Alors que les hommes
politiques applaudissent la décision du gouvernement d’acheter « La
Sagesse de la terre », maintenant c’est au Roumains et notamment aux
grands « patriotes » de contribuer avec des fonds à la souscription
publique. Entre temps, le Roumain lambda constate que même si la TVA a baissé,
les prix des produits de consommation courante ont augmenté et qu’il risque de
répéter les erreurs commises il y a une décennie.
Tag: Prix
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A la Une de la presse roumaine 18.03.2016
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Réglementations concernant l’exploitation des forêts
Si la Roumanie était considérée, à une époque, comme un pays à grand potentiel forestier, aujourd’hui, elle détient une superficie boisée en-dessous de la moyenne européenne. La cause principale de cette réalité est la restitution de forêts abusivement confisquées pendant le régime communiste et les coupes irresponsables des dernières 25 années.
L’organisation non-gouvernementale Greenpeace a constaté que trois hectares de forêts sont abattus, toutes les heures en Roumanie ; que sur un fonds forestier total d’environ 6 millions d’hectares, 280 mille hectares, aujourd’hui en état de dégradation, ont été déboisés au cours de la dernière décennie ; et que près de la moitié des superficies déboisées se trouvent dans des aires protégées. Ce qui est encore plus grave c’est que cela touche même les forêts vierges de Roumanie, comptant parmi les plus étendues d’Europe.
C’est dans ce contexte que le ministère de l’environnement, des eaux et des forêts ainsi que la Régie nationale Romsilva (le plus gros fournisseur national de matière première) ont été appelés à intervenir d’urgence pour sauver « les poumons » du pays.
En 2015 et au début de cette année, des milliers de gens sont descendus dans les rues de Bucarest et d’autres villes de province pour dénoncer la situation dramatique de l’exploitation des forêts, accusant les autorités de mauvaise gestion du fonds forestier. La société civile a demandé, entre autres, la vérification des contrats signés avec trois compagnies autrichiennes de traitement du bois, présentes en Roumanie où leurs affaires valent plus d’un milliard d’euros par an. De nombreuses irrégularités, facilitées par les lacunes législatives, ont eu pour résultat récent le blocage des transactions sur le marché national du bois.
Ce mercredi, le ministère de l’environnement a décidé, comme première mesure, de simplifier la modalité de calculer le prix de référence et le prix de départ pour les ventes aux enchères de bois en provenance du fonds forestier public. En Roumanie, ce bois se vendait à des prix plus élevés que sur d’autres marchés européens, ce qui a créé de nombreux problèmes aux 4.400 entreprises d’exploitation et aux 7.000 entreprises de traitement, qui ont défriché, exploité et traité, entre 2007 et 2013, une surface de forêt aussi large que la ville de Bucarest (228 km carrés). Même si le gouvernement a pris ces décisions, le problème des forêts devrait continuer à susciter de vifs commentaires au sein d’une société roumaine toujours plus soucieuse du destin écologique du pays. (Trad. Ileana Taroi)
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Wilfried N’Sondé – “J’ai envie de poser des questions”
Musicien, chanteur et écrivain, Wilfried N’Sondé est né en 1969 au Congo Brazzaville et quatre ans plus tard, il émigre en France, avec sa famille, avant de s’établir à Berlin, en 1989, juste après la chute du Mur. Déjà connu pour sa musique, il se lance aussi dans la littérature et son premier roman paru en 1997, “Le Cœur des enfants-léopards”, reçoit le prix des Cinq continents de la francophonie et le prix Senghor de la création littéraire. S’y ajoutent « Le Silence des esprits » (2010), « Fleur de béton » (2012) et « Berlinoise » (2015). Présent à Bucarest à l’occasion d’une table ronde sur les littératures francophones de l’Afrique accueille au siège du Centre Régional Francophone de Recherches Avancées en Sciences Sociales (CEREFREA) de la capitale roumaine, Wilfried N’Sondé s’est entretenu avec Ioana Stancescu, pour RRI.
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Le marché roumain des médicaments.
A compter du 1er juillet, les prix des médicaments roumains ont baissé de 20%, soit les moins chers de l’UE. Selon le ministre de la Santé, Nicolae Banicioiu, la procédure a été finalisée suite aux débats avec les représentants de la Commission européenne, du FMI et des producteurs et distributeurs de médicaments. «Les prix ne pouvaient pas être similaires aux pays ayant un PIB plus grand», a expliqué le ministre roumain. Et lui d’assurer qu’il sera possible de trouver sur le marché roumain des médicaments correspondant à tous les secteurs thérapeutiques, même après cette réduction. En même temps, les responsables tentent de combattre les exportations parallèles par des sanctions drastiques qui vont jusqu’à la suppression de la licence du producteur.
Selon Nicolae Banicioiu, le ministère s’est assuré de l’existence d’une alternative thérapeutique pour les médicaments génériques qui ne seront plus disponibles et que les patients ne devront pas payer davantage.
Pour l’instant, les résultats relatifs au marché des médicaments au 3e trimestre de l’année ne sont pas encore disponibles pour analyser l’impact de cette baisse des prix. Au cours du 2e trimestre 2015, les ventes ont diminué de 4% par rapport à la même période de l’année dernière. D’ailleurs, les ventes de médicaments sur ordonnance en général sont à la baisse dans les pharmacies. En revanche, on constate une croissance des ventes de médicaments sans prescription ou sur ordonnance prescrite dans un hôpital.
Dans une interview pour Radio Roumanie, Dan Zaharescu, directeur exécutif de l’Association roumaine des producteurs internationaux de médicaments, explique: «En théorie, il y a eu deux facteurs majeurs. Le premier, c’est le milieu hostile de l’industrie pharmaceutique créé ces dernières années en Roumanie et qui a fait diminuer l’intérêt des investisseurs étrangers pour le marché pharmaceutique roumain. Le second aspect est lié aux annonces répétées des autorités concernant leur intention de réduire les prix des médicaments. En Roumanie, ces prix sont réglementés par le ministère de la Santé. Donc, au moment où un prix est réduit par une décision du ministère de la Santé, les stocks des pharmacies sont automatiquement alignés au nouveau tarif. Les pertes qui en découlent sont supportées par les pharmacies. Par conséquent, les pharmaciens ont hésité à commander de grandes quantités de médicaments ou à faire des stocks plus grands d’un certain type de médicament, de crainte de ne pas pouvoir les vendre avant la réduction des prix».
Voici maintenant les estimations de Dan Zaharescu pour les derniers mois de l’année: «Nous nous attendons qu’au 3e trimestre les chiffres fassent état des changements qui ont eu lieu sur marché des médicaments, alors que le 4e trimestre nous montrera leur véritable impact. Ce sera le premier trimestre de stabilisation du marché pharmaceutique. Donc 2015 a été une année marquée par de nombreuses transformations sur le marché pharmaceutique et ces transformations ne sont pas de nature à rassurer les patients. La baisse dramatique du prix des médicaments n’est pas toujours en faveur des patients, vu que ces produits peuvent circuler librement dans l’espace européen. La vente de médicaments au grand public se fait selon des règles spécifiques à tout pays membre de l’UE et nous pouvons nous heurter à des situations inédites. Parfois, vu que le prix est très bas sur le marché roumain, les produits étant commercialisés directement par les producteurs, il se peut qu’ils soient rachetés par les intermédiaires et les distributeurs pour être ensuite revendus sur d’autres marchés de l’UE à des prix supérieurs de beaucoup. »
Les représentants des associations de producteurs de médicaments affirment que plus d’un millier de médicaments risquent de disparaître du marché roumain, le domaine thérapeutique le plus touché étant celui de la cardiologie. La raison ? La baisse du prix dans les pharmacies qui arrive parfois en dessous du prix de revient. Du coup, certains médicaments ne sont plus rentables pour leurs producteurs.
Le président de l’Association des producteurs de médicaments génériques de Roumanie, Dragos Damian, a évoqué l’impact de la réduction des prix sur le marché roumain : « Les autorités affirment que suite à l’application de l’ordre de réduire le prix des médicaments, leur prix de vente allait baisser de 20%. Selon nos calculs, la baisse est de 10% en moyenne, et dans le cas des médicaments bon marché, génériques, la diminution va jusqu’à 50% et cela parce que le prix des médicaments pas chers était déjà trop bas. Lorsqu’on a commencé à appliquer d’une manière uniforme cette règle qui ne devait pas être appliquée partout, le prix des médicaments a continué à baisser. Ce qui est sûr, c’est que dans la plupart des cas, les médicaments vendus à moins de 12 euros ne sont pas rentables pour les producteurs. Ceux-ci sont en train de revoir absolument toute leur offre de médicaments. Certains vont même disparaître, dans les conditions où les alternatives sont plutôt chères. Par conséquent, c’est au patient de constater s’il existe une baisse du prix, vu que finalement le public arrivera à payer plus. Dans certains cas, des alternatives existent, mais dans d’autres, il n’y a pas de médicament identique. Finalement, ils utiliseront d’autres médicaments ayant les mêmes effets, ce qui sera en fin de compte plus cher. Donc, de l’avis des spécialistes, en 2016, le prix des médicaments devrait augmenter d’environ 10%. » (Trad. Valentina Beleavski, Alex Diaconescu)
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L’évolution des prix en Roumanie
Le taux de croissance de l’économie roumaine au premier trimestre de 2015, de 4,1%, a été le plus élevé de toute l’UE. Cătălin Păuna, économiste à la Banque Mondiale, déclarait récemment que l’évolution significative et équilibrée du pays repose sur trois aspects: la consommation, les exportations à la hausse et les investissements, privés surtout.
