Tag: enseignement

  • La Roumanie dans le Rapport de la Commission européenne sur l’éducation

    La Roumanie dans le Rapport de la Commission européenne sur l’éducation


    Disposant d’un système d’enseignement vieilli, avec des élèves qui n’ont ni le désir, ni le plaisir d’apprendre, avec des enseignants mal payés et avec un décalage qui se maintient entre le milieu rural et le milieu urbain, la Roumanie n’a pas fait trop de progrès, ces dernières années, dans le domaine de l’éducation. Bien qu’un peu plus grandes, depuis quelque temps, les enveloppes allouées à l’éducation — soit 3,7% du PIB en 2016 — sont toujours inférieures à une moyenne européenne de 4,7% du PIB. Entre 2014 et 2017, 18% des élèves roumains ont abandonné leurs études à la fin du secondaire, contre 10,6% dans l’UE, qui table sur 10% en 2020. A ce nombre, pris en compte par les statistiques, s’ajoute celui des élèves qui s’inscrivent au lycée, mais y renoncent en cours de route.



    De l’avis des spécialistes en éducation, ces objectifs ont été fixés en 2008-2009 et ils reposent sur la situation de cette période-là, ainsi que sur des prévisions concernant l’évolution possible de notre système d’enseignement. Ils affirment également que tous les Etats ne se trouvaient pas au même niveau au moment où ils avaient fixé ces objectifs.



    Se rapportant au taux d’abandon enregistré en Roumanie, Ciprian Fartuşnic, directeur de l’Institut des sciences de l’éducation, déclarait :«Pour l’instant, les chiffres ne sont pas des meilleurs. En 2009 nous avons prévu un taux d’abandon de 11,3%, que nous souhaitions atteindre en 2020. Les prévisions ont reposé sur un scénario moyen. Seulement, la crise économique a éclaté, les choses n’ont pas évolué comme nous l’avions souhaité et à présent nous sommes assez loin de cette cible. Le taux d’abandon est d’environ 18%, ce qui veut dire qu’un jeune sur cinq ne réussit pas à achever les 10 années d’études de la scolarité obligatoire. »



    Quant à l’enseignement universitaire, en Roumanie le nombre de jeunes ayant des études supérieures est inférieur de beaucoup à la moyenne européenne — à quelques exceptions près. Ciprian Fartuşnic: « La situation est un peu meilleure pour l’enseignement tertiaire. Pour la tranche d’âge allant de 30 à 34 ans, nous sommes très proches du chiffre prévu pour 2020 et nous comptons parmi les Etats ayant enregistré un progrès important par rapport à 2010. L’enseignement tertiaire est aussi celui qui bénéficie d’un financement comparable à celui alloué par d’autres Etats de l’UE. En revanche, les sommes destinées à l’enseignement préscolaire, primaire et secondaire sur l’ensemble des dépenses approuvées pour l’Education sont sensiblement moindres. Je pense d’ailleurs que le message de ce Rapport de la Commission européenne, c’est la nécessité d’appliquer des mesures courantes et de lancer de nouveaux programmes pour ces cycles d’enseignement. A présent on risque d’assister à une polarisation de la population scolaire, avec, d’une part, les jeunes qui réussissent à achever des études supérieures et même à continuer par un mastère ou un doctorat et, d’autre part, un grand nombre d’enfants qui ne parviennent pas à achever les années d’étude de la scolarité obligatoire. »



    Même si en Roumanie, seulement 45% des élèves réussissent à avoir leur Bac, il y en a d’autres qui font de la performance. Ils sont des milliers à participer annuellement aux concours nationaux et internationaux. Certains arrivent même à étudier dans les universités les plus prestigieuses du monde. Bref : la même école produit tant des génies que des analphabètes — c’est la conclusion de Ciprian Fartusnic, spécialiste de l’éducation : « Si notre système éducationnel était « nul » comme l’affirment de nombreuses voix, nous n’aurions pas eu tant d’enfants qui s’adaptent facilement aux demandes de l’éducation au moment où ils se rendent à l’étranger ; nous n’aurions pas eu tant d’enfants admis dans des universités occidentales renommées et qui occupent par la suite des postes importants… En revanche, le grand problème, c’est qu’ils ne représentent qu’une partie des jeunes. Car nous avons aussi de nombreux élèves qui ont vraiment du mal à tenir le pas avec les demandes de la classe et qui finissent par se détacher du système, par l’abandonner…. Selon une étude que nous avons effectuée récemment, le nombre des enfants se trouvant en dehors du système éducationnel tourne autour de quelques centaines de milliers. Par conséquent, à l’avenir, il est très important de mettre l’accent sur des mesures censées prévenir ce phénomène. Car au moment où un enfant s’habitue à ne plus aller à l’école, il est difficile de l’y ramener. Il existe un programme appelé de « La seconde chance » qui peut être mis en place dans les écoles, mais au niveau national, la distribution de ces établissements scolaires n’est pas du tout homogène. Il faut donc lutter davantage pour leur première chance à l’éducation, de sorte que tout enfant trouve sa place dans une école et puisse atteindre son potentiel, se sentir en sécurité et être encouragé. La plupart des fois, c’est l’école même qui est la cause de l’abandon scolaire, parce qu’elle ne réussit pas à adapter son offre scolaire et ses stratégies didactiques aux besoins si divers des élèves présents en classe. »



    Notons, pour terminer, que la même étude européenne constate que, pour la période 2014 – 2017, le taux d’emploi des nouveaux diplômés (des jeunes de 20 à 34 ans) était de 76% en Roumanie, à la différence de la moyenne européenne de 80,2%. En revanche, le taux des jeunes ayant fait des études supérieures était de 87,4%, alors que la moyenne européenne était de 84,9%.


    (Trad. Dominique, Valentina Beleavski)



  • A la Une de la presse roumaine 12.11.2018

    A la Une de la presse roumaine 12.11.2018

    Românialiberă.ro et Adevărul.ro analyse la démission, annoncée vendredi, du ministre roumain chargé
    des affaires européennes, Victor Negrescu. Evenimentulzilei.ro publie,
    sous la plume de Iulian Chifu, une analyse
    du clash verbal entre les présidents français, Emmanuel Macron, et américain, Donald Trump, en marge du
    centenaire de l’armistice de la Grande Guerre. Gândul.info détaille un sondage selon lequel l’enseignement roumain n’est pas en phase avec le marché de l’emploi.



  • Nouari Naghmouchi (Algérie) – l’enseignement en Roumanie.

    Nouari Naghmouchi (Algérie) – l’enseignement en Roumanie.

    Mais il existe aussi quelques particularités. Par exemple, selon une loi votée au printemps dernier, l’enseignement obligatoire commence à l’âge de 4 ans. Cela veut dire que tous les enfants de Roumanie doivent passer au moins deux ans à la maternelle. D’ici 2023 l’ensemble de l’enseignement préscolaire, c’est-à-dire toutes les années de maternelle devraient devenir obligatoires. Alors que jusqu’ici ce n’était pas le cas, les parents étaient obligés d’inscrire leurs enfants dans une forme d’enseignement à compter de l’âge de 6 ans, la maternelle était optionnelle.

