Tag: Gaz

  • Amendes pour les fournisseurs d’énergie

    Amendes pour les fournisseurs d’énergie

    Quatre entreprises qui fournissent du gaz en Roumanie sont concernées : Engie, E.ON Energie, Restart Energy One et Premier Energy. Elles devront informer les clients finaux, qui ont accepté des offres commerciales à tarif fixe, du maintien du prix du gaz auquel ils sont tenus par l’offre pendant toute la durée du contrat. L’Autorité nationale de régulation dans le domaine de l’énergie (ANRE) a constaté une violation des obligations légales concernant l’exécution des contrats. Les compagnies ont été sanctionnées pour avoir lancé des offres types sans préciser soit la durée de validité de l’offre, soit les termes et conditions de résiliation unilatérale du contrat. Les amendes s’élèvent à près de 2,7 millions de lei (soit 545 000 euros) et l’ANRE assure qu’elle continuera à surveiller le comportement de tous les fournisseurs et, lorsqu’elle constatera de nouvelles infractions aux dispositions légales, elle procèdera à des sanctions.



    En réponse, deux sociétés ont annoncé qu’elles contesteraient l’amende, arguant qu’elles n’étaient pas fautives, parce que les prix d’achat du gaz ont explosé dernièrement à l’échelle internationale. Elles attirent l’attention sur le fait que, si les mesures qui seront adoptées en vue d’atténuer les effets sur les consommateurs finaux ne seront pas mises en œuvre sur des principes équitables et économiquement corrects, elles auront des répercussions majeures et imminentes sur les entreprises de fourniture et, par conséquent, sur les clients qu’elles desservent. Et ce non seulement du point de vue des prix, mais aussi de la sécurité de l’approvisionnement à l’approche de l’hiver. Dans ce contexte extrêmement difficile, les représentants des compagnies respectives estiment qu’il est impératif que les parties concernées – autorités et sociétés – identifient ensemble des solutions viables, équitables et responsables pour surmonter la crise. Les 95 % de la facture représentent les coûts d’achat du gaz, le stockage, le transport et la distribution, alors que les fournisseurs ne touchent que 5 %, affirment-ils.



    Après que le prix de l’essence a grimpé de façon spectaculaire, les entreprises de distribution en Roumanie ont accru les tarifs à plusieurs reprises, ces prix et la faible marge bénéficiaire se retrouvant également dans la facture des clients. Par exemple, un prix moyen en été était de 0,12 lei / Kwh, et maintenant il atteint les 0,6 lei / Kwh, soit cinq fois plus. Et comme si ces hausses de prix ne suffisaient pas, ces compagnies concluent des contrats pour une durée maximale de deux ans, afin de ne pas travailler à perte.



    Les autorités envisagent de plafonner les prix de l’énergie, mais cela se fait par le biais d’un régime d’aides d’État qui doit être approuvé par la Commission européenne, a déclaré le ministre de tutelle, Virgil Popescu. Il a souligné que sans imposer de conditions au fournisseur d’acheter de l’électricité au prix le plus bas du marché, sans assurer son suivi, on peut arriver à des sommes très importantes, et c’est toujours le citoyen lambda qui paiera dans quelques mois. Comment ? C’est toute la question.


    (Trad. : Ligia)


  • Des mesures européennes face à la hausse des factures énergétiques

    Des mesures européennes face à la hausse des factures énergétiques


    Bruxelles
    a présenté dernièrement une série de mesures temporaires censées aider les pays
    communautaires à amortir la flambée des prix de l’énergie. La Commission
    européenne appelle notamment les Etats à soutenir les ménages via des bons
    d’achat. En même temps, l’Exécutif européen conseille aux pays membres à
    légiférer l’interdiction de débranchement des retardataires auxquels on
    pourrait proposer un rééchelonnement de leurs dettes. Bruxelles soutient aussi
    les aides publiques à l’intention des entreprises et la baisse de lourdes taxes
    sur l’énergie, y compris de la TVA. La Commission a également avancé l’idée de créer
    une réserve stratégique européenne de gaz, selon le même scénario utilisé pour faire
    des stocks de vaccin, une idée qui ne pourra voir le jour avant 2022. La
    commissaire européenne chargée de l’Energie, Kadri Simson, a déclaré: Nos
    groupes de risque seront censés examiner les zones où les réserves de gaz s’avèrent
    particulièrement faibles pour prendre en considération le scénario de créer des
    réserves régionales communes.

    La
    Commission européenne continuera à appuyer les investissements dans les
    énergies renouvelables, tout en gardant un œil sur le marché de l’électricité. Du
    coup, Bruxelles n’exclut pas un renforcement de la position du consommateur sur
    le marché énergétique, à travers un système lui permettant aussi bien de
    choisir ou de changer de fournisseur que de pouvoir générer sa propre énergie
    électrique, tout en ayant le droit de former des communautés énergétiques. On
    doit identifier des mesures à moyen terme afin de veiller à ce que notre
    système énergétique soit plus résilient et plus souple pour résister à toute
    volatilité future des prix au cours de la transition.
    a encore précisé la
    responsable européenne, avant d’ajouter La situation actuelle est
    exceptionnelle, et le marché intérieur de l’énergie a été bénéfique pour les
    Européens au cours des 20 dernières années. Nous devons toutefois nous assurer
    que ce dernier restera bénéfique à l’avenir, en mettant en œuvre le pacte vert
    pour l’Europe, en renforçant notre indépendance énergétique et en réalisant nos
    objectifs en matière de climat


    Certains
    partenaires internationaux tels la Norvège, ont affirmé envisager déjà à
    supplémenter leurs livraisons énergétiques vers l’Europe. C’est aussi le cas de
    Moscou qui s’est dit prête à augmenter ses exportations vers l’Europe, à
    condition que celle-ci signe des contrats à long terme. C’est ce qu’a déclaré le
    leader russe, Vladimir Poutine, tout en rejetant les accusations selon
    lesquelles la Russie limiterait les livraisons pour des raisons politiques. Moscou
    a été déjà accusée de pratiques anti-concurrentielles et de chantage, car à
    force de limiter les exportations gazières, elle voudrait démontrer que le Nord
    Stream 2, le gazoduc qui la relie à l’Allemagne via la mer Baltique, est
    indispensable.





  • Données économiques d’automne

    Données économiques d’automne

    En Roumanie, l’inflation a continué son cours ascendant en septembre, lorsqu’elle a dépassé les 6 %, soit 1 % de plus que le mois précédent. Les données officielles indiquent que cette augmentation s’est produite alors que tant les denrées alimentaires que les produits non alimentaires et les services ont connu des hausses de prix. Les prix les plus élevés ont été enregistrés le mois dernier pour les pommes de terre, qui ont connu une flambée de près de 19 %, les « autres légumes et légumes en conserve », les agrumes et autres fruits et la catégorie des « autres services ». Les plus fortes hausses de prix depuis le début de l’année ont toutefois été enregistrées à l’électricité, 23 %, et au gaz, 20 %, qui ont littéralement explosé partout sur le marché européen.



    Les spécialistes de la Banque nationale de Roumanie prévoyaient récemment que les prix de l’énergie, du gaz et des carburants entraîneraient encore des augmentations du taux annuel de l’inflation à des niveaux nettement plus élevés que prévu. Afin de tempérer l’inflation, la Banque centrale a relevé son taux directeur à 1,5 % en glissement annuel après près d’une année de stagnation. Les dernières estimations de la Banque centrale relatives à l’inflation tablaient sur 5,6 % à la fin de l’année. L’Institut national de la statistique a également annoncé qu’au cours des huit premiers mois de 2021, le déficit de la balance commerciale de la Roumanie s’était accru de plus de 3 milliards d’euros par rapport à la même période de 2020.



