Tag: pollution

  • 21.10.2020 (mise à jour)

    21.10.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – La Roumanie a rapporté mercredi 4.848 nouveaux cas d’infection au Covid-19, sur plus de 37.000 tests effectués. Plus de 10.250 personnes sont hospitalisées, dont 766 sont admises aux soins intensifs. Il y a également eu 69 décès, portant à 6.065 le nombre de personnes qui ont perdu la vie depuis le début de la pandémie. Selon le rapport de surveillance hebdomadaire dressé par l’Institut de santé publique, la tendance à la hausse du nombre de nouveaux cas s’est poursuivie la semaine dernière, mais à un rythme plus modéré. Un cas sur 32 a été signalé dans les rangs du personnel médical et plus de 95% des morts présentaient au moins une comorbidité associée. Des places supplémentaires seront prévues dans les unités de soins intensifs, a annoncé le ministre de la Santé, NeluTataru. Il a également déclaré que l’on examinait la possibilité d’augmenter le nombre des soignants travaillant en première ligne contre le COVID-19. Bucarest et d’autres localités à travers le pays ont été placés dans le scénario rouge, avec plus de 3 cas pour mille habitants enregistrés au cours des 14 derniers jours.


    Elections – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a déclaré mercredi que le scrutin parlementaire devrait avoir lieu à la date prévue, à savoir le 6 décembre. Et lui d’insister sur l’importance d’une nouvelle majorité parlementaire solide qui soutienne le gouvernement dans la mise en place des réformes nécessaires. Klaus Iohannis a également précisé que même si l’actuelle situation pandémique est inquiétante, elle ne trouvera pas solution d’ici le mois de mars quand théoriquement, le scrutin parlementaire pourrait être reporté. Vue l’actuelle crise sanitaire, la Roumanie devrait faire de son mieux pour ne pas rester sans un Parlement à pleins pouvoirs. Le dernier scrutin électoral a prouvé la capacité des autorités de prendre les mesures sanitaires nécessaires pour un bon déroulement des élections, a encore fait savoir le chef de l’Etat.


    Déclaration – La Roumanie a signé la Déclaration de Bonn représentant un engagement commun des ministres européen de la Recherche en faveur de la liberté de la science. Par cette initiative, l’UE se propose de développer l’espace européen de recherche d’une manière dynamique et résiliente. La Déclaration de Bonn constitue un pas important au bénéfice d’un renforcement de la coopération au sein de l’espace européen scientifique et de recherche. J’encourage la Roumanie à mettre à profit toutes les opportunités découlant du programme cadre de l’UE, a affirmé la ministre roumain de l’Education et la Recherche, Monica Anisie.

    Pollution – La capitale roumaine se classe deuxième en Europe en termes de coûts sociaux de la pollution, selon un rapport publié mercredi, qui examine les coûts liés aux décès prématurés, aux soins et aux journées de travail perdues dans 432 villes européennes. Selon l’étude, la pollution de l’air coûte 166 milliards d’euros par an en Europe. Londres occupe la première place (11,4 milliards d’euros), suivie de Bucarest (6,3 milliards d’euros), Berlin (5,2 milliards d’euros) et Varsovie (4,2 milliards d’euros). Le document compare les trois principaux polluants atmosphériques – particules, dioxyde d’azote et ozone – ainsi que leurs coûts sociaux, c’est-à-dire les coûts directs liés aux soins et les coûts indirects, comme la réduction de l’espérance de vie ou des maladies telles que la bronchite chronique sévère. La pollution de l’air dans les villes est causée par de multiples facteurs: les transports, le chauffage domestique ou les activités industrielles et agricoles. La pollution de l’air est responsable de la mort prématurée de 480.000 personnes en Europe, selon l’Agence européenne de l’environnement, un bilan qui pourrait être sous-estimé. La pollution de l’air représente aux côtés des services médicaux et de l’infrastructure routière un des trois aspects urbains problématiques dénoncés par les habitants des 41 villes roumaines, selon un sondage rendu public ce mercredi.


    Météo – En Roumanie, les températures sont légèrement à la hausse sur la plupart du territoire, notamment sur le relief. Jeudi, le ciel restera variable et le vent soufflera légèrement avec des intensifications en haute montagne. Les maxima de l’air se situeront entre 12° et 23°. Du soleil et 21 degrés dans la capitale.

  • 21.10.2020

    21.10.2020

    Coronavirus en Roumanie — La Roumanie a rapporté mercredi 4.848 nouveaux cas d’infection au Covid-19, sur près de 30. 000 tests effectués. Plus de 10. 250 personnes sont hospitalisées, dont 766 sont admises aux soins intensifs. Il y a également eu 69 décès, portant à près de 6. 065 le nombre de personnes qui ont perdu la vie depuis le début de la pandémie. Selon le rapport de surveillance hebdomadaire dressé par lInstitut de santé publique, la tendance à la hausse du nombre de nouveaux cas sest poursuivie la semaine dernière, mais à un rythme plus modéré. Un cas sur 32 a été signalé dans les rangs du personnel médical et plus de 95% des morts présentaient au moins une comorbidité associée. Des lits supplémentaires seront prévus dans les unités de soins intensifs, a annoncé le ministre de la Santé, Nelu Tataru. Il a également déclaré que l’on examinait la possibilité d’augmenter le nombre des soignants travaillant en première ligne contre le COVID-19. Bucarest et dautres localités à travers le pays sont dans le scénario rouge, avec plus de 3 cas pour mille habitants enregistrés au cours des 14 derniers jours.



    Pollution – La capitale roumaine se classe deuxième en Europe en termes de coûts sociaux de la pollution, selon un rapport publié mercredi, qui examine les coûts liés aux décès prématurés, aux soins et aux journées de travail perdues dans 432 villes européennes. Selon létude, la pollution de lair coûte 166 milliards deuros par an en Europe. Londres occupe la première place (11,4 milliards deuros), suivie de Bucarest (6,3 milliards deuros), Berlin (5,2 milliards deuros) et Varsovie (4,2 milliards deuros). Le document compare les trois principaux polluants atmosphériques – particules, dioxyde dazote et ozone – ainsi que leurs coûts sociaux, cest-à-dire les coûts directs liés aux soins et les coûts indirects, comme la réduction de lespérance de vie ou des maladies telles que la bronchite chronique sévère. La pollution de lair dans les villes est causée par de multiples facteurs: les transports, le chauffage domestique ou les activités industrielles et agricoles. La pollution de lair est responsable de la mort prématurée de 480.000 personnes en Europe, selon lAgence européenne de lenvironnement, un bilan qui pourrait être sous-estimé.



    Agriculture – Les ministres de lagriculture de lUE sont parvenus mercredi à un accord, à Luxembourg, au terme de longues heures de négociations sur une réforme de la nouvelle politique agricole commune (PAC), destinée à mieux prendre en compte les défis environnementaux et climatiques. Au cœur des discussions qui ont débuté lundi s’est trouvé le système des « ecorégimes» proposé par la Commission pour verdir lagriculture européenne en rémunérant les services rendus à lenvironnement par les agriculteurs. Les 27 doivent trouver une majorité qualifiée autour de leur montant, leur définition et leur objectif. Le ministre roumain de lAgriculture, Adrian Oros, a déclaré que la Roumanie nétait pas daccord avec létablissement dun pourcentage obligatoire pour les « ecorégimes » dans la nouvelle politique agricole commune, notamment pour les Etats membres dont les paiements directs sont inférieurs à 90% du paiement moyen européen. Alors que la France et dautres pays souhaiteraient que ces «ecorégimes » deviennent obligatoires pour tous les 27, certains gouvernements, notamment en Europe de lEst, sopposent à cette idée craignant de perdre des fonds si leurs agriculteurs ne jouaient pas le jeu. Les Etats membres et les députés européens devraient parvenir à un accord, dici le début de 2021, sur les règles qui sappliqueront à partir du 1er janvier 2023.



    Moldova – LUE et les organisations internationales devraient suivre de près la situation en République de Moldova, car lélection présidentielle du 1er novembre dans cette ex-république soviétique sera un “test pour la démocratie et lEtat de droit”, a déclaré le Parlement européen, selon un communiqué de presse publié mercredi. Le Parlement européen a adopté mardi le rapport dévaluation sur la mise en œuvre de laccord dassociation UE-Moldova. Dans le contexte de ce que les députés qualifient d «instabilité politique aiguë», les députés demandent aux autorités de Chisinau de veiller à ce que lélection présidentielle soit «libre et équitable» et daméliorer encore la législation électorale. Ces aspects sont une nécessité pour garantir le droit de vote, le déroulement correct des campagnes électorales, la transparence du processus législatif et le contrôle démocratique, qui doivent permettre un contrôle public adéquat des activités du gouvernement et du parlement, est-il mentionné dans le communiqué cité. Les autorités moldaves ne doivent pas non plus modifier les règles et réglementations pour des raisons politiques, ce qui conduirait toujours à des troubles politiques et à une instabilité affectant lengagement en faveur des réformes structurelles, indique le rapport. Dans le même temps, le Parlement européen sest dit préoccupé par la lenteur des réformes sur lEtat de droit et la lutte contre la corruption en République de Moldova.



