Tag: Gaz

  • 14.07.2015 (mise à jour)

    14.07.2015 (mise à jour)

    Madrid – Le président roumain Klaus Iohannis a rencontré mardi, dernière journée de sa visite en Espagne, le président du Sénat de ce pays, Pio Garcia Escudero. La rencontre a porté sur la coopération à lintérieur de lUE et de lOTAN, la coopération économique et la situation de la communauté roumaine dEspagne. Lundi, le chef de lEtat avait rencontré le Roi Philippe VI, le premier ministre Mariano Rajoy et les représentants des Roumains de Madrid.



    Nucléaire — Le ministère roumain des Affaires étrangères a salué l’accord final auquel sont parvenus mardi à Vienne Téhéran et les pays membres du groupe 5 + 1” (Etats-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni, France et Allemagne), au bout de près de deux ans de négociations. Selon la diplomatie roumaine, il s’agit d’un « accord historique, qui marque le début d’une nouvelle relation de coopération avec l’Iran ». Les pays occidentaux et l’ONU ont eux aussi salué cet accord. Pour sa part, le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, l’a qualifié d’« erreur historique ». L’accord impose la réduction significative du programme nucléaire civil de Téhéran, qui sera placé pendant plusieurs années sous un régime d’inspections strictes, censées garantir qu’il ne serait pas utilisé pour développer des armes atomiques. En échange, une série de sanctions sur l’économie de l’Iran seront levées. L’embargo de l’ONU sur les importations d’armes restera en vigueur pendant cinq ans, alors que celui sur les missiles sera valable pendant huit ans. Les sanctions de l’ONU seraient ré-instituées dans un délai de 65 jours si l’accord avec les grandes puissance n’est pas respecté.



    Fonds européens – Le taux dabsorption des fonds européens a atteint les 56% en Roumanie, fait savoir le ministère des Fonds européens de Bucarest. La Roumanie demeure pourtant lunique Etat de lUE à enregistrer un taux dabsorption des fonds communautaires de moins de 60% pour lexercice budgétaire 2007 – 2013. La chef de la Représentation de la Commission européenne en Roumanie, Angela Filote, a affirmé que la bureaucratie et le changement des règles pendant le jeu avaient compté parmi les raisons qui ont contribué à un tel résultat. Labsorption des fonds a été ralentie aussi par linterruption de programmes opérationnels en raison des suspicions de fraude et dirrégularités dans lutilisation de largent européen. Pour lexercice budgétaire 2014 – 2020, la Roumanie dispose de 43 milliards deuros, dont 22 milliards mis à sa disposition par le biais de la politique de cohésion.



    Grève — Plusieurs dizaines de vols au départ de l’aéroport international Henri Coandă de Bucarest seront perturbés par la grève d’avertissement de deux heures des contrôleurs aériens faisant suite à l’échec des discussions menées mardi avec le patronat. Selon la législation roumaine, le trafic aérien sera assuré à 75%. Les contrôleurs aériens réclament entre autres la protection des salariés, la sécurité du trafic aérien, ainsi que certains droits dont celui lié à l’âge du départ à la retraite. Le patronat a fait savoir qu’il contesterait en justice la décision des syndicats de déclencher ce mouvement. Pour leur part, les représentants des contrôleurs aériens ont précisé que, sur le long terme, ils n’excluaient pas l’éventualité d’une grève générale.



    Gaz – Quinze pays du centre et du sud-est de lEurope, dont la Roumanie, ont décidé de coordonner leurs actions pour réaliser linfrastructure de transport du gaz naturel et les points de connexions qui manquent encore. Selon la Commission européenne, un accord en ce sens, signé à la fin de la semaine dernière à Dubrovnik, en Croatie, par les ministres de lEnergie, ouvrira la voie à une intégration plus étroite des marchés énergétiques, ce qui contribuera au développement du climat dinvestissements. Afin de financer les travaux, les pays signataires pourraient bénéficier des financements proposés par la Banque européenne dinvestissements et par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement.



  • 14.07.2015

    14.07.2015

    Madrid – Le président roumain Klaus Iohannis doit rencontrer aujourd’hui, lors de la dernière journée de sa visite en Espagne, le président du Sénat de ce pays, Pio Garcia Escudero. La rencontre portera sur la coopération à l’intérieur de l’UE et de l’OTAN, la coopération économique et la situation de la communauté roumaine d’Espagne. Lundi, le chef de l’Etat a rencontré le Roi Philippe VI, le premier ministre Mariano Rajoy et les représentants des Roumains de Madrid.

    Gaz – Quinze pays du centre et du sud-est de l’Europe, dont la Roumanie, ont décidé de coordonner leurs actions pour réaliser l’infrastructure de transport du gaz naturel et les points de connexions qui manquent encore. Selon la Commission européenne, un accord en ce sens, signé à la fin de la semaine dernière à Dubrovnik, en Croatie, par les ministres de l’Energie, ouvrira la voie à une intégration plus étroite des marchés énergétiques, ce qui contribuera au développement du climat d’investissements. Afin de financer les travaux, les pays signataires pourraient bénéficier des financements proposés par la Banque européenne d’investissements et par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement.

    Fonds européens – Le taux d’absorption des fonds européens a atteint les 56% en Roumanie, fait savoir le ministère des Fonds européens de Bucarest. La Roumanie demeure pourtant l’unique Etat de l’UE à enregistrer un taux d’absorption des fonds communautaires de moins de 60% pour l’exercice budgétaire 2007 – 2013. La chef de la Représentation de la Commission européenne en Roumanie, Angela Filote, a affirmé que la bureaucratie et le changement des règles pendant le jeu avaient compté parmi les raisons qui ont contribué à un tel résultat. L’absorption des fonds a été ralentie aussi par l’interruption de programmes opérationnels en raison des suspicions de fraude et d’irrégularités dans l’utilisation de l’argent européen. Pour l’exercice budgétaire 2014 – 2020, la Roumanie dispose de 43 milliards d’euros, dont 22 milliards mis à sa disposition par le biais de la politique de cohésion.

    Vienne – L’Iran et les grandes puissances (Etats-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni, France et Allemagne) sont parvenus a finaliser mardi a Vienne un accord historique sur le nucléaire iranien, un dossier qui empoisonne les relations internationales depuis douze ans, a annoncé a l’AFP une source diplomatique proche des négociations. L’Iran et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont signé mardi une feuille de route qui autorise une enquête sur le programme nucléaire passé de Téhéran, soupçonné d’avoir eu une dimension militaire. L’accord impose la réduction significative du programme nucléaire civil de Téhéran, qui sera placé pendant plusieurs années sous un régime d’inspections strictes, censées garantir qu’il ne serait pas utilisé pour développer des armes atomiques. En échange, une série de sanctions sur l’économie de l’Iran seront levées. L’embargo de l’ONU sur les importations d’armes restera en vigueur pendant cinq ans, alors que celui sur les missiles sera valable pendant huit ans. Les sanctions de l’ONU seraient ré-instituées dans un délai de 65 jours si l’accord avec les grandes puissance n’est pas respecté. Le ministre israélien des Affaires étrangères a réagi en affirmant que cet accord était une capitulation de l’Occident face à l’axe du mal mené par l’Iran.

