Tag: PIB

  • 26.10.2021

    26.10.2021

    Covid en Roumanie – En Roumanie, la situation épidémiologique demeure compliquée, avec 16 765 nouveaux cas d’infection au SARS CoV 2 et 523 décès des suites de la maladie – dont 12 enregistrés dans les jours précédents – selon les chiffres officiels partiels annoncés mardi. 1.867 malades de covid sont en réanimation. Un bilan supérieur du nombre de cas d’infection et de décès a été rapporté le 19 octobre, respectivement 18 863 cas et 574 décès. Sur le fond de cette situation dramatique, de plus en plus de Roumains choisissent de se faire immuniser. Plus de 93 000 personnes ont fait la première dose de vaccin – un record en Roumanie – et le total des personnes au schéma complet de vaccination touche les 6 millions, selon le rapport le plus récent.

    Médicaments – La Commission européenne a identifié 10 moyens thérapeutiques qui pourraient s’avérer efficaces dans le traitement de la Covid 19. Ces médicaments seront disponibles au plus vite, à travers l’Union à condition que leur sureté et efficacité soient confirmées par l’Agence européenne des médicaments. Les 10 remèdes sont partagés en trois catégories : anticorps viraux monoclonaux, les plus efficaces au début de l’infection, antiviraux oraux, à employer au plus vite après l’infection et immunomodulateurs, utilisés pour traiter les malades hospitalisés. La commissaire à la Santé, Stella Kyriakides, a déclaré avoir déjà signé des contrats de marché publics commun visant différents traitements contre la Covid. Le mois prochain un événement paneuropéen sera organisé pour favoriser des contacts en vue de produire d’une manière industrielle des moyens thérapeutiques et contribuer à développer de nouveaux médicaments, tout en mobilisant la capacité de production pharmaceutique de l’UE.

    Politique – A Bucarest, le premier ministre désigné, le libéral Nicolae Ciuca n’a pas réussi à obtenir jusqu’ici l’appui politique nécessaire à l’investiture d’un gouvernement minoritaire PNL-UDMR. Le PSD conditionne son appui à l’introduction au programme de gouvernance de 10 mesures urgentes dans les secteurs sanitaire et économique. Pour sa part, l’USR a annoncé ne pas soutenir un cabinet minoritaire et propose en échange de refaire la coalition PNL – USR – UDMR, constituée en décembre dernier et détruite en septembre à cause du conflit entre les ministres de l’USR et le premier ministre, l’actuel leader libéral Florin Citu. Son exécutif a été destitué par motion de censure. Avant la fin de cette semaine Nicolae Ciuca doit présenter au parlement un programme de gouvernance et une équipe gouvernementale.

    Visite – Le président roumain, Klaus Iohannis, fait mercredi une visite en Egypte, à l’invitation de son homologue, Abdel Fattah El-Sisi, fait savoir l’Administration présidentielle. Cette visite se déroule dans le contexte de l’anniversaire cette année des 115 années de relations diplomatiques entre la Roumanie et l’Egypte. Au programme : des entretiens sur la coopération politique et diplomatique, mais aussi économique. Les deux pays cherchent à stimuler les échanges commerciaux et les investissements dans de nouveaux secteurs d’intérêt. Klaus IOhannis rencontrera aussi le président de la Chambre des représentants du Parlement égyptien, Hanafy Ali El-Gebaly, et le président du Sénat du parlement égyptien, Abdel-Wahab Abdel-Razeq.

    Déficit – La Roumanie a enregistré un déficit budgétaire de 3,77% du PIB durant les 9 premiers mois de cette année, en baisse de 2,6% par rapport à la période similaire de l’année dernière. Les recettes budgétaires ont progressé de pas moins de 18,7% durant les 9 premiers mois de l’année 2021, par rapport à l’année dernière, selon le ministère des Finances. Les dépenses au budget consolidé ont-elles aussi progressé de 6,7% par rapport à la même période de 2020.

    Tennis – Deux joueuses roumaines de tennis : Irina Begu et Irina Bara, s’affrontent aujourd’hui à l’Open de Transylvanie, qui se déroule à Cluj dans le nord-ouest. Une autre roumaine, Jaqueline Cristian, affronte Kajei Juvan, de Slovénie.Simona Halep joue demain contre sa compatriote Gabriela Ruse. Lundi, Ana Bogdan s’est qualifiée dans les huitièmes de finale du tournoi après avoir battu la serbe Ivana Jorovici, en deux sets. Dans les huitièmes de finale Ana Bogdan affrontera la gagnante du match entre la britannique aux origines roumaines Emma Răducanu, qui a remporté l’US Open cette année et la slovène Polona Hercog. Deux autres roumaines, Alexandra Ignatik (Cadanţu) et Andreea Prisăcariu, ont été éliminées lundi au premier tour de la compétition.

    Météo – Temps relativement frais en Roumain avec des températures allant de 9 à 17 degrés. Ciel bleu à l’exception du sud-est où les nuages persistent et quelques pluies isolées sont possibles. 12 degrés et du soleil à Bucarest, après une matinée avec 4 degrés seulement.

  • La semaine du 16 au 21 août 2021

    La semaine du 16 au 21 août 2021

    Les infections au coronavirus, à la hausse

    Les personnes vaccinées contre la Covid-19 ont un risque de décès 14 fois inférieur aux non-vaccinés, un risque d’hospitalisation et de nécessiter des soins intensifs 12 fois moindre et un risque d’infection 10 fois moins important. Ce sont les conclusions de la première étude sur l’efficacité du vaccin anti-Covid effectuée en Roumanie, présentées par le médecin Valeriu Gheorghita, coordinateur de la campagne nationale de vaccination. Vu que les cas d’infections n’ont cessé de croitre ces derniers jours, il a exhorté à nouveau la population à respecter les normes de protection sanitaire et a recommandé une nouvelle fois la vaccination, surtout que le variant Delta, présent en Roumanie aussi, s’avère plus contagieux. Dans une interview télévisée, Valeriu Gheorghita a déclaré que les autorités s’attendaient à la hausse du nombre de cas de coronavirus, y compris des cas graves, et que, selon leurs estimations, cette tendance se maintiendrait le mois prochain aussi. Valeriu Gheorghita : « Il est très probable d’avoir une hausse des cas et d’atteindre, fin août, plus de 900 nouveaux cas par jour, voire 1 500-1 600 à la mi-septembre. Tout cela, compte tenu des mesures de relâchement en vigueur et du fait que le variant Delta devient dominant. L’indicateur le plus important est celui des cas graves. A l’heure où l’on parle, un Roumain sur deux a un certain niveau d’immunité, soit grâce à la vaccination, soit pour avoir eu la maladie. Selon nos données, la vaccination réduit le risque d’infection, quelle que soit la forme de la maladie. » Pour ce qui est de la vaccination, à présent, plus de 5 millions de Roumains sont immunisés au schéma complet, ont fait savoir les autorités roumaines en début de semaine. A noter aussi que, ces derniers jours, les nouveaux cas de coronavirus ont été de plus en plus nombreux, franchissant le seuil des 600 tests positifs par jour. Plus de mille malades de Covid sont hospitalisés en ce moment, alors que le nombre des personnes en soins intensifs et celui des décès sont aussi à la hausse.

    Croissance économique pour la Roumanie

    L’économie roumaine a récupéré les pertes enregistrées durant la période de crise causée par la pandémie, annoncent les autorités de Bucarest. Selon l’Institut national de la statistique, le PIB de la Roumanie a augmenté de 6,5 % au premier trimestre de cette année par rapport à la même période de 2020. Au 2e trimestre 2021, le PIB roumain a augmenté de 1,8 %, par rapport au trimestre antérieur et de 13 % par rapport au 2e trimestre de l’année dernière. C’est pour la première fois ces 30 dernières années que la croissance économique est basée sur les investissements et non pas sur la consommation, affirme de son côté le premier ministre Florin Cîtu :« L’économie roumaine a surmonté la crise économique en une année seulement, c’est la relance économique la plus rapide que la Roumanie ait connu après une telle crise. Pour la période à venir, je souhaite deux choses : de la prédictibilité et de la stabilité dans la vie économique. »Le Parti social-démocrate (PSD), d’opposition, affirme que cette avancée de l’économie nationale est modeste, à comparer avec les années d’avant la pandémie, et que la population ne pourra pas en profiter à cause du taux élevé de l’inflation. L’office européen de la statistique, Eurostat, le confirme : selon ses données, la Roumanie compte parmi les Etats membres de l’UE ayant le plus grand taux annuel d’inflation, soit de 3,8 % en juillet, par rapport à 3,5 % en juin dernier.