    Pour sa part, le Fonds monétaire international a mis en garde que la relance économique après la pandémie de coronavirus est hésitante et que ce sont les économies en développement qui en souffrent le plus. Selon le FMI, la croissance a été affectée par les taux de vaccination et la hausse des prix des denrées alimentaires et des marchandises. Des retards plus importants que prévu dans l’approvisionnement des réseaux de distribution se traduisent par l’inflation et ils ont entraîné une réduction des prévisions de croissance mondiale pour 2021. Le FMI a toutefois amélioré ses estimations sur l’évolution de l’économie roumaine, qui devrait progresser de 7 % cette année, contre 6 % – estimation faite au printemps dernier. Selon le nouveau rapport « Perspectives économiques mondiales », publié mardi par l’institution financière internationale, seules l’Irlande (13 %), l’Estonie (8,5 %) et la Hongrie (7,6 %) connaîtront cette année une croissance économique supérieure à la Roumanie. En revanche, pour 2022, le Fonds monétaire international n’a pas modifié ses estimations sur l’avancement de l’économie roumaine, chiffrées à 4,8 %. Au-delà de 2022, le rythme de croissance de l’économie roumaine ralentira, pour n’atteindre que 3,5 % en 2026. La Banque Mondiale a elle aussi récemment amélioré ses estimations sur les évolutions en Roumanie, indiquant une progression du PIB de 7,3 % pour cette année et une croissance de 4,8 % l’année prochaine.


    (Trad. : Ligia)

  • Enquête parlementaire sur les prix de l’énergie

    Enquête parlementaire sur les prix de l’énergie

    Une commission spéciale d’enquête parlementaire examine, à Bucarest, les causes des prix élevés du gaz et de l’électricité, et les discussions qui ont eu lieu jusqu’à présent ont permis d’identifier plusieurs facteurs qui ont engendré cette situation. Toute l’Europe est confrontée à une hausse explosive des prix de l’énergie, mais en Roumanie, en plus, la libéralisation complète du marché de profil est également intervenue le 1er juillet dernier. Et certains fournisseurs ont profité de cette situation.



    Trente-huit entreprises du secteur de l’énergie ont enfreint la loi en septembre, a déclaré à la commission d’enquête Claudiu Dolot, président de l’Autorité nationale pour la protection des consommateurs. Les infractions les plus graves concernent le non-respect des clauses contractuelles relatives à l’électricité, car les dispositions ont été modifiées unilatéralement par les fournisseurs. Lundi, le directeur général de Romgaz, Aristotel Jude, a été convoqué : il a énuméré parmi les causes de la hausse des prix de l’énergie une pénurie de gaz dans le contexte d’une consommation beaucoup plus élevée que d’habitude. Voici les explications d’Aristotel Jude :



    « Tout d’abord, le froid entre janvier et avril derniers. La régie Romgaz a extrait pour la première fois la totalité du gaz injecté dans ses entrepôts souterrains en 2020. Seconde grande cause : la demande supérieure à l’offre. Elle a sensiblement augmenté par rapport à 2020, tant en raison de la croissance économique post-pandémique que de la nécessité de stocker dans les entrepôts souterrains les quantités de gaz nécessaires afin de sécuriser les sources pour la saison froide 2021-2022. »



    La direction de Romgaz assure qu’elle peut fournir le nécessaire en combustible aux producteurs d’énergie thermique – pas à tous, mais seulement à ceux avec lesquels elle a déjà conclu des contrats. Cette annonce intervient alors que de nombreux experts craignent qu’à l’approche de l’hiver, ce ne soit pas le prix du gaz qui posera problème, mais une pénurie en période de consommation maximale. L’unité 3 de la Centrale nucléaire de Cernavodă sera finalisée en 2030, date à partir de laquelle cette compagnie sera en mesure d’assurer plus de 30 % de la consommation nationale d’énergie, a précisé, d’autre part, Cosmin Ghiţă, directeur général de Nuclearelectrica lors des auditions :



    « Je voudrais vous demander une fois de plus, ainsi qu’à vos collègues qui font partie des assemblées européennes, de différents groupes politiques, compte tenu du débat qui se tient actuellement devant la Commission européenne sur l’inclusion ou pas de l’énergie nucléaire comme technologie de production d’énergie durable, que nous soutenions cela dans les mois à venir. Et ce parce que toutes les données scientifiques pointent vers l’énergie à partir de sources nucléaires comme une solution pour l’avenir. »



    À Bruxelles, la Commission européenne a décidé d’inciter les États membres à réduire les taxes sur l’énergie et à redistribuer les bénéfices issus de la hausse des prix aux plus défavorisés. L’annonce a été faite par le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton. La Commission devrait présenter mercredi des mesures de soutien temporaires, mais ce n’est qu’au prochain sommet européen, les 21 et 22 octobre, que d’éventuelles solutions à long terme seront discutées.


    (Trad. : Ligia)

  • Le plafonnement des prix du gaz et de l’électricité préoccupe les autorités roumaines

    Le plafonnement des prix du gaz et de l’électricité préoccupe les autorités roumaines


    Les responsables de Bucarest cherchent des
    solutions pour plafonner les tarifs de l’énergie et du gaz, dans le contexte
    d’une majoration substantielle des factures. Aux dires du ministre de
    l’Energie, Virgil Popescu, le gouvernement a approuvé une compensation de 68
    bani par KW sur les factures des consommateurs individuels d’électricité et du
    gaz. Pourtant, la hausse constante des tarifs sur le marché européen pousse les
    autorités roumaines à intervenir encore une fois. Virgil Popescu affirme que « J‘ai discuté aussi avec mes homologues européens et on est tous très
    inquiets. Il est évident qu’on devrait repenser tout le marché énergétique
    européen et du coup, adopter de nouvelles mesures. Pour plafonner les tarifs,
    on devrait pouvoir intervenir par voie d’ordonnance d’urgence. Pour l’instant,
    les consommateurs ont un filet de sécurité, puisque le décret d’urgence au
    sujet de la compensation entrera en vigueur à partir du 1 novembre. Bien sûr
    que l’Etat va intervenir en hiver pour protéger la population et, on essaie de
    donner un coup de main aux consommateurs industriels aussi ».

    Pour sa part, la Banque centrale de Roumanie
    incrimine les tarifs de l’énergie de se faire responsables du rythme accéléré
    du taux d’inflation. Dans une déclaration sur Radio Roumanie, Dan Suciu,
    porte-parole de la BNR a expliqué que la majoration du taux directeur de 1,5%
    par an fait partie des efforts déployés par la banque pour endiguer la hausse
    d’autres tarifs, dans le contexte où l’institution financière ne peut rien
    faire contre les majorations dans le secteur énergétique. Dan Suciu : « On ne peut rien faire contre ces tarifs.
    Ce que nous, on peut faire, c’est d’influencer le coût du leu, en le
    réévaluant, en anticipant d’autres majorations de prix. Cela veut dire
    concrètement qu’on va limiter, pour ainsi dire, la quantité d’argent pour certains
    produits afin de stopper les majorations
    qui risquent d’en découler. Car, on sait très bien que la hausse des tarifs de
    l’énergie entraîne d’autres majorations. Or nous, on souhaite les tempérer.
    Sauf que c’est très difficile de faire des prévisions à l’heure
    actuelle ».

    Et Dan Suciu de préciser que les prévisions
    d’inflation de 5,6% que la Banque a faites d’ici la fin de l’année seront
    certainement dépassées dans le contexte de la majoration des tarifs du gaz et
    de l’électricité. Un sujet qui préoccupe aussi la classe politique de Bucarest.
    Depuis l’opposition, les sociaux- démocrates affirment que leur projet législatif présenté
    au Sénat et qui plafonne les prix pour les 6 mois à venir sera adopté par le
    Parlement avant la fin de la semaine prochaine. De l’autre côté, l’USR, ancien
    membre de la coalition au pouvoir, considère que pour aider les consommateurs,
    il faudrait d’abord réduire les accises et la TVA avant d’adopter des mesures compensatoires.





