Tag: Constanta

  • Le crabe bleu signalé dans les eaux de la mer Noire

    Le crabe bleu signalé dans les eaux de la mer Noire

    Il arrive de plus en plus souvent que les pêcheurs qui travaillent sur la côte roumaine de la mer Noire attrapent dans leurs filets toute sorte de crustacés ou de mollusques plutôt rares, dont certains parviennent des coques des embarcations. C’est le cas du crabe bleu, une espèce originaire des régions côtières nord-américaines et dont la présence a également été signalée en mer Noire. Il dominant par sa taille les crabes de petites dimensions que l’on peut trouver sur les falaises rocheuses du littoral roumain. Un tel exemplaire de crabe bleu de presque 500 grammes est arrivé récemment à l’Institut national de recherche et développement maritime « Grigore Antipa » de Constanta, en éveillant l’intérêt des chercheurs pour cette espèce invasive.

    Pourtant, il convient de mentionner que cette espèce de crabe n’est pas à sa première visite dans le bassin de la Mer Noire, comme affirme Simion Nicolaev, directeur de l’Institut de Constanta. « La présence de ce crabe en Mer Noire a été signalé en première il y a une trentaine d’années et nous avons fait des recherches pour en apprendre davantage sur cette espèce, voir les caractéristiques de son comportement et de quoi elle se nourrit. On a donc appris que ce crabe bleu dont le nom latin est « Callinectes Sapidus préfère en général les eaux peu profondes. Vu que dans les eaux de la mer Noire il n’a pas de prédateurs qui le menacent, il a fini par proliférer. Nous, on l’a retrouvé là où la profondeur de l’eau ne dépasse pas les 10, 11 mètres. Voilà l’une de ses caractéristiques. Une autre caractéristique est que son régime alimentaire est plutôt vaste. Par exemple, on a été très surpris de le voir l’autre jour manger les moules vivant dans l’aquarium où on l’a installé. Il se servait de ses pinces – très puissantes – pour briser leur coquille. »

    Pour ce qui est de l’impact que cette espèce invasive peut avoir sur les écosystèmes de la mer Noire, Simion Nicolaev, directeur de l’Institut national de recherche et de développement maritime « Grigore Antipa » de Constanta précise «Tant que l’on n’a pas une idée précise sur sa présence et sa distribution dans les eaux de la mer Noire, il nous est impossible d’évaluer correctement son impact. Il convient de préciser qu’une telle espèce a du mal à résister en captivité. Nous, on essaie de l’étudier pour voir aussi ses préférences alimentaires. Si vous voulez savoir mon opinion, je pense que vu la densité de ce type de crabe en mer Noire, sa présence ne posera pas de problèmes, surtout que la plupart des exemplaires recensés sont de gros crabes dont l’envergure de la coquille mesure de 16 à 19 centimètres. C’est pourquoi l’impact de tels individus sur les autres écosystèmes restera mineur. »

    Il arrive souvent que les chercheurs roumains de Constanta se voient offrir un coup de main de la part des pêcheurs ou des bénévoles. Simion Nicolaev explique : « De nombreuses informations, on les retrouve sur Internet, mais aussi auprès des travailleurs qui s’activent sur les plateformes pétrolières et qui ont l’occasion d’observer toute sorte d’animaux vivant dans les eaux de la mer Noire. Parfois, ils y voient même des phoques qui, bien qu’ils n’existent plus en tant que population naturelle dans cette mer, ils se sauvent parfois des delphinariums ou des aquariums et nagent près des plateformes de forage. Et je voudrais profiter de l’occasion pour remercier tous les bénévoles qui s’impliquent à observer la nature, car par leur activité, ils aident beaucoup les chercheurs dans leur travail. »

    S’il arrive à s’adapter aux conditions de la mer Noire, le crabe bleu pourrait être élevé par la suite en aquaculture afin qu’il intègre la carte des grands restaurants. C’est ce qui s’est passé déjà avec le murex de la mer Noire, une espèce d’escargot considéré envahissante il y a une cinquantaine d’années et que l’on retrouve à présent dans le menu des restaurants de Roumanie. (trad. Ioana Stancescu)

  • Le littoral roumain : érosion et développement

    Le littoral roumain : érosion et développement

    C’est que la zone côtière est depuis des années durement frappée par l’effet d’érosion provoqué par les courants marins et les vagues, mais aussi par la construction de digues des objectifs industriels. Et le phénomène, visible à l’œil nu par les touristes, en été, lorsqu’ils constatent que les dimensions connues de leur plage préférée ont rétréci comme une peau de chagrin, ne fait que s’amplifier. C’est ainsi que ces 25 dernières années, plus de la moitié de la superficie des plages roumaines a été engloutie par la mer. La réhabilitation et la protection des plages est donc devenue prioritaire pour la Roumanie. La partie sud du littoral, soit la région de Mangalia, semble la plus affectée, lâchant tous les ans quelque 4 mètres de plage au profit de la mer, alors que d’autres stations, telles Eforie ou Neptun, ne se voient dépouiller que de 2 mètres de leurs plages, sur la même période.

    Il a fallu attendre jusqu’en 2019 pour qu’un vaste programme de réhabilitation des plages, intitulé « La réduction de l’érosion côtière, 2e phase », voit le jour. Fort d’un financement de 800 millions d’euros, il compte accroître la superficie des plages les plus affectées par le phénomène d’érosion, au long de 100 kilomètres de zone côtière. Le projet fait suite à une première phase, qui a vu aboutir la réhabilitation de 25 kilomètres de cette zone, située dans la région de la ville portuaire de Constanta et au sud de la station voisine de Mamaia. Bénéficiant de l’apport des fonds européens, certaines plages se sont ainsi étendues de 20 à 100 mètres.

    Le projet actuel vise, lui, l’aménagement en conséquence de la zone du port de plaisance et du Casino de Constanta, ce dernier -bâtisse symbole de la ville, érigée en style Art nouveau, et inaugurée en 1910. Longtemps resté à l’abandon, le Casino de Constanta fera lui aussi, enfin, peau neuve. Mais le programme de réhabilitation des plages se poursuivra cette fois-ci au-delà de la zone de Constanta, pour faire profiter les plages des stations d’Eforie et de Costineşti. Au-delà de la protection proprement dite des zones côtières, le programme vise aussi à préserver la biodiversité et à réhabiliter les écosystèmes marins.

    Plus encore, à Eforie, si à l’heure actuelle l’étroitesse de la bande de terre qui sépare la mer Noire du lac Techirghiol ne permet que le passage d’une route étroite et d’un chemin de fer, l’élargissement de la plage attenante laissera la place à la construction d’une voie rapide, plus à même de désengorger le trafic au long du littoral, notamment à la belle saison.

    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Le Casino de Constanţa

    Le Casino de Constanţa

    Sa silhouette unique sur le front de mer, avec ses
    immenses fenêtres en forme de coquillage et son corps émergeant de l’eau, est
    depuis longtemps le symbole de la côte roumaine et d’un monde élégant et
    raffiné. L’histoire du bâtiment est étroitement liée à celle du développement
    de la ville qui est devenue une attraction touristique et balnéaire, en
    particulier après l’union de la Dobroudja avec la Roumanie en 1878. Après 1880,
    de plus en plus d’habitants du royaume ont commencé à venir à Constanţa pour prendre
    des bains de soleil ou pour différentes cures balnéaires ; la ville a dû
    trouver moyen de les accueillir confortablement et de rendre leur séjour aussi
    agréable que possible.






    Doina Păuleanu, directrice générale du musée d’Art de Constanţa, continue
    l’histoire du Casino en bord de mer : «Ainsi, en 1880, sur la haute falaise du boulevard, qui
    s’appelait à l’époque aussi boulevard Elizabeth, un premier établissement de cure
    a été construit. Il était fait de bois, n’était ouvert que pendant la saison
    estivale, mais il avait une salle de danse et une terrasse à partir de laquelle
    on pouvait regarder la mer. Ce premier casino, qui était nécessaire, a eu un
    grand succès, parce que dans une station balnéaire, un établissement ne pouvait
    pas exister sans une salle pour la lecture des journaux, où les gens discutaient,
    dansaient et se rencontraient. Une puissante tempête détruit ce casino, et en 1892,
    la municipalité de Constanţa construit un autre bâtiment avec des matériaux un
    peu plus résistants, mais qui n’était pas définitif. Il était à côté du Casino d’aujourd’hui,
    toujours sur le front de mer, parce que la partie promenade de nos jours n’existait
    pas. Lorsque l’ingénieur en bâtiment Scarlat Vârnav est venu diriger une équipe
    de la préfecture de Constanţa, il était question d’agrandir la ville par une
    falaise, et cette falaise – celle d’aujourd’hui – a un endroit spécialement
    aménagé, une plate-forme qui entre dans la mer et sur laquelle le Casino allait
    être construit.»