    Rapatriements depuis l’Afghanistan

    Dans le contexte de la détérioration de la situation en Afghanistan, le ministère roumain des AE a fait savoir que la cellule de crise interinstitutionnelle formée à Bucarest pour venir en aide aux Roumains se trouvant dans ce pays poursuivait ses efforts à cet effet. Plusieurs personnes ont déjà été évacuées dans des conditions de sécurité. Le ministère rappelle aussi que l’activité de l’Ambassade de Roumanie à Kaboul a été suspendue en 2019, suite à un attentat qui a sérieusement endommagé le siège de la mission diplomatique roumaine. Compte tenu de l’absence d’une mission opérationnelle à Kaboul, l’Ambassade de Roumanie à Islamabad est en charge de la relation avec l’Afghanistan, et sa capacité d’intervention est limitée, précise encore la diplomatie roumaine. Depuis 2002, plus de 32 000 militaires roumains ont participé à des missions sur le théâtre d’opérations d’Afghanistan, dont 27 ont perdu la vie et plus de 200 ont été blessés.

    Pompiers roumains en Grèce

    Les 108 pompiers roumains qui ont lutté, une semaine durant, contre les incendies en Grèce, sont rentrés en Roumanie, où ils ont été décorés et promus en grade. Lors de la cérémonie de Bucarest, le chef du Département pour les situations d’urgence, Raed Arafat, a remercié les pompiers pour leur professionnalisme et leur courage. A son tour, le ministre de l’Intérieur, Lucian Bode, les a félicités, affirmant que c’était une mission difficile. Lucian Bode :SON : « Tout le monde le sait, ce fut une mission épuisante dont on parlera longtemps, sans aucun doute, et qui restera une leçon de détermination, de responsabilité, de solidarité et d’esprit de sacrifice. Messieurs, vous nous avez rendus fiers par tout ce que vous avez réalisé durant votre mission en Grèce, sur l’île d’Eubée, ravagée par de vastes incendies de végétation.» La mission des Roumains a également reçu les éloges de la presse grecque, des habitants de la région et de leurs collègues grecs pour leur manière d’intervenir et leur courage. A moins d’une semaine après leur retour, un autre détachement de pompiers roumains est parti pour la Grèce pour combattre les incendies de forêt.

    Le président de la Roumanie a décoré les médaillés olympiques de Tokyo

    Aux récents Jeux Olympiques de Tokyo, la Roumanie a remporté quatre médailles, même nombre qu’à l’édition de Rio, il y a cinq ans : une d’or, en aviron, en deux de couple femmes, et trois d’argent, en épée féminine, et en aviron en quatre de pointe sans barreur hommes et en deux de pointe sans barreur hommes. De retour à Bucarest, les neufs athlètes ont été décorés par le président de la Roumanie, Klaus Iohannis. Il a souligné le fait que les évolutions olympiques des athlètes ont rendu un admirable service au sport roumain, parfois en dépit d’obstacles nombreux et injustes. Aux JO de Tokyo, la Roumanie a occupé la 46e place au classement général par médailles. Sa délégation a compté 101 sportifs, dont 46 femmes et 55 hommes, présents dans 17 disciplines. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 17/08/2021 (mise à jour)

    17/08/2021 (mise à jour)

    Rapatriement — Le président roumain Klaus Iohannis a convoqué, le 25 août, le Conseil suprême de défense de la Roumanie pour discuter de la situation sécuritaire d’Afghanistan et de ses implications pour la Roumanie, a annoncé mardi l’Administration présidentielle. Lundi, il avait ordonné aux Forces aériennes roumaines de s’investir d’urgence pour évacuer les citoyens roumains de ce pays. Le premier ministre Florin Cîţu a informé que 27 citoyens roumains se trouvant à présent sur l’aéroport international de Kaboul seraient évacués par l’aéronef des Forces aériennes roumaines dépêchée mardi vers l’Afghanistan. En même temps, des démarches sont faites pour récupérer d’autres de nos compatriotes qui se trouvent dans une base militaire américaine. Antérieurement, le ministère de la Défense de Bucarest avait annoncé qu’une équipe de militaires des Forces pour des opérations spéciales se trouvait à bord, à des fins de protection. La mission est effectuée à la demande du ministère des Affaires étrangères, suite à la détérioration de la situation sécuritaire en Afghanistan. Un avion C-27 J Spartan est également prêt à décoller afin de rapatrier les citoyens roumains qui ont déjà été évacués d’Afghanistan avec des aéronefs appartenant à d’autres Etats de l’OTAN. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a informé mardi que 16 citoyens roumains avaient réussi à quitter l’Afghanistan dans la nuit de lundi à mardi au départ de Kaboul. Le ministère des AE de Bucarest leur recommande fermement de s’adresser d’urgence à l’ambassade de Roumanie à Islamabad pour l’informer où ils se trouvent afin d’être contactés en cas de besoin. Entre temps, le président américain Joe Biden a défendu sa décision de retirer les troupes américaines d’Afghanistan, lundi, lors de sa première intervention publique après l’installation des talibans à Kaboul. La Maison Blanche tient pour coupables pour la situation actuelle les leaders politiques afghans qui ont fui leur pays ainsi que les forces de sécurité qui ont refusé de lutter. Joe Biden a quand même admis que la rapidité avec laquelle les talibans se sont emparés du pouvoir a été surprenante. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a critiqué mardi l’échec des autorités afghanes à faire résistance aux talibans et à empêcher que ces derniers ne prennent le pouvoir à Kaboul. Stoltenberg a déclaré, dans une conférence de presse, que le terrorisme international redevient une menace suite au retour des talibans au pouvoir en Afghanistan et l’Alliance « doit rester vigilante en première ligne du combat » contre cette menace. La priorité de l’UE, c’est d’évacuer dans les meilleures conditions les citoyens européens présents en Afghanistan et les citoyens afghans qui ont travaillé avec nous pendant plus de 20 ans, s’ils souhaitent quitter le pays, a dit le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, mardi, à l’issue d’une visioconférence avec les ministres des Affaires étrangères de l’Union.



    Sénat — Le Sénat de Bucarest a été convoqué ce mardi en session extraordinaire consacrée à 3 décrets d’urgence adoptés par le gouvernement durant les vacances parlementaires. Les actes législatifs et règlementaires portent sur le transfert des droits de retraite des fonctionnaires de l’Etat, sur l’équivalence de la fonction d’inspecteur social et l’embauche par concours du personnel nécessaire à la mise en place des projets financés par des crédits extérieurs contractés ou garantis par l’Etat. Un décret d’urgence entre en vigueur uniquement après avoir été débattu en procédure d’urgence par la Chambre compétente du Législatif, le Sénat dans ce cas, et après sa publication au Journal officiel. Si les deux chambres du Parlement de ne sont pas en session, elles sont obligatoirement convoquées dans un délai de 5 jours à compter de l’envoi du décret au Législatif. Convoquer le Sénat pour la 5e fois en session extraordinaire pour des décrets d’urgence sans justification est un défi à l’adresse du Parlement, a déclaré pour sa part le sénateur social-démocrate Robert Cazanciuc. A son avis, cette procédure ne doit être utilisée que pour les situations spéciales.



