Tag: PIB

  • L’économie roumaine face au coronavirus – entretien avec Radu Crăciun

    L’économie roumaine face au coronavirus – entretien avec Radu Crăciun

    Dans le contexte de la pandémie de coronavirus, la Roumanie a pris une série de mesures économiques similaires à celles que dautres Etats ont adoptées, mais avec des enveloppes beaucoup plus modestes. Léconomie est à larrêt depuis une bonne quarantaine de jours. La Roumanie était déjà entrée dans cette crise avec un déficit supérieur à 4% du PIB, le plus grand de lUE, après la meilleure année économique de toute son histoire. Elle a eu un PIB de 220 milliards deuros, 5.200.000 salariés et un salaire moyen de 750 euros. A noter quelle a aussi 5 millions de retraités. Elle compte actuellement plus dun million de personnes au chômage partiel et environ 250.000 qui ont perdu leur emploi. Les aides promises par lEtat tardent. Les premiers chiffres relatifs aux coûts engendrés par la crise sont tombés ; la fermeture de léconomie sest traduite par des pertes de 20 milliards deuros. Le déficit budgétaire au premier trimestre de lannée en cours est arrivé à 1,67% du PIB – trois fois supérieur au premier trimestre de lannée dernière. Les recettes au budget consolidé ont été en baisse de 25% par rapport au niveau de mars 2019, alors que les dépenses ont augmenté de 10% par rapport au mois de référence de lannée dernière. Les encaissements de limpôt sur le bénéfice ont chuté de 35% en mars dernier par rapport à mars 2019. Pendant la même période, les encaissements provenant de limpôt sur les salaires ont reculé de 10%. Et la crise nen est quà ses débuts. Selon Ziarul financiar (le Journal financier), qui publie ces données, le 2e trimestre sera terrible, et les deux suivants apporteront un léger revirement. Léconomie doit être redémarrée au plus vite, avec des dispositifs appropriés pour faire face à la crise sanitaire qui continue de sévir. Nous entendons souvent dire que la Roumanie dispose dun grand potentiel dans différents domaines ou encore que cest le moment de fructifier différentes opportunités. Toutefois, même maintenant, elle ne semble pas avoir de plan dans le domaine économique, alors que les pays avoisinants prennent des décisions plus rapides et sont plus organisés. En ce moment, le gouvernement a besoin de plus de 13 milliards deuros pour couvrir la différence entre la baisse des recettes au budget de lEtat et la hausse des dépenses. Sur quelle capacité de financement lEtat pourrait-il compter de la part des banques de Roumanie, et dans quelles conditions ? Mon interlocuteur est aujourdhui Radu Crăciun, P.-D. G. de la branche Retraites de la Banque commerciale roumaine (appartenant au groupe autrichien Erste) et ancien économiste en chef de la même banque, pour ne citer que ces deux dernières fonctions dune carrière dune vingtaine dannées dans le secteur bancaire.


  • Plan de relance de l’économie européenne

    Plan de relance de l’économie européenne

    Le monde est confronté, à présent, à l’une des crises sanitaires les plus graves des dernières dizaines d’années, engendrée par le virus SARS-CoV-2, qui a bouleversé l’économie européenne, mais aussi l’économie mondiale. La fermeture des frontières, les restrictions de voyage, la suspension temporaire de l’activité, la baisse des ventes, les mesures de distanciation physique adoptées pour limiter la propagation du nouveau coronavirus ont eu des répercussions sur de nombreux secteurs de l’économie. Afin de contrecarrer les effets en cascade de la pandémie, des leaders européens ont fait appel à la solidarité dans la prise de mesures censées atténuer l’impact du coronavirus, qui suscite de plus en plus de préoccupation. Le Fonds monétaire international prévoit une baisse record du PIB de l’Union européenne, de 7,1% cette année, alors que la crise qui menace les 19 Etats de la zone euro risque d’être la plus grave de l’histoire de la monnaie unique, lancée en 1999.



    Jeudi, lors d’un sommet en visioconférence, les 27 leaders de l’Union européenne ont demandé à la Commission européenne de préparer un plan de sortie de crise. Il devrait comprendre une proposition budgétaire pour la période 2021-2027, et aussi un fonds de redressement de l’économie communautaire après les dispositifs d’isolement adoptés pour limiter la pandémie de Covid-19. Le plan devrait être présenté en mai. Même si aucun montant n’a été fixé, les responsables avancent des chiffres entre 1 et 1,5 trillions d’euros. Le président français Emmanuel Macron a avoué qu’il n’existait pas de consensus entre les pays du bloc communautaire au sujet des transferts budgétaires vers les régions et les secteurs les plus touchés par la crise. Il a plaidé pour un vaste plan de relance, censé inclure non seulement des crédits, mais aussi ces transferts financiers, estimant que si l’on renonce à une partie de l’Europe, toute l’Europe allait s’effondrer. Profondément affectés par la pandémie, les pays du sud de l’Europe tels l’Italie ou l’Espagne ont plaidé, de nouveau, en faveur d’une dette commune, ce qui leur permettrait de bénéficier du taux d’intérêt bas des pays nordiques. Dans un esprit de solidarité, la chancelière allemande Angela Merkel a promis des contributions beaucoup plus importantes de son pays au budget de l’Union pour une période limitée.



    Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a plaidé pour la création d’un fonds de redressement économique dont puissent profiter tous les Etats membres, soit un instrument complémentaire aux mesures de soutien déjà prises au niveau européen, et dévolu aux besoins sectoriels réels tels que les domaines économique et médical, les plus affectés par la pandémie. D’autre part, Klaus Iohannis a annoncé qu’il soutiendrait fermement, à l’avenir aussi, la politique de cohésion et la Politique Agricole Commune, qui ne perd pas de sa pertinence dans ce contexte compliqué.


    (Trad. : Ligia)

  • 07.04.2020

    07.04.2020

    Coronavirus en Roumanie – 182 personnes sont décédées en Roumanie à cause du coronavirus, selon le bilan le plus récent publié par les autorités de Bucarest. Le groupe de Communication stratégique a annoncé la confirmation jusqu’ici de 4417 cas d’infection au coronavirus, dont 10 bébés dans un hôpital de Timisoara, dans l’ouest. Deux autres Roumains infectés au nouveau coronavirus sont décédés à l’étranger, les deux au Royaume-Uni, portant le nombre des Roumains tués par le coronavirus à l’étranger à 29, alors que le nombre de personnes dépitées positives au COVID 19 à l’extérieur de la Roumanie est de 631. Par ailleurs, un avion cargo chargé de matériel médical depuis la Chine est arrivé aujourd’hui à Bucarest. Sa cargaison était formée de 200 mille combinaisons de protection, 20 mille visières et un demi-million de gants chirurgicaux.

    Santé – Chaque vie sauvée compte, c’est le message transmis aujourd’hui au personnel médical, par le ministre roumain de la Santé, Nelu Tataru, à l’occasion de la Journée mondiale de la Santé. Selon le responsable roumain, tout le personnel du système a bien su se mobiliser et concentrer ses forces au bon moment. « C’est le 7 avril le plus difficile de ces derniers temps, mais j’ai la conviction qu’ensemble nous allons dépasser ce défi » a déclaré Nelu Tataru. Selon le ministre de la Santé, les autorités de Bucarest souhaitent ouvrir le système sanitaire roumain au monde : les malades roumains doivent être au centre du système et ont le droit à des soins de dernière génération, similaires à ceux offerts aux malades d’Europe alors que les personnels de santé méritent des conditions de travail similaires à celles assurées dans le pays développés du monde.

