Tag: loi

  • 26.03.2017 (mise à jour)

    26.03.2017 (mise à jour)

    Politique — Le Bureau politique central de l’ALDE, également au pouvoir en Roumanie, a décidé, dimanche, de retirer son soutien politique au gouvernement au coprésident de cette formation politique, Daniel Constantin, vice premier ministre et ministre de l’Environnement. Il a estimé que la décision est un abus, car elle ne respecte pas les statuts du parti. A son tour, l’autre coprésident, le président du Sénat, Calin Popescu Tariceanu, a expliqué que Daniel Constantin n’a pas perdu ses fonctions dirigeantes dans le parti. M Tariceanu a annoncé que la ministre pour la Relation avec le Parlement, Graţiela Gavrilescu, serait proposée pour reprendre les fonctions gouvernementales détenues par Daniel Constantin. Le leader des sénateurs de l’ALDE, Viorel Ilie, sera nommé pour le portefeuille de la Relation avec le Parlement, a précisé Tariceanu.



    Projet de loi — Le ministère de l’Intérieur de Bucarest a lancé en débat public un projet de loi visant à lutter contre le terrorisme, selon lequel les compagnies aériennes seraient tenues de fournir aux autorités les données des passagers. Il s’agit de la date d’émission du billet, de celle du voyage, les données de contact, l’itinéraire ou le voyagiste par l’intermédiaire duquel le billet a été acheté. Le projet de loi interdit le traitement des informations au sujet de l’origine raciale ou ethnique, des opinions politiques, de la religion, de l’appartenance à un syndicat, de l’état de santé ou de l’orientation sexuelle. Le projet prévoit que les données des passagers soient conservées pendant cinq ans, après quoi elles seraient automatiquement effacées.



    Négociations — A Bucarest, les négociations entre les policiers mécontents du niveau de leurs salaires, comparés avec ceux des autres employés du secteur public et les représentants du gouvernement reprendront la semaine prochaine. Samedi, les discussions entamées après la protestation de rue de deux milliers de policiers se sont terminées sans aucun résultat. La ministre de l’Intérieur, Carmen Dan, a déclaré que lundi, elle essaierait d’établir avec les représentants des syndicats deux propositions d’amendements au décret gouvernemental, de manière à ce que les policiers profitent d’un bonus de permanence de 40%, et respectivement de 100% s’ils travaillent samedi, dimanche et les jours fériés. Le ministre de la Consultation publique et du Dialogue social, Gabriel Petrea, a souligné pourtant que les différences de salaires et les problèmes accumulés dans ce secteur ne peuvent pas être solutionnés tout de suite, sans affecter gravement le budget de l’Etat.



    Prévisions — Le taux de confiance des analystes financiers de Roumanie en les évolutions macroéconomiques du pays s’est accru en février de deux points de pourcentage par rapport au mois précédent, lorsqu’il avait atteint un minimum de près de 55%, selon les données publiées par l’Association des professionnels dans les investissements de Roumanie. La plupart des analystes anticipent, pour la période allant de mars 2017 à mars 2018, un niveau de l’inflation de 1,5% et un taux de change de 4,55 lei pour un euro et de 4,56 lei pour l’année à venir. La confiance des analystes financiers certifiés en l’économie roumaine a connu un revirement sur la toile de fond des attentes positives au sujet des conditions d’affaires dans ce pays.



    Sanctions — La commissaire européenne à la Politique régionale, Corina Creţu, a affirmé dans un entretien au quotidien allemand Frankfurter Allemagne Zeitung qu’elle s’oppose aux sanctions à l’égard des Etats d’Europe de l’Est et qu’elle refuse d’utiliser les fonds structurels comme moyen de pression dans la crise des réfugiés. Selon Corina Creţu, les fonds structurels peuvent jouer un rôle important dans la solution de la crise des réfugiés s’ils sont envoyés aux régions qui connaissent des difficultés en ce sens. La commissaire européenne s’est prononcée fermement contre l’idée de concentrer les fonds structurels afférents à la prochaine période financière uniquement vers les Etats membres les plus pauvres. Elle a déclaré que même les Etats riches, comme l’Allemagne ou l’Autriche, ont encore besoin de soutien financier dans des domaines tels ceux des PMEs ou de l’innovation.

  • En quête de solutions pour les prisons roumaines

    En quête de solutions pour les prisons roumaines

    Les responsables de Bucarest sont à la recherche de solutions pour améliorer les conditions de vie dans les prisons et pour éviter de se voir appliquer de nouvelles sanctions par la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Et pour cause : l’année dernière les amendes se sont chiffrées à 1,6 millions d’euros.

    Dans ce contexte, fin janvier, le gouvernement de gauche de Bucarest adoptait un controversé décret d’urgence visant à gracier plusieurs catégories de détenus, en raison du surpeuplement des pénitenciers. Par ce décret, entre autres, les peines inférieures à 5 ans étaient graciées, à l’exception des récidivistes. Cette initiative, aux côtés d’une autre visant à alléger les sanctions pour l’abus de fonction, a engendré d’amples protestations en Roumanie, en fait les plus amples depuis la chute du communisme en 1989, attirant aussi de nombreuses critiques de l’intérieur et de l’extérieur du pays. Suite à ces manifestations, le gouvernement a renoncé aux deux décrets mentionnés.

    Mais les problèmes des pénitenciers roumains restaient toujours sans solution. Par conséquent, le Sénat de Bucarest a adopté lundi un projet visant à modifier la loi qui régit l’exécution des peines de prison. Aux termes du document, les détenus qui vivent dans des conditions inadéquates, soit dans un espace inférieur à 4 m carrés par personne, bénéficieront d’une réduction de peine de 3 jours par mois. Ce projet fait partie de tout un paquet initié par le gouvernement roumain afin d’éviter de se faire sanctionner par la Cour Européenne des Droits de l’Homme, un paquet voté par tous les partis.

    La Roumanie fait ainsi une moitié de pas vers la solution du problème de fond, estime la sénatrice libérale Alina Gorghiu : «Si on ne discute pas à chaque fois de la construction des pénitenciers envisagée par le gouvernement, si on ne prend pas au sérieux la mesure des bracelets électroniques, si on n’arrive pas à dire très clairement que le recour interne de type compensatoire ne résout pas le problème de l’hygiène des cellules où vivent les détenus, ni le problème de la réinsertion sociale, qui est le plus grand défaut du système pénitentiaire roumain, alors cela signifie que nous ne résolvons pas le problème de fond. »

    Pour sa part, le sénateur social-démocrate Serban Nicolae, affirme que la situation des détenus roumains reste un problème réel, bien que le phénomène infractionnel soit à la baisse.