La consommation, ce moteur de la croissance économique, a été une fois de plus influencée positivement par la réduction des prix des aliments, qui ont reculé en juillet de 1,17% par rapport au mois précédent, et de 7,25% par comparaison avec la période similaire de 2014. Les données fournies par l’Institut national de la statistique révèlent que les pommes de terre et les fruits frais se sont vendus moins cher, alors que le prix d’achat des agrumes et autres fruits méridionaux, ainsi que celui des œufs ont été plus élevés. Cela dans le contexte où, depuis le 1er juin dernier, la TVA sur les aliments et les boissons alcoolisées est passée de 24 à 9%.
Le même mois, les prix des produits alimentaires avaient connu une régression de plus de 8% par rapport au mois précédent et de plus de 6% en comparaison avec la même période de 2014. En ce qui concerne les prix des produits non alimentaires, leur niveau en juillet a été de 0,48% supérieur à celui enregistré un mois plus tôt et de 1,26% plus grand que pendant la période similaire de l’année passée.
Toujours selon l’Institut national de la statistique, la réduction la plus significative a été celle des prix des médicaments et des articles médicaux. Par contre, les tarifs du gaz ont subi l’augmentation la plus importante. Les services sont eux aussi devenus plus chers en juillet, après une majoration de 0,09% en l’espace d’un mois et de 2,20% en une année. Les services publics d’eau potable et d’assainissement ont eux aussi majoré leurs tarifs. En échange, les prix des transports aériens, des télécoms et des services postaux ont légèrement baissé.
Radu Crăciun, président de l’Association des analystes financiers, explique: « Hormis les baisses découlant de la réduction de la TVA, il convient de noter la diminution des prix des fruits et légumes et surtout de ceux des médicaments et du tabac, autant de catégories dont le poids est considérable dans le panier de consommation. La hausse substantielle du tarif du gaz, prévue dans le calendrier de libéralisation, a été pratiquement annulée par la baisse des prix des denrées alimentaires. D’où une inflation négative. Cela ne modifie pas radicalement les attentes, car la tendance restera négative du moins jusqu’au milieu de l’année prochaine. Vers la fin 2015, l’inflation sera de moins 0,4 – 0,5%, pour s’installer quand même en territoire positif en 2016. »
Selon les données statistiques, avec un taux de 1,7% moindre que celui de juillet 2014, l’inflation atteignait en juillet dernier un nouveau plus bas historique en 25 ans. La Banque nationale lance pourtant un message rassurant: la Roumanie n’a pas à craindre un risque de déflation. (trad.: Mariana Tudose)
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11.08.2015 (mise à jour)
Code fiscal — Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a souligné que le nouveau Code fiscal était soutenable et que l’impact sur le budget de l’allègement fiscal pourrait être amorti grâce à la croissance économique et à une meilleure collecte des taxes. Il a pourtant averti qu’au cas où le nouveau Code ne serait pas approuvé par le Parlement de Bucarest, il serait impossible d’appliquer une nouvelle loi des salaires dans le domaine budgétaire parce que les deux documents sont étroitement liés. Les mesures d’allègement fiscal ont été critiquées par le chef de l’Etat Klaus Iohannis et par le gouverneur de la Banque centrale Mugur Isarescu, mais aussi par les représentants du FMI et de la Commission européenne. Le nouveau Code fiscal sera réexaminé au cours d’une réunion extraordinaire du Parlement prévue pour la fin du mois en cours. L’opposition libérale a déjà annoncé son intention de voter pour un Code fiscal censé soutenir l’allègement fiscal.
Prix — En Roumanie, les prix à la consommation ont été, en juillet, de près de 1,7% inférieurs à ceux enregistrés dans la même période de l’année dernière, l’inflation ayant atteint un nouveau plus bas historique, révèlent les données fournies par l’Institut national de la statistique. Par rapport au mois de juin, la régression a été de 0,17%. Parmi les aliments, la baisse des prix la plus significative a été enregistrée aux légumes et aux conserves de légumes, ainsi qu’aux fruits frais. Par contre, le prix du gaz a augmenté de plus de 11%. En raison aussi de l’impact des mesures contenues dans le Code fiscal, les spécialistes de la Banque centrale de Roumanie anticipent une déflation sur les 9 prochains mois, mais il est possible que les prix de certains produits connaissent des hausses mensuelles.
Migration — Sur un total de 2,4 milliards d’euros, la Roumanie bénéficiera de 98,4 millions, une des sommes les plus importantes allouées ce lundi par la Commission européenne pour aider 19 pays à améliorer avant 2020 les capacités d’accueil des réfugiés et la sécurité des frontières. Ce montant est inférieur au cinquième de ce que reçoivent l’Italie et l’Espagne, mais supérieur à ceux octroyés à la Hongrie et à la Bulgarie, note l’AFP. Les principaux bénéficiaires de ces financements sont lItalie avec 558 millions deuros, lEspagne avec 521,8 millions deuros et la Grèce avec 474 millions deuros. Les financements proviennent du Fonds pour lasile, la migration et lintégration et du Fonds pour la sécurité intérieure, dotés dun budget total de 7 milliards deuros pour la période 2014-2020.
Université d’été — Les leaders des communautés roumaines habitant au delà des frontières nationales présents ces jours-ci à l’Université d’été de Izvoru Muresului, dans le centre de la Roumanie, ont exprimé leur mécontentement au sujet de la manière dont les autorités de Bucarest les aident à préserver leur identité nationale. Selon le correspondant de Radio Roumanie Actualités, pour la troisième année de suite, les Roumains de la Vallée du Timoc, en Serbie, ont demandé le retrait de l’ambassadeur de Roumanie à Belgrade et du consul de Zaicear, dans l’est. Ils dénoncent la politique anti-roumaine que ceux-ci pratiqueraient et déclarent qu’ils sont soumis à un processus perpétuel d’assimilation. Dans un message aux Roumains du monde présents à Izvoru Muresului, le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a souligné que le ministère des Affaires étrangères de Bucarest entreprenait tous les efforts pour résoudre leurs problèmes. L’Université d’été réunit une semaine durant les représentants des communautés roumaines de la diaspora, ainsi que des membres des Parlements de Bucarest et de Chisinau.
Chisinau — Le premier ministre moldave, le pro-européen Valeriu Strelet, a rejeté la possibilité d’une union de l’ex république soviétique à majorité roumaine avec la Roumanie, affirmant qu’un tel projet impliquerait des coûts inacceptables pour les citoyens roumains. Le 1er août, deux jours après son investiture par le Parlement, Valeriu Strelet affirmait que le sujet de l’Union ne figurait pas à l’agenda politique de Chisinau et de Bucarest. La Roumanie est le principal avocat du parcours européen de la République de Moldova. Selon un récent sondage d’opinion réalisé en Roumanie, près de 68% des Roumains sont les adeptes d’une union avec la République de Moldova avant 2018.
Météo — L’ouest extrême de la Roumanie sera concerné jusquà mercredi par une alerte orange à la canicule, avec des températures qui pourraient atteindre les 38 degrés à l’ombre. D’ailleurs la vague de chaleur s’est intensifiée sur la majeure partie du pays et la canicule s’emparera de toutes les régions. Hormis quelques départements du centre et du nord du pays, toutes les autres régions sont touchées par la sécheresse qui a déjà compromis des cultures agricoles. En raison du niveau très bas du Danube, 120 navires sont immobilisés sur le fleuve. Dans le delta, 51 canaux sont colmatés et des centaines de poissons sont morts à cause du bas niveau de l’eau et des températures très élevées. La Fédération des organisations de producteurs de poissons estime que les revenus des pêcheurs seront inférieurs de 50 % à ceux qu’ils avaient obtenus les années précédentes. Selon les spécialistes, si le niveau du Danube poursuit sa tendance à la baisse, tous les canaux du delta pourraient devenir impraticables.
Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, n. 3 mondiale, rencontrera mercredi, au deuxième tour du tournoi Rogers Cup de Toronto, la gagnante du match entre Jelena Jankovici, de Serbie et Caroline Garcia, de France. Une autre sportive roumaine, Irina Begu, affrontera la Biélorusse Olga Govortsova. Lundi, au premier jour du tournoi de Toronto, doté de prix d’un montant total de 2,5 millions de dollars, le duo roumain Irina Begu/Raluca Olaru a vaincu, en trois sets, la paire australienne Anastasia Radionova/Arina Radionova, se qualifiant pour les huitièmes de finale du double dames.
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Les gagnants du jeu-concours « Voyage avec la Navette de Mamie Ruţă »
Chers amis, RRI vous a invité à participer, jusqu’au 15 juillet — le cachet de la poste faisant foi — à un nouveau jeu concours intitulé « Voyage avec la Navette de Mamie Ruţă », organisé aux côtés de nos collègues de lAntenne des villages, la station de la Radio publique roumaine destinée au monde rural. Un projet simple et ingénieux est né au cœur de la Roumanie, dans la contrée de Făgăraş, qui a fait parler de lui dans le monde du village de Mândra : «La Navette de Mamie Ruţă ». Nous vous avons donc proposé un jeu-concours qui vous fasse découvrir la région de Făgăraş ainsi que Mărginimea Sibiului, une contrée superbe qui lavoisine.
Ce jeu a suscité un grand intérêt. Sur plusieurs centaines de réponses envoyées à RRI, 197 ont été correctes et complètes, étant prises zen compte pour le tirage aux sorts. Nous vous en remercions à toutes et à tous et nous attendons vos participations à nos prochains jeux-concours.
