Tag: Moldova

  • 08.04.2015

    08.04.2015

    Corruption — La Cour constitutionnelle de Roumanie examine ce mercredi les saisines déposées par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, le Conseil supérieur de la magistrature et le Parti national libéral suite à la décision du Sénat de rejeter la demande des procureurs anti-corruption d’arrestation de Dan Sova, accusé d’abus de fonction. Les contestataires signalent notamment un possible conflit juridique de nature constitutionnelle et institutionnelle entre le pouvoir judiciaire et le pouvoir législatif. Le 25 mars, le Sénat a rejeté la demande d’arrestation de l’ancien ministre des Transports, Dan Sova.



    Emploi – Plus de 400.000 jeunes roumains seront conseillés et se verront offrir des subventions censées les aider à trouver et à garder le plus longtemps possible un emploi décemment rémunéré. C’est ce qu’a déclaré le premier ministre roumain à l’occasion du lancement du programme européen « Garantie pour la jeunesse » par lequel Bruxelles se propose de réduire le chômage parmi les jeunes. La Commission européenne a débloqué 470 millions d’euros pour financer cette initiative, a ajouté Victor Ponta. L’inauguration du projet a eu lieu en présence du vice président de la Commission européenne en charge de l’euro et du dialogue social, Valdis Dombrovskis, en visite d’un jour en Roumanie. Antérieurement, le responsable européen a eu une entrevue avec le ministre des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu. Leurs pourparlers ont porté sur la coopération de la Roumanie avec la Commission Juncker et les priorités économiques et sociales au sein de l’UE.



    Enlèvement — Les armées française et américaine appuient les troupes du Burkina Faso à mener des opérations de recherche du citoyen roumain enlevé samedi, selon le ministre de la Sécurité intérieure de Ouagadougou, cité par l’AFP. Les armées sont dotées de dispositifs de haute surveillance censées élargir les opérations de recherche. Le ministre a également précisé se trouver en contact permanent avec les autorités maliennes et nigériennes pour retrouver le Roumain, embauché comme agent de sécurité dans une exploitation de manganèse, au nord-est du Burkina Faso, près de la frontière malienne.



    Capture – 70 kilos de cocaïne noire ont été saisis par les autorités roumaines à Timisoara, dans l’ouest du pays. Les drogues, camouflées dans des objets de mobilier, provenaient de l’Equateur et avaient l’Espagne pour destination finale. Quatre suspects ont été retenus par les procureurs anti-mafia. La cocaïne noire est une drogue sans odeur, rendant très difficile sa détection.



    Moldova — Inquiète du conflit en Ukraine voisine, la République de Moldova a besoin « aujourdhui plus que jamais » dune perspective claire dadhésion à lUnion européenne, a déclaré sa ministre des Affaires étrangères, Natalia Gherman, dans une interview à lAFP. A moins de deux mois du sommet du Partenariat oriental de Riga, Chisinau insiste pour que les « portes de lUE restent ouvertes » pour ceux des six partenaires (Ukraine, Moldavie, Bélarus, Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan) qui rempliront les conditions dadhésion. Pour la République de Moldova, le pays le plus pauvre dEurope, coincé entre lUkraine et la Roumanie, une entrée dans lUE représenterait lantidote contre les velléités séparatistes de la république auto-proclamée de Transnistrie (bande de terre de 500.000 habitants russophones dans lest du pays) et de Gagaouzie (région du sud peuplée de russophones et de turcophones). Chisinau a signé en 2014 laccord dassociation à l’UE.

  • Întrevedere între Angel Tîlvăr și ambasadorul R. Moldova, Iurie Reniţă

    Întrevedere între Angel Tîlvăr și ambasadorul R. Moldova, Iurie Reniţă

    Ministrul delegat pentru relaţiile cu românii de peste hotare, Angel Tîlvăr, a avut astăzi, 7 aprilie 2015, o întrevedere cu ambasadorul Republicii Moldova în România, Iurie Reniţă. Această întâlnire se înscrie în linia dialogului intens promovat de cele două părţi, în probleme ce ţin de identitatea culturală românească, şi are loc după vizita ministrului delegat în Republica Moldova, în perioada 26-28 martie 2015.



    Ministrul delegat a reiterat angajamentul Departamentului Politici pentru Relaţia cu Românii de Pretutindeni pentru dezvoltarea reperelor identitare româneşti în Republica Moldova, punctând importanţa mass media în limba română şi a accesului la carte în limba română ca paşi fundamentali în acest proces. În continuarea discuţiilor, oficialul român a evocat locul programului de tabere ARC în ansamblul de acţiuni al Departamentului, program prin intermediul căruia elevi şi studenţi din Republica Moldova, inclusiv de la şcolile româneşti din regiunea transnistreană, vor continua să cunoască anual România şi cultura ei.



    Totodată, ministrul delegat a menţionat faptul că susţinerea oferită de România şi, în mod punctual, de către Departamentul Politici pentru Relaţia cu Românii de Pretutindeni se adresează Republicii Moldova în integralitatea ei, amintind în acest context şi acţiunea demarată de MAE în vederea deschiderii unui Centru de Informare al României în Găgăuzia, la Universitatea de Stat din Comrat, şi intenţia de a deschide un centru cultural românesc la Bălţi, în viitorul apropiat.



    Ambasadorul Republicii Moldova în România a trecut în revistă rezultatele acţiunilor de susţinere ale României pentru Republica Moldova şi a subliniat eficienţa programului de reabilitare a unităţilor preşcolare, în urma căruia grădiniţele din Republica Moldova incluse în program vor oferi un cadru adecvat de dezvoltare tuturor copiilor care le frecventează. De asemenea, a evidenţiat caracterul special al programelor de radio şi tv în limba română, ca element suplimentar de conectare a românilor din Republica Moldova la România şi la dinamica vieţii culturale româneşti. În acelaşi timp, ambasadorul Republicii Moldova a reliefat şi oportunitatea armonizării graduale a ofertei de carte de specialitate şi manuale şcolare în relaţia România – Republica Moldova, pas care ar putea facilita schimburile şi interacţiunile educaţionale şi culturale.



    La finalul întâlnirii, cei doi oficiali au semnalat importanţa consultărilor reciproce între cele două părţii, pe palierul identitar-cultural, în vederea identificării celor mai bune soluţii pentru valorificarea potenţialului identitar românesc.

  • Il y a six ans, la révolte à Chişinău

    Il y a six ans, la révolte à Chişinău

    Il y a six ans, des dizaines de milliers de personnes, majoritairement des jeunes, mécontentes de la manière dont avaient été organisées les élections parlementaires du 5 avril 2009 et de leur niveau de vie, le plus bas d’Europe, protestaient en République de Moldova. Les élections avaient été remportées par le Parti des communistes, au pouvoir à l’époque, mais les protestataires avaient accusé une fraude massive lors du dépouillement des urnes. Les 6 et 7 avril 2009, la capitale Chişinau était secouée par des manifestations suivies par le saccage et l’incendie des bâtiments de la présidence de la République et du Parlement. Au moins un protestataire a perdu la vie et plusieurs centaines ont été interpellés par les forces de l’ordre.



