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  • Les prix du magazine Observatoire Culturel

    Les prix du magazine Observatoire Culturel

    Paru en 2000, « Observator Cultural » (Observatoire culturel) est le magazine culturel le plus important de Roumanie. En 2007, ses créateurs ont lancé les prix « Observator Cultural » qui récompensent les meilleurs écrivains autochtones du moment. L’année dernière, le dissident et activiste pour les droits de l’homme Gabriel Andreescu écrivait : «L’apparition de l’Observateur culturel, en 2000, a marqué une nouvelle étape dans l’évolution des empreintes idéologiques de la communauté intellectuelle. Entre temps, l’Observatoire culturel a confirmé le statut qu’il avait assumé dès le début, celui de pôle formateur en matière d’idéologie culturelle. Les prix institués depuis déjà 2007 ont défini, voire tranché, je dirais, ses options».

    Cette année, 10 écrivains ont été primés dans le cadre d’un gala tenu au théâtre Odeon de Bucarest. Ils étaient 34 candidats au total pour 6 catégories : Mémoires, Essais/Publications, Critique, Histoire et théorie littéraire, Poésie, Prose et Premier Texte.

    Carmen Muşat, rédactrice en chef du magazine Observator Cultural, explique l’importance de ce gala : « Par ces prix, nous tentons de dresser un tableau de la culture roumaine vivante, de la littérature roumaine actuelle. A chaque édition, des noms nouveaux viennent s’ajouter à la liste des nominations et des prix. Cela nous aide à définir aussi le profil culturel de l’Observatoire culturel. Il s’agit donc d’une double démarche. Nous dressons d’une part le profil culturel de notre magazine, et d’autre part – l’identité de la culture roumaine à l’heure où l’on parle. »

    Le gala de l’Observatoire culturel a eu un moment à part : 16 lycéens sont montés sur la scène du Théâtre Odeon de Bucarest pour remettre le « Prix Observator Lyceum » au prosateur Vlad Zografi, pour son volume « Les effets secondaires de la vie » paru aux Editions Humanitas.

    Carmen Muşat : « Nous rencontrons ces jeunes, nous écoutons leurs options, leurs arguments. Ils m’ont vraiment impressionnée, et je ne suis pas la seule. Cette année, tout comme l’année dernière, les participants au Gala ont été touchés par le discours des lycéens, par leurs motivations et leurs arguments si frais et si bien articulés. Je pense qu’il faut encourager et promouvoir ces jeunes, leur donner la chance de rencontrer des écrivains roumains et découvrir leur littérature. Cette année, la poétesse Ana Blandiana a été surprise par la réaction d’un enfant qu’elle a rencontré lors d’une invitation à une école générale. L’institutrice avait annoncé à ses élèves qu’ils allaient faire la connaissance d’Ana Blandiana. Toutefois, cet enfant l’a contredite en disant que cela ne pouvait pas être vrai. Après un moment de stupeur, tous ont voulu savoir pourquoi il avait dit cela. L’enfant a répondu qu’à sa connaissance, tous les poètes sont morts, par conséquent, la dame devant lui ne pouvait pas être Ana Blandiana. Cette réaction en dit long sur la manière dont la littérature est enseignée à l’école. Tous les écrivains présents dans les manuels sont des écrivains de musée. Par conséquent, les enfants ont l’impression que la place de la littérature est aussi au musée. Pour eux, la littérature n’est pas quelque chose de vivant avec lequel on peut interagir. C’est justement ce que nous tentons de faire par le biais du magazine Observatoire culturel et par ces prix. Nous tentons de démontrer que la littérature est vivante. Nous allons démarrer bientôt un projet de lectures publiques proposant des rencontres entre lycéens et écrivains roumains et différents types d’artistes. Nous souhaitons leur lancer un défi, créer des interactions culturelles. »

    En outre, le Gala des Prix de l’Observatoire culturel se propose aussi de récompenser les traductions. Il s’agit non seulement des traductions de livres étrangers en roumain, mais aussi de traductions d’œuvres roumaines dans une langue étrangère. Cette année, l’Observatoire culturel a récompensé la Roumaine Veronica D. Niculescu et la Polonaise Joanna Kornaś-Warwas.

    Veronica D. Niculescu parle de son travail de traductrice: «Je me suis rendu compte qu’en 2007 je commençais à traduire mon premier livre de Nabokov sans avoir un contrat, sans aucune pression, ni obligation, par pur plaisir. Le livre est paru en 2008 par pure chance. Il aurait pu tout aussi bien ne pas être publié, j’aurais pu ne pas avoir de contrat et avoir tout simplement un livre traduit par plaisir. Heureusement, une année plus tard, les éditions Polirom ont obtenu les droits de publier la série Vladimir Nabokov et le volume que j’avais traduit a pu paraître. Je me souviens parfaitement des pages qui m’avaient déterminée à faire cette traduction, des mots qui sont devenus une véritable devise pour moi, une devise très utile quand je suis fatiguée. Je me souviens de mon état d’esprit à l’époque et je crois que ce serait idéal d’avoir cet état d’esprit à chaque fois que je commence à traduire, car c’est l’état idéal. Il s’agit des pages 107 et 108 de l’édition roumaine de « L’œil », où un personnage parle de la « beauté qui ne peut pas être possédée ». La lumière du crépuscule sur les toits, le parfum d’une fleur que l’on peut sentir à l’infini, mais sans le posséder. A mon avis c’est justement ce que nous faisons lorsque nous écrivons ou nous lisons ou nous faisons de nombreuses autres activités : nous tentons en quelque sorte de posséder ce qui ne peut pas être possédé. »

    Voilà autant de sentiments partagés entre auteurs et public à l’occasion du Gala des Prix de l’Observatoire culturel. (Trad.Valentina Beleavski)

  • A la Une de la presse roumaine 27.04.2017

    A la Une de la presse roumaine 27.04.2017

    Aujourd’hui, la presse roumaine parle entrepreneuriat, immobilier et bonheur. Les salaires du milieu privé augmenteront de 17%. Toutefois, « une poignée de compagnies seulement soutiennent l’économie nationale », alors que les leaders du milieu roumain des affaires avertissent qu’en 2018 l’économie pourrait replonger dans le chaos, à cause surtout des mesures prises par le gouvernement ces dernières semaines. Entre temps, les prix des logements ont déjà augmenté de 4% cette année et ne cessent de croître, alors qu’au chapitre bonheur, les Roumains sont « les derniers de l’UE, la qualité de vie étant un concept qui définit le désastre pour eux ».






  • André Biot (Belgique) – En Roumanie, les particuliers peuvent-ils couper du bois dans les forêts?

    André Biot (Belgique) – En Roumanie, les particuliers peuvent-ils couper du bois dans les forêts?

    En Roumanie, il y a deux catégories de forêts : les forêts en propriété de l’Etat, à peu près la moitié, gérées par la Régie des Forêts ROMSILVA, et des forêts privées, pouvant appartenir à des personnes, à des municipalités, par exemple. Avant de vendre du bois de chauffage, les responsables vont en forêt et marquent les arbres suivant leur qualité.