    Covid — Plus de 1,9 millions de certificats Covid numériques ont été délivrés en Roumanie jusqu’au 17 août, a annoncé mardi Andrei Baciu, secrétaire d’Etat au ministère de la Santé. Il a précisé qu’une grande partie de ces certificats — près de 96 % – attestent la vaccination anti-Covid. La délivrance des certificats Covid numériques a commencé le 1er juillet dernier en Roumanie. Le coordinateur de la campagne nationale de vaccination anti-Covid, le médecin Valeriu Gheorghiţă, a présenté mardi les résultats de la première étude d’efficacité de l’immunisation en Roumanie, réalisée pendant la 3e vague de la pandémie, au printemps dernier. Selon l’étude, les personnes vaccinées contre le Covid ont un risque de décès 14 fois moindre par rapport à celles non vaccinées, un risque d’hospitalisation et de passer en soins critiques 12 fois moindre et un risque d’infection 10 fois moindre. Le docteur Valeriu Gheorghiţă a souligné de nouveau l’importance de la vaccination, surtout dans le contexte de l’évolution négative de ces derniers temps. Mardi, un nouveau record pour cet été a été rapporté : 544 nouveaux cas de Covid-10 dépistés en 24 heures sur près de 39 000 tests effectués. S’y ajoutent 6 décès survenus en 24 h. Le nombre des patients hospitalisés augmente lui aussi, il y en a plus d’un millier au total, dont 126 en soins intensifs. Par ailleurs, l’intérêt pour la vaccination est toujours très bas, malgré les appels répétés des autorités. A l’heure où l’on parle, environ 5 millions de Roumains sont immunisés au schéma complet contre le coronavirus.



    PIB — Le PIB de la Roumanie a augmenté de 6,5 % au premier trimestre de cette année par rapport à la même période de 2020, apprend-on dans le rapport publié ce mardi par l’Institut national de la statistique. Au 2e trimestre 2021, le PIB roumain a augmenté de 1,8 %, par rapport au trimestre antérieur et de 13 % par rapport au 2e trimestre de l’année dernière. Selon Eurostat, avec 13,6 %, la Roumanie compte parmi les Etats de l’UE à la plus forte croissance économique au 2e trimestre, par rapport à la période similaire de l’année dernière. « On ne compare pas, sans éclaircissements, un trimestre pendant lequel l’économie connaît une relance avec un trimestre pendant lequel l’économie a été partiellement fermée », a déclaré toutefois le président du Conseil fiscal de Bucarest, Daniel Dăianu. Il a précisé que la Roumanie a un déficit budgétaire structural et des déficits externes importants. Le Parti social-démocrate, d’opposition, dit que, par rapport au niveau d’avant la pandémie, l’économie n’a connu qu’une croissance de 1,9 %, et que pour 99 % des citoyens, le niveau de vie s’est fortement déprécié sur la toile de fond d’une inflation galopante.


  • 17.08.2021

    17.08.2021

    Covid en Roumanie – Du 9 au 16 août la Roumanie a recensé
    plus de 2 400 nouveaux cas de coronavirus, par rapport aux 1 600 annoncés une
    semaine auparavant. Lundi, les autorités roumaines ont rapporté plus de 280
    nouveaux cas dépistés en 24 heures sur près de 19 000 tests effectués, la
    plupart dans la capitale, Bucarest. S’y ajoutent 5 décès survenus en 24 h. Le
    nombre des patients hospitalisés augmente lui aussi, il y en avait 940 lundi au
    total, dont 120 en soins intensifs. Par ailleurs, l’intérêt pour la vaccination
    est toujours très bas, malgré les appels répétés des autorités. Lundi quelque
    12 000 doses seulement ont été administrées. Jusqu’ici environ 5 millions de
    Roumains sont immunisés au schéma complet contre le coronavirus.










    Rapatriement – 16 ressortissants roumains ont quitté l’Afghanistan la
    nuit de lundi à mardi et 27 autres attendent d’être rapatriés, a fait savoir le
    ministère roumain de AE. Bucarest enverra au plus vite un avion militaire pour rapatrier tous les Roumains
    se trouvant en Afghanistan. Lundi, le président roumain Klaus Iohannis a
    demandé aux Forces aériennes roumaines de s’occuper d’urgence de l’évacuation
    des Roumains de ce pays. Selon le premier ministre, Florin Cîțu, il s’agit de
    personnes travaillant dans le milieu privé et pour l’ONU. A son tour, le
    ministère des AE de Bucarest leur recommande fermement de s’adresser d’urgence
    à l’ambassade de Roumanie à Islamabad pour l’informer où ils se trouvent afin
    d’être contactés si besoin est. Entre temps, le président américain Joe Biden a
    défendu sa décision de retirer les troupes américaines d’Afghanistan, lundi,
    lors de sa première intervention publique après l’installation des talibans à
    Kabul. La Maison Blanche tient pour coupables pour la situation actuelle les
    leaders politiques afghans qui ont fui leur pays ainsi que les forces de
    sécurité qui ont refusé de lutter. Joe Biden a quand même admis que la rapidité
    avec laquelle les talibans se sont emparés du pouvoir a été surprenante.



    Sénat – Le
    bureau permanent du Sénat de Bucarest, a convoqué ce mari le plénum du
    Parlement pour une session extraordinaire consacrée à 3 décrets d’urgence
    adoptés par le gouvernement durant les vacances parlementaires. Les actes
    normatifs portent sur le transfert des droits de retraites des fonctionnaires
    de l’Etat, sur l’équivalence de la fonction d’inspecteur social et l’embauche
    par concours du personnel nécessaire à la mise en place des projets financés par
    des crédits extérieurs contractés ou garantis par l’Etat. Un décret d’urgence
    entre en vigueur uniquement après avoir été débattu en procédure d’urgence par
    la Chambre compétente du Législatif, le Sénat dans ce cas, et après sa
    publication au Journal Officiel. Si les deux chambres du Parlement de ne sont
    pas en sessions, elles sont obligatoirement convoquées dans un délai de 5 jours
    depuis l’envoi du décret au Législatif. Convoquer le Sénat pour la 5e
    fois en session extraordinaire pour des décrets d’urgence sans justification
    est un défi à l’adresse du Parlement, a déclaré pour sa part le sénateur social
    – démocrate (d’opposition) Robert Cazanciuc. A son avis, cette procédure ne doit être utilisée
    que pour les situations spéciales.


    PIB – Le PIB
    de la Roumanie a augmenté de 6,5% au premier trimestre de cette année par
    rapport à la même période de 2020, apprend-on dans le rapport publié ce mardi
    par l’Institut national de la statistique. Au 2e trimestre 2021 le
    PIB roumain a augmenté de 1,8%, par
    rapport au trimestre antérieur et de 13% par rapport au 2e trimestre
    de l’année dernière. Récemment, la Commission européenne a fait savoir qu’elle
    tablait sur une croissance de 7,4% de l’économie roumaine en 2021 et de 4,9% en
    2022, soit des estimations plus optimistes que celles publiées ce printemps. De
    son côté, le collectif budgétaire publié la semaine dernière par le ministère
    des Finances de Bucarest table sur un PIB nominal de 239 milliards d’euros,
    résultat d’une croissance économique réelle de 7% cette année.


    Tennis – La joueuse
    de tennis roumaine Simona Halep (n° 13 WTA) affronte ce mardi la Polonaise
    Magda Linette (n° 44 WTA) au premier tour du tournoi WTA 1000 de Cincinnati,
    aux Etats-Unis. La Roumaine a déjà joué contre la Polonaise, une seule fois, au
    2e tour du tournoi de Roland Garros, en 2019. Un match remporté par
    Simona Halep. Par ailleurs, notre compatriote Sorana Cîrstea (n° 40 WTA) s’est
    inclinée devant Jil Teiochmann de Suisse (n° 65 WTA), lundi au premier tour du
    tournoi de Cincinnati.






    Météo – La
    vague de chaleur qui sévit depuis dimanche en Roumanie persiste ce mardi encore
    notamment dans le sud, l’est et le centre du pays. Des alertes code jaune et
    orange sont en vigueur dans ces régions, annonçant de la chaleur et de
    l’inconfort thermique accentué. Sur le reste du territoire les températures
    sont à la baisse et le temps devient de plus en plus capricieux. Une vigilance
    orange aux tempêtes et aux pluies à verse concerne 18 départements du nord, de
    l’est et du centre du pays. Une alerte jaune aux phénomènes similaires est en
    vigueur dans l’ouest et le nord-ouest. Mercredi, l’instabilité atmosphérique se
    répandra sur 22 départements du centre, du sud et de l’est, y compris sur la
    capitale. En attendant, journée caniculaire ce mardi à Bucarest, avec 32 degrés
    à midi et une température maximale de 37 degrés.