    Médecins
    Un avion des Forces aériennes roumaines a transporté mardi des médecins et
    des aides soignants roumains en Italie, a fait savoir le ministère de la
    défense de Bucarest. Le personnel médical de Roumanie, sélectionné à base de
    volontariat agira à Milan pendant 14 jours, sous l’égide du Mécanisme de
    protection civile de l’UE, pour soutenir le système médical italien dans le
    contexte des mesures de lutte contre la pandémie de coronavirus COVID 19.

    Coronavirus dans le monde – Près d’un million 400 mille personnes à travers le monde sont infectées au nouveau coronavirus et plus d e 74 mille ont perdu la vie, selon le bilan le plus récent. Au total 277 mille personnes à travers le monde ont été déclarées guéries. Parmi les milliers de personnes en soins intensifs figure aussi le premier ministre britannique Boris Johnson, dont l’état de santé s’est détérioré hier. Le chef du gouvernement de Londres a été hospitalisé dimanche dix après avoir été dépisté positif au nouveau coronavirus. La France a annoncé un record des décès journaliers – 833 sur un total de plus de 8900 depuis le début de l’épidémie de coronavirus et les pays européens les plus touchés par la maladie sont l’Italie avec plus de 16.500 décès et l’Espagne avec 13.500 morts. Les Etats-Unis qui ont recensé ce lundi près de 11 mille morts depuis le début de la pandémie de coronavirus et plus de 365 mille cas d’infection, demeure le pays le plus touché au monde. En échange, en Chine, c’est pour la première fois depuis le déclenchement de la pandémie qu’aucun nouveau décès n’a été recensé. Alors que la majorité des Etats du monde ont prolongé la période des restrictions afin de limiter la propagation du coronavirus, plusieurs pays e l’UE – Autriche, Allemagne, République Tchèque et Danemark – ont annoncé un assouplissement de celles-ci après le 15 avril.

    Elus locaux – Le gouvernement de Bucarest a prolongé par décret d’urgence les mandats des élus locaux jusqu’au 31 décembre de cette année au plus tard. En Roumanie, les élections municipales étaient prévues pour le mois de juin, mais elles seront reportées à cause de la crise provoquée par le nouveau coronavirus. Des sources politiques citées par la presse bucarestoise déclarent que plusieurs scénarios sont pris en compte avec des élections tenues aux mois de septembre ou d’octobre. Les élections législatives pourraient être organisées en même temps que les élections municipales ou bien durant la même période de l’année. Une annonce en ce sens sera faire suite à des consultations entre les partis politiques.

    Rapatriement – Un groupe de 92 Roumains a été rapatrié dans la nuit de lundi à mardi depuis l’Arabie Saoudite, a fait savoir le ministère roumain des Affaires Etrangères. Cette action s’inscrit dans les démarches de simplifier le retour en Roumanie des ressortissants roumains non-résidents qui se trouvent temporairement à l’étranger et qui ont été touchés par les mesures adoptées par d’autres pays sur la toile de fond de la pandémie de COVID 19. Le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest a renouvelle son appel aux ressortissants roumains, domiciliés ou résidant à l’étranger de respecter strictement les recommandations des autorités de ces pays et souligne que les voyages vers la Roumanie doivent être entièrement évités durant cette période.

    Agriculture – Le retour des travailleurs agricoles roumains est vital pour l’Italie, puisque les Roumains comptent pour un tiers de la main d’œuvre de ce secteur, c’est la conclusion de la réunion hier entre le ministre italien de l’agriculture Teresa Bellanova et l’ambassadeur de Roumanie à Rome, George Bologan. Le diplomate roumain a souligné le besoin de respecter les droits contractuels et la sécurité au lieu de travail, surtout sur la toile de font de la crise générée par le coronavirus. Selon les statistiques quelque 107 mille travailleurs saisonniers dans l’agriculture arrivent de Roumanie pour aider la Italiens à récolter les fruits et les légumes. Une grande partie d’entre eux, sont récemment rentrés en Roumanie. Vu que le trafic aérien commercial et routier international de personnes entre la Roumanie et plusieurs pays d’Europe est suspendu, les autorités de Bucarest ont annoncé que certains vols charter transportant des travailleurs saisonniers dans l’agriculture seront toutefois permis.

    Economie – Le Produit intérieur brut de la Roumanie a progressé en 2019 de 4,1% jusqu’à quelque 220 milliards d’euros, par rapport à l’année précédente, selon les chiffres provisoires rendues publiques aujourd’hui par l’Institut national de la statistiques. Le PIB estimé pour le 4e trimestre de l’année 2019 a progressé de 1,5% par rapport au 3e trimestre de la même année et de 4,2 % par rapport à la même période de l’année 2018. Le bâtiment, le commerce, les garagistes et les transports et les entrepôts ont été les secteurs de l’économie qui ont contribué le plus à la croissance économique de la Roumanie, tout comme l’hôtellerie et la restauration.

    Détenus – Au 31 janvier 2019, la Roumanie avait un taux d’incarcération de 107 détenus pour 100.000 habitants, très proche de la moyenne européenne de 106 détenus pour 100.000 habitants et de 10% inférieure au rapport antérieur, selon la statistique pénale annuelle du Conseil de l’Europe, document publié mardi par l’institution européenne de Strasbourg. La surpopulation carcérale demeure un problème sérieux dans le système pénitentiaire roumain. Des Etats avec des taux d’incarcération les plus élevés étaient la Russie et la Turquie. Les taux d’incarcération les plus bas étaient enregistrés en Islande, aux Pays-Bas, en Suède et en Norvège.

    Coronavirus dans le monde – Près d’un million 400 mille personnes à travers le monde sont infectées au nouveau coronavirus et plus d e 74 mille ont perdu la vie, selon le bilan le plus récent. Au total 277 mille personnes à travers le monde ont été déclarées guéries. Parmi les milliers de personnes en soins intensifs figure aussi le premier ministre britannique Boris Johnson, dont l’état de santé s’est détérioré hier. Le chef du gouvernement de Londres a été hospitalisé dimanche dix après avoir été dépisté positif au nouveau coronavirus. La France a annoncé un record des décès journaliers – 833 sur un total de plus de 8900 depuis le début de l’épidémie de coronavirus et les pays européens les plus touchés par la maladie sont l’Italie avec plus de 16.500 décès et l’Espagne avec 13.500 morts. Les Etats-Unis qui ont recensé ce lundi près de 11 mille morts depuis le début de la pandémie de coronavirus et plus de 365 mille cas d’infection, demeure le pays le plus touché au monde. En échange, en Chine, c’est pour la première fois depuis le déclenchement de la pandémie qu’aucun nouveau décès n’a été recensé. Alors que la majorité des Etats du monde ont prolongé la période des restrictions afin de limiter la propagation du coronavirus, plusieurs pays e l’UE – Autriche, Allemagne, République Tchèque et Danemark – ont annoncé un assouplissement de celles-ci après le 15 avril.

