Tag: Gaz

  • Quand l’inflation s’apaisera-t-elle ?

    Quand l’inflation s’apaisera-t-elle ?

    Le gaz naturel et l’huile comestible sont les produits
    devenus les plus chers cette année en Roumanie. Seuls les services de transport
    aérien ont connu une baisse des prix, constate l’Institut national de la
    statistique dans un rapport publié en début de semaine. Le prix du gaz a
    augmenté de près de 50%, l’huile comestible coûte de 28% de plus, alors que les
    combustibles sont à 25% plus chers. Parmi les aliments, les pommes de terre coûtent
    22% de plus, alors qu’elles représentent un produit de base pour les personnes
    démunies. L’INS constate aussi que le prix de l’électricité a augmenté de 8% et
    que les Roumains ont dû payer davantage pour l’eau, pour les services de
    canalisation et de salubrité, mais aussi pour les services de la poste. Somme
    toute, le taux annuel d’inflation n’a baissé que de 7,9% en octobre à 7,8% en
    novembre dernier.






    A leur tour, les données d’Eurostat, l’office de
    statistique de l’UE, placent la Roumanie parmi les Etats-membres affichant l’inflation
    la plus élevée. La seule consolation pour Bucarest c’est le fait de ne pas se
    retrouver dans le top 3 de l’inflation communautaire.






    La Banque nationale de Roumanie vient de dresser son
    propre rapport sur l’inflation en Roumanie, estimant un taux de 7,5% pour
    décembre et tablant sur une baisse jusqu’à 5,9% d’ici la fin de l’année prochaine

    .






    Un mot rassurant vient quand même de la part du président
    du Conseil de la Concurrence, Bogdan Chiriţoiu. A son avis, cette hausse des
    prix est un phénomène temporaire, causé par la baisse de l’inflation durant la
    première année de pandémie, lorsque l’économie ne fonctionnait plus. Qui plus
    est, il s’attend que les tarifs du gaz retournent à la normale, soit au niveau
    d’avant la pandémie. Par contre, le prix de l’électricité ne diminuera pas
    autant, vu les effets de la transition à l’énergie verte.




    Bogdan Chiriţoiu : « Je ne vois aucune raison de
    plafonner les tarifs à moyen terme, ni de mettre des taxes supplémentaires. Il
    faut tout simplement opérer des interventions ponctuelles, sur certains
    marchés. Par exemple, j’ai été d’accord avec l’idée de surtaxer le secteur de
    l’énergie. Lorsqu’il existe un problème sur un certain marché et des aides
    d’Etat son nécessaires, alors ces aides doivent viser les personnes vulnérables.
    Cela n’a pas de sens de préserver le système d’avant, où tout le monde est taxé
    de la même manière et reçoit les mêmes aides ; c’est un système inefficace
    ».






    En attendant, tous les Roumains ressentent d’un mois à
    l’autre la hausse des prix. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Libéralisation des tarifs de l’énergie en Roumanie

    Libéralisation des tarifs de l’énergie en Roumanie

    La Roumanie a procédé, au 1er janvier dernier, à la libéralisation complète des tarifs de lélectricité, qui ne sont plus régulés par lAutorité nationale de régulation dans le domaine de lénergie. Le pays connaît aussi des hausses des tarifs du gaz, libéralisés le 1er juillet 2020. Outre une loi pour protéger le consommateur vulnérable, le gouvernement se propose maintenant aussi de supporter une partie des factures délectricité pour 13 millions de personnes. Ces mesures ont-elles été de bonnes choses ou des erreurs ? « La Roumanie doit se réinventer du point de vue économique », affirme Ioan Cuzman, ancien P.-D.G. de la Société dinvestissements financiers Banat-Crişana et ancien professeur danalyse économique et financière à lUniversité de lOuest de Timişoara.



    En Roumanie, la libéralisation des tarifs de lélectricité, le 1er janvier dernier, apporte des factures sans précédent pour le consommateur final, soit des hausses de lordre de 25 % par rapport à décembre dernier. Entre juin 2020 et juin 2021, la hausse du prix de lélectricité à la Bourse de lénergie a été de 141 %, passant de 24 à 59 euros le MWh. Dans le même temps, les tarifs du gaz ont également augmenté, de 20,49 % en août par rapport à décembre 2020. Une analyse réalisée par lAssociation Energia Inteligentă sur le prix moyen à la Bourse roumaine de marchandises révèle le fait que les tarifs du gaz nont pas atteint les niveaux de 2019, mais malgré cela, les prix qui se sont retrouvés dans les factures du consommateur final ont connu une progression de 150 %. Ainsi, le prix moyen de vente du gaz sur le marché de gros a été en juin dernier de 18,80 euros le MWh, alors que celui pour les clients domestiques a été entre 25 et 32,50 €. Il est vrai que ces tarifs ont aussi connu des hausses dans la plupart des pays dEurope, mais les pourcentages sont nettement moindres. Il va sans dire que les majorations des tarifs de lénergie déclencheront des hausses en cascade de tous les autres prix et tarifs. La Roumanie importe maintenant de lélectricité. Et la spirale ne sarrête pas là, car les prix de lélectricité dans les contrats de juin dernier pour lannée 2022 sont à 73 euros le MWh – le même tarif qu’en Allemagne, pour un salaire minimum presque 5 fois plus important !



    Le pays est un producteur de gaz, dont les réserves lui permettraient de tenir 25-30 ans, et il faut considérer aussi le gisement en mer Noire, une réserve estimée à 200 milliards de mètres cubes, dont le plus grand périmètre est détenu par Exxon et OMV-Petrom, une quantité qui suffirait à la Roumanie pour environ 17 ans. Toutefois, lexploitation ne semble pas avancer, et quand elle commencera, on ne sait pas si ce gaz restera en Roumanie. Ioan Cuzman, la légifération en 2018 relative au calcul des redevances au gaz extrait de Roumanie en fonction du prix du gaz à la Bourse de Vienne est-elle une mesure favorable pour la Roumanie ou une erreur ?




  • 02/11/2021 (mise à jour)

    02/11/2021 (mise à jour)

    Coronavirus La Roumanie a enregistré ce mardi un nouveau record de décès liés à la Covid-19 — 586 patients en l’espace de 24 h, auxquels s’ajoutent cinq autres, décédés antérieurement. Au cours du même laps de temps, 11 073 nouveaux cas de COVID ont été dépistés. Selon le Groupe de communication stratégique, depuis le début de la pandémie, 1 666 097 cas de personnes infectées au nouveau coronavirus ont été confirmées en Roumanie. 1 429 157 patients ont guéri, et 48 664 Roumains sont morts des suites de la maladie. Un record noir a également été enregistré en Bulgarie voisine : 310 décès en 24 h, pour une population trois fois moindre qu’en Roumanie. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Sofia, 94 % des personnes décédées n’étaient pas vaccinées contre le Covid-19. Depuis l’été dernier, la Bulgarie et la Roumanie ont les taux d’immunisation contre le coronavirus les plus faibles de tous les 27 Etats de l’Union.



    Gouvernement — Le premier ministre désigné, Nicolae Ciucă, membre du PNL, a déposé ce mardi son mandat, attribué par le président Klaus Iohannis pour former un nouveau gouvernement. La décision a été adoptée par la direction de son parti, suite à l’échec de sa tentative d’obtenir le soutien parlementaire pour un cabinet minoritaire formé des membres du PNL et de l’UDMR. Il aurait dû demander le vote d’investiture du Législatif mercredi. La procédure fait que le chef de l’Etat doive déclencher une nouvelle série de consultations avec les partis parlementaires, afin de désigner un autre premier ministre potentiel. Le chef de file de libéraux, Florin Cîţu, a fait savoir que son parti allait négocier avec toutes les forces démocratiques du Parlement pour former une majorité censée soutenir un gouvernement doté des pleins pouvoirs. Par ailleurs, le coprésident de l’Alliance pour l’unité des Roumains (l’opposition nationaliste), George Simion, a annoncé avoir lancé les procédures de suspension du président Iohannis. Il a précisé que l’AUR avait commencé à collecter des signatures des sénateurs et députés censés soutenir cette démarche et a affirmé que des parlementaires de plusieurs bords avaient promis de signer. Selon la Constitution, la procédure de suspension doit être signée par au moins un tiers de l’ensemble des sénateurs et députés, donc 156 signatures sont nécessaires. Accusé de ne pas exercer son rôle constitutionnel de médiateur et perçu, dernièrement, non pas comme une solution, mais comme une partie du problème, la cote de popularité de M Iohannis est arrivée à 14 %, selon un récent sondage commandé par l’opposition sociale-démocrate.