    Un premier projet du Casino remonte à 1903 et il appartenait à l’équipe
    de Scarlat Vârnav qui avait son propre architecte : Daniel Renard, un jeune
    homme né en Moldavie, d’une mère roumaine et d’un père suisse. En 1903, le
    projet a été approuvé et géré par la direction libérale des pouvoirs publics.
    Par la suite, les libéraux ont été remplacés par des conservateurs, et ces derniers
    sont venus avec leur propre architecte, Petre Antonescu, un adepte du style
    néo-roumain ou national. Dans ce style, Antonescu a conçu un autre projet pour
    le Casino. Le style Art nouveau, qui caractérisait le projet original conçu par
    Daniel Renard, venait à peine de se lancer en Europe et pouvait paraître trop
    avant-gardiste. Quelles autres tribulations et avatars ont traversé le projet
    de Casino à Constanţa avant qu’il ne soit édifié.








    Doina Păuleanu : «Ainsi, en 1906, Petre
    Antonescu a fait un nouveau projet. Et j’ai eu la chance de trouver le dessin
    de ce projet que j’ai d’ailleurs publié récemment. C’était un beau bâtiment,
    également avec des fonctions de casino, conçu pour être ouvert même en hiver.
    Évidemment, pour ce nouveau projet, une deuxième rangée de fondations est réalisée.
    Mais la direction conservatrice est également partie assez rapidement, et les
    libéraux sont revenus. Ils sont donc également revenus au projet Art nouveau de
    Daniel Renard, qui a constaté que les deux rangées de fondations avaient en
    fait détruit la structure de son projet et a fait une troisième fondation. Le Casino
    a donc une structure indestructible et c’est sur elle que le bâtiment a été
    érigé de 1906 à 1907. Il a coûté beaucoup plus que prévu à l’origine et avait
    l’air un peu différent d’aujourd’hui. A l’étage, Daniel Renard avait d’abord
    pensé à une salle de spectacles qui avait l’énorme fenêtre en forme de coquillage
    ouverte à la fois sur le front de mer et la falaise. Les travaux ultérieurs ont
    conduit à murer cette fenêtre côté mer et à agrandir le Casino sur la terrasse.
    Ainsi, une très grande salle de baccarat a été obtenue. Bien sûr, cette
    intervention a été faite, par l’intermédiaire de Daniel Renard, qui n’était
    probablement pas d’accord, mais qui a dû l’accepter à la demande des commanditaires
    qui voulaient faire du Casino un endroit rentable. D’ailleurs, le bâtiment
    avait déjà été loué à des entrepreneurs privés. Il dirige l’équipe qui, entre
    1912 et 1913, mure la fenêtre côté mer et agrandit le Casino, pour arriver à la
    configuration actuelle de l’édifice. »









    Pendant la journée, le thé ou le café était servi au Casino et on lisait
    les journaux ; on y organisait également une diversité de spectacles. En
    soirée, les jeux d’argent commençaient. Avec l’apparition, à proximité, du Casino
    de Mamaia et la transformation de cet ancien quartier de Constanţa en station
    balnéaire, le bâtiment conçu par Daniel Renard a perdu de sa rentabilité. Peu à
    peu, les jeux ont commencé à être concurrencés par des activités culturelles
    organisées à l’intérieur de l’édifice pendant l’entre-deux-guerres.






    La situation allait de nouveau changer pendant le communisme, raconte
    Doina Păuleanu : « Lorsque
    les communistes ont repris le bâtiment, ils ont commencé à le restaurer à
    l’aide de prisonniers politiques dans les années 1950. Et récemment, un sac de
    ciment a été découvert avec les noms des prisonniers qui travaillaient au Casino
    en 1950. Le bâtiment avait été lourdement bombardé pendant les deux guerres
    mondiales. Et à l’époque communiste, il avait plusieurs fonctions. À un moment
    donné, la zone a été fermée au grand public. Par la suite, il a reçu une
    fonction de restauration, et a été pendant longtemps le restaurant le plus
    élégant et le plus cher de son temps. »



    Après la chute du communisme, un certain nombre de
    procès et de controverses se sont fait jour au sujet de la propriété du
    bâtiment. En fin de compte, parce qu’il avait été construit exclusivement à
    partir de fonds publics, c’est-à-dire à partir de l’argent des anciens
    habitants de Constanţa, il appartient à la municipalité. Aujourd’hui, grâce au
    vaste processus de restauration entamé à l’intérieur et à l’extérieur, les
    architectes et les ingénieurs en bâtiment se proposent de lui faire retrouver son
    ancien éclat Art nouveau. (Trad. : Ligia Mihaiescu)

  • La saison estivale sur la côte roumaine de la mer Noire

    La saison estivale sur la côte roumaine de la mer Noire


    Nous vous proposons une balade au bord de la mer, qui commence dans les ruelles historiques de la
    ville de Constanta, le plus grand port de Roumanie et un des plus importants de
    l’UE. Puis nous nous dirigeons vers la plage, mais pas avant de connaître les
    mesures mises en place pour que le coronavirus ne soit pas un problème pendant
    ces vacances.








    Nous
    sommes accompagnés par la guide touristique Diana Slav, selon laquelle, c’est
    la plage qui attire avant tout les touristes au bord de la mer Noire en
    Roumanie : « Notre plage n’a que du sable fin, il n’y a pas de
    cailloux, ni de galets. C’est exactement ce que les familles avec de petits
    enfants recherchent. Qui plus est, l’entrée dans la mer est parfaitement plateet donc très sûre aussi. A cela s’ajoutent les températures excellentes (de
    l’eau et de l’air) mais aussi le fait que l’eau de la mer n’est pas trop salée.
    Le Danube apporte de l’eau douce ce qui diminue la salinité naturelle de la mer
    et la rend supportable, sans affecter la vue. On n’a pas besoin de porter des
    lunettes de protection dans la mer. Les touristes aiment aussi visiter la
    ville, car il y a plein de bus touristiques, certains à étage découvert. La
    ville dispose aussi d’une application mobile pour touristes. J’en suis très
    fière, car moi aussi j’y ai contribué et j’ai voulu créer un produit utile pour
    les touristes. Autre atout : les musées et les objectifs culturels sont
    tous concentrées dans la même zone, soit la péninsule de la ville. S’y ajoutent
    le complexe consacré aux sciences de la nature qui réunit le Planétarium, le
    Delphinarium et une petite réserve naturelle. Le Delphinarium est surtout très
    apprécié pour ses spectacles.»








    Les
    touristes qui n’ont jamais visité Constanta, ou la Roumaine, seront
    agréablement surpris par cette zone, assure Diana Slav, qui poursuit : « Ils
    apprécieront la zone historique, notamment s’ils apprennent les belles
    histoires de ses bâtiments. Ils aimeront la falaise où se trouve le casino de Constanta
    (un repère architectural de la ville). Heureusement, les travaux de
    restauration du bâtiment ont déjà démarré. Ces dernières années, les touristes
    nous demandaient constamment pourquoi l’édifice était en ruine. Notre souhait
    est de le rouvrir au public, de le transformer en un musée d’ici deux ou trois
    ans. Il existe aussi un port touristique, où l’on peut s’embarquer pour des
    balades en mer ou boire un verre. Enfin d’un point de vue financier, Constanta
    est une ville avantageuse pour les touristes et leur permettra de profiter de
    toutes les activités proposées. »








    Le centre
    historique de Constanta est tout aussi intéressant et attire de plus en plus de
    visiteurs, constate Diana Slav : « Tous les touristes qui l’ont visité on
    dit qu’il n’avait rien à envier à d’autres villes célèbres et ils ont été
    fascinés par les histoires de ces lieux vieux de 2000 ans. La ville fut fondée
    par l’Empire grec et puis reprise par l’Empire romain. Cette histoire est
    visible dans les parcs archéologiques aménagés. L’ensemble du centre historique
    a été réhabilité à l’aide de fonds européens à compter de 2013. Désormais on se
    concentre sur les détails. Certains bâtiments ont déjà été rénovés, d’autres
    sont en cours de restauration. Il y a donc plein de places d’hébergement très
    intéressants, dans des édifices qui respectent l’histoire des lieux. Il y a 5
    musées dans cette partie de la ville, un théâtre d’opéra et de ballet et deux autres
    théâtres qui accueillent d’habitude différents événements. On ne sait pas encore
    quels évènements pourront être organisés cette année, car il faut respecter les
    normes de distanciation physique, mais il y aura sans doute des événements en
    plein air. D’ailleurs, le centre historique dispose d’une place de très grandes
    dimensions où de nombreux événements avaient lieu : concerts, festivals de
    street-food, foires d’antiquaires et autres manifestations culturelles. »








    Si vous
    préférez profiter de la plage, alors sachez qu’une journée suffit pour
    découvrir les principaux objectifs touristiques de Constanta. Diana Slav
    précise : « On organise aussi des tours individuels guidés d’une
    journée. Par ailleurs, nous mettons à la disposition des touristes des
    brochures qui présentent les principaux objectifs touristiques ; on en
    trouve aux bureaux d’accueil de tous les hôtels, notamment dans la station de
    Mamaia. Construite au bout de la ville de Constanta, Mamaia est une station
    réservée aux loisirs. On y trouve du tout pour tous : hôtels,
    restaurants, bars, plage, une zone de promenade. Selon les préférences, un
    circuit touristique peut s’étaler sur une journée ou une demi-journée pour
    couvrir soit le côté culturel, soit le côté historique. »






    On peut
    enfin profiter de la mer, mais à condition de respecter plusieurs mesures
    imposées dans le contexte de la pandémie de coronavirus. Par exemple, les repas
    seront servis sur plusieurs tranches horaires dans les hôtels qui ne disposent
    pas de places suffisantes pour assurer la distance nécessaire entre les
    personnes. Sur la plage, il y aura plus de distance entre les transats qui
    seront désinfectés après chaque utilisation. Une seule famille peut partager
    une table au restaurant. Côté tarifs, début juin, à Mamaia, la station la plus
    huppée de la côte roumaine, une nuitée dans un hôtel de 2 ou 3 étoiles tourne
    autour de 24 euros et va jusqu’à 44 euros dans un 4 étoiles. Dans les autres
    stations, les tarifs sont plus bas et commencent à 17 euros la nuitée dans un 2
    étoiles et 21 euros la nuitée dans un hôtel 3 étoiles.






