Tag: loi

  • 04.03.2018

    04.03.2018

    Visite – La ministre en charge des Roumains du monde, Natalia Intotero, a encore une fois demandé aux autorités dUkraine de modifier larticle de la loi de léducation qui restreint le droit de la minorité roumaine de ce pays détudier dans sa langue maternelle. Cette minorité, vivant dans les régions historiques de Cernăuți et de Transcarpatie (ouest de lUkraine), est bien intégrée et doit pouvoir continuer à faire des études en roumain – a affirmé la ministre roumaine, qui a visité les deux régions. Près dun demi-million dethniques roumains habitent en Ukraine, la plupart dans danciens territoires roumains, annexés suite à un ultimatum par lUnion soviétique en 1940 et hérités par lUkraine en 1991.




    Séisme – La Roumanie commémore ce dimanche, 41 ans depuis le tremblement de terre dévastateur du 4 mars 1977, le plus fort séisme à avoir secoué le pays, situé à la zone de contact entre deux plaques tectoniques. Dune magnitude de 7,2 sur léchelle ouverte de Richter, la secousse a tué 1570 personnes, la plupart à Bucarest, et provoqué des dégâts estimés à lépoque à plus de 2 milliards de dollars. Environ 230.000 logements ont été détruits ou gravement endommagés, et 730 opérateurs économiques ont été mis hors service. De lavis des historiens, le tremblement de terre du 4 mars 1977 a généré une crise économique et sociale que la dictature communiste a été incapable de maîtriser et qui a contribué à sa chute en 1989. Selon les experts, des centaines dimmeubles pourraient toujours sécrouler si une secousse similaire à celle de 1977 se produisait aujourdhui Bucarest.




    Militaire – Plus de 1700 militaires roumains et étrangers participeront du 5 au 15 mars à un des exercices militaires les plus importants jamais organisés par les Forces navales roumaines. Lexercice Spring Storm 2018 aura lieu dans la province de Dobroudja (sud-est) et dans les eaux internationales de la mer Noire ; il repose sur un concept unique dentraînement en commun des forces navales, aériennes et terrestres, notamment dans des opérations contre les mines maritimes dans un secteur de débarquement. Cet exercice sinscrit dans le plan de mesures de sécurité immédiate de lOTAN, adopté au Sommet de lAlliance de Varsovie en 2016. Les militaires roumains sentraîneront aux côtés de militaires de pays alliés : Etats-Unis, France et Bulgarie, et partenaires : Géorgie et Ukraine.






    Grippe – Se faire vacciner contre la grippe est un moyen de sauver des vies – a affirmé le directeur de lInstitut des maladies infectieuses de Bucarest, Adrian Streinu-Cercel, qui a plaidé, à nouveau, pour la vaccination antigrippale des catégories de population à haut risque. En Roumanie, 72 personnes sont décédées à cause de la grippe saisonnière, la quasi-totalité des victimes ayant souffert de maladies chroniques et nayant pas été vaccinées. Plus de 800 cas de grippe ont été confirmés en Roumanie, la plupart se trouvant à Bucarest et dans les départements de Constanţa (sud-est), Olt (sud), Braşov (centre) et Iaşi (nord-est). La ministre de la Santé, Sorina Pintea, a affirmé que lon ne pouvait pas parler dépidémie de pour le moment.




    Elections – Les Italiens renouvellent aujourdhui le parlement de leur pays. Les sondages concernant les intentions de vote ont été interdits ces deux dernières semaines, mais les analystes, cités par la correspondante de Radio Roumanie à Rome, estiment quaucun parti nobtiendra la majorité. Au bout dune campagne électorale dominée les thèmes de limmigration et du chômage des jeunes, la droite de lancien premier ministre Silvio Berlusconi, alliée avec deux partis considérés comme extrémistes, semble être la favorite du scrutin. Elle est suivie par le mouvement populiste « Cinq étoiles » et par le Parti démocrate, de gauche, au pouvoir, pénalisé pour le faible redressement économique du pays, qui a traversé la plus grave récession daprès la deuxième guerre. Dans les régions de Latium (centre) et de Lombardie (nord), les électeurs désignent aussi les membres des conseils régionaux. Une Roumaine de 34 ans, Leontina Ionescu, fait partie de la liste menée par lactuel président de la région de Latium.





    Water-polo – La sélection masculine de water-polo de Roumanie sest qualifiée aux Championnats dEurope qui auront lieu à Barcelone, en juillet prochain, grâce à la victoire réussie en déplacement devant la République tchèque, 17 à 6, dans le match-retour du barrage pour laccès au tournoi final. Les Roumains avaient aussi remporté le match-aller, 20 à 5.





    Handball – En handball féminin, les championnes de Roumanie du CSM Bucarest affronte aujourdhui à domicile les Danoises de FC Midtjylland, dans un match comptant pour le premier groupe principal de la Ligue des champions. Les Roumaines occupent actuellement la troisième position dans leur groupe, derrière les équipes de Györ (Hongrie) et de Rostov-sur-Don (Russie). Les quatre premières équipes se qualifieront dans les quarts de finale de la compétition européenne, que CSM Bucarest avait remporté, il y a deux ans. Samedi, deux autres équipes roumaines ont joué à domicile dans les matchs-aller des quarts de finale de la Coupe EHF. HC Zalău (nord-ouest) a vaincu léquipe turque Kastamonu Belediyesi, 29 à 28, tandis que SCM Craiova (sud) sest inclinée, 23 à 25, devant les Russes de Lada Togliatti.





    Météo – Ce dimanche, la Roumanie doit faire avec une météo froide et instable, avec de la neige en montagne et de précipitations mixtes sur la moitié sud. Les températures de la mi-journée vont de -4 à 4°. A Bucarest, il y avait -3° à midi.









  • A la une de la presse roumaine 22.02. 2018

    A la une de la presse roumaine 22.02. 2018

    Un projet de loi qui donne le feu vert à la sortie définitive des terrains de sous la juridiction du fonds forestier national afin de permettre leur utilisation temporaire pour la construction, l’entretien et la modernisation des systèmes d’utilités publiques fait débat à la une de la presse roumaine. Adevarul en parle. Par ailleurs, la campagne de vaccination contre la grippe préoccupe le ministre de la Santé. Le sujet fait débat sur la page électronique de Jurnalul National. Pour sa part, Romania libera se consacre au leader du PNL qui s’apprête, semble-t-il, à faire le grand nettoyage au sein de son parti.



  • 13.02.2018 (mise à jour)

    13.02.2018 (mise à jour)

    Justice — La Cour constitutionnelle de Roumanie a décidé que certaines dispositions prévues dans les modifications apportées à la loi portant sur le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature étaient non-constitutionnelles. Cette décision a été prise suite aux saisines déposées par la Haute Cour de Cassation et de Justice et par le Parti national libéral, principale formation politique d’opposition. Fin 2017, le Sénat adoptait un projet de modification de ladite loi. Une des modifications les plus importantes visait l’Inspection judiciaire, qui devrait fonctionner en tant que structure à personnalité juridique dans le cadre du Conseil supérieur de la magistrature. Soutenues par la coalition gouvernementale, les modifications sont contestées par l’opposition de droite, par une partie de l’opinion publique et par plusieurs centaines de magistrats qui affirment que le processus de réforme de la justice n’a pas été transparent. En revanche, les représentants du Pouvoir affirment que cette réforme est censée mettre en accord les lois de la Justice avec les décisions précédentes de la Cour constitutionnelle et de la Cour européenne des droits de l’Homme.



