Tag: FMI

  • 28.11.2017 (mise à jour)

    28.11.2017 (mise à jour)

    Défense – Réuni ce mardi à Bucarest, le Conseil suprême de défense de la Roumanie a décidé de maintenir en 2018 le niveau du budget de la défense à 2% du PIB, selon un communiqué de l’Administration présidentielle. Les autres institutions en charge de la sécurité nationale se verront allouer à partir de l’année prochaine des budgets similaires à ceux de 2017.

    Le Conseil qui réunit le président, le premier ministre et les chefs des principales institutions en charge de la sécurité nationale a décidé d’augmenter le nombre de militaires, de gendarmes et de policiers roumains à être déployés l’année prochaine dans des opérations extérieures. 1775 militaires, soit 286 de plus par rapport à 2017, participeront à des missions au delà des frontières du pays, dont la plupart en Afghanistan. 1867 gendarmes et policiers, soit 340 de plus que cette année, seront impliqués l’année prochaine dans des missions sous l’égide l’UE, l’OSCE, l’OTAN et l’ONU.

    Par la participation à de telles opérations, l’Etat roumain s’implique activement dans la promotion de la stabilité et de la sécurité régionale et mondiale, dans la lutte contre le terrorisme international. Dans la cadre de la même réunion d’aujourd’hui, les membres du Conseil ont analysé et approuvé le rapport sur les mesures adoptées par la Roumanie en vue d’appliquer les sanctions instituées sur le plan international entre la période octobre 2016 – septembre 2017.

    Justice – Les Etats-Unis devraient faire confiance au Parlement de Roumanie qui vise à consolider l’indépendance du système judiciaire et à éliminer les influences politiques dans le fonctionnement de la Justice, lit-on dans un communique de presse rendu public ce mardi par le président du Sénat, Calin Popescu Tariceanu et par le président de la Chambre des Députés, Liviu Dragnea. La réaction intervient après la publication ce lundi par le Département d’Etat des Etats Unis d’une déclaration officielle par laquelle il exprime son inquiétude à l’égard du fait que le parlement de Bucarest préconise une législation qui affecterait, selon les officiels américains, la lutte contre la corruption et pourrait affaiblir l’indépendance judiciaire en Roumanie.

    Le Département d’Etat estime que cette législation, proposée initialement par le ministère de la Justice, menace les progrès entrepris par la Roumanie ces dernières années, de construire des institutions judiciaires puissantes, protégées contre l’intervention du politique. « Nous demandons au parlement de la Roumanie de rejeter les propositions qui affaiblissent l’Etat de droit et mettent en danger la lutte contre la corruption », est-il indiqué à la fin de la déclaration. En réplique au communiqué du Département d’Etat des Etats Unis, le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, a affirmé que le parlement ne peut pas se voir interdire de légiférer. Dans le dernier rapport MCV rendu public le 15 novembre dernier, la Commission européenne affirme que le rythme global des réformes a stagné en 2017, et que les défis à l’adresse de l’indépendance du système judiciaire roumain constituent une source sérieuse d’inquiétude. Dimanche, de nouvelles protestations de rue ont eu lieu contre les modifications apportées aux lois de la Justice, mais aussi au Code fiscal, à Bucarest et dans d’autres villes du pays, et aussi à l’étranger. Les manifestants ont demandé, entre autres, le retrait des lois de la Justice, mais aussi des lois de modification des Codes pénaux.

    Gazoduc -
    Une cérémonie de signature des contrats pour des travaux d’exécution d’un
    nouveau gazoduc, réalisé dans le cadre du projet BRUA, d’interconnexion de
    réseaux gaziers de Bulgarie, de Roumanie, de Hongrie et d’Autriche a eu lieu
    aujourd’hui. Le vice-premier ministre Marcel Ciolacu a déclaré que ce gazoduc
    constituait une priorité du gouvernement, un projet particulièrement important
    relatif à la sécurité et à l’indépendance énergétique de la Roumanie. Sur le
    territoire de la Roumanie, le gazoduc comptera 529 km et aura une capacité de
    livraison de 1,5 milliards de mcubes par an vers la Bulgarie et de 4,4
    milliards de mcubes par an vers la Hongrie. Le coût du projet est de 547,4
    millions de dollars, dont 179 millions ont été alloués par l’UE en tant que
    financement accordé à la Roumanie.

    Finances – Le développement économique et social de la Roumanie est plus lent que la croissance économique a déclaré mardi le premier vice-gouverneur de la Banque centrale roumaine, Florin Georgescu. Selon celui-ci, les évolutions macroéconomiques favorables des dernières années n’ont pas été ressenties que partiellement dans la progression du niveau de vie de la population et dans l’amélioration de la compétitivité de l’économie. Et cela parce que le volume du capital dans l’économie est inadéquat et le secteur des entreprises privées présentent des vulnérabilités structurelles inquiétantes, a également ajouté le vice-gouverneur de la Banque centrale roumaine.

    Migration – Au moins 3 mille migrants et réfugiés ont perdu la vie depuis le début de l’année dans leur tentative de traverser la Méditerranée pour arriver en Europe, a annoncé ce mardi, l’Organisation internationale pour les migrations. Le record a été enregistré l’année dernière lorsqu’environ 5000 personnes sont décédées en Méditerranée. Selon l’OIM, depuis le début de l’année près de 165 mille migrants et réfugiés sont arrivés en Europe à travers la Mer. Trois quarts d’entre eux sont passés par l’Italie.

    Agriculture – Le ministre roumain de l’Agriculture, Petre Daea, a signé, aujourd’hui, un accord avec le Fonds européen d’investissements (FEI), qui prévoit la mise en œuvre d’un instrument financier de crédit, mené par le biais du Programme national de développement rural 2014-2020. Il permettra un accès plus facile des fermiers et des entrepreneurs du milieu rural au financement, à davantage de fonds et à des taux d’intérêt plus bas. L’allocation du Programme mentionné est de près de 94 millions d’euros. Le FEI est une institution financière internationale qui fait partie du Groupe de la Banque européenne d’investissements, spécialisée dans le financement du risque pour les PMEs. Le FEI soutient les objectifs de l’UE en favorisant l’innovation, la recherche et le développement, l’entrepreneuriat et la création de nouveaux emplois.

    FMI – Le FMI a nommé le sud-coréen Jaewoo Lee aux fonctions de chef de la mission en charge de la Roumanie et de la Bulgarie. Il remplacera à compter du 7 décembre le pakistanais Reza Baqir. Avant cette nomination, Jaewoo Lee était chef de la mission du FMI au Sri Lanka. A présent la Roumanie ne déroule pas d’accord avec le FMI, mais uniquement des consultations périodiques avec les représentants de l’institution financière.

    Météo – Températures normales pour cette période de l’année. Le ciel sera couvert, mais les précipitations seront plutôt isolées. La pluie sera toujours présente sur l’est du pays. Les températures baisseront jusqu’à – 5 degrés durant la nuit pour arriver à 9 degrés durant la journée.

  • Fonds européens pour Chisinau

    Fonds européens pour Chisinau

    La République de Moldova et l’UE ont signé jeudi à Bruxelles un paquet de documents visant l’octroi d’une assistance macro-financière de 100 millions d’euros, soit 40 millions sous forme de financement non remboursable et le reste – sous forme de crédit. L’argent servira à financer 4 programmes d’ici la fin de l’année. Les documents en question seront remis au Parlement de Chisinau pour ratification ; entre temps, des efforts sont faits pour remplir les conditions nécessaires pour recevoir la première tranche du prêt.

    Selon Radio Chisinau, plusieurs députés européens et des forces politiques moldaves avaient demandé que cette aide financière soit reportée, vu que le Parlement de Chisinau avait modifié le système électoral, malgré les recommandations de la Commission de Venise. En marge du sommet de l’UE avec les pays du Partenariat Oriental, le président du Conseil Européen, Donald Tusk, et le premier ministre moldave Pavel Filip, avaient discuté à Bruxelles de la mise en œuvre de l’Accord d’Association entre l’UE et la République de Moldova, ainsi que de la situation interne de ce pays ex-soviétique.

    Pour sa part, M Tusk a affirmé que la République de Moldova était un des acteurs les plus importants du Partenariat Oriental, se déclarant en même temps content du niveau de popularité de l’UE au sein de la population moldave. A son tour, Pavel Filip a réitéré l’intérêt pour la poursuite du parcours européen de la République de Moldova, affirmant que les récents sondages d’opinion montraient une croissance significative du soutien des citoyens moldaves pour le projet d’intégration européenne de leur pays.

    Assurer l’indépendance de la justice, poursuivre l’enquête sur la fraude bancaire et en trouver les coupables, mettre en place la nouvelle loi électorale conformément aux recommandations de la Commission de Venise : ce sont autant de priorités du gouvernement moldave, selon le premier ministre Filip. Par ailleurs, à Bucarest, le ministre moldave de la Justice, Vladimir Cebotari, a affirmé que son pays comptait sur la Roumanie dans son parcours vers l’intégration européenne. Les partenaires occidentaux de Chisinau ne cachent pas eux non plus leurs soucis quant à la corruption qui sévi dans ce pays et qui a favorisé la disparition hallucinante d’un milliard de dollars du système bancaire moldave, soit l’équivalent de 15% du PIB.