  • Données économiques encourageantes

    Données économiques encourageantes

    L’Institut national de la statistique de Bucarest a annoncé,
    mardi, qu’au premier trimestre de 2021 le Produit intérieur brut de la Roumanie
    avait enregistré une hausse de 2,8% par rapport au dernier trimestre de l’année
    dernière. L’Office européen Eurostat a lui aussi communiqué cette information,
    remarquant également que l’économie roumaine avait été la plus dynamique de l’Union
    européenne durant les trois premiers mois de cette année. En même temps, selon
    l’INS, la comparaison du point de vue du rythme annuel des deux périodes
    mentionnées montre une baisse de 0,2% – un chiffre qui indique en fait une
    stagnation de l’économie roumaine. Fin avril, la Commission nationale de
    stratégie et de prévision a revu à la hausse ses estimations relatives au PIB
    pour l’année en cours. La Commission européenne et le Fonds monétaire
    international avaient aussi amélioré leurs chiffres.

    Après la publication des
    données de l’INS et d’Eurostat, le premier ministre libéral Florin Cîțu a parlé
    de la relance économique la plus rapide de l’histoire, en tant que réponse à la
    plus grave crise de la dernière centaine d’années. Et lui d’ajouter que le
    gouvernement de la coalition de centre-droit qu’il dirige préparait de
    nouvelles mesures pour rendre l’économie de l’après-pandémie plus forte et plus
    compétitive. « Pour les prochaines années, nous nous attendons à une
    croissance qui pulvérise toutes les estimations », a conclu le chef de l’Exécutif
    roumain. L’analyste économique Aurelian Dochia considère lui aussi que les chiffres
    sont meilleurs que prévus. « Nous touchons déjà le niveau maximum
    atteint par l’économie roumaine au premier trimestre de 2020. Nous avons donc
    récupéré la perte enregistrée en 2020 et les perspectives pour 2021 ciblent le
    pic de nos estimations. »
    , a dit l’analyste économique.


    Dans l’opposition, le chef du Parti social-démocrate, Marcel
    Ciolacu, estime qu’en réalité c’est l’effondrement du pouvoir d’achat des
    Roumains qui est historique. Pour soutenir son affirmation, il donne l’exemple
    des factures d’électricité plus chères de 17%, du prix des carburants plus
    élevé de 9%, des prix « jusqu’au ciel » des produits alimentaires et
    une inflation de plus de 3%, qui – dit-il – « a émietté les revenus, déjà
    gelés par le premier ministre Cîțu ». Mihai Fifor, ancien ministre social-démocrate
    de la défense, remarque lui aussi, dans un communiqué de presse, que derrière
    la croissance économique du premier trimestre de cette année par rapport à
    celle du dernier trimestre de l’année passée, se cache l’indicateur réellement
    pertinent, qui est la comparaison entre les trois premiers mois de 2021 et de 2020.
    Ce qui est une performance aux yeux du premier ministre Florin Cîţu, renchérit Mihai
    Fifor, n’est en réalité que « le pire résultat de l’évolution économique
    sur un premier trimestre des cinq dernières années, pire même que celui de l’année
    dernière, quand la Roumanie avait mis en place le confinement ». (Trad.
    Ileana Ţăroi)

  • Date economice promiţătoare

    Date economice promiţătoare

    Institutul Național de Statistică a anunțat, marți, că produsul intern brut al României a crescut cu 2,8% în primul trimestru din 2021, comparativ cu trimestrul patru al anului trecut. Aceeași informație a fost publicată, în paralel, și de Eurostat, care a remarcat că economia României a fost, în trimestrul unu al acestui an, cea mai dinamică din Uniunea Europeană.


    Totodată, potrivit INS, în ritm anual, respectiv în primul trimestru al acestui an comparativ cu primul trimestru al anului trecut, în funcție de modul de calcul – brut sau sezonier – economia României a înregistrat o scădere de 0,2%, respectiv a stagnat. La sfârşitul lunii aprilie, Comisia Naţională de Strategie şi Prognoză revizuise în creştere estimarea privind avansul Produsului Intern Brut pe anul în curs, date îmbunătățite venind, în egală măsură, din partea Comisiei Europene și a Fondului Monetar Internațional.


    După anunțul de marți al celor de la INS și Eurostat, premierul liberal Florin Cîțu a vorbit despre cea mai rapidă revenire economică din istorie, ca răspuns la cea mai mare criză din ultima sută de ani. El a mai spus și că guvernul de coaliție de centru-dreapta pe care îl conduce pregăteşte noi măsuri pentru ca economia post-pandemie să fie mai puternică şi mai competitivă. Și – a conchis premierul Cîțu – în următorii ani se așteaptă la o creștere care să spulbere toate estimările făcute până acum.


    Analistul economic Aurelian Dochia spune, și el, că cifrele sunt mult mai bune decât se anticipa: Deja, am ajuns aproape la nivelul maxim pe care l-a avut economia românească în primul trimestru din 2020. Deci am recuperat tot ce a fost pierdere 2020 şi perspectivele pentru 2021 se îndreaptă către maximul prognozelor pe care le-am avut.


    Din opoziție, preşedintele PSD, Marcel Ciolacu, a apreciat că, în realitate, istorică este doar prăbuşirea galopantă a puterii de cumpărare a românilor. Social-democratul a dat ca exemple facturi cu 17% mai mari la energie, combustibil cu 9 procente mai scump, prețuri până la cer la alimente şi o inflaţie de peste 3%, care – spune el – a făcut franjuri veniturile și așa înghețate de premierul Cîțu.


    Colegul de partid, Mihai Fifor, fost ministru al Apărării, remarcă și el, într-un comunicat, că în spatele creşterii economice din primul trimestrul al acestui an, raportată la ultimul trimestru al anului trecut și prezentată drept o victorie se ascunde indicatorul real cu adevărat relevant, respectiv comparaţia dintre T1 2021 și T1 2020. Ceea ce premierul Florin Cîţu vede drept performanţă este – mai spune Mihai Fifor – cel mai prost rezultat al evoluţiei economice pe trimestrul unu din ultimii cinci ani, mai prost chiar decât anul trecut, când România intrase în lockdown.


  • Les prévisions économiques de printemps de la Commission européenne

    Les prévisions économiques de printemps de la Commission européenne

    Avec une baisse de sa croissance moins grave que prévu en 2020, l’économie roumaine pourrait atteindre son niveau d’avant la crise avant la fin de cette année, selon les prévisions de printemps de la Commission européenne. Sans pouvoir écarter l’incertitude associée aussi bien à l’évolution imprévisible de la pandémie de coronavirus qu’à l’approvisionnement en vaccins, l’Exécutif européen estime pour la Roumanie une hausse de 5,1 % de son PIB, ce qui placerait le pays en troisième position, derrière l’Espagne et la France. Par ailleurs, les prévisions de la CE tablent actuellement sur une croissance de 4,9 % de l’économie roumaine en 2022, un pronostic optimiste selon le ministre roumain des Finances, Alexandru Nazare, qui rappelle que les prévisions antérieures indiquaient une croissance de 3,8 % pour l’année en cours et de 4 % pour l’année prochaine. Alexandru Nazare :« Ces signaux positifs sont extrêmement réjouissants. Pourtant, je réitère mon appel à la prudence. Pour une croissance économique durable, la Roumanie doit maintenir le rythme record de ses investissements publics, parallèlement à un contrôle des dépenses engagées. »

    Suite aux efforts de consolidation fiscale et à la hausse significative du PIB, la Roumanie pourrait voir une diminution progressive de son déficit budgétaire. Selon la Commission européenne, le déficit pourrait chuter de 9,2 % en 2020 à 8 % cette année et à 7,1 % en 2022. L’Exécutif communautaire estime pour la Roumanie un taux d’inflation légèrement à la hausse, de 2,9 %, suivie par une baisse jusqu’à 2,7 % dans le courant de l’année prochaine. Dans son analyse économique actuelle, la Commission européenne prévoit une amélioration significative de la croissance économique européenne par rapport aux estimations faites en hiver. En revanche, la dette publique atteindra un niveau record dans le courant de l’année en cours. Vu l’actuel contexte de crise, les institutions européennes devront continuer à accorder leur soutien financier aux citoyens et aux entreprises.