    COP26 — La Roumanie a un des taux d’émissions de gaz à effet de serre « les plus faibles » de l’UE par habitant, a déclaré mardi, à Glasgow, le président roumain Klaus Iohannis. Il a ajouté que notre pays s’engage à accroître, à l’avenir, le pourcentage d’électricité provenant de sources renouvelables. De 1989 à 2019, les d’émissions de gaz à effet de serre ont baissé de 64 %. Et de souligner que la Roumanie soutient pleinement les efforts de l’UE dans le domaine des changements climatiques et s’engage à contribuer à la réduction des émissions de l’UE de 55 % jusqu’en 2030. Plus d’une centaine de leaders mondiaux, réunis à Glasgow au sommet COP26 sur le climat, se sont engagés à arrêter et à inverser le défrichement et la dégradation des terrains jusqu’à la fin de la décennie. Une promesse soutenue par 19 milliards de dollars de fonds publics et privés à investir dans la protection et la réfection des forêts.



    Exercice — Un millier militaires roumains et étrangers, avec une centaine de moyens techniques terrestres, aériens et navals participent jusqu’au 12 novembre à l’exercice Junction Strike 2021 (JUST 21). L’exercice a démarré le weekend dernier par un entraînement à Mangalia (sud-est) des militaires roumains et portugais en suivant un scénario fictif associé à la guerre hybride. Y participent aussi des militaires des Etats-Unis, Géorgie, Grèce, Royaume-Uni République de Moldova et de Pologne. Lundi, la base aérienne 57 de Mihail Kogalniceanu a accueilli un exercice démonstratif de la police du ciel renforcée effectué par des militaires roumains et canadiens.

  • Factures énergétiques : solutions provisoires, inquiétudes permanentes

    Factures énergétiques : solutions provisoires, inquiétudes permanentes

    Depuis ce 1er novembre, la Roumanie a plafonné les prix de l’électricité et du gaz, sur la toile de fond de la libéralisation le 1er juillet du marché de l’énergie et de la flambée des prix de l’énergie au niveau international. Parallèlement, jusqu’au 31 mars prochain, certains consommateurs se verront compenser partiellement leurs factures.

    Concrètement, les consommateurs individuels bénéficieront d’un plafonnement du prix final de l’électricité à 1 leu par kilowatt heure, soit l’équivalent de 20 centimes d’euros, alors que le prix du gaz naturel sera de 37 bani, soit 7 centimes d’euro par kilowatt heure. Tant la population que les hôpitaux, les cabinets des médecins généralistes, les écoles et lycées, les PMEs, les ONGs et les églises bénéficieront de compensations. Pour qu’ils soient éligibles à ce schéma, les consommateurs individuels ne devraient pas dépasser une certaine quantité d’énergie utilisée mensuellement, alors que les PMEs devraient payer uniquement le prix de l’énergie fournie sans les taxes de distribution et de transport.

    Entre temps, certains maires cherchent des solutions alternatives pour réduire les factures énergétiques de leurs villes. Il s’agit notamment des villes qui disposent de réseaux de chaleur urbains. A Mangalia, les centrales thermiques de la ville sont actuellement en cours de conversion au fioul léger, dont le prix est significativement plus réduit que le gaz naturel. Les technologies de production et d’exploitation se sont constamment améliorées ces dernières années, comme l’explique Dragos Angelescu, maire adjoint de Mangalia, sur la côte de la Mer Noire : « Tout fonctionne très bien avec du fioul léger. Avant la fin de la semaine, toutes les chaudières qui desservent la population utiliseront de type de combustible et tous les habitants auront de la chaleur dans leurs calorifères » annonce Dragos Angelescu.

    De telles solutions salutaires ne sont pourtant pas disponibles à toutes les municipalités. Le gouvernement par intérim de Bucarest leur promet un appui financier rapide issu de son Fonds de réserve, afin de couvrir une partie des sommes d’argent nécessaires à subventionner les nouvelles factures énergétiques. L’hiver ne s’est même pas installé en Roumanie et déjà certaines villes branchées aux réseaux urbains de chaleur se confrontent à des difficultés dues non seulement à la flambée des prix, mais aussi aux dettes accumulées au fil du temps.

    C’est le cas par exemple, de la ville de Timisoara, dans l’ouest, une des villes les plus riches du pays, où plus de 50 mille habitations et presque l’intégralité des hôpitaux se retrouvent depuis plusieurs jours sans chaleur, ni eau chaude, à cause des dettes de la société qui gère le réseau de chaleur de la ville envers le fournisseur de gaz. Même cas de figure à Bucarest, où le réseau de chaleur de la ville se confronte à de nombreuses difficultés endémiques, les habitants s’attendent à payer deux fois plus que l’hiver dernier. L’unique solution pour ces personnes est une majoration de la subvention accordée par la municipalité et dont la source de financement est le budget d’Etat.

    Bref, si certains roumains grelottent déjà dans leurs appartements, d’autres sont terrifiés par la perspective d’un hiver particulièrement compliqué. Et les solutions proposées ne font que lutter temporairement contre la crise énergétique, sans un impact notable sur le long terme.

  • 02.11.2021

    02.11.2021

    Coronavirus – Le Groupe de communication stratégique a rapporté ce mardi plus de 11 000 nouveaux cas de COVID dépistés ces 24 dernières heures. Ce mardi encore 591 décès liés à la Covid-19 ont été rapportés en Roumanie. Dans les hôpitaux la situation ne s’améliore toujours pas : plus de 20 000 malades de Covid sont hospitalisés sur l’ensemble du pays, dont 1876 patients sont en soins intensifs. Dans ce contexte, de plus en plus de patients en état grave nécessitent d’être transférés à l’étranger – 6 d’entre eux seront transportés ce mardi à Hambourg, en Allemagne, une intervention le cadre du soutien international dont la Roumanie bénéficie actuellement et qui inclut aussi des dons de médicaments et d’assistance en terme de personnel médical.

    Gouvernement – A Bucarest, le premier ministre désigné, Nicolae Ciuca, membre du PNL, a déposé ce mardi son mandat, après l’échec de sa tentative d’obtenir le soutien parlementaire pour un gouvernement minoritaire formé des membres du PNL et de l’UDMR. Aujourd’hui, la direction du PNL doit donc décider d’un nouveau mandat de négociation et d’une nouvelle nomination au poste de premier ministre, capable de réunir une majorité. Cette fois-ci, le chef de file de libéraux, Florin Cîtu, a fait savoir que son parti allait négocier avec toutes les forces démocratiques du Parlement. Ancien partenaire dans la coalition gouvernementale l’USR s’est dite disponible pour refaire la coalition qu’elle a quittée en septembre à cause du conflit avec le premier ministre Florin Cîtu. En même temps, des voix du PSD affirment que le parti souhaite participer à la future gouvernance. Nicolae Ciuca est la 2e nomination faite par le président, après celle du leader de l’USR, Dacian Ciolos, qui n’a pas réussi non plus à réunir une majorité.

    Exercice – Un millier militaires roumains et étrangers, avec une centaine de moyens techniques terrestres, aériens et navals participent jusqu’au 12 novembre à l’exercice Junction Strike 2021 (JUST 21). L’exercice a démarré le weekend dernier par un entraînement à Mangalia (sud-est) des militaires roumains et portugais en suivant un scénario fictif associé à la guerre hybride. Y participent aussi des militaires des Etats-Unis, Géorgie, Grèce, Royaume-Uni République de Moldova et de Pologne. Lundi, la base aérienne 57 de Mihail Kogalniceanu a accueilli un exercice démonstratif de la police de l’air renforcée effectué par des militaires roumains et canadiens.

