Tag: jeunes

  • La France soutient les initiatives civiques des jeunes roumains

    La France soutient les initiatives civiques des jeunes roumains

    Les sujets en sont divers, depuis le climat à la protection du patrimoine, en passant par la biodiversité, les droits de la femme et autres. L’ambassade de France et l’Institut français de Roumanie ont lancé pour 2020 un concours de projets civiques, lancés par les jeunes pour les jeunes. Davantage de détails, avec Isabelle Schwengler, attachée de coopération régionale pour les Droits de l’enfant (Roumanie et République de Moldova).



  • “Vis ma vie” ou comment aider les jeunes à s’en sortir

    “Vis ma vie” ou comment aider les jeunes à s’en sortir

    Cette semaine, nous vous invitons à venir avec nous dans le sud de Bucarest, dans le quartier de Ferentari. Là-bas, dans un des quartiers les plus pauvres de la capitale roumaine, les jeunes ont des difficultés à sen sortir. Souvent victimes dabandon scolaire, peu formés, ils se retrouvent précarisés à lâge adulte.


    Lassociation Valentina a mis en place plusieurs programmes dorientation professionnelle pour les jeunes quelle suit. En quoi consistent-ils et quelle est leur efficacité ?



    Un reportage dElena Diaconu.




  • L’édition d’automne 2019 du Salon international des universités de Roumanie, RIUF

    L’édition d’automne 2019 du Salon international des universités de Roumanie, RIUF

    Cela fait 25 ans déjà que des
    milliers de jeunes roumains déferlent, deux fois par an, sur les stands des principales universités
    étrangères dans le cadre du RIUF, le Salon international des Universités de
    Roumanie. Un événement qui attire de plus en plus de participants dans un pays
    marqué par l’exode de ses jeunes.

  • Radio Pelicam, la radio de l’environnement

    Radio Pelicam, la radio de l’environnement

    Radio
    Pelicam est une radio éphémère, elle dure quelques jours par an seulement. Mais
    Radio Pelicam est surtout un atelier de journalisme radio. Il se déroule depuis
    cinq ans dans le cadre du festival de film environnemental du même nom. Le festival,
    lui, est déjà arrivé à sa 8e édition, et a lieu tous les ans dans le
    sud-est de la Roumanie, à Tulcea, la porte d’entrée dans le delta du Danube. Le
    stage se déroule aussi à Tulcea, mais pas uniquement. Les stagiaires se
    déplacent un peu partout dans le delta pour réaliser leurs reportages et donner
    ainsi une vision du terrain la plus proche de la réalité.

    Plongée dans l’ambiance animée de la rédaction de Radio Pelicam en compagnie d’Elena Diaconu.

    (Pour écouter les productions de Radio Pelicam, c’est par ici)



  • Les jeunes de Roumanie – portrait collectif

    Les jeunes de Roumanie – portrait collectif

    Une récente étude sociologique réalisée à linitiative de la Fondation Friedrich Ebert Roumanie met sous la loupe une tranche dâge dont on parle beaucoup, mais dont on sait trop peu en fait et qui est aussi très peu représentée au niveau des politiques sociales: les jeunes. Menée en 2018, cette étude analyse leur approche de sujets tels la famille, léducation, le style de vie, la religion ou la démocratie. Qui plus est, létude cible non seulement des Roumains mais aussi des jeunes de 9 autres pays dEurope du sud-est, membres et non membres de lUE.



    On confirme une fois de plus ce que dautres statistiques ont déjà constaté : les jeunes restent une catégorie vulnérable, affirme Victoria Stoiciu, représentante de la Fondation Friedrich Ebert Roumanie : « Comme le constate notre étude et bien dautres, les jeunes forment sans doute une catégorie défavorisée, premièrement du point de vue économique. Le niveau de pauvreté est très accentué parmi les jeunes de 15 à 25 ans, en fait il est plus élevé que pour dautres tranches dâge. Dhabitude on pense aux personnes âgées ou aux retraités lorsque lon fait ces comparaisons. En fait, la situation économique des jeunes est beaucoup plus difficile. En plus, ils ne sont pas suffisamment représentés au niveau politique non plus. »



    Tous les indicateurs économiques et sociaux portant sur les jeunes de Roumanie sont très bas, constate le sociologue Gabriel Bădescu, un des auteurs de létude. Toutefois, il faut mettre ces indicateurs dans un contexte plus large, européen. Par exemple, plus de la moitié des participants roumains sont daccord avec lidée que la démocratie est une bonne forme de gouvernance. Mais 23% dentre eux estiment que, dans certaines conditions, la dictature serait une forme de gouvernance meilleure que la démocratie. A comparer les 9 Etats inclus dans la recherche, on constate que la Roumanie a un des niveaux les plus bas pour ce qui du soutien à la démocratie, dans le contexte, où lon remarque partout une tendance vers lautoritarisme.