    Le chef de l’Etat de l’époque, Vladimir Voronin, a accusé la Roumanie d’être à l’origine des manifestations, a décidé d’expulser l’ambassadeur roumain en République de Moldova et de réintroduire le régime des visas pour les ressortissants roumains. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a rejeté sans équivoque les accusations de Vladimir Voronin.



    La suite de des manifs — l’opposition parlementaire a bloqué l’élection du président du pays, ce qui a provoqué des élections anticipées et l’arrivée au pouvoir des partis pro-européens, rassemblés dans une coalition appelée l’Alliance pour l’intégration européenne, forte d’une majorité de 53 élus sur le total de 101.



    Ultérieurement, cette Alliance s’est rompue, des sujets tels l’abandon par la Moldova de sa neutralité militaire, l’union avec la Roumanie ou le partage des fonctions dirigeantes constituant autant de points en divergence. La présidence de l’Etat a connu trois périodes d’intérim, avant l’élection par consensus, en mars 2012, d’une personnalité apolitique, le magistrat Nicolae Timofti. Le dernier gouvernement moldave en date, résultat des élections du 30 novembre 2014, a été installé en janvier dernier, à l’aide des voix communistes.



    Les protestations du 7 avril 2009 ont reçu le nom « révolution Twitter », car, après la première révolution télévisée — celle de décembre 1989, en Roumanie — ces manifs de Chişinău ont eu une couverture en ligne, en temps réel. Selon les observateurs politiques, c’était la première fois que les réseaux sociaux montraient leur capacité à mobiliser les masses.



    Après cette date, la situation s’est répétée sur un autre continent, en Afrique: en Tunisie et en Egypte, les protestations ont été organisées à l’aide de Facebook et Twitter, par des gens qui ont ainsi réussi à dire au monde entier ce qui était en train de se passer dans leurs pays. Aujourd’hui, sur les réseaux sociaux, des groupes appellent à la révolution, en Syrie ou au Yémen, tandis que dans d’autres pays, les réseaux sociaux ont été carrément interdits. (Trad. : Ileana Taroi)

  • Acum 6 ani, revoltă la Chişinău

    Acum 6 ani, revoltă la Chişinău

    Se împlinesc 6 ani de la protestele din Rep Moldova, la care au participat zeci de mii de persoane, majoritar tinere, nemulţumite de felul în care au fost organizate alegerile parlamentare din 5 aprilie şi de nivelul de trai, considerat cel mai scăzut din Europa. Alegerile fuseseră câştigate de Partidul Comuniştilor, aflat la putere, dar protestatarii au acuzat fraude masive la numărarea voturilor. Pe 6 şi 7 aprilie 2009, la Chişinau, au avut loc manifestaţii urmate de devastarea şi incendierea sediilor preşedintiei şi parlamentului. Cel puţin un protestatar a fost ucis şi câteva sute au fost arestate.



    Şeful statului în exerciţiu, Vladimir Voronin, a acuzat România că s-ar afla în spatele protestelor şi a anunţat expulzarea ambasadorului român în Rep Moldova precum şi reintroducerea sistemului de vize pentru cetăţenii români. Ministerul de Externe al României a respins categoric acuzaţiile lui Voronin. În urma protestelor, opoziţia a blocat alegerea preşedintelui ţării, ceea ce a dus la alegeri anticipate şi la venirea partidelor pro-europene la putere. Ele au format o coaliţie intutulată Alianţa pentru Integrare Europeană, cu o majoritate de 53 din cele 101 de locuri în parlament.



    Ulterior, Alianţa s-a destrămat, teme precum ieşirea Rep Moldova din neutralitatea militară, unirea cu România sau împărţirea funcţiilor de conducere neîntrunind o unanimitate de păreri. Au urmat trei perioade de interimat la funcţia de preşedinte, pentru ca, în martie 2012, să fie aleasă, prin consens, o persoană apolitică, magistratul Nicolae Timofti. Cel mai recent dintre guvernele Rep Moldova a rezultat după alegerile din 30 noiembrie 2014 şi a fost învestit de parlament, în ianuarie, cu ajutorul voturilor comuniştilor.



    Protestele din 7 aprilie au fost supranumite ‘revoluţia twittter’ deoarece, după prima revoluţie transmisă la televizor — revoluţia româna din decembrie 1989 — ele au fost reflectate, în timp real, on line, de la Chişinău. Observatorii politici apreciază că a fost pentru prima dată când reţelele sociale şi-au dezvăluit capacitatea de mobilizare a maselor.



    Dupa 7 aprilie 2009, situaţia s-a repetat, pe alt continent: în Tunisia şi în Egipt, protestele au fost organizate în acelaşi mod, cu ajutorul Facebook şi Twitter, prin intermediul cărora oamenii au reuşit să spună lumii ce se întâmplă în ţara lor. Astăzi, pe reţelele de socializare, exista, în continuare, grupuri care cheama la revoluţie, în Siria sau in Yemen, în timp ce , în alte ţări, reţele de acest fel au fost interzise, oficial.

  • La semaine du 23 au 28 mars 2015

    La semaine du 23 au 28 mars 2015

    Les projets des Codes fiscal et de procédure fiscale ont été approuvés par le gouvernement roumain



    Le cabinet de Bucarest a approuvé les projets des Codes fiscal et de procédure fiscale et les a soumis au Parlement pour débats et adoption. Le nouveau Code vise à accélérer la croissance économique par l’allègement de la fiscalité. Parmi les dispositions au plus fort impact, notons la baisse de la TVA, qui devrait passer de 24% à 20% pour tous les biens et les services et respectivement à 9% pour des produits tels la viande, le poisson, le lait et les laitages, les œufs, les fruits et légumes. Même si l’entrée en vigueur de ces réductions est prévue pour le 1er janvier 2016, le premier ministre Victor Ponta affirme qu’elles pourraient être mises en place avant cette date. Il a précisé que le nouveau Code fiscal n’affectera ni les retraites ni les salaires des Roumains et qu’il créera, dans le même temps, un cadre moderne et flexible pour les taxes et les impôts locaux. Les accises appliquées aux principaux produits énergétiques diminueront également. Le nouveau Code fiscal prévoit aussi, à partir de 2018, une baisse de 3% de la contribution des salariés à la Sécurité sociale et de 2% pour les employeurs. Pour ce qui est du taux d’imposition unique, celui-ci pourrait se réduire de 16% à 14% en 2019. La suppression de l’impôt sur les dividendes et de la taxe sur les constructions spéciales, ainsi que la diminution des accises sont autant de mesures censées être appliquées jusqu’en 2020. L’opposition parlementaire annonce pourtant son intention d’apporter des amendements aux deux textes. De l’avis des libéraux, la hausse des taxes locales qui résulterait de la mise en pratique des nouveaux Codes aurait un effet négatif sur le milieu des affaires. Ils promettent d’analyser combien viables sont les mesures annoncées par le gouvernement à dominante sociale-démocrate, dans le but de prévenir un manque de fonds pour les retraites, les salaires, la santé et l’éducation nationale.