    Grèce – En Grèce, les groupes parlementaires des deux partis de la coalition gouvernementale examinent le projet de loi relatif aux nouvelles mesures convenues avec les créanciers internationaux en échange d’un nouveau paquet d’aide financière, un projet qui devrait être adopté par le Législatif d’Athènes avant mercredi. Plusieurs responsables de la coalition, y compris du parti Syriza d’Alexis Tsipras, ont déjà critiqué l’accord. Entre temps, à Bruxelles, la situation de la Grèce sera évoquée au cours de la réunion des 28 ministres des Finances de l’UE. Cette réunion a été précédée par une nouvelle round de discussions dans le cadre de l’Eurogroupe, qui n’ont pas abouti sur l’octroi d’une aide de transition censée permettre au gouvernement grec d’assurer le financement immédiat du pays. Les propositions faites à la Grèce, adoptées par les 19 membres de la zone euro, mentionnent que l’offre proposée par le biais du mécanisme européen de stabilité ne suffira pas. Athènes sera obligée d’utiliser l’assistance technique et financière du FMI à partir de mars prochain, selon les responsables de la zone euro. Avec une dette totale de plus de 320 milliards d’euros, la Grèce est à compter du 1er juillet en défaut de paiement.

    Foot – Le club de foot champion de Roumanie, Steaua Bucarest, rencontrera aujourd’hui l’AS Trencin de Slovaquie, dans le deuxième tour préliminaire de la Ligue des champions. Fondé en 1992, le club AS Trencin a remporté pur la première fois le championnat et la Coupe de Slovaquie, dépassant des clubs plus titrés tels Slovan Bratislava et MSK Zilina. D’autres équipes roumaines sont également présentes dans l’autre compétition européenne, la Ligue Europa. Jeudi, Astra Giurgiu (sud) rencontre les Ecossais d’Iverness CT et le FC Botosani (dans le nord-est) rencontrera les Polonais de Legia Varsovie. Le troisième club roumain de foot de la Ligue Europa, ASA Tg Mures (dans le centre du pays) est automatiquement qualifié au troisième tour de la compétition.

  • A la une de la presse roumaine – 06.07.2015

    A la une de la presse roumaine – 06.07.2015

    Les quotidiens parus ce matin à Bucarest analysent les retombées du référendum grec sur les conditions imposées à Athènes par les créanciers internationaux. La stabilité des banques roumaines à capital grec, mais aussi la décision du dictateur communiste roumain Nicolae Ceausescu de rembourser toutes les dettes du pays après un défaut de payement d’il y a trois décennies sont à retrouver dans les pages des quotidiens roumains qui ont évoqué aussi la République de Moldova et les enjeux énergétiques en Mer Noire.



  • 01.07.2015 (mise à jour)

    01.07.2015 (mise à jour)

    Gaz – Le gouvernement de Bucarest a approuvé
    mercredi le nouveau calendrier de la libéralisation du prix du gaz pour la
    population et les centrales thermiques. A compter du premier juillet, le tarif
    pour les consommateurs domestiques a augmenté de 6,5 lei (soit 1,4 euros) par
    mégawatt/heure jusqu’à 60 lei (13,5 euros environ). Cette hausse figurait dans
    le calendrier de la libéralisation du prix du gaz convenu avec la Commission
    Européenne. Prolongé de 3 ans, ce processus prévoit une majoration annuelle de 6
    lei jusqu’en 2020. Selon le ministre roumain de l’Energie, Andrei Gerea, les
    mesures initiales étaient beaucoup plus difficiles à supporter par la
    population. Notons-le, dans les documents signés avec le FMI et la CE en 2011,
    la Roumanie s’est engagée à éliminer graduellement les tarifs réglementés dans
    le secteur gazier.. Par ailleurs, toujours à compter de ce 1er juillet, le SMIC
    est de 1.050 lei (soit 233 euros).

    Conférence
    – Bucarest a accueilli deux jours durant une conférence organisée par la Radio
    publique roumaine et par l’Union asiatique de l’Audiovisuel. Ce fut la première
    rencontre majeure de l’audiovisuel de la région Asie Pacifique avec les
    représentants de l’audiovisuel européen, au delà de la région que l’union
    représente. Deux jours durant, les participants à la conférence, dans la
    plupart des cas des noms importants de l’industrie des médias, experts, présidents
    de médias publics, représentants de plates-formes digitales et personnalités de
    l’Union audiovisuelle européenne et de la région Asie Pacifique se sont
    concentrés sur la manière dont les médias et notamment la radio évolueront
    durant les cinq prochaines années. Présent à la conférence, le chef de la
    diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu a déclaré que « les médias sont
    souvent considérés comme les chiens de garde de la démocratie et dans l’actuel
    contexte géopolitique et régional et sur fond d’un renforcement des tendances
    extrémistes, il est crucial que la presse devienne consciente de son
    rôle ».










    Tennis – La joueuse
    roumaine de tennis Irina Begu, tête de série numéro 29, s’est qualifiée
    mercredi, au 3e tour de la compétition de Wimbledon, troisième tournoi de Grand
    Chelem de l’année. Elle a disposé de l’Ukrainienne Lesia Tsurenko, numéro 68
    WTA. Par ailleurs, qualifiée au second tour de la compétition, la joueuse
    roumaine de tennis, Monica Niculescu affrontera la Slovaque Jana Cepelova, la
    plus grande surprise de Wimbledon après avoir battu Simona Halep, numéro 3
    mondial. Irina Begu et Monica Niculescu restent donc les seules Roumaines de la
    compétition individuelle de Wimbledon. Dans l’épreuve masculine, la paire
    roumano- néerlandaise Horia Tecau/Jean- Julien Roger, quatrième favorite de la
    compétition, s’est qualifiée au deuxième tour du concours de double, en battant
    en neuf minutes le couple Martin Klizan (Slovaquie)/ Lukas Rosol (République
    Tchèque).




    Météo- Le temps s’annonce instable dans les 24 prochaines heures. Des orages
    sont attendus sur le centre, l’est et le sud du territoire. Les maxima iront de
    23 à 32 degrés.














  • 01.07.2015

    01.07.2015

    Gaz — Le gouvernement de Bucarest se penche aujourd’hui sur le calendrier de l’augmentation du prix du gaz pour la population et les centrales thermiques. A compter du premier juillet, le tarif pour les consommateurs domestiques augmente de 6,5 lei (soit 1,4 euros) par mégawatt/heure jusqu’à 60 lei (13,5 euros environ). Cette hausse figurait dans le calendrier de la libéralisation du prix du gaz convenu avec la Commission Européenne. Prolongé de 3 ans, ce processus prévoit une majoration annuelle de 6 lei jusqu’en 2020. Selon le ministre roumain de l’Energie, Andrei Gerea, les mesures initiales étaient beaucoup plus difficiles à supporter par la population. Notons-le, dans les documents signés avec le FMI et la CE en 2011, la Roumanie s’est engagée à éliminer graduellement les tarifs réglementés dans le secteur gazier.. Par ailleurs, toujours à compter de ce 1er juillet, le SMIC est de 1.050 lei (soit 233 euros).



