Tag: Cour Constitutionnelle

  • A la Une de la presse roumaine 13.06.2018

    A la Une de la presse roumaine 13.06.2018

    La presse électronique de
    ce mercredi s’intéresse, entre autres, au bras-de-fer entre le président
    Iohannis et la majorité gouvernementale au sujet de la mise en œuvre de la
    décision de la Cour constitutionnelle concernant la révocation de la procureure
    en chef du parquet anti-corruption. Elle s’arrête aussi sur les problèmes de la
    ville de Bucarest, sur l’évolution de la carte économique de la Roumanie et,
    inévitablement, sur le sommet Donald Trum – Kim Jong-un.


  • La Cour constitutionnelle et la révocation du procureur en chef de la DNA

    La Cour constitutionnelle et la révocation du procureur en chef de la DNA

    La Cour constitutionnelle
    a rendu publique, jeudi, la motivation de sa décision de trancher en faveur de
    l’Exécutif, dans la dispute qui l’oppose au président Klaus Iohannis, après le
    refus du chef de l’Etat de destituer la procureure en chef anti-corruption,
    Laura Codruţa Kovesi. La Cour considère que, dans la procédure de révocation
    déclenchée par le ministre de la justice, Tudorel Toader, le président doit
    seulement vérifier la légalité de la démarche. Les juges ont établi que le
    ministre de la justice a non seulement une autorité administrative, mais aussi
    l’entière compétence d’autorité sur les procureurs. Par conséquent, affirme la
    Cour, le refus du chef de l’Etat de révoquer Mme Kövesi a mis le ministre de la
    justice dans l’impossibilité d’exercer ses compétences légales, ce qui a mené à
    un conflit juridique de nature constitutionnelle.






    La décision n’a pourtant
    pas été prise à l’unanimité par les juges constitutionnels. Ceux qui s’y sont
    opposés considèrent qu’en rejetant la proposition de révocation, le chef de
    l’Etat n’est pas sorti du cadre constitutionnel. La Cour souligne le fait que
    les autorités doivent se soumettre à ses décisions, quel que soit le facteur
    déclencheur du conflit, ce qui oblige, en l’occurrence, le président à signer
    le décret de révocation de la chef du parquet anti-corruption. Avant la
    publication de la motivation de la Cour constitutionnelle, Klaus Iohannis avait
    déjà assuré qu’il allait respecter l’Etat de droit et qu’il veillerait à ce que
    l’indépendance des procureurs reste intacte.






    Sorti gagnant du conflit
    avec le chef de l’Etat, le ministre de la justice, Tudorel Toader, affirme que
    M. Iohannis ne peut pas éviter de révoquer la procureure en chef de la DNA: « Je ne pense pas que le président de
    la République, quel qu’il soit aujourd’hui, demain ou d’ici sept ans, donne aux
    Roumains un exemple de non-respect de la loi fondamentale. Ce n’est pas une
    question d’amende d’un tel ou tel montant, ni d’une quelconque peine de prison,
    mais nous avons des sanctions qui découlent de la loi fondamentale
    elle-même. »
    , a précisé le ministre de la justice, Tudorel Toader.






    De son côté, le chef du
    Parti national libéral – d’opposition- Ludovic Orban attaque ouvertement aussi
    bien la décision de la Cour constitutionnelle
    que sa motivation: « Par la
    motivation de la Cour constitutionnelle, c’est pratiquement le principe
    constitutionnel de l’indépendance de la justice, de l’indépendance des
    procureurs, qui est enfreint. Ceux-ci sont transformés en agents du pouvoir
    exécutif, en serviteurs du ministre de la justice, qui est nommé politiquement
    et qui peut exercer un contrôle politique partisan sur l’activité du ministère
    public, des parquets et des procureurs. »
    , a martelé le leader des
    libéraux roumains, Ludovic Orban.






    Laura Codruţa Kövesi est
    indésirable pour l’actuel pouvoir de gauche de Bucarest car elle ferait partie
    d’une structure illégitime, occulte, qui décide – affirment, sans preuves, les
    représentants du Parti social-démocrate et de l’Alliance des libéraux et des
    démocrates – qui doit être éliminé de l’espace public, en lui fabriquant des
    dossiers pénaux. Le parquet anti-corruption dirigé par Mme Kövesi est, par
    ailleurs, constamment loué par la Commission européenne dans ses rapports sur
    les réformes de la justice. De l’avis de magistrats honnêtes et objectifs, la
    mise de l’actuel conflit, qui pourrait mener à une crise constitutionnelle,
    n’est pourtant pas le sort de Mme Kövesi mais celui du système judiciaire, en
    danger, selon eux, d’être subordonné politiquement. (Trad.: Ileana Ţăroi)

  • A la une de la presse roumaine le 07.06.2018

    A la une de la presse roumaine le 07.06.2018

    C’est le jour où la Cour constitutionnelle lit sa décision relative à la révocation de la procureure en chef de la DNA et pourrait la publier, avec la motivation. Le FMI analyse la situation économique de la Roumanie et formule des recommandations. La Chambre des députés de Roumanie a approuvé la création du Fonds souverain d’investissements – qui ne fait pas l’unanimité.

  • 06.06.2018

    06.06.2018

    Justice – La Cour constitutionnelle de la Roumanie a saisi le secrétaire général du Conseil de l’Europe, la Commission de Venise et le président de la Conférence des Cours constitutionnelles européennes dénonçant ce qu’elle appelle «des attaques virulentes contre la Cour, par lesquelles des représentants de différents pouvoirs locaux et de certains partis parlementaires ont discrédité et délégitimé l’autorité de l’institution». La Cour constitutionnelle de la Roumanie dénonce également le fait que le caractère obligatoire de ses décisions a été mis en question. De même, la population et le chef de l’Etat auraient été exhortés à ne pas respecter et à ne pas mettre en œuvre la récente décision par laquelle la Cour constatait l’existence d’un conflit juridique de nature constitutionnelle entre le ministre de la Justice et le président de la Roumanie, accuse encore l’institution. Rappelons-le, suite à la saisine du ministre de la Justice, Tudorel Toader, la Cour constitutionnelle de la Roumanie a décidé que le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, devait révoquer de ses fonctions Mme Laura Codruta Kovesi, cheffe de la Direction nationale anticorruption. Antérieurement, le président Iohannis avait rejeté cette proposition du ministre de la Justice, la considérant non fondée. Mardi, il a déclaré qu’il allait se prononcer au sujet de la révocation de Mme Kovesi uniquement après avoir reçu la motivation de la Cour constitutionnelle, attendue jeudi. Le président a également précisé qu’il respecterait l’Etat de droit et s’assurerait que les procureurs restent indépendants, en respectant la Constitution. A noter aussi que la décision par laquelle la Cour constitutionnelle demande impérativement au chef de l’Etat de révoquer la cheffe du Parquet anticorruption a suscité de vives critiques et a alimenté les spéculations selon lesquelles les membres de l’actuelle Cour seraient sous influence politique.


    Visite – La première ministre roumaine, Viorica Dancila, effectue ces mercredi et jeudi une visite au Portugal, pour rencontrer son homologue Antonio Costa, et le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa. Cette visite est censée renforcer la coopération bilatérale, notamment dans l’économie et la défense, sans oublier la recherche, l’innovation, la santé et la coopération académique. A l’agenda des pourparlers également : la coopération au niveau communautaire dans la perspective de la présidence tournante de l’UE que la Roumanie assurera au premier trimestre de 2019.