    Météo – Températures à la hausse en Roumanie, même s’il fait toujours assez frisquet sur la majorité des régions, surtout pendant la nuit et au cours de la matinée. Le ciel est plutôt bleu et il y a du vent, notamment sur le sud-ouest et le sud-est. Les températures vont de 10 à 20 degrés. 15 degrés à Bucarest

  • 31.03.2020 (mise à jour)

    31.03.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie — En Roumanie, le nombre des cas dinfection au nouveau coronavirus est arrivé à 2.245, dont 600 à Suceava, dans le nord-est du pays. Parmi les personnes testées positives, l’on compte 285 soignants. 220 malades ont guéri. Selon le Groupe de communication stratégique, plus de 11.500 personnes sont en quarantaine institutionnalisée et près de 125.000 en confinement. 78 personnes sont décédées des suites des complications causées par le virus.



    Mesures — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a eu mardi une réunion d’évaluation et de présentation des mesures relatives à la gestion de l’épidémie de COVID-19 avec le premier ministre Ludovic Orban et avec d’autres membres du gouvernement. Klaus Iohannis a transmis un message d’encouragement aux médecins roumains, qui sont « en première ligne » dans la lutte contre la maladie. Il a également fait passer un message aux habitants de Suceava qu’il a assurés qu’ils ne sont pas seuls, et que les autorités s’assureraient de leur emmener tout ce qui est nécessaire. Et ce parce que la ville de Suceava (nord-est) et huit localités avoisinantes sont entrées en quarantaine totale dans la nuit de lundi à mardi. Selon l’Ordonnance militaire n° 6, toutes les voies d’accès à la ville sont sécurisées par l’armée et la police et les compagnies ferroviaires ne vendent plus de billets à destination de Suceava. Seule sera permise l’entrée et la sortie des transports de marchandises et de personnes qui n’habitent pas dans la zone fermée, mais qui y exercent des activités économiques. L’aéroport de Suceava reste ouvert uniquement pour les vols des aéronefs dEtat, les vols cargo, humanitaires ou ceux qui assurent des services médicaux durgence. Cette décision a été prise parce que c’est à Suceava qu’ont été enregistrés plus d’un quart des cas confirmés de Sars-Cov-2 de Roumanie. Et c’est toujours dans la nuit de lundi à mardi qu’a été délivrée l’Ordonnance militaire n° 5, qui prolonge la suspension des vols commerciaux avec l’Espagne, pour une période de 14 jours à partir du 31 mars, et avec l’Italie, toujours pour une période de 14 jours à partir du 6 avril.



    Chômage technique — En Roumanie, les compagnies, les entreprises en nom propre, mais aussi d’autres catégories de personnels peuvent déposer, à partir de mercredi, les documents pour le chômage technique, dans le contexte de la pandémie de coronavirus. La ministre du travail, Violeta Alexandru, a fait une série de précisions au sujet des deux ordonnances en la matière. L’Etat couvre 75% du salaire moyen brut, sans excéder 2300 lei (environ 475 euros). Ce montant est accordé uniquement pour la période de l’état d’urgence. Les sportifs professionnels pourront également bénéficier du chômage technique. Tous les documents sont à déposer en ligne.



    Covid-19 — Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a discuté, mardi, au téléphone avec son homologue israélien Reuven Rivlin, à la demande de la partie israélienne. Au menu des discussions — la crise épidémiologique engendrée par le nouveau coronavirus et les modalités de coopération pour contrecarrer sa propagation. Le président Iohannis a présenté les mesures adoptées par les autorités roumaines pour identifier et soigner les personnes atteintes par la COVID-19, ainsi que pour la prévention de la transmission du virus Sars-CoV-2. Par ailleurs, les relations proches d’amitié entre les deux Etats, fondées sur des intérêts communs, ont été mises en exergue. L’Administration présidentielle indique aussi que, dans ce contexte, le président Iohannis a réitéré l’invitation adressée au chef de l’Etat hébreu de faire une visite en Roumanie après la fin de la pandémie de Sars-CoV-2, invitation acceptée par Reuven Rivlin.



    Notation — En raison de la pandémie de coronavirus, l’agence de notation Fitch Ratings a accordé un avis négatif sur les perspectives du secteur bancaire pour l’Europe centrale et de l’Est, qui couvre les marchés de Bulgarie, Croatie, Roumanie, Slovénie et de République tchèque. Selon les agences de presse, Fitch a revu son avis antérieur de stable à négatif.



    Eurostat — En 2017, les dépenses de santé de la Roumanie s’élevaient à 5,2% du PIB, soit le pourcentage le plus bas de l’Union européenne. La moyenne communautaire est estimée à 9,9% du PIB, montrent les données publiées ce mardi par Eurostat, l’Office de statistique de l’UE. En tout, douze pays communautaire consacrent moins de 7,5% de leur PIB à la santé. Parmi les Etats les plus généreux, la France, l’Allemagne et la Suède allouent environ 11% de leur PIB aux dépenses de santé. D’un autre côté, le classement change si l’on prend aussi en compte le nombre d’habitants. En 2017, la Suède, le Danemark et le Luxembourg dépensaient le plus pour chaque habitant, soit plus de 5.000 euros par personne. Au pôle opposé, la Bulgarie, avec 590 euros par habitant, et la Roumanie, qui rapportait seulement 490 euros dépensés par habitant.



    OTAN — Le navire militaire roumain Viceamiral Constantin Bălescu, mouilleur de mines, est en Méditerranée, à la moitié de sa mission de maintien de la capacité de réaction de l’OTAN sur le flanc sud-est. Depuis janvier, le bâtiment exerce la commande du Groupement naval permanent de l’OTAN de lutte contre les mines numéro 2. Il a exécuté à succès un scénario fictif de protection de l’île de Crète. Les marins roumains ont placé des mines dans le cadre de cet exercice, ayant un rôle d’obstacle contre un débarquement de troupes amphibies d’un ennemi potentiel. Avec le chasseur de mines allemand Fulda, la création d’un couloir pour le passage des navires de descente a été simulée.

  • 10.03.2020 (mise à jour)

    10.03.2020 (mise à jour)

    Coronavirus – En Roumanie, une centaine de personnes sont actuellement en quatorzaine institutionnalisée, étant soumises à des tests de dépistage du virus COVID-19 a fait savoir aujourd’hui le Groupe de communication stratégique. 11.500 personnes sont en isolement à domicile sous surveillance médicale. Au niveau national, 29 cas d’infections étaient confirmés mardi dans la soirée. Sur ces cas, 5 ont été déclarés guéris et ont pu quitter l’hôpital. L’état de santé de tous les malades est généralement bon et les personnes âgées ou atteintes de maladies chroniques sont attentivement surveillées. Le Comité national des situations spéciales d’urgences a décidé de la fermeture des écoles du 11 au 22 mars, avec la possibilité de prolonger cette période en fonction de l’évolution des cas d’infections au coronavirus. Le même comité a décidé de supprimer le transport routier de personnes vers et depuis l’Italie à partir de ce mardi jusqu’au 31 mars. Par ailleurs, les trains de voyageurs reliant directement la Roumanie à l’Italie seront supprimés à partir du 12 mars jusqu’au 31 mars. Tous les vols directs depuis et vers l’Italie avaient déjà été supprimés jusqu’au 23 mars. Les compagnies aériennes sont tenues de communiquer aux voyageurs qui embarquent d’Italie, de Chine, d’Iran et de Corée du Sud dans des vols à escale vers la Roumanie le fait qu’ils seront placés en quatorzaine dès leur arrivée sur le sol roumain. Les personnes en provenance des quatre Etats qui arrivent par les postes-frontière terrestres seront obligées d’observer une période de quatorzaine dans les départements frontaliers ou seront confinées à domicile.