    Gaz – La république de Moldova voisine reçoit désormais du gaz russe, selon un nouveau contrat sur 5 ans difficilement négocié. Selon Chisinau, le prix à payer sera la moitié du tarif d’octobre, lorsque Gazprom a majoré les tarifs et a réduit les livraisons, obligeant le pays à déclarer l’état d’urgence énergétique. Selon le vice premier ministre moldave, Andrei Spînu, les tarifs du gaz de novembre tourneront autour des 450 dollars pour mille m cubes et devraient baisser en décembre. Il faut aussi que le pays devienne moins dépendant d’un seul fournisseur de gaz, précise aussi Andrei Spînu.

    Météo – C’est une journée plutôt morose ce mardi en Roumanie. Il pleut sur le sud-ouest et par endroits sur l’est et la neige est signalée à plus de 2000 m d’altitude. Les maxima de la journée vont de 8 à 17 degrés. 14 degrés et un ciel couvert à midi à Bucarest.

  • 01/11/2021 (mise à jour)

    01/11/2021 (mise à jour)

    Coronavirus Les dernières données sur la pandémie indiquent une baisse du nombre des infections en Roumanie, mais le nombre de morts reste très élevé. Le Groupe de communication stratégique a signalé ce lundi près de 7 000 nouveaux cas de COVID au cours des dernières 24 heures et 322 décès liés à l’infection par le coronavirus, dont 11 plus anciens. Plus de 20 000 personnes sont hospitalisées et il y a 1 876 patients en soins intensifs. Dans six départements et Bucarest, le taux d’infection est supérieur à 10 cas pour mille habitants, le premier en tête de l’incidence des cas de COVID-19 restant Ilfov avec 15,5, selon les données officielles de ce lundi. On retrouve ensuite Bucarest avec 13,8, Prahova avec 11,6, Bihor, Alba, Brasov et Arad avec plus de 10. Au niveau national, l’incidence des cas de COVID est de 9,72, en légère baisse par rapport à dimanche. D’autre part, près de 89 000 personnes se sont fait vacciner contre le coronavirus au cours des dernières 24 heures, dont plus de 57 500 avec la première dose. Le nombre de personnes entièrement vaccinées a dépassé les 7 millions. Le rythme de la campagne de vaccination s’est accéléré ces derniers temps, et les autorités estiment que s’il est maintenu, un taux de vaccination de 70 % des personnes de plus de 12 ans pourrait être atteint d’ici la fin de l’année.



    Gouvernement — C’est une semaine décisive au parlement pour le sort du cabinet minoritaire formé par le libéral Nicolae Ciucă des membres du PNL et de l’UDMR. Les ministres proposés seront auditionnés mardi par les commissions parlementaires des deux chambres du Législatif, alors que le vote du cabinet est prévu mercredi au plénum réuni du Parlement. Le premier ministre désigné, Nicolae Ciucă, espère pouvoir réunir 234 voix favorables pour faire investir son gouvernement et fait appel à la responsabilité des parlementaires pour surmonter la crise politique qui vient doubler la crise sanitaire. Son chef de parti, Florin Cîţu, s’est déclaré optimiste que le gouvernement Ciucă rassemblerait les voix nécessaires à son investiture. Ses partenaires de l’UDMR réaffirment leur soutien pour un cabinet minoritaire, même s’il n’y a pas de majorité en ce moment au Parlement. Et pour cause, car le PSD, d’opposition, et l’USR, ancien partenaire au pouvoir, affirment qu’ils ne voteront pas pour ce cabinet. Le programme de gouvernance proposé par Nicolae Ciucă prévoit, entre autres, des mesures urgentes pour gérer la crise sanitaire, réduire l’impact généré par les hausses des prix de l’énergie, la réforme du régime des retraites ou la réforme des salaires dans le secteur public.



    COP26 — Le président roumain, Klaus Iohannis, participe, à Glasgow, en Ecosse, au Sommet des leaders mondiaux qui a lieu dans le cadre de la Conférence des parties de la Convention cadre des NU sur les changements climatiques (COP26). Il y présentera la Déclaration nationale, comportant la position de la Roumanie, avec un accent sur les démarches que notre pays entreprend pour limiter les changements climatiques. Il prendra part également à des événements en format multilatéral et bilatéral. Lundi, le président Iohannis a rencontré le prince Charles avec qui il a convenu sur la nécessité de trouver des solutions pour lutter contre les changements climatiques et pour la conservation de la biodiversité. Le monde doit agir maintenant pour « sauver l’humanité » des impacts catastrophiques du réchauffement climatique, a exhorté lundi le secrétaire général de l’ONU devant les leaders mondiaux réunis à Glasgow. « Le temps est venu de dire « Cela suffit ! », a ajouté Antonio Guterres devant plus d’une centaine de chefs d’Etat ou de gouvernement de tous les continents, dont Joe Biden, Narendra Modi ou encore Emmanuel Macron. La veille du sommet, les leaders du G20 se sont mis d’accord, à Rome, sur les manières de limiter le réchauffement climatique global. Ils se sont engagés à allouer ensemble 100 milliards de dollars par an pour financer la lutte contre les changements climatiques et pour mettre en œuvre, d’ici 2023, les nouvelles normes pour avoir un système fiscal international plus stable et plus équitable, y compris avec un impôt minimum sur le bénéfice de 15 % au niveau mondial.



    Radio La Radio publique de Roumanie célèbre 93 années depuis sa première émission, le 1er novembre 1928. L’anniversaire est célébré dans des conditions imposées par la pandémie de Covid-19 et, à la différence des autres années, dans une atmosphère d’austérité sévère. Depuis sa création en 1928, la Radio publique roumaine a transmis sans interruption et a couvert tous les événements significatifs de l’histoire de la Roumanie. En reconnaissance pour son rôle déterminant dans l’histoire de notre pays, le Parlement de Bucarest a déclaré le 1er novembre Journée nationale de la Radio. Dans un message transmis à cette occasion, l’Ambassade des Etats-Unis à Bucarest précise que la liberté de la presse et la liberté d’expression sont fondamentales dans tout régime démocratique et que cette journée est consacrée aux journalistes de radio qui, s’exposant souvent à un grand risque dans ce contexte sanitaire précaire, transmettent des histoires qui, autrement, seraient impossibles à connaître. Pour les Roumains de l’étranger, la radio publique est un moyen de rester en contact avec leur pays d’origine.



    Radio et télévision – Plusieurs organisations de médias, fédérations et syndicats de Radio Roumanie et de la Télévision roumaine demandent au Parlement de débloquer le fonctionnement de la Radio publique et de la Télévision roumaines. Leurs représentants soulignent qu’à la suite de l’expiration du mandat des directeurs généraux par intérim, à compter du 29 octobre, les deux institutions n’ont plus de direction et demandent la désignation de dirigeants par intérim chargés de gérer les affaires courantes et d’organiser, conformément à la loi, des élections pour la nomination des représentants des salariés aux futurs conseils d’administration. Les institutions sont pratiquement dans un vide organisationnel et législatif qui empêche les paiements courants, le paiement des salaires, d’autres mesures courantes nécessaires à leur fonctionnement.



    Loi — Entrée en vigueur en Roumanie, ce 1er novembre, des dispositions de la loi sur le plafonnement des prix de l’énergie et du gaz ainsi que le régime de compensation. En plus des consommateurs domestiques, des hôpitaux, des écoles, des maternelles, des cabinets de médecins traitants, des organisations non gouvernementales, des églises et des petites et moyennes entreprises bénéficieront de cette facilité de plafonnement des factures. En vertu de la nouvelle loi, les Roumains ne paieront pas plus qu’en décembre 2020 pour leurs factures d’électricité et de gaz, malgré la flambée des prix. Les mesures seront appliquées jusqu’au 31 mars 2022.

  • UE își întărește prezența în zona arctică

    UE își întărește prezența în zona arctică

    Cererea tot mai
    mare de combustibili pentru a relansa economiile afectate în întreaga lume de
    pandemia de COVID-19 determină o creştere a interesului pentru rezervele
    prezente în regiunea arctică. Astfel, Comisia Europeană a prezentat o abordare pentru o implicare mai puternică a Uniunii
    Europene în această zonă pentru o regiune arctică pașnică, durabilă și
    prosperă.