    Exercice – Le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, et le chef de l’Etat-major de la Défense, le général Nicoale Ciuca, se trouvent aujourd’hui en Grèce, pour assister à l’exercice multinational Salamis Strom 18. Il s’agit d’un exercice d’entraînement qui a lieu jusqu’à samedi avec la participation de militaires bulgares, grecs, roumains et serbes. Il vise à les préparer pour relever les défis spécifiques aux opérations de maintien de la paix et de gestion des crises sécuritaires. ONU – Le représentant permanent de la Roumanie à l’ONU, l’ambassadeur Ion Jinga, a été élu au plénum de l’Assemblée Générale des Nations Unies, président de la Commission du désarmement et de la sécurité internationale, pour un mandat de septembre 2018 à septembre 2019. C’est pour la première fois qu’un diplomate roumain est élu président de cette commission, une des plus importantes de l’Assemblée Générale de l’ONU.

    Commissaire – Le commissaire européen à l’Education, la Culture, la Jeunesse et au Sport, Tibor Navracsics, effectuera mercredi et jeudi une visite en Roumanie, où il doit s’entretenir avec le ministre de l’Education, Valentin Popa, et celui de la Culture, George Ivascu. Après un dialogue, mercredi, avec les Roumains au sujet de l’avenir de l’Europe, le commissaire se rendra, jeudi, à Târgu Mures, dans le centre de la Roumanie, pour participer à un forum sur l’éducation et à un débat consacré au patrimoine culturel. Il rencontrera également le chef de l’Union démocrate magyare de Roumanie, Kelemen Hunor, lit-on dans un communiqué de la Représentation de la Commission européenne en Roumanie.

    RePatriot – Un programme censé aider les Roumains de la diaspora à rentrer au pays vient d’être lancé à Bucarest. Son objectif principal est d’aider les Roumains vivant à l’étranger de trouver des opportunités d’affaires dans leurs villes d’origine. Le projet s’intitule « RePatriot » et il porte sur le rapatriement par le biais de l’entrepreneuriat. Il est soutenu par la Fondation Romanian Business Leaders. Notons que, selon le plus récent sondage de l’ONU, 3,4 millions de Roumains ont quitté le pays entre 2007 et 2017, soit environ 17% de la population. Après la Syrie, la Roumanie devient ainsi le 2e pays le plus touché par la migration.

    Tennis – La numéro 1 mondiale et principale favorite du tournoi de Roland Garros, Simona Halep, affronte ce mercredi l’Allemande Angelique Kerber, 12e mondiale, dans les quarts de finale du 2e tournoi du Grand Chelem de l’année. Simona Halep compte à son palmarès 9 matchs contre l’Allemande, dont 5 victoires. Après deux finales perdues à Roland Garros, en 2014 et 2017, et une autre à Melbourne cette année, Simona Halep tente à nouveau de décrocher le trophée d’un tournoi du Grand Chelem.

    Football – La sélection nationale de football de Roumanie a vaincu mardi la Finlande, score 2-0, dans un match amical à Ploiesti (sud). Notons que la Roumanie a raté la qualification à la Coupe du Monde 2018.

    Météo – Il fait chaud en Roumanie aujourd’hui, mais le temps est plutôt instable. Il pleut à verse sur le relief, sur le nord et le centre du pays. Les températures maximales de la journée iront de 23 à 32 degrés. 30 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Le point sur l’actualité politique.

    Le point sur l’actualité politique.

    Depuis 18 mois, les Roumains participent à des protestations à Bucarest et dans les grandes villes du pays, ainsi que dans les principales capitales européennes où vivent d’importantes communautés roumaines. Les protestataires déplorent notamment la tentative de la coalition au pouvoir installée suite au scrutin de 2016 de subordonner la Justice et de freiner la lutte contre la corruption. Dès le début de ces mouvements, le PSD promet de tenir une grande manif en sa faveur.

    Après quelques hésitations, liées notamment à la date et au thème du rassemblement, la direction des sociaux-démocrates a annoncé par la voix de son président Liviu Dragnea, que la manif pro- PSD se déroulera ce 9 juin. Liviu Dragnea affirme: «Nous organisons ce meeting pour montrer que nous sommes décidés d’aller jusqu’au bout, pour que la Roumanie puisse devenir un pays démocratique où les libertés et les droits fondamentaux des citoyens soient pleinement respectés. Nous y attendons tous ceux qui souhaitent vivre dans un pays libre, dans un pays dont les institutions ne soient pas placées sous la terreur, dans un pays où il sera impossible qu’une structure illégitime parasite les institutions publiques et influence les décisions » a martelé le poids-lourd social-démocrate.

    Le thème de la réunion sera donc la Justice. Les sociaux-démocrates critiquent ce qu’ils appellent l’Etat parallèle, une structure illégitime, souterraine, au sein de laquelle les politiciens, les procureurs et les services secrets collaboreraient pour compromettre par le biais de différentes campagnes d’intoxication, d’abus et de dossiers contrefaits tous ceux qu’ils jugent indésirables. M Dragnea affirme par ailleurs, que la manif du 9 juin ne serait pas en rapport avec le verdict que le chef du PSD, déjà condamné avec sursis pour tentative de fraude électorale, attend ce 8 juin dans un dossier d’instigation à l’abus de fonction.

    De son côté, l’opposition- par la voix du PNL- souhaite répliquer au PSD par des actions en faveur d’une motion de censure que les libéraux ont déposée contre la coalition PSD – ALDE. Le président du PNL, Ludovic Orban « Nous nous adressons à tous les citoyens roumains qui en ont assez du PSD et qui se rendent compte que ce parti se moque du pays et détruit les chances des Roumains de mener une vie meilleure. Nous les appelons à participer à des protestations aux côtés des membres et des sympathisants de notre parti ».

    Dans cette démarche, les libéraux sont encouragés par plusieurs figures socio-démocrates qui ont choisi de déserter de leur propre parti suite à la manière autoritaire dont Liviu Dragnea le gère. Malgré sa main de fer, le parti risque le naufrage, déplorent les quelques anciens élus nationaux sociaux-démocrates regroupés désormais autour de l’ex leader et ancien premier ministre social-démocrate Victor Ponta.

    Et ce n’est pas tout, puisqu’une crise constitutionnelle pourrait se superposer à ce contexte politique compliqué. Saisie par le ministre de la Justice, la Cour Constitutionnelle de Roumanie demande au président Klaus Iohannis de révoquer de ses fonctions la cheffe du parquet anticorruption, Laura Codruta Kovesi. Il s’agit d’une décision difficile à expliquer et surtout inédite parce que la Cour donne carrément des instructions au chef de l’Etat, du jamais vu, selon nombre de commentateurs politiques. En attendant la motivation de la décision du tribunal constitutionnel, des angoisses font surface au sujet notamment de l’avenir de la Justice et de la lutte contre la corruption. (Alexandru Diaconescu)

  • A la une de la presse roumaine 31.05.2018

    A la une de la presse roumaine 31.05.2018

    La décision de la Cour Constitutionnelle soulève des signes d’interrogation, écrit Adevarul qui affirme « les magistrats ont jugé comme si le chef de l’Etat avait seulement contesté l’opportunité de la révocation, non pas sa légalité ». Jurnalul national précise, pour sa part, qu’à l’heure actuelle le président Iohannis est censé signer le décret, un refus étant considéré comme non constitutionnel. A son tour, Gandul explique la façon dont l’ex leader roumain, Traian Basescu, enseigne à Iohannis l’art de contourner cette décision politique. Tandis que la scène politique est en ébullition, le gouvernement se prépare à subventionner les abonnements aux théâtres et aux salles de sports pour les salariés roumains. Romania libera en parle.