    Serban Nicolae : « Il y a 15 ans, le nombre des détenus se trouvant dans les prisons roumaines s’élevait à 56.000. A présent il en reste 28.000, donc, sans une loi de la grâce collective, ni d’autres mesures spécifiques, sans bracelets électroniques ou de mesures alternatives d’exécution des peines, le nombre des détenus à diminué à moitié en Roumanie. Et cela, uniquement dans le contexte actuel de procédure judicaire dans le domaine. »

    Notons pour terminer que c’est maintenant à la Chambre des Députés à s’exprimer sur le projet de loi adopté par les sénateurs de Bucarest, les députés ayant le pouvoir décisionnel dans ce cas. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 10.03.2017

    10.03.2017

    Europe – Les chefs d’Etats et de gouvernements de l’UE se penchent aujourd’hui à Bruxelles, à 27, donc sans la Grande Bretagne, sur la manière dont le bloc communautaire fonctionnera à l’avenir. Principal sujet à l’agenda: la variante d’une Europe « à plusieurs vitesses », une des solutions proposées par le chef de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, pour relacer l’Union après le Brexit. La Roumanie est représentée à Bruxelles par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, qui a réitéré avant son départ que Bucarest croyait à une UE forte, unie et solidaire et s’opposait au scénario des vitesses multiples. A son avis, ce serait complètement contreproductif pour l’UE d’accepter des projets accessibles uniquement à certains Etats membres. Un point de vue partagé par le premier ministre roumain, Sorin Grindeanu, et soutenu lors de sa participation à la réunion du Parti des Socialistes Européens. Par ailleurs, de plus en plus de politiciens européens, quelle que soit leur couleur politique, affirment qu’en réalité, l’UE a déjà plusieurs vitesses et qu’il existe ce que l’on appelle « des cercles » à l’intérieur de l’Union, tels l’espace de libre circulation Schengen ou la zone euro. En même temps, le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, a déclaré pour Radio Roumanie que tout Etat membre, y compris la Roumanie, pourra intégrer ces « groupes d’étroite coopération » s’il le souhaite. Les conclusions des débats de Bruxelles seront présentées dans une déclaration pendant le sommet anniversaire de Rome, prévu le 25 mars.

    Salaires – Les négociations entre le gouvernement et les syndicats se poursuivent ce vendredi à Bucarest. Aujourd’hui c’est le tour des représentants du domaine de la culture de participer aux débats. Hier, lors des négociations avec les syndicats de l’Education, la ministre du Travail, Lia Olguta Vasilescu, a fait savoir que les salaires de tous les employés du secteur public allaient inclure en tant que bonus un voucher de vacances et deux défraiements de repas. Le niveau total des bonus ne pourra pas dépasser les 30% pour les institutions qui ne disposent pas de leurs propres revenus, pour ne pas causer de problèmes au budget de l’Etat, a encore expliqué la ministre. Les syndicalistes des secteurs de la défense, de l’ordre public et de la santé ont déjà fait connaître leurs positions sur la loi de la grille unique des salaires. Le document devrait être adopté avant le 1er juillet et commencerait à produire des effets à partir du 1er janvier 2018. La ministre du Travail, Lia Olguţa Vasilescu, a précisé que les salaires du secteur public seraient majorés progressivement jusqu’en 2021, seuls les salariés du système de santé allant bénéficier d’une hausse salariale intégrale l’année prochaine.

    Pétrochimie – Le ministre roumain de l’Economie, Mihai Tudose, a assuré les habitants de la ville de Râmnicu Vâlcea (sud), dont les revenus dépendent directement ou indirectement du combinat pétrochimique Oltchim, que la compagnie ne serait pas fermée après son rachat. Il a précisé que toute offre visant à faire fonctionner le combinat serait prioritaire. Oltchim Râmnicu Vâlcea est la dernière société fonctionnelle dans le domaine de la pétrochimie de Roumanie et un des plus grands fabricants de produits chimiques en Europe du Sud-Est. Il y a 10 ans, plus de 3 quarts de ses produits étaient exportés dans 80 pays. A présent, le combinat fait l’objet d’une procédure d’insolvabilité. Après plusieurs privatisations non réussies, l’assemblée des créanciers a approuvé un nouveau plan de vente de la société, qui pourrait être divisée en paquets d’actifs fonctionnels, soit une vente par morceaux, sans aucune obligation de transférer les quelque 2000 employés aux acheteurs.

    Vaccins – En Roumanie, un nouveau projet de la loi de la vaccination sera soumis au débat public dans un mois tout au plus, a fait savoir le ministre de la Santé, Florian Bodog. Une fois la loi adoptée, les parents seront obligés de respecter les schémas de vaccination des enfants. Cette initiative survient dans le contexte où le taux des vaccinations est à la baisse en Roumanie depuis plusieurs années déjà, causant des épidémies qui ont entraîné la mort de nombre d’enfants. Par ailleurs, plusieurs vaccins manquent en Roumanie depuis plusieurs mois, le ministre de la Santé ayant annoncé que des contrats avaient été signés pour deux d’entre eux. Pour le vaccin anti-pneumococcique – les procédures d’achat démarreront au plus tôt. Pour celui contre l’hépatite B, un mécanisme européen a été activé, a encore précisé le ministre.

    Tourisme – Le ministère du Tourisme de Bucarest fait la promotion de la Roumanie au Salon internationale de Tourisme de Berlin. Y participent 40 agences de tourisme et représentants de municipalités et d’associations roumaines. Présent à l’événement, le ministre roumain, Mircea Dobre, s’est entretenu avec le secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme, Taleb Rifaï. L’occasion pour le responsable roumain de présenter les initiatives de promotion de notre pays au niveau international.

    Tennis – Trois joueuses de tennis roumaines évoluent aujourd’hui au 2e tour de la compétition d’Indian Wells, aux Etats-Unis. Simona Halep, directement qualifiée dans cette étape, rencontrera la Croate Dona Vekic (n° 86 WTA). Monica Niculescu affrontera Timea Bacsinszky de Suisse, alors qu’Irina Begu jouera contre Louise Chirico des Etats – Unis. Dans la compétition masculine, le Roumain Marius Copil s’est qualifié, pour la première fois dans sa carrière, au tableau principal du tournoi de simple au tournoi ATP Masters d’Indian Wells. Il affrontera aujourd’hui l’Argentin Horacio Zeballos (73e).

    Rugby – La sélection nationale de rugby de la Roumanie rencontrera samedi à Bruxelles l’équipe nationale de la Belgique, dans la 4e étape du Championnat d’Europe de rugby, compétition qui remplace à compter de cette année l’ancienne Coupe d’Europe des Nations. Jusqu’ici, la Roumanie a vaincu la Russie et l’Espagne, mais elle s’est inclinée devant l’Allemagne. La sélection nationale de Roumanie se classe 2e dans son groupe, après la Géorgie, alors que la Belgique est en dernière position. Dans la hiérarchie mondiale, la Roumanie occupe la 16e place, alors que la Belgique – la 27e.

    Météo – Les météorologues roumains annoncent de la pluie, du vent fort et de la neige en montagne de vendredi jusqu’à dimanche soir. Le sud, l’est et le centre du pays seront sous la pluie, alors qu’en montagne on attend des précipitations mixtes, notamment de la neige. Aujourd’hui les températures sont à la baisse sur l’ensemble du pays, les maximales allant de 6 à 13 degrés. 7 degrés et de la pluie à midi à Bucarest.

  • 02.03.2017 (mise à jour)

    02.03.2017 (mise à jour)

    Fonds — La priorité majeure du gouvernement roumain c’est d’attirer 5,2 milliards d’euros de fonds européens d’ici la fin de l’année, a fait savoir Sevil Shhaideh, ministre du Développement régional et vice-premier ministre. Bucarest a perdu 3,5 milliards d’euros, somme qu’il aurait pu utiliser entre 2007 et 2013. Par ailleurs, la Roumanie n’a absorbé jusqu’ici que 1% des près de 30 milliards d’euros qui lui sont alloués pour la période 2014-2020, alors qu’à l’échelle européenne le taux d’absorption pour le même calendrier financier est de 3%.