    Sachez
    aussi qu’il existe un aéroport à une quarantaine de km de Constanta, qui accueille
    aussi des vols internationaux depuis et vers plusieurs villes européennes. Si
    vous préférez la voiture, alors il faut dire que l’autoroute dite du Soleil
    relie la capitale, Bucarest, à la ville de Constanta. On met deux heures et
    demie pour y aller, donc le bord de la mer est aussi accessible si vous êtes de
    passage à Bucarest et que vous ayez une journée libre à votre disposition.
    (Trad. Valentina Beleavski)



  • The Casino in Constanța

    The Casino in Constanța

    After having been left in dereliction for many years, the Casino in Constanța is now undergoing restoration works. Standing high on the waterfront, with its huge, seashell-shaped windows, the Casino has, for a long time, been the emblem of the Romanian Black Sea Coast, of a world of elegance and refined relaxation. The history of the Casino overlaps the history and evolution of the city of Constanța that became a tourist and spa treatment destination especially after the union of Dobrogea with Romania in 1878. After 1880, more and more inhabitants of the Kingdom of Romania started going to Constanța to bask in the sun or undergo spa treatments, so the city officials had to find new ways to accommodate tourists in comfortable facilities and make their stay more pleasant.



    Doina Păuleanu is the director general of the Art Museum of Constanța and she will tell us more about the history of the Casino in Constanța: “Back in 1880, a first spa-treatment facility was built high on the steep waterfront boulevard which was called then as it is now, the Elisabeta boulevard. The facility was made of wood and was open only during the summer season, boasting a dancing room and a terrace from where people could admire the sea. This first casino was very successful, because in a spa resort, a treatment facility was a must, where people could read the newspapers, talk, dance and socialize. A powerful storm destroyed this wooden casino, so in 1892 the Constanța city hall decided to erect another building, from more resilient materials. This second building was constructed somewhere opposite the location of today’s casino, high on the waterfront, because the present promenade did not exist back then. A construction team was set up within the Constanța Prefect’s Office led by construction engineer Scarlat Vârnav, who suggested expanding the city by building a promenade. This promenade, which has stood the test of time, has a platform which goes into the sea, and which is the place where the present day Casino was erected.”



    A first blueprint of the casino dates back to 1903 and was made by engineer Scarlat Vârnav’s team that had their own architect: Daniel Renard, a young man born in Moldavia to a Romanian mother and a Swiss father.



    In 1903 the project was assumed and promoted by the Liberal leadership of the then local administration of Constanța. Subsequently, the Liberals were replaced by the Conservatives who brought their own architect Petre Antonescu, a fan of the neo-Romanian or national style. Antonescu designed another building for the Casino in the neo Romanian style. The previous plan had been designed by Daniel Renard in the Art Nouveau style, which had just been launched in Europe and could seem too cutting-edge.



    Next Doina Păuleanu will tell us more about the trials and tribulations of the Casino blueprints: “In 1906 Petre Antonescu made a new blueprint. I had the chance to find the drawing of this plan, which I have recently published. It was a beautiful building designed to be a casino that could stay open also in winter. Of course, for that new plan, a second groundwork was made. The Conservative local administration was again replaced by a Liberal administration, which returned to Daniel Renard’s Art Nouveau design. The architect realized that the two sets of groundwork had actually harmed the structure of his project, so he made a third groundwork. Consequently, the Casino boasts an indestructible foundation on which the building proper was erected starting in 1906-1907. The costs exceeded the initial estimates and the Casino looked different from what it is today. The upper floor had been first designed by Daniel Renard as a performance room with a big seashell-shaped window facing the promenade and the sea. Following later works, the part of that window facing the sea was walled up and the casino building was extended on the terrace. Thus constructors made a very large room for baccarat. The modification was made against Daniel Renard’s will, but he had to accept it upon the request of the Casino owners who wanted the place to be profitable. The building had actually been leased to private entrepreneurs. So Daniel Renard led the team that, between 1912-1913, walled up the window facing the sea and extended the casino.”



    During the day people would go at the casino to have tea or coffee, read the newspapers or attend a performance, while gambling games would be the stars of the evening. A new casino was built in Mamaia, an old neighborhood of the city of Constanța that was transformed into a seaside resort, so the building designed by Daniel Renard lost its fame and profitability. Gradually, gambling games lost ground to the cultural activities organized in the building in the interwar period. However, the situation changed again during the Communist period.



    Here is the director of the Art Museum of Constanța Doina Păuleanu with more: “When the Communists took over the building, they started refurbishing it with the help of political detainees in the 1950s. Recently a sack of cement has been discovered on the premises, which bears the names of the detainees who worked there in 1950. The Casino had been heavily bombarded during the two world wars, and during the Communist regime, the building served several purposes. At one time, it was closed to the public at large, then it became the most elegant and expensive restaurant of that respective epoch. The casino also hosted a night club for the foreign sailors who arrived in the port of Constanța.”



    After the fall of Communism, the building of the Casino was the subject of many controversies and lawsuits related to its ownership. Eventually, the Casino became the property of the Constanța city hall, since it had been built exclusively from public funds. At present, large-scale restoration works are under way at the Casino, with the team of architects and construction engineers trying to render the Casino its former Art Nouveau grandeur. (translation by Lacramioara Simion)

  • Anna Prodan: „Die in Rumänien gesammelten Erfahrungen nehme ich nach Moldawien mit“

    Anna Prodan: „Die in Rumänien gesammelten Erfahrungen nehme ich nach Moldawien mit“

    Anna Prodan wurde 1994 in Chişinău geboren und graduierte 2017 als Leiterin der Promotion an der Fakultät für Kataster, Geodäsie und Bauwesen der Technischen Universität Moldau. Im akademischen Jahr 2015–2016 erhält sie das Stipendium der Republik Moldau, das aus dem Staatshaushalt des Nachbarlandes finanziert wird. Im Jahr 2019 schloss die junge Frau mit einem Notendurchschnitt von 10, der Höchstnote in Rumänien, einen Master-Abschluss im Fach Bauingenieurwesen an der Ovidius-Universität in Constanţa ab.



    Ich kam nach Rumänien, als ich bereits als Erwachsene geformt war, mit einem Beruf, mit meinem Wertesystem, das durch das Sieb der Herausforderungen in der Moldaurepublik ging. Ich habe meinen Abschluss an einer der besten Universitäten in Moldawien, der Technischen Universität, gemacht. Ich bin mir ihres enormen Beitrags zu meiner Ausbildung als Spezialistin bewusst. Ich habe unendlichen Respekt vor einigen Professoren, ich würde sie Mentoren nennen, deren Studentin ich die Ehre hatte, zu sein. Erwähnen möchte ich Herrn Anatolie Taranenco, Leiter der Fakultät für Bauingenieurwesen und Geodäsie, Herrn Mihail Bîrcă, der leider nicht mehr unter uns ist, und Herrn Oleg Cucu, Ingenieur von Beruf, der mir eine enorme Liebe für diesen Beruf eingeflö‎ßt hat. Ich muss jedoch zugeben, dass das Bildungssystem in der Republik Moldau an einigen Stellen Mängel aufweist, ebenso wie das Gesetzgebungssystem. Ich war voller Hoffnung, als ich mich entschied, mich für einen Master-Abschluss in Rumänien zu bewerben, mit dem Gedanken, dass ich Korruption und Bürokratie vermeiden kann, und ich hatte nicht Unrecht, ich war angenehm überrascht von den Prioritäten der Professoren, ihrem Engagement, dem praktischen Wissen, das die Studenten nach ihrem Abschluss an einer Fakultät in Rumänien behalten. Ich wei‎ß, dass viele Rumänen mir widersprechen könnten, aber ich bin der Meinung, dass man alles durch Vergleiche kennenlernt und alles relativ ist.“




    Nach ihrer Ankunft in Rumänien im Jahr 2017 lebte Anna Prodan zunächst in Constanţa, wo sie nach ihrem Master-Abschluss als technische Architektin oder Ingenieurin im Zivil- und Industriebau arbeitete. Im Jahr 2019 wechselt die junge Frau nach Timişoara, wo sie an der Fakultät für Bauwesen der Polytechnischen Universität der Stadt ein Doktorat mit Schwerpunkt auf dem Studium hochfester Stähle beginnt. Sie erzählte uns, wie sie sich in Rumänien fühlt.



