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  • Essayez-vous à “l’Encre noire”

    Essayez-vous à “l’Encre noire”

    Après le succès remporté en 2016 par le projet « Focus sur le roman policier belge», la Délégation générale Wallonie-Bruxelles à Bucarest, les éditions Crime Scene Press et le Romanian Crime Writers Club (RCWC) organisent un nouveau concours décriture créative de littérature policière, à lattention cette fois des étudiants roumains. Une compétition à laquelle RRI se réjouit de s’associer et qu’elle recommande, en attendant d’accueillir à son micro les nouveaux Georges Simenon en herbe.



    Tous les étudiants de nationalité roumaine peuvent y participer, à condition quils soient inscrits dans une université de Roumanie, publique ou privée.



    Le candidat na le droit de déposer quun seul texte, au choix en roumain ou en français. Les textes feront au maximum 5 pages (10.000 caractères en police Times New Roman, taille 12) et pourront être rédigés soit en roumain, soit en français. Les textes doivent être transmis avant le 23 avril à minuit, uniquement en format électronique, à ladresse : concursromanpolitist@gmail.com



    En fonction du succès remporté par le concours, les 15 meilleures nouvelles pourraient être compilées et publiées dans un recueil de nouvelles édité par les éditions Crime Scene Press.



    Des prix récompenseront les trois meilleurs textes en français et les trois meilleurs textes en roumain. Le règlement complet du concours, les documents nécessaires à linscription et davantage dinformations sont disponibles sur le site – www.cernealaneagra.com – ou sur Facebook – https://www.facebook.com/events/262174510873733/


    Les membres du jury pour le concours en français sont : Andreï Popov (journaliste à Radio Roumanie Internationale), Mihaela Dedeoglu (journaliste à RFI Roumanie), Valentine Gigaudaut (Directrice de la Librairie française Kyralina), Sylvain Audet (professeur de français et traducteur), Cyrielle Diaz (Responsable du Bureau du livre et de lécrit à lInstitut français) et Eric Poppe (Délégué général Wallonie-Bruxelles à Bruxelles).



    Les membres du jury pour le concours en roumain sont : George Arion (auteur de romans policiers et éditeur), Alexandru Arion (journaliste et éditeur – Crime Scene Press), Stelian Țurlea (écrivain et journaliste), Caius Dobrescu (écrivain et professeur universitaire) et Gabriel Bota (écrivain, directeur artistique et co-fondateur du Festival International du Livre Transilvania).



    Des informations relatives à ce concours décriture sont disponibles sur le site officiel du concours : http://www.cernealaneagra.com



    Organisateurs : la Délégation générale Wallonie-Bruxelles à Bucarest, les éditions Crime Scene Press et le Romanian Crime Writers Club (RCWC).



    Partenaire : la librairie française Kyralina.



    Partenaires médias : Regard, RFI Roumanie et Radio Roumanie Internationale.



    Personne de contact : Gabriela Dobre, Chargée de la Culture et de la Communication à la Délégation générale Wallonie-Bruxelles à Bucarest, gabrielawbb@rdsmail.ro, tél.: 021 314 06 65.

  • Impressions de voyage des gagnants du jeu-concours « Vacances à Bistriţa-Năsăud »

    Impressions de voyage des gagnants du jeu-concours « Vacances à Bistriţa-Năsăud »

    En avril dernier, nous vous invitions à participer à un nouveau jeu-concours censé vous faire connaître une des plus belles contrées de Roumanie. Le grand prix à la clé en était un séjour de 8 jours, en pension complète, dans le comté de Bistrita Nasaud.

    Les grands gagnants du jeu ont été Liu Fajian et son épouse, Huang Lingping, de Chine. Ils ont achevé leur séjour le 23 septembre. Arrivés le 16 septembre à Bucarest, ils se sont dirigés directement vers le nord du pays, où se trouve la contrée de Bistriţa-Năsăud, avec de petites haltes en cours de route. Nos gagnants ont commencé par visiter la ville de Bistriţa, avec son église évangélique. Du haut de sa tour, ils ont admiré le panorama de la ville. Ils se sont dirigés ensuite vers la plus ancienne église orthodoxe et vers la synagogue de la ville, devenue centre culturel. Ils se sont promenés dans le parc, où ils ont vu le lac plein de poissons et se sont reposés sur une terrasse du centre ville.

    En visite à la municipalité de Bistriţa, nos deux auditeurs se sont vu présenter les liens du comté avec la Chine. On leur a parlé de la fabrique de ciment de Chine à la construction de laquelle ont contribué des ingénieurs roumains dès avant 1989, des relations privilégiées avec la province de Hunan et de la collaboration bilatérale actuelle. Nos deux gagnants ont évoqué leurs relations de longue date avec la Roumanie, qui ont commencé, comme pour beaucoup d’autres amis chinois de la Roumanie, par un film : « Les flots du Danube », réalisé en 1959 par Liviu Ciulei.

    RRI a contribué beaucoup au développement de ce lien – affirmait Liu Fajian dans une interview accordée aux journalistes de Bistriţa, pour les émissions en langue chinoise de RRI, qui ont débuté le 1er octobre 1999. Voir de leurs propres yeux les régions dont ils entendaient parler à la radio a été pour eux une grande joie. Liu Fajian parle de sa visite à Bistriţa Năsăud : « Le premier soir nous avons été chaleureusement accueillis à l’Hôtel « Coroana de Aur » (La Couronne d’Or) de Bistriţa. Le lendemain, nous nous sommes rendus à la mairie de la ville où nous avons été reçus par le maire, Monsieur Ovidiu Creţu, ce qui a été un grand honneur pour nous. La municipalité à mis à notre disposition un guide, qui nous a présenté l’histoire de la ville. Il nous a ensuite accompagnés à l’église chrétienne-orthodoxe, à l’église évangélique et à la synagogue. Nous avons également visité une galerie d’art et plusieurs musées. Le lendemain, nous sommes allés au Musée d’art comparé de Sângeorz-Băi. Là, nous avons eu l’impression de pénétrer dans un palais des arts. Les œuvres d’art qui y sont réunies appartiennent à plus de 800 artistes. S’y ajoutaient de nombreux outils que les paysans utilisaient jadis pour travailler les champs. Nous avons également vu les ruines d’une cité ancienne, Rodna. Elle était en bois et nous avons eu la sensation qu’au moment de sa construction, elle avait quelque chose de spécial. »

    Située à 900 mètres d’altitude, la localité de Colibiţa est comme une porte qui s’ouvre sur les Monts Călimani. Entre 1923 et 1975, Colibiţa a été une station climatique, grâce à la qualité de l’air et, en effet, de nombreux malades atteintes de tuberculeuse y ont trouvé leur guérison. La qualité et les propriétés de l’air de la région ont été confirmées par une étude réalisée à la demande du Conseil départemental. La région est idéale pour le repos, car on peut y faire des randonnées, de l’équitation, des promenades en calèche ou en traîneau, en fonction de la saison. L’offre touristique de la contrée est très riche. Ceux qui aiment l’adrénaline et l’aventure trouvent eux aussi des loisirs à Colibiţa. Les offres sont multiples : canoë-kayak, rafting, parapente, alpinisme, escalade ou chasse. Liu Fajian, le gagnant du jeu-concours «Vacances à Bistriţa-Năsăud », nous parle de son séjour à Colibiţa : « Nous sommes restés trois jour au bord du lac de Colibiţa. Le paysage était magnifique et l’air très pur. Tout était très calme, nous nous sommes détendus, nous avons retrouvé la paix. Ce fut comme si nous avions passé des vacances au bord de la mer. »

    La plupart des touristes qui visitent la contrée de Bistriţa-Năsăud vont vers le massif de Bârgău. Ces montagnes offrent un décor d’une rare beauté et les pensions de la zone offrent de bonnes conditions d’hébergement pour tous ceux qui souhaitent passer des vacances au sein de la nature. L’endroit peut-être le plus connu en est le Col de Bârgău, par lequel on passe de Transylvanie en Moldavie. C’est ici que se trouve l’Hôtel « Château Dracula », avec le caveau du compte et un tunnel récemment construit. Liu Fajian, le gagnant chinois de notre jeu-concours, raconte : « La troisième étape de notre séjour, nous l’avons passée à l’hôtel « Château Dracula ». Nous avons visité le caveau souterrain de Dracula. Mon épouse a eu un peu peur durant le spectacle qui y a été présenté, car à un moment donné le cercueil s’est ouvert et un démon en est sorti. Nous avons vu une sorte de fantôme et nous avons été effrayés. »

    Les gagnants du jeu-concours « Vacances à Bistriţa-Năsăud » ont visité aussi d’autres attractions de la région. Et c’est toujours là, aux confins de la Transylvanie et de la Bucovine, qu’ils ont vu un beau monastère orthodoxe situé à plus de 1.200 mètres d’altitude. Liu Fajian : « Nous avons visité le monastère « Nativité de la Sainte Vierge » de Piatra Fântânele. Ce monastère a été construit en 1928 et, pendant la seconde guerre mondiale, il a servi d’infirmerie. Ensuite nous avons visité la voie romaine, une route en pierre datant de l’époque de l’Empire romain, qui se trouve toujours à proximité de Piatra Fântânele. Nous espérons que cette route mène vers l’avenir, afin que nous puissions voir à nouveau s’accomplir une destinée particulière pour la Roumanie. »

    Amis auditeurs, RRI vous remercie tous et prépare de nouveaux jeux-concours qui porteront vos pas vers d’autres régions touristiques du pays. (Trad.: Dominique)

  • 16.09.2016

    16.09.2016

    Sommet – Les leaders européens se réunissent ce vendredi à Bratislava pour un sommet crucial sur l’avenir de l’UE, suite à la sortie du Royaume-Uni de l’espace communautaire. Par la voix du président Klaus Iohannis, la Roumanie doit plaider en faveur d’une Europe plus unie, à travers des projets qui renforcent les liens entre les Etats membres. Selon le chef de l’Etat, les priorités stratégiques que Bucarest défend pour l’Europe sont le maintien de la sécurité intérieure et aux frontières extérieures, la croissance économique et l’emploi. Dans le même temps, la Roumanie milite en faveur du maintien du marché commun, de la zone euro et de l’espace Schengen, tout en demandant davantage de transparence pour le fonctionnement des institutions européennes, qui, elles, devraient également acquérir plus de légitimité populaire, fait savoir un communiqué de la présidence roumaine. Le sommet informel de Bratislava est le premier où le Royaume-Uni ne participe pas. D’ailleurs, à propos du Brexit, le président Klaus Iohannis a annoncé que, que dans les futures négociations avec Londres, les autorités roumaines ne feront aucun compromis sur la libre circulation de la main d’œuvre ou sur les droits des Roumains qui vivent en Grande Bretagne.

