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  • La hausse de l’inflation, entre causes et effets

    La hausse de l’inflation, entre causes et effets

    A 3,8% au mois de février, la Roumanie a enregistré le taux d’inflation annuel le plus grand de l’Union européenne, selon les données publiées par l’Office européen de statistique, Eurostat. Le trio de tête était complété par la Lituanie et l’Estonie, chacune avec une inflation stabilisée à 3,2% en base annuelle. Antérieurement déjà, l’Institut national roumain de la statistique, l’INS, signalait la hausse de l’inflation sur fond d’augmentation des prix des denrées alimentaires de 3,74% et des autres produits, à l’exclusion des produits alimentaires, de 6,27%.



    La hausse annoncée du taux d’inflation, et surtout les estimations de la Banque nationale roumaine sur cette hausse n’ont pas manqué de déclencher des réactions outrées du monde politique. Aussi, Marius Budăi, le président de la Commission budget-finances de la Chambre des députés, appréciait que, par ses déclarations, le gouverneur de la Banque centrale avait provoqué lui-même la hausse de l’inflation de par l’effet d’annonce, attirant de ce fait une majoration des prix à la consommation, vu l’intérêt que les agents économiques peuvent en tirer. Marius Budăi:



    « De mon point de vue, en tant que président de la Commission budget-finances, lorsque le gouverneur roumain sort en public pour annoncer une inflation de 4,3%, il ne fait rien d’autre qu’attirer bel et bien une majoration des prix, parce que tout un chacun, et j’en ai parlé avec pas mal de gens à ce propos, tout le monde a pris cette déclaration pour un encouragement et s’était dit : « Je n’attends plus les mois d’avril, de mai ou de juin. J’augmente les prix tout de suite » ».



    Les libéraux, depuis les bancs de l’opposition, soutiennent en revanche que c’est bien la politique économique du gouvernement, ainsi que sa politique fiscale, qui demeurent la principale cause de l’accroissement du taux d’inflation en base annuelle. Le vice leader des députés du PNL, Dan Vâlceanu, membre de la même Commission de budget-finances, ne mâche pas ses mots:



    « Mais c’est évident que c’est entièrement la faute du gouvernement. Ce n’est pas la Banque nationale qui a mis en œuvre la politique fiscale qui est actuellement en vigueur.. Ce n’est pas à la Banque nationale de décider des majorations salariales ou les autres hausses qui ont été appliquées l’année précédente. La manière dont le marché fonctionne et la manière dont les prix s’établissent n’est pas du ressort de la BNR. La Banque centrale ne fait que collecter ces données concernant l’inflation et les rend publiques, c’est tout. »



    Les agrumes et les fruits frais demeurent les denrées dont l’accroissement des prix a été le plus marqué au mois de février 2018 par rapport au mois précédent, alors que, dans la catégorie des produits non alimentaires qui aient le plus augmenté on retrouve le gaz, qui a déterminé une croissance des tarifs de l’énergie électrique et de l’énergie thermique, appréciait Adrian Vasilescu, consultant en stratégie de la Banque nationale, et qui tente d’expliquer la hausse de 4,3% du taux d’inflation au mois de janvier dernier:



    « Les carburants, l’énergie électrique, l’énergie thermique, le gaz. Ces quatre cases, que l’Etat a fait bouger d’un coup, avec des accroissements bien supérieurs au taux d’inflation, nous ont amenés à ce taux global de l’inflation de 4,3%. L’Etat aurait dû accroître ces prix à temps, il ne fallait pas attendre l’automne, le mois de janvier 2018 pour ce faire, et alors on n’aurait pas eu ce taux de 4,3% d’inflation. La Banque nationale avait-elle la moindre marge de manœuvre, compte tenu des instruments dont elle dispose ? Pas du tout ! »



    Selon le baromètre d’opinion réalisé par l’IRSOP et l’Ecole nationale des études administratives et politiques et récemment publié par l’agence roumaine de presse Agerpres, l’activité industrielle aurait été dans une phase de contraction sévère au mois de janvier passé, et ce pour le deuxième mois consécutif. Les chefs d’entreprises interrogés mettaient en cause l’augmentation des prix des matières premières au niveau global, et notamment du pétrole et des minerais ferreux, conséquence de la relance économique, ce qui se traduit en fin de compte par une augmentation des coûts de production. D’autre part, les commerçants ont augmenté à leur tour les prix des produits, ce qui ne fait qu’accroître l’inflation. Aussi, les chefs d’entreprises interrogés s’attendaient à un accroissement de leurs carnets de commandes et du volume de la production, certains misant même sur une hausse des commandes gouvernementales dans le domaine de l’infrastructure.



    Lors d’un séminaire organisé récemment, le président du Conseil de la concurrence, Bogdan Chiriţoiu, observait que l’augmentation de 4% du prix des produits alimentaires enregistré au niveau de l’année 2016 n’impactait pas énormément. Selon les données européennes disponibles, les prix des denrées alimentaires ne se situent en Roumanie qu’à un niveau qui ne représente pas plus de 60% du niveau des prix alimentaires qui a cours en l’UE. Aussi, selon Bogdan Chiriţoiu (je cite) « Avant notre adhésion à l’Union européenne, on trouvait une inflation à deux chiffres en Roumanie. Voir les prix des aliments augmenter de 10% tous les ans était monnaie courante. Ce n’est que depuis quelques années que l’on est entré dans le club des pays disons responsables, et que l’on a réussi à avoir un taux très bas de l’inflation. Les prix ont augmenté, c’est vrai, mais des années durant, les prix des aliments avaient stagné ou avaient carrément baissé » (fin de citation).



    Et même si la Banque nationale de Roumanie a révisé à la hausse, à 3,5%, le taux d’inflation pour la fin de cette année et que, pour 2019, elle estime un taux d’inflation de 3,1%, les responsables des Finances, plus optimistes, ont transmis aux Conseils locaux un taux d’indexation des taxes locales, ce dernier calqué sur le taux estimé de l’inflation, de seulement 1,34% pour l’année 2019. (Trad.: Ionut Jugureanu)






  • 27.03.2018

    27.03.2018

    Réunion – Le Parlement de Bucarest s’est réuni ce mardi en séance solennelle à l’occasion du centenaire de l’Union de la Bessarabie avec la Roumanie. A cette occasion, une déclaration censée rendre hommage aux auteurs de l’union historique d’il y a un siècle a été adoptée en présence du chef de l’Etat, Klaus Iohannis, de la première ministre, Viorica Dancila, de la princesse Margareta, la dépositaire de la Couronne roumaine, du Patriarche de l’Eglise Orthodoxe Roumaine, Daniel et du vice-premier ministre moldave, Iurie Leanca et du chef du gouvernement de Chisinau, Andrian Candu. Province habitée par une population majoritaire roumaine et annexée par l’Empire des tsars, la Bessarabie a réintégré la Roumanie à la fin de la Première Guerre mondiale, le 27 mars 1918. L’URSS l’a annexée à nouveau, en juin 1940. Une partie de son territoire constitue l’actuelle République de Moldova. Dimanche, des dizaines de milliers de citoyens des deux Etats roumains sont sortis dans la rue pour réclamer l’union de la République de Moldova avec la Roumanie.

    Expulsion – Les Etats-Unis, le Canada, l’Ukraine, l’Australie, la Norvège, ainsi que seize pays de l’Union européenne dont la Roumanie, ont annoncé une vague d’expulsions de diplomates russes en solidarité avec la Grande-Bretagne, après l’empoisonnement d’un ex-espion russe, Serguei Skripal, et de sa fille Youlia, dans le sud de l’Angleterre.Dans le cadre de cette initiative commune, Washington a annoncé lundi l’expulsion de 60 espions russes, qui disposent de sept jours pour quitter le territoire, et la fermeture du consulat de Russie à Seattle. Pour sa part, Moscou continue à rejeter toute responsabilité dans l’affaire Skripal considérée comme la première attaque neurotoxique d’Europe depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale. La Russie menace de mesures de réciprocité.


