Tag: DNA

  • 05.03.2015

    05.03.2015

    Moldova — La République de Moldova demeure une priorité majeure à l’agenda de la Roumanie voisine, y compris dans les préparatifs pour le sommet du Partenariat oriental de Riga, prévu en mai — a déclaré le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes du ministère des Affaires étrangères de Bucarest, George Ciamba. Le diplomate roumain a souligné la nécessité que la République de Moldova profite de l’entrée en fonction d’un nouvel exécutif pour exprimer sa volonté de continuer son parcours européen, par un rythme alerte des réformes et par des résultats concrets dans le processus de modernisation. Les déclarations de Ciamba surviennent après que Bucarest et Chisinau ont exprimé leur souhait que l’UE reconnaisse les performances de la République de Moldova, y compris par une réforme de la Politique de voisinage et du Partenariat oriental.



    Exercices — Une flottille de l’OTAN se trouve en mer Noire pour des exercices avec des navires des forces maritimes bulgares, roumaines et turques, sur la toile de fond de l’agressivité continuelle de Moscou, a annoncé l’Alliance. La Force maritime multinationale de réaction rapide est formée par le croiseur USS Vicksburg porteur de missiles guidés et par cinq autres bâtiments. Les exercices navals comprennent des simulations d’attaques antiaériennes et anti-sous marin, ainsi que des manœuvres navales de base. La Roumanie participe avec la frégate Regina Maria. Les tensions en mer Noire se sont aggravées à cause du conflit séparatiste dans l’est de l’Ukraine et de l’annexion par la Russie de la péninsule ukrainienne de Crimée, l’année dernière. D’autre part, la Russie a entamé des exercices militaires dans le sud de son territoire, mais aussi dans les régions séparatistes géorgiennes d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud, ainsi qu’en Crimée, avec la participation de plus de 2000 militaires.



    Opportunités — Les représentants de la Bourse des valeurs de Bucarest (BVB) présentent aujourd’hui encore, à Londres, à de grands fonds d’investissements, les opportunités fournies par le marché roumain, dans le cadre de l’évènement Romania Investor Day. A ces présentations, qui dureront jusqu’à vendredi, participent plus d’une trentaine de grands administrateurs de fonds, avec des actifs dépassant plusieurs fois le PIB de la Roumanie. Sont également présents des managers de plusieurs compagnies roumaines importantes, notamment du domaine de l’énergie. Le président de la Bourse des valeurs de Bucarest, Lucian Anghel, a déclaré que les fonds d’investissements sont très intéressés par les offres publiques initiales de grandes dimensions. Selon lui, d’autres aspects appréciés par ces fonds sont le rendement élevé des dividendes pour les compagnies listées, l’existence d’investisseurs institutionnels locaux puissants, tels les fonds privés de retraites, mais aussi l’entrée de la BERD dans l’actionnariat de la Bourse des valeurs de Bucarest.



    Jugement — La Cour suprême de Roumanie juge aujourd’hui la contestation de la députée et ancienne ministre roumaine du Développement, Elena Udrea, concernant la décision de détention provisoire dans une affaire de corruption. Udrea est accusée, entre autres, de corruption passive et d’abus de fonctions. Rappelons qu’Elena Udrea est également sous enquête pour corruption dans un autre dossier, dans lequel elle avait été placée en détention provisoire, et ensuite assignée à résidence. D’autre part, Cornelia Naum, la mère du premier ministre roumain Victor Ponta, a été auditionnée aujourd’hui en tant que témoin par le Parquet national anticorruption de Ploieşti, dans l’affaire dans laquelle son gendre, Iulian Herţanu, a été placé en détention provisoire, pour constitution d’une association de malfaiteurs, détournement de fonds européens et évasion fiscale. La sœur du premier ministre Ponta a également été auditionnée dans cette affaire.



    Protestation — Les mineurs de l’exploitation d’uranium de Crucea de Suceava (nord-est de la Roumanie) ont suspendu la protestation qu’ils avaient déclenchée lundi, après avoir été assurés que le cadre législatif pour solutionner leurs problèmes avait été créé. Les autorités ont promis que chacun toucherait un supplément de 300 lei (67 euros) par mois jusqu’au mois de juin, lorsque la compagnie pourrait assurer les majorations salariales convenues en janvier. Des centaines de mineurs ont protesté cette semaine et certains s’étaient même bloqués dans les galeries, pour déplorer le fait que la compagnie et le gouvernement n’avaient pas respecté les majorations salariales promises. La mine de Crucea est l’unique exploitation d’uranium de Roumanie et le fournisseur de matière première pour la Centrale nucléaire de Cernavodă. La mine a été ouverte il y a près de 30 ans.



    Salon de l’automobile — L’édition 2015 du Salon de l’automobile de Genève, qui s’ouvre aujourd’hui, s’annonce riche en lancements de nouveaux modèles. Le groupe Renault, propriétaire de la fabrique Dacia en Roumanie, y présentera des versions anniversaires dans des éditions limitées des modèles produits sous la marque roumaine, afin de célébrer les dix années depuis la relance de la marque sur les marchés européens. Les modèles anniversaires de Dacia Sandero, Duster, Lodgy, Dokker, Logan et Logan MCV présentés à Genève sont équipés d’une version améliorée du système multimédia et de navigation. Dacia a également présenté une nouvelle version du modèle Duster, équipée du moteur à essence de 1,2 litres TCe, à 125 CV, qui respecte les normes de pollution Euro 6. Les ventes de Dacia ont progressé de 19% l’année dernière, la France continuant d’être le marché principal. Les modèles les mieux vendus ont été Sandero, Duster et Logan.



    Météo — Après une période particulièrement chaude pour le début du mois de mars, le temps en Roumanie est en refroidissement à partir d’aujourd’hui, et les pluies et les neiges reviennent sur la majeure partie du pays. Les maximales iront de 2 à 10°. Les météorologues ont émis une vigilance jaune pour mauvais temps, valable à partir d’aujourd’hui et jusqu’à vendredi dans l’après-midi, dans les départements du centre et du sud-ouest du pays. A partir de demain après midi et jusqu’à samedi, le mauvais temps devrait s’emparer aussi du sud et de l’est du pays. Des pluies sont attendues sur le sud et le sud-est alors que des précipitations mixtes tomberont sur le reste du territoire. L’intensification du vent est prévue pour tout le pays, et en montagne sa vitesse devrait dépasser les 60 km/h. Un code jaune aux inondations sera valable à partir de vendredi. Cette alerte vise les rivières du sud et du sud-ouest.

  • Die Woche 23.02.-27.02.2015 im Überblick

    Die Woche 23.02.-27.02.2015 im Überblick

    Präsident Klaus Johannis unternimmt Staatsbesuche in der Republik Moldau und in Deutschland



    Volle au‎ßenpolitische Agenda für den Rumänischen Präsidenten Klaus Johannis in der vergangenen Woche. Dieser unternahm seine ersten Staatsbesuche seit der Amtsübernahme in der Republik Moldau und in Deutschland. Klaus Johannis führte Gespräche mit seinem moldauischen Gegenüber Nicolae Timofti und dem deutschen Joachim Gauck, mit dem Ministerpräsidenten in Chişinău, Chiril Gaburici, bzw. mit Bundeskanzlerin Angela Merkel. In Chişinău betonte der Präsident die Unterstützung Rumäniens für die Ex-Sowjetrepublik Moldau auf ihrem europäischen und demokratischen Weg. Seinerseits versprach Nicolae Timofti, dass die Umsetzung der Reformen in der Justiz, die Korruptionsbekämpfung und die wirtschaftliche Entwicklung weiterhin Prioritäten der Regierung in Chişinău bleiben.



