Tag: école

  • 12.01.2021

    12.01.2021

    Corruption – La procureure générale de la Roumanie, Gabriela Scutea, a envoyé au président Klaus Iohannis la demande du Parquet roumain anticorruption (DNA) d’engager des poursuites pénales contre l’ex-premier ministre Călin Popescu Tăriceanu. L’homme politique aurait accepté des pots-de-vin en 2007 et 2008, durant son mandat à la tête du gouvernement. Selon les procureurs, Tăriceanu aurait reçu indirectement, de représentants d’une société autrichienne qui a distribué les licences Microsoft en Roumanie, des avantages matériels indus de 800.000 dollars sous la forme d’honoraires pour des services de conseil. En échange de cela, il aurait exercé ses pouvoirs de manière à faire adopter une série d’arrêtés gouvernementaux en faveur de la compagnie, explique la DNA. En novembre 2018, le Sénat roumain avait été saisi à la demande du Parquet anticorruption pour entériner l’ouverture des poursuites pénales pour corruption passive contre le même Tăriceanu, sénateur à l’époque, mais la demande avait été rejetée. A présent, les procureurs affirment que de nouveaux éléments ont été versés au dossier.




    Protestations – Les salariés de la santé et de la sécurité sociale démarrent aujourd’hui
    des mouvements de protestations contre l’ordonnance gouvernementale qui prévoit
    le gel des salaires et des pensions de retraite durant toute cette année. Des membres
    du syndicat Fédération Sanitas manifestent devant les préfectures de tout le pays
    et Sanitas Bucarest est présent devant le siège du gouvernement, place
    Victoriei à Bucarest. Les syndicalistes ont également prévu de manifester
    devant les sièges des ministères de la Santé, du Travail et des Finances, ainsi
    que devant le Gouvernement et le Parlement durant toute la période où sera
    débattu le budget 2021. Ils comptent aussi adresser une lettre ouverte au
    président de la Roumanie, aux membres du Parlement de Bucarest et à ceux du
    Parlement européen, pour alerter sur le fait que la Roumanie, en pleine
    pandémie de Covid-19, diminue les revenus des salariés impliqués directement
    dans la lutte contre le nouveau virus.






    Culture – Alexander Nanau, le réalisateur du film « Colectiv », a
    refusé la médaille du Mérite culturel accordé par le président Klaus Iohannis
    en déclarant que « c’était le moment le plus clinique pour décorer, de
    manière symbolique et vide de sens, la
    culture de la Roumanie », relate Hotnews. D’après le réalisateur, l’Etat
    roumain ne devrait pas utiliser la Journée de la culture roumaine, fêtée le 15
    janvier, pour organiser des cérémonies et donner des décorations symboliques,
    mais pour annoncer et mettre en œuvre des solutions concrètes pour sauver le
    secteur culturel. « Colectiv », un documentaire émouvant sur le drame
    de l’incendie du club bucarestois du même nom qui a couté la vie à 64
    personnes, met en lumière les manquements du système médical roumain. Le film, qui
    a déjà gagné de nombreux prix internationaux, est la proposition de la Roumanie
    aux Oscars de cette année.






    Education – La plupart des élèves et des enseignants roumains veulent retourner
    à l’école, montre un sondage réalisé par l’ONG World Vision Roumanie. D’après l’enquête,
    88% des enfants veulent regagner les bancs et 84% des professeurs estiment que
    les écoles sont prêtes à rouvrir dans le respect des normes sanitaires. Plus de
    la moitié des élèves disent qu’une fois retournés à l’école, ils auront
    besoin de travailler dans un rythme qui ne les surmène pas et un tiers d’entre
    eux affirment qu’ils auront besoin du soutien des enseignants pour bien finir l’année
    scolaire en cours. Du côté des professeurs, leurs craintes les plus importantes
    liées au retour à l’école sont liées au faible niveau de préparation des élèves
    et au volume important de connaissances qu’ils devront revoir en classe. Rappelons
    que les cours ont repris hier en Roumanie, après les vacances de Noël, mais toujours
    à distance. Les autorités évoquent un possible retour dans les classes le 8
    février, après les vacances d’hiver, mais uniquement si le taux d’infection le
    permet – a avertit le ministre de l’Education Sorin Cîmpeanu.

    Coronavirus – Près de 3.700 nouveaux cas de contamination au Sars-Cov-2 en 24h en Roumanie, sur 23.000 tests effectués dans le même intervalle. 156 personnes sont décédées des suites de l’infection et un peu plus de 1.000 sont hospitalisées en soins intensifs. L’exécutif de Bucarest devrait prolonger dans le courant de la journée l’état d’alerte sanitaire, sans toutefois faire des changements quant aux restrictions actuellement en place. Les stations de ski resteront donc ouvertes en Roumanie, avec pour seule contrainte d’éviter de former des foules aux remontées mécaniques.

    Auto – En 2020, les ventes de voitures neuves ont baissé de 22,6% par
    rapport à l’année précédente, malgré une majoration de 103,5% des ventes de
    véhicules écologiques et un bond des immatriculations de véhicules durant les
    quatre derniers mois de l’année, a fait savoir mardi l’Association roumaine des
    producteurs et des importateurs d’automobiles. Le mois de décembre a
    comptabilisé le nombre le plus important d’immatriculations de véhicules neufs,
    soit en tout 18.363 unités – voitures personnelles et commerciales, bus et mini
    bus confondus.

    Moldavie – La présidente de la République de Moldova, la pro-européenne Maia
    Sandu, se rend aujourd’hui en visite officielle dans l’Ukraine voisine, sur
    invitation de son homologue Volodymyr Zelensky. Les relations entre les deux
    Etats ont été plutôt distantes entre 2016 et 2020, durant le mandat du
    socialiste pro-russe Igor Dodon, que Maia Sandu a vaincu lors des
    présidentielles de novembre 2020.




    Météo – Temps morose en Roumanie, avec des précipitations faibles, notamment
    de la neige, dans le sud, l’ouest, le nord-ouest et le centre du pays, tout
    comme en montagne. Le vent sera faible à modéré, avec quelques intensifications
    sur le littoral. Les températures maximales irons de -1 à 8°, avec 1°C à midi à
    Bucarest.

  • L’école recommence en ligne

    L’école recommence en ligne

    Finies les vacances d’hiver et quelque trois millions d’élèves de l’enseignement préuniversitaire roumain ont recommencé ce lundi les cours, mais toujours à partir de chez eux, comme c’est le cas depuis des mois déjà. A commencer par mars dernier et à l’exception de moins de deux mois seulement, de septembre à novembre, les écoliers ne se rendent plus aux écoles physiquement.

    C’est à cause du nouveau coronavirus que, les cours se déroulent à présent exclusivement en ligne à travers le pays, alors que les vacances et les périodes d’activité éducationnelle se succèdent d’une manière rythmique, pour se transformer en une véritable routine. Par ailleurs, le Conseil national des élèvent demande aux autorités de décentraliser la prise de décisions sur les moyens de reprise des cours, afin de permettre la présence physique des enfants à l’école dans les localités où le taux d’infection est inférieur à 3 cas par mille habitants. Et ces localités seraient d’ailleurs assez nombreuses en Roumanie, affirme le Conseil des élèves qui vient aussi de tirer la sonnette d’alarme sur les conséquences de l’école en ligne. Elle serait fatigante, inefficace et ne devrait pas durer à long terme.

    Qui plus est, de nombreux élèves, notamment des milieux démunis, n’ont pas accès à l’éducation parce qu’ils n’ont ni ordinateurs, ni tablettes, ni connexion à Internet. Ces catégories défavorisées ont aussi besoin d’un plan de récupération des cours, pour que les lacunes accumulées depuis le début de la pandémie ne deviennent pas trop importantes et carrément impossibles à combler. Et ce n’est pas tout ! Vu que les examens nationaux approchent, le Conseil national des élèves souhaiterait rencontrer les décideurs nationaux pour passer en revue les différents moyens de les organiser, en fonction de plusieurs scénarios possibles.

    Par ailleurs, le ministère de l’Education de Bucarest a annoncé qu’il déciderait avant la fin du mois en cours si la présence physique des élèves dans les écoles sera possible durant le second semestre qui commence le 8 février. Le ministre de tutelle, Sorin Cîmpeanu, a promis que la date de la réouverture physique des écoles n’est pas l’unique priorité des autorités. S’y ajoute le besoin de compenser les pertes subies par le système d’enseignement en général durant la pandémie. Sorin Cîmpeanu a également déclaré qu’il tiendrait compte des propositions des élèves, des parents et des professeurs, mais qu’une décision sur la manière dont les cours devraient reprendre – en présentiel dans les écoles ou bien à distance via Internet – serait adoptée en fonction de la situation épidémiologique.