    Ce qui est aussi remarquable, cest que le changement des générations napporte pas forcément de meilleurs citoyens, favorables à la démocratie, estime Gabriel Bădescu : «Ce déclin de lattachement à la démocratie nest pas uniforme à travers les différentes tranches dâge. Lorsque lon parle de la qualité de la démocratie, les jeunes sont une catégorie vulnérable et problématique. Problématique, parce quil existe des études qui indiquent quune fois imprimées certaines attitudes à un jeune âge, elles sont difficiles à changer ; au contraire, elles restent là et se perpétuent



    Outre lattitude socio-politique, létude de la Fondation Friedrich Ebert Roumanie analyse aussi le soutien aux minorités des jeunes. Gabriel Bădescu nous en parle : « Le soutien des droits des minorités est plutôt faible chez les jeunes. Pour plusieurs catégories de minorités, la Roumanie enregistre les valeurs les plus basses des dix pays étudiés. Il sagit notamment des droits des minorités ethniques et des droits des pauvres ».



    La même recherche a mis au jour les décalages existant en Roumanie non seulement entre les régions, mais aussi entre les milieux rural et urbain. Dailleurs, selon des études de 2017, le taux général du risque de pauvreté parmi les jeunes roumains était de 37% en milieu rural et de 6% seulement en milieu urbain. Dans ces conditions, la Fondation Friedrich Ebert Roumanie constate que 23% des jeunes vivant à la campagne font partie de la catégorie appelée NEETs (not in employment, education or training). Ce sont des jeunes qui ne suivent aucune forme denseignement, ni de formation, et qui nont pas non plus un emploi. Le taux en est double en milieu rural par rapport au milieu urbain. Aucun autre pays étudié nenregistre un décalage si important.Et cest toujours la situation économique précaire qui explique le fait quune grande partie des jeunes roumains rêve démigrer, affirment les auteurs de létude. A la différence de lannée 2014, lorsque 60% des jeunes de 14 à 29 ans souhaitaient partir à létranger, en 2018 ils nétaient que 30%.



    Partir à létranger est souvent un simple désir, qui ne se concrétise pas, souligne le sociologue Daniel Sandu, coauteur de létude dont il est question aujourdhui : « Avoir un fort désir de partir nest pas un élément essentiel pour savoir sils veulent vraiment quitter le pays ou pas. Cest plutôt la réponse à la question « comment évaluez – vous vos opportunités de développement dans votre propre pays ? » Si la situation économique de son pays est difficile, comme cétait le cas en 2014, et si les opportunités sont réduites, alors on a cette tendance de planifier son départ ou au moins de souhaiter partir. »



    Mais qui sont ces jeunes qui souhaitent tant quitter la Roumanie ? Les réponses sont tout aussi surprenantes, de lavis de Daniel Sandu : « En fait, à faire une analyse plus profonde, on constate que lintention de partir concerne deux groupes très différents et placés aux extrêmes. Un groupe est formé de jeunes provenant de familles aisées et qui souhaitent poursuivre leurs études à létranger. Lautre est formé de jeunes provenant de familles qui se débrouillent grâce à largent envoyé par certains membres qui travaillent à létranger. Cet argent permet aux jeunes davoir accès aux biens, mais il ne leur offre pas de stabilité, ni de perspective dans leur pays. » Dailleurs, la perception du présent est celle qui donne la perspective de lavenir. Ce qui explique beaucoup de choses. (Trad. Valentina Beleavski)

  • A la une de la presse roumaine 18.06.2019

    A la une de la presse roumaine 18.06.2019

    Comment la police a-t-elle fait pour repérer le jeune qui planifiait une attaque dans le métro bucarestois? La réponse à la Une de Adevarul. Pour sa part, Gandul se concentre sur la scène politique roumaine, là où Tariceanu remet sur le tapis sa candidature aux présidentielles. Le leader ALDE préoccupe aussi Romania libera, tandis que Jurnalul national se penche sur la crise d’emploi dans les rangs des jeunes.

  • 07.05.2019 (mise à jour)

    07.05.2019 (mise à jour)

    Sommet – Le chef de la Commission Européenne, Jean – Claude Junker, et le président roumain, Klaus Iohannis, participent mercredi à Sibiu (en Transylvanie) à un débat sur l’avenir de l’Europe aux côtés de 300 jeunes provenant d’Etats membres de l’Union. Ce débat se tient avant le sommet européen prévu ces jeudi et vendredi et organisé dans le cadre de la présidence tournante de l’UE que la Roumanie détient jusqu’au mois de juin. Notons que le président du Conseil Européen, Donald Tusk, a proposé aux chefs d’Etat et de gouvernement participants d’adopter à Sibiu une déclaration qui transmette un message d’unité et de confiance.

    Cour Constitutionnelle – La Cour Constitutionnelle de Roumanie aura deux nouveaux membres, qui ont été validés mardi par la Chambre des Députés et le Sénat de Bucarest. Il s’agit de Cristian Deliorga, juge à a Cour d’appel de Constanta (sud-est) et du procureur Gheorghe Stan, chef de la Section d’investigation des infractions en justice. Les deux candidats ont été soutenus par la coalition au pouvoir (formée du PSD et de l’ALDE) et critiqués par l’opposition de droite. Leur mandat de 9 ans démarrera à la mi – juin. Il en va de même pour Simina Tanasescu, ancienne conseillère présidentielle, désignée par le chef de l’Etat en tant que juge à la Cour Constitutionnelle de Roumanie.