    Cohésion — La ministre roumaine pour les Fonds européens, Rovana Plumb, a affirmé, jeudi, à Varsovie, que la politique de cohésion devait demeurer le principal pilier d’investissements au niveau de l’UE après 2020. L’officiel a ajouté qu’une politique de cohésion forte et efficace engendrerait une croissance intelligente, durable et favorable à l’inclusion dans toutes les régions d’Europe. Les déclarations ont été faites à la réunion des ministres responsables de la politique de cohésion des pays du Groupe de Visegrád (Pologne, République tchèque, Hongrie, Slovaquie) et de Bulgarie, Croatie, Roumanie et Slovénie, en tant que pays invités. A l’occasion, les représentants des huit Etats ont signé une déclaration commune sur les orientations générales de la politique de cohésion dans le futur exercice financier communautaire. La commissaire européenne à la Politique régionale, Corina Cretu, a également pris part à la rencontre de Varsovie.



    Loi — Le ministre roumain pour le Milieu des affaires, Alexandru Petrescu, a annoncé jeudi que le projet de loi portant prévention serait proposé au débat public la semaine prochaine. Il a déclaré que le projet de loi reposait sur deux principes fondamentaux : l’information efficace des opérateurs économiques, y compris par un portail unique, et éviter de sanctionner les compagnies pour violation des dispositions légales, et de remédier aux manquements constatés. Le travail au noir et les faits constituant contravention qui affectent la santé et la sécurité de la population, tels que la vente de denrées alimentaires altérés, ne feront pas l’objet de la Loi portant prévention.



    Europe — La ministre roumaine aux Affaires européennes, Ana Birchall, a déclaré, jeudi, que Bucarest ne soutient pas l’idée d’une Union européenne à vitesses multiples, qui risque d’approfondir les clivages économiques et sociaux entre les Etats membres. Mme Birchall a encore ajouté que la Roumanie plaide pour une réforme des institutions communautaires, mais cela ne peut pas se faire en sacrifiant l’unité européenne. La veille, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, avait affirmé que la Roumanie ne souhaitait pas une Union à plusieurs vitesses, vu que de telles formules de reconfiguration pourraient conduire au démantèlement du projet communautaire. Les déclarations des officiels de Bucarest ont été faites après la présentation par le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, du Livre Blanc sur l’avenir de l’UE. Le document présente cinq scénarios possibles.



    Chômage — La Roumanie enregistrait, en janvier dernier, un taux de chômage de 5,4%, inférieur de 0,1% à celui du mois précédent, soit le niveau le plus bas depuis 2008, selon les données fournies par l’Institut national de la statistique. Quant au nombre de chômeurs, il a atteint le niveau minimum de 1994, depuis qu’il existe de telles statistiques. Selon Eurostat, les fonds alloués par le gouvernement pour appuyer les politiques publiques dans le domaine de l’emploi représentent 0,2% du PIB, ce qui place la Roumanie en dernière position parmi les Etats membres de l’UE.



    Saisine — L’Avocat du peuple (équivalent du Défenseur des droits) s’est saisi d’office et fera les démarches légales dans le cas des deux enfants repris à leur famille par les autorités de Finlande et placés dans des centres de placement différents. Selon un communiqué de l’Avocat du peuple, la mère, ressortissante roumaine, médecin de son état, s’est établie il y a plusieurs années dans ce pays. Après la séparation d’avec son époux finlandais, il a porté plainte contre elle parce qu’elle aurait eu l’intention de partir avec les enfants en Roumanie. C’est pourquoi les autorités ont repris les mineurs au printemps 2015. La mère a déjà fait appel à l’ambassade de Finlande en Roumanie et à la Commission pour la diaspora de la Chambre des députés de Bucarest. D’autre part, le MAE de Bucarest, par l’ambassade de Roumanie à Helsinki, a fait une demande de rapatriement pour les deux enfants, pour qu’ils soient élevés par les grands-parents maternels, lit-on dans le communiqué de l’Avocat du peuple.


  • 19.01.2017

    19.01.2017

    Protestations – Des milliers de personnes ont protesté mercredi soir à Bucarest et dans plusieurs grandes villes de Roumanie contre l’intention du gouvernement d’adopter un décret d’urgence visant à gracier certaines catégories de détenus et à apporter plusieurs modifications au Code Pénal. Selon les protestataires, ces modifications profiteraient en fait à certains hommes politiques influents se trouvant derrière les barreaux. Pour sa part, le gouvernement affirme qu’il est nécessaire de modifier la loi en raison du surpeuplement des pénitenciers, mais aussi pour aligner la législation sur les décisions de la Cour Constitutionnelle.

    Visite – En visite à Washington, le président de la Chambre des députés de Bucarest, Liviu Dragnea, s’est entretenu au sujet des relations roumano-américaines avec Ed Royce, président de la Commission de la Chambre des Représentants en charge des affaires étrangères. Selon un message posté sur les réseaux sociaux, le responsable américain a souligné le sérieux dont la Roumanie a fait preuve lors de plusieurs moments difficiles. A son tour, Liviu Dragnea a reconfirmé l’attachement de la Roumanie au partenariat stratégique avec les Etats – Unis, ainsi que l’engagement du gouvernement de Bucarest à développer les relations politiques et économiques bilatérales. « La Roumanie restera un pilier de confiance des relations transatlantiques », a encore affirmé le chef de la Chambre des députés de Bucarest, Liviu Dragnea. Il s’est rendu à Washington pour participer à la cérémonie d’investiture de Donald Trump. Liviu Dragnea et le premier ministre roumain Sorin Grindeanu ont été invités à la cérémonie par un vice-président du Comité inaugural.

    Pouvoir d’achat – En Roumanie, le pouvoir d’achat de la population se situe à environ un tiers de la moyenne européenne, constate une récente enquête réalisée dans une centaine de pays par GFK, une compagnie spécialisée dans l’études de marché et du comportement des consommateurs. Avec un pouvoir d’achat moyen de 4181 euros, les Roumains continuent d’occuper la 33e place du classement, soit le même niveau qu’en 2015. Ils sont très loin de la moyenne européenne qui tourne autour de 13.670 euros. Les habitants de la capitale ont le plus grand pouvoir d’achat en Roumanie, à savoir près de 6290 euros par personne, soit le double de la moyenne nationale. Cela place les Bucarestois au même niveau que les Polonais (29e place en Europe). En tête du classement européen on retrouve le Liechtenstein, suivi par la Suisse, le Luxembourg, la Norvège, l’Islande et le Danemark.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Sorana Cîrstea est la seule représentante de la Roumanie à l’Open d’Australie, premier tournoi de Grand Chelem de l’année. Vendredi, au 3e tour de la compétition, elle doit affronter l’Américaine Alison Riske. Antérieurement, Sorana Carstea avait dépassé Carla Suarez Navarro, 10e favorite. Par ailleurs, à l’épreuve de double, la paire formée par la Roumaine Raluca Olaru et l’Ukrainienne Olga Savchuk s’est qualifié au second tour, après avoir vaincu Naomi Osaka (Japon) et Monica Puig (Porto Rico). En double messieurs, le duo Horia Tecau (Roumanie) / Jean-Julien Rojer (Pays-Bas) et celui formé du Roumain Florin Mergea et du Britannique Dominic Inglot se sont qualifiés au deuxième tour de la compétition.

    Météo – Il fait très froid ce jeudi en Roumanie, notamment dans le nord, le centre et l’est du pays. Les températures maximales d’aujourd’hui iront de -8 à 3 degrés. Dans le sud et le sud-est du pays, à cause du blizzard, la circulation routière est toujours perturbée, alors que plusieurs trains ont été annulés. De même, les ports sur la Mer Noire et sur le Danube sont fermés en raison du vent très fort.

