als “Wahlbeteiligungsmotor” ausgenutzt werden sollte.


  • Le flash info 27.03.2019 (mise à jour)

    Le flash info 27.03.2019 (mise à jour)

    Référendum – Le président roumain Klaus Iohannis à discuté mercredi, à Bucarest, avec les représentants des magistrats de la situation du système judiciaire roumain. Mardi, le chef de l’Etat a reçu des représentants de la société civile de Roumanie, pour des consultations sur l’organisation d’un référendum sur la justice. Une des organisations participantes a annoncé, à la fin de la réunion, que le référendum en question sera bien tenu le 26 mai, date des élections européennes. APADOR-CH, une association roumaine de défense des droits de l’Homme, critique quant à elle l’organisation d’une consultation publique en même temps que les élections pour le Parlement européen. Selon eux, une telle consultation des citoyens ne peut être utilisée pour influencer le résultat des élections. L’association précise que même si la Cour constitutionnelle avait décidé récemment que l’organisation simultanée d’un référendum et des élections européennes était en accord avec la loi fondamentale du pays, il n’est pas évident que le référendum sert à solutionner des problèmes d’intérêt national.

    Motion – Dans une nouvelle motion simple auprès de la Chambre des députés, le PNL et l’USR, en opposition, ont demandé mercredi au ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, de renoncer aux modifications législatives « nocives », de soutenir l’initiative de dissoudre la Section spéciale d’investigation des magistrats et de respecter les recommandations des institutions internationales. Si le ministre ne répond pas aux sollicitations, alors il faudrait démissionner, affirment les initiateurs de la motion. Mercredi encore, le PNL et le PMP ont adressé à la Chambre des députés une motion simple visant le ministre des Transports, Razvan Cuc. Selon les signataires du document, depuis le début de son mandat, deux domaines stratégiques de l’économie- les Transports ferroviaires et aériens traversent une crise sans précédent suite à des décisions irresponsables.

    Protestation – Les représentants de la Fédération des Syndicats des Transports et des services publics de Roumanie ont été présents mercredi, à Strasbourg, au rassemblement organisé par la Fédération européenne des travailleurs des transports. La manifestation a été le point de clôture de la campagne pour une Europe équitable dans le domaine des transports lancée par la Fédération européenne il y a une semaine. Les travailleurs des transports de 41 pays, membres de la Fédération européenne, demandent l’arrêt du dumping social et de l’exploitation salariale des transporteurs européens, des emplois corrects, un transport sûr et accessible pour tous les citoyens, mais aussi l’arrêt de la compétition déloyale dans ce domaine. La démonstration vise aussi à montrer l’unité, la solidarité et le pouvoir du mouvement syndical européen.

    Européennes – Le parti national libéral, d’opposition, a déposé mercredi la liste de ses candidats aux élections européennes du 26 mai prochain, auprès du Bureau électoral central. Rareş Bogdan, tête de liste du parti, a déclaré désirer un changement radical de la manière de faire de la politique, tant au niveau de la Roumanie qu’au niveau européen. Mercredi toujours, l’UDMR et le parti Pro Romania de l’ancien premier ministre Victor Ponta ont fait de même. La liste Pro Romania est menée par Victor Ponta, suivi par l’actuelle commissaire européenne du Développement régional, Corina Cretu, puis par l’ancien premier ministre de la République de Moldova, Iurie Leancă. L’ancien président roumain, Traian Basescu,
    espère, lui aussi, à occuper un siège dans la future Assemblée législative
    européenne de la part du Parti du Mouvement populaire. Mardi déjà, le PSD, l’ALDE et l’Alliance 2020 USR-PLUS s’étaient lancés dans la course. La ministre Rovana Plumb mène la liste du PSD, principal parti de gouvernement. L’actuelle euro-parlementaire Norica Nicolai mène la liste de l’ALDE, alors que Dacian Ciolos, ancien chef du gouvernement de Bucarest et commissaire européen à l’Agriculture ouvre la liste de l’Alliance 2020 USR-PLUS. Jeudi sera le dernier jour pour déposer la liste des signatures nécessaires aux partis qui veulent se lancer dans la course au Parlement européen.

    Sports – La sélection roumaine de football a battu mardi, à Cluj, les Iles Féroé lors d’un match du Groupe F de qualification au Championnat européen de football, de l’année prochaine. Samedi, les Tricolores avaient déjà perdu un premier match devant la Suède. Dans le même groupe, l’Espagne a battu Malte, alors que la Norvège et la Suède ont terminé à égalité. Pour l’instant, la Roumanie occupe la troisième position dans le Groupe F, derrière l’Espagne et la Suède. En volleyball féminin, l’équipe vice-championne de Roumanie et d’Europe, CSM Alba Blaj, a subi, mardi, une nouvelle défaite devant l’équipe italienne Busto Arsizio, dans le match retour de la finale de la Coupe CEV, 3 sets à 1. Les Italiennes avaient aussi remporté le match-aller, 3 sets à 0.

    Météo – En Roumanie, les températures resteront légèrement en dessous des normales saisonnières sur la plupart du territoire. Le ciel sera variable, plutôt nuageux dans le nord où des pluies éparses pourront faire leur apparition. Les températures maximales iront de 6 à 15 degrés.

  • Nachrichten 25.03.2019

    Nachrichten 25.03.2019

    Bukarest: König Abdullah II. von Jordanien hat seinen dreitägigen Besuch in Rumänien abgesagt. Der Besuch hätte am Montag beginnen sollen. Die Entscheidung wurde getroffen, nachdem die rumänische Premierministerin Viorica Dancila angekündigt hatte, dass Rumänien seine Botschaft in Israel von Tel Aviv nach Jerusalem verlegen werde. Präsident Klaus Iohannis hat erklärt, dass der Umzug erst nach Abschluss der derzeit durchgeführten und noch nicht dem Präsidenten vorgelegten Analyse erfolgen werde. Die endgültige Entscheidung liegt beim Präsidenten des Landes, der gemäß der Verfassung derjenige ist, der die außenpolitischen Entscheidungen Rumäniens trifft und Vertreter Rumäniens im Ausland ist, so eine Pressemitteilung des Präsidialamtes. Viorica Dancila kündigte in Washington an, die rumänische Botschaft in Israel werde von Tel Aviv nach Jerusalem verlegt. Beim Amerikanischen Israelischen Komitee für öffentliche Angelegenheiten erklärte die rumänische Premierministerin auch, dass ein Gesetz ausgearbeitet werde, das die rumänische Staatsbürgerschaft für Juden, die das Land während des kommunistischen Regimes verlassen hatten, und Renten für Überlebende des Holocaust vorsieht. Der israelische Premierminister Benjamin Netanyahu hat Frau Dancila für die Aussage gratuliert. Der Generalsekretär der Palästinensischen Befreiungsorganisation Saeb Erekat hat dagegen die rumänische Regierungschefin kritisiert und die EU aufgefordert, Maßnahmen zu ergreifen. Im Oktober 2018 sandte das rumänische Außenministerium eine Analyse der Auswirkungen des Umzugs der rumänischen Botschaft von Tel Aviv nach Jerusalem. Die Idee wurde Ende 2017 vom Vorsitzenden der Sozialdemokratischen Partei PSD Liviu Dragnea ins Leben gerufen. Als Antwort darauf rief die Palästinensische Autonomiebehörde ihren Botschafter in Bukarest vorübergehend zurück.