    Dans ce contexte, l’UE, le FMI et la Banque Mondiale ont coupé temporairement les lignes de crédit de Chisinau, la Roumanie restant le seul pays disposé à accorder à l’Etat voisin un prêt de 150 millions d’euros étalé sur 4 ans et demi, avec un intérêt préférentiel de 1,45%. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 13.11.2017

    13.11.2017

    Justice – Liviu Dragnea, président de la Chambre des Députés de Bucarest et chef de file du Parti social démocrate, qui dirige la coalition gouvernementale de Bucarest, est poursuivi par les procureurs du Parquet anticorruption pour association de malfaiteurs, abus de pouvoir et d’autres infractions relatives à la fraude aux fonds européens. Les faits remontent à l’époque quant M Dragnea était président du Conseil départemental de Teleorman, dans le sud du pays. Le dossier vise huit autres personnes accusées de faits similaires. La Direction nationale anticorruption précise que ce dossier repose sur une saisine de l’Office européen de lutte antifraude déposée le 30 septembre 2016, qui faisait état de soupçons quand à plusieurs infractions parmi lesquels l’utilisation de faux documents pour obtenir des financements européens pour des travaux de réhabilitation de plusieurs routes départementales. Liviu Dragnea a été auditionné aujourd’hui au siège de la Direction nationale anticorruption. A présent, son nom figure aussi dans une affaire à la Haute Cour de cassation et de justice. Il est poursuivi pour instigation d’abus de pouvoir, dans un dossier visant des embauches fictives à la Direction générale de protection de l’enfance de Teleorman. Ces faits remontent également à l’époque lorsqu’il était chef du conseil départemental. Le président social-démocrate a déjà été condamné à deux ans de prison avec sursis dans le dossier dit du Référendum en 2012, verdict annoncé en avril 2016. En 2012, lorsqu’il était secrétaire général du PSD, M Dragnea a exhorté les représentants locaux du parti à encourager les électeurs à participer au référendum sur la destitution du chef de l’Etat de l’époque, Traian Basescu. La tentative de destitution du président a échoué par manque de quorum.

    Motion – Le Parti national libéral, principal parti de l’opposition de droite au Parlement de Bucarest, démarre aujourd’hui les procédures pour déposer une motion de censure à l’encontre du cabinet de la coalition Parti social-démocrate – Alliance des libéraux et des démocrates. Les libéraux saisiront aussi l’Avocat du peuple, l’équivalent du Défenseur des droits, en vue de contester à la Cour constitutionnelle la réforme fiscale promue par l’exécutif. Les nouvelles mesures gouvernementales et le projet de modification des lois de la justice ont fait descendre dans les rues des milliers de personnes tant à Bucarest que dans les principales villes roumaines. Tant le premier ministre Mihai Tudose que le leader social-démocrate Liviu Dragnea ont précisé qu’ils ne renonceraient pas à la réforme du Code fiscal. Selon eux, elle est censée accroître les recettes budgétaires et celles de la Caisse de retraites et simplifier les procédures que respectent les entreprises.

    Retraites – L’organisation des analystes financiers CFA de Roumanie critique la décision du gouvernement de réduire la contribution minimale aux fonds de retraite du deuxième pilier, de 5,1% actuellement à 3,75% à partir de 2018. Rappelons-le, ces contributions sont gérées par des compagnies d’assurances privées. De l’avis des experts de l’organisation, la baisse des contributions provoquera une réduction significative des revenus des prochains retraités de Roumanie. Ils auront à perdre non seulement suite à la baisse des contributions d’environ 300 millions d’euros, par rapport à l’année 2016, mais aussi suite à l’absence de tout rendement pour les contributions en question.

    Défense – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Melescanu, participe aujourd’hui à Bruxelles à la réunion du Conseil Affaires Etrangères qui prévoit des pourparlers sur des thèmes tels les relations UE – Afrique, en vue du sommet entre l’Union Africaine et l’Union Européenne à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Les chefs des diplomaties européennes participeront également à une réunion formelle et à un déjeuner de travail avec les ministres communautaires de la Défense, parmi lesquels le ministre roumain Mihai Fifor, sur le thème de la sécurité et de la défense de l’Union. Les ministres évoqueront aussi le thème du renforcement de la coopération UE – OTAN.

    FMI – Dans nombre d’économies émergentes, telles celles de la Hongrie, de la Pologne et de la Roumanie, ainsi que dans plusieurs pays des Balkans et de la Communauté des Etats indépendants, les déficits budgétaires demeurent significatifs, fait savoir le dernier rapport sur les perspectives économiques régionales du FMI, rendu public ce lundi. Ces pays devraient améliorer la qualité des dépenses publiques et modifier la composition de revenus d’une manière qui puisse maintenir intacte la compétitivité des régions, affirment les experts du FMI. L’institution a amélioré les estimations pour la majorité des régions européennes, mais souligne que les pays devraient toujours prévoir dans leurs budgets des marges nécessaires en cas de crise et de récession. De l’avis des experts du Fonds, les décideurs politiques devraient profiter des perspectives améliorées pour refaire des réserves et augmenter la capacité de l’économie de progresser et d’absorber les chocs.

    Météo – Températures plutôt élevées pour cette période de l’année. Ciel couvert, avec quelques averses sur les régions de l’ouest et du nord-ouest. La vitesse du vent est plutôt élevée en montagne et notamment sur les crêtes ou elle frôle les 80 km à l’heure. Les températures vont de 13 à 21 degrés avec 19 degrés en ce moment à Bucarest.

  • Prognoze economice şi măsuri fiscale

    Prognoze economice şi măsuri fiscale

    Creşterea economică a României anticipată de Comisia Naţională de
    Prognoză, dar şi de Comisia Europeană, FMI, BERD sau Banca Mondială încurajează
    Guvernul de coaliţie PSD-ALDE de la Bucureşti. Potrivit Executivului de la Bruxelles, de pildă,
    avansul economiei româneşti din 2017 ar urma să fie de 5,7%, cu 1,4% mai mare decât a fost
    estimat în primăvară. Şi pentru 2018 este prognozată o creştere 4,4%, mai mare
    decât cea iniţială.

    Cel mai important lucru este ca această creştere să se
    vadă în buzunarele românilor şi suntem pe drumul cel bun.
    – a reacţionat pe
    Facebook premierul social-democrat Mihai Tudose, a cărui echipă primeşte, însă,
    şi un duş rece: Bruxelles-ul spune
    că deficitul bugetar al României ar urma să atingă, anul
    acesta, pragul de 3% admis de Uniunea Europeană, în 2018 să urce la 3,9
    procente, iar în anul următor să atingă 4,1% din cauza preconizatei majorări a salariilor
    din sectorul public printr-o lege aflată în pregătire. Aceasta va merge în pandant cu modificarea
    recentă, prin Ordonanţă de Urgenţă, a Codului
    Fiscal, care prevede, între altele, că plata contribuţiilor sociale va trece integral
    în sarcina angajatului. Premierul Tudose spune că, datorită acestor măsuri, pe
    de o parte, creşterea veniturilor cetăţenilor, dar şi investiţiile în
    infrastructură rutieră, sănătate şi educaţie vor fi realităţi. Pe de altă
    parte, companiile străine din România care au făcut profit datorită unui mediu
    de afaceri favorabil nu mai trebuie să scoată banii din ţară, ci să îşi
    plătească aici toate obligaţiile.

    Ministrul Muncii, Lia Olguţa Vasilescu, a
    precizat că, după aplicarea, la 1 ianuarie, a noului Cod Fiscal, Executivul se
    aşteaptă la o colectare mai bună a contribuţiilor sociale la buget: Ce făceau până acum angajatorii? Plăteau doar contribuţia
    angajatului, nu o plăteau şi pe a firmei lor. De acum înainte nu se mai poate
    face acest lucru, devine din nou penal, dar nu prin Codul Fiscal se stabilesc
    sancţiunile penale, ci prin cu totul alte legi, iar penalităţile le vor plăti
    în continuare firmele, nu angajaţii, pentru că ele sunt obligate, de fapt, prin
    acest Cod, să vireze banii respectivi.
    De partea
    sindicatelor, nemulţumirile la adresa noului Cod Fiscal continuă să fie
    exprimate vocal. Dumitru Costin, liderul Blocului Naţional Sindical, a anunţat
    că va cere Avocatului Poporului să sesizeze Curtea Constituţională: În tot acest
    interval de timp în care au existat contacte cu reprezentanţii Guvernului, am
    încercat să atragem atenţia că România a ratificat două tratate importante:
    Codul European pentru Securitate Socială şi Carta Socială Europeană revizuită. Acolo
    există prevederi explicite privitoare la ponderile prin care un sistem de
    securitate socială dintr-o ţară poate să fie susţinut, finanţat de lucrători. Există
    o limită maximă. Textul Ordonanţei sare cu mult peste prevederile din tratatele
    respective.

    Din statisticile ministerului de Finanţe reiese că, în septembrie, peste
    157.000 de angajatori nu achitaseră contribuţiile sociale pentru angajaţii lor.

