Tag: corruption

  • A la Une de la presse roumaine du 02.04.2014

    A la Une de la presse roumaine du 02.04.2014

    Plusieurs sujets font débat dans la presse parue ce mercredi, à Bucarest – le chômage des jeunes Roumains, leffet boule de neige de la hausse des prix des carburants et des suspicions de corruption qui planent au-dessus dun important patron de médias roumains.


  • 31.03.2014 (mise à jour)

    31.03.2014 (mise à jour)

    Accise — Le président roumain, Traian Basescu, a de nouveau exhorté le chef du Cabinet de Bucarest, Victor Ponta, à renoncer à la majoration de l’accise sur le gas-oil et l’essence, estimant qu’il s’agit d’une mesure « inutile » et avec « des conséquences négatives multiples » pour la population. Le président craint que la hausse de cette taxe n’entraîne une majoration des prix qui mène à une chute de la consommation. En réaction, le premier ministre a qualifié de « populistes » les propos du chef de l’Etat, soulignant que les prix de l’essence et du gas-oil avaient augmenté de 70% et respectivement de 90% durant les mandats des gouvernements appuyés par le président.


    Par ailleurs, Victor Ponta a déclaré que son cabinet allait reverser aux transporteurs de marchandises quatre des sept centimes d’euros de majoration, à partir du 1er avril, de l’accise par litre de carburant. Cette meure, précise-t-il, permettra aux transporteurs roumains de rester compétitifs par rapport à ceux des pays voisins. L’Union nationale des transporteurs routiers souhaite que le remboursement du supplément d’accise soit accordé aux transporteurs de personnes aussi, sinon le transport de passagers reviendra plus cher.



    Accidents — La Roumanie mène le classement des pays membres de l’UE pour ce qui est du nombre d’accidents mortels de la route, selon les chiffres rendus publics lundi par le commissaire européen aux Transports, Siim Kallas. En 2013, la Roumanie a connu 92 décès des suites d’un tel accident pour chaque million d’habitants du pays. Néanmoins, toujours l’année dernière, le taux des décès routiers a diminué de 9% par rapport à 2012. Dans ce classement noir, la Roumanie est suivie par la Pologne, le Luxembourg, la Lettonie et la Croatie. Les pays les moins touchés par ce fléau sont le Royaume Uni, la Suède et les Pays Bas.



    Coopération — La Roumanie souhaite être le premier Etat de l’UE à ratifier l’Accord d’association de la République de Moldavie à la communauté, a fait savoir lundi le chef de la diplomatier roumaine, Titus Corlăţean, en visite à Chisinau. Aux côtés de son homologue moldave, Natalia Gherman, le ministre roumain a dirigé les travaux de la Commission intergouvernementale Roumanie – République de Moldavie, ciblés sur l’intégration européenne de cette dernière. Les deux responsables ont par ailleurs signé aussi plusieurs accords de coopération bilatérale visant la justice, les médias et la sécurité alimentaire. En outre, le chef de la diplomatie roumaine s’est entretenu aussi avec le président moldave Nicolae Timofti et son premier ministre Iurie Leancă, devant lesquels il a réaffirmé l’appui de Bucarest au parcours européen de la Moldavie ex-soviétique voisine.



    Corruption — L’ex-ministre roumain de l’Economie, le conservateur Codruţ Şereş, a été condamné lundi par la Haute Cour de cassation et de justice à quatre ans de prison ferme pour complicité à l’abus de fonction. Codruţ Şereş a été mis en examen pour des faits survenus alors qu’il était ministre entre 2005 et 2006. Il avait alors dissimulé les activités illégales de la société Hidroelectrica, directement subordonnée au ministre, le préjudice porté à l’Etat se chiffrant à quelque 165 millions de dollars. Six autres membres de l’ancienne ou de l’actuelle direction de Hidroelectrica ont également été condamnés dans ce dossier, toujours pour abus de fonction. La décision des juges n’est pourtant pas définitive et peut être contestée.



    Nomination — Ancien député, ministre et chef de la filiale roumaine du groupe bancaire néerlandais ING, Mişu Negriţoiu a fait lundi un pas supplémentaire vers le fauteuil de président de l’Autorité roumaine de suivi financier. Sa nomination a été avalisée par les commissions pour le budget, les finances et l’économie du législatif roumain, mais sa candidature doit encore recevoir le feu vert de tous les sénateurs et députés roumains réunis en séance plénière. Mişu Negriţoiu doit remplacer à ce poste le libéral Dan Radu Ruşanu, placé en détention provisoire début mars pour association de malfaiteurs et complicité à l’abus de fonction.



    Football — L’ancien capitaine de la sélection nationale roumaine de foot, Cristian Chivu, a rompu son contrat avec l’équipe italienne Internazionale Milano, dont il est membre depuis 2007, mettant ainsi fin à sa carrière de joueur professionnel aussi. Dans un communiqué, le club milanais remercie le Roumain pour sa fidélité envers cette équipe, avec laquelle il a remporté trois titres de champion, deux coupes et deux supercoupes d’Italie de foot. Agé de 33 ans, Cristian Chivu a eu un parcours international très riche, évoluant également au cours de sa carrière à l’équipe Ajax d’Amsterdam et au club AS Rome. Aux côtés de la sélection nationale roumaine, il avait été présent dans les étapes finales de la Coupe européenne de football de 2000 et 2008.

  • A la Une de la presse roumaine du 21.03.2014

    A la Une de la presse roumaine du 21.03.2014

    Dans les pages des journaux roumains – laffaire de corruption dont fait lobjet le président du Conseil départemental de Constanta, Nicusor Constantinescu, les investissements russes en Roumanie et une tribune du Premier ministre roumain, Victor Ponta, dans le Wall Street Journal…


  • 20.03.2014 (mise à jour)

    20.03.2014 (mise à jour)

    Ukraine – LUE a décidé dannuler son sommet prévu en juin avec la Russie en réaction au rattachement de la Crimée à la Russie, a annoncé jeudi le président français, François Hollande, à la réunion du Conseil européen de printemps. La Roumanie y est représentée par le président Traian Basescu. Sur fond de crise ukrainienne, le chef de l’Etat roumain demande à ce que la République de Moldova voisine se voie offrir une perspective claire pour intégrer l’UE — la meilleure solution pour garantir sa sécurité. Jeudi encore, le président américain Barack Obama a annoncé jeudi limposition de sanctions contre 20 nouveaux responsables et une banque russe en représailles au rattachement de la Crimée à la Russie, et menacé Moscou de sen prendre à des “secteurs clé” de son économie.