Nous navons pas changé nos bonnes habitudes et nous avons préparé un grand prix spécialement pour vous. Il sagit de deux séjours de 8 jours, soit 7 nuitées, en pension complète, du 1er au 8 septembre 2015, dans une pension de Sâmbăta de Sus, région de Făgăraş, département de Brasov, ou bien dans un gîte de Marginimea Sibiului, au département de Sibiu. Ces prix seront partagés entre les gagnants désignés par tirage aux sorts parmi les auditeurs de RRI et de lAntenne des Villages participant à ce jeu. Comme dhabitude, les frais de voyage en Roumanie et de visa, si nécessaire, sont à la charge des gagnants du grand prix.
Le sponsor de notre jeu est SC SCORILO TURISM SRL. Le jeu vous est proposé par RRI en coopération avec ses partenaires locaux des départements de Braşov et Sibiu : les conseils départementaux de Braşov et Sibiu, les municipalités de Făgăraş et Râşnov, l’Archevêché de la Transylvanie — l’Archevêché de Sibiu, le monastère Brâncoveanu de Sâmbăta de Sus, la filiale de Sibiu de l’Union des Plasticiens, le Musée National Brukenthal, le Musée national ASTRA de Sibiu, le Centre départemental pour la conservation et la promotion de la culture traditionnelle « Cindrelul-Junii Sibiului », la Musée départemental d’histoire de Braşov, le Lycée d’art de Sibiu, S.C. Libris S.R.L., Ion Art Glass de Şelimbăr, et le sculpteur américain d’origine roumaine Gheorghe Zaharia, né dans la contrée de Făgăraş.
En suivant nos émissions, en consultant notre site Internet www.rri.ro, ainsi que nos profils sur Facebook, Twitter, Google+, LinkedIn, vous avez pu trouver les réponses correctes aux questions de ce jeu-concours.
Le jeu-concours s’est achevé le 15 juillet — le cachet de la poste faisant foi. Avant de vous faire connaître les noms des gagnants, rappelons les questions auxquelles nous vous avons invités à répondre:
1. Doù est partie en voyage la «Navette de Mamie Ruţă» ? Réponse correcte : du village de Mândra.
2. Combien de km cette navette a-t-elle parcourus jusquici ? Réponse correcte : un million de kilomètres.
3. Comment sappellent les deux régions que les gagnants du grand prix auront loccasion de visiter ? Réponse correcte: Făgăraş (Sâmbăta de Sus), du comté de Braşov, et Mărginimea Sibiului, du comté de Sibiu.
4. Nommez 5 villages ou endroits inédits que la « Navette de Mamie Ruţă » a visités. Là, vous pouviez choisir parmi les dizaines de pays, de villes et d’endroits qui ont accueilli la navette et que vous avez pu découvrir sur Internet, à partir des nombreuses photos postées sur le site de RRI et sur nos profils sur les réseaux sociaux.
Et maintenant, place aux gagnants !
Voici tout dabord les 25 mentions : notre compatriote Delia Biţă, d’Italie, Atef Salama et Sami Ahmad Mosad, les deux d’Egypte, Liuben Rosales Arevalo, de Cuba, Christian Canoën, de France, Xue Fei, de Chine, Viktor Varzin, de Russie, Hans Verner Lollike, du Danemark, Grant Skinner et Matthew Loughlin, les deux du Royaume Uni, Ronny Forslund, de Suède, Keith Simmonds, de France, qui a écrit au Service Anglais, tout comme Jaroslaw Jedrzejczak, de Pologne, récent gagnant du jeu-concours de RRI « Vacances sur la côte de la mer Noire », Asghar Shah et Maaz Shahzad, les deux du Pakistan, Abdulkarim Alhouseini, de Libye, qui a écrit au Service Anglais, Abur Rashid Biswass, Eyamin Hosain, S.B. Sharma, Jayanta Chakrabarty, Priyanka Paul, Chitturi Venkataramana, Shivendu Paul, Syamapada Sarkar et Najim Udin, tous les 9 d’Inde.
“Je félicite le professionnalisme de léquipe du service francophone pour le travail effectué quotidiennement sur les ondes, équipe dont on sent lattachement réel pour son pays”, nous écrivait Christian Canoën de France.
Notre compatriote Delia Biţă, résidente en Italie, avouait: « J’écoute avec plaisir les émissions de RRI et je suis vos programmes en ligne car j’ai la certitude que vous faites la promotion des valeurs roumaines à l’étranger, ce qui fait que la Roumanie sorte un peu plus de l’anonymat ».
Passons maintenant aux 15 troisième prix que voici: Dejan Mijatovic, de Serbie, Natalia Zabolotna, d’Ucraine, Cătălina Constantinovici, de Roumanie, Ben Chohra Ali, d’Algérie, Ziyad Ahmad Aqil, de Jordanie, Juan Antonio Morales, d’Espagne, Claude Unsinger, de France, He Xige et Zhang Xiaohua, les deux de Chine, Nikolaï Prigodici, du Bélarus, Brian Kendall, du Royaume Uni, Muhammad Shamim et Deepita Chakrabarty, les deux d’Inde, Hamad Kiani, du Pakistan, et Oscar Machuki du Kenya.
Dejan Mijatovic, de Serbie, argumentait de manière claire et précise: « Chers amis, c’est avec un très grand plaisir que j’ai lu l’histoire concernant la navette de Mamie Ruţă. J’ai également été enchanté par le parallèle avec le nain d’un de mes films préférés, sur le destin fabuleux d’Amélie Poulain, surtout après avoir vu, en janvier dernier, le nain à 2750 m dans les Alpes françaises, où je m’étais rendu pour mes vacances. »
Natalia Zabolotna, d’Ukraine, a écrit: « J’ai été particulièrement impressionnée par l’histoire de Mamie Ruţă, qui n’a pas réussi à accomplir son rêve de voyager à travers le monde, mais qui a souhaité que sa navette le fasse à sa place. Ce concours parle des rêves… et les rêves sont si différents ! Certains rêvent de voir des pays éloignés, d’autres de voler en ballon ou de devenir célèbres, tandis que d’autres ne rêvent que d’un peu de temps libre pour leurs hobbies ou pour se reposer. Tout le monde rêve de quelque chose et il nous semble à tous que nous manquons de quelque chose — de temps, d’argent etc. La plupart des fois, les rêves sont considérés moins importants et sont placés au second plan, mais il faut prendre conscience que les rêves font partie de la nature humaine, ils sont une projection de la vie que nous souhaitons avoir. Par conséquent, ils doivent être respectés et méritent l’effort de chacun de les réaliser. »
Cătălina Constantinovici, de Roumanie, nous écrivait: « J’écoute avec plaisir la voix roumaine diffusée partout dans le monde, lorsque le temps me le permet. Je trouve là beaucoup de choses intéressantes que je n’ai pas entendues sur les radios commerciales. Le site est accessible, beau, il comporte beaucoup d’informations, beaucoup d’infos intéressantes en chacune des langues. C’est ainsi que je peux perfectionner la langue étrangère qui me préoccupe et que j’étudie à la faculté. Je participe au concours pour en savoir davantage et pour découvrir les beautés qui ont été léguées à notre pays. »
Notre ami de longue date, Claude Unsinger, de France, indiquait dans son message de participation: « Je voyage régulièrement en Roumanie depuis un certain nombre dannées, mais je nai encore jamais visité la région des Monts Făgărăş. Lhistoire de cette navette me touche car cest à travers celle-ci que les Roumains essayent de présenter leur pays, la vie des paysans roumains, les traditions rurales. Je souhaiterais que cette navette puisse un jour faire le voyage à Strasbourg, capitale de lEurope. Cela est dans la droite ligne de ce je jessaie de faire en France, en présentant la Roumanie à travers dexpositions photos et de diaporamas numériques. » Merci beaucoup et bon succès!
He Xige, de Chine, argumentait: « La navette de Mamie Ruţă et son voyage à travers le monde donnent l’occasion à tous de comprendre la beauté et la richesse de la vie dans le petit village de Mândra de la Contrée de Făgăraş, invitant tout un chacun à ouvrir grande la merveilleuse fenêtre avec vue sur la Roumanie. Ce concours n’est qu’une autre manière dont la navette de Mamie Ruţă peut faire encore une fois le tour de la Terre, et moi, cela me donne l’occasion de me sentir comme si je voyageais dans une contrée à nulle autre pareille, celle de Făgăraş. »
Nikolaï Prigodici, du Belarus, nous avoue: « Les émissions de RRI me plaisent pour leur individualité et leur expressivité. Votre équipe fait une chose merveilleuse, facilitant un pont d’amitié et de paix entre les écouteurs de tant de pays du monde. Les émissions de RRI sont très intéressantes, instructives, différentes et véridiques, et aussi très accessibles à un public large! »
Nous arrivons maintenant aux 10 deuxième prix: Sara Souberan, d’Italie, Beate Hansen, d’Allemagne, Miodrag Ristic, de Serbie, Ihor Gurovoi, d’Ukraine, notre compatriote Cătălina Dejois, de France, Farid Boumechaal, d’Algérie, Carlos Campos Aldana, de Cuba, Jean-Michel Aubier, de France, Ji Yuan, de Chine, Oleg Voronov, de Russie.