    A l’horizon 2020, l’ensemble des années de scolarité, le lycée compris donc, devraient devenir obligatoires. Auparavant, les enfants roumains étaient obligés à effectuer 11 années d’étude, soit une année préparatoire et 10 années d’étude. Une fois arrivés en avant-terminale, ils pouvaient donc quitter l’école. En 2018 on y a ajouté deux années obligatoires de maternelle.

    Qu’est-ce que l’année préparatoire ? Je m’explique. C’est une année de transition entre la maternelle et l’école primaire. Les enfants ayant fêté leur 6e anniversaire avant le 31 août ne peuvent plus rester à la maternelle, ils doivent être inscrits à l’école en classe préparatoire ou classe zéro comme on l’appelle non officiellement. Au début, cette classe était organisée dans les maternelles mais vu que les parents envoient leurs enfants à la maternelle à un âge de plus en plus jeune, il n’y avait pas suffisamment de places, ni de salles dans ces établissements. On a donc décidé que la classe préparatoire fasse partie de l’enseignement primaire et on l’a déplacée dans les écoles. Du coup, l’enseignement scolaire de Roumanie compte 13 ans au lieu de 12.

    Nous avons donc 5 années de primaire, suivies par 4 années de collège et par 4 années de lycée. Les années d’étude sont numérotées dans l’ordre ascendant, comme aux Etats Unis par exemple. Bref, le primaire va de la classe préparatoire dite zéro jusqu’à la 4e. Les enfants en première année de collège vous diront qu’ils sont en 5e classe. Ils deviendront lycéens en 9e classe et finiront le lycée en 12e classe, l’équivalent de la terminale.

    Il n’y a pas d’examen pour accéder au collège, sauf si l’on vise une classe d’étude intensive d’une langue étrangère, l’anglais dans la plupart des cas. Alors, l’enfant doit passer un test de langue. Avant le lycée, il y a une évaluation nationale en langue et littérature roumaine et en mathématiques. L’admission au lycée se fait en fonction des moyennes entre les résultats à cette évaluation nationale et les moyennes obtenues au cours des 4 années de collège. Il est donc très important d’avoir de bonnes notes tout le temps, pour avoir une bonne moyenne, si l’on veut étudier dans un bon lycée. Pour les classes intensives de langues étrangères il faudra passer un nouveau test.

    Au lycée, les enfants optent entre deux grandes catégories : sciences humaines ou sciences exactes, chacune ayant deux ou trois spécialisations. Des classes bilingues sont organisées dans les deux catégories, bilingues dans le sens que l’on y étudie de manière intensive deux langues étrangères. Après 4 ans de lycée, les élèves roumains passent l’examen de Baccalauréat. Mais je vous en parlerai une autre fois, puisque c’est une histoire un peu plus longue.

  • Buzau parle français

    Buzau parle français

    Miser sur les jeunes pour construire l’avenir – c’est une démarche essentielle dans tous les domaines d’activité et de la vie sociale. C’est évidemment le cas aussi de la francophonie. Malgré une progression annoncée dans le monde, il y a des endroits où la francophonie recule, comme c’est le cas, par exemple, en Roumanie. La langue française n’y est plus que la deuxième langue étrangère ou vivante enseignée dans le préuniversitaire, talonnée de près par l’allemand ou l’espagnol. Pourtant, les porteurs de la francophonie roumaine ne baissent pas les bras et s’obstinent à miser sur la jeunesse. Parmi les concours scolaires de l’éducation nationale de Roumanie, celui des langues romanes, dont le français, est arrivé à la phase nationale. Les meilleures élèves francophones de tous les départements du pays s’affrontent du 2 au 6 avril à Buzau (chef-lieu du département homonyme du sud de la Roumanie), pour décrocher le grand prix à l’Olympiade de français. Nous allons développer ce sujet tout de suite dans ce RRI Spécial, sur Radio Roumanie Internationale, la voix de la diversité.



  • Veronica Hagi

    Veronica Hagi

    Pour la façon dont elle a présenté sa thèse de doctorat « La biographie langagière, un outil didactique plurivalent », Veronica Hagi a été déclarée meilleure performer scientifique francophone de l’année 2018 lors de la finale nationale du concours « Ma thèse de doctorat en 180 secondes », organisée par l’Institut Français de Bucarest et par l’Agence Universitaire de la francophonie en Europe centrale et de l’Est (AUF – ECO) et accueillie par l’Ecole centrale de Bucarest. Rappelons-le, cette compétition permet aux doctorants et jeunes docteurs en sciences de présenter en français leurs thèses dans des thermes accessibles à un public divers et non-spécialiste en trois minutes seulement. Le concours est un très bon moyen de populariser les sciences et de faire entrer le public en contact avec les différents domaines de recherche. La compétition est également un excellent exercice de communication publique pour les doctorants. « Ma thèse en 180 secondes » est organisée depuis 2014 en une vingtaine de pays francophones du monde. Et c’est pour la deuxième année que ce concours se tient aussi en Roumanie.



  • 17.03.2018

    17.03.2018

    Crimée – Le Ministère roumain des Affaires Etrangères soutient la déclaration du Haut représentant de l’Union pour les Affaires Etrangères visant l’annexion illégale de la Crimée par la Russie. Quatre ans après l’annexion illégale de cette péninsule et de la ville de Sébastopol par la Fédération de Russie, la Roumanie condamne fermement, une fois de plus, la violation des principes et normes de droit international, peut-on lire dans un communiqué transmis samedi par le MAE de Bucarest. L’occasion pour la Roumanie de réitérer son soutien à la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine.


    Météo – Le temps entrera dans un processus de refroidissement sévère en Roumanie, qui débutera samedi après-midi dans le nord et le nord-ouest du pays. Dans le sud et le sud-est le thermomètre dépassera la normale saisonnière, avec des maxima allant jusqu’au 20 degrés. Le ciel sera couvert dans l’ouest, le nord-ouest et le nord du pays. Des pluies se ferront signalées sur l’ouest, le nord-ouest et le centre du pays et dans les régions de montagne. Des précipitations mixtes toucheront la région des Carpates Orientales balayée par des rafales de vent dont la vitesse dépassera les 70 km à l’heure. Plusieurs rivières du nord, du centre et du sud de la Roumanie, tout comme le Danube aval ont été placés en vigilance jaune aux inondations. 17 degrés, à midi, dans la capitale roumaine.

    Foire – Plus d’une centaine d’universités et d’institutions d’enseignement de 18 pays participent samedi et dimanche à la 22ème édition de la Foire Internationale Romanian International University Fair, organisée deux jours durant, à Bucarest. Y seront présentes des institutions de Suède, de Norvège, de Danemark, de Belgique, de France, de Suisse, de Roumanie, de Grande Bretagne, des Pays Bas, d’Allemagne, d’Italie, d’Irlande, des Etats-Unis, de Singapour, des Emirats Arabes Unis, du Royaume de Bahreïn, de Grèce et de Bulgarie. L’occasion pour le public d’apprendre sur l’enseignement gratuit proposé par les Pays du Nord ou encore sur les bourses d’un montant total de 3 millions d’euros proposées par des universités britanniques, néerlandaises et allemandes pour des licences et des Masters. A l’agenda de l’événement figurent aussi une trentaine d’ateliers, de sessions de débats et de présentations portant sur différents thèmes tels le marketing en ligne, les Technologies de l’Information, le gaming, le branding, l’architecture, l’éducation non formelle ou encore les technologies.