    In Berlin betraff die Diskussionsagenda von Johannis mit den deutschen Vertretern überwiegend die bilaterale Zusammenarbeit und den Schengen-Beitritt Rumäniens. Der rumänische Staatschef hob das bedeutende Entwicklungspotential der wirtschaftlichen Partnerschaft zwischen den beiden Ländern, durch die Steigerung der Inverstitionen und des Handelsaustausches hervor. Hinsichtlich des Schengen-Beitritts von Rumänien rechne Rumänien mit deutscher Unterstützung für die Auffindung von Lösungen, die Fortschritte bei der Erreichung dieses Ziels möglich machen sollen. Bundeskanzlerin Angela Merkel konnte sich hinsichtlich eines möglichen Schengen-Beitritts noch in diesem Jahr nicht äu‎ßern. Die Lage in der Ukraine wurde von dem rumänischen Präsidenten sowohl in Chişinău, als auch in Berlin angesprochen. Klaus Johannis, Nicolae Timofti und Angela Merkel äu‎ßerten erneut ihre Besorgnis über die Entwicklung der Krise in der Ukraine, die die Stabilität und die Sicherheit in der Region beeinträchtigen könnte.




    Rumänien erarbeitet Verkehrs-Master-Plan für die kommenden 15 Jahre



    Am Mittwoch hat die Bukarester Exekutive die endgültige Variante des Nationalen Verkehrsplans für Rumänien angenommen. Dadurch wurde bis 2030 eine notwendige Finanzierung von über 45 Milliarden Euro für Projekte in den Bereichen Stra‎ßen und Schieneninfrastruktur, Schiffs- und Flugverkehr sowie intermodale Verkehrsprojekte festgelegt. Der Master-Plan sieht unter anderen den Bau von 1.300 Km Autobahnen, 1.800 Km Schnellstra‎ßen, und rund 3.000 Km Transregio-Stra‎ßen vor. Hinzu kommt die Modernisierung von 3.000 Km und Elektrifizierung von 425 Km Eisenbahnstrecken sowie die Entwicklung neuer Hochgeschwindigkeitsstrecken. Im Bereich Schiffverkehr sollen 750 km Wasserstra‎ßen gebaut und 12 Häfen modernisiert werden. Auch die Luftfahrt wird nicht ausgelassen. Dabei sollen 14 Flughäfen modernisiert werden. Die ersten Beratungen der Europäischen Kommission über den Verkehrs-Master-Plan Rumäniens finden zwischen 9.-13. März statt, so Verkehrsminister Ioan Rus. Sollten sie aus Brüssel grünes Licht erhalten, so können dann die Bukarester Behörden EU-Strukturfonds im Rahmen des Operationell-Sektoriellen Programms Gro‎ße Infrastruktur beantragen.




    EU-Kommission verwarnt Rumänien im Wirtschafts- und im Steuerbereich



    Die Steuerpolitik Rumäniens magelt an Beständigkeit, Vorhersagefähigkeit und strategischer Planung. Au‎ßerdem bleibt der Erhebungsstand der MWSt weiterhin ein Grund zur Besorgnis, hei‎ßt es im Fortschrittsbericht 2015 der Europäischen Kommission für Rumänien, der am Donnerstag, in Brüssel veröffentlicht wurde. Einen Tag davor hatte die Europäische Kommission beschlossen, das Diziplinarverfahren wegen Wirtschaftsungleichgewichte gegen Rumänien und Portugal einzuleiten. Diese sind zwei der 16 EU-Länder, die im November 2014 mit wirtschaftlichen Ungleichgewichten befunden wurden. Der zuständige europäische Kommissar für Wirschafts- und Währungsfragen, Pierre Moscovici, erklärte, ein Grund für die Einschlie‎ßung Rumäniens in diese Liste sei der Beschluss der Bukarester Behörden, ab 2015 auf das externe Finanzunterstützungsprogramm zu verzichten. Laut einer Mitteilung der Europäischen Kommission verzeichnet Rumänien makrowirtschaftliche Abweichungen, die Überwachung benötigen und für welche Ma‎ßnahmen getroffen werden. Während der drei hintereinanderfolgenden Programme mit der EU und dem IWF wurden die externen und internen Abweichungen beträchtlich gemindert. Dennoch erfordern die Risiken infolge der deutlich negativen Entwicklung der ausländischen Investitionen und der mittelfristig niedrigen Exportfähigkeit Aufmerksamkeit. Darüber hinaus, auch wenn die Stabilität des Finanzbereichs beibehalten wurde, bleiben externe und interne Schwächen des Bankensektors erhalten.




    Rumänische Antikorruptionsbehörde schreibt schwarze Zahlen in die Bilanz für 2014



    2014 war für die Nationale Antikorruptionsbehörde (DNA) ein Rekordjahr, wenn wir uns auf die Leistung der Staatsanwälte und auf das Vertrauen der Bevölkerung gegenüber dieser Institution beziehen, so die DNA-Leiterin Laura Codruţa Kövesi beim Vortrag der Bilanz dieser Anstalt. Laut dieser hätten die Antikorruptionsstaatsanwälte letztes Jahr 4.100 Akten zu Ende geführt. Au‎ßerdem wurde die höchste Zahl an Würdenträgern, die in einem Jahr untersucht wurden, verzeichnet. Die endgültigen gerichtlichen Urteile haben 2014 Beschlagnahmungen und die Wiedergewinnung von Gütern in Höhe von über 310 Millionen Euro, drei mal mehr als 2013, beschlossen. 86 Staatsanwälte arbeiten heute für die Nationale Antikorruptionsbehörde, genauso viele wie im Jahre 2002, als die Institution gegründet wurde. Das öffentliche Vertrauen in die DNA erreichte 2014 seinen Höchststand, sagte Kövesi. 2015 soll sich die Anstalt weiterhin mit den Korruptionsfällen auf hoher Ebene beschäftigen, versicherte sie. Die Prioritäten sollen auch die Betrüge im Bereich der öffentlichen Aufträge, die Benutzung auf betrügerischer Weise der europäischen Gelder, die Korruption im Geschäftsumfeld, in der Justiz, Bildung und Gesundheit betreffen.