    Grippe — Le bilan des décès dus à la grippe saisonnière s’est alourdi à 27, a fait savoir mardi l’Institut national de santé publique de Roumanie. Plus de 800.000 personnes se sont fait vacciner contre la grippe. Les médecins conseillent à la population de se faire vacciner, étant donné le nombre accru de personnes malades. La ministre de la Santé, Sorina Pintea, a affirmé qu’en ce moment il n’y pas d’épidémie de grippe en Roumanie. Elle a souligné l’importance de la prévention et la nécessité de prendre les mesures qui s’imposent pour éviter la contagion de grippe, telle la mise en quarantaine des hôpitaux.



    Défense — La Roumanie examine la possibilité de créer un bataillon mixte avec la République de Moldova, suivant le modèle de celui qui existe déjà avec deux autres pays voisins, à savoir l’Ukraine et la Hongrie. C’est ce qu’a déclaré pour Radio Roumanie le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, qui a également nié les spéculations relatives au déplacement de troupes roumaines sur le territoire de la République de Moldova.



    Tennis — L’équipe de Fed Cup de Roumanie affrontera les 21 et 22 avril à domicile la sélection suisse de tennis dans les play-offs du Groupe mondial, suite au tirage aux sorts effectué mardi à Londres. Dimanche, au premier tour du deuxième groupe mondial, les Roumaines ont vaincu à domicile à Cluj, dans le centre-ouest de la Roumanie, la sélection du Canada. Mardi, au premier tour du tournoi de Doha, au Qatar, la joueuse roumaine de tennis Sorana Cârstea, 38e mondiale, a vaincu la Grecque Maria Sakkari, 60e mondiale, sur le score de 6-2, 6-3. Une autre Roumaine, Irina Camelia Begu, n° 37 au classement WTA, s’est inclinée devant l’Australienne Samantha Stosur, 44e mondiale, score 6-4, 6-2. Lundi, dans le premier tour de la compétition, Mihaela Buzarnescu, 43e, a battu l’Ukrainienne Lesia Tsurenko, sur le score de 7-5, 6-4, alors que Monica Niculescu a triomphé face à la fameuse joueuse russe Maria Sharapova, 41e mondiale, score 4-6, 6-4, 6-3. Simona Halep, n°2 mondiale, celle qui avait remporté le trophée de Doha en 2014, affrontera mercredi, au deuxième tour de la compétition, la Russe Ekaterina Makarova, 36e mondiale.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, le ciel sera couvert et des précipitations sont attendues sur l’ensemble du territoire. Il pleuvra dans le sud et le sud-est. Dans les régions d’ouest, les précipitations seront mixtes, tandis que sur le reste du pays on attend surtout des chutes de neige. Les températures maximales ne dépasseront pas 9°.

  • La semaine du 5 au 11 février 2018

    La semaine du 5 au 11 février 2018

    La loi des salaires unitaires suscite des controverses



    La loi des salaries unitaires et le transfert des contributions sociales de lemployé vers lemployeur suscite le mécontentement de plusieurs catégories de personnels. Les syndicats dénoncent la baisse significative des revenus dans plusieurs secteurs dactivité. Selon la ministre de lEmploi, Lia Olguţa Vasilescu, le but de cette loi, adoptée lannée dernière, est déquilibrer le système des salaires, vu les dysfonctionnements majeurs existants, en ce sens que pour les mêmes fonctions et attributions, les fonctionnaires touchaient des traitements différents. Elle a précisé que la loi en question respectait un principe fondamental au niveau européen, à savoir à travail égal, salaire égal et quil avait fallu plafonner les bonus, car dans bien des cas ils dépassaient le salaire de base. Le gouvernement roumain a adopté jeudi, par décret durgence, une série de mesures pour maintenir, au moins au niveau du mois de décembre 2017, le salaire mensuel net pour les employés du secteur des technologies de linformation et de la communication, de la recherche et de linnovation, pour les travailleurs saisonniers et ceux à temps partiel, ainsi que pour les salariés à handicap grave.



    Suite à ces modifications, le PNL, principale formation politique dopposition en Roumanie, a décidé de déposer une motion simple de censure contre la ministre du Travail. Les libéraux critiquent aussi le transfert des charges sociales, précisant que cette mesure a bouleversé davantage le système des salaires. De lavis du président de lAssociation des hommes daffaires de Roumanie, Florin Pogonaru, les mesures économiques mises en place en 2017 sont dépourvues de logique. Florin Pogonaru: Sil fallait caractériser lannée en cours, je dirais que 2018 sera lannée de la vengeance du populisme. En 2017, on a assisté à une série de mesures populistes. Peut-être quelles ont été démarrées un peu trop tôt, car dhabitude elles apparaissent avant les élections. Ce que lon constate maintenant, à savoir que les salaires baissent au lieu de croître, est une forme de vengeance du populisme. Le populisme nest pas logique. Il est dévastateur dans les deux sens, aussi bien quand il augmente que lorsquil se venge, a conclu Florin Pogonaru.



    La politique monétaire en Roumanie et les prévisions économiques



    La croissance économique de la Roumanie va ralentir, devant se situer à 4,5% en 2018 et à 4% lannée prochaine, estime la Commission européenne dans ses Prévisions économiques intermédiaires, rendues publiques ce mercredi. Ses estimations sont similaires à celles de la Banque mondiale. En ce qui la concerne, la Commission nationale des pronostics a révisé à la hausse, à 6,1%, ses prévisions concernant le PIB de la Roumanie pour l’année en cours.


    Par ailleurs, dans son étude publiée mercredi, la Commission européenne constate aussi que la situation sur le marché de lemploi sest améliorée, le taux de chômage ayant atteint son plus bas niveau jamais enregistré ces deux décennies et que le salaire moyen net a augmenté de 13 % en termes réels. Néanmoins, la Commission avertit que, depuis la seconde partie de 2017, linflation suit une courbe ascendante, en raison de la hausse des prix de lénergie et des produits alimentaires. Toujours mercredi, le Conseil, dAdministration de la Banque centrale de Roumanie a décidé de majorer de 0, 25 points son taux directeur, qui passe ainsi à 2,25% par an. La Banque centrale a également décidé de maintenir les niveaux actuels des taux des réserves minimales obligatoires applicables aux passifs en monnaie nationale et en devises étrangères des institutions de crédit. Le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isărescu, estime que suite à cette décision les crédits en lei seront plus chers.