    Pentru Uniunea
    Europeană, regiunea arctică este de o importanță strategică esențială datorită mai
    multor aspecte. În primul rând, a schimbărilor climatice, deoarece regiunea
    arctică se încălzește de trei ori mai
    repede decât restul planetei, spune Vivian Loonela, purtătoare de cuvânt la
    Comisia Europeană.

    Topirea gheții și a permafrostului din
    regiunea arctică accelerează schimbările climatice din celelalte regiuni de pe
    glob. Când vine vorba despre influența geostrategică, regiunea arctică este, de
    asemenea, de o importanță esențială pentru Uniunea Europeană. Din cauza
    impactului încălzirii globale, observăm o concurență sporită și o rivalitate
    geopolitică pentru regiunea arctică. Acest lucru arată că Uniunea Europeană
    trebuie să-și definească influența geopolitică externă, fiindcă interesul nostru
    este stabilitatea, siguranța și cooperarea pașnică în regiunea arctică. Apoi,
    în al treilea rând și la fel de important pentru noi, materiile prime. Observăm
    că a crescut concurența pentru resursele naturale, iar noi vrem să ne asigurăm
    că se respectă sustenabilitatea. În propunerea noastră, am inclus tot ceea ce
    poate face ca regiunea arctică să fie o zonă sigură.

    De asemenea, conștientizăm
    că impactul nostru asupra regiunii arctice e semnificativ prin amprenta pe care
    o lăsăm asupra mediului și prin cererea de resurse și materii prime. Din punct
    de vedere ecologic, am propus abordarea unei politici sociale și de protejare a
    mediului. În comunicatul nostru am informat că dorim ca petrolul, cărbunele și
    gazul să rămână în sol. Uniunea Europeană va sprijini și promova dezvoltarea
    inclusivă și sustenabilă în beneficiul generațiilor actuale și viitoare.
    Interesul nostru este să sprijinim cooperarea multilaterală, iar Uniunea
    Europeană va coopera cu toți partenerii esențiali și cei interesați din
    regiunea arctică și nu numai. Acest lucru presupune o cooperare internațională
    pe care ne-am angajat că o vom intensifica.

    Pentru a înțelege mai bine situația din teren, Comisia Europea a
    înființat și un birou în Groenlanda, în Nuuk, care va promova agenda arctică și
    relațiile cu Uniunea Europeană.


    Toate statele
    Uniunii Europene s-au angajat să implementeze acordul de la Paris privind
    schimbările climatice, spune Vivian Loonela, purtătoare de cuvânt la Comisia
    Europeană.

    Asta înseamnă că insistăm ca petrolul,
    cărbunele și gazul să rămână în sol, mai ales în regiunea arctică. Dacă
    analizăm tranziția ecologică prin care trecem, scopul nostru este să nu mai
    existe exploatare a materiilor prime.

    Până în 2050, acest lucru ar trebui să
    înceteze. Dacă facem o corelare cu prețul în creștere al energiei, desigur,
    lecția noastră este că energia regenerabilă e cea care ne ajută să rezolvăm
    problema. Dacă privim criza energetică, energia solară, cea hidroelectrică au
    același preț. Prețul a crescut pentru energia produsă prin metode tradiționale.
    Comisia Europeană a prezentat statelor membre un set de instrumente pentru ceea
    ce trebuie făcut pentru a rezolva situația din prezent. Suntem conștienți de
    această situație și facem tot ce putem ca să ajutăm oamenii și companiile, dar,
    în paralel continuăm tranziția noastră verde, fiindcă exact aceasta e soluția.

    Trebuie să ne asigurăm că Europa nu e dependentă de gaz, cărbune sau petrol
    provenind din țări terțe, unde nu avem control asupra prețului, asuprea exploatării
    și așa mai departe.

    În privința regiunii arctice, vom explora cu partenerii noștri internaționali obligațiile
    juridice multilaterale pentru a nu continua cu exploatarea tradițională și să
    nu mai achiziționăm hidrocarburi. Așadar, vom colabora internațional, dar vom
    accelera și implementarea energiei din surse regenerabile în Uniunea Europeană,
    astfel încât aceasta să aibă in preț accesibil și să fie disponibilă tuturor.


  • 28.10.2021

    28.10.2021

    Coronavirus en Roumanie – 512 décès et près de 15 000 nouveaux cas d’infection en 24 heures ont été rapportés mercredi en Roumanie, où plus de 20 000 personnes sont hospitalisées. Parmi elles, 478 ont moins de 18 ans. 1 861 malades sont en réanimation – soins intensifs dont 44 sont des enfants. Selon les chiffres rapportés 1 400 localités ont enregistré un taux d’incidence de plus de six cas d’infection par mille habitants alors que le taux d’incidence moyen au niveau national a atteint les 10,09. Le rythme de l’immunisation a constamment progressé dernièrement et selon les estimations s’il est maintenu, le pays pourrait réaliser une couverture vaccinale de 70% parmi les personnes de plus de 12 ans.

    Politique – Les négociations visant à obtenir l’appui politique d’un gouvernement minoritaire constitué par le PNL et l’UDMR ont échoué mercredi également. Le premier ministre libéral désigné, le général à la retraite Nicolae Ciuca veut déposer au Parlement un programme de gouvernance et une liste de ministres, mais en l’absence de plusieurs concessions, les partis qui participent aux négociations PNL, USR et PSD maintiennent leurs positions de départ. L’Union sauvez la Roumanie est prête à refaire la coalition de droite qu’elle a quitté en septembre, si le PNL renonce aux négociations avec le PSD, d’opposition et accepte un dialogue sur le programme de gouvernance. Le PSD n’exclut non plus des négociations avec les libéraux, mais il souhaite les porter uniquement avec le premier ministre désigné Nicolae Ciuca. Les sociaux-démocrates souhaitent également inclure au programme de gouvernance une dizaine de mesures qu’ils jugent urgentes. Rappelons-le, la situation politique en Roumanie s’est détériorée après le départ de l’USR du cabinet mené par l’actuel leader libéral Florin Cîtu. Le même parti à voté une motion de censure à l’adresse du gouvernement Cîtu initiée par le PSD. Le libéral Nicolae Ciuca est le deuxième premier ministre désigné à constituer un nouveau gouvernement suite à la tentative du leader de l’USR, Dacian Ciolos de constituer un gouvernement minoritaire composé de membres de l’USR.

    Energie – Les Roumains ne devraient pas payer plus qu’en décembre 2020 pour les factures énergétiques, malgré la flambée du prix de l’énergie. C’est ce qu’a annoncé le ministre par intérim de l’énergie, Virgil Popescu, après l’adoption mercredi par la Chambre des Députés du décret d’urgence du gouvernement prévoyant de compenser les factures d’électricité et de gaz. L’acte normatif établit un schéma d’appui des clients privés, des hôpitaux, des écoles, des mairies et des ONGs. Les PMEs devraient également bénéficier d’une réduction et paieront uniquement le prix de l’énergie sans les taxes de distribution et de transport. Les mesures devraient s’appliquer du 1er novembre au 31 mars l’année prochaine.

    Aides – La France aide la Roumanie dans la lutte contre la pandémie de covid 19. Deux camions partis de la France et chargés de 13 tonnes d’équipements médicaux, dont 18 respirateurs artificiels, des tests de dépistage et des équipements individuels de protection devraient arriver cet après au Centre de coordination des actions de Ciolpani, au nord de Bucarest. Dans le cadre d’un plan d’assistance du ministère français des Affaires Etrangères, coordonné par le mécanisme de protection civile de l’UE, deux autres camions de France, chargés de 90 000 flacons de médicaments pour traiter les malades en réanimation sont arrivés à Ciolpani, dimanche dernier.