    Moldova – Le leader du régime séparatiste de la région pro-russe de Transnistrie, dans l’est de la République de Moldova, Evgueni Chevtchouk, se trouve à Moscou pour des entretiens avec le vice premier ministre russe, Dimitri Rogozine. Lequel a déclaré que l’exécutif de Moscou était prêt à prendre en compte un éventuel soutien économique à la région séparatistes, après que Evgueni Chevtchouk eut dénoncé l’institution par le nouveau pouvoir de Kiev d’un soi-disant blocage, le long de la frontière entre l’Ukraine et la République de Moldova. La presse informe que la Transnistrie a demandé à Moscou de prévoir dans sa législation la possibilité de rattacher la région séparatiste à la Russie. Rappelons que la Transnistrie est sortie de facto en 1992 de sous le contrôle de Chisinau, au bout d’un conflit qui a fait des centaines de morts et qui a été tranché par l’intervention de l’armée russe du côté des séparatistes.



    Diplomatie – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, a souligné à Berlin l’importance de la minorité allemande en Roumanie et de la communauté roumaine en Allemagne, qui créent selon lui, de solides relations entre les deux pays. Le chef de la diplomatie roumaine a salué la présence au Législatif de Berlin du premier Allemand originaire de Roumanie, à savoir le député Bernd Fabritius, président de la Fédération des Saxons transylvains. Lors des pourparlers avec le ministre roumain, Bernd Fabritius a apprécié le cadre légal généreux créé par la Roumanie afin de protéger l’identité culturelle et linguistique de la minorité allemande.



    Coopération — Le vice-premier ministre roumain Liviu Dragnea, ministre du Développement régional et de l’Administration publique, dirige la délégation roumaine qui fait, à compter de jeudi, une visite de travail d’une semaine en Chine. La visite vise principalement à évaluer la mise en œuvre des propositions de coopération afférentes aux accords entre la Roumanie et la Chine, signés l’automne dernier. Les officiels roumains rencontreront plusieurs représentants de compagnies chinoises du domaine des communications, de l’énergie, des transports et de l’agriculture. Liviu Dragnea doit également rencontrer son homologue chinois, Zhang Gaoli.



    Corruption – Le président du Conseil départemental de Constanţa (sud-est), Nicuşor Constantinescu, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, après avoir été retenu mercredi par le Parquet national anticorruption. Selon les procureurs, les poursuites pénales sont lancées contre Nicuşor Constantinescu pour abus de fonctions. Il est accusé d’avoir empêché les contrôles de la Cour des comptes et d’avoir créé un préjudice de 30 millions d’euros par le fait de ne pas avoir délivré, respectivement prolongé des certificats d’urbanisme et des permis de construire des centrales et générateurs éoliens, demandés par deux compagnies. D’autre part, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de la Roumanie, Mihail Vlasov, a été placé en détention provisoire pour 30 jours. Il a été pris en flagrant délit lorsqu’il touchait 200.000 euros, somme qui représentait la première tranche d’un million d’euros, montant que Vlasov aurait dû recevoir d’un homme d’affaires pour l’aider à gagner un procès à la Cour d’arbitrage, institution subordonnée à la Chambre de commerce.



    Expulsion – Le leader de l’organisation paramilitaire « La Nouvelle Garde Hongroise », le citoyen hongrois Mikola Bela a été expulsé jeudi de Roumanie après que la Cour d’Appel de Bucarest l’eut déclaré comme indésirable pour une période de 5 ans. Etabli à Târgu Mures, au centre de la Roumanie, Mikola Bela avait déroulé, selon les autorités, des activités relevant de l’extrémisme, contraires à la sécurité nationale. Lundi, le ministère roumain de l’Intérieur avait décidé d’interdire l’accès en Roumanie de Mikola Bela et de trois autres citoyens hongrois, membres d’organisations d’extrême droite, xénophobes et irrédentistes. La communauté magyare de Roumanie compte un million et demie de personnes, sa principale formation politique, l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie faisant partie du gouvernement de Bucarest.

  • 20.03.2014

    20.03.2014

    Ukraine — Le président roumain, Traian Băsescu, participe, aujourd’hui et demain, au Conseil européen de printemps, qui devrait être dominé par la crise ukrainienne. Le chef de l’Etat a annoncé que les leaders européens pourraient approuver la deuxième phase de sanctions à l’adresse de la Russie et qu’ils pourraient aussi discuter sur une éventuelle phase 3. Selon l’AFP, ils ne pourront pourtant pas perdre de vue qu’une nouvelle série de sanctions contre Moscou, suite au rattachement de la péninsule de Crimée, entraînerait des représailles de sa part. D’autre part, le président Traian Băsescu souhaite que la situation de la République de Moldova soit débattue aussi. Le chef de l’Etat demandera à ce que ce pays voisin de la Roumanie se voie offrir une perspective claire pour intégrer l’UE — la meilleure solution pour garantir sa sécurité. Hier, à l’issue d’une rencontre à Iaşi, dans le nord-est de la Roumanie, avec son homologue de Chişinău, Nicolae Timofti, le président Băsescu a affirmé que la Russie souhaite refaire l’ancien espace soviétique et que les situations de crise de Géorgie et de Crimée ne sont que des épisodes de ce plan.



    Moldova — Moscou défendra par des méthodes politico-diplomatiques les droits des Russes vivant à l’étranger, a déclaré aujourd’hui le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, cité par l’agence russe ITAR-TASS, repris par l’AFP. Une réunion du gouvernement dont il fait partie abordera, aujourd’hui, la question du soutien à la région séparatiste pro-russe de Transnistrie de la République de Moldova. Cette réunion avait été annoncée mardi par le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine, qui accusait lUkraine voisine davoir isolé la Transnistrie, où vivent 200.000 ressortissants russes. Le journal moldave Timpul (Le Temps) informe, à son tour, que le leader séparatiste transdniestrien Evgheni Chevtchuk est en visite à Moscou, après qu’antérieurement, Tiraspol eut demandé à la Russie d’examiner la possibilité de rattacher la Transdniestrie à la Fédération Russe.