    Handball – Léquipe roumaine de handball Dinamo Bucarest a été battue, mardi soir, à domicile, par le Sporting Lisbonne, du Portugal, sur le score de 27-25, lors de ses débuts dans le groupe B de la Ligue des champions masculine de l’EHF. Les Roumains joueront le prochain match, en déplacement, le 27 octobre, contre IFK Kristianstad de Suède. Le groupe B comprend également Füchse Berlin (Allemagne), Presov (Slovaquie) et Nîmes (France). Les 4 premières équipes se qualifient pour les huitièmes de finale de la compétition. Lors de la dernière édition de la Ligue des champions, le Dinamo a éliminé le Sporting en barrages, se qualifiant pour la première fois en huitièmes de finale, mais le reste de la saison a été annulé en raison de la pandémie.



    Météo – En Roumanie, les températures sont légèrement à la hausse sur la plupart du territoire, notamment sur le relief. Le ciel est variable et le vent souffle légèrement et modérément, avec des intensifications en haute montagne et localement dans l’ouest et l’est. Les maxima de l’air se situeront entre 11° et 19°. Il faisait 14° à midi, dans la capitale, Bucarest.

  • 08.09.2020 (mise à jour)

    08.09.2020 (mise à jour)


    Coronavirus – Les autorités roumaines sont en train de finaliser une
    analyse détaillée de la situation sanitaire à travers le pays. L’objectif est
    de rendre publiques ce jeudi des décisions claires sur la manière dont se
    déroulera, lundi prochain, la rentrée scolaire. L’Institut national de santé
    publique a présenté ce lundi la situation épidémiologique dans chaque
    département et chaque commune ces deux dernières semaines. Les données montrent
    que sur la plupart du territoire roumain la situation sanitaire correspond aux
    scénarios vert et jaune, selon lesquels l’enseignement sera dispensé en classe
    ou en alternant les cours en présence et à distance. Les chiffres les plus
    récents font état d’un peu plus de 1.100 contaminations rapportées en 24 heures
    au niveau national.




    Diplomatie – La réunion annuelle de la diplomatie roumaine ce déroule
    ces jours-ci, en format numérique. En marge de cette réunion, le ministre
    roumain des Affaires étrangères Bogdan Aurescu s’est entretenu mardi avec son
    homologue ukrainien Dmytro Kuleba. Les deux hauts responsables ont annoncé la
    création d’un groupe de travail sur des questions liées à l’énergie, car qu’il
    existe d’« ambitieux » projets communs dans le domaine. L’occasion
    aussi pour le ministre ukrainien de remercier la Roumanie de soutenir
    l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine, soulignant
    l’importance du maintien de la sécurité dans la région de la mer Noire. Mardi
    toujours, le chef de la diplomatie de Kiev a rencontré le premier ministre
    roumain Ludovic Orban qui attend à ce que les autorités du pays voisin
    accordent une attention particulière à la protection et à la promotion des
    droits identitaires des membres de la minorité roumaine d’Ukraine.


    Biélorussie – La Chambre des députés de Bucarest a adopté, mardi, une
    déclaration relative à la violation des droits fondamentaux en Biélorussie. Le
    Parlement de Bucarest exprime de cette manière sa solidarité avec le peuple
    biélorusse, exige l’arrêt des violences contre les manifestations pacifiques et
    communique sur la nécessité d’une réaction plus affirmée de la part de la
    communauté internationale si la situation ne venait à connaître une amélioration
    rapide. La semaine dernière déjà, le Sénat roumain adoptait une déclaration similaire. De son côté, le chef de la diplomatie
    européenne, Josep Borrel, a fait appel aux autorités biélorusses pour libérer
    immédiatement les personnes arrêtées pour raisons politiques avant et après les
    élections présidentielles du 9 août. Josep Borrel a rappelé que l’Union
    européenne imposera des sanctions contre les personnes coupables de violences,
    répression et fraude électorale. Ce dimanche, pour le quatrième weekend d’affilé, 100.000 personnes ont
    manifesté à Minsk, malgré une impressionnante présence policière dans la
    capitale. D’après les autorités, plus de 600 personnes ont été arrêtées. Le président
    Alexandre Loukachenko, âgé de 66 ans, dont 26 passés à la tête de l’Etat,
    continue à rejeter tout dialogue.


    Economie – Contraction sans précédent des économies européennes en
    raison des mesures mises en œuvre pour endiguer la propagation du coronavirus : au
    deuxième trimestre 2020, encore marqué par les mesures de confinement adoptées
    par la plupart des pays membres de l’UE, le PIB de l’Union a connu une baisse
    de 11,4% rapporté aux trois mois précédents, montrent les données publiées
    mardi par Eurostat. C’est « de loin » le recul le plus important
    enregistré par l’Office européen et ce depuis 1995, début de la collecte de ces
    données. Les déclins les plus marqués ont été signalés par l’Espagne, la
    Croatie, la Hongrie, la Grèce, le Portugal, la France, l’Italie et la Roumanie.
    Selon l’Institut national de la statistique de Bucarest, le PIB de la Roumanie au
    deuxième trimestre a été de 12,3% inférieur à celui du premier trimestre. De
    son côté, le ministre roumain des Finances Florin Cîţu rappelle qu’au deuxième trimestre
    l’économie nationale a traversé deux mois de confinement. Néanmoins, rajoute le
    ministre, les investissements ont eu un effet positif sur la croissance
    économique.




    Pollution – 13% des morts de l’UE sont liés à la pollution, lit-on
    dans un rapport publié ce mardi par l’Agence européenne pour l’environnement. « L’émergence
    d’agents pathogènes zoonotiques, comme dans le cas du Covid-19, est étroitement
    liée à la dégradation de l’environnement et aux interactions entre l’homme et
    les animaux dans le système alimentaire », poursuit le rapport. En 2012, 630.000
    morts ont été attribués directement ou indirectement à un environnement pollué dans
    les 27 Etats membres de l’UE et au Royaume-Uni, précise l’Agence européenne
    pour l’environnement. L’étude met en lumière d’importantes
    différences entre l’Europe occidentale et orientale et selon le niveau
    socio-économique. Ainsi, la Roumanie se trouve en tête de peloton, avec près d’un
    décès sur cinq lié à la pollution, alors que les pays qui se portent le mieux
    sont la Suède et le Danemark, qui comptent un décès sur dix lié à la pollution.




    Météo – Il fait beau et chaud en Roumanie. Le ciel est variable,
    plutôt couvert sur les montagnes, où de courtes pluies sont signalées par
    endroits. Dans les 24 prochaines heures, les températures maximales iront de 23
    à 32 degrés.

  • 08.09.2020

    08.09.2020

    Pandémie – Les autorités roumaines effectuent ces jours-ci les dernières évaluations de la situation sanitaire à travers le pays avant de prendre la décision finale sur la manière dont les cours scolaires reprendront le lundi prochain. L’Institut national de santé publique a présenté ce lundi la situation épidémiologique des 14 derniers jours au niveau national pour chaque département et localité. Les données montrent que sur la plupart du territoire la situation sanitaire correspond aux scénarios vert et jaune, selon lesquels l’enseignement est dispensé en classe ou en alternant les cours en présentiel et en distanciel. Pour sa part, le ministre de la Santé, Nelu Tataru, a déclaré qu’un mois difficile nous attendait dans la lutte contre le coronavirus, en raison non seulement de la rentrée scolaire mais aussi de la campagne électorale pour le scrutin local du 27 septembre prochain. Si les normes sont respectées, à compter de la mi-octobre la Roumanie pourrait connaître une pente descendante des cas de contamination, estime le ministre. Selon les chiffres les plus récents, le
    nombre total de cas de contamination rapportés depuis début de la pandémie en
    Roumanie est d’environ 97.000, alors que celui des décès approche les 4000. Mardi,
    460 patients étaient admis en soins intensifs.

    Diplomatie – La réunion annuelle de la diplomatie roumaine se poursuit
    à Bucarest, en format numérique. En marge de cette réunion, le ministre roumain
    des AE, Bogdan Aurescu, s’est entretenu avec son homologue ukrainien Dmytro
    Kuleba. Un groupe de travail sur des questions liées à l’énergie sera créé, vu
    qu’il existe des projets communs ambitieux dans le domaine. L’occasion aussi
    pour le responsable ukrainien de remercier la Ro pour soutenir l’intégrité territoriale
    et la souveraineté de l’Ukraine, soulignant l’importance de la sécurité dans la
    région de la mer noire. Lundi, en ouverture du premier jour de l’événement, M
    Aurescu a fait savoir qu’un mécanisme plus efficace d’alerte contre les
    situations d’urgence, telles la pandémie de coronavirus était en train d’être
    élaboré. Toutefois, s’adapter ne signifie pas changer les coordonnées
    essentielles de la politique étrangère de la Roumanie, mais approfondir le rôle
    de l’UE et de l’OTAN et renforcer le partenariat stratégique avec les
    Etats-Unis, a encore déclaré le chef de la diplomatie roumaine.

    Economie – Au 2e trimestre de cette année, le PIB de la Roumanie, en termes réels, a été de 12,3% inférieur à celui du premier trimestre, a fait savoir ce mardi l’Institut national de la statistique. Par rapport à la même période de l’année 2019, le PIB de la Roumanie a connu une baisse de 10,5%. De son côté, le ministre roumain des Finances, Florin Cîtu, rappelle qu’au 2e trimestre 2020 l’économie nationale a été affectée, deux mois durant, par les restrictions imposés par l’état d’urgence. Néanmoins, les investissements ont eu un effet positif sur la croissance économique, estime le ministre des Finances.