    Touristes — Selon les données rendues publiques par l’Institut national de la statistique, plus de 3 millions d’étrangers sont entrés en Roumanie les 5 premiers mois de l’année, un nombre supérieur de 12% à celui enregistré à la même période de 2014. Il s’agit d’Européens pour la plupart (93%), dont 60% proviennent de l’espace communautaire. En même temps, près de 5 millions de Roumains se sont rendus à l’étranger depuis le début de l’année, soit 9% de plus par rapport à la même période de 2014.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Irina Begu, tête de série numéro 29, joue ce mercredi contre l’Ukrainienne Lesia Tsurenko, numéro 68 WTA, au 2e tour de la compétition de Wimbledon, troisième tournoi de Grand Chelem de lannée. Mardi, la Roumaine Monica Niculescu sest qualifiée au deuxième tour de la compétition de Wimbledon, après avoir eu raison de la Portoricaine Monica Puig, 5-7, 6-3, 6-1. Elle doit rencontrer maintenant la Slovaque Jana Cepelova (106e WTA) qui a vaincu de manière inattendue Simona Halep, la troisième favorite du concours. Irina Begu et Monica Niculescu restent donc les seules Roumaines de la compétition individuelle de Wimbledon.



    Jeux universitaires – 58 sportifs représenteront la Roumanie aux Jeux universitaires dété qui souvrent jeudi à Gwangju, en Corée du Sud. Les Roumains devront sillustrer notamment en athlétisme, handball, judo, tennis de table, tir sportif et taekwondo. Pour ces jeux, ils rejoindront une vingtaine de milliers de sportifs, venus de 170 pays. La Roumanie est 17e actuellement au classement européen par nations, après sa participation aux Jeux européens de Bakou, en Azerbaïdjan, où elle sest adjugé 12 médailles – trois dor, cinq dargent et quatre de bronze.

  • Projets d’infrastructure énergétique

    Projets d’infrastructure énergétique

    Notons qu’en 2010 ont été jetées les bases de l’inter connecteur Azerbaïdjan – Géorgie – Roumanie – Hongrie ou AGRI. Il devrait acheminer le gaz azéri par la Géorgie et puis sous la mer Noire. Cela suppose aussi la construction d’un terminal de liquéfaction en Géorgie et d’un terminal de re gazéification en Roumanie. A partir de là le gaz transiterait par la Roumanie, vers la Hongrie en direction de l’Europe centrale. Le 22 avril dernier, la Bulgarie, la Grèce et la Roumanie ont signé un accord portant sur la connexion de leurs réseaux nationaux de gaz. Le projet nécessitera environ 220 millions d’euros d’investissements.

    On estime que ce « corridor vertical » sera opérationnel à l’horizon 2018. Par ailleurs, en mai 2015, à Riga, les ministres des Affaires étrangères de la République tchèque, de la Roumanie, de la Slovaquie et de la Hongrie ont signé une déclaration d’intention portant sur l’interconnexion et le développement des réseaux gaziers. Voici ce que déclarait le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu: « Ce qui est très important, c’est que le texte fait référence à la diversification des sources et des routes d’approvisionnement en gaz et même à la proposition de la Commission européenne relative à l’union de l’énergie. Enfin, mais pas en denier lieu, il se donne pour but principal de promouvoir la mise en place des connexions gazières bidirectionnelles entre les pays signataires. Cette déclaration d’intention a un caractère politique. C’est sur cette base que les parties prenantes pourront travailler à l’avenir aux projets déjà connus. Je rappelle en ce sens le projet BRUA, qui implique la Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie et l’Autriche. La Slovaquie rejoint elle aussi ce système d’interconnexions. Un autre projet, promu par la Roumanie, est celui du corridor vertical. Tous ces projets ont trait aux interconnexions entre les réseaux nationaux de transport de gaz naturel. »

    Dans un entretien à la Radio publique roumaine, Dumitru Chiseliţă, expert en matière de gaz naturel, s’est référé aux interconnexions déjà existantes entre la Roumanie et les pays voisins et à celles dont les travaux de construction sont en cours: « La jonction entre la Roumanie et l’Ukraine de leurs réseaux de transport du gaz s’effectue à la hauteur des localités de Medieşu Aurit, du comté de Satu Mare, dans le nord de la Roumanie et d’Isaccea, dans l’est. Dans l’ouest du pays, il y a la connexion gazière avec la Hongrie. La quatrième interconnexion, de petites dimensions, avec la République de Moldova, a été mise en service le 27 août 2014. Des travaux sont actuellement en cours à Giurgiu-Roussé, pour l’interconnexion entre la Roumanie et la Bulgarie. Trois des quatre connexions gazières existantes sont unidirectionnelles. Deux d’entre elles relient la Roumanie à l’Ukraine, le flux unidirectionnel allant de l’extérieur vers notre pays. »

    Il s’agit des interconnexions qui acheminent en Roumanie du gaz importé de Russie. Dumitru Chisăliţă: « La troisième interconnexion va de Roumanie en République de Moldova et passe par un seul point de sortie. Enfin, la quatrième, bidirectionnelle, avec la Hongrie, est l’unique interconnexion avec un Etat membre de l’UE. Il existe quand même une disproportion entre la capacité d’entrée du gaz d’importation et celle de sortie du gaz d’exportation, 1,75 milliards de m3 et respectivement 0,087 milliards de m3. Quant à la future interconnexion Giurgiu-Roussé, elle devrait avoir une capacité égale d’entrée – sortie, à savoir 1,5 milliards de m3. »

    Dumitru Chisăliţă a également évoqué la déclaration d’intention, signée en mai dernier par les chefs des diplomaties roumaine, hongroise, slovaque et tchèque, et qui concerne la coopération en matière de transport du gaz. La question qui se pose est de savoir si oui ou non l’interconnexion entre la Roumanie et la Hongrie serait suffisante. « Compte tenu des 0,087 milliards de m3 qui représentent la capacité de sortie vers la Hongrie, on ne saurait parler que d’un petit trafic de frontière, permettant l’échange de gaz naturel entre les régions frontalières des deux pays, du moins pour le gaz acheminé depuis la Roumanie vers la Hongrie. Les capacités à construire ou à reconsidérer en vue de ce projet, comme celle de Medieşu Aurit, par exemple, devraient être de l’ordre de plusieurs milliards de m3. En outre, le système national de transport devrait lui aussi être adapté, de sorte à correspondre aux paramètres techniques des réseaux de transport des pays voisins. »