    Condamnation – Mardi, la Cour d’Appel de Bucarest a condamné définitivement, l’ancien chef du Fisc roumain, Sorin Blejnar, à 5 ans de prison ferme pour trafic d’influence. Celui-ci avait déjà reçu une peine de 6 ans de prison ferme en première instance, de la part du Tribunal de Bucarest. Les juges de la Cour d’Appel ont aussi maintenu la décision de faire confisquer la somme de 12.500.000 lei (l’équivalent de 3 millions d’euros) à M Blejnar et de garder sous séquestre sa fortune jusqu’à ce que cette somme soit récupérée. Selon les procureurs anti-corruption, l’ancien chef du Fisc avait reçu cet argent de la part d’un homme d’affaires qu’il a aidé à gagner plusieurs appels d’offres et de conclure des contrats avec le Fisc.

    Campagne électorale – La campagne électorale pour le scrutin europarlementaire du 26 mai prochain se poursuit en Roumanie. 13 formations politiques sont en lice, dont : le PSD, principal parti au pouvoir, son partenaire l’ALDE, l’UDMR qui a un protocole de collaboration parlementaire avec le pouvoir, le PNL, principal parti de l’opposition, l’Alliance formée de l’USR et de PLUS, le parti de l’ancien premier ministre et commissaire européen à l’Agriculture, Dacian Ciolos. S’y ajoutent plusieurs partis non parlementaires et 3 candidats indépendants. Somme toute, la Roumanie enverra 33 membres au PE. Toutefois, un futur parlementaire européen démarrera son mandat uniquement après que la sortie de la Grande Bretagne de l’UE ait produit ses effets juridiques. Les Roumains de l’étranger ont à leur disposition 441 bureaux de vote, dont la plupart se trouvent en Italie, en Espagne et en République de Moldova voisine. Le même jour, les Roumains sont appelés à un référendum sur la justice convoqué par le président Klaus Iohannis.

    Pape – Le Pape François se trouvait mardi en Macédoine du Nord, dans le cadre d’une tournée balkanique entamée il y a deux jours en Bulgarie. Il s’est recueilli au monument de Mère Teresa, née à Skopje, monument construit sur les ruines de l’église où elle a été baptisée en 1910. Entre temps, des centaines de milliers de personnes se sont déjà inscrites en ligne pour participer aux messes que le Pape doit célébrer en Roumanie. Les organisateurs de la visite du Souverain Pontife en terre roumaine y notent une présence inédite, à savoir les pèlerins qui viendront de pays lointains, tels le Pakistan, le Rwanda, l’Afrique du Sud, le Niger, le Madagascar, l’Australie, du Canada, de Namibie ou de la Réunion. Le Pape François effectuera une visite en Roumanie du 31 mai jusqu’au 2 juin, à l’invitation du président Klaus Iohannis et de l’Eglise Catholique de Roumanie. Sous le slogan « Cheminons ensemble ! », le Souverain Pontife arrivera d’abord à Bucarest, la capitale, pour se rendre ensuite à Iasi (la plus grande ville de l’est du pays où vit une importante communauté catholique), puis à Blaj (ville du centre du pays, véritable capitale spirituelle des grecs-catholiques de Roumanie). C’est à Blaj que le Pape doit béatifier 7 évêques martyrs décédés dans les prisons communistes. Toujours en Transylvanie, un autre arrêt est prévu au sanctuaire marial de Şumuleu Ciuc, dans une région à population magyare majoritaire. Le Pape François est le deuxième Souverain pontife à visiter la Roumanie, un pays à population majoritaire orthodoxe. La première visite en terre roumaine d’un Pape remonte à 1999, lorsque Jean-Paul II s’était rendu à Bucarest.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine, Simona Halep, n° 3 mondiale, s’est qualifiée mardi dans les 8e de finale du tournoi de Madrid, après avoir vaincu la Britannique Johanna Konta. Sa prochaine adversaire sera Viktoria Kuzmova de Slovquie. Simona Halep, 27 ans, a déjà remporté le trophée de Madrid en 2016 et 2017. Dans la compétition de simple, la Roumaine Sorana Cîrstea rencontrera sur le terrain la Française, Caroline Garcia. Dans la compétition de double, Simona Halep et sa compatriote Iriga Begu se sont qualifiées toujours dans les 8e de finale où elles affronteront, mercredi, les Tchèques Barbora Krejcikova / Katerina Siniakova. En même temps, au double messieurs, le duo formé du Roumain Horia Tecau et du Néerlandais Jean-Julien Roger reste en compétition.

    Météo – Environ 15.000 sapeurs-pompiers, policiers et gendarmes ont été mobilisés en Roumanie pour aider la population des zones touchées par les intempéries, a fait savoir mardi le ministère de l’Intérieur de Bucarest. Une vigilance jaune à la pluie et à l’instabilité atmosphérique concerne plus de la moitié du pays, et une alerte jaune à la neige est en vigueur en montagne. A leur tour, les hydrologues ont placé en alerte orange aux crues rapides et aux inondations les bassins hydrographiques du centre et de l’ouest du territoire et en alerte jaune aux inondations ceux du nord-ouest et de l’est. Ces derniers jours des centaines d’habitations notamment en milieu rural ont été inondées, tout comme des routes nationales et départementales, alors que plusieurs localités n’ont plus d’électricité. Les températures maximales se varient acutellement entre 10 et 20 degrés.