  • La semaine du 9 au 14 octobre 2017

    La semaine du 9 au 14 octobre 2017

    Tensions politiques à Bucarest

    Le principal parti de la coalition au pouvoir en Roumanie a réussi à désamorcer à la dernière minute les tensions internes, qui risquaient d’entraîner un nouveau changement de gouvernement. Ces tensions, survenues suite à un désaccord entre le leader social-démocrate Liviu Dragnea et le premier ministre Mihai Tudose, sont liées surtout aux ministres enquêtés pour corruption. Il s’agit de la vice-première ministre et ministre du Développement régional, Sevil Shhaideh, de la ministre en charge des Fonds européens, Rovana Plumb, et du ministre des Transports, Razvan Cuc. Suite à la démission des ministres en question, les esprits se sont calmés. Le chef du gouvernement, Mihai Tudose, avait invoqué le préjudice d’image causé au parti par ces personnes, insistant sur leur départ. Le chef du PSD, Liviu Dragnea, quant à lui, accuse des erreurs de communication dans sa relation avec le premier ministre. Notons aussi, qu’il y a quelques mois, l’insubordination du premier ministre de l’époque Sorin Grindeanu face à l’homme fort du PSD, avait obligé la majorité à faire un geste unique dans l’histoire de la politique roumaine : la destitution de son propre gouvernement par motion de censure.

    Réunion de l’OTAN en Roumanie

    Bucarest a accueilli, cette année, la 63e session annuelle de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN, centrée sur la situation sécuritaire dans la région de la mer Noire, le positionnement de la Russie dans le voisinage de l’Alliance et les menaces cybernétiques. Le secrétaire général de l’organisation, Jens Stoltenberg, a apprécié la contribution importante de la Roumanie au sein de l’Alliance nord-atlantique, et l’allocation par Bucarest de 2% du PIB à la défense. M Stoltenberg a ajouté que l’Alliance ne souhaitait ni une nouvelle Guerre froide ni un isolement de la Russie, mais qu’elle était préoccupée par la présence militaire russe croissante à ses frontières et par le manque de transparence des exercices militaires organisés par Moscou cette année. Le président roumain Klaus Iohannis a estimé que la Roumanie était un contributeur pertinent à la sécurité régionale, euro-atlantique et internationale et qu’elle continuerait d’être un membre responsable de l’Alliance. L’Assemblée parlementaire de l’OTAN a adopté plusieurs résolutions qui visent, entre autres, la stabilité et la sécurité dans la zone de la mer Noire, la coopération plus étroite entre l’UE et l’OTAN et la transformation de l’information en arme de guerre.

    Position de la Roumanie par rapport à la Loi de l’éducation d’Ukraine

    L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a adopté, jeudi, une résolution critiquant sévèrement la nouvelle loi ukrainienne de l’éducation, qui limite drastiquement l’accès à l’enseignement en langue maternelle des minorités ethniques d’Ukraine, la minorité roumaine comprise. Avant de faire appel à l’APCE, Bucarest avait entrepris d’autres démarches dans une tentative de bloquer la mise en œuvre de l’acte réglementaire. Aux côtés de ses homologues hongrois, bulgare et grec, le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, a signé une lettre qui exprimait l’inquiétude face à la décision de Kiev. En plus, le ministre de l’Education, Liviu Pop, s’est déplacé en Ukraine pour plaider contre l’application de cette loi. Le parlement de Bucarest a demandé qu’elle soit réexaminée, et le président Klaus Iohannis a ajourné la visite qu’il devait faire à Kiev. Près d’un demi-million de Roumains habitent en Ukraine voisine, la plupart dans des régions ayant appartenu à la Roumanie jusqu’à leur annexion, par l’URSS suite à un ultimatum, en 1940, et repris par l’Ukraine en tant qu’Etat successeur.

    Prévisions économiques du FMI

    Le FMI a révisé à la hausse, de 4,2% à 5,5% ses estimations sur l’évolution de l’économie roumaine pour cette année, selon son plus récent rapport « World Economic Outlook », rendu public mardi. L’institution a également amélioré ses prévisions en ce qui concerne le rythme de croissance de l’économie roumaine en 2017, à 4,4%, par rapport à 3,4% comme estimé en avril. Cette avancée a été favorisée par la croissance significative des investissements, du commerce et de la production industrielle de Roumanie. Le taux de chômage a été lui aussi révisé à la baisse – 5,3% en 2017 et 5,2% en 2018. Pour ce qui est du déficit du compte courant de la Roumanie, le FMI table sur 3% cette année, par rapport aux 2,8% estimés en avril. Selon le document portant sur les perspectives de l’économie globale, la Roumanie et l’Islande connaîtront cette année la croissance économique la plus importante, de 5,5%. Et c’est toujours cette semaine que l’Institut national de la statistique de Roumanie a révisé à la hausse le progrès économique du pays au 2e trimestre de cette année; des chiffres qui coïncident pour la plupart avec les prévisions du FMI.

    Simona Halep est la numéro un du tennis mondial féminin

    Pour la première fois dans l’histoire du tennis féminin, une Roumaine, Simona Halep, occupe la première place au classement mondial des joueuses professionnelles (WTA), rendu public lundi dernier. Simona Halep est le 25e leader de l’histoire de la hiérarchie WTA et le 2e joueur roumain leader du tennis mondial, après Ilie Nastase dans les années 70. Simona Halep (26 ans) compte à son palmarès 12 finales et 15 trophées WTA, dont ceux d’Indian Wells et Madrid. (Trad. Ligia Mihaiescu, Valentina Beleavski)

  • Retrospectiva săptămânii 08.10 – 15.10.2017

    Retrospectiva săptămânii 08.10 – 15.10.2017

    Situaţia politică de la Bucureşti


    Principalul partid din coaliţia
    aflată la guvernare în România,. PSD, a reuşit să dezamorseze la limită
    situaţia din interiorul său, care risca să ducă la o nouă schimbare de
    executiv. Tensiunile, apărute în urma dezacordului între liderul
    social-democrat Liviu Dragnea şi premierul Mihai Tudose, ţineau de păstrarea în
    guvern a miniştrilor implicaţi în dosare de corupţie şi au fost temperate odată
    cu plecarea din funcţiile respective a persoanelor vizate. Este vorba
    despre vicepremierul Sevil Shhaideh şi
    de ministrul fondurilor europene, Rovana Plumb, alături de care a demisionat şi
    titularul, tot social-democrat, de la Transporturi, Răzvan Cuc. Premierul Mihai
    Tudose îşi condiţionase rămânerea în funcţie de plecarea persoanelor cu
    probleme, invocând prejudiciul de imagine adus partidului. Liderul PSD, Liviu
    Dragnea, pune tulburările interne pe seama erorilor de comunicare intervenite între el şi primul
    ministru. La jumătatea anului, insubordonarea
    primului ministru de atunci, Sorin Grindeanu, faţă de Liviu Dragnea, omul forte
    al partidului, a obligat majoritatea să recurgă la un gest unic în istoria
    României – dărâmarea propriului cabinet prin moţiune de cenzură.


    Reuniunea NATO în România


    Bucureştiul
    a găzduit, în această săptămână, a 63-a sesiune anuală a Adunării Parlamentare
    a NATO, întâlnire centrată pe situaţia de securitate din zona Mării Negre,
    poziţionarea Rusiei în vecinătatea Alianţei şi ameninţările cibernetice.
    Secretarul general al Alianţei, Jens Stoltenberg, a salutat contribuţia
    importantă a României la NATO, subliniind participarea militarilor români la
    misiunile din Kosovo şi Afganistan şi alocarea de către Bucureşti a 2% din PIB
    pentru Apărare. Stoltenberg a mai spus că Alianţa nu
    doreşte un nou Război Rece şi nici să izoleze Rusia, dar este preocupată de
    creşterea militară şi de lipsa de transparenţă a acesteia. Şeful statului
    român, Klaus Iohannis, cu care secretarul general al NATO s-a întâlnit la
    Bucureşti, a apreciatcă România a devenit un
    contributor relevant la asigurarea securităţii în plan regional, în spaţiul
    euroatlantic şi la nivel internaţional şi va continua să fie un membru
    responsabil al Alianţei
    Adunarea Parlamentară NATO a adoptat mai multe rezoluţii care vizează, între
    altele, stabilitatea şi securitatea în zona Mării Negre, cooperarea mai strânsă
    UE-NATO şi transformarea informaţiei în armă.



    Poziţia României faţă de Legea educaţiei din Ucraina


    Adunarea
    Parlamentară a Consiliului Europei a adoptat, joi, o rezoluţie care critică în
    termeni categorici noua lege ucraineană a educaţiei, lege care limitează
    drastic accesul la învăţământ în limba maternă pentru minorităţile etnice din
    Ucraina, inclusiv cea română. Anterior apelului la APCE, Bucureştiul a făcut şi
    alte demersuri în încercarea de a bloca aplicarea actului normativ. Alături
    de omologii săi ungar, bulgar şi grec, ministrul
    de Externe, Teodor Meleşcanu a semnat o scrisoare în care era exprimată
    îngrijorarea faţă de decizia Kievului, iar ministrul Educaţiei, Liviu Pop, a
    mers în Ucraina pentru a pleda împotriva acesteia. Parlamentul de la Bucureşti
    a cerut reexaminarea actului normativ, iar preşedintele Klaus Iohannis şi-a
    amânat vizita pe care urma să o facă la
    Kiev. Aproape jumătate de milion de etnici români trăiesc în Ucraina,
    majoritatea pe teritoriile româneşti răsăritene anexate în 1940, în urma unui
    ultimatum, de fosta Uniune Sovietică şi preluate în 1991 de Ucraina, ca stat
    succesor.