Sara Souberan, dItalie, nous a envoyé la motivation suivante : « Jai travaillé dans plusieurs restaurants de Turin et ça ma permis de rencontrer un grand nombre de Roumains. Je suis restée en contact avec quelques-uns, qui mont invitée en Roumanie mais loccasion ne sest pas présentée. Jai donc gardé cette curiosité de connaître un peu votre pays. Jécoute RRI en ligne à mon travail. De temps en temps, je surfe sur votre site, où je trouve des articles de culture générale bien intéressants. »
Beate Hansen, dAllemagne, elle-même gagnante du Grand Prix de notre jeu-concours « Govora-les-Bains, une oasis de santé », écrivait : « En fait, je navais pas lintention de refaire si vite lexpérience dun jeu-concours de RRI, après avoir gagné un magnifique prix au précédent. Mais ma curiosité et votre motto, Gagner – cest simple ont eu raison de mes hésitations. Et à la dernière raison, qui est toujours vraie, le fait que jécoute les émissions de RRI, est venue sajouter une autre : les souvenirs de mes dernières vacances en Roumanie, en juin-juillet. »
Miodrag Ristic, de Serbie, a eu les arguments suivants : « Ce fut avec le plus grand plaisir que jai décidé de participer au jeu-concours de votre radio, dont les émissions en langue serbe sont très bonnes, concises, complexes et objectives. Je vous écoute depuis un certain temps déjà et je peux affirmer que cette qualité de lémission est caractéristique permanente de RRI en langue serbe. »
Ihor Gurovoï, dUkraine, nous a expliqué: « Je voudrais apprendre le plus de choses sur le pays voisin le plus proche de lUkraine, la Roumanie. Nous partageons tant de choses, par exemple la foi et le désir de préserver les traditions et les coutumes. Les deux peuples ont les mêmes aspirations et souhaitent arriver au niveau de développement des pays européens avancés, en préservant leur identité et leur spécificité. La page Internet et les émissions de RRI me fournissent des informations intéressantes sur la Roumanie moderne, sur son histoire et sa culture, sur son niveau de développement et sur son expérience dintégration européenne. Le jeu-concours “Voyage avec la navette de Mamie Ruţă” témoigne du respect des Roumains pour leurs parents et leur famille. Pour réussir à répondre aux questions, jai dû traduire du roumain, une langue dont la musicalité ressemble tellement à celle de langue ukrainienne. Jai été impressionné par loriginalité de la démarche par laquelle les gens ont voulu accomplir le rêve de Mamie Ruţă. »
Cătălina Dejois, de France, avançait les arguments suivants : « Radio Roumanie Internationale est un lieu de rencontre des Roumains de la diaspora, où les émissions culturelles, éducatives, sociales, nous rapprochent les uns des autres. Promouvoir les valeurs roumaines partout dans le monde est un objectif nécessaire. Cest un moyen dapporter plus dunion au sein de la communauté roumaine de France et dailleurs. »
Jean-Michel Aubier, de France, a été très intéressé par la thématique de ce concours et surtout par les pistes de réflexion quil ouvre. Et il nous dit: « C’est un concours un peu inédit, cette fois, que nous propose Radio Roumanie Internationale. Je n’avais jamais entendu parler du mot, « navette », un élément du métier à tisser. C‘est donc un retour en arrière que RRI amorçait avec ce quiz. RRI propose de nombreuses émissions permettant à l’auditeur de découvrir un pays encore loin des itinéraires du voyageur lambda, lequel est souvent persuadé que la Roumanie est encore un pays sous-développé. Bien sûr, le pays souffre toujours d’un retard dans son développement, et la corruption qui la gangrène freine son essor. Mais Klaus Iohannis, héraut de la lutte anti-corruption, semble être en mesure de remettre le pays sur le bon chemin. Même si je ne suis pas aussi souvent à l’écoute que je le souhaiterais, RRI m’a fait découvrir un pays s’ouvrant sur la démocratie, malgré les embûches inhérentes à ce processus et je suis persuadé que dans une vingtaine d’années, la Roumanie sera totalement amarrée à l’Europe. Souhaitons que RRI y soit toujours présente pour nous faire partager ces moments d’histoire. »
Ji Yuan, de Chine, avait les arguments suivants : « Je suis un passionné de Roumanie et de RRI, profondément attaché à la culture et à la civilisation roumaines. Jaimerais énormément arriver, grâce à un tel jeu-concours, à une connaissance plus profonde et plus complète de lhistoire, de la culture et de la civilisation roumaines. La navette de Mamie Ruţă est une concentration dapplication au travail du peuple roumain, une mise en lumière de son effort et de sa créativité; dans le même temps, il exprime le désir des Roumains de faire connaître au monde leur bonté, leur beauté et leur cordialité. La navette de Mamie Ruţă a emporté avec elle, dans son voyage, la patrie elle-même, celle qui vous attend, qui vous regarde, un voyage des cœurs sincères qui montrent le meilleur et le plus beau au monde entier. Partie dun petit village, la navette de Mamie Ruţă a tissé une histoire de randonnées enchantées, témoignant toutes de lamour pour la mère-patrie. »
Nous montons maintenant sur la première marche du podium, pour retrouver les cinq gagnants du premier prix: Mohamed El-Sayed Abdel-Rahim, d’Egypte, Enric Ballester Burcet, d’Espagne, Xu Fei, de Chine, Mikhaïl Bahynov, de Russie et Gita Chakrabarty, d’Inde.
Mohamed El-Sayed Abdel-Rahim, d’Egypte, expliquait : « J’ai participé à ce jeu-concours parce que son thème, ainsi que les informations sur le village de Mândra et la contrée de Făgăraş que j’ai accumulées en écoutant vos programmes — comme d’ailleurs l’histoire de la navette de Mamie Ruţă — je les ai trouvées très intéressantes et d’une grande valeur. Je ne vous cache d’ailleurs pas mon désir de gagner le grand prix de ce jeu-concours ou un autre prix et dans ce cas, j’aimerais que ce soit un objet d’art traditionnel. Enfin, et pas en dernier lieu, je souhaiterais rejoindre la grande famille des auditeurs de RRI, car votre radio réunit autour d’elle de nombreuses personnes de tous les coins du monde, désireuses de participer à ses activités et c’est magnifique. »
Enric Ballester Burcet, d’Espagne, nous a écrit : « J’ai souhaité participer à ce jeu-concours car l’histoire et la culture roumaines m’intéressent et les concours nous offrent la possibilité d’en apprendre davantage sur la Roumanie. J’écoute régulièrement les programmes de RRI, car ils sont une fenêtre ouverte sur les actualités et sur les informations culturelles et touristiques concernant la Roumanie. »
Xu Fei, de Chine, nous a envoyé le message suivant : « Pour moi, ce n’est ni la France ou le Royaume Uni, ni les Pays-Bas ou la Suède qui représentent tout ce que l’Europe a de meilleur, mais ce petit pays du sud-est du continent. J’aimerais, un soir d’été, m’asseoir dans un bistrot d’une des petites ruelles de Roumanie pour boire une tasse de café ou écouter de la musique dans un club ou bien aller tout seul, contempler le coucher du Soleil et le lever de la Lune, dans un moment de calme et de simplicité ressentir la mélancolie sud-est européenne. Je souhaite vraiment me rendre un jour en Roumanie et lors de ce voyage, passer des moments qui puissent rester gravés à jamais dans ma mémoire. »
Mikhaïl Bahynov, de Russie, expliquait, entre autres : « J’ai décidé de participer à ce jeu-concours, car la vie à la campagne me rappelle mes grands-parents. Mes grands-parents ont gardé une touche rurale unique dont ils ont teinté toute leur vie et qui transparaît dans les contes qu’ils me racontaient dans mon enfance. J’écoute les émissions de RRI depuis 13 ans et je ne cesse de découvrir de nouvelles choses sur la Roumanie. J’aime les émissions sur ce magnifique pays, que je souhaiterais visiter avec ma bien-aimée. »
Enfin, Gita Chakrabarty, d’Inde, nous écrivait: « Ce jeu-concours m’a séduite par le mystère tissé autour de la navette de Mamie Ruţă. Je pense que c’est un sujet inhabituel pour un concours international. RRI m’a ainsi aidée à mieux comprendre la beauté de ce genre de valeurs humaines. (…) Quel que soit leur âge, leur position sociale, l’étape de la vie qu’ils sont en train de parcourir, les gens ont porté un drapeau de la paix et de la solidarité partout où ils ont voyagé. Mamie Ruţă a prouvé au monde que sa navette est une force vivante, plus puissante que beaucoup d’autres moyens par lesquels on peut transmettre les plus belles valeurs humaines. Ecouter les programmes de RRI – soit en ondes courtes, soit en ligne – est une expérience des plus agréables. J’écoute RRI depuis assez longtemps et je tiens à exprimer mon appréciation pour votre travail. Grâce aux voix amicales de ceux que nous entendons, à la haute qualité du contenu de vos programmes et transmissions, l’expérience de l’écoute devient un véritable plaisir. »
Juste quelques instants avant de dévoiler les gagnants du Grand Prix de ce concours, mais, pour prolonger un peu le suspense, passons en revue les cinq prix spéciaux que nous avons mis en jeu, gagnés par: Khalil Abdel–Kader, d’Algérie, Aylton José Cordeiro Gama, du Brésil, Anatoli Klepov, de Russie, Debaki Biswas, de Bankura, au Bengal Occidental, Inde, et Jahangir Alam, du Bangladesh.