  • 07.10.2021

    07.10.2021

    Coronavirus – L’état d’urgence a été prolongé en Roumanie pour encore 30 jours à partir du 10 octobre. La décision de l’exécutif de Bucarest était attendue, alors que les autorités sanitaires rapporte quotidiennement environ 15 000 nouveaux cas de contamination au coronavirus. Le port du masque de protection est devenu obligatoire à l’extérieur dans les communes où le taux d’incidence dépasse les 6 cas pour mille habitants, sauf dans les rues ou les endroits peu fréquentés. Sont également exemptés les personnes qui font du sport ou autres activités en plein air et les cyclistes.

    Energie – Les leaders des pays européens, réunis hier à Ljubljana en Slovénie, ont affiché leurs divisions quant à la flambée des prix de l’énergie, relate l’AFP. D’un côté, la Roumanie, la France, l’Espagne, la République Tchèque et la Grèce réclament une approche européenne commune. De l’autre, l’Allemagne et les Pays-Bas prônent la patience, arguant qu’il s’agit d’une situation temporaire liée aux limites de l’offre, contrecoup de la crise sanitaire et sur fond de reprise économique. Bruxelles proposera le 13 octobre un arsenal de mesures temporaires, mais il faudra attendra le prochain sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’UE, les 21 et 22 octobre, pour discuter des adaptations à plus long terme.

    Auto – Les immatriculations de véhicules neufs ont progressé en Roumanie de 4,3% de janvier à septembre 2021 par rapport à la même période de l’année 2020. En même temps, les véhicules électriques, les hybrides et les hybrides rechargeable ont atteint un taux de marché de 12%, en progression de 1,8% rapporté à janvier-septembre 2020, selon les chiffres officiels. Les véhicules à essence ont connu une légère progression et totalisent 67% des immatriculations, alors que les diesel ont connu un recul de 6,2% et comptent pour 21% du total des véhicules neufs immatriculées cette année en Roumanie.

    Nobel – Le Prix Nobel de littérature sera dévoilé ce jeudi, après les récompenses pour la médecine, la physique et la chimie officialisées en début de semaine. L’année dernière, le Nobel de littérature a été accordé à la poétesse américaine Louise Glück « pour sa voix poétique caractéristique, qui, avec sa beauté austère, rend l’existence individuelle universelle », avait motivé son choix l’Académie suédoise. Deux écrivains ont refusé par le passé le prix Nobel : le russe Boris Pasternak, obligé par l’Union soviétique de refuser la distinction en 1958, et le Français Jean-Paul Sartre qui l’a refusé de son propre gré en 1964. Accepter le prix Nobel de littérature l’aurait transformé en « institution », « élevé sur un piédestal » alors qu’il n’avait pas « fini d’accomplir des choses », « de prendre ma liberté et d’agir, de m’engager, avait expliqué l’écrivain. Demain, vendredi, ça sera au tour du lauréat ou de la lauréate du Prix Nobel de la paix à être dévoilé.e.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Irina Begu s’est qualifiée pour le deuxième tour du tournoi d’Indian Wells, en Californie. La sportive a vaincu la Française Fiona Ferro 6-2, 7-6. Une autre Roumaine, Gabriela Ruse, a quitté le tournoi dès le premier tour, après une défaite en deux sets, 6-3, 7-6, devant Alize Cornet, de France. Simona Halep et Sorana Cîrstea joueront directement au deuxième tour de la compétition américaine. Halep rencontrera l’Ukrainienne Marta Kostiuk, et Cârstea affrontera Misaki Doi, de Japon.

    Météo – Le vent connaîtra des intensifications sur une grande partie de la Roumanie jusqu’à vendredi matin. Les rafales atteindront 45 à 55 km/h dans le sud, l’est, le nord-ouest et le centre du pays. Le département de Caraş Serverin, situé dans le sud-ouest de la Roumanie, est en vigilance jaune vents forts, avec des rafales pouvant atteindre les 90 à 100 hm/h. Les températures sont basses partout sur le territoire, avec des maximales allant de 11°C seulement à 19°. Ciel couvert et 12° à midi à Bucarest.

  • Flambée des prix de l’énergie, une réponse européenne toujours improbable

    Flambée des prix de l’énergie, une réponse européenne toujours improbable

    L’Europe ne cesse d’enregistrer des prix record à l’électricité et les consommateurs, qu’ils soient entreprises ou bien familles, s’attendent à recevoir des factures extrêmement salées durant la saison froide, une saison qui ne fait que commencer d’ailleurs. C’est pourquoi les institutions communautaires cherchent à identifier une solution commune applicable à tous les Etats de l’UE, un objectif pas du tout simple à réaliser, semble-t-il. Réunis dans le cadre d’un Conseil informel en Slovénie, les leaders européens n’ont pas réussi à se mettre d’accord au sujet de la réponse à donner à la hausse accélérée des prix.

    La France et l’Espagne par exemple demandent une réforme profonde, la Roumanie plaide pour une solution adoptée d’urgence alors que d’autres Etas appellent à la patience. Présent à la réunion, le président roumain, Klaus Iohannis a précisé que : « J’ai eu un premier entretien au sujet des prix de l’énergie, notamment de l’électricité, et nous avons décidé d’accélérer toutes les démarches. La Commission s’est engagée – et nous nous attendons à ce qu’elle tienne sa promesse – de proposer en une semaine tout au plus une série de solutions parce que nous ne pouvons pas passer par l’hiver avec des prix à la hausse. »

    La majoration des prix de l’énergie a figuré aussi à l’agenda du Parlement européen, où ont été auditionnés des représentants de la Commission européenne et du Conseil Européen. La Commissaire européenne à l’énergie, l’estonienne Kadri Simson, a déclaré que la meilleure réponse à la hausse des prix est l’arrivé à un taux des sources d’énergie verte de 65% à l’horizon 2030. Mais d’ici là, quelles sont les solutions à proposer aux citoyens européens ? Les eurodéputés ont affirmé que l’élimination des combustibles fossiles n’a pas tenu compte du fait que les sources renouvelables étaient insuffisantes. Le nucléaire civil a été marginalisé dans plusieurs pays du continent et l’Europe serait actuellement soumise à un chantage de la part de la Russie, martèlent les eurodéputés. Presque tous les groupes politiques du Législatif communautaire ont demandé la création d’un marché énergétique commun et l’institution d’un mécanisme commun pour gérer l’achat de gaz. Le plafonnement des prix a également été évoqué par les eurodéputés qui ont demandé la mise en œuvre de mesures dures contre les spéculations sur le marché faites par les fournisseurs d’énergie.

    En Roumanie, la hausse des prix de l’électricité et du gaz s’est superposée à la libéralisation complète

    du marché de l’énergie depuis ce 1er juillet et de nombreuses entreprises ont profité de cette situation. Le seul à en souffrir les conséquences sera le consommateur qui devra payer des factures exorbitantes. Auditionné par la Commission parlementaire d’enquête chargée d’identifier les causes de la flambée des prix, le président de l’Autorité nationale de protection des consommateurs, Claudiu Dolot a déclaré qu’en septembre une trentaine de compagnies aveint transgressé la législation et que son institution avait enregistré les irrégularités les plus graves concernant le non-respect des termes des contrats conclus dans ce domaine. (Roxana Vasile)

  • Qui paie la facture d’énergie?

    Qui paie la facture d’énergie?

    Les représentants de l’Autorité nationale de
    régulation de l’énergie (ANRE) ont été convoqués au Parlement pour expliquer
    aux élus la hausse des tarifs d’électricité et de gaz en Roumanie. Les membres
    de la Commission parlementaire d’enquête souhaitent connaître les raisons de
    ces augmentations, enregistrées après la libéralisation du marché de l’électricité
    au 1-er janvier 2021 et du celui du gaz naturel au 1-er juillet
    2020. Selon la direction du Régulateur national, cette situation était
    prévisible, certes, pas au niveau actuel, les règlements européens interdisant
    aux autorités de l’Etat d’intervenir dans la fixation des prix. L’ANRE affirme
    cependant que la facture d’électricité pourrait diminuer de 15% maximum, si les certificats verts et
    la taxe de cogénération étaient payés par l’Etat au lieu des consommateurs. Une
    telle décision s’appliquerait temporairement, sur une période de six mois, afin
    d’observer l’impact sur le marché de l’énergie. A présent, tous les
    consommateurs d’électricité de Roumanie paient, en plus du prix des kilowatts,
    les certificats verts pour la production d’énergie renouvelable et une
    contribution à la cogénération de haute efficacité.