    2021 – Un jury de l’UE doit annoncer cet après-midi le nom de la ville roumaine qu’il recommande au titre de Capitale européenne de la culture 2021. Quatre candidats sont en lice – Baia Mare (nord-ouest), Bucarest, Cluj-Napoca (centre ouest), et Timisoara (ouest). Le gagnant rejoindra le trio des capitales européennes de la culture 2021, qui réunira aussi une ville grecque et une autre de Serbie ou du Monténégro, pays souhaitant intégrer l’UE. Il s’agit d’une procédure en vigueur depuis 1985, visant à rapprocher davantage les pays candidats de la communauté. Les villes désignées doivent proposer un programme culturel innovant, étalé sur douze mois, qui mette en exergue la richesse, la diversité mais aussi les points de convergence des cultures européennes. Rappelons-le, en 2007, alors que la Roumanie venait juste d’adhérer à l’UE, c’était Sibiu (centre du pays) qui avait été une des deux Capitales de la culture, en partenariat avec Luxembourg.

    Concours – Les gagnants du Grand prix du jeu concours de RRI « Vacances à Bistrita Nasaud » – les époux Liu Fajian et Huang Lingping de Shenzen, en Chine – sont arrivés ce matin à Bucarest. Jusqu’au 23 septembre, le couple découvrira en détail les attraits culturels, historiques et touristiques de ce département du nord de la Roumanie. Liu Fajian et Huang Lingping ont remporté ce prix suite à un tirage au sort ayant rassemblé plus de 350 autres joueurs qui avaient répondu correctement aux questions posées par RRI à ses publics du monde entier.

    Transporteurs – Les représentants des transporteurs routiers et de l’Autorité roumaine de supervision financière sont arrivés jeudi à un accord visant les tarifs de base de l’assurance de responsabilité civile. C’était là une condition préalable pour que les routiers cessent leurs protestations ayant bloqué plusieurs villes roumaines. Aux termes de cet accord, l’assurance au tiers pour un poids lourd ne devrait pas dépasser l’équivalent d’environ 1700 euros par an, par rapport aux quelque 4500 euros, exigés jusqu’à présent.

    Corruption – L’ex-directeur général de la Loterie roumaine, Gheorghe Benea, a été placé en garde à vue par les procureurs anticorruption qui l’accusent d’abus de fonction aux conséquences particulièrement graves ainsi que d’avoir perçu des pots de vin. Le chef du Service acquisitions de la même compagnie à capital d’Etat a été lui aussi arrêté, tandis que huit autres personnes sont également enquêtées sous contrôle judiciaire ou en liberté. Selon les procureurs, la direction de la Loterie avait attribué, en 2010, un marché public visant à renouveler son parc automobile à une société qui ne respectait pas les conditions minimales requises. Le préjudice porté à la Loterie dépasse les 250 mille euros, précisent les procureurs.

    Football – Le champion de Roumanie au football, Astra Giurgiu, s’est incliné jeudi devant Austria Vienne, 2 buts à 3, dans la phase des poules de la Ligue Europa. L’équipe vice-championne roumaine, Steaua Bucarest, a elle aussi été vaincue, dans son premier match de la même compétition, par le club turc Osmanlispor, 0 buts à 2.

  • Ma thèse en 180 secondes

    Ma thèse en 180 secondes

    Erudition, application, recherche de pointe — voilà seulement quelques-unes des caractéristiques supposées d’une thèse de doctorat. Selon les cultures et les habitudes, on envisage de manière très diverse cette étape suprême du parcours académique. Pour certains, le doctorat est la clé d’accès à un sérail du savoir inaccessible au commun des mortels, où l’on pénètre après moult efforts. D’autres, le descendent du socle et y voient surtout les avantages financiers et symboliques qui en découlent. Enfin, d’autres le perçoivent comme une incitation à la recherche et donc à l’excellence, laborieuse certes, mais ouverte à tous et au profit de tous. Tel est l’esprit du projet « Ma thèse en 180 secondes » que lance l’Institut français de Roumanie et de l’Ambassade de France en Roumanie en ce quinze septembre. Comment faire parler un sujet de niche à un public non-averti et – pourquoi pas ? – susciter des vocations ?



    Précisions avec Alexandru Popovici, chargé de communication de l’Institut français de Bucarest, Virginia Vasile, qui prépare une thèse dans le domaine de la réfrigération, en cotutelle – l’Ecole Polytechnique de Bucarest et l’Institut national des sciences appliquées de Lyon -, et avec Mathieu Buonafine, en thèse de Physiologie et Physiopathologie à la Sorbonne.






    Inscriptions du 15 septembre au 15 novembre 2016 à mt180@institutfrancais.ro



  • La poésie est à Bistrita

    La poésie est à Bistrita

    Depuis 7 ans, tous les mois de juillet «La poésie est à Bistrita ». Et pas que la poésie. Lectures publiques, lancements de volumes, concerts, spectacles de théâtre animent la vie culturelle de cette ville du nord de la Roumanie grâce à un Festival international de poésie et de musique de chambre. Cela témoigne de la soif de littérature des habitants de la zone et de la nécessité de rencontrer en chair et os les écrivains, surtout qu’à la différence d’autres espaces culturels, en Roumanie, la mode des lectures en public n’existe pas. Il est surprenant de voir comment 3 personnes réussissent à transformer la ville, constatait un habituel de l’événement en faisant référence au directeur du festival, Gavril Ţărmure, et aux écrivains Marin Mălaicu-Hondrari et Dan Coman.

    Lors d’une des éditions antérieures de ce festival intitulé « La poésie est à Bistrita», le célèbre écrivain roumain Mircea Cărtărescu affirmait : «Je n’avais pas eu de très grandes attentes, mais elles ont été dépassées par ce festival. J’ai surmonté toutes mes timidités et, à ma surprise, j’ai très bien communiqué avec les gens et j’en ai beaucoup profité. Je le disais aussi sur scène : désormais j’ai une meilleure image de ce qui se passe dans la poésie roumaine», affirmait Mircea Cartarescu.

    Ecoutons Marin Mălaicu-Hondrari, sélectionneur du Festival International de Poésie et de Musique de chambre « La poésie est à Bistrita » : « Je crois Mircea Cartarescu lorsqu’il dit cela, parce que je me souviens très bien de l’édition à laquelle il a été invité. A la différence d’autres auteurs, il a assisté à toutes les lectures et a écouté tous les poètes, qu’ils soient très jeunes ou ses collègues de génération. Il a fait très attention à toutes les lectures. Notre idée était de faire venir au festival des poètes de toutes les générations, de tenter chaque année de dresser le panorama de la poésie contemporaine roumaine en y incluant surtout les auteurs qui avaient déjà publié au moins un volume. Par exemple, cette année nous avons des invités qui ont publié des livres de poésie en 2015 et même en 2016. »

    Le festival international « La poésie est à Bistrita » s’enrichit d’une édition à l’autre. Les spectacles de théâtres se sont multipliés, les endroits de lecture se sont diversifiés, les dialogues sur la littérature se sont approfondis, les invités sont venus de nombreux pays, dont le Monténégro, la Belgique, l’Espagne, la Hongrie et la Suède. Marin Mălaicu-Hondrari, sélectionneur du Festival, nous en dit davantage : « Lorsque nous avons commencé, tout ce que l’on savait c’était que nous aimerions bien offrir de la poésie au public de Bistrita et non seulement, car nous accueillons des gens d’autres régions du pays aussi. Nous n’avions jamais pensé que nous pourrions inviter des poètes étrangers ou avoir des collaborateurs professionnels. Il paraît que si l’on fait les choses comme il faut et non pas à la hâte, sans concessions, on peut avoir du succès. Le festival s’est développé, c’est vrai, il a été très bien reçu par la presse culturelle et l’espace culturel européen. Par exemple nous avons des liens très étroits avec le Flemish Literature Fund, qui soutient chaque année la participation d’un poète néerlandais au festival de Bistrita. Et puis, à compter de cette année nous espérons continuer la coopération avec l’ambassade des Etats-Unis qui nous a aidés à inviter deux poètes américains.»

    Mais comment se porte la poésie roumaine actuelle, vue de Bistrita ? Réponse avec Marin Mălaicu-Hondrari : «La poésie roumaine actuelle se porte très, très bien et je dis cela en la comparant avec la poésie de langue espagnole par exemple que je peux lire en original. Nous nous trouvons au plus haut niveau à l’heure actuelle. Certes, il s’agit que quelques poètes consacrés, mais les jeunes poètes les rattrapent en force. Sans doute, cela se voit encore mieux si on est au courant de ce qui se passe dans d’autres cultures et dans d’autres littératures aussi. A se rapporter uniquement aux ventes des livres de poésie, les choses ne vont pas si bien que ça, parce que le marché roumain du livre ne fonctionne pas très bien. C’est valable aussi pour la poésie. Mais la bonne nouvelle c’est qu’il existe des maisons d’éditions qui ont le courage de publier des livres de poésies et même des traductions. Nous avons nous-mêmes aidé à faire publier en Roumanie des poètes hongrois et polonais et nous voulons aussi faire paraître l’anthologie d’un poète espagnol.»

    Voilà donc, n’oubliez pas que chaque mois de juillet, «La poésie est à Bistrita». (Trad. Valentina Beleavski)

  • Les gagnants du jeu-concours “Vacances au comté de Bistrita-Nasaud”

    Les gagnants du jeu-concours “Vacances au comté de Bistrita-Nasaud”

    RRI a reçu 352 réponses correctes à ce jeu! Nous remercions à tous ces auditeurs pour l’intérêt porté à cette partie de la Roumanie et à notre invitation à la découvrir.

    Le Grand prix consiste en une excursion de 8 jours (7 nuitées) en pension complète, du 15 au 30 septembre 2016, pour 2 personnes, dans le département de Bistriţa-Năsăud, plus précisément dans la ville de Bistriţa, à Piatra Fântânele (Hôtel Castel Dracula) et à Colibiţa, au bord du lac artificiel du même nom. Comme d’habitude, le transport international jusqu’en Roumanie, et le visa, si nécessaire, sont à la charge des gagnants.

    Pour ceux qui ne remportent pas les Grands prix, nous avons préparé des prix et des mentions en objets, offerts par les partenaires du concours.Les sponsors du concours sont l’hôtel Castel Dracula, de Piatra Fântânele, l’Hôtel Coroana de Aur, de Bistriţa, et Fisherman’s Resort, de Colibiţa. Le concours est soutenu par le Conseil départemental de Bistriţa-Năsăud, la Municipalité de Bistriţa, l’Evêché orthodoxe roumain de Năsăud, l’Union des artistes plasticiens de Roumanie – Filiale de Bistriţa, le Centre départemental de la culture de Bistriţa-Năsăud, le Musée d’art comparé de Sângeorz-les-Bains, par la Fondation culturelle Societatea de Concerte (La Société de concerts) de Bistriţa ainsi que par le journal « Rasunetul» de Bistrita.

    Comme d’habitude, nous vous avons invités à suivre les émissions de RRI, notre site www.rri.ro ainsi que nos profils Facebook, Google+, LinkedIn, à répondre correctement, par écrit, à nos questions. Le concours s’est achevé le15 juillet, date de la poste.

    Voici maintenant les réponses correctes à nos questions :

    – Quel est le chef-lieu du comté de Bistriţa-Năsăud ? Réponse correcte : la ville de Bistrita.

    – Comment s’appelle le lac artificiel de retenue au bord duquel se trouve la pension où les gagnants du concours seront hébergés? Réponse correcte : Le lac de Colibita.