  • 10.03.2019 (mise à jour)

    10.03.2019 (mise à jour)

    Budget — Le Sénat et la Chambre des députés de Bucarest devraient se réunir prochainement pour se prononcer à nouveau sur le projet de budget de lEtat exercice 2019. Le document avait été renvoyé au Parlement pour réexamen, par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, lequel avait antérieurement saisi la Cour constitutionnelle. Cette dernière a pourtant décidé que le projet législatif en question respecte la loi fondamentale du pays. Selon Klaus Iohannis, le budget de l’Etat 2019 est construit sur un scénario fantaisiste et ne donne pas de garanties concernant sa mise en application. En réplique, la coalition au pouvoir a qualifié de mensonger, de politicien et d’irresponsable le renvoi de la loi du budget au Parlement. Selon les sociaux-démocrates, le budget d’Etat assure les ressources nécessaires pour tous les domaines importants de l’économie.



    Agriculture — Les fermiers de Roumanie bénéficieront d’une aide de l’Etat d’environ 215 euros par mois pour chaque contrat de travail à plein temps conclu pour au moins 12 mois avec des jeunes. Cette mesure fait partie d’un programme gouvernemental censé stimuler l’embauche de jeunes dans les secteur de l’agriculture, de l’aquaculture et de l’industrie alimentaire. Les jeunes à la recherche d’un tel emploi ne doivent pas forcément avoir suivi des cours de spécialité dans l’enseignement secondaire ou supérieur. Les inscriptions dureront jusqu’au 31 décembre 2020 2020. Selon Eurostat, avec 1,6 millions de personnes travaillant dans l’agriculture, la Roumanie occupe la deuxième place après la Pologne. Pourtant, 85% de ces personnes travaillent dans leurs propres exploitations agricoles de subsistance.



    Crash — Un Boeing 737 MAX dEthiopian Airlines qui effectuait la liaison Addis Abeba-Nairobi sest écrasé dimanche matin, peu après le décollage. Aucun des 149 passagers de 32 nationalités différentes et des 8 membres de l’équipage n’a survécu. Le pilote de l’avion avait fait part de difficultés et demandé à rentrer à Addis, a déclaré à la presse le PDG de la compagnie. L’aéronef était un appareil récent, livré courant 2018 à la compagnie. C’est le deuxième accident grave dun Boeing 737 MAX, modèle de dernière génération, mis en service en 2017.


    Jusqu’à dimanche soir, les autorités éthiopiennes n’avaient pas notifié à l’ambassade de Roumanie à Addis Abeba la présence de ressortissants roumains parmi les victimes de cet accident, a précisé la diplomatie de Bucarest.



    Météo — Malgré des températures légèrement en baisse, il fera plus chaud qu’à l’accoutumée pour cette période de l’année, surtout dans le sud-est du pays. Des pluies sont à attendre localement, dans la moitié sud du territoire. En haute montagne il neigera et le vent soufflera fort. Les maxima de l’air iront de 7° à 19°.

  • A la une de la presse roumaine 12.02.2019

    A la une de la presse roumaine 12.02.2019

    En Roumanie, les jeunes font plutôt confiance à l’Armée, à l’école ou encore à l’Eglise qu’au gouvernement et aux partis, titre ce mardi Romania libera. Pour sa part, Adevarul explique comment les partis politiques ont majoré substantiellement leur enveloppe budgétaire, tandis que Jurnalul national s’inquiète sur les dégâts d’un séisme potentiel, en Roumanie.

  • Les compétences de demain, en débat aujourd’hui

    Les compétences de demain, en débat aujourd’hui

    Chômage élevé, mais aussi manque de main d’œuvre qualifiée, notamment
    dans certains secteurs économiques ; jeunes ou moins jeunes Bac+, jugés
    surdiplômés, qui doivent se contenter de jobs inférieurs à leur
    qualification ; des métiers en voie de disparition et des diplômes
    universitaires quasi inutiles ; et ainsi de suite… les marchés du travail
    européens, y compris celui de Roumanie, posent de nombreux défis devant les
    demandeurs d’emploi, notamment des jeunes, mais aussi devant les entreprises.
    De nombreux acteurs économiques sont à la recherche de solutions, car c’est
    notre avenir à tous qui est en jeu. C’est dans ce contexte que la CCIFER et ses
    partenaires, l’Ambassade de France en Roumanie, l’Institut français de
    Bucarest, l’Agence universitaire de la Francophonie et le Conseil National des
    Recteurs, ont organisé, début octobre, la
    conférence « Les Compétences de demain », sur les besoins des
    entreprises, les programmes académiques et la synergie entre le monde de
    l’entreprise et celui de l’éducation pour améliorer l’employabilité actuelle
    des jeunes et faire face aux défis du marché du travail. Quelle
    approche, quels sujets et quelles conclusions ? Réponse avec Adriana Record, directrice exécutive de la CCIFER et Eric Poplimont, chargé de mission approche compétences Aix Marseille
    Université.