    La Commission parlementaire a
    demandé à l’ANRE de lui fournir davantage de données concernant, entre
    autres, les réglementations que le Régulateur national prépare pour faire
    diminuer les effets de la hausse des tarifs. Le ministre de l’énergie, Virgil
    Popescu, a lui aussi été invité par les députés à expliquer au plénum de la
    Chambre basse la hausse des tarifs du gaz et de l’électricité. Il a affirmé
    devant les élus que la Roumanie n’était pas la seule à se confronter à cette
    situation, qui a une dimension mondiale. Il a également expliqué que la
    Commission européenne allait mettre au point un paquet de recommandations
    concernant les mesures à prendre par les Etats membres afin de compenser les
    factures d’énergie. Antérieurement aux débats à la Chambre des députés, le
    ministre Virgil Popescu s’était exprimé devant la Commission
    parlementaire d’enquête, où il avait précisé que l’ordonnance d’urgence,
    préparée par le gouvernement pour compenser les factures plus chères, allait
    bénéficier à plus de 60% de la population. Le ministre avait également informé
    que l’Exécutif était en train de mettre au point un schéma d’aide d’Etat à l’intention
    des PME, qui devrait entrer en vigueur le 18 novembre prochain.

    Le Régulateur national recommande aux consommateurs d’électricité, qui
    paient des tarifs de service universel, de signer un nouveau contrat avant la
    fin de l’année, vu la très probable hausse des tarifs à partir du 1-er janvier
    prochain. A l’heure
    qu’il est, plus de 57% des consommateurs ont signé des contrats sur le marché
    concurrentiel, ce qui place la Roumanie sur la première place au sein de l’Union
    européenne en matière de passage du marché réglementé à celui concurrentiel.

  • 27.09.2021

    27.09.2021

    PNRR – Le Plan national de relance et de résilience de
    la Roumanie a reçu le feu vert de la Commission Européenne. Le chef de l’Etat
    roumain a salué l’annonce faite en ce sens par
    la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui
    s’est rendue lundi, à Bucarest, pour la signature symbolique du document.
    « C’est une chance que la Roumanie n’a pas le droit de rater, à savoir la
    chance de rendre son économie plus performante, plus soutenable et plus prête à
    faire face aux crises. C’est la chance qu’on se voit offrir de laisser une
    Roumanie modernisée aux futures générations » a affirmé le chef de l’Etat,
    lors d’une conférence de presse commune avec la responsable européenne et le
    chef du gouvernement de Bucarest, Florin Cîtu. Celui-ci a déclaré que le PNRR
    servira à la mise en place des réformes
    et des investissements assumés par son cabinet ce qui débouchera sur une
    économie puissante dont tous les Roumains pourront bénéficier. Ursula von der Leyen a quant à elle, affirmé
    que la signature est intervenue suite à un examen minutieux et à une excellente
    coopération avec Bucarest qu’elle a tenu à féliciter. La Roumanie bénéficiera de près de 30
    milliards d’euros de fonds européens pour son développement. Le Plan prévoit
    que les fonds doivent être dépensés intégralement jusqu’en 2026 pour des
    réformes et des investissements dans six grands domaines ; transition vers une
    économie verte, moins polluante, numérisation, croissance économique
    intelligente, cohésion sociale, santé et éducation.










    CoronavirusEn Roumanie, 5 665
    nouveaux cas de contamination au virus
    SARS-CoV-2
    recensés en 24 h ont été annoncés lundi, après plus de 28 000 tests, selon le
    Groupe de communication stratégique. S’y sont ajoutés 109 décès pendant le même
    laps de temps, des suites de l’infection au coronavirus. 1218 patients sont en
    soins intensifs, dont 18 enfants. A Bucarest, l’incidence des nouvelles
    contaminations approche les 5 cas par mille habitants, et des restrictions
    supplémentaires seront mises en place. Le Ministère de la Santé a rendu public
    un projet de loi par lequel le personnel sanitaire serait tenu à faire la
    preuve d’un certificat sanitaire pour pouvoir continuer à travailler. En l’absence
    du pass sanitaire, il pourrait se voir suspendre les contrats de travail pour
    une durée de 30 jours. Au bout de cette période, l’employeur décidera si la
    période de suspension se prolonge ou si le contrat de travail est suspendu.



    Démission – L’ancien leader
    du PNL (au pouvoir), Ludovic Orban, a annoncé lundi que sa décision de renoncer
    aux fonctions de président de la Chambre des députés était irrévocable. Il a
    précisé que sa démission n’était pas à la disposition du nouveau chef du parti,
    le premier ministre Florin Cîţu, et a mentionné que si aucune décision n’est
    prise sous 15 jours, il la déposera personnellement au parlement. Le premier
    ministre a déclaré que toutes les variantes relatives à la présidence de la
    Chambre des députés seraient discutées à la réunion de mardi du Bureau exécutif
    du parti. Suite à cela, la meilleure variante sera choisie, de manière à ce que
    les libéraux puissent garder ces fonctions pour eux. Détails après nos infos.








    Interpellation – Le parlement roumain s’est penché lundi sur la croissance significative des tarifs du gaz et
    de l’électricité et sur les mesures envisagées par le gouvernement pour aider
    la population. Invité à la Chambre des députés afin de fournir des explications
    en la matière, le ministre de l’Energie, Virgil Popescu s’est dit prêt à
    prendre en considération l’alternative d’une sur imposition des sociétés
    énergétiques afin de bloquer la hausse des tarifs pour les consommateurs. Les
    discussions ont été ajournées depuis la semaine dernière, lorsque le ministre
    n’a pas pu venir parce qu’il a présenté au gouvernement un projet d’ordonnance
    d’urgence relatif au mécanisme de compensation de la hausse des factures, tant
    pour les personnes physiques que pour les PME. Environ 13 millions de Roumains
    avec des revenus et une consommation moyens devraient bénéficier de cet acte
    règlementaire qui devrait être approuvé par l’exécutif cette semaine. Il
    concerne les ménages qui consomment entre 30 et 200 kW par mois. Le
    gouvernement souhaite que le mécanisme de compensation soit simple, rapide et
    qu’il n’implique pas trop le consommateur.




    Rentrée universitaire – Une nouvelle rentrée
    universitaire a eu lieu lundi, en Roumanie, dans des conditions de pandémie. La
    plupart des facultés ont fait choix d’un format d’enseignement hybride, soit
    tant en ligne qu’en présentiel. Les choses peuvent changer en fonction de la
    situation épidémiologique, et les universités ont imposé certaines règles. Les
    étudiants vaccinés auront la priorité à occuper les chambres dans les campus,
    et leur nombre de places sera revu à la baisse. Selon le ministère de
    l’Education nationale, 78 % des enseignants universitaires, sot plus de 24 000,
    sont vaccinés.






















    Tennis – La Roumaine,
    Simona Halep, ancienne numéro 1, a perdu une position dans le classement WTA
    des meilleures joueuses de tennis du monde, en se situant désormais en 15ème
    place. Agée de 30 ans, Halep s’est confrontée dernièrement à des soucis de
    santé qui l’ont poussée à rater des compétitions importantes telles le tournoi
    de Wimbledon ou encore les JO de Tokyo. Trois autres sportives roumaines
    figurent parmi les cent meilleures joueuses de tennis du monde : Sorana
    Cîrstea, 39ème, Irina Camelia Begu, 58ème et Elena
    Gabriela Ruse, 98ème. Dans le concours de double dames, la meilleure
    joueuse de tennis de Roumanie est Raluca Olaru, en 38ème position.