    Pour vendre du bois de chauffage des forêts d’Etat, il existe deux variantes : la vente au mètre stère directement à la population, de la forêt ou d’un entrepôt, et pour ce qui est plus difficilement vendable, il existe aussi la variante que ces coupes soient emmenées jusqu’à une plate-forme à la gare, et vendues aux enchères. En général, on vend 10 m stères à une personne.

    Le prix pour le bois acheté à l’Etat est fixé par les Directions sylvicoles. Il existe aussi des circonscriptions forestières privées qui peuvent vendre à souhait, et ne sont tenues par aucune obligation, et au prix qu’elles ont fixé. Il n’est pas permis d’aller couper le bois dans les forêts de l’Etat. ROMSILVA peut aussi vendre un parquet de bois.

    Mais seul le titulaire d’une attestation peut exploiter le bois. Après l’avoir abattu, il peut être vendu. Dans l’ouest de la Roumanie, par exemple, le bois de frêne, de chêne, de chêne chevelu, et quelquefois d’acacia est utilisé comme bois de chauffage. Bien entendu, on parle de la catégorie bois de chauffage, donc seules les parties que l’on ne peut pas utiliser pour autre chose sont employées comme bois de chauffage. Au niveau national, c’est le bois de hêtre qui est le principal bois de chauffage, car c’est le plus répandu. Le frêne brûle même à l’état vert, bien qu’une partie de l’énergie se dégage pour la combustion.

  • La semaine du 20 au 25 février 2017

    La semaine du 20 au 25 février 2017

    Bilan 2016 de la Direction nationale anti-corruption



    Jeudi, la Direction nationale anticorruption a présenté son bilan de lannée 2016. Lannée dernière, les procureurs anticorruption de Roumanie ont obtenu plus de 870 condamnations, dont 8 visent des parlementaires, une – vise un ministre, une autre – un député européen et plusieurs autres – des présidents de conseils départementaux et des dizaines de maires. En même temps, le taux dacquittements est resté en dessous de la moyenne européenne de 10%, a précisé Laura Codruta Kovesi, la chef des procureurs anticorruption. Elle a ajouté que, depuis lété dernier, les tribunaux ont appliqué différemment la décision de la Cour constitutionnelle concernant la définition de labus de fonction, qui se prêtait à des interprétations.



    Par conséquent, 70 personnes accusées dabus de fonction ont été condamnées pour infraction à la loi, alors que 5 autres ont été acquittées. Laura Codruta Kovesi précise encore : « A lheure actuelle, il y a un ample débat dans la société sur labus de fonction. La Cour constitutionnelle na pas dépénalisé cette infraction. Labus de fonction na pas été déclaré non constitutionnel, en dépit didées fortement véhiculées en ce sens. Cette infraction a été déclarée non constitutionnelle dans la mesure où le syntagme «travail effectué de manière défectueuse » peut être compris comme « travail qui enfreint la loi », a expliqué la chef de la DNA.



    Le montant des sommes à récupérer dans les dossiers de corruption dépasse les 260 millions deuros. Cet argent doit être récupéré et retourné au budget de lEtat.




    Remaniement gouvernemental à Bucarest



    Jeudi encore, les 4 nouveaux ministres proposés par le chef du cabinet, Sorin Grindeanu, ont prêté serment en présence du chef de lEtat, Klaus Iohannis. Cest le premier remaniement opéré depuis linstallation au pouvoir du gouvernement de gauche, en décembre dernier. Il sagit des portefeuilles de la Justice, de lEconomie, des Milieux dAffaires, du Commerce et de lEntrepreneuriat, des Fonds européens. Mercredi, le Parti Social-Démocrate (PSD), majoritaire, a décidé de changer les titulaires de ces 4 portefeuilles. Les candidatures ont été avalisées, à lunanimité, par la direction du parti.



    Tudorel Toader, ancien juge de la Cour Constitutionnelle de la Roumanie, a été désigné ministre de la Justice. Parmi ses priorités comptent, selon le premier ministre, la levée du Mécanisme de coopération et de vérification appliqué à la Roumanie et la mise en œuvre des décisions de la Cour constitutionnelle concernant les Codes Pénal et de Procédure pénale. Alexandru Petrescu a été proposé à la tête du ministère des PMEs et des Milieux daffaires. Il a dû renoncer au portefeuille de lEconomie, repris par Mihai Tudose, qui avait déjà occupé ce poste au cabinet de Victor Ponta. Et cest Rovana Plumb qui a été désignée aux fonctions de ministre déléguée aux Fonds européens.




    Le décret controversé 13, modifiant de la législation pénale, est définitivement rejeté



    Le président roumain, Klaus Iohannis, a promulgué vendredi les deux lois par lesquelles la Chambre des députés avait rejeté, en début de semaine, le décret 13 modifiant les Codes Pénal et de Procédure pénale et approuvé le décret 14, qui labroge. Lintention du gouvernement de modifier la législation pénale – en dépénalisant, entre autres, certains délits dabus de pouvoir – a fait descendre dans la rue des centaines de milliers de Roumains. Les protestataires ont manifesté contre le décret et contre le gouvernement à partir du 31 janvier, date de ladoption du décret 13, et jusquaprès son abrogation. Le décret gouvernemental a été critiqué par le chef de lEtat, par les partis politiques dopposition, par les principales institutions judiciaires du pays et par les partenaires extérieurs de la Roumanie : lUE et lOTAN.




    Croissance économique et nombre de signaux dalarme dans le rapport de la Commission européenne pour la Roumanie



    La Commission européenne a publié ses rapports semestriels sur les Etats membres. Y sont analysés leurs progrès dans tous les domaines, depuis léconomie aux politiques sociales. Le rapport sur la Roumanie fait état dune croissance économique constante, depuis deux ans, avec un pic de 4,9% en 2016, fondée sur une augmentation de la consommation quavaient entraînée les politiques fiscales. Suite à la diminution significative des taxes, le déficit budgétaire a pourtant progressé, atteignant, en 2016, 2,8% du PIB. Selon les prévisions, il dépassera 3,6% en 2017 et 3,9% en 2018.



    On a assisté à une consolidation du marché de lemploi, à une majoration des salaires et à une baisse du taux de chômage. Le taux de pauvreté – un des plus élevés de lUE – est en baisse, mais les injustices sociales persistent, notamment envers les jeunes, les familles avec enfants, les personnes touchées par des déficiences, la population rom et celle du milieu rural. Pour ce qui est du domaine de la santé, plusieurs mesures ont été prises en 2016, mais le système est encore inefficace et corrompu et laccès des gens y est limité, notamment dans les villages. Dans le domaine de léducation, le rapport souligne laccès limité à lenseignement supérieur des jeunes provenant du milieu rural et linsuffisance des mesures censées contrecarrer labandon scolaire.




    Prix pour le cinéma roumain à la Berlinale 2017



    Au Festival International du Film de Berlin, la Roumaine Dana Bunescu a remporté lOurs dargent pour le montage du long métrage « Ana, mon amour » du réalisateur également roumain, Călin Peter Netzer. Le film a figuré dans la sélection officielle de la Berlinale. LOurs dor a été décerné au film « On Body And Soul » de la Hongroise Ildikó Enyedi. Rappelons que le réalisateur roumain Călin Peter Netzer a remporté en 2013 le trophée du prestigieux festival de Berlin, avec son film «Mère et fils (La position de lenfant) ».