    – Quel personnage célèbre de roman et de film lie son nom à Bistriţa-Năsăud ? Réponse correcte : Dracula.

    – Vous devriez nous dire aussi ce qui vous a déterminés à participer à ce concours, et surtout pourquoi vous écoutez les émissions de RRI ou pourquoi vous nous suivez en ligne.

    Et maintenant…. les gagnants:

    Parmi les 40 mentions que nous avons accordées, une revient à notre auditrice Jamilla Bekkai, du Maroc
    Notre amie nous dit dans son émail : « L’écoute de la Radio Roumanie m’a toujours intéressée et m’intéressera toujours surtout par la diversité de ses émissions très intéressantes riches et instructives et par le contact direct entre les animateurs et les auditeurs. L’écoute par les auditeurs de cette magnifique radio est en progression constante. Grâce à l’écoute de ma radio préférée je suis sûre d’avoir des informations actuelles sur la Roumanie et sur le monde. Heureuse invitée de RRI l’an dernier, j’ai passé un séjour passionnant qui restera à jamais gravé dans ma mémoire. J’invite tous les auditeurs de RRI désireux de découvrir ce merveilleux pays de participer en force et peut être de décrocher le grand prix à savoir un merveilleux voyage en Roumanie car c’est un pays qu’il faut découvrir absolument. »

    10 participants au jeu seront récompensés du 3e Prix. Parmi eux: Gilbert Dupont, de France.
    Gagnant d’un séjour en Roumanie l’année dernière, Gilbert Dupont affirme : « Je n’insisterai jamais assez sur les nombreux attraits de la Roumanie, pays que j’ai découvert grâce à RRI. L’idée d’y retourner ne me déplairait pas, loin s’en faut… Depuis ce fameux mois de Septembre, je m’informe au quotidien de l’actualité roumaine par les nombreux moyens offerts par RRI…. et continue sans relâche de faire la promotion de ce beau pays.» 10 auditeurs de RRI ont décroché le 2e Prix de notre jeu Vacances à Bistrita Nasaud. Joël Lintz, de France, est un des heureux gagnants de ce 2e Prix.

    Notre ami nous dit : « C’est en écoutant votre émission en français que je suis allé sur votre site et j’ai découvert ce jeu-concours. Vous écoutant de temps à autres, et ceci depuis les années 1980, cela m’a incité à participer, et aussi à vous envoyer un rapport d’écoute. D’après votre galerie photo, la région de Bistrita Nasaud doit être vraiment magnifique. C’est justement à travers l’écoute des ondes courtes que j’aime découvrir des pays à travers l’histoire, les coutumes et traditions et ainsi qu’à travers la musique. »

    Le Premier Prix récompense 10 autres participants, dont notre ami de longue date Jean-Michel Aubier de France.
    M Aubier nous dit : « Concernant le concours, celui-ci m’a peut-être plus intéressé que les autres dans la mesure où Bistriţa est au cœur d’une région où les vallées alternent avec des paysages montagneux et où les forêts sont très présentes ; c’est certainement un petit paradis pour le randonneur que je suis. La simple évocation du nom de « Transylvanie » fait frissonner, c’est le pays mystérieux du comte de Dracula. Mais c’est aussi la région traversée plusieurs fois par Tintin, le fameux reporter belge. Car même si cela n’a pas été formellement établi, la Syldavie, ce pays imaginaire, s’étendrait de la Transylvanie à la Moldavie…Ecouter RRI, pour l’européen convaincu que je suis, cela coule de source. La Roumanie, est le pays le plus europhile de l’Union Européenne. Elle est également et incontestablement un pays francophile. (…) Il y a d’autres raisons qui me font écouter RRI sur Internet. Mais m’intéressant beaucoup à la géopolitique, c’est plutôt sur ces aspects que RRI est pour moi une source d’information très importante. » affirme encore Jean-Michel Aubier de France.

    Notre jeu comporte aussi des Prix Spéciaux qui seront envoyés cette fois-ci à 5 auditeurs de RRI: Alejandro Vázquez Orozco, du Mexic, Boudoukha Mohamed, d’Algérie, Giovanna Bertocco, d’Italie, Ashik Eqbal Tokon, du Bangladesh, et Muralidhar M, d’Inde.

    Merci à toutes et à tous de votre participation, nous espérons que vous allez aimer les prix gagnés.
    Et maintenant le moment que vous attendiez tous est arrivé! Qui est le grand gagnant de notre jeu Vacances à Bistrita Nasaud?

    C’est Liu Fajian, 50 ans, manager d’une compagnie de Shenzhen, en Chine. Il nous rendra visite à la fin septembre, en compagnie de son épouse. Félicitations et bon séjour à tous les deux!
    Dans sa participation, Liu Fajian écrivait: «J’ai été charmé par la beauté des montagnes et des rivières de Roumanie ! Le bleu Danube, les Carpates majestueuses, la Mer Noire si splendide – voici les 3 grands trésors de la Roumanie. S’y ajoutent la chaleur, l’honnêteté et l’esprit amical des Roumains. A mon avis, tout cela se traduit par le plaisir complet de visiter un pays tellement différent du mien. Depuis que la Chine et la Roumanie ont établi des relations diplomatiques le 5 octobre 1949, les deux pays ont maintenu sans interruption des relations amicales de coopération. J’espère que l’amitié entre les deux peuples durera à jamais !», conclut Liu Fajian, le grand gagnant de notre jeu concours.

    Les prix et les mentions seront envoyés par la poste dans les prochains mois. Nous vous prions de confirmer, par lettre, e-mail ou fax, l’arrivée de l’envoi postal ainsi que son contenu. Toutes nos félicitations et, une fois de plus, un grand merci à vous tous qui avez participé à ce jeu consacré à la région de Bistrita Nasaud ! Nous vous attendons nombreux à notre nouveau défi culturel : le jeu RadiRo 2016, consacré à la 3e édition du festival international des Orchestre de Radio, organisé par la radiodiffusion roumaine ! (Alecu Marciuc, Răzvan Emilescu, Eugen Cojocariu; trad.: Valentina Beleavski)

  • RadiRo 2016

    RadiRo 2016

    Chers amis, nous vous invitons à participer à un nouveau concours doté de prix, le Festival international des orchestres de radio, RadiRo, 3e édition. Il est consacré à un événement musical unique en Europe, qui fait venir à Bucarest, sur la scène de la Salle de la Radio, six grands orchestres, mais aussi des solistes et des chefs d’orchestres de renommée mondiale.

    Du 23 septembre au 1er octobre prochain, Radio Roumanie organise la 3e édition du Festival international des orchestres de radio, RadiRo, le seul événement musical international qui se propose, depuis 2012, de mettre en lumière le profil unique et l’excellence artistique des ensembles symphoniques des radios du monde.

    Pendant les 9 jours de festival, la Salle de la Radio verra évoluer 5 ensembles symphoniques qui ont écrit l’histoire en Europe et, pour la première fois à RadiRo, un orchestre de Chine, l’Orchestre symphonique de Shenzen. Il ouvrira le festival, le 23 septembre, par un concert qui aura pour solistes la pianiste Zuo Zhang et le violoniste roumain Gabriel Croitoru, qui joue sur le célèbre violon Guarneri del Gesù ayant appartenu à notre grand musicien George Enescu.

    L’Orchestre symphonique radio de Norvège, qui donne chaque année le concert à la remise du Prix Nobel de la Paix, montera sur la scène de la Salle de la Radio. Une autre présence est celle de l’Orchestre symphonique radio MDR de Leipzig, l’orchestre de radio le plus ancien d’Allemagne, sous la direction de Kristjan Järvi, directeur d’honneur de RadiRo 2016.

    L’Orchestre symphonique radio de Vienne apportera la participation du célèbre violoniste Gidon Kremer. La BBC Concert Orchestra, sous la baguette de Barry Wordsworth, donnera le concert de clôture, le 1er octobre. Hôte de l’événement, l’Orchestre national de la Radio aura deux concerts à RadiRo, les 26 et 30 septembre, avec pour protagonistes les chefs d’orchestre Cristian Măcelaru et Leo Hussain, aux côtés du violoniste Alexandru Tomescu et du violoncelliste Răzvan Suma, avec la contribution du Choeur académique de la Radio et de la Chorale d’enfants de la Radio.

    Nous vous invitons à suivre les émissions de RRI, le site www.rri.ro, ainsi que nos profils Facebook, Twitter, Google+, LinkedIn; répondez correctement, par écrit, à quelques questions et vous pouvez gagner! Le concours dure jusqu’au 1er octobre, date du cachet de la poste.

    Les prix et mentions du concours seront des CDs de musique symphonique roumaine et étrangère, des œuvres d’art plastique signées par des artistes roumains appréciés, ainsi que des objets de promotion culturelle. Le concours est organisé avec le Lycée d’arts « Nicolae Tonitza » de Bucarest, les Editions « Casa Radio » et la maison de disques « Electrecord ».

    Et maintenant, les questions :

    -En quelle année a eu lieu la première édition du Festival international des orchestres de radio ?

    -Qui est le directeur honoraire de la 3e édition du Festival ?

    -Combien d’orchestres prennent part à la l’édition 2016 de RadiRo

    -Qui est l’organisateur du festival ?

    – Dites-nous ce qui vous a déterminés à participer à ce concours, et surtout pourquoi vous écoutez les émissions de RRI ou pourquoi vous nous suivez en ligne.

    Nos coordonnées, vous les connaissez bien:

    – Radio Roumanie Internationale, Rédaction française, 60-64 rue du Général Berthelot, Boîte Postale 111, secteur 1, Bucarest, Roumanie, code postal 010165

    – numéro de fax 00.40.21.319.05.62;

    – email: fran@rri.ro, service_francais_rri@yahoo.fr .

    Nous attendons vos réponses jusqu’au 1er octobre 2016, le cachet de la poste faisant foi. Les noms des gagnants seront annoncés peu après la fin du concours.

    Bon succès !

  • Fête médiévale à Bistrita

    Fête médiévale à Bistrita

    Un événement organisé depuis une dizaine d’années par « l’Association culturelle Bistrita médiévale » dont le président Florin Săsărman témoigne: « La première édition du festival remonte à 2007, au moment où l’on s’est proposé d’ajouter le bourg médiéval de Bistrita sur la liste des sept cités fortifiées de Roumanie qui forment le circuit dit des Siebenburgen. Les autres cités organisaient déjà de tels festivals depuis 1990 déjà, si l’on pense à celui de Sighişoara. Du coup, on s’est proposé de célébrer nous aussi le passé historique de notre cité, dans le cadre d’un événement qui refasse des moments-clés du passé moyenâgeux de la ville. Ainsi, a-t-on fait connaître, aux habitants de la ville, des personnages historiques qu’ils ignoraient complètement. Et je pense, par exemple, au forgeron Pfaffenbruder, une figure fabuleuse qui, a tenu tête, en 1602, presque tout seul, aux mercenaires du général autrichien Basta. Ceux-ci assiégeaient la cité de Bistrita depuis deux mois déjà quand, un jour, ils ont réussi à franchir les remparts. Or, à ce moment-là, Pfaffenbruder le forgeron, a abandonné sa hallebarde pour s’emparer du plus grand marteau de son atelier et se lancer au milieu des ennemis pour y semer la panique. On parle d’un geste qui a ranimé les esprits dans les rangs des habitants de Bistrita qui sont passés à l’attaque. C’est un des moments historiques qu’on a fait revivre pendant les éditions antérieures du festival. Car à la différence d’autres villes médiévales roumaines où on organise de tels festivals, nous, on a voulu offrir aux visiteurs la possibilité d’assister à des événements concrets de l’histoire de leur cité.»