  • La semaine du 30 avril au 6 mai 2018

    La semaine du 30 avril au 6 mai 2018

    Décès de Doina Cornea – symbole de la résistance anticommuniste roumaine


    Figure emblématique de la lutte anti-communiste de Roumanie, Doina Cornea, est décédée dans la nuit de jeudi à vendredi, à 89 ans, des suites d’une longue maladie. Née dans une famille ayant de fortes valeurs morales et religieuses, elle a été enseignant des universités à la chaire de langue Française de l’Université Babeş-Bolyai de Cluj Napoca. Dans les années 1980, elle s’est fait connaître pour avoir critiqué le régime communiste de Nicolae Ceausescu. Ses lettres contre le régime ont été lues sur les ondes de Radio Free Europe, causant la rage des autorités communistes. Résultat, Doina Cornea a été licenciée de l’université de Cluj, battue par les agents de la police politique et assignée à domicile. La même Doina Cornea a été l’une des figures centrales de la révolution de 1989, figurant aussi parmi les premières personnalités à protester contre les abus du premier parti post communiste de gauche. Ses mérites lui ont valu la reconnaissance du pape Jean Paul II, qui la décorée de l’Ordre de Saint Grégoire le Grand, et de l’ancien souverain de Roumanie, Michel I, qui l’a récompensée de la Croix de la Maison Royale de Roumanie. De même, Doina Cornea a été récompensée de l’Ordre L’Etoile de Roumanie et a reçu la Légion d’honneur de la part de l’Etat français.

    Les lois de la justice de nouveau sur la table de la Cour Constitutionnelle


    Le président roumain, Klaus Iohannis a décidé de renvoyer sur la table de la Cour Constitutionnelle le paquet des lois de la Justice. Adoptées à la va vite par le Parlement sous la forme avancée par la coalition au pouvoir, ces lois attendaient leur promulgation. Mais voilà que le président Iohannis a décidé de les renvoyer à la Cour et de saisir la Commission de Venise au sujet du contenu législatif du paquet en question. Celui-ci ne correspond ni aux exigences de l’Etat de droit, ni aux attentes des Roumains, a déclaré le chef de l’Etat ajoutant que les lois n’étaient conformes ni au cadre constitutionnel, ni aux normes européennes visant le statut des magistrats, l’organisation judiciaire et le bon fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature. Selon lui, les nouvelles lois pouvaient influencer directement les juridictions et risquaient même de bloquer l’acte de Justice alors que les structures nouvellement créées étaient censées intimider les magistrats. La coalition gouvernementale formée par le PSD et par l’ALDE affirme que par cette démarche le chef de l’Etat ne cherche qu’à ajourner la mise en application des lois de la Justice. En revanche, l’opposition a salué la démarche du président Iohannis et a demandé la démission du ministre de la Justice, Tudorel Toader. Par ailleurs, la Commission spéciale en charge des lois de la Justice du parlement de Bucarest a démarré les débats au sujet de la modification du Code pénal, du code de procédure pénale et du code de procédure civile.

    Prévisions économiques


    Dans ses prévisions économiques de printemps, rendues publiques jeudi, la Commission européenne a maintenu à 4,5% ses estimations sur la croissance de l’économie roumaine en 2018, tandis que pour l’année prochaine elle table sur une progression 3,9 % du PIB. La Commission européenne signale aussi le fait que le déficit budgétaire de la Roumanie devrait s’élever à 3,4% du PIB en 2018, et à 3,8% en 2019, en raison notamment des hausses salariales du secteur public. Quant à l’inflation, la Commission européenne estime qu’elle va continuer à s’accroître, mais que cette croissance devrait se tempérer en 2019. Au niveau de l’UE, on assiste à la poursuite de la croissance économique. C’est ce qui explique le fait que le chômage en Europe est au plus bas depuis dix ans, a fait savoir le commissaire européen aux Affaires économiques et financières, Pierre Moscovici. L’économie de l’UE et celle de la zone euro vont continuer à croître en un rythme soutenu, de 2,3% cette année et de 2% en 2019, ce qui confirme le constat de Bruxelles que l’on assiste non seulement à une relance économique, mais aussi à une expansion robuste et solidement installée.

    Journée mondiale de la liberté de la presse


    Célébrée le 3 mai, la Journée mondiale de la liberté de la presse a été marquée par nombre d’événements à travers le monde. Dans le message transmis à cette occasion, António Guterres, secrétaire général de l’ONU, a affirmé qu’« en soutenant la liberté de la presse, nous défendons notre droit à la vérité ». Ces dernières années, les médias ont dû relever un nombre croissant de défis, dont celui des fausses nouvelles, des institutions prestigieuses de certains pays ayant même été accusés d’encourager ce phénomène. L’édition 2018 du Classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières témoigne de l’accroissement des sentiments de haine et d’hostilité envers les journalistes. La Journée mondiale de la liberté de la presse a également été l’occasion de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu la vie dans l’exercice de leur profession. Le dernier bilan en date fait état de 65 journalistes tués en 2017. Le plus récent rapport de spécialité dressé par l’agence de suivi de la presse « Active Watch » révèle qu’en Roumanie les médias continuent d’être utilisés à des fins de propagande, de désinformation et d’intoxication. Dans le classement mondial de la liberté de la presse, la Roumanie occupe la 44e place, devant les Etats -Unis et l’Italie, mais après la Corée du Sud.

  • 04.05.2018 (mise à jour)

    04.05.2018 (mise à jour)

    RAF – Des avions de chasse Eurofighter Typhoon des Forces aériennes britanniques déployées sur la base aérienne de Mihail Kogalniceanu dans le sud-est de la Roumanie ont intercepté ce vendredi un avion militaire russe de reconnaissance Iliouchine Il-20 en Mer Noire, près de l’espace aérien de l’OTAN, a annoncé ce vendredi la Royal Air Force sur son compte Tweeter, annonce citée par Hotnews et Mediafax. Selon cette source, quatre avions Typhoon et 160 militaires britanniques ont officiellement démarré la semaine dernière une mission de quatre mois sur la base aérienne du compté de Constanta. Les britanniques déroulent des entrainements en commun avec des pilotes roumains d’avions Mig 21 Lancer et remplissent des missions de police aérienne. C’est pour la deuxième fois en une année que les Forces aériennes britanniques se rendent en Roumanie dans le cadre d’une mission de l’OTAN de police aérienne renforcée dans la zone de la Mer Noire.

    Doina Cornea – Madame le professeur, Doina Cornea, qui est morte jeudi soir, à 89 ans, a représenté le symbole du courage et de la résistance roumaine à l’époque communiste, a affirmé le président roumain Klaus Iohannis. Il a transmis un message de condoléances à la famille et à tous ceux qui ont connu et apprécié cette figure emblématique de la lutte anti-communiste de Roumanie. De nombreuses personnalités politiques civiques et culturelles de Roumanie ont déploré à leur tour la disparition de Doina Cornea, connue pour avoir critiqué en 1982 le régime communiste de Nicolae Ceausescu sur les ondes de Radio Free Europe. Licenciée par la suite de son travail à l’université de Cluj, battue par les agents de la police politique et assignée à domicile, Doina Cornea a été l’une des figures centrales de la révolution de 1989, figurant parmi les premières personnalités à protester contre les abus du premier parti post communiste de gauche. Ses mérites lui ont valu la reconnaissance du pape Jean Paul II et de l’ancien souverain de Roumanie, Michel I.