    Bukarest: Der
    apostolische Besuch von Papst Franziskus in Rumänien findet zwischen dem 31.
    Mai und dem 2. Juni in Bukarest, Sumuleu Ciuc (Zentrum), Iasi (Nordosten) und
    Blaj (Zentrum) statt, so die Präsidialverwaltung am Montag. Laut der zitierten
    Quelle werden Präsident Klaus Iohannis und Papst Franziskus am 31. Mai
    zusammenkommen. Geplant sind weitere Treffen mit den Vertretern verschiedener Behörden, der Zivilgesellschaft
    und des diplomatischen Korps. Am 31. Mai wird der Papst ein privates Treffen
    mit dem Patriarchen der Rumänischen Orthodoxen Kirche Daniel im
    Patriarchalpalast haben. Der Staatsbesuch von Papst Franziskus findet auf
    Einladung des Präsidenten Klaus Iohannis statt. Der Staatschef hat diese
    Einladung im Mai 2015 anlässlich des 25. Jahrestages der Wiederaufnahme der
    diplomatischen Beziehungen zwischen Rumänien und dem Heiligen Stuhl zum ersten
    Mal eingereicht und in einem Brief, der im März 2017 an Seine Heiligkeit
    gesandt wurde, erneuert. Dies ist der zweite der Besuch eines Papstes in
    Rumänien, einem mehrheitlich orthodoxen Land, nach jenem von Papst Johannes
    Paul II. im Jahr 1999.



    Bukarest: Das nationale Exekutivkomitee der regierenden Sozialdemokratischen Partei ist am Montag in Bukarest zusammengetreten, um die Liste der Kandidaten für die Europawahlen vom 26. Mai festzulegen. Die Ministerin für europäische Fördermittel Rovana Plumb eröffnet die Liste der PSD-Kandidaten, gefolgt von der Journalistin Carmen Avram und dem Vizepräsidenten des Senats Claudiu Manda. Einer kürzlich durchgeführten Umfrage zufolge liegen die PSD und PNL (rechtsgerichtet, in der Opposition) mit 26,9% bzw. 26,3% nahe. Es folgen die Allianz 2020 USR-PLUS (in der Opposition) mit 15,3%, ALDE mit 9,3% und Pro Romania (gebildet aus PSD-Dissidenten) mit 9,1%. Der Demokratische Ungarnverband UDMR würde mit 5% die Wahlschwelle überschreiten.



    Bukarest: Verkehrsminister und Staatssekretäre aus den EU-Mitgliedstaaten werden vom 26. bis 27. März am informellen Treffen der Verkehrsminister in Bukarest im Rahmen der rumänischen Präsidentschaft des EU-Rates teilnehmen. Die Teilnehmer werden unter anderem Themen diskutieren, die sich auf die Zukunft der Mobilität in der Europäischen Union und die Stärkung von Konnektivität und Zusammenhalt durch das TEN-T-Netzwerk beziehen. Laut einer Mitteilung der Verantstalter trägt die Verwirklichung eines transeuropäischen Netzes mit umfassenden und vernetzten Verkehrsverbindungen zur Stärkung des territorialen Zusammenhalts, der Erreichbarkeit und der Anbindung aller Regionen der Union, einschließlich der Randregionen, bei, was die Investitionen anregt und Entwicklungslücken verringert.

    Bukarest: Die EU-Kommissarin für regionale Entwicklung Corina
    Creţu hat auf einer vom Europäischen Ausschuss der Regionen am Montag in
    Klausenburg organisierten Konferenz erklärt, dass Europa mehr Kohäsion brauche,
    weil die EU-Regionen vor unterschiedlichen Herausforderungen stehen, die die
    Gesellschaft bestimmen werden. Sie wies darauf hin, dass Klimawandel,
    Globalisierung, Migration, Automatisierung und digitale Technologien
    unterschiedliche Auswirkungen auf die Industrieregionen und -sektoren der EU
    haben. Während einige Regionen und Unternehmen besser an Veränderungen
    angepasst sind, haben andere Schwierigkeiten und Probleme. Die EU-Kommissarin
    fügte hinzu, Rumänien habe Mittel in Höhe von 30 Mrd. EUR aus dem
    Gemeinschaftshaushalt erhalten. Die Hälfte der öffentlichen Investitionen, die
    in den letzten 12 Jahren im Land erzielt wurden, wurde von der EU kofinanziert,
    sagte Corina Cretu.


    Bukarest: Der Verband der rumänischen Transporteure (FORT) kündigte in einer Erklärung an, dass er am Mittwoch, dem 27. März, in Straßburg gegen das Mobilitätspaket 1 zusammen mit anderen Arbeitgeberverbänden aus Rumänien und den östlichen Ländern protestieren wird. Die Föderation widersetzt sich unter anderem der Rückkehr der Fahrer zu Hause mindestens alle vier Wochen oder nach drei Wochen, wenn der Fahrer zwei reduzierte wöchentliche Pausen einlegt. FORT bittet auch um eine Neubewertung der normalen wöchentlichen Ruhezeit im Führerhaus, und äußerte sich gegen die Anwendung der Entsendungsregeln für den Straßentransport.



    Washington: Der von US-Sonderermittler Robert Mueller vorgelegte Abschlussbericht enthält laut Justizministerium keine Beweise für eine Verschwörung zwischen Donald Trumps Wahlkampfteam und Russland. Wie aus einer vierseitigen Zusammenfassung des Berichts an den Kongress weiter hervorgeht, wird Trump allerdings vom Vorwurf der Justizbehinderung nicht entlastet – aber der Vorwurf wird durch den Bericht auch nicht erhärtet. In einer ersten Reaktion erklärte sich Präsident Trump für vollständig entlastet. Die Demokraten bestehen auf der Veröffentlichung des gesamten Berichts von Mueller.



    Wetter: In Rumänien ist das Wetter schön und wärmer als üblich für diese Jahreszeit, wird aber langsam instabil. Es regnet im Norden, Westen und Zentrum des Landes. Die Tageshöchstwerte liegen zwischen 10 und 25 Grad Celsius. Am Mittag wurden in Bukarest 19 Grad gemessen.

  • Le budget 2019 réexaminé par le Parlement

    Le budget 2019 réexaminé par le Parlement

    Alors que nous sommes bientôt à quatre mois du
    moment où il aurait dû être adopté et promulgué, le budget d’Etat de la
    Roumanie pour l’année en cours est toujours dans le circuit étatique. Et
    surtout, il constitue une cause importante de tensions entre, d’un côté, le
    gouvernement de coalition du Parti social démocrate et de l’Alliance des
    libéraux et des démocrates et, de l’autre, le président Klaus Iohannis et
    l’opposition.

    Après une arrivée tardive de ce document au Parlement, à peine en
    février, le chef de l’Etat avait saisi la Cour constitutionnelle. Par la suite,
    malgré le verdict de constitutionnalité rendu par la Cour, le président roumain
    a décidé de renvoyer le document au Parlement, le qualifiant de « budget
    du déshonneur national ». Ce budget du Parti social-démocrate repose sur
    un scénario fantaisiste et ne prévoit pas de garanties concernant sa mise en
    œuvre, fait confirmé par les institutions européennes et autres institutions
    nationales, soutient Klaus Iohannis, épaulé de près par l’opposition de droite.

    Le conseiller présidentiel sur des questions économiques, Cosmin Marinescu, a
    précisé que d’importantes économies partenaires de la Roumanie connaissent déjà
    des ralentissements, tandis que certaines agences de notation tablent sur des possibles
    évolutions négatives. Le conseiller présidentiel a souligné que les revenus sur
    lesquels repose le budget sont surévalués de près de 10 milliards de lei
    (environ 2,1 milliards d’euros), ce qui représente 1% du Produit intérieur brut.
    C’est énorme, signale Cosmin Marinescu, compte tenu du déficit budgétaire
    estimé, qui est de 2,5% du PIB. En même temps, poursuit l’administration
    présidentielle, l’actuel budget souffre d’une sous-estimation des dépenses ou
    même d’ajustements négatifs délibérés, comme dans le cas des retraites. C’est un
    budget, conclut la présidence roumaine, qui ne respecte pas les traités
    internationaux signés par la Roumanie, ainsi que les lois en la matière. Ce
    budget, tel que PSD l’a imaginé, sert les intérêts politiques d’un groupe
    restreint, a lancé le président roumain.