    Après dix éditions successives de la Fête médiévale de Bistriţa, Florin Săsărman opine que le festival a largement atteint son but. Ils sont nombreux ceux qui y participent, notamment parmi les enfants et les jeunes attirés par les épisodes historiques mis en scène.

    En voici un autre exemple. Florin Sasarman: « D’habitude, on met en scène des sièges et des actions de défense de la cité. Les enfants veulent toujours donner un coup de main à la défense de leur cité. Je me rappelle qu’une fois, un des chevaliers qui assiégeaient la cité a profité d’une petite pause pour entrer dans la ville s’acheter des cigarettes. Or, son geste a été sanctionné sur le coup par un petit groupe de cinq ou six enfants qui se sont montrés très révoltés par l’initiative d’un ennemi d’entrer dans la cité quand bon lui semblait. Le pauvre gars n’a parcouru que 200 mètres entre l’endroit où son armée avait campé et la cité proprement dite. Mais les enfants étaient en colère. Du coup, j’ai dû faire leur jeu, cacher mon sourire pour me montrer inquiet et demander aux gardes de capturer le type. Les enfants en furent contents et le chevalier puni pour son erreur. Vous savez, voir les habitants de la ville s’enthousiasmer devant le passé historique de leur cité compte parmi les plus grandes satisfactions offertes par les dix éditions du festival.»

    Quant au programme de la Fête médiévale de Bistrita, celui-ci se veut le plus simple possible, en évitant les grandes festivités, affirme Florin Sasarman: « Le programme s’adapte à nos possibilités. Chaque édition propose au public, notamment au jeune public, des animations de rue avec chevaliers et armes médiévales. Moi, dès la première édition, j’incarne un seigneur de château. Je me rappelle qu’une fois j’ai répliqué à quelqu’un du public que les chevaliers n’auraient jamais existé si des demoiselles n’avaient existé. Car c’est toujours pour conquérir leur cœur que les chevaliers se disaient prêts à se battre, en faisant preuve de vaillance, de prouesse et d’esprit de sacrifice. Du coup, on a transposé ce scénario dans les rues de la ville là où nos chevaliers s’efforcent de conquérir l’âme d’une des demoiselles qui y sont présentes. A part cela, on invite chaque année des troupes de théâtre de rue avec de la musique et toute sorte d’animations que l’on présente aussi bien directement, au milieu de la foule, que sur une grande scène aménagée à cette fin. Nous avons aussi des ménestrels du 21ème siècle, autant d’atouts censés fidéliser un public qui revient à chaque édition. Celle de cette année a offert en première une projection vidéo proposant les coups de cœur des éditions antérieures, tout comme des images avec les monuments historiques de la ville et les moments forts de l’histoire de la cité. C’est une projection que l’on peut voir aussi sur le Youtube.»

    Et puisque nous parlons des premières à l’affiche du festival, il faut mentionner la présence de la troupe allemande Farfarello. Sa célébrité est due notamment à l’un de ses fondateurs, Mani Neumann, ancien membre du légendaire groupe rock Phoenix. C’est à Bistrita que le groupe a lancé son dernier album Zeit Zone. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Sur les traces du comte Dracula, dans le département de Bistriţa-Năsăud

    Sur les traces du comte Dracula, dans le département de Bistriţa-Năsăud

    Les livres et les films sur Vlad l’Empaleur, dit Draculea/Dracula, ont fait de ce prince régnant cruel un vampire. Leur action est placée en Transylvanie, un territoire fabuleux situé à l’intérieur de l’arc des Carpates.

    Si on met les légendes de côté, la nature, les traditions, les gens des parages vous feront y passer des vacances inoubliables, à coup sûr. Il n’est pourtant pas sans importance que les descriptions qu’on peut trouver dans les romans fantastiques sur la ville de Bistriţa, du col de Bârgău dans les Carpates, ainsi que les descriptions d’autres lieux de cette région respectent entièrement la réalité. Nous vous invitons à nous accompagner aujourd’hui sur les traces de Dracula à Bistriţa, chef-lieu du département de Bistriţa-Năsăud, une ville calme située au pied du Massif de Bârgău, au carrefour de plusieurs routes commerciales.

    L’insécurité des temps passés à déterminé la construction de fortifications pour protéger la cité. Ainsi, en 1465, la ville comptait-elle 18 tours et bastions défendus par les artisans de la ville, organisés en confréries. L’essor de cette bourgade au fil du temps est prouvé par l’architecture de ses constructions. La plus importante en est l’église gothique, dont la tour s’élevant à une hauteur de 75 mètres, domine encore la ville.

    L’hôtel « Coroana de aur » (La Couronne d’or) se trouve à proximité de l’église et de tous les monuments importants de la ville. Nous franchissons son seuil accompagnés par Liliana Hobincă, la directrice de ce 4 étoiles qui accueille, depuis une quarantaine d’années, des touristes épris des légendes et où l’on organise des fêtes d’Halloween très réussies : « C’est un lieu de référence pour la ville de Bistriţa. Au rez-de-chaussée nous avons ouvert le salon Jonathan Harper, à l’occasion du centenaire du célèbre roman de fiction sur Dracula. Il porte le nom du héros de ce roman. Nos touristes arrivent de nombreux pays : Espagne, Autriche, Allemagne, Italie, ainsi que des Etats-Unis. Ils viennent surtout pour les fêtes d’Halloween. Si vous les rejoignez, vous y passerez, vous aussi, de beaux moments de détente et vous pourrez, en même temps, visiter la ville. »

    Depuis Bistriţa, la plupart des touristes se dirigent vers le Massif de Bârgău, qui nous gâte de paysages magnifiques. Les pensions de la zone sont très chics et l’on y dispose de tout ce que veut dire confort moderne. Vous pouvez y passer de belles vacances au milieu de la nature et au contact des traditions anciennes. Un endroit très connu dans la région est le défilé de Bârgău, qui relie la Transylvanie à la Moldavie.

    Et c’est toujours là que se trouve l’Hôtel « Castel Dracula » – le Château de Dracula. Sa directrice, Ana Maria Muscar, nous y invite : « Nous nous trouvons à 1.116 mètres d’altitude, dans le très beau Col de Bârgău. C’est l’un des sites les plus importants du comté de Bistriţa – je dirais même le plus important. Nous accueillons surtout les touristes passionnés de légendes – notamment celle de Dracula, mais vous ne devez pas nécessairement vous y intéresser pour passer un week-end magnifique chez nous. Nous sommes également une excellente destination pour le tourisme d’affaires. L’hôtel est une reproduction conforme d’après la description du château de Dracula telle qu’elle apparaît dans le roman de Bram Stoker. C’est une construction imposante, avec beaucoup de créneaux et de pierre, beaucoup d’éléments naturels. L’intérieur est peint principalement en rouge et noir, avec des dragons. »

    Après vous y être logés, vous pouvez explorer l’endroit, sur les traces du comte Dracula. Ana Maria Muscar : «Notre château a deux grands points d’intérêt. L’un c’est le caveau du comte. L’autre, récemment construit, c’est le tunnel de Dracula. C’est un passage plutôt long, s’étalant sur quelques dizaines de mètres, qui aboutit au caveau du comte. La visite se déroule dans la demi-obscurité, accompagnée d’une musique très grave. D’autres surprises s’y ajoutent, pour garantir une ambiance réussie pour les amateurs de sensations fortes. Toutefois, cette visite du caveau et des catacombes n’est pas recommandée aux personnes ayant des problèmes cardiaques ou qui peuvent subir des attaques de panique. Les touristes réagissent différemment. Certains sont plus préparés pour des sensations inhabituelles, d’autres ont très peur et il faut leur donner un verre d’eau ou un verre de l’Elixir du comte Dracula. Nous organisons aussi des événements thématiques au château tels le Halloween ou le Bal des Sorcières. Ce sont des événements très amples, comportant des spectacles de théâtre aux vampires, jongleurs de flammes et autres éléments. S’y ajoutent des « feux purificateurs », des torches suédoises et des itinéraires en tout genre. Après la visite des catacombes, les touristes sont invités au Bal du Comte Dracula qui dure jusqu’à l’aube. A la suggestion du baron de la Maison de Dracula, le regretté Alexandru Misiuga, créateur de cet établissement, nous avons commandé et placé un buste de l’écrivain Bram Sotker devant l’hôtel. Il s’agit du premier buste de l’écrivain au monde. Il a été dévoilé en 2006, lors de l’anniversaire de la naissance de Bram Stoker.»

    Quittons maintenant le château pour nous diriger vers Tihuța, une zone pittoresque, quelle que soit la saison. Pour les passionnés de montagne, c’est l’endroit idéal pour pratiquer les sports d’hiver. C’est aussi une véritable oasis de tranquillité, de santé et de repos. C’est ici que se trouve le lac de Colibița, que les habitants décrivent comme «une véritable mer à la montagne ». Située à une altitude de 900 m, la localité de Colibița est la porte d’entrée dans les Monts de Calimani. Au milieu de la dépression il y a un lac de retenue, devenu la principale attraction de la zone. Les touristes s’y rendent surtout pour s’y reposer.