    « J’aime croire qu’une réouverture des écoles serait possible le 8 février, nous ne nous permettons pas de gaspiller encore un semestre et de perdre toute une génération », a également souligné le vice-premier ministre Kelemen Hunor, qui n’excluait pas, lui non plus, le scénario de la réouverture des écoles par étapes et par régions. (trad. Alex Diaconescu)

  • La semaine du 4 au 8 janvier 2021

    La semaine du 4 au 8 janvier 2021

    La vaccination anti-Covid se poursuit en Roumanie


    La campagne de vaccination anti-Covid a démarré en Roumanie le 27 décembre dernier. La première étape, celle de limmunisation du personnel médical et social de première ligne bat son plein, plusieurs dizaines de milliers de personnes ayant été vaccinées jusquici. Une 3e tranche de 150 000 doses de vaccin est arrivée mercredi en Roumanie. La 2e étape de la campagne devrait démarrer à la fin de la semaine prochaine. Elle visera les personnes de plus de 60 ans et les personnes atteintes de maladies chroniques, ainsi que les personnes hospitalisées dans les centres d’hébergement médico-sociaux. Enfin, la 3e étape concernera la population générale et pourrait être lancée au mois d’avril. De son côté, le premier ministre Florin Cîţu promet que Bucarest fera de son mieux pour accroître le nombre des doses de vaccin anti-Covid. De même, le ministère de la Santé se propose de simplifier la procédure de création et dautorisation des centres de vaccination anti-Covid. Le ministre de la Santé, Vlad Voiculescu, a précisé quun millier de centres devraient devenir fonctionnels dans les plus brefs délais, ayant une capacité dadministration denviron 150 000 vaccins par jour. Entre temps, la Commission européenne a autorisé mercredi un deuxième vaccin contre le Covid-19 – celui produit par la compagnie pharmaceutique américaine Moderna. Notons aussi que, depuis le début de la pandémie, plus de 660 000 Roumains ont été dépistés positifs au nouveau coronavirus, alors que le bilan des décès causés par la Covid-19 est supérieur à 16 500.



    Débat sur le retour en classe des élèves roumains


    En Roumanie, les enfants pourraient revenir dans les salles de classe à compter du 8 février prochain, premier jour du second semestre. Mais la décision finale sera prise en fonction de la situation épidémiologique du moment, a fait savoir le ministre de léducation, Sorin Cîmpeanu. Il a rencontré jeudi les représentants des syndicats et ceux des associations d’élèves, d’étudiants et d’enseignants. Ensemble, ils ont examiné les mesures à mettre en place en vue d’une éventuelle réouverture des écoles et ils ont dressé un bilan des pertes subies par l’Education nationale durant la crise sanitaire. La santé des enseignants et des élèves est importante, mais il est tout aussi important de récupérer la matière étudiée, notamment pour les élèves de 3e et de terminale qui ont des examens à passer, surtout que les épreuves seront organisées en présentiel, a souligné le ministre. Entre temps, les vacances dhiver touchent à leur fin en Roumanie, et les cours reprendront en ligne à compter du lundi 11 janvier, a-t-il été décidé par décret durgence du gouvernement de Bucarest.



    Le gouvernement de Bucarest élabore le budget de la Roumanie pour 2021


    Le gouvernement de Bucarest sest penché cette semaine sur le budget de lEtat pour 2021. Le projet du budget sera finalisé avant la fin du mois en cours et transmis au Parlement pour débat le 4 février prochain. Dici là, il faut finaliser les analyses pour chaque ministère et pour les projets que ceux-ci souhaitent mettre en place cette année. Le premier ministre Florin Cîtu a fait savoir quil sétait déjà entretenu avec tous les ministres, leur demandant de présenter leurs projets. Il a également demandé que tous les projets avec des investissements viables soient identifiés, et de décider sils peuvent être financés à laide de fonds européens, pour ne pas mettre davantage de pression sur le budget de lEtat. Selon le premier ministre, le projet de budget 2021 table sur un déficit de 7% du PIB, un chiffre qui indique lengagement ferme du gouvernement pour lassainissement budgétaire du pays, sans pour autant freiner léconomie.



    Par ailleurs, jeudi, le ministre roumain des Finances, Alexandru Nazare, sest entretenu par téléphone avec le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis. A lissue de la discussion, ce dernier a déclaré que lUE sattendait à ce que Bucarest présente un budget robuste pour 2021, dans le contexte où les dépenses budgétaires ont beaucoup augmenté en 2020, alors que les recettes au budget de lEtat ont considérablement diminué sur la toile de fond des conséquences économiques de la pandémie. Encourager les investissements est une priorité de la Roumanie, l’utilisation des fonds européens ayant une importance particulière en ce sens, a affirmé de son côté le ministre roumain des Finances, Alexandru Nazare. Il a également assuré que Bucarest envisageait de réduire graduellement le déficit budgétaire de 7% du PIB cette année à 3% en 2024.



    Nouvelle affaire de corruption


    Cette semaine encore, une nouvelle affaire de corruption a fait le tour des médias roumains. Lancien ministre de l’Environnement, des Eaux et des Forêts au gouvernement libéral précédent, Costel Alexe, fait lobjet dune enquête pour corruption, étant soupçonné de de pots-de-vin et d’instigation à la dilapidation. Selon les procureurs anticorruption, en mars et avril 2020, il aurait demandé au directeur d’une usine sidérurgique de lui donner une certaine quantité de produits de tôle, afin de s’acquitter de ses attributions professionnelles. Il s’agissait de l’allocation gratuite de certificats d’émissions de gaz à effet de serre à l’usine sidérurgique en question et du contrôle des mesures prises par la même entreprise pour fermer une décharge non conforme. Les 22 tonnes de produits de tôle mentionnés, qui auraient valu 103 000 lei (plus de 20 000 euros), auraient été livrés et reçus en deux tranches sur le site d’une société commerciale gérée par un membre de la famille de l’ancien ministre, affirment les enquêteurs. Pour sa part, l’ancien ministre Costel Alexe nie ces accusations et se dit confiant en l’acte de justice dont il fait lobjet.



    Violences à Washington et réactions internationales


    Enfin, des milliers de protestataires, partisans de Donald Trump, ont pris dassaut, mercredi, le Capitole de Washington, dans une tentative désespérée de renverser les résultats de lélection présidentielle de novembre dernier, estimant que le vote avait été fraudé. A Bucarest, le ministère des Affaires étrangères considère les violences de Washington préoccupantes et inacceptables, et exprime sa confiance en la démocratie américaine qui doit, à son avis, rester un modèle au niveau global.



    Entre temps, la situation dégénérait à Washington, où 4 civils et un policier ont perdu la vie et des dizaines de personnes ont été arrêtées dans lattaque contre siège du Congrès américain. Le chef du service de sécurité a démissionné et de nombreux collaborateurs quittent léquipe de Donald Trump. Celui-ci a fini par reconnaitre la fin de son mandat, promettant une transition ordonnée du pouvoir. Finalement, le Congrès a pu ratifier la victoire de Joe Biden. Létape finale du processus, son investiture, est prévue le 20 janvier prochain. Entre temps, les leaders du monde entier nont pas hésité à exprimer leur préoccupation au sujet des incidents de Washington et ont condamné les violences qui ont eu lieu.


    (Trad. Valentina Beleavski)


  • A quand le retour des élèves en classe ?

    A quand le retour des élèves en classe ?

    Depuis mars dernier, à l’exception de moins de deux mois – entre septembre et novembre – les enfants roumains ne vont plus à l’école. En raison du nouveau coronavirus, les cours sont actuellement organisés exclusivement en ligne sur l’ensemble du pays. C’est pourquoi les vacances et les périodes d’activité scolaire à la maison, devant l’ordinateur, se succèdent à un rythme qui fait déjà partie de la routine. Dans moins d’une semaine, les vacances d’hiver en cours prennent fin, mais pas de rentrée effective en vue pour les élèves. Ils vont continuer à apprendre en ligne, comme jusqu’ici. Ces vacances n’ont pas été très différentes des autres, non plus, en raison de la situation. Les enfants n’ont pas pu interagir, donc ils ont essayé de trouver, toujours à la maison, de quoi s’occuper :



    « Je trouve des activités sans aller nulle part. Je dessine, je colorie, je lis, je passe du temps sur mon ordinateur, je fais mes devoirs et je reste avec ma famille. »



    Le psychologue Fabian Radu conseille aux parents de passer le plus de temps possible avec leurs enfants et d’organiser des loisirs ensemble :



    « Il serait important de ne pas leur donner tout le temps des téléphones, des tablettes pour qu’ils s’amusent, afin qu’ils ne restent pas les yeux uniquement sur l’écran, mais de les guider vers d’autres types d’activités créatives. »



    En vue du second semestre, qui commencera le 8 février, le Conseil national des élèves tire la sonnette d’alarme, arguant que l’école en ligne est fatigante, inefficace et qu’elle ne peut pas continuer à long terme. Il y a beaucoup d’élèves – surtout issus de milieux défavorisés -, qui n’ont pas accès à l’éducation parce qu’ils n’ont pas d’ordinateurs ou de tablettes et pas de connexion à Internet. Pour ces enfants, un plan de récupération est également nécessaire, pour que les lacunes qu’ils ont accumulées depuis le début de la pandémie ne deviennent pas trop importantes, ce qui les rendrait impossibles à combler. De l’avis du Conseil national des élèves, il serait souhaitable que les décisions de réouverture des écoles soient décentralisées, en fonction du taux d’incidence des infections au coronavirus au niveau local, comme cela a déjà été fait auparavant. Et ce étant donné que de nombreuses localités du pays sont en dessous l’indice de 3 cas pour mille habitants.