    Poursuite de la lutte contre la corruption



    L’ex ministre roumain des finances Darius Vâlcov a été assigné à domicile durant l’enquête dont il fait l’objet. Les procureurs l’accusent de trafic d’influence dans un dossier qui vise des faits remontant aux années 2008 — 2009, lorsque Vâlcov était maire de la ville de Slatina, dans le sud de la Roumanie. Il aurait accordé des marchés publics en échange de pots -de -vin de deux millions d’euros. L’ex responsable a été retenu mercredi, en vertu d’une demande de la Direction nationale anti-corruption approuvée par lé Sénat. Pourtant, les sénateurs de Bucarest ont rejeté une demande similaire qui visait l’ex ministre des transports Dan Sova. Celui-ci est accusé de complicité d’abus de fonction, dans un dossier qui vise l’activité de deux compagnies énergétiques d’Etat. La décision du Sénat dans le cas Sova, un des proches du premier ministre Victor Ponta, a suscité une vague de critiques et de réactions de la part du chef de l’Etat, de l’opposition, du Parquet anti-corruption, et de plusieurs ambassades étrangères à Bucarest. Le président Klaus Iohannis a saisi la Cour Constitutionnelle lui demandant de constater l’existence d’un conflit de nature constitutionnelle entre les pouvoirs juridique et législatif. De l’avis du chef de l’Etat, l’attitude du Parlement dans des cas tels celui du sénateur Dan Sova a provoqué un blocage institutionnel et rendu impossible le déroulement des procédures judiciaires et de l’acte de justice dans son ensemble. Le Parti national libéral, d’opposition a également déposé une contestation similaire. La Cour Constitutionnelle a annoncé qu’elle déciderait des deux contestations le 8 avril. Le vote du Sénat rouvre les débats autour de la très controversée immunité des élus nationaux.



    97e anniversaire de l‘Union de la Bessarabie avec la Roumanie



    Le 27 mars a été célébré le 97e anniversaire de l’Union de la Bessarabie avec la Roumanie. Dans ce contexte, le ministre délégué aux Relations avec les Roumains de l’étranger au sein du gouvernement de Bucarest, Angel Tîlvar, a effectué une visite officielle en République de Moldova. Présent à Bucarest, le président du Parlement de la République de Moldova, Adrian Candu, a eu des entretiens avec le premier ministre roumain, Victor Ponta, le chef de la diplomatie roumaine Bogdan Aurescu et les présidents des deux chambres du Parlement roumain qui l’ont assuré du soutien de la Roumanie à l’intégration européenne de Chisinau. L’Union de la Bessarabie avec la Roumanie a été marquée dans les deux pays par toute une série d’évènements, dont débats, lancements de livres, colloques, concerts et cérémonies religieuses.



    Le 27 mars 1918, le Conseil du Pays, organisme législatif de Chisinau, décidait de l’union avec la Roumanie de la province roumanophone de Bessarabie, jusqu’alors sous occupation tsariste. L’actuelle République de Moldova s’est formée sur une partie des territoires orientaux roumains ré-annexés par Moscou en 1940, suite à un ultimatum du dictateur soviétique Staline.



    Relations roumano-britanniques



    Le ministre britannique de la défense, Michael Fallon a fait une visite à Bucarest, pour évoquer avec son homologue roumain Mircea Dusa, la sécurité dans le bassin de la mer Noire et les mesures que les deux pays devraient adopter afin d’assurer une présence permanente des forces de l’OTAN dans cette région. Le Royaume-Uni participera avec des troupes aux deux commandements de l’OTAN qui devraient fonctionner en Roumanie, a également annoncé le responsable britannique. Les ministres Mircea Dusa et Michael Fallon ont également parlé de la situation politique et militaire dans la région suite à la crise ukrainienne et à l’annexion de la Crimée par la Russie. Les évolutions à la frontière orientale de l’UE et notamment la situation en Ukraine ont été examinées à Londres par le chef de la diplomatie roumaine Bogdan Aurescu qui a rencontré son homologue britannique Philip Hammond. Les deux responsables ont salué les relations étroites entre les deux pays, relations basées sur un Partenariat stratégique dans les domaines de la sécurité et de la défense.


  • 27.03.2015

    27.03.2015

    Justice- La Cour Constitutionnelle de Roumanie examinera le 8 avril les contestations à l’adresse du sénateur social-démocrate Dan Sova, suite à la décision du Sénat de rejeter la demande de mise en détention provisoire avancée par les procureurs anti-corruption. Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis a appelé la Cour à signaler l’existence d’un conflit de nature constitutionnelle entre les pouvoirs juridique et législatif. De l’avis du chef de l’Etat, une attitude comme celle adoptée par le Parlement dans le cas du sénateur Dan Sova conduit à un blocage institutionnel, suite à l’impossibilité d’une mise en œuvre des procédures judiciaires et de l’acte de la justice. Le PNL, en opposition, a également avancé une contestation. Mercredi encore, le Sénat a rejeté la demande formulée par la DNA d’approuver la levée de l’immunité de Dan Sova, ex ministre des Transports, accusé de complicité d’abus de fonction dans une affaire où la Direction nationale anticorruption étudie l’activité de deux compagnies énergétiques d’Etat.



    Visite — Le ministre délégué chargé des Relations avec les Roumains de l’Etranger au gouvernement de Bucarest, Angel Tîlvar, a fait un don de livres en langue roumaine à l’Université de Balti, dans le nord de la République de Moldova. A cette occasion, il a mis en évidence l’importance que représente pour la Roumanie la manifestation de l’identité culturelle roumaine en République de Moldova. La visite du responsable roumain à Chisinau se déroule simultanément avec celle du président du Parlement moldave, Adrian Candu, à Bucarest. Ces rencontres Bucarest – Chisinau interviennent au moment du 97ème anniversaire de l’Union de la Bessarabie avec la Roumanie.



    Football- La sélection nationale de foot se prépare à rencontrer à Ploiesti, en Roumanie, la représentante des Iles Féroé dans le cadre d’un match du groupe F de qualification au Championnat d’Europe 2016. Après les matchs disputés l’automne dernier en déplacement, contre la Grèce et la Finlande, et ceux joués sur terrain propre contre la Hongrie et l’Irlande du Nord, la Roumanie occupe la première position dans son groupe et la quinzième dans le classement de la FIFA.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Irina Begu, s’est qualifiée jeudi pour le troisième round du tournoi WTA de Miami, en triomphant de la Tchèque Tereza Smitkova. Simona Halep, numéro trois mondial et grande gagnante du tournoi d’Indian Wells, affrontera aujourd’hui à Miami, directement au deuxième tour, la Tchèque Nicole Vaidisova. Par ailleurs, une troisième joueuse roumaine, Monica Niculescu, rencontrera toujours vendredi, à Miami, Serena Williams, numéro un mondiale et favorite de la compétition.