Khalil Abdel–Kader, d’Algérie: « Ce qui m’a déterminé à participer à ce jeu-concours, c’est l’envergure historique et sociale du thème proposé ainsi que le rêve de visiter la Roumanie, ce beau pays aux braves gens dont j’ai fini par m’éprendre et de rencontrer mes chers amis, membres de la Section arabe de RRI. J’écoute votre radio depuis de nombreuses années, en raison de l’objectivité et du sérieux qui la caractérise, car elle est un fidèle miroir des réalités roumaines dans tous les domaines d’activité : politique, économique, culturel, social, historique, touristique, sportif. »
Aylton José Cordeiro Gama, du Brésil, partage avec nous ses arguments: « J’aime beaucoup écouter RRI sur Internet, car les langues et les littératures néo-latines m’intéressent tout particulièrement. Le roumain étant la langue que je connais le moins, je tâche de l’apprendre, y compris par l’intermédiaire de votre radio, car le matériel didactique est très difficile à trouver. Je souhaite visiter la Roumanie un jour et arriver à parler le roumain couramment. En écoutant les programmes de RRI, je me suis rendu compte que la Roumanie est un beau pays. J’écoute RRI en plusieurs langues, notamment en espagnol, italien, français et roumain et je lis régulièrement le matériel de RRI posté sur Facebook. »
Voici ce qu’écrivait Debaki Biswas, d’Inde: « La principale raison qui m’a poussé à y participer a été le thème du jeu-concours. J’ai été impressionné par le fait que cette femme, qui n’a pas pu assouvir son rêve de voyager à travers le monde, l’ait légué à ses descendants. Cette histoire me rappelle en quelque sorte ma grand-mère. C’est en 1970, à l’époque de mes études universitaires, que je suis tombé amoureux de la Roumanie. J’écoutais beaucoup de stations de radio émettant en ondes courtes et Radio Roumanie était déjà ma préférée. Je me souviens de la première QSL, reçue en 1972, ensuite de la série de prix que j’ai obtenus, dont albums de musique, cartes postales, disques. J’ai eu la chance de remporter le 2e Prix aux jeux-concours ‘Radio România 85’ et ‘Festival Enescu 2013’. C’étaient des prix extraordinaires: des albums illustrés représentant des sites pittoresques de Roumanie et des CDs avec de la musique. »
Voici maintenant l’argumentation de Jahangir Alam, du Bangladesh: « La motivation de ma participation à ce jeu – concours est toute simple. En auditeur fidèle de RRI depuis 26 ans, j’ai développé une affinité pour la Roumanie. Je nourris l’espoir qu’un jour je pourrai explorer ce pays aux innombrables valeurs culturelles et historiques et jouir de l’hospitalité du peuple roumain. C’est grâce à Internet que j’ai découvert le voyage fascinant autour du monde de la navette de Mamie Ruţă. Je trouve que c’est le plus intéressant projet de voyage et de promotion des valeurs à l’échelle internationale. C’est là un symbole des traditions et des vieux métiers de l’artisanat, ainsi qu’une excellente modalité de promouvoir les valeurs et les beautés de Roumanie. »
Nous remercions tous ceux qui ont répondu aux questions et qui nous ont expliqué ce qui les a déterminés à se laisser tenter par ce jeu-concours.
Et maintenant, le dénouement de ce jeu. Lors du tirage au sort, la navette de Mamie Ruţă a porté chance – chose très rare – à deux auditeurs de la Rédaction francophone de RRI. Ce sont Mlle Jamila Bekkaï du Maroc et M Gilbert Dupont de France qui remportent les Grands Prix, les séjours de 7 nuitées en pension complète dans les régions de Făgăraş (du département de Braşov) et de Mărginimea Sibiului (département de Sibiu). Toutes nos félicitations et au plaisir de vous accueillir le 1er septembre, en Roumanie. Nos deux gagnants rejoindrons deux autres auditeurs lauréats par Radio Roumanie Antena Satelor, chaîne avec laquelle ce jeu est réalisé en partenariat.
« A travers ce genre de concours japprends toujours davantage sur la Roumanie », nous écrit Mlle Bekkaï. « A chaque fois je découvre les facettes cachées de la Roumanie, ses diverses belles régions; jai acquis tout au long de mon écoute de vos diverses, intéressantes et si enrichissantes émissions beaucoup de connaissances sur la Roumanie (politique, histoire, culture, tourisme etc….). Ces concours sont une occasion de faire mieux connaître la Roumanie et dattirer davantage dauditeurs, dont le nombre est dailleurs en augmentation dannée en année », estime Mlle Jamila Bekkaï, la gagnante du Grand Prix. Vous avez raison, le public des programmes en français connaît une hausse spectaculaire, depuis lannée dernière, et nous souhaitons saisir cette occasion pour remercier, une fois de plus et de tout cœur, tous ceux, de plus en plus nombreux, qui témoignent de leur fidélité à notre station.
Pour sa part, M Gilbert Dupont nous félicite pour « le thème très original de ce concours. » « La Rédaction française très dynamique, joue parfaitement son rôle de vitrine de ce beau pays si accueillant et trop méconnu des Français », nous écrit notre auditeur. Merci beaucoup pour vos encouragements et vos mots chaleureux.
Au plaisir, Mlle Bekkaï et M Dupont, de vous faire découvrir bientôt ce dont nous vous parlons sur les ondes.
Les prix et les mentions seront envoyés par la poste dans les prochains mois. Nous vous prions de confirmer, par lettre, e-mail ou fax, l’arrivée de l’envoi postal ainsi que son contenu.
Merci une fois de plus d’avoir tenté votre chance et d’avoir répondu correctement à ce jeu-concours de RRI consacré aux régions de Făgăraş et de Mărginimea Sibiului. Nous vous attendons nombreux à nos prochains jeux-concours !
(Aut. : Alecu Marciuc, Roxana Iorgulescu-Bandrabur, Răzvan Emilescu, Valentin Ţigău, Eugen Cojocariu; trad: Dominique, Ligia Mihăiescu, Ileana Ţăroi, Andrei Popov)
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12.07.2015
Sommet — Le sommet d’urgence des 28 chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, prévu pour aujourd’hui à Bruxelles, a été annulé pour que les négociations très difficiles sur un troisième plan de sauvetage d’Athènes se poursuivent, a fait savoir le président du Conseil européen, Donald Tusk. Et lui de préciser que seule la réunion des leaders de l’Eurogroupe aurait lieu. Aujourd’hui également, la réunion des ministres des finances de la zone euro, consacrée au même sujet, continue après avoir été suspendue la nuit dernière à cause des divergences entre les Etats membres sur l’octroi d’une nouvelle aide financière à la Grèce. L’Allemagne, soutenue par d’autres pays dont la Finlande, s’est dit méfiante à l’égard du gouvernement d’Athènes. La Grèce a assuré être capable d’appliquer un nouveau plan des réformes économiques, approuvé par son parlement, en échange d’un paquet financier de 80 milliards d’euros. Le plan en question comporte, entre autres, une nouvelle loi des retraites, une nouvelle législation fiscale, la baisse des dépenses militaires, la majoration de la TVA et la suppression de l’exonération de cette taxe dont bénéficiaient les îles grecques jusqu’à la fin de 2016. La dette souveraine de la Grèce s’élève à plus de 320 milliards d’euros, dont 65% envers des pays de la zone euro et le FMI, et 8,7% envers la BCE. A commencer par le 1er juillet, la Grèce se trouve pratiquent en défaut de paiement et nécessite un troisième paquet d’aide financière pour éviter la sortie de l’eurozone.
Union — Le millier de jeunes de la République de Moldova, partisans de l’union avec la Roumanie, partis de Chisinau il y a une semaine, arrivent aujourd’hui à Bucarest. Ils viennent demander aux autorités roumaines de trouver des solutions pour que la réunification des deux Etats ait lieu le plus rapidement possible. Partis à pied de leur capitale, les jeunes moldaves entraient hier en Roumanie, par le point de frontière Ungheni, où ils étaient accueillis par des milliers de gens venus des toutes les régions de la Roumanie. Le voyage à Bucarest se fait à bord du train appelé « de l’union ». Dans la capitale roumaine, ils remettront au président Klaus Iohannis la Déclaration d’union, adoptée le 5 juillet par 30 mille citoyens de République de Moldova, lors d’un grand rassemblement national. L’événement s’est déroulé sur les lieux où avaient été organisées les amples protestations anti-soviétiques de 1989-1990 et où, en août 1991, un autre grand rassemblement national saluait la proclamation par le Parlement de Chisinau de l’indépendance envers Moscou. Rappelons que l’actuelle République de Moldova a été créée sur une partie des territoires de l’est de la Roumanie, annexés par l’URSS en 1940, suite à un ultimatum.
Cinéma — Le film “Box” du réalisateur roumain Florin Şerban a reçu le prix des critiques de cinéma – FIPRESCI — au Festival international de Karlovy Vary. Le prix récompense la mise en scène d’un excellent portrait de la société roumaine contemporaine. Le film raconte une histoire d’amour entre un homme et une femme, interprétés par Rafael Florea et Hilda Peter qui appartiennent à des mondes différents. Il y a cinq ans, au Festival du film de Berlin, Florin Şerban recevait le Grand Prix du jury et le prix Alfred Bauer pour la pellicule « Si je veux siffler, je siffle ».
Attentat — Le groupement djihadiste Etat Islamique a revendiqué l’attentat perpétré samedi à proximité du Consulat italien, au Caire, en Egypte, soldé par un mort et plusieurs blessés. L’explosion d’une voiture piégée a détruit, en partie, la façade du bâtiment, fermé ce jour-là. C’est le premier attentat contre une mission diplomatique depuis le début de la vague d’attaques djihadistes en Egypte, il y a deux ans, apprend-on par AFP. « L’Italie ne se laissera pas intimidée », a déclaré le chef de la diplomatie italienne, Paolo Gentiloni, précisant aussi qu’il n’y avait pas eu de victimes italiennes Le ministère romain des Affaires étrangères a fermement condamné l’attentat, qualifiant de profondément inhumains et d’injustifiés les actes de violence contre les représentations diplomatiques étrangères ; le ministère de Bucarest a exprimé sa pleine solidarité avec l’Italie et son appui entier à l’Egypte dans sa lutte contre le terrorisme. Le 29 juin, le procureur général égyptien avait été tué au Caire, dans un attentat à la voiture piégée. L’Egypte est depuis quelque temps le théâtre d’une vague d’attentats menés par les militants islamistes.