    Le champion roumain de football, Astra, éliminé de la Ligue Europa



    Le champion roumain de football, Astra Giurgiu, a été éliminé en seizièmes de finale de la Ligue Europa, suite à la défaite, jeudi soir, en déplacement, devant léquipe belge KRC Genk ; score final 0 à 1. Dans le match aller, déroulé à Giurgiu (sud de la Roumanie), les équipes avaient terminé à égalité – 2 partout. Astra était la dernière équipe roumaine encore présente dans une compétition européenne de lactuelle saison. (trad : Dominique)

  • Investigation sur le prix de l’énergie

    Investigation sur le prix de l’énergie

    Des transactions suspectes, des prix gonflés artificiellement, des entreprises en faillite et des factures doublées pour certains consommateurs – voici les conséquences de trois semaines de records historiques aux prix de l’électricité sur la bourse de Bucarest. L’Autorité nationale de réglementation dans l’énergie, soit le régulateur national a démarré une investigation dans le cas de deux contrats conclus à la bourse spécialisée, soupçonnés de ne pas respecter la loi et a demandé l’aide du Conseil de la concurrence dans cette enquête.

    Le prix de l’électricité a atteint les 140 euros par mégawattheure soit le double de celui enregistré aux premiers jours de cette année. Un premier point d’interrogation est lié à la demande élevée enregistrée à la fin de la semaine qui vient de s’achever. Durant le week-end, normalement la consommation d’énergie est assez réduite, donc les prix devraient également être à la baisse, ce qui ne s’est pas passé.

    L’année dernière, durant les mêmes jours du mois de janvier, les prix tournaient autour des 55 euros le mégawattheure. Des prix élevées difficiles à expliquer, allant jusqu’à 96 euros le mégawattheure ont été enregistrés le 15 et le 23 janvier. Durant ces deux jours, le prix moyen de l’énergie à la bourse roumaine a grimpé jusqu’aux niveaux les plus élevées d’Europe. De l’avis des spécialistes du domaine ce ne sont pas uniquement les quantités demandées qui ont été très élevées, mais aussi les prix proposés par les vendeurs. Deux aspects également suspects. La majorité des fournisseurs ont annoncé une majoration des prix pour leurs clients et le besoin de modifier les contrats afin d’éviter d’autres faillites. Le ministre de l’économie, Alexandru Petrescu a déclaré que ce prix se reflètera aussi dans les factures de Roumains.

    A son avis, la période à risque dans le secteur énergétique n’est pas finie, puisque des températures glaciales sont attendues dans les jours à venir aussi. Et pourtant après cette saison hivernale une politique claire visant les stocks de matières premières devrait être élaborée, a précisé le ministre roumain de l’économie, Alexandru Petrescu. Directeur au sein du régulateur national, Marius Vladu a affirmé que l’Autorité souhaitait rendre publics tous les contrats conclus à la bourse énergétique, pour que tant les courtiers qui vendent que ceux qui achètent soient connus. Bref, en ce mois de janvier la consommation nationale d’énergie a atteint des niveaux record.

    La tendance à la hausse du prix de l’énergie a commencé autour du 12 janvier, lorsque le ministre de l’énergie Toma Petcu a fait des déclarations très controversées durant la réunion du gouvernement, affirmant que les stocks de charbon ne couvraient que 4 jours. En janvier 2017, c’est en Hongrie qu’a été enregistré le prix de l’électricité le plus élevé d’Europe, de 300 euros le mégawattheure.

  • Gabriel Paun, Prix EuroNatur 2016

    Gabriel Paun, Prix EuroNatur 2016

    Quel est le rapport entre le lac de Constance, lîle de Mainau, la Fondation EuroNatur et le nom dun biologiste et écologiste roumain, Gabriel Păun ? Depuis cet automne, le Prix EuroNatur 2016 pour son implication dans la protection des forêts fait le lien entre tous les éléments énoncés. Ce nest pas un prix de nature matérielle ; il honore un engagement extraordinaire dans le domaine de la préservation de la nature.



    Nous avons invité Gabriel Pàun au micro de RRI pour nous raconter son histoire. Fondateur et président de lAssociation Agent Green, il sest senti attiré par la protection de la nature dès son enfance : « Jai été quelquun de très timide, mais pour les besoins de lenvironnement, qui est le support de la vie pour nous tous, jai dû me faire entendre. La voie que jai suivie, je la connaissais depuis que jétais petit : jai eu la chance de navoir eu aucun doute sur ma carrière. Dès que jétais enfant, jai établi un lien très fort avec la nature. Jai donc été prêt à embrasser ce combat que je mène encore aujourdhui pour un environnement plus propre, pour avoir des forêts intactes et tous les animaux qui existent dans ces forêts. »



    Notre interlocuteur a mené des campagnes nationales et internationales pour protéger la nature et les animaux, activant chez Greenpeace et Vier Pfoten International. Il habite en Autriche depuis cinq ans, et cest de là quil lance ses campagnes vers la Roumanie. Quest-ce que le Prix EuroNatur obtenu cette année représente pour Gabriel Pàun ? « Le Prix EuroNatur 2016 a dabord constitué une surprise, parce que ce que nous faisons pour la Roumanie a été entendu à létranger. Une surprise agréable, parce que cest un prix de prestige, qui avait été antérieurement accordé à des personnalités qui ont fait beaucoup plus que moi ; je ne peux même pas me comparer à eux : le prince Charles, Nelson Mandela ou Gorbatchev. Des gens qui ont accompli des choses tout à fait spéciales et grandioses. Même si ce prix ma apporté une grande joie, il ma également attristé parce que chez moi en Roumanie, je ne bénéficie pas de la même reconnaissance. Je suis considéré plutôt incommode pour les corporations, incommode pour le gouvernement, avec lequel nous essayons de coopérer, mais cela dure parce que nous ne reconnaissons pas que nous avons un problème réel. Les citoyens lambda qui comptent vraiment pour nous nous apprécient ; ils nous encouragent à aller de lavant, et cela est important pour nous. »



    Est-ce un acte de courage que dêtre militant en Roumanie, Gabriel Pàun ? « Selon moi, ce nest pas un acte de courage, cest une nécessité. Bien des fois, jai risqué ma vie sciemment, parce que lon en était arrivé à parler beaucoup de la verdure et on ne faisait rien. La pression sur les forêts est arrivée même dans les parcs nationaux. Ce nest pas normal dintervenir dans des parcs nationaux et que les dernières forêts vierges se perdent. Si cest le cas, cest que le problème a une profondeur insoupçonnée. »



    Pour lavenir, il a des plans ambitieux : « Nous souhaitons beaucoup contribuer de manière décisive à la lutte contre les coupes illégales de forêts, mettant en place avec les décideurs un système robuste de traçabilité du bois, depuis la forêt jusquau produit fini. Cest à peine alors que nous pourrons arrêter les coupes illégales. Tout sera contrôlé. »



    La confiance de Gabriel Pàun en sa mission est totale, et son argument cest que sil existe des pays qui ont réussi, il est sûr que nous pouvons réussir aussi. (trad. : Ligia Mihaiescu)

  • 18.11.2016 (mise à jour)

    18.11.2016 (mise à jour)

    Dépréciation — La monnaie roumaine, le leu, s’est à nouveau dépréciée vendredi par rapport au dollar américain, jusqu’au niveau record de 4 lei 25 pour un dollar. Les analystes financiers précisent que l’évolution de la monnaie américaine devrait provoquer la hausse des prix des produits extracommunautaires importés, dont les carburants.