    En même temps, vu que les examens nationaux approchent, les élèves aimeraient également discuter avec les décideurs au niveau central de leur organisation, pour qu’un plus grand nombre de scénarios soient élaborés afin que les épreuves puissent avoir lieu. Le ministre de l’Education Sorin Câmpeanu a déclaré qu’il envisageait un retour des enfants en classe au deuxième semestre, mais seulement en fonction de la situation épidémiologique. Aucun scénario qui pourrait résulter d’une analyse correcte et complète qui sera faite, très probablement, après le 20 janvier n’est exclu, a ajouté le dignitaire.


    (Trad. : Ligia)


  • Les enseignants et l’école en ligne

    Les enseignants et l’école en ligne


    Le
    système roumain de l’éducation nationale compte désormais parmi
    les victimes de la pandémie de Covid-19. Interrompus au mois de
    mars, suite à l’instauration de l’état d’urgence, les cours ont
    repris à la mi-septembre, avec la rentrée 2020. L’année scolaire
    2020-2021 a recommencée conformément à trois scénarios de base :
    vert, dans le cadre duquel les cours se déroulent en présentiel
    dans les salles de classe, rouge avec des cours exclusivement en
    ligne, et jaune, avec un mélange des deux.

    La joie de la majorité
    des quelque 2,8 millions d’enfants et adolescents de se revoir dans
    les écoles à la mi-septembre n’a pas duré trop longtemps. La
    progression des cas d’infection au nouveau coronavirus a mené à la
    fermeture d’un nombre de plus en plus élevé d’écoles dans de
    nombreuses régions du pays, y compris à Bucarest, où les autorités
    avaient décidé de fermer physiquement les écoles et de dérouler
    des cours exclusivement en ligne.

    Le délai de sept mois entre mars
    et septembre aurait dû constituer pour le ministère de l’Éducation
    nationale une bonne occasion d’imaginer des solutions viables pour
    que ni les enseignants, ni les élèves ne subissent des conséquences
    fâcheuses. Mais voilà que de nombreux professeurs ne savent même
    pas maintenant, début novembre, ce que l’enseignement en ligne
    présuppose, une bonne partie des élèves n’ont pas les moyens,
    c’est-à-dire qu’ils ne possèdent ni tablettes, ni ordinateurs, or
    pour les parents, l’effort financier est considérable.


    Selon
    un sondage d’opinion réalisé par la Fédération des syndicats de
    l’éducation « Spiru Haret » parmi 8 500 enseignants à
    travers le pays, 53% d’entre eux ont suivi ces cinq dernières années
    au moins un cours de formation professionnelle d’utilisation des
    nouvelles technologies dans l’enseignement. Et pourtant, la majorité
    des professeurs, soit 66%, affirment qu’ils ont toujours besoin de
    cours de formation pour pouvoir enseigner en ligne. Près de 46% des
    professeurs de Roumanie affirment que les autorités n’ont pas aidé
    les écoles durant cette crise sanitaire. 37 enseignants sur 100 ont
    été obligés de s’acheter eux-mêmes un téléphone portable où
    une tablette et 33% d’entre eux ont payé de leur propre poche plus
    de 200 euros pour pouvoir enseigner à distance.

    Conformément au
    même sondage d’opinion, les professeurs ont également acheté des
    cartouches pour leurs imprimantes, des logiciels éducationnels et du
    matériel sanitaire (masques et désinfectants). La conclusion de la
    Fédération des syndicats de l’éducation Spiru Haret est que tant
    les autorités locales que celles centrales devraient allouer des
    fonds substantiels pour permettre aux enseignants de mener des
    activités éducationnelles de qualité et de garantir l’accès de
    tous les enfants aux cours, qu’ils se déroulent en présentiel, en
    distanciel ou dans un système hybride.

  • Plaidoirie pour l’enseignement en ligne

    Plaidoirie pour l’enseignement en ligne

    L’enseignement roumain, qui avait déjà des problèmes, a dû relever les plus grands défis de son histoire depuis le déclenchement de la pandémie de Covid-19. Bien que l’été soit loin derrière nous et que la rentrée ait déjà eu lieu, tous les établissements scolaires de Roumanie ne sont pas encore équipés pour passer si nécessaire à l’enseignement en ligne. Qui plus est, une partie des enseignants refusent d’entrer en ligne pour plusieurs raisons, soit parce qu’ils ne souhaitent pas permettre la collecte de leurs données personnelles ou bien parce qu’ils ne souhaitent pas être filmés pendant les classes. En même temps, les profs qui donnent des cours en ligne sont souvent confrontés à de nombreux problèmes techniques.

    Les enseignants de Roumanie doivent apprendre à donner des cours en ligne, insiste encore une fois le premier ministre roumain, Ludovic Orban : « Tout au long de l’été nous avons organisé des cours pour améliorer les compétences numériques des enseignants. Nous continuons à en organiser et les professeurs doivent s’habituer à ce type d’enseignement. Il est difficile d’anticiper combien la pandémie va durer et quand il y aura un vaccin. Il est clair que l’enseignement aura lieu conformément à un des trois scénarios : en classe, en système mixte (alternant le présentiel et le distanciel) et en ligne, si une école est confrontée au scénario dit rouge. »

    A préciser que selon le scénario rouge mentionné par le premier ministre, une école passe automatiquement à l’enseignement en ligne pendant deux semaines si 3 cas d’infection au SARS-CoV-2 sont confirmés. D’ailleurs, sur la toile de fond de la pandémie, la loi de l’Education nationale a été modifiée dans le sens où elle précise actuellement que l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et supérieur peut se dérouler en ligne durant l’état d’urgence ou de siège. Mais vu que l’enseignement en ligne n’est pas obligatoire pendant l’état d’alerte (actuellement en vigueur en Roumanie), le chef de l’Exécutif n’exclut pas une nouvelle modification de la Loi de l’éducation. Récemment, Ludovic Orban déclarait que la Télévision publique roumaine allait de nouveau diffuser des cours pour différentes disciplines, tout comme pendant l’état d’urgence, une sorte de soutien supplémentaire pour l’enseignement, tout au long de l’année scolaire.

    Depuis la rentrée du 14 septembre, des dizaines d’établissements scolaires ont déjà passé du présentiel au système dit hybride qui alterne les cours en classe avec ceux en ligne, alors que d’autres ont déjà commencé à donner des cours exclusivement sur Internet. A regarder les chiffres officiels, en ce moment, plus de 300 écoles de Roumanie font des cours uniquement en ligne et plus de 4400 alternent les deux systèmes. Le reste, soit quelque 12.500 établissements, accueillent les élèves en classe comme d’habitude, dans le strict respect des gestes barrières. A noter aussi que moins de deux semaines depuis le début de l’année scolaire, une bonne partie des écoles fonctionnera 3 jours durant exclusivement en ligne en raison des élections locales, vu que la plupart des bureaux de vote seront organisés dans les établissements scolaires. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Avoir des enfants atypiques en Roumanie

    Avoir des enfants atypiques en Roumanie

    Et là, on fait référence aux familles avec des enfants qui ont des besoins éducatifs particuliers (BEP) et qui, en vertu de la législation actuelle, doivent être intégrés à l’enseignement de masse. La loi existe sur papier, mais, en pratique, il arrive souvent que cette intégration n’ait pas lieu. C’est ce vécu qu’Anemari-Helen Necșulescu relate dans son livre paru récemment chez Cartex sous le titre « Le journal d’une mère. Séquences urbaines avec enfants, trafic routier, parents, devoirs et autres ».