    Cour Constitutionnelle – C’est ce 30 mai que la Cour Constitutionnelle de Roumanie analysera la saisine du président roumain Klaus Iohannis au sujet de la modification de la Loi relative à l’organisation judiciaire, la première des trois lois de la justice adoptées par le Parlement que le chef de l’Etat a décidé de renvoyer à la Cour. Les deux autres lois de ce paquet législatif récemment adopté visent le statut des magistrats et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature. Selon le président, les lois ne sont pas entièrement adéquates au cadre constitutionnel interne et aux normes européennes en la matière. Le président roumain a également saisi la Commission de Venise au sujet des lois de la Justice.

    Partenariat – Lors d’une entrevue aujourd’hui, avec le
    PDG de la Radiodiffusion roumaine, M. Georgica Severin, l’ambassadrice de la
    France en Roumanie, Son Excellence, Mme Michèle Ramis s’est montrée intéressée
    par une collaboration renforcée avec la chaîne publique de radio à travers la
    mise en place d’un nouvel accord entre Radio Roumanie et Radio France.
    L’occasion pour M. Severin de confirmer son soutien aux projets francophones,
    notamment grâces aux chaînes de radio RRI et Radio Roumanie Culture. Déroulée
    au siège de l’Ambassade de France en Roumanie et en présence du directeur de
    l’Institut français de Bucarest, Christophe Gigaudaut, l’entrevue a porté
    également sur la Saison France- Roumanie 2019, un programme comportant plus de
    300 activités artistiques, culturelles, scientifiques et éducationnelles
    organisées par des institutions partenaires des deux pays. L’occasion pour Mme
    l’ambassadrice Michèle Ramis de faire part de sa disponibilité de participer à
    des émissions radiophoniques sur Radio Roumanie.

    Diplomatie – En visite officielle ces jeudi et vendredi au Maroc, le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu, a eu des réunions au sommet lors desquelles il a mis en évidence l’importance que la Roumanie prête à la diversification de ses rapports avec le continent africain, notamment avec le Maghreb sur les plans économique, politique et sectoriel. L’occasion pour Teodor Melescanu de souligner les excellents rapports roumano- marocains fondés sur une amitié de plus d’un demi siècle. Le chef de la diplomatie roumaine a remarqué aussi l’évolution ascendante des échanges commerciaux bilatéraux ces dernières années, le Maroc étant le premier partenaire commercial de la Roumanie en Afrique et au Moyen Orient.

    Sofia – A Ruse, en Bulgarie voisine, le président roumain, Klaus Iohannis, a participé aujourd’hui à la réunion informelle tripartite des chefs d’Etat bulgare, autrichien et roumain. Les trois pays se succèdent à la tête de l’UE dans le courant de cette année et pendant le premier semestre de l’année prochaine. Les pourparlers ont porté sur l’agenda européen afin de faciliter la coopération durant les trois mandats successifs. La Roumanie détiendra la présidence du Conseil de l’UE durant le premier semestre de l’année 2019. Aux côtés de ses homologues bulgare, Rumen Radev et autrichien, Alexander Van der Bellen, Klaus Iohannis participera aussi à une conférence sur « le Développement durable dans la région du Danube et l’interconnexion interrégionale ». Selon Klaus Iohannis, l’UE devrait devenir plus forte et réduire constamment les décalages concernant le développement économique entre différentes régions et différents Etats membres. L’histoire de la construction européenne nous a montré à plusieurs reprises que notre force réside dans l’unité, la solidarité, la cohésion et dans une vision de l’avenir ambitieuse et novatrice. C’est sur ces principes et valeurs que repose le projet européen. La Roumanie croit qu’elles devraient rester à la base de son développement au bénéfice commun, a également ajouté le chef de l’Etat, soulignant que l’UE demeure un projet essentiel pour la Roumanie.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine, Mihaela Buzarnescu (37e au classement WTA) s’est qualifiée dans la finale du tournoi WTA de Prague après la victoire contre Camila Giorgi d’Italie. La Roumaine rencontrera en finale samedi, la Tchèque Petra Kvitova 10e mondiale, deuxième favorite du tournoi celle qui a vaincu dans la demi-finale la chinoise Shuai Zhang. Buzarnescu jouera sa deuxième finale WTA de sa carrière, après celle à Hobart en Australie, en début d’année.

    Visite – En visite dans le sud de l’Italie, la ministre chargée de la Relation avec les Roumains de la diaspora, Natalia Intotero a participé vendredi à l’inauguration officielle du premier des trois kiosque de presse du Consulat général de Roumanie à Bari. Selon la responsable roumaine, les kiosques mettent à la disposition des ressortissants roumains des informations consulaires et à la législation dans le domaine du travail. La ministre roumaine a rencontré vendredi les représentants de la Fédération des ouvriers de l’agriculture et de l’industrie. Jeudi, Natalia Intotero a eu des entrevues avec des représentants des autorités locales, du milieu associatif et des organisations syndicales, mais aussi avec des membres des cultes orthodoxes. Notons que, selon l’Institut National de la Statistique, la communauté roumaine d’Italie est forte de 1 million 100 mille membres. Sur les 5 millions de ressortissants étranger résidant légalement en Italie, les Roumains comptent pour 23% du total, formant la communauté étrangère la plus large.

    Météo – Temps particulièrement beau en Roumanie avec des températures
    plutôt élevées pour cette période de l’année. Samedi, une certaine instabilité
    s’installera en Roumanie. Des pluies à verse et des orages sont possibles sur les
    régions de montagne et sur le nord, l’ouest et le nord-ouest. Les températures
    baisseront jusqu’à 4 degrés dans la nuit pour frôler les 30 degrés à midi.

  • 04.05.2018

    04.05.2018

    Partenariat – Lors d’une entrevue aujourd’hui, avec le PDG de la Radiodiffusion roumaine, M. Georgica Severin, l’ambassadrice de la France en Roumanie, Son Excellence, Mme Michèle Ramis s’est montrée intéressée par une collaboration renforcée avec la chaîne publique de radio à travers la mise en place d’un nouvel accord entre Radio Roumanie et Radio France. L’occasion pour M. Severin de confirmer son soutien aux projets francophones, notamment grâces aux chaînes de radio RRI et Radio Roumanie Culture. Déroulée au siège de l’Ambassade de France en Roumanie et en présence du directeur de l’Institut français de Bucarest, Christophe Gigaudaut, l’entrevue a porté également sur la Saison France- Roumanie 2019, un programme comportant plus de 300 activités artistiques, culturelles, scientifiques et éducationnelles organisées par des institutions partenaires des deux pays. L’occasion pour Mme l’ambassadrice Michèle Ramis de faire part de sa disponibilité de participer à des émissions radiophoniques sur Radio Roumanie.

    Décès – Figure emblématique de la lutte anti-communiste de Roumanie, Madame le professeur, Doina Cornea, est morte jeudi soir, à 89 ans. Connue pour avoir critiqué en 1982 le régime communiste de Nicolae Ceausescu sur les ondes de Radio Free Europe, licenciée par la suite de l’université de Cluj, battue par les agents de la police politique et assignée à domicile, Doina Cornea a été l’une des figures centrales de la révolution de 1989, figurant parmi les premières personnalités à protester contre les abus du premier parti post communiste de gauche. Ses mérites lui ont valu la reconnaissance du pape Jean Paul II et de l’ancien souverain de Roumanie, Michel I.