    Antibiotiques — La Roumanie arrive deuxième en Europe, après la Grèce, en matière de consommation d’antibiotiques. 600 mille Roumains en moyenne suivent quotidiennement des traitements aux antibiotiques, apprend-on d’un rapport du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies. Cela explique aussi la résistance croissante de certaines bactéries face à ces médicaments, met en garde le docteur Alexandru Rafila, président de la Société roumaine de microbiologie. En l’absence d’un effort concerté pour limiter la consommation d’antibiotiques et donc la ténacité des micro-organismes, l’Organisation mondiale de la santé envisage jusqu’à 10 millions de décès par an, à l’horizon 2050, à cause des infections provoqués par les bactéries multi-résistantes.



    Prix — Le président roumain Klaus Iohannis sest vu décerner vendredi, à Kerkrade aux Pays-Bas, la distinction « Martin Buber », de la part de la Fondation Euriade, une ONG néerlandaise qui promeut l’éducation des jeunes dans l’esprit des valeurs européennes. Le prix est accordé annuellement aux personnalités qui par leur activité publique et privée, contribuent au développement de communautés harmonieuses, fondées sur des valeurs humanistes, par un dialogue authentique, par l’ouverture et la responsabilité, ainsi que par le respect envers les autres. Avant la cérémonie de Kerkrade, le président roumain a rencontré une centaine de jeunes de différents pays qui participent au Festival International du Dialogue, accueilli par l’Euro-région Meuse-Rhin, une région transfrontalière réunissant des provinces allemandes, belges et néerlandaises. Cette distinction est décernée chaque année depuis 2002. La Reine Silva de Suède, Mikhaïl Gorbatchev, Gari Kasparov et Helmut Schmidt ne sont que quelques personnalités ayant reçu cette décoration.



    Moldova — La Commission électorale de Chisinau a annoncé vendredi soir, les résultats officiels des élections présidentielles en République de Moldova, remportées par le socialiste pro-russe Igor Dodon, avec 52% des voix. La Commission a également rejeté les plus de 170 saisines qui contestaient le résultat du scrutin, documents déposés par l’adversaire d’Igor Dodon au second tour des élections, la pro-européenne Maia Sandu. Celle-ci avait demandé l’annulation du scrutin en raison de nombreuses irrégularités. La Commission électorale moldave n’a admis ni les plus de 3000 saisines de ressortissants moldaves de la diaspora, qui y affirmaient avoir été empêché d’exercer leur droit au vote, garanti par la Constitution du pays. La présidente de la Commission, Alina Rusu, a affirmé à Radio Roumanie que les enfreintes à la loi avaient été mineures et qu’elles n’influençaient pas le résultat final du scrutin. Et toujours vendredi, Igor Dodon a quitté ses fonctions de président du Parti des socialistes de même que les rangs de cette formation, dont la direction sera reprise par la chef du groupe parlementaire socialiste, l’ex-premier ministre Zinaida Greceanyi.



    Gaudeamus — Plusieurs centaines de visiteurs de la Foire internationale du livre Gaudeamus — livre d’apprentissage, organisée par la Société Roumaine de Radiodiffusion, ont participé vendredi, au Centre d’expositions Romexpo de Bucarest, à une série de lancements de livres, programmes culturels, débats, récitals et rencontres avec les écrivains. Parmi les volumes lancés durant cet évènement, notons « La Couleur du Paradis » de l’écrivain chinois contemporain Jidi Majia et « Le Mariage » de Gabriel Klimowicz, écrivain et journaliste roumain dont les parents sont d’origine Polonaise. Jusqu’à dimanche, cette prestigieuse foire rassemblera des centaines de maisons d’éditions qui annoncent plus de 850 évènements. Linvité dhonneur de cette édition de la Foire du livre est la Chine, qui occupe le plus grand pavillon jamais alloué à un pays invité. Gaudeamus est organisé par la Société roumaine de radiodiffusion. Cest lunique radio publique au monde à avoir initié et développé un évènement dune telle envergure visant à soutenir la culture écrite.



    Rugby — L’équipe roumaine de rugby joue samedi soir un match amical en compagnie du Canada. Cette rencontre, à Bucarest, intervient après une partie lors de la Coupe du monde 2015, accueillie par le Royaume-Uni, où les Roumains avaient réussi le renversement de situation le plus spectaculaire de l’histoire de la compétition — ils ont gagné le match, sur un score de 17 à 15, tandis qu’à la 52e minutes ils avaient toujours 0 points contre 15 pour les Canadiens. Le match avec le Canada est la deuxième partie-test de ce mois de novembre, après celle de la semaine dernière avec les Etats-Unis, remportée toujours par les Roumains, 23 points à 10. Le 26 novembre, les rugbymen roumains se mesureront aux Uruguayens, toujours à Bucarest.



    Météo — Le temps s’améliore sensiblement en Roumanie — il fera beau et les températures seront en hausse. Juste le sud et l’est pourraient être toujours arrosés par quelques pluies éparses. Les maximales de l’air doivent s’encadrer entre 7 et 18 degrés.

  • 18.11.2016

    18.11.2016

    Iohannis – Le président roumain Klaus Iohannis se voit décerner aujourdhui à Kerkrade, aux Pays-Bas, la distinction « Martin Buber », de la part de la Fondation Euriade, une ONG néerlandaise qui promeut léducation des jeunes dans lesprit des valeurs européennes. Le prix est accordé annuellement aux personnalités qui par leur activité publique et privée, contribuent au développement de communautés harmonieuses, fondées sur des valeurs humanistes, par un dialogue authentique, par louverture et la responsabilité, ainsi que par le respect envers les autres. Avant la cérémonie de Kerkrade, le président roumain rencontrera une centaine de jeunes de différents pays qui participent au Festival International du Dialogue, accueilli par lEuro-région Meuse-Rhin, une région aux frontières de la Belgique, de lAllemagne et des Pays-Bas. Cette distinction est décernée chaque année depuis 2002. La Reine Silva de Suède, Mikhaïl Gorbatchev, Gari Kasparov et Helmut Schmidt ne sont que quelques personnalités ayant reçu cette décoration.



    Assurances – En Roumanie, les assurances RC obligatoires ont à partir daujourdhui des tarifs plafonnés pour les 6 prochains mois. La baisse est importante notamment pour les poids lourds, mais aussi pour les chauffeurs qui nont pas provoqué daccidents ces dernières années. La méthode de calcul et les tarifs maximaux ont été fixés par lAutorité de suivi financier suite à des consultations avec les associations des transporteurs et avec les compagnies dassurances. Cette mesure intervient après plusieurs protestations des transporteurs routiers, qui ont eu lieu dernièrement à cause des prix exagérés des polices RC, qui ont augmenté de manière impressionnante ces dernières années. LUnion nationale des compagnies dassurances et de réassurance de Roumanie a saisi la Commission européenne au sujet du plafonnement des tarifs pour lassurance RC, vu quelle estime quil enfreigne le principe du marché libre. Lexécutif communautaire a déclaré la saisine recevable, et le gouvernement roumain dispose de 10 semaines pour répondre.