    Ich freue mich über viele Dinge in Rumänien. Anfangs wählte ich Constanţa vor allem wegen seiner geografischen Lage und weil es mich an meine Heimatstadt Chişinău erinnerte, und zwar dadurch, dass es eine sehr grüne Stadt ist, mit gesprächigen Menschen, recht temperamentvoll, eine Multikulti-Stadt. Für mein Doktoratsstudium wählte ich Temeswar, weil es für die Leistungen der Fakultät für Bauwesen und insbesondere für die der Abteilung für Metallkonstruktionen und Konstruktionsmechanik, an der ich mein Doktoratsstudium absolviere, berühmt ist. Diese Abteilung bietet den Doktoranden au‎ßerordentliche Möglichkeiten, vor allem die Möglichkeit, sich um verschiedene Stipendien zu bewerben, die Möglichkeit, Experimente im Labor durchzuführen, den Zugang zu vielen Datenbanken, Hochleistungscomputern und nicht zuletzt landesweit bewährte Professoren. Generell begeistert mich Rumänien, ich habe viele rumänische Städte besucht, ich mag es, dass die Gesetze für die Menschen gemacht sind, für ihren Wohlstand und ihr Wohlbefinden, ich mag den Lebensstandard, die Freiheit, die man einfach spürt, wenn man auf der Stra‎ße geht, die offene Mentalität der Menschen. Es gibt eine Menge zu erwähnen.“




    Anna Prodan aus der Republik Moldau, die eine wahre Leidenschaft für Technik hat, nimmt sich in ihrer Freizeit Zeit für Hobbys wie Lesen:



    Eines der Bücher, die mich wahrscheinlich geprägt haben, ist Hundert Jahre Einsamkeit“ von Gabriel Garcia Marquez, ich kann auch »Der Meister und Margarita«, den Roman von Michail Bulgakow erwähnen. Neben dem Lesen habe ich auch die Malschule besucht, und ich zeichne oft, ich habe auch die Musikschule besucht, also liebe ich auch die Musik, ich mag Kalligraphie sehr, in Timişoara habe ich sogar einen Kalligraphiekurs besucht. Jetzt versuche ich, Programmierung und Software-Erstellung zu studieren, also habe ich mehrere Bereiche, auf die ich mich konzentriere, aber der Beruf ist die grundlegende Achse, der ich über die Jahre folge.“




    Anna Prodan, zukünftige Doktorin der Polytechnischen Universität von Timişoara, nahm während der Schulzeit an wissenschaftlichen Tagungen und Konferenzen teil, die in Rumänien und der Republik Moldau organisiert wurden, absolvierte Management- und Unternehmertumskurse, arbeitete als Ingenieurin im Zivil- und Industriebau in Constanţa und Chişinău, aber ihr Traum ist es, Professorin zu werden.



    In den kommenden Jahren würde die Priorität wahrscheinlich darin bestehen, mein Doktoratsstudium abzuschlie‎ßen und mich für eine Lehrtätigkeit zu bewerben, das wäre mein Traum und einer der Hauptgründe, warum ich nach Rumänien gekommen bin. Ich spüre, dass ich den Wunsch habe, mein Wissen an andere Menschen weiterzugeben, und ich spüre, dass ich das Talent habe, anderen die Dinge im Wesentlichen verständlich zu machen. Ich gehöre zu denjenigen, denen in der Republik Moldau die Schwierigkeiten vielmals zu schaffen gemacht haben, aber ich liebe mein Land immer noch sehr, und vor allem möchte ich die politische und wirtschaftliche Situation ändern und mit all den Erfahrungen zurückkehren. Mit all den guten Dingen, die ich aus Rumänien mitnehme, möchte ich zur Entwicklung und zum Wohlstand der Republik Moldau beitragen.“

  • Sports roundup

    Sports roundup

    Romanian driver of Italian extraction Simone Tempestini on Saturday
    won the Arges Rally Race, the first leg of the National Rally Championship. The
    team made up of Simone Tempestini and Sergiu Itu on Skoda Fabia was followed by
    Dan Gîrtofan and Tudor Mârza, also driving a Skoda Fabia. Third came Valentin Porcişteanu and Dan Dobre
    on Mitsubishi Lancer. Tempestini and Itu have for the second year in a row won
    the Arges Rally Race.






    At the top of Romania’s first football
    league, several sides are fighting for the title of champion whereas others at
    the bottom of the table are struggling to avoid demotion. On Sunday, Universitatea
    Craiova secured a 3-2 win away against CFR Cluj.






    Bosnian
    Elvir Koljic put the visitors in the lead on the 9th minute firing
    home from outside the box. Valentin Mihaila lobbed CFR’s goalie Giderius
    Arlauskis making it 2-0 for the visitors on 55 minutes. Ciprian Chiriac managed
    a superb goal for the hosts on the 60th minute and Paulo Vinicius
    reduced from the difference with a header ten minutes later.


    Alexandru
    Cicaldau sealed the points for Craiova who have thus managed their third
    consecutive win with Cristiano Bergodi as trainer. They are now one point less
    than the leader, CFR Cluj.




    On Friday FC
    Botosani clinched a 2-0 away win against Gaz Metan Medias.


    Dinamo București is currently at the bottom
    of the table after a new defeat on their own ground in the sixth leg. FC
    Voluntari secured a 1-0 victory against them through a goal scored by Ion Gheorghe in the 75th
    minute.






    Also on
    Friday Academica Clinceni outperformed FC Hermannstadt 1-0 on the latter’s own
    turf. On Saturday, in Ploiești, southern Romania, Chindia Târgoviște lost to Politehnica
    Iași 0-2 but the day’s most spectacular game was in Sfântu Gheorghe central
    Romania, where local side Sepsi and Viitorul Constanța ended their match in a
    3-all draw.




    (translated by
    bill)

  • Sports roundup

    Sports roundup

    Romanian driver of Italian extraction Simone Tempestini on Saturday
    won the Arges Rally Race, the first leg of the National Rally Championship. The
    team made up of Simone Tempestini and Sergiu Itu on Skoda Fabia was followed by
    Dan Gîrtofan and Tudor Mârza, also driving a Skoda Fabia. Third came Valentin Porcişteanu and Dan Dobre
    on Mitsubishi Lancer. Tempestini and Itu have for the second year in a row won
    the Arges Rally Race.






    At the top of Romania’s first football
    league, several sides are fighting for the title of champion whereas others at
    the bottom of the table are struggling to avoid demotion. On Sunday, Universitatea
    Craiova secured a 3-2 win away against CFR Cluj.






    Bosnian
    Elvir Koljic put the visitors in the lead on the 9th minute firing
    home from outside the box. Valentin Mihaila lobbed CFR’s goalie Giderius
    Arlauskis making it 2-0 for the visitors on 55 minutes. Ciprian Chiriac managed
    a superb goal for the hosts on the 60th minute and Paulo Vinicius
    reduced from the difference with a header ten minutes later.


    Alexandru
    Cicaldau sealed the points for Craiova who have thus managed their third
    consecutive win with Cristiano Bergodi as trainer. They are now one point less
    than the leader, CFR Cluj.




    On Friday FC
    Botosani clinched a 2-0 away win against Gaz Metan Medias.


    Dinamo București is currently at the bottom
    of the table after a new defeat on their own ground in the sixth leg. FC
    Voluntari secured a 1-0 victory against them through a goal scored by Ion Gheorghe in the 75th
    minute.






    Also on
    Friday Academica Clinceni outperformed FC Hermannstadt 1-0 on the latter’s own
    turf. On Saturday, in Ploiești, southern Romania, Chindia Târgoviște lost to Politehnica
    Iași 0-2 but the day’s most spectacular game was in Sfântu Gheorghe central
    Romania, where local side Sepsi and Viitorul Constanța ended their match in a
    3-all draw.




    (translated by
    bill)

  • Sezon estival pe litoralul românesc al Mării Negre

    Sezon estival pe litoralul românesc al Mării Negre

    Deschiderea
    sezonului estival pe litoralul românesc al Mării Negre a fost anunțată. Vom
    începe cu o plimbare pe străduțele Constanței, unul dintre cele mai importante
    porturi ale Uniunii Europene și un oraș cu o istorie bogată. Apoi, ne vom îndrepta spre plajă. Nu
    în ultimul rând, vom afla și măsurile pe care autoritățile le implementează
    astfel încât vacanța pe litoralul românesc să fie una plăcută și, mai ales,
    lipsită de pericolul infectării cu virusul COVID-19.