  • 15.10.2018

    15.10.2018

    Justice – Le gouvernement de Bucarest a adopté ce lundi un décret d’urgence visant à modifier et à compléter plusieurs actes normatifs du domaine de la justice, a fait savoir le ministre de la Justice, Tudorel Toader. Ce décret était nécessaire pour harmoniser les trois lois régissant le fonctionnement de la Justice, modifiées cette année, mais aussi pour y inclure des recommandations formulées par la Commission de Venise et des demandes du Conseil Supérieur de la Magistrature, a expliqué le ministre. Parmi les modifications opérées, mentionnons l’augmentation de 8 à 15 ans de l’ancienneté minimum au sein du la magistrature pour ceux qui aspirent à la fonction de procureur général du Parquet près la Haute Cour de Cassation et de Justice, de premier adjoint et adjoint du procureur général ainsi que pour les fauteuils de chef de la Direction nationale anticorruption (DNA) et du Parquet anti-terrorisme. D’autres changements portent sur le détachement des procureurs ou encore sur le fait que les interviews des procureurs en chef seront désormais transmises en direct, archivées pour être accessibles à tous. Pour sa part, le ministre Tudorel Toader estime que ces modifications s’avéreront bénéfiques pour l’acte de la justice au service des citoyens. Par contre, le procureur général, Augustin Lazar, estime que les modifications ont été introduites à la va-vite et qu’elles affectent les grands dossiers.

    Visite – Le président roumain, Klaus Iohannis, poursuit sa visite en Italie, la première d’un chef de l’Etat roumain ces 45 dernières années. Ce lundi il aura des pourparlers, à Rome, avec son homologue italien, Sergio Mattarella, sur des sujets tels le partenariat stratégique renforcé ou encore la coopération bilatérale au niveau européen et international. Les deux chefs d’Etat participeront également à l’inauguration d’une exposition consacrée à la commémoration des 2000 ans écoulés depuis la mort du poète latin Ovide. L’agenda de la visite comporte également : des rencontres avec le premier ministre italien et les présidents des deux chambres du Parlement italien. Dimanche, le président Iohannis, a participé, aux côtés des représentants de la communauté roumaine d’Italie, à un moment symbolique : l’illumination de la Colonne trajane aux couleurs du drapeau roumain. Et c’est toujours dimanche que le chef de l’Etat roumain a rencontré des représentants des cultes religieux orthodoxe, catholique et uniate, au siège de l’Evêché orthodoxe roumain d’Italie.

    Diplomatie – La première ministre roumaine, Viorica Dancila, fera cette semaine une tournée dans les pays du Golfe. Avant, elle doit rencontrer ce lundi président turc Recep Tayyip Erdogan. Avant son départ, Mme Dancila, a mis en lumière le grand potentiel des pays en ce qui concerne le développement des relations économiques avec la Roumanie. D’ailleurs, les ministres qui l’accompagnent présenteront des projets importants dans les domaines de l’infrastructure routière, de la santé, du tourisme et de l’énergie et inviteront les investisseurs étrangers à les développer y compris dans des partenariats publics-privés.

    Motion – La motion simple intitulée « Le PSD enterre la Culture en l’année même de célébration du Centenaire », à l’initiative du Parti National Libéral (PNL), d’opposition, doit être débattue ce lundi à la Chambre des députés de Bucarest, pour être ensuite votée mercredi. Les libéraux dénoncent dans la motion la situation « grave » du système culturel roumain, soulignant la nécessité de solutionner d’urgence les problèmes du secteur. Selon les libéraux, le ministre de la Culture, George Ivaşcu, « n’a réussi à prendre aucune mesure » pour protéger le patrimoine national, vu que, selon les statistiques, la Roumanie a « le taux le plus grand de destruction et de négligence du patrimoine de toute l’Europe ». Selon les parlementaires libéraux, il est « inacceptable » qu’il existe, à la fin 2018, des dizaines de maisons-musée laissées pour compte, que les monuments aux héros continuent de ne pas être restaurés, qu’il n’y ait pas de Musée du Centenaire ou de Musée de la résistance anticommuniste.

    Crédits – A compter d’aujourd’hui les Roumains âgés de 16 à 55 ans pourront accéder des crédits dont le taux d’intérêt sera couvert du budget de l’Etat, à condition de remplir certains critères. Le programme s’intitule « Investis en toi-même » et il a été créé notamment pour aider les jeunes à se développer au niveau personnel et professionnel. Il les aidera à financer leurs besoins matière d’études, de santé, de culture et de sport. Plus concrètement, les jeunes pourront se servir de cet argent pour couvrir leurs fournitures scolaires, des cours de formation, spécialisation ou de qualification, les taxes d’études approfondies, master, doctorat ou MBA. Le crédit peut être utilisé aussi pour payer son loyer et ses utilités, les places d’hébergement dans les foyers estudiantins ou pour moderniser son habitation.