    Santé – Les syndicats des professionnels de la santé se réunissent ce mardi en face du Ministère du Travail pour réclamer, entre autre, des majorations salariales à partir le 1 Mars pour tout le personnel médical et de la Sécurité sociale, le renoncement au plafonnement des bonus à hauteur de 30% et le remboursement des pertes enregistrées sur les revenus suite à la mise en place, le 1 janvier, des nouvelles réglementations salariales. Cela fait des années déjà que la Roumanie se confronte à un véritable exode des médecins et des infirmières vers l’Occident. Malgré des majorations salariales en vigueur depuis l’année dernière, le personnel médical continue à être mécontent et menace d’entrer en grève général. Le ministre de la Santé, Mme Sorina Pintea affirme que les syndicats n’ont pas de quoi se plaindre.

    Justice – Le Sénat roumain a adopté lundi soir, en tant que forum décisionnel, les controversées Lois de la justice portant sur l’organisation judiciaire, le statut des magistrats et le fonctionnement et l’organisation du Conseil supérieur de la Magistrature. La coalition au pouvoir PSD- ALDE, soutenue par l’UDMR a soutenu, à nouveau, que les textes avaient été reformulés en accord avec les décisions de la Cour constitutionnelle. En revanche, l’opposition a critiqué les modifications apportées à ces lois et a fait savoir qu’il existait des raisons de les attaquer, à nouveau, à la Cour constitutionnelle. Une partie des modifications apportées initialement aux lois de la justice ont provoqué les plus amples protestations depuis la chute du communisme, en Roumanie.



    Prix – Le Gala des Prix Gopo a lieu ce mardi, à Bucarest. Comme chaque année, lévénement se propose de primer les meilleures productions cinématographiques roumaines des 12 derniers mois. Avec 15 nominalisations, Un pas derrière les séraphins, premier long métrage de Daniel Sandu domine le classement, suivi par 6,9 sur l’échelle de Richter de Nicolae Caranfil et L’anniversaire de Dan Chisu, chacune des production ayant 8 nominalisations. D’autres productions susceptibles de remporter des prix sont Ana, mon amour de Calin Peter Netzer, Breaking News de Iulia Rugina et Fixeur d’Adrian Sitaru. Le prix pour toute la carrière sera remis cette année aux comédiens George Mihaita et Vladimir Gaitan.

    Foot – La sélection roumaine de football rencontre mardi, à domicile, la sélection de la Suède, pour un match amical comptant pour les préparatifs de la Roumanie à sa qualification à l’EURO 2020. C’est pour la première fois depuis 1994 que les deux sélections de football se rencontrent sur le terrain. Par ailleurs, ce mardi encore, à Ploiesti, en Roumanie, la sélection roumaine Under 19 rencontre l’Ukraine pour un match décisif pour sa qualification au Championnat européen prévu au mois de juillet, en Finlande. Avec deux victoires dans leur palmarès le plus récent- contre la Serbie et la Suède- les jeunes footballeurs roumains se contenteraient de faire match nul pour remporter la finale des préliminaires.

    Météo – Le temps reste plutôt morose en Roumanie où les températures sont toujours inférieures aux moyennes pluriannuelles. Ciel plutôt couvert avec des précipitations sur l’ouest, le centre et le nord du pays. Quelques chutes de neige et de la giboulée sont signalées en montagne. Les maxima vont de 5 à 12 degrés. Par ailleurs, plusieurs secteurs du Danube font l’objet d’une alerte jaune et orange aux inondations, valable jusqu’au début avril.

  • 14.02.2018

    14.02.2018

    Economie – La Roumanie a enregistré l’année dernière une croissance économique de 7% par rapport à 2016. Il s’agit de sa plus forte relance économique des 9 dernières années, selon les données fournies par l’Institut National de la Statistique. Le PIB a baissé de 8,8% au dernier trimestre 2016 à 6,9% au troisième trimestre de l’année dernière. Suite à la majoration des prix aux produits alimentaires et non alimentaires, le taux annuel de l’inflation est monté de 3,3% en décembre 2017 à 4,3% en janvier 2018. Par ailleurs, le boom de l’économie roumaine inquiète de plus en plus les experts financiers. Aux dires de l’analyste économique, Cristian Paun cité par AFP, la Roumanie- le pays européen à la plus forte croissance économique due à une consommation vigoureuse- est en train de négliger les investissements et s’apprête à en subir de lourdes conséquences. La Commission européenne a pour sa part affirmé que l’économie roumaine doit sa croissance au dynamisme de la consommation des ménages stimulée par la baisse des taxes et la majoration des salaires. Parallèlement, s’inquiète Bruxelles, les investissements publics ont diminué pour la deuxième année de suite.

    OTAN – Le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, se trouve à partir d’aujourd’hui à Bruxelles pour participer, deux jours durant, à une réunion de ses homologues des pays otaniens. A l’agenda du premier jour : des pourparlers sur la politique et la planification militaire nucléaire, lit-on dans un communiqué du Ministère roumain de la Défense nationale. Concrètement, les participants débattront des sujets tels la modernisation de l’Alliance, l’adaptation institutionnelle et de la structure de commandement de l’OTAN, la défense européenne et la coopération euro-atlantique. Les discussions seront également dominées par le taux de 2% du PIB que chaque pays membre devrait accorder aux dépenses militaires. Avant la réunion, le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, a affirmé qu’une enveloppe plus consistante réservée à la défense et des capacités renforcées en Europe seraient à même de consolider les structures otaniennes à condition que les efforts européens soient complémentaires à ceux de l’Alliance et non pas une alternative.

    Migration – Presque 5000 personnes ont demandé asile politique en Roumanie l’année dernière, de presque 50% de plus par rapport à 2016, apprend-on auprès des autorités roumaines. Sur ce total, plus de 1300 se sont vu reconnaître le statut de réfugié ou accorder de la protection subsidiaire, tandis que 1500 autres ont bénéficié de différentes formes de prise en charge et ont été inscrits dans des programmes d’insertion. 174 étrangers ont été reloqués de Grèce et d’Italie et 43 syriens ont été accueillis par la Roumanie. La plupart des demandeurs d’asile sont d’origine irakienne, syrienne, afghane ou pakistanaise. Prix – L’écrivain roumain, Mircea Cartarescu, s’est vu décerner le prix « Thomas Mann » pour la littérature en 2018, l’une des distinctions les plus importantes de la littérature allemande. D’un montant de 25.000 euros, le prix lui sera remis, le 17 novembre, par la ville de Lübeck et l’Académie de Beaux Arts de Bavière. Considéré comme la voix la plus importante de la littérature roumaine contemporaine, Mircea Cartarescu a fait ses débuts littéraires par des recueils de poésie avant de se consacrer à la prose. Sa trilogie « Orbitor » lui a assuré définitivement une place parmi les grands noms de la littérature mondiale, a motivé son choix le jury de la compétition littéraire. En 2015, Mircea Cartarescu s’est vu remettre le Prix européen de l’Entente à la Foire du livre de Leipzig. Ses ouvrages- poésies, romans, récits et essais- sont traduits en allemand, anglais, français, italien, espagnol, polonais, suédois, bulgare et hongrois.