    Dans une allocution, le commissaire à l’Economie, Paolo Gentiloni, a insisté sur la nécessité de maintenir encore les mesures de soutien à l’économie :« Nous devons éviter les erreurs qui pourraient compromettre la relance économique, à savoir un retrait prématuré des politiques de soutien aux activités. La pandémie peut toujours porter atteinte à la qualité, la force et la durée de la relance économique, mais la croissance économique dépend principalement de nous ». La Commission européenne préconise un niveau record des investissements publics en 2022, soit le niveau le plus significatif de ces dix dernières années, suite aux plans de relance et de résilience nationaux. Selon le rapport de l’Exécutif communautaire, le choc historique de la pandémie de coronavirus sur l’économie européenne a provoqué en 2020 une contraction de celle-ci de 6,1 %. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Previziuni economice pentru România

    Previziuni economice pentru România

    Economia românească a avut anul trecut o cădere mai puţin gravă decât se anticipase, iar întoarcerea la nivelul de activitate economică de dinainte de criză ar urma să aibă loc înainte de finalul acestui an, potrivit previziunilor de primăvară ale Comisiei Europene. Menționând că rămâne totuși un grad de incertitudine din cauza evoluţiei impredictibile a pandemiei şi a unor eventuale probleme în aprovizionarea cu vaccinuri, executivul european estimează că Produsul Intern Brut al României va creşte cu 5,1% anul acesta, nivel ce plasează țara pe locul 3 în UE, după Spania și Franța.



    Totodată, Comisia Europeană estimează un avans de 4,9% pentru economia României în anul 2022. Toate acestea, în condiţiile în care prognozele anterioare indicau o creştere de numai 3,8% pentru 2021 şi 4% pentru 2022, amintește ministrul Finanţelor, Alexandru Nazare. “Aceste semnale pozitive sunt extraordinar de îmbucurătoare, însă reiterez apelul la prudenţă – trebuie să menţinem ritmul record al investiţiilor publice, concomitent cu controlul cheltuielilor bugetare pentru ca România să înregistreze o creştere economică sustenabilă“, spune ministrul.



    Datorită eforturilor de consolidare fiscală şi a unei solide creşteri a PIB, se mai arată în evaluare, deficitul bugetar al României are şanse să scadă treptat. Potrivit Comisiei, el se va reduce la 8% din PIB în acest an şi la 7,1% din PIB anul viitor, de la un nivel de 9,2% înregistrat anul trecut. Previziunile mai arată că inflaţia va înregistra, anul acesta, o uşoară creştere la 2,9%, fiind urmată de o scădere la 2,7% anul viitor.



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    Analiza de acum a Comisiei arată pentru întreaga Uniune o îmbunătăţire semnificativă a perspectivelor de creştere în comparaţie cu previziunile economice din iarnă. În schimb, datoria publică va atinge un nivel maxim în 2021. Aceasta, pentru că a fost şi este încă nevoie de sprijin din partea statelor şi a instituţiilor europene pentru cetăţeni şi companii.



    De altfel, comisarul pentru economie, Paolo Gentiloni, a atras atenţia că măsurile de sprijin bugetar nu trebuie eliminate prea devreme: ”Trebuie să nu facem greşeli care ar putea submina redresarea, adică o eliminare prea devreme a politicilor de sprijin. Calitatea, puterea şi durata redresării pot în continuare să fie influenţate de pandemie, dar soarta noastră economică depinde în primul rând de noi.”



    Comisia preconizează că investiţiile publice ca procent din PIB vor atinge, în 2022, cel mai înalt nivel din ultimii 10 ani, datorită mecanismului de relansare şi rezilienţă şi al planurilor naţionale de redresare. Potrivit documentului Comisiei, pandemia de coronavirus reprezintă un şoc de proporţii istorice pentru economia Europei, care s-a contractat cu 6,1% anul trecut.





  • Négociations autour du Plan national de relance et de résilience

    Négociations autour du Plan national de relance et de résilience

    « Nous travaillons aux côtés de la Roumanie afin d’achever au plus vite un plan de relance et de résilience. Des progrès notables sont enregistrés dans l’évolution des réformes », c’est ce qu’a annoncé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à l’issue d’une réunion à Bruxelles avec le premier ministre roumain Florin Cîtu, une réunion qu’elle a qualifié de «constructive ».

    Les négociations avec les représentants de la Commission vont bon train et le PNRR produira une croissance économique soutenable, a aussi affirmé le premier ministre roumain. A Bruxelles, le chef du gouvernement de Bucarest a assuré que les ressources que la Roumanie se verra allouer seraient acheminées vers les secteurs les plus productifs de l’économie. Florin Cîtu : « Le Plan national de relance et de résilience est constitué de deux composantes. L’une est celle des réformes, assumées dans le cadre du programme de gouvernance, qui contient la stratégie fiscale et budgétaire et le programme de convergence que nous assumons tous ; l’autre composante est constituée par les investissements. Et mon message est clair : la Roumanie a une série de priorités qu’elle souhaite inclure dans le plan national de relance et de résilience. Les ressources que la Roumanie recevra iront aux secteurs qui ont la productivité la plus élevée de toute l’économie » précise Florin Cîtu.

    Bucarest doit respecter aussi les critères d’allocation des fonds qui mettent au premier plan l’innovation et la protection de l’environnement. Mais elle essaie aussi de négocier du financement pour d’autres secteurs, tels l’infrastructure et l’agriculture, qui enregistrent des décalages par rapport aux États membres plus développés. La Roumanie a un plan ambitieux de croissance économique soutenable, post-pandémie – a affirmé Florin Cîtu :« Le Plan national de relance et de résilience inclura aussi tous ces projets qui respectent les critères d’éligibilité, dont le plus important est celui d’être achevé en 2026. Et j’accorderai une attention particulière à ce que tous les projets y soient inclus. Ce qui ne peut pas être financé via le Plan national de relance et de résilience se verra toujours allouer des financements par le biais des fonds structurels et du budget d’État. Le développement de l’infrastructure en Roumanie est toujours prioritaire ». a déclaré le chef de l’exécutif de Bucarest.

    Il a également expliqué que la Roumanie avait besoin de l’intégralité des plus de 29 milliards d’euros disponibles à travers le Plan national de relance et de résilience. Rappelons que le budget de celui-ci a été ajusté, sur recommandation de la Commission européenne, de 42 milliards d’euros à quelque 29 milliards d’euros, après la réduction des enveloppes à tous les chapitres. L’ajustement du plan a impliqué la modification des allocations aussi dans le secteur de l’éducation nationale qui se verra allouer 3,7 milliards d’euros au lieu des quatre milliards alloués initialement.

    Les autorités roumaines se sont également proposé d’achever et de présenter le plan national de relance et de résilience à la Commission européenne à la fin du mois en cours, soit un mois après le délai initial. 14 États de l’UE ont déjà déposé leurs plans nationaux à Bruxelles, afin d’obtenir du financement.

  • Dezbateri asupra Planului de Reziliență și Redresare

    Dezbateri asupra Planului de Reziliență și Redresare

    România
    a făcut faţă recesiunii cauzate de pandemie mai bine decât media europeană, cu
    o cădere a Produsului Intern Brut de numai 5% faţă de peste 6% în restul
    spațiului comunitar, a declarat marți comisarul pentru economie, Paolo
    Gentiloni, la o dezbatere privind Planul Naţional de Redresare și Reziliență al
    României. El a mai spus că perspectivele de creştere economică ale țării
    noastre sunt bune, dar a atras atenţia că sustenabilitatea finanţelor publice
    rămâne un motiv de îngrijorare. România, ca dealtfel majoritatea statelor
    europene, își pune mari speranțe în acest plan de redresare după criza economică
    și socială provocată de pandemie. 30 de miliarde de euro au fost alocaţi de
    Bruxelles țării noastre, iar guvernul de centru-dreapta a stabilit ca domenii
    prioritare de investiții infrastructura rutieră şi feroviară, construirea de
    spitale noi, modernizarea şcolilor şi digitalizarea.