  • 27/09/2021

    27/09/2021

    Coronavirus — En Roumanie, 5 665 nouveaux cas de contamination au virus SARS-CoV-2 recensés en 24 h ont été annoncés lundi, après plus de 28 000 tests, selon le Groupe de communication stratégique. S’y sont ajoutés 109 décès pendant le même laps de temps, des suites de l’infection au coronavirus. 1 2018 patients sont en soins intensifs, dont 18 enfants. Depuis le début de la pandémie, 1 199 761 cas d’infection au nouveau coronavirus ont été recensés, et 1 098 795 patients ont guéri. A Bucarest, l’incidence des nouvelles contaminations approche les 5 cas par mille habitants, et des restrictions supplémentaires ont été mises en place. Plusieurs localités ont été placées en quarantaine le week-end, vu que le taux d’incidence y est supérieur à 6 cas par 1 000 habitants.



    Démission — L’ancien leader du PNL (au pouvoir), Ludovic Orban, a annoncé lundi que sa décision de renoncer aux fonctions de président de la Chambre des députés était irrévocable. Il a précisé que sa démission n’était pas à la disposition du nouveau chef du parti, le premier ministre Florin Cîţu, et a mentionné que si aucune décision n’est prise sous 15 jours, il la déposera personnellement au parlement. Le premier ministre a déclaré que toutes les variantes relatives à la présidence de la Chambre des députés seraient discutées à la réunion de mardi du Bureau exécutif du parti. Suite à cela, la meilleure variante sera choisie, de manière à ce que les libéraux puissent garder ces fonctions pour eux. Détails après nos infos.



    Visite — La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est attendue cet après-midi à Bucarest afin de présenter officiellement l’évaluation de Bruxelles du Plan national de relance et de résilience de la Roumanie. La Roumanie pourrait bénéficier de près de 30 milliards d’euros de fonds européens pour son développement. Le Plan roumain devrait être signé de manière symbolique aujourd’hui, par la cheffe de la Commission européenne. Son agenda comporte des rencontres avec le président roumain, Klaus Iohannis, et le premier ministre, Florin Cîtu. L’ancien ministre pour les Fonds et les Projets européens, Cristian Ghinea, qui a coordonné la réalisation et et les négociations pour le Plan de relance et de résilience, sera également présent. Le Plan prévoit que les fonds doivent être dépensés intégralement jusqu’en 2026 pour des réformes et des investissements dans six grands domaines ; transition vers une économie verte, moins polluante, numérisation, croissance économique intelligente, cohésion sociale, santé et éducation.



    Interpellation — Le parlement se penche aujourd’hui sur la hausse significative des prix du gaz et de l’électricité et les mesures envisagées par la gouvernement roumain pour aider la population. Le ministre de l’Energie, Virgil Popescu, est invité à la Chambre des députés afin de fournir des explications en la matière. Les discussions ont été ajournées depuis la semaine dernière, lorsque le ministre n’a pas pu venir parce qu’il a présenté au gouvernement un projet d’ordonnance d’urgence relatif au mécanisme de compensation de la hausse des factures, tant pour les personnes physiques que pour les PME. Environ 13 millions de Roumains avec des revenus et une consommation moyens devraient bénéficier de cet acte règlementaire qui devrait être approuvé par l’exécutif cette semaine. Il concerne les ménages qui consomment entre 30 et 200 kW par mois. Le gouvernement souhaite que le mécanisme de compensation soit simple, rapide et qu’il n’implique pas trop le consommateur.



    Roumanie-Allemagne — Les relations roumano-allemandes resteront excellentes même après les élections — a déclaré, en exclusivité pour Radio Roumanie, l’ambassadeur d’Allemagne à Bucarest, Peer Gebauer, dimanche soir, au moment de la diffusion des premiers sondages sortie des urnes. Quel que soit le parti allemand qui forme le nouveau gouvernement, quel que soit le futur chancelier, je pense que la Roumanie et l’Allemagne ont une fondation très solide pour leur amitié, a estimé l’ambassadeur.



    Festival — Tombée de rideau sur la 25e édition du Festival international George Enescu. L’Orchestre royal Concertgebouw d’Amsterdam sous la baguette du chef d’orchestre britannique Daniel Harding a clôturé, dimanche soir, l’édition 2021 du festival. Depuis le 28 août, plus de 3 500 artistes roumains et étrangers et 32 des orchestres les plus appréciés au niveau mondial, de 14 pays, ont donné des concerts sur les scènes de Bucarest et de plusieurs autres villes roumaines. Détails après nos infos.



    Rentrée universitaire — Plusieurs centres universitaires de Roumanie organisent ce lundi des festivités occasionnées par la rentrée universitaire, dans des conditions de pandémie. La plupart des facultés ont fait choix d’un format d’enseignement hybride, soit tant en ligne qu’en présentiel. Les choses peuvent changer en fonction de la situation épidémiologique, et les universités ont imposé certaines règles. Les étudiants vaccinés auront la priorité à occuper les chambres dans les campus, et leur nombre de places sera revu à la baisse. Selon le ministère de l’Education nationale, 78 % des enseignants universitaires, sot plus de 24 000, sont vaccinés.

  • Préoccupations concernant les tarifs de l’énergie

    Préoccupations concernant les tarifs de l’énergie

    Une commission a été constituée au parlement roumain pour enquêter sur les hausses significatives des prix du gaz et de l’électricité. Ultérieurement, constat a été fait que ces augmentations étaient conformes à la tendance au niveau européen. Les tarifs de l’énergie sur le marché continental ont atteint des niveaux records, stimulés par les prix du gaz et ceux des certificats verts. Un autre problème énergétique européen, ce sont les incertitudes relatives à l’importation de gaz en provenance de Russie, alors que les entrepôts européens ne sont remplis qu’à 70 % de leur capacité. Le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, a estimé que les prix records de l’électricité enregistrés dans les Etats membres sont la preuve que l’Union doit renoncer aux combustibles fossiles et accélérer la transition vers l’énergie verte. Il remarquait, d’autre part, que si les prix des combustibles fossiles sont montés en flèche, les coûts de production des énergies renouvelables sont restés bas et stables. Des Etats européens tels que l’Italie, l’Espagne et la Grèce ont réagi à la hausse des prix de l’énergie conventionnelle et ont déjà annoncé des mesures de soutien afin que les gens puissent supporter les factures.



    A Bucarest aussi, l’exécutif prévoit d’aider les consommateurs domestiques à payer leurs factures d’électricité et de gaz. Selon le projet d’une ordonnance d’urgence examinée mercredi en première lecture, l’État compenserait le prix de l’électricité par 18 bani (3,6 cents) au KWh et la facture de gaz de 25 %. Les ménages dont la consommation mensuelle va de 30 à 200 KW d’électricité et de 100 à 1 200 mc de gaz par an bénéficieront d’un soutien pour payer une partie des factures de services communaux. Pour l’électricité, c’est un tarif moyen de 82 bani (16 cents) par KW qui est pris en compte, et pour chaque centaine de KW, la facture sera allégée de 18 lei (environ 3,6 euros).



    Le gouvernement a également examiné la possibilité d’un plafonnement des prix du gaz. Le premier ministre Florin Cîţu a déclaré que cela ne devait pas affecter les investissements dans l’économie et que cette décision présupposait des discussions avec le Conseil de la concurrence et la Commission européenne. Selon le ministre de l’Energie, Virgil Popescu, le plafonnement serait de nature à décourager les investissements étrangers en Roumanie dans les domaines de la production d’électricité et de l’extraction de gaz, car ces entreprises sauraient qu’elles ne peuvent pas vendre au prix du marché.



    Le PSD, d’opposition, a annoncé qu’il déposerait un projet de loi visant à plafonner les prix de l’électricité et du gaz pour les consommateurs domestiques, comme solution temporaire. Le vice-président du PSD, Mihai Tudose, a critiqué le gouvernement de centre-droit pour avoir libéralisé le marché de l’énergie au pire moment possible, alors que la production est largement inférieure au potentiel.