    Toutefois, selon le Parti social-démocrate,
    le budget pour 2019 est bien construit et très rigoureux et le chef de l’Etat
    roumain, par sa décision de le bloquer, ne fait que perturber le fonctionnement
    de toutes les institutions. Les sociaux-démocrates soutiennent que le budget
    assure les ressources nécessaires à tous les domaines importants de l’économie.
    Ils disent même que c’est un projet de budget révolutionnaire, qui vise à
    soutenir l’éducation et la santé, et que la démarche présidentielle pour
    retarder sa mise en application est strictement politique. Le PSD a déjà
    annoncé, à travers la voix du vice-président de la Chambre des Députés, Florin
    Iordache, qu’il conserverait la Loi du budget sous la forme approuvée en
    février par le Parlement : un budget fondé sur une croissance économique
    de 5,5% et un PIB supérieur à 1000 milliards de lei, soit plus de 200 milliards
    d’euros. (Trad. Elena Diaconu)

  • Die Woche 04.03.-08.03.2019 im Überblick

    Die Woche 04.03.-08.03.2019 im Überblick

    Laura Codruta Kövesi vor Staatsanwälten



    Die ehemalige Leiterin der Nationalen Antikorruptionsbehörde DNA Laura Codruta Kövesi wurde am Donnerstag in Bukarest informiert, dass sie in einem neuen Verfahren verdächtigt wird. Für Laura Codruţa Kovesi ist es kein Zufall, dass gerade an dem Tag, an dem das Europäische Parlament Gespräche über die Wahl des Generalstaatsanwalts der Europäischen Staatsanwaltschaft durchgeführt hat, sie zur Anhörung bei der Staatsanwaltschaft in Bukarest vorgeladen wurde. Laura Codruta Kövesi:


    Ich denke nicht, dass dies ein Zufall ist. Ich glaube, ich wurde an diesem Tag absichtlich vorgeladen. Ich bin der Meinung, dass ich am Donnerstag absichtlich daran gehindert wurde, Aussagen zu machen und Situationen zu klären. Ich glaube, ich wurde auch absichtlich im Rahmen eines gewissen Verfahrens vorgeladen, aber als ich bei der Staatsanwaltschaft erschien, wurde ich, ohne eine legale, korrekte Vorladung, in einem anderen, neuaufgetauchten Verfahren, angehört.


    Die Anschuldigungen beziehen sich auf Amtsmissbrauch, falsche Zeugenaussagen und Bestechungsannahme. Für die Absetzung der ehemalige Leiterin der Antikorruptionsbehorde fuhrte Justizminister Tudorel Toader Missachtung der Autoritat des parlaments und der Urteile des Verfassungsgerichts an.



    Justizminister Tudorel Toader wird bestritten



    Das Plenum der Abgeordnetenkammer in Bukarest hat am Mittwoch seine Tagung wegen mangelnden Quorums aufgehoben. Auf der Tagesagenda stand die Abstimmung über den einfachen Antrag gegen den Justizminister Tudorel Toader. Der Antrag war von der liberalen Partei PNL und der Union Rettet Rumänien USR (beide von der Opposition) eingericht worden. Die beiden Parteien fordern den Rücktritt des Justizministers Tudorel Toader. Gehorsamkeit, Lügen, Verantwortungslosigkeit und Unfug sind die Ursache für die Schwächung der Justiz – sagen die Unterzeichner des Antrags, die einige Maßnahmen bezüglich des Zulassungswettbewerbs im Nationalen Institut der Richter und Staatsanwälte oder der Erstausbildung von Richtern und Staatsanwälten ablehnen. Abgeordnete von PNL und USR werfen Minister Toader außerdem vor, den Zustand der Überfüllung der Strafvollzugsanstalten aufrechtzuerhalten, was dazu führen wird, dass Verurteilte vorzeitig freigelassen werden und Leben, Integrität, Gesundheit und das Vermögen der Bürger gefährden. Der parteilose, von dem Regierungspartner ALDE unterstützte Tudorel Toader wurde auch von den regierenden Sozialdemokraten kritisiert. Auch der Ungarnverband UDMR, der die Exekutive im Parlament unterstützt, kritisierte den Justizminister. Selbst wenn der Antrag angenommen wäre, könnte nur die Premierministerin Viorica Dancila entscheiden, ob Justizminister Toader aus seinem Amt entlassen wird oder nicht.



    Haushaltsvorlage für 2019 zurück ins Parlament



    Staatschef Klaus Iohannis rief das Verfassungsgericht in Bezug auf den Haushaltsentwurf des Kabinetts Dancila für das laufende Jahr an. Die Haushaltsvorlage sei jedoch verfassungsgemäß, so das Verfassungsgericht. Präsident Iohannis wollte sich zur Entscheidung des Gerichtshofs nicht äußern, kündigte jedoch seine Absicht an, das Gesetz, das er als beschämend bezeichnet, dem Parlament zurückzuschicken:



    Das Budget für das laufende Jahr beruht auf einem phantastischen Szenario, seine Umsetzung ist auf gar keinem Fall garantiert, so wie auch die europäischen Institutionen darauf hingewiesen haben. Die Haushaltsvorlage stellt die Einhaltung der internationalen Abkommen, zu denen sich Rumänien verpflichtet hat, unter Fragezeichen. Das diesjährige Budget soll vor allem den politischen Interessen einer kleinen Gruppe dienen.


    Die parlamentarische Opposition, die hauptsächlich aus der National-Liberalen Partei und der Union Rettet Rumänien gebildet wird, teilt die Stellungnahme des Präsidenten.


    Trügerisch, politisch motiviert und unverantwortlich, mit diesen Worten bezeichnet die Regierungskoalition den Schritt des Präsidenten Iohannis, die Haushaltsvorlage an das Parlament zurückzuschicken: Es ist zweifellos, dass Präsident Iohannis nur daran interessiert ist, eine andere Amtszeit zu gewinnen und Sachen zu tun, die das Image Rumäniens und die makroökonomischen Indikatoren gefährden. Wer sagt, dass das Land vor einer wirtschaftlichen Katastrophe steht, während offizielle Zahlen das Gegenteil beweisen, zeigt fehlende Verantwortung und keinen Respekt für die Wahrheit. Die Tätigkeit der Regierung zu blockieren ist zum Hauptanliegen des Staatschefs geworden, sagte Ministerpräsidentin Viorica Dancilă. Der ex-Justizminister Florin Iordache erklärte im Namen der Sozial-Demokraten, seine Partei wird dem Präsidenten das Gesetz zur Unterzeichnung in der ursprünglichen Form vorlegen, wie es vom Parlament verabschiedet worden war, ohne weitere Änderungen vorzunehmen: Rumäniens Haushalt zu blockieren, nur weil wir vor Präsidentschaftswahlen stehen, ist nicht richtig. Unter diesen Umständen werden wir ihm die Gesetzesvorlage in ihrer aktuellen Fassung zurückschicken, denn diese Form wurde in den Haushaltsausschüssen analysiert und vom Parlament bestätigt.



    Zwei Monate an der Spitze des EU-Rates



    Premierin Viorica Dancila hat am Freitag die erste Bilanz der rumänischen EU-Ratspräsidentschaft gezogen, der rumänische EU-Ratsvorsitz habe in den ersten Monaten 67 europäische Akten zu Ende gebracht, diese seien bereits von den europäischen Botschaftern bestätigt worden, sagte Dancila. Der rumänische Ratsvorsitz und das Europäische Parlament erzielten eine vorläufige Einigung über eine Reihe von Maßnahmen zur Gewährleistung einer grundlegenden Anbindung an Straßengütern und Personenkraftwagen, um die schwerwiegendsten Störungen zu mildern, falls London die EU ohne eine ausgehandelte Vereinbarung verlassen wird.