  • Vizita oficială a ministrului Angel Tîlvăr în Republica Moldova

    Vizita oficială a ministrului Angel Tîlvăr în Republica Moldova

    Demnitarul român a avut mai multe întrevederi cu reprezentanți ai autorităților locale din Regiunea de Dezvoltare Nord. Astfel, ministrul delegat s-a întâlnit cu Octavian Mahu, primarul orașului Bălți, cu Gheorghe Miaun, președintele raionului Sângereni, Andrei Marian, președintele raionului Drochia și Valeriu Țarigradschi, președintele raionului Goldeni.



    În intervenţiile sale, ministrul delegat Angel Tîlvăr a subliniat importanţa pe care România o acordă afirmării şi păstrării identităţii lingvistice, culturale și spirituale a comunităţilor româneşti de peste hotare şi a prezentat activitatea Departamentului pentru Relațiile cu Românii de Pretutindeni din cadrul Ministerului Afacerilor Externe. De asemenea, oficialul român a exprimat disponibilitatea sprijinirii lăcașelor de cult din nordul Republicii Moldova, în contextul în care acestea reprezintă o importantă componentă a elementelor identitare culturale şi spirituale româneşti.



    Reprezentanții autorităților locale au evidenţiat necesitatea acordării unei atenții mai mari aspectelor care privesc promovarea limbii și culturii române în zona Bălți, exprimându-și interesul pentru proiectele DPRRP – MAE.


    Ministrul delegat Angel Tîlvăr a exprimat interesul pentru sprijinirea regiunii Bălți, în cadrul programelor și acțiunilor proprii ale DPRRP — MAE, dar și ale Institutului Eudoxiu Hurmuzachi, acţiuni printre care se numără Programul de tabere ARC” destinat copiilor şi tinerilor etnici români din afara graniţelor.



    La Bălţi, demnitarul român a vizitat și Universitatea Alecu Russo” unde s-a întâlnit cu reprezentanţi ai conducerii acestei instituţii de învăţământ superior şi a făcut o donaţie de carte în limba română.


    Cu acest prilej, ministrul delegat Angel Tîlvăr a subliniat importanţa pe care o au proiectele de manifestare a identităţii culturale româneşti din Republica Moldova pe agenda autorităţilor române. Oficialul român a prezentat activitatea Departamentului Politici pentru Relaţia cu Românii de Pretutindeni din cadrul Ministerului Afacerilor Externe şi a evidenţiat deschiderea existenţă pentru colaborarea cu mediul asociativ. În acest sens, a fost menţionată disponibilitatea DPRRP — MAE pentru înfiinţarea unui centru de informare al ţării noastre în cadrul Universităţii din Bălţi, centru care să ofere un impuls suplimentar demersurilor de apropiere dintre cele două state.



    Reprezentanţii universităţii au salutat donaţia de carte, apreciind că este o contribuţie semnificativă la fondul de titluri în limba română al bibliotecii universitare şi şi-au exprimat interesul atât pentru programele desfăşurate de DPRRP — MAE, cât şi pentru oportunităţile de stagii de pregătire pentru cadrele didactice în România.

  • 26.03.2015 (mise à jour)

    26.03.2015 (mise à jour)

    Justice – La Haute Cour de Justice et de Cassation de Roumanie a décidé jeudi de l’assignation à résidence du sénateur social-démocrate et ministre démissionnaire des Finances, Darius Vâlcov. Il avait été placé, la veille, en garde à vue, suite à une demande en ce sens formulée par la Direction Nationale Anticorruption et approuvée par le Sénat. Darius Vâlcov fait l’objet d’un dossier pénal pour trafic d’influence, qui vise la période 2008 — 2009, lorsqu’il était maire de la ville de Slatina, dans le sud du pays. Selon les procureurs anticorruption, il aurait perçu deux millions d’euros de pots-de-vin en échange de contrats de marchés publics accordés par la mairie à une société privilégiée. Par ailleurs, le député Theodor Nicolescu du PNL a été placé en détention provisoire, étant accusé de perception de pots-de-vin et d’abus de fonction, dans une affaire de rétrocession d’immeubles surévalués.



    Entretiens — Vendredi sera célébré le 97e anniveraire de l’Union de la Bessarabie avec la Roumanie. Le 27 mars 1918, le Conseil du Pays, organisme législatif de Chisinau, décidait de l’union avec la Roumanie de la province roumanophone de Bessarabie, jusqu’alors sous occupation tsariste. L’actuelle République de Moldova s’est formée sur une partie des territoires orientaux roumains ré-annexés par Moscou en 1940, suite à un ultimatum du dictateur soviétique Staline. Dans le contexte de cet anniversaire, le ministre délégué aux Relations avec les Roumains de l’étranger au sein du gouvernement de Bucarest, Angel Tîlvar, a entamé jeudi une visite officielle de deux jours en République de Moldova. La visite intervient au moment où le président du Parlement de la République de Moldova, Adrian Candu se trouve à Bucarest. Le responsable moldave a eu des entretiens avec le premier ministre roumain, Victor Ponta, le chef de la diplomatie roumaine Bogdan Aurescu et les présidents des deux chambres du Parlement roumain qui l’ont assuré du soutien de la Roumanie à l’intégration européenne de Chisinau.



    Changement d’heure — La Roumanie passera à l’heure officielle d’été. Dans la nuit de samedi à dimanche, les montres seront avancées de soixante minutes, 3 heures du matin, heure locale, devenant 4 heures. La différence par rapport au Temps Universel (GMT) sera de 3 heures. Depuis 1979, l’heure officielle d’été s’applique en Roumanie du dernier dimanche de mars au dernier dimanche d’octobre. Cette mesure vise à utiliser de manière optimale la lumière du jour et à réduire l’éclairage artificiel.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Irina Begu, s’est qualifiée jeudi pour le troisième round du tournoi WTA de Miami, en triomphant de la Tchèque Tereza Smitkova. Sa prochaine adversaire sera la Polonaise Agnieszka Radwanska. Simona Halep, numéro trois mondiale et grande gagnante du tournoi d’Indian Wells, affrontera à Miami, directement au deuxième tour, la Tchèque Nicole Vaidisova. Par ailleurs, une troisième joueuse roumaine, Monica Niculescu, rencontrera toujours vendredi, à Miami, Serena Williams, numéro un mondiale et favorite de la compétition.


  • 26.03.2015

    26.03.2015

    Codes — Les projets des Codes fiscal et de procédure fiscale font aujourd’hui l’objet d’un débat au Parlement, après le vote donné hier par le gouvernement. Le nouveau code se propose d’accélérer la croissance économique à travers la baisse de la fiscalité. Parmi les modifications les plus importantes introduites par le nouveau Code fiscal figure la réduction de la TVA de 24% à 20% à partir de 2016. Dans le cas de la viande, des fruits et légumes, la réduction sera de 15%.



    Justice – La Haute Cour de Justice et de Cassation décide ce jeudi du placement en détention provisoire du ministre démissionnaire des Finances Darius Vâlcov dans une affaire de trafic d’influence. Valcov a été placé mercredi en garde à vue, suite à une demande en ce sens formulée par la Direction Nationale Anticorruption et approuvée par le Sénat. M Vâlcov fait l’objet d’un dossier pénal qui vise la période 2008 — 2009, lorsqu’il était maire de la ville de Slatina, dans le sud du pays. Selon les procureurs anticorruption, Darius Vâlcov aurait reçu deux millions d’euros de pots-de-vin en échange de contrats de marchés publics accordés par la mairie à une société privilégiée. Mercredi encore, le Sénat a rejeté la demande formulée par la DNA d’approuver la levée de l’immunité de Dan Sovan, ex ministre des Transports, accusé de complicité d’abus de fonction dans une affaire où la Direction nationale anticorruption étudie l’activité de deux compagnies énergétiques d’Etat. En échange, le plénum de la Chambre des députés de Bucarest a approuvé la demande des procureurs de placer en détention provisoire le député Theodor Nicolescu, accusé de corruption et d’abus de fonction dans une affaire de rétrocession d’immeubles surévalués.



    Entretiens — Le ministre délégué aux Relations avec les Roumains de l’étranger au sein du gouvernement de Bucarest, Angel Tîlvar, entame une visite officielle de deux jours en République de Moldova voisine pour des rencontres avec des responsables et des représentants de la société civile. La visite intervient au moment où le président du Parlement de la République de Moldova, Adrian Candu se trouve à Bucarest. Le responsable moldave a eu des entretiens avec le premier ministre roumain, Victor Ponta, le chef de la diplomatie roumaine Bogdan Aurescu et les présidents des deux chambres du Parlement roumain qui l’ont assuré du soutien de la Roumanie à l’intégration européenne de Chisinau. Ces rencontres Bucarest – Chisinau précédent le 97ème anniversaire de l’Union de la Bessarabie avec la Roumanie. Le 27 mars 1918, le Conseil du Pays, organisme législatif de Chisinau, décidait de l’union avec la Roumanie de la province roumanophone de Bessarabie jusqu’alors sous occupation tsariste. L’actuelle République de Moldova s’est formée sur une partie des territoires orientaux roumains ré-annexés par Moscou en 1940, suite à un ultimatum du dictateur soviétique Staline.



    Football- La sélection nationale de foot se prépare à rencontrer à Ploiesti, en Roumanie, la représentante des Iles Féroé dans le cadre d’un match du groupe F du tour préliminaire du Championnat d’Europe 2016. Après les matchs disputés l’automne dernier en déplacement, contre la Grèce et la Finlande et ceux joués sur terrain propre contre la Hongrie et l’Irlande du Nord, la Roumanie se classe première au sein de son groupe et quinzième dans le classement de la FIFA.



    Tennis- La joueuse roumaine de tennis, Irina Begu, s’apprête à rencontrer jeudi la Tchèque Tereza Smitkova, dans le second tour de l’Open de Miami. Simona Halep, numéro trois mondial et grande gagnante du tournoi d’Indian Wells, affrontera à Miami, directement au deuxième tour, la Tchèque Nicole Vaidisova. Par ailleurs, une troisième joueuse roumaine, Monica Niculescu, rencontrera vendredi, à Miami, Serena Williams, numéro un mondial et favorite de la compétition.

  • 24.03.2015

    24.03.2015

    Crash – Un Airbus A320 sest écrasé mardi dans la région de Barcelonette, dans le sud des Alpes françaises, selon lAFP qui cite des sources sécuritaires. Selon une de ces sources, il sagit dun avion de la compagnie Germanwings, filiale de Lufthansa, qui devait assurer la liaison entre Barcelone (Espagne) et Düsseldorf (Allemagne).



    Exercice — Plus de deux mille militaires roumains, américains, britanniques et de la République de Moldova participent à partir d’aujourd’hui et jusqu’au mois d’avril à un exercice conjoint dans un polygone du sud-est de la Roumanie. Cet exercice fait partie de l’opération « Atlantic Resolve » censée assurer les Etats membres de l’OTAN de l’Europe de l’est que les alliés américains et britanniques sont prêts à intervenir pour les soutenir. La participation des militaires de la République de Moldova intervient après les récentes déclarations du président Nicolae Timofti, selon lequel, sur la toile de fond des tensions dans l’est de l’Ukraine voisine, provoquées par l’intervention de Moscou, Chisinau devrait s’approcher de l’OTAN, puisque sa sécurité était périclitée. Lundi, le conseil suprême de Sécurité de la République a décidé d’élaborer une nouvelle stratégie de sécurité nationale, adaptée à la situation dans la région.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu fait aujourd’hui une visite à Londres. Il rencontrera son homologue britannique Philip Hammond pour évoquer des aspects d’intérêt commun bilatéral, européen et de sécurité. M. Aurescu doit également rencontrer les représentants de la communauté roumaine du Royaume Uni. Le ministre roumain participe en tant qu’intervenant principal à une conférence consacrée à la défense contre les missiles balistiques. Bogdan Aurescu parlera du projet roumano-américain de déploiement en Roumanie de certains éléments du bouclier antimissile américain.



    Prix – Le comédien Mircea Albulescu, le chorégraphe Gigi Caciuleanu et le compositeur Dan Dediu ont été récompensés lundi de prix d’excellence lors de la 15e édition du Gala Radio Roumanie Culture. Dans la catégorie « prose », le prix a été remporté par l’écrivaine Nora Iuga pour son livre « Harald et la lune verte » alors que dans la catégorie « film », le réalisateur Alexander Nanau a été récompensé pour le documentaire « Toto et ses sœurs ». Le Musée national du paysan roumain s’est vu récompensé du prix de l’éducation.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Alexandra Dulgheru rencontrera la joueuse turque Ipek Soylu, au second tour des qualifications au tableau principal du tournoi WTA de Miami. Après la victoire de Simona Halep la semaine dernière à Indian Wells, une armada de joueuses roumaines débarquent à Miami. Le tableau principal de la compétition est complété aussi par Irina Begu, Monica Niculescu et Sorana Cârstea.



    Bruxelles — La République de Moldova est fermement engagée sur la route vers l’Union européenne, a affirmé l’ambassadeur de Chisinau à Bruxelles, Eugen Caras. Il a déclaré en exclusivité à la correspondante de Radio Roumanie à Bruxelles que la République de Moldova voyait déjà les premiers effets positifs de son option pro-occidentale, grâce notamment a ses exportations vers les pays de l’Union. M Caras a souligné que les accords d’association et de libre échange de l’UE, conclu l’année dernière ont ouvert le marché communautaire aux produits agricoles et agroalimentaires moldaves qui faisaient déjà l’objet d’un embargo russe.



  • The Republic of Moldova in Europe

    The Republic of Moldova in Europe

    The coming to power of a new minority government in Chisinau in February this year, also backed by the Pro-Russian communist MPs, has cast doubt on the European commitment of the cabinet led by Chiril Gaburici. The Moldovan official will have to prove that his team is able to carry on the progress made by his predecessors, pro-Western Vlad Filat and Iurie Leanca. The reforms the two prime ministers supported allowed for the conclusion of association and free-trade accords between Chisinau and Brussels concurrently fueling hopes that Moldova could join the EU in 2020.



    On Monday, the new Prime Minister flew to Brussels for the second time in less than a month to attend the inaugural proceedings of the EU-Moldova Association Council. Romanian Foreign Minister, Bogdan Aurescu again pleaded for the Union to give different responses to each of its six ex-Soviet partners according to the concrete headway they made. According to the Romanian official, the Republic of Moldova has made the most significant progress in the EU’s Eastern Partnership.



    “What’s notable is the very positive impact the conclusion of the free-trade agreement has had upon the Republic’s trade. Figures are very interesting in this respect. Changes have already been felt in trade exchanges and the Moldovan trade has been mainly channeled to the European market. Exports to EU countries are on the rise, the most significant being trade exchanges with Romania, according to data.”



    Aurescu again urged all the EU members to ratify association and free trade agreements with Chisinau as well as with the other two ex-Soviet countries, which opted for EU accession, that is Ukraine and Georgia. Romania was the first to have ratified the documents and the agreement on the political scene is unanimous; both the Social-Democrat government and the center-right opposition have reached a consensus in this respect, namely on the Republic of Moldova’s joining the EU. MEP Siegfried Muresan told this to RRI correspondent in Brussels.



    “The Russian Federation wants countries to be weak and vulnerable in order to blackmail and control them better. The same was with Ukraine, whose people was deceived into pinning their hopes on Russian aid, which most of the time proved to be conditioned and short-term; Russia could cease that aid any time it wanted. The EU has contributed to the development of countries in Central and Eastern Europe. I believe that’s the fundamental difference. What’s important now is to explain to the people in the Republic of Moldova, and the Russian minority, the concrete benefits of EU accession.”



    During his first meeting with Prime Minister Gaburici, NATO secretary general Jens Stoltenberg pledged support for the modernization of the Republic of Moldova’s armed forces.


  • Republica Moldova, prioritate a diplomaţiei române

    Republica Moldova, prioritate a diplomaţiei române

    Un inedit lanţ uman a fost alcătuit, duminică, de la sediul MAE al României până în faţa Ambasadei Republicii Moldova la Bucureşti, pentru a solicita autorităţilor eliminarea paşapoartelor la trecerea frontierei peste raul Prut-graniţa naturală dintre cele doua state. Organizatorii, Platforma Acţiunea 2012, care pledează pentru reunificarea Moldovei cu România, afirmă că au fost depuse, la MAE al României şi la Ambasada Republicii Moldova la Bucureşti, cereri pentru legiferarea accesului cetăţenilor UE în Moldova doar cu obligaţia de a prezenta, alternativ, paşaportul sau cartea de identitate.



    Un demers similar a fost făcut la MAE şi al Integrării Europene al Rep Moldova de către organizaţia Tinerii Moldovei. Membrii Acţiunii 2012 spun că cetăţenii României pot călători doar cu cartea de identitate în 58 de ţări sau teritorii, ceea ce face aproape inutilă perfectarea paşaportului, iar cei mai mulţi dintre românii din dreapta Prutului solicită eliberarea paşaportului doar pentru a călători în Rep Moldova. Ei mai arată că, la ora actuală, România este principalul partener comercial al Rep Moldova, urmată de alte ţări din UE. Fără sprijinul UE, în general şi al României, în particular, Moldova nu ar fi putut face faţă boicotului impus de Federaţia Rusă principalelor produse de export ale acestui stat, vinul şi fructele, iar anularea obligativităţii prezentării paşaportului la graniţă ar simplifica circulaţia persoanelor dinspre UE către Rep Moldova.



    Săptămâna trecută, ministrul moldovean de externe, Natalia Gherman s-a întâlnit, la Bucureşti, cu şeful diplomaţiei române, Bogdan Aurescu. Cei doi au trecut în revistă dosarele importante aflate pe agenda bilaterală, mai ales sprijinul pe care România îl acordă pentru parcursul european al Rep Moldova. Bogdan Aurescu, într-un interviu acordat, duminică, Radio România:


    In cadrul aceleiaşi vizite, a avut loc şi Comisia mixtă pentru integrare europeană pe care o prezidăm cei doi miniştri de externe şi au participat câte opt instituţii din România şi Republica Moldova care au discutat, foarte pragmatic, pe proiecte de cooperare comună. Am receptat un angajament clar din partea omologului de la Chişinău, dar şi din partea celorlalte instituţii participante, în favoarea menţinerii parcursului european al Rep. Moldova.’



    De altfel, subiectul integrării statului vecin, în contextul ameninţărilor de securitate din spatiul geopolitic post sovietic, se află şi în atenţia Grupului de prieteni pentru acţiunea europeană a Rep Moldova, convocat, anul acesta, de Franţa şi România.

  • 15.03.2015

    15.03.2015

    Schengen — Le Parlement néerlandais ne soutient pas, pour le moment, l’entrée de la Roumanie dans l’espace Schengen, car il estime que Bucarest n’a pas observé tous les critères fixés avant son adhésion à l’UE, a affirmé l’ambassadeur des Pays-Bas, à Bucarest, Matthijs van Bonzel. S’exprimant sur la chaîne roumaine d’information en continu, Realitatea TV, le diplomate a affirmé que, pour le législatif de La Haye, la Roumanie avait intégré l’UE sans satisfaire à plusieurs exigences essentielles liées à la législation, le système judiciaire et son fonctionnement, l’efficacité et la mise en œuvre impartiale des lois, la corruption institutionnelle. Toutefois, le pays « est en train de récupérer » ce retard, atteignant actuellement le niveau auquel il aurait dû se trouver en 2007. Il y a un lien entre l’entrée dans l’espace de libre circulation, Schengen, et le respect des normes européennes, a encore ajouté l’ambassadeur des Pays-Bas, à Bucarest, Matthijs van Bonzel.



    Corruption — Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a affirmé que le ministre des Finances, Darius Vâlcov, lui avait présenté sa démission, mais que celle-ci deviendrait effective dans les prochains jours, après la finalisation du projet des codes Fiscal et de Procédure fiscale. Auparavant, le président roumain, Klaus Iohannis, avait demandé au premier ministre de déclencher la procédure de destitution du ministre. Darius Vâlcov est soupçonné davoir reçu 2 millions deuros de pots-de-vin entre 2010 et 2013, à lépoque où il était maire de la ville de Slatina (sud). La somme représentait 20% du montant total des contrats décrochés par une société privée. Darius Vâlcov avait aidé celle-ci à remporter plusieurs appels doffres pour des marchés publics, en modifiant notamment le cahier des charges, selon le parquet anticorruption. L’intermédiaire de cette transaction aurait été l’actuel maire social-démocrate de Slatina, Ninel Florin Prina, qui a déjà été arrêté par les procureurs.


    Darius Valcov, ministre des Finances depuis décembre, a récemment rendu public un nouveau projet de code fiscal, qui devrait être soumis au Parlement avant la fin du mois. La Roumanie devrait réduire sa fiscalité en plusieurs tranches dici a 2020 afin de stimuler la croissance. Lopposition de centre droit a demandé la démission du ministre, soulignant quil était essentiel que “les finances du pays soient gérées par une personne à labri de tout soupçon de corruption”.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participe lundi, à Bruxelles, à la réunion du Conseil Affaires étrangères des ministres spécialisés des 28. Ils doivent se pencher sur les dernières évolutions en Libye, la vague d’immigration engendrée par la détérioration de la situation sécuritaire dans le sud du bassin méditerranéen, ainsi que le sommet du Partenariat oriental, prévu pour les 21 et 22 mai à Riga, en Lettonie.


    En marge du Conseil les chefs des diplomaties communautaires doivent participer à une réunion du Groupe pour l’action européenne de la République de Moldova, organisée par la Roumanie et la France. Ce groupe est un mécanisme ministériel informel, créé en 2010, sur l’initiative de Bucarest, et censé assurer un appui politique aux efforts de la Moldova ex-soviétique de se rapprocher de l’UE. Lors d’un entretien à Radio Roumanie, le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a réaffirmé ce dimanche l’appui de Bucarest au parcours européen de la République de Moldova voisine, précisant que Bucarest oeuvrait pour convaincre le plus grand nombre possible d’Etats communautaires à se joindre à ce processus.



    Diaspora — Le ministre délégué aux relations avec la diaspora roumaine, Angel Tîlvăr, a rencontré les représentants des communautés roumaines d’Ottawa et de Toronto, a annoncé le ministère roumain des Affaires étrangères. Le responsable roumain a assuré ses interlocuteurs de la volonté des autorités roumaines à développer et à diversifier les cours de langue et de civilisation roumaine. De leur côté, les Roumains canadiens ont proposé la création d’un Centre culturel roumain à Toronto, un organisme nécessaire au maintien de l’identité de la communauté roumaine de la région, selon eux.



    Exercices — Le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, doit assister lundi aux exercices en Mer Noire du Groupe naval numéro 2 de l’OTAN — Standing NATO Maritime Group 2. Les Forces navales roumaines y participent avec deux corvettes, deux navires lance-roquettes et la frégate « Mărăşeşti », tandis que les Forces aériennes roumaines les rejoignent avec trois avions de combat. Le Groupe naval numéro 2 est une des quatre formations maritimes multinationales de l’Alliance nord-atlantique, étant composée de quatre frégates — canadienne, turque, italienne et roumaine — un cuirassé étasunien et un navire auxiliaire allemand.


    Par ailleurs, des blindés de l’armée américaine doivent participer à un exercice qui est organisé sur le territoire roumain. Ils sont arrivés samedi à la base de Mihail Kogălniceanu, dans le sud-est de la Roumanie. L’exercice doit se dérouler avec la participation de militaires roumains, a fait savoir le ministère de la Défense de Bucarest.



    Agroalimentaire — En 2014, les exportations roumaines de produits agroalimentaires ont dépassé les importations, le pays connaissant un excédent commercial de 514,3 millions d’euros, en hausse de près de 60% par rapport à l’année précédente, a annoncé le ministre roumain de l’agriculture, Daniel Constantin. Dans un entretien à l’agence Agerpres, il a précisé qu’il s’agissait de la deuxième année de suite avec une balance commerciale positive pour l’agroalimentaire roumain. Le montant des exportations de ce secteur s’est chiffré à près de 5 milliards et demi d’euros, soit 6% de plus par rapport à 2013.

  • Războiul din Transnistria

    Războiul din Transnistria

    Reformele iniţiate de liderul sovietic Mihai Gorbaciov, cunoscute sub numele de perestroika şi glasnost, la jumătatea anilor 1980, nu au fost de niciun folos Uniunii Sovietice. Prăbuşirea ei în 1991 a confirmat falimentul sistemului fondat în 1917 de revoluţia bolşevică a lui Lenin. Dar colapsul URSS a lăsat deschisă opţiunea confruntărilor armate. Cu toate că regimul partidului comunist părea că prin brutalitate lichidase posibilitatea ca disensiunile să fie rezolvate pe cale militară, acestea fuseseră numai îngheţate sau amânate.



    Decesul vechiul sistem sovietic a însemnat însă şi regândirea manierei prin care Rusia, succesoarea principală a URSS, să-şi menţină influenţa în fostele republici unionale. Una dintre metode a fost încurajarea mişcărilor separatiste. Primele pe lista Kremlinului au fost Georgia şi Moldova, Ucraina fiind considerat încă un stat fidel Moscovei. Încă din 1990, în Georgia şi-au proclamat independenţa republicile-fantomă Osetia de Sud şu Abhazia, în timp ce în Moldova au apărut Republica Nistreană sau Transnistria şi Găgăuzia. Toate aceste teritorii sunt subiecte de drept internaţional ale Georgiei şi Moldovei, nefiind recunoscute de niciun alt stat.



    Proclamarea Republicii Moldoveneşti Nistrene pe 2 septembrie 1990 după ce Republica Moldova îşi declarase suveranitatea pe 23 iunie 1990 a deschis drumul către separatism. La recensământul din 1989, în Transnistria locuiau 39,9% moldoveni, 28,3% ucraineni, 25,4% ruşi şi 1,9% bulgari. După ce Moldova a primit statutul de membru al ONU, pe 2 martie 1992, preşedintele moldovean Mircea Snegur autoriza intervenţia militară împotriva forţelor rebele care atacaseră posturi de poliţie loiale Chişinăului de pe malul estic al Nistrului şi la Tiraspol. Rebelii, ajutaţi de trupele sovietice ale armatei a 14-a, şi-au consolidat controlul asupra părţii majoritare a zonei disputate. Armata moldovenească, în inferioritate, nu a putut să recâştige controlul asupra Transnistriei nici până astăzi, în ciuda medierilor din ultimii 25 de ani.



    Mircea Druc a fost premier al Republicii Moldova între 25 mai 1990 şi 28 mai 1991. Atunci când a izbucnit conflictul, el era unul dintre conducătorii partidului de opoziţie Frontul Popular Creştin-Democrat. După părerea lui, războiul din Transnistria nu putea fi evitat. ”Războiul ruso-român de pe Nistru din 1992, din punctul meu de vedere, nu putea fi evitat, oricât ne-am căzni acum să-i acuzăm pe unii sau pe alţii. Ghinionul basarabenilor şi al celor din stânga Nistrului a fost unul foarte banal: prezenţa, dincolo de Nistru, a arsenalelor şi depozitelor de arme care au fost evacuate de armata sovietică din ţările fostului lagăr socialist. Acolo a fost dus armamentul din Polonia, Cehoslovacia, Ungaria, Bulgaria, de peste tot unde fuseseră sovieticii.