    Economie – Au 4e trimestre de 2019, le PIB de zone euro a connu une avancée de 0,1%, alors que celui de l’UE a augmenté de 0,2%, selon les statistiques publiées mardi par Eurostat. Parmi les Etats-membres, c’est l’Irlande qui a enregistré le progrès le plus important (1,8%), suivie par Malte (1,7%) et par la Roumanie (1,5%). Pour ce qui est de la croissance économique, c’est toujours l’Irlande qui est en tête de peloton (6,3%), suivent la Hongrie (4,6%), Malte (4,3%) et la Roumanie (4,2%). Pour notre pays les chiffres d’Eurostat sont similaires à ceux de l’Institut national de la statistique : celui-ci fait état d’une croissance économique de 4,1% pour la Roumanie en 2019 par rapport à 2018.

    Politique – Le premier ministre roumain par intérim, le leader libéral Ludovic Orban, rencontre mardi les responsables des partis et des groupes parlementaires du législatif roumain pour discuter du calendrier des élections municipales. Celles-ci pourraient se dérouler au mois de juin, mais la possibilité qu’elles soient remises à l’automne en même temps que le scrutin législatif a également été évoquée, à cause de la situation provoquée par le coronavirus. Le seul parti qui a annoncé ne pas participer à des négociations est le Parti Social Démocrate, qui a accusé que l’agenda politique du Parti National Libéral était entièrement contradictoire aux priorités actuelles des Roumains. Par ailleurs, jeudi, le Parlement devrait se réunir pour accorder le vote d’investiture au cabinet proposé par le premier ministre désigné, le libéral Florin Cîtu.

    Diplomatie – Le ministre roumain des Affaires Etrangères par intérim, Bogdan Aurescu, participe, ces mardi et mercredi, à Vilnius, à la réunion des chefs des diplomaties des Etats membres du Format Bucarest 9. Selon un communiqué de la diplomatie roumaine le sommet réunit aussi des responsables de l’OTAN et du département américain d’Etat. L’agenda de la réunion est consacré à la mise en oeuvre des décisions adoptées lors du Sommet de Londres en décembre 2019, avec un accent particulier sur la consolidation de la dimension politique de l’OTAN, sur le partage équitable des responsabilités et de l’approche alliée sur les risques sécuritaires dans la région, précise le ministère roumain des Affaires Etrangères. Egalement à l’agenda : le rôle de l’OTAN dans la lutte contre le terrorisme et la gestion de nouveaux défis, tels ceux du domaine technologique et de la sécurité énergétique. Le format Bucarest 9 est une initiative conjointe de la Roumanie et de la Pologne qui implique aussi la Bulgarie, la Hongrie, la République Tchèque, la Slovaquie, la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, en Roumanie, il fera toujours chaud pour cette période de l’année, notamment dans le sud et l’est du territoire. On attend de la pluie sur l’ouest et le nord-est et des précipitations mixtes en altitude. Les températures maximales iront de 6 à 17 degrés.

  • Viitorul UE: provocări și priorități strategice

    Viitorul UE: provocări și priorități strategice

    Uniunea Europeană parcurge o perioadă esențială pentru evoluțiile sale ulterioare, lucru care este, de altfel, valabil la nivel global. Societățile se digitalizează într-un ritm accelerat, schimbările climatice au început deja să pună probleme care ar putea deveni insurmontabile în cazul în care nu se acționează rapid, iar sistemul de relații internaționale consolidat după Războiul Rece a început să fie pus în discuție. Toate acestea reprezintă provocări pentru Uniunea Europeană, care are însă câteva avantaje, după cum observa vicepreședintele Comisiei Europene, Maroș Sefcovic:

    Avem o creștere foarte stabilă a Produsului Intern Brut, o medie de 2% în ultimii ani, și avem 27 de rimestre consecutive de creștere. De la criza economică încoace au fost create 14,5 milioane de locuri de muncă în UE 27, iar toate acestea sunt vești foarte bune. În același timp, încă facem eforturi să ne adaptăm la aceste provocări emergente – fie ele schimbări climatice, transformări digitale, sau această noua geoplitică care transformă modul în care ne vedem aliații, partenerii, felul în care ne simțim – sau nu ne simțim – în siguranță, felul în care ne simțim în vecinătatea noastră. Cred că toate aceste provocări au o natură globală, și cred că fără Europa va fi foarte greu să fie rezolvate. Cred că niciodată lumea nu a avut nevoie ca Europa să fie un jucător global mai mult decât acum.

    Uniunea Europeană a început, deja, să ia măsuri pentru a face față acestor provocări. În ceea ce privește combaterea schimbărilor climatice, există un plan – care, însă, nu a fost încă acceptat de toate statele membre – pentru a se atinge neutralitatea climatică până în 2050. Urmează să fie lansate strategii privind digitalizarea, bazele de date, inteligența artificială sau securizarea rețelelor 5G. În sfârșit, în fața noilor realități geopolitice, Comisia intenționează, printre altele, să accelereze crearea unei politici de apărare comune, dar și să lucreze mai mult, prin intermediul instrumentelor de soft-power, pentru a consolida rolul global al UE.


  • UE – excedent al balanței comerciale

    UE – excedent al balanței comerciale

    Uniunea Europeană a încheiat anul trecut cu un excedent al balanţei comerciale de peste 200 miliarde de euro, faţă de un plus de aproape 152 miliarde în 2018.

    Calculat doar pentru statele din zona euro, adică a celor care folosesc moneda unică europeană, excedentul este și mai mare. Se apropie de valoarea de 226 de miliarde de euro, în creştere faţă de plusul de peste 194 miliarde de euro în 2018, potrivit datelor Eurostat.

    Numai în decembrie, Uniunea Europeană a înregistrat un excedent al balanţei comerciale de 23,4 miliarde de euro, faţă de un plus de 14,8 miliarde de euro în aceeași lună din 2018.

    Excedentul se datorează faptului că Uniunea şi-a extins anul trecut legăturile comerciale cu toţi partenerii săi principali. Exporturile spre Statele Unite au înregistrat un avans de 9.5 la sută, iar spre China de 5,5 la sută, în timp ce importurile din Statele Unite au urcat cu 8,6 la sută, iar din China cu 5,7 la sută.

    Credem în schimburile comerciale deoarece sunt eficiente, afirmă președinta Comisiei Europene, Ursula von der Leyen. Ea a ținut să precizeze că aceste schimburi reprezintă mai mult de o treime din Produsul Intern Brut al Uniunii și sprijină peste 36 de milioane de locuri de muncă.

    Uniunea Europeană este de altfel o adeptă a încheierii de acorduri comerciale, văzute ca un factor-cheie de creștere economică.

    Înțelegerea cu Canada, cunoscută sub acronimul CETA, a intrat în vigoare provizoriu în septembrie 2017. Se va aplica pe deplin în momentul în care acordul va fi ratificat de toate statele membre ale Uniunii.

    În vigoare din februarie anul trecut este și acordul comercial cu Japonia, cel mai ambițios document de acest fel încheiat până acum de Uniunea Europeană. Pactul elimină taxe vamale în valoare de un miliard de euro plătite în fiecare an de firmele europene care fac afaceri cu Japonia.