    Bei Gesprächen mit dem Brexit-Chefunterhändler Michel Barnier, sagte Ministerpräsidentin Dancila, die rumänischen Behörden seien auf jedes Szenario vorbereitet, einschließlich eines No-Deal-Brexit.

  • Brüssel: Kövesi – Favoritin für den Posten als Generalstaatsanwältin der EU

    Brüssel: Kövesi – Favoritin für den Posten als Generalstaatsanwältin der EU

    Die regierenden Sozialdemokraten (PSD) hatten im vergangenen Juli die Chefin der rumänischen Anti-Korruptionsbehörde, Laura Codruţa Kövesi aus dem Amt entlassen. Jetzt ist Kövesi, die während ihrer Tätigkeit als Chefin der rumänischen Anti-Korruptionsbehörde (DNA) konstant Rückendeckung aus Brüssel erhalten hatte, Favoritin für den Posten der Generalstaatsanwältin der EU. Sie erhielt am Mittwoch die meisten Stimmen im Ausschuss für bürgerliche Freiheiten (LIBE) des Europäischen Parlaments.



    Codruţa Koveşi glaubt, diese Abstimmung stellt keinen persönlichen Sieg dar: Das Ergebnis dieser Abstimmung spricht nicht nur für mich, es spricht für das gesamte juristische System in Rumänien. Es wurde für alle rumänischen Bürger gestimmt, die in den letzten Jahren den Rechtsstaat und den Kampf gegen Korruption unterstützt haben. Diese Wahl ist eine Stimme für alle Staatsanwälte und Richter in Europa, auf die Druck ausgeübt wird. Ich habe keine Unterstützung von der Regierung in Bukarest erhalten, habe diese auch nicht gefordert, habe sie auch nicht erwartet und erwarte sie auch weiterhin nicht“.



    Die rumänischen Behörden hatten im Vorfeld der Abstimmung eine Reihe von negativen Informationen über Kövesis Arbeit als Vorsitzende der DNA verbreitet und andere Regierungen aufgerufen, gegen sie zu stimmen. Die Europarlamentarier, der in Bukarest regierenden PSD und ALDE, stimmte gegen sie. Aus Bukarest erklärte der PSD-Senator, Claudiu Manda, die sozialdemokratischen Europarlamentarier haben gegen Laura Codruţa Kovesi gestimmt, weil sie über ihren Amtsmissbrauch bei der Anti-Korruptionsbehörde Bescheid wüssten. Der Vorsitzenden der Mitregierenden ALDE, Călin Popescu Tăriceanu holte bei dieser Gelegenheit erneut gegen die europäischen Behörden aus: ’Das Europäische Parlament gibt ein gutes Beispiel ab. Es belehrt uns unermüdlich, dass der politische Faktor in der Justiz nichts zu suchen hat und hat heute den perfekten Beweis erbracht, wie die Politik in die Wahl eingreift.



    Während der Anhörung vor den beiden Parlamentsausschüssen versuchte Kövesi, Vorwürfe der Vertreter von PSD und ALDE zurückzuweisen: Ich wei‎ß, dass Sie negative Informationen über mich gehört haben. Ich habe aber nichts zu verbergen. Ich stehe zur Verfügung, um alle Ihre Fragen zu beantworten“, sagte sie.



    Für die oppositionelle PNL stellt das Ergebnis der gestrigen Abstimmung ein Sieg Rumäniens im Europäischen Parlament dar, wahrend die USR es als einen weiteren Schlag ins Gesicht der regierenden PSD-ALDE Koalition betrachtet.



    Die Europäische Staatsanwaltschaft, mit Sitz in Luxemburg, soll ihre Arbeit bis Ende 2020 aufnehmen und sich zunächst auf Straftaten im Zusammenhang mit EU-Geldern konzentrieren. 22 EU-Länder wollen sich beteiligen.

  • February 27, 2019 UPDATE

    February 27, 2019 UPDATE

    REACTIONS Romanian politicians had various reactions on Wednesday after the
    Committee on Civil Liberties, Justice and Home Affairs (LIBE) in the European
    Parliament had granted 26 votes to the former chief of Romania’s main
    anti-corruption agency (DNA), Laura Codruta Kovesi who is running for the seat
    of chief prosecutor of the European Public Prosecutor’s Office. Kovesi was
    followed by French Jean-Francois Bohnert with 22 votes and Andreas Ritter of
    Germany with one. Kovesi has also mustered the largest number of votes 22, in
    the Committee on Budgetary Control. The future chief prosecutor of the European
    Prosecutor’s Office will be appointed after negotiations between the community
    legislature and the Council of the member states, which has previously granted
    more points to the French candidate. The opposition in Bucharest hailed Kovesi’s
    success and criticized the ruling PSD-ALDE coalition for ‘having betrayed
    Romania’ by masterminding a smear campaign against the Romanian candidate. PSD
    and ALDE have underlined the vote in the LIBE committee was a perfect proof of
    ‘how the political factor can influence this choice’ adding the Romanian
    Social-Democratic MEPs have voted against Kovesi in response to the abuses she
    committed while heading the DNA in Bucharest. The European Prosecutor’s Office is
    to be an independent and decentralized prosecution office of the European Union
    with competences for investigating, prosecuting and bringing to justice crimes
    against the EU budget, such as fraud, corruption or cross-border VAT fraud.
    This body is due to begin activity by the end of next year.










    TROOPS Nearly 500 servicemen from the US ground troops deployed to Europe and
    their equipment are to arrive at the Mihail Kogalniceanu airbase in
    south-eastern Romania at the end of this month. According to a communiqué
    issued by the Romanian Defence Ministry, the US troops are to remain in Romania
    nine months after which they are to be replaced by other units so that a
    continuous rotation of troops in Europe is achieved as part of the US
    commitment to providing security in NATO’s eastern flank. The US servicemen
    will join their Romanian counterparts for various multinational drills. In
    another development over 1100 troops are to attend the first multinational
    exercise staged by the Romanian Navy in 2019 entitled ‘Poseidon 19’. The event
    will bring together warships from Romania, Bulgaria, Germany, Spain and Turkey.
    A Puma Naval helicopter, two MIG 21 and two F-16 fighter jets belonging to the
    Romanian Air Forces are to participate in the exercise.










    JUSTICE In 2018 big pressure was
    exerted on the Romanian justice system and moves to change the justice laws and
    the criminal codes continued, said Wednesday Romania’s prosecutor general
    Augustin Lazar at the Public Ministry assessment meeting. He added that last
    year politicians did their best and managed to dismiss the chief prosecutor of
    the National Anticorruption Directorate. The prosecutor general underlined in
    his speech that the proposals of the General Prosecutors’ Office
    representatives were ignored when legislative amendments were passed. According
    to Lazar, some of the amendments run counter to Romania’s international
    obligations and the European bodies confirmed the appropriateness of the Public
    Ministry’s stand on the matter. Prosecutors had to deal with 1.7 million files
    in 2018 of which they solved more than 500 thousand. Attending the assessment
    meeting, the Romanian President Klaus Iohannis said that Romanians wanted to
    have a country without corruption. The interference of the political factor in
    the judiciary has become more visible, he added. Today’s meeting is taking
    place in the context in which hundreds of magistrates from across Romania are
    protesting against the new modifications brought to the justice laws through an
    emergency decree.




    (translated by bill)

  • Bukarest: Demonstrationen gegen eine Notverordnung des Justizministeriums

    Bukarest: Demonstrationen gegen eine Notverordnung des Justizministeriums

    Erneut sind in Bukarest und mehreren rumänischen Gro‎ßstädten Tausende Menschen auf die

    Stra‎ßen gegangen, um gegen eine Verordnung zur Änderung der Justizgesetze zu protestieren. Die Zahl der Demonstranten in Bukarest erreichte nach Schätzungen unabhängiger Medien 8.000 bis 10.000. Sie fordern die Aufhebung des Rechtsakts, der die Unabhängigkeit der Richter schwächt und die Tätigkeit der Staatsanwaltschaft blockiert. Die, auf Betreiben des Justizministers Tudorel

    Toader, vergangene Woche verabschiedete Verordnung, sieht umfassende Änderungen beim Ernennungsprozedere in der Leitungsebene der Staatsanwaltschaften vor. Dabei wird der Regierung mehr Einfluss eingeräumt. Zudem wurden dem Generalstaatsanwalt Befugnisse entzogen. Auch die Kontrolle über die Abteilung zur Untersuchung der Staatsanwalte wurde aufgehoben, die, wie vermutet wird, lediglich die Staatsanwälte einschüchtern soll.