    Anemari est mère de deux enfants adoptés, dont le garçon, Emi, a reçu un diagnostic de trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention ou TDAH. Le livre ne raconte pas que le mal qu’Anemari a eu à intégrer Emi à l’école. Comme l’auteure le déclare elle-même, « le livre ne vise à rien résoudre, il vise à ouvrir des thèmes de débat. (…) Ne pas parler de nos problèmes ou, pire encore, les cacher, c’est beaucoup plus dangereux pour notre santé mentale. »Un des sujets longtemps cachés sous le tapis, c’est la réaction du système éducatif à l’égard des élèves aux besoins éducatifs particuliers. Au bout de huit ans de tourments, Anemari-Helen Necșulescu résume les types de résistance que l’école lui a opposés. « ll existe plusieurs formes de résistance. C’est l’opposition claire, quand on dit « non », carrément : « ce n’est pas possible », « on n’a pas », « ça n’existe pas ». C’est le genre d’attitude qui me pousse à agir. Mais il y a aussi l’opposition silencieuse, dans laquelle les gens font semblant de respecter la loi et de l’appliquer. Je n’étais pas au courant de cela. Voilà pourquoi, dans mon livre, j’ai consacré beaucoup d’espace à ce sujet et à la façon dont un parent vit cette expérience. D’une part, j’aimerais que les enseignants lisent le volume et puissent trouver en eux l’empathie qui leur permette de voir dans les enfants, au-delà des noms inscrits dans le catalogue, des êtres humains qui ont une histoire. D’autre part, je voulais que les parents se trouvant dans la même situation que la mienne comprennent que ce n’est pas facile. Certains me demandent mon avis. Alors, je leur explique la législation, mais aussi comment ils devraient aborder le problème. Là encore c’est pas facile du tout, car il est question d’un tas de choses, qui vont de la rédaction d’un formulaire d’inscription en double exemplaire à déposer au secrétariat de l’école jusqu’au fait qu’il faut revenir pour savoir quel est le sort de votre requête. Vous devez aussi lire la législation. Si vous avez des amis ayant des connaissances juridiques, demandez-leur de vous aider à traduire la législation dans votre langue. Ensuite, il faut insister et contacter la hiérarchie, systématiquement, jusqu’au niveau du directeur d’école et à celui de l’inspection scolaire. Il ne faut pas lâcher, car on n’a pas le choix. Mon message aux parents dans ma situation est le suivant : Vous êtes le seul espoir de votre enfant. Je sais que, de toute façon, c’est dur de vivre son quotidien, mais, en tant que parent, vous êtes son unique chance. C’est ainsi que j’ai obtenu, pour mon enfant, le maximum que l’on peut obtenir dans la Roumanie d’aujourd’hui. »

    Les péripéties d’adaptation d’un enfant BEP et les efforts des parents à cet égard sont décrits dans le livre Le journal d’une mère avec minutie, humour, mais aussi avec l’énergie d’un parent qui sait que, au moins au début, il ne doit compter que sur lui-même dans ce combat contre l’inertie. Anemari-Helen Necșulescu: « Dans mon livre, il y a un chapitre où j’explique comment nous avons commencé l’année scolaire, au cours préparatoire, et comment à la fin, nous avons été expulsés de la classe. C’était douloureux, évidemment, mais j’ai essayé de me concentrer sur ce que j’avais appris de cette leçon et sur la façon dont j’avais décidé d’aborder le problème. La plupart du temps, lorsque nous avons de tels problèmes, nous nous mettons en colère et voulons que justice soit faite. Cette justice, à laquelle nous avons droit, on ne peut pas l’obtenir de cette manière. Si, en tant que parent dans cette situation désespérée, vous vous détachez un peu et prenez du recul, vous pourrez regarder les autres parents comme des personnes non informées, pas nécessairement dépourvues d’empathie. Ils aiment tout autant leurs propres enfants et ne voient peut-être que les besoins de ceux-ci. C’est ainsi que vous réalisez que la réponse est toujours dans l’éducation. Et c’est à vous d’éduquer ces parents, car c’est la seule façon d’intégrer votre enfant. Il n’y a pas de système à l’école pour vous faciliter la tâche. Il n’y a pas de réunions avec les parents où l’on discute de la diversité, des besoins spéciaux, de l’intégration et de l’empathie. C’est à vous d’endosser ce rôle. Vous devez chercher et vous faire des alliés. Et pour cela, j’ai dû me rendre vulnérable, raconter aux parents les difficultés auxquelles j’étais confrontée, à quel point c’était difficile pour moi, ce que signifiait le diagnostic de mon fils, quelles en étaient les manifestations et les défis. Je leur ai dit que je comprenais qu’il leur était peut-être difficile d’accepter que le rythme de la classe soit ralenti par la présence d’un tel élève. J’ai fait tout ça pour trouver un moyen qui nous permette de coexister. »

    Comme elle était déjà habituée à élever un enfant atypique, Anemari-Helen Necșulescu en a adopté un autre : une fillette de cinq ans, maintenant âgée de neuf ans. Voici l’histoire de cette adoption, racontée par notre interlocutrice : « J’ai trouvé Rebeka sur la liste des enfants difficiles à adopter. Dans son dossier, il était écrit qu’elle était ethnique rom. On peut soupçonner que c’est la raison pour laquelle elle n’avait pas été adoptée plus tôt. Un enfant se retrouve sur la liste des enfants difficiles à adopter pour plusieurs raisons. Il se peut qu’une fois ouvert le processus d’adoption, plusieurs parents potentiels refusent d’aller plus loin. Autre cas de figure : l’enfant se retrouve plus de six mois dans le registre national des adoptions. Évidemment, il y a des enfants avec différents diagnostics, mais l’appartenance ethnique surtout est un facteur déterminant. Quand j’ai vu que son appartenance ethnique était inscrite sur la fiche, même si c’était illégal, je me suis mise en colère, car je me fâche à chaque fois qu’on me dit que « ce n’est pas possible ». Rebeka a changé ma vie et m’a beaucoup aidée dans ma relation avec Emi. Le fait qu’elle soit d’ethnie rom était juste une information sans importance pour nous. Cependant, elle est très brune, et cela fait que les gens se comportent de manière extrêmement inappropriée. C’est un autre défi à relever. Par exemple, comme je teins mes cheveux en blond et que ma peau est très blanche, le contraste avec Rebeka est saisissant. ll m’est arrivé, un jour, qu’une vendeuse en charcuterie nous regarde longtemps pendant que nous faisions nos courses. À un moment donné, elle n’a pas pu s’empêcher de demander si Rebeka était ma fille. J’ai dit « oui » et j’ai continué : « Mais à qui ressemble-t-elle ? ». « A son père ! », ai-je répondu calmement. Ces dernières années, toujours plus de parents qui adoptent des enfants roms se sont heurtés à la ségrégation, car le problème n’est pas seulement celui de l’enfant, mais de la famille élargie. Par exemple, cela touche Emi aussi. Quand un enfant crie à Rebeka qu’elle est Tsigane et qu’Emi se trouve à côté d’elle, il se sent mal à l’aise lui aussi. »

    L’histoire d’Emi, de Rebeka et de leurs parents, racontée dans le livre « Le journal d’une mère », n’est qu’un défi parmi tant d’autres que pose la vie trépidante à Bucarest. Anemari-Helen Necșulescu nous les décrit avec humour et empathie pour prouver qu’en adoptant la conduite appropriée on peut surmonter les difficultés.

  • 13.09.2020

    13.09.2020

    Coronavirus – Le gouvernement de Bucarest devrait prolonger lundi de 30 jours l’état d’alerte sur le territoire de la Roumanie, dans le contexte de l’évolution actuelle de la pandémie. Le nombre de nouveaux cas d’infection semble stagner en Roumanie autour des 1300. Le rapport officiel le plus récent fait état de 1109 nouveaux cas d’infection en 24 heures. Le nombre total des personnes malades de Covid 19, sept mois après l’apparition du premier cas en Roumanie touche les 104 mille et celui des décès est arrivé à 4163. 126 Roumains sont décédés à l’extérieur du pays. Le bilan mondial de la pandémie de coronavirus touche les 924 mille décès, selon les chiffrés de l’Université américaine de médecine « John Hopkins ». Les Etats-Unis sont le pays ayant recensé le plus grand nombre de cas d’infection, plus de 6,6 millions et de décès, soit plus de 198 mille. L’Inde recense plus de 4,7 millions de cas et 78 mille morts alors que le Brésil a enregistré 4,3 millions d’infections et plus de 131 mille décès. La situation devient de plus en plus inquiétante dans de nombreux pays européens. La France a dépassé le seuil des 10 mille infections dépistées en un seul jour, alors que l’Espagne la première semaine d’école s’est terminée par des milliers d’infections, ce qui a mené à l’isolement de plusieurs classes. La France et l’Espagne ont été aux côtés de l’Italie et du Royaume Uni les Etats européens les plus touchés par la pandémie durant les premiers mois de celle-ci.

    Rentrée – Ce lundi, c’est la rentrée en Roumanie, dans des conditions adaptées à l’épidémie de Covid 19. La manière dont les élèves participeront aux cours dépend du nombre total de nouveaux cas rapportés les 14 derniers jours par rapport au millier d’habitants dans la région où se trouve l’institution d’enseignement. Dans la majorité des écoles du pays, plus de 12 mille, les cours commenceront dans le scénario vert, avec la participation quotidienne des élèves en présentiel. Le scénario jaune s’applique dans près de 5 mille écoles, où les élèves des classes primaires et terminales participent aux cours en présentiel et les autres alternativement en présentiel et en distanciel. Près de 240 écoles ont été placées dans un scénario rouge, et dans leur cas les cours se dérouleront uniquement enligne. Le premier ministre Ludovic Orban a déclaré que les autorités locales et les écoles disposent de 175 millions d’euros, argent qui sera utilisé pour acheter des tablettes nécessaires aux cours enligne. Selon le premier ministre des fonds ont été alloués aussi pour décompter les masques et les substances désinfectantes. Ce qui plus est, le premier ministre a déclaré que les autorités étaient préparées à intervenir dans toute situation qui pourrait apparaitre sur toile de fond d’épidémie, après le début de l’année scolaire.