    Tennis – N°1 mondiale, Simona Halep a été surclassée en demi-finale du tournoi d’Indian Wells par la Japonaise Naomi Osaka (6-3, 6-0). Malgré l’échec, la Roumaine continuera à rester au sommet du classement mondial. Osaka se qualifie pour la deuxième finale de sa carrière, après Tokyo 2016, et retrouvera face à elle une autre joueuse de 20 ans, la Russe, Daria Kasatkina, qui a battu Venus Williams.

    Rugby – La sélection roumaine de rugby, 17ème dans le classement mondial rencontrera dimanche, la sélection géorgienne, lors du dernier weekend du Rugby Europe International Championship 2018. La Roumanie qui a déjà battu la Russie, l’Allemagne et la Belgique et a perdu face à l’Espagne, espère obtenir sa qualification pour la Coupe du Monde qui aura lieu au Japon, en 2019. Dans le classement de la compétition, la Géorgie est en tête, suivie par la Roumanie.

  • 05.03.2018

    05.03.2018

    Corruption – La Haute Cour de Cassation et de Justice de Bucarest pourrait donner ce lundi son verdict définitif dans le dossier où le président du Parti National Libéral (d’opposition), Ludovic Orban, est accusé d’avoir usé de son influence pour obtention illégale de biens. Le mois dernier, Orban a été acquitté en première instance, après que la Direction nationale anticorruption l’ait accusé d’avoir contacté en 2016 un homme d’affaires pour lui demander son soutien financier dans la campagne électorale pour les élections locales. A ce moment-là, Ludovic Orban était le candidat libéral à la mairie générale de Bucarest. Ce lundi encore, la Haute Cour de Cassation et de Justice pourrait prononcer sa sentence définitive dans le dossier de l’ancien président du Conseil départemental de Prahova (sud), Mircea Cosma, et de son fils, Vlad Cosma, condamnés en première instance à 8 ans et respectivement à 5 ans de prison ferme. Les deux sociaux-démocrates ont été renvoyés devant la justice par les procureurs anticorruption sous accusation d’acceptation de pots-de-vin, abus de fonctions et trafic d’influence. Par ailleurs, Vlad Cosma a accusé les investigateurs de la Direction nationale anticorruption (DNA) de s’être servis de lui pour fabriquer des preuves contre différents leaders du Parti Social Démocrate (PSD, au pouvoir), causant un énorme scandale politique et médiatique à Bucarest.

    Protestations – Les syndicalistes de l’enseignement roumain ont appelé les professeurs à boycotter le test de la Langue et littérature roumaine, le premier examen de la simulation de l’Evaluation nationale des élèves en dernière année de collège. Par conséquent, le test a été bloqué dans plusieurs écoles. Les protestataires dénoncent entre autre les effets de l’entrée en vigueur de la loi des salaires dans le système public, la méthode de calcul de leurs bonus et leurs indemnités, la grille unique des salaires et les fonds insuffisants alloués aux dépenses matérielles. Pour sa part, le Ministère rappelle aux représentants syndicaux le fait que les employés de l’Education ont déjà reçu une croissance salariale de 20% au 1er mars et qu’à l’heure actuelle on est en train de renégocier la convention collective, alors que les syndicats avaient promis de ne pas déclencher des conflits de travail.

    Motion – Entre temps, la Chambre des Députés de Bucarest débat aujourd’hui d’une nouvelle motion simple déposée par l’opposition, contre le ministre de l’Education, Valentin Popa. Les libéraux l’accusent de manque de professionnalisme dans la solution des problèmes du système de l’enseignement, attirant l’attention notamment sur les retards dans le paiement des salaires et sur l’absence des fonds destinés aux investissements, ce qui pourrait entraîner la fermeture de certains établissements scolaires. Le vote de la motion est prévu vendredi. Défense – Le secrétaire roumain d’Etat pour la Politique de défense, la planification et les relations internationales, Mircea Dusa, participe ces lundi et mardi, à Bruxelles, à la réunion du Conseil Affaires Etrangères des ministres communautaires de la Défense. Selon un communiqué du ministère roumain de la Défense, le principal sujet à l’agenda de la réunion porte sur la coopération structurelle permanente. S’y ajoutent des débats sur la mobilité militaire et sur le Fonds européen de Défense. La session finale, ciblée sur l’analyse de l’état de la coopération UE-OTAN, se tiendra en présence du secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg.

    Militaire – Plus de 1700 militaires roumains et étrangers participeront du 5 au 15 mars à un des exercices militaires les plus importants jamais organisés par les Forces navales roumaines. L’exercice Spring Storm 2018 aura lieu dans la province de Dobroudja (sud-est) et dans les eaux internationales de la mer Noire ; il repose sur un concept unique d’entraînement en commun des forces navales, aériennes et terrestres, notamment dans des opérations contre les mines maritimes dans un secteur de débarquement. Cet exercice s’inscrit dans le plan de mesures de sécurité immédiate de l’OTAN, adopté au Sommet de l’Alliance de Varsovie en 2016. Les militaires roumains s’entraîneront aux côtés de militaires de pays alliés : Etats-Unis, France et Bulgarie, et partenaires : Géorgie et Ukraine. Tennis – La Roumaine Simona Halep, 26 ans, reste sur la première place du classement mondial du tennis féminin, position qu’elle occupe déjà pour la 18e semaine. Elle devance de 440 points la n°2 mondiale, Caroline Wozniaki ; celle – ci est suivie par l’Espagnole Garbine Muguruza. 6 autres Roumaines figurent au classement mondial : Sorana Cîrstea est 35e, Irina-Camelia Begu reste n° 36, Mihaela Buzărnescu – 38, Monica Niculescu est 71e, alors qu’Ana Bogdan a remonté d’une place pour arriver en 85e position, soit la meilleure de sa carrière jusqu’ici. Deux Roumaines figurent aussi parmi les 10 joueuses du classement WTA Race, comptant pour le Tournoi des Championnes : Simona Halep, n° 2, et Mihaela Buzărnescu – n° 10.

    Météo – Les températures sont à la hausse en ce lundi sur la plupart du territoire de la Roumanie. Le ciel est plutôt couvert sur le sud et le sud-ouest, où des précipitations mixtes sont signalées par endroits. Les températures maximales de la journée iront de -1 à 11 degrés. Degrés et un ciel couvert à midi à Bucarest.

  • Le LabelFrancEducation

    Le LabelFrancEducation

    Organisé par le Ministère de
    l’Europe et des Affaires Etrangères, l’Agence pour l’enseignement français à
    l’étranger et l’Institut français de Roumanie, avec le soutien du Ministère
    roumain de l’Education nationale du centre régional de formation continue de
    Sibiu, de l’Inspection scolaire et de la Bibliothèque Astra de Sibiu, le 2ème
    forum régional LabelFrancEducation se déroule cette année en Roumanie et il
    concerne les pays de l’Europe centrale, orientale et balte. Fin février, les
    représentants de 40 établissements labellisés de Bulgarie, Hongrie, Lettonie,
    République de Moldova, Pologne, Roumanie, Russie, Slovaquie et république
    Tchèque, ainsi que des services culturels des ambassades de France des pays
    concernés se sont donné rendez-vous à Sibiu, au cœur de la Transylvanie, pour
    échanger sur l’enseignement en français dans ces régions européennes.
    L’occasion pour RRI d’inviter au micro M. Michel Monsauret, attaché de
    Coopérative éducative et coordinateur des Alliances françaises de Roumanie et
    M. Dominique Depriester, chef du pôle de l’enseignement français à l’étranger
    et de l’enseignement bilingue et adjoint au chef de la Mission de la langue
    française et de l’éducation au le Ministère de l’Europe et des Affaires
    Etrangères.