    Ministrul proiectelor
    europene, Cristian Ghinea, a mai menționat reformarea sistemului de pensii și a
    celui fiscal, o nouă guvernanţă a şcolilor, măsuri de stimulare a încadrării
    forţei de muncă aflate la negru în zona de legalitate. El a subliniat că
    planul, aşa cum arată acum, a echilibrat cerinţele de mediu şi digitalizare,
    dar răspunde şi la problema României cu infrastructura de transport. Ghinea a
    mai arătat că în Planul Naţional de Redresare și Reziliența sunt cuprinse şi
    reforme în justiţie. Trebuie spus că bugetul comun european, dar şi mecanismul
    de redresare au atașat un nou mecanism de condiţionare a fondurilor de situaţia
    statului de drept, a explicat Cristian Ghinea. Comisarul Gentiloni a atras,
    însă, atenţia că pentru accesarea fondurilor din mecanismul de redresare
    trebuie îndeplinită o formulă nouă de criterii şi ţinte intermediare, ceea ce
    nu e simplu, în condiţiile în care România nu are o tradiţie bună în ce
    priveşte absorbţia fondurilor europene în general. El a sugerat că dacă vrem ca
    Planul să fie eficient, fondurile nu ar trebui împrăştiate în prea multe
    proiecte, pentru că aşa sumele absorbite vor fi mai mici şi deci şi impactul
    mai mic.

    Din opoziție, social-democraţii români consideră că Planul Naţional de
    Redresare şi Rezilienţă ar trebui să fie dezbătut în mod transparent în
    Parlament şi susţin că documentul propus de Guvern nu are o viziune strategică,
    aşa cum cere Uniunea Europeană. Prim-vicepreşedintele PSD, Sorin Grindeanu,
    spune că planul nu are la bază un studiu de impact, nu prevede măsuri coerente
    cu ţinte clare de îndeplinit pentru fiecare domeniu şi nu asigură o dezvoltare
    locală echilibrată la nivel naţional. Președintele Klaus Iohannis a declarat
    săptămâna trecută că planul reprezintă o șansă majoră pentru dezvoltarea țării,
    o oportunitate care va permite economiei, precum și societății românești o
    rezistență sporită în cazul unor viitoare crize.

  • 20.03.2021

    20.03.2021

    Francophonie – La langue, la culture et les institutions françaises ont constitué une importante source d’inspiration dans le processus de formation de l’Etat roumain moderne, affirme le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, dans un message transmis à l’occasion de la Journée internationale de la francophonie. La Roumanie fête le 20 mars, aux côtés de 87 autres Etats du monde, la Journée internationale de la Francophonie, étant le pays qui possède les liens francophones les plus puissants de toute l’Europe centrale et de l’est, a ajouté le ministre roumain des Affaires Etrangères. Il a ajouté que la Roumanie, membre depuis 30 ans de la Francophonie, contribuait activement aux objectifs principaux de l’OIF : la promotion de la langue française et de la diversité culturelle et linguistique, la promotion de la paix, de la démocratie et des droits de l’homme, la consolidation de la solidarité entre les Etats francophones par la coopération économique, pour un développement durable et l’appui à l’éducation et la recherche. La Roumanie est un centre régional de la francophonie, accueillant les bureaux régionaux de l’OIF et de l’Agence universitaire de la Francophonie à Bucarest, ainsi qu’un grand nombre d’ambassades d’Etats francophones. Plus d’un million d’élèves roumains apprennent le français, alors que plusieurs écoles et lycées de Roumanie déroulent des programmes bilingues. En septembre 2006, Bucarest a accueilli le sommet de l’OIF.

    Plan national de redressement et de résilience – Les petits et moyens entrepreneurs de Roumanie critiquent la proposition d’allocation des fonds européens proposée par le Gouvernement de la coalition PNL – USR – Union démocrate magyare de Roumanie par le biais du Plan national de redressement et de résilience et accusent une baisse dramatique des montants destinés au secteur privé. Le président du Conseil des PMEs, Florin Jianu, écrit sur Facebook que tout le montant sera alloué aux instruments financiers, c’est à dire aux prêts garantis par l’Etat, même si selon la structure de l’économie roumaine, les banques acceptent d’accorder des crédits à trois petites et moyennes entreprises sur dix. Il rappelle que plusieurs dizaines de milliers de PMEs ont été touchées par la crise sanitaire et qu’elles ont absolument besoin à regagner la compétitivité perdue. M Jianu affirme également que le plan de redressement manque tout programme destiné aux nouvelles entreprises, alors que le document prévoit toutefois un programme destiné aux ONGs. Le gouvernement a débattu durant la réunion de vendredi du Plan national de redressement et de résilience, qui est soumis à des débats publics. Le premier ministre libéral Florin Cîtu a annoncé que la semaine prochaine, l’exécutif devrait adopter par mémorandum le mandat par le biais duquel ce programme sera négocié. Aux dires du premier ministre, le Programme national de redressement et de résilience bénéficie de ressources importantes à l’infrastructure routière et ferroviaire, aux autoroutes, aux réseaux de gaz, à la construction de nouveaux hôpitaux et inclut aussi des mesures sociales. Le document devrait être envoyé à la Commission européenne en avril pour que la Roumanie puisse bénéficier de plus de 30 milliards d’euros alloués au développement jusqu’en 2026, date butoir jusqu’à laquelle tous les projets inclus dans ce plan devraient être achevés.

    Coronavirus en Roumanie – 6.096 nouveaux cas de contamination au nouveau coronavirus ont été rapportés en Roumanie ces dernières 24 heures sur quelque 37 mille tests effectués, selon les chiffres fournis cet après-midi par le Groupe de communication stratégique. Durant la même intervalle, 112 personnes sont décédées des suites de la Covid 19. 1.324 malades sont actuellement hospitalisées en soins intensifs, un record depuis le début de la pandémie. Au total, depuis le déclenchement de la pandémie en Roumanie, quelque 900 mille cas d’infection au SARS-CoV 2 ont été dépistés. Bucarest et huit autres départements sont actuellement en zone rouge, avec un taux d’incidence des cas supérieur à trois cas par mille habitants. A partir de samedi, les villes d’Oradea et d’Iasi sont également en rouge et plusieurs localités limitrophes à la capitale sont désormais en quarantaine. Par ailleurs, depuis le 27 décembre et le coup d’envoi de la campagne de vaccination en Roumanie, plus de 1,6 millions de personnes ont été immunisées, dont la plupart avec des vaccins de Pfizer-BioNTech, mais aussi avec des vaccins produits par Moderna et AstraZeneca. La troisième étape de la campagne de vaccination ouverte à la population générale a commencé lundi. Pour l’instant, la population générale est vaccinée surtout dans les localités où le taux d’incidence des cas de Covid 19 est supérieur à 4,5 cas par mille habitants. La population générale peut s’inscrire sur des listes d’attente sur une plateforme enligne spécialement créée à ce but.

    Rome – La Roumanie a démontré à nombreuses reprises qu’elle avait la capacité d’assurer la sécurité aux frontières extérieures de l’UE et à accompli tous les engagements et les critères Schengen depuis une décennie déjà, a déclaré à Rome, le ministre roumain de l’Intérieur Lucian Bode. Il a déclaré à son homologue italien, Luciana Lamorgese que les autorités de Bucarest attendaient que l’Union reconnaisse par l’admission à l’Espace Schengen, le rôle essentiel dans l’architecture de sécurité de l’Europe que joue la Roumanie. Prévue initialement pour mars 2011, l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace de libre circulation a été ajournée à plusieurs reprises à cause de certains pays membres qui ont invoqué l’absence de réformes dans la Justice. Pour ce qui est la situation actuelle des flux migratoires envers l’UE, Lucian Bode a assuré que la situation aux frontières de la Roumanie était sous contrôle et suivie constamment. Il a rappelé qu’en Italie habite la communauté de Roumains de la diaspora la plus importante et que leur présence dans la péninsule constituait un vecteur du partenariat stratégique bilatéral.