    Bilan 2017 du Parquet antimafia de Roumanie



    A Bucarest, la Direction dinvestigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme révèle dans son rapport dactivité 2017 que la radicalisation islamiste en Roumanie compte parmi les risques majeurs. Ce phénomène a pris de lampleur ces dernières années, précisent les procureurs du Parquet national antiterroriste, qui soulignent la nécessité dune mise à jour de la législation dans les domaines de la prévention et de la lutte contre le terrorisme. Ils précisent cependant que la Roumanie na pas été confrontée en 2017 à une menace terroriste concrète et importante. Par ailleurs, les procureurs antimafia ont annoncé la saisie de plus de 2.000 kilos de drogues en 2017, le stupéfiant le plus trafiqué ayant été le cannabis, provenant dEspagne et des Pays Bas et introduit dans le pays par voie routière. Pour ce qui est du trafic transfrontalier de stupéfiants, la Roumanie continue dêtre plutôt un pays de transit, situé sur « la route des Balkans », notamment pour le transport de drogues telles lhéroïne, la cocaïne et lecstasy.



    La justice roumaine débattue à Strasbourg



    A Strasbourg, le plénum du Parlement Européen a débattu mercredi de la situation de l’Etat de droit et de la réforme du système judiciaire en Roumanie. Ce débat, programmé depuis le 18 janvier, faisait suite aux modifications opérées sur les lois de la Justice en fin d’année par la coalition Parti Social-Démocrate (PSD) – Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE) ; ces modifications ont été vivement critiquées par les associations des magistrats, par l’opposition politique et par l’UE elle-même. La commissaire européenne à la Justice, Věra Jourová, a réitéré lappel adressé par la Commission européenne au Parlement de Bucarest à ouvrir un débat et à dégager un consensus sur les modifications apportées aux lois de la Justice. « La Commission partage les préoccupations des milliers de Roumains qui sont descendus dans la rue pour protester contre cette réforme », a déclaré Věra Jourová, devant le Parlement européen. Pour sa part, le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, sest rendu à Strasbourg pour discuter de ce sujet avec le premier vice-président de la Commission Européenne, Frans Timmermans, et avec des membres du Groupe des socialistes européens. Après ces débats, le ministre roumain a conclu que l’UE n’avait pas été correctement informée au sujet des lois de la Justice de Roumanie.

  • 07.02.2018 (mise à jour)

    07.02.2018 (mise à jour)

    Débat — La commissaire européenne à la justice, Věra Jourová, a réitéré mercredi, devant le plénum du Parlement Européen, l’appel de la Commission européenne adressé au Législatif de Bucarest à lancer le débat sur les modifications aux lois de la justice, en conformité avec les recommandations de Bruxelles et à obtenir le consensus là dessus. Věra Jourová a affirmé que l’Exécutif communautaire était prêt à poursuivre le dialogue avec les autorités de Bucarest et à leur offrir son soutien. Au bout de 10 ans d’efforts continus, la Roumanie possède un des meilleurs systèmes judiciaires, a déclaré la commissaire européenne. Elle a également rappelé qu’en décembre dernier, la Commission européenne avait fait part, dans le rapport sur le Mécanisme de coopération et de vérification, de son inquiétude à l’égard des modifications apportées aux lois de la Justice, précisant que le débat avait évolué depuis lors. Le débat qui a eu lieu à Strasbourg sur la situation de l’Etat de droit et de la réforme du système judiciaire en Roumanie avait été programmé depuis le 18 janvier, suite aux modifications apportées aux lois de la Justice en fin d’année par la coalition Parti Social-Démocrate (PSD) — Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE). Ces modifications ont été vivement critiquées par les associations des magistrats, par l’opposition politique et par l’UE elle-même.



    Loi — La Cour constitutionnelle de Roumanie a reporté au 6 mars la décision sur la saisine formulée par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, au sujet des modifications apportées à la loi permettant aux parlementaires, aux ministres, aux maires, aux préfets et aux chefs de Conseils départementaux d’être des auto-entrepreneurs aussi. De l’avis du président, la procédure d’adoption de cet acte normatif n’avait pas été respectée, vu que le Sénat devait être la chambre décisionnelle dans ce cas. Klaus Iohannis estime que l’élimination de cette incompatibilité diminue les normes d’intégrité et porte atteinte à l’Etat de droit. Cette loi contrevient aux obligations internationales en matière d’intégrité assumées par la Roumanie et elle est non conforme à certaines dispositions constitutionnelles, explique encore la présidence de Bucarest.



    Prévisions — La croissance économique de la Roumanie va ralentir, devant se situer à 4,5% en 2018 et à 4% l’année prochaine, estime la Commission européenne dans ses Prévisions économiques intermédiaires, rendues publiques ce mercredi. Aux termes de ce document, la consommation privée devrait enregistrer une croissance modérée en 2018, vu que l’inflation touche davantage les revenus réels disponibles et que la hausse des salaires ralentit. Malgré cela, la consommation privée continuerait à agir comme principal moteur de croissance en 2018 et 2019. Les investissements devraient se consolider, grâce à la mise en place des projets financés par les fonds européens, précise encore la Commission européenne. Enfin, selon ses prévisions économiques intermédiaires, l’inflation devrait se situer à 4,1% en 2018 et à 3% en 2019. Autant dire que l’on s’attend à l’augmentation de l’inflation sous la pression accrue de la demande et à l’atténuation des effets de la réduction des taxes. Toujours mercredi, le Conseil d’administration de la Banque centrale de Roumanie annoncé le relèvement de 0,25 points de son principal taux directeur, à 2,25%.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, le ciel sera couvert dans l’ouest, le centre, le nord et le nord-est du pays où l’on attend de faibles pluies. Des chutes de neiges sont possibles dans les régions de montagne. Les températures maximales iront de 1 à 12 degrés.

  • 30.01.2018 (mise à jour)

    30.01.2018 (mise à jour)

    Message – Le président du Conseil Européen, Donald Tusk, a envoyé une lettre de félicitation à la nouvelle première ministre de Bucarest, Viorica Dancila. L’occasion pour le responsable européen de souligner que l’Etat de droit et le progrès irréversible dans la lutte contre la corruption, conformément aux exigences de la société roumaine, étaient cruciaux pour que les gens puissent bénéficier pleinement de toutes les opportunités offertes par l’appartenance à l’UE. L’importante responsabilité du gouvernement roumain c’est de soutenir les valeurs européennes, sur lesquelles se fonderont la prospérité, la stabilité et la sécurité de la Roumanie et de l’Union, a encore précisé Donald Tusk.