    Statistiques – En Roumanie, les crédits en tant qu’instruments financiers sont utilisés par 8,1% des ménages. Conformément à une recherche de l’Institut national de la statistique en 2019, 55% des crédits ont été contractés pour acheter des objets tels des voitures et des équipements électroniques. Selon cette recherche, 37,8% des Roumains ont recouru aux crédits pour améliorer et rénover leurs habitations. Les Roumains ont également utilisé les crédits bancaires pour payer des dettes, des factures, refinancer d’autres prêts, couvrir le coût de l’éducation et du la garde des enfants, financer les vacances et les loisirs ainsi que payer le coût des soins de santé. Selon la même source, les crédits sont utilisés surtout par les ménages du milieu urbain.

    Pompiers – Le président roumain Klaus Iohannis a transmis un message à l’occasion de la journée des Sapeurs Pompiers roumains, qui est marquée à travers le pays chaque 13 septembre. Il a affirmé que pendant cette période durant laquelle toute la société était mise à l’épreuve par la pandémie de Covid 19, les sapeurs-pompiers ont à nouveau fait preuve de professionnalisme et de courage, d’implication et d’esprit de sacrifice, pour contribuer aux côtés des autres institutions de l’Etat au maintien de la santé et à la sécurité des citoyens. Le chef de l’Etat a remarque la manière responsable dans laquelle les pompiers ont continué à remplir leurs missions dans la lutte contre les calamités et les désastres naturelles, pour que l’institution demeure une institution fondamentale, le garant de l’état de normalité dans le cadre des communautés, ainsi que du droit à la vie, à la propriété privée et à la santé.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Patricia Tig s’est qualifiée dans la finale du tournoi WTA d’Istanbul. Samedi dans la soirée, dans les demi-finales du tournoi, Patricia Tig (26 ans, 88e WTA) a battu la joueuse tchèque Tereza Martincova (26 ans, numéro 136 WTA) 6-3, 6-3. Patricia Tig affrontera dans la finale la canadienne Eugenie Bouchard (26 ans, numéro 272 dans le classement WTA), qui avait disposé 6-3, 6-2 de Paula Badosa Gibert (d’Espagne). Pour Tig, ce sera la troisième finale WTA après celles de Bakou en 2015 et de Bucarest en 2019. Le palmarès de la sportive roumaine inclut un trophée WTA en 2019 à Karlsruhe.

    Météo – Il fait beau en Roumanie, où le ciel est bleu presque partout, à l’exception des régions de montagne et du sud-est où quelques nuages sont au rendez-vous. Les températures vont de 25 à 33 degrés. 27 degrés et du soleil à Bucarest.

  • 11.09.2020

    11.09.2020

    Coronavirus en Roumanie – 1.391 nouveaux cas d’infection au virus SARS – CoV – 2 ont été enregistrés en Roumanie par rapport au précédent rapport, suite aux tests réalisés au niveau national a annoncé cet après midi, le Groupe de Communication Stratégique. Le bilan des contaminations a dépassé ainsi les 100 mille personnes se situant à 101.075. Vendredi également, 35 personnes infectées au nouveau coronavirus sont décédées, portant le nombre total des décès en Roumanie à 4.100. 478 malades sont actuellement en soins intensifs, à fait savoir le Groupe de Communication stratégique. 7.125 malades de Covid 19 sont actuellement hospitalisées dans des centres hospitaliers spécialisés, 10.772 sont confinés à domicile et 5.754 en isolement institutionnalisé. 33.129 personnes non-malades, mais suspects de Coronavirus sont actuellement en quarantaine à domicile et 12 en quarantaine institutionnalisée. Le cabinet de Bucarest a annoncé qu’il adopterait lundi un décret censé prolonger l’état d’alerte sur le territoire de la Roumanie. Le document n’a pas pu être adopté durant la réunion de jeudi de l’exécutif puisqu’il ne possédait pas un avis de la part du Conseil Législatif.

    Coronavirus dans le monde – Le bilan mondial de la pandémie a dépassé les 28 millions de cas d’infection et 914 mille décès à cause du nouveau coronavirus. Les Etats Unis demeurent le pays le plus touché avec 6,6 millions d’américains infectés au nouveau coronavirus, dont 196 mille tués jusqu’ici par la Covid-19. En Asie, l’Inde, pays qui se trouve en 2e position dans le monde pour ce qui est du nombre de personnes infectées, a dépassé les 4,5 millions de cas positifs et les 76 mille décès. La croissance du nombre de cas détermine aussi l’Europe à envisager de nouvelles mesures pour ralentir l’épidémie. En France, Etat qui se confronte chaque jour avec des milliers de nouveaux cas positifs, un nouveau Conseil de défense et de sécurité sanitaire se tient aujourd’hui au sujet de la gestion de l’épidémie. La Belgique, l’Italie et le Royaume Uni sont également touchées par une seconde vague de l’épidémie mais celle-ci est moindre par rapport à la situation des mois de mars et d’avril. En Croatie, en Grèce et à Malte la progression des nouveaux cas est supérieure à celle de la première vague épidémique.

    Rentrée – Le gouvernement roumain a approuvé la majoration du budget du Ministère de l’Education de quelque 20 millions d’euros, en provenance du fonds de réserve budgétaire afin de financer le Programme national « Education en toute sécurité ». L’argent sera utilisé pour acheter des ordinateurs portables, des matériaux sanitaires et d’autres appareils électroniques, telles des caméras web et de tablettes pour que les enseignants puissent dérouler des leçons enligne là où la situation épidémiologique l’impose. En Roumanie, la rentrée est prévue pour lundi, le 14 septembre.

    Retraités – En Roumanie, le nombre moyen de retraités s’est élevé à plus de 5,1 millions durant, en baisse d’un millier de personnes par rapport au précédent trimestre, a annoncé vendredi l’Institut national de la statistique. La retraite moyenne mensuelle s’est chiffré à 1.436 lei, soit quelque 290 euros. Selon l’Institut national de la statistique, ce chiffre constitue une hausse de 0,9% par rapport au trimestre précédent.

    Météo – Temps généralement beau en Roumanie avec des températures assez élevées, supérieures aux moyennes pluriannuelles. Le ciel est bleu sur tout le pays, à l’exception du relief. Les maxima vont de 25 à 31 degrés et les minimas de 10 à 21 degrés. 26 degrés et du soleil à Bucarest.

  • 07.09.2020

    07.09.2020

    Rentrée – En Roumanie la rentrée scolaire est prévue pour le 14 septembre a réaffirmé le premier ministre roumain Ludovic Orban, soulignant que le droit à l’éducation était fondamental. Il a expliqué que le scénario utilisé dans chaque localité sera décidé par les autorités locales en fonction de la situation épidémiologique. Par exemple, à Bucarest, depuis deux semaines, le taux des cas d’infection au coronavirus est de 1,19 cas pour 1000 habitants, ce qui signifie que la ville se situe dans le deuxième scénario, celui « jaune ». Au niveau national, le scénario « rouge » qui signifie que les cours se déroulent exclusivement enligne, s’applique dans 43 localités. 410 villes et communes sont dans un scénario « jaune », où les cours se tiennent en égale mesure en présentiel qu’en distanciel, alors que 2700 sont dans un scénario «vert », ce qui implique la présence physique des élèves dans les écoles. Le ministère de la Santé annonce que cette semaine, plusieurs scénarios seront envisagés pour organiser l’activité dans les cadre des écoles et lycées dans des conditions de sécurité épidémiologique pour prévenir les infections au virus SARS-CoV-2. Par ailleurs, le premier ministre libéral a jugé de ridicule l’idée véhiculée par le leader du PSD, Marcel Ciolacu, d’ajourner la date des élections municipales, rappelant qu’elle avait été votée par le Parlement et décidée par tous les leaders politiques. Les cours commenceront le 14 septembre, alors que les élections se tiendront le 27 septembre, a précisé le premier ministre roumain.

    Campagne électorale – La campagne électorale pour les élections locales du 27 septembre se poursuit en Roumanie dans des conditions spéciales qui visent à prévenir les infections au nouveau coronavirus. Selon le ministère de l’Intérieur, le port du masque de protection est obligatoire et toutes les personnes qui participent à des événements et à des réunions électorales sont tenues à passer par un tri sanitaire et à se désinfecter les mains. Les règles d’accès dans les bureaux de vote et de protection individuelle seront affichées dans des endroits visibles. Une distance physique d’au moins un mètre entre les participants au processus électoral sera également maintenue, y compris dans le cas des actions déroulées dans la rue et porte à porte. Le nombre des participants aux réunions déroulées dans des espaces fermés est limité à 50 personnes, alors que leur durée ne doit pas dépasser les deux heures. Dans le cas des évènements et des réunions déroulées en plein air, les organisateurs doivent limiter le nombre des participants à une centaine. Lors des municipales de cette année, les Roumains doivent élire 41 présidents de conseils départementaux, 3200 maires, plus de 1300 conseillers départementaux et 40 mille conseillers locaux. Le scrutin était initialement prévu pour le mois de juin, mais il a été reporté à cause de la pandémie. Par conséquent, les mandats des élus locaux ont été prolongés de six mois.