    Gaudeamus – Les visiteurs de la Foire internationale du livre Gaudeamus – livre dapprentissage, organisée par la Société Roumaine de Radiodiffusion, sont attendus aujourdhui au Centre dexpositions Romexpo de Bucarest pour participer à une série de lancements de livres, programmes culturels, débats, récitals et rencontres avec les écrivains. Parmi les volumes qui seront lancés durant cet évènement, mentionnons « La Couleur du Paradis » de lécrivain chinois contemporain Jidi Majia et « Le Mariage » de Gabriel Klimoxicz, écrivain et journaliste roumain dont les parents sont dorigine Polonaise. Le pavillon de la Radio publique roumaine est consacré aujourdhui aux enfants. Jusquà dimanche, cette prestigieuse foire rassemblera des centaines de maisons déditions qui annoncent plus de 850 évènements. Linvité dhonneur de cette édition de la Foire du livre est la Chine, qui occupe le plus grand pavillon jamais alloué à un pays invité. Gaudeamus est organisé par la Société roumaine de radiodiffusion. Cest lunique radio publique au monde à avoir initié et développé un évènement dune telle envergure visant à soutenir la culture écrite.



    Justice – En Roumanie, lex secrétaire dEtat Adrian Sanda et cinq autres personnes ont été placées en détention provisoire pour 29 jours dans un dossier visant de faux combattants à rôle déterminant dans la victoire de la Révolution anticommuniste de décembre 1989. Les suspects sont accusés dabus de fonctions aux conséquences extrêmement graves et de trafic dinfluence. Selon les procureurs, en échange de certaines sommes dargent, les personnes arrêtées seraient intervenues pour que certains révolutionnaires reçoivent le titre de combattant au rôle déterminant, ce qui leur donnait droit à des indemnités mensuelles denviron 450 euros et à une série davantages. Selon le Parquet, une large partie des quelques 3500 révolutionnaires bénéficiant de ce titre lavaient obtenu illégalement. Selon les statistiques officielles, la révolte anticommuniste roumaine a fait un millier de morts et plus de trois mille blessés.

  • Le Gala des Prix de l’Union Théâtrale de Roumanie

    Le Gala des Prix de l’Union Théâtrale de Roumanie

    La 24e édition de ce gala, le plus prestigieux du théâtre roumain, s’est tenue début mai à Oradea, dans le nord – ouest de la Roumanie.

    Ce gala est organisé annuellement depuis 1991. Les prix sont accordés suite à des nominations faites par un jury. Puis, le soir du Gala, un autre jury décide par vote secret du gagnant de chacune des 11 catégories de prix. C’est Radu Afrim qui a été désigné meilleur metteur en scène de l’année 2015, considéré d’ailleurs comme un des meilleurs metteurs en scène roumains pour son esthétique tout à fait spéciale. Il avait déjà été distingué de ce prix en 2007. Cette année, il a été récompensé pour le spectacle « La tranquillité » par Attila Bartis de Hongrie, mis en scène par la compagnie Tompa Miklos du Théâtre National de Târgu Mures.

    Radu Afrim : « C’est un très bon spectacle. Il a déjà été récompensé d’une multitude de prix et a participé à de nombreux festivals. C’est un point maximum de visibilité pour la section magyare du théâtre de Târgu Mures. Cela me rend très heureux et eux aussi je pense. Avec ou sans prix, ces acteurs sont fabuleux ! Si cette équipe ne m’avait pas inspiré au maximum, si ces gens n’avaient pas eu un talent ou une disponibilité incroyable, s’ils n’avaient pas dépassé toutes leurs limites pour moi, je n’aurais pas reçu ce prix. J’ai eu une dramatisation et un texte que j’ai dû présenter aussi proche de la vérité et de sa forme que possible. Donc je n’ai pas eu l’occasion d’improviser autant qu’avec des auteurs classiques ou avec d’autres textes plus faibles que ce roman d’Attila Bartis.»

    Le prix du meilleur spectacle a été remis par la célèbre actrice Jacqueline Bisset au directeur du Théâtre national de Cluj-Napoca, Mihai Măniuţiu, pour le spectacle « Notre classe » de Tadeusz Słobodzianek, mis en scène par László Bocsárdi.

    Mihai Măniuţiu : «On ne peut pas faire le meilleur spectacle sans acteurs, avec seulement une mise en scène intelligente ou inventive. On ne peut pas faire le meilleur spectacle avec seulement une chorégraphie ou une scénographie innovatrice. Sans les meilleurs acteurs en chair et en os sur scène, on ne réussira pas à faire le meilleur spectacle de l’année. Pour moi donc, en tant que directeur de théâtre, l’important, c’est ce que l’on m’a confirmé, ce que je sentais et j’espérais que les autres allaient voir : que les acteurs du Théâtre national de Cluj ont atteint un très haut niveau de performance individuelle et en tant que troupe. »

    Dans le cadre du Gala des prix de l’Union théâtrale de Roumanie, le Sénat de l’Union accorde un prix d’excellence pour l’ensemble de l’activité d’un artiste et des prix spéciaux. Cette année c’est le chorégraphe Gigi Caciuleanu qui a été récompensé du Prix d’excellence.

    Alice Georgescu, critique de théâtre et membre du Sénat de l’Union, explique : «Les prix spéciaux sont censés mettre en évidence les événements spéciaux qui ont eu lieu au cours d’une année. Cela peut varier d’une édition à l’autre, parce qu’il est assez rare que l’excellence se manifeste deux années de suite dans le même domaine. Il ne faut pas confondre le prix d’excellence avec celui qui récompense l’ensemble de l’activité artistique. Il est destiné à une personne qui a été active beaucoup plus que d’habitude au cours d’une année. Dans le cas de Gigi Caciuleanu, nous avons pris en compte l’excellence de sa présence dans le paysage théâtral. Il est un « oiseau rare », un chorégraphe qui s’occupe du théâtre, mais qui le fait d’une manière très théâtrale, non seulement chorégraphique. A chaque fois, ses spectacles ont un fort impact aussi sur le théâtre où il travaille. Il a ce talent de mobiliser les gens, à les inciter à dépasser leurs limites, à découvrir de nouvelles choses sur eux-mêmes. »

    Pour Gigi Căciuleanu, établi depuis plusieurs années en France, ce Prix d’excellence venu de Roumanie, son pays d’origine, a été un cadeau inattendu: « Je me réjouis beaucoup, parce que cela signifie que d’une certaine façon, j’ai passé des examens et je les ai réussis. Je suis très heureux d’intégrer de manière officielle, très belle et très festive, l’espace théâtral roumain. C’est un territoire dont j’ai toujours été fier, d’où je proviens, mais que j’ai quitté dans certaines conditions. Et d’un coup je m’y retrouve à nouveau et j’en suis très content. Je me sens valable. Je trouve que c’est très valorisant pour le moment. Je ne sais pas si c’est valable pour l’éternité. C’est un moment d’excellence, ce n’est pas un prix d’excellence. La vraie confirmation vient du public. Et moi j’ai eu la chance d’avoir le public en tant qu’allié dans de nombreuses circonstances. »

    Parmi les artistes que le Sénat de l’Union théâtrale de Roumanie a récompensés pour l’ensemble de leur activité figure désormais Luminiţa Gheorghiu, connue pour son rôle principal dans le film «La Position de l’enfant» de Călin Peter Netzer. Le film a remporté l’Ours d’or à Berlin en 2013, alors que Luminiţa Gheorghiu a reçu le prix Gopo de la meilleure actrice roumaine et a été nommée au Prix de la meilleure actrice européenne par l’Académie européenne du Film.