  • 12.01.2017 (mise à jour)

    12.01.2017 (mise à jour)

    Météo — En Roumanie, une nouvelle alerte jaune aux chutes de neige, aux précipitations mixtes, au blizzard et au verglas sera en vigueur sur la majorité du territoire à partir de vendredi matin. Les météorologues précisent que selon l’évolution du temps, cette vigilance, prévue jusqu’à samedi midi, pourrait être prolongée. Les minimales descendront jusqu’à –12°, et les maximales iront jusqu’à 8°. En raison des conditions météo extrêmes, jeudi, plus d’une centaine de trains ont été supprimés, tandis que les écoles, maternelles comprises, de la Capitale et de 12 départements sont restées fermées.



    Constitution — La Cour constitutionnelle de Roumanie a décidé jeudi que la loi permettant au gouvernement d’émettre des décrets durant les vacances parlementaires était constitutionnelle, rejetant ainsi la saisine déposée par les députés du Parti national libéral, de l’Union Sauvez la Roumanie et du Parti du mouvement populaire. L’opposition de Bucarest affirmait que cette loi autorisait le cabinet Grindeanu à modifier des lois organiques par le biais de simples décrets d’urgence, pratique contraire à la loi fondamentale. La contestation déposée par l’opposition est une tentative de bloquer l’activité du gouvernement, a répliqué le leader social-démocrate Liviu Dragnea.



    Loi – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a promulgué, jeudi, la loi par laquelle la Chambre des députés de Bucarest avait apporté deux modifications au Code fiscal, la semaine dernière. Il s’agit de l’élimination de la contribution à l’assurance maladie pour tous les retraités et de l’exemption d’impôt sur les revenus pour toutes les retraites inférieures à 2.000 lei (450 euros). Le projet a été adopté avec 207 voix pour et 29 contre.



    Protestations — Plusieurs centaines de personnes ont protesté mercredi soir à Bucarest et à Cluj, dans le centre-nord du pays, contre la présence de Victor Ciorbea à la tête de l’institution de l’Avocat du peuple, équivalent du Défenseur des droits. Les protestataires ont demandé sa démission, en raison de son initiative de saisir la Cour constitutionnelle au sujet de la loi qui interdit aux personnes ayant une condamnation d’occuper des fonctions gouvernementales. L’intégrité n’est pas négociable, a déclaré à la presse un des participants aux protestations. La semaine dernière, M Ciorbea avait affirmé que sa saisine était fondée sur ce qu’il a appelé « des arguments béton », puisque la loi visée enfreignait tant la Constitution que plusieurs conventions internationales. Il a également rejeté les allégations de la presse roumaine selon laquelle il aurait parlé au leader social-démocrate Liviu Dragnea de ce sujet. Il y a un mois, le PSD a remporté le scrutin législatif avec 45% des voix. Pourtant, M Dragnea n’est pas devenu premier ministre puisqu’il avait été condamné à deux ans de prison avec sursis pour avoir tenté de frauder le référendum sur la destitution de l’ex président roumain Traian Basescu en 2012.



    Justice — La Roumanie remplit tous les critères pour que le Mécanisme de coopération et de vérification en matière de justice soit levé cette année, a déclaré jeudi le ministre roumain de la Justice, Florin Iordache, à l’issue d’une réunion avec Paraskevi Michou, adjointe au secrétaire général de la Commission européenne. Le Mécanisme a été introduit en 2007 comme une condition de l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’UE et il est ciblé sur la réforme du secteur judiciaire, la lutte contre la corruption et contre le crime organisé. Le ministre roumain de la Justice a également affirmé que la Roumanie avait fait des progrès notables en ce sens et consolidé une série d’institutions importantes qui garantissent l’Etat de droit.



    Rencontre — L’ambassadeur de Roumanie à Washington, George Maior, a rencontré d’importants membres républicains du Congrès américain. Les entretiens ont été ciblés sur la coopération roumano-américaine sur la toile de fond de l’installation à la Maison Blanche de la nouvelle administration Trump. L’ex-président de la Chambre des représentants, John Boehner, a salué le comportement exemplaire de la Roumanie au sein de l’OTAN, mais aussi en tant qu’allié et partenaire des Etats-Unis. Les hommes politiques américains ont affirmé que la puissance de la relation bilatérale se mesure par des projets communs de coopération, tels la gestion du système de défense antimissile, les efforts de lutte contre le terrorisme, la sécurité énergétique et cybernétique. Ce qui plus est, les responsables américains affirment que l’expérience de la coopération des Etats-Unis avec la Roumanie a atteint des niveaux très élevés, soulignant l’intention de poursuivre le développement des relations économiques, conformément aux priorités de l’administration Trump.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Monica Niculescu (40e WTA) s’est qualifiée jeudi dans les quarts de finale du tournoi de Hobart en Australie, après avoir battu la joueuse nippone Risa Ozaki, 6 – 4, 6 – 4. Niculescu doit affronter vendredi Lesia Tsurenko d’Ukraine. Dans la compétition de double féminin, la Roumaine Raluca Olaru et l’Ukrainienne Olga Savchuk, se sont qualifiées dans les quarts de finale après la victoire (6-4, 6-2) contre le double Kiki Bertens (Pays-Bas) / Johanna Larsson (Suède). Olaru et Savchuk affronteront dans la phase suivante de la compétition le double Liudmila et Nadia Kicenok.

  • Pour et surtout contre une loi de l’amnistie et de la grâce

    Pour et surtout contre une loi de l’amnistie et de la grâce

    A peine installé à la tête du Ministère de la Justice,
    Florin Iordache a remis sur le tapis la loi de l’amnistie et de la grâce, un
    sujet qui risque de provoquer un tollé dans un pays qui s’efforce depuis pas
    mal d’années déjà d’éradiquer la corruption. Avec pour principal argument le
    surpeuplement des prisons, le nouveau ministre souhaite un débat sérieux autour
    de ce sujet qu’il a abordé lors de ses entretiens avec le procureur général du
    pays, Augustin Lazar et avec la chef de la Direction Nationale Anticorruption, Laura Codruta Kovesi.

    Et le
    ministre de la Justice, Florin Iordache, de préciser que: « En l’absence d’un espace suffisamment grand,
    il ne nous reste que deux alternatives: soit on déménage dans une maison plus
    large, soit on met à la porte plusieurs personnes. Du coup, il convient de voir
    comment faire pour régler la situation avant de qualifier d’opportune la loi de
    l’amnistie».




    Pour leur part,
    les chefs des deux institutions judiciaires ont rejeté à l’unisson une
    éventuelle loi de l’amnistie et de la grâce. Le procureur général Augustin
    Lazar: «A l’heure
    où l’on parle, on doit lutter contre la criminalité, on doit faire de la lutte
    contre la corruption notre priorité numéro 1. On doit récupérer les biens que
    les criminels ont soustrait, on doit donc poursuivre ce combat qui justifie le
    travail des procureurs».





    Une position
    partagée également par le chef de l’État, Klaus Iohannis. Connu pour son
    tempérament plutôt calme et équilibré, celui-ci a surpris par un discours en
    force tenu devant le ministre Iordache, lors d’une séance du Conseil suprême de
    la Magistrature. Cette loi risquerait de conduire à la disparition de la
    démocratie, a lancé Iohannis qui s’est dit prêt à faire usage de toute sa force
    présidentielle pour contrecarrer à une telle démarche. Suite à l’adoption de la
    loi de l’amnistie et de la grâce, l’État de droit risquerait de s’écrouler, en
    poussant la Roumanie loin de toutes les valeurs européennes et euro-
    atlantiques, a affirmé Iohannis avant d’ajouter:






    Klaus Iohannis: «Ce serait
    une véritable catastrophe que de laisser passer une telle loi qui pourrait
    aussi bien laver les péchés des criminels dangereux que de blanchir les
    dossiers de nos politiciens.»