    Previziuni FMI pentru România


    FMI a revizuit în creştere, pentru România, de la 4,2% la 5,5%,
    estimările privind evoluţia economiei în 2017, arată cel mai recent raport
    publicat de instituţia financiară internaţională. De asemenea, în 2018 va urma
    o creştere de până la 4,4%, faţă de avansul de 3,4 preconizat în aprilie.
    Cifrele optimiste au fost generate de creşterea semnificativă a investiţiilor,
    a comerţului şi a producţiei industriale din România. Şi rata şomajului a fost
    revizuită tot în scădere – în 2017 aceasta ar urma să fie de 5,3%, iar anul
    viitor de 5,2%, nivel similar cu cel estimat în aprilie. FMI a modificat şi
    prognoza privind deficitul de cont curent înregistrat de Romania – la 3% anul
    acesta, de la 2,8 în aprilie şi la 2,9% anul viitor, de la 2,5 anterior. În
    document se mai arată că România şi Islanda vor consemna în acest an cea mai
    mare creştere economică din Europa, de 5,5%. Estimările FMI confirmă în mare
    parte datele prezentate de INS.



    Simona Halep a devenit numărul 1 WTA


    Pentru prima dată în istoria
    tenisului feminin, o jucătoare din România, Simona Halep, a ajuns pe
    prima poziţie în clasamentul mondial al jucătoarelor profesioniste de tenis
    (WTA). Ea a reuşit această performanţă în timpul turneului de la Beijing, după ce în acest
    sezon ratase de trei ori şansa de a deveni numărul 1 WTA. Halep este a 25-a
    jucătoare care urcă pe cea mai înaltă treaptă a ierarhiei tenisului feminin
    mondial şi este, în acelaşi timp, al doilea român lider în tenisul mondial,
    după ce Ilie Năstase a fost numărul unu ATP timp de 40 de săptămâni, în
    perioada 1973-1974. Simona Halep (26
    de ani) (se elimină) a câştigat 15
    turnee WTA, printre care cel de la Indian
    Wells şi Madrid.

  • 10.10.2017 (mise à jour)

    10.10.2017 (mise à jour)

    Remaniement – Une décision sur les rapports entre le gouvernement de Bucarest et le principal parti au pouvoir – le Parti Social Démocrate (PSD), et une autre sur un éventuel remaniement de l’Exécutif sera prise jeudi, dans le cadre du Comité Exécutif national du PSD. C’est ce qu’ont fait savoir mardi le premier ministre Mihai Tudose et le leader social – démocrate Liviu Dragnea. Antérieurement, le premier ministre du gouvernement de gauche avait déclaré qu’il souhaitait procéder cette semaine à un remaniement de son cabinet. Il a affirmé qu’il se proposait de remplacer plusieurs membres de l’Exécutif, qui soit ont des problèmes de nature pénale, soit n’ont pas obtenu des résultats satisfaisants. Aux dires du premier ministre, ces membres du gouvernement portent atteinte à l’image du cabinet et dans certains cas, ils mettent en danger aussi la relation avec la Commission européenne. Mardi encore, le premier ministre s’est entretenu avec le président Klaus Iohannis justement sur son intention d’opérer des changements au sein de son cabinet. Selon le porte-parole de la présidence, Klaus Iohannis estime que les personnes ayant des problèmes avec la loi devraient se retirer ou être retirées du gouvernement. A son tour, l’opposition libérale a demandé au premier ministre Tudose d’exclure du cabinet tous les ministres ayant des problèmes pénaux. Rappelons-le, trois membres du gouvernement roumain – la vice-première ministre Sevil Shhaideh, qui est également ministre du Développement régional, la ministre en charge des Fonds européens, Rovana Plumb, et le ministre en charge de la Relation avec le Parlement, Viorel Ilie, font actuellement l’objet de dossiers instruits par le Parquet anticorruption.

    Motion – La Chambre des députés de Bucarest ont débattu mardi de la motion simple déposée par l’opposition de droite formée par le Parti national libéral, l’Union Sauvez la Roumanie et le Parti du mouvement populaire, à l’encontre du ministre de la Santé, Florian Bodog. Les signataires de la motion demandent la démission de celui-ci ainsi qu’une solution rapide aux problèmes du secteur. L’opposition dénonce entre autres la crise des vaccins et l’abandon de plusieurs projets d’infrastructure, notamment la construction d’hôpitaux d’urgences à Cluj, dans le nord-ouest, à Craiova, dans le sud et à Iasi, dans l’est. Le vote de la motion est prévu mercredi. L’opposition exige la démission du ministre Bodog aussi en raison des suspicions de plagiat relatives à sa thèse de doctorat, accusation fermement rejetée par le titulaire du portefeuille de la Santé.

    FMI – Le FMI a révisé à la hausse, de 4,2% à 5,5% ses estimations sur l’évolution de l’économie roumaine pour cette année, selon son plus récent rapport « World Economic Outlook », publié mardi. L’institution a également amélioré ses prévisions en ce qui concerne le rythme de croissance de l’économie roumaine en 2017, à 4,4%, par rapport à 3,4% comme estimé en avril. Selon le document portant sur les perspectives de l’économie globale, la Roumanie et l’Islande connaîtront cette année la croissance économique la plus significative, à savoir de 5,5%. Et c’est toujours mardi que l’Institut national de la statistique de Roumanie a révisé à la hausse, de 5,9 à 6,1% le progrès économique du pays au 2e trimestre de l’année, par rapport à la même période de l’année dernière.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures les températures seront à la hausse en Roumanie. Le ciel sera temporairement couvert sur le nord et le centre, où l’on attend de la pluie. Les températures maximales iront de 13 à 23 degrés.

  • 07.09.2017 (mise à jour)

    07.09.2017 (mise à jour)

    Fonds européens – La Roumanie pourrait attirer, d’ici la fin de l’année, un milliard d’euros des fonds de développement et de cohésion, a affirmé jeudi à Bucarest la commissaire européenne à la Politique régionale, Corina Cretu. Au mois d’août ont été accréditées toutes les autorités nationales de gestion et de contrôle du budget de 23 milliards d’euros alloué à la Roumanie pour l’exercice financier 2014 – 2020, a précisé la commissaire. Toutefois, pour ce qui des fonds européens, la Roumanie enregistre toujours des retards, dont notamment le rythme lent de préparation et de mise en œuvre des projets, a souligné Mme Cretu. Ces déclarations ont été faites après l’entrevue de la commissaire avec le premier ministre roumain Mihai Tudose.

    Eurostat – La Roumanie a enregistré la plus grande croissance économique annuelle de l’UE, dans la période avril – juin 2017, grâce à un progrès de 5,7%, a fait savoir l’Eurostat après avoir révisé ses estimations. Le PIB de la Roumanie a connu une avancée de 5,7% tant au cours du premier trimestre de l’année qu’au cours du 2e, par rapport à la même période de 2016. L’Eurostat a également révisé légèrement à la hausse ses estimations sur la croissance économique annuelle de la zone euro, soit de 2,2 à 2,3%, et de l’UE, de 2,3 à 2,4%. Par ailleurs, avec une croissance économique de 1,6% d’un trimestre à l’autre, la Roumanie se classe 3e en UE, étant devancée par la République tchèque (2,5%) et la Suède (1,7%).

    FMI – Le FMI recommande au gouvernement roumain de viser un déficit budgétaire de 1,5% à moyen terme, afin de maintenir la dette publique à un bas niveau. Cette déclaration a été faite jeudi, à Bucarest, par le représentant de l’institution en Roumanie, Alejandro Hajdenberg. Celui-ci a également précisé que l’évolution positive de l’économie roumaine était fondée plutôt sur la consommation, ce qui risquait d’entraîner une croissance du déficit fiscal. Mentionnons aussi qu’à présent il n’y a pas d’accord en déroulement entre la Roumanie et le FMI.

    Météo – Les météorologues annoncent du beau temps en Roumanie dans les 24 prochaines heures, avec des températures maximales qui iront jusqu’à 33 degrés.

  • 05.09.2017 (mise à jour)

    05.09.2017 (mise à jour)

    Démission — Le ministre roumain de la Défense, Adrian Tutuianu, a présenté mardi sa démission, que le premier ministre Mihai Tudose a acceptée. Tutuianu, qui avait été investi dans ses fonctions fin juin, a déclaré que cette démission s’expliquait par les reproches qu’on lui avait faits liés au manque de communication au sujet des salaires des militaires et du personnel civil de l’Armée. Antérieurement, le ministère de la Défense avait annoncé que les employés du secteur n’allaient recevoir ce mois que leurs salaires, sans les bonus nourriture et sans que les contributions sociales et l’impôt sur le revenu soient versés au budget de l’Etat. Cette annonce du ministère de la Défense a été infirmée tant par le premier ministre, que par le ministère des Finances. Ce dernier a déclaré qu’il n’y avait pas de difficultés à payer les droits salariaux de ces employés.Le premier ministre a pour sa part affirmé que la décision concernant la nomination d’un nouveau ministre de la Défense serait prise par la coalition au pouvoir. Entre temps, ce sera le vice-premier ministre Marcel Ciolacu qui assurera l’intérim à la tête de ce ministère.