    Luminiţa Gheorghiu raconte comment elle a reçu la nouvelle du prix de l’UNITER : « Avec beaucoup de joie et un peu de surprise parce que, lorsqu’on vous décerne un prix pour l’ensemble de l’activité on a la sensation que votre carrière touche à sa fin. Mais non. Ma carrière dans le théâtre ne fait que commencer. Mon esprit est toujours jeune. Je crois que cette profession ne peut être pratiquée que si on a une âme jeune. C’est l’équivalent de l’espoir qu’il viendra un moment où on fera un meilleur rôle, puis un autre encore meilleur, puis un autre.»

    Enfin, le dramaturge Roumain Matei Visniec établi en France a été récompensé du Prix spécial du dramaturge roumain contemporain le plus joué. (Trad. Valentina Beleavski)

  • A la Une de la presse roumaine – 05.08.2016

    A la Une de la presse roumaine – 05.08.2016

    Etait-il vraiment nécessaire de décréter une journée de deuil national pour la Reine Anne ? se demandent plusieurs journalistes roumains. Egalement dans la presse nationale, les dernières tendances dans l’immobilier roumain. Plus d’appartements flambant neufs, mais aussi des prix à la hausse.


  • Les gagnants du jeu-concours “Vacances au comté de Bistrita-Nasaud”

    Les gagnants du jeu-concours “Vacances au comté de Bistrita-Nasaud”

    RRI a reçu 352 réponses correctes à ce jeu! Nous remercions à tous ces auditeurs pour l’intérêt porté à cette partie de la Roumanie et à notre invitation à la découvrir.

    Le Grand prix consiste en une excursion de 8 jours (7 nuitées) en pension complète, du 15 au 30 septembre 2016, pour 2 personnes, dans le département de Bistriţa-Năsăud, plus précisément dans la ville de Bistriţa, à Piatra Fântânele (Hôtel Castel Dracula) et à Colibiţa, au bord du lac artificiel du même nom. Comme d’habitude, le transport international jusqu’en Roumanie, et le visa, si nécessaire, sont à la charge des gagnants.

    Pour ceux qui ne remportent pas les Grands prix, nous avons préparé des prix et des mentions en objets, offerts par les partenaires du concours.Les sponsors du concours sont l’hôtel Castel Dracula, de Piatra Fântânele, l’Hôtel Coroana de Aur, de Bistriţa, et Fisherman’s Resort, de Colibiţa. Le concours est soutenu par le Conseil départemental de Bistriţa-Năsăud, la Municipalité de Bistriţa, l’Evêché orthodoxe roumain de Năsăud, l’Union des artistes plasticiens de Roumanie – Filiale de Bistriţa, le Centre départemental de la culture de Bistriţa-Năsăud, le Musée d’art comparé de Sângeorz-les-Bains, par la Fondation culturelle Societatea de Concerte (La Société de concerts) de Bistriţa ainsi que par le journal « Rasunetul» de Bistrita.

    Comme d’habitude, nous vous avons invités à suivre les émissions de RRI, notre site www.rri.ro ainsi que nos profils Facebook, Google+, LinkedIn, à répondre correctement, par écrit, à nos questions. Le concours s’est achevé le15 juillet, date de la poste.

    Voici maintenant les réponses correctes à nos questions :

    – Quel est le chef-lieu du comté de Bistriţa-Năsăud ? Réponse correcte : la ville de Bistrita.

    – Comment s’appelle le lac artificiel de retenue au bord duquel se trouve la pension où les gagnants du concours seront hébergés? Réponse correcte : Le lac de Colibita.

    – Quel personnage célèbre de roman et de film lie son nom à Bistriţa-Năsăud ? Réponse correcte : Dracula.

    – Vous devriez nous dire aussi ce qui vous a déterminés à participer à ce concours, et surtout pourquoi vous écoutez les émissions de RRI ou pourquoi vous nous suivez en ligne.

    Et maintenant…. les gagnants:

    Parmi les 40 mentions que nous avons accordées, une revient à notre auditrice Jamilla Bekkai, du Maroc
    Notre amie nous dit dans son émail : « L’écoute de la Radio Roumanie m’a toujours intéressée et m’intéressera toujours surtout par la diversité de ses émissions très intéressantes riches et instructives et par le contact direct entre les animateurs et les auditeurs. L’écoute par les auditeurs de cette magnifique radio est en progression constante. Grâce à l’écoute de ma radio préférée je suis sûre d’avoir des informations actuelles sur la Roumanie et sur le monde. Heureuse invitée de RRI l’an dernier, j’ai passé un séjour passionnant qui restera à jamais gravé dans ma mémoire. J’invite tous les auditeurs de RRI désireux de découvrir ce merveilleux pays de participer en force et peut être de décrocher le grand prix à savoir un merveilleux voyage en Roumanie car c’est un pays qu’il faut découvrir absolument. »

    10 participants au jeu seront récompensés du 3e Prix. Parmi eux: Gilbert Dupont, de France.
    Gagnant d’un séjour en Roumanie l’année dernière, Gilbert Dupont affirme : « Je n’insisterai jamais assez sur les nombreux attraits de la Roumanie, pays que j’ai découvert grâce à RRI. L’idée d’y retourner ne me déplairait pas, loin s’en faut… Depuis ce fameux mois de Septembre, je m’informe au quotidien de l’actualité roumaine par les nombreux moyens offerts par RRI…. et continue sans relâche de faire la promotion de ce beau pays.» 10 auditeurs de RRI ont décroché le 2e Prix de notre jeu Vacances à Bistrita Nasaud. Joël Lintz, de France, est un des heureux gagnants de ce 2e Prix.

    Notre ami nous dit : « C’est en écoutant votre émission en français que je suis allé sur votre site et j’ai découvert ce jeu-concours. Vous écoutant de temps à autres, et ceci depuis les années 1980, cela m’a incité à participer, et aussi à vous envoyer un rapport d’écoute. D’après votre galerie photo, la région de Bistrita Nasaud doit être vraiment magnifique. C’est justement à travers l’écoute des ondes courtes que j’aime découvrir des pays à travers l’histoire, les coutumes et traditions et ainsi qu’à travers la musique. »

    Le Premier Prix récompense 10 autres participants, dont notre ami de longue date Jean-Michel Aubier de France.
    M Aubier nous dit : « Concernant le concours, celui-ci m’a peut-être plus intéressé que les autres dans la mesure où Bistriţa est au cœur d’une région où les vallées alternent avec des paysages montagneux et où les forêts sont très présentes ; c’est certainement un petit paradis pour le randonneur que je suis. La simple évocation du nom de « Transylvanie » fait frissonner, c’est le pays mystérieux du comte de Dracula. Mais c’est aussi la région traversée plusieurs fois par Tintin, le fameux reporter belge. Car même si cela n’a pas été formellement établi, la Syldavie, ce pays imaginaire, s’étendrait de la Transylvanie à la Moldavie…Ecouter RRI, pour l’européen convaincu que je suis, cela coule de source. La Roumanie, est le pays le plus europhile de l’Union Européenne. Elle est également et incontestablement un pays francophile. (…) Il y a d’autres raisons qui me font écouter RRI sur Internet. Mais m’intéressant beaucoup à la géopolitique, c’est plutôt sur ces aspects que RRI est pour moi une source d’information très importante. » affirme encore Jean-Michel Aubier de France.