    Tennis – Quatre joueuses roumaines de tennis évolueront ce mercredi dans le cadre du tournoi de Doha, au Qatar. Simona Halep, n°2 mondiale, affrontera la Russe Ekaterina Makarova, 36e mondiale, Sorana Cârstea, 38e mondiale s’apprête à rencontrer sur le terrain la belge Elisa Mertens, Mihaela Buzarnescu (43è mondiale) jouera contre Jelena Ostapenko de Lettonie, 6ème mondiale et Monica Niculescu se retrouvera face à la Slovaque Magdalena Rybarikova. A Doha, Mihalea Buzarnescu figure aussi au tableau de la compétition de double dames.

    Météo – Temps morose et ciel couvert en Roumanie où les météorologues ont émis une alerte jaune à la neige pour 14 départements du centre et du nord-est du territoire. Il pleut sur le sud et le sud-est du pays, tandis que la giboulée touche l’ouest . Les maxima du jour vont de -1 à 9 degrés. 5 degrés à midi, dans la capitale roumaine.

  • A la une de la presse roumaine 26.01.2018

    A la une de la presse roumaine 26.01.2018

    Une nouvelle majoration des prix,
    une nouvelle composition du gouvernement et une nouvelle performance sportive-
    la presse roumaine en parle. « Les Roumains ont du mal à surmonter les problèmes financiers, ils n’ont pas de quoi payer à temps leurs charges, ils se voient contraints à reporter les visites chez le médecin et ils doivent renoncer à acheter de la viande et des fruits- tout cela pour faire des économies », lit-on dans l’édition en ligne d’Adevarul. Entre temps, sur la scène politique, les directions des deux partis de la coalition au pouvoir – le PSD et l’ALDE se sont réunies pour décider de la composition du futur gouvernement ayant à sa tête la sociale- démocrate Viorica Dancila.

  • A la une de la presse roumaine 12.01.2018

    A la une de la presse roumaine 12.01.2018

    20 gouvernements et 400 ministres se sont succédés à la tête de la Roumanie ces 28 dernières années, un nombre trop grand qui pourrait expliquer l’incapacité de l’administration centrale de lancer des programmes à long terme, titre Jurnalul National. Et cela dans un pays où la population se voit contrainte à débourser de plus en plus pour acheter produits alimentaires et carburants, lit-on dans Romania libera. Et ce n’est pas tout, note Adevarul qui précise que les Roumains risquent de se voir bloquer les comptes bancaires suite aux récents changements du Code fiscal.

  • Les gagnants du jeu-concours “Maramures – culture et traditions eu coeur de l’Europe”

    Les gagnants du jeu-concours “Maramures – culture et traditions eu coeur de l’Europe”

    Chers amis, RRI vous a invités à participer, jusqu’au 30 novembre 2017, le cachet de la poste faisant foi, à un nouveau concours doté de prix, « Maramureş – culture et traditions au cœur de l’Europe », consacré à l’un des départements les plus beaux et les plus visités de Roumanie, dans le nord du pays.

    Le concours ayant suscité votre intérêt, nous avons reçu 301 réponses correctes et complètes. Nous vous remercions et vous invitons à participer à d’autres jeux-concours aussi.

    Les prix et mentions du concours consistent en objets de promotion culturelle du Maramureş. Le concours a été organisé avec le Conseil départemental de Maramureş, la Mairie de Baia Mare, le Musée départemental d’art (Centre artistique de Baia Mare), la Filiale de Baia Mare de l’Union des artistes plasticiens, l’Evêché orthodoxe roumain du Maramureş et du Sătmar.

    Vous avez pu trouver les réponses correctes aux questions en suivant les émissions de RRI, notre site et nos profils Facebook, Google+, LinkedIn.

    Le concours s’est achevé le 30 novembre 2017, la date de la poste fait foi. Avant de connaître les noms des gagnants, nous vous rappelons les questions auxquelles vous avez été priés de répondre:

    Dans quelle partie de la Roumanie est situé le département de Maramureş ? Réponse correcte : dans le nord.

    – Comment s’appelle un monument célèbre d’art funéraire, une des principales attractions de cette région ? Réponse correcte : Le cimetière joyeux de Săpânţa.

    – Combien d’églises en bois du Maramureş figurent sur la Liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO ? Réponse correcte : 8.

    – Quel est le chef-lieu de ce département ? Réponse correcte : Baia Mare. Il est temps d’apprendre quels sont les gagnants.

    Nous avons accordé 30 Mentions à nos participants. Parmi eux – notre ami Farid Boumechaal d’Algérie. Il nous a écrit : « Je suis un auditeur fidèle de Radio Roumanie Internationale et j’entends toujours les programmes et les émissions sur la Roumanie et les lieux touristiques et les départements roumains les plus célèbres. Je veux savoir plus sur les traditions roumaines et les pays de l’Europe de l’Est ». Merci cher Farid Boumechaal d’écouter RRI. Nous espérons que notre cadeau vous fera plaisir.

    20 auditeurs de RRI ont été récompensés du IIIe Prix de notre concours, dont Amady Faye du Sénégal.

    Dans sa lettre, notre ami affirme s’être bien documenté sur la contrée de Maramures : « Les récits de voyage des aventuriers racontent que c’est l’un des plus beaux départements de Roumanie, avec de pittoresques paysages à couper le souffle. Les images que j’ai vues sur Internet confirment que cette partie Nord de la Roumanie est un paradis terrestre. Fort de ce constat, le Maramures vaut effectivement la peine d’être visité et c’est pourquoi, je participe à ce jeu qui lui est consacré. Pourquoi j’écoute les émissions de RRI et vous suis en ligne ? Réponse: La radio amie m’offre des émissions alléchantes et de haute facture sur la Roumanie, ce beau pays au cœur de l’Europe. C’est toujours avec une immense joie que j’écoute les belles rubriques de Radio Roumanie Internationale. Je ne m’ennuie jamais en écoutant ces formidables émissions qui me parviennent en direct de Bucarest ! »
    Merci cher ami pour ces mots et pour votre participation constante à tous les jeux de RRI. Félicitations une fois de plus !

    20 autres participants recevront le IIe Prix de notre jeu – concours sur la contrée de Maramures. Parmi eux, deux auditeurs du Service français : Christian Ghibaudo et Bernard Launay, de France. Félicitations à tous les deux !

    Dans une lettre de réponse bien fournie Christian Ghibaudo écrit : « Ce qui m’a déterminé à participer, c’est surtout qu’en principe je participe à tous les concours organisés par RRI. Ces jeux-concours sont toujours intéressants, ce n’est pas très difficile de trouver les réponses, car en écoutant régulièrement RRI on a facilement de quoi répondre. Alors, j’écoute RRI sur les ondes courtes ou plus souvent en ligne, car en fait c’est très facile de vous écouter, les ondes courtes passent très bien chez moi que cela soit à midi ou en fin d’après-midi. Après avec Internet, c’est bien sûr plus facile avec une très bonne écoute. De plus c’est très facile de naviguer sur votre site. De plus en plus, il y a des chroniques et des émissions qui sont en ligne pendant plusieurs semaines. C’est très utile, quand on n’a pas toujours le temps d’écouter l’émission en entier. C’est un bon moyen de ne pas manquer ses chroniques préférées. De plus avec les réseaux sociaux (Facebook en particulier) on a régulièrement une mise à jour. Ainsi c’est un bon moyen de ne pas manquer certains rendez-vous avec RRI.Et puis le thème de ce concours, a un aspect particulier pour moi. En effet, en 2001 j’avais été le gagnant d’un concours organisé par RRI, avec pour premier prix un voyage au Maramures. Eh bien, je me souviens encore très bien de ce voyage, qui a été pour moi le premier en Roumanie. C’était quelque chose pour moi, car au début du millénaire la Roumanie n’avait pas toujours « bonne presse » en France, et donc j’étais très content de faire ce voyage découverte. Je me souviens très bien de ce voyage, et surtout quand je fus accueilli à l’aéroport par Ileana et Andrei. Après pendant presque une semaine, j’ai pu découvrir cette très belle région, bien loin de l’agitation de Bucarest ! ».
    Merci cher ami pour cette explication si vaste et pour votre fidélité à RRI.