    Cour constitutionnelle – La Cour constitutionnelle de Roumanie a décidé mardi que plusieurs modifications opérées dans la Loi visant le statut des juges et des procureurs sont non constitutionnelles, a fait savoir le président de la Cour, Valer Dorneanu. Mardi encore, la Cour constitutionnelle de Roumanie a reporté au 13 février les débats sur les saisines liées aux changements visant la Loi sur l’organisation et le fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature. Rappelons-le, les saisines au sujet de l’aspect non constitutionnel de ces actes normatifs ont été formulées par Haute Cour de cassation et de Justice et par le Parti national libéral (PNL), d’opposition, au sujet des initiatives de la coalition gouvernementale de modifier les lois de la Justice. Il y a une semaine, le plenum de la Cour constitutionnelle adoptait à l’unanimité les objections d’inconstitutionnalité visant quelques articles de la loi sur l’organisation judiciaire, mais rejetait d’autres saisines déposées par les libéraux. La modification des lois de la Justice a provoqué de vives préoccupations de la part des partenaires occidentaux de la Roumanie et du président Klaus Iohannis. Elle a été contestée dans la rue par des centaines de milliers de protestataires qui accusent le pouvoir d’essayer de se subordonner les magistrats et d’arrêter la lutte contre la corruption. Par ailleurs, les représentants du pouvoir affirment que les modifications mettent en accord les lois de la Justice avec d’autres décisions de la Cour constitutionnelle et avec des arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme.

    Environnement – Neuf Etats membres de l’UE, dont la Roumanie, ont 10 jours à disposition pour présenter leurs mesures censées améliorer la qualité de l’air. En cas contraire, les pays en question sont visés par une procédure d’infraction à la législation communautaire. La République tchèque, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Royaume-Uni, la Slovaquie, l’Espagne, la Hongrie et la Roumanie sont accusés de ne pas respecter les normes de qualité de l’air. Une directive européenne adoptée il y a 10 ans établit les limites de qualité de l’air qui ne peuvent pas être dépassées à travers l’espace communautaire et oblige les Etats membres à limiter l’exposition des citoyens aux substances polluantes de l’air. Malgré cette obligation, les normes de qualité de l’air sont toujours dépassés dans plus de 130 villes d’Europe, avertit l’exécutif communautaire.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Irina Begu (37e WTA) a vaincu mardi l’Allemande Adrea Petkovic (98e WTA) au premier tour du tournoi de Saint-Pétersbourg, en Russie. Pour sa part, la Roumaine Sorana Cârstea (36e WTA) doit affronter la Slovaque Dominika Cibulkova. La principale favorite du tournoi est la Danoise Caroline Wozniacki, devenue numéro 1 mondiale après avoir vaincu la Roumaine Simona Halep, qui détenait cette position, dans la finale de l’Open d’Australie, premier tournoi du Grand Chelem de l’année. Halep a décidé de ne plus participer au tournoi de Russie. Mardi encore, au tournoi de Taipei, à Taiwan, la Roumaine Ana Bogdan a vaincu la Chinoise Shuai Peng, principale favorite de la compétition. La deuxième Roumaine présente à Taipei est Monica Niculescu s’est qualifiée dans l’étape suivante de la compétition suite à l’abandon de la Tunisienne Ons Jabeur.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, les températures seront à la baisse en Roumanie, mais elles resteront néanmoins au-dessus de la normale saisonnière. Le ciel sera couvert sur le nord – ouest. Les températures maximales iront jusqu’à 12 degrés.

  • Les chauffeurs roumains de taxi sortent dans la rue

    Les chauffeurs roumains de taxi sortent dans la rue

    Des dizaines de taxis ont bloqué mercredi le centre-ville de Bucarest pour protester contre la présence déloyale d’Uber parmi les transporteurs routiers de personnes. Réunis Place de la Victoire, juste en face du gouvernement roumain, les chauffeurs ont accusé les sociétés de service de voitures de transport avec chauffeur (VTC) du type Uber de fonctionner illégalement, en l’absence d’une licence de transport. Les accusations surviennent un jour après que la municipalité de Bucarest eut annoncé des modifications du règlement visant le service des transports de taxi dans la capitale. Dorénavant, toutes les sociétés concernées, y compris celles du type Uber, auront besoin d’une licence de fonctionnement.

    Lors des discussions avec les responsables du gouvernement, les représentants de la COTAR – la Confédération des Opérateurs et des Transporteurs Autorisés de Roumanie – n’ont obtenu aucune garantie que l’Exécutif fera les changements réclamés dans la législation qui les concerne. A l’heure actuelle, on ne saurait dire si les transporteurs publics de personnes fonctionnant sans licence se verront infliger des sanctions ou pas.
    Pour leur part, les chauffeurs de taxi menacent de poursuivre leurs protestations et envisagent même de nouvelles formes de mobilisation. Le président de la COTAR, Vasile Stefanescu : « Nos véhicules ont tous quatre roues et fonctionnent tous de la même manière. Alors, franchement, on est tous pareils : des chauffeurs qui savent très bien faire leur boulot. Bien que cette manifestation soit autorisée, il serait fort possible que l’on ne se voie plus accorder l’autorisation de la poursuivre au même endroit. Pas de problème : il nous reste les périphériques et toute l’infrastructure du pays pour nous mobiliser. On va voir si, vu la période de fêtes, on préférerait rester chez nous, tranquillement ou continuer à sortir dans la rue. Malheureusement, vu la situation économique précaire de la Roumanie, le transport illicite de personnes a le vent en poupe. Il y a plus de chauffeurs Uber que de chauffeurs de taxi. Concrètement, eux, ils sont 140.000, tandis que les transporteurs autorisés de personnes ne sont que 110.000. Il suffit de prendre l’exemple de la capitale où, chaque jour, 10.000 personnes assurent des services du type Uber ».
    En réplique, Uber se défend et affirme qu’elle n’est qu’une plate-forme numérique qui offre des applications mobiles de mise en contact de clients avec divers services de transport de personnes. La plate-forme affirme que les chauffeurs sont tous des auto-entrepreneurs qui versent des taxes et des impôts. La mobilisation des taxis pour protester contre Uber n’a pas fait l’exclusivité en Roumanie. Des conflits similaires ont lieu dans plusieurs pays européens.
    C’est pourquoi la Cour européenne de Justice a décidé de s’y impliquer, en tranchant qu’Uber est un service de transport concret et non pas numérique qui se donne pour tâche de mettre en contact des chauffeurs non professionnels au volant de leur propre véhicule avec des personnes qui souhaitent se déplacer à l’intérieur des villes. Par conséquent, aux termes des normes en place, c’est à chaque Etat membre de régler les conditions de fonctionnement des services du type Uber. Présent sur le marché roumain depuis trois ans déjà, Uber a actuellement plus de 450.000 utilisateurs dont 350.000 sur Bucarest. La Roumanie est, après la Pologne, le deuxième marché le plus vaste de l’Europe Centrale et Orientale et le cinquième de toute l’UE. (trad.Ioana Stancescu)

  • Législation modifiée pour l’Agence nationale d’intégrité

    Législation modifiée pour l’Agence nationale d’intégrité

    Le Sénat de Bucarest, qui a le pouvoir décisionnel dans ce cas, a adopté la proposition de modification de la loi régissant lactivité de lAgence nationale dintégrité (ANI). Les interdictions dont font lobjet des parlementaires qui navaient pas respecté les dispositions légales concernant le conflit dintérêts entre 2007 – 2013 cessent ainsi de droit. Avant lentrée en vigueur de la loi du statut des sénateurs et des députés, le conflit dintérêts nétait pas réglementé en droit civil dans le cas des élus nationaux, conformément à une décision de la Cour constitutionnelle. Lopposition a vivement critiqué lactuel projet législatif et affirmé quil fallait avoir une approche unitaire du conflit dintérêt et de lintégrité des élus.