    Coronavirus en Roumanie – Quelque 900 nouveaux cas d’infection au SARS-Cov-2 ont été rapportés ces 24 dernières heures en Roumanie. Le nombre total des infections est désormais arrivé à 96 mille, alors que celui des décès a dépassé les 3.900. 465 malades sont actuellement en soins intensifs. Le nombre des Roumains à l’extérieur du pays dépistés positifs est de quelque 6.600, dont la plupart en Allemagne, en Italie et en Espagne. Le nombre des roumains décédés à l’étranger provoqués par le coronavirus est inchangé, à savoir 126.

    Diplomatie – L’amplification du rôle de la Roumanie dans le cadre de l’Union européenne et de l’OTAN, ainsi que la consolidation et l’élargissement du Partenariat stratégique avec les Etats Unis demeurent les lignes directrices de la politique extérieure du pays, a affirmé lundi, le président roumain Klaus Iohannis, dans son message d’inauguration de la réunion annuelle de la diplomatie roumaine. Le chef de l’Etat a souligné que suite à la crise provoquée par la pandémie la diplomatie roumaine obtiendra certaines nouvelles facettes, ce qui implique plus d’inventivité et de flexibilité. La réunion annuelle de la diplomatie roumaine a commencé aujourd’hui à Bucarest. Elle se déroule trois jours durant pour la première fois en visioconférence. « L’impact de la pandémie sur les tendances internationales et les réponses de la diplomatie roumaine » est le thème de l’édition de cette année. Les principaux sujets à l’ordre du jour des réunions visent l’impact de la crise sanitaire sur les relations internationales et l’impact de la crise sanitaire sur les relations internationales et les tendances mondiales, ainsi que l’adoption des instruments de la diplomatie roumaine dans ce contexte. Les travaux sont menés par le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, alors que la session inaugurale de la réunion se déroule en présence du premier ministre Ludovic Orban. Parmi les invités participent aussi le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell et le secrétaire général adjoint de l’OTAN, Mircea Geoana.

    UNICEF – La Roumanie se situe sur les dernières places en Europe pour ce qui est des compétences des enfants en mathématiques et en lecture, selon un rapport récemment publié par le Bureau de recherches de l’UNICEF. En moyenne, 40% des enfants de tous les Etats membres de l’Organisation pour la coopération et le développement économique et de l’UE ne détiennent pas des compétences de base pour ce qui est de la lecture et des mathématiques à l’âge de 15 ans. Les Etats en tête du classement sont l’Estonie, l’Irlande et la Finlande. Un autre aspect de l’étude relève le fait que dans la majorité des Etats, moins de quatre enfants sur cinq se déclarent contents de leur propre vie. La Turquie est le pays qui recense le taux de satisfaction le plus bas.

    Météo – Il fait beau en Roumanie, notamment sur le sud et l’est, où les températures grimpent jusqu’à 33 degrés. Il pleut sur le nord, le centre et sur le relief. 29 degrés et du soleil en ce moment à Bucarest.

  • 27.08.2020

    27.08.2020

    Motion – Les bureaux permanents des deux chambres du Parlement de Bucarest ont décidé, jeudi, que la motion de censure déposée par lopposition sociale-démocrate contre le gouvernement libéral soit débattue et votée le 31 août, dernier jour de la session extraordinaire. Les sociaux-démocrates reprochent à lExécutif dirigé par Ludovic Orban la manière dont il a géré la crise provoquée par lépidémie. De son côté, le gouvernement a déposé une saisine auprès de la Cour constitutionnelle, dénonçant le fait que la motion de censure a été déposée pendant les vacances parlementaires. Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a accusé le PSD de tenter de générer une instabilité politique pour des fins électorales.



    Gouvernement — Le gouvernement roumain pourrait prendre aujourdhui des décisions sur la réouverture éventuelle des théâtres, des cinémas et des restaurants. Lors de la réunion, mercredi, avec le Premier ministre Ludovic Orban, les représentants de l’HORECA ont demandé que les restaurants puissent accueillir les clients en intérieur à partir du 1er septembre. Ils sengagent à respecter les règles européennes, à savoir l’utilisation de la moitié du nombre de tables et l’obligation pour les clients de porter le masque , sauf quand ils sont assis à leur table. Le gouvernement discutera également de larrêté conjoint fixant les règles de protection sanitaire pendant la campagne électorale.



    Coronavirus — 1.504 nouveaux cas de contamination par le SRAS-CoV-2 ont été enregistrés en Roumanie, depuis le dernier rapport, suite aux tests effectués à l’échelle nationale, a fait savoir le Groupe de communication stratégique. Cest le plus grand nombre de cas recensés en une seule journée. Jeudi également, 38 nouveaux décès ont été rapportés, portant à 3.459 leur nombre total. Depuis le début de la pandémie, 83. 150 personnes ont été dépistées positives au nouveau coronavirus. 36. 677 malades ont été déclarés guéris et 10. 130 patients asymptomatiques ont quitté l’hôpital, 10 jours après le dépistage. 11.351 personnes sont isolées à domicile et 5.654 sont placées en isolement institutionnalisé. En outre, 30. 770 personnes sont confinées à domicile et 31 sont en quarantaine institutionnalisée. 492 patients sont admis aux soins intensifs.



    Diplomatie – Le chef de la diplomatie de Bucarest, Bogdan Aurescu, participe ces jeudi et vendredi, à Berlin, à une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de lUE. Selon un communiqué du ministère roumain des Affaires étrangères, les participants se pencheront sur bien des sujets, notamment sur des dossiers importants de la politique étrangère de lUnion. Seront également abordées la situation en Biélorussie, les relations UE-Turquie, y compris dans le contexte des tensions en Méditerranée orientale, et les relations UE-Russie. A la veille de la réunion, Bogdan Aurescu avait déclaré, au sujet de la situation au Bélarus, que la Roumanie exigerait à nouveau des sanctions à l’encontre de ceux qui ont commis des abus dans le contexte électoral et post-électoral. Les démarches condamnables du pouvoir de Minsk ne sauraient être laissées sans réponse adéquate de la part de lUnion européenne, a également déclaré le chef de la diplomatie de Bucarest. Bogdan Aurescu a fait savoir que la Roumanie allait allouer 100.000 euros daide à la société civile et aux journalistes indépendants du Belarus.



    Enquête – Plus de 45% des employés roumains qui ont des enfants souhaitent que la nouvelle année scolaire se déroule normalement, soit en présentiel, malgré le contexte épidémiologique actuel. C’est ce que révèle une enquête menée par la plate-forme de recrutement en ligne BestJobs. 29% des sondés préfèrent un système éducatif hybride qui combine les cours en classe et en ligne. Seulement 25% des répondants opteraient pour l’enseignement à distance. Cependant, près de la moitié des employés qui ont répondu à lenquête sinquiètent du manque de clarté sur le déroulement de la nouvelle année scolaire, moins de trois semaines avant la rentrée. 47% des interviewés espèrent que les écoles ne deviendront pas des foyers d’infection, tandis que 40% sinquiètent dune éventuelle contamination des petits, ce qui mettrait en danger les autres membres de la famille. Près de la moitié des personnes interrogées (48%) se disent insatisfaites de lexpérience des cours en ligne pendant létat durgence et trouvent que les élèves apprennent moins que sils continuent d’aller à lécole. Lenquête a été réalisée du 12 au 24 août 2020 sur un échantillon de 1344 utilisateurs d’Internet de Roumanie.



    Cinéma — Coup d’envoi, ce jeudi, de la 16e édition du Festival international du film de Bucarest. L’événement propose la projection, en première, du film multi-primé Pinocchio, réalisé par Matteo Garrone. A l’affiche du festival figurent aussi d’autres films portant la signature de cinéastes célèbres dont “Il ny a pas de mal”, réalisé par Mohammad Rasoulof, “Désolé, nous vous avons manqué”, de Ken Loach, et “La vérité”, réalisé par Hirokazu Koreeda. Des productions s cinématographiques de Roumanie, de Russie, de Corée du Sud et de Pologne sont en lice pour le Grand Prix, pour le Prix de la meilleure réalisation et le Prix du meilleur scénario.



    Indépendance – La République de Moldova célèbre aujourdhui 29 ans depuis la proclamation de lindépendance. Le 27 août 1991, après léchec du putsch néo-bolchevique de Moscou, le Parlement de Chisinau, devant lequel s’étaient rassemblées plusieurs centaines de milliers de personnes, a voté la séparation de lUnion soviétique, de la république formée sur une partie des territoires de lest de la Roumanie annexés par Moscou en 1940, à la suite d’un ultimatum. La Roumanie a été le premier pays au monde à reconnaître, le même jour, lindépendance du nouvel Etat.