    Diana Slav, ghid de
    turism, spune că plaja este argumentul principal care-i face pe turiști să-și
    dorească să vină în România, la mare. Avem o plajă care este numai din nisip, nu
    este din pietricele sau pietre foarte mari. Prin urmare, și familiile cu copii
    își doresc genul acesta de plajă. În plus avem o mare care are o intrare foarte
    lină în apă, deci avem și siguranță din acest punct de vedere.

    Nu mai pomenesc
    temperaturile grozave, însă avem și argumentul salinității. Fluviul Dunărea
    aduce apă dulce și micșorează salinitatea naturală a mării. Astfel, este o
    salinitate suportabilă, care nu afectează ochii. Poți sta în apă și fără să
    porți acei ochelari de protecție. Însă turiștii vor veni să descopere și
    orașul, mai ales că, din punct de vedere al structurii administrative, avem
    autobuze turistice, inclusiv supraetajate, cu parte superioară descoperită.
    Acestea au un traseu prin care se descoperă colțurile de poveste ale orașului
    Constanța.

    Există și aplicații, avem și hartă. Sunt mândră de aceste produse,
    fiindcă și eu am contribuit la crearea lor și mi-am dorit să fie utile
    turiștilor, nu mie localnicului, care deja cunoaște zona. Ne mai ajută și
    așezarea orașului, fiindcă avem o mare concentrare a muzeelor și obiectivelor
    culturale într-un areal foarte restrâns. Există o zonă de peninsulă, exact așa
    arată din punct de vedere geografic, în care avem aproape toate muzeele și tot
    centrul orașului Constanța. Un pic mai departe, dar inclusă în traseul
    autobuzului turistic, este și zona complexului de științe ale naturii, unde
    avem Planetariul, Delfinariul, o mică rezervație. Delfinariul este foarte
    apreciat pentru spectacolele sale cu delfini.


    Dacă n-au mai văzut
    niciodată Constanța sau România, orașul le lasă o impresie foarte frumoasă
    turiștilor, continuă Diana Slav, ghid de turism. Le-a plăcut zona
    istorică, mai ales când au auzit și toate poveștile frumoase ale clădirilor de
    acolo. Evident, le-a plăcut zona falezei din oraș, fiindcă acolo avem
    monumentul impresionant al cazinoului. Vestea bună este că au început lucrările
    de restaurare. În anii trecuți, turiștii ne întrebau de ce e lăsat în paragină.
    Dorința este aceea de a fi deschis pentru vizitare, probabil în regim muzeal,
    dar peste doi, trei ani. Avem și o zonă de port turistic, unde se pot bucura de
    o băutură la malul mării, de plimbări de agrement. Noi suntem prezentați și ca
    o destinație necunoscută până acum. Din punct de vedere financiar, pentru
    turiști costurile sunt foarte avantajoase pentru a se bucura de toate
    activitățile pe care le propunem aici.


    Centrul istoric al
    orașului Constanța arată foarte bine și atrage cei mai mulți dintre vizitatori,
    spune ghidul de turism Diana Slav. Toți turiștii care l-au văzut au zis că
    arată exact la fel ca orice alt centru istoric renumit și sunt fascinați de
    poveștile pe care le avem, fiindcă avem o istorie care pornește de acum 2.000
    de ani. Am fost fondați de imperiul grec și am fost preluați de imperiul roman.
    istoria se poate vedea efectiv printr-o plimbare la pas, în mare parte gratuit,
    fiindcă au fost create parcuri arheologice.

    Toată zona centrului istoric a fost
    și restaurată printr-un proiect cu fonduri europene, începând cu 2013. Acum se
    lucrează la restaurări de detaliu, punându-se accent pe clădirile pe care le
    avem în zona aceea. Multe au început să fie restaurate sau au fost finalizate
    restaurările în scop turistic. Așadar, avem acum spații de cazare foarte
    interesante, realizate astfel încât să respecte aspectul zonei și istoria din
    spatele clădirilor.

    Avem aproximativ cinci muzee în zonă. Avem un teatru de
    operă și de balet și două teatre artistice, unde sunt, de obicei, diferite
    evenimente. Nu știu cum se vor organiza anul acesta în privința evenimentelor,
    conform noilor reguli de distanțare fizică, însă vor fi și evenimente în aer
    liber. Avem o zonă foarte mare, de tip piață, unde se întâmplau multe:
    concerte, evenimente street food festival, târguri de antichități și
    festivaluri.


    În cazul în care
    doriți să vă bucurați de plajă mai mult timp, cele mai importante obiective ale orașului Constanța pot fi
    parcurse și într-o singură zi, în funcție de preferințe. Diana Slav, ghid de
    turism. Am făcut acest lucru cu turiști care m-au contactat, se poate face și
    individual. Broșurile imprimate de compania de transport includ și obiectivele
    principale care pot fi vizitate. Încă de
    anul trecut, se găseau deja la recepțiile hotelurilor din zona stațiunii
    Mamaia. Mamaia e porțiunea din capătul orașului Constanța, o zonă construită
    numai pentru agrementul turiștilor, ei având aici tot ce au nevoie: hoteluri,
    restaurante, baruri, plajă la doi pași – din hotel, practic, ieși direct pe
    plajă – zone de promenadă și de plimbare. În funcție de interes, obiectivele se
    pot parcurge într-o zi sau o jumătate de zi, fie pentru partea culturală sau
    istorică.


    Odată cu
    deschiderea sezonului estival pe litoralul românesc al Mării Negre, au fost
    anunțate și măsurile de combatere a răspândirii virusului Covid-19. Astfel,
    turiștii vor mânca în serii în hotelurile care nu dispun de spații suficient de
    largi, șezlongurile vor fi depărtate și igienizate după fiecare folosire,
    saltelele vor fi retrase de pe plaja, iar restaurantele vor așeza la o masa
    doar o singura familie. Pentru prima jumătate a lunii iunie, în Mamaia, o
    cameră într-un hotel de două sau de trei stele poate fi rezervată de la 115 lei
    pe noapte (24 de euro) și la 4 stele de la 212 lei pe noapte (44 de euro). În
    celelalte stațiuni, tarifele pentru o noapte de cazare pornesc de la 81 de lei (17
    euro) pentru un hotel de 2 stele și de la 100 de lei (21 de euro) pentru unul
    de 3 stele.


    În proximitatea orașului Constanța, la 40 de km, există
    și un aeroport. De anul trecut, au fost inaugurate diverse curse care fac
    legătura cu orașe din Europa, iar acum se negociază și mai multe astfel de
    conexiuni. De asemenea, există legătură directă cu autostrada, astfel încât cei
    care se opresc pe litoral, în doar două ore și jumătate, pot ajunge cu mașina și în București, pentru un
    tur de o zi.



  • Noi proiecte cu finanţare europeană la Constanţa

    Noi proiecte cu finanţare europeană la Constanţa

    Acestea vizează reabilitarea termică a clădirilor
    și instalarea de sisteme de producere a energiei electrice prietenoase cu
    mediul.




    Pandemia de coronavirus nu a oprit
    proiectele cu finanțare europeană, derulate la Constanța.


    La sfârșitul lunii trecute, consilierii
    locali au aprobat mai multe astfel de proiecte, care ar urma să beneficieze de
    fonduri europene.


    Unul dintre ele vizează Spitalul de Boli
    Infecțioase Constanța – unitate medicală aflată în primă linie pentru tratarea
    celor infectați cu COVID 19. Spitalul va beneficia de o finanțare
    europeană în valoare de 25 de milioane de lei, pentru reabilitare termică și
    astfel, va avea costuri mai mici cu utilitățile iar pacienții vor avea parte de
    condiții mai bune. Este un proiect la care se lucrează de
    multă vreme, susține primarul Decebal Făgădău:




    Este vorba despre reabilitarea termică. Practic,
    schimbarea în întregime a mecanismului de funcționare de la Spitalul Clinic de
    Boli Infecțioase Constanța. De mai mulți ani de zile ne chinuim cu acest
    proiect și iată că a venit timpul ca astăzi, cu ajutorul fondurilor europene,
    să aprobăm un proiect în valoare de 25 de milioane de lei.




    Se estimează că lucrările vor dura 33 de
    luni. Va fi izolată termic fațada, va fi
    înlocuită instalația de distribuție, instalația de iluminat va fi modernizată
    și vor fi instalate sisteme alternative de producere a energiei electrice.


    De fonduri
    europene vor beneficia și câteva dintre școlile și liceele din municipiul
    Constanța, mai susține edilul:




    Chiar dacă școlile sunt închise, este important să investim
    în continuare în educație, practic în viitorul orașului nostru și al țării
    noastre. Un număr important de școli și licee continuă o listă deja lungă a
    unităților de învățământ care atrag fonduri europene și în care noi investim. Astăzi
    este rândul Școlii Gimnaziale nr.7 Remus Opreanu, cea mai mare școală din
    Tomis Nord. Această școală, cu ajutorul fondurilor norvegiene și 15%
    cofinanțare din partea municipalității, va fi modernizată.