    În schimb, Acordul de liber schimb cu Statele Unite, cunoscut drept Parteneriatul transatlantic pentru comerț și investiții, s-a dovedit a fi foarte controversat. Pe timpul negocierilor au apărut îngrijorări legate de standardele de calitate ale unor produse, dar și de soluționarea litigiilor. Discuțiile au fost oprite la sfârșitul anului 2016.

    Nu există negocieri privind comerțul liber nici cu China, dar au loc discuţii pentru încheierea unui acord care să reglementeze investițiile.


  • Prognoza economică de iarnă

    Prognoza economică de iarnă

    Produsul intern brut va continua să crească cu 1,2% în zona euro; la nivelul întregii Uniuni, creșterea va fi chiar mai mare decât atât, de 1,4%, arată prognoza economică de toamnă prezentată de Comisie la Bruxelles.

    Comisarul european pentru economie, Paolo Gentiloni: Economia europeană continuă să își arate robustețea în fața unui mediu economic extern dificil. Creșterea moderată continuă, fiind impulsionată de cererea internă. Actuala perioadă de creștere este cea mai lungă de când a fost introdus euro, în 1999, și durează deja de aproape 7 ani. Creșterea va continua să rămână mică, dar stabilă, situându-se la 1,2% atât anul acesta cât și anul viitor – ceea ce înseamnă că nu a intervenit vreo schimbare față de 2019. Creșterea în Uniunea Europeană, ca întreg – asta înseamnă cei 27, fără Regatul Unit – va fi un pic mai mică, de 1,4% în 2020 și 2021, față de 1,5% în 2019. Economiile tuturor statelor membre vor crește atât în 2020 cât și în 2021.

    Comisarul european pentru economie a atras atenția că există posibilitatea unei creșteri economice mai mici, având în vedere riscurile. Dintre acestea, cel mai sever e cel al epidemiei de coronavirus. Până în acest moment nu a putut fi calculat impactul pe care aceasta îl va avea asupra sistemelor de sănătate și activității economice. Ceea ce se va întâmpla pe viitor depinde în foarte mare măsură de durata epidemiei, măsurile luate pentru limitarea acesteia și politicile decise de China pentru a o combate, a mai declarat Paolo Gentiloni.

    Estimările de până acum mizează pe faptul că vârful epidemiei va fi atins în primul trimestru al acestui an, astfel încât impactul acesteia va fi diminuat în perioada următoare. Alte riscuri externe care s-ar putea reflecta și asupra economiei europene privesc instabilitatea politică din America de Sud sau posibilitatea izbucnirii unui nou conflict în Orientul Mijlociu. De asemenea nu poate fi exclusă nici posibilitatea ca schimbările climatice să aibă și impact imediat, pe termen scurt, și nu doar pe termen lung, se arată într-un comunicat al Comisiei Europene.


  • 14.02.2020

    14.02.2020

    Brexit – Près de 500.000 de ressortissants roumains ont déposé, avant fin janvier, des demandes afin d’obtenir des titres de séjour au Royaume-Uni, après le Brexit, dans le cadre d’un schéma d’installation au Royaume-Uni que les britanniques ont mis à la disposition des ressortissants européens qui souhaitent continuer à vivre dans le Royaume après le 31 décembre. Selon le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest, par rapport aux chiffres rendus publics par le ministère britannique de l’intérieur valables pour la fin de l’année dernière, on constate une majoration de 63 mille du nombre d’applications déposées par les ressortissants roumains. La date butoir pour le dépôt des applications est le 30 juin 2021 pour les ressortissants européens qui arrivent sur le territoire du Royaume-Uni avant le 31 décembre de cette année.

    Défense – Le premier ministre roumain par intérim, le libéral Ludovic Orban a participé en tant qu’invité d’honneur à la Conférence pour l’Europe à Munich en Allemagne où il a évoqué le « profile pro-européen solide de la Roumanie ». Selon un communiqué du cabinet de Bucarest, le premier ministre a souligné l’implication active de la Roumanie dans les efforts de consolidation de l’UE et de ses politiques majeures et de renforcement de la cohésion entre les Etats membres. La conférence pour l’Europe organisée en marge de la 56e édition de la Conférence de sécurité de Munich a une tradition de 15 ans et réunit des représentants de milieux politique et d’affaires. Accompagné par le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, le chef du gouvernement de Bucarest doit rencontrer à Munich des homologues de plusieurs Etats et des représentants de la communauté d’affaires.

    Economie – L’avancée de l’économie roumaine a ralenti à 4,1% l’année dernière après des croissances de 4,4% en 2018 et de 7,1% en 2017, selon les estimations faites par l’Institut national des statistiques rendues publiques aujourd’hui. En novembre 2019, la Commission nationale de stratégie et de prévisions avait révisé à la baisse ses estimations sur la croissance économique pour l’année 2019, près du seuil inférieur de 4% par rapport à 5,5% comme il était estime dans les prévisions de ce printemps. La Commission européenne a annoncé que la Roumanie avait enregistré une croissance économique de 3,9% en 2019 par rapport à 4,4% en 2018, selon les prévisions économiques de cet hiver. De l’avis des spécialistes, cette tendance de ralentissement de l’économie continuera tant cette année, qu’en 2021.

    Corruption – L’ex-ministre social-démocrate de la Santé, le médecin Mircea Beuran sera présenté aujourd’hui au Tribunal de Bucarest qui doit décider de sa mise en détention provisoire pour une période de 30 jours. Jeudi, il a été arrêté par les procureurs de la Direction nationale anticorruption qui l’accusent de prise de pots de vin. En échange de 10 mille euros M Beuran avait promis à un jeune médecin de créer un nouveau poste et de faciliter l’embauche de celui-ci. Jusqu’à la fin janvier, Mircea Beuran a été le chef de la section de chirurgie d’un hôpital bucarestois. Il a été démis suite au décès d’une patiente des suites de ses brulures provoquées par un accident sur la table d’opération. En 2003, lorsque M Beuran était ministre, une commission spécialisée avait constaté qu’un ouvrage scientifique portant sa signature était plagié. Jeudi également, les procureurs anticorruption ont annoncé que l’ex président de la Commission nationale de prévisions, Ion Ghiozdeanu était poursuivi sous contrôle judiciaire pour faux intellectuel. Il aurait falsifié plus d’un millier de procès verbaux nécessaires aux mairies pour obtenir des financements par le biais du fonds de développement et d’investissements.

    Environnement – Plusieurs ONGs environnementales organisent aujourd’hui dans le centre ville de la Capitale roumaine, une marche de protestation pour demander aux autorités d’entreprendre des mesures pour réduire la pollution de l’air à Bucarest. « Air pur et non pas un poumon intoxiqué » est le slogan de cette protestation, soutenue par plusieurs ONGs qui demandent à la Mairie et au Ministère de l’environnement d’entreprendre des mesures rapides pour réduire la pollution de l’air à Bucarest. Les activistes environnementalistes affirment que cette protestation se déroule sur toile de fond d’une croissance inquiétante de la pollution, mais aussi à cause du fait que les autorités fournissent des informations insuffisantes sur la qualité de l’air à Bucarest. Jeudi, le ministre de l’environnement, Costel Alexe avouait que le système national de monitoring de la qualité de l’air fonctionnait d’une manière déficitaire et que les chiffres recueillaient n’étaient pas exactes surtout pour ce qui est de l’air que respirent les habitants des grandes villes. L’édile en chef de Bucarest, Gabriela Firea affirme, au contraire, que la qualité de l’air s’est améliorée à Bucarest.