    Sondage – Seuls 4 sur 10 Roumains affirment être indépendants d’un point de vue financier, constate une étude de l’Assoaciation CFA Roumanie, une organisation réunissant banquiers, spécialistes des assurances et managers de fonds de retraite. Selon l’enquête, 43% des participants ne sont pas prêts pour faire face à des dépenses imprévues, à une période sans revenus ou à la retraite. 13% des personnes interrogées ont un niveau moyen de dépendance financière, et seulement 44% entrent dans la catégorie des personnes indépendantes d’un point de vue financier. Pour près de deux tiers des Roumains, le salaire ou la pension de retraite est la seule source de revenu, alors que 6% n’ont aucune source de revenu, constate la même étude.

    Pollution – Au niveau de l’UE, 13% des décès sont liés à la pollution, lit-on dans un rapport publié ce mardi par l’Agence européenne pour l’environnement. L’actuelle crise sanitaire témoigne du fait qu’il faut accélérer la prise de conscience en ce qui concerne la relation entre l’environnement et la santé, poursuit le rapport. L’apparition des agents pathogènes, comme dans le cas de la maladie Covid-19, est étroitement liée à la dégradation de l’environnement et aux interactions entre l’homme et les animaux dans le système alimentaire. Dans les 27 Etats membres de l’UE et au Royaume – Unis, 630.000 décès ont été attribués directement ou indirectement à un environnement pollué en 2012, selon les plus récentes données disponibles, écrit encore l’Agence européenne pour l’environnement. Cela met en lumière d’importantes différences entre l’Europe occidentale et orientale aussi en termes de niveau socio-économique. Pour ce qui est de la Roumanie, notre pays se trouve en tête de peloton, avec un décès sur 5 liés à la pollution, alors que les pays qui se portent le mieux sont la Suède et le Danemark avec seulement un décès sur 10 lié à la pollution.

    Football – La sélection nationale de la Roumanie a remporté lundi soir, par 3 buts à 2, le match contre l’Autriche, dans le Groupe 1B de la Ligue des Nations. Pour rappel, vendredi, les tricolores roumains avaient fait match nul, 1 partout, avec l’Irlande du Nord. Par ailleurs, le 8 octobre prochain, la Roumanie jouera contre l’Islande, à Reykjavik, dans les demi-finales du play-off du Championnat d’Europe. Enfin, ce mardi, la sélection nationale des juniors de la Roumanie joue contre Malte, dans un match comptant pour le Groupe 8 des préliminaires du Championnat d’Europe des moins de 21 ans.

    Tennis – Le duo formé du Roumain Horia Tecău et du Néerlandais Jean-Julien Rojer s’est qualifié dans les demi-finales de l’épreuve de double messieurs de l’US Open, après avoir eu raison en deux sets de la paire Rohan Bopanna (Inde) / Denis Shapovalov (Canada). Leurs prochains adversaires seront Mate Pavic (Croatie) et Bruno Soares (Brésil). Notons que le duo Tecău / Rojer a remporté le titre de l’US Open en 2017.

    Météo – En Roumanie les températures sont à la baisse ce mardi. Le ciel est variable, plutôt couvert en fait sur les montagnes, le centre et le sud-ouest, où la pluie est signalée par endroits. Le vent est plus fort sur l’est, le sud-est et par endroits sur le sud-ouest aussi. Les températures maximales de la journée iront de 21 à 32 degrés. 25 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Stimuler le renouvellement du parc automobile roumain

    Stimuler le renouvellement du parc automobile roumain

    En début d’année, le parc automobile de la Roumanie comptait quelque 8,7
    millions de véhicules pour une population de quelque 18 millions d’habitants.
    24% de ces véhicules étaient des véhicules commerciaux et des automobiles qui
    ne respectaient aucune norme de pollution. Voici donc, un élément qui donne en
    quelque sorte la mesure du niveau de pollution atmosphérique en Roumanie. L’année
    dernière, quelque 660 mille voitures ont été immatriculés, dont seulement 161
    mille étaient des voitures et des véhicules commerciaux neufs.










    Une
    nouvelle édition du programme de renouvellement du parc automobile national a
    été lancé le 17 mars de cette année. Surnommé « Le Tacot » (Rabla), le
    programme propose depuis une bonne quinzaine d’année une prime à la casse
    substantielle aux propriétaires de véhicules anciens qui souhaitent s’acheter
    une voiture neuve. Cette année, tant les personnes physiques que morales
    reçoivent en échange d’un véhicule ancien envoyé à la casse un ticket de valeur
    de quelque 1350 euros, qui constitue une réduction du prix de catalogue d’un
    véhicule neuf. Concrètement, toute personne domiciliée ou résidente en Roumanie
    qui détient un véhicule de plus de 8 ans et qui n’a pas de dettes au budget
    local peut s’inscrire dans le programme « le tacot », dont le budget
    total s’élève à quelque 85 millions d’euros. Le but du programme est de soutenir
    l’achat de 60 mille voitures neuves qui devraient remplacer le même nombre de
    voitures anciennes et polluantes. Ce programme aidera aussi à la relance du
    marché automobile.

    Une
    nouveauté de cette année est aussi l’introduction de la possibilité d’acheter
    des motos par le biais de ce programme. La prime à la casse est de quelque 700
    euros, accordés en échange d’un véhicule envoyé à la casse. Une autre nouveauté
    du programme le Tacot est un système de bonus écologiques accordés en fonction
    de la technologie et des émissions de gaz des véhicules neufs achetés. Le bonus
    peut varier de 1000 lei, soit un peu plus de 200 euros pour une voiture dont
    les émissions ne dépassent pas les 96 grammes de dioxyde de carbone par
    kilomètre ou qui est dotée d’un système d’alimentation au GPL. Les bonus
    peuvent être cumulés si la voiture remplit les deux conditions. Au total, l’acheteur
    peut bénéficier d’un rabais de 10.000 lei, soit plus de 2.000 euros du prix d’un
    véhicule neuf. Quelque 21 mille réservations ont déjà été faites jusqu’ici,
    certes mois qu’en 2019, mais vu les conditions actuelles de pandémie et l’incertitude
    sur l’évolution de l’économie roumaine, les chiffres sont assez encourageants.








    Le
    programme le Tacot est complété par le programme appelé « le tacot plus »,
    qui subventionne l’achat de voiture électriques et hybrides et dont le budget
    dépasse les 29 millions d’euros. Ce montant est censé couvrir pour quelque 3
    mille tickets d’une valeur allant de 4150 euros pour les véhicules hybrides à
    9350 euros pour les véhicules purement électriques. Quelque 1225 voitures électriques
    et hybrides ont déjà été réservées dans le cadre du programme le tacot plus,
    trois mois après son lancement. (Trad. Alex Diaconescu)

  • Les ballastières et la santé des écosystèmes

    Les ballastières et la santé des écosystèmes

    La réduction des activités humaines pendant
    la pandémie de coronavirus a entraîné une baisse de la pollution de l’air et
    des eaux. Par ailleurs, la mise à l’arrêt de nombre d’entreprises et puis le
    faible trafic routier, aérien et maritime, soit autant de sources importantes
    de nuisances sonores, nous ont fait assister à un événement plutôt inhabituel :
    le rapprochement des animaux sauvages des zones habitées. Par exemple, les
    chercheurs de l’Institut « Grigore Antipa » de Constanţa (la plus
    grande ville-port roumaine à la mer Noire) ont pu observer, près de la côte,
    des dauphins en train de poursuivre des bancs de poissons, ce qui s’explique
    par une meilleure qualité de l’eau.


    Des bancs de poissons on en a vu aussi,
    après de longues années, dans les eaux de la rivière Bistriţa Ardeleană. Elle
    prend sa source dans les Monts Călimani, d’origine volcanique, qui font partie
    des Carpates Orientales. Pas sûr cependant que l’on puisse les admirer
    longtemps encore, vu que les activités vont reprendre progressivement, précise
    Cristian Țetcu, de l’Association Ruralis, dans une interview accordée à
    Cristiana Sabău, correspondante de Radio Roumanie à Bistriţa-Năsăud : « Il
    y a deux mois, dans les eaux de la rivière Bistriţa Ardeleană, qui traverse le
    chef-lieu Bistriţa, on pouvait observer, à l’œil nu, des bancs de poissons
    mesurant de 20 à 40 cm. Maintenant que les activités économiques ont repris sur
    les berges de la rivière, on ne voit plus que de la boue dans les eaux. Autrement dit, deux mois durant, les eaux de
    cette rivière de montagne ont été aussi limpides qu’il y a 30 ou 40 ans. Jadis,
    l’eau était cristalline et on allait bronzer sur les rives couvertes de gravier
    et de sable. »


    De nos jours, la principale menace pour
    la santé des écosystèmes, ce sont les ballastières. Les carrières apparues ces
    30 dernières années le long de la rivière ont entraîné la disparition des
    chutes d’eau et la modification des rives, explique Cristian Țetcu, de
    l’Association Ruralis : « Ce qui est vraiment nuisible, c’est qu’en
    dehors de l’exploitation du lit de la rivière, la boue qui résulte du processus
    de lavage des granulats est déversée dans les eaux. Vu qu’elle s’amoncelle sur
    les berges des rivières de montagne, comme c’est le cas de la Bistriţa
    Ardeleană, des plantes comme le roseau commencent à y pousser, alors qu’il ne
    devait y avoir que des roches. C’est dommage de voir tant de zones d’une rare
    beauté et d’une diversité étonnante détruites par l’action de l’homme. Les conséquences
    fâcheuses de nos actions s’étendent aussi à la clairière aux narcisses de Mogoşeni et à l’ensemble de cette
    aire. Il y va de la survie de tout un réseau trophique. Le simple geste de prendre
    une fleur, alors même que c’est interdit, peut avoir des répercussions en
    cascade. »