    Merg mai departe și către licee. Am aprobat proiecte,
    prin care, cu fonduri europene, modernizăm și dotăm licee. Decebal-
    aproximativ 13, 5 milioane de lei , Traian – tot 13,5 milioane de lei și Liceul
    de Telecomunicații -10,2 milioane de lei.




    Tot cu
    fonduri europene se vor face lucrări și la Școala nr. 8 din Constanța. Proiectul
    are o valoare de aproape 5 milioane de lei și se va derula prin Programul
    Operațional Regional 2014 – 2020, Axa Prioritară 3 – Sprijinirea Tranziției
    către o economie cu emisii scăzute de carbon.


    Contractul
    de finanțare a fost semnat la sfâșitul lunii martie și se estimează că
    lucrările se vor încheia până pe 30 septembrie 2022.


    Vor fi
    montate sisteme de panouri fotovoltaice, sisteme de panouri solare și va fi
    implementat un sistem de management intergrat pentru urmărirea, înregistrarea
    și eficientizarea consumurilor energetice ale clădirii.



  • Le musée de l’art traditionnel de Constanta

    Le musée de l’art traditionnel de Constanta

    Chaque mois, cet établissement présente sur son profil Facebook et sur son site Internet l’image d’un tissu accompagnée d’une fiche analytique. Et pour vous convaincre de franchir le seuil de cette institution muséale au moment de votre retour sur la côte roumaine de la mer Noire, RRI vous propose aujourd’hui un tour guidé virtuel. Ioana Tompe, muséographe au Musée d’art traditionnel de Constanta, affirme que les visiteurs ont l’occasion de découvrir une institution qui présente les traditions et l’histoire non seulement de la région de Dobroudja, mais de tout l’espace roumain : « Nous avons conféré un caractère national à l’exposition permanente. Nous présentons toutes les zones ethnographiques du pays : Transylvanie, Moldavie, Valachie, Olténie, Dobroudja ainsi que les principaux métiers traditionnels qui définissent notre civilisation. L’immeuble qui accueille le musée est la première mairie de la ville de Constanta, le Palais communal, érigé en 1826, d’après les plans de l’architecte Ioan Socolescu. Cet architecte a conçu de nombreux immeubles qui font actuellement partie du patrimoine architectural roumain, des bâtiments de style néo-roumain. C’est un mélange d’architecture ancienne, avec des colonnes et chapiteaux et le style brancovan. La mairie a fonctionné dans cet édifice pour un court laps de temps, puis il fut transformé en Palais des postes. Le musée fut ouvert avec une première exposition présentant l’art de la Dobroudja en 1971. Nous avons réussi à composer une collection visant la Dobroudja, les Roumains de la contrée qui ont peuplé les rives du Danube, les villages d’Ostrov à Hârsova, en respectant le caractère multiculturel de la région. »

    Après la création des collections sur la Dobroudja, l’attention s’est portée vers les autres zones ethnographiques du pays, affirme Ioana Tompe. Ecoutons-la : « Par conséquent, nous avons une collection de pièces vestimentaires de toutes les régions du pays, qui illustrent la typologie des vêtements roumains traditionnels. Nous avons des objets de décoration intérieure, des tissus de toutes les régions ethnographiques, alors que l’exposition permanente présente la spécificité de chaque région roumaine. Il y a des tissus en coton, des serviettes, des nattes de table, du linge. S’y ajoutent des bijoux portés par les Roumains, ou plutôt par les Roumaines. Au rez-de-chaussée, l’espace est réservé à l’exposition d’icônes paysannes peintes sur verre. C’est une collection d’icônes de très grande valeur, provenant des plus importants centres d’artisans qui fonctionnaient jadis en Transylvanie. Nous présentons ce métier dans une évolution chronologique et stylistique. Une autre salle est réservée aux objets de culte, aux icônes peintes sur bois, aux icones réalisées par des peintres de Dobroudja et influencées par la minorité lipovène et par les icones grecques. »

    La peinture sur verre, très appréciée, est spécifique à la Transylvanie. Cette principauté roumaine a fait partie de l’Empire des Habsbourg, puis de l’Empire d’Autriche-Hongrie, explique Ioana Tompe, muséographe au Musée d’art traditionnel de Constanta, qui nous aide à comprendre l’origine de ce métier. « Les Roumains n’appartenaient pas à la religion d’Etat et leur langue n’était pas la langue officielle de l’empire. Leurs églises étaient démolies et c’est pourquoi ils ont été obligés de peindre leurs propres icônes dans leurs foyers. C’est ainsi qu’est apparu en Transylvanie ce phénomène de la peinture des icônes paysannes sur verre. Le métier a commencé à être pratiqué dans les villages de Nicula et de Gherla, près de Cluj, en même temps que le développement de la manufacture du verre. Afin d’obtenir le verre, il faut que l’atelier se situe à proximité d’une zone boisée, parce que le bois est nécessaire à la fonte du sable de silice pour obtenir manuellement des plaques de verre. Si on les regarde dans la lumière, on observe que les icônes ont toute sorte d’imperfections – bulles d’air, dénivellations – ce qui témoigne du fait qu’il s’agit de plaques de verre obtenues manuellement. Le phénomène des icônes sur verre est constaté uniquement en Transylvanie. Ces centres se sont répandus à travers la Transylvanie à partir des villages autour de Cluj, l’épicentre de l’icône paysanne sur verre. »

    Plusieurs sections du musée reconstituent le foyer paysan avec des objets et des outils d’origine. Une riche section du musée est consacrée aux récipients – certains en terre cuite, d’autres en métal. Ioana Tompe, muséographe du Musée d’art traditionnel de Constanta : « La poterie a connu en Dobroudja un développement moindre que dans les autres régions du pays. Même si paradoxalement, nous avons une longue tradition de la poterie avec les Grecs et les Romains, elle a pu se développer dans la mesure où ces villes littorales ont été gouvernées par des administrations sûres : romaine et grecque. Au Moyen-Age, à l’époque moderne, lorsque le territoire de la Dobroudja a été ravagé par des guerres, lorsque la province a été incluse dans l’Empire Ottoman, la poterie n’a plus été pratiquée, puisque ces produits sont périssables. Un peuple qui peut présenter une évolution temporelle de la poterie est un peuple qui fait preuve de stabilité et de continuité. Les récipients métalliques que nous présentons dans l’exposition sont les mêmes à travers l’espace balkanique, qui a partagé le même sort économique et politique que la Dobroudja. Ils sont en métal pour une raison évidente : ils sont ainsi incassables. Le matériau utilisé est le laiton. Nous avons recueilli dans le cadre de cette demeure idéale les différents récipients des Roumains, des Aroumains, des Turcs et des Tatars. Et c’est ainsi que l’on peut observer les différences en termes de décoration entre les différents groupes ethniques. »

    Le Musée d’art traditionnel de Constanta a accueilli des touristes de tous les coins du monde. Ils ont eu l’occasion de suivre des présentations détaillées dans les principales langues de circulation internationale dans le cadre de tours guidés d’environ 30 minutes. A présent, votre visite peut durer tant que vous le désirez, puisque le musée a ouvert ses portes virtuellement. Sur sa page Internet, mais aussi sur les réseaux sociaux, vous aurez l’occasion de découvrir plusieurs pièces de ses collections, accompagnées d’une description. N’y manquent pas non plus les traditions que l’équipe du musée décrit en détail, les illustrant avec des objets traditionnels.

  • Le Musée d’Histoire nationale et d’Archéologie de Constanta

    Le Musée d’Histoire nationale et d’Archéologie de Constanta

    Cette semaine, nous vous invitons à une escapade radiophonique à Constanţa, ville port à la Mer Noire, là où se trouve un des musées les plus riches de Roumanie. Il s’agit du Musée d’Histoire nationale et d’Archéologie dont les collections réunissent plus de 430.000 objets, allant du Paléolithique jusqu’à l’époque moderne. Même si les portes du musée sont actuellement fermées aux visiteurs, en raison de la pandémie de coronavirus, une visite reste toujours possible en ligne. Dès le départ, précisons qu’à la différence d’autres musées départementaux qui se donnent pour tâche de mettre en lumière le patrimoine local, ce musée couvre une thématique nationale. Le visiteur y peut découvrir des objets en terre cuite d’origine grecque, romaine, byzantine ou encore médiévale, des armes ou des outils en pierre, bronze ou fer, des éléments d’architecture datant de l’Antiquité, tels des colonnes, des chapitaux ou des bas-reliefs. Une fois à l’intérieur, vous allez découvrir les riches collections de sculptures, de vases, de statues ou encore de bijoux. Et puis, n’oublions pas d’admirer la prestigieuse collection de monnaies d’argent, de bronze et d’or dont plusieurs sont uniques au monde.