    Depuis le 5 mars 2015, la Roumanie exporte du gaz naturel en République de Moldova, par le biais du gazoduc Iaşi – Ungheni, officiellement inauguré en août 2014. Cette année, Chisinau devrait importer de Roumanie plus d’un million de m3 de gaz, au prix de 255 dollars pour mille m3, alors qu’il paie actuellement à la Fédération de Russie 332 dollars pour mille m3 de gaz. Des discussions sont en cours avec les partenaires de l’étranger pour l’élargissement du gazoduc Iaşi – Ungheni, par le tronçon Ungheni – Chişinău. Le budget total estimé s’élèverait à 60 millions d’euros, dont 10 millions proviendraient de fonds européens. (trad. Mariana Tudose)

  • La semaine du 18 au 23 mai 2015

    La semaine du 18 au 23 mai 2015

    Dispute en marge des nouveaux Codes pénal et de procédure pénale

    La Roumanie doit lutter énergiquement contre la corruption qui freine le développement du pays, a affirmé récemment le chef de l’Etat, Klaus Iohannis. Et lui d’ajouter son intention d’attaquer à la Cour constitutionnelle les modifications apportées dernièrement par le Parlement de Bucarest au Code pénal et à celui de procédure pénale. Et ce parce que, selon lui, la Roumanie mène actuellement un combat intensif contre la corruption, raison pour laquelle ce n’est pas le bon moment pour modifier les lois. Je ne peux pas accepter que les parlementaires opèrent ces changements législatifs dans leur propre intérêt. Par conséquent, si ces actes normatifs arrivent à l’étape de promulgation, ils ne seront pas promulgués, a déclaré Iohannis. Bien que critiquées, les propositions de modification du Code pénal et de procédure pénale ont été adoptées par le Sénat et seront soumises à la Chambre des députés. Sur l’ensemble des amendements apportés à la loi en vigueur, notons le remplacement du syntagme soupçons raisonnables par celui de preuves et indices solides quand il s’agit de l’arrestation, le contrôle judiciaire, l’assignation à résidence ou la détention provisoire d’une personne. Une autre modification porte sur le fait que les inculpés seront menottés seulement s’ils font l’objet dune enquête pour infraction avec violence.

    Le Code forestier adopté sous sa forme initiale

    Les députés ont voté cette semaine le projet de loi du nouveau Code forestier sous sa forme initiale adoptée par le Parlement. Ils ont donc rejeté la demande de révision du texte, formulée par le président Klaus Iohannis. Il y a deux mois, le chef de l’Etat expliquait sa demande de réexamen du document par le fait que les amendements adoptés étaient de nature à limiter arbitrairement l’activité des opérateurs économiques, ce qui engendrerait des avantages pour certains et des désavantages pour d’autres. Cette situation se répercuterait sur le milieu concurrentiel et l’Etat roumain risque d’être accusé de ne pas avoir respecté les obligations assumées en tant que membre de l’UE. En affirmant qu’il ne lui a pas été permis d’avancer des amendements, lors des débats dans le plénum de la Chambre des députés, l’opposition libérale a proposé que le Code forestier soit renvoyé à la commission spécialisée. Sans succès pourtant! Dans le contexte des déforrestations illégales, le gouvernement a adopté cette semaine un projet d’acte normatif stipulant des conditions plus strictes pour les exportations de bois et des livraisons intra-communautaires. Le projet sera soumis aux deux Chambres du Parlement.

    Mesures sociales

    Les députés de Bucarest ont adopté mercredi le projet de loi sur l’insolvabilité des personnes physiques ayant leur domicile permanent, leur patrimoine et leurs revenus en Roumanie. Le projet, qui vise les débiteurs de bonne foi, met l’accent sur un plan de remboursement des dettes sur une période de jusqu’à cinq ans et non pas sur la liquidation des biens et l’exécution forcée. Par ailleurs, le députés de Bucarest ont voté en faveur de la proposition de doubler les allocations familiales accordées aux plus de trois millions et demi d’enfants roumains. Après la publication de l’acte normatif dans le Journal Officiel, qui est prévue pour le mois prochain, le montant de l’allocation familiale sera de 84 lei, soit environ 20 euros. La mesure intervient alors que la Roumanie est confrontée à une baisse sévère de la natalité. Dans les régions défavorisées, cette allocation est une des plus importantes, sinon l’unique source de revenu stable.

    Un nouveau ministre du cabinet Ponta

    Le président roumain, Klaus Iohannis, a signé mercredi le décret portant nomination de Mme Sevil Shhaideh au poste de ministre du développement régional et de l’administration publique. Sa candidature a été avancée par le Parti social-démocrate au pouvoir, après la démission de l’ancien titulaire du portefeuille, Liviu Dragnea. Sevil Shhaideh s’est engagée à continuer les projets déjà démarrés: Je prends le relai d’un ministère que M. Dragnea a su organiser. Nous disposons donc de stratégie, de programmes et de vision. Je suis responsable de continuer ces programmes avec le concours de mon équipe et de mes collègues. Liviu Dragnea a été condamné à un an de prison avec sursis dans un dossier de fraude électorale lors du référendum sur la destitution de l’ex président du pays, Traian Băsescu, en 2012. Suite à cette condamnation, Dragnea a présenté sa démission des fonctions de président exécutif du PSD, mais les vice présidents du parti ne l”ont pas approuvée. La direction sociale-démocrate se réunira la semaine prochaine pour des discussions à ce sujet.

    Visite à Chisinau du premier ministre roumain Victor Ponta

    Les chefs des cabinets roumain Victor Ponta et moldave Chiril Gaburici ont signé jeudi à Chisinau un mémorandum d’entente visant plusieurs projets d’interconnexion des réseaux de distribution du gaz et de l’électricité. Ces projets constituent des priorités du gouvernement roumain cette année. Ecoutons Victor Ponta: La Roumanie est capable en ce moment et dispose des ressources nécessaires pour faire des investissements en République de Moldova. Il faut uniquement mettre en œuvre ce que nous avons évoqué aujourd’hui La Roumanie a été et continuera d’être l’adepte inconditionnel du parcours européen de la République de Moldova, a affirmé le chef de l’Exécutif de Bucarest, lors de sa visite à Chisinau. Par ailleurs, la capitale lettonne Riga accueille le sommet du Partenariat oriental, un programme de coopération créé pour l’intégration économique et le rapprochement politique avec l’UE de six pays ex-soviétiques: Azerbaïdjan, Arménie, Bélarus, Ukraine, Géorgie et République de Moldova, ces trois derniers ayant démarré l’application provisoire des accords d’association et de libre échange avec l’UE. La Roumanie qui est représentée à la réunion par le président Klaus Iohannis, plaide en faveur d’une réaffirmation de l’engagement de l’Union envers ces Etats. (trad. Ioana Stancescu, Alex Diaconescu)

  • 22.05.2015 (mise à jour)

    22.05.2015 (mise à jour)

    Partenariat – Le sommet du Partenariat oriental sest terminé vendredi à Riga sur une déclaration commune des 28 Etats membres de lUE et des six ex-pays soviétiques participants – Ukraine, Géorgie, République de Moldova, Azerbaïdjan, Arménie et Bélarus – qui souhaitent se rapprocher de Bruxelles. Le renforcement des institutions démocratiques et la bonne gouvernance, la mobilité et dimension humaine, les opportunités économiques et linterconnexion devrait être les principaux domaines de coopération à court terme. Les 28 ont, par ailleurs, réaffirmé quils ne se laisseraient pas intimider par Moscou et poursuivraient leur rapprochement économique et politique avec six républiques de lex-URSS, selon lAFP. Mais ils ont aussi précisé quune adhésion nétait pas a lordre du jour, notamment pour lUkraine, la Moldova et la Géorgie, selon lagence de presse.