    Diplomatie — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, a aujourd’hui, à Berlin, des rencontres avec son homologue allemand, Frank-Walter Steinmeier, avec Bernd Fabritius, représentant des Saxons transylvains au Bundestag, ainsi qu’avec d’autres officiels allemands. L’agenda des discussions comporte des thèmes européens et internationaux, avec un accent sur la situation en Ukraine — respectivement les modalités pour l’UE de poursuivre les démarches pour solutionner la crise par voie diplomatique, en coordination avec les partenaires internationaux. Des thèmes tels que le renforcement de l’Union économique et monétaire seront également débattus, la Stratégie pour le Danube, la politique d’élargissement et les évolutions au niveau institutionnel dans l’Union après les élections pour le PE prévues en mai.



    Coopération — Le vice-premier ministre roumain Liviu Dragnea, ministre du Développement régional et de l’Administration publique, dirige la délégation roumaine qui fait, à compter d’aujourd’hui, une visite de travail d’une semaine en Chine. La visite vise principalement à évaluer la mise en œuvre des propositions de coopération afférentes aux accords entre la Roumanie et la Chine, signés l’automne dernier. Les officiels roumains rencontreront plusieurs représentants de compagnies chinoises du domaine des communications, de l’énergie, des transports et de l’agriculture. Liviu Dragnea doit également rencontrer son homologue chinois, Zhang Gaoli.



    Corruption — Le président du Conseil départemental de Constanţa (sud-est), Nicuşor Constantinescu, a été retenu par le Parquet national anticorruption. Selon les procureurs, les poursuites pénales sont lancées contre Nicuşor Constantinescu pour abus de fonctions. Il est accusé d’avoir empêché les contrôles de la Cour des comptes et d’avoir créé un préjudice de 30 millions d’euros par le fait de ne pas avoir délivré, respectivement prolongé des certificats d’urbanisme et des permis de construire des centrales et générateurs éoliens, demandés par deux compagnies. D’autre part, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de la Roumanie, Mihail Vlasov, a été placé en détention provisoire pour 30 jours. Il a été pris en flagrant délit lorsqu’il touchait 200.000 euros, somme qui représentait la première tranche d’un million d’euros, montant que Vlasov aurait dû recevoir d’un homme d’affaires pour l’aider à gagner un procès à la Cour d’arbitrage, institution subordonnée à la Chambre de commerce.

  • A la Une de la presse roumaine du 20.03.2014

    A la Une de la presse roumaine du 20.03.2014

    Crimée, Ukraine, Poutine — ce sont les mots les plus présents dans les pages de politique étrangère de la presse roumaine de ce jeudi, alors qu’au niveau national ce sont les affaires de corruption qui agitent les esprits.


  • La semaine du 24 février au 1er mars 2014

    La semaine du 24 février au 1er mars 2014

    L’USL, l’alliance de centre-gauche qui était au pouvoir en Roumanie, s’est démantelée



    L’alliance USL, considérée une des plus grandes constructions politiques du dernier quart de siècle, s’est effondrée, après avoir gouverné la Roumanie pendant près de deux ans. Aux parlementaires de 2012, l’USL était créditée de près de 60% des suffrages. Pourtant, le record absolu en la matière continue d’appartenir au Front du Salut national, l’ancêtre du PSD, qui remportait un peu plus de 65% des voix aux élections de 1990, les premières après la chute du communisme. Les dissensions se sont fait jour dans l’USL voici près de 3 semaines, lorsque les libéraux ont avancé la proposition que l’édile de Sibiu, Klaus Iohannis, occupe simultanément les fonctions de ministre de l’Intérieur et de vice premier ministre. Le PSD s’est opposé à cette idée, et tous les ministres et secrétaires d’Etat libéraux ont présenté leur démission, après que leur formation eut décidé de quitter le gouvernement. Le premier ministre social-démocrate Victor Ponta présentera la semaine prochaine, au Parlement, la composition du futur exécutif, dont feront partie un grand parti, le PSD, et ses alliés plus petits, le PC et l’UNPR. D’autre part, le PSD négocie aussi avec l’UDMR, formation présente dans quasiment tous les gouvernements entre 1996 et 2012, en vue de la coopter dans le nouveau cabinet. Suite au démantèlement de l’USL, l’ancien premier ministre libéral Călin Popescu Tăriceanu a quitté le parti à la re-fondation duquel il avait pris part, dans les années ’90 et qu’il a même dirigé pendant un certain temps. Il a annoncé la création du Parti réformiste libéral, mais aussi une possible candidature à l’élection présidentielle prévue en décembre prochain.



    L’Exécutif de Bucarest approuve la lettre d’intention convenue avec le FMI



    Le gouvernement roumain a approuvé la lettre d’intention convenue avec le FMI, afférente à l’accord de précaution conclu l’automne dernier. Ladite lettre a été avalisée par un cabinet restreint, formé de seulement 9 ministres, suite au retrait des libéraux de l’exécutif. Le document a par la suite été soumis au président de la Roumanie, Traian Basescu. Ce dernier avait conditionné la signature de la lettre par le renoncement à la majoration de l’accise sur les carburants. La lettre en question ne comporte aucune mention à ce propos. Elle ne parle pas non plus d’un autre aspect contesté par le président de la République, à savoir l’octroi de facilités au remboursement des mensualités par les personnes physiques ayant contracté des crédits auprès des banques. L’accord de type préventif que Bucarest a passé avec le FMI et qui s’étend sur deux ans se chiffre à près de deux milliards d’euros.



    Le Parquet national anticorruption à l’heure du bilan



    Rien qu’en 2013, les procureurs roumains ont mis en examen plus d’un millier de personnes, parmi lesquelles plusieurs ministres, parlementaires, présidents de conseils départementaux, maires et PDG. Le préjudice total causé par les fraudeurs s’est élevé à quelque 250 millions d’euros. C’est là le bilan avancé par la présidente du Parquet national anti-corruption, Laura Codruta Kövesi, lors de la présentation du rapport d’activité de l’institution qu’elle dirige. Par ailleurs, Mme Kövesi a dénoncé les pressions publiques et les attaques à l’encontre de la justice qui ont visé les procureurs anti-corruption. Les derniers dignitaires entrés dans le collimateur de la DNA sont l’ancien ministre délégué aux Roumains du monde, Cristian David, l’ex-ministre des Finances, Daniel Chitoiu, et le président de l’Autorité de Surveillance Financière, Dan Radu Rusanu. La corruption institutionnelle a touché tous les domaines d’activité en Roumanie, en 2013 aussi, peut-on lire dans le dernier rapport du Département d’Etat américain. Selon cette source, le système judiciaire a agi afin de poursuivre en justice les dignitaires responsables d’abus. Pourtant, les autorités roumaines ont reporté à maintes reprises la mise en place des procédures légales dans des affaires d’abus présumés de la police, dont pas mal ont été finalisées par des acquittements.