    Football — Le champion de Roumanie de football, le CFR Cluj, s’est incliné, mercredi, à domicile, devant les Croates de Dinamo Zagreb, au deuxième tour préliminaire de la Ligue des champions. Ce jeudi, les trois clubs roumains présents dans la Ligue Europa joueront dans le premier tour préliminaire de la compétition comme suit : le FC Botoșani, en déplacement, contre le FC Ordabasy, du Kazakhstan, le FCSB, à domicile, contre les Arméniens du FC Shirak, et le CS Universitatea Craiova, en déplacement, contre le FC Locomotive Tbilissi, de Géorgie.



    Météo – Le temps en Roumanie est généralement beau et chaud. Dans les régions du sud-est, il fait très chaud, localement, et linconfort thermique est accentué. Les températures maximales de la journée iront de 24° à 35°. Il faisait 27° à midi dans la capitale, Bucarest.

  • Quelle est la place de l’éducation sexuelle dans l’école roumaine?

    Quelle est la place de l’éducation sexuelle dans l’école roumaine?

    LESC na pas sa place dans les écoles roumaines, en raison notamment de la position extrêmement intransigeante à ce sujet de lEglise orthodoxe roumaine selon laquelle de telles classes seraient « un attentat à linnocence des enfants ». Et pourtant, on parle dun pays où en 2018, les statistiques faisaient état de presque 19000 adolescentes de moins de moins de 19 ans devenues mères. Pourquoi léducation sexuelle pose-t-elle autant de problèmes aux Roumains et quel impact pourrait-elle avoir sur les enfants, voilà des aspects que Ioana Stancescu de RRI a evoqué avec la psychologue Raluca Petru.




  • Siddhartha Bhattachajee (Inde) – Combien populaire est l’enseignement en ligne dans votre pays?

    Siddhartha Bhattachajee (Inde) – Combien populaire est l’enseignement en ligne dans votre pays?


    La réponse est oui. Il a fallu repenser lenseignement une fois le coronavirus arrivé en Roumanie. Tout sest produit très vite en fait. Deux semaines après lapparition du premier cas de coronavirus en Roumanie les écoles ont fermé le 11 mars et nont par rouvert depuis. Il y a eu environ deux ou trois semaines de pause, puis les enseignants se sont organisés pour continuer les cours en ligne, là où cétait possible. Comme dhabitude, les grandes villes ont été privilégiées, parce que là plus denfants ont accès à une connexion Internet et à des appareils qui leur permettent de faire des cours en ligne – smartphone, tablette ou ordinateur. Il a fallu tout repenser du jour au lendemain. Comment gérer la discipline dune classe en ligne, comment se servir des manuels quand tous les manuels scolaires nont pas de variante électronique, comment corriger les devoirs…



    Cest à ce moment là que lon sest rendu compte que linfrastructure manque pour faire de lenseignement en lige, la formation aussi. Les profs ne sont pas habitués à enseigner devant un écran, ils nont jamais appris à le faire. Autre problème, en Roumanie, les classes ont énormément denfants. On peut avoir même 36 élèves dans une seule classe. Alors imaginez-vous une heure de maths avec 36 élèves de 8 ans qui commencent à peine à écrire et à sorganiser. Comment leur donner la parole ? Comment corriger ce quils écrivent en classe ? Comment répondre à toutes leurs questions ? Comment aider chacun dentre eux si nécessaire ? Car en primaire les élèves ne sont pas complètement encore autonomes, il faut leur expliquer comment noter linformation reçue.



    Puis, comme je viens de le mentionner, tous les professeurs ne maîtrisent pas les logiciels denseignement en ligne. Si bien quune bonne partie dentre eux ont préféré envoyer des fiches avec des devoirs par email. Donc rien de nouveau na été enseigné dans certaines classes depuis la moitié du second semestre et il faudra tout récupérer à la rentrée.



    En milieu rural cest encore pire. Dans certains villages ny a pas de connexion internet, alors les profs ont distribué des fiches photocopiées en allant de maison en maison une fois par semaine. Les familles ayant plusieurs enfants se sont heurtés à un autre problème : deux ou trois enfants qui doivent faire des cours en ligne en même temps, alors que la famille ne dispose que dun seul appareil électronique, la plupart des fois – un seul smartphone.



    Lannée scolaire sest terminée en ligne, les écoles nont plus rouvert avant les vacances dété. Près de 5 mois sont passés et les problèmes que je viens dénumérer nont toujours pas de solution. Les autorités tentent de doter tous les élèves de tablettes et dinstruire les profs pour se servir des outils numériques en classe. Certains parents se sont dotés dappareils électroniques pour faciliter les futurs cours en ligne.



    A lheure actuelle on parle de trois scénarios pour la rentrée. Premièrement : des cours classiques où tous les enfants rentrent en classe en même temps. Deuxième variante : des cours en ligne en alternance avec des cours sur place, dans le sens où la moitié de la classe reste chez soi et lautre moitié se rend à lécole. Tout cela pour assurer la distanciation sociale. Dans cette situation la durée dune classe serait raccourcie de 50 à 30 minutes et, après les cours en présentiel, le prof devrait tenir le même cours en ligne avec les enfants restés chez eux. Alors, imaginez-vous ce que lon peut enseigner en 30 minutes en ligne et puis tout refaire une seconde fois… cest un travail double. Le 3e scénario est celui où tout se passe en ligne à la rentrée. Plein de situations à envisager, plein de problèmes toujours sans solution, plein dincertitudes. Et il nous reste moins de 2 mois avant la rentrée. Pour linstant la variante dune rentrée normale na pas été discutée. On parle plutôt des deux variantes de cours en ligne. Et vu la hausse des cas dinfection il est peu probable, à mon humble avis, que la situation change complètement avant le 14 septembre.




  • 05.08.2020 (mise à jour)

    05.08.2020 (mise à jour)

    Coronavirus – 56.550 cas de contamination par le nouveau coronavirus ont jusqu’ici été recensés en Roumanie. Plus de 28.500 personnes ont été déclarées guéries. Le Groupe de communication stratégique a rapporté aujourd’hui 41 nouveaux décès attribués à l’infection et 1.309 cas d’infection enregistrés ces 24 dernières heures. Le bilan des morts au bout de près de cinq mois de crise sanitaire s’élève à 2.521. 464 malades sont en soins intensifs. Les autorités exhortent la population à respecter les mesures de prévention. Le ministre de la Santé, Nelu Tătaru, affirme que l’on pourrait assister à une baisse du nombre de cas d’infection à condition de respecter les gestes barrières, dont le port du masque. Par ailleurs, Chypre, la Finlande et la Lituanie imposent aux Roumains des restrictions ou des conditions supplémentaires d’entrée sur leur territoire, en raison de la flambée des cas d’infection en Roumanie. La Suisse a annoncé de nouvelles conditions d’entrée pour les Roumains, valables à partir du 8 août. Elles s’appliquent aussi dans le cas du Liechtenstein. Tous les voyageurs en provenance de la Roumanie seront placés en quarantaine pendant 10 jours. L’Italie, le Royaume-Uni, l’Irlande, la Norvège, l’Estonie ou la Lettonie obligent les touristes roumains à une période d’isolement de 14 jours.

    Enseignement – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis a rencontré aujourd’hui le premier ministre Ludovic Orban et plusieurs membres du gouvernement pour discuter des scénarios possibles de la future rentrée scolaire et universitaire. Selon le chef de l’Etat en Roumanie, la nouvelle année préuniversitaire commencera le 14 septembre et ma majorité des élèves iront physiquement à l’école. Trois scénarios sur le déroulement des cours seront utilisés en fonction du nombre de malades de Covid 19 dans chaque localité et la décision sera prise par les autorités locales, a expliqué le président roumain, Klaus Iohannis. Selon le scénario vert, tous les élèves iront à l’école, dans le scénario jaune, une partie des activités se tiennent à l’école et une partie enligne alors que selon le scénario rouge, aucun élève n’ira à l’école et la totalité des cours se dérouleront en ligne. Le président a précisé que l’école enligne jouait le rôle d’assurer le processus éducationnel là où la présence physique aux cours est impossible. Le gouvernement élaborera une solution législative relative aux parents obligés à garder leurs enfants à la maison dans le cas où les cours se dérouleront exclusivement enligne, a déclaré Klaus Iohannis. Selon lui, l’exécutif et le ministère de l’éducation nationale travaillent intensément afin de résoudre le problème de l’accès à Internet, à des tablettes et à des Smartphones pour les enfants les plus démunis. L’ONG « Salvaţi Copiii » « Sauvez les enfants » a récemment rappelé que pendant le confinement près de la moitié des élèves roumains avaient eu un accès limité à l’éducation en ligne, car privés d’ordinateurs, de tablette ou de connexion à internet. L’ONG « Salvaţi Copiii » « Sauvez les enfants » a lancé la campagne « Je veux aller à l’école ». Elle exige des autorités centrales et locales des mesures concrètes censées éviter que cette situation ne se reproduise pendant la nouvelle année scolaire.