    Cette déclaration réaffirme le droit souverain de chaque partenaire de lEurope de choisir le degré dambition ainsi que les objectifs à atteindre dans sa relation avec lUE, a estimé le président roumain, Klaus Iohannis, à lissue de la réunion. Bucarest a plaidé en faveur dune approche ambitieuse, stratégique et bien articulée pour les axes daction du Partenariat oriental, a encore indiqué le chef de lEtat roumain. Le Sommet de Riga se déroule dans le contexte où les relations entre l’UE et la Russie sont à leur niveau le plus bas depuis la fin de la Guerre froide. Moscou a été sanctionné pour avoir annexé la péninsule de Crimée et soutenu les séparatistes pro-russes de l’est de l’Ukraine, des accusations que la Russie rejette.



    Gaz – La Roumanie, la Bulgarie, la Hongrie et la Slovaquie ont signé vendredi un accord visant à interconnecter leurs réseaux gaziers, permettant également un transit bidirectionnel. Le document a été conclu par les chefs des diplomaties des quatre pays, le dernier jour du sommet du Partenariat oriental, accueilli par la capitale lettone, Riga. Cette interconnexion devrait garantir une meilleure continuité de lalimentation en gaz naturel de tous les quatre pays. Cet été déjà, la Hongrie et la Slovaquie devraient passer à lexploitation commerciale de cette facilité, le flux bidirectionnel étant actuellement testé entre la Hongrie et la Roumanie.



    Banques – Le gouverneur de la Banque centrale roumaine, Mugur Isărescu, recommande aux banques actives dans le pays de financer léconomie réelle et notamment le secteur agricole, boudé par les banquiers. Lors dune conférence, vendredi, sur les perspectives du système bancaire et léconomie, Mugur Isărescu a précisé que les prêts connaissent actuellement une dynamique ascendante modérée, surtout les prêts en monnaie locale, le leu. Pour ce qui est des performances économiques du pays, le gouverneur qualifie de “robuste et durable” lactuelle croissance économique, tandis que linflation et le déficit sont maîtrisés et les autorités font un effort important de consolidation fiscale. Cette évolution positive devrait se poursuivre, a dit Mugur Isărescu, et ce sur plusieurs axes – lamélioration de la compétitivité et de lefficience dans des secteurs-clé de léconomie, tels lénergie, le développement de lEducation nationale ou encore dune infrastructure de transport de qualité.



    Tennis — Cinq joueuses de tennis roumaines font partie du tableau principal du tournoi de Roland Garrosn deuxième Grand Chelem de lannée. La numéro trois mondiale, Simona Halep doit rencontrer dans la première étape la Russe Evguenia Rodina (91 WTA). Lannée dernière, Simona avait perdu la finale de cette compétition devant une autre Russe, Maria Charapova. Irina Begu (31 WTA) devra affronter lAméricaine Bethanie Mattek-Sands (164 WTA), tandis quAlexandra Dulgheru (50 WTA) sera en face à face avec une adversaire accessible, selon les spécialistes, lAméricaine Nicole Gibbs (97 WTA). Monica Niculescu (69 WTA), elle, disputera son match avec lEspagnole Carla Suarez Navarro (8 WTA), tandis quAndreea Mitu doit se mesurer avec la Française Alizé Lim (285 WTA).



    Météo – Un temps très chaud pour cette période de lannée sur la plupart du territoire du pays. Dans louest du pays, linstabilité atmosphérique devrait faire de la place à des tendances orageuses qui devraient gagner dautres régions aussi. Les pluies reviendront et les quantités deau devraient dépasser les 15 à 20 litres par mètre carré. Dans le reste du territoire on attend un ciel plutôt variable avec quelques pluies éparses. Les maximales de lair iront de 21 à 32 degrés.

  • Bucureşti – Chişinău, relations privilégiées

    Bucureşti – Chişinău, relations privilégiées

    La courte visite que le premier ministre roumain Victor Ponta a effectuée à Chişinău a été un nouveau moment de rapprochement entre les deux pays voisins, pour lesquels l’histoire, la culture et la langue communes constituent de forts arguments en faveur du renforcement des rapports bilatéraux. La Roumanie a été et continuera d’être l’adepte inconditionnel du parcours européen de la République de Moldova, a affirmé le chef de l’Exécutif de Bucarest. Dans une interview accordée à Radio Chişinău, il a souligné combien il est important pour la Roumanie que Chisinau maintienne son parcours européen, surtout dans l’actuel contexte régional compliqué.

    Victor Ponta: C’est la chose la plus importante, car finalement, ce qu l’on peut dire à un ami ou à un frère c’est « voilà ce que j’ai fait et comment se présente la Roumanie maintenant. Faites de même ». Ce n’est pas facile, cela demande des sacrifices, mais votre avenir est à nos côtés au sein de l’UE.

    Le chef du cabinet de Bucarest a par ailleurs fait savoir qu’il allait proposer le démarrage de gros projets économiques dans des domaines stratégiques pour la République de Moldova et dont on a déjà identifié les sources de financement et d’investissements. Un mémorandum d’entente a été signé à Chisinau. Il porte sur la réalisation des projets d’interconnexion des réseaux de gaz et d’électricité des deux pays. Cela suppose l’élargissement du gazoduc Iaşi-Ungheni, ce qui permettra d’alimenter en gaz roumain tout le territoire moldave. Le document prévoit en outre la réalisation, dès l’étape initiale, de la première interconnexion des réseaux électriques Isaccea-Vulcăneşti (sud), qui s’étendront jusqu’à Chişinău. Le premier ministre moldave Chiril Gaburici a précisé, lui, que la mise en œuvre de ces projets mènerait à la diversification des ressources énergétiques, ce qui assurera la sécurité de la République de Moldova.

    Chiril Gaburici: Cela crée les prémisses pour l’intégration de la République de Moldova au marché communautaire de l’énergie. Les interconnexions sur le marché du gaz et de l’électricité ne signifient renoncer à d’autres fournisseurs traditionnels, mais seulement diversifier ces sources et assurer la sécurité énergétique de la République de Moldova.