    Les ressortissants de la République de Moldova peuvent voyager sans visas dans l’espace Schengen



    Le ministère roumain des Affaires étrangères a salué le vote historique du Parlement européen approuvant à une large majorité la suppression des visas pour les ressortissants de la République de Moldova. Ce pays ex-soviétique à population majoritaire roumanophone devient ainsi le premier membre du Partenariat Oriental à bénéficier de la libéralisation du régime des visas. Cette mesure permettra aux ressortissants moldaves qui possèdent des passeports biométriques de circuler librement dans l’espace Schengen pendant 90 jours répartis sur 6 mois. La décision pourrait entrer en vigueur à partir de cet été, une fois approuvée par le Conseil européen. La libéralisation du régime des visas a figuré parmi les priorités des coalitions pro-européennes qui ont remplacé les communistes au pouvoir en République de Moldova. En 2013, le pays a également paraphé l’Accord d’association avec l’UE, qu’il espère signer au cours de cette année.



    Le législatif de Kiev annule la loi reconnaissant le statut des langues régionales



    Sur la toile de fond des changements de régime à Kiev, le Parlement ukrainien a abrogé la loi par laquelle la langue d’une minorité pouvait être utilisée dans un cadre officiel si la minorité en question représentait 10% de la population d’une région. Une loi qui visait entre autres les Roumains des régions de Cernăuţi et de Transcarpatie (dans l’ouest). Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a pour sa part averti que l’Ukraine devrait protéger les droits de ses minorités nationales, si elle souhaitait poursuivre son parcours européen. De même, le ministère roumain des Affaires étrangères suivra de près la situation des ethniques roumains d’Ukraine et la manière dont leurs droits sont respectés. A son tour, le premier ministre Victor Ponta souhaite que cette loi soi remplacée au plus vite par une reglémentation européenne, insistant sur l’importance de l’observation des droits des minorités roumaines pour les autorités de Bucarest. (aut.: Mariana Tudose, Ligia Mihaiescu, Valentina Beleavski)

  • 28.02.2014 (mise à jour)

    28.02.2014 (mise à jour)

    Ukraine – Le président roumain Traian Bàsescu s’est déclaré vendredi profondément inquiet par la situation en Crimée et par le mouvement séparatiste qui s’amplifie dans cette région autonome russophone dans le sud de l’Ukraine. Le chef de l’Etat a fait un appel à tous les acteurs internationaux de ne pas soutenir ou encourager le séparatisme puisque la statalité, la souveraineté , l’indépendance et l’intégrité territoriale de l’Ukraine sont des valeurs conformes au droit international publique que tous les Etats qui ont reconnu l’indépendance de l’Ukraine en 1991 doivent respecter. La Roumanie — dit encore le président roumain Traian Bàsescu dans ce communiqué — est ouverte pour répondre à toute demande du nouveau gouvernement installé à Kiev qui bénéficiera de tout l’appui pour stabiliser la reconstruction et la solution des problèmes graves avec lesquels ils se confrontent afin de liquider l’actuel vide de pouvoir. (trad. Costin Grigore)



    Retrait – Les Etats Unis ont inauguré vendredi en Roumanie une base qui sera utilisée pour le transit des militaires américains qui se retirent d’Afghanistan. Des dizaines de milliers de soldats, pour la plupart en route vers chez eux , aux Etats Unis, vont passer par la base aérienne de Mihail Kogàlniceanu, dans le sud-est du pays, à la Mer Noire. Selon le général de division américain, John O’Connor, si en 2010 le Koweït était le centre du poids du retrait d’Irak, en 2014 la Roumanie le sera pour l’Afghanistan. Cette année, la base de Mihail Kogàlniceanu sera transitée par 20 à 30 milliers de soldats, y compris avec l’armement et les automobiles lourds utilisés dans le théâtre d’opérations. (trad. Costin Grigore)



    Gouvernement – L’Union Démocratique des Magyars de Roumanie, d’opposition, examine l’offre du Parti Social Démocrate, premier parti au pouvoir, d’intégrer le futur gouvernement, dont feront partie les sociaux-démocrates et leurs alliés, le Parti Conservateur et l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie. Une décision en ce sens pourrait être prise lundi. Mardi, le 4 mars, le premier ministre social-démocrate, Victor Ponta, souhaite présenter au Parlement la nouvelle formule gouvernementale, qui poursuivra, selon lui, le programme de l’USL, gagnante des élections de 2012. Rappelons que le PNL, ancien deuxième parti de l’USL, s’est retiré du gouvernement, en début de semaine, en raison des divergences avec le PSD.



    Visite – Le chef de l’exécutif de Bucarest, Victor Ponta, s’est entretenu ce vendredi à Rome avec son homologue italien, Matteo Renzi, sur la coopération politique et économique dans le cadre du partenariat stratégique. L’occasion aussi de faire le point sur des sujets d’actualité à l’agenda européen, avec un accent sur les priorités de la présidence italienne au deuxième semestre de l’année. La rencontre intervient trois jours après l’installation de Matteo Renzi à la tête de l’exécutif italien qui en est à sa première rencontre avec un homologue européen. Samedi, le premier ministre roumain sera reçu en audience privée par le Pape François. De même, Victor Ponta, qui est aussi président du Parti Social Démocrate, participe à Rome aux travaux du Congrès du Parti des Socialistes européens, qui doit aboutir à la désignation d’un candidat commun à la fonction de président de la Commission européenne.



    Syndicats – En Roumanie, le Bloc National Syndical (BNS) envisage d’organiser début mars des protestations dans la rue au niveau national. Il souhaite ainsi dénoncer les problèmes sérieux qui touchent des secteurs–clé de l’économie et que le gouvernement n’a pas voulu ou su résoudre. Le BNS réclame la finalisation des travaux de construction de l’autoroute Pitesti (sud) — Sibiu (centre). Laquelle s’avère essentielle pour les Usines Dacia Renault et Ford Craiova afin qu’elles puissent garder leur compétitivité sur le marché et assurer la stabilité de plus de 150 mille emplois. Les syndicalistes sont également mécontents de la gestion défectueuse de la Poste roumaine, de l’intention des autorités de privatiser l’Administration du Port de Constanta et du non-respect des engagements sur la modification de la législation sur l’emploi et les relations industrielles.