    (Trad. : Ligia)

  • 15.09.2021

    15.09.2021

    Coronavirus en Roumanie – En Roumanie, le nombre des nouvelles contaminations au
    coronavirus a presque doublé de lundi à mardi, lorsque près de 4 000 nouveaux
    cas ont été rapportés, soit un record des 5 derniers mois. Les autorités ont
    également rapporté 96 décès des suites de la Covid-19 survenus de lundi à
    mardi, alors que 675 patients étaient hier en soins critiques. Des foyers de
    coronavirus surgissent à nouveau à travers le pays et des mesures
    supplémentaires de protection sont prises là où le taux d’infection dépasse les
    2 cas par mille habitants dépistés en 14 jours. Néanmoins, la vaccination est
    toujours au ralenti, malgré les appels répétés des autorités. Environ 10 500
    personnes se sont fait vacciner en 24 sur l’ensemble du pays. Qui plus est, le
    variant Delta qui commence à dominer en Roumanie, est plus transmissible que
    les variantes précédentes du virus. Du coup les autorités s’attendent à ce que
    le nombre des malades de Covid augmente. 5,2 millions de Roumains sont
    complètement immunisés, soit un tiers seulement de la population éligible.




    Energie – Le
    Parlement de Bucarest débat aujourd’hui de la flambée des prix de l’énergie. Le
    législatif roumain a déjà décidé de la création d’une commission d’enquête afin
    d’élucider les causes de la majoration considérable des prix du gaz et de
    l’électricité. Entre temps, la ministre du Travail, Raluca Turca, signale
    qu’une semaine après son adoption au Parlement, la Loi du consommateur
    vulnérable n’a pas encore été transmise au président pour promulgation. Selon
    la responsable, il s’agit d’un acte normatif qui accorde une aide financière à
    quelque 500 000 foyers démunis pour pouvoir payer leurs factures d’énergie cet
    hiver. Mardi, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, et le premier ministre, Florin
    Cîtu, se sont entretenus à Bucarest avec les représentants de la compagnie
    énergétique italienne ENEL sur les récentes évolutions sur le marché roumain de
    l’énergie. L’occasion pour le président roumain d’affirmer qu’il était
    nécessaire d’avoir un effort commun coordonné des compagnies du domaine et des
    autorités afin de protéger les consommateurs vulnérable mais aussi les
    compagnies, déjà fortement touchées par la flambée des tarifs de l’énergie.


    Motion – Il
    n’y a pas de conflit juridique de nature constitutionnelle entre le
    gouvernement et le Législatif sur le thème de la motion de censure déposée contre
    le cabinet dirigé par le libéral Florin Cîtu, par l’alliance entre l’Union
    Sauvez la Roumanie et le parti Plus (USR-PLUS) et l’Alliance pour l’Unité des Roumains
    (AUR, l’opposition nationaliste), affirme la présidente du Sénat, Anca Dragu,
    dans un avis envoyé à la Cour Constitutionnelle. Aux dires d’Anca Dragu, qui
    est elle-même membre de l’USR, il s’agirait uniquement d’un conflit de nature
    politique que le gouvernement souhaite transformer en un conflit de nature
    constitutionnelle. Mardi, en vertu des voix des élus du Parti national libéral (PNL)
    et de l’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) (deux membres de la
    coalition gouvernementale) mais aussi de l’opposition social-démocrate, la
    direction du Parlement a envoyé aux juges constitutionnels un avis qui confirme
    la position du gouvernement. « C’est pour la première fois que le Sénat et
    la Chambre des Députés envoient à la Cour Constitutionnelle un avis défavorable
    au Législatif », accusent, de leur côté, les membres de l’USR – PLUS. Dans
    la saisine déposée à la Cour Constitutionnelle de Roumanie, le premier ministre
    Florin Cîtu évoque un comportement non-constitutionnel, déloyal et abusif face à
    l’autorité exécutive, puisque la motion de censure aurait été initiée, déposée
    et annoncée sans respecter les normes de la Loi Fondamentale. La motion sera
    votée au Parlement uniquement après avoir reçu l’avis de la Cour
    Constitutionnelle.




    Sondage -
    Environ deux tiers des entrepreneurs Roumains (62%) ne ressentent pas la
    croissance économique annoncée par le gouvernement, constate une enquête menée
    par un des producteur de logiciels les plus importants de Roumanie. Selon
    l’étude, seulement 9,5% des compagnies ont connu une hausse de leur chiffre
    d’affaires et 26% affirment n’avoir aucun changement par rapport à l’année
    précédente. La plupart des entrepreneurs roumains pensent que l’instabilité et
    le manque de prédictibilité persisteront dans le milieu des affaires de Roumanie
    dans le contexte politique actuel.




    UE – L’année
    prochaine sera une nouvelle épreuve de résistance pour l’UE, avec de nouveaux
    défis liés à la pandémie de Covid-19 qui causeront des fractures encore plus
    profondes, a affirmé la présidente de la Commission européenne Ursula von der
    Leyen dans son discours sur l’Etat de l’UE, tenu ce mercredi au plénum du
    Parlement Européen, à Strasbourg. Le débat sur l’état de l’UE se tient chaque
    année en septembre, c’est un moment-clé pour faire le bilan de l’année passée
    et parler des chantiers à venir. Ce discours marque depuis 2015 le début de
    l’année politique européenne.




    Festival Enescu
    – La 25e édition du Festival international de musique classique
    George Enescu se poursuit à Bucarest et dans plusieurs villes à travers la
    Roumanie. Ce mercredi à l’affiche, entre autres : l’orchestre de musique de chambre
    Malher qui montera sur la scène de l’Athénée roumain de Bucarest pour jouer des
    morceaux de Haydn, Stravinski, Chostakovitch et Janáček. Cette 25e édition de ce Festival créé en 1958, marque les 140 années écoulées
    depuis de la naissance du grand compositeur roumain George Enescu. 32
    orchestres de 14 pays y participent. Par ses formations musicales et ses
    spécialistes audio, Radio Roumanie est coproducteur du festival international
    George Enescu, aux côtés de la Télévision roumaine.




    Météo – Il fait toujours assez chaud pour cette période de l’année en
    Roumanie, notamment dans l’ouest et le sud du pays. Le ciel est variable et
    temporairement couvert sur les Carpates méridionales et sur la Courbure des
    Carpates, mais aussi par endroits sur le centre et l’est du territoire où des
    pluies sont possibles. Les maxima de la journée iront de 22 à 21 degrés. 26
    degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 10.08.2021

    10.08.2021

    Covid 19 – Plus de 300 nouveaux cas de contamination au SARS CoV 2 ont été rapportés mardi en Roumanie, sur plus de 34 mille tests effectués, soit le bilan quotidien le plus grave depuis la fin mai. Quatre décès se sont ajoutés au bilan meurtrier de la pandémie en Roumanie. Le nombre des malades hospitalisés est également à la hausse : ils sont plus de 660, dont 80 en réanimation. Le taux d’infection en Roumanie a grimpé à 0,12 par mille habitants. Le coordinateur de la Campagne nationale de vaccination, le médecin Valeriu Gheorghita a lancé au micro de la radio publique roumaine un nouvel appel au respect des mesures de protection et à la vaccination. Il a souligné que le variant delta du virus SARS CoV 2 est beaucoup plus contagieux. Près de 5 millions de Roumains, soit un tiers de la population totale sont pleinement vaccinés.