    En Roumanie, l’activité des
    ballastières est conditionnée à l’autorisation délivrée par l’Agence nationale
    des ressources minérales, sur la base de l’avis préalable de l’Agence de
    l’environnement et des Directions de gestion des eaux. Selon les normes en
    vigueur, une fois l’activité achevée, des travaux de refonte du site naturel
    devraient s’ensuivre. Or, cela n’est pas toujours le cas, constatent les
    inspecteurs de l’Agence de l’environnement. Ils ont même découvert que
    certaines carrières fonctionnaient illégalement. (Trad. Mariana Tudose)



  • Le contrôle intégré de la pollution par les nutriments

    Le contrôle intégré de la pollution par les nutriments

    Récemment,
    les valeurs de l’indice de qualité de l’air à Bucarest ont dépassé, deux jours
    durant, les niveaux d’alerte. Et ce même si le trafic routier était
    presqu’inexistant : les indices en question étaient mesurés la nuit et
    aussi, par ces temps de pandémie, les Roumains sont eux aussi en confinement et
    le trafic a baissé dans la capitale de manière dramatique. La cause de ce
    nouvel épisode de pollution de l’air était un incendie de végétation provoqué
    délibérément pour libérer un terrain agricole à Periş, à une
    trentaine de kilomètres au nord de Bucarest. De tels épisodes sont assez
    fréquents au printemps en Roumanie, puisque la mise à feu de la végétation
    séchée est un moyen facile, rapide et à bas coûts pour libérer les terrains
    agricoles pour une nouvelle campagne agricole. En ce mois d’avril, l’incendie
    s’est propagé aussi vers les bassins d’accumulation des déjections produites
    par les anciennes fermes de cochons de la localité. La fumée dense et une odeur
    nauséabonde ont été ressenties non seulement par les habitants de Periş,
    mais aussi par ceux du nord de la capitale roumaine. Hormis les sanctions
    pécuniaires appliquées par les autorités, les propriétaires de l’ancienne ferme
    doivent aussi nettoyer le périmètre touché par l’incendie.

    Ce n’est qu’un des
    nombreux épisodes d’accidents écologiques que l’on pouvait facilement éviter. L’écologisation
    des fermes, y compris de celles qui sont fermées, et une bonne gestion des
    déchets qui résultent des opérations d’élevage, même dans les fermes de
    subsistance, sont extrêmement nécessaires afin de réduire la pollution des eaux
    par les nitrates. En 2013, la Roumanie s’est engagée à respecter la Directive
    cadre sur les nitrites et la Directive Nitrates. C’est pourquoi, par le biais
    du Programme national de développement rural pour la période 2014 – 2020 et à
    l’aide de plusieurs autres fonds de l’Etat, plusieurs projets de réduction de
    la pollution avec des nitrates ont bénéficié d’appui financier gouvernemental.
    Et pourtant, les critères d’éligibilité définis dans le cadre d’un programme national
    de développement rural pour la période 2014 – 2020 ont exclu en grande partie
    les fermiers dit de subsistance, les fermes de petites dimensions et
    l’infrastructure communale dédiée à la gestion des déchets d’origine animale.
    Un projet récemment lancé se propose de résoudre justement ce problème. Appelé
    « Le contrôle intégré de la pollution par des nutriments », le
    programme se propose d’aider des localités sélectionnées comme vulnérables ou
    potentiellement vulnérables à la pollution avec des nutriments et déroulé grâce
    à un prêt accordé par la Banque internationale pour la reconstruction et le
    développement et d’un financement non remboursable accordé par le Fonds pour
    l’environnement mondial jusqu’au 31 mai 2017.


    En 2016, la
    Roumanie se voyait accorder un nouveau crédit de la part de la Banque Mondiale,
    assurant la poursuite de ce programme, sous une autre forme – celle visant à
    mettre en place les mesures nécessaires pour respecter les demandes de la
    Directive Nitrates de l’UE. Ce projet a financé plusieurs systèmes de collecte
    et de compostage des déchets et des déjections visant à en produire du biogaz. Et
    aussi des projets d’assainissement et de traitement des eaux usées dans des
    communes situées dans tous les bassins hydrographiques de la Roumanie,
    localités à haut risque face à la pollution avec des nitrates.

    Début avril, les
    localités de Mărăcineni et de Gherăseni, du département de Buzău, dans l’est,
    ont été munies dans le cadre de ce projet de plateformes de stockage du fumier.
    Chaque localité s’est également vu doter de toute une série d’outillages
    nécessaires à la collecte et à la manipulation du fumier. Il s’agit de
    tracteurs, remorques, chargeurs sur pneus, épandeurs à fumier et citernes. Les deux plateformes ont une capacité de
    stockage de plus de 5800 mètres cubes de fumier par an et devront desservir les
    petits fermiers et les fermes familiales. L’investissement est couvert à 95% par le ministère de l’Environnement,
    alors que la contribution locale des bénéficiaires est d’environ 5%, soit le
    coût de conception des plateformes. Jusqu’à la fin du projet « Le contrôle
    intégré de la pollution par les nutriments » en mars 2022, pas moins de 86
    communautés locales bénéficieront d’appui pour se doter de plates-formes de
    stockage du fumier. (Trad. Alex Diaconescu)

  • Pétition pour sauver les forêts séculaires de Iasi

    Pétition pour sauver les forêts séculaires de Iasi

    « Sauvez les bois séculaires de Iasi », c’est le slogan d’une pétition initiée par les activistes environnementaux du département de Iasi pour protéger la forêt de Bârnova des coupes illégales. Cette dernière est gérée par la régie d’Etat Romsilva qui déroule actuellement des travaux d’exploitation du bois et les activistes environnementaux, les biologistes et les passionnés de nature tirent la sonnette d’alarme sur les conséquences que la récolte des arbres séculaires a sur la biodiversité. Il s’agit d’un site protégé Natura 2000 d’une grande valeur scientifique et du paysage qui accueille plus de 116 espèces d’oiseaux rares : aigle royal, aigle pomarin, autour des palombes, martin pêcheur d’Europe, hibou, picidé, faucon émerillon, faucon pèlerin.

    La flore de cet espace naturel protégé est également diversifiée, composée d’arbres, d’arbustes et de fleurs. Mihai Diac, initiateur de la pétition, a déclaré : « C’est une forêt très ancienne. Elle s’étalait sur une superficie énorme entre les villes de Roman, Vaslui et Iasi. Ce qui reste désormais, ce sont deux forêts plus importantes : celle de Bârnova – Repedea et la Forêt Frumusica. Le site s’étale sur quelque 12 mille hectares et la forêt est un peu plus grande. Pour les habitants de la ville de Iasi, cela a une très grande valeur. C’est un bois très ancien puisque certains arbres sont vieux de 100 à 300 ans. On y trouve aussi des plantes et des animaux, des oiseaux qui transitent la forêt ou bien qui y construisent leurs nids, des espèces de chauves-souris sous les branches des arbres anciens, ainsi que toute une série d’espèces d’insectes. Il y a aussi de nombreuses espèces de plantes, par exemple l’orchidée appelée « le sabot de Vénus », qui est d’ailleurs un monument de la nature. Donc il s’agit d’une forêt avec une diversité biologique à part, située à proximité d’une ville de plus de 400 mille habitants, donc d’un espace qui peut facilement devenir une destination de loisirs. Les citadins bénéficient enfin de cet endroit, qui attire des cyclistes, des coureurs et des passionnés de randonnée… Et pourtant, les coupes d’arbres ont commencé il y a 6 ou 7 ans. Au début, elles ont visé les endroits isolés. Il s’agissait d’une ou deux opérations par an. Mais peu à peu, les coupes ont progressé. L’année dernière, j’ai constaté que des arbres très très anciens ont été coupés. J’ai pu compter sur un de ces arbres pas moins de 250 anneaux, donc il s’agissait d’un arbre de plus de 250 ans. Je me suis rendu compte que les choses n’allaient pas s’arrêter et j’ai vu qu’il s’agissait de plusieurs exploitations forestières. Ce fut un véritable signal d’alarme pour moi et pour la communauté en ligne que j’avais créée l’année dernière. »

    La pétition qui vise à sauver la forêt de Bârnova et à la transformer en une barrière naturelle censée protéger une des villes les plus polluées de Roumanie, Iasi, a recensé plus de 8000 signatures.

  • Un scandale écologique

    Un scandale écologique

    94% des citoyens de l’Union européenne, en général, et 87% des Roumains considèrent que la protection de l’environnement est importante, indique un Eurobaromètre de décembre dernier. En ce sens, nos compatriotes pointent quatre problèmes majeurs – la pollution de l’air, celle des rivières, des lacs et de la nappe phréatique, la pollution produite par les exploitations agricoles et la dégradation du sol, ainsi que la production de déchets. Paradoxalement, bien que suffoquée par les déchets, la Roumanie en est aussi un pays importateur. C’est ce qui explique, par exemple, l’arrivée, l’automne dernier, d’une équipe de la BBC, qui a voulu trouver sur place une explication de cette réalité. Les journalistes britanniques ont ainsi appris qu’en l’absence du tri sélectif, les compagnies roumaines de recyclage qui traitent les déchets nationaux risquent d’arrêter leur activité à cause de la pénurie de… « matière première ». Elles importent donc des déchets triés au Royaume Uni.