  • La semaine du 23 au 28 février 2015

    La semaine du 23 au 28 février 2015

    Visites officielles du président de la Roumanie en République de Moldova et en Allemagne
    Agenda très chargé cette semaine pour le président roumain Klaus Iohannis. Il a effectué des visites officielles en République de Moldova voisine et en Allemagne, les premières de son mandat. Klaus Iohannis a également discuté avec ses homologues moldave Nicolai Timofti, et allemand, Joachim Gauck, avec le nouveau premier ministre de Chişinău, Chiril Gaburici, et respectivement avec la chancelière allemande Angela Merkel. A Chişinău, le président a réaffirmé que la Roumanie soutiendrait la République de Moldova dans sa voie européenne et démocratique. A son tour, Nicolae Timofti a promis que la mise en œuvre des réformes dans le domaine de la justice, la lutte contre la corruption et le développement économique restaient des priorités de l’administration de Chişinău.
    A Berlin, l’agenda des discussions de Iohannis avec les officiels allemands a visé principalement la coopération économique bilatérale et l’admission de la Roumanie à l’espace Schengen. Le chef de l’Etat roumain a remarqué le potentiel important de développement du partenariat économique entre les deux pays, par des investissements et des échanges commerciaux plus étoffés. Quant à l’adhésion de Bucarest à l’espace communautaire de libre circulation, processus dans lequel la Roumanie compte sur le soutien de l’Allemagne, la chancelière Angela Merkel n’a pas pu se prononcer à l’égard d’une telle possibilité cette année.
    La situation en Ukraine a été abordée par le président de la Roumanie tant à Chişinău qu’à Berlin. Klaus Iohannis, Nicolae Timofti et Angela Merkel ont réaffirmé leur préoccupation au sujet de l’évolution de la crise d’Ukraine, qui pourrait affecter la stabilité et la sécurité de la région.
    Le plan directeur national des transports
    Le cabinet de Bucarest a approuvé mercredi la variante finale du Plan directeur national des transports. Ce document de portée stratégique pour la Roumanie stipule le financement à hauteur de 45 milliards d’euros, d’ici 2030, des projets des infrastructures de transport routier, ferroviaire, naval, aérien et multimodal. Ce dernier consiste en l’utilisation de deux modes de transport différents. Le Plan directeur national prévoit la construction les 15 années à venir de 1.300 km d’autoroutes, 1.800 km de voies rapides auxquels s’ajouteraient plus de 3.000 km de routes TransRegio et TransEuro. Dans le secteur des transports ferroviaires, le plan prévoit de moderniser plus de 3.000 km de voie ferrée et d’électrifier 425 autres km, et la mise en place de secteurs de voie ferrée à grande vitesse. Dans le domaine naval, il est prévu de construire 752 km de voies navigables et de moderniser 12 ports. Dans le secteur aérien, 14 aéroports seront modernisés. Selon le ministre du domaine Ioan Rus, le Plan directeur général de transport de la Roumanie sera présenté à Bruxelles, du 9 au 13 mars ; une décision de la Commission européenne sera transmise aux autorités de Bucarest en avril ou en mai.
    Avertissements de la Commission européenne visant les secteurs économique et fiscal en Roumanie
    La politique fiscale de la Roumanie manque d’esprit de suite, de prédictibilité et de planification stratégique et le niveau de collecte de la TVA reste un sujet de préoccupation, révèle le rapport de suivi sur 2015 de la Commission européenne, rendu public jeudi à Bruxelles. La Commission avait décidé, la veille, d’ouvrir la procédure de déséquilibre macroéconomique pour la Roumanie et le Portugal, deux des 16 pays de l’UE dont les économies enregistraient des déséquilibres en novembre dernier. Le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Pierre Moscovici, a précisé que si la Roumanie se retrouvait sur cette liste c’était aussi en raison de la décision des autorités de Bucarest de renoncer cette année au programme d’assistance financière extérieure. Selon un communiqué de la Commission européenne, les déséquilibres macroéconomiques de la Roumanie nécessitent un suivi et la prise de mesures adéquates. Les déséquilibres extérieurs et intérieurs ont sensiblement diminué grâce aux trois programmes consécutifs mis en place avec l’UE et le FMI. Pourtant, il faut faire attention aux risques découlant de la situation carrément négative des investissements étrangers et de la faible capacité d’exportation sur le long terme. Enfin, même si la stabilité a été maintenue jusqu’ici dans le domaine financier, le secteur bancaire n’est pas à l’abri des vulnérabilités extérieures et intérieures.
    Bilan 2014 positif pour le Parquet national anticorruption de Roumanie
    Le Parquet national anticorruption a connu l’année dernière plusieurs premières depuis sa création, a affirmé la procureure en chef, Laura Codruta Kövesi, lors de la présentation à la presse du bilan de cette institution pour 2014. En 2014, les 86 procureurs du Parquet anticorruption ont traité 9000 et solutionné 4100 dossiers. Toujours en 2014 on a enregistré le plus grand nombre de dignitaires définitivement condamnés en une années. Il y a eu également un nombre record de réquisitoires et de confiscations – à savoir plus de 310 millions d’euros, soit 3 fois de plus qu’en 2013. La confiance accordée par les Roumains au Parquet anticorruption a également atteint son plus haut niveau, s’est encore félicitée la procureure en chef, Laura Codruta Kövesi. En même temps, le nombre des saisines formulées par les citoyens a augmenté d’environ 80%. Laura Codruta Kövesi a assuré qu’en 2015 les enquêtes de la Direction nationale anticorruption se poursuivraient, nonobstant la fonction administrative ou politique des personnes visées. Parmi les priorités du Parquet figurent aussi les cas de fraude dans les domaines des marchés publics et des fonds européens et la corruption dans les secteurs des affaires, de la justice, de l’éducation et de la santé, avec un accent sur la récupération des préjudices. (Trad. Ligia Mihaiescu, Mariana Tudose, Valentina Beleavski)

  • Retrospectiva săptămânii 22.02 – 28.02.2015

    Retrospectiva săptămânii 22.02 – 28.02.2015

    Vizite oficiale ale preşedintelui României în Republica
    Moldova şi Germania





    Agendă plină în plan extern a
    preşedintelui român Klaus Iohannis în această sâptamână,. El a efectuat vizite
    oficiale în Republica Moldova vecină şi în Germania, primele de la preluarea
    mandatului. Klaus Iohannis a discutat cu omologii săi moldovean, Nicolai
    Timofti şi german, Joachim Gauck, cu noul premier de la Chişinău, Chiril
    Gaburici, respectiv cu cancelarul Angela Merkel. La Chişinău, presedintele a reafirmat ca România va sprijini Republica Moldova (ex-sovietica, majoritar
    romanofona) pe drumul său european şi democratic. La rândul său, Nicolae
    Timofti, a promis că aplicarea reformelor în
    justiţie, lupta împotriva corupţiei şi dezvoltarea economică rămân priorităţi
    ale administraţiei de la Chisinau. La Berlin, agenda discuţiilor lui Iohannis
    cu oficialii germani a vizat, în principal, colaborarea economică bilaterală şi
    aderarea României la spaţiul Schengen. Seful statului român a remarcat
    potenţialul însemnat de dezvoltare a parteneriatului economic dintre cele două
    ţări, prin sporirea investiţiilor şi creşterea schimburilor comerciale. In
    privinţa aderării Bucureştiului la spaţiul comunitar de liberă circulatie,
    proces în care România contează pe sprijinul Germaniei, cancelarul Angela
    Merkel nu s-a putut pronunţa cu privire la o posibilă aderare în acest an.
    Situaţia din Ucraina a fost abordată de preşedintele României atât la Chişinău
    cât şi la Berlin. Klaus Iohannis, Nicolae Timofti şi Angela Merkel şi-au
    reafirmat preocuparea
    faţă de evoluţia crizei din Ucraina, care ar putea afecta stabilitatea şi
    securitatea regiunii.