    Justice — L’ambassadeur des Etats-Unis à Bucarest, Hans Klemm, a déclaré mardi qu’il souhaitait continuer à travailler avec le ministre de la Justice et avec le gouvernement roumain. Il a précisé avoir discuté avec le ministre Tudorel Toader au sujet de sa vision sur la modification des lois de la Justice et que de telles consultations étaient normales dans le cadre d’un Partenariat stratégique, comme celui entre la Roumanie et les Etats-Unis. Cette rencontre a eu lieu après que l’ambassade américaine à Bucarest eut exprimé, la semaine dernière, son inquiétude à l’égard de l’indépendance du système judiciaire de Roumanie. Auparavant, le ministre roumain de la Justice avait annoncé la modification des lois régissant ce domaine. Vivement critiqué par l’opposition politique, la société civile et par les médias, ce projet élimine, par exemple, la participation du chef de l’Etat à la procédure de désignation des procureurs chefs des Parquets anticorruption et antiterrorisme, place l’Inspection judiciaire sous la tutelle du ministère de la Justice ou encore introduit une ancienneté dans la profession supérieure à celle en vigueur pour le parcours de carrière des magistrats. En début d’année, la tentative du gouvernement de modifier, par décret d’urgence, les codes pénaux, a fait descendre dans la rue des centaines de milliers de Roumains qui ont accusé le pouvoir de vouloir exonérer de responsabilité pénale des personnages politiques et de l’administration, accusés de corruption.



    FMI — Le premier ministre roumain, Mihai Tudose, s’est entretenu, mardi, à Bucarest, avec les représentants du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. Il a été convenu, à cette occasion, que la délégation du Fonds ait accès à la base de données de l’Agence nationale d’administration fiscale, avant d’élaborer son dernier rapport. Cette rencontre et les discussions menées avec les délégations des deux institutions financières internationales ont eu lieu dans le contexte où l’Exécutif prépare un collectif budgétaire et un projet de loi du budget de l’Etat pour l’année à venir. Le chef du cabinet de Bucarest a affirmé que le budget rectificatif serait présenté avant la fin septembre. Toujours mardi, l’Institut national de la statistique a annoncé une hausse de 5,8% du PIB sur les 6 premiers mois de l’année, par rapport à la même période de 2016.



    Forum— L’objectif de la Roumanie est l’action en faveur d’une Europe cohérente, cohésive, plus proche des priorités de ses citoyens, plus crédible au plan international. C’est ce qu’a déclaré mardi le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, lors du Forum stratégique de Bled, en Slovénie. Il a également souligné le fait que l’Europe est un acteur global qui met en avant le partage des valeurs communes et les principes du droit international, ainsi que la nécessité d’adopter une approche pragmatique et ambitieuse censée répondre aux attentes de ses citoyens. En marge du Forum, Teodor Meleşcanu s’est entretenu avec Angel Gurria, secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), de l’évolution du processus d’élargissement de l’organisation et donc implicitement de l’éventualité que la Roumanie reçoive l’invitation de démarrer des négociations d’adhésion. Selon un communiqué du ministère roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu a présenté les atouts de la candidature de la Roumanie, un accent particulier ayant été mis sur la détermination politique et sur l’accomplissement des critères d’évaluation fixés lors de la Conférence ministérielle de l’OCDE. Le chef de la diplomatie de Bucarest a également eu des rencontres bilatérales avec ses homologues macédonien et monténégrin, respectivement Nikola Dimitrov et Aleksandar Andrija Pejović, qu’il a assurés de l’appui de la Roumanie aux aspirations européennes de leurs pays. Le Forum Stratégique de Bled a réuni plus d’un millier de participants de 70 pays, dont dirigeants politiques, hommes d’affaires, représentants d’organisations internationales, du milieu académique et de certaines ONG.



    Chisinau — Le président de la République de Moldova, Igor Dodon, a interdit la participation des militaires moldaves à l’exercice Rapid Trident, organisé en Ukraine. Antérieurement, il s’était opposé à ce que les militaires de son pays prennent part à l’exercice multinational Platinum Eagle 17.2, qui a eu lieu à Babadag (sud-est de la Roumanie). Fin avril, le premier ministre, Pavel Filip, avait critiqué la décision du chef de l’Etat d’interdire la participation des militaires moldaves à des exercices à l’étranger. Selon le chef de l’Exécutif de Chisinau, une telle décision ne s’inscrit pas dans la logique d’un commandant suprême des forces armées.



    Météo — Il fera plus froid qu’à l’accoutumée pour cette période de l’année. Dans le nord, le nord-est et le centre, on attend de faibles pluies. Les températures maximales iront de 17 à 28 degrés.

  • 21.06.2017 (mise à jour)

    21.06.2017 (mise à jour)

    Conseil européen — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, participe, jeudi et vendredi, à Bruxelles, aux travaux du Conseil européen d’été. En marge de la réunion communautaire, il aura une rencontre bilatérale avec son nouvel homologue français, Emmanuel Macron. M Iohannis, qui a fait une visite en Allemagne pendant laquelle il a rencontré son homologue Frank-Walter Steinmeier et la chancelière Angela Merkel, se rend de là à Bruxelles. Rappelons qu’au début du moi, l’agenda de politique étrangère du président roumain a comporté une visite de travail de cinq jours aux Etats Unis, dominée par la rencontre qu’il a eue avec le leader de la Maison Blanche, Donald Trump.



    Politique — Le Parlement de Bucarest a adopté ce mercredi la motion de censure déposée par la coalition majoritaire formée par le PSD et par l’Alliance des libéraux et des démocrates contre son propre gouvernement dirigé par le premier ministre Sorin Grindeanu. 241 élus nationaux se sont prononcés en faveur de la motion de censure, alors que pour passer elle devait être votée par 233 sénateurs et députés. Les autres partis parlementaires — le Parti national libéral, l’Union Sauvez la Roumanie, l’Union démocrate magyare de Roumanie et le Parti du mouvement populaire ne se sont pas exprimés par vote, affirmant que cette situation était un problème interne de la coalition gouvernementale. La motion a été introduite après le refus du premier ministre de démissionner, même si la coalition lui avait retiré son soutien. Il a rejeté comme non fondées les conclusions de l’évaluation faite par le PSD aux six mois depuis l’installation du cabinet, qui indiquait qu’il y avait des retards dans la mise en application du programme de gouvernance. Le président Klaus Iohannis aura, lundi, des consultations au sujet de la formation du gouvernement avec les partis parlementaires, a annoncé sa porte-parole.



    Dévaluation — Sur la toile de fond de la crise politique, la monnaie nationale, le leu, a connu mercredi un nouveau record négatif face à l’euro. La Banque nationale a annoncé un taux de change de 4,59 lei pour un euro, le plus faible depuis août 2012, lorsqu’il a été de 4,64 lei, sur la toile de fond d’une autre crise politique, engendrée par la suspension du président de l’époque, Traian Băsescu. Les analystes financiers et les hommes d’affaires considèrent que la dévaluation du leu est la conséquence des mouvements sur la scène politique. Le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isărescu, affirme, lui, que « le leu est là où il doit être ».



    Cour constitutionnelle — La Cour constitutionnelle de Roumanie affirme que les personnes ayant déjà purgé une condamnation, celles réhabilitées ou ayant fait l’objet d’une amnistie ainsi que les personnes dont l’infraction pour laquelle elles ont été condamnées ne constitue pas un fait pénal, peuvent faire partie du gouvernement. Les juges de la Cour ont motivé leur décision par le fait qu’il existe actuellement une certaine incohérence législative, puisqu’une personne ayant été condamnée dans une affaire pénale ne peut pas faire partie du gouvernement, mais elle peut être chef de l’Etat ou bien élu national. La Cour constitutionnelle de Roumanie à recommandé au Législatif de résoudre cette anomalie. Elle s’était prononcée suite à la saisine déposée par l’Avocat du peuple, soit le défenseur des droits, au début de cette année. La législation en vigueur n’a pas permis au leader du PSD, Liviu Dragnea, de devenir premier ministre, après la victoire de son parti au scrutin législatif de décembre 2016. Il a été condamné avec sursis pour avoir tenté de frauder le référendum de 2012, visant à destituer le président de l’époque, Traian Basescu.



    Agriculture — Les affaires du secteur des céréales ont doublé ces sept derniers mois, se chiffrant en 2015 à environ 3,5 milliards d’euros, selon une analyse de la société KeysFin, basée à Bucarest. Plus de 7 mille sociétés qui emploient plus de 40 mille personnes sont actuellement actives dans ce secteur. Par rapport à l’année 2009, le nombre de ces entreprises a augmenté de près de 30%. Conformément à cette analyse qui repose sur les chiffres fournis par la Commission européenne, à la fin mai 2017, la Roumanie serait devenue le principal exportateur de céréales de l’Union. Par ailleurs, selon le vice-gouverneur de la Banque centrale, Liviu Voinea, la Roumanie a enregistré un processus ininterrompu de récupération des décalages qui la séparent des pays développés.



    FMI — Le représentant résident du FMI pour la Roumanie et la Bulgarie, Alejandro Hajdenberg, recommande aux autorités de Bucarest de la prudence fiscale, après que des réductions de taxes et des hausses salariales et des retraites ont été opérées. Il a précisé qu’une politique salariale prudente est très importante pour protéger la compétitivité externe du secteur privé roumain. Il faut continuer la lutte cotre la corruption, a ajouté M Hajdenberg, car un faible niveau de corruption est associé aussi avec la hausse du taux de collecte des recettes, avec une meilleure allocation des ressources publiques et avec des investissements privés plus conséquents.



    Fonds — 400 millions d’euros seront disponibles pour le financement des PMEs roumaines après la signature ce mercredi de plusieurs accords entre six banques locales et la Banque européenne d’investissements. En vertu de ces documents, les institutions financières pourront accorder des crédits tant pour la création de nouvelles PMEs que pour le développement de celles qui existent déjà. L’accord de collaboration entre la Banque européenne d’investissements, la Commission européenne et le gouvernement roumain a été signé à Bucarest en octobre dernier.