    Coronavirus – Le bilan de l’épidémie provoquée par le nouveau coronavirus en Chine a été révisé. Les autorités ont recensé jusqu’ici quelque 1400 décès. 64 mille personnes ont été infectées jusqu’à présent en Chine continentale (sauf Hong Kong et Macao) selon les chiffres officiels, marquant une explosion ces deux derniers jours, à cause d’un changement dans la définition de l’infection. Entre temps, à Bucarest, les autorités assurent qu’il n’y a aucun cas d’infection par le nouveau coronavirus en Roumanie à l’heure où l’on parle. En échange, un citoyen roumain figurant parmi les passagers du navire de croisière « Diamond Princess », en quarantaine au large de Yokohama près de Tokyo, a été testé positif au nouveau coronavirus d’origine chinoise, a fait savoir jeudi le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Il a été transféré dans un centre hospitalier japonais spécialisé dans le traitement de la maladie. La mission diplomatique de Roumanie au Japon est en contact avec le citoyen roumain hospitalisé ainsi qu’avec les autres Roumains se trouvant à bord du navire.

    Météo – Temps particulièrement doux pour la mi-février. Les températures vont de 4 à 13 degrés. 6 degrés en ce moment à Bucarest.

  • Prévisions économiques d’hiver

    Prévisions économiques d’hiver

    Conformément aux prévisions économiques d’hiver, publiées jeudi par la Commission européenne, la Roumanie a enregistré une croissance économique de 3,9% en 2019, par rapport à 4,4% en 2018. Les chiffres présentés indiquent que la tendance de ralentissement de l’économie se poursuivra tant cette année que l’année prochaine. Et ce même si ces estimations sont plus optimistes que les prévisions antérieures. Par rapport aux prévisions rendues publiques en novembre dernier, la Commission européenne a revu légèrement à la hausse ses estimations concernant l’économie roumaine. Elle tablait l’automne dernier sur une croissance de 3,6% en 2020 et sur une avancée de 3,3% en 2021, alors qu’à présent, elle prévoit une progression de 3,8% pour cette année, et respectivement de 3,5% pour l’année prochaine. Parmi les 27 Etats membres, seule Malte connaîtra une croissance économique supérieure à la Roumanie. L’exécutif communautaire rappelle que la Roumanie a atteint un pic de croissance de 7,1% en 2017, suivi par un ralentissement constant, à 4,4% en 2018 et à 3,9% en 2019.



    La hausse réelle du PIB préconisée est robuste cette année et l’année prochaine, et on s’attend à ce que les stimulants fiscaux importants prévus pour cette période donnent une nouvelle impulsion à la consommation privée et à ce qu’ils stimulent les importations, estime la Commission. Cette dernière s’attend à ce que les investissements restent à un niveau solide en 2020, soutenus par le secteur du BTP et par un meilleur usage des fonds européens. Le fait d’avoir inversé, en début d’année, les mesures introduites en décembre 2018 en matière de surtaxe des banques et des compagnies du secteur de l’énergie devrait favoriser les investissements privés, souligne encore la Commission. Parallèlement, l’Exécutif communautaire prévoit que l’inflation continuera de baisser en Roumanie, d’une moyenne de 3,9% en 2019 à 3,4% en 2020 et à 3,3% en 2021.



    La Commission met en garde que la politique fiscale sera le facteur crucial qui influencera l’évolution de la croissance économique en 2020 et en 2021. Ainsi, une continuation des politiques fiscales expansionnistes qui aggravent les déséquilibres macroéconomiques existants pourrait affecter la confiance des investisseurs et mènerait à des coûts de financement plus importants. Au contraire, le début d’une consolidation fiscale, tellement nécessaire, contribuerait à réduire les déséquilibres accumulés, mais conduirait aussi à une croissance économique quelque peu moindre pour la période de prévision, selon la même source. Cette dernière indique que l’imprévisibilité législative ou la détérioration du déficit fiscal pourrait également affecter le milieu des affaires de Roumanie, et aurait un effet négatif sur les décisions d’investir. Au sujet de la zone euro et de l’UE, la Commission a annoncé que le rythme de croissance du PIB dans la zone euro devrait rester stable, 1,2% en 2020 et en 2021. Pour la même période, au niveau de l’UE, le rythme de croissance devrait ralentir légèrement, à 1,4%.


    (Trad. : Ligia)

  • 28.01.2020

    28.01.2020

    Déficit – La Roumanie a enregistré en 2019 un déficit budgétaire de 4,6% du PIB, soit de 0,2% supérieur à celui prévu dans le collectif budgétaire du mois de novembre, a annoncé mardi le ministre des finances, Florin Câtu. En 2018, le déficit budgétaire a été de 2,88% du PIB. La majoration du déficit a été déterminée par une baisse des recettes de 1,7%. De l’avis des experts, le déficit budgétaire de l’année 2019 est le plus important des 9 dernières années. M Câtu a également annoncé que la Roumanie a emprunté ce 21 janvier 3 milliards d’euros sur les marchés internationaux par le biais de deux émissions d’obligations dont l’échéance est de 12 et respectivement 30 ans. Pour l’émission dont l’échéance est de 12 ans, la Roumanie obtiendra le cout le plus réduit de toute son histoire.

    Législatif – La Chambre des Députés de Bucarest doit voter aujourd’hui d’un projet de loi visant à éliminer les régimes spéciaux de retraites. L’acte normatif, dont l’initiateur est le Parti national libéral, au pouvoir, est présenté dans sa forme adoptée l’année dernière par les élus de la Commission parlementaire en charge du Travail. La loi devrait éliminer tous les régimes spéciaux à l’exception de ceux dont bénéficient les militaires et les policiers. Les sociaux-démocrates, d’opposition, voteront le document mais ils demandent aux libéraux de retirer du texte l’amendement qui élimine les rentes viagères des sportifs, des artistes et des scientifiques. La Chambre des députés est la chambre décisionnelle dans ce dossier. Entre temps, en Roumanie, les magistrats et les greffiers poursuivent les protestations contre l’intention du gouvernement d’éliminer leur régime spécial de retraites. Leurs représentants entament des négociations aujourd’hui avec le premier ministre Ludovic Orban à ce sujet.

    Défense – Le ministre roumain de la défense, Nicolae Ciuca est actuellement au Portugal où il doit établir les principales étapes pour consolider l’escadrille d’avions de combat F-16 de l’inventaire des forces aériennes roumaines. Aux côtés des 12 avions déjà achetés, la Roumanie envisage d’acheter quatre autres avions au cours de cette année et un autre l’année prochaine. Le ministre Nicolae Ciuca a précisé qu’un transfert de connaissances et de technologie aura lieu pour que la Roumanie puisse moderniser elle-même des appareils F 16 et assurer leur maintenance localement.

    Elections – Le gouvernement de Bucarest décide aujourd’hui quels amendements il accepte sur ceux que les élus nationaux ont déposés au projet de loi visant le retour à l’élection des maires suite à deux tours de scrutin. Les sénateurs et députés ont pu déposer des amendements jusqu’à lundi, alors que mercredi les deux Chambres du Parlement se réunissent en réunion commune au cours de laquelle le premier ministre engage sa responsabilité politique afin de faire passer ce projet. Le PSD, d’opposition a annoncé son intention de déposer ce vendredi une motion de censure contre le gouvernement. Les sociaux-démocrates affirment que les lois électorales ne peuvent pas être modifiées moins d’une année avant le scrutin et souhaitent saisir la Commission de Venise sur l’intention de l’Exécutif de revenir à l’élection des maires suite à des scrutins à deux tours. Les élections municipales sont prévues pour cet été.