    La sénatrice, Alina Gorghiu, du Parti national libéral (dopposition) a insisté sur le fait que la nouvelle mouture de la loi de lANI blanchissait le passé de certains parlementaires, sans éclairer lavenir: « La solution pour lavenir serait un Code qui rassemble les plus de 270 lois contenant des dispositions sur lincompatibilité et le conflit dintérêts. Il ny a aucune perspective de réglementation unitaire. Nous continuerons à avoir des problèmes liés à des cas dintégrité. Cest une anomalie législative comme je nen ai jamais vu. »



    A son tour, le sénateur Vlad Alexandrescu, de lUnion « Sauvez la Roumanie » (USR), également dopposition, a affirmé que « les parlementaires étaient « pressés deffacer, par un réflexe du criminel, les traces sur les lieux du crime ». « Vous vous précipitez à effacer les effets des incompatibilités et des conflits dintérêts pour des centaines de parlementaires, de maires, de présidents de conseils départementaux et de conseillers locaux », a ajouté le sénateur Vlad Alexandrescu.



    La majorité parlementaire a répliqué par la voix du sénateur social-démocrate Claudiu Manda: « Je suis daccord avec vous que cest une anomalie législative, surtout car nous savons quentre 2007-2013, il y a eu des cas où les sénateurs ont enfreint une loi entrée en vigueur en 2013. Cest de ça quil sagit. Et ce sont des rapports de lANI. »



    De lavis des commentateurs, la décision du Sénat est une victoire détape importante de la majorité Parti social-démocrate-Alliance des libéraux et des démocrates, dans lassaut donné contre la justice et qui est sans précédent au cours de la décennie écoulée depuis ladhésion de la Roumanie à lUnion européenne. Par ailleurs, les analystes considèrent que ladoption de ce projet de loi fait le passage vers une amputation sévère des prérogatives de lANI. Une institution qui, aux côtés du Parquet anti-corruption, est constamment appréciée dans les rapports du Mécanisme de coopération et de vérification (MCV) – linstrument par lequel la Commission européenne suit de près lévolution de la justice roumaine, dès ladhésion de la Roumanie à lUnion. (Trad. Trad. Ileana Ţăroi)


  • 22.10.2017

    22.10.2017

    Film – Le festival Astra Film de Sibiu a désigné ses gagnants samedi soir. Le prix du meilleur documentaire roumain a été accordé au film « Le Pays mort », du réalisateur Radu Jude. Cest un hybride entre un documentaire et un essai, conçu daprès du matériel issu des archives roumaines des années 1930-1940. Le film chinois « Encore une année est passée », qui suit la vie dune famille modeste de Chine pendant 13 mois, a été considéré le meilleur documentaire international. Dans la section Europe Centrale et de lEst, le jury a accordé le prix du meilleur documentaire au film polonais « Communion ». Le prix dexcellence a été accordé au réalisateur Iosif Demian, établi en Australie. Son film, « Ballons darc-en-ciel », réalisé voici 35 ans, mais interdit par la censure communiste, a eu son lancement officiel lors de cette édition du Festival Astra Film.



    Croissance – Léconomie roumaine devrait croître au-delà de son potentiel en 2017 et 2018, selon un rapport de la Banque Mondiale. Le PIB saccroîtra probablement de 5,5% cette année, grâce aux mesures de stimulation fiscale et à lamélioration de léconomie européenne. La hausse de la consommation conduira toutefois aussi à lapprofondissement du déficit du compte courant ainsi que de linflation, estimée à 2% pour la fin de lannée en cours. Les auteurs du rapport estiment une majoration du PIB de 4,1% pour 2018 et de 3,6% lannée suivante. La Banque Mondiale met en garde en même temps que laccumulation des pressions fiscales et la demande interne excessive rendent léconomie roumaine de plus en plus vulnérable aux chocs et limitent lespace de manœuvre des autorités pour lavenir.



    Loi – Le ministre roumain en charge de la Consultation publique et du Dialogue social, Gabriel Petrea, a déclaré que la nouvelle loi du dialogue social était sur le point dêtre finalisée. Elle devrait être soumise au Parlement et entrer en vigueur à partir de 2018. Gabriel Petrea a également fait savoir que la dernière rencontre avec les confédérations syndicales et patronales représentatives à léchelle nationale aurait lieu lundi. Le projet de loi en question prévoit aussi que tous les problèmes ainsi que lélection démocratique des représentants des salariés soient mentionnés dans les conventions collectives sectorielles. pan>



    Rougeole – En Roumanie, le nombre des décès causés par la rougeole sest alourdi à 35, selon lInstitut national de santé publique. On dénombre 9.670 cas de maladie confirmés dans 41 comtés du pays. Le pays est confronté à la pire épidémie de rougeole des dernières années. Le grand nombre de cas et de décès a amené lOrganisation mondiale de la santé à inclure la Roumanie parmi les 5 pays qui concentrent plus de 80% des cas enregistrés au niveau du monde.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep (n°1 WTA et principale favorite) disputera lundi son premier match comptant pour le Groupe Rouge du Tournoi des championnes de Singapour, qui lopposera à la Française Caroline Garcia (9e du monde). Dans le deuxième match du Groupe, Elina Svitolina, dUkraine (4e WTA), rencontrera la Danoise Caroline Wozniacki (6e WTA). Ce dimanche, au premier jour de compétition de Singapour dans le Groupe Blanc, Garbine Muguruza, dEspagne, 2e WTA, a battu 6-3, 6-4 la Lettonne Jelena Ostapenko, 7e WTA, alors que Karolina Pliskova (République tchèque), 3e WTA, sest imposée par 6-2, 6-2 devant lAméricaine Venus Williams (5e WTA). Simona Halep participe pour la quatrième fois au Tournoi des championnes. En 2014, lors de sa première participation, elle est arrivée en finale.


  • 21.10.2017 (mise à jour)

    21.10.2017 (mise à jour)

    Economie — L’économie de la Roumanie devrait enregistrer une croissance supérieure à son potentiel en 2017 et 2018, indique un rapport de la Banque mondiale. Cette année, le Produit intérieur brut augmenterait de 5,5% suite aux mesures d’attractivité fiscale et de l’amélioration de l’économie européenne. La hausse de la consommation entraînera, cependant, une majoration du déficit du compte courant et de l’inflation, estimée à 2% à la fin de l’année. Selon le rapport de la Banque mondiale, la croissance du PIB sera de 4,1% en 2018 et de 3,6% l’année suivante. L’institution financière avertit aussi que les pressions fiscales et la demande interne en excès rendent l’économie roumaine de plus en plus vulnérable aux chocs et feront diminuer la marge de manœuvre des autorités.