    Notre jeu comporte aussi des Prix Spéciaux qui seront envoyés cette fois-ci à 5 auditeurs de RRI: Alejandro Vázquez Orozco, du Mexic, Boudoukha Mohamed, d’Algérie, Giovanna Bertocco, d’Italie, Ashik Eqbal Tokon, du Bangladesh, et Muralidhar M, d’Inde.

    Merci à toutes et à tous de votre participation, nous espérons que vous allez aimer les prix gagnés.
    Et maintenant le moment que vous attendiez tous est arrivé! Qui est le grand gagnant de notre jeu Vacances à Bistrita Nasaud?

    C’est Liu Fajian, 50 ans, manager d’une compagnie de Shenzhen, en Chine. Il nous rendra visite à la fin septembre, en compagnie de son épouse. Félicitations et bon séjour à tous les deux!
    Dans sa participation, Liu Fajian écrivait: «J’ai été charmé par la beauté des montagnes et des rivières de Roumanie ! Le bleu Danube, les Carpates majestueuses, la Mer Noire si splendide – voici les 3 grands trésors de la Roumanie. S’y ajoutent la chaleur, l’honnêteté et l’esprit amical des Roumains. A mon avis, tout cela se traduit par le plaisir complet de visiter un pays tellement différent du mien. Depuis que la Chine et la Roumanie ont établi des relations diplomatiques le 5 octobre 1949, les deux pays ont maintenu sans interruption des relations amicales de coopération. J’espère que l’amitié entre les deux peuples durera à jamais !», conclut Liu Fajian, le grand gagnant de notre jeu concours.

    Les prix et les mentions seront envoyés par la poste dans les prochains mois. Nous vous prions de confirmer, par lettre, e-mail ou fax, l’arrivée de l’envoi postal ainsi que son contenu. Toutes nos félicitations et, une fois de plus, un grand merci à vous tous qui avez participé à ce jeu consacré à la région de Bistrita Nasaud ! Nous vous attendons nombreux à notre nouveau défi culturel : le jeu RadiRo 2016, consacré à la 3e édition du festival international des Orchestre de Radio, organisé par la radiodiffusion roumaine ! (Alecu Marciuc, Răzvan Emilescu, Eugen Cojocariu; trad.: Valentina Beleavski)

  • Le réalisateur Cristian Mungiu – récompensé à Cannes

    Le réalisateur Cristian Mungiu – récompensé à Cannes

    Cristian Mungiu est déjà un poids-lourd du cinéma, le plus primé réalisateur d’une génération de cinéastes qui a donné au film roumain une qualité exceptionnelle. Ce dimanche, Cristian Mungiu s’est vu attribuer, à Cannes, le prix de la mise en scène, pour sa création « Baccalauréat », une récompense partagée avec le Français Olivier Assayas, pour le film « Personal Shopper ».

    En 2007, Mungiu s’adjugeait la Palme d’Or pour le drame « 4 mois, 3 semaines, 2 jours », alors que, 5 ans plus tard, en 2012, il recevait le prix du scénario pour « Au-delà des collines ». « Baccalauréat », le film de cette année, explore minutieusement les compromissions et la corruption de la société roumaine, affirme AFP. « Il est toujours difficile de prendre la bonne décision », disait le réalisateur, en remerciant le jury. Le second lauréat du prix de la mise en scène, Olivier Assayas, a rendu hommage au Roumain, affirmant qu’il partageait le plus beau prix avec un cinéaste qu’il admire.

    « Baccalauréat » raconte l’histoire de Roméo, médecin dans un petit village de Transylvanie et père prêt à tout pour que sa fille puisse aller étudier dans une Université britannique. Tout ce qu’elle doit faire c’est d’avoir une bonne note à l’examen de baccalauréat. Dans une interview à Radio Roumanie, Cristian Mungiu disait que c’était une histoire contemporaine, qui parle de notre société :« C’est le point de vue d’un père, mais ce film aussi rend les point de vue de plusieurs gens et d’une certaine manière je crois que c’est aussi une histoire personnelle, mais aussi une sorte de photographie de notre société actuelle. C’est l’histoire d’un médecin de province qui doit résoudre un incident arrivé à sa fille, juste avant le baccalauréat, et ça implique des décisions assez importantes pour le discours général qu’il doit assumer à l’avenir. »

    Les principaux rôles sont endossés par les acteurs Adrian Titieni et Maria Drăguş, et Cristian Mungiu a aussi écrit le scénario. Le cinéma roumain a fait une belle figure à l’édition 2016 du Festival de Cannes. Le film « Chiens », écrit et réalisé par un débutant, Bogdan Mirică, a été récompensé du prix de la Fédération internationale des critiques de film, dans la section Un certain regard.

    Cette année, un autre poids-lourd du cinéma roumain a fait son retour sur la Croisette ; Cristi Puiu, dont le film « La mort de Dante Lazarescu » avait obtenu le prix Un certain regard en 2005, a été présent dans la sélection officielle du festival avec sa dernière production, « Sieranevada », très bien accueillie par les critiques, et décrite par le réalisateur lui-même comme « la restitution imparfaite d’une commémoration quelconque, l’histoire résumée de notre aliénation irréversible ». (Ileana Taroi)

  • 27.04.2016 (mise à jour)

    27.04.2016 (mise à jour)

    Démission — Le ministre roumain de la Culture, Vlad Alexandrescu, a annoncé sa démission dans un message posté sur les réseaux sociaux, ce mercredi. Sa décision survient sur la toile de fond du conflit qui oppose, à l’Opéra National de Bucarest, la nouvelle direction, assurée par les chefs d’orchestre Vlad Conta et Tiberiu Soare, au danseur Johan Kobborg, en charge de la coordination du corps de ballet. M. Alexandrescu est le troisième ministre, après ceux du Travail et des Fonds européens, à quitter le gouvernement de Bucarest ces deux dernières semaines. Professeur à l’Université de Bucarest et ancien ambassadeur de Roumanie au Luxembourg, Vlad Alexandrescu a été nommé ministre de la Culture en novembre 2015.



    Exclusion — Le Comité exécutif du Parti social-démocrate (PSD), le plus grand parti de gauche de Roumanie, a décidé ce mercredi dexclure du parti le président exécutif, Valeriu Zgonea, qui est également président de la Chambre des députés du Parlement de Bucarest. Les sociaux-démocrates devraient également retirer le soutien politique à M. Zgonea qui a demandé la démission du chef du parti, Liviu Dragnea, condamné définitivement par la justice, vendredi, à deux ans de prison avec sursis pour fraude électorale.