    Masterplanul de transport al României
    pentru următorii 15 ani


    Guvernul a aprobat varianta finală a
    Masterplanului de Transport al României, care stabileşte priorităţile în materie de infrastructură până în 2030. Prin acest document, s-a stabilit un necesar total de
    finanţare de peste 45 de miliarde de euro pentru proiecte rutiere, feroviare,
    navale, aeriene. Masterplanul
    prevede, între altele, construirea în urmâtorii 15 ani a 1.300 de kilometri de
    autostrăzi, 1800 km de drumuri expres, la care se adaugă peste 3 mii de km de drumuri trans regio şi euro trans. Pentru sectorul feroviar, sunt prevăzute lucrări de reabilitare a peste 3
    mii km de cale ferată, electrificarea altor 425 km şi dezvoltarea unor sectoare
    de cale ferată de mare viteză. În domeniul naval, se are în vedere construirea
    a 752 km de căi navigabile şi modernizarea a 12 porturi. Nici sectorul aerian nu va fi ocolit, pentru că
    vor fi modernizate 14
    aeroporturi. Master
    Planul General de Transport al României va fi prezentat la Bruxelles, spunea
    ministrul de resort Ioan Rus, între 9-13 martie, urmând ca o decizie a Comisiei
    Europene să fie transmisă autoritătilor de la Bucureşti în perioada
    aprilie-mai.



    Avertismente ale Comisiei Europene pentru
    România în domeniul economic şi fiscal


    Politica fiscală a României este lipsită de continuitate,
    predictibilitate şi planificare strategică, în timp ce gradul de colectare a
    TVA rămâne un motiv de îngrijorare, se arată în Raportul de ţară pentru România
    pe 2015 al Comisiei Europene, publicat joi, la Bruxelles. Cu o zi înainte, CE a decis să deschidă procedura de dezechilibru macroeconomic pentru
    România şi Portugalia, două dintre cele 16 ţări UE identificate în noiembrie
    2014 că înregistrează dezechilibre economice. Comisarul
    european responsabil pentru afaceri economice si monetare,Pierre
    Moscovici, a explicat că unul din motivele includerii României pe această listă
    a fost decizia autorităţilor de la Bucureşti de a renunţa în 2015 la programul
    de asistenţă financiară externă. Potrivit unui comunicat al CE, România înregistrează
    dezechilibre macroeconomice care necesită monitorizare şi impun luarea unor
    măsuri. În cursul celor trei programe consecutive cu UE şi FMI, dezechilibrele
    externe şi interne au fost reduse în mod semnificativ. Cu toate acestea,
    riscurile de pe urma situaţiei net negative a investiţiilor internaţionale şi o
    capacitate redusă de export pe termen mediu necesită atenţie. Mai mult,
    stabilitatea sectorului financiar a fost menţinută până acum, dar rămân
    vulnerabilităţi externe şi interne în sectorul bancar.



    Bilanţ pozitiv pe 2014 pentru Direcţia
    Naţională Anticorupţie din România


    2014 a fost un an al premierelor şi recordurilor pentru Direcţia Naţională Anticorupţie din
    România, a declarat procurorul-şef al DNA, Laura Codruţa Kövesi, la prezentarea bilanţului
    acestei instituţii. Potrivit acestuia, procurorii
    anticorupţie au finalizat, anul trecut, 4.100 de dosare, au avut cel mai mare
    număr de demnitari anchetaţi într-un an, cele mai mari confiscări, peste 310
    milioane euro- de trei ori mai mult decât în 2013-, cele mai multe
    rechizitorii, instrumentate cu doar 86 de procurori, acelaşi număr de la
    înfiinţarea DNA în 2002. Şi încrederea publică în DNA a ajuns la cel mai înalt
    nivel in 2014, iar numărul sesizărilor de la cetăţeni a crescut cu aproape 80
    de procente, a mai spus Kövesi. Ea a dat asigurări
    că şi în 2015, investigaţiile DNA vor continua, indiferent de funcţia administrativă sau
    politică deţinută de persoanele vizate. Procurorul-şef al DNA a mai spus că priorităţile vor viza şi cauzele având ca obiect frauda în
    domeniile achiziţiilor publice, a fondurilor europene, corupţia în mediul de
    afaceri, în sistemul de justiţie, de educaţie, sănătate, cu accent pe
    recuperarea prejudiciilor.

  • Generalstaatsanwältin Kövesi stellt Jahresbericht der Antikorruptionsbehörde vor

    Generalstaatsanwältin Kövesi stellt Jahresbericht der Antikorruptionsbehörde vor

    2014 war für die Antikorruptionsbehörde DNA ein Rekordjahr unter allen Gesichtspunkten. Im vergangenen Jahr hat die DNA die bislang zahlreichsten Fälle gelöst, gegen eine beträchtliche Anzahl von Spitzenpolitikern ermittelt und die Justiz fällte die meisten Urteile gegen dieselben. 86 Staatsanwälte arbeiten heute für die Nationale Antikorruptionsbehörde, genauso viele wie im Jahre 2002, als die Institution gegründet wurde. 2014 war also ein Rekordjahr. Die Generalstaatsanwältin Laura Codruţa Kövesi hat den Jahresbericht vorgestellt:



    Mit den endgültigen gerichtlichen Urteilen wurden 2014 Beschlagnahmen und die Abschöpfung von Gütern in Wert von über 310 Millionen Euro, drei mal mehr als 2013, beschlossen. Wenn diese Summe dem Staat zugute kommt, dann könnte der Staat die Löhne aller Ärzte für ein Jahr sichern.“



    Der rumänische Staatschef Klaus Iohannis hat bei der Billianzsitzung Lösungen für die Erhöhung der Anzahl der Staatsanwälte und des Budgets der Institution gefordert. Klaus Iohannis dazu:



    Die Wiedergewinnung von Gütern und Geldsummen, die Beschlagnahme ist, so wie das Verbü‎ßen der Strafe, obligatorisch. Das Finanzministerium hat bis jetzt nur 10% der Schäden gedeckt und das ist unakzeptabel.“



    Der rumänische Premierminister Victor Ponta hat seinerseits über die Notwendigkeit gesprochen, dass die Gesetzgebung im Bereich Antikorruption zu einem neuen Niveau übergehen muss, indem klare Grenzen zwischen der Gesetzesverletzung und dem politischen Beschluss festgelegt werden:



    Ich meine, wenn wir zusammen arbeiten, dann können wir die moderne europäische Gesetzgebung finden, die jedem Politiker und Verantwortungsträger deutlich macht: Wer das Gesetz verletzt, wird von der Justiz belangt, wer einen politischen Beschluss trifft, kann von den Wählern dafür belohnt oder bestraft werden.



    Die Nationale Antikorruptionsbehörde wird in diesem Jahr ihre Ermittlungen fortsetzen. Die Generalstaatsanwältin Laura Codruţa Kövesi versicherte:



    Wir werden uns im Jahr 2015 weiterhin mit den Korruptionsfällen auf hoher Ebene beschäftigen.Die Prioritäten betreffen auch die Betrüge im Bereich der öffentlichen Aufträge, die zweckentfremdende Benutzung der europäischen Gelder, die Korruption im Geschäftsumfeld, in der Justiz, im Bildungs- und Gesundheitswesen. Wir legen den Akzent auf die Wiedergewinnung von Geldsummen, auf die Deckung der entstandenen Schäden sowie auf die erweiterte Abschöpfung. Die Antikorruptionsbehörde DNA muss von Professionalismus, Konsequez, Operativität, Effizienz, Verantwortung und Transparenz gekennzeichnet sein.“



    Das Ziel sei es, ein Land zu errichten, in dem niemand mehr Schmiergeld geben oder Bestechung begehen muss, um das zu bekommen, was der Staat sichern sollte. Niemand dürfe sich durch Korruption einen unverdienten Status erschleichen, so die Generalstaatsanwältin Kövesi.

