Tag: BNR

  • Report of the National Bank of Romania on inflation

    Report of the National Bank of Romania on inflation

    If until about a year ago the reports of the National Bank of Romania – BNR were eagerly awaited especially by financial, banking or economic experts, or by journalists specializing in these fields, at present ordinary people are also trying to decode the ultra-specialized language of the periodic releases. They are among the big losers of a situation with multiple causes, a situation that, above all, has direct consequences on their daily lives: the huge increase in inflation. What does the latest BNR report, presented on Tuesday by Governor Mugur Isărescu, say? What Romanians actually feel daily in their own pockets: that the inflation rate has intensified its growth rate from April to June and exceeded 15 % against the background of the shocks caused by the skyrocketing energy and fuel prices or by the increase in the price of food products, in especially of the processed ones.



    Also according to BNR, inflation would have reached 20% if the Government had not intervened and had not capped energy prices – a commodity that is part of all products. As for the future, we are going to have both good and bad news. Inflation is expected to decrease, but not as much as BNR had previously anticipated. More precisely, the national bank increased the inflation forecast for the end of this year to 13.9% and estimates an inflation of 7.5% for the end of next year. In May, BNR had estimated an inflation rate of 12.5% ​​for the end of this year and 6.7% for 2023. In mid-2024, the inflation rate would be 2.3%. Strongly affected by the price increases are also the people with bank loans. In almost half of the cases, their rates are calculated based on the so-called Robor index. If in January, this Robor index was around 3%, currently it exceeds 8%, much more than the monetary policy interest rate decided by BNR, of 5.5%.



    However, Governor Mugur Isărescu admits that it is neither pleasant nor easy to pay higher sums, but the central banks message to the population, for more than a year now, is that the period of low interest rates – as was during the pandemic – has passed. In normal periods, a monetary policy interest rate ranges between 3% and 6%, so Romanians should no longer count on a reduction of loan interest rates. Nevertheless Governor Isărescu himself admits that the Robor index has broken a real record, being too high. Under these circumstances, he conveyed a personal message to the banks as well: namely to look more carefully at the decisions of the National Bank. In other words, he hopes and does believe that the Robor index will decrease to the value of the monetary policy rate. (LS)

  • 08.08.2022

    08.08.2022

    Irrigations
    La Roumanie devrait arriver jusqu’en 2027 à irriguer 2,6 millions d’hectares
    de terrain agricole, un objectif qui dispose d’un budget d’un milliard et demi
    d’euros provenant du budget national a annoncé le ministre de l’agriculture,
    Petre Daea. Sur un réseau de partage, le responsable roumain affirme que
    l’application du programme gouvernemental de réhabilitation du système
    d’irrigations devrait se réaliser chaque jour sans interruption. La superficie
    touchée cette année par la sécheresse s’élève jusqu’à présent à près de 215 000
    hectares dans 25 départements sur les 41 de la Roumanie dont plus de la moitié
    est cultivée avec du blé et du triticale, soit un hybride de blé et d’avoine,
    conformément aux données officielles.

    Banque centrale – La majoration du taux directeur de 0,75 %, à 5,5% par an est appliquée à partir d’aujourd’hui en Roumanie. C’est la sixième majoration du taux directeur cette année, par le biais de laquelle la Banque centrale roumaine tente de tempérer l’inflation. Avant la décision annoncée vendredi par la banque centrale, l’indicateur ROBOR pour 3 mois a augmenté de 8,11% à 8,12% par an, pour se chiffrer ce lundi à 8,14% par an. Les analystes s’attendent à une forte progression de cet indicateur, situation qui mènera à une nouvelle majoration des taux d’intérêt aux crédits à intérêt variable. Conformément aux analystes, par rapport au début de l’année, les mensualités aux crédits hypothécaires ont augmenté de près de 50% et carrément double par rapport au niveau d’il y a six ans. L’inflation relative au mois de juin a dépassé les 15 % et la banque centrale roumaine prévoit un plafonnement dans le troisième trimestre de l’année. Mardi, la banque centrale publiera un nouveau rapport trimestriel sur l’inflation.

    Untold Tombée de rideau dimanche dans la soirée sur le festival de musique électro Untold qui s’est déroulé à Cluj, dans le centre-ouest du pays, par des récitals d’artistes célèbres tels Tim Hox, Pascal Junior, Anne-Marie, J Balvin, Lost Frequencies, Hardwell, ATB et Tujamo. Un des moments les plus attendus a été celui du norvégien Kygo, le créateur du genre tropical house. Le DJ le plus connu au monde, David Guetta s’est également produit sur la scène d’Untold. Quatre jours durant, plus de 200 artistes roumains et étrangers sont montés sur les scènes de Cluj, dans le cadre d’Untold, un des plus importants festivals de musique Electro au monde.

    Anonimul – Coup d’envoi aujourd’hui dans le delta du Danube à Sfântu Gheorghe, du festival international du film indépendant Anonimul. Il s’ouvre par la projection du film « Mariupolis 2 », me dernier du réalisateur lituanien Mantas Kvedaravicius, capturé par l’armée russe et tué dans la région ukrainienne de Marioupol. Le programme du Festival prévoit aussi deux compétitions de court-métrages roumains e internationaux et une compétition de long-métrages. C’est le vote du public qui décidera des prix qui seront accordés. Toutes les projections sont accompagnées de rencontres et de dialogues entre cinéastes et le public.

    Ukraine – Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a demandé aujourd’hui que les inspecteurs internationaux aient accès à la centrale nucléaire de Zaporojie, après les bombardements qui ont ciblé le plus grand site nucléaire d’Europe ce weekend. La Russie et l’Ukraine s’accusent réciproquement d’avoir été à l’origine de cette attaque. Le président ukrainien Volodymyre Zelensky a accusé Moscou de terreur nucléaire qui justifie à son avis davantage de sanctions internationales sur le secteur nucléaire russe. Sur le terrain, les combats s’intensifient dans l’est de l’Ukraine, où la Russie tente d’occuper la région de Donetsk, dans le bassin du Donbass. Sur le front sud, les forces russes tentent de consolider leurs positions, alors que les ukrainiens lancent depuis un certain temps plusieurs contrattaques et annoncent préparer une contre-offensive pour libérer toute la région. La Russie a continué aussi ses bombardements contre les villes ukrainiennes, dimanche à Mykolaev et Donetsk où des dizaines d’attaques à roquettes ont eu lieu. La ville de Tchernivtsi est l’unique grande ville ukrainienne à ne pas avoir été attaquée, étant actuellement la région la plus sûre de tout le pays.

    Météo – Une alerte code jaune à la canicule est en vigueur jusqu’à mardi sur la moitié sud de la Roumanie, où l’inconfort thermique est particulièrement élevé. Les maximas iront généralement de 33 à 37 degrés. Par ailleurs, les météorologues ont également émis des alertes code orange et code jaune à l’instabilité valables sur près de trois quarts du pays. Jusqu’au 10 août des pluies à verse et des orages sont attendues sur le relief, sur le centre, mais aussi sur le sud-ouest, le nord et même sur le sud. La grêle est également possible. 33 degrés à Bucarest.