    Rapport – Abus de la police et de la gendarmerie contre des détenus et des Roms, conditions précaires dans les prisons, discriminations des Roms, des minorités sexuelles et des personnes atteintes du VIH – autant de problèmes majeurs de la Roumanie en matière de respect des droits de l’homme signalés dans le rapport sur 2013 du Département d’Etat américain. S’y ajoutent certaines déclarations antisémites, l’absence des mesures prises par les autorités en vue de la rétrocession des églises grecques-catholiques ainsi que les menaces à l’adresse des journalistes. Selon le rapport, la corruption institutionnelle a constitué en 2013 aussi un vrai problème en Roumanie, ayant touché tous les secteurs de la société. Par ailleurs, le Parquet national anti-corruption a annoncé que 2013 a été une année difficile pour l’institution qui s’est confrontée aussi bien à des modifications législatives et d’organisation qu’à une montée des pressions publiques et politiques sur les procureurs.



    Chômage – En janvier 2014, le taux de chômage en Roumanie a stagné par rapport à décembre dernier, à 7,3% mais augmenté de 0,2% par rapport à janvier 2013, a annoncé aujourd’hui l’Institut National de la Statistique. En janvier 2014, 730 mille personnes étaient au chômage. Le nombre des chômeurs âgés de 25 à 74 ans représente 73,6% du total des chômeurs.

  • 27.02.2014 (mise à jour)

    27.02.2014 (mise à jour)

    Gouvernement – Le premier ministre social-démocrate Victor Ponta négocie avec l’Union démocratique des Magyars de Roumanie la formation d’une nouvelle majorité aux côtés du Parti social démocrate, du Parti conservateur et de l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie, mais aussi l’entrée du parti de la minorité magyare dans le nouveau cabinet de Bucarest. Les négociations ont débuté après le retrait du Parti national libéral du gouvernement et le démantèlement de facto de l’Union sociale-libérale, l’alliance politique qui avait remporté les élections de 2012. Victor Ponta a annoncé qu’il présenterait un nouveau cabinet au Parlement de Bucarest le 4 mars. Jeudi, Calin Popescu Tariceanu, ex-premier ministre libéral qui a démissionné mercredi du Parti National Libéral, a annoncé la création officielle d’une nouvelle formation politique – le Parti Réformateur Libéral. Il s’est également dit intéressé à se porter candidat aux présidentielles, prévues pour la fin de l’année.



    Visas – Le ministère roumain des Affaires étrangères a salué le feu vert donné jeudi par le Parlement européen à une levée de lobligation de visa de courte durée pour les ressortissants moldaves désirant se rendre dans les pays de lUE. La République de Moldova devient le premier pays du Partenariat Oriental à bénéficier de la libéralisation du régime des visas. Les citoyens moldaves titulaires dun passeport biométrique pourront circuler librement dans les pays européens de lespace Schengen durant 90 jours par période de 180 jours. La libéralisation du régime des visas a compté parmi les priorités des coalitions pro-européennes après la soi-disant « Révolution Twitter » de Chisinau, en 2009, et la défaite électorale des communistes. La République de Moldova a conclu l’année dernière un accord d’association à l’UE.



    Ukraine — Le gouvernement roumain a annoncé que 12 personnes blessées dans les affrontements de Kiev seraient soignées à Bucarest. Les blessés arriveront en Roumanie à bord d’un avion du ministère roumain de la Défense accompagnés d’une équipe du Smur roumain. L’Ukraine a demandé l’aide de plusieurs pays européens et l’Allemagne et la Pologne ont été les premiers Etats à offrir leur appui.



    Economie — Le cabinet de Bucarest a approuvé la lettre d’intention, relative à l’accord de précaution conclue avec le FMI en automne dernier. Le document a été renvoyé au chef de l’Etat, Traian Basescu, qui doit la signer. Rappelons-le, le président avait menacé de ne pas signer le document si le gouvernement n’abandonne pas la majoration de l’accise sur les carburants.



    Corruption — Les procureurs roumains ont dû traiter en 2013 plus de 7900 dossiers et mis en examen plus de mille personnes, un tiers de plus que l’année précédente, a déclaré aujourd’hui la présidente de la Direction nationale anti-corruption, Laura Kövesi, lors de la présentation du rapport d’activité de l’institution qu’elle dirige. Elle a précisé que le Parquet anti-corruption avait traduit en justice 6 ministres et membres du Parlement, 5 présidents et vice-présidents de conseils départementaux, des dizaines de maires, maires adjoints, magistrats, avocats, directeurs de compagnies nationales et d’autres institutions publiques. Laura Kövesi a souligné que la Direction nationale anti-corruption était une formule à succès inscrite dans le cadre de la réforme du système judiciaire de Roumanie et qu’elle constituait un exemple à suivre pour les institutions similaires des pays voisins.



  • 27.02.2014

    27.02.2014

    Gouvernement — Le premier ministre social-démocrate Victor Ponta négocie avec l’Union démocratique des Magyars de Roumanie la formation d’une nouvelle majorité aux côtés du Parti social démocrate, du Parti conservateur et de l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie, mais aussi l’entrée du parti de la minorité magyare dans le nouveau cabinet de Bucarest. Les négociations ont débuté après le retrait du Parti national libéral du gouvernement et le démantèlement de facto de l’Union sociale-libérale, l’alliance politique qui avait remporté les élections de 2012. Victor Ponta a annoncé qu’il présenterait un nouveau cabinet au Parlement de Bucarest le 4 mars.



    Europe — Le premier ministre roumain, Victor Ponta, doit arriver ce soir à Rome pour rencontrer le nouveau premier ministre italien Matteo Renzio avant d’être reçu au Vatican par le Pape François. M Ponta participera aussi à une réunion du Parti des socialistes européens, consacrée à la nomination du président du Parlement européen Martin Schulz en tant que candidat aux fonctions de président de la Commission européenne, en remplacement de José Manuel Barroso. Le mandat de Barroso à la tête de l’exécutif européen s’achève fin octobre.