    Simulation – Ce la troisième journée de l’exercice SEISM 2018, le plus ample exercice de ces 20 dernières années de simulation d’intervention en cas d’un séisme majeur dans l’UE. Y participent toutes les structures responsables en cas de séisme majeur, aux victimes multiples qui toucherait la capitale roumaine, Bucarest. Les équipes de sauvetage doivent résoudre des situations critiques, comportant des milliers de morts, des blessés et des sans-abri. L’exercice dure jusqu’au 18 octobre. Cinq jours durant, différentes simulations d’actions ont lieu aussi bien dans la journée que pendant la nuit, avec la participation d’organismes internationaux. Des blessés sont retirés des décombres, les véhicules d’intervention circulent avec tous les feux allumés ou des aéronefs militaires étrangers viendront aider au transport des blessés. L’exercice « Séisme 2018 » a lieu en présence d’observateurs de la Commission européenne, de structures spécialisées américaines, de représentants de l’OMS et de l’OTAN et de nombreux journalistes étrangers.

    Handball – L’équipe roumaine SCM Râmnicu Vâlcea (sud) a fait un pas important vers la qualification au 3e tour des préliminaires de la Coupe EHF de handball féminin. Dimanche soir, les Roumaines ont vaincu à domicile les Turques de Kastamonu Belediyesi GSK sur le score de 35 buts à 26. Leur prochain aller est prévu le 21 octobre en Turquie. Dimanche encore, l’équipe roumaine CSM Bucarest, championne de Roumanie, s’est inclinée devant les Allemandes de SG BBM Bietigheim, score 30 – 28, dans un match comptant pour le Groupe D de la Ligue des Champions de handball féminin. Le 21 octobre les Roumaines affronteront les Norvégiennes de Vipers Kristiansand. Enfin, Dinamo Bucarest a vaincu sur son propre terrain l’équipe danoise Orlen Wisla Plock, score 24-21, s’adjugeant la première place du Groupe D de la Lige des Champions de handball masculin. Le 3 novembre Dinamo Bucarest jouera contre les Plonais de Wisla.

    Météo – Nous avons du beau temps en ce début de semaine en Roumanie. Le ciel est variable uniquement sur le nord-ouest, alors que le vent est plus fort sur le sud-ouest, sur les montagnes et sur le littoral. Les températures maximales de la journée iront de 17 à 25 degrés. 20 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • A la Une de la presse roumaine 27.09.2018

    A la Une de la presse roumaine 27.09.2018

    Les
    vedettes se mobilisent contre référendum sur la redéfinition de la famille, les
    esprits s’agitent aussi autour de la nouvelle loi des pensions de retraites qui,
    paraît-il, n’est pas du tout favorable aux futurs retraités, la population
    active est à la baisse, alors que les jeunes n’ont aucune intention de faire
    des économies sur le long terme. Ce sont en bref les sujets du jour.

  • Bernard Launay (France) – qu’en est-il du tennis chez les jeunes roumains?

    Bernard Launay (France) – qu’en est-il du tennis chez les jeunes roumains?

    Selon Adevarul, à l’heure actuelle, la Roumanie s’enorgueillit d’une génération exceptionnelle dans le tennis féminin, avec à sa tête, évidemment, Simona Halep, n° 1 mondiale et meilleure joueuse de 2018 jusqu’ici. La Roumanie est d’ailleurs un des pays les mieux classés pour ce qui est du nombre de joueuses présentent dans le top 100, avec 6 sportives, soit le même nombre que les Etats-Unis et la Russie. Selon les sites spécialisés, les débuts officiels du tennis en Roumaine remontent à 1889, 1899. Mais sans doute ce jeu y était pratiqué bien avant. Selon l’Encyclopédie de l’éducation physique et du sport de Roumanie, parue en 2002, le premier club de tennis fut ouvert à Galati, ville port sur le Danube, dans l’est du pays. Il y en avait un autre à Bucarest. Les deux s’adressaient aux employés des sociétés commerciales étrangères installées dans ces villes, aux ressortissants étrangers, aux fonctionnaires et aux diplomates. Une dizaine d’années auparavant, d’autres clubs avaient vu le jour à Iasi, Braila, Ploiesti ou Sinaia, mais ils étaient beaucoup plus petits.

    Puis, en 1906, à Bucarest, ouvrait ses portes le Doherty Club, d’après le nom de deux frères britanniques et joueurs de tennis remarquables. Quarante ans durant, ce club allait accueillir de grandes compétitions de tennis au cœur de la capitale. Ensuite, les clubs et les terrains de tennis se multiplient d’une année à l’autre à Bucarest. Les compétitions s’enchaînent aussi : en 1909 était créé le championnat appelé « La Coupe Cămărăşescu » où s’affrontaient les différents clubs, puis la première compétition qui s’adressait aux élèves, puis en 1911 – avait lieu le premier Championnat national réunissant une quinzaine de joueurs.

    Sans doute, la première conflagration mondiale au eu des conséquences néfastes sur l’activité sportive, qui s’est complètement arrêtée pendant plusieurs années. Le premier règlement des tournois de tennis nationaux est rédigé en 1922, stipulant que ces compétitions étaient uniquement ouvertes aux joueurs de nationalité roumaine. Et c’est toujours en 1922 que la Roumanie est présente pour la première fois dans la compétition de Coupe Davis. Peu à peu, les joueurs roumains commencent à se faire remarquer à l’étranger. En 1926, Bucarest accueille pour la première fois une rencontre de Coupe Davis. C’est en 1929 et 1930 que voit le jour la structure la plus importante du tennis roumain : l’Union des sociétés roumaines de tennis, qui devient ensuite la Fédération internationale de lawn-tennis. Le tennis roumain fleurit à l’entre-deux-guerres. De nouveaux centres sont aménagés dans les plus grandes villes du pays, de plus en plus de joueurs s’affirment.