    Ana Maria Muscar passe en revue les autres attractions de la zone : « Le Col de Bârgău est un des plus importants de Roumanie. En fait c’est un chemin romain pavé de macadams. Il s’appelle la voie de l’impératrice Marie Thérèse d’Autriche. On y organise chaque année une compétition sportive d’envergure. Dans le col de Tihuța on organise aussi des concours de ski de fond, des colonies sportives, des randonnées guidées en montagne – nous avons de très bons guides. Il y a aussi une source d’eau aux propriétés thérapeutiques. En plus les paysages sont époustouflants et méritent d’être admirés en toute saison. »

    Dans l’espoir de vous avoir persuadés de découvrir un jour la contrée du comte Dracula, nous vous rappelons, chers amis, qu’il vous reste encore un peu de temps pour participer à notre jeu concours, dont le grand prix vous donnera l’occasion de découvrir cette merveilleuse contrée. (Trad. Dominique, Valentina Beleavski)

  • Discours public et débâts d’idées

    Discours public et débâts d’idées

    Les débats scolaires sont une très bonne méthode en ce sens, en tout cas c’est une méthode qui donne de très bons résultats depuis longtemps déjà aux Etats-Unis. Ces dernières années, ce type d’exercice intellectuel s’est répandu aussi dans les lycées roumains. 5 clubs de débats existent actuellement en Roumanie, qui organisent différentes compétitions. Parmi elles, une compétition qui s’intitule « Pache Open » et qui s’est déroulée au Collège national Mihai Viteazul de Bucarest, réunissant 200 participants, des élèves de différents coins du pays, arbitres, enseignants et organisateurs. D’où vient le nom de « Pache Open » ? Du nom du boulevard Pache Protopopescu, où se trouve le lycée Mihai Viteazul. C’est là qu’est né le Club de débats Pache. Son fondateur, Andrei Petre, est aujourd’hui étudiant en Droit : «Nous avons déjà plus de 15 années d’expérience, nous sommes donc un des clubs à tradition en Roumanie. Nous organisons des débats, notamment entre lycéens. Nous avons deux équipes : l’une représente les autorités ou le gouvernement, l’autre représente l’opposition. Chacune compte 3 membres. Au début, c’est-à-dire il y a 8 ans, il n’y avait que des compétitions de week-end avec une trentaine de participants tout au plus. A l’époque, notre club comptait 4 personnes. A l’heure actuelle nous avons des compétitions qui réunissent plusieurs centaines de personnes, donc c’est un phénomène qui gagne en ampleur. »

    A part le goût de la compétition, quels sont les autres éléments qui attirent les lycéens à une confrontation d’idées ? Andrei Petre répond : «Beaucoup de choses nous attirent. Premièrement, l’ambiance. Deuxièmement, nous aimons le fait que cela nous oblige d’être au courant des informations, à apprendre de nouvelles choses, à nous développer. En fin de compte, je pense que nous devenons de meilleures personnes par ces débats, en tout cas des personnes mieux instruites. Nous aimons dire que tout sujet peut faire l’objet d’un débat. La plupart de nos compétitions portent sur des sujets de politique extérieure ou économiques. D’habitude nous tentons d’avoir un peu de chaque domaine. »

    Mais quels sont les sujets soumis au débat par ces jeunes? Par exemple, lors de la compétition Pache Open, ils ont trouvé des arguments pour et contre le Brexit ou bien pour et contre une taxe sur le vice dans les restaurants au lieu de l’interdiction totale de fumer dans les espaces publics. Ou bien faut-il permettre aux sportifs ayant des prédispositions médicales dangereuses de participer aux compétitions sportives, même sous leur propre responsabilité? Ou encore faut-il incriminer les femmes qui tombent enceintes sans l’accord de leur partenaire? « Ce n’est pas une simple querelle », c’est un débat sérieux qui nous sera utile dans la vie, vu que c’est une pratique très répandue, notamment parmi les hommes politiques, lit-on sur un site de presse jeunesse.

    Alice Kempf, élève en terminale au lycée Gheorghe Lazar de Bucarest et la gagnante du concours de débats mentionné, souhaite s’inscrire à la Faculté de relations internationales. L’exercice de l’argumentation et la participation aux concours de débats peuvent constituer un atout important dans son avenir professionnel : « Je suis en général très passionnée de l’art du discours. Il me semble fondamental dans une société qui cherche à progresser, mais avoir un bon discours ne suffit pas, il faut aussi avoir des arguments sérieux et des sources d’information qui puissent l’appuyer. Je pense que c’est plutôt toute cette série d’éléments qui m’intriguent le plus et me passionnent. Tout ce processus de documentation est devenu pour moi une sorte de technique de détente. J’aime beaucoup lire des sujets de politique internationale et d’économie qui sortent de la sphère des choses que nous apprenons d’habitude à l’école. »

    Mais les débats peuvent s’avérer utiles non seulement du point de vue professionnel, affirme Luca Mihailescu, élève en troisième année de lycée au Collège Mihai Viteazu, membre du club de débats « Pache ». Ecoutons-le : « Je crois que cela me sera utile quel que ce sera mon choix de vie à l’avenir. Pratiquement il s’agit d’une aptitude nécessaire, celle de savoir parler devant un public, trouver des arguments pour appuyer son point de vue, penser autrement que la majorité. Je crois que toutes ces aptitudes sont très appréciées dans nombre de facultés étrangères et roumaines. Et même après la fac, elles sont utiles, quel que soit le chemin que vous décidiez de prendre. Moi, par exemple, je veux étudier la physique et je crois que les débats me serviront. C’est grâce à eux que j’ai développé une manière de penser qui m’aidera à trouver du travail plus facilement. »

    Les débats développent non seulement une manière de penser, mais aussi de s’exprimer poliment, étayée sur des arguments bien documentés, chose qui semble manquer dans les polémiques de l’espace public roumain. C’est la remarque de Mihai Stavastre, membre de l’équipe qui a remporté le deuxième prix de la compétition Pache Open, élève en seconde au Collège Mihai Viteazu de Bucarest : «C’est très rare que l’on puisse entendre des arguments corrects du point de vue logique ou qui soient basés sur des prémisses correctes. Souvent on entend des sophismes et d’autres choses qui ne devraient pas se retrouver dans un débat. Si plus de personnes avaient accès à des cours de débats, je crois qu’elles pourraient apprendre plus de choses utiles pour la société civile. Si plus de monde avait accès aux débats et si ceux-ci pouvaient se répandre davantage, alors les bénéfices seraient encore plus visibles. »

    Avant d’avoir la chance de s’exprimer dans l’espace public, les lycéens de Roumanie s’entraînent dans le cadre de ces compétitions de débats extra-scolaires. Ces activités auront sans nul doute un impact positif dans le parcours professionnel et personnel des actuels lycéens roumains. (Trad. Valentina Beleavski, Alex Diaconescu)

  • Impressions de voyage…

    Impressions de voyage…

    Les Algériens Mohammed Goumidi et Abdel-Kader Khalil sont les gagnants du grand prix de notre jeu-concours : « Constantin Antonovici, génération Brancusi ». Et ce grand prix a été un séjour en Roumanie du 15 au 30 avril 2016, dans le comté de Gorj, où a vu le jour le célèbre sculpteur Constantin Brancusi. Nous les accompagnons aujourd’hui sur les ondes aux magnifiques monastères et aux sites qu’ils ont visités et qui les ont déterminés à placer la Roumanie parmi les plus beaux pays du monde. Les grands gagnants de notre jeu-concours se trouvaient en Roumanie pour la première fois et leur séjour a commencé précisément à Târgu Jiu.

    Mohammed Goumidi raconte : « Nous avons vu toutes les sculptures monumentales réalisées par Brancusi, qui sont des œuvres extraordinaires : la Colonne sans fin, la Table du Silence, la Porte du Baiser… Nous avons également visité le village de Hobiţa et la maison de Brancusi, ainsi qu’un cimetière chrétien. C’est une des plus belles régions que nous avons vues. Nous avons visité aussi des grottes magnifiques, le monastère de Tismana, la ville de Motru et le village de Cocorova, du comté de Dolj. Nous avons également fait une excursion en canot pour voir la grotte de Ponicova et la Grotte des Femmes, ainsi que la statue du roi Decebal, érigée sur la rive du Danube, à la frontière avec la Serbie. Nous avons visité le monastère de Mraconia et la ville de Drobeta Turnu-Severin, son port et son musée, ensuite nous avons fait un tour de la ville de Târgu-Jiu et visité le musée d’art de la ville. »

    La ville de Târgu Jiu est d’ailleurs le point de départ obligé de toute visite touristique de la région. On dirait que la Porte du Baiser fraie le passage vers un autre monde. Sur les piliers de cette porte en bois on peut voir le motif du baiser, qui ressemble d’ailleurs à un œil. Un œil dont le regard est tourné vers l’intérieur et qui, selon les commissaires de cet ensemble monumental, touche les âmes de ceux qui visitent la ville. C’est une des œuvres les plus importantes du sculpteur Constantin Brancusi. Si vous suivez le même chemin, vous arrivez à l’Allée des chaises. Les chaises que vous allez voir marquent en fait le chemin vers la Table du Silence : une table paysanne. Dans l’imagination de son créateur, c’est la table à laquelle s’assoient les guerriers – et pourquoi pas, les futurs héros – avant de partir au combat. Ces sculptures monumentales en pierre attirent de nombreux visiteurs. Parmi elles, nous ne devons pas oublier la Colonne sans fin, véritable testament spirituel du célèbre artiste. C’est un monument dédié aux héros – comme tout l’ensemble d’ailleurs.

    Après cette visite, nous allons nous diriger, avec nos deux gagnants, vers la zone de montagne du nord de cette contrée, qui séduira les passionnés d’aventure et de photo par son décor spectaculaire et sauvage. La contrée de Gorj compte 2.000 grottes. C’est un endroit idéal pour la spéléologie et les randonnées. La région offre également d’excellentes conditions pour le vol en parapente et en deltaplane, pour le rafting, le cyclotourisme ou la pêche sportive.

    Une destination complète, pour citer un de nos deux gagnants, Mohammed Goumidi : « Nous avons découvert, en effet, une région splendide, avec les monuments éternels du sculpteur roumain Constantin Brancusi, qui a laissé des empreintes éternelles, les empreintes de son art tellement élevé et beau. En effet, ce que nous avons vu est vraiment extraordinaire, cela valait la peine de voir les paysages magnifiques que nous avons admirés en Roumanie, ce pays tellement beau. Je dirais que la Roumanie compte parmi les plus beaux pays au monde ; les gens doivent la visiter pour ce réjouir de ses paysages merveilleux et de ses monuments anciens. »

    Abdel-Khader Khalil a été tout aussi enchanté de son séjour en Roumanie : « Je remercie RRI d’avoir organisé ce jeu-concours important, grâce auquel nous avons eu la chance de visiter la Roumanie. En effet, le jeu-concours sur le sculpteur Constantin Brancusi a été tout à fait particulier. Et nous voilà parmi vous, en Roumanie. Notre première visite a été à Târgu Jiu, dans le comté de Gorj, qui est une région touristique. La première chose qui m’a impressionné, dès notre arrivée à l’aéroport et jusqu’à Târgu Jiu, a été le magnifique accueil qui nous a été réservé. Nous avons commencé par visiter l’Ensemble Monumental de Brancusi « La voie des héros », qu’il a érigé à la demande de la Ligue nationale de femmes de Gorj. C’est vraiment inouï. L’ensemble est constitué de 4 sculptures monumentales : l’Allée des Chaises, la Table du Silence, la Porte du Baiser, auxquelles s’ajoute la Colonne sans fin. Nous avons visité nombre de communes et de villages, dont celui de Hobiţa, où se trouve la maison paternelle du sculpteur Brancusi et nous avons pu voir comment vivait ce célèbre artiste. Cela a été pour nous un grand honneur que de franchir le seuil de cette maison historique. »

    Un autre avantage de cette région de la Roumanie, c’est qu’à la différence d’autres zones touristiques du pays, quel que soit le moment de l’année où vous avez choisi de la visiter, vous n’aurez pas de problèmes d’hébergement. A Târgu Jiu il y a de nombreux hôtels, des pensions plus grandes ou plus petites, qui pratiquent des tarifs pour toutes les bourses: des 4 étoiles, des 3 étoiles, des pensions rustiques. Et leurs propriétaires sont toujours heureux de vous accueillir.