  • 05.08.2022

    05.08.2022

    BNR – Les économistes en chef des
    banques commerciales de Roumanie s’attendent à ce que la BNR décide en réunion,
    ce vendredi, d’une majoration du taux d’intérêt directeur. Par ailleurs,
    l’institution financière approuvera son dernier rapport sur l’inflation qui,
    disent les experts, sera révisée à la hausse. En Roumanie, le taux Robor 3
    mois, en fonction duquel sont calculés les crédits à la consommation, en lei, a
    grimpé jeudi à 8,11%, soit son niveau le
    plus élevé des 12 dernières années. En début d’année, le taux était de
    seulement 3%. Par ailleurs, l’indice de référence Robor 6 mois a grimpé à 8,23%
    et celui pour 12 mois, à 8,34% par an. L’indice de référence des crédits à la
    consommation IRCC est de 2,65% par an. Par rapport au niveau enregistré en début
    d’année, les taux d’intérêt des crédits hypothécaires ont augmenté de plus de
    50% et ont quasiment doublé par rapport à leur niveau d’il y a six ans.














    Covid – Plus de 7700 nouveaux cas de Covid-19 ont été
    rapportés vendredi, en Roumanie. Plus de 4100 personnes positives sont hospitalisées
    à travers le pays dont presque 260 se trouvent dans des unités de soins
    intensifs. Le bilan pandémique des dernières 24 heures s’est alourdi aussi de
    26 décès supplémentaires. Le
    Ministère roumain de la Santé a annoncé, pour sa part, que les hôpitaux
    militaires de Sibiu, Cluj et Timisoara ont rouvert leurs sections destinées aux
    patients contaminés au coronavirus.












    UNTOLD – Deuxième jour du festival de musique
    électronique Untold, de Cluj, l’événement musical le plus attendu de l’été.
    Plus de 200 artistes et de nombreux DJ du monde figurent à l’affiche du
    festival qui a, cette année, pour thème, « Le temple de la Lune ». Il
    s’agit d’un concept artistique qui met en lumière la dimension mythologique de
    la Transylvanie, présentée comme un royaume de la nuit et de la magie. Les
    organisateurs s’attendent à quelque 400.000 spectateurs.


    Natation – 11 nageurs parmi lesquels le
    double champion mondial, David Popovici, représenteront la Roumanie aux
    Championnats européens de natation, qui auront lieu du 11 au 21 août, à Rome.
    Les sportifs roumains participeront aux épreuves de plongeon et de high diving.
    David Popovici est le grand favori des 100 et 200 mètres nage libre, après ses
    performances enregistrées cette année, à Budapest.






    Météo – En Roumanie, il fait chaud dans la plupart des
    régions et la canicule sévit dans le sud et l’ouest où l’inconfort thermique et
    l’indice humidex sont particulièrement élevés. Le ciel demeure plutôt bleu, à
    l’exception de la moitié Est du territoire où des pluies éparses sont attendues
    dans la soirée et dans l’après-midi. Le vent souffle légèrement sur le relief
    et les températures maximales vont de 28 à 37 degrés. 33 degrés à midi, à
    Bucarest. Une alerte jaune à la canicule, en vigueur jusqu’à dimanche, est
    actuellement en place dans 21 départements et dans la capitale, Bucarest. La
    vague de chaleur risque de perdurer et de déferler sur tout le territoire.
    L’indice humidex dépassera le seuil critique de 80 unités et les températures
    maximales iront de 33 à 37 degrés.

  • BNR tru inflaţie

    BNR tru inflaţie

    Banca Naţională a Romaniei apufusi creaştearea cu un punct procentual, până la 4,75%, a toclui di politică monetară, cu vrearea tra s’ţănă sum controlu lichiditatea pi piaţa monetară şi cu scupolu tra s’ţănă nivelurli actuale a ratilor rezervilor minime obligatorii tră pasivile tru lei şi tru valută a instituţiilor di mpărmutu.



    Minarea a băncăllei ţentrală nu fu anticipată di analişti, născănţă vidzănda di căbili ună creaştire ma ñica a toclui- clleaie, tru condițiile tru cari, tru ahuhrita a anlui, aesta eara sumu 2%. Guvernatorlu Mugur Isărescu taxi că BNR va s’ufilisească tuti hălăţli ţi li ari la dispoziţie tra s’ţănă stresu lichiditatea. El exighisi că inflaţia ma largu va s’crească până tu giumitatea aluştui trimestru, acă tru un ritmo ma ayălisitu. Aestu lucru faţi ca prognozili ditu mai a specialiştilor s’hibă năstricuti, maxus di itia a scunkerloru ma mări andicra di cum s’minduea.



    Mugur Isărescu: “Di mari simasie tră aestă aspărdzeari a perspectivăllei aprukeati ali inflaţie suntu dinamiţli ma mări antiţipate s’hibă consemnate tru meşlli ţi yinu di păhadzlli a combustibililor, gazilor naturale şi energiillei electriţi, nica şi tru contextul di băgari tru practico schemili di agiutoru şi al manifestarillei niscănti efecte di bază, cum şi di păhadzlli la alimentili procesate, tru prinţipal sum influenţa ascesiunillei ma vărtoasi a cotaţiilor la naftă, produsil energetice şi a părmătiiloru agro-alimentare, pe fondul a polimlui ditu Ucraina şi al sancţiunilor asociate. Efecte inflaţioniste suplimentare suntu aştiptate şi pe segmentul a păhadzloru administrate, inclusiv di itia a scunkearillei biletili CFR, cum şi a produselor ditu tătumi pe fondul a criştearillei acciza specifică.”



    Tru aeasti condiţii, BNR u criscu dobândă clleaie cu scupolu s’apridună creaştirea a păhadzloru. Mugur Isărescu exighisi că, tru contextulu actual, băntăli centrale lipseaşti s’află un echilibru anamisa di combătearea ali inflaţie şi riscul tra s’ducă economiile cătră recesiune. Tru minduita al năsu, easte di mari simasie ca resursele, reprezentate di fondurile europene aflate la dispoziţia României, s’hibă valorificate la maximum, nica şi aţeali condiţionate di realizarea di reforme. Toclu di referință easti foarte importantă, fiind utilizată pe larg di persoane fizice, companii, bănci și di alte organizații la nivelul trutregului sistem economic. Ti exemplu, băncile le ufilisescu atumţea cându da împrumuturi a muştiradloru persoane fiziţi i companii. Custusearea a împrumutului creasti cara rata a toclui di referință creaşti și scadi cara aesta s’ñicureadză.