    Justice – Le chef de l’Etat roumain a saisi la Cour Constitutionnelle au sujet de loi relative à l’organisation judiciaire du paquet législatif pour la justice que M. Klaus Iohannis a annoncé renvoyer à la Cour pour un réexamen. Les deux autres lois du même paquet récemment adopté portent sur le statut des magistrats et sur le fonctionnement du Conseil supérieur de la Magistrature. Le chef de l’Etat roumain
    Réunion – Une réunion informelle tripartite des chefs d’Etat bulgare, autrichien et roumain se déroule ce vendredi, à Ruse, en Bulgarie voisine, l’occasion de réunir autour de la même table les présidents des trois pays qui se succèdent à la tête de l’UE dans le courant de cette année et pendant le premier semestre de l’année prochaine. Les pourparlers porteront sur l’agenda européen afin de faciliter la coopération durant les trois mandats successifs. L’occasion pour le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, de déclarer qu’une fois à la tête de l’UE, la Roumanie se proposera des objectifs pragmatiques et réalistes afin d’offrir aux citoyens européens des résultats concrets. Aux côtés de ses homologues bulgar, Rumen Radev et autrichien, Alexander Van der Bellen, Klaus Iohannis participera aussi à une conférence sur « le Développement durable dans la région du Danube et l’interconnexion interrégionale ».

    Diplomatie – En visite officielle de deux jours au Maroc, le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu, a eu des réunions au sommet lors desquelles il a mis en évidence l’importance que la Roumanie prête à la diversification de ses rapports avec le continent africain, notamment avec le Maghreb sur les plans économique, politique et sectoriel. L’occasion pour Teodor Melescanu de souligner les excellents rapports roumano- marocains fondés sur une amitié de plus d’un demi siècle. Le chef de la diplomatie roumaine a remarqué aussi l’évolution ascendante des échanges commerciaux bilatéraux ces dernières années, le Maroc étant le premier partenaire commercial de la Roumanie en Afrique et au Moyen Orient.

    Diaspora – En visite dans le sud de l’Italie, la ministre chargée de la Relation avec les Roumains de la diaspora, Natalia Intotero, participe ce vendredi, à Bari, à l’inauguration par le Consulat général de la Roumanie sur place, en collaboration avec un syndicat italien, du premier kiosque de presse de la région italienne de Puglia à destination des ressortissants roumains. Ceux-ci se verront faciliter l’accès aux informations consulaires et à la législation dans le domaine de la main d’œuvre en Italie. Jeudi soir, Mme Natalia Intotero a eu des entrevues avec des représentants des autorités locales, du milieu associatif et des organisations syndicales, mais aussi avec des membres des cultes orthodoxes. Notons que, selon l’Institut National de la Statistique, la communauté roumaine d’Italie est forte de 1 million 100 mille membres. Sur les 5 millions de ressortissants étranger résidant légalement en Italie, les Roumains comptent pour 23% du total, formant la communauté étrangère la plus large.

    Volley – Bucarest accueille en première ce weekend Final Four, le stade culminant de la Ligue des champions de volley- ball féminin. Samedi, l’équipe organisatrice Volei Alba Blaj s’apprête à rencontrer les Turques de Galatasaray d’Istanbul, tandis que les détentrices du trophée, les Turques de VakifBank joueront contre les Italiennes d’Imoco Volley Conegliano. Dimanche, on assistera aussi bien à la finale qu’au match pour la troisième position au sein du classement.

    Météo – En Roumanie, le temps est au beau fixe, avec un ciel plutôt nuageux et des possibles orages dans l’ouest et le nord du pays. Le vent soufflera plutôt fort sur les montagnes et le sud-ouest. Les maxima iront de 22 à 32 degrés. 25 degrés à midi, dans la capitale.

  • A la Une de la presse roumaine – 03.05.2018

    A la Une de la presse roumaine – 03.05.2018

    Nos confrères de la presse écrite commentent la décision du président roumain Klaus Iohannis de contester les lois de la Justice et la proposition de la Commission européenne de couper les fonds structurels pour les Etats membres qui ne respectent pas l’Etat de droit. Enfin côté faits divers, la presse fait le décompte des recettes au budget public que les boites de nuit de la station côtière de Mamaia ont versé durant les mini-vacances du 1er mai.



  • 02.05.2018

    02.05.2018

    Justice – La Commission parlementaire spécialisée de Roumanie entame aujourd’hui les débats autour des propositions de modifications apportées au Code pénal, au Code de procédure pénale, ainsi qu’au Code de procédure civile. Le but est de mettre les trois codes en concordance avec les décisions de la Cour constitutionnelle, de la Cour européenne pour les droits de l’Homme et avec les directives européennes en la matière. Les débats se déroulent en présence des membres du Conseil supérieur de la Magistrature, du Ministère de la Justice, de la Haute Cour de Justice et de Cassation, du Parquet général, de l’Association des magistrats, de l’Union nationale des Juges, du Forum des Juges, des associations des procureurs, de l’Union nationale des Barreaux et du milieu académique. L’hiver dernier, le Parlement a adopté une série de modifications des lois de la Justice portant sur le statut des magistrats, l’organisation judiciaire et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature dont certaines ont provoqué d’amples mouvements de protestations.

    Procès – La Haute Cour de Justice et de Cassation de Bucarest pourrait se prononcer ce mercredi dans le dossier dont fait l’objet l’ancien juge de la Cour Constitutionnelle, Toni Grebla. Celui-ci est accusé de trafic d’influence, des activités commerciales totalement incompatibles avec ses fonctions, d’une association de malfaiteurs et de fausses déclarations. La décision des magistrats ne sera pas définitive. Lors de l’audience du 27 mars, les procureurs anti-corruption ont demandé la condamnation de Toni Grebla à la prison ferme parallèlement à l’interdiction d’occupation de fonction publique pour une certaine période de temps. Ancien sénateur PSD et juge à la Cour Constitutionnelle, M. Grebla est accusé par la DNA d’avoir reçu entre 2010 et 2015 plusieurs objets de valeurs- une auto de luxe, des sommes d’argent et des objets publicitaires pour la campagne électorale- en échange de son intervention afin de favoriser des contrats à l’intention d’un certain homme d’affaires. C’est pour la première fois qu’un juge de la Cour Constitutionnelle de Roumanie fait l’objet d’un dossier de corruption.

    Protection consulaire – Le ministre délégué chargé des Affaires Européennes, Victor Negrescu, a salué l’entrée en vigueur, à partir du 1 mai, de la directive relative à la protection consulaire des citoyens européens qui résident ou voyagent hors de l’UE. Au terme du document, tout citoyen européen qui se trouve en situation de détresse dans un pays tiers peut bénéficier d’une aide fournie par l’ambassade ou le consulat d’autres États membres de l’UE. La protection généralement offerte par les ambassades ou les consulats des États membres de l’UE inclut: l’assistance en cas de décès, l’assistance en cas d’accident ou de maladie grave, l’assistance en cas d’arrestation ou de détention, l’assistance aux victimes de violences ou encore l’aide et le rapatriement de citoyens de l’Union européenne en difficulté. Pour des informations à l’égard de l’assistance disponible et des accords inter consulaires en vigueur, les demandeurs de protection consulaire doivent contacter la délégation de l’UE dans le pays en question.