    Dans l’attente
    du dénouement, disons que l’opinion publique ne craint qu’une chose: que sous
    le prétexte d’un surpeuplement des prisons, la classe politique actuelle ne se
    prépare à remettre en liberté de nombreux personnages influents, notamment des
    responsables politiques emprisonnés pour leurs faits de corruption. (Trad. Ioana Stancescu)



  • 23.12.2016 (mise  à jour)

    23.12.2016 (mise à jour)

    Justice – Plusieurs anciens hauts dignitaires roumains, dont l’ex président, Ion Iliescu, l’ex-premier – ministre Petre Roman et l’ancien directeur du renseignement intérieur, Virgil Măgureanu, ont été accusés de crimes contre l’humanité, dans le dossier de la « minériade des 13-15 juin 1990 ». Selon les procureurs, ils ont décidé, organisé et coordonné l’attaque généralisée et systématique menée contre les opposants au régime nouvellement installé après la chute du régime communiste, en décembre 1989, qui manifestaient au centre de la capitale roumaine, Bucarest, ainsi que contre les habitants de la ville. Les participants à cette attaque ont été les forces des ministères de l’Intérieur et de la Défense et du Service roumain de renseignement, ainsi que plus de dix mille mineurs et autres ouvriers venus de plusieurs régions du pays, précisent les procureurs. Sur la toile de fond des violences intervenues en marge de la manifestation, violences que larmée avait déjà réussi à contenir, le président de lépoque, Ion Iliescu, a invoqué une tentative de putsch de lextrême droite et demandé à la population de défendre les institutions démocratiques. La descente des mineurs de la Vallée du Jiu (centre-ouest) sur Bucarest, où ils ont saccagé le bâtiment de lUniversité, les sièges des partis dopposition et des journaux indépendants, s’est soldée par quatre morts et plus de 1.200 blessés. En 2014, la Cour européenne des droits de lhomme a décidé dimposer à la Roumanie de continuer les investigations dans le dossier visant les événements de juin 1990.



    Loi — Le président roumain, Klaus Iohannis, a demandé au Parlement de réexaminer la loi portant suppression de plusieurs taxes et tarifs, dont la redevance audiovisuelle. Même si ladite loi a été déclarée comme constitutionnelle, il est nécessaire de la réexaminer, sous l’angle des effets ressentis par les citoyens, a-t-il précisé. L’élimination de certaines taxes doit être accompagnée d’une amélioration des procédures administratives et de la discipline budgétaire, est-il dit dans un communiqué de l’Administration présidentielle. En ce qui concerne la télévision et la radio publiques, le président a affirmé que les problèmes systémiques auxquels elles sont confrontées ne datent pas d’hier et qu’ils découlent surtout du cadre législatif qui sous-tend leur fonctionnement. Selon le chef de l’Etat, le débat autour de l’élimination de la contribution à l’audiovisuel public et le financement par le budget public ne peut pas se limiter à la simple question de savoir si oui ou non cette taxe est nécessaire. La suppression de la redevance audiovisuelle a été critiquée par nombre d’organisations médiatiques roumaines et internationales, au motif qu’elle affecte l’autonomie éditoriale des deux institutions.



    Révolution — Une messe de commémoration des héros martyrs de la Révolution de 1989 a eu lieu vendredi à l’aéroport Otopeni, près de Bucarest. Il y a 27 ans, 40 soldats des 82 envoyés pour renforcer la sécurité de l’aéroport ont été tués par les militaires du dispositif de défense de l’aéroport, qui les avaient pris pour des terroristes. Huit autres civils salariés de l’aéroport qui se rendaient en bus à leur travail ont également été tués dans les combats. La Révolution anticommuniste roumaine éclatait il y a 27 ans à Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie, pour se répandre ensuite dans tout le pays. Du 23 au 25 décembre 1989, le couple dictatorial Nicolae et Elena Ceausescu a été capturé, jugé et exécuté. Un millier de personnes ont été tuées et près de 3500 ont été blessées dans les combats qui ont eu lieu en Roumanie, unique pays de l’Europe de l’est où la chute du communisme s’est fait par la violence et où les dirigeants communistes ont été exécutés.



  • 17.12.2016

    17.12.2016

    Révolution – Les manifestations de commémoration des 27 années écoulées depuis la Révolution de décembre 1989, qui a entraîné la chute du communisme en Roumanie, ont commencé à Timisoara (ouest). Une journée de deuil est observée samedi dans cette ville à la mémoire de ses quelque 100 héros martyrs. Déclenchée par l’opposition des habitants de la ville à une mesure abusive des autorités locales de l’époque, la Révolution s’est rapidement propagée dans tout le pays, pour culminer, le 22 décembre, avec l’abandon du pouvoir et la fuite de Nicolae Ceausescu. Plus d’un millier de personnes ont perdu la vie et près de 3.400 ont été blessées entre le 16 et le 25 décembre 1989. La Roumanie est le seul pays de l’ancien Bloc de l’Est où le changement du régime s’est fait par la violence et où les dirigeants communistes ont été exécutés.

    Taxes – La Cour constitutionnelle de la Roumanie a décidé vendredi que la loi prévoyant la suppression de 102 taxes non-fiscales était constitutionnelle. Par conséquent, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, qui avait contesté cette loi devant la Cour, a fait savoir qu’il allait renvoyer le document au Parlement. La décision du président a suscité le mécontentement de Liviu Dragnea le chef du Parti social-démocrate et l’initiateur de la loi. Il a promis qu’il n’allait pas renoncer à la suppression des taxes en question et que le Parlement avaliserait de nouveau la loi, au plus vite.

    Consultations – Le président roumain Klaus Iohannis a fait savoir qu’il convoquerait le nouveau Parlement le 20 décembre et qu’il aurait de nouvelles consultations avec les représentants des partis politiques les 21 et 22 décembre. Cette semaine, le chef de l’Etat roumain a eu un premier round de consultations avec les partis politiques qui feront partie du futur Législatif. Il s’est entretenu avec les représentants du Parti National Libéral, de l’Union Sauvez la Roumanie, de l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie et du Parti du Mouvement Populaire ainsi qu’avec les représentants des minorités nationales. Le Parti Social-Démocrate et l’Alliance des Libéraux et des Démocrates qui détiendront ensemble la majorité des sièges, ont refusé l’invitation du président, invoquant des vices de procédure et précisant qu’ils allaient discuter avec le chef de l’Etat après la validation du nouveau Législatif.

    Trésor – Le ministère russe des AE a affirmé vendredi que le sujet de la réserve en or de la Roumanie avait un côté historique important, et que, par conséquent, c’est à une équipe bilatérale d’historiens de trancher cette question. Selon la diplomatie russe, les problèmes historiques, y compris celui du trésor roumain, ont été extraits du Traité de base romano-russe, une commission commune d’historiens ayant été formée pour dérouler des recherches en ce sens. Les résultats provisoires de la commission seront présentés dans le cadre d’une réunion prévue l’année prochaine à Moscou. Ces déclarations ont été faites par la diplomatie russe, dans le contexte où, le gouverneur de la Banque Centrale de Roumanie, Mugur Isarescu, a déclaré que la Russie n’avait pas encore rendu à la Roumanie la réserve en or que Bucarest lui avait envoyée pour être gardée en toute sécurité, au sein de l’Empire Russe, il y a un siècle. Selon les archives de la Banque Nationale de Roumanie, en 1916 et 1917, la Roumanie a envoyé à Moscou 1926 caisses contenant des monnaies en or et des lingots ainsi que des bijoux appartenant à la reine Marie.