    République de Moldova – La Commission européenne accordera une aide financière de 60 millions d’euros à la République de Moldova pour qu’elle puisse gérer l’actuelle crise énergétique. C’est ce qu’a annoncé la cheffe de l’Exécutif européen Ursula von der Leyen, à l’issue d’une réunion avec la première ministre moldave Natalia Gavriliţă. La rencontre a précédé la réunion du Conseil d’Association UE – République de Moldova, qui devrait se dérouler aujourd’hui à Bruxelles. La République de Moldova a demandé l’aide des Etats de l’UE, après la décision du géant russe Gazprom de réduire ses livraisons de gaz à ce pays. Les autorités de Chisinau ne sont pas disposées à accepter de nouveaux termes au contrat avec Gazprom, qui incluraient des prix beaucoup plus élevés et souhaite s’approvisionner en gaz depuis la Roumanie.

    Aéroport – L’aéroport international « Avram Iancu » de la ville de Cluj a été désigné meilleur aéroport du continent dans la catégorie des moins de 5 millions de voyageurs par le Conseil international des aéroports de la région de l’Europe. Ce prix récompense les mesures mises en ouvre dans la gestion de l’activité durant la pandémie, y compris la formation professionnelle visant l’adaptation du personnel aux nouvelles conditions sanitaires. L’aéroport a également été loué pour le redressement rapide du trafic de voyageurs et pour ses efforts d’attirer de nouvelles destinations et compagnies aériennes. Selon la direction de l’aéroport International de Cluj, le trafic a dépassé la moyenne européenne pour franchir aux mois d’août et de septembre les chiffres enregistrés durant la même période de l’année 2019.

    Tennis – Trois sportives roumaines évoluent aujourd’hui dans les huitièmes de finale du tournoi de tennis Transylvania Open qui se déroule à Cluj, dans le nord-ouest. La principale favorite de la compétition, Simona Halep, rencontre Varvara Graceva de Russie. En cas de victoire, Halep rencontrera sa compatriote, Jaqueline Cristian, qui a disposé mercredi dans la soirée de l’australienne Alja Tomljanovic, tête de série numéro 5. Les autres sportives roumaines sont Irina Bara qui affrontera la suédoise Rebecca Peterson et Ana Bogdan qui affrontera la britannique Emma Raducanu, qui vient de remporter l’US Open.

    Météo
    Il fait beau aujourd’hui en Roumanie où les températures sont à la hausse par
    rapport au jour précédent. Les maximas vont de 12 à 19 degrés. Un superbe
    soleil en ce moment à Bucarest. 14 degrés dans la capitale.

  • Les factures d’électricité et de gaz naturel des Roumains seront compensées

    Les factures d’électricité et de gaz naturel des Roumains seront compensées


    A l’approche de
    la saison froide, les autorités roumaines ont adopté une série de mesures
    censées protéger la population de la flambée des prix de l’énergie. La Chambre
    des députés a adopté mercredi en qualité de forum décisionnel, une
    ordonnance d’urgence avancée par le Gouvernement par laquelle l’Etat s’engage à
    compenser les factures d’électricité et de gaz des Roumains. Au terme du document,
    le gouvernement mettra en place un schéma de soutien accordé aux consommateurs
    privés, aux établissements sanitaires et scolaires, aux mairies et aux ONG. Pour
    leur part, les PMM seront exonérées du paiement des taxes de distribution et de
    transport, en assumant seulement le prix de l’énergie. Les mesures entreront en
    vigueur à partir du 1 novembre et elles seront en place jusqu’au 31 mars
    prochain.

    Dans une allocution à la radio publique, le ministre par intérim de l’Energie,
    Virgil Popescu, a précisé que suite à la mise en place de ces mesures, une
    bonne partie des foyers roumains auront à payer en hiver des factures
    similaires à celles de l’année dernière. Et lui d’expliquer que le gouvernement
    a décidé de plafonner le prix de l’électricité à un leu par KW et celui du gaz à
    37 centimes de leu le KW, toutes taxes comprises. En plus, ceux qui ne
    dépassent pas une consommation de 300 KW par mois, pour l’électricité et 200
    mètres cubes de gaz naturel, avec un taux de marge de 10% dans les deux cas,
    bénéficieront aussi d’une compensation. Selon les données officielles, 6
    millions de foyers parmi les 8 millions que recense la Roumanie se verront accorder
    des compensations pour l’électricité et deux millions sur les trois concernés bénéficieront
    des factures de gaz compensées. Le ministre par intérim Virgil Popescu a également affirmé
    que pour bénéficier d’un tel soutien, aucune démarche de la part des
    consommateurs n’est nécessaire. Les factures seront directement émises avec les
    tarifs compensés, puisque les fournisseurs connaissent la situation de leurs
    clients et savent donc où il faut prévoir des tarifs diminués. Par la suite,
    les fournisseurs vont récupérer l’argent auprès du Ministère du Travail.


    Comme on l’a
    déjà dit, un autre schéma de soutien a été mis en place à l’intention des PME,
    des micro-entreprises, des entreprises familiales et de tous ceux qui exercent des
    professions libérales. Toutes ces catégories seront exonérées du paiement des
    taxes de transport et de distribution, des accises, des certificats verts ou d’extraction,
    le seul montant qui leur reste à payer étant le coût proprement dit de l’électricité
    et du gaz, a précisé le responsable
    roumain. Dans les commissions spécialisées, les députés ont
    également décidé que pour la période comprise entre le 1er novembre 2021 et le
    31 mars 2022, le Gouvernement alloue aux budgets des collectivités
    territoriales une subvention pour couvrir l’augmentation du prix de la
    gigacalorie de 50% de la différence entre le prix d’achat du gaz naturel et le
    prix plafonné du gaz naturel de 0,250 lei/kwh.





  • Accord sur le gaz de la mer Noire

    Accord sur le gaz de la mer Noire

    Alors que les prix de l’électricité et du gaz s’envolent sur le marché mondial, l’annonce faite mardi, à Bucarest, est une immense bouffée d’oxygène. Ainsi, le producteur de gaz Romgaz, la plus grande compagnie d’Etat cotée à la Bourse des valeurs de Bucarest, contrôlée par le ministère de l’Energie, et ExxonMobil ont finalisé les négociations de rachat intégral, par la compagnie roumaine, de la participation de 50 % du géant pétrolier américain au projet Neptun Deep d’exploitation du gaz en mer Noire. La transaction, dont la valeur n’a pas été rendue publique, devrait être finalisée au premier trimestre de 2022. A présent, ExxonMobil et OMV Petrom sont partenaires égaux dans le projet d’exploitation de grande profondeur en mer Noire, avec un gisement estimé à 84 milliards de mètres cubes de gaz. Notons que la Roumanie consomme annuellement 11 milliards de mètres cubes.



    Au moment de la finalisation de la transaction entre ExxonMobil et Romgaz, OMV Petrom — la plus grande compagnie d’énergie d’Europe du sud-est — deviendrait opérateur du périmètre Neptun Deep. Son développement équivaudrait avec la production d’hydrocarbures dans des eaux de grande profondeur de Roumanie.



    Les coûts d’un tel projet peuvent se chiffrer à plusieurs milliards de dollars. Le périmètre Neptun est à 200 km des côtes, et toute l’infrastructure est à construire, les conduites comprises. Récemment, la publication de spécialité Petroleum Economist, citée par profit.ro, estimait qu’une transaction entre Romgaz et ExxonMobil pourrait débloquer le potentiel offshore de la Roumanie et serait de nature à la transformer en le plus grand producteur de gaz de l’UE jusqu’à la fin de la décennie. L’exploitation gazière pourrait commencer en 2026. La Roumanie pourrait s’affranchir de la dépendance du gaz russe et même exporter 20-25 % de sa production interne. En plus, la concurrence régionale s’intensifiera.



    « Je suis confiant que, dans un proche avenir, Romgaz et OMV Petrom seront des partenaires égaux dans le projet de grande profondeur Neptun Deep. Des pas importants ont été faits pour que le gaz de la mer Noire arrive dans les maisons des Roumains », a écrit le ministre par intérim de l’Energie, Virgil Popescu, sur Facebook. Selon Bucarest, un futur partenariat entre Romgaz et OMV Petrom dans le projet offshore Neptun Deep serait essentiel tant pour la sécurité énergétique du pays que pour atteindre les objectifs relatifs à la transition énergétique si vivement débattue ces derniers temps.