  • Anti-Corruption Directorate Releases Annual Report

    Anti-Corruption Directorate Releases Annual Report

    The largest number of criminal cases started. The largest number of cases finalised and the largest number of convictions. The largest number of officials subject to investigations in a year. The most substantial properties seized. The largest number of indictments. And all of them with only 86 prosecutors, the same number since the National Anti-Corruption Directorate was set up in 2002. In other words, 2014 was a year of records for this institution, which presented its annual report this week.



    Here is the head of the Directorate, chief prosecutor Laura Codruta Kovesi: “The final court rulings in the cases brought by the National Anti-Corruption Directorate in 2014 included the seizing and recovery of over 310 million euros in proceeds from criminal activities, which is 3 times more than in 2013. If actually taken over by the State, this amount would cover the salaries paid to all the country’s doctors for a year.”



    Attending the release of the annual report, the President of Romania Klaus Iohannis called for solutions to increase the number of prosecutors and the budget of the institution, as well as for improving the recovery of damages.



    Klaus Iohannis: “Recovering the damages is, just like serving the sentences, a compulsory rather than an optional measure. What we see at present, with the Finance Ministry actually recovering only around 10% of the damages, is unacceptable.”



    In turn, PM Victor Ponta talked about the need to take the anti-corruption legislation to a new level, by establishing clear distinctions between political decisions and breaking the law: “I believe that, if we work together, we can come up with modern, European legislation that would make it very clear to officials and civil servants that if they break the law, they will be punished in court, whereas for their political decisions officials will be rewarded or punished by voters.”



    The inquiries of the National Anti-Corruption Directorate will continue this year, regardless of the administrative or political position held by the individuals in question. Chief prosecutor Laura Codruta Kovesi: “In 2015, apart from carrying on inquiries in big corruption cases, our priorities will include cases involving the misuse of European funds, corruption in fields such as business, the judiciary, education, healthcare, with a focus on recovering the damages and seizing assets. Our activity continues to be defined by professionalism, consistency, promptness, efficiency, responsibility and transparency.”



    The ultimate goal of the Directorate’s work is a country where no one should have to give bribes in exchange for something they are entitled to receive, and no one should be able to obtain undue power through corruption.

  • A la une de la presse roumaine – 25.02.2015

    A la une de la presse roumaine – 25.02.2015

    Plusieurs sujets font débat ce mercredi dans la presse roumaine : pourquoi la Roumanie ne peut pas passer à l’euro en 2019 et la procureure en chef de la Roumanie, Laura Codruta Kovesi, lance un appel à la confiscation des fortunes des grands corrompus. Finalement deux baromètres tentent de savoir qui est le plus mauvais voisin de la Roumanie et si nos concitoyens préfèrent plutôt la liberté ou la sécurité.


  • Bilanţul Direcţiei Naţionale Anticorupţie

    Bilanţul Direcţiei Naţionale Anticorupţie

    Cele mai multe dosare penale înregistrate. Cele mai multe cauze soluţionate şi cele mai multe condamnări. Cel mai mare număr de demnitari anchetaţi într-un an. Cele mai mari confiscări, alături de cele mai multe rechizitorii, instrumentate cu doar 86 de procurori, acelaşi număr de la înfiinţarea, în 2002, a Direcţiei Naţionale Anticorupţie de la Bucureşti. Într-un cuvânt, 2014 a fost un an al recordurilor pentru această instituţie la a cărei prezentare a raportului activităţii, procurorul-şef, Laura Codruţa Kövesi, a completat: “Hotărârile judecătoreşti rămase definitive în cauzele DNA în 2014 au inclus confiscarea şi recuperarea de produse infracţionale în sumă de peste 310 milioane euro, de trei ori mai mult decât în 2013. Dacă această sumă ar fi efectiv executată, ar putea fi asigurat fondul de salarii pe care statul îl plăteşte tuturor medicilor din România într-un an.”



    Prezent la şedinţa de bilanţ a Direcţiei, preşedintele Romaniei, Klaus Iohannis a cerut soluţii pentru creşterea numărului de procurori şi a bugetului instituţiei, dar şi pentru îmbunătăţirea gradului de recuperare a prejudiciilor. Klaus Iohannis: “Recuperarea prejudiciilor este, asemenea executării pedepsei, obligatorie, nu opţională pentru autorităţile statului. Situaţia din prezent, în care gradul de recuperare şi executare a prejudiciilor de către Ministerul Finanţelor este în cuantum de aproximativ 10%, este pur şi simplu inacceptabilă.”



    Premierul Victor Ponta a vorbit, la rândul său, de necesitatea ca legislaţia din domeniul anticorupţie să treacă la un nou nivel, prin stabilirea unor diferenţe clare între încălcarea legii şi decizia politică: “Cred că, lucrând împreună, putem să găsim acea legislaţie europeană modernă prin care fiecare demnitar sau funcţionar public să ştie foarte clar: dacă încalcă legea, este sancţionat de către justiţie, dacă ia o decizie de oportunitate politică, este lăudat sau sancţionat de către alegători.”



    Anul acesta, investigaţiile DNA vor continua, indiferent de funcţia administrativă sau politică deţinută de persoanele vizate. Procurorul-şef, Laura Codruţa Kövesi a dat asigurări! “În 2015, dincolo de continuarea instrumentării dosarelor de corupţie la nivel înalt, priorităţile vor viza şi cauzele având ca obiect frauda în domeniul achiziţiilor publice, utilizarea frauduloasă a fondurilor europene, corupţia în mediul de afaceri, în sistemul de justiţie, corupţia în sistemul de educaţie, sănătate, cu accent pe recuperarea prejudiciilor şi confiscarea extinsă. Activitatea DNA trebuie să continue să fie definită prin profesionalism, consecvenţă, operativitate, eficienţă, responsabilitate şi transparenţă.”



    Scopul ultim este o Românie în care nimeni să nu fie nevoit să ofere mită pentru a obţine ceea ce i se cuvine şi în care nimeni să nu poată obţine prin corupţie un statut nemeritat.

  • Nachrichten 24.02.2015

    Nachrichten 24.02.2015

    BUKAREST: Rumäniens Antikorruptions-Staatsanwaltschaft DNA hat im vergangenen Jahr laut Oberstaatsanwältin Laura Codruţa Kovesi mehrere Rekorde aufgestellt. 2014 wurden die meisten Strafverfahren in der Geschichte der DNA bearbeitet und abgeschlossen, ferner verfasste die Behörde die meisten Anklageschriften und sprach die meisten Strafurteile aus. Au‎ßerdem liefen im vergangenen Jahr die meisten Strafermittlungen gegen hochrangige Amtsträger, so Kövesi bei der Präsentation der Jahresbilanz der DNA. Das öffentliche Vertrauen in die Behörde habe sich zudem auf einem Rekordhoch eingependelt. Zu den aufsehenerregendsten Fällen gehörte das sogenannte Microsoft-Verfahren, bei dem es um die unrechtmä‎ßige Vergabe von EDV-Lizenzen für das Bildungswesen ging. Im Rahmen der Ermittlungen beantragten die Staatsanwälte die Aufhebung der Immunität von neun Ministern, die Untersuchungshaft für die ehemalige Leiterin der OK-Abteilung der Oberstaatsanwaltschaft, Alina Bica, und den Bruder des Ex-Präsidenten, Mircea Băsescu. Auch gegen knapp 20 Kreisratsvorsitzende wurden Ermittlungen eingeleitet. 2014 mussten die 86 Antikorruptions-Staatsanwälte über 9000 Fälle bearbeiten, von den Angeklagten wurden 1100 rechtskräftig verurteilt. Indes habe die Freispruch-Quote mit 9% unter dem europäischen Durchschnitt gelegen.