    A son tour, Bernard Launay de France motive sa participation de la manière suivante : «J’apprécie beaucoup de participer à vos concours car cela me permet d’effectuer quelques recherches complémentaires pour mieux connaître votre pays. De plus cela fait très plaisir de recevoir quelque objets ou cartes de votre part… je les collectionne précieusement. Enfin, cela montre le dynamisme de votre station et je veux absolument vous soutenir. Je me fais une joie chaque semaine de vous retrouver au rendez-vous de chaque émission, je voyage, j’apprends, je me cultive, je découvre. Dans la période actuelle il me semble très important de resserrer les liens entre nos pays et cela passe par la connaissance. Je fais dès que j’en ai la possibilité, la promotion de la Roumanie … j’aimerais que mes compatriotes fassent aussi la connaissance avec votre pays et décident d’y séjourner. En quelque sorte, j’essaie d’être votre ambassadeur. Ne stoppez surtout pas vos émissions ! » nous exhorte notre ami Bernard Launay et nous l’en remercions.

    Nous avons décerné le Premier Prix à 10 auditeurs de RRI, dont Oscar Castillo Cabrera, du Pérou, qui affirme : «Ce qui me pousse à participer aux jeux-concours organisés par RRI c’est l’opportunité de découvrir la culture et la civilisation d’un pays latin, entouré de voisins slaves. J’écoute les programmes de RRI pour me tenir au courant de l’actualité roumaine ».

    Voici ce qu’a écrit un autre gagnant du premier prix, Miodrag Ristici, de Serbie: « Chers journalistes, je suis avec attention les bulletins d’information que vous transmettez chaque jour sur l’actualité roumaine et internationale. Il est intéressant d’entendre, depuis un pays très proche géographiquement, quels sont les principaux événements du jour ou de la semaine. Par ailleurs, je trouve utile de savoir quels sont les points d’attraction et les offres touristiques d’un pays aussi beau que le vôtre. C’est grâce à vos émissions que j’ai appris les opportunités en matière de cure dans les différentes villes d’eau de Roumanie. Je suis, bien sûr, fort intéressé par votre musique, par les performances de l’industrie automobile, par la riche offre touristique roumaine et par les concours dotés de prix ».

    Enfin 9 participants seront récompensés d’un Prix Spécial. Parmi eux, Jean Marc Olry, de France, qui le mérite bien, car il s’est documenté extrêmement bien pour chaque réponse à nos questions.

    A la fin de sa participation Jean Marc Olry affirme : « Plusieurs éléments sont venus se cristalliser et m’ont poussé à me « prêter au jeu »… D’abord vos émissions qui parlent souvent du Maramureş (Radio Tour, A la Découverte de la Roumanie, Terre Verte …) ; le numéro 77 de la Revue Regard ; le disque du Dumitru Fărcaş qui recèle quelques « trésors folkloriques » agréables à l’oreille venus de cette région. Et puis il y a eu le film « Wild Carpathia » que mes hôtes de Târgu Jiu avaient mis à ma disposition… Une partie importante était consacrée au Maramureş avec, en outre, le témoignage du Prince Charles. La beauté des images, les traditions évoquées, les fleurs, les abeilles, le miel… Comment ne pas participer au jeu, avant, un jour, d’y aller ! Vos émissions sont intéressantes, variées et parfois très courageuses par les thèmes abordés; l’équipe est agréable et proche malgré les 2000 km qui nous séparent. Vos points de vue, quelques fois différents des nôtres, permettent d’ouvrir notre esprit et d’appréhender les choses en les regardant de l’Est. Parfois on me demande pourquoi j’ai envie d’apprendre le roumain … alors je réponds que j’ai des amis à Bucarest ».

    Voilà chers amis pour les gagnants de notre jeu – concours consacré à la belle contrée de Maramures. Un grand merci à toutes celles et à tous ceux qui ont répondu aux questions et nous ont fait part de leurs motivations pour participer à ce jeu-concours.

    Les prix et les mentions seront expédiés par la poste, les mois prochains. Veuillez accuser réception, par courrier ou par e-mail, tant du colis que de son contenu. Merci encore une fois pour avoir tenté vos chances et envoyé vos réponses. Nous vous attendons nombreux aux prochains jeux-concours de RRI! (Alecu Marciuc, Eugen Cojocariu)

  • Les gagnants du jeu-concours “Maramures – culture et traditions eu coeur de l’Europe”

    Les gagnants du jeu-concours “Maramures – culture et traditions eu coeur de l’Europe”

    Chers amis, RRI vous a invités à participer, jusqu’au 30 novembre 2017, le cachet de la poste faisant foi, à un nouveau concours doté de prix, « Maramureş – culture et traditions au cœur de l’Europe », consacré à l’un des départements les plus beaux et les plus visités de Roumanie, dans le nord du pays.

    Le concours ayant suscité votre intérêt, nous avons reçu 301 réponses correctes et complètes. Nous vous remercions et vous invitons à participer à d’autres jeux-concours aussi.

    Les prix et mentions du concours consistent en objets de promotion culturelle du Maramureş. Le concours a été organisé avec le Conseil départemental de Maramureş, la Mairie de Baia Mare, le Musée départemental d’art (Centre artistique de Baia Mare), la Filiale de Baia Mare de l’Union des artistes plasticiens, l’Evêché orthodoxe roumain du Maramureş et du Sătmar.

    Vous avez pu trouver les réponses correctes aux questions en suivant les émissions de RRI, notre site et nos profils Facebook, Google+, LinkedIn.

    Le concours s’est achevé le 30 novembre 2017, la date de la poste fait foi. Avant de connaître les noms des gagnants, nous vous rappelons les questions auxquelles vous avez été priés de répondre:

    Dans quelle partie de la Roumanie est situé le département de Maramureş ? Réponse correcte : dans le nord.

    – Comment s’appelle un monument célèbre d’art funéraire, une des principales attractions de cette région ? Réponse correcte : Le cimetière joyeux de Săpânţa.

    – Combien d’églises en bois du Maramureş figurent sur la Liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO ? Réponse correcte : 8.

    – Quel est le chef-lieu de ce département ? Réponse correcte : Baia Mare. Il est temps d’apprendre quels sont les gagnants.

    Nous avons accordé 30 Mentions à nos participants. Parmi eux – notre ami Farid Boumechaal d’Algérie. Il nous a écrit : « Je suis un auditeur fidèle de Radio Roumanie Internationale et j’entends toujours les programmes et les émissions sur la Roumanie et les lieux touristiques et les départements roumains les plus célèbres. Je veux savoir plus sur les traditions roumaines et les pays de l’Europe de l’Est ». Merci cher Farid Boumechaal d’écouter RRI. Nous espérons que notre cadeau vous fera plaisir.

    20 auditeurs de RRI ont été récompensés du IIIe Prix de notre concours, dont Amady Faye du Sénégal.