    Climat – Le président roumain, Klaus Iohannis a promis de s’impliquer activement dans tous les efforts visant à résoudre la crise climatique, après la sonnette d’alarme tirée par l’ONU au sujet du rythme accéléré des changements provoqués par l’action humaine. Selon ce rapport le réchauffement climatique pourrait franchir le seuil des 1,5 degrés Celsius de plus qu’à la fin du 19e siècle vers 2030, soit 10 ans plus tôt qu’il était prévu initialement. Les experts de l’Onu évoquent un véritable code rouge pour l’Humanité, désastres sans précédent parmi lesquels la multiplication des vagues de chaleur et des inondations. En guise de réaction au rapport de l’ONU, la Commission européenne affirme qu’il n’est pas trop tard pour arrêter cette tendance, à condition que les Etats du monde agissent immédiatement et ensemble. Pour leur part, les Etats-Unis affirment que l’Humanité ne pourrait plus tarder la mise en œuvre de mesures courageuses concernant les changements climatiques et le Royaume Uni souligne que la transition vers les énergies renouvelables devrait se réaliser rapidement, une idée soutenue aussi par la France. Pour sa part, Greenpeace insiste que désormais les gouvernements du monde devraient prendre des mesures et assumer la réduction des émissions de dioxyde de carbone avant 2030.

    Sécurité routière – La police roumaine a lancé aujourd’hui la campagne de sécurité routière « Carte postale depuis l’Hôpital », afin de réduire les accidents produits suite au non-respect des limites de vitesse sur les autoroutes et les routes nationales. Les policiers expliquent ce que signifie l’agressivité au volant et que les manœuvres dangereuses seront désormais définies dans une nouvelle proposition de modification du Code de la route. Le ministère de l’intérieur a proposé entre autre de doubler les sanctions pour les chauffeurs qui roulent à contresens sur l’autoroute, qui se verront suspendre leurs permis de conduire pour 120 jours par rapport à 60 jours comme c’est le cas actuellement. Ce qui plus est, les chauffeurs qui circulent sur la voie d’urgence des autoroutes risqueront 60 jours de suspension du permis de conduire au lieu d’une amende, selon la législation actuelle. En Roumanie l’excès de vitesse est la principale cause des accidents de la route durant la saison estivale. Selon les statistiques en été de nombreux chauffeurs ne respectent pas le code de la route lorsqu’ils voyagent en voiture avec leurs familles.

    Onu – A l’Onu la Roumanie a réitéré ses propos visant à condamner tout acte d’agression qui transgressent des principes et des normes du droit international et s’est déclarée préoccupée par les effets négatifs de ces actes sur la sécurité régionale et internationale. Ces propos ont été exprimés lundi dans le cadre d’un débat au sein du Conseil de Sécurité de l’Onu en visioconférence sur la consolidation de la sécurité maritime. Selon le M des AE de Bucarest, l’attaque contre le navire « Mercer Street » constitue une menace à l’adresse de la pais et une transgression flagrante des normes du droit international. L’UE a condamné aussi cette attaque et plaidé pour le respect des principes et des normes du droit international. Les autorités de Bucarest rappellent que ce 3 août, les représentants permanents de la Roumanie et du Royaume Uni auprès de l’Onu et le représentant du Liberia, Etat dont le navire battait le pavillon ont signé une lettre commune au président du Conseil de Sécurité de l’Onu et au secrétaire général de l’Onu sur le thème de l’attaque contre le pétrolier « Mercer Street » commis par un drone d’origine iranienne.

    Sénat – Le bureau permanent du Sénat a convoqué aujourd’hui une réunion extraordinaire du plenum de la chambre basse pour analyser l’adoption par le gouvernement le 5 août d’un décret d’urgence qui élimine un acte normatif visant le débranchement des mauvais payeurs des réseaux de gaz et de chaleur. Jusqu’ici, durant l’état d’alerte, ces réseaux ont assuré la continuité des services même dans le cas des abonnés qui n’avaient pas payé leurs factures. Selon les chiffres des autorités, fin mai plus de 200 mille clients n’avaient pas payé leurs factures durant les périodes d’état d’urgence et d’alerte. Elles totalisent à présent quelque 50 millions d’euros.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Sorana Cîrstea s’est qualifiée au deuxième round du tournoi WTA de Montréal après la victoire contre l’américaine Alison Riske 6-3, 6-4. Au deuxième round, elle affrontera Victoria Azarenka du Belarus.

    Météo – Il fait chaud sur la vaste partie de la Roumanie et la canicule sévit sur le sud et le sud-ouest. L’indicateur Humidex dépassera les 80 unités et les températures iront de 34 à 38 degrés. Une alerte à l’instabilité est également valable sur le relief où des pluies à verse et des orages sont attendus. Les températures vont de 27 à 38 degrés. 31 degrés à B.

  • La semaine du 28 juin au 4 juillet

    La semaine du 28 juin au 4 juillet

    Le gouvernement roumain a survécu à la première motion de censure


    Le gouvernement de coalition de Bucarest dirigé par le libéral Florin Cîțu a passé cette semaine le test de sa première motion de censure initiée par le principal parti de lopposition, le Parti social-démocrate (PSD). Les sociaux-démocrates exprimaient ainsi leur mécontentement quant aux mesures appliquées par lExécutif dans des secteurs clé dactivité et à la manière dont le Plan national de relance et de résilience a été conçu. De lavis du PSD, par les mesures adoptées, lactuelle gouvernance ne respecte pas le droit des citoyens à léducation et à la santé, ni la loi fondamentale du pays et ne fait que promouvoir des politiques économiques qui entraînent la baisse du niveau de vie la population. La réplique du premier ministre libéral Florin Cîţu na pas tardé. A son avis, léconomie roumaine a réussi à surmonter la pire crise des 100 dernières années, alors que la coalition est forte et prête à continuer à gouverner, bien que le PSD ait boycotté au Parlement les réformes initiées par le gouvernement. Aux dires du premier ministre, les taux dintérêt ont baissé, les revenus des Roumains augmentent plus vite que le taux dinflation, ce qui se traduit par la hausse du pouvoir dachat. 201 parlementaires, sociaux-démocrates et membres du parti ultranationaliste AUR (Alliance pour lUnion des Roumains) ont voté en faveur de la motion. De leur côté, les parlementaires de la coalition au pouvoir sont restés dans la salle, mais nont pas exercé leur droit de vote.




    En Roumanie, les fournisseurs délectricité et de gaz opèrent des changements


    Les fournisseurs délectricité et de gaz de Roumanie ont supprimé à compter du 1er juillet, les réductions tarifaires pour les clients domestiques qui nont pas encore signé un contrat sur le marché libéralisé. Selon les données fournies par lAutorité nationale de régulation dans le domaine de lénergie, sur les près de 9 millions de consommateurs domestiques délectricité, plus de la moitié na pas signé un nouveau contrat avec les fournisseurs, autrement dit, ils détiennent un contrat de service universel, le plus cher du marché, ce qui se traduira par une majoration de 1 à 7 % de leurs factures. Pour ce qui du gaz, deux tiers des quatre millions de consommateurs nont pas signé de nouveau contrat sur le marché libéralisé et devront sattendre à une majoration des factures allant jusquà 25 %. Et puis, cest toujours à compter du 1er juillet que la Roumanie a mis en place un nouveau contrat-cadre réglementant les services de santé. Il comporte une série de nouveautés dont un paquet de prévention pour les personnes de plus de 40 ans qui inclut trois examens dévaluation des risques potentiels de santé et des interventions visant à les réduire. Les visites des médecins traitants chez les malades chroniques se multiplieront : une fois par mois au lieu de quatre fois par an, tout au plus. De nouveaux services médicaux seront dorénavant pris en charge par la Sécurité sociale.