    Loi — Le ministre roumain en charge de la consultation publique et du dialogue social, Gabriel Petrea, a déclaré, samedi, que la nouvelle loi du dialogue social était sur le point d’être finalisée. Elle devrait être soumise au Parlement et entrer en vigueur à partir de 2018. Gabriel Petrea a également fait savoir qu’une rencontre aurait lieu lundi avec les confédérations syndicales et patronales représentatives à l’échelle nationale. Le projet législatif en question prévoit aussi que tous les problèmes, ainsi que l’élection démocratique des représentants des employés soient mentionnés dans les conventions collectives sectorielles, a précisé le ministre.



    Attaque – Un Roumain se trouve parmi les personnes blessées par un homme armé d’un couteau, samedi, à Munich, dans le sud-est de l’Allemagne, a fait savoir le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Le citoyen roumain a été légèrement blessé et a reçu des soins médicaux ambulatoires. L’auteur de l’attaque a été arrêté par les forces de lordre.



    Tennis — La Roumaine Simona Halep (n°1 WTA) disputera lundi son premier match comptant pour le Groupe Rouge du tournoi des Championnes de Singapour, qui l’opposera à la Française Caroline Garcia. Cette dernière s’est inclinée deux fois devant Halep, respectivement dans les huitièmes de finale de Sydney, en 2016 et dans les quarts de finale de cette année à Toronto. Toujours lundi, Elina Svitolina, d’Ukraine, (4e WTA), rencontrera la Danoise Caroline Wozniacki (6e WTA). La compétition de Singapour débute dimanche par les matches du Groupe Blanc. Karolina Pliskova (République tchèque), 3e WTA, affrontera l‘Américaine Venus Williams (5e WTA), tandis que Garbine Muguruza, d’Espagne, 2e WTA, rencontrera la Lettonne Jelena Ostapenko, 7e WTA. Simona Halep participe pour la quatrième fois au tournoi des Championnes. En 2014, lors de sa première participation, elle est arrivée en finale.



    Handball — L’équipe championne de Roumanie de handball féminin, CSM Bucarest, rencontrera dimanche en déplacement les Danoise du Nykobing Falster Handball. Le match s’inscrit dans la troisième étape du Groupe A de la Ligue des champions. Les Roumaines sont sortes victorieuses lors des deux premiers matches disputés respectivement à domicile, contre les Slovènes du RK Krim Mercator Ljubljana et en déplacement contre l’équipe polonaise Vistal Gdynia. Les handballeuses du CSM Bucarest ont remporté la Ligue des champions en 2016 est comptent parmi les favorites de l’actuelle édition de la plus grande compétition européenne interclubs.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, il continuera de faire chaud, excepté le nord, le nord-est et le centre du pays où les températures seront plus proches de la normale saisonnière. Le mercure grimpera jusqu’à 24 degrés.

  • 11.10.2017 (mise à jour)

    11.10.2017 (mise à jour)

    Justice — La vice première ministre du gouvernement de Bucarest et ministre du Développement régional, Sevil Shhaideh, a été auditionnée ce mercredi par la Direction nationale anticorruption, dans une affaire pénale où elle est poursuivie aux côtés de la ministre déléguée aux Fonds Européens, Rovana Plumb. Leurs noms sont les plus véhiculés ces jours-ci à propos d’un éventuel remaniement gouvernemental, annoncé par le premier ministre Mihai Tudose. Mardi, celui-ci s’est entretenu à ce sujet avec le président roumain Klaus Iohannis et avec le leader social — démocrate, Liviu Dragnea. La direction du PSD se réunira jeudi pour décider des ministres à remplacer.



    Protestations — Les syndicats de la Fédération nationale « Ambulanţa » (L’ambulance) de Roumanie ont protesté ce mercredi devant les sièges des ministères du Travail, de la Santé et des Finances de Bucarest, pour dénoncer entre autres la diminution des revenus mensuels des personnels du système sanitaire, y compris des employés des services d’ambulance, à compter du 1er janvier 2018, en cas d’application d’un nouveau règlement visant les bonus. Ils demandent en même temps l’abandon de l’idée du transfert des contributions sociales entièrement à la charge des employés, une mesure controversée souhaitée par le gouvernement, ainsi que l’allocation de fonds pour accélérer l’achat de nouvelles ambulances. Par ailleurs, mercredi également, les transporteurs ont menacé de protester contre l’application de taxes supplémentaires sur les carburants. Selon les opérateurs nationaux du secteur, ils ne peuvent pas faire face à la concurrence des compagnies occidentales, en l’absence de l’aide gouvernementale.



    Réunion — Le ministre roumain des affaires étrangères Teodor Melescanu a participé mercredi à Budapest, en Hongrie, à une réunion des chefs des diplomaties des Etats membres du Groupe de Visegrád et des Balkans occidentaux. Dans son intervention, Teodor Melescanu, a souligné l’importance stratégique de la région des Balkans occidentaux et reconfirmé le soutien de la Roumanie au processus d’élargissement de l’Union européenne. Le ministre roumain des affaires étrangères a assuré ses homologues présents à la réunion de la capitale hongroise que durant sa présidence du Conseil de l’UE, au premier semestre de 2019, la Roumanie ferait de la région une de ses priorités. Rappelons que le Groupe de Visegrád est un groupe informel réunissant la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie, membres de l’UE.



    Vaccination — La Commission juridique du Sénat de la Roumanie a avalisé le projet de loi de la vaccination, ainsi qu’un amendement stipulant que les personnes en mesure de produire la preuve d’être immunes à un certain virus n’aient plus besoin de se faire vacciner. Le document réglementaire devrait entrer en vigueur au 1er janvier 2018. Le projet de loi de la vaccination a vu le jour dans le contexte de l’épidémie de rougeole à laquelle se confronte la Roumanie, les cas confirmés ayant dépassé les 9.400, dont 34 décès, conformément au Centre national de surveillance et de contrôle des maladies transmissibles.



    Statistiques — En Roumanie, les salaires du privé ont augmenté de 5,1% en moyenne, cette année, indique une étude réalisée par la compagnie de conseil Pricewaterhouse Cooper (PwC). C’est du côté du top management que la majoration a été la plus réduite, tandis que le personnel non-qualifié a eu la plus élevée. Le pourcentage mentionné a dépassé la hausse de 4,8% envisagée par les employeurs du secteur privé. L’étude de PwC a pris en compte un échantillon d’une centaine de compagnies des secteurs financier, pharmaceutique, industriel et hôtelier.



    Ukraine — Le président ukrainien, Petro Porochenko, a déclaré mercredi devant le plénum de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, que toutes les conclusions de la Commission de Venise seraient introduites dans le texte de la controversée loi de l’Education adoptée par son pays. Le président Porochenko a également promis que Kiev respecterait la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Strasbourg, ce sujet a figuré à l’agenda de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe, suite aux démarches de la délégation roumaine, aux côtés de 5 autres délégations nationales. Rappelons-le, fin septembre, le président ukrainien a promulgué l’acte normatif qui renforce l’enseignement en langue ukrainienne dans les collèges et les lycées de son pays, au détriment de l’enseignement en langue maternelle pour les minorités. La minorité roumaine d’Ukraine compte environ 500.000 personnes.