    La mise en oeuvre des projets d’interconnexion énergétique entre la République de Moldova et la Roumanie, qui devrait être finalisée d’ici 2018, nécessitera environ 750 millions d’euros, dont 421 millions d’euros pour les travaux en terre moldave. (Trad. Mariana Tudose)

  • Projets d’infrastructure énergétique

    Projets d’infrastructure énergétique

    La Roumanie est engagée dans la réalisation d’interconnexions des réseaux d’électricité et de gaz naturel avec les pays voisins. Le projet de gazoduc Nabucco, qui aurait dû relier la Turquie, la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie à l’Autriche, a été abandonné à l’été 2012, n’ayant pas réussi à trouver des fournisseurs de gaz. Notons qu’en 2010 ont été jetées les bases de l’inter connecteur gazier Azerbaïdjan — Géorgie — Roumanie — Hongrie, mieux connu sous son sigle AGRI. Concrètement, les chefs d’Etats et de gouvernements des pays concernés ont signé, le 14 septembre 2010, la « Déclaration de Bakou », par laquelle ils exprimaient leur appui politique à la mise en place du projet. Ce dernier suppose plusieurs étapes: le transport du gaz azéri via la Géorgie et la construction dans ce pays d’un terminal de liquéfaction, l’acheminement du gaz par voie maritime, en traversant la mer Noire, la réalisation d’un terminal de re gazéification en Roumanie et le transport ultérieur du gaz par pipeline transitant par la Roumanie et la Hongrie pour arriver en Europe centrale.



    Le ministre roumain de l’Energie, des PME et du Milieu des affaires, Andrei Gerea: « Manifestement, la Roumanie a intérêt à voir se matérialiser plusieurs projets importants, dont le corridor vertical Aegean Baltic qui devrait amener en Roumanie le gaz de la mer Egée et de Grèce. Je me réjouis de constater que la liste des projets d’intérêt commun comporte désormais un trajet très important, censé faire la liaison entre la zone de la mer Noire et la ville roumaine d’Arad, grâce au gazoduc qui sera construit. En fait, la moitié de ce pipeline, on peut la considérer comme étant le Nabucco – ouest. La construction de tous ces projets est prévue pour la période 2019 — 2020. Nous espérons nous mobiliser le plus vite possible, d’autant plus que nous avons déjà eu des discussions préalables à ce sujet avec les représentants des pays théoriquement intéressés par ce projet, à savoir la Bulgarie, la Grèce et la Hongrie. »



    Le gouvernement de Bucarest estime que la production de gaz en mer Noire pourrait commencer d’ici 5 ans, ce qui lui éviterait la dépendance à l’égard du gaz russe.



    Andrei Gerea: «Il faut dire avant toute chose que la Roumanie a une dépendance énergétique très faible, qui se manifeste notamment en hiver ou pendant les jours de froid extrême et qui crée des problèmes de nature technologique. La Roumanie dispose d’importantes réserves de gaz naturel, qui peuvent être mises à profit à une seule condition : avoir de la pression dans le système national du transport du gaz. Par conséquent, il faut tout d’abord investir dans un système de compresseurs pour faire augmenter la pression. En même temps, nous devons diversifier nos sources d’approvisionnement. Nous avons l’intention de finaliser le projet AGRI (Azerbaidjan-Georgia-Romania Interconnector), destiné à l’approvisionnement en gaz liquéfié depuis l’Azerbaïdjan. La Roumanie est déjà exportateur d’électricité ; nous souhaitons donc devenir aussi exportateurs de gaz. Cette dépendance de 10% des importations de Gazprom peut être facilement annulée au moment où les ressources de la mer Noire deviendront exploitables.»



    La Roumanie pourrait même aider à renforcer le niveau de sécurité énergétique dans la zone, estime Andrei Gerea: «Nous sommes fournisseurs d’électricité, nous ne sommes pas trop importants, c’est vrai, mais nous avons déjà fait les premiers pas dans cette voie. Nous continuons à œuvrer sur les connexions avec les pays voisins. Peu à peu nous souhaitons devenir fournisseurs de gaz. D’ici 5 à 7 ans, la Roumanie deviendra un nœud important en tant que fournisseur d’énergie et de stabilité.»



    Notons aussi que le 5 mars, la Roumanie a commencé à exporter du gaz en République de Moldova, par le gazoduc reliant la ville roumaine de Iasi et moldave d’Ungheni, officiellement inauguré en août dernier. Cette année, la République de Moldova importera plus d’un million de mètres cubes de gaz roumain, au prix de 255 dollars le millier de mètres cubes, par rapport à 332 dollars, le tarif du gaz russe. Selon le premier ministre moldave, Chiril Gaburici, des pourparlers avec des partenaires étrangers sont actuellement en déroulement dans le but d’élargir le gazoduc Iasi — Ungheni jusqu’à Chisinau, la capitale moldave. Cela couvrira presque entièrement le nécessaire énergétique de la République de Moldova.



    Chiril Gaburici: « Nous menons déjà des débats au sujet du pipeline Ungheni — Chisinau, qui nous permettra de fournir du gaz roumain partout dans le pays, et créer une concurrence loyale sur le marché du gaz de République de Moldova. »



    Pour ce faire, un investissement de 60 millions d’euros est nécessaire. 10 millions d’euros de cette somme proviendront de l’UE. La capacité du nouveau gazoduc sera de 1,5 milliards de mètres cubes par an, ce qui dépasse la consommation de la République de Moldova. (Trad. Mariana Tudose, Valentina Beleavski)

  • Le marché énergétique

    Le marché énergétique

    En mai 2012, la Roumanie élaborait avec les grands créanciers internationaux – le FMI, la Commission Européenne et la Banque Mondiale – un calendrier de la libéralisation des prix du gaz provenant du marché interne tant pour les entreprises que pour les consommateurs domestiques. Aux termes de l’accord, la Roumanie s’était engagée à éliminer avant la fin de l’année dernière, les tarifs réglementés pour la clientèle industrielle et professionnelle, ce qu’elle a déjà fait.



    A deux mois de la mise en place de cette mesure, le président de l’Autorité nationale de régulation de l’énergie, Nicolae Havrilet, informe que la renégociation de 40% des contrats réglementés a entraîné une baisse de 5% du tarif final du gaz destiné aux consommateurs domestiques. Selon les deux fournisseurs qui détiennent 90% des parts de marché, la baisse serait encore plus significative, à savoir de 10% et elle est due à la diminution par les fournisseurs de leurs marges.



    Pour l’instant, la population n’a aucune raison de s’inquiéter: son budget gaz ne sera pas majoré avant le 1 juillet. Après cette date, le prix pourra hausser de 5 à 9 points de pourcentage, en fonction des nouveaux tarifs exigés par les fournisseurs et approuvés par la suite par l’Autorité nationale de régulation de l’énergie. Nicolae Havrilet a fait les premières estimations, tout en affirmant que les discussions sur les futures majorations débuteront le mois prochain: “L’Autorité nationale de réglementation dans le domaine de l’Energie a fait une simulation tarifaire pour calculer l’impact de trois années consécutives de croissance tarifaire au gaz naturel. Nous avons tenu compte des chiffres prévus dans le calendrier de libéralisation et du délai de finalisation du projet établi en 2018 et on a imaginé une croissance de 7% durant la première année et de 5% pour les deux années à suivre. Mais, je répète, ce n’est qu’une simulation, une estimation tarifaire ».