    Grippe – Six personnes sont mortes en Roumanie à cause de la grippe depuis le début de l’hiver. De l’avis des spécialistes, la Roumanie n’est pas confrontée à une épidémie de grippe, mais le nombre de personnes malades pourrait augmenter dans les semaines à venir. Le nombre des Roumains à se faire immuniser contre la grippe est supérieur actuellement à celui de l’année dernière lorsque près de 200 personnes ont perdu la vie, mais il est toujours inférieur aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé. Plusieurs écoles ont été fermées, d’autres fermeront temporairement leurs portes, partiellement et même totalement à cause des infections respiratoires et de la grippe.

    Météo – Les météorologues ont émis aujourd’hui une alerte code jaune au vent fort et aux précipitations valable jusqu’à mercredi dans la soirée des les régions de haute montagne de 26 départements. La vitesse du vent dépassera les 80 à 100 km à l’heure provoquant des tempêtes de neige. Le ciel sera toujours couvert sur la plupart des régions, mais les températures seront toujours trop élevées pour cette période de l’année, avec des maxima allant de 3 à 12 degrés. 7 degrés et du soleil en ce moment à Bucarest.

  • Le cabinet engage sa responsabilité politique

    Le cabinet engage sa responsabilité politique

    Ce fut pour la première fois que la réunion de ce mardi du gouvernement libéral de Bucarest a été partagée en deux parties. Au cours de l’après -midi, elle a été suspendue pendant plusieurs heures, durant lesquelles le premier ministre Ludovic Orban et une partie des membres du cabinet ont participé à un débat tenu par les patronats sur les perspectives économiques de l’année prochaine. Dans la soirée, l’exécutif a débattu d’un projet de loi qui devait être soumis au Parlement par l’engagement de la responsabilité politique dans un délai de 10 jours tout au plus. La loi vise l’abrogation de plusieurs articles du décret d’urgence 114, connu dans la presse sous le nom du « décret de la cupidité », par le biais duquel il y a une année l’exécutif social démocrate avait imposé des taxes fiscales aux banques et des prix maximum au gaz et à l’énergie électrique délivrées aux ménages. Mécontents par les effets de ce décret, les libéraux souhaitent désormais la modifier.

    Le premier ministre Ludovic Orban a passé en revue les articles à éliminer au cours d’une rencontre avec les hommes d’affaires qui a précédé la réunion gouvernementale : « Nous voulons abroger la législation relative à l’énergie et notamment le plafonnement des tarifs que les producteurs demandent aux consommateurs privés. S’y ajoutent l’interdiction d’exporter et les surtaxes inventées dans le domaine de l’énergie. Nous voulons abroger toutes les modifications introduites dans le 2e pilier du secteur des retraites, dans le système financier et bancaire, ainsi qu’éliminer la taxe sur les communications. Mais l’abrogation de toutes ces dispositions n’influera pas les facilités accordées à la consommation » a promis Ludovic Orban.

    Toutes ces modifications seront débattues en compagnie des partenaires sociaux avant d’être soumises au Législatif par l’engagement de la responsabilité politique du Gouvernement. Par conséquent, si le décret 114 se retrouvera encore un certain temps sur la table des libéraux, mardi ceux-ci ont démarré la procédure d’engagement de la responsabilité politique du gouvernement afin de faire passer trois nouveaux projets de lois. Il s’agit de la modification des lois de la Justice, de l’abrogation du décret 51 sur 2019, relatif au transport routier départemental et la loi des seuils maximum du budget public.

    Lorsqu’ils se retrouvaient en opposition, les libéraux ont critiqué vivement les lois de la Justice. Une fois arrivés au pouvoir, ils soulignent que celles-ci doivent absolument subir des modifications majeures. Dans le collimateur des libéraux : le départ anticipé des magistrats à la retraite, la majoration de l’ancienneté nécessaire pour entrer au rang des magistrats de 2 à 4 ans et la majoration du nombre des juges qui forment les complets de 2 à 3. Prorogés à présent, ces mesures pourraient être entièrement éliminées l’année prochaine par le gouvernement Ludovic Orban.

    Pour ce qui est du transport routier départemental, le cabinet libéral souhaite que celui-ci devienne un service public subordonné aux autorités locales, afin de rendre gratuit le transport scolaire. Enfin l’exécutif de Bucarest utilise cette procédure de l’engagement de la responsabilité afin d’établir des seuils maximum au budget, loi sur laquelle repose le projet du budget d’Etat de l’année 2020. Faisant l’objet d’un débat public sur le site du Ministère des finances, le projet prévoit un déficit maximum de 3,6% du Produit Intérieur Brut et des dépenses avec le personnel de 9,7 tout au plus. La construction budgétaire pour l’année prochaine repose sur le maintien d’une croissance économique de 4%.

  • Corecţii bugetare la sfârşit de an

    Corecţii bugetare la sfârşit de an

    A doua rectificare bugetară din acest an, aprobată, joi, de noul Guvern
    liberal de la Bucureşti, majorează deficitul bugetar la 4,4% din Produsul
    Intern Brut, faţă de 4,3, cât era prevăzut în documentul supus iniţial dezbaterii
    publice. Ministrul de Finanţe, Florin Cîţu, a explicat că, în ultimele două
    zile, au fost decoperite cheltuieli pentru care fostul cabinet social-democrat
    nu prevăzuse fonduri. El a anunţat că a fost suplimentată cu 2 miliarde de lei
    (echivalentul a circa 400 de milioane de euro) plata până la sfârşitul anului a
    drepturilor de asistenţă socială. Este vorba de pensii, de alocaţii de stat
    pentru copii, indemnizaţii pentru persoanele cu handicap şi altele. Florin Cîţu
    a mai spus că au fost alocaţi bani în plus şi pentru plata majorată a
    salariilor din unităţile sanitare publice şi pentru medicamente.

    Şi ministerul
    Dezvoltării Regionale primeşte bani în plus pentru Programul Naţional de
    Dezvoltare Locală (PNDL). Vor fi, de asemenea, suplimentate şi fondurile
    destinate programului Start-Up Nation. Cresc şi bugetele SRI, SIE şi SPP,
    pentru care rectificarea bugetară a fost avizată, miercuri, în cadrul şedinţei
    CSAT. Potrivit proiectului de rectificare, vor pierde bani ministerele
    Educaţiei, de Interne şi Transporturilor. Cu această rectificare, punem
    punct unei practici prin care banii care trebuiau să ajungă către cheltuieli
    sociale erau folosiţi pentru baronii locali, iar la sfârşit de an deficitul era
    artificial redus prin amânarea unor plăţi pentru anul următor. Respectăm legea
    şi prin această rectificare vom arăta ce s-a furat, unde s-a furat şi unde s-a
    supraestimat
    – a declarat ministrul Cîţu, un adversar ireductibil al fostului
    Executiv PSD condus de Viorica Dăncilă.