    Diese sind die letzten Änderungen, die die regierenden Sozialdemokraten mit ihrem Koalitionspartner ALDE, in Bereich der Justiz vornehmen und die zu gro‎ßen und langanhaltenden Protesten geführt haben. “Wir sind hier um das, was von Rechtsstaat übriggeblieben ist, zu verteidigen”, haben die Demonstranten erklärt und Slogans gegen den PSD-Führer Liviu Dragnea und die Regierung gerufen. Am Freitag hatten bereits Hunderte Richter und Staatsanwälte in

    mehreren Gro‎ßstädten gegen die Verordnung protestiert, wahrend ein Teil der Staatsanwalte in Streik getreten sind.







    Die Europäische Kommission, das US-Statedepartement und Tausende rumänische Richter und Staatsanwälte haben die jüngsten Eingriffe der Regierung in die Justiz des Landes scharf kritisiert. “Die plötzliche Änderung der Justizgesetze durch Notverordnung, ohne Beratung mit des Obersten Rat der Richter und Staatsanwälte und dieser selbst, schwächt im gro‎ßen Maas die Fähigkeit der Staatsanwalte ihrer verfassungsmä‎ßigen Pflicht nachzukommen”, hei‎ßt es in einer Mitteilung der Bukarester Staatsanwälte.







    Die PSD-ALDE-Regierungskoalition begründet ihre umstrittene Justizreform als “Korrektur des Amtsmissbrauchs der Staatsanwälte”. Kritiker weisen darauf hin, dass all diese Änderungen dem Parteivorsitzenden Liviu Dragnea zugutekommen, der bereits für Wahlbetrug verurteilt wurde und dem ein weiteres Verfahren anhängt.







    Unter Leitung der Chefanklägerin der Nationalen Anti-Korruptionsdirektion (DNA) Laura Codruta Kovesi, die letztes Jahr abgesetzt wurde, sind zahlreiche Politiker, einschlie‎ßlich Minister und

    Parlamentarier der Justiz überfuhrt worden.







    Brüssel erklärte hierzu, die Behörde verfolge “mit gro‎ßer Sorge die jüngsten Entwicklungen mit Blick auf die Rechtsstaatlichkeit”. Ein Sprecher in Brüssel merkte an: “Sowohl der Inhalt als auch das Verfahren der jüngsten Änderungen unter Verwendung von Notverordnungen” schienen “im direkten Widerspruch” zu Kommissionsempfehlungen zu stehen.

  • Bukarest: Tausende demonstrieren gegen Änderung der Justizgesetze

    Bukarest: Tausende demonstrieren gegen Änderung der Justizgesetze

    Erneut sind in Bukarest und mehreren rumänischen Gro‎ßstädten Tausende Menschen auf die Stra‎ßen gegangen, um gegen eine Verordnung zur Änderung der Justizgesetze zu protestieren. Die Zahl der Demonstranten in Bukarest erreichte nach Schätzungen unabhängiger Medien 8.000 bis 10.000. Sie fordern die Aufhebung des Rechtsakts, der die Unabhängigkeit der Richter schwächt und die Tätigkeit der Staatsanwaltschaft blockiert. Die, auf Betreiben des Justizministers Tudorel Toader, vergangene Woche verabschiedete Verordnung, sieht umfassende Änderungen beim Ernennungsprozedere in der Leitungsebene der Staatsanwaltschaften vor. Dabei wird der Regierung mehr Einfluss eingeräumt. Zudem wurden dem Generalstaatsanwalt Befugnisse entzogen. Auch die Kontrolle über die Abteilung zur Untersuchung der Staatsanwalte wurde aufgehoben, die, wie vermutet wird, lediglich die Staatsanwälte einschüchtern soll.



    Diese sind die letzten Änderungen, die die regierenden Sozialdemokraten mit ihrem Koalitionspartner ALDE, in Bereich der Justiz vornehmen und die zu gro‎ßen und langanhaltenden Protesten geführt haben. “Wir sind hier um das, was von Rechtsstaat übriggeblieben ist, zu verteidigen”, haben die Demonstranten erklärt und Slogans gegen den PSD-Führer Liviu Dragnea und die Regierung gerufen. Am Freitag hatten bereits Hunderte Richter und Staatsanwälte in mehreren Gro‎ßstädten gegen die Verordnung protestiert, wahrend ein Teil der Staatsanwalte in Streik getreten sind.



    Die Europäische Kommission, das US-Statedepartement und Tausende rumänische Richter und Staatsanwälte haben die jüngsten Eingriffe der Regierung in die Justiz des Landes scharf kritisiert. “Die plötzliche Änderung der Justizgesetze durch Notverordnung, ohne Beratung mit des Obersten Rat der Richter und Staatsanwälte und dieser selbst, schwächt im gro‎ßen Maas die Fähigkeit der Staatsanwalte ihrer verfassungsmä‎ßigen Pflicht nachzukommen”, hei‎ßt es in einer Mitteilung der Bukarester Staatsanwälte.



    Die PSD-ALDE-Regierungskoalition begründet ihre umstrittene Justizreform als “Korrektur des Amtsmissbrauchs der Staatsanwälte”. Kritiker weisen darauf hin, dass all diese Änderungen dem Parteivorsitzenden Liviu Dragnea zugutekommen, der bereits für Wahlbetrug verurteilt wurde und dem ein weiteres Verfahren anhängt.



    Unter Leitung der Chefanklägerin der Nationalen Anti-Korruptionsdirektion (DNA) Laura Codruta Kovesi, die letztes Jahr abgesetzt wurde, sind zahlreiche Politiker, einschlie‎ßlich Minister und Parlamentarier der Justiz überfuhrt worden.



    Bruxelles erklärte hierzu, die Behörde verfolge “mit gro‎ßer Sorge die jüngsten Entwicklungen mit Blick auf die Rechtsstaatlichkeit”. Ein Sprecher in Brüssel merkte an: “Sowohl der Inhalt als auch das Verfahren der jüngsten Änderungen unter Verwendung von Notverordnungen” schienen “im direkten Widerspruch” zu Kommissionsempfehlungen zu stehen.

  • Nouvelles manifestations contre les modifications des lois de la justice

    Nouvelles manifestations contre les modifications des lois de la justice

    Des milliers de personnes ont gagné à nouveau
    les rues de Bucarest et de plusieurs grandes villes de Roumanie pour exprimer
    leur opposition face aux changements apportés aux lois de la Justice par
    l’ordonnance gouvernementale. La rue demande l’annulation de l’acte normatif,
    critiqué pour porter atteinte à l’indépendance des magistrats et pour bloquer
    l’activité des parquets.

    Initié par le ministre de la Justice, Tudorel Toader,
    et adopté la semaine dernière par le gouvernement, le décret modifie, entre
    autres, les règles de nomination de différentes catégories de juges et réduit
    les pouvoirs des procureurs. Le processus de nomination des procureurs en chef
    change aussi, alors que la nouvellement créée Section d’enquête des magistrats
    perd son indépendance en faveur du ministère de la Justice. D’autant plus que
    selon plusieurs voix, cette section avait été fondée pour intimider les
    magistrats. Voici les plus récentes modifications que les sociaux-démocrates,
    en coalition au pouvoir avec l’Alliance des libéraux et des démocrates, ont
    lancé ces deux dernières années et qui ont provoqué à chaque fois d’amples
    protestations de rue. « Nous sommes venus défendre ce qui reste de l’Etat
    de droit »
    , ont affirmé les protestataires ce dimanche. Ils ont scandé des
    slogans anticorruption et demandé la démission de l’exécutif.