    Mohammed Goumidi l’a d’ailleurs remarqué : « Ce que j’ai remarqué au premier abord c’est que le peuple roumain est un peuple calme, un peuple remarquable, qui aime le tourisme, qui s’adapte aux besoins des touristes de tous les pays du monde. En arrivant à Târgu Jiu, nous avons été étonnés de découvrir une ville est très calme et des gens très organisés. Le peuple roumain nous a ébloui… c’est un peuple exceptionnel. Pour conclure, j’aimerais remercier RRI pour tous ses efforts visant à informer le monde arabe sur la Roumanie et sur tous les événements qui y ont lieu – qu’ils soient politiques, économiques ou culturels. Des efforts ont été faits pour informer le monde sur la Roumanie, sur sa civilisation et ses belles coutumes. Je vous remercie beaucoup et j’invite tous les auditeurs du monde arabe et d’ailleurs à écouter RRI et à connaître la Roumanie, de près ou de loin, car c’est un beau pays dont la civilisation est très ancienne. »

    Restez donc à l’écoute de RRI et participez à nos jeux-concours. Vous aurez ainsi l’occasion de découvrir des endroits exceptionnels, de braves gens, des traditions et des coutumes et de passer de moments inoubliables. (Trad. : Dominique)

  • Vacances à Bistriţa-Năsăud

    Vacances à Bistriţa-Năsăud

    Chers amis, nous vous invitons à participer à un nouveau jeu-concours doté de prix, « Vacances à Bistriţa-Năsăud ». C’est un concours consacré à un des départements du nord de la Roumanie, avec un grand potentiel touristique, des endroits de rêve avec des attractions culturelles, historiques et naturelles importantes.

    Dans les années 106 – 271, la majeure partie du département actuel de Bistriţa-Năsăud était incluse dans la province romaine de Dacie, à preuve les camps romains d’Orheiu Bistriţei, Ilişua et Livezile. La première attestation documentaire de la ville de Bistriţa, chef-lieu actuel du département, remonte à 1264. En 1409, Sigismond de Luxembourg accorde aux habitants de ce lieu le droit d’élever des murailles de défense autour de la ville. En 1440, l’agglomération de Năsăud est mentionnée à son tour dans les documents. Outre une riche histoire et des paysages magnifiques, le département dispose de nombreuses attractions. Parmi elles, la Maison de l’Argentier et la Tour des tonneliers, les deux à Bistriţa, les ruines de la citadelle de Rodna, celles de l’ancien camp romain d’Orheiu Bistriţei, la vallée et les Gorges de la Bistriţa, le Parc botanique d’Arcalia, l’Eglise évangélique, respectivement la Synagogue de Bistriţa, le Musée départemental de Bistriţa-Năsăud, le Musée d’art comparé de Sângeorz-les-Bains, les maisons-musée des poètes Andrei Mureşanu et George Coşbuc ou du prosateur Liviu Rebreanu, la Grotte d’Izvorul Tăuşoarelor, la plus profonde de Roumanie, la Grotte Zânelor (des Fées), de nombreuses réserves naturelles et botaniques (y compris des clairières aux narcisses ou des volcans de boue). Et surtout, sans oublier le célèbre personnage Dracula de Bram Stoker. Le buste de l’écrivain irlandais peut être vu devant l’hôtel Castel Dracula (le Château de Dracula), à Piatra Fântânele, dans le Col de Tihuţa, où les gagnants du concours passeront dux nuitées !

    Nous vous invitons à suivre les émissions de RRI, notre site www.rri.ro ainsi que nos profils Facebook, Google+, LinkedIn, à répondre correctement aux questions, par écrit, et vous pouvez gagner. Le concours dure jusqu’au 15 juillet, date de la poste.

    Les grands prix seront une excursion de 8 jours (7 nuitées) en pension complète, du 15 au 30 septembre 2016, pour 2 auditeurs de RRI, dans le département de Bistriţa-Năsăud, plus précisément dans la ville de Bistriţa, à Piatra Fântânele (Hôtel Castel Dracula) et à Colibiţa, au bord du lac artificiel du même nom.

    Pour ceux qui ne remportent pas les Grands prix, nous aurons des prix et des des mentions en objets, offerts par les partenaires du concours.

    Les sponsors du concours sont l’hôtel Castel Dracula, de Piatra Fântânele, l’hôtel Coroana de Aur, de Bistriţa, et Fisherman’s Resort, de Colibiţa. Le concours est soutenu par le Conseil départemental de Bistriţa-Năsăud, la Municipalité de Bistriţa, l’Evêché orthodoxe roumain de Năsăud, l’Union des artistes plasticiens de Roumanie – Filiale de Bistriţa, le Centre départemental pour la culture de Bistriţa-Năsăud, le Musée d’art comparé de Sângeorz-les-Bains et par la Fondation culturelle Societatea de Concerte (La Société de concerts) de Bistriţa.

    Comme d’habitude, il vous faudra assumer le transport international jusqu’en Roumanie, et le visa, si nécessaire.

    Et maintenant, les questions:

    -Quel est le chef-lieu du comté de Bistriţa-Năsăud ?

    -Comment s’appelle le lac artificiel de retenue au bord duquel se trouve la pension où les gagnants du concours seront hébergés?

    -Quel personnage célèbre de roman et de film lie son nom à Bistriţa-Năsăud ?

    – Merci de nous dire aussi ce qui vous a déterminés à participer à ce concours, et surtout pourquoi vous écoutez les émissions de RRI ou pourquoi vous nous suivez en ligne.

    Nos coordonnées, vous les connaissez bien:

    – Radio Roumanie Internationale, Service Français, 60-64 rue du Général Berthelot, Boîte Postale 111, secteur 1, Bucarest, Roumanie, code postal 010165

    -numéro de fax 00.40.21.319.05.62;

    -email: fran@rri.ro, service_francais_rri@yahoo.fr .

    Nous attendons vos réponses jusqu’au 15 juillet 2016, le cachet de la poste faisant foi. Les noms des gagnants seront annoncés peu après la fin du concours, pour que les grands gagnants aient le temps de préparer leur voyage en Roumanie.

    Bon succès !

  • Les gagnants du jeu “Constantin Antonovici, génération Brancusi”

    Les gagnants du jeu “Constantin Antonovici, génération Brancusi”

    140 ans après la naissance de Constantin Brancusi, le créateur ayant changé l’art moderne, RRI s’intéresse, tout au long de cette année 2016, à son héritage humain et matériel. C’est pourquoi nous vous avons invités à participer à un jeu-concours consacré à un des disciples les plus intéressants du sculpteur roumain – il s’agit de Constantin Antonovici (1911 – 2002), qui a fait une brillante carrière en Europe et aux Etats-Unis. Parmi tous les artistes avec lesquels Brancusi a travaillé, il a été le seul possesseur d’une recommandation écrite et signée par le grand sculpteur lui-même.

    Vous avez aimé ce défi artistique – pour preuve les centaines de messages qui nous sont parvenus, mais dont seulement 210 comportaient les réponses correctes. Merci à vous tous pour l’intérêt porté à ce sujet et ne soyez pas déçus si vous découvrez que vous vous êtes embrouillés dans les réponses – nous vous attendons, les bras ouverts, à nos prochains jeux.

    Le Grand Prix de ce concours consiste en un séjour de 7 jours (6 nuitées) en pension complète, du 15 au 30 avril 2016, dans le département de Gorj, contrée d’origine de Constantin Brancusi. Cette fois-ci nous aurons 2 grands gagnants.

    Ce jeu a été organisé en coopération avec le Centre de recherche, de documentation et de promotion Constantin Brancusi de Targu Jiu ainsi qu’avec d’autres partenaires locaux: le Conseil départemental de Gorj, la Municipalité de Târgu Jiu, les antennes de Gorj et de Craiova de l’Union des artistes plasticiens, le Conseil départemental de Dolj, la Municipalité de Craiova, le Centre pour la promotion de la culture traditionnelle du département de Gorj, le Théâtre National Marin Sorescu, l’ensemble folklorique Maria Tănase et le Musée d’art de Craiova.

    Les réponses correctes à nos questions étaient contenues dans nos programmes, mais aussi dans les articles publiés sur notre site Internet www.rri.ro, ainsi que sur nos profils sur Facebook, Twitter, Pinterest, Flickr, Google+ et LinkedIn. Mais avant de passer aux listes de gagnants, il n’est pas superflu de passer en revue les questions qui vous avaient été adressées et les réponses que nous attendions de votre part.

    – Quel est le motif central de l’œuvre de Constantin Antonovici ? Il s’agissait du hibou, un oiseau qui se retrouve dans la plupart de ses créations, sous des formes et dans des hypostases diverses.


    – Qu’est-ce qui rend Constantin Antonovici unique parmi tous les disciples de Brancusi ? Il était le seul à détenir une recommandation écrite et signée par son maître.


    – Combien de temps et où Constantin Antonovici a-t-il travaillé aux côtés de Constantin Brancusi? Les deux ont collaboré pendant quatre ans, à Paris.


    – Quelles sont les sculptures célèbres qui forment l’ensemble monumental «la Voie des héros» de Targu Jiu ? Il s’agit de 4 grandes composantes – la Table du silence, l’Allée des chaises, la Porte du baiser et la Colonne sans fin. S’y ajoute l’église des Saints Apôtres Petru et Pavel (Pierre et Paul)


    Et maintenant, que les gagnants entrent en scène!

    Nous avons, tout d’abord, une quinzaine de mentions qui vont à: Mahmoud Hamzaoui, d’Egypte, Rachid Dahmani, d’Algérie, Guo Yanxin et Zhou Fei, de China, Valeri Luhovski, du Belarus, Klaus Karusseit, de Suède, Vladimir Stadik et Aleksandr Abramov, de Rusia, José Luis Corcuera et Miguel Ramón Bauset, d’Espagne, Henk Poortvliet, des Pays-Bas, Michael Whing, de Grande-Bretagne, John Rutlege, des Etats-Unis, Abdulkarim Ahmed Ali, de Libye, et Anthony Teyssieux, de France.

    Anthony Teyssieux qui nous écrit d’ailleurs – J’écoute votre radio car j’apprends le roumain – je vais bientôt partir en stage en Roumanie. Félicitations, Anthony, nous espérons que cette mention sera une mise en bouche agréable pour le stage qui suivra. Nous vous attendons à Bucarest!

    Passons maintenant à la dizaine de troisième prix que nous avons mis en jeu. Leurs titulaires sont désormais: Salim Sabah Saray, d’Irak, Jonathan, de China, Olexandr Kozlenko, d’Ukraine, Werner Hoffmann, d’Allemagne, Nikolai Larin, de Russie, Juan Franco Crespo, d’Espagne, Nouari Naghmouchi, d’Algerie, Jonathan Murphy, d’Irlande, Bibi Z. Shah, du Pakistan, et Deepita Chakrabarty, d’Inde.

    Un prix bien mérité pour Nouari Naghmouchi d’Algérie, qui précisait, dans sa motivation: Je participe souvent aux concours de RRI puisque je souhaiterais visiter un jour la Roumanie et surtout ma belle station RRI, discuter avec les animateurs et animatrices. Je reste fidèle à RRI que je capte souvent avec un code sinpo de 5, ici, en Algérie. Le programme est varié et j’ai appris beaucoup de choses sur la Roumanie et sa culture. RRI représente pour moi l’amour, l’amitié, la culture. Je ne vous cache pas que je resterais toujours un de vos fidèles auditeurs et espérant un jour je serai parmi les gagnants à un concours pour voir la capitale Bucarest. Merci! Merci à vous surtout, Nouari pour votre fidélité – nous espérons aussi vous accueillir un de ces jours en Roumanie! Surtout persévérez!