  • 24.02.2018 (mise à jour)

    24.02.2018 (mise à jour)

    Bruxelles – Les fonds européens, notamment de cohésion et à l’agriculture pourraient diminuer de 15% dans le prochain budget pluriannuel de l’UE d’après 2020, soit après le Brexit. C’est ce qu’a annoncé le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, vendredi à la fin d’une réunion informelle du Conseil européen. Il a précisé que 15 Etats sur les 27 étaient prêts à accroitre le niveau de leur contribution nationale au prochain budget commun de l’Union. Le président roumain Klaus Iohannis a déclaré que Bucarest était ouvert à l’idée d’allouer au budget européen plus de 1,1% de son PIB, par rapport 1% actuellement afin d’éviter que des coupes soient opérées dans le cas des fonds de cohésion et de la politique agricole commune. Ces fonds sont essentiels pour des pays tels la Roumanie qui essayent de réduire les écarts en termes de développement économique et social par rapport aux pays de l’Europe occidentale. Les leaders européens se sont mis d’accord que l’Union devrait allouer davantage de fonds à la défense te à la sécurité, au programme d’éducation Erasmus et pour arrêter la migration illégale. Le président du Conseil européen, Donald Tusk a annoncé que les chefs d’Etat et de gouvernement souhaitaient négocier au plus vite le budget post 2020, mais qu’un accord était difficile à conclure cette année.

    Justice – Une centaine de personnes ont protesté vendredi devant le siège du gouvernement de Bucarest contre le PSD, principal parti de la coalition gouvernementale et contre le ministre de la Justice Tudorel Toader. Ce fut la deuxième soirée consécutive de protestations après le déclenchement par le ministre Toader des procédures de révocation de ses fonctions de la cheffe du Parquet anticorruption Laura Codruta Kovesi. Dans un rapport, le ministre a reproché à Mme Kövesi d’avoir fait preuve d’excès d’autorité dans ses relations avec les procureurs de la DNA, de s’être impliquée dans des dossiers instruits par l’institution et de ne pas avoir procédé à des vérifications dans le cas de certains procureurs soupçonnés d’abus. Tudorel Toader a ajouté que la cheffe de la DNA avait défié l’autorité du parlement, parce qu’elle a refusé d’être auditionnée par une commission spéciale, d’avoir contesté des décisions de la Cour constitutionnelle et d’avoir porté atteinte à l’image de la Roumanie à l’étranger. La demande de révocation est actuellement sur la table du Conseil Supérieur de la Magistrature qui est obligé d’élaborer un avis consultatif. En effet c’est au président Klaus Iohannis de décider d’une éventuelle destitution de Laura Codruta Kovesi. Le chef de l’Etat a rappelé qu’il soutient l’activité de Laura Codruta Kovesi. Appuyé par la majorité parlementaire PSD – ALDE, le rapport de M Toader a été contesté par l’opposition de Droite.

    GRECO – Le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader a rencontré cette semaine à Bucarest une délégation du Groupe d’Etats contre la corruption du Conseil de l’Europe (GRECO), venue en Roumanie pour réaliser une évaluation urgente de la législation dans le domaine judiciaire de la perspective de la lutte contre la corruption. Les pourparlers ont visé les amendements aux lois gérant la Justice et les conséquences pratiques qu’ils puissent avoir sur l’ensemble du système judiciaire de Roumanie. L’équipe du GRECO a rencontré aussi d’autres responsables du milieu gouvernemental, législatif, judiciaire et d’ONGs. Les membres de la délégation du GRECO ont précisé à l’issue des réunions de Bucarest que les responsables de l’investigation, de la poursuite pénale et du jugement des faits de corruption devraient bénéficier de l’indépendance et de l’autonomie relatives à leurs fonctions, y compris dans le cas des mécanismes disciplinaires. La délégation a recommandé aux autorités de Bucarest à demander l’avis de la Commission de Venise au sujet de la législation relative à la réforme de la Justice.

    Grippe – En Roumanie, 53 personnes sont décédées de la grippe saisonnière, selon le plus récent bilan présenté par le Centre national de suivi et de contrôle des maladies transmissibles. Plus de 500 personnes sont actuellement atteintes par la maladie, la plupart d’entre elles se trouvant à Bucarest et dans les départements de Constanţa (sud-est), Olt (sud), Braşov (centre) et Iaşi (nord-est). La ministre de la Santé, Sorina Pintea, a affirmé qu’il n’y avait pas d’épidémie de grippe en Roumanie en ce moment.

    Education – Plus de 70 institutions d’enseignement étrangères participent en cette fin de semaine à la 28e édition de la Foire éducationnelle World Education Fair de Bucarest. L’année dernière plus de 6 mille jeunes Roumains ont choisi de faire des études à l’étranger. La plupart d’entre eux ont choisi des universités du Royaume-Uni, mais aussi des Pays-Bas, du Danemark, d’Allemagne et d’Espagne.

    Afghanistan – La base militaire de Kandahar dans le sud de l’Afghanistan a accueilli aujourd’hui une cérémonie de transfert de l’autorité entre le 280e bataillon d’infanterie et le 30e bataillon de chasseurs alpins de Roumanie. Un mois durant, les militaires des deux unités ont effectué des missions en commun pour que chasseurs alpins prennent le contrôle de chaque segment du théâtre d’opérations de l’armée roumaine. Les soldats roumains remplissent entre autres, des missions de patrouille terrestre sur une superficie de 1200 mètres carrés, appuyés par des drones américaines et en coopération avec des forces de sécurité afghanes. A Kandhahar, deuxième ville afghane après la capitale Kaboul, et dans ses environs la sécurité est assurée par des militaires roumains, affirme l’envoyé spécial de la radio publique roumaine, selon lequel dans cette région la densité de la population est élevée, tout comme les menaces. De l’avis des analystes, les élections parlementaires prévues pour cet été ne feront qu’intensifier la présence des talibans dans la région. Aujourd’hui un kamikaze du groupe terroriste Etat Islamique s’est fait explosé à Kaboul faisant trois morts et cinq blessés.

    Eurovision – Le représentant de la Roumanie à l’Eurovision de la chanson 2018 au Portugal sera désigné ce vendredi par le vote du public. 15 chansons ont été sélectionnées pour la finale qui aura lieu à Bucarest. Cette année, la sélection nationale s’est déroulée sous le slogan « L’Eurovision réunit la Roumanie » et en toute première une soixantaine de chansons ont été en inscrites dans la compétition, soit 12 pour chacune des 5 demi-finales. L’Eurovision de la chanson est une compétition musicale internationale organisée par l’Union européenne de radio-télévision, la plus importante association des télévisions publiques d’Europe. Diffusé sans interruption pendant une soixantaine d’années, le spectacle est un des plus suivis programmes de télévision au monde. Les meilleures performances de la Roumanie dans la compétition ont été la troisième place, décrochée à deux reprises en 2005 et 2010 et une quatrième place en 2006.