    Tru Romania, toclu-clleaie alină și aestu reprezintă ună godaă vărtoasă tră telli cu credite tru lei. Ase, tuț cari s-‘mprumutară cu dobândă variabilă sunt zñiipsiţ. Există ama și cearei. Specialiștii recomandă refinanțarea a creditelor și optarea tră un împărmut cu dobândă fixă și implicit rată fixă. Di altă parte, rata inflației agiumsi tru meslu mai la 14,5%, iar analiștilli facu timbihi că, kirolu ţi Ṭini va s’hibă di lai ma laiu tră români, mplinu di scunkeri la produse și serviţii.




    Autoru: Mihai Pelin


    Armânipsearia: Taşcu Lala






  • BNR despre inflaţie

    BNR despre inflaţie

    Banca Naţională a Romaniei a decis creşterea cu un punct procentual, până la 4,75%, a dobânzii de politică monetară, din dorinţa păstrării controlului ferm asupra lichidităţii pe piaţa monetară şi în vederea menţinerii nivelurilor actuale ale ratelor rezervelor minime obligatorii pentru pasivele în lei şi în valută ale instituţiilor de credit.


    Mişcarea băncii centrale nu a fost anticipată de analişti, unii văzând posibilă o creştere mai mica a dobânzii-cheie, în condițiile în care, la începutul anului, aceasta era sub 2%. Guvernatorul Mugur Isărescu a promis că BNR va folosi toate instrumentele la dispoziţie pentru a ţine strâns lichiditatea. El a explicat că inflaţia va continua să crească până la mijlocul acestui trimestru, chiar dacă într-un ritm mai încetinit. Acest lucru face ca prognozele din mai ale specialiştilor să fie depăşite, în special din cauza scumpirilor mai mari decât se anticipa.


    Mugur Isărescu: Determinante pentru această înrăutăţire a perspectivei apropiate a inflaţiei sunt dinamicile mai mari anticipate a fi consemnate în lunile următoare de preţurile combustibililor, gazelor naturale şi energiei electrice, chiar şi în contextul aplicării schemelor de sprijin şi al manifestării unor efecte de bază, precum şi de preţurile alimentelor procesate, în principal sub influenţa ascesiunii mai puternice a cotaţiilor ţiţeiului, produselor energetice şi ale mărfurilor agro-alimentare, pe fondul războiul din Ucraina şi al sancţiunilor asociate. Efecte inflaţioniste suplimentare sunt aşteptate şi pe segmentul preţurilor administrate, inclusiv ca urmare a scumpirii biletelor CFR, precum şi pe cel al produselor din tutun pe fondul majorării accizei specifice.


    În aceste condiţii, BNR a majorat dobândă cheie în încercarea de a tempera creşterea preţurilor. Mugur Isărescu a explicat că, în contextual actual, băncile centrale trebuie să găsească un echilibru între combaterea inflaţiei şi riscul de a duce economiile spre recesiune. În opinia sa, este vital ca resursele, reprezentate de fondurile europene aflate la dispoziţia României, să fie valorificate la maximum, inclusiv cele condiţionate de realizarea de reforme. Dobânda de referință este foarte importantă, fiind utilizată pe larg de persoane fizice, companii, bănci și de alte organizații la nivelul întregului sistem economic.De exemplu, băncile le utilizează atunci când acordă împrumuturi clienților persoane fizice sau companii. Costul împrumutului crește dacă rata dobânzii de referință se majorează și scade dacă aceasta se reduce.


    În Romania, dobanda-cheie a urcat și aceasta reprezintă o lovitură puternică pentru cei cu credite în lei. Astfel, toți care s-au împrumutat cu dobândă variabilă sunt afectați. Există însă și soluții. Specialiștii recomandă refinanțarea creditelor și optarea pentru un împrumut cu dobândă fixă și implicit rată fixă. Pe de altă parte, rata inflației a ajuns în luna mai la 14,5%, iar analiștii avertizează că, perioada următoare va fi una tristă pentru români, plină de scumpiri la produse și servicii.


  • 07.07.2022

    07.07.2022

    Visite – Le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca, a ce jeudi une visite de travail en Grèce, à l’occasion de la mise en fonction de l’interconnecteur gazier entre la Grèce et la Bulgarie. A l’agenda de la visite du dignitaire roumain : une entrevue avec son homologue hellène, Kyriakos Mitsotakis et une rencontre des deux délégations officielles suivies par des déclarations de presse des deux premiers ministres. Plus tard dans la journée, Nicolae Ciuca recevra au Palais Victoria, de Bucarest, le PDG de l’entreprise américaine NuScale, John Hopkins. Le 26 juin, la Maison Blanche annonçait que le gouvernement de Washington et NuScale Power LLC offrira 14 millions de dollars en vue de la mise en place, en Roumanie, d’un projet de petits réacteurs modulaires.

    Réfugiés – Selon la Police aux frontières, 10 486 ressortissants ukrainiens sont entrés mercredi, sur le territoire roumain, soit 10,1 % de plus que la veille. Plus d’ 1 477 571 Ukrainiens se sont réfugiés ou ont transité par la Roumanie depuis le 10 février dernier, deux semaines avant le début du conflit.

    BNR – La Banque centrale de Roumanie a majoré le taux directeur à 4,75% afin de tempérer la majoration des prix. La décision intervient après que le taux d’inflation a poursuivi sa courbe ascendante jusqu’à la moitié du troisième trimestre de l’année en cours. Le taux directeur a connu donc une majoration d’un pourcentage par rapport aux prévisions des experts et enregistre désormais son plus haut niveau des 14 dernières années. La guerre en Ukraine et les sanctions imposées à la Russie provoquent des incertitudes et des risques considérables à l’adresse des activités économiques, a affirmé le gouverneur de la BNR, Mugur Isarescu.

    TENNIS – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, rencontre ce jeudi, en demi-finales de Wimbledon, la kazakhe Elena Rîbakina. Mercredi, Halep a battu l’Américaine, Amanda Anisimova, tandis que Rîbakina a eu raison de l’Australienne, Ajla Tomljanovic. Ancienne numéro 1 mondiale, Simona Halep a remporté le tournoi de Wimbledon en 2019, une année après sa victoire au Roland Garros. Pourtant, les circuits ATP et WTA ne distribueront pas de points à Wimbledon, suite à la décision des organisateurs britanniques d’exclure du concours les sportifs russes et bélarusses.

    Natation – Les Championats de natation junior se poursuivent à Otopeni, près de Bucarest. Mercredi, le nageur roumain, David Popovici, a remporté sa deuxième médaille d’or, en finale de 200 mètres nage libre et le relais tricolore mixte, formé de David Popovici, Patrick Sebastian Dinu, Bianca Costea et Rebecca Aimee Diaconescu a gagné l’argent du 4×100 mètres nage libre. Mardi, au premier jour de la compétition, le relais tricolore hommes du 4×100 mètres nage libre réunissant David Popovici, Vlad Stancu, Ştefan Cozma et Patrick Sebastian Dinu avait vaincu le relais britannique et remporté la première médaille d’or pour la Roumanie. Presque 500 sportifs de 42 pays participent du 5 au 10 juillet, aux Championnats d’Europe de natation junior. La Roumanie y est représentée par 26 nageurs, dont le double champion mondial, David Popovici.