    Ukraine — Le gouvernement roumain a annoncé que 12 personnes blessées dans les affrontements de Kiev seraient soignées à Bucarest. Les blessés arriveront en Roumanie à bord d’un avion du ministère roumain de la Défense accompagnés d’une équipe du Smur roumain. L’Ukraine a demandé l’aide de plusieurs pays européens et l’Allemagne et la Pologne ont été les premiers Etats à offrir leur appui.



    Economie — Le cabinet de Bucarest a approuvé la lettre d’intention, relative à l’accord de précaution conclue avec le FMI en automne dernier. Le document a été renvoyé au chef de l’Etat, Traian Basescu, qui doit la signer. Rappelons-le, le président avait menacé de ne pas signer le document si le gouvernement n’abandonne pas la majoration de l’accise sur les carburants.



    Corruption — Les procureurs roumains ont dû traiter en 2013 plus de 7900 dossiers et mis en examen plus de mille personnes, un tiers de plus que l’année précédente, a déclaré aujourd’hui la présidente de la Direction nationale anti-corruption, Laura Kövesi, lors de la présentation du rapport d’activité de l’institution qu’elle dirige. Elle a précisé que le Parquet anti-corruption avait traduit en justice 6 ministres et membres du Parlement, 5 présidents et vice-présidents de conseils départementaux, des dizaines de maires, maires adjoints, magistrats, avocats, directeurs de compagnies nationales et d’autres institutions publiques. Laura Kövesi a souligné que la Direction nationale anti-corruption était une formule à succès inscrite dans le cadre de la réforme du système judiciaire de Roumanie et qu’elle constituait un exemple à suivre pour les institutions similaires des pays voisins.

  • 26.02.2014

    26.02.2014

    Ukraine — Bucarest est préoccupé par la situation en Ukraine aussi bien en raison de l’importante communauté roumaine qui y vit qu’en raison du risque d’instabilité dans la région. C’est ce qu’a déclaré le directeur du Service roumain des renseignements extérieurs, Teodor Melescanu. La situation de la communauté roumaine vivant en Ukraine, forte de quelque 500.000 personnes, intéresse beaucoup Bucarest, a affirmé à son tour le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean. Cette déclaration survient après la décision du Parlement de Kiev d’abroger la loi permettant aux minorités nationales d’utiliser leurs langues respectives dans les zones où elles comptaient pour au moins 10% de la population locale. Corlatean a exhorté les autorités ukrainiennes à adopter une nouvelle législation censée préserver l’identité roumaine dans la région. D’autre part, le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti, a affirmé que pour l’instant, la sécurité de son pays n’était pas menacée par les tensions ukrainiennes, mais que des risques sont toujours possibles.



    Crise – A Bucarest, tous les ministres et les secrétaires d’Etat libéraux ont présenté leur démission après que la direction du Parti national libéral, deuxième pilier de la coalition gouvernementale roumaine, lUnion sociale-libérale (USL), eut décidé mardi de sortir du gouvernement. En plus, le leader du PNL a demandé également la démission du premier ministre social-démocrate Victor Ponta, qui, affirme Antonescu, aurait perdu sa légitimité au moment de la dissolution de l’USL. Après le départ des libéraux, les trois partis restés au pouvoir – le PSD, le PC et l’UNPR regroupés au sein de l’USD – tentent actuellement de coopter au sein d’un nouveau gouvernement l’UDMR, d’opposition. Les discussions menées avec les représentants des Magyars et avec le groupe des députés représentant les minorités ethniques interviennent au moment où l’USD tente de bénéficier d’une majorité parlementaire avant le 4 mars. C’est la date à laquelle le Parlement doit valider la nouvelle formule gouvernementale. Les dissensions entre le PSD et le PNL durent depuis le début du mois de février. Elles ont été provoquées par le souhait des libéraux de voir nommer Klaus Johannis, le maire libéral de la ville de Sibiu, aux fonctions de ministre de l’Intérieur et de vice-premier ministre, qui s’est heurté au refus des sociaux-démocrates.



    Enquête — Le Tribunal de Bucarest a rejeté la proposition des procureurs anticorruption de placer en détention provisoire Dan Radu Ruşanu, le président de lAutorité roumaine de suivi des marchés financiers et des assurances (ASF). Celui-ci avait été placé en garde à vue mardi pour constitution d’un groupe criminel organisé, complicité à l’abus de pouvoir, favorisation des criminels et pour avoir influencé les déclarations. Mardi encore, les procureurs anti-corruption ont demandé à la Chambre des députés dautoriser le lancement de poursuites contre le ministre démissionnaire des Finances, le libéral Daniel Chitoiu, accusé d’avoir initié l’adoption d’un décret d’urgence censé favoriser exclusivement les intérêts du groupe criminel de Rusanu. Par ailleurs, la direction de l’ASF sera auditionnée par la Commission de budget-finances du Sénat. Les audiences visent l’activité de l’institution et le niveau des salaires. Depuis le début de l’année, le président de l’ASF, Dan Radu Rusanu, a touché un salaire et des bonus totalisant 72.000 euros.



    Confiance — Les Roumains font confiance plutôt aux institutions européennes que nationales, relève l’Eurobaromètre rendu public par la Représentation de la Commission européenne à Bucarest. Réalisé l’automne dernier, le sondage montre que seulement 11% des sujets interviewés font confiance au Parlement roumain par rapport aux 49% dont est créditée l’assemblée européenne de Strasbourg. 63% des Roumains envisagent avec optimisme l’avenir de l’UE et 43% des sondés ont une image positive de l’Union.



    Santé — Le Ministre roumain de la Santé, Eugen Nicolaescu, a destitué mercredi de ses fonctions le président de l’Agence nationale du Médicament, Marius Savu, sous l’accusation de manque de responsabilité et professionnalisme dans la gestion de la situation du vaccin anti-grippal. Marius Savu est accusé d’avoir utilisé une méthode non conforme pour tester le vaccin. Rappelons-le, 400 mille doses de vaccin anti-grippal n’ont pas pu être commercialisées, parce qu’elles contenaient d’importantes quantités d’allergènes. Une équipe d’experts de l’OMS se trouve actuellement à Bucarest pour des vérifications de la ligne de production du vaccin. A la fin, ils devront élaborer une série de mesures censées éliminer les irrégularités afin que le vaccin soit produit correctement et sans risques.