    Nous sommes arrivés aux 8 deuxième prix qui seront bientôt envoyés aux gagnants désignés par tirage au sort: Stefano Citterio, d’Italie, Abdel-Kader Hasan, d’Egypte, Wu Xuan, de Chine, Aleksei Veselkov, de Russie, Henrique José Dantas Felinto, du Brésil, Paul Jamet, de France, Bezazel Ferhat, d’Algerie, et Binarani Mondal, d’Inde.

    C’est un plaisir que de vous retrouver sur cette liste, M. Paul Jamet. Dans votre message de participation vous nous disiez – Voilà déjà plusieurs années que je participe à vos concours et j’ai déjà eu la chance de gagner un merveilleux séjour d’une semaine dans le Delta du Danube en juillet 2009. Néanmoins, je continue de participer car les concours de RRI me permettent toujours de découvrir de nouveaux sujets, de faire des recherches et ainsi d’accroître mes connaissances dans différents domaines. Même si j’ai eu l’occasion de le préciser à plusieurs reprises, j’écoute RRI depuis plus de 20 ans maintenant pour l’intérêt des contenus du programme français, des programmes qui permettent de mieux connaître la Roumanie dans tous les domaines et bien sûr pour soutenir un programme francophone et une station internationale. Depuis quelque 10 ans, le paysage radiophonique francophone sur OC s’est rétréci considérablement et donc appauvri. Merci beaucoup, M. Jamet pour vos encouragements! Nous espérons que notre travail œuvre au maintien et au renforcement de ce secteur radiophonique en français, tout en apportant un complément d’information attendu sur ce pays est-européen, dont on parle beaucoup d’une certaine manière, mais qui reste néanmoins très méconnu.

    Nous montons maintenant sur la première marche du podium, pour découvrir les 15 premiers prix qu’ont décrochés: Boudoukha Mohamed, d’Algérie, Shan Jinhai, de Chine, Volodymyr Gudzenko, de Russie, Friedrich Frede, d’Autriche, Valeri Rubin, du Canada, José Balbino Cruz Menjivar, du Costa Rica, Amady Faye, du Sénégal, Mofizur Rahman, du Bangladesh, Jayanta Chakrabarty, Mitul Kansal et Chaitali Sarkar, d’Inde, Amir Jameel et Asghar Shah, du Pakistan, Jaroslaw Jedrzejczak, de Polonia, et Martin Rogan, du Royaume-Uni.

    Bon travail cher Amady Faye du Sénégal! Merci d’avoir tenté votre chance! Vous nous écrivez: En participant au jeu consacré à Constantin Antonovici, je rends donc un vibrant hommage au virtuose de la sculpture roumaine, Constantin Brancusi. Pourquoi j’écoute vos programmes? RRI m’informe tous les jours sur le quotidien des Roumains. Elle est une fenêtre ouverte sur le monde. RRI, c’est aussi les agréables chansons des émissions étalant ainsi toute la musicalité du roumain; une langue très bien euphonique! Merci encore pour votre confiance et au plaisir de vous lire bientôt! Nous sommes contents que, grâce aussi à RRI, la Roumanie se rapproche un tout petit peu plus de l’Afrique…

    Encore quelques moments avant d’annoncer les gagnants du Grand Prix de ce jeu concours Génération Brancusi – le sculpteur Constantin Antonovici. Nous avons juste le temps de passer en revue les gagnants des 10 Prix spéciaux que nous avons préparés: Ben Chohra Ali, d’Algerie, Lin Shan, de Chine, Ihor Karivets, d’Ukraine, Ralf Urbanczyk, d’Allemagne, Vasili Guliaev, de Russie, Enric Ballester Burcet, d’Espagne, Gilles Gautier, de France, Mohammad Shamim, d’Inde, Ashik Eqbal Tokon, du Bangladesh, et Hans Verner Lollike, du Danemark.

    Toutes nos pensées à vous, M. Gilles Gautier de France, avec nos félicitations! Et merci beaucoup pour vos mots: Comme à chaque concours, féru d’histoire et de géographie, le vôtre me permet à chaque fois d’en connaître d’avantage sur votre pays. C’est la raison principale de ma participation. Je le fais pour participer, vous le méritez bien, ainsi que pour m’informer – c’est quand même à mes yeux deux bonnes raisons! C’est réjouissant de savoir qu’on remplit notre mission d’une manière plutôt satisfaisante à vos yeux! Merci encore et à bientôt sur les ondes!

    Et maintenant, passons au point d’orgue, le Grand Prix.

    Qui est-ce qui remporte, donc, le séjour en pension complète, du 15 au 30 avril 2016, dans le département de Gorj? Cette fois-ci, le hasard a jeté son dévolu sur l’Algérie. C’est de là que viennent Khalil Abdel-Kader et Mohamed Goumidi. Bravo et bonne visite des terres d’origine de Constantin Brancusi.

    Les prix et les mentions seront envoyés par la poste dans les prochains mois. Nous vous prions de confirmer, par lettre, e-mail ou fax, l’arrivée de l’envoi postal ainsi que son contenu. Toutes nos félicitations et, une fois de plus, un grand merci à vous tous qui avez participé à ce jeu consacré au sculpteur Constantin Antonovici, disciple de Brancusi! Nous vous attendons nombreux à nos prochains défis culturels! (Alecu Marciuc, Răzvan Emilescu, Eugen Cojocariu; trad.: Andrei Popov)

  • Les gagnants du jeu “Constantin Antonovici, génération Brancusi”

    Les gagnants du jeu “Constantin Antonovici, génération Brancusi”

    140 ans après la naissance de Constantin Brancusi, le créateur ayant changé lart moderne, RRI sintéresse, tout au long de cette année 2016, à son héritage humain et matériel. Cest pourquoi nous vous avons invités à participer à un jeu-concours consacré à un des disciples les plus intéressants du sculpteur roumain – il sagit de Constantin Antonovici (1911 – 2002), qui a fait une brillante carrière en Europe et aux Etats-Unis. Parmi tous les artistes avec lesquels Brancusi a travaillé, il a été le seul possesseur dune recommandation écrite et signée par le grand sculpteur lui-même.



    Vous avez aimé ce défi artistique – pour preuve les centaines de messages qui nous sont parvenus, mais dont seulement 210 comportaient les réponses correctes. Merci à vous tous pour lintérêt porté à ce sujet et ne soyez pas déçus si vous découvrez que vous vous êtes embrouillés dans les réponses – nous vous attendons, les bras ouverts, à nos prochains jeux.



    Le Grand Prix de ce concours consiste en un séjour de 7 jours (6 nuitées) en pension complète, du 15 au 30 avril 2016, dans le département de Gorj, contrée dorigine de Constantin Brancusi. Cette fois-ci nous aurons 2 grands gagnants.





    Ce jeu a été organisé en coopération avec le Centre de recherche, de documentation et de promotion “Constantin Brancusi” de Targu Jiu ainsi quavec dautres partenaires locaux: le Conseil départemental de Gorj, la Municipalité de Târgu Jiu, les antennes de Gorj et de Craiova de lUnion des artistes plasticiens, le Conseil départemental de Dolj, la Municipalité de Craiova, le Centre pour la promotion de la culture traditionnelle du département de Gorj, le Théâtre National “Marin Sorescu”, lensemble folklorique “Maria Tănase” et le Musée dart de Craiova.



    Les réponses correctes à nos questions étaient contenues dans nos programmes, mais aussi dans les articles publiés sur notre site Internet www.rri.ro, ainsi que sur nos profils sur Facebook, Twitter, Pinterest, Flickr, Google+ et LinkedIn. Mais avant de passer aux listes de gagnants, il nest pas superflu de passer en revue les questions qui vous avaient été adressées et les réponses que nous attendions de votre part.



    – Quel est le motif central de lœuvre de Constantin Antonovici ? Il sagissait du hibou, un oiseau qui se retrouve dans la plupart de ses créations, sous des formes et dans des hypostases diverses.



    – Quest-ce qui rend Constantin Antonovici unique parmi tous les disciples de Brancusi ? Il était le seul à détenir une recommandation écrite et signée par son maître.



    – Combien de temps et où Constantin Antonovici a-t-il travaillé aux côtés de Constantin Brancusi? Les deux ont collaboré pendant quatre ans, à Paris.



    – Quelles sont les sculptures célèbres qui forment lensemble monumental «la Voie des héros» de Targu Jiu ? Il sagit de 4 grandes composantes – la Table du silence, lAllée des chaises, la Porte du baiser et la Colonne sans fin. Sy ajoute léglise des Saints Apôtres Petru et Pavel (Pierre et Paul)



    Et maintenant, que les gagnants entrent en scène!



    Nous avons, tout dabord, une quinzaine de mentions qui vont à: Mahmoud Hamzaoui, dEgypte, Rachid Dahmani, dAlgérie, Guo Yanxin et Zhou Fei, de China, Valeri Luhovski, du Belarus, Klaus Karusseit, de Suède, Vladimir Stadik et Aleksandr Abramov, de Rusia, José Luis Corcuera et Miguel Ramón Bauset, dEspagne, Henk Poortvliet, des Pays-Bas, Michael Whing, de Grande-Bretagne, John Rutlege, des Etats-Unis, Abdulkarim Ahmed Ali, de Libye, et Anthony Teyssieux, de France.



    Anthony Teyssieux qui nous écrit dailleurs – “Jécoute votre radio car japprends le roumain – je vais bientôt partir en stage en Roumanie”. Félicitations, Anthony, nous espérons que cette mention sera une mise en bouche agréable pour le stage qui suivra. Nous vous attendons à Bucarest!



    Passons maintenant à la dizaine de troisième prix que nous avons mis en jeu. Leurs titulaires sont désormais: Salim Sabah Saray, dIrak, Jonathan, de China, Olexandr Kozlenko, dUkraine, Werner Hoffmann, dAllemagne, Nikolai Larin, de Russie, Juan Franco Crespo, dEspagne, Nouari Naghmouchi, dAlgerie, Jonathan Murphy, dIrlande, Bibi Z. Shah, du Pakistan, et Deepita Chakrabarty, dInde.



    Un prix bien mérité pour Nouari Naghmouchi dAlgérie, qui précisait, dans sa motivation: “Je participe souvent aux concours de RRI puisque je souhaiterais visiter un jour la Roumanie et surtout ma belle station RRI, discuter avec les animateurs et animatrices. Je reste fidèle à RRI que je capte souvent avec un code sinpo de 5, ici, en Algérie. Le programme est varié et jai appris beaucoup de choses sur la Roumanie et sa culture. RRI représente pour moi lamour, lamitié, la culture. Je ne vous cache pas que je resterais toujours un de vos fidèles auditeurs et espérant un jour je serai parmi les gagnants à un concours pour voir la capitale Bucarest. Merci!” Merci à vous surtout, Nouari pour votre fidélité – nous espérons aussi vous accueillir un de ces jours en Roumanie! Surtout persévérez!