    En Roumanie, le certificat vert numérique est entré en vigueur le jeudi 1er juillet


    A compter du 1er juillet, le certificat vert numérique est entré en vigueur dans lUE, donc en Roumanie aussi. Il atteste le fait que son titulaire est vacciné ou quil a été récemment malade de Covid-19 et a guéri ou bien quil détient un test négatif récent au coronavirus. Il permettra aux Européens de voyager plus facilement dun pays à lautre. Le document contient un code QR qui peut être scanné pour imprimer le certificat sur papier. On peut aussi le télécharger dans son téléphone portable, pour le scanner à la frontière à laide dun dispositif spécial. Le certificat est valable entre 24 heures dans le cas dun test rapide et un an, dans le cas des personnes complètement vaccinées. En Roumanie, le Service de télécommunications spéciales a créé une plate-forme internet sécurisée où lon peut obtenir son certificat : certificat-covid.gov.ro.Dautre part, sur la toile de fond de la baisse considérable des nouveaux cas de Covid en Roumanie, les autorités de Bucarest ont décidé de procéder à une nouvelle étape de relâchement des restrictions à compter du 1er juillet. Les fêtes foraines et les foires sont à nouveau autorisées, tandis que les hôtels, les maisons dhôtes et les salles de gym pourront fonctionner à pleine capacité. Désormais, les horaires des clubs, des restaurants et des cafés sont prolongés jusquà 2 heures du matin, mais seules les personnes vaccinées pourront se rendre dans les bars et les boîtes de nuit. Les événements privés pourront accueillir 100 personnes sils se déroulent à lintérieur et 150 dans le cas des ceux en plein air, avec la possibilité daller jusquà 300 si tous les participants détiennent un certificat de vaccination.







    Le Parlement roumain a commémoré, en première, les victimes du pogrom de Iaşi


    Le Parlement roumain a organisé cette semaine, pour la première fois dans son histoire, une réunion solennelle pour commémorer les victimes du pogrom de Iaşi, commis il y a 80 ans. Plus de 13 000 Juifs roumains ont été tués en juin et juillet 1941, massacre commandé par le régime fasciste du maréchal Ion Antonescu, allié du régime nazi allemand. La réunion sest déroulée en présence des membres du gouvernement, dun ancien chef de lEtat roumain, des représentants de la famille royale et de lEglise orthodoxe roumaine et dautres cultes religieux, des membres de la Fédération des communautés juives de Roumanie, de lArmée et de lAcadémie roumaine, appuyés par des survivants du pogrom. Parmi eux, Michael Cernea, 90 ans, qui a remémoré les événements tragiques de lété dil y a 80 ans :



    « Je me souviens très bien de chaque instant de ce jour quand on ma chassé brutalement de la maison, moi et toute ma famille. On nous a rangés en file et on nous a conduits jusque dans la cour de la Police. On avait très peur et je dois vous dire que la peur de mourir pèse très lourd et continue à peser. Cest une peur qui paralyse et humilie. » Depuis la tribune du Parlement, lambassadeur israélien à Bucarest, David Saranga, a affirmé que malheureusement, le souvenir de ces trains de la mort persiste dans de nombreux pays européens à travers des manifestations de haine et dintolérance. Par leur geste, les autorités roumaines ont reconnu et assumé les événements dramatiques dil y a 80 ans. (Trad. Ioana Stancescu)

  • La Roumanie face à la transition énergétique

    La Roumanie face à la transition énergétique

    L’Organisation mondiale de la Santé estime que la pollution tue, chaque année, plus de 7 millions de personnes, en sus des dégâts humains et économiques provoqués par les maladies et, leur corolaire, les arrêts maladie. Une étude récente met en exergue le fait que, si la pollution était ramenée à des niveaux tels que ceux recommandés par l’OMS, cela éviterait la perte de plus de 50 000 vies humaines tous les ans, sur le seul continent européen. Le danger représenté par la présence dans l’air des particules fines, notamment en milieu urbain, se traduit par l’accroissement du taux de mortalité, par une présence accrue des maladies cardiovasculaires et respiratoires, ainsi que par des problèmes liés aux grossesses et au développement du fœtus. Dans ce contexte, l’OMS appelle les Etats à prendre des mesures résolues, surtout en matière de trafic routier, industrie, ports et aéroports, ou encore de systèmes de chauffage au bois ou charbon.

    A l’heure actuelle, seuls 18 pays de l’UE, dont la Roumanie, utilisent encore le charbon. Pour ce qui est de notre pays, le charbon demeure utilisé notamment par deux grandes compagnies publiques situées dans le Sud du pays, dans les régions d’Olténie et de Hunedoara. La mise à l’arrêt au niveau mondial des centrales thermiques communautaires à charbon et la suppression des subventions destinées à l’extraction des combustibles fossiles sont les deux mesures clés, censées améliorer la qualité de l’air. Dans ces conditions, Bruxelles semble décidée d’agir. En effet, au mois de décembre passé, les 27 ont convenus de réduire d’au moins 55% leurs émissions de gaz à effet de serre avant 2030, par rapport à leurs émissions de 1990. À long terme, l’Europe vise à atteindre la neutralité climatique, à l’horizon 2050.

    Selon l’agence Bloomberg, l’énergie renouvelable avait atteint 38% de l’énergie produite dans l’UE en 2020, alors qu’elle ne cumulait que 34% une année auparavant. Cet accroissement a permis à ce que la part de l’énergie verte produite en l’Union dépasse pour la première fois celle de l’énergie fossile. Mais 2020 a aussi été l’année de la pandémie et de la réduction massive de la consommation d’énergie, rappelle sur les ondes de Radio Roumanie Otilia Nuțu, annaliste des politiques publiques dans les secteurs de l’énergie et de l’infrastructure auprès d’Expert Forum : « Grâce aux politiques actuelles, l’année dernière, la part de la production d’énergie renouvelable a surpassé pour la première fois dans l’histoire la part de la production d’énergie fossile. Les estimations tablent cependant sur un marché du charbon en hausse en 2021, même si la tendance lourde de ce marché est à la baisse. Toute la question est de savoir par quoi nous allons remplacer l’énergie produite aujourd’hui par le charbon. Moi, je crois qu’il faudrait construire de nouvelles centrales flexibles, capables de prendre, le cas échéant, la relève des énergies régénérables, souvent victimes de leur incapacité à fournir une puissance énergétique constante dans le temps. Mais l’idée est d’arriver à utiliser les combustibles fossiles uniquement en cas de besoin. »

    Investir dans les centrales à gaz, considérées, certes, moins polluantes que leurs homologues à charbon, pose aussi problème, affirme encore Otilia Nuțu, car, si le gaz demeure une énergie de transition, le retour sur investissement de la construction d’une telle centrale exige tout de même un délai de 30 ans. Par ailleurs, les données statistiques de l’Union montrent que la part des combustibles fossiles dans le mix énergétique utilisé s’élève à 71%, en forte baisse ces dernières décennies. Quant à la Roumanie, il semble que la part de l’énergie fossile soit un peu plus élevée que la moyenne de l’Union, s’élevant à 73%.

    Dans le contexte, Dumitru Chisăliță, président de l’association L’énergie intelligente, rappelle le nombre d’accords signés par la Roumanie ces dernières années. Des accords qui visent, tous, à obtenir la réduction des émissions de CO2, dont les principaux responsables demeurent les centrales à charbon. Dumitru Chisăliță :« Il faudrait préparer l’avenir. Il se peut qu’à partir de 2025 l’on commence à bannir le chauffage à gaz dans les habitations. Il se peut aussi qu’à partir de 2030, le transport public, tel que nous le connaissons actuellement, passe à la trappe. Ces éléments, on les connaît déjà. Il faut donc investir à la fois dans des capacités de production qui utilisent de l’énergie verte, mais aussi dans des capacités de stockage. Parce que, en effet, la capacité de production de l’énergie verte n’est pas constante dans la durée, elle dépend beaucoup de la météo. Et alors, l’Union européenne, la Roumanie avec, nous devons développer nos capacités de stockage, qui puissent être activées au pied levé, et remplacer les capacités de production défaillantes, le cas échéant. Il faudrait encore moderniser l’infrastructure de transport, l’adapter aux exigences de production de l’énergie régénérable. Or, tout cela signifie des investissements conséquents. Enfin, il faudrait prendre en compte l’évolution en matière de consommation. Parce que nous parlons beaucoup de passer à la voiture et au bus électriques. Nous envisageons d’abandonner le chauffage à gaz ou à charbon, à la faveur du tout électrique. Or, cela présuppose de pouvoir développer des capacités appropriées en matière de production d’énergie électrique, des capacités capables de faire face à une demande croissante. » Et tout cela aura un coût, à n’en pas douter. (Trad Ionut Jugureanu)