  • 05.05.2014

    05.05.2014

    Turquie — Le président roumain, Traian Băsescu, se trouve à Ankara pour une visite d’Etat de deux jours, censée encourager le dialogue bilatéral au sommet, après la signature d’un partenariat stratégique, ainsi que les échanges économiques. Dans une interview au Hürriyet Daily News, le chef de l’Etat roumain a appelé Ankara à s’investir davantage dans la région de la mer Noire, soulignant la nécessité d’une approche pragmatique pour ce qui est de la coopération dans les zones moins sensibles de celle-ci. Traian Basescu, qui s’est déjà entretenu avec son homologue Abdullah Gül, doit rencontrer cet après-midi le premier ministre turc Recep Erdogan et les représentants de la communauté roumaine de Turquie. Ce mercredi encore, le président roumain participera au Forum économique roumano-turc pour les investissements et le commerce, après quoi il se rendra sur la plate-forme de production de la corporation pour les industries aérospatiales de Turquie et au Centre national de simulation destiné à former les pilotes des avions de combat F-16.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlăţean, fait aujourd’hui une visite officielle en Croatie, à l’invitation de Vesna Pusići, vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères et européennes. A l’agenda de la visite figurent entre autres des entretiens avec le président croate Ivo Josipovic et le président du Parlement, Josip Leko. Les discussions porteront notamment sur les relations bilatérales et la coopération économique. A cela s’ajoutent des sujets d’intérêt européen, tels les évolutions institutionnelles au sein de l’UE, la sécurité énergétique, la politique d’élargissement et la situation dans les Balkans occidentaux, la dynamique du Partenariat oriental, la relation avec la République de Moldova.



    Corruption – L’ancien président de la Fédération roumaine de boxe, Rudel Obreja, a été arrêté par les procureurs du Parquet national anti-corruption pour trafic d’influence. Obreja est accusé d’avoir prétendu à son dénonciateur un million d’euros, lui faisant accroire qu’il pouvait intervenir auprès des juges de la Haute Coure de Cassation et de Justice afin d’obtenir une sentence favorable dans le dossier le concernant. Selon les procureurs anticorruption, on aurait transmis au dénonciateur qu’il obtiendrait certainement cette décision favorable s’il sollicitait que le jugement de la cause soit reporté à une date ultérieure à l’entrée en vigueur des nouveaux codes, pénal et de procédure pénale. Le pourvoi ayant été solutionné auparavant et rejeté, le verdict de condamnation à la prison ferme est resté définitif.



    Tennis – WTA (L’association mondiale de tennis féminin) a fait savoir, via son site officiel internet, que la ville de Bucarest allait accueillir un tournoi en juillet prochain, juste après le Grand Chelem de Wimbledon. Cette compétition sera dotée de prix totalisant 250.000 dollars. Bucharest Open remplacera le Grand Prix de Budapest, lors duquel la joueuse roumaine Simona Halep s’est imposée en 2013. WTA note que la Roumanie connaît en cette période une véritable “renaissance” du tennis féminin, quatre de ses sportives figurant au Top 100, à savoir Simona Halep, Sorana Cîrstea, Monica Niculescu et Alexandra Cadanţu. Deux autres joueuses, Alexandra Dulgheru et Irina-Camelia Begu se retrouvent au Top 200. Rappelons que Bucarest accueillera aussi un tournois ATP au mois d’avril.

  • A la Une de la presse roumaine du 04.02.2014

    A la Une de la presse roumaine du 04.02.2014

    Les conclusions du premier rapport anticorruption de l’UE ne passent pas inaperçues dans la presse électronique de Bucarest… De même que les projets dun très connu chirurgien cardiaque français qui souhaite mettre sur pied un programme de formation des étudiants en médecine de l’Université de la ville.


  • 03.02.2014 (mise à jour)

    03.02.2014 (mise à jour)

    Justice – Ces dernières années, la Roumanie a mis en oeuvre des réformes anticorruption, mais leurs résultats s’avèrent instables et facilement réversibles, peut-on lire dans le premier rapport visant la lutte anticorruption dans tous les 28 Etats membres de l’UE. Publié lundi par la Commission européenne, le document recommande aux autorités de Bucarest de garantir pleinement l’indépendance de la justice et la poursuite des enquêtes impartiales dans les cas de grande corruption, y compris ceux impliquant des responsables nommés ou élus. Le rapport constate également que 93% des Roumains estiment que la corruption est largement répandue dans leur pays. 25% des personnes interrogées affirment qu’on leur avait explicitement demandé ou suggéré d’offrir des pots-de-vin, durant les 12 derniers mois, un pourcentage largement au dessus de la moyenne européenne de 4%.



    Accord – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a rencontré lundi la mission conjointe du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale qui se trouve à Bucarest pour évaluer la mise en œuvre de l’accord de précaution conclu avec la Roumanie en 2013. Les discussions ont été ciblées sur les priorités des réformes économiques et le cadre législatif à impact économique. Le chef du Cabinet roumain a affirmé, à cette occasion, que une accise de 7 centimes d’euros par litre d’essence et de gasoil sera appliquée à compter du mois d’avril prochain, mais cette taxe ne devrait pas figurer dans la lettre d’intention du gouvernement pour le FMI. Victor Ponta a également annoncé la mise en place d’une aide fiscale pour les Roumains ayant des revenus en dessous de la moyenne et ayant contracté des prêts bancaires. Quelque 900 mille personnes seraient concernées par cette restructuration des crédits, bénéficiant d’une réduction des mensualités jusqu’à un volume global de près d’un milliard d’euro, a encore dit le premier ministre. Notons que le président de la République, Traian Basescu, avait refusé d’avaliser le mémorandum du gouvernement pour le FMI, c’est-à-dire les conclusions de l’évaluation de l’accord jusqu’à la fin 2013 ; il a réaffirmé son opposition à l’introduction d’une accise supplémentaire de 7 centimes d’euro par litre de carburant, estimant qu’il existe d’autres modalités de couvrir les dépenses budgétaires.



    Coopération – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, est en visite officielle à Bratislava et doit notamment rencontrer le premier ministre, Robert Fico, ainsi que d’autres responsables slovaques. La dynamisation du dialogue politique bilatéral et de la coopération économique devrait dominer les pourparlers, de même que plusieurs dossiers européens tels l’élargissement de l’UE, le Partenariat oriental, la stratégie communautaire pour le Danube ou la sécurité énergétique. Par ailleurs, le ministre roumain des Affaires étrangères et son homologue slovaque, Miroslav Lajčák, seront présents à l’inauguration de deux consulats honoraires de Roumanie, à Banska Bystrica et Stara Lubovna.