    Nous sommes arrivés aux 8 deuxième prix qui seront bientôt envoyés aux gagnants désignés par tirage au sort: Stefano Citterio, dItalie, Abdel-Kader Hasan, dEgypte, Wu Xuan, de Chine, Aleksei Veselkov, de Russie, Henrique José Dantas Felinto, du Brésil, Paul Jamet, de France, Bezazel Ferhat, dAlgerie, et Binarani Mondal, dInde.



    Cest un plaisir que de vous retrouver sur cette liste, M. Paul Jamet. Dans votre message de participation vous nous disiez – “Voilà déjà plusieurs années que je participe à vos concours et jai déjà eu la chance de gagner un merveilleux séjour dune semaine dans le Delta du Danube en juillet 2009. Néanmoins, je continue de participer car les concours de RRI me permettent toujours de découvrir de nouveaux sujets, de faire des recherches et ainsi daccroître mes connaissances dans différents domaines. Même si jai eu loccasion de le préciser à plusieurs reprises, jécoute RRI depuis plus de 20 ans maintenant pour lintérêt des contenus du programme français, des programmes qui permettent de mieux connaître la Roumanie dans tous les domaines et bien sûr pour soutenir un programme francophone et une station internationale. Depuis quelque 10 ans, le paysage radiophonique francophone sur OC sest rétréci considérablement et donc appauvri.” Merci beaucoup, M. Jamet pour vos encouragements! Nous espérons que notre travail œuvre au maintien et au renforcement de ce secteur radiophonique en français, tout en apportant un complément dinformation attendu sur ce pays est-européen, dont on parle beaucoup dune certaine manière, mais qui reste néanmoins très méconnu.



    Nous montons maintenant sur la première marche du podium, pour découvrir les 15 premiers prix quont décrochés: Boudoukha Mohamed, dAlgérie, Shan Jinhai, de Chine, Volodymyr Gudzenko, de Russie, Friedrich Frede, dAutriche, Valeri Rubin, du Canada, José Balbino Cruz Menjivar, du Costa Rica, Amady Faye, du Sénégal, Mofizur Rahman, du Bangladesh, Jayanta Chakrabarty, Mitul Kansal et Chaitali Sarkar, dInde, Amir Jameel et Asghar Shah, du Pakistan, Jaroslaw Jedrzejczak, de Polonia, et Martin Rogan, du Royaume-Uni.



    Bon travail cher Amady Faye du Sénégal! Merci davoir tenté votre chance! Vous nous écrivez: “En participant au jeu consacré à Constantin Antonovici, je rends donc un vibrant hommage au virtuose de la sculpture roumaine, Constantin Brancusi. Pourquoi jécoute vos programmes? RRI minforme tous les jours sur le quotidien des Roumains. Elle est une fenêtre ouverte sur le monde. RRI, cest aussi les agréables chansons des émissions étalant ainsi toute la musicalité du roumain; une langue très bien euphonique!” Merci encore pour votre confiance et au plaisir de vous lire bientôt! Nous sommes contents que, grâce aussi à RRI, la Roumanie se rapproche un tout petit peu plus de lAfrique…



    Encore quelques moments avant dannoncer les gagnants du Grand Prix de ce jeu concours “Génération Brancusi – le sculpteur Constantin Antonovici”. Nous avons juste le temps de passer en revue les gagnants des 10 Prix spéciaux que nous avons préparés: Ben Chohra Ali, dAlgerie, Lin Shan, de Chine, Ihor Karivets, dUkraine, Ralf Urbanczyk, dAllemagne, Vasili Guliaev, de Russie, Enric Ballester Burcet, dEspagne, Gilles Gautier, de France, Mohammad Shamim, dInde, Ashik Eqbal Tokon, du Bangladesh, et Hans Verner Lollike, du Danemark.



    Toutes nos pensées à vous, M. Gilles Gautier de France, avec nos félicitations! Et merci beaucoup pour vos mots: “Comme à chaque concours, féru dhistoire et de géographie, le vôtre me permet à chaque fois den connaître davantage sur votre pays. Cest la raison principale de ma participation. Je le fais pour participer, vous le méritez bien, ainsi que pour minformer – cest quand même à mes yeux deux bonnes raisons!” Cest réjouissant de savoir quon remplit notre mission dune manière plutôt satisfaisante à vos yeux! Merci encore et à bientôt sur les ondes!



    Et maintenant, passons au point dorgue, le Grand Prix.



    Qui est-ce qui remporte, donc, le séjour en pension complète, du 15 au 30 avril 2016, dans le département de Gorj? Cette fois-ci, le hasard a jeté son dévolu sur lAlgérie. Cest de là que viennent Khalil Abdel-Kader et Mohamed Goumidi. Bravo et bonne visite des terres dorigine de Constantin Brancusi.



    Les prix et les mentions seront envoyés par la poste dans les prochains mois. Nous vous prions de confirmer, par lettre, e-mail ou fax, l’arrivée de l’envoi postal ainsi que son contenu. Toutes nos félicitations et, une fois de plus, un grand merci à vous tous qui avez participé à ce jeu consacré au sculpteur Constantin Antonovici, disciple de Brancusi! Nous vous attendons nombreux à nos prochains défis culturels! (Alecu Marciuc, Răzvan Emilescu, Eugen Cojocariu; trad.: Andrei Popov)

  • Les coups de cœur touristiques 2015 de RRI

    Les coups de cœur touristiques 2015 de RRI

    Notre voyage radiophonique nous a emmenés à la montagne, à la mer, dans les caves à vin ou dans de beaux monastères. Nous avons découvert des endroits inédits et parlé de projets et d’activités intéressantes et puis vous avez été conviés à participer à quatre jeux-concours, dont trois ont déjà pris fin.



    Début 2015, nous vous avons invités à découvrir ensemble plusieurs stations de ski du centre et du nord de la Roumanie. Dès la première semaine de l’année, nous avons donné le coup d’envoi du jeu-concours « Govora les Bains, une oasis de santé. » L’occasion de parler de cette ville d’eaux de Roumanie, réputée pour les vertus curatives de ses sources et l’efficacité des traitements que l’on peut suivre, mais aussi des anciens monastères de la région. La gagnante du grand prix consistant en un séjour en Roumanie a été Beate Hansen, d’Allemagne. Elle a eu droit à un riche programme de visites à travers la contrée d’Olténie. Parmi les destinations touristiques qu’elle a visitées, notons le monastère de Horezu, le village d’Olari, réputé pour sa poterie traditionnelle, la ville de Târgu Jiu, qui abrite les célèbres sculptures et monuments de Constantin Brancusi, la Colonne sans fin, la Porte du baiser et la Table du silence, le village natal et la maison musée du grand artiste et le monastère de Curtea de Argeş.



    Toujours au début de l’année 2015, nous avons fait des randonnées en montagne et fait halte dans des centres d’équitation du comté de Bihor. Au mois de février, nous nous sommes arrêtés sur les fêtes de la neige organisées dans les stations de ski. A l’affiche: groupes de musique et DJ renommés, jeux de laser, concours en tous genres, autant d’ingrédients pour assurer une excellente ambiance. Toujours en février, nous avons lancé un nouveau jeu-concours: « Vacances sur la côte roumaine de la mer Noire. » Les participants ont pu ainsi découvrir la ville de Mangalia, la cité antique de Callatis, mais aussi et surtout les plages les plus belles de Roumanie, qui se trouvent dans les 6 stations du sud du littoral roumain, à savoir Jupiter, Saturn, Venus, Neptun, Olimp et Cap Aurora.



    Les deux gagnants du Grand Prix, à savoir Jedrzejczak Jaroslaw, de Pologne et Olexandr Getz, d’Ukraine, ont décroché chacun un séjour tout compris, dune semaine, pour deux personnes, à lhôtel Delta de la station de Jupiter, dans le département de Constanta. Le premier gagnant a visité la côte roumaine de la mer Noire en juillet, le deuxième en septembre.



    Fin mars, nous avons annoncé un des événements touristiques les plus importants de l’année. Du 1e au 3 mai 2015, la municipalité de Hunedoara, en collaboration avec le château des Corvin de la ville, a organisé « La Foire européenne des châteaux », un événement censé promouvoir la beauté des monuments historiques d’Europe. Cette première édition, qui a bénéficie d’une participation internationale, sera renouvelée chaque année. En marge de la Foire des châteaux s’est déroulé un « Festival Dracula », qui a mis en contraste le mythe de Dracula et la vraie histoire du prince régnant Vlad l’Empaleur.



    Peu de temps après, nous nous sommes rendus dans le Parc à thématique militaire Arsenal Park. Celui-ci accueille des touristes excentriques, qui souhaitent vérifier la qualité du sommeil sur un affût de canon, dans des transporteurs amphibies blindés, dans des bunkers souterrains ou dans des chambres de luxe. Au mois d’avril, sous le slogan « Retour à leau! Equilibre et santé », nous nous sommes rendus à Herculane les Bains, une des plus anciennes villes deaux de Roumanie et du monde, attestée depuis lan 153.



    Début mai, un autre jeu-concours vous a été proposé : « Voyage avec la navette de Mamie Ruţă ». Il a été organisé en collaboration avec lAntenne des villages, la station de la Radio publique roumaine destinée au monde rural. Ce sont Mlle Jamila Bekkaï du Maroc et M Gilbert Dupont de France qui ont remporté les Grands Prix. Du 1er au 8 septembre, ils ont passé 7 nuitées en pension complète dans les régions de Făgăraş (du département de Braşov) et de Mărginimea Sibiului (département de Sibiu).



    Au cours du même mois, nous vous rappelions la saison des visites des citadelles fortifiées transylvaines et le fait que plus de 400.000 touristes étaient attendus avant le 31 octobre, selon les chiffres rendus publics par léglise évangélique de Roumanie. Les visiteurs ont bénéficié des résultats dun projet spécial intitulé « Découvrez lâme de la Transylvanie ». Ils ont pu franchir le seuil dune soixantaine déglises moyenâgeuses. 41 dentre elles figurent sur la « Transylvania Card 2015 » (carte Transylvanie 2015), première carte de vacances de Roumanie et donc nouvel instrument touristique.



    Enfin, en juillet, on vous a invités sur la côte roumaine de la mer Noire, destination idéale pour des vacances en famille, car toutes les conditions sont réunies pour jouir d’un séjour agréable: aires de jeux pour enfants, parcs d’attractions, établissements de cure balnéaires. Nous avons également fait une visite radiophonique dans les Gorges du Danube et sillonné quelques-uns des plus beaux villages de Roumanie. Ensuite, on a passé en revue les offres les plus intéressantes du Salon du tourisme roumain. Comme chaque année, nous vous avons invités fêter Noël et le Jour de l’An en Roumanie.



    Voilà, chers amis, pour cette rétrospective. N’oubliez pas, de nouvelles choses restent encore à découvrir sur les destinations touristiques les plus intéressantes et inédites de Roumanie. Bonne année 2016! (trad.: Mariana Tudose)