    Dans sa lettre, notre ami affirme s’être bien documenté sur la contrée de Maramures : « Les récits de voyage des aventuriers racontent que c’est l’un des plus beaux départements de Roumanie, avec de pittoresques paysages à couper le souffle. Les images que j’ai vues sur Internet confirment que cette partie Nord de la Roumanie est un paradis terrestre. Fort de ce constat, le Maramures vaut effectivement la peine d’être visité et c’est pourquoi, je participe à ce jeu qui lui est consacré. Pourquoi j’écoute les émissions de RRI et vous suis en ligne ? Réponse: La radio amie m’offre des émissions alléchantes et de haute facture sur la Roumanie, ce beau pays au cœur de l’Europe. C’est toujours avec une immense joie que j’écoute les belles rubriques de Radio Roumanie Internationale. Je ne m’ennuie jamais en écoutant ces formidables émissions qui me parviennent en direct de Bucarest ! »
    Merci cher ami pour ces mots et pour votre participation constante à tous les jeux de RRI. Félicitations une fois de plus !

    20 autres participants recevront le IIe Prix de notre jeu – concours sur la contrée de Maramures. Parmi eux, deux auditeurs du Service français : Christian Ghibaudo et Bernard Launay, de France. Félicitations à tous les deux !

    Dans une lettre de réponse bien fournie Christian Ghibaudo écrit : « Ce qui m’a déterminé à participer, c’est surtout qu’en principe je participe à tous les concours organisés par RRI. Ces jeux-concours sont toujours intéressants, ce n’est pas très difficile de trouver les réponses, car en écoutant régulièrement RRI on a facilement de quoi répondre. Alors, j’écoute RRI sur les ondes courtes ou plus souvent en ligne, car en fait c’est très facile de vous écouter, les ondes courtes passent très bien chez moi que cela soit à midi ou en fin d’après-midi. Après avec Internet, c’est bien sûr plus facile avec une très bonne écoute. De plus c’est très facile de naviguer sur votre site. De plus en plus, il y a des chroniques et des émissions qui sont en ligne pendant plusieurs semaines. C’est très utile, quand on n’a pas toujours le temps d’écouter l’émission en entier. C’est un bon moyen de ne pas manquer ses chroniques préférées. De plus avec les réseaux sociaux (Facebook en particulier) on a régulièrement une mise à jour. Ainsi c’est un bon moyen de ne pas manquer certains rendez-vous avec RRI.Et puis le thème de ce concours, a un aspect particulier pour moi. En effet, en 2001 j’avais été le gagnant d’un concours organisé par RRI, avec pour premier prix un voyage au Maramures. Eh bien, je me souviens encore très bien de ce voyage, qui a été pour moi le premier en Roumanie. C’était quelque chose pour moi, car au début du millénaire la Roumanie n’avait pas toujours « bonne presse » en France, et donc j’étais très content de faire ce voyage découverte. Je me souviens très bien de ce voyage, et surtout quand je fus accueilli à l’aéroport par Ileana et Andrei. Après pendant presque une semaine, j’ai pu découvrir cette très belle région, bien loin de l’agitation de Bucarest ! ».
    Merci cher ami pour cette explication si vaste et pour votre fidélité à RRI.

    A son tour, Bernard Launay de France motive sa participation de la manière suivante : «J’apprécie beaucoup de participer à vos concours car cela me permet d’effectuer quelques recherches complémentaires pour mieux connaître votre pays. De plus cela fait très plaisir de recevoir quelque objets ou cartes de votre part… je les collectionne précieusement. Enfin, cela montre le dynamisme de votre station et je veux absolument vous soutenir. Je me fais une joie chaque semaine de vous retrouver au rendez-vous de chaque émission, je voyage, j’apprends, je me cultive, je découvre. Dans la période actuelle il me semble très important de resserrer les liens entre nos pays et cela passe par la connaissance. Je fais dès que j’en ai la possibilité, la promotion de la Roumanie … j’aimerais que mes compatriotes fassent aussi la connaissance avec votre pays et décident d’y séjourner. En quelque sorte, j’essaie d’être votre ambassadeur. Ne stoppez surtout pas vos émissions ! » nous exhorte notre ami Bernard Launay et nous l’en remercions.

    Nous avons décerné le Premier Prix à 10 auditeurs de RRI, dont Oscar Castillo Cabrera, du Pérou, qui affirme : «Ce qui me pousse à participer aux jeux-concours organisés par RRI c’est l’opportunité de découvrir la culture et la civilisation d’un pays latin, entouré de voisins slaves. J’écoute les programmes de RRI pour me tenir au courant de l’actualité roumaine ».

    Voici ce qu’a écrit un autre gagnant du premier prix, Miodrag Ristici, de Serbie: « Chers journalistes, je suis avec attention les bulletins d’information que vous transmettez chaque jour sur l’actualité roumaine et internationale. Il est intéressant d’entendre, depuis un pays très proche géographiquement, quels sont les principaux événements du jour ou de la semaine. Par ailleurs, je trouve utile de savoir quels sont les points d’attraction et les offres touristiques d’un pays aussi beau que le vôtre. C’est grâce à vos émissions que j’ai appris les opportunités en matière de cure dans les différentes villes d’eau de Roumanie. Je suis, bien sûr, fort intéressé par votre musique, par les performances de l’industrie automobile, par la riche offre touristique roumaine et par les concours dotés de prix ».

    Enfin 9 participants seront récompensés d’un Prix Spécial. Parmi eux, Jean Marc Olry, de France, qui le mérite bien, car il s’est documenté extrêmement bien pour chaque réponse à nos questions.

    A la fin de sa participation Jean Marc Olry affirme : « Plusieurs éléments sont venus se cristalliser et m’ont poussé à me « prêter au jeu »… D’abord vos émissions qui parlent souvent du Maramureş (Radio Tour, A la Découverte de la Roumanie, Terre Verte …) ; le numéro 77 de la Revue Regard ; le disque du Dumitru Fărcaş qui recèle quelques « trésors folkloriques » agréables à l’oreille venus de cette région. Et puis il y a eu le film « Wild Carpathia » que mes hôtes de Târgu Jiu avaient mis à ma disposition… Une partie importante était consacrée au Maramureş avec, en outre, le témoignage du Prince Charles. La beauté des images, les traditions évoquées, les fleurs, les abeilles, le miel… Comment ne pas participer au jeu, avant, un jour, d’y aller ! Vos émissions sont intéressantes, variées et parfois très courageuses par les thèmes abordés; l’équipe est agréable et proche malgré les 2000 km qui nous séparent. Vos points de vue, quelques fois différents des nôtres, permettent d’ouvrir notre esprit et d’appréhender les choses en les regardant de l’Est. Parfois on me demande pourquoi j’ai envie d’apprendre le roumain … alors je réponds que j’ai des amis à Bucarest ».

    Voilà chers amis pour les gagnants de notre jeu – concours consacré à la belle contrée de Maramures. Un grand merci à toutes celles et à tous ceux qui ont répondu aux questions et nous ont fait part de leurs motivations pour participer à ce jeu-concours.

    Les prix et les mentions seront expédiés par la poste, les mois prochains. Veuillez accuser réception, par courrier ou par e-mail, tant du colis que de son contenu. Merci encore une fois pour avoir tenté vos chances et envoyé vos réponses. Nous vous attendons nombreux aux prochains jeux-concours de RRI! (Alecu Marciuc, Eugen Cojocariu)

  • A la Une de la presse roumaine – 24.11.2017

    A la Une de la presse roumaine – 24.11.2017

    La presse nationale consacre d’amples articles à la Justice roumaine et notamment à la réforme de celle-ci. Les quotidiens la mettent en rapport aussi avec les mesures visant les institutions judiciaires en Pologne, qui ont provoqué de vives critiques de la part des leaders européens.

  • Rencontre avec Fawzia Zouari

    Rencontre avec Fawzia Zouari

    Cette maison des lettres françaises et francophones, tellement chaleureuse et accueillante, qu’est la librairie Kyralina, de Bucarest, nous est à nouveau ouverte au Son des mots. Les invitées d’Ileana Taroi et de Valentine Gigaudaut sont l’écrivaine Fawzia Zouari et Youma Fall, Directrice de la langue française, culture et diversités de l’OIF.