    (Trad. : Ligia)


  • L’Europe et les tarifs énergétiques

    L’Europe et les tarifs énergétiques

    La question énergétique se trouve de nouveau à l’agenda du Conseil européen de décembre, ont fait savoir les hauts responsables de Bruxelles, à l’issue de la réunion sur ce thème de la semaine dernière. La Commission s’est engagée à élaborer d’ici décembre un rapport sur le fonctionnement du marché européen de l’électricité et de celui du carbone après que plusieurs pays communautaires ont dénoncé des problèmes dans ces domaines susceptibles d’être à l’origine de la hausse des tarifs. Même si au départ, elle figurait à l’agenda des pourparlers, l’énergie nucléaire n’apparaît plus mentionnée dans les conclusions de la réunion du Conseil.

    Pourtant, des pays comme la Roumanie ou la France ont appelé Bruxelles à opérer un classement modifié des ressources d’énergie nucléaire et du gaz avant de faire une transition complète vers une énergie propre. « Il est évident que pour pouvoir se diriger vers une économie verte, on a besoin de solutions intermédiaires. Il est possible et souhaitable que d’ici 2040, 2050, les sources d’énergie renouvelable telles l’énergie solaire, éolienne et d’autresassurent une partie significative de notre production énergétique. Mais pour y arriver, la Roumanie considère qu’on devrait utiliser les centrales nucléaires, les moderniser et élargir la production d’électricité d’origine nucléaire. En même temps, nous, en Roumanie, on est décidé d’utiliser le gaz naturel pour le chauffage, pour l’électricité et pour l’industrie. Du coup, on a besoin aussi bien de l’énergie nucléaire que du gaz » a expliqué à Bruxelles, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis. Et lui d’ajouter qu’il serait extraordinaire que ses sources énergétiques soient financées des fonds européens.

    Pour sa part, la cheffe de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré à l’issue de la réunion de Bruxelles que l’Europe est prête à faire des pas supplémentaires pour accroître sa résistance et son indépendance à moyen et à long terme. L’occasion pour la responsable communautaire de rappeler l’importance de l’énergie nucléaire, comme source d’énergie stable et du gaz naturel pour assurer la transition vert une énergie verte. La Commission européenne s’apprête à avancer un classement des sources énergétiques, a encore affirmé von der Leyen, tout en rappelant que l’Europe discute d’un possible achat commun de gaz et de la mise en place d’une réserve stratégique gazière. « On renforcera nos démarches de contacter le plus de fournisseurs possibles. On va diversifier nos sources énergétiques et on accélérera les interconnexions » a-t-elle ajouté.

    En Europe, les tarifs de référence du gaz ont grimpé de plus de 300% en janvier, en raison d’une baisse des stocks, parallèlement à une demande asiatique accrue et aux problèmes de livraisons. La flambée des prix a entraîné une hausse sans précédent du prix de l’électricité en Europe et la situation n’a pas l’air de s’améliorer d’ici la fin de l’année. Cela veut dire implicitement une majoration des factures énergétiques, pour les consommateurs européens. Du coup, la Roumanie et d’autres pays d’Europe essaient de trouver des solutions pour protéger les ménages et les entreprises.

  • 23.10.2021

    23.10.2021

    Coronavirus en Roumanie – Dans le contexte d’une quatrième vague pandémique particulièrement sévère, la Roumanie sera frappée de nouvelles restrictions sanitaires à partir de lundi. Du coup, trente jours durant, l’accès des Roumains dans les endroits publics se fera à base de certificat sanitaire. Y feront exception les magasins alimentaires et les pharmacies. Le port du masque sera obligatoire à l’intérieur comme en plein air et les événements de type mariages ou baptêmes seront interdits. Toujours à partir de lundi, les établissements scolaires seront fermés deux semaines durant pendant lesquelles les élèves seront en vacances scolaires. Les structures de garderie après les classes fermeront elles aussi les portes. Seules les crèches resteront ouvertes. L’accès dans les institutions publiques se fera à base du pass sanitaire. La règle ne s’applique pas au personnel qui y travaille. Les employeurs qui ont plus de 50 salariés sont obligés d’organiser des journées de télétravail ou de changer le planning afin de préserver la distanciation. Les compétitions sportives se dérouleront en l’absence du public et les concerts et les spectacles en plein air seront interdits un mois durant. Un couvre feu nocturne sera mis en place entre 22h00 et 5h00 du matin pour les personnes non vaccinées. 15 261 nouveaux cas d’infection au coronavirus ont été annoncés en Roumanie ces 24 dernières heures ainsi que 446 décès. 1848 personnes se trouvent hospitalisées en Soins intensifs.

    Vaccination -Les appels répétés des médecins à la vaccination, la peur de tomber malade ou encore le risque de se voir interdire l’accès à des activités commencent à porter leurs fruits. Depuis quelques jours, le nombre de Roumains qui se présentent aux centres de vaccination est à la hausse. Les données fournies par les autorités vendredi soir font état de plus de 128.000 Roumains vaccinés en 24 heures, dont plus de 86.000 d’une première dose. Un marathon de la vaccination sera organisé ce weekend à Bucarest. Une action similaire sera mise en place en début de la semaine prochaine par le Ministère de la Défense. Du coup, à l’occasion de la Journée de l’Armée roumaine, sept hôpitaux militaires de Roumanie organiseront le marathon de la vaccination « Ensemble pour la vie, ensemble pour l’avenir ! ». Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a fait samedi un nouvel appel à la vaccination, l’unique solution pour combattre la pandémie, a-t-il précisé. Depuis le début de la campagne de vaccination en Roumanie, plus de 6,2 millions de Roumains se sont fait immuniser dont 5,8 de deux doses.

    Consultations – En Roumanie, le premier ministre désigné et ministre par intérim de la Défense, Nicolae Ciuca, poursuit ses négociations avec les leaders des partis parlementaires afin d’obtenir le soutien parlementaire pour son futur gouvernement. Un premier round de discussions s’est déroulé avec le leader de l’Union démocrate magyare de Roumanie, censé être le futur partenaire au pouvoir du PNL, Présent lui aussi aux pourparlers, le leader libéral, Florin Cîtu, a déclaré que le programme de gouvernance et la liste des portefeuilles ministériels devraient être avancés au Parlement en début de la semaine prochaine. Et lui d’ajouter que pour s’assurer du soutien parlementaire, son parti s’apprête à négocier y compris avec l’USR qui dans un premier temps a rejeté l’idée de soutenir un gouvernement minoritaire. Face à des potentielles discussions avec les sociaux- démocrates pour leur demander leurs votes, de nombreux libéraux ont menacé de quitter le parti, aux côtés de l’ex chef de file libéral, Ludovic Orban et de jeter les bases d’une nouvelle formation politique, a fait savoir Ionel Danca, porte-parole du gouvernement. Les partisans de Ludovic Orban ont déjà transmis des messages au chef de l’Etat et à l’actuel leader libéral, Florin Cîtu, pour ne pas faire appel au soutien social-démocrate. Rappelons-le, la crise gouvernementale s’est déclenchée en Roumanie en septembre dernier suite au départ de l’USR de la coalition au pouvoir, en raison de divergences irrémédiables avec le premier ministre, Florin Cîtu. Son cabinet a été destitué suite à une motion de censure avancée par le PSD et le parti ultra-nationaliste, AUR, avec le soutien de l’USR. Désigné par le chef de l’Etat pour former un nouveau gouvernement, le leader de l’USR, Dacian Ciolos, n’a pas été validé par le Parlement.

    Crise du gaz – La première ministre moldave, Natalia Gavriliţă, a annoncé la rationalisation de la consommation de gaz et d’autres ressources pendant l’état d’urgence décrété dans le pays, un mois durant. La cheffe du cabinet de Chisinau a déclaré que son gouvernement cherche des sources de gaz alternatives, après que la Russie a baissé ses livraisons d’un tiers, tout en majorant le prix d’une façon inacceptable. Selon les médias moldaves, suite à la pression réduite du gaz dans les tuyaux, même la flamme éternelle du monument dressé dans la capitale à la mémoire des soldats soviétiques tués pendant la Seconde Guerre mondiale s’est éteinte. Déroulés deux jours durant à Moscou, les pourparlers russo-moldaves ont échoué. Du coup, il est possible qu’à partir de novembre, la Russie suspende complètement ses livraisons de gaz vers la République de Moldavie.