    Classement — Bucarest, la capitale de la Roumanie, est descendue de 9 positions cette année, au classement des villes les plus chères pour les expatriés temporairement établis à l’étranger, et occupe maintenant la 181e position. Selon l’étude annuelle réalisée par une compagnie conseil et reprise par les agences de presse, la capitale de l’Angola, Luanda, serait la plus chère de ce point de vue. Ensuite, le classement est dominé par des villes asiatiques, telles que Tokyo, Singapore ou Séoul. A l’opposé, soit les moins chères, on retrouve Skopje, capitale de la Macédoine, Bichkek, celle du Kirghizistan, et Tunis. L’étude prend en compte les dépenses des étrangers pour des biens et services — les coûts afférents au transport, au loyer, à la nourriture, aux vêtements, à l’électroménager et aux loisirs.



    Tennis — La meilleure joueuse roumaine de tennis du moment, Simona Halep, n° 2 mondiale, a annoncé qu’elle jouerait au tournoi d’Eastbourne, en Angleterre, prévu du 25 juin au 1er juillet, invitée par les organisateurs. Simona Halep est revenue à la 2e place après avoir joué la finale à Roland Garros, perdue devant la Lettonne Jelena Ostapenko. Eastbourne est la dernière compétition avant Wimbledon, 3e tournoi de grand Chelem de l’année. Une autre joueuse de Roumanie, Monica Niculescu, figure au tableau principal. En revanche, Sorana Cirstea évoluera dans les qualifications.

  • La semaine du 22 au 27 mai 2017

    La semaine du 22 au 27 mai 2017

    La Roumanie au sommet de l’OTAN de Bruxelles

    Un nouveau sommet de l’OTAN s’est déroulé jeudi à Bruxelles, la Roumanie y étant représentée par son président, Klaus Iohannis. Bucarest a d’ailleurs atteint ses objectifs fixés pour cette réunion, s’est félicité le chef de l’Etat roumain : « Je suis persuadé que ce sommet a contribué à garantir une défense solide pour la Roumanie ainsi qu’un rôle visible de notre pays dans le maintien de la sécurité de la région et de l’espace euro-atlantique. De notre point de vue, ce fut un sommet réussi », a déclaré Klaus Iohannis.

    Bucarest souhaite que l’OTAN soit une Alliance forte, unie et cohésive et que la relation transatlantique soit renforcée de manière équilibrée, tout comme le flanc oriental. Klaus Iohannis : « Je constate avec grande joie que l’idée a été reprise par les autres membres aussi et que l’on est en train de travailler sur un format qui favorisera une approche équilibrée sur le flanc est. Certes, il est très important pour nous que le bassin de la Mer Noire reste au centre de l’attention. De plus, pour ce qui est du flanc oriental, il est clair qu’il faut parler de la Russie aussi. Et là les choses sont très claires pour nous : nous souhaitons avoir une approche unitaire, qui ne soit ni en faveur ni contre la Russie», a affirmé le chef de l’Etat roumain. Klaus Iohannis a mis en évidence l’importance d’avoir une relation transatlantique solide. Pour ce faire, la Roumanie a déjà alloué 2% de son PIB à la Défense.

    Une démarche très appréciée par les alliés qui ont également convenu d’être plus actifs dans la lutte contre le terrorisme en devenant membre de la Coalition contre le groupe terroriste Etat Islamique, sans toutefois s’impliquer dans les opérations de combat. Par ailleurs, en marge de la réunion de Bruxelles, le président Klaus Iohannis s’est entretenu avec son homologue polonais Andrzej Duda au sujet du partenariat stratégique entre les deux pays, sur la coopération dans le cadre de l’OTAN et sur les préparatifs en vue du sommet de l’Alliance que la capitale roumaine, Bucarest, accueillera en 2018, surtout que les deux pays sont considérés comme les Etats les plus importants du flanc oriental de l’OTAN.

    L’économie roumaine vue par la Commission européenne et le FMI

    Cette semaine, la Commission européenne a mis en garde Bucarest contre son écart significatif qui avait effectué par rapport à ses objectifs budgétaires à moyen terme en 2016, déviation qui pourrait se reproduire cette année aussi. L’exécutif communautaire s’attend à ce que la Roumanie enregistre un déficit budgétaire de 3,5% du PIB en 2017, voire de 3,7% en 2018, soit largement au-dessus du déficit maximum de 3% stipulé par les traités européens. Bruxelles craint notamment que la mise en œuvre de la loi de la grille salariale unique dans le secteur public, actuellement débattue par le Parlement roumain, pourrait porter dans le rouge les dépenses que la coalition gouvernementale du Parti social-démocrate et de l’Alliance des libéraux et des démocrates pourrait se permettre. La Commission recommande donc à la Roumanie d’utiliser des revenus supplémentaires afin de réduire le déficit, d’enrayer l’évasion et le travail au noir ainsi que de mieux collecter les taxes. Mêmes avertissements de la part du FMI aussi. L’organisme financier international table sur un déficit roumain de 3,7% du PIB en 2017, mais dans les conditions d’une croissance économique de 4,2%.

    Le Parlement examine la loi de la grille salariale unique pour le secteur public

    Les salaires doivent augmenter, afin que les Roumains ne quittent plus le pays, même si cela suppose des dépenses budgétaires plus importantes, estime le principal pilier de la coalition au pouvoir à Bucarest, PSD. Le Sénat, la chambre haute du législatif roumain a déjà adopté la loi de la grille salariale unique dans le secteur public, élaborée par le gouvernement. Mais c’est la Chambre des députés qui aura le dernier mot à dire sur cette question, en tant qu’assemblée décisionnelle. Le document comporte des majorations salariales progressives jusqu’en 2022. Les sénateurs de la coalition au pouvoir PSD-ALDE ont été rejoints par ceux de l’Union démocrate magyare de Roumanie. En revanche, l’opposition – l’Union Sauvez la Roumanie, le Parti national libéral et le Parti du mouvement populaire – a largement critiqué le projet de loi, arguant de l’absence de la source de financement explicite de ces majorations ainsi que de toute évaluation de l’impact budgétaire. Plus de 300 amendements avaient été déposés pour modifier l’acte réglementaire, dont la moitié ont été avalisés. Sur cette toile de fond, le président roumain, Klaus Iohannis, a promulgué mardi une autre loi qui augmente les revenus salariaux des militaires, 46 mille personnes devant en être les bénéficiaires.

    L’enquête sur le scrutin présidentiel de 2009

    Une commission parlementaire spéciale enquête les circonstances dans lesquelles l’ex-président de droite, Traian Basescu, s’est adjugé son second mandat à la tête de l’Etat, en 2009. Il avait alors dépassé de justesse le leader social-démocrate de l’époque, Mircea Geoana. Cette démarche parlementaire survient après les révélations d’un journaliste controversé, Dan Andronic. Entendu par la commission, celui-ci a pourtant précisé qu’il ne possédait pas d’informations supplémentaires par rapport à celles qui avaient déjà été présentées par les médias, ni d’autres renseignements indiquant que les élections de 2009 auraient été fraudées. Consultant politique du président Traian Basescu, qui avait remporté à l’époque son deuxième mandat présidentiel, M Andronic a affirmé que le soir du deuxième tour de l’élection présidentielle de 2009, il avait rencontré dans un cadre informel la procureure générale Laura Codruta Kövesi, l’ex directeur du Service roumain de renseignements George Maior et son premier adjoint, Florian Coldea. Tous ces responsables semblaient participer à une cellule de crise, parce qu’ils risquaient tous d’être destitués en cas de victoire de Mircea Geoana, a déclaré Dan Andronic. Mardi, l’ex-adversaire malheureux de Traian Basescu, Mircea Geoana, ainsi que son chef de campagne électorale, l’ancien parlementaire social-démocrate Viorel Hrebenciuc, ont comparu devant la commission parlementaire. A l’issue des auditions, Mircea Geoana a déclaré qu’il y avait eu un effort délibéré, coordonnée depuis le plus haut niveau de l’Etat roumain, pour influencer les élections de 2009. A son tour, Viorel Hrebenciuc a affirmé que des problèmes avaient été constatés pour ce qui est du vote de la diaspora. Il a également dit soupçonner que ces élections ont été truquées. La commission parlementaire spéciale doit entendre aussi d’autres personnalités politiques et diplomates impliqués dans le scrutin présidentiel de l’époque. (trad. Andrei Popov)