    Météo – La météo reste capricieuse dans plusieurs régions de Roumanie placées ce jeudi en vigilance orange et jaune aux pluies torrentielles et aux phénomènes orageux. On constate une chute des températures partout, en Roumanie, où les maximales vont aujourd’hui de 25 à 30 degrés. 27 degrés à midi, à Bucarest.

  • 06.07.2022 (mise à jour)

    06.07.2022 (mise à jour)

    BNR – Le Conseil d’administration de la Banque centrale de Roumanie a décidé mercredi de majorer le taux d’intérêt des politiques monétaires de 3,75% à 4,75%, à partir du 7 juillet. La Banque a également majoré le taux d’intérêt des crédits Lombard de 4,75% à 5,75% par an et a décidé d’augmenter le taux d’intérêt de la facilité de dépôt de 2,75% à 3,75% à partir du 7 juillet également.

    Sécheresse – 70% du territoire roumain est touché par la sécheresse, a fait savoir le ministre de l’Environnement, Tánczos Barna. J’appelle la population à économiser les ressources d’eau et à ne pas les employer pour arroser les jardins. Les 40 lacs de retenue d’importance stratégique sont pleins à 68% de leurs capacités de stockage. Malgré un niveau très bas du Danube à l’entrée en Roumanie, la centrale nucléaire de Cernavoda fonctionne normalement.

    Parlement – Le Parlement européen a voté mercredi l’étiquetage du nucléaire et du gaz de « durable » pour accélérer la décarbonation de l’UE. La proposition joue un rôle dans la transition vers l’objectif de neutralité carbone du continent en 2050. Les nouvelles mesures stipulées dans le guide européen pour un financement durable seront mises en place automatiquement à partir de 2023 si les Etats membres ne les rejettent dans les semaines à venir. Les autorités de Bucarest ont salué la décision du Parlement européen. « On se réjouit que les efforts déployés par la Roumanie pour considérer le gaz et l’énergie nucléaire comme étape de la décarbonation progressive se reflètent dans la décision finale du Parlement européen » a écrit le président roumain dans un message sur Twitter.

    NatationLe nageur roumain, David Popovici, a remporté mercredi
    sa deuxième médaille d’or de la finale de 200 mètres nage libre desChampionnats européens de natation,
    qui se déroulent à Otopeni, à côté de
    Bucarest. Mercredi encore, le relais tricolore mixte, formé de David Popovici,
    Patrick Sebastian Dinu, Bianca Costea et Rebecca Aimee Diaconescu a gagné l’argent
    du 4×100 mètres nage libre. Mardi, le relais tricolore hommes du 4×100 mètres nage
    libre réunissant David Popovici, Vlad Stancu, Ştefan Cozma et Patrick Sebastian
    Dinu avait vaincu le relais britannique et remporté la première médaille d’or
    pour la Roumanie. Presque 500 sportifs de 42 pays participent du 5 au 10
    juillet, aux Championnats d’Europe de natation junior. La Roumanie y est
    représentée par 26 nageurs, dont le double champion mondial, David Popovici.



    Tennis– La joueuse roumaine de tennis Simona Halep s’est qualifiée dans les demi-finales du tournoi de Wimbledon après une victoire contre l’Américaine Amanda Anisimova. Le prochain match, Halep le jouera contre Elena Rybakina, du Kazakhstan. Ancienne numéro 1 mondiale, Simona Halep a remporté le tournoi de Wimbledon en 2019, une année après avoir gagné le trophée du Roland Garros.


    Météo – La météo devient capricieuse dans
    plusieurs régions de la Roumanie où des alertes jaune et orange aux phénomènes
    orageux ont été mises en place. Les températures maximales chuteront
    sévèrement. Jeudi, nous aurons des températures entre 25 et 30 degrés. 27
    degrés, jeudi midi, à Bucarest.

  • Între creştere economică şi stagflaţie

    Între creştere economică şi stagflaţie

    Situaţia
    economică a României ridică tot mai multe îngrijorări în contextul
    previziunilor pesimiste ale BNR, dar şi al raportului economic al Comisiei
    Europene, care estimează că centrul şi estul Europei vor avea inflaţii mai mari
    decât restul Uniunii în acest an. Potrivit prognozelor de la Bruxelles, după o
    creștere puternică în 2021 de 5,9%, economia României urmează să încetinească
    până la 2,6 % în acest an, deoarece inflația ridicată erodează venitul
    disponibil, iar războiul de agresiune al Rusiei împotriva Ucrainei afectează
    sentimentul economic, lanțurile de aprovizionare și, în cele din urmă,
    investițiile. Pentru anul următor, Comisia Europeană anticipează o ușoară
    accelerare a creșterii economice, până la 3,6%, pe fondul unei posibile scăderi
    a inflației. Se estimează că șomajul va rămâne la aproximativ 5,5 %, în timp ce
    prețurile vor atinge un nivel maxim în acest an, care va scădea treptat în anul
    următor. Pe de altă parte, deficitul public va atinge 7,5 % din PIB în acest an,
    urmând să scadă până la 6,3 % în 2023.

    Potrivit oficialilor europeni, inflația
    în acest an va înregistra o valoare record de 8,9% în România, aproape dublu
    față de 2021 (4,1%), iar pentru 2023 prognozează o scădere până la 5,1%. Și
    Banca Naţională confirmă evoluţia ascendentă a inflaţiei și estimează că nu va
    reveni la valori sub 10% decât la nivelul semestrului al doilea al anului
    viitor. Pe de altă parte, însă, Institutul Naţional de Statistică a comunicat
    faptul că în primul trimestru din acest an creşterea economică a fost de peste
    5%, faţă de cele trei luni anterioare şi de 6,5% faţă de trimestrul întâi al
    anului trecut. Cu toate acestea, consilierul guvernatorului BNR,
    Lucian Croitoru, consideră că este posibil ca în Romania să se
    înregistreze în perioada următoare fenomenul de stagflaţie. Este un fenomen economic mai periculos
    decât inflaţia prelungită, pentru că la aceasta se adaugă şi o stagnare
    economică – a explicat Lucian Croitoru

    Prima parte a
    cuvântului vine de la stagnare. Stagnare nu înseamnă în mod necesar recesiune,
    poate fi o creştere târâtoare, dacă vreţi, adică o creştere la niveluri mici,
    1,5 – 2,5%, comparativ cu ceea ce suntem noi obişnuiţi în România. Deci în
    mintea mea acest lucru este foarte posibil. Pe de o parte, inflaţia pe termen
    scurt stimulează producţia, stimulează chiar şi creşterea veniturilor bugetare,
    dar, atenţie, ea este din partea ciclică, adică din inflaţie, nu este
    structurală, nu e pe cale să persiste, după cum războiul poate pune multe
    provocări, este impredictibil, nu avem prognoze despre cum poate evolua un
    conflict unde sunt implicaţi foarte mulţi factori. Dar, cum a spus Hemingway,
    inflaţia şi războiul sunt panacee întotdeauna pentru
    politici lipsite de principii. Dacă economia romanească va intra în
    stagflație, prețurile și șomajul vor crește,
    cheltuielile
    vor fi reduse, viața va deveni tot mai scumpă, iar dificultățile economice se vor accentua.