    Tennis – La paire roumano- ukrainienne Raluca Olaru/Nadia Kicenok rencontre ce samedi en finale du concours de tennis de double dame du tournoi de Moscou la paire favorite Jelena Ostapenko (Lettonie)/Katerina Siniakova (Tchéquie). Vendredi, Raluca Olaru et Nadia Kicenok ont vaincu les Russes Natela Dzalamidze/Kamila Rahimova. La finale d’aujourd’hui est la 24ème finale du concours de double de la carrière de la sportive roumaine qui a dans son palmarès 11 titres.

    Météo – Après des journées particulièrement chaudes pour cette période de l’année, voilà que les Roumains s’apprêtent à sortir leurs manteaux. Les températures baisseront partout, en approchant les normales saisonnières. Des pluies éparses touchent le sud-est et l’est du territoire. Le vent souffle légèrement sur le relief et plus fort sur les crêtes des Carpates. Les températures maximales vont de 13 à 19 degrés.

  • 22.10.2021 (mise à jour)

    22.10.2021 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – Le gouvernement par intérim de Bucarest a décidé vendredi de nouvelles restrictions à mettre en place pour diminuer les effets de la pandémie, vu que le pays traverse actuellement une crise sanitaire sans précédent. Les nouvelles mesures sanitaires seront en vigueur un mois durant, à partir de lundi, 25 octobre. Le port du masque devient obligatoire partout, dans la rue, au bureau, dans les moyens de transports en commun. L’accès des visiteurs dans toutes les institutions publiques centrales ou locales sera permis seulement sur présentation d’un certificat sanitaire prouvant soit la vaccination, soit un résultat négatif d’un test de dépistage soit une contamination antérieure intervenue durant les 180 jours derniers. Les événements privés tel mariages, conférences, ateliers seront désormais interdits, les compétitions sportives se dérouleront en l’absence du public et les concerts en plein air seront annulés. Les commerces seront ouverts entre 5h00 du matin et 9h00 du soir. Les restaurants fermeront leurs portes à 21h00 et l’accès sera permis seulement aux clients munis d’un certificat vert. Un couvre feu nocturne sera mis en place entre 22h00 et 5h00 du matin pour les personnes non vaccinées. Toujours à partir de lundi, les maternelles, les écoles, les lycées et les structures de garderie après les classes seront en vacances pour deux semaines. Vendredi, 15 410 nouveaux cas d’infection au coronavirus ont été annoncés en Roumanie ainsi que 357 décès survenus ces 24 dernières heures dont un enregistré antérieurement. 1848 personnes se trouvent hospitalisées en Soins intensifs. Plus de 128.000 se sont fait vacciner en Roumanie, ces 24 dernières heures.

    Aides – L’OMS et plusieurs pays européens tels l’Italie, la Suisse, l’Autriche, l’Allemagne, la Hongrie ou la Pologne ont accordé dernièrement du soutien à la Roumanie frappée de plein fouet par une quatrième vague pandémique. Des médicaments, des équipements sanitaires ou encore des testes ont été acheminés vers la Roumanie. Cinq patients roumains en état très grave ont été transférés en Autriche et en Pologne. D’autres se trouvent hospitalisés en Hongrie.

    Premier ministre – En Roumanie, le premier ministre désigné et ministre par intérim de la Défense, Nicolae Ciuca, a démarré vendredi les négociations avec les leaders des partis parlementaires afin de former un nouveau gouvernement. Une première réunion a eu lieu avec le chef de l’Union démocrate magyare de Roumanie, Kelemen Hunor qui a déclaré que son parti continuera la gouvernance aux côtés du PNL. Les deux partis discuteront les jours à venir du programme de gouvernance et du partage des portefeuilles. Ancien partenaire à la gouvernance et 3e force au Parlement roumain, l’Union Sauvez la Roumanie (USR) attend une invitation aux pourparlers et tentera de convaincre les libéraux d’accepter un gouvernement de coalition soutenu par une majorité au Parlement. Dans l’opposition, le Parti Social-Démocrate (PSD) souhaite discuter avec le nouveau premier ministre désigné d’une majorité parlementaire qui soutienne un cabinet minoritaire. Enfin l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR), parti ultra-nationaliste, d’opposition, refuse de soutenir un cabinet dirigé par le Libéral Nicolae Ciuca. Dans un contexte politique très tendu, le premier ministre désigné a appelé tous les acteurs politiques responsables à soutenir son futur Exécutif, pour que la Roumanie puisse surmonter rapidement la crise sanitaire et économique qu’elle est train de traverser.


    Moldavie – Le Parlement moldave a approuvé vendredi la mise en place de l’état d’urgence pour une période de 30 jours dans le contexte de l’actuelle crise du gaz. La mesure a été sollicitée par le gouvernement de Chisinau afin de lui permettre de procurer du gaz de sources alternatives dans le contexte d’une baisse des livraisons du géant russe Gazprom. Durant l’état d’urgence, la République de Moldavie se verra instituer un régime spécial censé lui permettre un rythme rapide d’approvisionnement en gaz. Une rationalisation de la consommation du gaz et d’autres ressources énergétiques pourrait entrer en vigueur, parallèlement à la mise en place d’une série d’instruments de collecte rapide des factures. Selon Radio Chisinau, parallèlement aux négociations avec Gazprom, le pays mène des discussions avec d’autres pays tels l’Ukraine, la Roumanie ou encore la Pologne.


    Tennis – La joueuse de tennis roumaine, Simona Halep, s’est inclinée vendredi devant la Grecque Maria Sakkari, dans les quarts de finale du tournoi WTA 500 de Moscou. Jeudi, Simona a vaincu la Russe Veronika Kudermetova. Vendredi encore, une autre Roumaine, Irina Begu, a perdu dans les quarts de finale du tournoi de tennis de Ténériffe, devant l’Américaine Anne Li.

    Météo – Les températures continueront à chuter partout en Roumanie. Des pluies éparses tomberont sur le sud-est et l’est du territoire. Le vent soufflera légèrement sur le relief et plus fort en altitude. Les températures maximales iront samedi de 13 à 19 degrés.

  • Le Sénat plafonne les prix de l’énergie

    Le Sénat plafonne les prix de l’énergie

    En Roumanie, les prix de l’électricité et du gaz pour les consommateurs domestiques seront compensés d’ici la fin mars, selon une ordonnance d’urgence adoptée lundi par le Sénat. À l’unanimité, les sénateurs de tous les groupes parlementaires ont décidé qu’au cours de la période d’application de la loi, les tarifs de l’électricité seraient plafonnés à un maximum d’un leu le kilowatt et pour le gaz – à 0,37 lei le kilowattheure. Les consommateurs domestiques devraient bénéficier également d’une compensation de la facture d’électricité de 29 bani le kilowattheure et d’une réduction de la facture de gaz pouvant aller jusqu’à 33 % par mois. Sur demande, les consommateurs vulnérables pourront également reporter de six mois le paiement de leurs factures. Pour les petites et moyennes entreprises, la TVA a été réduite de 19 à 5 % et il a été décidé qu’elles seraient dispensées de payer les certificats verts et la contribution à la cogénération. Le sénateur Toma Petcu (PNL), explique :



    « Nous avons accru le niveau de compensation de 25 à 33 %, ce qui est vraiment important. Nous avons également relevé les plafonds jusqu’auxquels l’État peut accorder ces subventions, jusqu’à 1 500 Mégawatts pour l’électricité et jusqu’à 1 000 Mégawatts pour le gaz. Je pense qu’il est très important de donner au consommateur vulnérable la possibilité de reporter ses factures jusqu’à six mois. Nous avons tous déterminé qu’un plafond était nécessaire. La différence entre ce qui est plafonné jusqu’aux prix de référence est compensée et nous arrivons essentiellement aux valeurs que nos collègues du PSD ont proposées. Toutes les personnes morales peuvent avoir accès à ce régime de soutien. »