    Pour les journalistes de la BBC, la conclusion a été claire : la législation roumaine devrait réglementer l’activité de recyclage des déchets et l’aligner aux normes de l’Union européenne, mais la situation ne va pas dans le bon sens. Ce mardi déjà, à Bucarest, les procureurs ont mis en examen trois personnes et une compagnie pour avoir jeté dans la rivière Argeş et enterré dans des ballastières des départements de Giurgiu et Ilfov, voisins de la capitale roumaine, plusieurs centaines de tonnes de déchets, endommageant gravement l’environnement. Les policiers de Bucarest ont effectué de nombreuses perquisitions, également dans la capitale et les départements mentionnés, dans le cadre d’une enquête pénale concernant deux sociétés commerciales et plusieurs individus qui auraient collecté, transporté, déversé et enterré des quantités de déchets dans des lieux non-autorisés.

    Récemment, 16 conteneurs remplis de déchets toxiques en provenance du Royaume Uni ont été découverts dans le Port de Constanţa Sud Agigea, à la mer Noire ; selon les documents qui les accompagnaient, c’était un transport d’objets électroménagers d’occasion. Les autorités soupçonnent que les déchets allaient être brûlés illégalement dans le département d’Ilfov ou jeté dans les décharges autour de la ville de Bucarest. Une enquête a été ouverte pour exportation et importation illégale de déchets et pour utilisation de faux documents de douane. En plus, les conteneurs en question ont été retournés à l’expéditeur.

    Selon le procureur en charge de l’instruction du dossier, quelque 50 autres conteneurs remplis de déchets ayant la même origine seraient arrivés en Roumanie à l’époque où le Royaume Uni faisait encore partie de l’Union européenne. Un effet visible de telles activités, ayant apparemment échappé au contrôle des autorités roumaines, a été l’énorme scandale déclenché à Bucarest dans la nuit de dimanche à lundi: les applications qui mesurent la qualité de l’air ont enregistré une pollution 10 fois supérieure au niveau maximum admis. Le ministre par intérim de l’environnement, Costel Alexe, a mis en cause les brûlages incontrôlés, qui ont eu lieu à Bucarest et dans le département d’Ilfov.(Trad. : Ileana Ţăroi)

  • Ecological scandal in Romania

    Ecological scandal in Romania

    94% of European Union citizens and
    87% of Romania’s citizens believe environmental protection is important,
    according to an opinion poll conducted last December. The problems Romanians
    are most concerned about are air pollution, the pollution of rivers, lakes and
    underground water sources, pollution resulting from farming activities, soil
    degradation, as well as the growing amount of waste.




    Paradoxically, although Romania is a
    country suffocated by waste, it is also an importer of waste. A BBC crew even came
    to Romania last autumn to look for an explanation. They found out, for example,
    that Romanian recycling firms handling the reprocessing of local waste risk
    being deprived of their raw material in the absence of selective waste. This is
    why they import waste from countries like the UK. The conclusion of the BBC
    report was that the national legislation should regulate the recycling activity
    and bring it in line with the EU standards, but things don’t seem to be going
    well.




    On Tuesday, the Bucharest
    prosecutors charged three persons and a company for disposing of hundreds of
    tonnes of waste by throwing it into the river Arges or burying it under gravel
    pits in Ilfov and Giurgiu counties, close to Bucharest, thus causing
    significant damage to the environment. The police have also conducted searches
    in Bucharest, Ilfov and Giurgiu as part of a criminal investigation involving
    two companies and several individuals suspected of collecting, shipping,
    disposing of and burying waste in unauthorised places. In another case, 16
    containers of toxic waste coming from the UK and described in official
    documents as second-hand home appliances were discovered in the Black Sea port
    of Constanta Sud Agigea. It is suspected that the waste in question was
    supposed to be burnt illegally in Ilfov county or end up in one of the dumpsites
    around Bucharest. The containers in question were returned to the sender and an
    investigation has begun in connection with the illegal export and import of
    waste and the use of untruthful documents at the customs. The prosecutor
    working on the case says some 50 other containers full of waste may have
    arrived in Romania when the UK was still a member of the European Union.




    One of the palpable consequences of
    such irregularities, which have gone on undetected so far, is the huge scandal
    that broke out in Bucharest on Sunday night when air pollution measurements
    showed ten times the admitted levels. The acting environment minister Costel
    Alexe says the cause is the uncontrolled burning of waste in Bucharest and in
    Ilfov county. (CM)

  • 02.03.2020 (mise à jour)

    02.03.2020 (mise à jour)

    CoronavirusLe Groupe de communication stratégique du gouvernement roumain a annoncé, lundi, que 42 personnes ont été placées en quatorzaine dans des centres spécialisés et plus de 9000 sont suivies à domicile. Jusqu’ici, 3 cas de contamination ont été confirmés, dont un a été déclaré guéri, alors que l’état de santé des deux autres malades est bon. D’autre part, le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a annoncé, lundi, que les sept Roumains, membres de l’équipage du paquebot Diamond Princess, transférés dans le courant de la semaine dernière à un site de Wako, au Japon, continuent d’être en quatorzaine. Dimanche, deux autres Roumains, membres de l’équipage, qui étaient restés sur le navire, ont été transférés au même centre, et seront soumis à une quatorzaine supplémentaire. Le ministère roumain des Affaires étrangères précise que l’état de santé des deux Roumains infectés au Covid-19 et hospitalisés au Japon continue d’être bon. Au niveau mondial, le bilan des décès engendrés par le coronavirus a dépassé les 3000, alors que le nombre des infections dépasse les 80.000 personnes, la plupart en Chine. Là, le nombre de cas rapportés quotidiennement est toutefois en baisse constante. Des conséquences préoccupantes sont à retrouver en Corée du Sud et en Italie, où 500 nouveaux cas d’infection ont été enregistrés en un seul jour. Dans chacun de ces pays, plusieurs dizaines de personnes sont décédées des suites de la maladie. Le niveau de risque de coronavirus dans l’Union européenne est passé de modéré à élevé, a déclaré lundi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Jusqu’ici, 2.100 cas d’infections au coronavirus ont été confirmés dans 18 Etats communautaires.



    Grippe — La Roumanie déplore jusqu’à présent 49 décès en raison de la grippe saisonnière. Les derniers en date sont deux hommes de 69 et 75 ans, des départements d’Ilfov (sud) et de Harghita (centre). Les deux souffraient d’autres pathologies et n’avaient pas été vaccinés. Et le nombre des infections a continué de croître, près de 2.000 nouveaux cas ayant été confirmés du 17 au 23 février. Plus de 156.500 personnes ont été touchées par des infections respiratoires aiguës, un chiffre beaucoup plus important par rapport à la période similaire de l’année dernière, mais en légère baisse par rapport à la semaine antérieure.



    Gouvernement — A Bucarest, les libéraux (au pouvoir), ont entamé ce lundi les négociations avec les partis parlementaires pour former une majorité, qui soit favorable au nouveau cabinet du premier ministre désigné, Florin Cîţu. Les auditions des ministres dans les commissions parlementaires auront lieu mardi, mercredi et jeudi. Les sociaux-démocrates, d’opposition, accusent les libéraux de ne pas avoir renoncé à l’idée de provoquer des élections anticipées. Le président de l’Union Sauvez la Roumanie (USR), Dan Barna, a déclaré lundi qu’il n’y a pas eu de demande expresse de la part des libéraux pour voter ou non le gouvernement Cîţu, mentionnant que son parti estime qu’il faut viser la stabilité. L’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) est prête à assurer la majorité nécessaire pour voter le gouvernement Cîţu, mais une décision finale dépend du sort de l’ordonnance relative aux élections anticipées, a déclaré lundi le leader de la formation, Kelemen Hunor. Il a précisé attendre la motivation de la Cour constitutionnelle de la Roumanie sur cette ordonnance. L’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) affirme que les libéraux ont présenté la liste afin que le nouveau cabinet soit rejeté par le parlement. Enfin, le Parti du Mouvement populaire (PMP), estime qu’un gouvernement libéral minoritaire a peu de chances d’être investi. Notons que la nomination de Florin Cîţu par le président Klaus Iohannis intervient après que la Cour constitutionnelle eut jugé inconstitutionnelle la désignation du premier ministre par intérim, le libéral Ludovic Orban, pour former un nouveau cabinet. Son gouvernement avait été destitué par motion de censure.



    Projet — Les sénateurs ont adopté lundi, à l’unanimité, un projet de loi visant à rendre plus sévères les peines pour agressions sexuelles sur mineurs. Le projet, avancé par un député indépendant, propose une augmentation des peines minimales pour les infractions sexuelles (toute forme d’abus sexuel contre mineurs) et l’introduction dans la législation pénale roumaine de certaines dispositions de la législation communautaire relatives à la lutte contre l’abus sexuel sur enfants, contre leur exploitation sexuelle et la pornographie infantile, car ce phénomène est à la hausse en Roumanie. Selon le projet, toute infraction de viol sera punie d’une peine de prison de 5 à 10 ans, contre 3 à 10 ans présentement. Les formes aggravantes seront punies de 7 à 12 ans d’emprisonnement, et si l’infraction a été suivie par le décès de la victime, par une peine de prison de 9 à 18 ans. Pour entrer en vigueur, ce projet doit être voté aussi par la Chambre des députés.