  • Retrospectiva săptămânii 21.05 – 27.05.2017

    Retrospectiva săptămânii 21.05 – 27.05.2017

    România la summitul NATO


    România şi-a atins obiectivele la
    summitul NATO – a afirmat, joi, preşedintele Klaus Iohannis, prezent la
    reuniunea la nivel înalt de la Bruxelles. Sunt convins că această reuniune a contribuit
    la asigurarea unei apărări solide a României şi la un rol vizibil al ţării
    noastre în asigurarea securităţii regiunii noastre şi a spaţiului euroatlantic.
    România – a precizat Klaus Iohannis – doreşte o Alianţă puternică, unită şi
    coezivă, întărirea relaţiei transatlantice şi un flanc estic bine consolidat
    într-un mod echilibrat: Constat cu mare bucurie că ideea a fost
    preluată la modul general şi se lucrează la un concept care va duce la o
    abordare echilibrată pe flancul estic. Foarte important pentru noi este, sigur,
    ca Marea Neagră şi zona Mării Negre să rămână în centrul atenţiei şi, sigur,
    dacă vorbim de flancul estic, este clar că trebuie să vorbim şi despre Rusia,
    şi aici lucrurile sunt foarte clare: noi ne dorim să avem o abordare unitară,
    nu împotriva Rusiei, nu pentru Rusia, ci o abordare unitară, când vine vorba
    despre Rusia.
    La summitul NATO, Klaus Iohannis a mai menţionat că alocarea
    de către Bucureşti a 2% din PIB pentru apărare este foarte apreciată de către
    Aliaţi. Aceştia au convenit ca NATO să fie mai activă în combaterea
    terorismului şi să devină membru al Coaliţiei împotriva grupării jihadiste Stat
    Islamic, fără, însă, a se implica în operaţiuni de luptă. Nu în ultimul rând,
    preşedintele Iohannis a salutat finalizarea aderării Muntenegrului la NATO. În
    marja reuniunii, preşedintele a discutat cu omologul polonez, Andrzej Duda,
    despre organizarea unei noi reuniuni regionale la nivel înalt la Bucureşti, în
    pregătirea summitului Alianţei din 2018. Cum întâlnirea de joi, de la Bruxelles, a fost prima la nivel
    înalt a NATO la care au participat noul preşedinte al Statelor Unite, Donald
    Trump, şi noul lider al Franţei, Emmanuel Macron, Klaus Iohannis le-a urat celor doi un călduros
    bun venit la NATO, asigurându-i de tot sprijinul României, care are
    parteneriate strategice solide cu ambele ţări.



    Comisia Europeană şi FMI despre economia României


    Comisia Europeană a avertizat,
    săptămâna aceasta, România că în 2016 s-a abătut semnificativ de la obiectivele
    bugetare pe termen mediu, existând şi anul acesta riscul unei devieri.
    Executivul comunitar se aşteaptă ca ţara să înregistreze în 2017 un deficit
    bugetar de 3,5% din PIB şi de 3,7% anul viitor, peste nivelul admis cu UE de
    3%. Bruxelles-ul este îngrijorat, între altele,că
    aplicarea doritei legi a salarizării unitare a angajaţilor din sectorul
    bugetar, aflată în Parlament, ar putea duce la depăşirea cu mult a
    cheltuielilor pe care şi le poate permite Guvernul de coaliţie PSD-ALDE de la
    Bucureşti. De aceea, Comisia Europeană recomandă României să folosească orice
    venituri suplimentare pentru reducerea deficitului şi să ia, totodată, măsuri
    pentru o mai buna colectare a taxelor şi combaterea muncii la negru. Aceeaşi
    lege a salarizării unitare a bugetarilor este şi în vizorul Fondului Monetar
    Internaţional, care vede în viitorul act normativ, alături de noile reduceri de
    taxe, riscuri pentru deficitul bugetar, estimat, în 2017, la 3,7%. În viziunea
    FMI, economia românească va avea, anul acesta, o creştere de 4,2 procente.



    Legea salarizării unitare pe masa Parlamentului


    Principalul partid din coaliţia la guvernare, PSD,
    susţine că este nevoie de mărirea salariilor românilor, astfel încât aceştia să
    nu mai plece din ţară, ceea ce ar implica cheltuieli bugetare mai mari. Plecând
    de la această idee, Guvernul a trimis spre dezbatere, în Parlament, proiectul
    legii salarizării unitare a bugetarilor, adoptat, deja, marţi, de Senat.
    Urmează să intre, săptămâna viitoare, în dezbaterea comisiilor de specialitate
    din Camera Deputaţilor, care este for decizional în acest caz. Documentul
    prevede majorări salariale pentru bugetari, în etape, până în anul 2022.
    Proiectul a fost votat de senatorii PSD şi ALDE (la putere), precum şi ai UDMR,
    dar a fost criticat de opoziţia reprezentată de PNL, USR şi PMP pe motiv că nu
    este prevăzut clar impactul bugetar şi sursa de finanţare pentru creşterile
    salariale. La proiectul de lege au fost depuse peste 300 de amendamente, dintre
    care mai mult de jumătate au fost adoptate, unele dintre ele aparţinând
    opoziţiei. Pe de altă parte, tot, marţi, preşedintele Klaus Iohannis a
    promulgat Legea care măreşte unele
    drepturi băneşti ale militarilor, de care vor beneficia peste 46.000 de
    persoane.



    Comisie de anchetă
    pentru prezidenţialele din 2009


    O comisie parlamentară specială cercetează circumstanţele
    în care, în 2009, fostul preşedinte de dreapta Traian Băsescu şi-a adjudecat al
    doilea mandat în fruntea României, învingându-l în turul doi pe liderul PSD de atunci, Mircea
    Geoană. Un astfel de demers a fost generat de controversatul jurnalist Dan
    Andronic, ale cărui dezvăluiri au condus la crearea comisiei. Audiat luni, el a
    mărturisit că nu are date noi faţă de cele prezentate, deja, în mass-media şi
    nici indicii potrivit cărora alegerile ar fi fost fraudate. Recent, el a
    afirmat că în seara celui de-al doilea tur al prezidenţialelor de acum opt ani
    i-a întâlnit, într-un cadru informal, pe procurorul general Laura Codruţa
    Kövesi, în prezent şefă DNA, pe fostul director al SRI, George Maior, acum ambasador
    la Washington, şi pe prim-adjunctul acestuia, Florian Coldea, şi că i s-a părut
    că asista la şedinţa unei celule de criză. Toţi cei menţionaţi, a mai spus
    Andronic, riscau să fie demişi în urma unei victorii a lui Mircea Geoană.
    Marţi, atât acesta, cât şi şeful său de campanie, fostul parlamentar
    social-democrat Viorel Hrebenciuc, au compărut în faţa comisiei. Geoană a
    afirmat că a existat un efort deliberat, coordonat de la cel mai înalt nivel al
    statului român, de influenţare a alegerilor. Comisia parlamentară specială va
    continua audierea unor politicieni şi diplomaţi proeminenţi implicaţi în
    scrutinul de atunci.

  • 25.05.2017

    25.05.2017

    OTAN — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, participe jeudi, à Bruxelles, à la réunion des leaders des Etats membres de l’OTAN. Selon l’Administration présidentielle de Bucarest, Klaus Iohannis doit souligner à Bruxelles le fait que la Roumanie est un allié prédictible, sérieux et responsable, notamment dans le contexte où le budget alloué à la Défense augmentera jusqu’à 2% du PIB. Par ailleurs, le président roumain mettra en exergue la nécessité de renforcer le flanc oriental de l’Alliance et se prononcera en faveur d’un rôle accru de l’OTAN dans la lutte contre le terrorisme. En marge de la réunion, Klaus Iohannis devrait s’entretenir avec son homologue polonais, Andrzej Duda, du renforcement du Partenariat stratégique bilatéral, précise encore le communiqué de l’Administration présidentielle de la Bucarest.



    Exercice — Quatre mille militaires, ainsi que des blindés et des hélicoptères d’assaut participeront, sur le polygone de tir de Cincu, au centre de la Roumanie, à l’un des exercices les plus amples organisés par l’OTA ces dernières années. Les effectifs font partie de la Force de réaction très rapide de l’Alliance et l’exercice consiste en la simulation d’une intervention d’urgence sur le flanc oriental pour défendre la Roumanie. Y participent des militaires de 9 pays: Roumanie, Royaume-Uni, Allemagne, Pays-Bas, Espagne, Pologne, Norvège, Albanie et Bulgarie.



    Economie — Le taux de croissance économique de la Roumanie sera de 4,2%, mais une prudence fiscale relâchée risque d’influer de manière négative sur la confiance des marchés, est-il souligné dans le rapport rendu public ce jeudi par le FMI. L’institution financière se félicite des progrès enregistrés par la Roumanie pour ce qui est de la diminution des déséquilibres économiques, consécutifs à la crise financière globale. Le FMI recommande pourtant que les politiques soient réorientées, plus précisément déplacées de la stimulation de la consommation vers l’investissement. Il estime également qu’un éventuel allègement fiscal, corroboré avec la montée des tensions politiques, risque d’affecter, entre autres, la consommation et les investissements.


    Le rapport mentionné précise par ailleurs que le projet de loi sur la grille de salaire unique dans le secteur public et les nouvelles réductions de taxes sont autant de facteurs qui risquent d’accroître le déficit budgétaire, estimé 3,7% en 2017. Notons que le rapport en question a été élaboré à l’issue des discussions menées en mars dernier par la mission du FMI avec les autorités de Bucarest.



    Transnistrie — Le représentant spécial de la présidence autrichienne de l’OSCE, Wolf Dietrich Heim, doit rencontrer aujourd’hui les leaders séparatistes pro-russes de Transnistrie (région majoritairement russophone à l’est de la République de Moldova). Wolf Dietrich Heim s’est entretenu mercredi à Chisinau avec Gheorghe Bălan, vice-premier ministre à la réintégration de la République de Moldova. Celui-ci a accusé les séparatistes d’éviter le dialogue, surtout après que Chisina et Kiev ont fait savoir leur intention de mettre en place des points de contrôle commun sur le segment transnistrien de la frontière moldo-ukrainienne. La Transnistrie est sortie de facto de sous le contrôle de Chisinau en 1992, suite à un confit armé soldé par des centaines de morts et qui a pris fin par l’intervention des troupes russes alliés des séparatistes. Ces troupes sont aujourd’hui encore stationnées dans la région, même si Moscou s’était engagé à les retirer dès 1999, lors du sommet de l’OSCE d’Istanbul.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Sorana Cîrstea (67e WTA) rencontre ce jeudi Yulia Putintseva du Kazakhstan (28e WTA), dans un match comptant pour les quarts de finales du tournoi de Nürnberg en Allemagne. Par ailleurs, la paire roumano-néerlandaise Horia Tecău / Jean-Julien Rojer s’est qualifiée pour les demi-finales du tournoi de Genève. Dans les quarts de finale, Tecău et Rojer, principaux favoris de la compétition, ont vaincu le duo Philipp Petzschner (Allemagne) / Alexander Peya (Autriche), sur le score de 2 à 0 .