    Tarifs — En Roumanie, à partir du 1er mai, les consommateurs domestiques de gaz qui ne dépassent pas une consommation annuelle de 2.400 mc qui représentent 94% du nombre total de clients, payeront un prix diminué de 1,5% en moyenne, informe l’Autorité nationale de réglementation dans le domaine de l’énergie. Cette décision suit à la baisse des tarifs de distribution des gaz. Le Régulateur national ajoute que le prix du gaz importé continuera de décroître, pour se situer à un niveau inférieur à celui de la production interne, aux troisième et quatrième trimestres de cette année. L’hiver prochain, les gaz importés devraient être de 10% moins chers que les autochtones. La consommation nationale est actuellement d’environ 15-16 millions de mètres cubes par jour, la quantité de gaz importé étant de 1,5 millions de mètres cubes.



    Nomination — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a signé ce mercredi le décret par lequel Cristian Ghinea est nommé à la tête du ministère des Fonds européens. M. Ghinea était jusqu’ici conseiller d’Etat à la chancellerie du premier ministre. L’ancienne titulaire du portefeuille des Fonds européens, Mme Aura Răducu, a démissionné lundi, à la demande du premier ministre Dacian Ciolos.



    Radio — Pékin a accueilli la deuxième édition de la conférence Médias 2020, organisée par Radio Roumanie et la Radio nationale de Chine. Cette plate-forme unique de débats a réuni plus de 300 représentants d’importantes sociétés de l’audiovisuel d’Asie, d’Europe, du Moyen Orient, des Amériques et d’Australie. Les discussions ont porté principalement sur la mise en place des systèmes de télévision à ultra-haute définition (UHDTV) et sur la manière dont les nouvelles technologies peuvent aider les radios à rendre plus expressifs les contenus de leurs programmes. En clôture de la conférence, deux artistes roumains, le violoniste Gabriel Croitoru et le pianiste Horia Mihail, ont offert le récital « Le violon de George Enescu ».



    Météo — Les températures remontent légèrement en Roumanie dans les prochaines 24h. Des pluies sont toutefois attendues jeudi dans le sud-ouest, le centre et le nord-ouest. En milieu de journée, le thermomètre affichera des températures entre 13 et 24°.

  • A la une de la presse roumaine – 26.04.2016

    A la une de la presse roumaine – 26.04.2016

    Le procureur général par intérim de Roumanie s’est autosaisi après une enquête journalistique visant les désinfectants qu’utilisent presque tous les hôpitaux roumains. Un retraité roumain ne récupère que deux tiers de sa contribution à la Caisse nationale de retraites. Et les Pâques orthodoxes, un business d’un milliard d’euros dans les poches des commerçants.



  • Hommage à Florin Piersic

    Hommage à Florin Piersic

    Le Gala des Prix Gopo est l’événement le plus important qui récompense les réussites du cinéma roumain, une sorte d’Oscars roumains si vous voulez. Chaque année, un acteur est récompensé pour l’ensemble de sa carrière. Cette année ce fut le tour de Florin Piersic, un des acteurs les plus appréciés des Roumains. Au moment où il est monté sur scène pour prendre sa statuette, le public présent dans la Grande salle du Théâtre national de Bucarest l’a ovationné pendant de longues minutes.

    « Je ne sais plus qui je dois remercier pour ce prix Gopo. Je devrais me remercier moi-même pour être arrivé à cet âge mathusalémique », a affirmé plein d’humour, comme d’habitude, Florin Piersic, en acceptant le trophée. Né le 27 janvier 1936 à Cluj Napoca, en Transylvanie, Florin Piersic est un des acteurs les plus aimés et les plus prolifiques de Roumanie, qui a fait une carrière impressionnante dans le cinéma, le théâtre et la télévision. Diplômé de l’Institut d’art théâtral et cinématographique en 1957, Florin Piersic fait ses débuts deux ans plus tard dans un rôle principal sur la scène du Théâtre national de Bucarest. Les pièces s’enchaînent, les rôles témoignant de la versatilité quasi inégalable de cet acteur.

    Selon Florin Piersic, un des spectacles qui ont marqué son existence a été « Peer Gynt » d’Henrik Ibsen. C’est d’ailleurs ce spectacle qu’il a choisi pour célébrer son 80e anniversaire, en janvier 2016, sur la scène de l’Opéra national roumain de Cluj, sa ville d’origine. Dans ce spectacle intitulé « Ne me demande pas mon âge ! » l’acteur a présenté des monologues de la pièce mentionnée, sur les accords écrits par Edvard Grieg pour «Peer Gynt », interprétés par l’orchestre de l’Opéra de Cluj.

    Florin Piersic nous en parle : «A 22 ans, lorsque j’ai terminé la faculté de théâtre, à savoir l’Institut de théâtre et cinéma, Dinu Cernescu – un des metteurs en scène que j’ai le plus appréciés – m’a donné ce rôle qui couvrait 3 âges. Je l’ai joué dans ma jeunesse, puis à maturité à 45 ans, et maintenant à 80 ans. Ce que je présente en fait c’est l’histoire de Peer Gynt, que je raconte à travers 9 monologues que j’ai récités à différents âges. Mais ce qui est encore plus impressionnant, et ce qui se passe pour la 19e fois, c’est que je suis accompagné par l’orchestre de l’Opéra roumain qui interprète la musique créée par Edvard Grieg spécialement pour Peer Gynt. Lorsque j’ai débuté, à 22 ans, Dinu Cernescu a eu l’idée d’utiliser cette musique pour les scènes principales de la pièce. Et je peux dire aussi que c’est grâce à ce rôle que je ne suis pas devenu acteur du Théâtre national de Cluj, où j’ai toujours rêvé travailler, mais j’ai été tout de suite embauché au Théâtre national de Bucarest par le grand écrivain Zaharia Stancu et par Alexandru Finţi, qui a été mon professeur préféré et mon mentor, un metteur en scène exceptionnel ».

    Florin Piersic fait ses débuts dans le cinéma en 1957, dans le film « Les chardons du Bărăgan », réalisé par Louis Daquin d’après un roman de Panaït Istrati. Mais sa consécration vient plus tard, étant le fruit d’une collaboration avec le réalisateur Ioan Popescu Gopo qui allait s’étaler sur plusieurs décénnies.

    Florin Piersic: «Moi, j’appartiens au public. J’appartiens aux spectateurs. J’appartiens à mes collègues, à mes amis, aux gens que je n’ai jamais vus dans ma vie. Le public m’a aidé à devenir ce que je suis : l’acteur Florin Piersic. C’est le public qui m’a fait avancer. Les gens m’ont vu sur scène, mais aussi au cinéma. Quelqu’un m’a demandé ce que j’aimais le plus : le théâtre ou le film. Sans doute le théâtre. Je l’aime parce qu’il ressemble à ce qui m’arrive maintenant, parce que les gens s’y regardent dans les yeux. Je vous dis tout court : je vous appartiens, à vous. Au public. Le public est mon pouls, mon miroir. Nous ne serions rien sans le public. »

    Après 5 décennies de carrière cinématographique et théâtrale, Florin Piersic n’hésite pas à approcher les productions expérimentales et indépendantes. Deux des productions de ce genre et dans lesquelles il a joué ont été réalisées par son fils, Florin Piersic Jr. (Trad. Valentina Beleavski)