    Pollution — Pollution record dans la nuit de dimanche à lundi à Bucarest. Tant le réseau officiel que les réseaux indépendants de suivi de la qualité de l’air ont enregistré des niveaux record de pollution aux particules fines PM2,5 et PM10 à partir de dimanche en soirée jusqu’à lundi matin. Dans le cas des particules PM 2,5, les chiffres enregistrés ont été de 1000% supérieurs aux niveaux maximum admis. Cet épisode de pollution record de l’air à Bucarest est d’autant plus difficile à expliquer vu qu’il a eu lieu pendant la nuit, lorsqu’il n’y avait presque pas de trafic routier ni d’autre activité industrielle. D’autres épisodes similaires ont été enregistrés depuis novembre dernier à Bucarest. A l’issue d’une réunion d’urgence au ministère de l’Environnement avec les représentants de la Garde d’environnement et de l’Agence pour la protection de l’environnement, le ministre Costel Alexe a déclaré que le ministère soupçonne que pendant la nuit plusieurs entreprises situées à proximité de Bucarest mènent des activités industrielles extrêmement polluantes pour l’atmosphère. En fait, des dizaines de sociétés enregistrées à Bucarest et dans le département d’Ilfov qui entoure la capitale ont pour objet d’activité l’incinération des déchets, a précisé Costel Alexe. Il a demandé la démission des responsables de l’Agence de protection de l’environnement de Bucarest pour ne pas avoir rendu publics à temps les résultats enregistrés par les capteurs du réseau national de suivi de la qualité de l’air.



    Corruption — L’Hôpital départemental des urgences de Baia Mare, au département de Maramures (nord-ouest) aura un chef par intérim, dans le contexte où son ancien manager, l’ex-ministre sociale-démocrate de la Santé, Sorina Pintea, a été de placée samedi en détention provisoire pour 30 jours. C’est le président du Conseil départemental de Maramures, Gabriel Zetea, qui fera la nomination. Il demande aussi que Mme Pintea soit suspendue du PSD aux côtés de tous les membres du parti qui pourraient avoir un rapport avec le dossier, pendant que l’enquête est en cours. Notons que Sorina Pintea est accusée de pots-de-vin de façon continue. Selon le Parquet anticorruption, entre décembre 2019 et le 28 février 2020, elle aurait reçu via un intermédiaire 10 mille et respectivement 25 mille euros. Selon les enquêteurs, ces montants représentaient 7% de la valeur d’un marché public visant des travaux de remise en état de l’établissement médical.



    Eurovision — La finale nationale de l’Eurovision de la chanson a eu lieu dimanche à Buzau (est). C’est la jeune chanteuse Roxen qui représentera la Roumanie à l’Eurovision 2020, à Rotterdam, aux Pays-Bas, avec la chanson « Alcohol You », choisie suite au vote du public et du jury. Roxen est connue surtout depuis l’été dernier lorsque la chanson « You Don’t Love Me » a cartonné à travers le monde. A l’Eurovision, elle participera dans la première demi-finale le 12 mai. La finale du concours est prévue le 16 mai. Une quarantaine de pays participent à l’édition de cette année du concours. Jusqu’ici le meilleur résultat de la Roumanie a été la 3e place, obtenue deux fois : en 2005, à Kiev, par Luminița Anghel et Sistem (avec leur chanson « Let Me Try ») et en 2010, à Oslo, par Paula Seling et Ovi (avec « Playing With Fire »). Ces deux dernières années, la Roumanie s’est arrêtée dans les demi-finales.

  • 02.03.2020

    02.03.2020

    Gouvernement – Le premier ministre
    roumain désigné, Florin Cîţu, démarre ce lundi les négociations avec les
    partis parlementaires pour former une majorité, qui soit favorable à son
    nouveau cabinet. Il a demandé aux sociaux-démocrates,
    d’opposition, de ne pas retarder le calendrier d’investiture du nouveau
    cabinet. Ces derniers, tout comme l’Alliance des Libéraux et des Démocrates
    (ALDE), affirment que la liste présentée sans un dialogue avec les forces
    parlementaires pour dégager une majorité indique clairement que le Parti National
    Libéral souhaite déclencher des élections anticipées. Troisième acteur
    politique de Roumanie, l’Union Sauvez la Roumanie (USR) prendra sa décision en
    fonction de la manière dont évolueront les négociations sur ses objectifs, tels
    l’élection des maires en deux tours de scrutin. Représentante de la minorité
    hongroise, l’Union Démocrate-Magyare de Roumanie (UDMR) attire l’attention sur le
    fait que si des négociations ont lieu après la présentation de la liste des
    ministres, leurs chances de réussite sont minimales. Enfin, le Part du
    Mouvement Populaire (PMP, de l’ancien président Traian Basescu), estime qu’un
    gouvernement libéral minoritaire a très peu de chances d’être investi. Notons
    que la nomination de Florin Cîţu par le président Klaus Iohannis intervient
    après que la Cour constitutionnelle eut qualifié d’inconstitutionnelle la
    désignation du premier ministre par intérim, le libéral Ludovic Orban, pour
    former un nouveau cabinet. Son gouvernement a été destitué par motion de
    censure début février.






    Corruption – L’Hôpital
    départemental des urgences de Baia Mare, au département de Maramures
    (nord-ouest) se verra désigner un chef par intérim ce lundi, dans le contexte
    où son ancien manager, l’ex-ministre sociale-démocrate de la Santé, Sorina
    Pintea, a été de placée samedi en détention provisoire pour 30 jours. C’est le
    président du Conseil départemental de Maramures, Gabriel Zetea, qui fera la
    nomination. Il demande aussi que Mme Pintea soit suspendue du Partie social démocrate (PSD) aux côtés de
    tous les membres du parti qui pourraient avoir liaison avec le dossier, pendant
    que l’enquête ne soit solutionnée. Notons que Sorina Pintea est accusée d’acceptation
    de pots-de-vin de façon continue. Selon le Parquet anticorruption, entre
    décembre 2019 et le 28 février 2020, elle aurait reçu via un intermédiaire 10
    mille et respectivement 25 mille euros. Selon les enquêteurs, ces montants
    représentaient 7% de la valeur d’un marché public visant des travaux de remise
    en état de l’établissement médical.




    Coronavirus Sur toile de
    fond de l’apparition d’infections au coronavirus en Roumanie, 52 personnes ont
    été placées en quarantaine dans des centres spécialisés et plus de 8000 sont en
    isolement à domicile, a fait savoir le Groupe de communication stratégique du
    gouvernement roumain. Jusqu’ici 3 cas de contamination ont été confirmé, dont
    une personne a été déclarée guérie dimanche, alors que l’état de santé des deux
    autres malades est plutôt bon. Au niveau mondial, le bilan des décès faits par le coronavirus a dépassé
    les 3000, alors que le nombre des infections dépasse les 80.000 personnes, la
    plupart en Chine. Ici, le nombre de cas rapportés quotidiennement est à la
    baisse. Après la Chine, la Corée du Sud et l’Italie sont les pays les plus
    touché par cette épidémie. De nombreuses manifestations européennes ont été
    annulées par crainte de propagation du virus.






    Pollution -
    Pollution record dans la nuit de dimanche à lundi à Bucarest, a fait savoir l’agence
    de presse Agerpres. Tant le réseau officiel que les réseaux indépendants de
    monitoring de la qualité de l’air ont enregistré des niveaux sans précédent de
    pollution aux particules fines PM 2,5 et PM10 entre dimanche soir et ce lundi
    matin. Dans le cas des particules PM 2,5 les chiffres enregistrés ont été de 1000%
    supérieures au niveau maximum admis. Cet épisode de pollution record de l’air à
    Bucarest est d’autant plus difficile à expliquer vu qu’il a eu lieu pendant la
    nuit, lorsqu’il n’y avait presque pas de trafic routier, ni d’autre activité
    industrielle. D’autres épisodes similaires ont eu lieu depuis novembre dernier
    dans la capitale roumaine. A l’issue d’une réunion d’urgence au ministère de
    l’Environnement avec les représentants de la Garde d’environnement et de
    l’Agence pour la protection de l’environnement, le ministre Costel Alexe a
    déclaré que le ministère soupçonne que, pendant la nuit, plusieurs entreprises
    situées à proximité de Bucarest déroulaient des activités industrielles
    extrêmement polluantes pour l’atmosphère. D’ailleurs, il existe des dizaines de
    sociétés enregistrées à Bucarest et dans le département d’Ilfov, qui entoure la
    capitale, dont l’objet d’activité est l’incinération des déchets, a encore précisé
    Costel Alexe. Il a demandé la démission des responsables de l’Agence de
    protection de l’environnement de Bucarest, les accusant de ne pas avoir rendu
    publics à temps les résultats enregistrés par les capteurs du réseau national
    de suivi de la qualité de l’air. A noter
    aussi que la Commission européenne a déjà critiqué la Romanie pour ne pas avoir
    pris les mesures nécessaires pour diminuer le niveau de pollution et a démarré
    même une procédure d’infraction en ce sens, vu que Bucarest n’a pas transmis
    avant le 1er avril 2019 ses programmes nationaux visant le contrôle
    de la pollution de l’air.






    Eurovision – La Finale nationale de
    l’Eurovision de la chanson a eu lieu dimanche à Buzau (sud-est). C’est la jeune
    chanteuse Roxen qui représentera la Roumanie à l’Eurovision 2020, à Rotterdam
    aux Pays-Bas, avec la chanson « Alcohol You », choisie suite au vote du
    public et du jury. Roxen est connue surtout depuis l’été dernier lorsque la
    chanson « You Don’t Love Me » a cartonné à travers le monde. A
    l’Eurovision, elle participera dans la première demi-finale le 12 mai. La
    finale du concours est prévue pour le 16 mai. Une quarantaine de pays
    participent à l’édition de cette année du concours. Jusqu’ici le meilleur
    résultat de la Roumanie a été la 3e place, obtenue deux fois : en 2005, à
    Kiev, par Luminița Anghel et Sistem (avec leur chanson « Let Me
    Try ») et en 2010, à Oslo, par Paula Seling et Ovi (avec « Playing
    With Fire »). Ces deux dernières années, la Roumanie s’est arrêtée dans
    les demi-finales.