Solidarité — La Haute représentante de l’UE pour la politique étrangère et la sécurité, Federica Mogherini, a exprimé sa solidarité avec le premier ministre serbe, Aleksandar Vucic, victime d’un jet de pierres à Potocari, en Bosnie ; plusieurs autres responsables européens ont également condamné l’incident. La présidence bosniaque a condamné, elle aussi, les incidents produits à l’occasion de la commémoration du massacre de Srebrenica, en 1995. Samedi, lors de la cérémonie, Aleksander Vucici a été hué par une foule lui lançant des pierres. Le ministre des affaires étrangères de Belgrade, Iviţa Dacici, a dénoncé une attaque contre la Serbie entière et sa politique de paix et de coopération régionale. Il y a vingt ans, à Srebrenica, quelque 8.000 hommes et garçons musulmans ont été tués par les forces serbes bosniaques, lors de la guerre interethnique qui allait mener au démembrement de l’ex Yougoslavie. C’est le massacre le plus sanglant commis en Europe depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.
Tennis — Le Roumain Horia Tecău et le Néerlandais Jean Julien Rojer ont remporté, samedi, la finale de double messieurs du tournoi de tennis de Wimbledon, troisième Grand Chelem de l’année. Ils ont eu raison du duo Jamie Murray (Royaume Uni)/John Peers (Australie), en trois sets 7-6, 6-4, 6-4. C’est le premier titre de Grand Chelem au double masculin pour le joueur Roumain, qui avait aussi gagné le double mixte de l’Open d’Australie en 2012. Horia Tecău est le deuxième Roumain, après Ilie Nastase en 1973, à avoir gagné le double masculin à Wimbledon.
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La semaine du 29 juin au 4 juillet
Centre de commandement de l’OTAN à Bucarest
L’OTAN est forte avec la Roumanie, et la Roumanie est forte dans l’Alliance, a affirmé, jeudi, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, qui a précisé que l’Alliance se développerait, à l’avenir, conjointement avec l’Union européenne. L’officiel de l’OTAN a inauguré, à Bucarest, le siège du premier des deux centres de commandement et de contrôle qui vont opérer en Roumanie. Selon le président roumain, Klaus Iohannis, l’unité sera activée officiellement courant septembre. Cette structure comptera 42 officiers de l’OTAN et sera dirigée par un commandement roumain. Tous les centres similaires installés en Roumanie, Bulgarie, Pologne, Estonie, Lettonie et Lituanie seront opérationnels avant la fin de l’année. La création de ces commandements contribue à la consolidation du flanc oriental de l’Alliance face à l’agressivité de la Russie. « Ces mesures sont de défense, et non de confrontation », a indiqué, à Bucarest, Jens Stoltenberg, qui a précisé néanmoins que l’OTAN ferait tout le nécessaire pour maintenir la sécurité et pour défendre tous les alliés contre toute menace. Dans le cadre de la visite à Bucarest, en dehors des discussions avec le chef de l’Etat, le secrétaire général de l’Alliance a rencontré le premier ministre par intérim, Gabriel Oprea, et les ministres de la Défense, Mircea Dusa, et des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu.
Un nouveau patron du Service roumain de renseignements extérieurs
Mihai Razvan Ungureanu se retrouve à nouveau à la tête du Service de renseignements extérieurs. Le poste était vacant depuis lautomne dernier, lorsque lancien patron de linstitution, Teodor Melescanu, avait démissionné pour se lancer dans la course électorale pour la présidence de la Roumanie.
Historien et diplomate, Mihai Razvan Ungureanu avait déjà occupé la fonction de directeur du Service roumain de renseignements extérieurs entre 2007 et 2012. Il a également été ministre des Affaires étrangères entre 2004 et 2007 et premier ministre pendant trois mois en 2012. Toutes les fonctions qu’il a exercées durant le mandat présidentiel de Traian Băsescu lui ont valu l’antipathie des sociaux-démocrates, ce libéral de 47 ans étant considéré comme proche de leur principal adversaire politique. Voilà pourquoi le fait d’être nommé à nouveau, cette fois-ci par le président Klaus Iohannis, à la tête du Service de renseignements extérieurs a eu un effet boomerang au sein du PSD. Cette formation politique, ainsi que les représentants de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE), ont décidé de boycotter le vote d’investiture au Parlement. MRU a pourtant été validé pour le poste de directeur du SRE avec 278 voix favorables et 6 contre. « Les Roumains s’attendent à ce que les institutions compétentes dans le domaine de la sécurité collaborent pour combattre la corruption et consolider l’Etat de droit et la démocratie », a déclaré Mihai Răzvan Ungureanu. Il a été appuyé non seulement par les formations dopposition, le PNL et lUnion démocratique des Magyars de Roumanie ou encore par le groupe des minorités nationales. LUnion nationale pour le progrès de la Roumanie, membre de la coalition au pouvoir, a, elle aussi, voté en sa faveur.
La Roumanie et la crise économique et financière de Grèce
Dans l’attente du référendum prévu dimanche en Grèce, le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a plaidé en faveur de la poursuite des efforts visant à identifier les solutions permettant d’atténuer et de mettre fin à la crise économique et financière à laquelle est confronté ce pays. Dans le cas contraire, la situation difficile que connaîtra la Grèce touchera aussi la Roumanie, l’UE et l’OTAN, a précisé le président roumain. Pour sa part, le gouverneur de la Banque nationale, Mugur Isărescu, a de nouveau appelé au calme et à la sagesse, exhortant les épargnants aux banques à capital grec qui opèrent en Roumanie à ne pas retirer leur argent. Toutes les filiales roumaines de ces banques sont sûres, disposent de capitaux suffisants et observent les réglementations de la Banque centrale de Bucarest, et non les décisions dAthènes, a précisé Mugur Isărescu. Et lui d’ajouter qu’en cas de panique, la Banque nationale de Roumanie est prête à intervenir avec tous les instruments dont elle dispose. Par ailleurs, même si les situations des deux pays ne sont pas comparables, puisque la Roumanie dispose d’un système financier et bancaire solide, la crise hellène invite à réfléchir sur les relations du pays avec le FMI ou l’UE, relations qu’il est bon de continuer sous différentes formes, a encore précisé le gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Mugur Isărescu.
Augmentations et diminutions de prix
A compter du premier juillet, le tarif du gaz naturel pour les consommateurs domestiques a augmenté d’environ 11%, arrivant à 60 lei (13,5 euros environ) le mégawatt/heure. Cette hausse figurait dans le calendrier de la libéralisation du prix du gaz convenu avec la Commission européenne. Selon l’Autorité nationale de régulation dans le domaine de l’énergie, le tarif du gaz n’augmentera plus en 2015, car, à la différence des années précédentes, des coûts supplémentaires ne seront plus nécessaires pour assurer la consommation pendant la saison froide. Par ailleurs, toujours à compter du 1er juillet, le SMIC est de 1.050 lei (soit 233 euros) et les médicaments remboursés par l’Etat sont devenus moins chers.
Baccalauréat 2015
Près de 169 mille jeunes se sont inscrits cette année à la session d’été du baccalauréat, soit 7.000 de plus que l’an dernier. Les premiers résultats seront affichés le 6 juillet, tandis que les résultats définitifs seront connus le 10 juillet, après le traitement des contestations. A partir de cette année, les épreuves écrites seront corrigées par des enseignants résidant dans d’autres départements que les candidats. Selon certaines opinions, cette mesure écarterait tout éventuel favoritisme. Pour ses détracteurs, ce ne serait que du temps perdu et de l’argent gaspillé. En outre, affirment-ils, le corps enseignant, soupçonné, par le passé, de nombreuses irrégularités, y compris de pots-de-vin, serait incriminé davantage. (trad.: Mariana Tudose)
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A la une de la presse roumaine – 15.06.2015
Le presse écrite roumaine évoque ce lundi les dernières évolutions au sein de la coalition gouvernementale, le prix des carburants en Roumanie, le nombre de débiteurs qui ne peuvent plus rembourser leurs dettes et l’apparition d’une nouvelle drogue.
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A la une de la presse roumaine – 02.06.2015
Les quotidiens roumains en ligne s’attaquent à toute une série de sujets d’actualité, provenant de zones très différentes. Le scandale du jour est présent aussi…
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Les gagnants du jeu – concours “Vacances sur la côte roumaine de la Mer Noire”
Chers amis, RRI vous a invités à participer, jusquau 30 avril 2015, le cachet de la poste faisant foi, au jeu – concours de culture générale « Vacances dété sur la côte roumaine de la Mer Noire ». Le concours été consacré à un des principaux points dattraction de Roumanie, pour les touristes étrangers et roumains, avec un accent particulier sur la ville de Mangalia (la cité antique de Callatis) et le collier de 6 stations du sud du littoral roumain, à savoir Jupiter, Saturn, Venus, Neptun, Olimp et Cap Aurora.
Notre jeu-concours a suscité votre intérêt. A preuve, les 249 réponses correctes et complètes que nous avons reçues de votre part. Merci à vous, et nous vous invitons à participer à dautres jeux-concours organisés par RRI.
Les grands prix consisteront en deux séjours pour 2 personnes, 7 nuitées dans une chambre double, en pension complète. Le premier séjour est prévu du 12 au 19 juin, alors que le second aura lieu du 6 au 13 septembre. Tous les gagnants seront hébergés à lHôtel Delta de la station de Jupiter, dans le comté de Constanta. Comme dhabitude, les frais de transport jusquen Roumanie et de visa, si nécessaire, sont à la charge des gagnants.