  • La semaine du 27 janvier au 1er février

    La semaine du 27 janvier au 1er février

    La Roumanie sous les effets de l’hiver



    La Roumanie a été confrontée cette semaine aux effets du blizzard et aux températures glaciales. En raison de cette situation, les autorités ont institué l’état d’alerte dans plusieurs départements de l’est et du sud-est du pays. Cela a permis d’y déployer des forces civiles et militaires supplémentaires afin d’aider à résoudre les problèmes provoquées par les intempéries. Selon l’inspection générale des situations d’urgence, des centaines de localités ont été ou sont toujours touchées par des chutes de neige massives et le vent fort. Les autoroutes et plusieurs routes nationales sont toujours fermées. Les classes ont été suspendus dans les écoles et les maternelles à Bucarest et dans plusieurs départements du sud-est. La vitesse des trains a été limitée sur plusieurs tronçons de voie ferrée, des centaines de trains ont été annulés et d’autres ont enregistré des retards importants.



    Deux anciens ministres ont été condamnés dans des dossiers de corruption



    L’ex-ministre roumain des transports, Relu Fenechiu a été définitivement condamné jeudi, par la Haute Cour de cassation et de justice, à cinq ans de prison ferme, dans une affaire de corruption. Relu Fenechiu, actuellement député libéral, a été accusé par le Parquet anti-corruption (DNA) d’avoir vendu, de 2002 à 2005, des transformateurs électriques et des interrupteurs usés au prix de produits neufs à une compagnie d’Etat, Electrica Moldova. Le préjudice total est estimé à environ 1,6 millions d’euros. Cinq ans de prison ferme, c’est aussi la peine dont a écopé Monica Iacob Ridzi, ex-ministre de la jeunesse et des sports entre 2008 et 2009, membre du cabinet du démocrate-libéral Emil Boc. Elle a été reconnue coupable d’abus dans un dossier relatif aux événements organisés à l’occasion de la Journée nationale de la Jeunesse en 2009. L’ex-responsable aurait attribué d’une manière illégale des contrats à des entreprises privées. Après le début de l’enquête, Iacob Ridzi aurait essayé de faire effacer des ordinateurs de son ministère plusieurs informations relatives à ce sujet. Dans son cas, le verdict n’est pas définitif.



    Modifications dans la justice roumaine



    Le président roumain, Traian Basescu a demandé au premier ministre, Victor Ponta, que son cabinet adopte un décret d’urgence pour modifier le nouveau Code de procédure pénale, qui devrait entrer en vigueur à la même date que le Code pénal, à savoir ce 1er février. Traian Basescu a précisé que certaines dispositions des textes, dont celle stipulant que l’utilisation des techniques d’écoute téléphonique ne saurait être autorisée qu’après la notification des délinquants présumés, risqueraient d’engendrer des dysfonctionnements du système judiciaire. En réplique, Victor Ponta a sollicité au président de la République d’assumer publiquement la responsabilité d’avoir lui-même promulgué les actes normatifs en question. Le premier ministre a également fait savoir que le ministre de la justice allait soumettre au gouvernement des propositions de modification, à débattre dans le courant de la semaine prochaine. Notons que la modification du Code pénal et de celui de Procédure pénale avait été sollicitée aussi par le Parquet National anti-corruption et le Conseil suprême de la magistrature. Les deux textes avaient été adoptés en 2009, par l’engagement de la responsabilité du cabinet du démocrate-libéral Emil Boc.



    Les bailleurs de fonds internationaux poursuivent leur visite d’évaluation à Bucarest.



    La délégation commune du FMI, de la Commission européenne et de la Banque Mondiale, en visite à Bucarest, afin d’évaluer l’accord de précaution conclu avec la Roumanie en 2013, a discuté cette semaine avec le premier ministre Victor Ponta, avec d’autres responsables roumains et avec les représentants des syndicats. Les discussions, qui auront lieu jusqu’au 5 février, visent les priorités des réformes économiques et le cadre législatif à impact sur l’économie. Le premier ministre a annoncé que le gouvernement ne pouvait pas renoncer à l’introduction d’une taxe de 7 centimes d’euro par litre de carburant. Il affirme que ce point de vue a également été transmis au président Traian Băsescu, qui s’y oppose. La mise en place de cette mesure pourrait être ajournée de 3 mois supplémentaires, jusqu’au 1er juillet, mais seulement pour le gazole, a précisé Ponta.



    L’enquête sur les causes de l’accident d’avion des Monts Apuseni continue



    L’enquête sur les causes à l’origine de l’accident d’un avion utilitaire produit le 20 janvier dans les Monts Apuseni continue. L’appareil, qui transportait une équipe de médecins spécialisés en transplantation d’organes, a fait un atterrissage d’urgence à 1.400 mètres d’altitude, dans une zone de montagne difficile d’accès. Toutes les sept personnes à bord de l’avion, deux pilotes et cinq médecins, avaient survécu à cette manœuvre très risquée, mais deux sont décédées avant l’arrivée des secouristes, six heures plus tard. Confronté aux critiques de ceux qui lui reprochaient la lenteur des actions de secours, mais aussi des déclarations maladroites, sur lesquelles il est revenu ultérieurement, le ministre de l’intérieur, le libéral Radu Stroe, a démissionné.



    La situation reste tendue en Ukraine



    Le ministère roumain des affaires étrangères a fait savoir qu’il suivait attentivement les évolutions en Ukraine et la situation de la communauté roumaine vivant notamment dans la partie ouest du pays voisin. Aucune situation à risque pour les ethniques roumains d’Ukraine n’est signalée actuellement, a encore précisé la diplomatie de Bucarest. Celle-ci plaide pour le dialogue comme moyen de réglementation de la crise et réaffirme son implication active dans les débats consacrés à l’Ukraine par les institutions européennes et euro-atlantiques. Kiev est confrontée à une crise politique sans précédent, déclenchée par le refus de l’administration Ianoukovitch de signer, en novembre dernier, les accords d’association avec l’UE, pour se rapprocher de Moscou. La patronne de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a demandé, quant à elle, l’arrêt des violences et des actions d’intimidation en Ukraine, exhortant le pouvoir et l’opposition à ouvrir un dialogue réel.( trad. : Mariana Tudose, Alex Diaconescu, Ileana Taroi)