    Météo – Une vague de froid s’empare de la Roumanie ce samedi. Les minima iront jusqu’à – 20 degrés. D’ailleurs les températures seront de 10 à 15 degrés inférieures à la moyenne pluriannuelle. Le vent fort amplifiera la sensation de froid. Jusqu’à dimanche dans la soirée, les précipitations seront plutôt faibles et tomberont notamment sur le nord et le nord-est. Pourtant à partir de la nuit de dimanche à lundi, des chutes de neige sont attendues sur le sud, le centre et le sud-ouest. Le grand froid sera présent jusqu’au 1er mars.

  • 11.01.2018 (mise à jour)

    11.01.2018 (mise à jour)

    Enseignement – Le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu et son homologue ukrainien, Pavlo Klimkin, ont décidé jeudi, à Cernauti, d’entamer des négociations au sujet de la signature d’un protocole pour la mise en place de la nouvelle loi de l’éducation ukrainienne afin de garantir à la minorité roumaine son accès à un enseignement en langue maternelle. La Roumanie continuera à faire part de son inquiétude jusqu’à ce que Kiev trouve une solution réaliste, a déclaré Teodor Melescanu, tout en affirmant que le nouvel acte normatif a un impacte négatif sur le droit à l’éducation de la communauté roumaine. Par ailleurs, le gouvernement de Bucarest a l’intention d’accorder des bourses aux élèves roumains d’Ukraine avec des résultats exceptionnels – a annoncé le chef de la diplomatie roumaine, présent à la cérémonie d’inauguration de l’école roumaine du village de Iordăneşti, dans la région de Cernăuţi. Il a déclaré que la Roumanie n’oublierait jamais les locuteurs de roumain, et que les professeurs pourront se requalifier en Roumanie, car Bucarest lancera une telle démarche. La cérémonie s’est déroulée en présence des ministres de l’Education roumain et ukrainien. En vertu de la version de la Loi de l’éducation adoptée par le Parlement de Kiev et promulguée en septembre 2017 par le président Petro Porochenko, les minorités ethniques d’Ukraine se voient limiter l’accès à l’enseignement en langue maternelle. La Communauté roumaine d’Ukraine est forte d’environ 500.000 personnes.

    Défense– Le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, participera vendredi, au siège de son ministère, à la cérémonie de signature d’un contrat d’acquisition de 230 véhicules blindés de transport de troupes Piranha V. Selon un communiqué du Ministère roumain de la Défense, l’armée roumaine ne dispose que des véhicules vétustes pour le transport de ses troupes. Le 29 novembre, le gouvernement de Bucarest a adopté une décision visant l’achat de plusieurs véhicules blindés de transport de troupes 8×8 auprès de la compagnie General Dynamics European Land Systems – Mowag GmbH, peut-on lire dans le communiqué du ministère.

    Justice– L’ancien chef de la Commission pour l’accréditation des hôpitaux de Roumanie, M. Dan Romulus Serban a été traduit en justice par la Direction nationale anticorruption pour abus de fonction. Selon les procureurs DNA, Monsieur Serban aurait accordé illégalement des contrats de prestation de services. Le préjudice estimé dépasse les 13 millions de lei, soit 2,8 millions d’euros. Deux anciens directeurs de la même Commission sont également accusés.


    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Mihaela Buzărnescu (57e WTA), a disposé jeudi de l’Américaine Alison Riske (89e WTA), par 7-6, 6-1, dans les quarts de finale du tournoi WTA de Hobart (Australie) et s’est qualifiée dans les demi-finales où elle rencontrera l’Ukrainienne, Lesia Tzurenko. Une autre joueuse roumaine, Monica Niculescu (85e WTA) s’est retirée, jeudi, juste avant le match prévu contre la Belge Elise Mertens (36 WTA). Lundi, c’est le coup d’envoi de l’Open d’Australie, premier tournoi de Grand Chelem de l’année ; la Roumaine Simona Halep, 1e du monde, est la principale favorite. Elle jouera au premier tour contre une repésentante du pays hôte, Destanee Aiava. Outre Simona Halep, la Roumanie aura cinq joueuses au tableau principal : Sorana Cîrstea (37e WTA), Irina Begu (40e WTA), Mihaela Buzărnescu (57e WTA), Monica Niculescu (85e WTA), Ana Bogdan (107e WTA), mais aussi un représentant dans la compétition de simple messieurs – Marius Copil (93e ATP). En plus, trois autres Roumaines évolueront dans les qualifications – Alexandra Cadanţu (171e WTA), Irina Bara (183e WTA) et Alexandra Dulgheru (190e WTA).

    Météo – En Roumanie, malgré un front froid qui passera à travers le pays à partir de vendredi, les températures resteront toujours plus élevées que la normale saisonnière. Le ciel sera plutôt couvert et l’on signale des pluies éparses surtout sur le sud du pays. En montagne, les précipitations seront mixtes. Le vent soufflera notamment sur le sud et le sud-est du pays. Les minima chuteront jusqu’à – 3 degrés, tandis que les maxima ne dépasseront pas les 9 degrés.

  • 11.01.2018

    11.01.2018

    Enseignement – Le gouvernement de Bucarest a l’intention d’accorder des bourses aux élèves roumains d’Ukraine avec des résultats exceptionnels — a annoncé aujourd’hui le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu. C’était à la cérémonie d’inauguration de l’école roumaine du village de Iordăneşti, dans la région de Cernăuţi. Il a déclaré que la Roumanie n’oublierait jamais les locuteurs de roumain, et que les professeurs pourront se requalifier en Roumanie, car Bucarest lancera une telle démarche. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Pavlo Klimkin, mais aussi les ministres de l’Education d’Ukraine et de Roumanie, Lilia Grinevici et Liviu Marian Pop, étaient également présents. La visite de M Melescanu en Ukraine est dominée par les droits éducationnels de la minorité roumaine d’Ukraine et par l’inclusion des conclusions de la Commission de Venise dans la nouvelle loi ukrainienne de l’Education publique. En vertu de la version de la Loi de l’éducation adoptée par le Parlement de Kiev et promulguée en septembre 2017 par le président Petro Porochenko, les minorités ethniques d’Ukraine se voient limiter l’accès à l’enseignement en langue maternelle. La Communauté roumaine d’Ukraine est forte d’environ 500.000 personnes.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Mihaela Buzărnescu (57e WTA), a disposé aujourd’hui de l’Américaine Alison Riske (89e WTA), par 7-6, 6-1, dans les quarts de finale du tournoi WTA de Hobart (Australie) et s’est qualifiée dans les demi-finales. Une autre joueuse roumaine, Monica Niculescu (85e WTA) s’est retirée, aujourd’hui, juste avant le match prévu contre la Belge Elise Mertens (36 WTA). Lundi, c’est le coup d’envoi de l’Open d’Australie, premier tournoi de Grand Chelem de l’année ; la Roumaine Simona Halep, 1e du monde, est la principale favorite. Elle jouera au premier tour contre une repésentante du pays hôte, Destanee Aiava. Outre Simona Halep, la Roumanie aura cinq joueuses au tableau principal : Sorana Cîrstea (37e WTA), Irina Begu (40e WTA), Mihaela Buzărnescu (57e WTA), Monica Niculescu (85e WTA), Ana Bogdan (107e WTA), mais aussi un représentant dans la compétition de simple messieurs – Marius Copil (93e ATP). En plus, trois autres Roumaines évolueront dans les qualifications – Alexandra Cadanţu (171e WTA), Irina Bara (183e WTA) et Alexandra Dulgheru (190e WTA).



