Coronavirus — 10 400 nouveaux cas de contamination au Covid-19 ont été enregistrés ces dernières 24 h en Roumanie, après plus de 43 500 tests effectués — a informé, dimanche après-midi, le Groupe de communication stratégique. Le nombre des décès des suites de la maladie pendant la même période a été de 211. Selon la source citée, 1 603 patients sont en soins critiques, dont 31 enfants. Le Groupe de communication stratégique a également annoncé qu’au niveau national, trois lits de réanimation étaient encore disponibles pour les patients atteints de Covid-19, autres que ceux réservés pour des personnes souffrant d’autres affections, et qui sont aussi confirmées comme atteintes de Covid. La situation sanitaire s’est beaucoup aggravée en Roumanie ces deux dernières semaines. Dernièrement, la moyenne quotidienne des cas d’infection au coronavirus a été de 14 000, alors que voici deux semaines, elle se chiffrait à environ 6 000. Le nombre des décès des suites de la maladie s’est également accru, passant de 770 à plus de 1 800 par semaine. L’incidence moyenne des cas au niveau national se chiffre maintenant à plus de 7 par mille habitants en l’espace de 14 jours, soit plus du double par rapport à il y a 15 jours. Ce dimanche, 39 départements sont en zone rouge et seuls deux sont encore dans le scénario jaune – Harghita et Covasna, les deux dans le centre du pays. L’incidence des cas de Covid-19 cumulée sur 14 jours est supérieure ou égale à 6 par mille habitants dans 98 villes et 483 communes. A Bucarest, elle est de 13,6.
Consultations — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, rencontre lundi les représentants des partis parlementaires pour une première série de consultations en vue de résoudre la crise gouvernementale. Elles surviennent après que, mardi, le cabinet PNL-UDMR, dirigé par le libéral Florin Cîțu, a été destitué suite à l’adoption d’une motion de censure déposée par l’opposition sociale-démocrate. La motion a enregistré un nombre record de voix favorables, le plus grand en 31 ans de démocratie postcommuniste. Sur 467 parlementaires, 281 ont voté pour — soit des membres du PSD, mais aussi de l’USR, ancien partenaire cadet dans la coalition au pouvoir, et l’AUR — l’opposition nationaliste. Par ailleurs, près de 81 % des Roumains considèrent que les choses dans ce pays vont dans une mauvaise direction, alors que seuls 12,5 % estiment que le pays est sur la bonne voie. Ce sondage a été réalisé par INSCOP Research, en partenariat avec Verifield, qui dirige le think-tank Strategic Thinking Group. Le pourcentage des mécontents connaît une hausse sensible par rapport aux derniers mois, lorsqu’il était d’environ 70 %. Le président de Strategic Thinking Group, Remus Ştefureac, affirme que la superposition de trois crises majeures en peu de temps – pandémique, économico-sociale et politique — a engendré un état de « pessimisme accentué et une chute de la perception » au sujet de la direction que le pays prend.
Holocauste — Le ministre israélien pour la Diaspora, Nachman Schai, visite la Roumanie. Selon le correspondant de Radio Roumanie en Israël, le ministre prendra part lundi à la cérémonie de commémoration des victimes de l’Holocauste. M. Schai rencontrera aussi des membres de la communauté juive de Roumanie, des représentants de l’Administration présidentielle, du gouvernement et du corps diplomatique. Samedi, le président roumain Klaus Iohannis a signé une série de décrets de décoration de plusieurs personnes à l’occasion de la Journée nationale de commémoration de l’Holocauste. Les décorations ont été conférées à des survivants de la Shoah « en signe de profond respect pour les souffrances subies durant la Seconde Guerre mondiale, pour la haute tenue morale dont elles ont fait preuve tout au long de leur vie et pour leurs efforts afin de garder vivante la mémoire des victimes de l’Holocauste — une tragédie que l’humanité ne doit pas revivre », pouvait-on lire dans un communiqué rendu public par l’Administration présidentielle. Cette année on commémore huit décennies depuis la déportation des Juifs de Bessarabie et de Bucovine en Transnistrie par le régime du maréchal Ion Antonescu, allié de l’Allemagne nazie à l’époque.
Religion — Le pèlerinage en hommage à Sainte Parascève est en plein déroulement à Iaşi, dans l’est de la Roumanie. C’est l’événement religieux le plus grand du pays et un des plus importants d’Europe ; il rassemble dans la ville moldave des dizaines de milliers de fidèles durant le deuxième week-end d’octobre. Sainte Parascève, célébrée le 14 octobre, est considérée comme la protectrice de la région historique de Moldavie depuis 1641, quand ses reliques ont été déposées à Iaşi par le prince régnant Vasile Lupu.
Aviron — La Roumanie a conquis cinq médailles d’or et une d’argent dimanche, aux Championnats d’Europe junior d’aviron de Munich. Les médailles d’or ont été remportées en deux de couple féminin, deux de couple masculin, quatre de pointe féminin et huit avec barreur, et la médaille d’argent, au huit avec barreuse. Rappelons que l’année dernière, la délégation de la Roumanie avait gagné sept médailles — cinq d’or et deux d’argent — aux Championnats d’Europe junior d’aviron de Belgrade.
Football — La sélection nationale de football de la Roumanie joue, lundi soir, à Bucarest, contre la sélection de l’Arménie, un nouveau match du Groupe J des préliminaires de la Coupe du monde du Qatar, prévue en 2022. Vendredi, les tricolores se sont inclinés devant l’Allemagne, multiple championne du monde et d’Europe, 1 à 2. Score final, 2-1, ce qui place l’Allemagne en tête du groupe J. L’Arménie a fait match égal en Islande, 1 partout, et le Liechtenstein a perdu devant la Macédoine du Nord, 0-4. Après sept matchs disputés par chaque équipe, l’Allemagne est donc le leader du groupe avec 18 points, suivie par l’Arménie et la Macédoine du Nord, avec 12 points chacune. La Roumanie a 10 points, l’Islande, 5, et le Liechtenstein clôt le classement, avec 1 point seulement. La dernière participation de la Roumanie à une Coupe du monde de football remonte à 1998, en France.