    Météo – Il fait assez
    chaud ce lundi en Roumanie, avec des températures maximales qui iront de 10 à
    18 degrés. Toutefois, le ciel est couvert et l’on attend du vent sur plusieurs
    régions, de la neige en montagne, ainsi que de la pluie sur le nord-ouest, où
    une alerte jaune aux précipitations est en vigueur. 12 degrés et un ciel plutôt
    couvert à midi à Bucarest.







  • La vignette « Oxygène » abandonnée

    La vignette « Oxygène » abandonnée

    La municipalité souhaite abandonner la soi-disant vignette « Oxygène », a annoncé ce mardi Gabriela Firea, maire générale de Bucarest. Cette taxe est entrée en vigueur en début d’année, mais les amendes auraient dû être appliquées à partir du 1er mars. Mme Firea a expliqué que 90% des personnes qui s’étaient exprimées dans le cadre d’un sondage lancé sur Facebook ont voté contre l’introduction de cette mesure. Dans le cadre du projet « Oxygène », les propriétaires de véhicules dont la norme de pollution était inférieure à Euro 5 devaient payer une vignette pour pouvoir circuler à Bucarest. Ce qui plus est, même munis d’une vignette, les véhicules dont la norme de pollution était inférieure à Euro 3 ne pouvaient plus entrer dans un périmètre délimité du centre-ville. La taxe devait s’appliquer à partir de janvier 2021 dans le cas des véhicules Euro 4. L’accès des voitures non-Euro, Euro 1 et Euro 2 était entièrement interdit à Bucarest à partir de 2022, mesure qui devait s’appliquer à partir de 2024 dans le cas des voitures respectant la norme Euro 3.

    En fonction de la norme de pollution, la vignette (obligatoire pour les véhicules roulant pendant la journée du lundi au vendredi) coûtait entre une centaine d’euros pour les véhicules Euro 4 et jusqu’à 400 euros pour les non-Euro. Gabriela Firea a annoncé pourtant la continuation des autres mesures figurant au projet Oxygène, à savoir l’achat de moyens de transports « verts » : bus hybrides, trams, trolleybus et les projets d’infrastructure visant à décongestionner le trafic et à réduire ainsi la pollution. De nouvelles pistes cyclables seront aménagées et des campagnes de plantation d’arbres seront bientôt démarrées.

    Ecoutons Gabriela Firea : « Suite à une véritable avalanche de messages et d’un intérêt accru pour ce sujet délicat, la restriction d’accès et la vignette écologique seront supprimées. Au mois de mars, je vais soumettre au Conseil général un projet d’annulation de ces deux mesures et même si je suis réélue, une telle taxe ne sera pas introduite. Bref, c’est une mesure que les Bucarestois ne souhaitent pas. Mais sachez que le projet « Oxygène » se poursuit. Nous nous occupons et nous intéressons à l’écologie, à lutter contre la pollution, parce que nous sommes une administration responsable » a déclaré Gabriela Firea.

    Cette taxe aurait pu s’avérer une mesure positive dans le sens de l’amélioration de la qualité de l’air à Bucarest, affirme aussi le ministre de l’environnement, Costel Alexe, qui condamne les déclarations de l’édile en chef de Bucarest, l’accusant de n’avoir pas organisé dès le début un ample débat public au sujet de cette vignette. De l’avis du ministre, la suppression de la taxe illustre l’incapacité de l’administration de trouver une mesure concrète visant à améliorer la qualité de l’environnement.

    Costel Alexe : « En tant que ministre libéral, je suis d’accord avec le principe du pollueur payeur dans tout domaine, qu’il s’agisse de la qualité de l’air, des voitures et de tout autre moyen de transport, des déchets. La taxe « Oxygène » n’est pas mauvaise et elle aurait certainement pu être bénéfique à l’administration publique bucarestoise et aux bucarestois. Cette année, le gouvernement roumain n’envisage pas d’introduire des taxes pour les propriétaires de véhicules, mais à l’avenir, après une consultation publique avec la société roumaine et avec les autorités de Bruxelles, des mesures similaires doivent être adoptées. » Les quelque 1600 personnes à avoir déjà acheté la vignette « Oxygène » se verront rembourser ledit montant.

  • 15.02.2020 (mise à jour)

    15.02.2020 (mise à jour)

    Défense – Le président français Emmanuel Macron a estimé ce samedi que la Russie « allait continuer à essayer de déstabiliser » les démocraties occidentales en s’ingérant dans leurs élections et en manipulant les réseaux sociaux. S’exprimant lors de la conférence sur la sécurité de Munich, le président français a également ajouté que « Des acteurs conservateurs de l’ultradroite américaine ont été intrusifs dans des élections européennes ». Vendredi, en ouverture de la réunion, le président allemand Frank-Walter Steinmeier, l’hôte de l’événement a critiqué les grandes puissances, Etats-Unis, Chine et Russie pour avoir rendu le monde un lieu moins sûr par la manière dont elles gèrent la politique internationale. Des dizaines de chefs d’Etat, de ministres, de leaders d’entreprises, représentants d’organisations internationales et du milieu académique analysent dans la capitale bavaroise les menaces à l’adresse de la sécurité de l’espace euro-atlantique, les crises régionales et la relations entre l’UE et l’OTAN. La Roumanie est représentée par le premier ministre roumain par intérim, le libéral Ludovic Orban, accompagné par les ministres des Affaires Etrangères et de la défense. Ce dernier, Nicolae Ciuca a évoqué dans le cadre d’une table ronde le besoin de suivre attentivement le développement de la situation sécuritaire dans la région de la Mer Noire, soulignant la nécessité de consolider la présence de l’OTAN dans la région. Il a également parlé de l’importance stratégique « cruciale » de la région de la Mer Noire à la sécurité européenne et euro-atlantique. L’objectif de la Roumanie d’adhérer à l’espace européen de libre circulation Schengen a été évoqué par le premier ministre par intérim, Ludovi Orban dans le cadre d’une réunion avec son homologue néerlandais Mark Rutte, en marge de la conférence sur la sécurité de Munich. Orban a assuré que la Roumanie était pleinement prête à y adhérer et il a plaidé pour le développement des investissements néerlandais dans l’économie roumaine.

    Energie – Les Etats-Unis financeront des projets énergétiques estimés à un milliard de dollars dans des pays d’Europe centrale et de l’Est membres de l’initiative des trois mers, afin de consolider leur indépendance envers la Russie, a annoncé samedi le secrétaire américain d’Etat Mike Pompeo dans le cadre de la Conférence pour la sécurité de Munich. Nous souhaitons stimuler les investissements du secteur privé dans leurs secteurs énergétiques afin de protéger la liberté et la démocratie dans le monde a ajouté le chef de la diplomatie américaine. Lancée en 2015, l’initiative des Trois Mers réunit douze pays de l’Union européenne bordés par les mers Baltique, Adriatique et Noire : Autriche, Bulgarie, République Tchèque, Croatie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Roumaine, Slovaquie, Slovénie et Hongrie. L’initiative vise à consolider la coopération entre ses membres dans des domaines tels l’énergie, l’infrastructure et la sécurité, notamment contre la Russie que certains de ces Etats considèrent une menace directe. Ils contestent, tout comme les Etats-Unis le projet du gazoduc North Stream 2 qui vise à doubler les livraisons directes de gaz naturel russe vers l’Europe occidentale via la Mer Baltique et l’Allemagne, donc détournant l’est du continent. Les Etats-Unis ont adopté des sanctions contre les entreprises membres du projet North Stream 2 affirmant que ce gazoduc ne fera qu’augmenter la dépendance des européens du gaz russe, renforçant ainsi l’influence de Moscou.

    Pollution – Le ministre roumain de l’environnement, Costel Alexe et le commissaire européen en charge du même domaine, Virginijus Sinkevicius ont analysé vendredi les solutions assumées par le gouvernement de Bucarest pour clôturer les procédures d’infraction à législation communautaire déclenchées par la Commission européenne contre la Roumanie en raison des coupes illégales de bois et de la pollution de l’air. Les deux dignitaires ont également évoqué des aspects visant la conservation de la biodiversité, l’élargissement du réseau Natura 2000 en Roumanie, le développement du système de monitoring des déchets et les programmes de financement dans le domaine de l’environnement, fait savoir un communiqué gouvernemental. La Commission européenne a exhorté mercredi la Roumanie à appliquer le règlement de l’UE visant le bois, qui interdit aux entreprises du secteur d’introduire sur le marché communautaire du bois récolté illégalement. L’exécutif communautaire accorde aux autorités de Bucarest un délai d’un mois pour entreprendre les mesures nécessaires.