    CHISINAU: Rumänien wird die benachbarte Republik Moldau bei ihren europäischen und demokratischen Bestrebungen unterstützen, erklärte der rumänische Staatspräsident Klaus Iohannis am Dienstag in Chisinau nach Gesprächen mit seinem moldauischen Gegenüber Nicolae Timofti. Timofti versicherte, dass die Republik Moldau den EU-Beitritt entschlossen anstrebt. Seinerseits sagte Iohannis, er habe sich gewünscht, dass der Besuch in Chisinau der erste offizielle Auslandsbesuch nach seinem Amtantritt wird, und präzisierte, er habe die Einladung angenommen, nachdem in der Republik Moldau eine neue Regierung bestätigt worden war. Die zwei Staatschefs diskutierten auch über die Lage in der Region. Klaus Iohannis äu‎ßerte seine Besorgnis über die Folgen, die der Ukraine-Konflikt auf die Stabilität in der Republik Moldau haben könnten. Nicolae Timofti präzisierte, die Behörden in Chisinau erklärten sich für das Finden einer friedlichen Lösung ohne Einmischung aus dem Ausland, mit Respektierung der Souveränität und territoriellen Integrität der Ukraine. Diese Woche wird Iohannis auch seinen ursprünglich für den 11. Februar geplanten Deutschland-Besuch nachholen. In der deutschen Hauptstadt Berlin soll er zu Gesprächen mit Bundespräsident Joachim Gauck und Bundeskanzlerin Angela Merkel zusammenkommen. Aus Rücksicht auf die Bestattungsfeierlichkeiten des verstorbenen Altbundespräsidenten Richard von Weizsäcker war der Termin für den Antrittsbesuch des deutschstämmigen Iohannis verschoben worden.



    BUKAREST: Der Europaabgeordnete Eduard Hellvig ist am Dienstag von dem parlamentarischen Fachausschus für den Rumänischen Nachrichtendienst angehört und positiv begutachtet worden. Er wurde von dem Staatspräsidenten Klaus Iohannis vorgeschlagen, um die Führung des besagten Dienstes zu übernehmen. Jetzt soll am Mitwoch im gemeinsamen Plenum der beiden Legislativkammern über seine Amtseinführung abgestimmt. Um dieses Amt übernehmen zu können, benötigt er die Mehrheit der Stimmen der Senatoren und Abgeordneten. Der 40-jährige Hellvig ist seit 2003 Mitglied der mitregierenden Konservativen Partei und seit 2008 Mitglied der oppositionellen National-Liberalen Partei gewesen. 2012 war er auch Minister für Regionalentwicklung und Tourismus in der von Victor Ponta geführten Regierung der Sozial-Liberalen Union. Im vergangenen Herbst gehörte er zur Wahlkampagnenmannschaft von Johannis. Die Stelle des Rumänischen Nachrichtendienstleiters ist seit dem 27. Januar unbelegt. Damals trat George Cristian Maior nach einer achtjährigen Amtszeit zurück. Zuvor hatte er den Beschluss des Verfassungsgerichtes, das Gesetz zur Cybersicherheit für verfassungswidrig zu erklären, scharf kritisiert. Das besagte Gesetz war Teil eines Gesetzespakets für die Landessicherheit.



    PARIS: Die Au‎ßenminister Frankreichs, Deutschlands, der Ukraine und Russlands — Laurent Fabius, Frank-Walter Steinmeier, Sergej Lawrow und Pawlo Klimkin — haben eine Stärkung der OSZE-Mission in der Ostukraine gefordert. Die Mitgliedsstaaten seien dazu aufgerufen, das nötige Personal, technische Ausrüstung und mehr Geld zur Verfügung zu stellen, erklärte Fabius am Dienstag nach einem Treffen mit seinen Amtskollegen in Paris. Man werde zudem eine Verlängerung der Mission um ein Jahr beantragen. Er betonte, dass der Minsker Friedensplan strikt umgesetzt werden müsse. Dazu gehöre die umgehende Umsetzung der Waffenruhe und der Abzug schwerer Waffen. Alle Seiten seien dazu aufgerufen, den OSZE-Beobachtern und humanitären Helfern vollen Zugang zu ermöglichen. Die prorussischen Separatisten hatten angekündigt, schwere Artillerie unter Kontrolle der Organisation für Sicherheit und Zusammenarbeit in Europa abzuziehen. Die Regierung in Kiew stoppte hingegen ihrerseits den Abzug schweren militärischen Geräts mit der Begründung, die Rebellen griffen weiterhin ukrainische Truppen an. Erst wenn die Waffen einen ganzen Tag lang geschwiegen hätten, werde man mit dem Abzug beginnen, sagte ein Militärsprecher. Im Friedensplan von Minsk hatten beide Seiten vor gut einer Woche zugesagt, ihre schweren Waffen aus einer vereinbarten Pufferzone zurückzuziehen.



    BRÜSSEL: Das hoch verschuldete Griechenland kann auf weitere Milliardenhilfen der europäischen Partner hoffen. Deutschland und die anderen Geldgeber stimmten am Dienstag einer Verlängerung des Hilfsprogrammes bis Ende Juni grundsätzlich zu, teilte die EU-Kommission am Dienstag in Brüssel mit. Die Verlängerung des Abkommens um 4 Monate wird endgültig, nachdem sie von den Parlamenten aller 19 Staaten der Euro-Zone angenommen wird. Griechenland hat seine Reformvorschläge zur Bekämpfung der Finanzkrise in Brüssel vorgelegt. Kernpunkte sind ein verschärftes Vorgehen gegen Steuerhinterziehung und Korruption sowie gegen Zigaretten- und Benzinschmuggel. Insgesamt könnten so mehr als sieben Milliarden Euro in die Staatskasse kommen. Griechenland braucht dringend Geld, in den letzten 2 Monaten wurden mehr als 20 Milliarden Euro aus den griechischen Banken zurückgezogen. Die Auslandsschuld Griechenlands beziffert sich zur Zeit auf etwa 315 Milliarden Euro; das sind 175% des BIP.

  • A la une de la presse roumaine – 24.02.2015

    A la une de la presse roumaine – 24.02.2015

    La visite que le président roumain Klaus Iohannis fait ces mardi et mercredi en République de Moldova se trouve aujourd’hui sous la loupe de la presse nationale. Les quotidiens de Bucarest décortiquent également le rapport annuel du Parquet anti-corruption et l’image des Roumains sur cette institution.


  • Măsuri anticorupţie

    Măsuri anticorupţie

    În ultimii zece ani, a crescut ameninţarea din partea grupurilor de crimă organizată. Acest lucru creează o situaţie complexă în ţările UE, este de părere directorul Europol, Rob Wainwright. Într-un interviu pentru Radio România, el spune că o parte dintre grupările implicate în acest gen de infracţiuni provin din România. Rob Wainwright:


    ‘În ultimii ani, de când am descoperit aceste grupuri în România, am avut un răspuns extrem de pozitiv din partea poliţiei naţionale. Ne ajutăm reciproc, pe de o parte, să împiedicăm aceste grupuri să acţioneze în diferite ţări din Europa, iar pe de altă parte, să identificăm infractorii străini care acţionează pe teritoriul României, pentru că se întâmplă şi acest fenomen.’