    Cet essor est à nouveau interrompu par la Seconde guerre mondiale. Tout s’arrête jusqu’en 1948 lorsque la Roumanie participe à nouveau à la Coupe Davis. Le tennis roumain connaît quelques succès importants dans les années ’50. Mais ses véritables vedettes mondiales, dont Ilie Năstase et Ion Ţiriac, se font remarquer à partir des années 60. Dans les tournois de double, ces deux joueurs forment l’équipe la plus remarquable du tennis roumain au 20e siècle. Leurs résultats individuels sont tout aussi impressionnants. Ilie Năstase occupe la première place du tennis mondial en 1973, il est désigné meilleur joueur roumain à 4 reprises. Le tennis féminin fleurit aussi. Virgina Ruzici est la gagnante du tournoi de Roland Garros en 1978, alors que ses compatriotes Mariana Simionescu et Florenţa Mihai remportent à leur tour plusieurs compétitions internationales, avançant considérablement dans la hiérarchie mondiale.

    Dans les années ’90 et 2000, arrive une génération de sportifs aux noms importants, mais qui ne pesaient plus autant à l’échelle internationale : Dinu Pescariu, Andrei Pavel (nr 21 mondial à l’époque), Victor Hănescu, Irina Spârlea, Ruxandra Dragomir et autres. Et puis, ces dernières années, le tennis roumain ne cesse de s’affirmer. Des joueurs tels Florin Mergea ou Horia Tecău ou des joueuses telles Monica Niculescu, Irina Begu ou encore Sorana Cîrstea, sont présents dans la plupart des compétitions internationales et leurs résultats sont notables.

    De nos jours, le phénomène Simona Halep a déclenché une vague de sympathie pour le sport blanc parmi les enfants de Roumanie, écrivait récemment le quotidien Adevarul. Le même journal constatait pourtant qu’il n’est pas du tout facile de faire carrière dans ce domaine. Et l’effort physique n’est pas le plus grand problème. En fait, le tennis est un sport très couteux. Les parents doivent investir des milliers d’euros par mois pour que leur enfant puisse avancer sur les courts professionnels. Si au début l’effort, la persévérance, l’application et le talent comptent pour beaucoup, « au moment où il s’agit de passer à un niveau supérieur, ni le talent, ni l’entraînement, ni le désir de gagner ne font plus la différence. C’est l’argent. Le pouvoir financier de couvrir les coûts des tournois, des entraînements, des équipements. Tout se réduit à cela. Au moment où l’argent est fini, tout s’arrête », avoue le père d’une jeune fille, multiple championne nationale, interviewé par le site spécialisé treizecizero.ro

    Combien ça coute de préparer un junior ? Quelque 2500 – 3000 euros par mois pour les entraînements, affirme un autre père interviewé par Adevarul. S’y ajoutent les déplacements aux tournois, qui coûtent entre 400 et 2000 euros par mois si on prend en compte les frais de l’entraîneur et de la personne qui accompagne le joueur. L’équipement peut atteindre les 3000 euros par an, les vêtements aussi, quelque 3000 euros par an. Sans doute, ceux qui feront carrière auront la chance de récupérer tous ces investissements, mais tout le monde n’y arrive pas. D’autre part, des jeunes brillants sont souvent forcés à abandonner leur parcours, car leurs familles n’ont pas les moyens de couvrir toutes ces dépenses.

  • Le travail avec les jeunes en Roumanie

    Le travail avec les jeunes en Roumanie

    « Nous avons besoin d’un plus grand nombre de conseillers en insertion sociale et professionnelle pour aider les jeunes des communautés à mettre en valeur leur potentiel, à s’intégrer à la société, à interagir avec d’autres jeunes, à mieux se connaître. J’ai constaté que bien souvent, les jeunes ne savent pas très bien ce qu’ils peuvent faire dans la société, à quelles institutions ou ONGs ils peuvent s’adresser pour faire un travail gratifiant pour eux-mêmes et s’épanouir » – affirme Mihai Dragoş, président du Conseil de la Jeunesse de Roumanie. Très peu de jeunes ont entendu parler des conseillers en insertion sociale et professionnelle, une occupation réglementée et intégrée à la Liste des métiers et professions de Roumanie à peine en 2012.