  • L’économie roumaine, entre stagflation et croissance économique

    L’économie roumaine, entre stagflation et croissance économique


    La
    situation de l’économie roumaine devient de plus en plus inquiétante, s’alertent
    les spécialistes suite aux prévisions pessimistes de la Banque centrale de
    Roumanie et du rapport économique de la Commission européenne. Bruxelles estime
    que l’Europe centrale et de l’est se confronteront à un taux d’inflation
    supérieur à celui rencontré dans le reste de l’Union. Conformément aux
    prévisions de la Commission, après une forte croissance économique de 5,9%
    enregistrée en 2021, le rythme de croissance de l’économie roumaine ralentira à
    2,6% d’ici la fin de l’année. C’est le taux élevé de l’inflation et la guerre
    en Ukraine qui s’en font principalement responsables. Pour 2023, Bruxelles
    anticipe une légère hausse de l’économie, jusqu’à 3,6%, parallèlement à une
    baisse de l’inflation. Les experts estiment que le chômage demeurera à 5,5%,
    tandis que les prix connaîtront une forte hausse d’ici la fin de l’année avant
    de diminuer à partir de l’année prochaine. Par ailleurs, le déficit publique
    augmentera cette année, à 7,5% du PIB, et baissera jusqu’à 6,3% en 2023.


    Selon
    les officiels européens, la Roumanie se confrontera cette année à un taux d’inflation
    record, de 8,9%, deux fois plus grand qu’en 2021 (4,1%), tandis que l’année
    prochaine, les prévisions européennes tablent sur une inflation de 5,1%. Pour
    sa part, la Banque centrale roumaine confirme la flambée de l’inflation qui,
    dit-elle, chutera en dessous de 10% seulement à partir du deuxième semestre de
    l’année prochaine.Par ailleurs, l’Institut
    national de la Statistique a fait savoir que durant le premier trimestre de l’année
    en cours, l’économie roumaine a connu une croissance de plus de 5% par rapport
    au trimestre antérieur et de plus de 6,5% par rapport à la même période de l’année
    précédente. Du coup, selon le conseiller du gouverneur de la Banque nationale,
    Lucian Croitoru, la Roumanie risque de traverser bientôt une période de
    stagflation, un phénomène encore plus dangereux qu’une inflation prolongée,
    puisqu’à part l’inflation, on se confronte aussi à la stagnation économique.
    Lucian Croitoru :




    « La première partie de ce
    terme vient du mot stagnation, qui n’indique pas forcément une récession, mais
    ça peut être tout simplement une croissance de 1,5 à 2,5%, bien inférieure à
    celle affichée normalement par la Roumanie. Or un tel scénario est très
    possible. D’une part, l’inflation à court terme booste la production, booste
    même la majoration des revenus budgétaires, mais, attention, elle n’est pas
    structurelle, elle ne persistera pas, tout comme la guerre s’avère imprédictible,
    impossible de prévoir son évolution. Comme le disait Hemingway, l’inflation et
    la guerre sont des panacées pour des politiques dépourvues de principes
    ».


    Si
    l’économie roumaine se retrouve en stagflation, les prix et le chômage vont
    exploser, les dépenses diminueront, la vie sera de plus en plus chère et les
    difficultés économiques, de plus en plus grandes.



  • Polimlu ditu Ucraina și inflația

    Polimlu ditu Ucraina și inflația

    Inflația creaști, tru România, tu hăvaia a criştearillei păhadzlli alimentelor, a combustibililor, a gazelor naturale și energiei electrice și tru contextul agesiunillei militare ruse tru Ucraina. Banca Naţională u criscu la 12,5% prognoza di inflaţie tră bitisita a aluştui an şi faţi isapi ti ună inflaţie di 6,7% tră bitisita a anului yinitor, spuni raportul di prognoză al BNR părăstisitu gioi. Suntu valori cu aproapea trei puncte proţentuale, dimi cu 3,5 puncte proţentuale ma mări andicra di prognoza di ma ninti.



    Banca Centrală lugurseaşti că inflaţia poati s’agiungă kipita ditu aestu an tru cirişaru şi va s’armănă tru scară analtă tu aestu an. Pi kiro di mesi, presiunile inflaţioniste suntu lugursiti tra s’ñicureadză gradual. Aesti estimări suntu fapti tru condiţiile a presiunilor ditu partea costuserloru di producţie, exacerbate, tora ma ninti, di invazia a Rusiillei tru Ucraina. BNR lugurseaşti că, tru actuala conjunctură, izvuri apreciabile di incertituditui yinu ditu partea a evoluţiilor yinitoare a crizăllei energetică şi a aţillei sanitare.



    Niercuri, Institutul Naţional di Statistică dimănda că, tru apriliu, rata anuală a inflaţiillei agiumsi la 13,7%, aţea ţi nsimneadză că păhadzlli criscură tru medie cu aestu proţent andicra di idyiulu mesu a anlui 2021. Nai ma multu criscură păhadzlli la gazele naturale, cari aproapea agiumsiră dipli. Guvernatorul BNR Mugur Isărescu spuni că evoluţia nu va s’tempereadză multu ayoñea şi aduţi aminti că tendinţa a scunkerloru ahuhri nica ditu veara a anlui tricutu, cându păhadzlli ahurhiră s’crească iruşi.



    Cu tuti aestea, economia a Româniillei nu easti şi nu va s’intră tru recesiune, anlu aestu hiinda di căuli ună creastire economică di 2%, spusi guvernatorul a Băncăllei Naţionale. Tu arada a lui, prezidintulu Klaus Iohannis s’aşteaptă ca situaţia economică s’armână dificilă, nica şi după ţi va s’bitisească conflictulu ditu Ucraina, pi cari îl lugurseaşti prota cauză tră evolutia negativă tru kirolu ditu soni:



    Aesti lucri şi crizili ţi va s’yină, di itia că specialiştilli nă spun că va s’aibă probleme, ma largu, cu energia, va s’hibă tru plan global, nu zburăscu, tora ti România, va s’aibă sincope cu alimentele şi aşi ma largu. Tuti aestea au ună goală cauză şi aestă cauză easti polimlu al Putin contra a Ucrainei. Guvernul a Româniillei poate s’apridună impactul alustor crize şi s’agiută consumatorul vulnearabil, persoanele cu amintatiţi ñiţ, ama problema nu easti una românească, problema easti una globală. Şi tru Statele Unite ale Americă inflaţia s’aproaki di 10%. Tru văsiliili ditu Europa inflaţia easti idyealui mari. Problema yine di la polimu şi, ca ta s’nu bănămu cu iluzii tu vimtu, şi ma s’bitisească, mâni, polimlu, crizili nu s’bitisescu măni, di itia că aesti crize va s’lundzească. Va s’hibă catandisi multu ndilicati şi easti ghini s’himu dukimăsiţ di aestu lucruˮ.