    Cristian Ceagra nous accompagne tout au long de cette visite virtuelle du Musée d’Histoire et d’Archéologie de Constanţa: « La Dobroudja est une terre merveilleuse, plutôt mal connue et dont l’histoire est très riche. Quel que soit l’itinéraire choisi, le touriste finira par tomber sur des vestiges ou des ruines aux histoires extraordinaires. La Dobroudja est le lieu où la terre, la mer et le Danube se donnent rendez-vous, l’endroit où se trouve ce delta fabuleux autour duquel un tas de légendes gravitent. Ces histoires cachent toujours un brin de vérité. Des vestiges antiques en sont la preuve et je pense, par exemple, au fameux Serpent Glykon. Autant de détails qui, mis ensemble, représentent une excellente carte de visite pour cette région où le touriste se sentira facilement à l’aise, tellement elle est multiculturelle et pluriethnique! »

    Le Serpent Glykon est une divinité romaine, une statue unique au monde, datant du deuxième siècle avant J.C et qui se trouve au rez-de-chaussée du musée, à côté d’autres objets exceptionnels. Pendant notre visite virtuelle, vous aurez l’occasion d’admirer le groupe statuaire de Fortuna, la déesse de la chance, et de Pontos, personnification mâle de la mer, les deux protecteurs du port de Tomis, ancien nom de Constanţa. Parmi les artéfacts les plus prestigieux dont le musée s’enorgueillit, notons l’Edicule, au centre duquel se trouve une représentation de la déesse Némésis ou encore la collection de bijoux en or. A l’étage, les enfants seront contents de tomber sur les défenses d’un mammouth.

    Cristian Ceagra explique: « A l’étage, vous aurez l’occasion de voir le crâne d’un ours des caverne datant d’une époque où la faune commençait à changer. C’est la période où les hommes ne sont plus que des chasseurs- cueilleurs et deviennent, petit à petit, sédentaires. Une diversité de cultures néolithiques apparaissent et du coup, le rôle de la culture en général et de la céramique, en particulier, se renforce. Une fois devenu sédentaire, l’homme commence à se construire un foyer et à gérer sa vie. On a une reproduction pour comprendre comment les gens ans vivaient, il y a 6000 ou 7000. C’est l’époque où ils renoncent petit à petit aux peaux et aux fourrures d’animaux pour se couvrir de tissus. »

    La visite virtuelle du Musée d’Histoire et d’Archéologie de Constanta se poursuit, avec un coup d’œil jeté aux expositions non permanentes. Cristian Ceagra raconte: « On a mis en place de nombreuses expositions à même d’attirer toutes les catégories de public, quel que soit le niveau de connaissances ou le pays d’origine. On espère surprendre nos visiteurs, même ceux qui ont cherché sur Internet à se documenter sur l’histoire de la Dobroudja. On a beau lire à l’avance pour connaître telle ou telle région, il faut se rendre sur place et constater que tout ce qu’on a trouvé sur Internet ne représente qu’un faible pourcentage de tout ce qu’on peut découvrir en faisant le voyage. La plupart de nos expositions sont temporaires. Même si le musée doit sa renommée aux vestiges antiques, les expositions attirent, elles aussi, leur propre public. On a eu, par exemple, une exposition de presse avec des journaux d’il y a cent ans, bilingues, appartenant aux différentes communautés ethniques locales. »

    Si vous voulez visiter un jour le musée de Constanţa, soyez prêts à lui consacrer deux ou trois heures. En revanche, sur Internet, la visite peut durer autant que vous voulez, en fonction de vos intérêts. Cristian Ceagra précise que: « Les touristes se disent impressionnés par la possibilité de faire un tour en ligne, car ils ne s’y attendaient pas. C’est ce qu’ils n’arrêtent pas de nous dire. Le musée renferme des tas d’histoires et de légendes, que les gens ne connaissent pas et qu’ils sont enthousiasmés d’apprendre. On nous a déjà posé la question pourquoi une telle visite virtuelle n’est pas plus médiatisée. Une ville cosmopolite comme Constanţa, habitée, déjà à l’Antiquité, par des gens venus de tous les coins de l’empire romain, transmet son héritage culturel aux générations futures. Ici, les habitants, quelle que fût leur religion – musulmane, juive, chrétienne – ont cohabité en paix. Ce fut la principale raison qui a permis à cette ville de se développer tout au long de son histoire de 2500 ans. »

    Ouvert en 1878, le Musée d’Histoire nationale et d’Archéologie de Constanţa renferme un grand nombre de trésors: des objets appartenant aux cultures néolithiques de Hamangia et de Gumelniţa, des outils agricoles de l’époque médiévale, des sarcophages datant du premier ou deuxième siècle après J.C., des amphores de l’Antiquité romaine et des statues de divinités grecques. Autant d’objets que vous pourriez découvrir durant le tour virtuel que le musée propose sous le titre « Incursion virtuelle dans l’histoire antique de la ville de Tomis ». La page internet du musée vous offre également accès à une galerie de photos et une autre vidéo, ainsi qu’à une carte interactive. Autant de détails censés vous faire la visite aussi agréable que possible. (trad. Ioana Stancescu)

  • Muzeul de istorie națională și arheologie din Constanța

    Muzeul de istorie națională și arheologie din Constanța

    Ne îndreptăm azi
    spre litoralul românesc și ne oprim în Muzeul de istorie națională și
    arheologie din Constanța, unul dintre cele mai bogate muzee din România. Veți
    găsi aici un patrimoniu impresionant, format din peste 430.000 de obiecte care
    datează din paleolitic până în epoca modernă. Deși holurile muzeului sunt
    închise în prezent, instituția pune la dispoziția turiștilor un tur virtual
    interesant.


    Muzeul se
    diferențiază de restul instituțiilor similare din alte județe prin faptul că,
    deși pune accent pe istoria Dobrogei, are o arie tematică națională. Puteți
    admira obiecte de origine greacă, romană, bizantină si medievală, din ceramică,
    dar și unelte și arme din piatră, bronz și fier. Nu lipsesc nici elemente
    arhitectonice antice – coloane, capiteluri și frontoane. Vă veți plimba printre
    sculpturi antice, vase din sticlă, statuete din bronz și bijuterii. Pe de altă
    parte, în colecția numismatică sunt monede din argint, bronz si aur, unele
    dintre ele fiind unice. Toate, obiecte cu o mare încărcătură istorică.


    Cristian Ceagra,
    ghid al muzeului și publicist. Dobrogea este un teritoriu miraculos,
    din păcate, puțin cunoscut. Este un loc în care istoria e foarte bogată.
    Oriunde ai merge, găsești câte o ruină și câte o poveste extraordinară. Este
    locul în care avem pământ, Dunăre și mare, locul în care avem o Deltă absolut
    fenomenală și povești fascinante. Aceste povești au mereu un sâmbure de adevăr,
    fiindcă în sprijinul lor vin tot felul de vestigii antice, unele unice în lume,
    cum ar fi șarpele Glykon. Toate acestea, adunate, reprezintă o carte de vizită
    extraordinară. Nici un străin care va veni aici, nu se va simți străin, fiindcă
    Dobrogea e multiculturală și multietnică.


    Șarpele Glykon,
    reprezintă o zeitate din mitologia romană. Este o statuie unică în lume, din
    secolul al II-lea î Hr., și se află la parterul muzeului, unde veți găsi și
    alte piese unicat. De exemplu, grupul statuar Fortuna cu Pontos, protectoare
    ale portului si cetății Tomis, din sec. II-III î.Hr., Aedicula cu dubla
    reprezentare a zeiței Nemesis, una dintre cele mai remarcabile piese ale
    Muzeului, din sec. II î. Hr. și colecții de podoabe din aur. La etaj, veți
    vedea colții uriași ai unui mamut, căci veți intra în cu totul altă perioadă
    istorică. Cristian Ceagra, ghid al muzeului și publicist. Aici vedeți și un craniu de urs,
    descoperit într-o grotă. Fauna era cu totul alta. În acea perioadă, omul nu mai
    este vânător-culegător, din nomad devine sedentar, apar tot felul de culturi
    neolitice. Cultura capătă un rol foarte important, ceramica, de asemenea. După
    ce ai devenit sedentar, îți construiești locuința și începi să te gospodărești.
    Avem o reproducere care arată cum se gospodăreau oamenii acum 6-7.000 de ani, o
    perioadă când se renunță la vestimentația din blană de animale, se trece la
    țesături.


    Din cadrul
    muzeului, nu lipsesc nici expozițiile, continuă Cristian Ceagra, ghid al
    muzeului și publicist. Avem tot felul de expoziții cu care încercăm să atragem publicul larg,
    fiindcă ne adresăm atât străinilor cât și românilor, atât celor docți cât și
    oamenilor obișnuiți. Încercăm să
    surprindem pe toată lumea și e posibil acest lucru, fiindcă atunci când ai o
    istorie atât de frumoasă și atât de lungă e imposibil să nu aduci un element de
    noutate, chiar și pentru cineva care s-a uitat pe Internet și crede că știe
    câte ceva despre Dobrogea. Eu îi invit pe toți care au mai citit câte ceva
    despre Dobrogea să vină aici și să vadă că ceea ce au citit este 1% față de
    ceea ce se găsește în teritoriu. Facem, în general, expoziții periodice. Muzeul
    se bazează, într-adevăr, pe artefactele din antichitate, dar nu uită să scoată
    în evidență și celelalte elemente. Într-o expoziție de ziare, de exemplu,
    prezentăm ziare de acum 100 de ani, bilingve, ziare ale comunităților etnice
    locale.