    Rob Wainwright a adăugat că Europol beneficiază de serviciile multor poliţişti români, care au cele mai avansate cunoştinţe şi aptitudini necesare în lupta împotriva crimei organizate şi a infracţiunilor cibernetice. Anul trecut, zeci de copii români au fost salvaţi din lumea traficanţilor de persoane în cadrul celei mai mari operaţiuni desfăşurate vreodată de Europol. Copiii urmau să fie trimişi în străinătate pentru a cerşi sau a fi exploataţi prin muncă.



    Au fost arestate peste 1000 de persoane acuzate de constituirea unor grupuri de crimă organizată, trafic de persoane şi trafic de droguri. La operaţiune, au participat reprezentanţi din cele 28 de state membre, inclusiv România. În ţară, se consideră că, de multe ori, fenomenul corupţiei stă la baza crimei organizate.



    Pe de altă parte, majoritatea românilor consideră că Direcţia Naţională Anticorupţie reprezintă una dintre cele mai solide instituţii ale statului. Potrivit unui recent sondaj de opinie, DNA conduce, cu peste 80%, în topul instituţiilor percepute drept cele mai implicate în combaterea corupţiei. Explicaţia acestui răspuns e legată atât de insatisfacţia puternică a populaţiei cu privire la dimensiunea amplă şi efectele grave ale corupţiei din România cât şi de vizibilitatea şi densitatea ridicate ale acţiunilor anticorupţie care domină agenda publică.



    În sondajul realizat în perioada 5-10 februarie 2015 pe un eşantion de 1065 persoane reprezentativ pentru populaţia României de 18 ani şi peste 18 ani, DNA este urmată, în clasament, de SRI, cu peste 69%, Preşedinţie, cu aproape 62%, Parchetul, Agenţia Naţională de Integritate, Poliţia şi Presa. Guvernul şi Parlamentul se află pe ultimele două locuri în acest clasament,

  • Retrospectiva săptămânii 15.02 – 21.02.2015

    Retrospectiva săptămânii 15.02 – 21.02.2015

    Lupta anti-corupţie: prioritate de gradul zero



    Încă un fost ministru român, acuzat de corupţie, a ajuns, săptămâna aceasta, după gratii. Monica Iacob Ridzi, fost ministru de dreapta al Tineretului, a fost condamnată definitiv la 5 ani de închisoare cu executare pentru abuz în serviciu. Potrivit Direcţiei Naţionale Anticorupţie, în 2009, în calitate de ordonator principal de credite, Monica Iacob Ridzi a hotărât ca, sub pretextul desfăşurării unor manifestări naţionale de amploare dedicate Zilei Tineretului, să externalizeze serviciile de organizare şi să atribuie ilegal unor firme contracte de prestări servicii. Pe de altă parte, Comisia juridică a Camerei Deputaţilor a aprobat, miercuri, două cereri de urmărire penală, respectiv de arestare preventivă a fostului ministru de dreapta al Turismului, Elena Udrea. Procurorii i-au adus acesteia noi acuzaţii într-unul din cele două dosare de corupţie în care este anchetată. În fine, omul de afaceri Iulian Herţanu, cumnatul premierului social-democrat Victor Ponta, a fost arestat preventiv pentru 30 de zile într-un dosar de fraudare de fonduri europene. In acelaşi dosar, deputaţii Sebastian Ghiţă şi Vlad Cosma, precum şi tatăl celui din urmă, Mircea Cosma, preşedinte al Consiliului Judeţean Prahova (sud), au fost plasaţi sub control judiciar. Prejudiciul este estimat la 1,7 milioane euro, la care s-ar adăuga peste 550 de mii de euro din evaziune fiscală.



    Nume noi în fruntea SRI şi la CCR



    Considerând că este esenţial ca la conducerea Serviciului Român de Informaţii să fie un civil, preşedintele Klaus Iohannis l-a propus, joi, pe europarlamentarul liberal Eduard Hellvig în fruntea instituţiei. Născut în 1974, acesta este absolvent de Ştiinţe Politice. Este membru al Partidului Naţional Liberal din 2008, iar în 2012 a făcut parte din Guvernul Victor Ponta, ca ministru al Dezvoltării Regionale şi Turismului. Dacă, săptămâna viitoare, senatorii şi deputaţii vor vota propunerea preşedintelui Iohannis, Eduard Hellvig va deveni al 5-lea director al SRI, succedându-i lui George Maior, care a demisionat luna trecută. Până la eventuala sa numire, a scris pe pagina sa de Facebook că dezvoltarea capacităţilor de apărare a siguranţei naţionale şi combaterea corupţiei vor fi priorităţile sale la şefia Serviciului. Importantă, pe de altă parte, pentru consolidarea democraţiei este şi munca judecătorilor de la Curtea Constituţională, care au, de miercuri, o nouă colegă – Simona Maya Teodoroiu. Aceasta îi ia locul lui Toni Greblă, în prezent cercetat pentru fapte de corupţie.



    Propuneri de relaxare fiscală



    Guvernul de la Bucureşti a anunţat măsuri de relaxare fiscală care ar urma să intre în vigoare în baza unui nou Cod Fiscal. Printre ele figurează reducerea TVA de la 24%, cât este în prezent, la 20% anul viitor şi la 18% din 2018. Pentru produsele alimentare de bază – carne, peşte, legume şi fructe – proiectul prevede o TVA de 9% începând din 2016. Din 2017, CAS va fi 7,5% pentru angajat, faţă de 10,5% în prezent, iar pentru angajator – 13,5%, faţă de 15,8% acum. Cota unică de impozitare ar urma să fie scăzută la 14% din 2019. Este propusă şi o reducere a accizelor, din 2016, la motorină şi la benzina fără plumb. Pe de altă parte, toate persoanele care realizează venituri vor fi obligate să plătească contribuţii sociale şi de sănătate, iar impozitele pentru microîntreprinderi, locuinţe şi terenuri vor creşte. Proiectul noului Cod Fiscal va fi, timp de de o lună, în dezbatere publică. Apoi, va fi înaintat Parlamentului.



    Dialog consular cu diaspora românească



    “Dialog cu diaspora pe teme consulare”: este programul pe care Ministerul de externe de la Bucureşti l-a lansat la începutul acestei săptămâni, pentru ca românii din ţară, dar mai ales de peste hotare să fie informaţi corect şi să poată folosi serviciile consulare modernizate la deplina lor capacitate — spune, într-un comunicat, diplomaţia română. Care, în plus, vorbeşte despre deschidere, amabilitate, promptitudine, bun-simţ şi interes faţă de nevoile fiecărui individ în parte, adică despre principii pe care trebuie să se bazeze conduita Corpului Consular român. Programul Dialog cu Diaspora pe teme consulare” se va desfăşura în prima jumătate a anului 2015. În principal, o echipă a Ministerului de Externe se va deplasa în ţările cele mai solicitate din punct de vedere consular — Italia, Spania, Franţa, Germania, Marea Britanie, Austria, Belgia şi Grecia — pentru a prezenta românilor de acolo sistemul de servicii informatizate E-Cons.