    Selon l’Autorité nationale de réglementation dans le domaine de l’Energie, la Roumanie possède actuellement le cadre légal censé permettre aux consommateurs de choisir leur fournisseur d’électricité ou de gaz. Les Roumains bénéficient également d’un numéro vert mis à leur disposition au cas où ils voudraient se renseigner davantage sur les fournisseurs du marché. Selon les données fournies par l’Agence nationale de réglementation dans le domaine de l’Energie, la consommation de gaz naturel à prix régulés a baissé de 10,10% en 2014, tandis que sur le marché de la concurrence, elle a connu une majoration de 1,10%.



    Quant aux principales sources, disons que plus de 107 millions de Mégawats par heure proviennent du marché intérieur, un chiffre de 6% supérieur à celui affiché antérieurement par la Roumanie, tandis que plus de 9 millions de Mégawats par heure sont acheminés des sources extérieures, un chiffre en baisse de 52%. (trad. Ioana Stancescu)


  • A la une de la presse roumaine – 17.02.2015

    A la une de la presse roumaine – 17.02.2015

    Une société fondée par la mère du premier ministre roumain et gérée par la sœur de celui-ci fait l’objet d’une enquête de la Direction nationale anti-corruption. L’ex-président Traian Basescu s’est exprimé sur plusieurs sujets de l’actualité dont le financement des partis politiques et la situation en Ukraine. La visite en Hongrie du président russe Vladimir Poutine n’est pas passée inaperçue dans la presse roumaine.


  • 11.02.2015

    11.02.2015

    Sommet – Après sa visite officielle à Paris de mardi, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, se rend aujourd’hui à Bruxelles pour participer au sommet de jeudi du Parti populaire européen et à la réunion informelle du Conseil européen. Lors de sa visite à Paris, Iohannis a rencontré son homologue, François Hollande, et des représentants de la diaspora roumaine.



    Investissements – Le premier ministre roumain Victor Ponta entame ce mercredi une visite aux Etats–Unis afin d’attirer des investisseurs. Le chef du gouvernement roumain aura des entretiens avec le secrétaire américain au Commerce et avec des représentants du milieu des affaires. Et le chef du gouvernement de Bucarest de déclarer avant de partir qu’il voudrait faire de son mieux afin de promouvoir les opportunités d’investissements en Roumanie dans le maximum de domaines possibles. Il a demandé aux ministres de son cabinet responsables du secteur économique d’éliminer les barrières administratives et bureaucratiques pour rendre la Roumanie plus attrayante pour les investisseurs américains. Selon les dernières données fournies par la Banque centrale roumaine, les investissements américains se sont contractés en 2013 de 800 millions d’euros, ce qui a placé les Etats-Unis en treizième position dans le classement des principaux investisseurs étrangers, avec des investissements directs de seulement un milliard d’euros.



    Gaz — La Roumanie, la Bulgarie, la Hongrie et la Grèce envisagent de promouvoir au niveau européen un projet d’interconnexion des réseaux gaziers, Aegean Baltic Corridor, pour lequel les pays concernés espèrent obtenir des fonds communautaires, selon le ministre roumain de l’Energie, Andrei Gerea. Le projet se propose d’interconnecter les systèmes de transport gazier de Grèce, Roumanie, Bulgarie, Pologne, République Tchèque, Slovaquie et Hongrie afin d’accroître la sécurité de l’alimentation en gaz naturel de l’Europe centrale et de l’Est. Le responsable roumain a participé à Sofia à une réunion ciblée sur l’interconnexion régionale dans le domaine des gaz naturels. Les pourparlers ont porté sur les perspectives de l’approvisionnement régional en gaz naturel et les solutions à court terme face à l’interconnexion gazière. La Roumanie se remet principalement à sa propre production pour s’assurer du nécessaire de gaz, mais elle importe aussi de Russie. Selon le gouvernement de Bucarest, la Roumanie n’aura plus besoin d’importer du gaz à partir de 2020 quand elle espère démarrer les extractions dans la Mer Noire.



    Sécurité — Garantir la sécurité des citoyens aussi bien sur le plan national qu’international figure parmi les grandes priorités de la Roumanie qui reste fermement engagée dans cette voie. C’est ce qu’a déclaré ce mercredi, à Bucarest, le vice premier ministre et ministre de l’Intérieur, Gabriel Oprea. Celui-ci a participé à la cérémonie marquant le retour d’Afghanistan d’un contingent de 24 officiers et sous-officiers roumains ayant participé à une mission OTAN-ISAF. Selon le Conseil suprême de défense du pays, le Ministère de l’Intérieur met cette année à la disposition de l’ONU, de l’UE, de l’OTAN ou de l’OSCE jusqu’à 1183 militaires et policiers pour des missions et opérations en dehors des frontières roumaines.



    Justice – La Haute Cour de Cassation et de Justice de Bucarest examine mercredi la proposition formulée par les procureurs anti-corruption de placer en détention provisoire la députée Elena Udrea, ex ministre roumaine du Développement régional et du Tourisme. Auparavant, elle avait été accusée de blanchiment d’argent et trafic d’influence et placée en garde à vue. Ce mercredi encore, le plénum du Sénat examine la demande des procureurs anti-corruption de démarrer les poursuites pénales contre les sénateurs Ion Ariton et Varujan Vosganian, deux anciens ministres de l’Economie accusés de corruption.



    Cinéma — Le long métrage roumain « Aferim » de Radu Jude, la seule production roumaine inscrite dans la compétition officielle du Festival International de film de Berlin, est projeté ce mercredi en première mondiale en présence des acteurs et de l’équipe de création. Le protagoniste, Teodor Corban, est entré dans la course à l’Ours d’argent de la meilleure prestation masculine dans un rôle principal aux côtés de noms célèbres du cinéma mondial tels Christian Bale, James Franco ou Wen Jiang. Fruit d’une coproduction entre la Roumanie, la Bulgarie et la République Tchèque, « Aferim » parle de l’esclavage des Tziganes dans les Principautés roumaines des années 1830. Notons aussi qu’un autre film roumain, « De ce eu ? » « Pourquoi moi ? », réalisé par Tudor Giurgiu, a eu sa première à Berlin, dans la section « Panorama », aux côtés d’une trentaine de longs métrages de fiction venus de tout autant de pays. Inspiré de faits réels, « De ce eu ? » raconte l’histoire d’un procureur idéaliste qui tente de résoudre un cas de corruption très compliqué, dans la Roumanie tumultueuse des années 2000.

  • Conclusions de la mission du FMI

    Conclusions de la mission du FMI

    Ces dernières années, en pleine crise économique et financière et après, les créanciers externes de la Roumanie — le FMI, la Banque Mondiale et la Commission européenne — ont eu leur mot à dire dans les réformes mises en place par les gouvernements qui se sont succédés à Bucarest. Beaucoup d’analystes soutiennent qu’en l’absence des obligations que la Roumanie a assumées devant la troïka, beaucoup des mesures prises — nécessaires et impopulaires par la même voie — ne se seraient pas concrétisées. Bien des fois, les parties n’ont pas pu se mettre d’accord. C’est aussi le cas de la mission qui s’est achevée mardi.