  • A la Une de la presse roumaine 21.11.2017

    A la Une de la presse roumaine 21.11.2017

    Une nouvelle fait le tour de la presse roumaine ce mardi : « la fortune de Liviu Dragnea (chef du Parti Social-Démocrate et président de la Chambre des députés de Bucarest) a été mise sous séquestre ». Le Conseil de la Concurrence explique la flambée des prix des aliments, alors que le PSD dresse le bilan de ses 10 mois de gouvernance, un bilan que la presse détruit carrément.

  • Pourquoi les prix ont-ils augmenté ?

    Pourquoi les prix ont-ils augmenté ?

    Depuis plusieurs années, les Roumains sont confrontés à une situation qui se répète constamment avant les fêtes d’hiver et puis avant Pâques : la majoration inexplicable du prix des produits alimentaires. Les commerçants ont été les premiers à être accusés de profiter de ces périodes, lorsque la consommation dépasse de loin la moyenne annuelle. De toute façon, à la veille des fêtes, les consommateurs sont prêts à dépenser n’importe combien pour pouvoir préparer des festins dont ils sont habitués.

    Mais cette année, les majorations de prix sont beaucoup plus sévères que d’habitude. Le prix des œufs, de la viande et des laitages et notamment du beurre a même doublé dans les étals de certains supermarchés. Dans le cas des œufs, la majoration des prix est due à une baisse de la production suite à l’arrivée de l’hiver, mais aussi à la crise du marché européen provoqué par le scandale de la contamination au Fipronil, qui a touché des fermes aux Pays-Bas, en France et en Belgique.

    Une crise européenne est également invoquée lorsqu’il s’agit de la majoration du prix du beurre. Pourtant pour ce qui est du prix de la viande, celui-ci est supérieur même si selon l’Association roumaine des éleveurs et des exportateurs, dans le cas des volailles et du porc, le prix du produit à la sortie de la ferme a baissé de 30% par rapport à l’année dernière. Même le ministre de l’agriculture de Bucarest, Petre Daea affirme que les majorations de prix sont injustifiables : « Nous avons analysé chaque produit présent dans les étals en commençant par le producteur. Nous avons constaté que les coûts de production des fermiers sont les mêmes. Nous n’avons pas identifié d’éléments objectifs qui puissent justifier un tel prix. Nous avons demandé une réponse du Conseil de la Concurrence, parce que c’est l’institution habileté pour faire ce genre de choses. Ce sont eux qui disposent de tous les instruments légaux d’identifier s’il existe d’autres facteurs perturbateurs sur le marché » a explique Petre Daea.

    Parmi les facteurs susceptibles d’influencer les coûts de production et de transport, figure aussi la majoration des tarifs énergétiques et du prix des carburants, ainsi que la dépréciation de la monnaie nationale le leu par rapport à l’Euro. Mais la totalité de ces facteurs n’aurait pas pu provoquer une majoration du simple au double du prix des produits alimentaires, déclare le président des syndicats de l’industrie alimentaire, Dragos Frumosu : « Il est difficile de pénaliser quelqu’un parce qu’en fin de compte il s’agit d’un marché libre. Le problème c’est l’attitude de mépris de ceux qui font augmenter les prix envers les consommateurs qui leur mettent quotidiennement de l’argent dans la poche », explique Dragos Frumosu. Alors que celui-ci accuse un « jeu » au niveau international au bénéfice des producteurs, le président du patronat de l’industrie alimentaire Sorin Minea ne croit pas en une théorie de la conspiration. Il affirme que les actuelles augmentations des prix ne constituent que le début d’un processus dont les effets majeurs seront visibles au cours de l’année prochaine.


    « La majoration des prix à l’avenir inclura des coûts supplémentaires : électricité, énergie, carburants, inflation, dépréciation du leu, majoration du salaire brut. Tous ces éléments contribueront à la création d’un nouveau prix » explique Sorin Minea. Selon les chiffres de l’Institut national des statistiques, durant les dix premiers mois de cette année, le prix de l’électricité a progressé de plus de 7%, le prix de l’énergie thermique a augmenté de 3% et celui du gaz de 2%. (Roxana Vasile)

  • 04.11.2017

    04.11.2017

    Syndicats — La Fédération syndicale Solidaritatea sanitară de Roumanie a fait savoir qu’elle s’opposait au projet gouvernemental visant à transférer les contributions sociales de l’employeur vers l’employé et qu’elle se ralliait à l’appel à la grève générale lancée par les grandes confédérations de syndicats. Antérieurement, la CNSLR Frăţia, le Cartel Alfa et le Bloc national syndical avaient exprimé leur craintes que ce transfert n’entraîne la diminution des salaires et la perte d’emplois. A leur tour, les patronats affirment que l’adoption des mesures fiscales annoncées conduira à des licenciements. Le Parti national libéral, d’opposition, a annoncé qu’il allait saisir la Cour Constitutionnelle si le gouvernement ne renonçait pas à ses plans. Le président Klaus Iohannis a qualifié le projet gouvernemental en question de « bouleversement fiscal », précisant que ceux qui touchent actuellement le salaire moyen brut n’auraient à gagner que 3 lei, soit l’équivalent de quelque 70 centimes d’euros. En réplique, le premier-ministre Mihai Tudose et le chef des sociaux-démocrates, Liviu Dragnea, ont déclaré qu’ils ne comprenaient pas cette opposition aux mesures prévues pour l’année prochaine, étant donné que tant les employeurs que les employés auraient à y gagner. Le cabinet Tudose a reporté à lundi la séance consacrée au débat autour des nouvelles mesures fiscales, en arguant du fait que certains des projets figurant à l’ordre du jour n’avaient pas les avis nécessaires.



    Initiative — Le député européen de Roumanie Cătălin Ivan a fait savoir qu’il envisageait de déclencher une campagne nationale de collecte de signatures afin d’interdire les actions au porteur. N’étant pas nominatives, ces actions peuvent être transférées d’un propriétaire à un autre, éludant ainsi toute évidence comptable, explique-t-il. Cătălin Ivan affirme également que ces actions empêchent la lutte contre la corruption, car elles permettent aux dignitaires ou aux fonctionnaires de se cacher derrière certaines compagnies qui se voient attribuer des marchés publics. Selon les données officielles, en Roumanie près de 400 entreprises utilisent les titres au porteur et la majorité dentre elles déroulent des contrats avec l’Etat estimés à plusieurs centaines de millions d’euros. Certains pays tels le Royaume-Uni, la Belgique, le Portugal, la République Tchèque, Malte ou Chypre ont déjà supprimé les titres au porteur.



    Elections — Les habitants de Deva – chef-lieu dans l’ouest de la Roumanie – et de 16 communes de 12 comtés à travers le pays vont élire dimanche leurs maires et les membres des conseils locaux. Dans toutes ces localités, les postes de maire étaient vacant. A Deva, par exemple, l’ancien maire, Mircia Muntean, reconduit à ses fonctions à l’été 2016, a été condamné définitivement à six ans de prison ferme pour abus de pouvoir et conduite sous l’influence de l’alcool.



    Tourisme médical — Les ministères roumains de la Santé et du Tourisme vont coopérer à l’élaboration de paquets touristiques comportant des services médicaux aussi. L’annonce a été faite par le ministre de la Santé, Florian Bodog, lors de la Conférence sur le tourisme médical organisée à Bucarest. Les patients qui viennent de l’étranger sont surtout intéressés par les traitements dentaires, les interventions de chirurgie plastique ou esthétique ou bien par les cures balnéaires, a expliqué le ministre. Et lui d’ajouter que le gouvernement de Bucarest devrait approuver prochainement la loi du Partenariat public-privé, qui permettra aux partenaires étrangers d’investir en Roumanie, y compris dans le secteur médical. “Nous avons déjà reçu plusieurs offres concernant la construction d’hôpitaux et la création de centres de chirurgie cardio – vasculaire ou de récupération”, a encore déclaré le ministre Florian Bodog.