    Handball — La sélection nationale masculine de handball de Roumanie rencontre aujourd’hui à Bolzano, en Italie, la sélection du pays hôte dans le troisième groupe des préliminaires du Championnat du monde 2019, compétition accueillie par l’Allemagne et par le Danemark. Pour arriver dans les play-off, la sélection de Roumanie, entraînée par l’Espagnol Xavier Pascual, joue aujourd’hui, à Bolzano, contre l’Italie, vendredi contre les Iles Féroé et samedi contre l’Ukraine. 13 équipes européennes participent au Championnat du monde. Trois y sont déjà qualifiées : la France, l’Allemagne et le Danemark.



    Météo — En Roumanie les températures sont toujours plus élevées que la normale saisonnière. Le ciel est couvert et l’on signale de la pluie sur le sud. En montagne, les précipitations sont mixtes. Le vent est plus fort dans le sud-est, dans l’est et en montagne. Les températures maximales de la journée iront de 2 à 10 degrés. 7 degrés et de la pluie à midi à Bucarest.

  • Le Comité judéo-américain de distribution en Roumanie

    Le Comité judéo-américain de distribution en Roumanie

    Son but initial était d’aider les Juifs de Palestine qui vivaient dans les territoires occupés par l’Empire ottoman et dont les conditions de vie empiraient visiblement. L’aide a par la suite été élargie aux Juifs des autres pays d’Europe Centrale et de l’Est. Les donateurs étaient des Juifs riches d’Amérique : industriels, juristes, médecins ainsi que différentes organisations juives américaines. A compter de 1916, le Comité judéo-américain de distribution a été présent en Roumanie aussi et s’est employé à venir en aide aux besogneux.

    Le premier président de l’organisation en Roumanie a été l’industriel philanthrope Adolf Salomon. Après sa mort, survenue en 1920, c’est le médecin Wilhelm Filderman qui a occupé ce poste. L’historienne Lya Beniamin raconte le début de l’activité de l’organisation en Roumanie : « Elle apparaît en Roumanie en 1916. Je dois préciser que j’ai été impressionnée par le fait que le journal « Courrier israélite » annonçait sa création dès décembre 1914. J’ai trouvé fort intéressante la vitesse avec laquelle circulaient les nouvelles au début de la guerre. Le commencement de l’activité du Comité judéo-américain de distribution, en 1916, est lié à l’intention d’aider les Juifs qui vivaient dans les pays participants au conflit et où la vie devenait de plus en plus insupportable. Si l’organisation s’implante en Roumanie en 1916, c’est parce que le pays entre en guerre justement cette année-là».

    A cause de la guerre, l’unique aide susceptible de parvenir aux gens qui en avaient besoin était d’ordre financier. Il était hors de question, à cette époque-là, d’envoyer des biens ou d’investir dans l’éducation. Cela ne devait arriver que plus tard. L’historienne Natalia Lazăr, qui travaille au Centre d’études de l’histoire des Juifs de Roumanie, décrit en détail les premières œuvres caritatives du Comité judéo-américain de distribution pendant et au lendemain de la Grande Guerre : « Au tout début, l’aide prêtée à ces gens consistait en de l’argent. En 1917, le Comité judéo-américain de distribution a envoyé en Roumanie 40.000 dollars. Pour vous faire une idée de ce montant, disons qu’une cinquantaine de milliers de dollars de ces temps-là valait autant qu’un million de dollars de nos jours. A compter de 1919, les comités locaux allaient faire leur apparition. L’organisation ayant envoyé des représentants, chaque pays d’Europe de l’Est, la Roumanie comprise, allait avoir un directeur régional. Au début, les aides sont parvenues aux Juifs de Roumanie par l’intermédiaire de l’ambassadeur américain à Bucarest, Charles Vopicka. En fait, l’acheminement de l’argent suivait le parcours suivant : le Département d’Etat américain, puis la Jewish Colonization Association basée à Petrograd. Là, l’argent état remis à Vopicka, qui l’emportait en Roumanie et le distribuait aux comités locaux. Entre 1914, soit la date de sa naissance, et 1921, le Comité judéo-américain de distribution a fourni des aides d’urgence et des aides temporaires aux victimes de guerre ».

    Après la guerre, à commencer par 1921, le Joint a conçu un programme de reconstruction consistant en l’organisation de coopératives de crédit pour aider les petits artisans. Le programme de reconstruction visait principalement à refaire les maisons détruites par les bombardements pendant la guerre. Tel fut le cas de la ville de Cernăuţi par exemple (actuellement en Ukraine).

    A l’entre-deux-guerres, l’organisation a envoyé de l’argent en Roumanie pour l’école « Le marteau » de Bucarest, une école professionnelle très importante à l’époque, ainsi que pour les coopératives de crédit et les colonies d’enfants. Lya Beniamin parle de la nouvelle orientation de cette association américaine à l’entre-deux-guerres : « Il faut dire qu’il y avait tout un concept autour de l’envoi de ces aides. Ce n’était pas une simple action philanthropique, dans le sens d’offrir de l’argent aux démunis. Le concept tournait autour de l’idée que la population juive avait besoin d’aide, de conseil et de soutien pour ses différentes activités de production. Ce n’était pas du tout une aide à quelqu’un qui faisait l’aumône : 100 – 200 dollars pour survivre du jour au lendemain. Il fallait aider l’artisan ou le commerçant à refaire sa source d’existence. Par conséquent, après la guerre, ce nouveau concept visait principalement à conseiller la population juive à pratiquer des métiers productifs. »

    Nous avons également demandé à Lya Beniamin d’expliquer comment se déroulait l’activité de cette organisation humanitaire pendant les années de la législation raciale de Roumanie ainsi que pendant l’Holocauste: « En fait, le problème, ce n’était pas la législation raciale. Le problème, c’était la guerre. Les interdictions étaient imposées plutôt par les Américains que par le régime du maréchal Antonescu. Et pour cause : pour des raisons politiques, le Trésor américain ne voulait plus envoyer d’argent dans un pays qui luttait contre les Etats-Unis, aux côtés de l’Allemagne. Par ailleurs, la Croix rouge de Roumanie y a joué elle aussi un rôle important. Pendant les déportations en Transnistrie, le principal souci pendant de l’Holocauste, surtout dans sa première étape, c’était d’aider les Juifs déportés là-bas qui vivaient dans une misère profonde. Au début, le régime d’Antonescu avait interdit ou rendu très difficile l’envoi d’aides en Transnistrie. En fin de compte, certaines demandes ont été approuvées et, même si les aides étaient minimales, elles sont quand même arrivées dans ce pays. Plus encore, les représentants de la Croix rouge internationale ont réussi à se déplacer en Transnistrie, à visiter les camps et les ghettos et à couvrir le besoin de médicaments, d’argent et d’aliments. »