    Concours – La ville de Cluj-Napoca, dans le centre-ouest de la Roumanie, aux côtés de Milan, Valence, de Vienne et de 8 autres villes européennes s’est qualifiée dans la finale de la compétition de « Capitale européenne de l’innovation 2020 », selon un communiqué de la Représentation de la Commission européenne à Bucarest. La ville gagnante se verra accorder un million d’euros pour appuyer ses activités novatrices et pour consolider sa capacité d’établir des connexions entre les citoyens, le secteur public, le milieu académique et les entreprises, avec le but de produire des bénéfices sociétales à ses communautés. Chacune des cinq villes à se classer sur les places suivantes recevront 100 mille euro. Le Concours « Capitale européenne de l’innovation » est organisé et financé dans le cadre du programme Horizon 2020, le programme de l’UE pour la recherche et l’innovation. Le prix reconnait les mérites des villes européennes qui développent des écosystèmes d’innovations dynamiques censées relever les défis de la vie publique et d’améliorer la vie des citoyens. La Commission européenne annoncera les gagnants et le classement général dans le cadre des Journées européennes de la recherche et de l’innovation qui se déroulent du 22 au 24 septembre 2020.

    Banque centrale – La Banque centrale de Roumanie a décidé mercredi de réduire le taux directeur à 1,5% de 1,75% par an, à compter du 6 août. L’institution a également décidé de réduire le taux directeur aux dépôts à 1% de 1,25% par an. La Banque centrale a également décidé de préserver les niveaux actuels des taux des réserves minimales obligatoires pour les passifs en lei et en devises des institutions de crédit.

    Explosion – L’ambassade de Roumanie à Beyrouth n’a pas été informée de l’existence de ressortissants roumains parmi les victimes des deux explosions qui ont eu lieu mardi dans la capitale libanaise. Le ministère roumain des Affaires étrangères précise que les locaux de l’ambassade de Roumanie ont subi des dégâts mineurs et que le personnel de la mission diplomatique est hors de danger. Le président Klaus Iohannis a transmis, sur Twitter, un message de solidarité avec le peuple libanais, après la terrible déflagration qui a fait plus de 100 de morts et des milliers de blessée et causé d’énormes dégâts matériels. Des messages de condoléances et des offres d’aide affluent de tous les coins du monde. Selon de hauts responsables du service de sécurité libanais, un entreposage sans mesure de sécurité de près de 2.700 tonnes de nitrate d’ammonium serait à l’origine de cette déflagration. La zone portuaire est complètement détruite et le chaos règne dans la ville de Beyrouth. Le premier ministre Hassan Diab a affirmé que les responsables de cette catastrophe devront payer le prix.

    Météo – Temps beau en Roumanie avec des températures élevées, et de la canicule dans le sud et le sud-est. Une légère brise est ressentie sur le sud du pays et en montagne. Les maximas de la journée iront de 29 à 35 degrés.

  • L’éducation à l’épreuve du futur

    L’éducation à l’épreuve du futur

    9 sur 10 parents du milieu urbain considèrent que l’école ne fournit pas les bons outils pour que les élevés arrivent à se construire plus tard une vraie carrière professionnelle. Un sondage d’opinion, recensant l’avis de quelques 1000 internautes, a mis en exergue le mécontentement des parents quant à la manière dont l’école prépare les enfants pour aborder les métiers de l’avenir. Selon eux, l’on devrait éliminer certaines matières, soi-disant inutiles, et en introduire des nouvelles, mieux adaptées à former les adultes de demain.

    Le développement personnel et la créativité constituent ces deux qualités que 70% des parents pensent être indispensables aux professions de l’avenir. Quant aux matières que les parents voudraient bien voir introduire dans le programme scolaire, citons pêle-mêle : les bonnes manières, l’art oratoire, le leadership, les langues vivantes exotiques, les débats publics ou l’écriture créative. Près de la moitié des parents interrogés pensent que les robots et les technologies de pointe seront les domaines les plus recherchés dans les années à venir, et envisagent pour leurs enfants une carrière dans le domaine des technologies de l’information.

    Plus d’un quart des parents considèrent l’intelligence artificielle comme un domaine de prédilection pour les futures carrières de leur progéniture, tandis que moins de 25% pensent à la médecine, aux métiers du bâtiment et aux métiers du divertissement. Le dernier rapport global de la compétitivité, mouture 2019, publié par le Forum économique mondial, pointe le manque de main d’œuvre et l’absence d’une pensée critique comme les principales causes du retard enregistré par la Roumanie en matière de compétitivité, cette année. Invitée sur les ondes de Radio Roumanie, la professeure des universités, Andreea Paul, explique sa vision des défis posés par l’avenir : « Pour commencer, abordons ces éléments d’une manière réaliste, pragmatique, sans lamentations. Passons directement aux faits. On n’est ni les meilleurs, ni les pires. On se trouve au beau milieu du classement mondial. Pourtant, voici 50 pays qui font mieux que nous. Là où le bât blesse c’est la pensée critique. Cela se résume à apprendre simplement aux enfants à poser cette question bête : « pourquoi ? ». Comment convaincre nos enfants à mettre en question le système, les matières scolaires, la manière dont les gens agissent, leur perception de la réalité et, surtout, comment les faire réfléchir à leurs avantages compétitifs, en quoi sont-ils meilleurs par rapport aux générations passées ou par rapport à leurs pairs ? »

    A l’époque du numérique, l’éducation devrait pouvoir aborder de nouvelles compétences pour faire face aux défis d’un monde en changement perpétuel. Et, pour éviter d’être reléguée en bas du classement de la compétitivité, la Roumanie doit changer, en outre, ses méthodes d’enseignement traditionnelles, en commençant par promouvoir les compétences et les talents des élèves, leur capacité d’adaptation. Mais la Roumanie a commencé à faire les premiers pas dans ce domaine, des laboratoires intelligents, tel SMART LAB 4.0, étant mis en route depuis peu. Ce genre d’outil comprend des tableaux interactifs, des imprimantes et des scanners 3D, ainsi que des robots éducationnels, mais pour l’utiliser à bon escient, encore faut-il former les professeurs, constate Andreea Paul, qui s’est investie dans le développement du projet.: « Les enfants apprennent extrêmement vite, ils se lient carrément d’amitié avec ces technologies intelligentes. Vous savez, pour eux, dessiner à l’aide d’un logiciel 3D est tout aussi facile que lorsque nous faisons un dessin avec un crayon sur une feuille de papier. Mais, les profs, c’est une autre paire de manches. La moitié d’entre eux restent sceptiques, alors que les autres commencent à comprendre les avantages de l’alphabétisation digitale et technologique, cette même technologie qui jettera les bases de la société de demain. Être alphabétisé d’un point de vue numérique et technologique est, aujourd’hui, déjà tout aussi indispensable que savoir lire des livres, comprendre ce que l’on écrit et faire des opérations mathématiques simples, en gros être alphabétisé. »

    Aux récents tests PISA, dont l’évaluation fait la part belle aux compétences nécessaires dans la vie personnelle, dans la vie sociale, et pour réussir à intégrer le marché du travail, les élèves roumains ont obtenu les pires résultats des 9 dernières années. Certes, les tests ne vérifient pas spécialement la maîtrise des connaissances, mais plutôt la manière dont les élèves réussiront à appliquer leurs connaissances dans la vie réelle. Et le rapport montre que les besoins éducatifs des adolescents de 15 ans ont évolué, et que donc les enseignants doivent pouvoir aborder et accompagner correctement ces changements. En somme, on a besoin d’une éducation digitale intelligente. Mais qu’est-ce que cela veut signifier, Andreea Paul ?: « Cela veut dire comprendre les interactions des machines intelligentes : ordinateurs, tableaux interactifs, imprimantes 3D, lunettes de réalité augmentée, scanners 3D, mais surtout la façon dont on devrait les utiliser pour faciliter l’enseignement. Beaucoup de choses qu’on nous apprend à l’école devraient pouvoir être visualisées, pour faciliter leur compréhension. Ensuite, il y a la réalité virtuelle. Avec une paire de lunettes appropriées, on peut se projeter au milieu d’un environnement virtuel, tel un globule rouge circulant dans nos veines, tel un touriste spatial au milieu du Cosmos, voler au-dessus du désert du Sahara, de la Grande muraille de Chine ou de l’Amazonie. Grâce à cette technologie, on peut se projeter où on veut. Combien plus facilement pourrait l’enfant comprendre des matières telles que la géographie, la chimie et la physique ? Prenez l’atome, qui ne se laisse pas appréhender aisément. » Je plaide pour que l’on puisse rajouter de la pratique à la théorie, a encore poursuivi Andreea Paul. Les enfants doivent pouvoir créer, s’interroger, poser des questions, pour dire à un certain moment au prof : « Monsieur/ Madame, je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites ».