Tag: Moldova

  • 08.01.2015

    08.01.2015

    Réactions — Aux côtés des autres leaders internationaux, le président roumain Klaus Iohannis a condamné l’attaque de Paris. Attaquer la rédaction de l’hebdomadaire français Charlie Hebdo est un acte terroriste « cruel et lâche », estime le chef de lEtat roumain, qui assure les partenaires de la Roumanie de tout son soutien contre le terrorisme et l’extrémisme en tout genre. A son tour, le premier ministre Victor Ponta a souligné que la Roumanie était solidaire avec la France et a condamné fermement l’acte de terrorisme qui porte atteintes aux libertés fondamentales. Le ministre des Affaires étrangères a lui aussi exprimé sa profonde indignation face à cette attaque, dont il a affirmé qu’elle était sans précédent. Le Service roumain de renseignements a précisé que, pour le moment, il n’y avait pas d’indices sur la préparation d’attentats terroristes en Roumanie et qu’élever le niveau d’alerte ne s’imposait pas ; il reste donc au même niveau, celui de précaution.



    Paris — Journée de deuil national en France, après l’attaque terroriste d’hier sur la rédaction parisienne de la publication satirique Charlie Hebdo. 12 personnes, dont des journalistes et deux policiers, ont été tuées, et 11 autres blessées. Les trois hommes soupçonnés d’être les auteurs de l’attaque n’ont pas encore été capturés. Le président François Hollande a qualifié l’attaque de « carnage dune “exceptionnelle barbarie”. Les responsables des cultes musulmans en France ont condamné l’attentat et ont averti la population d’être consciente de la manipulation extrémiste. A Paris et dans d’autres villes françaises, des manifestations de protestation ont eu lieu, et les organisations de journalistes ont décrit l’attentat comme « une journée noire pour la liberté de la presse ». La communauté internationale a condamné l’attaque en termes durs, et dans la plupart des pays occidentaux, le niveau d’alerte antiterroriste a été élevé.



    Incident – Une policière a été tuée aujourd’hui, à Montrouge, dans le sud de Paris, après un incident armé. L’individu impliqué dans cette attaque a réussi à s’enfuir. Pour le moment, les autorités françaises n’ont pas établi de rapport direct entre cet incident et l’attentat d’hier. D’autre part, une série d’explosions ont eu lieu aujourd’hui à 3 mosquées du nord, du sud et du sud-ouest de la France, sans faire de victimes. La France est en état d’alerte attentats, après qu’hier, la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo de Paris a été visé par une attaque aux armes automatiques, perprétrée par des personnes cagoulées.



    Pétrolier — Le pétrolier à bord duquel se trouve la dépouille mortelle du Roumain tué dans l’attaque perpétrée la semaine dernière, dans le port de Derna, en Libye, a mouillé dans le port grec du Pirée. Le corps du Roumain sera rapatrié demain. Rappelons que deux membres déquipage dun pétrolier, un Grec et un Roumain, ont été tués dimanche dans une attaque aérienne des forces armées libyennes contre ce navire présenté comme “suspect”, selon les autorités libyennes et grecques, citées par lAFP. Un porte-parole du commandement des forces libyennes, le colonel Ahmed Mesmari, a expliqué que léquipage du pétrolier navait pas réagi aux ordres de sarrêter pour être fouillé avant son entrée au port de Derna, fief des islamistes, situé dans lest du pays. Les Etats-Unis et la communauté internationale ont condamné fermement le bombardement et ont décidé de la nécessité d’un renforcement des efforts internationaux censés normaliser la situation en Libye, pays où règne le chaos depuis la chute du régime Kadhafi.



    Tennis — La Roumaine Simona Halep, numéro 3 mondial, a eu raison aujourd’hui en deux sets (6-3, 6-3) de la Serbe Aleksandra Krunic dans les quarts de finale du tournoi de Shenzhen, en Chine. Simona Halep, principale favorite du tournoi, rencontrera en demi-finale la Chinoise Saisai Zheng.



    Visite — Le nouveau chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a réitéré son intention de faire sa première visite en tant que président en République de Moldova voisine. Il a ajouté qu’il souhaitait souligner ainsi les relations spéciales entre Bucarest et Chişinău et encourager les partis pro-européens à former un nouveau gouvernement. En novembre, immédiatement après son élection, le président Klaus Iohannis a rencontré à Chişinău les leaders moldaves pro-occidentaux, qui étaient en campagne électorale pour les législatives. Les partis libéral démocrate, démocrate et libéral ont remporté, ensemble, 55 sur les 101 mandats de député. Chişinău espère obtenir le statut de candidat à l’admission à l’UE en 2017 et celui de membre de l’Union en 2020.



    Météo — Froid intense aujourd’hui encore sur la majeure partie de la Roumanie, avec des minimales de –34° dans l’est de la Transylvanie. Les météorologues annoncent que le temps sera en léger réchauffement à partir d’aujourd’hui. Le ciel est variable, et le vent est faible à modéré. Les maximales du jour vont de –12 à –1°, avec –8° et du soleil à Bucarest.



  • 24.12.2014

    24.12.2014

    Noël – Les chrétiens du monde entier, y compris de Roumanie, marquent la Veille de Noël et font les derniers préparatifs pour la Fête de la naissance de Jésus-Christ, un des moments fondamentaux de la chrétienté. Noël est marqué par des messes spéciales dans les églises et monastères, mais aussi par des traditions particulières et des repas festifs en famille. En Roumanie, le cantique est la coutume typique pour la Veille de Noël, un rituel composé de chansons, danses et gestes particuliers. A la campagne, enfants et adultes, les “colindători”, les acteurs de ces cantiques, font du porte à porte pour faire des vœux de santé et de prospérité. Ils sont remerciés par les villageois avec des fruits, des bretzels, des gâteaux, des sucreries en tout genre et de largent. Selon un sondage dopinion récent, un tiers des Roumains dépense deux fois plus à loccasion de Noël par rapport aux autres périodes de lannée. 66% des Roumains ayant répondu à cette enquête affirment quils passeront les fêtes en famille, tandis que juste 25% dentre eux ont planifié leurs vacances de Noël depuis longtemps, après avoir réservé un budget spécifique, fait des économies et cherché des offres dédiées.



    Budget – Après avoir été voté par le Parlement de Bucarest, le budget de lEtat et de la sécurité sociale pour 2015 est à nouveau sujet de controverses entre le pouvoir et lopposition. Les libéraux estiment que la loi du budget a enfreint la loi fondamentale et lont contestée à la Cour Constitutionnelle. Celle-ci doit examiner cette saisine le 29 décembre. La contestation du budget dEtat pourrait retarder la mise en œuvre des mesures sociales qui auraient dû entrer en vigueur au début de lannée prochaine, a répliqué la ministre du Travail, Rovana Plumb.



    Cyber – Le Parti national libéral a contesté à la Cour constitutionnelle la loi de la sécurité informatique aussi. La saisine a été signée par plusieurs dizaines de députés libéraux de lavis desquels cet acte réglementaire porte atteinte aux droits fondamentaux des Roumains. Même position du côté des ONGs qui ont durement critiqué cette loi. En réaction, la Commission de défense du Sénat roumain a précisé que la loi ne concernait pas les personnes physiques et quelle devait être adoptée pour permettre à la Roumanie de mieux se protéger face aux cyber-menaces, qui se multiplient et sont de plus en plus complexes. La loi oblige les propriétaires dinfrastructures informatiques de permettre laccès des autorités aux données quils stockent sur demande motivée seulement, sans quun mandat judiciaire soit nécessaire.



    Traité – Le premier traité international sur le commerce des armes classiques est entré en vigueur ce mercredi, un moment salué par les défenseurs des droits de lhomme. Le document, adopté le 2 avril 2013 par lAssemblée générale de lONU, vise à introduire une dimension morale dans le commerce international des armes conventionnelles, un marché chiffré à plus de 85 milliards de dollars par an. 130 pays ont déjà signé le document et 60 lont ratifié, dont la Roumanie qui la ratifié en avril dernier. Le secrétaire général de lONU Ban Ki-moon a jugé “essentiel” que les principaux marchands darmes — dont les Etats-Unis — adhèrent à ce traité, afin que ce document prévienne le transfert darmement vers “les chefs de guerre, les terroristes et les organisations criminelles”, informe lAFP.



    Parlement – Le Parlement nouvellement élu de la République de Moldova se réunit le 29 décembre, un jour avant la date butoir fixée pour la première réunion du législatif de ce pays ex-soviétique. Les trois partis pro-européens qui y sont représentés, Libéral-démocrate, Démocrate et Libéral négocient depuis plusieurs semaines pour former une nouvelle coalition gouvernementale. Ensemble, les trois formations ont décroché 55 sur 101 fauteuils, un nombre suffisant pour former une majorité parlementaire confortable pour faire passer un nouveau Cabinet, mais insuffisante pour faire élire le président du pays ou changer la Constitution. En Moldova voisine de la Roumanie, les élections législatives se sont déroulées le 30 novembre dernier.



    Caricatures – Lartiste roumain Stefan Popa Popas sera lauteur du calendrier 2015 de léquipe allemande de football Bayern Munich, menée par lentraîneur espagnol Josep Guardiola. Il dessinera une trentaine caricatures des titulaires, des réserves, des techniciens et du directeur de la célèbre équipe, à savoir Karl Heinz Rummenigge. Le club allemand senorgueillit dune vingtaine de millions de supporters, qui seront les bénéficiaires de ce calendrier. Stefan Popa Popas est un des artistes ambassadeurs dhonneur de la Roumanie dans le monde. Il figure dans Livre Guinness des records comme le caricaturiste le plus rapide au monde.

  • Négociations politiques difficiles en République de Moldova

    Négociations politiques difficiles en République de Moldova

    Le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti, a fixé au 29 décembre la première réunion du nouveau Parlement de Chisinău. Le porte-parole de la présidence, Vlad Ţurcanu, a déclaré que le chef de l’Etat avait fait ce choix dans l’espoir que jusqu’alors, les partis pro européens, qui mènent des négociations en vue de créer une majorité parlementaire, auront réussi à finaliser ce processus.



    Vlad Ţurcanu : « Le président espère que les partis finaliseront leurs négociations censées conduire à la formation d’une majorité parlementaire. Il attend la création d’une coalition parlementaire, quelle qu’elle soit. En même temps, vous connaissez la position du chef de l’Etat au sujet de l’importance de poursuivre le parcours européen, donc le président espère que cette coalition soit pro européenne. »



    Les négociations entre les trois partis pro européens ont lieu à huis clos. La presse de Chisinău écrit que les libéraux ont proposé à leurs futurs collègues de partager les portefeuilles selon un principe européen. C’est-à-dire que la fonction la plus importante revienne à la formation ayant remporté le plus grand nombre de mandats, et les deux suivantes – aux partis avec moins de suffrages. L’initiative des libéraux a été considérée avec scepticisme par les représentants du Parti démocrate, qui estiment qu’un tel modèle sera accepté uniquement pour le partage des ministères, et pas pour les plus hautes fonctions de l’Etat. (trad. Ligia Mihaescu)



    Les trois formations pro européennes – le PD, le PDLM et le PL -, détiendront ensemble 55 mandats au nouveau législatif à 101 sièges, ce qui leur permet de former une majorité parlementaire afin de voter un gouvernement. A leurs côtés, les communistes et les socialistes ont également accédé au Parlement unicaméral de Chisinau, et ils préconisent des rapports plus étroits avec la Russie.



    A Bucarest, le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, et le premier ministre Victor Ponta ont discuté de la situation en République de Moldova, exprimant leur espoir que les projets conjoints de la Roumanie avec ce pays se poursuivent en 2015. Victor Ponta: « Ensemble – le président, nous, le gouvernement, toutes les structures politiques et administratives de Roumanie — nous devons faire en 2015 ce que nous avons fait en 2014 pour la Moldova, sinon plus. »



    Lundi, la République de Moldova a signé le contrat de livraison de gaz de Roumanie, considéré, à Chişinău, comme un premier pas vers l’indépendance énergétique et économique face à la Fédération de Russie.

  • Gaze româneşti pentru Republica Moldova

    Gaze româneşti pentru Republica Moldova

    Republica Moldova face, de la 1 ianuarie, un pas important pe calea reducerii dependenţei sale energetice faţă de Federaţia Rusă. Autorităţile de la Chişinau şi Bucureşti au semnat, luni, un contract în baza căruia România va livra fostului stat sovietic vecin, majoritar românofon, gaze naturale la un preţ inferior cu 55 de dolari/1000mc celui pentru gazele primite prin conducte ruseşti.



    La început, prin gazoductul Iaşi (România) — Ungheni (Rep. Moldova) inaugurat, oficial, la 27 august 2014, vor fi transferate cantităţi relativ mici care vor acoperi doar 3% din nevoile populaţiei din stânga râului Prut, pe care se află graniţa moldo-română. Ulterior, gazoductul va fi extins, circa 100 km, cu ajutorul Uniunii Europene, pâna în capitala Republicii Moldova, Chişinău pentru ca, în final, el să poată transporta 1,5 până la 2 miliarde mc, reprezentând consumul total al republicii. Deşi Republica Moldova este, încă din 2010, parte a comunităţii energetice create în UE şi transpune în practică prevederile pachetului energetic 3, singurul ei transportator şi distribuitor de gaze era, până de curând, Moldova Gaz, grup controlat de Rusia.



    Moscova alocă un volum de trei ori mai mare regiunii separatiste Transnistria unde au fost concentrate marile obiective industriale ale Republicii Moldova. În repetate randuri, autorităţile moldovene au fost făcute responsabile pentru neplata facturilor la gaze de către administraţia separatistă de la Tiraspol, aceasta reprezentănd, în fond, o formă de presiune politică din partea Federaţiei Ruse. Inclusiv din acest motiv, pentru importul de gaze din România, Chişinăul a creat un nou operator, Vestmoldtransgaz.



    La ceremonia semnării contractului moldo-roman de livrare a gazelor, ministrul în exerciţiu al economiei de la Chisinau, Adrian Candu, a declarat că acordul va consolida securitatea energetică a Republicii Moldova: “Este un moment important care mai aduce o completare pentru securitatea energetică a Republicii Moldova. Aprecierile noastre şi gratitudinea noastră Guvernului României care permanent a fost cel care a acordat tot suportul necesar.



    România importă, şi ea, mici cantităţi de gaze din Federaţia Rusă, dar specialiştii susţin că are rezerve suficiente, inclusiv în platoul continental al Mării Negre, care pot să-i asigure autonomia energetică. Romănia a trecut, de altfel, uşor peste criza gazelor declanşată odată cu instituirea sancţiunilor occidentale la adresa economiei ruseşti.

  • Jurnal românesc – 9.12.2014

    Jurnal românesc – 9.12.2014

    Guvernul de la Bucureşti a amânat cu încă cinci ani, până în 2019, termenul la care călătorii vor putea fi despăgubiţi, dacă trenurile cu care circulă pe teritoriul României înregistrează întârzieri. Executivul consideră că, din cauza infrastructurii deficitare, Compania de Căi Ferate nu poate fi trasă la răspundere pentru întârzieri. În timp ce normele europene stabilesc despăgubiri dacă trenurile întârzie, în România un călător poate fi despăgubit numai în instanţă. Este a doua oară când autorităţile de la Bucureşti amână aplicarea acestei norme a Uniunii Europene, după ce au procedat similar şi în 2009.



    Înfiinţarea unui serviciu de trecere a Dunării cu bacul între Isaccea şi Orlovka, regiunea Odessa din Ucraina, depinde exclusiv de Guvernul României, susţine preşedintele Consiliului Judeţean Tulcea, Horia Teodorescu. El a menţionat că pentru demararea lucrărilor pe malul românesc al Dunării mai este nevoie de aprobarea unui act normativ. Realizarea trecerii între cele două localităţi a fost anunţată de autorităţile tulcene încă din anul 1998, atunci când s-a înfiinţat Euroregiunea Dunărea de Jos, structură de cooperare transfrontalieră care cuprinde judeţele Galaţi, Brăila şi Tulcea din România, regiunea Odessa din Ucraina şi raioanele Cahul şi Cantemir din Republica Moldova. Infrastructura colaterală punctului de trecere vamală – spaţii pentru servicii, motel, zonă duty-free, depozite – a fost evaluată la peste zece milioane de euro. Punctul de trecere Isaccea-Orlovka este considerat varianta cea mai convenabilă pentru transportatorii internaţionali de mărfuri, fiindcă Dunărea poate fi traversată acolo în maximum 30 de minute.



    Curtea Constituţională de la Chişnău va examina o sesizare privind neutralitatea, depusă de parlamentari liberali care doresc aderarea la NATO. Conform Constituţiei, Republica Moldova este neutră şi nu admite desfasurarea de trupe străine pe teritoriul său, dar liderul liberal, fostul şef interimar al statului Mihai Ghimpu, consideră aceste prevederi drept nule, dată fiind prezenta militarilor ruşi în Transnistria.



    Elveţia a selecţionat 28 de proiecte, în valoare de peste 250 de milioane de euro, care urmează să fie realizate până în 2019, având drept scop reducerea inegalităţilor economice şi sociale în România şi Bulgaria. Berna intenţionează în special să ajute România în procesul de integrare a romilor, să participe la lupta împotriva traficului cu fiinţe umane în Bulgaria şi să promoveze formarea profesională în cele două ţări. Lupta împotriva corupţiei figurează, de asemenea, printre obiectivele propuse. Această contribuţie se înscrie în cadrul sprijinului acordat de Elveţia noilor membri ai Uniunii Europene.



    Uniunea Creştin-Socială din Bavaria, aliata la guvernare a Uniunii Creştin-Democrate conduse de cancelarul Angela Merkel, şi-a reformulat propunerea de a-i obliga pe imigranţii ce doresc să se stabilească în Germania să vorbească în limba germană şi la ei acasă. În urma controverselor stârnite de această iniţiativă, conservatorii bavarezi afirmă acum că imigranţii trebuie să vorbească germana zilnic. Discuţiile survin în contextul creşterii considerabile a numărului imigranţilor în Germania şi al dezbaterilor aprinse generate de problema numărului ridicat al solicitanţilor de azil. Propunerea CSU a fost intens criticată şi ironizată, în special pe reţelele de socializare, unde numeroase persoane au făcut glume pe seama dialectului bavarez, care are un accent şi nişte expresii greu de înţeles pentru germanii din afara regiunii.

  • 08.12.2014

    08.12.2014

    FMI — A Bucarest, les représentants du FMI et de la Commission européenne poursuivent leurs négociations avec les responsables roumains en marge du déficit budgétaire pour 2015. Tandis que les représentants des grands bailleurs de fonds exigent un déficit de 0,9% du PIB, l’exécutif roumain insiste sur un taux de 1,4%, nécessaire d’une part en raison de la majoration du budget alloué à la Défense sur fond de la crise ukrainienne et de l’autre pour cofinancer les projets européens. De l’avis du gouvernement roumain, un déficit budgétaire inférieur se traduirait par la réduction des sommes allouées aux investissements, à la santé et à l’éducation et ne permettrait pas la majoration des retraites et des allocations familiales. La délégation des grands bailleurs de fonds se trouve à Bucarest jusqu’à mercredi quand le gouvernement se réunira pour adopter le budget 2015.




    Gouvernement — Le Bureau permanent national du PSD discute ce lundi de la prochaine structure gouvernementale au sein de laquelle l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie, le Parti conservateur et le Parti libéral réformateur de l’ancien premier ministre Calin Popescu Tariceanu se verront attribuer chacun deux portefeuilles ministériels. Le chef du cabinet de Bucarest, Victor Ponta, a annoncé la semaine dernière son intention de présenter la nouvelle structure gouvernementale au Parlement le 19 décembre. Il s’agit de la première réunion des sociaux-démocrates après la celle du Comité exécutif national du 27 novembre au cours de laquelle la direction du PSD a décidé de continuer à assumer la gouvernance et à former un nouveau gouvernement malgré la perte de la présidentielle par son candidat, Victor Ponta.



    Neutralité — La Cour constitutionnelle de la République de Moldova a ajourné à une date ultérieure l’examen prévu ce lundi d’une saisine visant la neutralité de cette ex-république soviétique à population majoritaire roumanophone, déposée par les parlementaires libéraux qui souhaitent l’adhésion de leur pays à l’OTAN. Selon la Constitution, la République de Moldova est neutre et n’admet pas le déploiement de troupes militaires étrangères sur son territoire. Toutefois, le leader du Parti Libéral de Chisinau, Mihai Ghimpu, estime que ces règles sont nulles compte tenu de la présence des militaires russes dans la région séparatiste pro-russe de Transnistrie (dans l’est du pays). En même temps, les libéraux moldaves et leurs partenaires de la coalition pro-européenne au pouvoir — le PLD et le PD — poursuivent les pourparlers sur leur programme de gouvernance. Aux élections législatives du 30 novembre, les 3 formations ont obtenu ensemble 55 des 101 mandats de député. Le gouvernement de Chisinau espère obtenir pour la Rép de Mold le statut de candidat à l’adhésion à l’UE en 2017 et de membre de l’Union en 2020.



    SPORT — L’équipe nationale de handball de la Roumanie s’est inclinée dimanche à Debrecen, en Hongrie, devant la sélection nationale norvégienne, 19 à 27, dans son premier match du tournoi final du Championnat d’Europe. Dans le même groupe le Danemark a battu l’Ukraine par 32 à 23. A mentionner aussi que les prochains matchs dans le groupe B seront entre la Roumanie et le Danemark et la Norvège et l’Ukraine.



    METEO — Les météorologues roumains ont lancé ce lundi une vigilance jaune neige et tempête en vigueur jusqu’à mercredi soir dans 31 départements, y compris la capitale. Des précipitations sont attendues sur la majeure partie du territoire. La vitesse du vent dépassera dans le sud-est les 60 km à l’heure. Le sud du pays court un risque d’inondations après que le service de météorologie a averti que des pluies continueront à tomber dans les heures à venir. Précisons que les pluies abondantes des derniers jours ont fait que des centaines de fermes et des milliers de ha de terrains soient inondés. Les maxima du jour vont de –1 à 8 degrés. Un seul petit degré à midi, dans la capitale.

  • Negotiations for the formation of a new government in Chisinau

    Negotiations for the formation of a new government in Chisinau

    In Chisinau, the capital of the neighboring Republic of Moldova, the Liberal Democratic Party, the Liberal Party and the Democratic Party have decided to set up a coalition, and are now discussing the future governing program. Negotiations will follow over the sharing of offices, but no decision has been made yet. Most likely, the Liberal Democratic Party, the one who got the largest share of the votes will want to keep the position of prime-minister currently held by Iurie Leanca. Each party has delegated a number of representatives who will draw up the next governing program, whose priorities will be European integration, reform of the judiciary and fighting corruption. Following Sunday’s legislative election, the pro-European parties got 55 of the 101 seats of the single-chamber Parliament of Moldova. The other seats are shared between the Socialists’ Party and the Communist Party, who are calling for a revision of the association agreement with the EU.



    The Socialists’ Party, supported by Moscow, will remain in the opposition, despite the unexpectedly high score obtained in the elections. Its leader, Igor Dodon, has already assured the Kremlin he will insist that early parliamentary elections be held in the Republic of Moldova. The Russian Foreign Ministry warned on Wednesday, that with only five polling stations open, hundreds of thousands of Moldovan citizens in Russia were not given the possibility to cast their vote.



    In another move, the US House of Representatives on Thursday passed a resolution that firmly condemns Russia’s actions against Ukraine, Georgia and the Republic of Moldova, terming them as ‘a political, economic and military aggression’. Among other things, the US representatives called on Moscow to pull out its troops from Ukraine, Georgia and the Republic of Moldova and urged president Obama to provide Ukraine with military aid. The negotiations carried by the three pro-European parties in the Republic of Moldova was one of the topics on the agenda of talks between the Romanian Foreign Minister Bogdan Aurescu and the US Secretary of State John Kerry. Attending the meeting of the OSCE Ministerial Council in Basel, the two officials highlighted the importance of a pro-European government in Chisinau.

  • 03.12.2014

    03.12.2014

    Budget — La partie roumaine ne formulera aucune proposition de majoration de taxes et d’impôts à loccasion des pourparlers avec les grands bailleurs de fonds, a déclaré le ministre délégué au Budget du gouvernement roumain, Darius Valcov. Une mission commune d’experts du FMI et de la Commission Européenne se trouve à Bucarest jusqu’au 10 décembre pour des discussions avec les autorités roumaines au sujet du projet de la loi du budget 2015. Avant son élaboration, le gouvernement roumain a annoncé un dernier collectif budgétaire d’ici la fin de l’année.



    Economie — La Roumanie a enregistré une croissance économique de 1,8% au troisième trimestre de l”année en cours par rapport au trimestre précédent et une avancée du PIB de 2,8% sur les neuf premiers mois de l’année, selon les données préliminaires fournies ce mercredi par l’Institut national de la Statistique. Selon cette source, les contributions les plus importantes à la majoration du PIB sont dues à l’industrie – 30% du PIB et au secteur des Communications et de l’Information – 5,2%. Par ailleurs, les transactions financières, les assurances et la diminution du volume des activités dans le secteur du Bâtiment ont eu un impact négatif sur le PIB. Selon les données fournies à la mi-novembre par l’Institut national de la Statistique, l’économie roumaine a évité la récession technique, suite à une hausse du PIB de 0,5%.



    Corruption — Les députés roumains décident ce mercredi s’ils approuvent ou non la demande formulée par la Direction nationale anticorruption de consentement à la mise en détention provisoire de leurs collègues Catalin Teodorescu er Marko Attila. Les deux sont poursuivis dans le cadre d’une affaire de rétrocession illégale dans laquelle l’ex procureure en chef de la Direction d’investigation du crime organisé et du terrorisme, Alina Bica a été accusée et placée en détention provisoire. Selon les procureurs, le préjudice porté à l’Etat dans ce dossier a été de plus de 60 millions d’euros.



    Classement – La Roumanie reste en 2014 aussi le pays européen le plus corrompu, selon le 20e rapport annuel de lONG Transparency International. Notre pays se situe 69ème dans le classement de 175 pays pris en compte, à égalité avec le Brésil, la Bulgarie, la Grèce, l’Italie et le Sénégal. Au niveau mondial, c’est le Soudan, la Corée du Nord et la Somalie qui figurent en queue du classement, tandis qu’au pôle opposé se trouvent le Danemark, la Nouvelle Zélande et la Finlande. Malgré une croissance économique en flèche, la Turquie et la Chine se confrontent, les deux, à un niveau élevé de corruption, avertit Transparency International qui insiste dans son rapport sur les difficultés auxquelles se heurtent les pays émergeants dans leur lutte contre le fléau de la corruption.



    Carburant — Selon une étude publiée par Bloomberg, la Roumanie pointe en tête de classement concernant le prix du carburant, classée 30e sur 61 pays à travers le monde. Elle est toutefois le onzième pays où lessence est la plus chère compte tenu du rapport entre le niveau de vie de ses habitants et les prix à la pompe. La Norvège est le pays en tête du classement, où lessence est la plus chère (2 euro le litre), tandis que le Venezuela est le pays où le carburant est meilleur marché, où le litre dessence ne coûterait quun centime deuro le litre. Des prix inférieurs à ceux pratiqués en Roumanie se trouvent en Bulgarie, Lituanie, Estonie et Hongrie.



    Coalition — La coalition internationale contre le groupe Etat islamique se réunit aujourd’hui, en première, à Bruxelles. Les ministres des Affaires étrangères des pays membres de la coalition et le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, discutent ce mercredi de la stratégie politique et militaire, de la participation des combattants étrangers aux côtés des forces djihadistes de Syrie et Irak, tout comme de l’aide humanitaire destinée aux réfugiés. La Roumanie est représentée à Bruxelles par le chef de sa diplomatie, Bogdan Aurescu. Rappelons que Bucarest a rejoint la coalition internationale contre le groupe Etat islamique pour offrir du soutien humanitaire et logistique.



    Moldova – Les leaders des partis pro-européens du Parlement de la République de Moldova poursuivent leurs négociations en vue de former un nouvel exécutif. Au scrutin législatif de dimanche, les partis libéral démocrate, démocrate et libéral, membres de la coalition gouvernementale en place, ont obtenu ensemble 55 mandats de député sur les 101 que compte le Parlement de Chisinau. Le gouvernement moldave espère obtenir pour la République de Moldova le statut de candidat à l’UE en 2017 et celui de pays membre, en 2020. Les 46 autres mandats de parlementaire ont été remportés par les socialistes et communistes pro-russes. Les communistes exigent la renégociation des accords d’association et de libre échange avec l’UE, tandis que les socialistes souhaitent abandonner définitivement le trajet européen au profit de l’union douanière contrôlée par la Russie.



    Intempéries – En Roumanie, il continue à faire froid. Le ciel est variable sur le nord-est et le centre du pays et plutôt couvert sur le reste du territoire. Il pleut sur le sud-ouest et il neige à la montagne. La vitesse du vent devra atteindre les 70, voire 80 km/h, et monter jusqu’à 90 km/h en haute montagne. En raison des fortes rafales de vent, des dizaines de navires restent bloqués sur le Danube, tandis que les manœuvres sont suspendus dans le port de Midia. Les maxima du jour vont de moins 4 à 11 degrés.

  • Republica Moldova alege Europa

    Republica Moldova alege Europa

    Asociate, încă din 2009, în Alianţa pentru Integrare Europeană, componentele actualei coaliţii guvernamentale, partidele Liberal Democrat, Democrat şi Liberal, şi-au adjudecat, cumulat, 55 din cele 101 de mandate din Parlamentul unicameral de la Chişinău şi şi-au anunţat, deja, decizia de a continua în aceeaşi formulă.



    Liderii PLDM, fostul premier Vlad Filat, PD, ex-speakerul Parlamentului, Marian Lupu, şi PL, fostul şef interimar al statului, Mihai Ghimpu, par de acord că, după expresia celui din urmă, partidele lor sunt condamnate să guverneze împreună. Nu totul a funcţionat, până acum, perfect în tripleta pro-occidentală. Filat şi Ghimpu s-au acuzat reciproc de corupţie şi incompetenţă. Liberalii doresc nu doar admiterea în Uniunea Europeană, ci şi în NATO, şi păstrează vie ideea reunificării cu România.



    Democraţii, în schimb, sunt adepţi intratabili ai neutralităţii militare, prevăzute în Constituţie, şi ai aşa-numitei statalităţi moldoveneşti. Dar dorinţa de a scoate republica din zona gri, de la periferia fostului imperiu sovietic, şi a o conecta la scara de valori europene — democraţie, stat de drept, prosperitate — e mai puternică decât neînţelegerile punctuale. Defel simple, de multe ori dureroase, reformele promovate de partidele proeuropene au fost recompensate de Bruxelles cu încheierea, în vară, a acordurilor de asociere şi liber schimb.



    Guvernul condus de liberal-democratul Iurie Leancă speră ca Republica Moldova să obţină statutul de candidat până în 2017 şi să devină membru cu drepturi depline al Uniunii Europene în 2020. În tabăra învinşilor, opoziţia pro-rusă de stânga, socialistă şi comunistă, continuă să ceară abandonarea parcursului european şi îşi asumă, astfel, perpetuarea vasalităţii faţă de Moscova. Votaţi de alegători recrutaţi din comunităţile alogene şi dintre nostalgicii Uniunii Sovietice, socialiştii au anunţat, prin liderul lor, Igor Dodon, că vor insista asupra denunţării acordului de asociere cu UE.



    La Washington, Departamentul de Stat a calificat alegerile din Republica Moldova drept un “reper important pe calea democraţiei” şi i-a îndeamnat pe liderii de la Chişinău să formeze “cât mai rapid un guvern”, cu care Statele Unite se declară pregătite să colaboreze. Iar la Bucureşti, preşedintele în exerciţiu Traian Băsescu, cel ales, Klaus Iohannis, şi premierul Victor Ponta au trecut peste toate disputele interne şi, aproape la unison, au salutat victoria partidelor proeuropene.



    În România – avocat consecvent, în numele comuniunii de limbă, cultură, istorie şi destin, al integrării europene a statului vecin – rezultatul scrutinului este calificat drept cea mai bună veste care putea fi primită la Bucureşti.

  • Jurnal românesc – 2.12.2014

    Jurnal românesc – 2.12.2014

    Ministrul delegat pentru Românii de Pretutindeni, Bogdan Stanoevici, a făcut pe 1 Decembrie, de Ziua Naţională, o vizită la Cernăuţi (Ucraina), unde a participat la mai multe manifestări. El a avut o întâlnire cu responsabili din regiunea Cernăuţi, între care preşedintele Consiliului Regional, Mihai Găiniceru, viceguvernatori ai regiunii, Roman Marciuk şi Olena Veriha, şi şefii de departamente din cadrul Administraţiei Regionale de Stat din Cernăuţi. Consulatul General al României la Cernăuţi a fost reprezentat de Eleonora Moldovan, consul general, şi Ionel Ivan, ministru consilier. O temă aparte pe agenda discuţiilor a fost situaţia etnicilor români din Ucraina, cei care formează o comunitate estimată la circa 400 de mii de membri.


    De asemenea, ministrul Stanoevici a participat la vernisajul unei expoziţii de fotografie, realizată în timpul unei tabere de creaţie ce a avut loc la Săpânţa, în judeţul Maramureş. La eveniment a participat un numeros public, printre care şi reprezentanţi ai mediului asociativ românesc din regiunea Cernăuţi, mass-media de limbă română şi ucraineană, oameni de artă şi cultură. În finalul vizitei, ministrul Stanoevici, alături de reprezentanţi ai autorităţilor regionale din Cernăuţi, membri ai comunităţii române din regiunile Cernăuţi şi Transcarpatia, a participat la un moment solemn – depunerea de flori la monumentul din oraş care îi este dedicat lui Mihai Eminescu.




    Nouă din zece cetăţeni ai României sunt mândri de naţionalitatea lor, relevă un sondaj al Institutului Român pentru Evaluare şi Strategie – IRES. Potrivit cercetării, intitulată ”Barometrul Starea Naţiunii”, principalele probleme cu care se confruntă românii sunt starea de sănătate – 20%, pensiile şi salariile mici – 15% şi lipsa locurilor de muncă şi şomajul – 11%. De altfel, două treimi dintre cei chestionaţi consideră că actuala situaţie economică a României este proastă sau foarte proastă. Pentru 90% din cei care au raspuns, cea mai importantă îngrijorare este corupţia, iar 85% sunt de acord cu ideea că clasa politică reprezintă o mare problemă. Sondajul a fost făcut pe 25 noiembrie, pe un eşantion de 1.330 de persoane şi are o eroare maximă tolerată de 2,8%.




    Ministrul român de Externe, Bogdan Aurescu, a făcut, luni, prima sa vizită în Rep.Moldova, în această calitate. Agenda sa a inclus întâlniri cu preşedintele Rep.Moldova, Nicolae Timofti, cu premierul Iurie Leancă şi cu omologul său, Natalia Gherman. Potrivit unui comunicat al Ministerului de Externe de la Bucureşti, discuţiile s-au centrat pe relatiile bilaterale şi pe parcursul european al Chişinăului, după alegerile legislative care au avut loc duminică în fosta republică sovietică. Cu această ocazie, şeful diplomaţiei române a remarcat progresele înregistrate în domeniile în care România şi Rep.Moldova cooperează, între care energie, educaţie, infrastructură, sănătate sau cultură, precizează comunicatul MAE. Pe de altă parte, la Bucureşti, premierul Victor Ponta a declarat că România va continua să finanţeze programe în Rep.Moldova. El a precizat că, miercuri, cinci milioane de euro vor fi alocate pentru continuarea programului de grădiniţe în statul vecin. În bugetul României pe 2015 vor fi prevăzute toate resursele promise pentru proiectele din Rep.Moldova, a mai spus premierul.

  • Retrospectiva săptămânii 23.11 – 29.11.2014

    Retrospectiva săptămânii 23.11 – 29.11.2014

    PSD, după prezidenţiale


    Tensionat, lung, dar necesar — astfel califica premierul Victor Ponta Comitetul Executiv Naţional al PSD. A fost prima reuniune a unui for de conducere al social-democraţilor români după ce şeful executivului însuşi a pierdut recentele alegeri prezidenţiale. Ce s-a decis? Ca PSD să continue să guverneze ţara. După ce UDMR a hotărât să renunţe la a mai face parte din Executiv, populiştii din PPDD au anunţat că sunt dispuşi să intre într-o nouă coaliţie de guvernare alături de PSD-UNPR-PC şi Partidul Liberal Reformator. Impactantă pentru opinia publică a fost şi hotărârea Comitetului ca din rândurile partidului să fie excluşi trei membri marcanţi.


    Victor Ponta: “Cei 80 de colegi care au votat pentru au considerat că este un moment în care fiecare trebuie să meargă pe drumul lui. Am vorbit despre viitor aici şi despre faptul că o echipă trebuie să fie coezivă ca să aibă o şansă să reziste în momente dificile.”



    Că spiritele la Comitetul Executiv Naţional al PSD au fost încinse o atestă reacţia pentru presă a lui Marian Vanghelie, fost vice-preşedinte, unul din cei proaspăt excluşi: “Nu am văzut în viaţa mea asemenea execuţie nici la Partidul Comunist. Le e frică de un congres adevărat şi au vrut să ne dea afară din partid. O să rămâneţi surprinşi ce se va întâmpla şi cine vine cu mine.“


    Congresul PSD va fi organizat la primăvară, în luna martie. Vor fi prezentate un nou proiect politic şi o nouă echipă; aceasta pentru ca PSD să scape de etichetele de ‘comunist’, ‘corupt’ şi ‘condus de baroni’.



    Bilanţul Direcţiei Naţionale Anticorupţie


    Preşedintele ales al României, Klaus Iohannis, afirmă că fenomenul corupţiei reprezintă cea mai mare problemă internă de siguranţă naţională, care duce la segregare economică şi socială şi la răsturnarea valorilor. De aceea — spune el — este necesar un proces de asanare morală a clasei politice. Potrivit procurorului şef al Direcţiei Naţionale Anticorupţie, Laura Codruţa Kövesi, încrederea oamenilor în instituţia pe care o conduce a crescut. O indică numărul mare de denunţuri şi sesizări venite de la cetăţeni şi de la instituţiile publice, altele decât serviciile de informaţii, pe baza cărora au fost constituite 83% din dosarele din primele zece luni ale anului.


    Laura Codruţa Kövesi: “Până în acest moment, în 2014, am primit peste 1.600 de sesizări de la persoane fizice şi juridice, faţă de anul 2010, când au fost primite doar 1.032. Cred că te adresezi unei instituţii doar atunci când ai încredere în ea şi atunci când ştii că există o şansă rezonabilă să primeşti soluţia corespunzătoare.” Numai anul acesta au fost condamnate pentru acte de corupţie 1.007 persoane.



    O afacere de zeci de milioane de euro în vizorul anchetatorilor




    Autoritatea Naţională pentru Restituirea Proprietăţilor este în vizorul DNA. Fosta şefă, Crinuţa Dumitrean, este, de marţi, în arestat preventiv pentru 30 de zile, iar fosta vicepreşedintă, Oana Vasilescu, este cercetată în libertate sub control judiciar într-un dosar în care fusese, deja, arestată Alina Bica, până de curând şefa DIICOT. Cele trei sunt acuzate de abuz în serviciu pe vremea când erau membre ale Comisiei centrale care se ocupă de restituiri de terenuri confiscate pe timpul regimului comunist.



    În 2011, ele ar fi acceptat să-i plătească despăgubiri de trei ori mai mari unui om de afaceri pentru un parc din Bucureşti. Prejudiciul depăşeşte 60 de milioane de euro. Cum din Comisie făceau parte inclusiv deputatul democrat-liberal Cătălin Teodorescu şi cel al UDMR, Marko-Attila Gabor, procurorii au cerut încuviinţarea Camerei Deputaţilor pentru reţinerea lor. Nici omul de afaceri Dorin Cocoş nu ar fi străin de cele întâmplate. Fostul soţ al liderului Partidului Mişcarea Populară, Elena Udrea, candidată, anul acesta, la Preşedinţia României, ar fi cerut 10 milioane de euro pentru a interveni în sprijinul cererii de despăgubire.



    Microsoft — un dosar cu nume grele



    Senatorul UNPR, Şerban Mihăilescu, fost secretar general al Guvernului, s-a prezentat, joi, la Direcţia Naţională Anticorupţie, unde procurorii i-au adus la cunoştinţă învinuirile în “dosarul Microsoft”, privitor la achiziţionarea de licenţe IT pentru şcolile din România. Parlamentarul este acuzat că ar fi cerut mită pentru a face trafic de influenţă în favoarea firmei Fujitsu Siemens Computers, intermediarul licenţelor Microsoft.



    Suspectată de abuz în serviciu, şi fostul ministru social-democrat al educaţiei, Ecaterina Andronescu, a fost pusă sub acuzare în acelaşi dosar în care DNA a cerut avize pentru urmărirea penală a 9 foşti miniştri din guvernări atât de dreapta, cât şi de stânga. Implicaţi şi ei în această poveste, oamenii de afaceri Nicolae Dumitru şi Dorin Cocoş, fostul ministrul al comunicaţiilor Gabriel Sandu şi primarul oraşului Piatra Neamţ (nord-est), Gheorghe Ştefan, ar putea rămâne în arest pentru încă 30 de zile, magistraţii instanţei supreme prelungindu-le mandatele de arestare preventivă.



    Republica Moldova la ora alegerilor



    De rezultatul alegerilor parlamentare de duminică, din Republica Moldova ex-sovietică, majoritar românofonă, depinde încotro se va îndrepta ţara — către Occident sau înapoi către Rusia. Electoratul este favorabil, potrivit sondajelor de opinie, celor trei partide pro-europene care sunt reprezentate în parlament şi care, împreună, vor obţine aproximativ 40% din voturi. Aceleaşi sondaje dau, însă, Partidul Comuniştilor drept formaţiunea cu cei mai mulţi votanţi — circa 20%. La Bucureşti, unde clasa politică susţine parcursul european al Chişinăului, rezultatul scrutinului este aşteptat cu interes.



  • Alegerile Republicii Moldova

    Alegerile Republicii Moldova

    Republica Moldova înseamnă pământurile dintre Prut şi Nistru, corespunzător, în linii cam largi, provinciei istorice româneşti a Basarabiei. Sudul şi nordul Basarabiei nu se află în Republica Moldova, ci în Ucraina. Basarabia a fost parte a principatului medieval al Moldovei până în 1812, când imperiul ţarist a ajuns la Nistru şi a decis să încorporeze pământurile de dincolo de Nistru, până la Prut, cam jumătate din Moldova.



    La sfârşitul Primului Război Mondial, românii basarabeni decid, pe căi plebiscitare, să intre în componenţa Regatului României. În 1940, însă, Stalin decide să răzbune această decizie populară şi firească şi ia României, prin ultimatum şi ameninţarea cu forţa armată, această parte, Basarabia dintre Prut şi Nistru. Începe lunga noapte a stăpânirii sovietice deznaţionalizante, care se încheie, cel puţin în forma sa administrativă, în 1991, la 27 august, când Republica Moldova din Uniunea Sovietică îşi proclamă independenţa. În acelaşi timp, criptocomuniştii rusofoni, sprijiniţi direct de Armata a XlV-a sovietică, declanşează secesiunea armată a provinciilor estice, de dincolo de Nistru, ale Republicii Moldova.



    În prezent, acolo funcţionează fără probleme un stat-fantomă, cu capitală, la Tiraspol, parlament, guvern, preşedinte, administraţie şi, mai ales, armată proprie. Nu este un stat de drept. ci unul de facto, iar în acţiunea de acum 25 de ani recunoaştem procedeul revelat la anexarea Crimeii de către Rusia, în acest an. Desigur, mai puţin sângeros, pentru că acţiunea declanşată de o parte a armatei sovietice, voluntari cazaci şi alte structuri paramilitare, împotriva unui stat aflat în primele sale zile de existenţă, seamănă mai mult cu violenţa incredibilă ce se derulează acum în Estul Ucrainei.



    De un sfert de secol, cetăţenii Republici Moldova au posibilitatea opţiunii electorale, chiar dacă scena politică nu a fost una perfect democratică sau stabilă. Pe 30 noiembrie, în Republica Moldova se vor desfăşura alegeri parlamentare, iar sondajele dau câştig de cauză Partidului Comunist. Desigur, cunoscând istoria acestui stat, acestor pământuri şi a locuitorilor săi, apare ca fiind extrem de straniu ca acolo să se voteze majoritar pentru un partid comunist.



    Mai mult, Partidul Comunist din Republica Moldova este unul dintre cele mai reacţionare organizaţii politice din Europa. Comuniştii de la Chişinău duc o politică anti-occidentală şi puternic anti-românească. Paradoxal, succesul comuniştilor la alegerile din Republica Moldova durează din 1998, când acest partid venit din negura istoriei a câştigat alegerile parlamentare cu 40 la sută din voturi. Era primul şi singurul stat fost sovietic, ajuns independent, în care comuniştii reveneau la putere, prin procedeul democratic al alegerilor libere.



    Toate alegerile parlamentare ce au urmat din 1998 au fost câştigate de Partidul Comuniştilor, cu rezultate din ce în ce mai mari, inclusiv cu un incredibil 70%, în 2001. Problema se complică dacă avem în vedere că preşedintele Republicii Moldova este ales de Parlament, astfel că, timp de două mandate, maximul prevăzut de Constituţie, preşedinte statului a fost Vladimir Voronin, un personaj sinistru, fost general de miliţie al hulitei Uniuni Sovietice, lider de necontestat al comuniştilor moldoveni.



    În prezent, Republica Moldova este una dintre puţinele republici fost-sovietice care au semnat acordul cu Uniunea Europeană şi duce o politică pro-occidentală, cu sprijinul României vecine. Cu toate acestea, electoratul din Republica Moldova pare să încline, în procente decisive, spre politica anacronică propusă de comuniştii contemporani ce nu au uitat nimic din ideologia şi practicile sovietice.

  • Elections législatives en République de Moldova

    Elections législatives en République de Moldova

    Le scrutin législatif organisé dimanche en République de Moldova, voisine à la Roumanie, s’annonce crucial pour la poursuite du parcours européen de ce pays ex-soviétique, à population roumanophone majoritaire. Selon le plus récent sondage d’opinion, le Parti communiste devrait arriver en tête des suffrages, avec 19,6% des intentions de vote, suivi par les libéraux-démocrates (PLDM) – 17,2%, les démocrates (PDM) – 14,2%, le Parti de la Patrie – 8,7% et, enfin, le Parti libéral – 8,5% des intentions de vote.



    La course s’annonce serrée, et le leader communiste, Vladimir Voronine, ex-président de la Moldova de 2001 à 2009, a déjà annoncé qu’en cas de victoire, sa formation n’avait pas l’intention de dénoncer l’Accord d’association à l’UE, conclu en juin dernier par Chişinău et Bruxelles. Un mois auparavant, le même homme politique estimait toutefois que le document devait être voué aux oubliettes, car la République de Moldova n’avait pas consulté Moscou avant de le signer. Selon Radio Chişinău, l’antenne locale de Radio Roumanie, la tension est montée en flèche dans les derniers jours de la campagne électorale, notamment après que les forces de l’ordre eurent découvert que les membres d’un groupement extrémiste préparaient des protestations et des actions violentes après les élections du 30 novembre.



    Les policiers et les procureurs ont effectué des perquisitions dans plusieurs villes moldaves où ils ont découvert des armes, des munitions, des sommes importantes d’argent ainsi que les plans des locaux de plusieurs institutions publiques qui devaient être attaquées. La Police et le Parquet de Chişinău ont par la suite annoncé que l’organisation Antifa, qualifiée de « criminelle » par les autorités, se préparait ainsi à miner l’ordre de droit de la République de Moldova, un processus de longue haleine, qui aurait commencé le printemps dernier.



    A Bucarest, le résultat des élections de la Moldova voisine est attentivement surveillé. Le gouvernement de Bucarest a annoncé que les élèves et les étudiants moldaves se trouvant en Roumanie et souhaitant participer au scrutin pourront bénéficier d’un billet gratuit aller-retour en train, vers et depuis les villes et les localités roumaines où sont aménagés des bureaux de vote. Le lendemain des élections, le 1er décembre, le nouveau chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu est attendu à Chişinău. Il y sera précédé par le président roumain élu, Klaus Iohannis, qui doit rencontrer le leader du Parti libéral-démocrate, Vlad Filat, ainsi que le président moldave, Nicolae Timofti, lors d’une réunion non officielle.



    Dans un commentaire sur Facebook avant son départ pour la République de Moldova, Klaus Iohannis parle de la nécessité d’un choix clair des citoyens moldaves en faveur des formations politiques démocratiques et pro-européennes. Plus encore, dit-il, toutes les forces qui envisagent et appuient l’avenir européen de la Moldova devraient faire converger leurs efforts en ce sens afin d’atteindre cet objectif. (trad. : Andrei Popov)


  • 27.11.2014 (mise à jour)

    27.11.2014 (mise à jour)

    Commission – Le Parlement européen maintient sa confiance à la nouvelle Commission européenne ayant à sa tête Jean-Claude Juncker. Le Parlement a rejeté jeudi dans l’après-midi, à une large majorité, une motion de censure déposée par les élus europhobes. Par ailleurs, les eurodéputés ont demandé à la Commission européenne « d’envisager de présenter des propositions visant à séparer les moteurs de recherche, tels Google, des autres services commerciaux ». Ce vœu est une partie de la résolution sur le renforcement des droits des consommateurs au sein du marché unique numérique.



    Gouvernement — L’Union démocratique des Magyars de Roumanie qui occupe deux portefeuilles ministériels au sein du cabinet Ponta sortira du gouvernement suite à une décision adoptée jeudi, à Cluj-Napoca, par le Conseil permanent de l’Union. Une décision finale en ce sens sera adoptée au Conseil des représentants de l’UDMR prévu le 13 décembre. Aux dires du président de l’Union, Kelemen Hunor, le Conseil a choisi cette solution après que 80% des magyars ont voté lors du deuxième scrutin présidentiel en faveur du candidat libéral Klaus Iohannis, actuellement président élu de la Roumanie.



    Moldova – La Cour d’appel de Chisinau a décidé jeudi que le parti Patria, la Patrie, soit exclu de la course électorale. Cette décision intervient après une saisine de l’Inspection générale de la police moldave selon laquelle cette formation politique aurait utilisé dans sa campagne électorale des ressources financières de l’étranger ce qui contrevient à la loi. Les leaders du parti ont rejeté ces accusations qu’ils ont qualifiées de forgées de toutes pièces. Selon les derniers sondages d’opinion avant le scrutin parlementaire de dimanche, le parti Patria était crédité de 8,7% des intentions de vote. Le principal enjeu des élections du 30 novembre est justement le parcours européen de cette ex république soviétique majoritairement roumanophone. Dans le sondage le plus récent les communistes sont donnés gagnants dans les préférences de l’électorat avec 19,6% des intentions de vote, suivis par les libéraux-démocrates (PLDM) avec 17,2%, les démocrates (PDM), 14,2% et le Parti Libéral, crédité de 8,5% des voix.

  • A la une de la presse roumaine – 26.11.2014

    A la une de la presse roumaine – 26.11.2014

    Plusieurs sujets font débat sur la page électronique des principaux quotidiens bucarestois. Adevarul évoque les débats autour de l’avenir de la calligraphie. Evenimentul zilei parle du message que Joe Biden a transmis à Klaus Iohannis et dévoile les coulisses de la mairie du 5e arrondissement de la capitale. Finalement, Gandul.info parle du scrutin législatif en République de Moldova.