    După cele mai simple calcule, era acolo armament în valoare de peste 4 miliarde de dolari. În 1989 şi 1990, în toiul perestroikăi lui Gorbaciov, s-a declanşat conflictul între Tiraspol şi Chişinău deoarece complexul militar-industrial de la Tiraspol nu putea admite, împreună cu alte forţe anti-Gorbaciov şi anti-perestroika, că Uniunea Sovietică va dispărea. Ele refuzau un adevăr simplu: toate imperiile, mai devreme sau mai târziu, dispar. Până în august 1991, acele forţe au militat şi au crezut că vor salva Uniunea Sovietică, că garantul bunăstării şi fericirii lor va supravieţui. Dar mătuşa a decedat, colapsul a avut loc în august 1991. Uniunea Sovietică a dispărut de iure la 5 decembrie 1991 după semnarea de către cei trei preşedinţi ai Rusiei, Bielorusiei şi Ucrainei a actului de destrămare a Uniunii Sovietice.”



    Mircea Druc crede că războiul a avut o puternică motivaţie economică, la fel de importantă precum cea geostrategică. ”Şi a apărut un lucru banal. La Chişinău, câteva clanuri aveau o singură problemă la conducere: cum să împartă moştenirea sovietică, complexul agraro-industrial. Deci bogăţia colhozurilor, a sovhozurilor, şi a tot ce prin osteneala poporului dintre Nistru şi Prut s-a acumulat timp de 50 de ani. Dincolo, în Transnistria, era o formulare foarte trivială: ei îşi spuneau că n-o să lăsăm să încapă în mâinile boilor de moldoveni sau a românilor fascişti aceste 4 miliarde de dolari. Îi înjurau pe Elţîn şi pe cei de la Moscova deoarece ei spuseseră că tot ce este pe teritoriul unei foste republici sovietice socialiste intră în proprietatea acelei republici. Şi s-au întrebat ce să facă. Nu vom permite, spuneau ei, ca această bogăţie să fie împărţită. Şi au ajunsă să opună rezistenţă.


    Dacă nu era acest tezaur, această sursă de îmbogăţire, nu se mai luptau atât de vehement Chişinăul cu Tiraspolul, şi nu intervenea a treia forţă pe care eu personal o simţeam atunci că există. De ce nu ne-au tratat trupele sovietice, şi centrul, pe noi, românii basarabeni, cum i-au tratat pe ”aristocraţii” baltici? Pentru că, aşa cred eu, îşi dădeau seama că românii basarabeni sunt mult mai repeziţi şi vărsarea de sânge va fi inevitabilă. Dar atunci când a apărut posibilitatea să i se dea lui Snegur toată averea de 4 miliarde, au spus nu. Chiar democraţii lui Elţîn de la Moscova au decis să intervină, inclusiv cu armata a 14-a. Ca să aflăm pînă la urmă că tot acest arsenal a fost vândut şi banii dirijaţi de către Ruţkoi şi Cernomârdin. După 23 de ani nu mai este nimic acolo, nimic de împărţit.”



    În urma luptelor au murit aproximativ 600 de combatanţi din ambele tabere. În 1992, în urma unei convenţii cu privire la reglementarea paşnică a conflictului semnat între Republica Moldova şi Rusia, s-a consfinţit status-quo-ul de pe teren care a însemnat de fapt perpetuarea conflictului dintre Chişinău şi Tiraspol.

  • Gazul vine de la Vest

    Gazul vine de la Vest

    În entuziasmul vremurilor postcomuniste, când Republica Moldova, fostă până atunci sovietică, îşi proclamase independenţa, au apărut şi idei concrete pentru dezvoltarea colaborării economice dintre cele două state româneşti. Se intuise corect că trebuie să fie şi elemente concrete care trebuie să completeze entuziasmul regăsirii celor două părţi ale poporului român. Poezia şi cultura i-au însoţit mereu pe românii de pe cele două maluri ale Prutului, depăşind oprelişti şi opoziţii armate. Înainte de toate, trecând peste alte greutăţii, românii au făcut peste Prut un simbolic pod de flori al unităţii.



    Proiectele economice ale unirii îşi propuneau să facă un tronson de cale ferată cu ecartament european, folosit în România, diferit de cel sovietic, după care au fost făcute căile ferate din Republica Moldova. Era un gest simbolic dar şi foarte practic. Ecartamentul sovietic semnifica apartenenţa la un spaţiu revolut, dar şi eforturi deosebite pentru a transfera fiecare garnitură de tren de la un ecartament la altul. Românii se mai gândeau la şosele care să lege mai uşor Chişinăul de România, la amenajeri portuare care să reducă dependenţa de facilităţile la Dunăre şi Marea Neagă ale altor state.



    Chiar de erau români din toată vechimea strămoşilor, mulţi foşti clienţi ai regimului comunist sovietic din Republica Moldova au promovat ideea unui interes economic în apropierea tot mai mare de Moscova, dacă nu măcar rămânerea în zona de influenţă şi de interes a Rusiei. Din vechimea presiunii sovietice, se spunea că lumina vine de la Răsărit, transformându-se o evidenţă astrală legată de evoluţia Soarelui pe bolta cerească, într-un principiu ideologic de dominaţie. După Soarele comunismului, gazul natural a început să vină de la Est şi tot cu gând de dominaţie. Inexplicabila revenire şi rămânere la putere a comuniştilor şi a sinistrului lor lider, Vladimir Voronin, la Chişinău, a ofilit orice pod spiritual de flori, a ucis entuziasmul redescoperirii naţionale şi a anulat orice intenţie de cooperare economică realizată cu gândul la unitatea de neam şi limba a celor de pe ambele maluri ale Prutului.



    Visul raiului economic rusesc a fost revitalizat în Republica Moldova, deşi efectele nu au fost deloc benefice. Orientarea pro-europeană, greu reiniţiată după cele două mandate ale preşedintelui comunist din Chişinău, a permis relansarea unor intenţii de colaborare inclusiv economică între România şi Republica Moldova. Important economic dar şi cu o uriaşă valoare simbolică pentru sentimentele naţionale ale românilor din cele două state, ideea unui gazoduct care să meargă de la Vest, din România, către Est, în Republica Moldova, a fost pusă în practică, treptat dar susţinut.



    Cu puţine zile în urmă, vicepremierul de la Chişinău, Natalia Gherman, care este şi ministru de externe, a venit în România pentru a asista la lansarea primelor furnizări de gaze prin conducta începută nu de mult şi care face ca gazul să ajungă în Republica Moldova nu numai din eternul şi atotputernicul Est ci şi dinspre Vestul reprezentat de România. Dintotdeauna, dependenţa energetică moştenită de la fosta Uniune Sovietică nu dădea prea multe opţiuni oficialilor de la Chişinău. De altfel, jocul de mână forte bazat pe resursele energetice, mai ales de gaz, este cunoscut şi la nivelul de decizie al Uniunii Europene.



    Ne amintim de complicatele relaţii ale Ucrainei cu Rusia, pornind de la furnizarea de gaze naturale şi chiar de închiderea acestei furnizări, a celebrului robinet, din motive evident neeconomice. Furnizarea de gaze din direcţia României, membră a Uniunii Europene şi a NATO, înseamnă şi o schimbare de paradigmă în geopolitica energetică dar şi o întărire a independenţei Republicii Moldova, care are, acum, o mult mai mare marjă în opţiunea democratică privind interesul naţional.