    Visite — Une délégation du Parti national libéral, principale formation politique d’opposition en Roumanie, va effectuer, du 10 au 19 novembre, une visite aux Etats-Unis. La délégation, dirigée par le leader libéral Ludovic Orban, doit rencontrer des membres du Congrès et du Sénat américains, des officiels du Département d’Etat, des représentants de certaines ONGs, du milieu des affaires, ainsi que de la communauté roumaine vivant aux Etats — Unis. Le renforcement du partenariat spécial entre Bucarest et Washington est un aspect prioritaire de l’approche du PNL en matière de politique étrangère. En ce sens, le parti mettra l’accent sur le développement des relations bilatérales dans plusieurs domaines d’intérêt commun, est-il dit dans le communiqué de cette formation politique. Par ailleurs, le PNL juge très importante la relation avec la diaspora roumaine vivant aux Etats-Unis, vu son rôle dans le développement et l’approfondissement des rapports bilatéraux, précise encore le document.



    Prix –“Explosif”, production du Théâtre national radiophonique de la Société roumaine de radiodiffusion, écrite par Elise Wilk et réalisée par Mihnea Chelaru a remporté le prix de l’Association des radiodiffuseurs d’Asie et du Pacifique, dans la catégorie “Drame”. La cérémonie de remise de prix a eu lieu en Chine, lors de l’Assemblée générale de lUnion de radiodiffusion pour lAsie et le Pacifique (ABU), un réseau qui réunit 272 membres, diffuseurs de médias de 69 pays.



    Tennis — Le Roumain Horia Tecau et le Néerlandais Jean-Julien Rojer se sont qualifiés pour les demi-finales du tournoi de double messieurs Masters 1.000 ATP de Paris. Ils ont vaincu, en quarts de finales, les jumeaux américains Bob et Mike Bryan, sur le score de 6-1, 7-5. Dans la pénultième phase de la compétition, Tecău et Rojer rencontreront le duo Ivan Dodig (Croatie)/Marcel Granollers-Pujol (Espagne). Tecău et Rojer, qui ont remporté le double messieurs de lUS Open 2017, vont participer au Tournoi des champions de Londres.



    Météo –Le ciel est plutôt couvert. Il pleut dans le sud et l’est du pays, tandis que des chutes de neige et de la grêle sont signalées en haute montagne. Les températures maximales de la journée vont de 9 à 17 degrés. Il faisait 14 degrés à midi dans la capitale, Bucarest.


  • Accises et prix des carburants

    Accises et prix des carburants

    Ce vendredi en Roumanie, la taxe sur les carburants a été majorée de 16 bani (environ 3,5 centimes d’euro) par litre, une nouvelle majoration identique étant prévue pour le 1er octobre prochain. Cette mesure, censée augmenter les recettes budgétaires, a été prise après l’élimination, en début d’année, de la taxe supplémentaire de 7 centimes d’euro par litre.

    En outre – explique le ministre des Finances, Ionuţ Mişa, la Roumanie a affiché cet été le prix de l’essence le plus bas et le troisième plus bas prix du gasoil sur l’ensemble de l’Union européenne. Il a également précisé que la décision d’opérer une majoration en deux étapes était censée amortir le choc répercuté sur la consommation, qui pourrait déterminer une hausse des prix sur le marché. Les analystes financiers ne partagent pas ce point de vue et avertissent de l’effet domino que cette mesure entraînera à coup sûr au niveau de l’économie.

    L’analyste économique Cristian Păun explique: « Une augmentation de la taxe sur les combustibles se reflètera dans les prix. Les combustibles sont impliqués dans la fabrication des produits, ainsi que dans le transport des marchandises et des personnes. Prenons un produit qui se trouve sur l’étagère d’un magasin : on a utilisé des combustibles pour le fabriquer, pour le transporter jusqu’au magasin et nous, les clients, nous avons utilisé, nous aussi, des combustibles pour aller l’acheter. Cette taxe supplémentaire reflète uniquement une situation de crise au niveau du budget d’Etat, elle ne peut avoir l’effet escompté que sur le court terme, alors que sur le long terme elle est préjudiciable, car elle ne stimule le développement d’aucun secteur. »

    L’Union nationale du patronat roumain (UNPR) partage cet avis, désapprouvant fermement l’introduction de la taxe supplémentaire sur les carburants. Elle estime que les prix des biens et des services augmenteront, risquant d’entraîner une tendance inflationniste après une stabilité relative des prix. L’Union du patronat avertit que l’application de cette mesure fera disparaître des sociétés de transport, déterminant une perte d’emplois. Le mécontentement des transporteurs est amplifié par le fait que, ces derniers temps, avant donc l’introduction de la taxe supplémentaire, les prix des carburants à la pompe avaient augmenté, à leur avis de manière injustifiée.

    Afin de calmer les esprits, le premier ministre Mihai Tudose a annoncé que le gouvernement abordera cette question la semaine prochaine. De l’avis des spécialistes, il s’agirait d’une majoration artificielle, imposée par les grandes chaînes de stations-service du pays et non pas par l’évolution du prix du brut au niveau mondial.

  • Crise des médicaments et vaccins en Roumanie

    Crise des médicaments et vaccins en Roumanie

    Il convient de préciser que les médicaments achetés aux prix de Roumanie sont devenus les moins chers d’Europe, lorsque le gouvernement en place a décidé de faire baisser leurs prix de 35%, en relation avec les salaires très bas ici. Une mesure qui s’est avérée mortelle pour les patients. Les producteurs ont annoncé en mars qu’ils n’apporteraient plus de médicaments pour le traitement du cancer en Roumanie, pour des raisons commerciales. L’exportation parallèle intracommunautaire est permise, mais cela mène à une revente des médicaments destinés aux patients roumains parce qu’ailleurs, les médicaments sont plus chers. Ainsi, les profits engrangés par les compagnies qui pratiquent l’exportation parallèle sont importants, alors que les stocks de centaines de médicaments vitaux sont épuisés dans les hôpitaux et pharmacies du pays.

    Pour contrôler ce phénomène, l’ancien ministre roumain de la Santé a mis en place un projet qui définit l’obligation de service public. Ce mécanisme fixe un niveau clair des stocks de médicaments que les joueurs du marché pharmaceutique sont tenus d’assurer. Si le stock d’un certain médicament baisse en dessous d’un certain seuil, ce produit sera inscrit sur une liste et frappé d’une interdiction temporaire d’exportation parallèle. Le distributeur est obligé de satisfaire le besoin national avant de procéder à l’exportation du médicament.
    Désespérés mais débrouillards, les malades roumains ont trouvé une solution de rechange et vont les acheter en Bulgarie ! Dans le pays voisin, non seulement les traitements dont ils ont besoin sont en vente libre, mais les prix sont raisonnables. Les parents roumains achètent des vaccins pour leurs enfants, car en Roumanie, les stocks insuffisants ont fait que plusieurs enfants non immunisés sont morts des suites de la rougeole, par exemple.

    En cas de maladies sévères, l’absence des médicaments ou les temps d’attente avant de les voir administrer est un problème supplémentaire pour ces personnes. Le président de la Fédération des associations de cancéreux de Roumanie fait état de l’absence de 10 à 14 médicaments destinés à cette catégorie de malades. Et met en garde que les producteurs ont l’obligation de les mettre sur le marché un an après avoir décidé de les retirer définitivement. Seulement, cela n’arrive pas. Il précise que ce ne sont pas les remèdes les plus coûteux qui manquent, qui sont attribués suite à une évaluation par une commission spécialisée, mais bien les plus usuels, qui ne rapportent pas grand-chose aux producteurs.