    Vendredi, des
    centaines de magistrats avaient protesté dans plusieurs grandes villes. Qui
    plus est, plusieurs tribunaux à travers le pays ont décidé de suspendre leur
    activité pour dénoncer l’adoption de l’ordonnance. A leur tour, la Commission
    européenne, le Département d’Etat des Etats-Unis et des milliers de magistrats
    roumains estiment que le décret met en danger l’indépendance de la justice et
    de l’Etat de droit en Roumanie. « Ces modifications abruptes aux lois de la justice, opérées par
    décret d’urgence et sans consulter le Conseil Supérieur de la Magistrature, ni
    les magistrats, ont un impact majeur sur la capacité de l’ensemble des
    procureurs de remplir leurs tâches constitutionnelles »,
    lit-on dans un
    communiqué des procureurs de Bucarest.


    Pour sa part, le Parti social-démocrate (PSD), qui a démarré une révision
    controversée du système judiciaire depuis son arrivée au pouvoir fin 2016,
    affirme que son objectif est tout simplement de « corriger les abus des juges »
    et de soutenir une justice équitable.


    De l’autre côté de la barricade, les critiques affirment que cette réforme
    bénéficie en premier lieu au chef du PSD, Liviu Dragnea, déjà condamné pour
    fraude électorale. Par ailleurs, pendant le mandat de Laura Codruța Kövesi, à la tête de la Direction nationale
    anticorruption, révoquée de ses fonctions l’été dernier, de nombreux
    responsables de haut niveau, dont des ministres et des parlementaires, ont été
    condamnés pour corruption. Des démarches appréciées par l’Union européenne.
    Pourtant, ces derniers temps, Bruxelles, qui suit de près l’évolution de la
    justice roumaine, a demandé maintes fois au gouvernement de Bucarest d’agir en
    accord avec les recommandations de la Commission Européenne et dans le respect
    de l’Etat de droit. (Trad. Elena Diaconu et Valentina Beleavschi)

  • La controversée ordonnance 114, débattue par le Sénat

    La controversée ordonnance 114, débattue par le Sénat

    Après avoir été l’objet de vifs débats
    publics, l’ordonnance d’urgence 114 sera débattue cette semaine par le Parlement
    roumain. L’acte normatif en question introduit de nouvelles mesures fiscales et
    budgétaires. Parmi elles, la très contestée « taxe sur la cupidité »,
    qui prévoit la taxation supplémentaire des compagnies de télécommunications, énergétiques
    et des institutions bancaires, qui obtiendraient, selon la majorité de gauche, des
    profits inhabituellement et immoralement élevés. Les sénateurs de la commission
    Budget-finances présenteront, mardi, un rapport final sur le décret en question.

    Les parlementaires de l’opposition de droite demandent non pas la modification,
    mais carrément le rejet du document, car, à leur avis, les mesures affecteraient
    des secteurs essentiels, comme la sécurité énergétique, le secteur bancaire ou
    l’industrie de télécommunications. Le leader du Parti national libéral, la
    première voix de l’opposition, Ludovic Orban, averti que l’ordonnance aura également
    un impact négatif sur les fonds privés de pensions : « L’ordonnance
    114 requiert un capital social minimum 11 fois supérieur au capital souscrit
    aujourd’hui. A ce jour, les gérants des fonds de pensions de retraite n’ont pas
    récupéré intégralement leurs investissements initiaux. Suite à cette obligation
    d’augmenter le capital social en fonction des actifs, les gérants mettront entre
    35 et 50 ans pour récupérer leurs investissements. »


    Le président du Sénat et le leader de l’Alliance
    des libéraux et des démocrates, partenaire au gouvernement du Parti
    Social-démocrate, Călin Popescu-Tăriceanu, n’exclue pas la possibilité de la
    modification de l’ordonnance : « J’ai
    déjà discuté avec la première ministre Viorica Dăncilă et je lui ai expliqué
    que cette taxe de 2% pour les compagnies du secteur énergétique affectait gravement
    leurs possibilités de développement futur. Madame la première ministre a
    consenti que cette taxe était excessive, nous devons analyser les choses et il
    est très probable que nous puissions renoncer à cette taxe de 2%. »



    Le document de loi, décrit par certains, avec
    pathos justicier ou bien avec sarcasme, comme « l’ordonnance de la
    cupidité », doit être débattu et voté par le Sénat avant le 1er
    mars. Il sera ensuite envoyé à la Chambre des députés, chambre décisionnelle en
    la matière. En théorie, en dehors de la scène politique, mais, en pratique, de
    plus en plus critique par rapport aux initiatives sur le plan économique de la
    majorité, la Banque centrale n’a pas caché sa réticence en ce qui concerne les
    mesures de l’ordonnance 114. L’économiste en chef de la Banque nationale
    roumaine, Valentin Lazea, affirme que la taxe sur les actifs prévue par cette
    ordonnance pourrait faire baisser la rentabilité du système bancaire roumain en
    dessous de la moyenne européenne. Si cela arrivait, prévient-il, le retrait des
    banques étrangères du marché roumain ne serait pas exclu. Valentin Lazea demande
    aux hommes politiques de décider s’ils souhaitent avoir un système bancaire
    fort, profitable, qui fournit du capital pour les investissements ou bien un
    système asservit, qui alimente la consommation, mais pas le développement de la
    Roumanie. (Trad. Elena Diaconu)

  • Nachrichten 16.02.2019

    Nachrichten 16.02.2019

    Das Parlament hat am Freitag den Haushaltsentwurf für das Jahr 2019 und die Vorlage des Sozialversicherungshaushalts angenommen. Der Staatshaushalt beruht auf einem Wirtschaftswachstum von 5,5%, einem Defizit von 2,76% und einem BIP von rund 200 Milliarden Euro. In diesem Jahr werden mehr Mittel für Gesundheit, Bildung und Investitionen bereitgestellt. Die linksgwerichtete PSD–ALDE Regierungskoalition behauptet, das Buget widerspiegele die wirtschaftliche und soziale Realität und lege den Akzent auf drei Bereiche, die eine Priorität sind: Gesundheit, Bildung und Investitionen. Die rechtsgerichtete Opposition erklärte, es sei unwahrscheinlich, dass das Budget so umgesetzt wird, wie es beschlossen wurde, da es auf viel überhöhten Einnahmen basiert.



    Der Sozialdemokrat Mircea Draghici hat bekanntgegeben, er habe beschlossen, seine Kandidatur für die Position des Verkehrsministers im Kabinett PSD-ALDE in Bukarest zurückzuziehen. Am Dienstag hatte auch seine Parteikollegin Lia Olguţa Vasilescu ihre Kandidatur für das Amt des Ministers für regionale Entwicklung und öffentliche Verwaltung zurückgezogen. Die beiden waren für diese Ämter von der mitregierenden Sozialdemokratischen Partei PSD vorgeschlagen worden. Präsident Klaus Iohannis hatte die Kandidatur von Lia Olguta Vasilescu abgelehnt; über die Kandidatur von Mircea Draghici hatte sich der Staatspräsident nicht geäußert.