    Défense – Les responsables de Bucarest font des progrès pour ce qui est de l’identification de 12 nouveaux aéronefs dont seront dotées les Forces aériennes roumaines, mais il faut encore avoir un débat centralisé avec les représentants du pays qui produit ces avions, a déclaré vendredi le ministre roumain de la Défense, Mihnea Motoc. Il répondait à une question sur l’acquisition d’une nouvelle escadrille d’avions F-16. Rappelons-le, en 2013, la Roumanie a décidé d’acheter au Portugal 12 avions F16 utilisés. De l’avis des experts, la Roumanie aurait besoin de 48 appareils multirôle, soit 4 escadrilles.

    Cyberattaques – Le président américain Barack Obama a déclaré que les Etats-Unis allaient répondre aux attaques cybernétiques lancées par la Russie au cours de la campagne présidentielle de novembre dernier. Les responsables américains affirment avoir des preuves du fait que plusieurs hackers liés au Kremlin ont piraté des boîtes postales électroniques de plusieurs membres de l’équipe d’Hillary Clinton pour favoriser son contre-candidat, Donald Trump. Pas grand chose ne se passe en Russie sans l’aval de Vladimir Poutine, a insisté Barack Obama lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche, lit-on sur l’AFP. La Russie rejette ces accusations.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, il fera toujours froid en
    Roumanie par rapport à la normale saisonnière. Les températures maximales iront
    de -6 à 6 degrés.

  • 14.12.2016 (mise à jour)

    14.12.2016 (mise à jour)

    Consultations – Le président roumain Klaus Iohannis a eu mercredi un premier round de consultations avec une partie des partis politiques entrés au Parlement suite aux élections du 11 décembre. Le Parti Social Démocrate (PSD) et l’Alliance libérale-démocrate (ALDE), qui assureront la majorité parlementaire, ont refusé de participer à ces consultations. Les leaders des deux partis ont invoqué des vices de procédure visant la base légale d’une telle invitation. Ce refus serait une «attitude impolie » selon le chef de l’Etat. Celui-ci a donc rencontré uniquement les représentants du Parto National Libéral (PNL), de l’Union Sauvez la Roumanie (USR), de l’Union démocratique des Magyars de Roumanie (UDMR) et du Parti du mouvement populaire (PMP), ainsi que ceux du groupe des minorités nationales. Lors des discussions avec le président, les libéraux ont affirmé que d’un point de vue économique, le PSD ne représentait pas la solution pour le bien-être des Roumains. A son tour le président de l’USR, Nicusor Dan, a déclaré que son parti n’allait pas voter un gouvernement formé autour du PSD et de son leader, Liviu Dragnea. En même temps l’UDMR a fait savoir qu’elle n’était pas à la recherche de fauteuils ministériels, ni de fonctions, mais de partenaires au sein du parlement pour pouvoir mettre en œuvre son programme politique. Enfin, le chef du PMP, Traian Basescu, a informé le président Klaus Iohannis que son parti allait participer à toute solution politique contre les sociaux – démocrates. Rappelons-le, le PSD a remporté une victoire écrasante au scrutin législatif de dimanche, avec 46% des voix, suivi par le PNL avec 20% et par l’Union Sauvez la Roumanie, l’Alliance libérale-démocrate, le Parti du mouvement populaire et l’Union démocratique des Magyars de Roumanie. Le président Iohannis a souligné que si les résultats finaux du scrutin étaient publiés avant la fin de cette semaine, il était probable que le nouveau Parlement serait convoqué la semaine prochaine.

    Cour Constitutionnelle – La Cour Constitutionnelle de Roumanie a rejeté mercredi les saisines déposées par le Gouvernement et par le Parti national libéral au sujet de la loi modifiant le décret gouvernemental relatif aux salaires dans le secteur public et qui prévoit également une majoration de 15% des rémunérations dans les domaines de l’éducation et de la santé. Dans sa saisine, le gouvernement affirme que cette loi transgresse trois articles de la Constitution visant la séparation des pouvoirs, selon lesquels aucune dépense budgétaire ne peut être approuvée si la source de financement n’est précisée. Mercredi également, la Cour Constitutionnelle de Roumanie a reporté la décision visant la saisine déposée par le président Klaus Iohannis au sujet de la loi qui élimine une série de taxes, parmi lesquelles la redevance audiovisuelle. De l’avis du chef de l’Etat, la suppression de ces taxes affecterait le fonctionnement de plusieurs institutions publiques et aurait un impact trop fort sur le budget public.

    Modolva – Le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti, a été décoré par la
    plus haute distinction accordée par l’Etat roumain pour sa contribution
    personnelle au développement des relations d’amitié et de coopération entre la
    Roumanie et la République de Moldova. Le décret du président roumain en ce sens
    a été présenté par l’ambassadeur de la Roumanie à Chisianu, Daniel Ionita. Cette distinction nous donne davantage de confiance
    pour faire de notre mieux pour le bien – être des habitants des deux pays, a affirmé Nicolae Timofti, tout
    en exprimant son espoir que la Roumanie et la République de Moldova allaient
    devenir un seul pays à un moment donné.

  • A la Une de la presse roumaine – 23.11.2016

    A la Une de la presse roumaine – 23.11.2016

    Transplantations d’organes en suspens
    dans plusieurs hôpitaux roumains, notamment de province, font savoir à
    l’unisson les quotidiens roumains du jour. Des irrégularités graves seraient à
    l’origine de contrôles approfondis entrepris par les autorités. Dans le même
    temps, les journalistes tirent un autre signal d’alarme – les Roumains boivent
    des alcools dangereux, sachant pertinemment qu’ils sont toxiques. Mais qu’est-ce qu’ils mangent aussi ? La
    presse écrite examine la viabilité d’une loi en vertu de laquelle les
    supermarchés devront proposer sur leurs étals 51% de vivres produits en Roumanie,
    une loi qui enfreint le marché libre…



  • Le budget de la Défense nationale

    Le budget de la Défense nationale

    Le chef de l’Etat vient de donner son aval pour la Loi visant l’industrie nationale de Défense. L’acte normatif avait été adopté le mois dernier par le Sénat, en tant que chambre décisionnelle. La loi réglemente l’organisation du secteur par domaines d’activité stratégiques, la restructuration et le regroupement des capacités, sans oublier la croissance de la compétitivité et la diversification des produits spécifiques du domaine, ni la participation aux activités de l’industrie européenne de défense.

    A cette occasion, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a affirmé ne pas se soucier de la manière dont le président élu des Etats-Unis, Donald Trump, se rapporterait à l’OTAN, estimant que les relations entre Bucarest et Washington se poursuivraient dans de bonnes conditions. «Les relations seront partiellement redéfinies, partiellement modifiées, mais cela ne veut pas dire forcément qu’elles empireront, il est possible qu’elles s’améliorent. A mon avis, les Etats-Unis continueront à jouer le même rôle qu’ils ont eu jusqu’ici, celui du plus important membre de l’OTAN et avec la participation la plus grande dans de nombreuses zones de conflit ou sans conflits », a expliqué Klaus Iohannis en faisant notamment référence aux déclarations du président élu des Etats Unis, Donald Trump faites pendant sa campagne électorale. A l’époque, M Trump avait suggéré qu’il ne défendrait pas automatiquement les Pays Baltes en cas d’attaque, mais qu’il analyserait d’abord les contributions de ces pays à l’OTAN.