    Syndicats – La ministre roumaine de la Santé, Sorina Pintea, a, ce mercredi, une nouvelle rencontre avec les représentants des syndicats du secteur, pour trouver des solutions à leurs revendications. La semaine dernière, des milliers de salariés de la Santé ont participé à un meeting de protestation à Bucarest. Plusieurs catégories de personnel du système de santé accusent la baisse de leurs revenus après l’application de nouvelles réglementations au chapitre salarial. Ils demandent la suppression du plafonnement des bonus, qui ne peut plus dépasser 30% du salaire désormais. Les syndicats ont annoncé une grève d’avertissement le 7 mai, qui pourrait être suivie par une grève générale le 11 mai prochain.

    Afghanistan – L’état de santé du militaire roumain blessé en Afghanistan et transporté par la suite dans un hôpital d’Allemagne est stable, a fait savoir le Ministère roumain de la Défense. Selon la même source, les 7 autres soldats roumains blessés dans l’attaque de lundi à la voiture piégée sont déjà sortis de l’hôpital de Kandahar où ils avaient reçu des soins médicaux. Les militaires font partie du 30ème bataillon de Force Protection Les vautours des Carpates de Campulung Muscel. Au moment de l’attentat, ils étaient en mission près de Kandahar. L’ambassadeur américain à Bucarest, Hans Klemm, a transmis son appréciation et celle des Etats Unis pour leur service dans le cadre de la mission de l’OTAN en Afghanistan.

    Tennis de table – A la tête du groupe C, l’équipe féminine de tennis de table de la Roumanie s’est qualifiée dans les quarts de finale des Championnats du monde par équipes de Halmstad, en Suède. Mardi soir, lors du dernier match au sein de leur groupe, Bernadette Szocs, Elizabeta Samara et Daniela Monteiro Dodean ont battu la Corée du Nord sur le score de 3 à 1, après une victoire 3 à 0 contre Taiwan. La Roumanie a remporté quatre victoires et a subi une seule défaite face aux Pays Bas. Chez les messiers, dans le Groupe A des Championnats du monde de tennis de table par équipes, la Roumanie a vaincu mardi soir l’Egypte par 3 à 0 et s’apprête à rencontrer ce soir Honk Kong. Dans le groupe A masculin, dirigé par l’Allemagne, la Roumanie est 3e, à égalité avec Hong Kong. Les trois premières classées de chaque groupe seront qualifiées pour l’étape suivante.

    Météo – En Roumanie, à l’exception des régions du nord et du nord-ouest touchées par des pluies éparses, les températures continuent à dépasser la normale saisonnière. Les maxima vont de 18 à 31 degrés. 22 degrés à midi, dans la capitale.

  • 23.04.2018 (mise à jour)

    23.04.2018 (mise à jour)

    Justice — Le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, a fait savoir que la première – ministre Viorica Dăncilă avait signé lundi la saisine de la Cour constitutionnelle ayant pour objet le conflit juridique avec le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, dans la question de la demande de révocation de ses fonctions de la cheffe de la Direction nationale anti-corruption, Laura Codruţa Kövesi. Auparavant, le ministre avait exprimé son intention d’intégrer aussi dans le document les arguments dont le président Klaus Iohannis s’était servi pour rejeter la sollicitation respective. Le président estime que les arguments invoqués par le ministre de la Justice, qui a accusé Mme Kövesi d’avoir excédé ses pouvoirs, n’étaient pas convaincants et ne correspondaient pas à la législation en vigueur. Pour sa part, le ministre, qui bénéfcie du soutien de la coalition au pouvoir, formée par le Parti social-démocrate et par l’Alliance des démocrates et des libéraux, affirme que le refus du président créerait un conflit entre les institutions de l’Etat. Notons que la demande du ministre Toader a reçu l’avis négatif unanime de la section des procureurs du Conseil supérieur de la magistrature.



    Entretien — Le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, s’est entretenu luni, à Bucarest, avec son homologue croate, Drazen Bosnjakovic. Au menu des discussions ont notamment figuré la procédure de nomination des juges et des procureurs, leur formation professionnelle, les solutions infomatiques modernes utilisées dans le système judiciaire, ainsi que les préparatifs en vue de la présidence roumaine du Conseil de l’Europe, au premier semestre 2019.



    Cheminots — Nouvelle manifestation des syndicats de cheminots roumains ce lundi à Bucarest. La liste des revendications contient l’adoption du statut des cheminots, avec à la clé des droits salariaux supplémentaires, le redressement de la compagnie de Fret et des investissements dans l’entretien et le développement du réseau ferré. Le leader de la confédération « Blocul national sindical », Dumitru Costin, a affirmé que la grève générale était l’unique moyen de voir satisfaire ces revendications. Le ministre des transports, Lucian Şova, a précisé pour sa part qu’il appuyait l’adoption du statut du personnel ferroviaire et la majoration des investissements dans le secteur. Le réseau ferré de Roumanie est le septième plus long d’Europe.



    Santé — Le premier ministre roumain, Mme Viorica Dăncilă, a déclaré, lundi, que le gouvernement allait offrir des solutions concrètes aux problèmes liés à la rémunération du personnel médical. Les ministres de la Santé, de l’Emploi et des Finances ont discuté avec les managers des hôpitaux au sujet de la grille salariale et des suppléments de salaire. Le secteur de la santé a été confronté dernièrement à de nombreux mouvements de protestation spontanés engendrés par la diminution de certains revenus salariaux suite à la mise en place du nouveau système d’octroi des bonus. Toujours lundi, le Parti national libéral, principale formation politique d’opposition, a déposé une motion simple à l’encontre de la ministre de tutelle, Sorina Pintea, lui reprochant la manière dont elle a géré certains aspects du domaine de la Santé.



    Réunion — Une réunion quadrilatérale au niveau des premiers ministres Roumanie – Bulgarie — Grèce — Serbie, aura lieu mardi à Bucarest. Les débats porteront sur les projets d’interconnexion régionale, le stade de l’adhésion de la Serbie à l’UE et la perspective européenne de la région tout entière, précise le cabinet de Bucarest dans un communiqué de presse. La réunion quadripartite de Bucarest est la troisième dans ce format, après celles organisées en 2017 à Varna, en Bulgarie et en 2016, à Belgrade, en Serbie.



    Statistiques — La Roumanie a enregistré en 2017 un déficit budgétaire équivalant à 2,9% de son PIB, révèle une estimation préliminaire rendue publique par lOffice européen pour les Statistiques (Eurostat). Les déficits les plus bas ont été rapportés par l’Irlande et l’Estonie (- 0,3%), Lettonie (- 0,5%) et la Finlande (-0,6%). Selon la même source, fin 2017, la Roumanie comptait parmi les Etats membres de l’UE à avoir connu le niveau le plus bas de déficit budgétaire rapporté au PIB, soit 35%.



    Tallin — Le président du Sénat roumain, Călin Popescu-Tăriceanu, et celui de la Chambre des Députés, Liviu Dragnea, participent ces lundi et mardi, à la Conférence des présidents des parlements des États membres de lUnion européenne, accueillie par la capitale estonienne. Selon le communiqué du Sénat de Bucarest, plus de 40 représentants des parlements nationaux, ainsi que le représentant du Parlement européen, Antonio Tajani, sont présents à Tallin pour l’occasion. Les principaux sujets présents à l’agenda de la réunion sont l’avenir de l’Union, ainsi que le volet défense et sécurité de l’UE. Par ailleurs, les Commissions sécurité et défense du Parlement de la République de Moldova et de la Chambre des Députés de Roumanie ont signé, lundi dernier, à Chişinău, un accord de collaboration, lançant par la même occasion l’idée de mettre en place une collaboration trilatérale, avec le Parlement ukrainien.