Tout cela est possible grâce à notre sponsor, lHôtel Delta, la société Delta Aurora SA, et à nos partenaires, dont : la Mairie de Mangalia et le Musée darchéologie « Callatis » de Mangalia.
Le concours a été sponsorisé par lHôtel Delta, la société Delta Aurora SA et organisé avec lappui de nos partenaires, dont la Mairie de Mangalia, le Musée dart de Constanţa, le Musée darchéologie « Callatis » de Mangalia, lArchevêché de Tomis, la filiale de Constanţa de lUnion des artistes plasticiens, Le Musée de la Marine roumaine de Constanţa, le Conseil du culte musulman de Roumanie, les Forces navales roumaines.
Comme dhabitude, nous vous avons invités à suivre nos émissions, à consulter notre site Internet et nos profils Facebook, Twitter, Google+ et LinkedIn pour répondre correctement aux questions.
Le jeu-concours a pris fin le 30 avril, le cachet de la poste faisant foi. Avant de vous dévoiler les noms des gagnants, rappelons les questions auxquelles vous deviez répondre:
– Comment la ville de Mangalia sappelait-elle dans lantiquité? Réponse correcte: Callatis
– Quelle grotte unique au monde se trouve non loin de Mangalia ? Réponse correcte: La grotte de Movile
– Quel est le nom des stations du sud du littoral roumain de la Mer Noire? Réponse correcte: Mangalia, Jupiter, Saturn, Venus, Neptun, Olimp, Cap Aurora.
– Nommez 5 attractions touristiques de Mangalia ou de ses alentours. – Là, vous pouviez choisir parmi plusieurs attractions : la Mosquée Esmahan Sultan, le Musée darchéologie « Callatis » (qui abrite lunique papyrus de Roumanie), le Monument des Héros, le Musée de la Marine, le Haras de Mangalia, la réserve naturelle de Hagieni, le port touristique, la grotte de Movile, la forêt de Comorova, la Colline de Documaci, lédifice byzantin, le lac de Mangalia, la citadelle de Callatis ou encore la grotte de Limanu.
Voici maintenant la liste des gagnants.
Les Mentions sont allées vers 50 de nos amis qui nous écoutent à la radio ou sur Internet: Idriss Bououdina, des Etats Unis, et El-Ihsani Bouchaïb, du Maroc, Li Hua, Wang Li, Long Dingzhong, Chu Changrong, Zhang Xiaohua et Xian Honglin, de Chine, Zhai Yizhuang, des Etats-Unis, qui a écrit à la Rédaction chinoise, Antonio Múñoz, dArgentine, Claudio Gerlach, du Brésil, Carmen Fuentes, de Cuba, Salvador Paxi, dEspagne, Miguel Ángel Bartos, du Chili, Antonnella Zappalà, Giorgio Borsier, Stefano Citterio et notre compatriote Natalia Călinescu, tous les 4 dItalie, Natalia Popenko et Natalia Zabolotna, dUkraine, Viktoria Hovard, de Bulgarie, qui a écrit à la Rédaction ukrainienne, Adervall Lima Gomez, du Brésil, qui a écrit à nos collègues de la Rédaction anglaise, Mofizur Rahman, du Bangladesh, Inger Holmberg, de Suède, Sabiha Mubeen, dOman, Brian Kendall, du Royaume-uni, Henk Poortvliet, des Pays-Bas, John et Roberta Selesky, John Rutledge, des Etats-Unis, Catherine Agboola, du Nigeria, Hafizur Rahman (Rainbow Listeners Club) du Bangladesh, Umesh Kumar Yadav, Priyanka Paul (Metali Listeners Club SB Sharma – SBS World Listener Club), Naved Raiyan (International DX Radio Listeners Club), tous dInde, Obaid Alamm; Shah Listeners Club; Jinnah DX Club, du Pakistan, Surendra Kumar, dInde, Georg Pleschberger, dAutriche, Svetlana Şpakovskaya, du Bélarus, Narendra Jangir, Chinmoy Mahato et Chitturi Venkataramana, dInde, Didarul Islam, Bangladesh, Michael Whing et Grant Skinner, tous les deux du Royaume-Uni, Shenaz Aziz, du Pakistan, Constantin Criţchi, de République de Moldova (qui a écrit à la Rédaction russe), Eugeniusz Krzemienczucki, de Pologne (lui aussi a écrit à la Rédaction russe), Alexei Gatsoura, du Bélarus.
Alexei Gatsoura, du Bélarus: « Je participe à vos jeux – concours parce que je mintéresse depuis toujours à votre pays. Jécoute RRI, surtout les infos, les émissions dactualité ou celles qui parlent dhistoire et de culture. »
Le Troisième Prix a été remporté par 20 de nos auditeurs ou usagers dInternet: Raïf Chaaban, du Liban, qui a écrit à la Rédaction française, Ali Alaoui, de Tunisie, Abdel Kader Hassan, dEgypte, Liu Fajian et Zhi Yanjiao, de Chine, Julio José Bravos, du Costa Rica, Juan Antonio Brea, dEspagne, Lucia Sandiano, Cristina Risso et Francesca Bernardino, tous les trois dItalie, Ihor Gurovoi, dUkraine, Jose Rivera, des Etats-Unis, Stu McLeod (Nouvelle Zélande), Shivendu Paul, Abhera Jaswal, Radhakrishna Pillai (Inde), Massoud Benaïssa, dAlgérie, qui a écrit à la Rédaction anglaise, Erik Oeffinger (Allemagne), Nikolaï Veselkov (Russie), Andreea Deea, de Roumanie.
Raïf Chaaban, du Liban : « Je suis content de vous écrire pour exprimer ma grande joie et mon plaisir découter votre Radio avec assiduité depuis plus de 20 ans. Je vous suis en ondes courtes et en ligne car jaime être au courant de toutes les informations sur la Roumanie ».
Voici maintenant les 20 gagnants du Deuxième Prix : Nouari Naghmouchi, (Algérie), auditeur des émissions en français de RRI, Abdel-Karim Ahmad Ali Al-Mabrouk (Libye), Gong Lei et Yu Baoguo (Chine), Pablo Ramírez, (Pérou), Franco Rodríguez (Colombie), Agide Melloni, Giovanna Bertocco, Roberto Carrus et Antonella Monti(Italie), Danny Flowers (Etats-Unis), Mohammad Shamim et Najim Uddin (Inde), Ayeni Jeremiah Adedayo (Nigeria, qui écoute nos émissions en anglais), Shahzad Shabbir et Nasir Aziz (Pakistan), Jehn Nooijen (Pays-Bas), auditeur des programmes en allemand), Vera Kuznetsova et Nikolaï Matveev (Fédération de Russie), Angela Olaru (République de Moldova).
Nouari Naghmouchi, dAlgérie : « Jai participé à ce concours puisque je suis un fidèle auditeur de RRI. Les émissions du Service français de Radio Roumanie Internationale sont formidables, variées, très riches”.
Voici la liste des 10 gagnants du Premier Prix : Amady Faye, du Sénégal, Emilian Teodorescu (de République Tchèque), Ana-Maria Avram, de Roumanie, qui étudie le chinois, Hugo Longhi (Argentine), Bogdan Timkiv (Ukraine), Ashik Eqbal Tokon (Bangladesh), Mitul Kinsal (Inde), Mogire Machucki (Kenya), Maxim Zabâtov (Russie), Fritz Andorf (Allemagne).
Notre fidèle auditeur Amady Faye, du Sénégal, explique ce que RRI représente pour lui : « Je suis les émissions de RRI en ondes courtes et en ligne car cest grâce à lexcellent travail déployé au quotidien par les équipes rédactionnelles des différents services que je suis très bien informé sur la Roumanie. La radio amie est aussi la grande fenêtre ouverte sur le monde et doù viennent à chaud les actualités internationales. »
10 Prix Spéciaux seront remis à nos auditeurs ou internautes fidèles: Gilbert Dupont, de France, Ben Amer Laïd dAlgérie, Guo Yanxin de Chine, Antonio-Ángel Morilla dEspagne, Anna Mahjar Barducci et Giovanni Sergi, les deux dItalie, notre auditeur de longue date, Hans Verner Lollike du Danemark, Hamad Kiani de Pakistan, Kamlesh Gautam dInde et Victor Varzin de Russie.
Notre ami français, Gilbert Dupont de France, « Limportant, cest de participer » comme la si bien dit un certain baron français. Qui plus est si le thème est basé sur lhistoire et la géographie dune région que je ne connais pas… Cela permet de rêver un peu. Pourquoi suivre les émissions de RRI ?Eh bien, parce que les informations relatives à la Roumanie, pourtant membre de lUE, se font relativement rares en France. Radio Roumanie Internationale, dont le contenu des émissions est particulièrement diversifié, permet de combler cette importante lacune. Je suis personnellement resté fidèle à ces bonnes vieilles ondes courtes. »
Antonio-Angel Morilla, dEspagne: « Cela fait pas mal dannées déjà que jécoute vos émissions en ondes courtes en tant que membre du Club des auditeurs de RRI. Je suis très intéressé à apprendre davantage sur la Roumanie, un pays dorigine latine, tout comme lEspagne, mais qui a sa propre spécificité. Je suis particulièrement intéressé par la région de la mer Noire, un territoire plein de contrastes que je prends plaisir à découvrir grâce à vos programmes en ondes courtes. Jaimerais bien visiter la Roumanie pour découvrir les attractions touristiques et culturelles, mais aussi pour avoir loccasion de vous rendre visite à la Radio. »
Kamlesh Gautam dInde nous explique pourquoi elle se sent attachée aux programmes de RRI: « Je suis professeur de maths à New Delhi. Mon mari avait pris lhabitude découter les émissions de RRI. Parfois, il se voyait offrir des livres et des brochures sur la Roumanie que je feuilletais moi aussi. Cest comme cela quest né mon intérêt envers la Roumanie et le peuple roumain. Même mes enfants se plaisent à écouter de temps en temps de la musique roumaine sur Internet (…). Jai décidé de participer à ce jeu-concours pour me motiver à en apprendre davantage sur votre magnifique pays. »
Nous remercions une fois de plus tous ceux dentre vous qui ont répondu aux questions, en faisant part de leurs motivations de participation. Bravo et félicitations à toutes et à tous!