    Par ailleurs, le président roumain a expliqué qu’au niveau de l’Alliance, il était nécessaire que tous les pays membres allouent 2% du PIB à la défense, tout comme Donald Trump le demande, et cette attitude pourrait «éveiller certains Etats». Klaus Iohannis a également rappelé qu’en janvier 2015 il avait justement proposé aux partis d’augmenter les allocations budgétaires à la défense à 2% du PIB. C’est précisément ce que Donald Trump a dit, souligne le président roumain : tous les Etats membres de l’Alliance devraient ramener leurs dépenses dans le domaine au niveau établi ensemble. Et pour cause. A présent, seuls 5 pays membres de l’UE respectent cet objectif de l’OTAN, alors que 10 autres Etats ont établi des feuilles de route claires pour l’atteindre. Cela signifie que seulement la moitié des Etats membres de l’OTAN allouent suffisamment de fonds pour les entrainements et les équipements.

    Quant à la Roumanie, elle occupe la 3e place du classement otanien des budgets destinés aux équipements militaires, selon un rapport de l’Alliance. En même temps, Bucarest alloue actuellement 1,48% du PIB à la Défense. Avec un effectif de 70.000 militaires, la Roumanie est, d’après le nombre de troupes, la 10e force militaire de l’OTAN. Plus encore, en 2009, le budget roumain de la Défense comptait 2,2 milliards de dollars, alors que la somme prévue pour 2016 est de 500 millions de dollars plus élevée, devançant les budgets alloués par d’autres pays tels la République tchèque, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Slovaquie ou la Hongrie. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 09.11.2016 (mise à jour)

    09.11.2016 (mise à jour)

    Réactions – Le
    président roumain, Klaus Iohannis, a adressé mercredi un message de
    félicitations au président élu des Etats-Unis, Donald Trump, où il met en
    exergue la relation solide entre Bucarest et Washington. Ces rapports
    s’expriment par le Partenariat stratégique pour le 21e siècle, qui
    est un des éléments essentiels du profil stratégique de la Roumanie, en sa
    qualité de membre de l’UE et de l’OTAN, affirme le chef de l’Etat roumain. Il a
    réaffirmé, à cette occasion, l’engagement ferme de Bucarest de renforcer la
    coopération bilatérale en matière de sécurité et d’agir en sa qualité d’allié
    de confiance de Washington, avec toutes les implications qui en découlent.
    Klaus Iohannis a également exprimé son entière disponibilité de travailler avec
    le nouveau président américain pour promouvoir des objectifs communs ainsi
    qu’une relation transatlantique puissante et dynamique. Les Etats-Unis peuvent
    compter sur l’appui ferme de la Roumanie pour promouvoir la démocratie, les
    droits humains et l’Etat de droit, a souligné encore le président roumain. A
    son tour, le premier ministre roumain Dacian Ciolos a adressé une lettre de
    félicitation au nouveau vice-président américain, Michael Richard Pence,
    soulignant l’importance du Partenariat Stratégique entre la Roumanie et les
    Etats-Unis.


    Par ailleurs, suite à la victoire de
    Donald Trump, la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a
    affirmé que l’UE continuerait à coopérer avec les Etats-Unis. Pour leur part,
    le président de la Commission Européenne, Jean-Claude Juncker, et le président
    du Conseil Européen, Donald Tusk, ont invité Donald Trump à un sommet UE -
    Etats-Unis aussi vite que possible, soulignant qu’il était plus important que
    jamais de renforcer les relations transatlantiques.




    Salaires – Les
    députés roumains ont rejeté mercredi la requête du Parti national libéral qui
    demandait la reprise du vote sur plusieurs projets de loi, dont celui
    instituant des majorations salariales pour les travailleurs de la Santé
    publique et de l’Education nationale. Les libéraux avaient argué que ces actes
    réglementaires avaient été adoptés sans que le nombre légal de députés requis
    pour avaliser une loi soit présent dans la salle de réunion. Le Bureau
    permanent de la Chambre des députés, l’organisme dirigeant la chambre basse, a
    toutefois décidé que le vote s’était déroulé selon la procédure habituelle. Le
    groupe libéral s’est par la suite s’adressé à la Cour constitutionnelle,
    insistant sur le caractère non constitutionnel de la loi des salaires dans le
    secteur public. Le PNL précise que le vote au plénum de la Chambre des Députés
    n’avait pas respecté les normes en vigueur et qu’il transgressait la
    jurisprudence constitutionnelle. A son tour, le premier ministre, Dacian Ciolos
    a l’intention de contester la loi auprès de la Cour constitutionnelle. Et ce
    parce que le point de vue de l’Exécutif, prévu par la procédure, n’a pas
    demandé, et il n’y a pas eu de débat transparent sur ce projet, a indiqué le
    chef du gouvernement de Bucarest.












    Economie -
    Mercredi, la Commission Européenne an révisé à la hausse, jusqu’à 5,2% ses
    prévisions de croissance économique de la Roumanie pour cette année, une
    avancée qui devrait ralentir jusqu’à 3,9% en 2017, pour arriver à 3,6% en 2018.
    Dans ses estimations de printemps dernier, l’Exécutif communautaire tablait sur
    une croissance économique de 4,2% pour cette année et de 3,7% pour l’année
    prochaine. Pour ce qui est du déficit de compte courant de la Roumanie,
    celui-ci devrait doubler en 2016, pour arriver à 2,2% du PIB, à comparer avec
    1,1% du PIB en 2015. Le déficit de compte courant continuera à croître dans les
    deux années à venir, jusqu’à 2,6% du PIB en 2017 et 2,8% en 2018. Par ailleurs,
    le taux d’inflation arrivera à -1% en 2016, par rapport à -0,4% comme prévu au
    printemps, estime encore la Commission Européenne.

    Météo – Le temps se refroidit en Roumanie dans les 24 prochaines heures. Le ciel sera plutôt couvert. Une vigilance jaune aux pluies abondantes est en vigueur dans 11 département du sud-est du pays et Bucarest jusqu’à jeudi dans la matinée. Les températures maximales iront de 4 à 13 degrés.

  • 08.11.2016 (mise à jour)

    08.11.2016 (mise à jour)

    Elections — Plus de 145 millions d’Américains inscrits sur les listes électorales décident qui sera le 45e président du pays – la démocrate Hillary Clinton (69 ans) ou le républicain Donald Trump (70 ans). Le successeur du leader actuel de la Maison Blanche, le démocrate Barack Obama, entamera son mandat en janvier 2017. Dans le contexte de ces élections présidentielles, l’ambassadeur des Etats Unis à Bucarest, Hans Klemm, a déclaré que, les 70 dernières années après la Seconde Guerre mondiale, la continuité a été une caractéristique de la politique étrangère américaine. La Roumanie est un allié et partenaire puissant des Etats Unis au sein de l’OTAN. Selon Hans Klemm, ce partenariat et cette alliance se poursuivront, et sa responsabilité en tant qu’ambassadeur, c’est de faire des efforts en ce sens. A son tour, le ministre roumain des Affaires étrangères, Lazăr Comănescu, a fait valoir que Bucarest a des raisons d’être sûr que le peuple américain fera le bon choix et que la relation transatlantique non seulement va continuer, mais elle sera consolidée, car il n’y a pas d’alternative.