    Rumäniens Staatspräsident Klaus Iohannis hat am Samstag erklärt, das internationale multilaterale System stehe unter zunehmendem Druck und die Antwort in diesem Fall sei Kohäsion, und das Hauptziel sollte ein starkes europäisches Engagement sein. Deshalb definiere diese Botschaft der Einheit und des Zusammenhalts grundsätzlich die Prioritäten der rumänischen EU-Ratspräsidentschaft, sagte noch der rumänische Staatspräsident. Präsident Iohannis war Ehrengast der 55. Internationalen Sicherheitskonferenz in München. Klaus Iohannis wies darauf hin, dass sich die Bemühungen auf die Entwicklung einer harmonisierten Kooperation zwischen der NATO und der EU konzentrieren sollten. Seines Erachtens sollte dies dadurch erreicht werden, dass die einzigartige Rolle der NATO in der kollektiven Verteidigung mit dem integrierten Krisenmanagement der Europäischen Union und mit der der Fähigkeit der EU, eine Vielzahl von Instrumenten und Ressourcen zusammenzuführen, kombiniert wird. Der rumänische Staatschef sagte, die Herausforderungen an der Ostflanke des Bündnisses könnten nicht ignoriert werden, und die NATO müsse ihre Abschreckungs- und Verteidigungsposition in dieser Flanke weiter stärken. Auf der Agenda der Münchner Sicherheitskonferenz stehen die Bewältigung sicherheitspolitischer Herausforderungen, die transatlantischen Beziehungen, die Prioritäten der NATO, die Zukunft des europäischen Projekts und die Zusammenarbeit zwischen der Europäischen Union und der Nordatlantischen Allianz.



    Die Europäische Union wird bald einen stärkeren regulatorischen und aufsichtsrechtlichen Rahmen für Banken haben, nachdem die Botschafter der Mitgliedstaaten einer von der rumänischen EU-Ratspräsidentschaft und von dem Parlament in Straßburg erzielten Einigung zugestimmt haben. Das Dokument enthält eine Reihe überarbeiteter Regeln zur Verringerung der Risiken im Bankensektor der Europäischen Union. Die vereinbarten Maßnahmen stellen sicher, dass der Bankensektor über ausreichend Kapital verfügt, um Darlehen an Einzelpersonen und juristische Personen sicher zu stellen, sagte Finanzminister Eugen Teodorovici. Gleichzeitig sind die Steuerzahler vor den Schwierigkeiten der Banken geschützt.



    In Bukarest und anderen großen Städten Rumäniens gab es am Freitagabend Demonstrationen zur Unterstützung der ehemaligen Leiterin der Nationalen Anti-Korruptionsdirektion, Laura Codruta Kövesi. Die Demonstranten riefen Slogans gegen die Regierungskoalition PSD-ALDE aus und schwenkten Flaggen von Rumänien und der Europäischen Union. Die ehemalige Chefin der Nationalen Anti-Korruptionsbehörde (DNA) Laura Codruta Kovesi, ist am Freitag vor der Sonderuntersuchungsbehörde der Generalstaatsanwaltschaft in Bukarest erschienen. Vorgeworfen werden ihr Amtsmissbrauch, Bestechung und Meineid. Kovesi behauptete am Vortag, sie sei unschuldig, und fügte hinzu, dass der Zeitpunkt der Vorladung, der sich mit ihrem geplanten Vorstellungsgespräch beim Europäischen Parlament für die Position des Obersten Generalstaatsanwaltes überschneidet, kein Zufall ist. Kövesi hat angekündigt, sie habe einen Antrag auf Ablehnung des Staatsanwalts und des Oberstaatsanwalts der Sonderuntersuchungsbehörde der Generalstaatsanwaltschaft wegen Befangenheit eingereicht. Die ehemalige DNA-Chefin sagte, die Situation würde sich auf ihre Kandidatur für die Position des Europäischen Generalstaatsanwaltes auswirken, aber sie werde im Auswahlsverfahren weitermachen. Laut europäischen Medienberichten sei Kovesi Favoritin, um diese Position zu erhalten.

  • Das Bukarester Parlament debattiert über den Haushaltsentwurf 2019

    Das Bukarester Parlament debattiert über den Haushaltsentwurf 2019

    Wenn nichts Unvorhergesehenes geschieht, hat Rumänien am 15. Februar endlich ein Staatshaushalt für das laufende Jahr. Der von der PSD-ALDE-Regierung angenommene Entwurf ist beim Parlament eingegangen, in Sonderausschüssen geprüft, wenn nötig abgeändert und im Plenum debattiert. Die Präsidenten des Senats und der Abgeordnetenkammer haben beschlossen, dass die endgültige Abstimmung am Freitag stattfinden wird. Das Budget wurde mit 5,5 Prozent Wirtschaftswachstum, einem Defizit von 2,5 Prozent und einem Bruttoinlandsprodukt von über einer Milliarde Milliarden Lei (das entspricht über 200 Milliarden Euro) aufgebaut. Der Entwurf sieht auch die weitere Zuteilung von 2% des BIP für die Verteidigung vor, entsprechend den Verpflichtungen Rumäniens gegenüber seinen NATO-Verbündeten.



    Der Vorsitzender der mitregierenden Partei ALDE und Senatspräsident, Calin Popescu-Tariceanu, räumt ein, dass das Projekt noch verbessert werden mu‎ßte:



    “In den letzten Jahren haben wir leider immer wieder am Jahresende festgestellt, dass die Beträge, die den Ausgabenkapiteln zugeordnet worden waren, nicht ausgegeben wurden, womöglich aufgrund der komplizierten Gesetze für das öffentliche Beschaffungswesen. Es handelt sich wahrscheinlich um einen Rechtsmangel, aber auch um einen Mangel in der Organisation der zentralen Verwaltungseinrichtungen, und deshalb bleiben wir ohne Geld. Wenn wir also nicht das ganze Geld ausgeben, wozu brauchen wir zusätzliches Geld? “



    Der starke Mann der Regierungskoalition, der Präsident der Abgeordnetenkammer und Vorsitzende der regierenden Sozialdemokratischen Partei PSD, Liviu Dragnea, macht wiederum geltend, dass die Haushaltsskizze sehr gut aussehe, dass jedoch ein Teil der für die Geheimdienste bereitgestellten zusätzlichen Gelder in wichtige Bereiche wie Gesundheit umgeleitet werden müssen. Der Demokratische Verband der Ungarn in Rumänien UDMR, der im Rahmen eines parlamentarischen Kooperationsprotokolls mit der Mehrheit assoziiert ist, befürwortet die Ergänzung der für die lokalen Gemeinschaften bereitgestellten Haushaltsmittel. Die Bürgermeister der Gro‎ßstädte, egal ob Nationalliberalen oder Sozialdemokraten, sind der gleichen Meinung. Sie werfen der Exekutive vor, dass obwohl mehr Geld für die Kommunalverwaltung bereitgestellt wurde, die Kommunen einen grö‎ßeren Teil der Sozialausgaben aus dem zentralen Haushalt übernehmen würden. Dragneas stärkste Rivalin in der Sozialdemokratischen Partei, die Oberburgermeisterin von Bukarest, Gabriela Firea, sagt sogar, dass die Stadt Bukarest 180 Millionen Euro, das hie‎ßt etwa ein Viertel des Budgets verlieren wird.



    Von der Opposition klagte die Nationalliberale Partei, dass der Haushaltsentwurf den Abgeordneten sehr spät zur Verfügung gestellt wurde. Die PNL-Abgeordnete Raluca Turcan dazu:



    “Leider haben wir mehr und mehr Informationen darüber, dass die Parteien der Regierungskoalition PSD und ALDE absichtlich den Haushaltsentwurf unter Verfassungswidrigkeit zu Verfügung gestellt haben, eben um die Debatten, die Abstimmung darüber und die Verabschiedung des Hauhalts für das laufende Jahr zu verzögern. Dadurch wollen sie mehr Zeit für die Ausgaben gewinnen, die sie laut Haushaltsentwurf übernehmen müssen.”



    Die Partei Volksbewegung PMP (von der Opposition) hat bereits angekündigt, das Dokument vor dem Verfassungsgericht anzufechten. Und die Union Rettet Rumänien USR (ebenfalls von der Opposition) kritisierte heftig den Entwurf des Staatshaushalts, von dem sie sagte, dies sei nicht der Haushalt Rumäniens, sondern das Resultat der Kreativität einer kleinen Gruppe von Politikern, deren Zahlen auf sehr optimistischen Szenarien basieren.