    Exercice – Plus de 2.400 militaires de huit Etats, 18 bâtiments de guerre et 10 aéronefs participent jusqu’au 29 mars à « Sea Shield 21 » le plus grand et le plus complexe exercice multinational de l’OTAN que les Forces navales roumaines organisent en 2021 en Mer Noire. Conformément au ministère roumain de la défense, les activités d’instruction sont menées par le Commandement de la flotte, alors que les forces participantes proviennent de Bulgarie, Grèce, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Espagne, Etats Unis et Turquie. L’objectif principal de Sea Shield 21 est de vérifier et consolider le niveau d’interopérabilité et de coopération entre les Forces navales roumaines et les autres catégories de forces de l’Armée roumaine, les différentes structures subordonnés au ministère de l’Intérieur et d’autres forces navales alliées. L’exercice inclut toutes les étapes d’une opération militaire navale de l’OTAN de réponse à une crise géopolitique dans la région et vise à démontrer l’engagement constant de l’armée roumaine de renforcer la composante maritime de l’Alliance dans un environnement de sécurité volatile. Après l’annexion illégale de la péninsule de Crimée par la Fédération de Russie en 2014, les Forces navales roumaines ont proposé aux alliés de l’OTAN d’introduire cet exercice tactique à l’agenda des programmes d’instruction collective afin de développer l’interopérabilité des forces, dans tous les milieux de combat (maritime, sous-marin, terrestre et aérien). La première édition de Sea Shield s’est déroulé en 2015 et depuis ses scénarios ont été adaptés pour répondre de manière rapide et efficace à l’entier spectre de menaces à l’adresse de la sécurité maritime et à la stabilité régionale.

    Handball – La sélection nationale de handball féminin de Roumanie rencontre ce soir la sélection de la Norvège, dans le cadre de son premier match du tournoi préolympique de Podgorica au Monténégro. Le palmarès de la Norvège dispose de deux titres olympiques, trois titres mondiaux et huit européens, étant également la championne d’Europe en-titre. Dimanche, les Roumaines joueront contre le Monténégro. Vendredi, celui-ci a vaincu la Norvège sur le score de 28 à 23. Les deux premières équipes du tournoi de Podgorica se qualifient aux Jeux olympiques de Tokyo de cet été. Dans la compétition masculine, il y a une semaine, la sélection nationale de Roumanie a été vaincue à Bucarest contre la sélection du Kosovo, sur le score de 25 à 30 dans le 8e groupe de la seconde phase des préliminaires de l’Euro de l’année prochaine. La Suède occupe la première place du groupe avec 6 points sur 3 matchs, suivie par la Roumanie, le Kosovo, les deux avec 3 points et le Monténégro avec 2 points. Les derniers matchs de la Roumanie se dérouleront le 28 avril contre la Suède à Sibiu, dans le centre et le 2 mai au Monténégro à Podgorica.

    Météo – Il fait assez froid pour cette période de l’année en Roumanie. Il neige sur le relief et des pluies sont signalées sur le reste du territoire. Les températures maximales vont de 2 à 11 degrés. 7 degrés seulement à Bucarest, sous un ciel assez couvert.

  • Buget şi proteste

    Buget şi proteste

    După negocieri
    intense pentru repartizarea fondurilor în coaliția majoritară de centru-dreapta
    aflată la guvernare, proiectele celor două acte normative care vor ghida anul
    acesta finanțele publice și economia României – bugetul de stat și cel al
    asigurărilor sociale – au ajuns în Parlament. Termenul pentru votul în plen
    este la începutul săptămânii viitoare, cu un calendar strâns de dezbateri în
    comisiile de specialitate. La nivelul coaliţiei s-a decis ca parlamentarii care
    reprezintă cele trei formaţiuni politice, PNL, USR PLUS şi UDMR, să nu depună
    amendamente şi să voteze proiectele în forma adoptată de executiv.


    Liderul PNL,
    Ludovic Orban PNL: Se pot face
    alte îmbunătăţiri ulterioare după primele şase luni, mai există posibilitatea
    de rectificare a bugetului, dar din punctul meu de vedere bugetul este
    construit de asemenea natură încât pune în mişcare motoare de dezvoltare
    economică: investiţii, creşterea absorbţiei de fonduri europene, susţinerea
    mediului privat prin diferite programe.


    Din opoziție, PSD și AUR, ultranaţionalist, critică
    bugetul pe acest an, pe care îl cataloghează ca fiind unul de austeritate.
    Social-democrații au depus amendamente despre care prim-vicepreședintele
    partidului, Gabriela Firea, spune că vin din realitatea de fiecare zi:

    Toţi colegii noştri din ţară au venit cu
    mai multe amendamente, dar care nu reprezintă o şicană la adresa Guvernului, ci
    reprezintă realitatea ţării. Am încercat să renunţăm la unele care, să spunem,
    nu erau atât de presante tocmai pentru a da prioritate celor care într-adevăr
    sunt acum extrem de necesare în comunităţi.


    Între timp,
    însă, constrângerile financiare pentru cele două bugete au fost bătute în cuie
    în Parlament, prin legea plafoanelor, adoptată miercuri și în Camera
    Deputaților, în calitate de for decizional, după ce trecuse de Senat: anul
    acesta, deficitul nu poate depăși 7,16% din PIB, iar cheltuielile de personal
    9,8%. Opoziția spune că aceste niveluri nu vor permite dezvoltarea țării, în
    timp ce politicienii aflați la putere argumentează că atât își poate permite
    România într-un an pandemic, în care trebuie date șanse și investițiilor și
    revenirii economiei.


    Între timp, sindicatele continuă să protesteze față de
    măsurile de austeritate bugetară. Circa 100 de sindicaliști de la Federația
    Publisind – afiliată la Blocul Naţional Sindical, care reprezintă 35 de mii de
    angajaţi din numeroase domenii de activitate – au manifestat în fața sediului
    Președinției, cerând eliminarea inechităţilor salariale din sistemul public,
    aplicarea legii cadru privind salarizarea bugetarilor și un salariu minim
    corelat cu creşterea preţurilor de consum. Și în fața Ministerului
    Transporturilor au fost proteste: ceferiștii au cerut, între altele, investiții
    pentru modernizarea infrastructurii feroviare și aplicarea statutului
    personalului feroviar – o lege care ar permite majorarea salariilor cu 30%-40%
    şi condiţii de muncă mai bune.

  • 2020, un an greu pentru economie

    2020, un an greu pentru economie

    Radiografia
    anului 2020 realizată de Ministerul Finanțelor arată că, la sfârșitul lunii
    decembrie, deficitul bugetar al României a fost de aproape 10% din PIB – dublu faţă de cel de la sfârşitul lui
    2019. Creşterea este explicată, pe partea de venituri, de evoluţia nefavorabilă
    a încasărilor bugetare în perioada martie – decembrie, precum şi de amânarea
    plăţii unor obligaţii fiscale de către agenţii economici pe perioada crizei
    determinate de contextul pandemic. La acest deficit au mai contribuit creşterea
    restituirilor de TVA pentru susţinerea lichidităţii în sectorul privat şi
    bonificaţiile acordate pentru plata la scadenţă a impozitului pe profit şi a
    celui pe veniturile microîntreprinderilor.


    De asemenea, spun finanțiștii, pe
    partea de cheltuieli, prin efectul legilor s-a înregistrat o majorare a cheltuielilor
    de investiţii, fiind făcute, de asemenea, şi plăţi cu caracter excepţional
    impuse de epidemie. Totodată, pentru combaterea efectelor economice negative
    generate de situația sanitară, au fost aprobate o serie de programe
    guvernamentale de sprijin pentru susţinerea activităţii IMM-urilor şi a
    companiilor mari prin intermediul garanţiilor de stat.