    Loi — Le gouvernement a décidé de contester à la Cour constitutionnelle la loi portant majoration des salaires des médecins et des enseignants de 15% à partir du 1er janvier 2017, a annoncé le premier ministre roumain, Dacian Ciolos. Il a expliqué que le point de vue de l’exécutif n’avait pas été demandé, conformément à la procédure, et qu’il n’y avait pas eu de débats transparents sur le projet. Le PSD, initiateur de la loi, considère qu’il existe assez d’argent pour ces hausses, qui ont été soutenues par l’UDMR, l’ALDE et le Groupe des minorités nationales. En revanche, le PNL n’a pas soutenu cette loi et n’a pas participé au vote final.



    OTAN — Le président roumain, Klaus Iohannis, a déclaré que la réunion des ministres des Affaires étrangères de neuf Etats de l’OTAN du flanc est organisée ce mardi, à Bucarest, avait été prévue à un moment important. L’Alliance met en oeuvre les décisions du Sommet de Varsovie, a précisé le chef de l’Etat roumain, et ce sur la toile de fond d’un contexte sécuritaire complexe, marqué par l’absence de progrès quant à résoudre les foyers de crise, mais aussi par de nouvelles tensions. Les ministres de Bulgarie, République tchèque, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Slovaquie, Hongrie et Roumanie ont été invités à la réunion de Bucarest. La secrétaire générale adjointe de l’OTAN, Rose Gottermoeller, qui a repris récemment ce mandat, a également été présente à la réunion. Lors d’une rencontre avec le président Klaus Iohannis, Mme Gottermoeller a souligné qu’elle nourrissait pour la Roumanie une appréciation particulière et a remercié pour la contribution de ce pays à la stabilisation de l’Afghanistan. A son tour, le président Iohannis a assuré que la Roumanie s’engage à assumer toutes les obligations qui lui incombent en tant que pays allié.



    Taxe — Le président roumain Klaus Iohannis participera jeudi à un débat consacré à l’élimination de la redevance audiovisuelle, organisé par l’association ActiveWatch. Celle-ci se propose d’assurer un dialogue entre le chef de l’Etat et les journalistes, représentants des médias et membres de la société civile au sujet de la situation de l’audiovisuel public, notamment suite à l’adoption d’une loi qui élimine plusieurs taxes, dont la redevance audiovisuelle. La Radio et la Télévision publiques roumaines ont déjà organisé lundi un débat commun à ce sujet. Ioana Avadani, la directrice du Centre de journalisme indépendant, une ONG, a souligné que par l’élimination de cette contribution, le Parlement coupe tout lien direct entre le citoyen et le service public, qui sera pourtant entièrement financé par le budget de l’Etat.

  • 02.11.2016 (mise à jour)

    02.11.2016 (mise à jour)

    Commissaire – Le commissaire européen à l’économie et aux sociétés numériques, Günther Oettinger, fait ces mercredi et jeudi une visite officielle en Roumanie. Jeudi il tiendra à Bucarest un discours dans le cadre du Forum international La Roumanie Numérique – Industrie 4.0. Un événement organisé par la Chancellerie du premier ministre roumain auquel participeront le président roumain Klaus Iohannis, le premier ministre Dacian Ciolos et quelque 250 représentants du domaine de la technologie de l’information du milieu public et privé. Jeudi encore, le commissaire européen participera à une table ronde aux côtés des représentants du secteur industriel.

    Redevance audiovisuelle – Le président roumain Klaus Iohannis a fait savoir mercredi qu’il organiserait avant le 15 novembre au moins un débat public sur redevance audiovisuelle avec la participation des spécialistes du domaine. Ces derniers jours de nombreuses organisations européennes des médias, syndicats des médias et associations des professionnels des médias ont demandé au chef de l’Etat de ne pas promulguer dans sa forme actuelle la loi qui vise à supprimer une centaine de taxes dont cette redevance. Si la Radio et la Télévision publiques sont financées du budget de l’Etat elles entreraient sous contrôle politique. Rappelons-le, Radio Roumanie a fêté mardi son 88e anniversaire. L’évènement a été marqué alors que le Parlement vient de voter la loi sur la suppression de la redevance à l’audiovisuel public. Le document, qui attend d’être promulgué, est vivement critiqué par la société civile et par des institutions médiatiques roumaines et étrangères. Elles en dénoncent le caractère populiste, vu que ce vote intervient avant les législatives de décembre, et mettent en garde contre le danger de subordination des deux médias par rapport au pouvoir politique.

    Prêt – La Roumanie signera un accord de crédit de 500 millions d’euros avec la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Bâtiment, selon un mémorandum discuté mercredi pendant la séance du gouvernement de Bucarest. C’est le 2e crédit pour des politiques de développement, après celui de 750 millions d’euros signé en 2014. Ce nouvel prêt sera octroyé à la Roumanie sur une période de 20 ans ; il devra être remboursé en une seule tranche en 2036. L’argent sera utilisé pour combler le déficit du budget de l’Etat et pour refinancer la dette publique gouvernementale.

    Révolution – Les procureurs de la Section des Parquets Militaires ont décidé mercredi de l’élargissement des poursuites pénales contre X pour crime contre l’humanité dans le dossier de la Révolution roumaine de décembre 1989. Selon les procureurs, les incidents armés survenus après le 22 décembre 1989 dans de nombreuses villes roumaines prouvent qu’il y avait un plan bien établi d’avance, censé aider les nouveaux leaders à prendre le pouvoir et à se légitimer. Notons que « Le dossier de la Révolution » a été rouvert en avril dernier, l’enquête porte sur les événements qui ont entraîné la chute du régime communiste en décembre 1989. Le dossier a été classé en octobre 2015 par la Section des Parquets Militaires. Rappelons aussi que la Roumanie a été condamnée à la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour les retards enregistrés dans ce dossier. Selon les statistiques officielles, plus d’un millier de personnes ont perdu la vie et 3 milliers environ ont été blessées en décembre 1989.

    Défense – Des militaires roumains et américains prennent part, jusqu’au 12 novembre, à l’exercice « Patriot Shock V », qui se déroule sur le polygone de tir de Capul Midia (sud-est de la Roumanie). L’utilisation de missiles Patriot est une première pour la Roumanie. Il s’agit d’un système de défense avancé, de type sol-air, qui intervient dans le cas d’une attaque aérienne menée par des avions ou des missiles balistiques et de croisière, capable de détecter une centaine de cibles et de guider les missiles. L’exercice en question vise à tester la vitesse de réaction en situation de crise selon un scénario fictif de défense antiaérienne. Les deux détachements militaires participants agissent selon un scénario fictif de défense antiaérienne. Une autre première en matière de défense a été la participation des avions F-16, dont l’armée roumaine s’est récemment dotée, à l’exercice multinational « Scorpions Fury », qui s’est achevé mercredi, sur le polygone de tir de Cincu (au centre du pays). Ce dernier a réuni 1.300 militaires canadiens, roumains et moldaves et a impliqué 200 moyens techniques et 13 aéronefs des Forces aériennes roumaines.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures températures baisseront en Roumanie. Le ciel sera plutôt couvert sur le nord et le sud. On attend des précipitations mixtes sur les montagnes. Les températures maximales iront de 6 à 14 degrés.