    Klaus Iohannis nica spusi că inflaţia easti maş un factor şi u spusi pitipsearea că Guvernul lo şi va s’llia, ma largu, meatrili anănghisiti.


    Autor:Leyla Cheamil


    Armânipsearia: Taşcu Lala



































































  • 13.05.2022

    13.05.2022

    Inflation – La Banque nationale de Roumanie (BNR) a majoré à 12,5 % ses prévisions sur l’inflation pour la fin de cette année. Selon les chiffres présentés jeudi par le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isărescu, elle s’attend à une inflation de 6,7 % pour la fin de l’année prochaine. En février, la BNR estimait à 9,6 % le taux d’inflation pour la fin de cette année et à 3,2 % celui pour 2023. Conformément à la Banque centrale roumaine, à moyen terme, la pression exercée par l’inflation associée aux coûts de production devrait diminuer progressivement, mais leurs effets devraient persister pour une période de 12 mois. Tout cela dans le contexte où, l’inflation annuelle a atteint un taux record en Roumanie de près de 14%, soit le taux le plus élevé de ces 18 dernières années.

    Moldova – La première ministre de la République de Moldova, Natalia Gavrilita, a envoyé aux représentants de l’UE la deuxième partie du formulaire d’adhésion à l’UE de son pays. « La République de Moldova a trop tardé à assumer fermement ce chemin, et le gouvernement que je dirige est décidé de rattraper ces retards et d’accélérer les processus, pour que notre pays puisse occuper la place qu’elle mérite au sein de la famille des pays libres, dans la famille des pays européens », a déclaré la responsable moldave. Pour rappel, début mars, la présidente moldave, Maia Sandu, avait signé la demande d’adhésion de Chisinau à l’UE. La première partie du formulaire d’adhésion a été envoyé à Bruxelles le 22 avril.

    OTAN – Les Etats-Unis soutiennent l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN malgré les menaces de Moscou de répondre à un éventuel élargissement de l’Alliance. Les responsables américains rappellent à Moscou le fait que l’OTAN est une alliance défensive et que la décision de certains pays jusqu’ici neutre de la rejoindre a été déterminée exclusivement par l’agression russe contre l’Ukraine. De son côté, le ministère russe des Affaires étrangères, a déclaré que l’adhésion de la Finlande à l’OTAN causerait des préjudices majeurs aux relations bilatérales et au maintien de la stabilité et de la sécurité dans le nord de l’Europe. De même la Russie se verra obligée de prendre des contre-mesures, afin d’annihiler les menaces éventuelles à l’adresse de sa sécurité nationale. A noter aussi que jeudi la flotte russe en mer Baltique a démarré des maneouvres navales pour étudier les capacités de l’OTAN dans la région, soit le jour même où la Finlande a annoncé sa décision de rejoindre l’Alliance.

    Ukraine – Les Etats-Unis ont accusé l’armée russe d’avoir forcé des milliers d’ukrainiens à transiter des « camps de filtrage » en Russie et d’être soumis à des traitements brutaux. Les autorités de Kiev affirment que 1,2 millions de personnes ont été déportées dès le début de la guerre. Par ailleurs, la vice-première ministre ukrainienne Irina Verechtchiuk a déclaré jeudi dans la soirée que les négociations relatives à l’évacuation des militaires ukrainiens assiégés dans les usines « Azovstal » de la ville portuaire de Marioupol sont en cours et que la Turquie jouait le rôle de médiateur. Les premiers à être évacués seront les soldats gravement blessés. Les combattants ukrainiens des usines « Azovstal » ont rapporté que 600 soldats blessés se trouvaient toujours dans l’aciérie et que le nombre des morts et des blessés progressait quotidiennement à cause des attaques constants. Les forces russes ont continué les bombardements dans l’est de l’Ukraine. Aux dires du ministère britannique de la Défense, les forces russes n’ont pas réussi à obtenir aucune avancée significative.

    Automobile – Coup d’envoi ce vendredi de la deuxième étape du programme de renouvellement du parc automobile national appelé « Rabla » / « Le tacot ». L’Etat roumain accordera jusqu’au 31 mai des primes à la casse substantielles aux personnes physiques et morales ainsi qu’aux autorités qui souhaitent acheter des voitures flambant neuves. Le budget alloué dépasse les 60 millions d’euros. Des fonds significatifs seront alloués aux bénéficiaires qui souhaitent acheter des véhicules électriques et hybrides. La prime à la casse standard est de 1 200 euros et respectivement de 9 000 euros si le bénéficiaire souhaite envoyer à la casse deux véhicules anciens. Aux primes à la casse viennent s’ajoutent d’autres bonus et dans le cas des véhicules électriques l’Etat offre quelque 10 000 euros. Aux dires des représentants de l’Association des Constructeurs européens d’automobiles, la Roumanie est désormais leader européen de la hausse des ventes de véhicules électriques. Durant le premier trimestre de l’année 2022, plus de 2 000 véhicules ont été vendus en Roumanie, ce qui constitue une avancée de 400% par rapport à la même période de l’année dernière.

    La nuit des musées – La nuit des musées sera marquée en Roumanie dans la nuit de samedi à dimanche dans 87 localités de Roumanie dans le cadre de plus de 200 événements culturels. En Roumanie, une soixantaine de sites culturels et espaces non-conventionnels participent à la manifestation culturelle la plus ample après la pandémie de Covid. La mairie de la Capitale ouvre les portes de son palais et accueille une série d’événements dans le cadre duquel les visiteurs pourront redécouvrir l’histoire et l’architecture du bâtiment mais aussi une série d’histoires sur la ville par le biais d’expositions, d’une projection de film et d’une installation vidéo. A travers le pays, les sites touristiques les plus convoités, tels le château de Bran, le château de Peles et la citadelle de Făgăraş ouvrent leurs portes aux touristes qui y découvriront toute sorte de surprises. La nuit des musées est un événement qui se déroule à travers l’Europe.

    Eurovision – A l’Eurovision de la chanson, le représentant de la Roumanie, WRS, que l’on prononce en roumain « Ours » avec la chanson « Llámame » s’est qualifié jeudi dans la grande finale, suite au vote du public et du jury spécialisé. La Roumanie arrive ainsi dans la finale de l’Eurovision après avoir raté trois années d’affilée la qualification dans cette phase du concours de la chanson. Mardi, un autre groupe de langue roumaine « Zdob si Zdub » aux côtés de « Advahov Brothers » ont amené la République de Moldova dans la grande finale de l’Eurovision, qui aura lieu samedi soir à Turin, en Italie.