    Coronavirus – Le bilan de l’épidémie au nouveau coronavirus a dépassé samedi les 1500 décès et le premier décès en Europe a été rapporté en France. Il s’agit d’un touriste chinois de 80 ans, hospitalisé à Paris depuis la fin janvier. Trois décès avaient été rapportés en dehors de la Chine continentale, aux Philippines, à Hong Kong et au Japon. Plus de 66 mille cas de contamination ont été enregistrés jusqu’ici en Chine continentale, notamment dans la province de Hubei, dans le centre – épicentre de l’épidémie de pneumonie virale Covid-19. Hormis la Chine continentale le coronavirus a infecté 600 personnes dans une trentaine de pays et de territoires, y compris un premier cas annoncé vendredi en Afrique. Une mission déroulée en commun avec la Chine et dirigée par l’Organisation mondiale de la santé se déroule ce week-end et vise à investiguer l’épidémie de coronavirus. Un ressortissant roumain sur les 17 se trouvant à bord du navire de croisière Westerdam qui a accosté en Cambodge a été embarqué de Pnom Penh en direction de la Roumanie, fait savoir la diplomatie roumaine. Selon les autorités de Bucarest tous les voyageurs et les membres de l’équipage ont été soumis à des tests médicaux qui ont infirmé l’existence d’un cas d’infection au coronavirus. A Bucarest, les autorités assurent qu’il n’y a aucun cas d’infection par le nouveau coronavirus en Roumanie à l’heure où l’on parle. En échange, un citoyen roumain figurant parmi les passagers du navire de croisière « Diamond Princess », en quarantaine au large de Yokohama près de Tokyo, a été testé positif au nouveau coronavirus d’origine chinoise, a fait savoir jeudi le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Il a été transféré dans un centre hospitalier japonais spécialisé dans le traitement de la maladie.

    Rougeole – Le nombre des cas d’infection au virus de la rougeole a augmenté cette semaine de 53. Au total la rougeole a infecté quelque 19381 personnes et provoqué 64 décès. Selon le Centre national de monitoring et de contrôle des maladies transmissibles les 53 cas ont été enregistrés dans 5 départements roumains. Rappelons-le, la rougeole est une maladie infectieuse qui provoqué souvent des complications. Une personne infectée sur quatre a besoin d’hospitalisation et pour un malade sur mille la maladie est mortelle. La vaccination est l’unique moyen de prévenir la rougeole.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, numéro 2 mondiale est la principale favorite du tournoi WTA de Dubai qui commence lundi. Halep jouera directement dans les huitièmes de finale et affrontera la gagnante du match Alison Riske (Etats-Unis) et Ons Jabeur (de Tunisie). Halep a remporté le trophée de Dubai en 2015. Deux autres roumaines sont arrivées samedi dans le deuxième tour du tournoi de Dubai. Sorana Cärstea affrontera l’allemande Julia Goerges et Ana Bogdan affrontera la Chinoise Shuai Whang. Par ailleurs, la jouuse roumaine Patricia Tig numéro 105 WTA a raté la qualification au tournoi WTA de Hua Hin en Thailande suite à la défaite contre Magda Linette de Pologne.

    Météo – Ciel couvert et temps doux pour cette période de l’année dans la plupart de la Roumanie. Les températures iront ce dimanche de -6 à 3 degrés, alors que les maximas frôleront les 12 degrés. 11 degrés environ dimanche à midi.

  • 15.02.2020

    15.02.2020

    Premier ministre – Le premier ministre par intérim de Roumanie, Ludovic Orban, participe jusqu’à dimanche à la 56e édition d’une conférence internationale sur la sécurité à Munich, qui réunit des responsables politiques et des représentants du milieu des affaires. Vendredi, en ouverture de la réunion, le président allemand Frank-Walter Steinmeier, l’hôte de l’événement a critiqué les grandes puissances, Etats-Unis, Chine et Russie pour rendre le monde un lieu moins sur par la manière dont elles gèrent la politique internationale. Des dizaines de chefs d’Etat, de ministres, de leaders d’entreprises, représentants d’organisations internationales et du milieu académique analysent dans la capitale bavaroise les menaces à l’adresse de la sécurité de l’espace euro-atlantique, les crises régionales et la relations entre l’UE et l’OTAN. En tant qu’invité d’honneur à la Conférence pour l’Europe, le premier ministre roumain par intérim, le libéral Ludovic Orban a évoqué le « profile pro-européen solide de la Roumanie ». Selon un communiqué du gouvernement de Bucarest, le premier ministre a souligné l’implication active de la Roumanie dans les efforts de consolidation de l’UE et de ses politiques majeures, ainsi que dans le renforcement de la cohésion entre les Etats membres.

    Energie – Les Etats-Unis financeront des projets énergétiques estimés à un milliard de dollars dans des pays d’Europe centrale et de l’Est membres de l’initiative des trois mers, afin de consolider leur indépendance envers la Russie, a annoncé samedi le secrétaire américain d’Etat Mike Pompeo dans le cadre de la Conférence pour la sécurité de Munich. Nous souhaitons stimuler les investissements du secteur privé dans leurs secteurs énergétiques afin de protéger la liberté et la démocratie dans le monde a ajouté le chef de la diplomatie américaine. 12 Etats membres de l’UE situés dans une région délimitée par les mers Baltique, Adriatique et Noire sont membres de l’Initiative des trois mers, lancée en 2015 : Autriche, Bulgarie, République Tchèque, Croatie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Roumaine, Slovaquie, Slovénie et Hongrie. L’initiative vise à consolider la coopération entre ses membres dans des domaines tels l’énergie, l’infrastructure et la sécurité, notamment contre la Russie que certains de ces Etats considèrent une menace directe. Ils contestent, tout comme les Etats-Unis le projet du gazoduc North Stream 2 qui vise à doubler les livraisons directes de gaz naturel russe vers l’Europe occidentale via la Mer Baltique et l’Allemagne, donc détournant l’est du continent. Les Etats-Unis ont adopté des sanctions contre les entreprises membres du projet North Stream 2 affirmant que ce gazoduc ne fera qu’augmenter la dépendance des européens du gaz russe, renforçant ainsi l’influence de Moscou.

    Pollution – Le ministre roumain de l’environnement, Costel Alexe et le commissaire européen en charge du même domaine, Virginijus Sinkevicius ont analysé vendredi les solutions assumées par le gouvernement de Bucarest pour la clôture des procédures d’infraction à législation communautaire déclenchées par la Commission européenne contre la Roumanie en raison des coupes illégales de bois et de la pollution de l’air. Les deux dignitaires ont également évoqué des aspects visant la conservation de la biodiversité, l’élargissement du réseau Natura 2000 en Roumanie, le développement du système de monitoring des déchets et des programmes de financement dans le domaine de l’environnement, fait savoir un communiqué gouvernemental. La Commission européenne a exhorté mercredi la Roumanie à appliquer le règlement de l’UE visant le bois, qui interdit aux entreprises du secteur d’introduire sur le marché communautaire du bois récolté illégalement. L’exécutif communautaire accorde aux autorités de Bucarest un délai d’un mois pour entreprendre les mesures nécessaires.

    Coronavirus – Le bilan de l’épidémie au nouveau coronavirus a dépassé samedi les 1500 décès et le premier décès en Europe a été rapporté en France. Il s’agit d’un touriste chinois de 80 ans, hospitalisé à Paris depuis la fin janvier. Trois décès avaient été rapportés en dehors de la Chine continentale, au Philippines, Hong Kong et au Japon. Plus de 66 mille cas de contamination ont été enregistrées jusqu’ici en Chine continentale, notamment dans la province de Hubei, dans le centre, l’épicentre de l’épidémie de pneumonie virale Covid-19. Hormis la Chine continentale le coronavirus a infecté 600 personnes dans une trentaine de pays et de territoires, y compris un premier cas annoncé vendredi en Afrique. Une mission déroulée ne commun avec la Chine et dirigée par l’Organisation mondiale de la santé se déroule ce week-end et vise à investiguer l’épidémie de coronavirus. Un ressortissant roumain sur les 17 se trouvant à bord du navire de croisière Westerdam qui a accosté en Cambodge a été embarqué de Pnom Penh en direction de la Roumanie, fait savoir la diplomatie roumaine. Selon les autorités de Bucarest tous les voyageurs et les membres de l’équipage ont été soumis à des tests médicaux qui ont infirmé l’existence d’un cas d’infection au coronavirus. A Bucarest, les autorités assurent qu’il n’y a aucun cas d’infection par le nouveau coronavirus en Roumanie à l’heure où l’on parle. En échange, un citoyen roumain figurant parmi les passagers du navire de croisière « Diamond Princess », en quarantaine au large de Yokohama près de Tokyo, a été testé positif au nouveau coronavirus d’origine chinoise, a fait savoir jeudi le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Il a été transféré dans un centre hospitalier japonais spécialisé dans le traitement de la maladie.

    Rougeole – Le nombre des cas d’infection au virus de la rougeole a augmenté cette semaine de 53. Au total la rougeole a infecté quelque 19381 personnes et provoqué 64 décès. Selon le Centre national de monitoring et de contrôle des maladies transmissibles les 53 cas ont été enregistrés dans 5 départements roumains. Rappelons-le que la rougeole est une maladie infectieuse qui provoqué souvent des complications. Une personne infectée sur quatre a besoin d’hospitalisation et pour un malade sur mille la maladie est mortelle. La vaccination est l’unique moyen de prévenir la rougeole.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Patricia Tig no 105 au classement mondial rencontre aujourd’hui la Polonaise Magda Linette (42e mondiale) dans les demi-finales du tournoi WTA Hua Hin en Thailande. La Roumaine a vaincu vendredi la chinoise Xiyu Wang (2-6, 6-3, 6-3). Dans l’autre demi-finale la Japonaise Nao Hibino (84e mondiale) affronte Leonie Kung (283 WTA) de Suisse.

    Météo – Les températures restent élevées pour cette période de l’année, dans la plupart des régions de la Roumanie. Samedi le thermomètre affichera des températures entre 4 et 14°. 10 degrés en ce moment à Bucarest.