    Ceux qui n’ont pas la possibilité de se faire livrer ou apporter les médicaments dont ils ont besoin des pays avoisinants ou d’autres pays européens renoncent au traitement, donc à la vie », précise le président de la fédération. Un numéro d’appel et une application ont été mis en place dès novembre dernier pour signaler l’absence du médicament recherché. Dès sa création, 150 pharmacies du pays et plusieurs distributeurs se sont inscrits. Le logiciel est gratuit et l’application est ouverte pour mettre un point final à la crise des médicaments. Il connecte en temps réel les pharmacies, les distributeurs et les patients, pour que les médicaments arrivent le plus vite possible chez le malade. Les autorités assurent que l’absence des médicaments sera solutionnée. Jusqu là, pour les patients, l’heure tourne.

  • Les mentors de l’enseignement roumain

    Les mentors de l’enseignement roumain

    Résultats exceptionnels pour de nombreux élèves aux compétitions nationales d’une part et un taux alarmant d’analphabétisme fonctionnel dans les rangs des adolescents: l’enseignement roumain est toujours dominé par les contrastes. Si bien que souvent les critiques et les mécontentements éclipsent les succès. C’est justement pour mettre les projecteurs sur les bons aspects de l’éducation nationale que la Fondation pour la Communauté et MOL Roumanie accordent depuis 7 ans déjà le « Prix Mentor ». Cette année, 10 enseignants et entraîneurs sportifs de Roumanie ont été récompensés, sélectionnés parmi les 250 propositions reçues l’année dernière.

    Pour certains, cette récompense de l’activité déroulée au bénéfice des jeunes n’est pas la première. C’est le cas de Petre Arnăutu, entraîneur de tennis de table au Club Sportif Scolaire de Slatina (sud) et coordinateur depuis 2 décennies des sélections nationales de cadets et juniors. Parmi les réussites de ses élèves mentionnons la 3e place obtenue par la joueuse de tennis de table Adina Diaconu à l’épreuve de simple et la première place obtenue par la même Adina Diaconu aux côtés d’Andreea Dragoman à l’épreuve de double du Championnat du monde des juniors, organisé au Cap, en Afrique du Sud, en 2016. Cette année, en février, la même paire a décroché la médaille de bronze à Sotchi, en Russie, au Championnat européen de tennis de table. Pour un entraîneur sportif, en plus du dévouement pour sa profession, une autre condition du succès est la capacité de dépister le talent d’un enfant, affirme Petre Arnăutu.

    Petre Arnăutu : « Pour faire de la performance, il faut, avant tout, savoir sélectionner les sportifs qui ont des qualités réelles, spécifiques et générales, nécessaires à la pratique du sport au plus haut niveau. Il est très important d’avoir la matière première adéquate pour atteindre la grande performance. Mais il est tout aussi essentiel que le jeune sportif ait le désir et la volonté de pratiquer le sport à un très haut niveau. Car, n’oublions pas, la performance implique 95% de travail, alors que les autres qualités n’y comptent que pour 5%. »

    Passons maintenant à une discipline qui ne jouit pas de la célébrité du sport, mais qui est tout aussi importante pour le choix d’une carrière et pour la formation de la personnalité : la philosophie. C’est justement ce caractère formatif qui a poussé Elvira Groza à faire de la philosophie sa profession, qu’elle enseigne au Lycée Aurel Lazar d’Oradea (nord-ouest). Récompensée elle aussi du Prix Mentor 2017, Elvira Groza est non seulement la coordinatrice de la revue de son lycée, mais aussi la formatrice de nombreux élèves médaillés d’argent et de bronze aux concours internationaux de philosophie. Son succès repose sur son approche non-conformiste de cette discipline. Pour cette enseignante, la philosophie est un instrument qui permet aux jeunes de se découvrir eux-mêmes et le monde qui les entoure autrement que par le biais des conventions sociales.

    Elvira Groza explique : « Je pense que, de nos jours, nous devons approcher la philosophie en sortant des limites des manuels scolaires, qui s’arrêtent quelque part au milieu du 20e siècle et ne sont que des collections de citations en fin de compte. Dans le contexte actuel, la philosophie relève plutôt de l’éthique, de la politique et de la communication structurée autour d’autres sciences. Pourtant, moi, j’essaie d’inciter les élèves au dialogue. La classe de philosophie est la chance d’avoir une relation face à face, de montrer à une personne comment elle peut assumer sa personnalité et arriver à mieux se comprendre elle – même.»

    Cela fait 23 ans déjà qu’Elvira Groza enseigne la philosophie. Malgré des moments de déception et de fatigue inévitables, elle ne peut pas se voir pratiquer un autre métier : « Les élèves sont de moins en moins ouverts. Ils apprennent à maîtriser uniquement les modèles requis à l’examen de Baccalauréat, des modèles conçus pour un niveau moyen. Il est très difficile de les faire sortir de cette pensée pragmatique du type cause – effet. Il y a des jours où je ne réussis pas à leur provoquer une réaction. Ou des jours où on ne réussit pas à avoir un dialogue. Mais le lendemain j’oublie tous ces petits ennuis temporaires et je recommence à zéro. »

    Donnons la parole à une autre enseignante récompensée du Prix Mentor et amoureuse de sa profession : Elena Teoteoi, prof de chimie à Târgu Jiu. A son tour, elle a formé nombre d’élèves récompensés d’or, d’argent et de bronze aux concours internationaux de chimie.

    Comment a-t-elle réussi à éveiller la passion pour la chimie chez les jeunes ? Tout d’abord en mettant l’accent sur son côté pratique. Elena Teoteoi : «Je me sers de la théorie pour faire l’introduction ou pour préparer les élèves à comprendre tous les aspects d’une substance ou d’un phénomène. Je leur raconte l’histoire de la découverte de telle ou telle substance ou de tel ou tel phénomène, ainsi que leur importance. Mais ce qui compte pour un élève c’est de voir et de sentir concrètement de quoi il s’agit. Par conséquent, l’expérimentation est la partie la plus importante de mon activité. L’enseignement ne se limite pas à la théorie. Il y a des disciplines où l’aspect théorique est dominant et d’autres où il faut mettre l’accent sur l’interdisciplinarité. Par exemple, on ne peut pas enseigner, ni apprendre la chimie sans avoir des notions de biologie, physique, géographie ou histoire. La chimie est étroitement liée à toutes les autres disciplines, à notre vie quotidienne, à tout ce qui nous entoure. Y compris nous, les gens, nous sommes le résultat d’une série de processus chimiques. »

    « Il est impossible de s’ennuyer, en enseignant la chimie. Elle est en transformation perpétuelle, tout comme notre vie », affirme Elena Teoteoi. Pas question de s’ennuyer en classe non plus, pour elle le métier de prof est un défi permanent.

    Elena Teoteoi.: « Les journées ou les classes ne se déroulent presque jamais comment on l’avait imaginé. Il y a tout le temps une réaction nouvelle de la part des élèves et même des professeurs. Nous changeons en fonction de l’évolution des élèves. Nos méthodes changent en fonction des élèves. On évolue constamment, car il y a, à chaque pas, quelque chose qui nous attire et qui nous détermine à évoluer. »

    « Il n’y a pas de monotonie dans l’enseignement », conclut Elena Teoteoi. C’est en luttant contre la monotonie que les professeurs deviennent des mentors et c’est grâce à eux que l’éducation progresse. (Trad. Valentina Beleavski)