    În cifre, conform
    datelor publicate, sume reprezentând echivalentul a 4,45% din PIB au fost
    direcționate către mediul economic prin facilităţi fiscale, investiţii şi
    cheltuieli excepţionale alocate pentru combaterea efectelor epidemiei. Toate
    acestea, în condițiile în care 2020 a fost marcat de o contracție a activității
    economice. Dinamica nefavorabilă a fost influențată inclusiv de diminuarea
    încasărilor din accizele pentru produse energetice. Aceasta, în special, ca
    urmare a reducerii consumului de carburanţi, în conjunctura economică
    caracterizată de limitarea activității în turism şi creşterea incidenţei muncii
    la domiciliu.


    Potrivit BNR, riscul principal la adresa economiei româneşti în
    acest an constă în felul în care începerea consolidării fiscale va fi
    reflectată în bugetul de stat. Banca Centrală apreciază că economia va reveni
    la nivelul anului 2019 undeva în anul 2022.


    În aceste zile, la București se
    lucrează la definitivarea proiectului bugetului de stat pe 2021, construit pe
    un deficit bugetar de circa 7%, agreat de România cu Comisia Europeană. Este un
    buget care trebuie să susţină relansarea economiei, un buget care pune bazele
    unei economii puternice în perioada următoare, 2021-2024 – spune premierul
    liberal Florin Cîțu.


    Documentul ar urma să ajungă pentru dezbatere în Parlament
    în februarie, însoţit de un pachet amplu de reforme în trei domenii – salarizarea
    bugetarilor, sistemul de pensii şi administrare fiscală. Din opoziţie, PSD,
    care acuză guvernul că pregăteşte măsuri de austeritate, a lansat o variantă
    proprie a bugetului de stat, prin care susține că poate fi realizată creşterea
    nivelului de trai pentru toţi românii.

  • UE cere precauţie bugetară

    UE cere precauţie bugetară

    Comisia
    Europeană lansa, la finele lunii decembrie, un avertisment la adresa Guvernului
    român de coaliție de centru-dreapta: într-o scrisoare trimisăla București, forul comunitar preciza că
    dorește să aibă un dialog cu Executivul român despre bugetul pe 2021 şi despre măsurile
    de corecţie atât imediate, cât şi pe
    termen mediu, pentru ca situaţia finanţelor publice să nu devină nesustenabilă.
    În lipsa unor măsuri corespunzătoare, datoria publică a României ar putea
    ajunge la 100% din PIB în 2027, iar acoperirea ei devine riscantă – puncta
    Comisia, care completa: având în vedere gravitatea situaţiei fiscale, vă
    încurajăm cu tărie să luaţi în considerare alte iniţiative de politică fiscală
    încă din 2021, atât pe partea veniturilor, cât şi a cheltuielilor.


    Scrisoarea
    a apărut în presa de la București săptămâna aceasta, aproape concomitent cu un
    nou apel al vice-președintelui Comisiei Europene, Valdis Dombrovskis, potrivit
    căruia Guvernul României trebuie să ţină deficitul bugetar sub control, după ce
    în 2020, cheltuielile au urcat foarte mult, iar veniturile s-au redus
    considerabil pe fondul pandemiei.

    Aşteptăm de la România un buget robust pentru
    2021
    – a scris, joi, oficialul de la Bruxelles, după o discuţie telefonică cu
    ministrul de Finanţe, Alexandru Nazare. Acesta din urmă a promis că promovarea
    investiţiilor rămâne prioritară, la fel şi folosirea fondurilor europene.

    Ministrul
    Nazare a mai dat asigurări că autorităţile române au în vedere o consolidare
    fiscală şi o reducere treptată a deficitului bugetar, începând de anul acesta,
    urmând ca în 2024 să se ajungă sub nivelul de 3% admis de reglementările
    europene. Toate acestea, fără
    a afecta, însă, capacitatea României de a adopta măsuri menite să sprijine
    economia în această situaţie dificilă generată de Covid-19!


    La rândul său, separat,
    ministrul Economiei, Antreprenoriatului şi Turismului, Claudiu Năsui, a vorbit,
    într-un interviu televizat, de nevoia reformării masive a companiilor de stat.


    Până în toamna lui 2019 la putere, social-democrații, în prezent în opoziție, sunt
    de părere că avertismentul Comisiei Europene confirmă faptul că actualul Guvern
    de centru-dreapta de la București va fi obligat să ia măsuri de consolidare
    fiscală, adică de austeritate. Potrivit preşedintelui PSD, Marcel Ciolacu, spre
    deosebire de celelalte ţări din Uniunea Europeană, România a cheltuit bani fără
    a avea un plan serios de stimulare şi revenire economică, bătând, în schimb,
    record după record la împrumuturi.

  • Măsuri bugetare și economice ale guvernului

    Măsuri bugetare și economice ale guvernului

    Fost ministru de Finanţe, noul premier român, liberalul Florin
    Cîţu şi-a inaugurat mandatul cu decizii axate pe cifre, graţie cărora speră să
    gestioneze previzibila criză economică de după cea sanitară.


    Potrivit unui
    proiect de ordonanţă de urgenţă pus în dezbatere publică luni seară, salariile
    bugetarilor nu vor creşte, dar nici nu vor scădea în 2021, iar valoarea
    sporurilor va fi îngheţată la nivelul din acest an. Vor fi suspendate pentru
    tot anul viitor aşa-numitele pensii speciale ale primarilor, iar punctul de
    amendă ar urma să rămână la nivelul actual, de 145 de lei (echivalentul a circa
    30 de euro).


    Executivul PNL-USR+ -UDMR promite să prelungească susţinerea salariaţilor şi companiilor
    afectate de pandemia de COVID-19, iar toate aceste măsuri au un impact finaciar
    considerabil şi trebuie luate în calcul la finalizarea bugetului de stat pentru
    2021. Acesta va avea un deficit de 7% din Produsul Intern Brut şi va continua
    să susţină, până pe 30 iunie, programele de sprijin adoptate anul acesta. Este
    vorba, în primul rând, de indemnizaţia acordată salariaţilor pe perioada
    suspendării contractelor individuale de muncă şi de susţinerea angajatorului prin
    decontarea a 41,5% din salariului brut al angajaţilor păstraţi la muncă.


    Premierul Cîţu a anunţat şi adoptarea ajutorului de stat pentru sectorul HoReCa
    şi pentru agenţiile de turism, precum şi emiterea în continuare a voucherele de
    vacanţă, pentru stimularea turismului din ţară. Surse guvernamentale au mai
    precizat că bugetul de anul viitor va permite mărirea alocaţiilor pentru copii cu
    10 procente de la 1 ianuarie şi cu alte 10 de la 1 august.


    Oricât de
    generoase pot părea, toate aceste măsuri nu răspund aşteptărilor din societate.
    Noul guvern e, deja, vizat de primele proteste sindicale, la mai puţin de o
    săptămână de când şi-a preluat prerogativele. Una dintre cele mai mari
    confederaţii sindicale, Cartel Alfa, a anunţat că dezavuează creşterea
    salariului minim brut cu doar 70 de lei (15 euro). E o sumă despre care primul
    ministru spune că ar urma să asigure păstrarea locurilor de muncă, dar despre
    care liderii Cartelului Alfa afirmă că nu acoperă nici măcar cheltuielile
    suplimentare pentru măştile de protecţie. Măsura, adaugă ei, anunţă o nouă
    politică de austeritate, ce aruncă toate costurile crizei economice pe seama
    lucrătorilor şi a celor săraci. O altă confederaţie importantă, Blocului Naţional
    Sindical, consideră, totuşi, că nivelul propus de Guvern este o soluţie de
    compromis, fiindcă există un numar uriaş de angajaţi platiţi cu salariul minim.
    Comentatorii nu consideră lipsite de temei temerile sindicaliştilor.


    De la 1
    ianuarie, odată cu liberalizarea completă a pieţei de profil, preţul energiei
    electrice va creşte cu până la 26%, ceea ce va genera o explozie generală a
    preţurilor.