    Même s’il s’est prononcé en faveur d’un plafonnement des prix de l’énergie, le sénateur Daniel Zamfir (PSD) estime que dans sa forme actuelle, l’ordonnance d’urgence n’est pas applicable. Lors des débats en session plénière, il a noté que les propositions législatives des sociaux-démocrates, précédemment rejetées par un vote, auraient mieux résolu le problème de la hausse des prix de l’énergie :



    « Vous avez choisi, avec un orgueil incompréhensible, d’étouffer une bonne initiative, la nôtre, uniquement parce qu’elle vient du PSD ; vous n’avez plus le courage de reconnaître que cette compensation sera très difficile à appliquer et que les gens ne pourront pas en bénéficier. »



    La Roumanie enregistre la plus forte hausse des prix de l’électricité et du gaz de l’UE, a également déclaré le sénateur. Le prix du gaz a augmenté de 344 % ; une simple compensation était insuffisante. Le fait que tous les partis aient accepté notre initiative de plafonnement est une bonne chose, mais nous pensons que le niveau de ces plafonds est élevé. Nous espérons que la loi, une fois à la Chambre des députés, subira des changements au niveau de ces plafonds, a ajouté Daniel Zamfir. Le document prévoit également qu’il y aura une surimposition de 80 % des bénéfices des producteurs d’énergie, mais aussi un plafonnement à 5 % des coûts de transport et de distribution des bénéfices des fournisseurs. Conçu pour tempérer les hausses de prix dans le secteur de l’énergie, le projet d’ordonnance va maintenant à la Chambre des députés, pour le vote décisionnel.


    (Trad. : Ligia)


  • La semaine du 11 au 15 octobre 2021

    La semaine du 11 au 15 octobre 2021

    Crise sanitaire : les hôpitaux ne font plus face suite à la recrudescence des cas


    Les médecins roumains ont lancé cette semaine un appel désespéré à la population, l’exhortant à se faire vacciner et à respecter les restrictions sanitaires afin de lutter contre la quatrième vague de la pandémie. Frappée de plein fouet par le variant Delta, particulièrement contagieux, la Roumanie affiche un taux de vaccination de seulement 30 %, bien en dessous de la moyenne mondiale et avant-dernier dans le classement européen. Bien qu’ils disposent librement de vaccins Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson, reçus par le biais des mécanismes communautaires européens, les Roumains hésitent à se faire vacciner, malgré les centaines de morts rapportés chaque jour et du manque de places dans les hôpitaux. Les médias présentent des images choquantes avec des malades dont la plupart sont équipés d’un concentrateur d’oxygène, tandis que d’autres gisent sur des chaises, sur les couloirs, en attendant qu’une place se libère, le plus souvent suite au décès de quelqu’un d’autre. Dans ce contexte, les responsables politiques que l’opinion publique accuse d’incohérence ne font que se passer la responsabilité de la crise, tout en multipliant les appels à la vaccination. Après un été complètement détendu, voilà que la Roumanie s’est vu contrainte de chercher de l’aide ailleurs. La Pologne, le Danemark et l’UE ont fait don à Bucarest de concentrateurs d’oxygène, tandis que l’Italie a envoyé en Roumanie des cocktails d’anticorps monoclonaux. Pour sa part, la Hongrie voisine a accepté de prendre en charge des malades en état grave dans ses hôpitaux proches de la frontière.




    Crise politique – négociations pour former un nouveau gouvernement


    Par-dessus la crise sanitaire, une crise politique se superpose également à Bucarest, le pays fonctionnant actuellement avec un gouvernement par intérim destitué par le Parlement par une motion de censure. La semaine a été dominée par des négociations et des pourparlers à la recherche d’une nouvelle majorité après que le président Klaus Iohannis a nommé Dacian Cioloş, le président de l’USR (la troisième force politique du pays), pour former un nouveau cabinet en tant que Premier ministre. L’Union Sauvez la Roumanie (USR) est le parti qui s’est retiré du gouvernement de centre-droit qu’il avait composé aux côtés du Parti national libéral (PNL) et de l’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR), alléguant des désaccords irrémédiables avec le Premier ministre Florin Cîţu – récemment élu chef des libéraux. Dacian Cioloş a accepté la nomination parce que c’était la seule proposition faite au président, et son objectif déclaré, c’est de rétablir la coalition initiale. Entre temps, les consultations prévues vendredi à Bucarest entre l’Union Sauvez la Roumanie, le Parti national libéral et l’Union démocrate magyare de Roumanie, afin de refaire la coalition gouvernementale, ont été annulées. Les libéraux disent que l’USR doit négocier avec les partis d’opposition, le Parti social-démocrate (PSD) et l’Alliance pour l’unité des Roumains (AUR), aux côtés desquels il a destitué la semaine dernière le cabinet Cîţu, par motion de censure. A son tour, Dacian Cioloş a annoncé que l’USR proposerait un gouvernement et un programme de gouvernance au parlement au début de la semaine prochaine. L’UDMR, par la voix de son président, Kelemen Hunor, considère que le premier ministre désigné n’a pas réussi à rétablir « un niveau minimum de confiance » qui aurait permis de refaire la coalition.



    Crise de l’énergie — flambée des prix du gaz et de l’électricité


    Et puisqu’un malheur n’arrive jamais seul, la pandémie s’accompagne aussi d’une flambée des tarifs de l’énergie partout en Europe et dans le monde. Une solution, ne serait-ce que temporaire, pourrait venir grâce aux mesures proposées cette semaine par la Commission européenne : un soutien accordé aux ménages via des bons dachat, linterdiction de débrancher les retardataires auxquels on pourrait proposer un rééchelonnement de leurs dettes, des aides publiques à lintention des entreprises et la baisse des lourdes taxes sur lénergie, y compris de la TVA. La Commission a également avancé lidée de créer une réserve stratégique européenne de gaz, selon le même scénario utilisé pour faire des stocks de vaccin, une idée qui ne pourra pas voir le jour avant 2022. Entre temps, à Bucarest une enquête parlementaire se poursuit au sujet de la hausse des prix de l’énergie. L’enquête vise aussi plusieurs fournisseurs accusés d’avoir violé la législation dans le domaine.




    Jeux sportifs – Football


    La sélection nationale de football de la Roumanie a battu l’équipe de l’Arménie 1-0 à Bucarest lundi soir dans le Groupe J des préliminaires de la Coupe du monde 2022. La Roumanie a ainsi pris sa revanche après leur revers à Erevan en mars dernier, 2-3. L’Allemagne, leader du groupe avec 21 points, s’est déjà qualifiée. La Roumanie arrive en deuxième position avec 13 points, la Macédoine du Nord – troisième avec 12 points, l’Arménie – quatrième, également avec 12 points, l’Islande est cinquième avec 8 points et le Liechtenstein clôture le classement avec un point. Les derniers matchs du groupe auront lieu le mois prochain, la Roumanie devant affronter l’Islande à domicile et le Liechtenstein en déplacement. Les vainqueurs des groupes se qualifient directement et les équipes classées deuxièmes ainsi que les deux meilleures équipes non qualifiées de la Ligue des Nations 2020-2021 joueront des barrages suite auxquels trois autres équipes obtiendront des billets pour le tournoi final du Qatar.



    Sports électroniques – Dota 2


    La compétition mondiale de sports électroniques la plus importante, Dota 2, se déroule ces jours-ci sur le stade Arena Naţională de Bucarest. La grande finale est prévue le 17 octobre et elle mettra en compétition les deux meilleures équipes sur les 18 présentes. Le championnat est distribué en ligne et il sera visionné, selon les organisateurs, par plus de 100 millions de personnes à travers le monde. Un impôt de 16 % sur les 40 millions de dollars totalisant les prix sera versé à la Roumanie pour avoir accueilli la compétition. A la différence du championnat de football, celui de sports électroniques se déroule sans public, en raison de la pandémie.


    (Trad.: Iona Stàncescu, Ligia)