    Météo — Dans le prochaine intervalle de 24 heures, il fera très chaud pour cette période de l’année, mais le temps demeurera instable dans la majorité des régions. Le ciel sera couvert sur la moitié nord du pays, où seront signalées des pluies à verse, accompagnées de phénomènes électriques. Les températures maximales approcheront les 30°. Au cours des deux semaines à venir, les prévisionnistes s’attendent à des maximales en – dessus de la moyenne de saison.

  • 23.04.2018

    23.04.2018

    Santé – La première ministre de la Roumanie Viorica Dăncilă, reçoit aujourd’hui les managers d’hôpitaux pour aborder avec eux le sujet des salaires dans le système de santé public. La ministre de tutelle, ainsi que ses collègues titulaires des portefeuilles du travail et des finances doivent en identifier, jusqu’à la fin de cette semaine, les problèmes afin d’y trouver des solutions viables. De nombreux mouvements de protestation spontanés se sont déclenchés dernièrement, à cause de la baisse des revenus de certains personnels du système sanitaire suite à l’entrée en vigueur de nouvelles réglementations en matière de suppléments salariaux.

    Cheminots – Nouvelle manifestation des syndicats de cheminots roumains aujourd’hui à Bucarest. La liste des revendications contient l’adoption du statut des cheminots, avec à la clé des droits salariaux supplémentaires, le redressement de la compagnie de Fret et des investissements dans l’entretien et le développement du réseau ferré. Le leader de la confédération « Blocul national sindical », Dumitru Costin, a affirmé que la grève générale était l’unique moyen de voir satisfaire ces revendications. Le ministre des transports, Lucian Şova, a précisé pour sa part qu’il appuyait l’adoption du statut du personnel ferroviaire et la majoration des investissements dans le secteur. Plus de 700 limitations de vitesse sont en vigueur sur le réseau ferré de Roumanie, le septième plus long d’Europe, tandis que la compagnie ferroviaire de passagers CFR-Călători compose ses 1200 rames avec seulement 300 voitures.

    Conférence – Les présidents des deux chambres du parlement roumain, Călin Popescu-Tăriceanu pour le Sénat et Liviu Dragnea pour la Chambre des députés, participent ces lundi et mardi à la Conférence des présidents des parlements de l’Union européenne, qui se tient à Tallinn, en Estonie. La réunion, qui rassemble plus de 40 présidents de parlements nationaux et le chef du législatif de l’UE, Antonio Tajani, est principalement consacrée à l’avenir de l’Union et à la dimension sécuritaire et de défense.

    Constitutionnalité – Le ministre roumain de la justice, Tudorel Toader, a aujourd’hui un nouvel entretien avec la chef du gouvernement Viorica Dăncilă, afin de donner la forme finale au projet de saisine de la Cour constitutionnelle sur la révocation de la procureure en chef de la Direction nationale anticorruption, Laura Codruta Kövesi, pour manquements graves aux attributions de sa fonction. Le ministre de la justice souhaite introduire aussi dans le document les arguments mis en avant par le président de la Roumanie Klaus Iohannis, lorsqu’il a rejeté la révocation de Mme Kövesi. Le chef de l’Etat considère que les motifs invoqués ne sont pas convaincants et ne correspondent pas aux dispositions de la loi. Selon le ministre Tudorel Toader, le refus du président Iohannis créerait un conflit entre les institutions de l’Etat. La sollicitation du ministre avait reçu l’avis négatif unanime de la section des procureurs du Conseil supérieur de la magistrature.

    Saint Georges – Les chrétiens orthodoxes et catholiques célèbrent aujourd’hui Saint Georges, dont près d’un million de Roumains porte le nom. Saint Georges est également le patron spirituel de l’Armée de terre, qui compte pour 73% des effectifs des Forces armées de la Roumanie. L’occasion pour le président roumain Klaus Iohannis de déclarer que « La Roumanie est aujourd’hui un pays démocratique et moderne, qui a besoin d’une armée forte, pour renforcer sa position au sein de l’OTAN et de l’UE, dans le contexte où la coopération euro-atlantique doit se trouver à la base de la sécurité et de la stabilité européennes. » Plusieurs événements militaires marqueront la journée de l’Armée de terre à travers le pays, dont une exposition de technique de combat, d’armements et d’équipements à Bucarest.

    Météo – Il fait très chaud en ce début de semaine en Roumanie. Le ciel est plutôt couvert sur le relief, où l’on attend des orages. Les températures maximales de ce lundi iront de 20 à 30 degrés. 24 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • La semaine du 26 mars au 1er avril

    La semaine du 26 mars au 1er avril

    Le centenaire de l’union de la Bessarabie avec la Roumanie

    A l’occasion du centenaire de l’Union de la Bessarabie avec la Roumanie, le Législatif de Bucarest a organisé le mardi, 27 mars, une réunion solennelle qui a débouché sur l’adoption d’une déclaration officielle. Le Parlement considère comme entièrement légitime la volonté des citoyens de la République de Moldova qui soutiennent l’unification avec la Roumanie en tant que continuation naturelle du processus de développement et d’affirmation de la nation roumaine. Province à population roumaine majoritaire, occupée par l’Empire des tsars pendant quelque 106 ans, la Bessarabie s’est réunie à la mère patrie, la Roumanie, en 1918. L’Union soviétique a ré-annexé cette région suite à un ultimatum en 1940 et sur une partie de son territoire, l’actuelle République de Moldova a été créée.

    Ecrasé et nié à l’époque de l’URSS, l’élément roumain a été perverti par l’invention d’une langue et d’une identité moldaves, différentes de celles roumaines. Rappelons-le, à l’occasion de chaque scrutin électoral, une lutte acerbe est menée entre les politiciens qui tablent sur l’intégration européenne et ceux qui souhaitent remettre la République de Moldova dans l’aire d’influence russe. La situation est compliquée et la réunification avec la Roumanie n’est pas un aspect qui relève du proche avenir.

    Dans l’attente d’une éventuelle union, les responsables politiques de Bucarest se font une priorité du renforcement de la coopération roumano-moldave et du soutien que Bucarest accorde au parcours européen et euro-atlantique de son voisin, l’Etat le plus pauvre du Vieux continent. La politique de la main tendue mise en place par Roumanie est d’autant plus importante que la société moldave est divisée et que la propagande russe demeure très agressive.

    Mercredi, la compagnie Eurotransgaz, qui appartient à Transgaz, l’opérateur de transport du gaz naturel de Roumanie, a racheté la compagnie Vestmoltransgaz de République de Moldova. L’occasion pour le premier ministre, Mme Viorica Dancila, de déclarer que « A partir de ce moment, on peut parler de Transgaz comme d’un acteur régional. Je profite de l’occasion pour saluer également l’interconnexion énergétique entre la Roumanie et la République de Moldova. » Le contrat facilitera la construction du gazoduc Ungheni – Chisinau, un prolongement du pipeline Iasi – Ungheni. Selon les autorités, le gazoduc vise à assurer la sécurité énergétique de la République de Moldova qui dépend actuellement des livraisons de gaz de Russie.