    Météo – Nous avons une belle journée ensoleillée sur la plupart du territoire de la Roumanie, ce vendredi, avec de hautes températures notamment dans le sud. Les maxima de la journée iront de de 22 à 33. 29 degrés à midi à Bucarest.

  • La guerre en Ukraine fait bondir l’inflation

    La guerre en Ukraine fait bondir l’inflation


    Dans le contexte de l’invasion
    russe en Ukraine et suite à la majoration des prix des denrées alimentaires,
    des carburants, du gaz et de l’électricité, le taux d’inflation n’a de cesse d’augmenter.
    Dans un rapport présenté jeudi, la Banque centrale de Roumanie a estimé à 12,5 %
    ses prévisions inflationnistes pour la fin de l’année et préconise une
    inflation de 6,7 % à la fin de 2023. On a donc à faire à des valeurs qui
    dépassent de trois points de pourcentage les prévisions initiales. Selon le
    gouverneur de la BNR, l’inflation atteindra son pic en juin, mais se
    maintiendra à un très haut niveau jusqu’à la fin de l’année. Les prévisions
    inflationnistes à moyen terme diminueront progressivement. Car, les estimations
    actuelles interviennent dans le contexte de la pression sur les coûts de
    production exacerbés par la guerre en Ukraine. Or, selon la Banque centrale,
    dans la conjoncture actuelle, l’incertitude règne sur l’évolution future de la
    crise énergétique et sanitaire.


    Mercredi, l’Institut national
    de la Statistique annonçait qu’en avril, le taux d’inflation était passéé à
    13,7 %, ce qui implique que les prix ont augmenté, en moyenne, de ce même
    pourcentage, par rapport au mois d’avril 2021. Sur l’ensemble des majorations,
    les plus significatives sont celles subies par les gaz naturels dont les tarifs
    ont presque doublé. Loin de diminuer, cette tendance à la hausse s’observe en
    fait depuis l’été dernier, quand les prix ont explosé, rappelle le gouverneur
    de la BNR, Mugur Isarescu. Toutefois, l’économie roumaine n’est pas en
    récession et ne le sera pas, rassure-t-il, tout en affirmant que cette année, le
    pays s’attend à une croissance économique de 2%.


    Pour sa part, le chef de l’Etat
    roumain, Klaus Iohannis, s’attend à ce que la situation reste difficile, même
    au delà de la fin du conflit en Ukraine, qu’il tient pour principal responsable
    de l’évolution négative de l’économie.

    Tous ces aspects et les crises qui en
    découleront – car les spécialistes avertissent que les problèmes énergétiques
    persisteront, les problèmes alimentaires aussi – donc, tous ces aspects
    valables, non seulement en Roumanie mais aussi partout dans le monde, ont une
    seule et unique cause : l’invasion de l’Ukraine par Vladimir Poutine. Le
    gouvernement roumain cherche à réduire l’impact de ces crises et à soutenir les
    consommateurs vulnérables, dont les revenus sont faibles. Mais, comme je viens
    de l’exprimer, ces problématiques ne sont pas propres à la Roumanie, mais valables
    pour les pays du monde entier. Aux Etats-Unis aussi, l’inflation approche les
    10%. En Europe, les autres pays se confrontent aussi à un taux élevé d’inflation.
    Tous ces problèmes sont une conséquence de la guerre en Ukraine et
    malheureusement, même si le conflit prend fin demain, les crises perdureront.
    On connaîtra des situations compliquées et mieux vaut en prendre conscience
    , a affirmé Klaus Iohannis.

    Et lui d’espérer que le
    gouvernement de Bucarest adopte les mesures qui s’imposent afin de contrôler le
    mieux possible la situation problématique qui se dessine.



  • Războiul din Ucraina și inflația

    Războiul din Ucraina și inflația

    Inflația crește, în România, pe fondul majorărilor la prețurile alimentelor, a combustibililor, a gazelor naturale și energiei electrice și în contextul agesiunii militare ruse în Ucraina. Banca Naţională a majorat la 12,5% prognoza de inflaţie pentru finalul acestui an şi estimează o inflaţie de 6,7% pentru sfârşitul anului viitor, arată raportul de prognoză al BNR prezentat joi. Sunt valori cu aproape trei puncte procentuale, respectiv cu 3,5 puncte procentuale mai mari faţă de prognoza anterioară.



    Banca Centrală estimează că inflaţia ar urma să atingă vârful din acest an în iunie şi se va menţine ridicată pe tot parcursul acestui an. Pe termen mediu, presiunile inflaţioniste sunt anticipate a se diminua gradual. Aceste estimări sunt făcute în condiţiile presiunilor din partea costurilor de producţie, exacerbate, recent, de invazia Rusiei în Ucraina. BNR consideră că, în actuala conjunctură, surse apreciabile de incertitudini provin din partea evoluţiilor viitoare ale crizei energetice şi ale celei sanitare.



    Miercuri, Institutul Naţional de Statistică anunţa că, în aprilie, rata anuală a inflaţiei a ajuns la 13,7%, ceea ce înseamnă că preţurile au crescut în medie cu acest procent faţă de luna similară a lui 2021. Cel mai mult au crescut preţurile la gazele naturale, care aproape s-au dublat. Guvernatorul BNR Mugur Isărescu spune că evoluţia nu se va tempera foarte curând şi aminteşte că tendinţa scumpirilor a început încă din vara anului trecut, când preţurile au început să crească accelerat.



    Totuși, economia României nu se află şi nu va intra în recesiune, anul acesta fiind posibilă o creştere economică de 2%, a afirmat guvernatorul Băncii Naţionale. La rândul său, preşedintele Klaus Iohannis se aşteaptă ca situaţia economică să rămână dificilă, chiar şi după încheirea conflictului din Ucraina, pe care îl consideră principala cauză pentru evolutia negativă din ultima perioadă:



    Aceste lucruri şi crizele care urmează, fiindcă specialiştii ne spun că vor fi probleme, în continuare, cu energia, vor fi în plan global, nu vorbesc, acum, despre România, vor fi sincope cu alimentele şi aşa mai departe. Toate acestea au o singură cauză şi această cauză este războiul lui Putin împotriva Ucrainei. Guvernul României poate să amelioreze impactul acestor crize şi să ajute consumatorul vulnerabil, persoanele cu venituri mici, însă problema nu este una românească, problema este una globală. Şi în Statele Unite ale Americii inflaţia se apropie de 10%. În ţările din Europa inflaţia este la fel de mare. Problema vine de la război şi, ca să nu trăim cu iluzii deşarte, şi dacă se termină, mâine, războiul, crizele nu se termină mâine, fiindcă aceste crize se vor prelungi. Vor fi situaţii destul de complicate şi este bine să fim constienţi de acest lucruˮ.