    Météo — Les températures remontent en Roumanie dans les prochaines 24h, sous un ciel variable. Jeudi, les maximales de l’air atteindront les 25°.

  • 27.09.2017 (mise à jour)

    27.09.2017 (mise à jour)

    Les émetteurs à ondes courtes de Galbeni (département de Bacau), via lesquels sont diffusées les émissions de Radio Roumanie Internationale, subissent des travaux de révision le 28 septembre, de 9h à 17h, heure locale (de 5h à 13h TU). Dans l’intervalle mentionné, vous pouvez nous capter par le biais des émetteurs à ondes courtes de Tiganesti, ainsi que sur Internet, à l’adresse www.rri.ro ou en installant les applications mobiles téléchargeables Google Play et App Store, ou bien sur votre portable.


    Corruption – L’ancien ministre roumain des Communications, Gabriel Sandu, deux hommes d’affaires connus et l’ancien directeur de Microsoft Roumanie, Calin Tatomir, ont été déférés devant la justice mercredi par la Direction nationale anticorruption dans un nouveau dossier portant sur l’acquisition illégale de logiciels Mircrosoft au préjudice de l’Etat. Le dossier est connu sous le nom de Microsoft III. Les procureurs anticorruption accusent l’ancien ministre Gabriel Sandu d’avoir favorisé la société des deux hommes d’affaires à conclure un contrat sans appel d’offre public. Le préjudice en a été estimé à plus de 51 millions d’euros.

    Schengen – La Commission Européenne a fait appel au Conseil de l’UE à inclure la Bulgarie et la Roumanie dans l’espace Schengen, a fait savoir mercredi le commissaire européen aux Migrations et aux Affaires Intérieures de l’UE, Dimitris Avramopoulos. Lors d’une conférence de presse à Bruxelles, il a souligné que l’adhésion aussi rapide que possible de ces deux pays à l’espace de libre circulation contribuerait à l’amélioration de la politique de l’Union visant la migration, ainsi qu’au renforcement de la sécurité de l’UE. La commission a précisé que les deux pays avaient prouvé leur capacité de défendre les frontières extérieures de l’Union. Rappelons-le, à présent 22 Etats membres sur 28 font partie de l’espace Schengen. Mercredi encore, la Commission Européenne a proposé de modifier les règles de l’espace Schengen, dans le sens d’une éventuelle réintroduction des contrôles aux frontières pour une période de 3 ans, dans certains cas exceptionnels, afin de faire face aux menaces terroristes par exemple. A présent, les contrôles rétablis en cas de menace grave à l’ordre public ou à la sécurité d’un pays ne peuvent pas dépasser les 6 mois, ou les 2 ans de manière exceptionnelle, au cas où l’on constate un état de chaos aux frontières extérieures de l’Union, comme lors de la crise migratoire.

    Minorités – A Kiev, le ministre roumain de l’Education Liviu Pop s’est entretenu avec son homologue ukrainienne Lilia Grinevich, soulignant la nécessité que les droits des ethniques roumains ne soient pas affectés par la nouvelle loi de l’éducation ukrainienne. Liviu Pop a rappelé que l’enseignement en lanque roumaine en Ukraine avait une tradition de plus de deux siècles et a réitéré l’appel de Bucarest pour Kiev de demander l’opinion de la commission de Venise, du Conseil de l’Europe et du Haut Commisaire pour les minorités de l’OSCE sur cette nouvelle loi, qui trangresse le droit de la minorité roumaine d’Ukraine d’avoir accès à l’enseignenement en langue maternelle. Ces démarches de haut niveau interviennent après la promulgation, lundi, de la loi qui limite drastiquement l’utilisation de la langue des minorités dans l’enseignement public par le président Petro Porocenko. Mercredi, l’ambassade d’Ukraine à Bucarest a précisé dans un communiqué, que l’adoption de la nouvelle loi de l’éducation par les autorités de Kiev n’allait pas entraîner la fermeture des institutions d’enseignement des minorités nationales du pays. Selon la même source, l’Ukraine enverra la loi pour qu’elle soit examinée par le Conseil de l’Europe. Près d’un demi-million d’ethniques roumains habitent en Ukraine, soit la deuxième communauté ethnique du pays, après celle des Russes.

    Météo – Les températures baisseront en Roumanie dans les 24 prochaines heures, notamment dans le sud-est. Les maximales iront de 14 à 21 degrés.

  • 14.09.2017 (mise à jour)

    14.09.2017 (mise à jour)

    Ukraine — La Roumanie, la Bulgarie, la Grèce et la Hongrie ont envoyé une lettre commune aux autorités ukrainiennes, au Conseil de l’Europe et au Haut-Commissariat pour les minorités nationales de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Les quatre pays signataires y expriment leur inquiétude et leur profond regret au sujet de la récente adoption de la nouvelle loi de l’enseignement par le parlement de l’Ukraine. Le ministère roumain des affaires étrangères fait savoir, dans un communiqué, le fait que la démarche des quatre prend en compte leur intérêt marqué pour la protection des droits des personnes membres des minorités nationales et que c’est aussi un appel lancé aux autorités ukrainiennes à respecter les normes internationales en la matière. Le communiqué précise aussi que, dans le dialogue avec Kiev, les autorités de Bucarest ont constamment souligné la protection des droits des membres de la minorité roumaine d’Ukraine. Près d’un demi-million d’ethniques roumains vivent dans le pays voisin de la Roumanie, la plupart d’entre eux habitant sur les territoires roumains annexés en 1940, suite à un ultimatum, par l’ancienne Union Soviétique et dont l’Ukraine a hérité en 1991.



    Réunion — Le Conseil suprême de défense de Roumanie (CSAT) s’est réuni, ce jeudi, à Bucarest, sous la présidence du chef de l’Etat, Klaus Iohannis. A l’agenda des discussions ont figuré notamment la participation d’une unité des forces navales roumaines à une mission menée par l’OTAN au second semestre 2017, Bucarest répondant ainsi à des sollicitations d’augmenter la contribution roumaine à des missions et des opérations à l’étranger. Egalement à l’ordre du jour de la réunion – la stratégie nationale en matière de prévention de la prolifération des armes de destruction massive, qui sera appliquée pendant la période 2017-2019, ainsi que la sécurité énergétique. Les nouveaux ministres roumains de la défense et de l’Economie, Mihai Fifor et respectivement Gheorghe Şimon, ont participé à la réunion du Conseil suprême de défense de Roumanie.



    Syndicats — Les syndicats du secteur de la santé de Roumanie ont annoncé qu’ils préparaient plusieurs actions, dont des protestations devant les sièges des ministères des finances, de la santé et du travail, prévues du 2 au 6 octobre, et une manif, le 19 octobre, où ils s’attendent à une participation d’environ 20 000 personnes. Les syndicalistes n’excluent pas non plus un mouvement de grève, leurs revendications concernant l’absence de la convention collective de branche, les dispositions de la loi des salaires et la suppression des tickets-restaurant à partir du 1er janvier 2018.