    L’éternelle modification des lois de la Justice

    Le PNL et l’USR de l’opposition parlementaire roumaine ont saisi pour la deuxième fois la Cour constitutionnelle pour s’attaquer aux modifications apportées par la coalition au pouvoir aux trois lois de la Justice portant sur l’organisation judiciaire, le statut des magistrats et le fonctionnement et l’organisation du Conseil supérieur de la Magistrature. Tandis que le PSD, au pouvoir, affirme que les modifications ont été adoptées par voie démocratique, l’opposition, elle, soutient qu’elles mèneront au contrôle politique du système judiciaire. Le député libéral Gabriel Andronache nous donne un exemple: « Le jour même de l’adoption de toutes ces modifications devant le plénum du Sénat, la majorité parlementaire a fait passer un amendement à la loi 303 qu’elle a présenté comme une sorte de corrélation technique et législative, alors qu’en fait, il s’agissait d’un article censé modifier la définition même de l’erreur judiciaire. Or, une telle approche est, selon nous, complètement inadmissible. Et il y a encore d’autres exemples qui démontrent que ces réglementations s’avèrent toxiques pour le système roumain de Justice. »

    Pour sa part, le PSD, au pouvoir, se défend, en affirmant que tous ces changements avaient été adoptés par voie démocratique. Selon le leader social-démocrate, Liviu Dragnea, « attaquées dans un premier temps à la Cour constitutionnelle, ces modifications ont été déclarées conformes à la loi, à l’exception de quelques articles. Reste à voir pourquoi ils les ont attaquées de nouveau. Ce sera aux juges de la Cour d’analyser et j’espère qu’ils se calmeront. »

    La Cour constitutionnelle tranchera les nouvelles saisines le 19 avril.


    Scandale diplomatique : la Russie contre tous

    La Russie a choisi de poser en victime et de donner la réplique à l’Occident, niant, en même temps, avec véhémence, toute implication dans l’empoisonnement, le 4 mars dernier, en Grande Bretagne, de l’ancien agent double russe Sergueï Skripal et de sa fille. Selon la police britannique, une grande quantité de substance neurotoxique a été trouvée sur la porte d’entrée de la maison de l’ancien espion. Pour donner un signal fort à Moscou qu’elle ne peut pas défier la législation internationale relative à l’usage des armes chimiques, environ 150 diplomates russes d’Amérique du Nord et d’Europe jusqu’en Australie ont été expulsés en signe de solidarité avec le Royaume Uni.

    En plus, aux Etats Unis, l’administration Trump a fermé le consulat russe de Seattle, argumentant qu’il était trop près de la plus grande base américaine de sous-marins nucléaires. Même à Bucarest, le ministère des Affaires étrangères a annoncé, lundi, qu’un diplomate russe serait déclaré indésirable et expulsé de Roumanie. Le ministre Teodor Melescanu a expliqué qu’un signe de solidarité était nécessaire, surtout dans le contexte du Brexit, pour prouver que l’Union européenne continue de souhaiter une relation très étroite avec Londres dans les domaines de la défense et de la sécurité, même après la sortie de ce pays du bloc communautaire.

    La décision de la Roumanie est, peut-être, « la manifestation de la folie collective » – a commenté l’ambassade de Russie à Bucarest. Ultérieurement, la situation a pris de nouvelles proportions : Moscou a promis des représailles identiques pour tous les pays qui ont choisi de l’affronter. (Trad. : Ioana Stancescu et Ligia Mihaiescu)

  • 30.03.2018

    30.03.2018

    Justice – La
    Cour constitutionnelle de la Roumanie examinera, le 19 avril prochain, les
    nouvelles saisines formulées par les parlementaires du Parti national libéral
    et de l’Union Sauvez la Roumanie (d’opposition) au sujet des modifications aux
    lois de la Justice. Ce paquet de lois a été adopté, cette semaine, par le
    Sénat, en qualité de chambre décisionnelle. Les auteurs des saisines affirment
    que le réexamen effectué par la majorité PSD – ALDE et l’UDMR n’avait pas de
    rapport avec les décisions antérieures de la Cour constitutionnelle. Le PNL et
    l’USR ont comptabilisé 37 motifs d’inconstitutionnalité dans la loi du statut
    des magistrats, dans celle sur le Conseil supérieur de la magistrature et dans
    celle de l’organisation judiciaire. De son côté, la Haute Cour de Cassation et
    de Justice a saisi la Cour constitutionnelle au sujet de la conformité des
    modifications à la loi du statut des magistrats avec la Loi fondamentale.
    Rappelons que certaines modifications apportées initialement aux lois de la
    justice ont déclenché les plus amples protestations de rue de l’histoire
    post-communiste de la Roumanie.

    Finances – La
    Roumanie doit rembourser, en avril, 1,2 milliards d’euros du crédit du type
    stand-by obtenu en 2009 auprès de l’Union européenne, informe le ministère des
    finances publiques de Bucarest. Le montant à rembourser cette année par la
    Roumanie est de 1,35 milliards d’euros. Jusqu’en 2023, Bucarest doit également
    acquitter plus de 3,5 milliards d’euros à la Banque mondiale et à l’UE, le pic
    de remboursement le plus récent ayant été enregistré en 2015, et il s’était
    chiffré à 1,8 milliards d’euros. Conformément à la Banque nationale de
    Roumanie, le Fonds monétaire international a approuvé, en 2009, la demande de
    Bucarest de conclure un accord de type stand-by sur deux ans pour le montant de
    11,4 milliards de Droits de tirage spéciaux (DST), l’équivalent d’environ 12,9
    milliards d’euros.

    Fonds – Depuis son adhésion à l’Union européenne et
    jusqu’à présent, la Roumanie a utilisé 46 milliards d’euros de fonds
    structurels, a déclaré la ministre roumaine des Fonds européens, Rovana Plumb,
    à une chaîne de télévision privée de Roumanie. Elle a ajouté que des milliers
    de projets faisaient l’objet de procédures d’évaluation, le montant contracté
    se chiffrant à plus de 11 milliards d’euros. Selon la ministre, pour l’actuelle
    période de programmation, les investissements dans la réduction des décalages
    entre les différentes régions se montent à 28 milliards d’euros de fonds de
    cohésion. Mme Rovana Plumb a réaffirmé la volonté du gouvernement d’attirer,
    d’ici 2020, 30 des 42,3 milliards d’euros alloués à la Roumanie dans le budget
    de l’Union européenne pour la période 2014-2020.

    Espionnage -
    L’expulsion de 60 diplomates américains et la fermeture d’un consulat des
    Etats-Unis en Russie indiquent le fait que la détérioration des relations entre
    Washington et Moscou est entrée dans une nouvelle étape. C’est la réaction de
    la Maison Blanche à la décision du Kremlin de répondre ainsi aux mesures
    similaires prises par Washington contre Moscou en signe de solidarité avec le
    Royaume Uni, après l’empoisonnement de l’ex-agent double russe et de sa fille
    sur le sol britannique. L’Otan, des Etats membres de l’Union européenne et
    d’autres pays du monde ont suivi l’exemple des Etats-Unis. La Roumanie a décidé
    elle aussi d’expulser des diplomates russes ; ainsi, le ministère roumain
    des affaires étrangères a notifié l’ambassade de Russie à Bucarest qu’un de ses
    diplomates serait déclaré persona non-grata et qu’il serait obligé à quitter le
    territoire de la Roumanie.

    Météo – Des
    vigilances jaune et orange aux inondations dans 12 bassins hydrographiques de
    Roumanies, dans le sud-ouest, le centre, l’est et le nord-est du pays, ainsi
    que sur le Danube. Les températures continuent de monter, atteignant des
    valeurs au-dessus des normales saisonnières. Les maximales d’aujourd’hui se
    situent entre 10 et 20°, avec 15 ° à Bucarest à midi.