    Le compromis n’a pas été possible, du moins pas maintenant, en matière de libéralisation du prix du gaz et de la privatisation de certaines compagnies du domaine de l’énergie — mesures demandées instamment par le FMI, mais rejetées de manière catégorique par l’exécutif de gauche. Le premier ministre Victor Ponta a déclaré que la libéralisation serait une hausse trop importante des tarifs du gaz, tant pour la population que pour les opérateurs économiques.



    Victor Ponta : « La demande de la délégation de la Commission européenne, du FMI portait sur une hausse assez abrupte, à partir du 1er avril, de 53,3 à 62 lei le Mégawatt, une majoration que nous considérons insupportable. Le deuxième point en désaccord concerne les deux compagnies que nous détenons encore, à savoir la Compagnie nationale Hunedoara et la Compagnie Oltenia. La Commission européenne, le FMI, la Banque Mondiale avaient formulé une demande de restructurations massives et radicales, qui de notre point de vue ne sauveraient pas l’industrie productrice d’énergie à partir du charbon et les emplois, mais les enverraient dans une spirale dans des conditions qui mèneront à la réduction significative de ce secteur en Roumanie d’ici quelques années ».



    De manière pragmatique, les divergences se traduisent par la finalisation de la mission sans l’habituelle lettre d’intention, et les deux thèmes restants seront repris en avril. Le président de la Commission de budget-finances de la Chambre des députés, Viorel Ştefan, explique : « L’accord en tant que tel reste en vigueur. Le fait que l’on ne signe pas de lettre d’intention signifie une suspension temporaire, jusqu’à ce que les experts du gouvernement et les experts des institutions internationales se mettront d’accord sur les aspects qui n’ont pas été harmonisés à l’intérieur de cette mission ».



    Le Parti national libéral, d’opposition, estime que les négociations avec le FMI ont échoué. Le député libéral Gheorghe Ialomiţianu, ancien ministre des Finances : « Le FMI nous dit que le gouvernement en place n’a rien fait de ce qu’il s’était engagé à faire, tandis que le gouvernement nous dit que tout est rose. Nous sommes donc dans une situation délicate, dans une impasse. C’est une incertitude aussi pour le milieu des affaires ».



    La Roumanie a un accord stand-by de deux milliards d’euros avec le FMI, un accord en déroulement dont les autorités n’ont pas retiré de fonds jusqu’ici. (trad.: Ligia Mihaiescu)

  • 02.02.2015 (mise à jour)

    02.02.2015 (mise à jour)

    Armement – Le ministère roumain des Affaires étrangères a catégoriquement rejeté les propos quil qualifie de “diffamatoires” du chef de la Commission de défense du Parlement irakien, Hakim Zamili, visant une vente supposée darmement roumain au groupement terroriste Etat islamique. La diplomatie roumaine demande à lélu irakien de présenter des excuses publiques pour ses accusations “totalement infondées”, qui peuvent porter atteinte aux relations bilatérales, apprend-on dun communiqué du ministère roumain. Ce dernier précise que la Roumanie continuera dappuyer lEtat irakien dans sa lutte contre le terrorisme et pour rétablir un climat de stabilité et de sécurité pour toutes les composantes ethniques et confessionnelles de ce pays. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest rappelle que la Roumanie fait partie de la Coalition internationale contre Etat islamique et réaffirme lengagement de Bucarest de lutter contre le terrorisme international et les phénomènes extrémistes violents.



    Enquête – Le procureur général de Roumanie, Tiberiu Niţu, a remis à la Chambre haute du Parlement de Bucarest ainsi quau chef de lEtat, Klaus Iohannis, les requêtes de la Direction dinvestigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme visant la mise en examen du sénateur libéral Varujan Vosganian, et dun ancien leader démocrate-libéral, Adriean Videanu, tous les deux ex-ministres de léconomie. Poursuivis dans laffaire dite Romgaz-Interagro, les deux hommes sont accusés par les procureurs dabus de fonction, complicité à la dilapidation, constitution de et action en bande organisée. Cest pour la deuxième fois quune démarche visant la levée de limmunité de Varujan Vosganian est entreprise dans ce dossier. En octobre 2013, la saisine en ce sens du Parquet près la Haute Cour de cassation et de justice avait été rejetée par le Sénat roumain.


    Les procureurs de la Direction dinvestigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme affirment que les deux hommes, alors quils exerçaient leurs fonctions de ministres (à savoir de décembre 2006 à décembre 2008, pour Varujan Vosganian et de décembre 2008 à septembre 2010, pour Adriean Videanu), les deux responsables, donc, avaient pris une série de décisions grâce auxquelles la société détenue par un puissant homme daffaires aurait bénéficié de prix préférentiels pour le gaz fourni par la compagnie dEtat Romgaz. Adriean Videanu se trouve actuellement en détention provisoire pour 30 jours, dans un autre dossier de corruption.



    Corruption — La députée roumaine Elena Udrea, ex-ministre du Développement et du Tourisme, suspectée de corruption dans un dossier visant lorganisation dun important gala de boxe professionnel, a affirmé lundi à la presse quelle navait fait rien dillégal et que son nom se retrouve dans cette affaire suite aux accusations quelle avait formulées la semaine dernière à légard du chef par intérim du Service roumain dinformation, à savoir les renseignements généraux. Les procureurs roumains anti-corruption ont demandé ce lundi laval de la Chambre des députés visant les poursuites pénales contre Elena Udrea, quils accusent dabus de fonction et de trafic dinfluence pour obtenir des gains illégaux.


    Une demande similaire a été également adressée au Sénat, visant Ion Ariton, ex-ministre de léconomie, actuellement élu du Parti démocrate-libéral. Les procureurs ont procédé à des perquisitions à Bucarest et dans 4 départements de Roumanie aux sièges de plusieurs sociétés et aux domiciles de personnes suspectées de corruption dans le dossier « Le Gala Bute 2011 ». Parmi les personnes visées figurent plusieurs anciens fonctionnaires au Ministère du Développement Régional et du Tourisme, dirigé à l’époque par Elena Udrea. Selon les procureurs, les infractions ont eu lieu dans le cas des procédures d’attribution de marchés publics pour des programmes financés de fonds publics et européens.


    Dans ce dossier, des poursuites pénales ont été lancées contre l’ancien président de la Fédération roumaine de Boxe, Rudel Obreja, arrêté lundi par les procureurs qui laccusent d’abus de fonctions après que la société qu’il dirige a organisé en 2011 le Gala « Champion pour la Roumanie » à l’affiche de laquelle a figuré aussi le match entre le boxeur roumain Lucian Bute et le Français Jean-Paul Mendy. Notons quElena Udrea, députée indépendante, a figuré sur la liste des candidats à la présidence de la Roumanie en 2014. Elle a récemment été placée sous contrôle judiciaire dans une autre affaire retentissante en Roumanie, Microsoft, visant lattribution de licences de logiciels éducationnels.