    Spécialiste des questions de jeunesse et manager de la compagnie « Schultz Consulting Roumanie », initiatrice du projet, Marius Donţu a fait partie de l’équipe qui a rédigé la fiche métier. Son but était de professionnaliser cette nouvelle profession, car – affirmait-t-il – « tout le monde s’occupait de la jeunesse et tous ceux qui le faisaient se déclaraient spécialistes de ce domaine ». Marius Donţu : « Au début, le nombre d’éléments occupationnels que nous avons établis était trop grand. Nous nous sommes dit que nous ne devions pas faire des conseillers en insertion sociale et professionnelle des surhommes et nous avons fait un tri, gardant quatre compétences spécifiques. La première est la capacité d’informer les jeunes – pour pouvoir les renseigner sur les différentes activités et bénéfices, sur leurs droits ou sur les opportunités qui peuvent se présenter. Deuxième compétence : établir les normes de développement personnel et professionnel, ce qui veut dire que cette personne doit parler aux jeunes et les aider à trouver leur voie professionnelle et personnelle. Troisième compétence : soutenir le processus d’éducation informelle parmi les jeunes – activités grâce auxquelles ils puissent apprendre à résoudre leurs problèmes, à prendre leurs propres décisions, à s’engager, à être actifs. Enfin, la quatrième compétence est le développement de la coopération au sein de la communauté, ce qui veut dire qu’à partir des problèmes qu’ils identifient dans les groupes des jeunes, les conseillers en insertion sociale et professionnelle doivent proposer différents types de services et d’interventions. »

    Le conseiller en insertion sociale et professionnelle peut être embauché par des ONGs menant des activités destinées aux jeunes. C’est la cas de l’Association « Curba de Cultură » créée à Izvoarele, dans le comté de Prahova, qui s’occupe strictement des jeunes du milieu rural. Cette association a embauché deux conseillers en insertion sociale et professionnelle. Quand il s’agit des principales difficultés auxquelles l’ONG est confrontée du point de vue législatif, son président, Cosmin Catană, préfère y voir des opportunités. « L’opportunité se présente de faire figurer le métier de conseiller en insertion sociale et professionnelle dans la Loi sur les jeunes. Un projet de loi a été élaboré qui définit entre autres l’activité des jeunes, le centre de jeunesse, le conseiller en insertion sociale et professionnelle. Nous avons ainsi l’occasion de clarifier un peu le contexte du travail avec les jeunes en Roumanie en 2018 et de le rapprocher des réalités d’autres Etats européens ayant une tradition en la matière.

    Bien qu’en Roumanie on fasse un travail de bonne qualité avec les jeunes, ici ce travail n’est pas socialement validé et très peu de gens savent en quoi il consiste. L’introduction de ces concepts au niveau législatif changerait beaucoup la donne. D’autant plus que la plupart des conseillers en insertion sociale et professionnelle, même ceux qui travaillent pour le ministère de la Jeunesse et du Sport, ont le statut de bénévoles. C’est pourquoi, aux termes du projet de loi qui doit être soumis au Parlement, les municipalités – notamment des grandes villes – et les Centres de jeunesse accrédités devront embaucher des conseillers. Les possibilités d’embauche accroîtront l’intérêt pour cette profession. Mihai Dragoş : « Malheureusement, même si cela arrive dans certaines localités, en général les municipalités ne disposent pas de conseillers rémunérés pour ce travail et n’organisent pas régulièrement des activités destinées aux jeunes. La ville de Baia Mare, capitale de la jeunesse de Roumanie à partir du 2 mai prochain, est un bon exemple. Par cette candidature, cette municipalité de l’extrême nord du pays s’est engagée à embaucher 10 conseillers en insertion sociale et professionnelle. Nous espérons que cela apportera des résultats importants dans les communautés pour lesquelles ces conseillers travailleront et que cet exemple sera suivi par d’autres municipalités. »

    La Roumanie a besoin de conseillers en insertion sociale et professionnelle, notamment en milieu rural, où vit 47% de la population du pays – avertit Cosmin Catană. « En milieu rural, pour la plupart des jeunes, les écoles se trouvent loin de leur maison, leurs activités se limitent à celles domestiques ou à celles des maisons de la culture et des centres culturels. Les jeunes n’ont pas l’opportunité de se rencontrer, de travailler ensemble et de se proposer de réaliser des choses ensemble; ils le feront petit à petit, guidés par des conseillers spécialisés. »

    Depuis sa réglementation en 2012, la profession de conseiller a gagné du terrain en Roumanie, notamment grâce aux ONGs. Marius Donţu explique : « Les ONGs accueillent des gens qui viennent pour une formation pour compléter ou améliorer leurs compétences. Et j’ai remarqué une chose qui m’a surpris et réjoui : parmi ces gens, il y a des parents – des avocats, des notaires, donc des personnes ayant un certain statut social – qui s’y rendent pour apprendre à communiquer de manière plus efficace avec leurs enfants arrivés à l’âge de l’adolescence. » (Trad. : Dominique)

  • Le festival des étudiants francophones en Europe centrale et de l’Est

    Le festival des étudiants francophones en Europe centrale et de l’Est

    Créé en tant qu’espace du dialogue, le Festival a réuni dès sa création en 2012 plus de 400 étudiants provenant d’une vingtaine de pays, dont plus de la moitié d’institutions membres de l’AUF de la région. Cette année, 53 étudiants de 17 pays ont participé à cette 7e édition du Festival. L’invité du jour ce jeudi sur les ondes de Radio Roumanie Internationale est M Mohamed Ketata, directeur de l’Agence Universitaire de la Francophonie en Europe centrale et orientale, AUF ECO.