    Football –. Les clubs de foot Astra Giurgiu et FC Voluntari, disputeront pour la première fois, le 27 mai, à Ploiesti, la finale de la Coupe de Roumanie au foot. Pour ce qui est du championnat, le titre a été remporté par FC Viitorul de Constanta, dans le sud-est du pays, club fondé en 2009 et entraîné par lancien international roumain Gheorghe Hagi. Enfin, le Dinamo Bucarest a remporté la Coupe de la Ligue de foot, après la victoire, 2 buts à 0, contre le ACS Poli Timisoara de louest du pays.



    Météo — Il fait frisquet sur la plupart des régions du territoire. Le ciel est couvert sur le sud, le sud-ouest, le centre et l’est du pays, où l’on signale des pluies à verse et des phénomènes électriques. Les températures maximales vont de 15 à 23 degrés. Il faisait 15 degrés à midi dans la capitale Bucarest.

  • 02.05.2017

    02.05.2017

    Chômage — En mars dernier, le taux de chômage a été de 5,3% en Roumanie, en baisse de 0,1% par rapport au mois précédent, alors que le nombre des chômeurs a diminué à 486 mille personnes, selon l’Institut national de la statistique. Ce chiffre constitue un recul par rapport au mois précédent, mais aussi par rapport au même mois de l’année dernière. Le taux de chômage des hommes a dépassé celui des femmes, à savoir 5,7% par rapport à 4,9%. Le nombre des chômeurs âgés de 25 à 74 ans compte pour plus de 74% du nombre total des chômeurs estimé pour le mois de mars 2017.



    Visas — A compter du 1er mai 2017, les ressortissants roumains et bulgares titulaires ces 10 dernières années d’un visa pour le Canada ou ceux actuellement en possession d’un visa pour les Etats-Unis peuvent voyager au Canada uniquement en remplissant un formulaire nécessaire pour obtenir une autorisation de voyage. Cela est désormais possible parce que le Parlement européen a approuvé en février à Strasbourg un accord de libre échange avec le Canada, le CETA. Le traité éliminera 99% des taxes douanières et prévoit une coopération dans des questions sociales, de santé et environnementales. C’est la première étape de la libéralisation du régime des visas pour les ressortissants roumains et bulgares. Aux termes de l’accord conclu par l’exécutif de Bucarest avec le gouvernement canadien, à partir du 1er décembre 2017, les visas sont entièrement supprimés pour tous les ressortissants roumains.



    FMI — Le Fonds monétaire international a achevé l’évaluation du programme de la République de Moldova qui permet le versement d’une tranche de crédit de 21,5 millions de dollars. Selon les chiffres du rapport, les autorités de Chisinau continuent à enregistrer des progrès significatifs dans la réduction des vulnérabilités à long termes du secteur financier et dans l’adoption des réformes structurelles. Ces efforts ont aidé à renforcer la stabilité financière du pays, qui enregistre désormais une croissance économique, selon le communiqué du FMI. La République de Moldova a signé un nouveau programme avec le Fonds en novembre dernier. S’élevant à 179 millions de dollars, l’accord s’étend sur trois ans.

  • 18.04.2017 (mise à jour)

    18.04.2017 (mise à jour)

    FMI – Le FMI a révisé à la hausse de 3,8% à 4,2% les estimations sur l’évolution de l’économie roumaine en 2017, conformément au plus récent rapport sur les perspectives de l’économie mondiale rendu public ce mardi par cette institution financière internationale avant la réunion de printemps du fonds. Le FMI a amélioré les estimations pour l’année prochaine aussi notamment pour ce qui est du taux de croissance enregistré par l’économie roumaine de 3,3% à 3,4%. Conformément au rapport, la Roumanie enregistrera cette année la deuxième plus importante croissance économique d’Europe, étant devancée uniquement par l’Islande avec 5,7%. Par ailleurs, le FMI a révisé à la baisse ses estimations sur le taux de chômage en Roumanie, qui devrait enregistrer un déclin significatif en 2017, jusqu’à 5,4% par rapport à son estimation initiale de 6,2% pour se chiffrer en 2018 à 5,2%.

    Justice – Le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader a affirmé aujourd’hui que la procédure d’extradition de l’ex-député roumain Sebastian Ghita est prête à être déclenchée, mais que les autorités attendent les décisions des Cours de Justice qui ont émis les mandats d’arrêt. M Toader a également ajouté que le ministère de la Justice de Bucarest doit envoyer prochainement la demande d’extradition aux autorités serbes. Sebastian Gita est en détention provisoire à Belgrade pour une période de 18 jours, accusé de possession de faux papiers d’identité. Il a été arrêté vendredi dans la capitale serbe, quatre mois après sa disparition de Roumanie, après une interpellation de la police durant laquelle il a présenté un permis de conduire et une carte d’identité slovènes. En Roumanie, l’ex député a été déféré à la Justice dans le cadre de deux dossiers de corruption et il est poursuivi dans deux autres dossiers pénaux.

    GRECO – Le Groupe d’Etats contre la Corruption, organisme de l’UE a exprimé son inquiétude quant à l’utilisation des procédures d’urgence pour modifier la législation roumaine, au lieu des procédures parlementaires. Dans un rapport rendu public aujourd’hui, l’organisme européen explique que les autorités de Bucarest avaient adopté une grande partie des recommandations antérieures du Groupe au sujet de la législation anticorruption et de la transparence du financement des partis mais qu’il y avait encore des pas importants à faire afin d’améliorer la situation. Ce qui plus est, le Greco a attiré l’attention des autorités au sujet des engagements assumés relatifs à la poursuite pénale des faits de corruption. A présent, la Roumanie n’a pas appliqué deux des recommandations de l’organisme européen de lutte contre la corruption et trois autres ont été partiellement appliquées.

    Brexit – C’est à Bucarest que s’est déroulé la première réunion des Groupes de travail interministériels chargés d’élaborer le mandat de négociation de la Roumanie dans le contexte du Brexit. A l’agenda de la réunion : les étapes du processus de négociation, ainsi que les démarches réalisées au niveau intérieur en vue d’une promotion plus efficace des priorités de Bucarest. La ministre déléguée aux affaires européennes : Ana Birchall a souligné l’intérêt de la Roumanie d’avoir un rôle constructif dans le cadre des prochaines négociations entre l’UE et le Royaume-Uni, y compris de la perspective de son rôle de pays qui détiendra la présidence tournante de l’UE durant le premier semestre de l’année 2019.

    Handball – Le club champion de Roumanie au handball féminin CSM Bucarest, qui détient également le trophée de la Ligue des Champions rencontrera l’équipe macédonienne de Vardar Skopje dans les demi-finales de la Ligue des Champions, conformément au tirage au sort de mardi à Budapest. Dans l’autre demi-finale Gyori Audi ETO KC de Hongrie, la finaliste de 2016 rencontrera le Budunost Podgorica du Monténégro. Le tournoi Final de la Ligue des Champions de handball féminin se jouera les 6 et 7 mai à Budapest entre les mêmes équipes que celles de l’année dernière.

    Police aux frontières – La police roumaine aux frontières a annoncé que ces derniers 24 heures, le trafic aux frontières de la Roumanie a progressé de plus de 62% et que 200 mille voyageurs sont passés par les poste-frontière de la Roumanie. Selon les autorités, le trafic est difficile à la frontière ouest du pays, où les poids lourds doivent attendre entre deux et six heures pour sortir de la Roumanie. Ces délais sont dus aux restrictions au trafic imposées par la Hongrie durant les fêtes pascales. Au sud, à la frontière avec la Bulgarie, les poids lourds doivent attendre plus de 30 minutes. 90 minutes est également le temps d’attente pour entrer en Roumanie depuis la Bulgarie. Pour les autres catégories voyageurs le trafic est également difficile : ils doivent attendre entre 30 minutes et deux heures pour passer par les points de passage de la frontière roumano-ukrainienne par exemple.

    Météo
    Les météorologues roumains ont émis des alertes code jaune et code orange en
    raison des précipitations abondantes et de l’intensification du vent, valables
    à travers le pays, à partir de mercredi matin et jusqu’à vendredi. D’ailleurs
    le temps sera plutôt frisquet pour cette période de l’année. Les précipitations
    s’installeront d’abord sur la moitié sud-ouest du pays et sur le relief où les
    quantités d’eau s’élèveront à 30 l par mètre carré. Des chutes de neige à ne
    pas ignorer sont attendues en montagne et même des tempêtes de neige se
    produiront puisque la vitesse du vent dépassera les 90 km à l’heure. Les minima iront de – 4 à 7 degrés alors que
    les maximas ne devraient pas dépasser les 13 degrés.