    Deficitul bugetar putea fi ţinut în jurul a 3% din PIB, susţine,
    în replică, economistul Cristian Socol, unul dintre creatorii programului de
    guvernare al PSD. El consideră că la rectificarea propusă de Cabinetul Ludovic Orban
    se face risipă din banul public, pentru a se da vina mai târziu pe greaua
    moştenire lăsată de social-democraţi. În opinia sa, unele dintre cheltuielile
    incluse în proiectul de rectificare bugetară puteau fi eşalonate, cum ar fi
    cele peste 6 miliarde de lei pentru PNDL, rambursări de TVA, despăgubiri la
    Autoritatea Naţională pentru Restituirea Proprietăţilor sau ceea ce numeşte cheltuieli
    discreţionare. Cristian Socol consideră, de asemenea, că veniturile ar fi putut
    creşte dacă Fiscul ar fi făcut un efort de colectare până la sfârşitul anului. Dincolo
    de disputele politice, economistul şef al BNR, Valentin Lazea, atrage atenţia
    asupra riscurilor bugetare pe care le implică majorarea pensiilor, conform noii
    legislaţii în vigoare. El avertizează că impactul negativ, care se resimte deja,
    se va traduce prin adâncirea deficitului bugetar şi consideră oportună o amânare
    a aplicării noii legi a pensiilor, lege adoptată de fosta majoritate PSD.

  • O nouă rectificare bugetară

    O nouă rectificare bugetară

    Guvernul de
    la Bucureşti a pregătit o rectificare bugetară, a doua din acest an, menită să
    facă faţă unui minus de venituri de aproximativ 18 miliarde de lei (3,75
    miliarde de euro) şi care va duce deficitul bugetar la 4,3% din PIB, cu aproape
    jumătate mai mare decât limita maximă prevăzutătă în Uniunea Europeană. Printre
    ministerele care vor primi fonduri suplimentare se află cele ale Muncii,
    Sănătăţii, Dezvoltării Regionale, Finanţelor şi Mediului de Afaceri, bani
    suplimentari mergând şi spre SRI, SIE şi SPP. Printre cele de la care se vor
    lua bani sunt Educaţia, Internele, Transporturile şi Agricultura.


    Toate fondurile luate de la aceste ministere provin
    de la proiecte care nu ar mai putea să fie realizate până la sfârşitul anului,
    susţin autorităţile. Ministrul de finanţe, Florin Cîţu, a explicat că această
    rectificare era necesară având în vedere execuţia bugetului până în acest
    moment şi faptul că fosta guvernare PSD ar fi construit bugetul pe informaţii
    neadevărate, bazându-se pe o surpaestimare a veniturilor. În acelaşi timp,
    punem punct unei practici prin care la sfârşit de an deficitul era artificial
    redus prin amânarea unor plăţi pentru anul următor, a mai spus Florin Cîţu,
    amintind că, anul trecut, Comisia Europeană a scris negru pe alb că această
    practică este ilegală şi nu trebuie să continue.


    Florin Cîţu: Cu această rectificare, punem punct unei
    practici prin care banii care trebuiau să ajungă către cheltuieli sociale erau
    folosiţi pentru baronii locali şi în acelaşi timp punem punct unei practici
    prin care la sfârşit de an deficitul era artificial redus prin amânarea unor
    plăţi pentru anul următor. Respectăm legea şi prin această rectificare vom
    arăta ce s-a furat, unde s-a furat şi unde s-a supraestimat. Asta face
    rectificarea, asigură fonduri necesare atât pentru investiţii, plata pensiilor,
    plata salariilor, indemnizaţii, tot ce nu are inclus, concedii medicale, trebui
    să punem bani pentru medicamente, toate acestea nu erau incluse în buget la
    începutul anului.


    În replică, Cristian Socol, unul dintre creatorii
    programului de guvernare al fostului executiv condus de social-democrata
    Viorica Dăncilă, spune că deficitul bugetar putea fi ţinut în jurul a 3% din PIB.
    El consideră că acum se face risipă din banul public pentru a se da vina mai
    târziu pe greaua moştenire lăsată de social-democraţi. În opinia sa, unele
    dintre cheltuielile incluse în proiectul de rectificare bugetară puteau fi
    eşalonate, iar veniturile ar fi putut creşte cu un efort de colectare până la
    sfârşitul anului.

  • Evoluţii salariale în România

    Evoluţii salariale în România

    Salariul minim din România ar putea creşte dacă formula de calcul va
    fi determinată de rata inflaţiei şi indicele de creştere a preţurilor de
    consum, a anunţat premierul liberal Ludovic Orban. Procentul de creştere ar
    urma să fie stabilit de guvern săptămâna viitoare, după încheierea discuţiilor
    cu partenerii sociali. Şeful guvernului de la Bucureşti a spus deja că
    majorarea ar urma să fie de 7,2 procente.
    Astfel, de la 2.080 de lei brut (435
    euro), cât este în prezent, venitul minim lunar ar putea ajunge la 2.230 de lei
    (455 euro).


    Creșterea anunțată este sub cea promisă de fostul guvern social-democrat,
    condus de Viorica Dăncilă, care susținea o creștere între 100 şi 150 de lei
    net. Sindicatele solicită, însă, o creştere de 200 de lei (42 euro), dar
    patronatele cred că un procent prea mare le va afecta serios afacerile.


    Ţinând
    cont de aceste date, vicepremierul Raluca Turcan a explicat:
    Creşterea salariului minim va lua în
    considerare cel puţin doi indicatori, productivitatea muncii şi rata inflaţiei,
    astfel încât această creştere a salariului minim să conducă, în timp, la
    creşterea puterii de cumpărare şi sustenabilitatea acestei măsuri în mediul
    economic.


    Deocamdată, scăderea monedei naţionale în raport cu cea
    europeană la minime istorice în această săptămână, duce la scăderea puterii de
    cumpărare. Să mai spunem că şi salariile din Educaţie vor fi majorate de la 1
    ianuarie 2020
    , aşa cum este prevăzut în lege, a dat asigurări premierul Ludovic
    Orban.


    Într-o discuţie cu sindicatele din învăţământ, la care a participat şi
    ministrul de resort, Monica Anisie, şeful executivului a promis că procentul
    din Produsul Intern Brut alocat educaţiei va creşte constant, astfel încât să
    se apropie de ţinta de 6%. Preşedintele Federaţiei Sindicatelor Libere din
    Învăţământ, Simion Hăncescu, a amintit ce majorări salariale ar trebui acordate
    anul viitor.


    Simion Hăncescu: În
    primul rând, ne interesează ce se va întâmpla în bugetul de stat pentru anul
    viitor, dacă guvernul va respecta prevederile legale în ceea ce priveşte
    finanţarea. Promisiunea este de a creşte alocările constant, aşa cum ne
    aşteptam, pentru că a aplica 6% direct este mai complicat. De asemenea, am
    abordat problemele legate de ce se va întâmpla cu creşterea salarială în 2020,
    pentru că avem, aşa cum spune în lege, două creşteri, la 1 ianuarie 2020 şi 1
    septembrie 2020. Rămâne să se facă în următoarele zile nişte calcule
    referitoare la ce se va întâmpla cu 1 septembrie 2020, dar la 1 ianuarie nu se
    pune problema de a nu se acorda această mărire.


    În România, aproape o
    treime dintre angajaţi este plătită cu salariul minim pe economie, care acum
    este unul dintre cele mai mici din Uniunea Europeană. Nivelul salariului minim
    trebuie luat în calcul şi la elaborarea bugetelor pe anul viitor. Proiectele ar
    urma să fie depuse la Parlament în prima jumătate a lunii viitoare.