    Klaus Iohannis a mai spus că inflaţia este doar un factor şi și-a exprimat încrederea că Guvernul a luat şi va lua, în continuare, măsurile care se impun.



  • La guerre en Ukraine fait bondir l’inflation

    La guerre en Ukraine fait bondir l’inflation

    Dans le contexte de l’invasion russe en Ukraine et suite à la majoration des prix des denrées alimentaires, des carburants, du gaz et de l’électricité, le taux d’inflation n’arrête pas de se majorer. Dans un rapport présenté jeudi, la Banque centrale de Roumanie a augmenté à 12,5% ses prévisions inflationnistes pour la fin de l’année et préconise une inflation de 6,7% à la fin de 2023. On a donc à faire à des valeurs qui dépassent de trois points de pourcentage les prévisions initiales. Selon le gouverneur de la BNR, l’inflation atteindra son pic en juin, mais elle continuera à rester à un très haut niveau jusqu’à la fin de l’année. Les prévisions inflationnistes à moyen terme diminueront progressivement. Car, les estimations actuelles interviennent dans le contexte de la pression sur les coûts de production exacerbés par la guerre en Ukraine. Or, selon la banque centrale, dans l’actuelle conjoncture, l’incertitude plane sur l’évolution future de la crise énergétique et sanitaire.

    Mercredi, l’Institut national de la Statistique annonçait qu’en avril, le taux d’inflation était monté à 13,7% ce qui veut dire que les prix ont augmenté en moyenne, d’un pourcentage par rapport au mois d’avril 2021. Sur l’ensemble des majorations, les plus significatives sont celles connues par les gaz naturels dont les tarifs se sont presque doublés. Loin de se tempérer, cette tendance à la hausse a commencé en fait, depuis l’été dernier, quand les prix ont explosé, rappelle le gouverneur de la BNR, Mugur Isarescu. N’empêche, l’économie roumaine n’est pas en récession et elle ne le serapas, rassure-t-il, tout en affirmant que cette année, on s’attend à une croissance économique de 2%.

    Pour sa part, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, s’attend à ce que la situation demeure difficile, même au delà de la fin du conflit en Ukraine qu’il tient pour principal responsable de l’évolution négative de l’économie : Tous ces aspects et les crises qui en découleront- car les spécialistes avertissent que les problèmes énergétiques persisteront, des problèmes alimentaires aussi – donc, tous ces aspects valables partout dans le monde, non seulement en Roumanie, ont une seule et unique cause: l’invasion de l’Ukraine par Vladimir Poutine. Le gouvernement roumain cherche à réduire l’impact de ces crises et à soutenir les consommateurs vulnérables, dont les revenus sont faibles. Mais, comme je viens de le dire, les soucis ne sont pas propres à la Roumanie, mais au monde entier. Aux Etats-Unis aussi, l’inflation approche les 10%. En Europe aussi, les autres pays se confrontent à un taux élevé de l’inflation. Tous ces problèmes sont une conséquence de la guerre en Ukraine et malheureusement, même si le conflit prend fin demain, les crises perdureront. On connaitra des situations compliquées et mieux vaut en devenir conscient a affirmé Klaus Iohannis.

    Et lui d’espérer que le gouvernement de Bucarest adopte les mesures qui s’imposent afin de contrôler le mieux possible, la situation problématique qui se préfigure.

  • L’inflation au plus haut niveau de ces dernières années

    L’inflation au plus haut niveau de ces dernières années


    Après
    des taux d’inflation record affichés en avril dans plusieurs pays du monde,
    voilà c’est au tour de la Roumanie de se confronter à une inflation de presque
    14%, supérieure à toutes les prévisions de la Banque centrale. Un niveau record
    pour ces 18 dernières années. Le gaz est en tête des produits qui dominent la
    liste des majorations de prix, avec un rebond de 85% en avril dernier par
    rapport à l’année précédente, suivi de l’huile et des pommes de terre, 40% plus
    chers qu’en avril 2021. Viennent ensuite les carburants dont le tarif a connu
    une majoration de 35%. La liste des hausses de prix se poursuit avec une
    augmentation de 20% des tarifs du chauffage, du transport aérien, des services
    de poste ou encore de canalisation et salubrité. Le prix des légumes frais ou
    en boîte a également grimpé, tout comme celui du pain et des produits de
    panification, frappant de plein fouet le pouvoir d’achat des Roumains.


    Selon
    les données de l’Institut national de la Statistique, cette dernière année,
    tous les produits inclus dans le panier quotidien des Roumains ont vu leurs
    prix augmenter. Seuls les tarifs des billets de train et des services de
    téléphonie sont restés à peu près les mêmes. Selon la Banque centrale de
    Roumanie, l’inflation continuera son avancée, dépassant les prévisions pour
    cette année. La BNR estime ainsi que l’inflation sera toujours à deux chiffres
    au premier trimestre de l’année prochaine, espérant qu’elle repasse en dessous
    des 10% à partir de la deuxième moitié de 2023. Pour donner un coup de pouce à
    l’économie roumaine, la Banque centrale a majoré le taux directeur, utilisé
    pour fixer les taux d’intérêt des crédits et taux interbancaires. Selon la
    Banque roumaine, même si les politiques monétaires s’avèrent impuissantes face
    à la flambée des tarifs énergétiques, elles peuvent quand même lutter contre leur
    impact sur le tableau général.

    Le milieu des affaires de Roumanie tire la
    sonnette d’alarme quant au risque d’une hyperinflation dans le contexte d’une
    explosion des prix. Les raisons qui se cachent derrière cette évolution
    inquiétante sont bien connues et ont toutes les chances de persister au moins
    jusqu’en été. Selon les experts, c’est à partir de la seconde moitié de l’année
    en cours que les effets de la majoration des prix sur les consommateurs
    roumains deviendront visibles. Sous la pression des effets négatifs de la
    guerre en Ukraine et suite aux sanctions contre la Russie, les tarifs
    continueront à grimper.

    Le gouvernement de Bucarest cherche donc des solutions
    pour réduire la pression inflationniste sur la population. Il a ainsi approuvé
    deux mesures figurant dans le Paquet de Soutien à la Roumanie. Il s’agit
    d’abord d’un ticket social de 250 lei, soit 50 euros, accordé tous les deux
    mois aux personnes à faibles revenus, accompagné ensuite d’une mesure
    d’ajustement des prix sur les chantiers de Roumanie, mise en place grâce à des
    fonds européens. Le gouvernement discute aussi d’une ordonnance d’urgence
    censée permettre au Conseil de la Concurrence et de la Protection du
    Consommateur d’intervenir rapidement là où l’on constate des majorations de prix
    non justifiées, comme ce fut déjà le cas dernièrement.