    Quelque 100.000 personnes ont bénéficié du soutien du Comité judéo-américain de distribution. En 1949, ces personnes ont été privées de ces aides, l’organisation étant interdite par le nouveau régime communiste installé en Roumanie. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, la même organisation humanitaire a œuvré pour récupérer les victimes de l’Holocauste et pour les réinsérer dans la vie active, les aidant aussi à émigrer de Roumanie en Israël et dans d’autres pays. (Trad. Mariana Tudose, Valentina Beleavski)

  • 22.11.2017 (mise à jour)

    22.11.2017 (mise à jour)

    Investissements – « La Roumanie est un bon endroit pour les investisseurs, mais il y a deux choses dont les hommes d’affaires ont peur : le manque de prédictibilité législative et les pots-de-vin », c’est ce qu’a déclaré mercredi le président roumain Klaus Iohannis. Il s’exprimait à Ploiesti (sud) dans le cadre d’un débat intitulé « Les villes roumaines, 100 après la Grande Union. Un avenir smart pour Ploiesti ». L’occasion pour le chef de l’Etat roumain d’attirer à nouveau l’attention sur le fait que la soi-disant réforme fiscale opérée par le gouvernement a créé des incertitudes à même d’affaiblir la confiance des investisseurs. Les autorités locales doivent avoir une relation privilégiée avec le milieu universitaire et les centres de recherche et réussir à attirer des chercheurs roumains de valeur partis dans d’autres villes ou pays, a encore ajouté le président roumain.

    Avertissement – La Commission européenne a constaté que la Roumanie n’a pas pris de mesures efficaces suite aux recommandations du Conseil de l’UE de juin dernier de corriger l’éloignement de son objectif budgétaire sur le moyen terme, lit-on dans un communiqué posté mercredi sur le site de l’Exécutif communautaire. Dans ce contexte, la Commission propose au Conseil de l’UE d’adopter une recommandation révisée pour la Roumanie, portant sur un ajustement structurel annuel d’au moins 0,8% du PIB en 2018. L’UE recommande également à Bucarest d’utiliser toutes ses recettes pour réduire le déficit budgétaire. De même, les mesures de consolidation budgétaire devraient assurer une amélioration durable de la structure des fonds publics capable de soutenir la croissance économique du pays. La Roumanie doit rapporter au Conseil Européen en avril 2018 les mesures prises en réponse aux nouvelles recommandations de la Commission. Selon les prévisions économiques d’automne de l’Exécutif communautaire, publiées à la fin de la semaine dernière, en Roumanie le déficit public devrait atteindre les 3% du PIB en 2017 pour arriver jusqu’à 3,9% en 2018 et à 4,1% en 2017.

    Diaspora – Le gouvernement roumain a adopté mercredi plusieurs mesures censées soutenir directement les ethniques roumains qui étudient en langue roumaine en Ukraine voisine. Proposées par le ministère chargé de la relation avec les Roumains de la diaspora, ces mesures renforcent le cadre légal par lequel les ethniques roumains d’Ukraine bénéficient de soutien éducationnel de la part de la Roumanie. Selon les nouvelles règlementations, les membres de la minorité roumaine d’Ukraine inscrits dans le système d’enseignement en langue roumaine de ce pays, se recevront des bourses d’études. De même, les ethniques roumains d’Ukraine qui étudient en Roumanie se verront supplémenter les bourses d’étude, alors que les enseignants des écoles de langue roumaine du pays voisin bénéficieront de stages de formation. Afin de promouvoir et protéger le droit à l’étude en langue maternelle, le ministère chargé de la relation avec les Roumains de la diaspora poursuivra le dialogue bilatéral avec la partie ukrainienne, dans l’espoir que, par des efforts corroborés, les deux pays trouveront des solutions pour respecter les droits à l’identité linguistique des ethniques roumains.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, les températures seront à la hausse en Roumanie. Le ciel sera couvert sur le nord, le centre et l’est du pays. Les températures maximales iront de 4 à 16 degrés.

  • 17.11.2017

    17.11.2017

    Sommet – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a déclaré ce vendredi au Sommet social censé pour promouvoir les emplois équitables et la croissance économique dans l’UE, qu’afin de faire augmenter le taux d’occupation de la main d’œuvre parmi les jeunes, il fallait offrir des stimulants aux employeurs. Il a souligné également qu’il était important d’accorder une attention particulière à l’intégration sur le marché de l’emploi des groupes particulièrement vulnérables, tels les roms, les personnes à handicap et les personnes âgées. La Roumanie plaide pour un système d’éducation adapté aux besoins de l’économie, afin de trouver les meilleures solutions pour d’un côté créer des emplois pour les jeunes et de l’autre pour préparer les jeunes à accéder au marché avec succès au marché de l’emploi. Le sommet réunit des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, des partenaires sociaux, ainsi que d’autres acteurs clé du secteur.

    Migration – Le secrétaire d’état aux affaires bilatérales et stratégiques dans l’espace euro-atlantique, George Ciamba, a rencontré à Nicosie plusieurs responsables cypriotes sur le thème de la migration, ainsi que sur les priorités de la présidence roumaine du Conseil de l’UE, durant la première partie de l’année 2019. Le responsable roumain et le chef de la diplomatie cypriote, Ioannis Kasoulides, ont souligné l’intérêt pour la dynamisation du dialogue bilatéral, tenant compte de la coopération traditionnelle qui existe entre les deux pays et de la présence d’une communauté roumaine importante à Chypres ainsi que d’une communauté cypriote d’affaires en Roumanie. Dans le domaine de la migration, les deux côtés ont réitéré leur appui pour les actions de l’UE de consolidation de la coopération avec les partenaires étrangers, avec les pays d’origine et de transit et pour la mise en œuvre de l’accord entre l’UE et la Turquie. Pour ce qui est du voisinage oriental de l’Union, les responsables ont souligné l’importance de soutenir le parcours européen de la République de Moldova. Les officiels cypriotes ont reconfirmé l’appui accordé à la candidature de Bucarest pour un mandat de membre non-permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU durant la période 2020 – 2021 et à l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen de libre circulation européenne.

    Motion – Le Parti national libéral et l’Union sauvez la Roumanie, les deux d’opposition ont déposé ce vendredi une motion de censure contre le gouvernement de l’Alliance PSD – ALDE. Signée par 148 membres du Parlement et initiée juste après la modification du Code fiscal par le gouvernement, la démarche est désormais soutenue aussi par le Parti du mouvement populaire. L’Union démocrate magyare de Roumanie ne soutient pas la motion de l’opposition, alors que le groupe des minorités nationales n’a pas fait d’annonce sur ses intentions de vote au parlement. La formation Pro Romania, dirigée par l’ex premier ministre Victor Ponta annoncera aujourd’hui si elle soutient oui ou non la motion. La réforme du Code Fiscal prévoit le transfert de toutes les contributions sociales à la charge des employés et la réduction de l’impôt sur le revenu de 16 à 10%, à compter du 1er janvier 2018. De l’avis des contestataires de cette modification, cette mesure impliquerait une baisse de revenue et péricliterait nombre d’emplois. En échange, de l’avis du premier ministre social démocrate Mihai Tudose, ces mesures feront augmenter les recettes au budget et à la caisse de retraites, alors que les entreprises bénéficieront de procédures bureaucratiques simplifiées. Depuis plusieurs semaines, sur la toile des plans de la coalition gouvernementale de modifier le Code fiscal et les Lois de la Justice, des protestations antigouvernementales ont eu lieu à Bucarest et dans les principales villes roumaines.