    România şi vecinii ei


    Parlamentul Republicii Moldova majoritar românofone, vecina de la est a României, a reuşit cu greu să voteze un Guvern, după legislativele din noiembrie niciun partid sau alianţă neavând majoritatea necesară pentru a impune un premier. În urma unui vot al ultimei şanse, săptămâna aceasta, independentul Chiril Gaburici şi echipa sa au fost aprobaţi. Altfel, Parlamentul de la Chişinău ar fi fost dizolvat. La Bucureşti, ministerul de Externe aşteaptă ca noul Guvern moldovean să continue eforturile de aprofundare a reformelor democratice şi de consolidare a parcursului pro-european al ţării, care are un Acord de asociere cu Uniunea Europeană. Pe de altă parte, pe fundalul crizei din Ucraina, România şi vecina ei de la sud, Bulgaria, au interese comune în diversificarea energetică, în dezvoltarea legăturilor de transport prin construirea de noi poduri peste Dunăre sau în coordonarea eforturilor pentru aderarea la spaţiul Schengen. Au fost tot atâtea subiecte de discuţii pe care le-au avut, la Bucureşti, joi, miniştrii de externe Bogdan Aurescu şi Daniel Mitov; apoi vineri, preşedinţii României, Klaus Iohannis, şi Bulgariei, Rosen Plevneliev.

  • A la une de la presse roumaine – 18.02.2015

    A la une de la presse roumaine – 18.02.2015

    Politique et corruption se mêlent de nouveau et sont les maîtres mots de la presse roumaine en ligne du jour. Perdrions-nous de vue l’essentiel ?


  • Nachrichten 17.02.2015

    Nachrichten 17.02.2015

    BUKAREST: Die rumänische Antikorruptionsbehörde DNA ermittelt gegen den Kreisratsvorsitzenden vom Kreis Prahova, Mircea Cosma, seinen Sohn, Vlad Cosma, den Fernsehkanalbesitzer Sebastian Ghita und zwei Parlamentsabgeordneten in einem Strafverfahren betreffend Veruntreuung von EU-Fonds. Mircea und Vlad Cosma werden verdächtigt, eine Verbrechergruppierung unterstützt zu haben. Sebastian Ghita, Besitzer eines Fernsehkanals und ein Nahestehender des Ministerpräsidenten Victor Ponta soll seinen Einflu‎ß und seine Machtposition ausgenutzt haben, um sich Vorteile zu verschaffen. Im selben Verfahren wird auch gegen Iulian Hertanu, den Schwager des Ministerpräsidenten Victor Ponta, wegen Bildung einer Verbrechergruppierung, ermittelt. Staatsanwälte der rumänischen Antikorruptionsbehörde DNA haben am Dienstag Firmen in Bukarest und Ploieşti durchsucht. Zu den Zielobjekten gehören auch Unternehmen von Angehörigen der Familie des rumänischen Premierministers Victor Ponta. Im Ermittlungsverfahren geht es um Betrug mit EU-Fördermitteln. Die Staatsanwälte gehen davon aus, dass über die Hälfte der Mittel für ein europäisches Projekt veruntreut worden seien und vermuten zudem Steuerhinterziehung. Der Schaden der Veruntreuung beläuft sich auf fast 2 Millionen Euro.



    BUKAREST — Der rumänische Staatspräsident Klaus Iohannis hat am Dienstag die Unterstützung Rumäniens für die Gewährleistung der teritoriellen Integrität, der Souveränität und der Unabhängigkeit der Ukraine erneut bekräftigt. Bei einem Gespräch mit dem ukrainischen Au‎ßenminister Pawlo Klimkin sagte Iohannis, dass Rumänien die Ukraine auf ihrem europäischen und demokratischen Weg unterstütze. Der rumänische Präsident drückte die Hoffnung aus, dass die Waffenruhe in der Ostukraine von allen Seiten eingehalten und zu einer Stabilisierung der Situation in der Region führen werde. Im Dialog mit dem rumänischen Au‎ßenminister Bogdan Aurescu regte Klimkin eine gemeinsame rumänisch-ukrainische Regierungssitzung an.



    XXX – Die prorussischen Separatisten in der Ostukraine haben offenbar den strategisch wichtigen Verkehrsknotenpunkt Debalzewe unter ihre Kontrolle gebracht. Dies meldeten die Rebellen am Dienstag über ihre Nachrichtenagentur Donezk News Agency. Die ukrainischen Regierungstruppen seien aus dem umkämpften Ort zwischen Donezk und Lugansk vertrieben worden. Zuvor hatte es heftige Kämpfe um die Stadt gegeben, obwohl seit Sonntag offiziell ein Waffenstillstand für die gesamte Ostukraine gilt. Ein Vertreter der Rebellen hatte laut der russischen Nachrichtenagentur Interfax berichtet, dass die Separatisten einen Gro‎ßteil Debalzewes in ihre Gewalt gebracht hätten. Es gebe viele Opfer“ bei den Regierungseinheiten, Dutzende andere Soldaten würden kapitulieren. Debalzewe ist ein wichtiger Bahnknotenpunkt zwischen den Rebellenhochburgen Donezk und Luhansk.

  • 17.02.2015

    17.02.2015

    Sécurité — Le président roumain, Klaus Iohannis, s’est s’entretenu aujourd’hui à Bucarest avec le ministre ukrainien des AE, Pavlo Klimkin, sur les relations bilatérales et l’évolution la situation de sécurité en Ukraine, dans le contexte de l’accord de cessez-le-feu signé la semaine dernière à Minsk. A cette occasion, le chef de l’Etat roumain a exprimé son espoir que le cessez-le-feu serait respecté par toutes les parties impliquées et qu’il aiderait à ramener la stabilité dans la région. Par ailleurs, Klaus Iohannis a réaffirmé le soutien de Bucarest à l’intégrité territoriale et à l’indépendance de l’Ukraine, ainsi qu’à son parcours européen et démocratique.



    Perquisitions — Les procureurs anticorruption ont effectué des perquisitions ce mardi à Bucarest et Ploiesti (dans le sud du pays), aux sièges de plusieurs sociétés commerciales, dont une appartenant à des membres de la famille du premier ministre Victor Ponta, dans une enquête portant sur des infractions de fraude liées aux fonds européens. Selon les procureurs, environ 54% des fonds d’un projet financé de fonds communautaires auraient été détournés pour des intérêts personnels. S’y ajouteraient des actes de corruption et d’évasion fiscale. Le préjudice causé est estimé à 7,8 millions de lei, soit 1,7 millions d’euros auxquels s’ajouteraient 555.000 euros provenant de l’évasion fiscale, ont précisé des sources judiciaires.



    Justice — La Haute Cour de Cassation et de Justice juge aujourd’hui la contestation de la détention provisoire de 30 jours de la députée Elena Udrea, ancienne ministre du Développement régional et du Tourisme. Selon les procureurs, Elena Udrea a été placée en détention provisoire pour ne pas avoir respecté l’interdiction d’entrer en contact avec les témoins et les inculpés des enquêtes dont elle fait l’objet. L’ancienne ministre du Tourisme est accusée entre autres d’abus de pouvoir, trafic d’influence, blanchiment d’argent et de faux dans sa déclaration de patrimoine. Récemment, le Parquet national anticorruption a remis à la Chambre des Députés une nouvelle demande de détention provisoire à l’égard d’Elena Udrea, cette fois-ci pour acceptation de pots-de-vin. Plus précisément, elle est accusée d’avoir reçu plus d’un million d’euros de pot-de-vin pour aider plusieurs compagnies qui déroulaient des contrats avec l’Etat.