    Football — La Fédération roumaine de football a mis fin, jeudi, à sa collaboration avec l’Allemand Christoph Daum, premier sélectionneur étranger de l’histoire de la nationale de Roumanie. Lundi dernier déjà, la Commission technique de la fédération avait proposé la résiliation du contrat du coach. Avec seulement 9 points accumulés au bout de 8 matchs, la Roumanie a raté toute chance de se qualifier à la Coupe du monde 2018. La sélection tricolore est quatrième dans le groupe E de qualification, derrière dans l’ordre la Pologne, le Danemark et le Monténégro. Christoph Daum était aussi vivement contesté par les spécialistes, les médias et les supporters.



    Météo — Il continuera à faire beau en Roumanie dans les prochaines 24h, les températures de vendredi allant atteindre 34°.

  • Les priorités de la nouvelle session parlementaire

    Les priorités de la nouvelle session parlementaire

    Ouverture de la nouvelle session parlementaire à Bucarest, pendant laquelle le Sénat et la Chambre des députés doivent se prononcer tant sur les initiatives législatives avancées par les élus lors des sessions précédentes, que sur les projets et les décrets d’urgence émanant du gouvernement.



    Les sénateurs se pencheront entre autres sur l’initiative citoyenne visant à redéfinir la famille dans la Constitution, une initiative adoptée par la Chambre des députés, mais dont le parcours législatif n’est toujours pas finalisé au Sénat. Le président du Sénat, Călin Popescu-Tăriceanu, affirmait, fin mai, que le référendum sur la révision de la Loi fondamentale serait organisé cet automne.



    La procédure concernant l’élection de deux représentants de la société civile dans le Conseil supérieur de la magistrature est elle aussi une priorité. Cette procédure avait été démarrée en novembre 2016 et reprise en mars 2017, mais le Sénat n’a pas encore pris la décision finale.



    En ce qui la concerne, la Chambre des députés aura à débattre sur un certain nombre de projets restants, dont le plus controversé est celui adopté tacitement par le Sénat et qui porte sur la dépénalisation de certains délits.



    D’autres projets, déjà soumis au Sénat, attendent d’être débattus dans la Chambre des députés, qui est l’assemblée décisionnelle. Parmi eux, la hausse du plafond pour l’application du régime d’exemption de TVA. Les parlementaires auront également à se prononcer sur une série de décrets et de projets législatifs déjà adoptés par le Gouvernement ou qu’il est en train d’examiner. Tel est le cas du projet de loi portant sur la création du Fonds souverain de développement et d’investissements, lequel, selon les déclarations du premier ministre, Mihai Tudose, devrait être soumis au Parlement en ce mois de septembre.



    Quant au projet de modification des lois régissant la Justice, présenté par le ministre de tutelle, Tudorel Toader, il est arrivé jeudi au Conseil supérieur de la magistrature en vue d’un avis consultatif, avant d’être soumis au Parlement. Le projet de loi portant réforme des retraites devrait arriver sur la table des élus avant le 1er octobre.



    Reste encore à débattre d’une série de décrets d’urgence aussi, dont ceux relatifs au plafonnement des pensions spéciales, au plafonnement des indemnités parentales à 8.500 lei (soit environ 1900 euros), à la majoration des salaires des policiers et du personnel civil des institutions de sécurité nationale de 10% et respectivement 15%. A cela s’ajoutent des décrets adoptés par l’Exécutif, tel celui sur la modification du Code fiscal, dans le sens de la majoration progressive des accises sur les carburants. Enfin, la Commission parlementaire chargée d’enquêter sur l’éventuelle fraude électorale lors des élections présidentielles de 2009 devrait présenter son rapport le 8 septembre. (trad. : Mariana Tudose)

  • Réactions aux propositions de modification des lois judiciaires

    Réactions aux propositions de modification des lois judiciaires

    Les procureurs de la Direction nationale anticorruption ont mis en garde contre le fait que certaines propositions de modification des lois de la Justice avancées par le ministre de tutelle affecteraient l’indépendance et le bon fonctionnement des institutions du domaine et constitueraient une forme de pression sur l’activité des enquêteurs. 2500 procureurs de Roumanie ont été consultés à ce sujet, précisait le procureur général Augustin Lazăr.



    Leurs mécontentements sont notamment liés à l’éventuelle politisation du judiciaire et à la diminution des prérogatives de la Direction nationale anticorruption, souligne-t-il. Augustin Lazăr: « Une première proposition non agréée est celle qui vise à placer l’Inspection judiciaire sous la tutelle du ministère de la Justice. En plus, les procureurs ont été unanimes à rejeter l’idée de créer une soi-disant unité spéciale chargée denquêter sur les infractions commises par les magistrats ».



    Quant à cette dernière proposition, le procureur général pense qu’elle émane de l’extérieur du système judiciaire et qu’elle vise à priver la Direction anticorruption de certaines de ses attributions. « Les enquêtes ne concernent pas des catégories de personnes, mais des champs infractionnels et aucun chapitre ne concerne les infractions contre les magistrats », a précisé le procureur général Augustin Lazăr.



    Les procureurs de la Direction dinvestigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme se disent sceptiques quant à l’opportunité de certaines des modifications préconisées. Face aux réactions nettement défavorables des spécialistes et de l’opinion publique, le premier ministre Mihai Tudose a promis que lorsqu’il serait question d’adopter le document, on tiendrait compte aussi bien de l’avis du Conseil supérieur de la magistrature que de la position des protestataires.



    A son tour, le ministre de la Justice, Tudorel Toader, a assuré que l’acte normatif ne serait finalisé qu’à l’issue d’un ample débat dans l’espace public. Tudorel Toader: « Nous allons envoyer le projet après que toute la société et les organisations professionnelles aient exprimé leurs points de vue à ce sujet ».



    Parmi les propositions à avoir suscité de vives réactions et déterminé des protestations de rue figure aussi celle qui élimine la participation du chef de l’Etat à la procédure de désignation du procureur général et des procureurs chefs des Parquets anticorruption et antiterrorisme.



    L’ambassade des Etats-Unis à Bucarest a exprimé son inquiétude sur l’indépendance du système judiciaire et souligné la nécessité d’avoir des procureurs indépendants qui puissent instruire les dossiers sans aucune ingérence du politique ou d’éventuelles limites imposées à l’activité judiciaire. Soupçonné de vouloir subordonner les principales institutions judiciaires et affaiblir la Direction nationale anticorruption, le gouvernement de gauche de Bucarest n’arrive pas à convaincre du contraire.



    En début d’année, la tentative de la coalition au pouvoir, formée du Parti social-démocrate et de l’Alliance des libéraux et des démocrates, de modifier, par décret d’urgence, les codes pénaux, a fait descendre dans la rue des centaines de milliers de Roumains qui ont accusé le pouvoir de vouloir exonérer de responsabilité pénale des personnages politiques et de l’administration, accusés de corruption.



    Or, les propositions lancées par le ministre de la Justice, Tudorel Toader, ne font qu’alimenter les suspicions à l’égard des véritables intentions des sociaux-démocrates concernant ce secteur. (trad. : Mariana Tudose)