    Durata medie a
    unei vizite a muzeului este de două ore. Însă online, într-un tur virtual,
    poate dura oricât doriți. Și, cu siguranță va dura mai mult, întrucât veți dori să aflați mai multe din legendele
    și istoria fiecăruia dintre artefacte. Și va fi un tur în care fiecare va găsi
    câteva ceva interesant, după cum aflăm de la Cristian Ceagra. Turiștii sunt impresionați fiindcă nu se așteptau la așa ceva. Asta ni
    se spune atât în muzeu cât și în partea veche a orașului Constanța. Sunt foarte
    multe lucruri pe care lumea nu le știe, iar, când sunt aflate reacția e de
    uimire. Suntem întrebați de ce nu ne facem mai multă reclamă, fiind atât de
    bogați. Când ai un oraș cosmopolit, cu oameni din toate colțurile imperiului în
    perioada antică, moștenirea se propagă și în epocile viitoare. Astfel, acestei
    zone i s-a potrivit mereu epitetul de loc al tuturor. Indiferent de neam, de
    religie, în zona asta, și evreul, și creștinul, și musulmanul au știut că nu
    vor fi deranjați de absolut nimeni și că pot coexista în pace. Iată motivul
    pentru care orașul s-a dezvoltat în acest fel și, de acum 2500 de ani până azi, nu s-a schimbat mare lucru.


    Muzeul de Istorie
    Națională și Arheologie din Constanța a fost înființat în anul 1878. De atunci,
    piesele neolitice din culturile Hamangia și Gumelnița, uneltele agricole din
    perioada sclavagistă, sarcofagele datate ca aparținând secolelor I – III,
    amforele greco-romane, statuetele reprezentând zeități grecești și operele de
    artă au impresionat generații întregi. Turul virtual pe care vă invit să-l
    faceți se numește Incursiuni virtuale în istoria antică a Tomisului. Mai mult
    decât atât, pe pagina de internet a muzeului vă mai sunt puse la dispoziție o
    galerie foto, o galerie video, dar și o hartă interactivă. Toate, pentru a vă
    putea delecta din confortul propriei case de bogăția muzeului de la malul
    românesc al Mării Negre.

  • Taberele de la Medgidia – fenomen fondator al ceramicii românești contemporane

    Taberele de la Medgidia – fenomen fondator al ceramicii românești contemporane

    Conceput ca o
    platformă de cercetare, documentare și promovare, proiectul își propune
    revalorizarea unui patrimoniu cultural material uitat și insuficient studiat, deși
    a avut un rol fondator pentru dezvoltarea ceramicii românești. Este vorba despre fenomenul Taberelor de la Medgidia, din anii 1971-1977,
    care a generat producția a peste 80 de lucrări de ceramică monumentală, ce au
    fost donate de artiștii participanți orașului, pentru a decora artistic diverse
    spații publice – parcuri, piațete sau faleza Canalului Carasu.


    Din păcate, azi
    se mai păstrează doar aproximativ o zecime dintre acestea, majoritatea fiind
    distruse odată cu reluarea lucrărilor de construcție a Canalului Dunăre-Marea Neagră
    la sfârșitul anilor ’70, începutul anilor ’80. Pentru a demara proiectul a fost
    necesar un amplu efort de documentare, care a presupus întâlniri și interviuri
    filmate cu artiștii în viață participanți la tabere. Ceramista Oana Rill, care face parte din
    echipa proiectului, ne-a vorbit despre începuturi.


    A fost o idee comună,
    a pornit de la domnul Gheorghe Fărcășiu, un ceramist cu care noi am colaborat
    în ultimii ani. Practic, primul proiect pe care asociația l-a făcut în domeniul
    ceramicii a fost un proiect de grup în care Gheorge Fărcășiu a fost invitat,
    atunci ne-am împrietenit și am început să colaborăm. Aşa că îl putem considera inițiatorul
    proiectului, el ne-a arătat şi catalogul din perioada respectivă, din perioada
    taberelor. Eu, cu toate că eram absolventă de Ceramică la Facultatea de Arte
    Plastice nu știam de existența acestui proiect, nu-i cunoșteam nici pe
    ceramiștii care fuseseră implicați în proiect Și mi-am dat seama că dacă aș fi
    avut acces la această informație, probabil că aș fi evoluat altfel.

    Echipa proiectului a organizat
    deplasări în București, la Medgidia, Constanța, Sibiu, Alba-Iulia, Sighișoara,
    contacte la distanță cu cei stabiliți peste hotare, inclusiv în SUA. Au fost
    cercetate documentele de arhivă – articole din presa vremii sau din reviste de
    specialitate (Contemporanul, Studii și Cercetări de Istoria Artei, Arta
    etc.) sau fotografii de epocă din colecții private. Eduard Andrei face parte
    din echipa proiectului Patrimoniul Cultural revizitat, Taberele de la Medgidia
    – fenomen fondator al ceramicii românești contemporane.

    Interesul nostru
    pentru taberele de ceramică monumentală de la Medgidia a pornit de la
    constatarea evidentă că se cunoaște foarte puțin pe tema asta, inclusiv în
    rândul specialiștilor. Mă refer chiar la studenți la facultățile de arte,
    secția Ceramică. Practic, ei n-au avut până acum la dispoziție o bază
    bibliografică sau documente de arhivă care să-i ajute să înțeleagă importanța
    acestui fenomen. Fenomen pe care noi, așa cum scrie și în titlul volumului pe
    care l-am lansat, îl considerăm fondator în privința ceramicii româneși
    contemporane.

    Până atunci, ceramica era considerată o artă minoră, care
    producea, în general, obiecte mici, utilitare, și era tratată ca atare. Or,
    odată cu inițierea Taberelor de Ceramică Monumentală de la Medgidia, ceramica a
    ieșit în spațiul public, a ieșit din interior către exterior. În plus, când te
    gândeai la ceramică, nu mai era vorba doar de lucrări mici. A fost și un
    experiment tehnic foarte provocator pentru artiștii participanți, care, până
    atunci, nu mai făcuseră astfel de Ceramică, cu valențe sculpturale, ceramică de
    for public, destinată să ambienteze spațiile de la Medgidia.

    Taberele
    de la Medgidia, considerate fenomenul fondator al ceramicii românești
    contemporane există acum şi într-un volum bilingv (română-engleză). Lansarea
    volumului a avut loc în luna noiembrie la Medgidia și la București, în prezența
    unora dintre artiştii ceramişti participanți la tabere.

  • CORONAVIRUS: 1.500 de români repatriați din Italia și plasați în carantină

    CORONAVIRUS: 1.500 de români repatriați din Italia și plasați în carantină

    1.500 de români urmează să fie repatriaţi sâmbătă, cu aeronave ce vor ateriza pe Aeroportul Internaţional Mihail Kogălniceanu. Aceștia vor parcurge triajul epidemiologic în aeroport, după care vor fii plasaţi în carantină în cadrul unor facilităţi din judeţul Constanţa, a anunţat prefectul George Niculescu.

    În contextul pandemic actual, în conformitate cu starea de urgenţă instituită pe teritoriul României şi a dispoziţiilor Centrul Naţional de Coordonare şi Conducere a Intervenţiei care a analizat cele mai bune capacităţi operaţionale, s-a dispus ca începând de astăzi, 21 martie 2020, aproximativ 1.500 de cetăţeni români captivi în Italia să fie repatriaţi cu mai multe aeronave ce vor ateriza pe Aeroportul Internaţional Mihail Kogălniceanu.

    Organizarea transportului umanitar este realizată de Ministerul Afacerilor Externe cu aprobarea ministrului Afacerilor Interne, Marcel Vela şi a secretarului de stat, Raed Arafat, a precizat prefectul Niculescu, într-o declaraţie de presă.

    El a dat asigurări că toţi cetăţenii repatriaţi manifestă o stare de generală bună de sănătate.

    Români repatriaţi din Italia, din zone roşii, vor intra automat în carantină instituţionalizată şi vor fi supuşi testării pentru a fi depistate persoanele care suferă de COVID-19. Cei depistaţi pozitiv vor merge automat în facilităţile sanitare special pregătite pentru acest scenariu, iar ceilalţi vor fi cazaţi timp de 14 zile în izolare.

    Transportul conaţionalilor noştri repatriaţi din Italia se va face în condiţii de izolare, autovehiculele urmând să fie dezinfectate, astfel că niciun constănţean nu este supus la risc, a precizat prefectul judeţului Constanţa.

    sursa: agerpres