  • Freedom House International veröffentlicht Bericht für 2018

    Freedom House International veröffentlicht Bericht für 2018

    Laut dem jüngsten Bericht von Freedom House International war 2018 das 13. Jahr in Folge, in dem die Freiheit in der Welt nachlie‎ß. Das 1941 gegründete, in Washington ansässige Forschungsinstitut, das von der US-Regierung finanziert wird und dessen Hauptziel die Förderung der liberalen Demokratie in der Welt ist, überwacht und bewertet jährlich die Achtung der Grundfreiheiten in 193 Ländern und 15 Territorien Welt. Regressionen sind jedoch in allen Teilen der Welt zu verzeichnen, von langjährigen Demokratien wie den Vereinigten Staaten bis hin zu konsolidierten autoritären Regimen wie China oder Russland.



    Die Experten der Organisation sagen, dass der Rückgang im Vergleich zum Ende des 20. Jahrhunderts, vor dem Zusammenbruch der kommunistischen Diktaturen in Europa und der rechtsgerichteten Diktaturen in Lateinamerika, derzeit gering ist. Der Trend ist jedoch erheblich und bringt Risiken mit sich.



    Die skandinavischen Demokratien bleiben auch dieses Jahr die Gewinner des Freedom House-Rankings. In Finnland, Norwegen und Schweden gibt es 100 von 100 Punkten; das bedeutet ein politisches System mit dem höchsten Grad an Freiheit. Auch wenn sie nicht die höchste Punktezahl erreicht haben, stehen die traditionellen Säulen der Nachkriegsdemokratie, wie die Vereinigten Staaten, Kanada, Frankreich, Gro‎ßbritannien, Deutschland oder Italien ganz oben auf der Liste der als frei bezeichneten Nationen. Zu den Ländern, die als teilweise frei betrachtet werden, gehören Serbien und die ehemaligen Sowjetrepubliken Ukraine und Republik Moldau. Dazu ein besorgniserregendes Detail: Ein EU- und NATO-Mitgliedsland, Ungarn, wird ebenfalls als teilweise frei eingestuft. Da sanktioniert Freedom House International die autoritären Appelle des Viktor-Orban-Regimes. Viele Länder gelten als nicht frei, darunter wichtige geopolitische Akteure wie Russland, China und Saudi-Arabien.



    Was Rumänien angeht, so liegt unser Land im grünen Bereich der Landkarte, die vom Freedom House erarbeitet wurde. Somit wird Rumänien im Hinblick auf die politischen und bürgerlichen Rechte als ein freies Land betrachtet. Die Bukarester Demokratie sammelt 81 von 100 möglichen Punkten. Kommentatoren weisen darauf hin, dass die amerikanischen Experten von Freedom House International Rumänien besser einschätzten als die Rumänen selbst.



    Im Laufe des nie endenden politischen Krieges in Bukarest verurteilt die linksgerichtete Regierungskoalition der Sozialdemokratischen Partei PSD und der Allianz der Liberalen und Demokraten ALDE wiederholt den sogenannten Parallellstaat, eine nebulöse Gestalt, die den Rechtsstaat in Rumänien unterminieren würde. Zum Parallelstaat gehörten unter anderen Presseagenturen, Geheimdienste, Staatsanwälte und Richter, welche unerwünschte Politiker auf Bestellung verurteilen, um ihre Karrieren zu zerstören, so die regierenden Parteien PSD und ALDE.



    Als Reaktion darauf beschuldigen die rechtsgerichtete Opposition, die Medien und die Zivilgesellschaft die Machthaber, sich die Richter und Staatsanwälte unterordnen zu wollen, den Kampf gegen die Korruption zu stoppen und die Gendarmerie in eine pretorianische Garde zu verwandeln, die die bürgerlichen Proteste gegen die Regierung überwältigen sollte.

  • Début d’une nouvelle session parlementaire

    Début d’une nouvelle session parlementaire

    Les débats et le vote du projet de budget 2019
    lancent en force la nouvelle session du pouvoir législatif roumain. Rendu
    public la semaine dernière et considéré comme révolutionnaire par le
    gouvernement, le projet de budget pour l’année en cours est déjà très contesté
    et rend mécontents surtout les maires des grandes villes. L’opposition a
    annoncé de son côté qu’elle déposera des milliers d’amendements lors du débat
    parlementaire dédié qui devrait commencer cette semaine. En haut de l’agenda on
    retrouve aussi l’ordonnance 114 du gouvernement, qui a adopté, à la fin de
    l’année dernière, des mesures fiscales et budgétaires contestées par le milieu
    d’affaires. La soi-disant « taxe sur la cupidité », qui vise à taxer
    les banques en fonction de l’évolution de l’indice de référence ROBOR, à priori
    établi de façon transparente en fonction de l’évolution du marché, compte parmi
    ces mesures qui viseraient à renflouer les caisses de l’Etat. L’Union
    démocratique magyare de Roumanie demande le report de la date d’application de
    cette ordonnance à 2020, alors que le Parti national libéral, l’Union sauvez la
    Roumanie et le Parti du mouvement populaire demandent tout simplement le rejet par
    le Parlement de l’acte législatif en question.




    Les sénateurs et les députés continuent à se
    pencher en cette nouvelle session sur les lois de la justice, et la Chambre des
    députés devrait débattre un projet de loi qui a pour mission de faciliter les
    démarches d’adoption. Le Sénat, quant à lui, examinera les projets de lois
    adoptés tacitement par la Chambre, lois qui visent à limiter les mandats des
    directeurs et adjoints de direction des services spéciaux à un seul mandat de
    quatre ans. Seraient touchés les Services secrets, le Service des
    télécommunications spéciales, le Service de protection et de garde et le
    Service de renseignements extérieurs.


    Par ailleurs, le député Daniel Constantin a
    demandé hier à la Chambre des députés la reconnaissance du fraîchement
    constitué groupe parlementaire Pro Europa. Ce groupe est formé de 20 personnes,
    dont 16 avaient été élues lors des élections 2016 sur les listes du Parti
    social-démocrate, le principal parti au pouvoir en Roumanie. Daniel
    Constantin a déclaré « Plusieurs
    collègues ont démissionné du groupe parlementaire du Parti social-démocrate et
    sont, pour l’instant, non-affiliés. Je vous demande de respecter le règlement,
    qui est très clair sur ce point. J’ai aussi déposé une demande écrite, et
    j’espère qu’elle sera solutionnée. Je vous rappelle que j’ai déjà déposé deux autres
    demandes, le 1er juin 2018 et le 20 décembre 2018, et que je n’ai
    reçu aucune réponse à ce jour. »

    Mais la demande de Daniel Constantin a été
    rejetée en séance plénière de la Chambre des députés. Le social-démocrate
    Daniel Suciu a précisé « Aujourd’hui,
    nos collègues du groupe des non-affiliés n’ont pas de groupe parlementaire reconnu
    et ils ne peuvent donc pas solliciter une place au Bureau permanent. La
    configuration parlementaire actuelle est celle correcte. La coalition au
    pouvoir PSD-ALDE (Parti social-démocrate et l’Alliance des libéraux et démocrates)
    doit gouverner, non pas entrer dans des débats futiles avec nos collègues de l’opposition. »


    En cette nouvelle session parlementaire, le
    Bureau permanent de la Chambre des députés est composé majoritairement de
    membres des partis au pouvoir. Le PSD a trois sièges de vice-présidents, un de
    secrétaire et deux de questeurs, le Parti national-libéral a un vice-président
    et un secrétaire, l’Union sauvez la Roumanie un secrétaire, l’Union
    démocratique magyare de Roumanie deux questeurs, l’Alliance des libéraux et
    démocrates a un siège de questeur et les minorités nationales un de secrétaire. (Trad. Elena Diaconu)