    Enseignement – Les élèves et les enseignants de toutes les institutions d’enseignement en langue roumaine de la région de Transcarpatie, région du sud-ouest de l’Ukraine, où habitent plus de 40 mille roumains sont évalués par une commission du Ministère de l’éducation nationale de Kiev. De l’avis des enseignants, qui sont très révoltés, l’évaluation n’a plus été réalisée depuis des années. Celle-ci viserait à démontrer que les écoles des minorités nationales ne sont pas performantes, que les professeurs sont mal préparés et que les élèves ne sont pas préparés pour se présenter à des évaluations nationales, affirment les professeurs. Selon eux, l’évaluation constitue uniquement une forme de pression cachée, d’intimidation, qui fait suite à l’adoption de la très contestée loi de l’éducation nationale d’Ukraine, une loi qui limite le droit constitutionnel des minorités d’étudier en leur propre langue. Fin octobre, les experts de la Commission de Venise s’étaient rendus à Kiev pour examiner la situation créée suite à l’adoption de cette loi qui, fortement critiquée à Bucarest.

    Tourisme – La 38e édition de la Foire du tourisme de Roumanie réunit jusqu’à dimanche à Bucarest plus de 200 tour-opérateurs et agences de voyage. 12 autres pays du monde entier, sont représentés à la foire par des pavillons nationaux. Les conseils départementaux de Roumanie y sont également présents pour promouvoir leurs plus importants sites touristiques.

  • Soutien à l’enseignement rural

    Soutien à l’enseignement rural

    . Et non seulement la situation ne s’améliore pas, mais toujours plus d’élèves semblent quitter prématurément le système éducatif. Selon les statistiques de l’UE, l’année dernière, le taux d’abandon scolaire atteignait 18,5% en Roumanie, chiffre en hausse par rapport aux années précédentes. La situation la plus grave est enregistrée à la campagne, où le décrochage scolaire est plus fréquent que dans les villes.

    Les décalages entre les milieux urbain et rural ont été mis en évidence par l’étude « Investir dans l’éducation des enfants du milieu rural », lancée cet automne par la Fondation World Vision România. Gabriela Onofrei, manager de la fondation, explique : « Selon les données fournies par le ministère de l’Education, le décalage entre les taux de participation à l’éducation en milieu urbain et rural est de 24%. Dans les villages et les communes, une école sur dix ne réussit pas à garder dans le secondaire tous ses élèves ayant terminé le primaire. Plus de la moitié des écoles du milieu rural perdent des élèves après les 8 premières années d’étude. Le plus grand nombre de décrocheurs scolaires est enregistré parmi les lycéens. Un peu plus d’un quart des lycées seulement ne sont pas confrontés à ce phénomène. Plus de 40% des jeunes ayant abandonné leurs études après les 8 premières années de scolarité restent dans les communautés rurales respectives et s’occupent des travaux domestiques.

    Malheureusement, l’abandon scolaire n’est pas le seul problème grave auquel l’enseignement est confronté en milieu rural. Les résultats de l’Evaluation nationale 2017 – un test que les élèves passent après les 8 premières années d’études, avant d’entrer au lycée – montrent que le niveau moyen de performance des élèves du milieu rural est inférieur de 1% à celui enregistré en milieu urbain. En fait, les problèmes s’accumulent et s’aggravent précisément au passage à ce nouveau cycle d’enseignement qu’est le lycée. Le décrochage scolaire s’amplifie, notamment en milieu rural, où les lycées sont beaucoup moins nombreux et les élèves doivent parcourir de grandes distances pour les fréquenter. Gabriela Onofrei : « Il est très difficile pour un jeune du milieu rural de fréquenter un lycée, situé généralement loin de chez lui. Plus de 18% des jeunes interrogés ont déclaré que leur lycée est dans une zone difficile d’accès et qu’ils mettent parfois 1 h 30 pour arriver à l’école. Le décalage entre les résultats scolaires des élèves étudiant en milieu rural et en milieu urbain est lui aussi significatif. A l’évaluation nationale, trois fois plus d’élèves du milieu rural ont obtenu de mauvaises notes – en dessous de 5 (sur 10) – alors que le nombre de bonnes notes – supérieures à 8 – a été 20 fois plus grand en milieu urbain.

    Pour encourager les élèves à poursuivre leurs études, depuis 10 ans, la fondation World Vision mène le programme « Je veux être en première année de lycée ». Durant cette période, plus de 1300 élèves ont reçu des bourses sociales mensuelles accordées par un sponsor, pour ne pas abandonner le lycée. Par le biais d’un autre programme, « Pain demain », on offre aux élèves du primaire un repas chaud et de l’aide pour les devoirs. Une autre difficulté vient s’ajouter, en milieu rural, à celles déjà mentionnées : le nombre insuffisant d’enseignants, car beaucoup habitent d’autres localités et font la navette. De grandes disparités sont également enregistrées entre la qualification des enseignants en milieu rural et en milieu urbain. Les enseignants ayant une expérience dans le domaine éducatif et qui ont obtenu leur doctorat ou l’agrégation sont massés dans les villes, alors qu’en milieu rural on trouve surtout des enseignants avec ou sans CAPES. Ema Barbă, chargée de communication pour le programme Teach for Romania : « Du point de vue statistique, 96% des enfants nés en milieu rural n’accèderont jamais à l’enseignement supérieur. S’il s’agit d’enfants ethniques rom, le pourcentage atteint 99%. En même temps, en milieu rural, les ressources humaines sont limitées – et je parle notamment du nombre d’enseignants. Les villages ne comptent pas parmi les préférences des professeurs qui choisissent la localité dans laquelle ils vont enseigner. Aussi, de nombreux postes y restent-ils vacants. Ce manque doit lui aussi être comblé pour que les enfants de ces zones aient accès à un enseignement de qualité.

    Pour remédier à cet état de choses, les initiateurs du programme Teach for Romania – faisant partie du réseau international Teach for All – organise des activités visant à attirer et à intégrer des professionnels dans les écoles du milieu rural. Les candidats semblent ne pas manquer – à en juger d’après le nombre de ceux qui se sont inscrits à la présélection ou qui ont suivi le programme. Ema Barbă : « 66 professeurs sont actuellement intégrés à notre programme. Nous comptons déjà deux générations qui ont achevé la formation de deux ans et qui exercent déjà une activité dans et pour l’enseignement. Nous sommes présents dans plus de 70 écoles de 12 comtés. Un millier de personnes ont déposé leur candidature pour devenir professeurs Teach for Romania. Nous avons été émerveillés de constater qu’un si grand nombre de personnes capables de faire n’importe quel autre travail ont choisi de devenir professeurs dans l’enseignement public, notamment dans les zones défavorisés.

    Le programme comporte 4 étapes. Les deux premières visent à former les enseignants, la troisième consiste à enseigner effectivement pendant deux ans. La 4e étape est au choix ; à la fin de la 3e étape, les enseignants Teach for Romania peuvent soit poursuivre leur activité pédagogique, soit s’orienter vers des domaines connexes, leur permettant de soutenir la réforme du système éducatif de Roumanie. (Aut. : Christine Leşcu ; Trad. : Dominique)