Et maintenant, chers amis, le moment est venu dapprendre le nom de nos deux gagnants du Grand Prix ayant décroché chacun un séjour tout compris, dune semaine, pour deux personnes, à lhôtel Delta de la station de Jupiter, dans le département de Constanta.
Le premier séjour sera pour M. Jaroslaw Jedrzejczak de Pologne qui visitera la côte roumaine de la mer Noire du 12 au 19 juillet, tandis que le deuxième séjour a été gagné par M. Olexandr Getz dUkraine qui se rendra au bord de la mer Noire du 6 au 13 septembre. Un grand bravo et à bientôt en Roumanie!
M. Olexandr Getz dUkraine, lun des deux grands gagnants de notre jeu-concours explique pourquoi il a décidé de participer: « Cela fait plus de 20 ans que jécoute vos émissions. Jai déjà participé à plusieurs de vos jeux- concours et il mest déjà arrivé de gagner des prix importants, mais jamais le Grand prix. En plus, je nai jamais visité la Roumanie sur laquelle jai appris des choses grâce à vos programmes et dernièrement, grâce à Internet. Jaimerais tellement visiter un beau jour votre pays. »
Chers amis, ici prend fin ce jeu consacré au littoral roumain. Les prix seront envoyés par la poste et nous vous prions den confirmer la réception ainsi que le contenu du colis reçu. Nous vous remercions pour votre soutien et vous attendons nombreux à notre prochain concours qui démarre dans très peu de temps ! A bientôt ! (trad. : Mariana Tudose, Ioana Stancescu) -
L’écrivain Mircea Cărtărescu
Lécrivain roumain Mircea Cărtărescu a reçu le Prix du Livre pour la Compréhension Européenne à la Foire Internationale du Livre de Leipzig, qui sest tenue en mars 2015. Cette récompense littéraire de lespace allemand a été accordée à lécrivain roumain par un jury international pour la trilogie « Orbitor », dont le dernier volet est paru en allemand en 2014, aux éditions Zsolnay et a été traduit par Ferdinand Leopold. Le prix du Livre pour la Compréhension Européenne a été remis à Mircea Cărtărescu pour le «caractère universel de sa trilogie ». Dans son roman universel il a abordé plusieurs mondes de la science et du langage, dans lesquels il a introduit des éléments métaphysiques, fantasmagoriques et apocalyptiques ».
Le critique Luminiţa Corneanu, conseillère au ministère de la Culture, a participé à la remise du prix: «Javoue que je me suis encore très émue par lampleur de lévénement et la qualité des visiteurs de la foire ayant eu lieu à Gewandhaus, qui accueille lOrchestre de Leipzig. Lorchestre a une tradition de quelques centaines dannées et la salle de spectacles de 1900 places a reçu beaucoup de monde du milieu culturel allemand, des éditeurs, des journalistes dAllemagne et dautres pays, des universitaires, des spécialistes et des libraires très appréciés en Allemagne. En fait, la soirée a été dédiée à Mircea Cărtărescu et le programme a aussi inclus un concert donné par lOrchestre de Leipzig. A la cérémonie ont participé et ont tenu des discours le maire de Leipzig et le président de lAssociation des Maisons dEditions Allemandes. Léloge du lauréat roumain a été prononcé par un très important écrivain allemand, Uwe Tellkamp, lauréat du Prix du Livre Allemand il y a quelques années ».
Le prix du Livre pour Compréhension Européenne est accordé annuellement depuis 1994 par un jury allemand, formé de représentants du land de Saxe, LAssociation Boursière des Libraires Allemands et de la Foire de Leipzig.
Luminiţa Corneanu : « On a pu saisir limportance du prix même avant la cérémonie de remise des prix. Jétais au stand de la Roumanie de la Foire de Leipzig quand deux télévisions sont venues prendre des images avec les livres de Mircea Cărtărescu, des libraires qui y sont venus nous ont dit que dorénavant ils allaient se pencher avec plus dattention sur la littérature roumaine. Toutes ces choses font que les regards se tournent vers la Roumanie et la littérature roumaine. Je pense que cest un moment de grâce et on devrait lapprécier à sa juste valeur » .
Sans la littérature, dit Mircea Cărtărescu, il ne pourrait pas simaginer sa propre vie. «Pour moi écrire signifie vivre, rien que ça », déclare Mircea Cărtărescu, qui est considéré par la plupart des critiques et des lecteurs comme le plus important écrivain roumain contemporain.
Mircea Cărtărescu: «Je ne sais pas si ce que jécris cest de la thérapie, je ne peux pas men rendre compte. Jai tant danomalies, tant de blessures intérieures, tant de bizarreries, tant de choses dans mon esprit qui sy sont mises obliquement et de travers que toute la littérature du monde ne suffirait pas pour men guérir. Quand même, la littérature est pour moi une sorte de sécrétion dune carapace, dune croûte. Et je vois la littérature comme un organe de mon corps, tout comme mon crâne. Cest ça la littérature pour moi, un organe de mon corps plutôt quun processus de psychanalyse, de sublimation. Jai toujours senti que la littérature fait partie de moi-même ».
Le prix du Livre pour Compréhension Européenne est le deuxième accordé à lécrivain Mircea Cărtărescu. Il y a trois ans, lécrivain roumain a été récompensé par le Prix International pour Littérature « Haus der Kulturen der Welt 2012 » de Berlin. « Je me suis senti très bien dans la culture allemande et je pourrais dire que sur le marché allemand du livre mes ouvrages ont eu la plus grande importance de toute lEurope », a déclaré lécrivain Mircea Cărtărescu. (Trad : Daniela Stoican)
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La 9e édition des prix Gopo
Lors de la neuvième édition du Gala des Prix Gopo, accueilli par le Théâtre National de Bucarest, le film « Closer to the Moon », du réalisateur Nae Caranfil, s’est adjugé 9 statuettes Gopo, dont trois des trophées les plus importants, celui du Meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur scénario. S’y ajoutent les prix récompensant le meilleur montage, le meilleur maquillage et la meilleure coiffure, le meilleur son, la meilleure image, la musique la plus originale et les meilleurs costumes.
Un prix spécial a été accordé au réalisateur de films d’animation Ion Truică. Voici le discours de présentation de Mihai Mitrică, directeur artistique du Festival International d’Animation Anim’est: « Il est l’un des rares maîtres du cinéma d’animation roumain à être considéré tout aussi talentueux que Ion Popescu Gopo, dont ces prix portent le nom, même si c’est dans un autre registre. Réalisateur de film d’animation, graphiste, scénographe, scénariste, homme de radio, Ion Truică a travaillé aux studios cinématographiques Animafilm, où il a réalisé plus de 50 films d’animation. Il a été primé à Venise, Berlin, Téhéran et a présenté à Cannes, en 1976, son court-métrage « Hidalgo ». En 2008, au festival que je représente, il a été distingué du Prix d’excellence pour l’ensemble de son activité. J’ai trouvé une caractérisation qui convient à merveille à ce moment. Elle appartient à madame Ecaterina Oproiu, critique de film: Ion Truică a apporté dans le cinéma d’animation l’autorité d’une création très personnelle, un style pointu, gothique, une composition d’une sobriété monacale, un coloris effacé et mélancolique. Truică est un extravagant, un esprit éthéré, un créateur d’atmosphère méditative, élégiaque. »
Le film le plus récent de Ion Truică, « L’Obélisque » (2014, réalisé d’après un scénario dont il est le co-signataire, aux côtés de Laurenţiu Damian et inspiré de la poésie homonyme de Geo Bogza), a été présenté en avant-première au Festival International du Film d’Animation Anim’est. Ion Truică: « Merci d’être venus rendre hommage aux films roumains, des films dont la naissance, parfois difficile, a toujours été le fruit du grand amour de gens très doués. Il est bon que la porte ait été ouverte ce soir à la vraie création d’animation. Nous devons suivre ce filon, car les bons films d’animation font les délices des petits et des grands dans une égale mesure. »
Eugenia Bosînceanu a été lauréate du Prix Gopo pour l’ensemble de son activité, tandis que Coca Bloos a été distinguée du Prix récompensant toute sa carrière. L’actrice et comédienne Dorina Lazăr, qui lui a remis le prix, a évoqué avec beaucoup d’humour la première rencontre avec sa collègue: « Coca Bloos fait partie d’une famille à part d’acteurs, ceux dont la manière d’interpréter un rôle est inimitable. Je vous suggère d’aller la voir dans le spectacle « Les patronnes », du metteur en scène Sorin Militaru. Je félicite Coca Bloos pour ce prix. Je suis persuadée que ce n’est là qu’un nouveau commencement. »
Coca Bloos peut se vanter d’une riche filmographie. Mentionnons entre autres ses rôles dans les films de Andrei Blaier « Divorce … par amour », « Croix de pierre », « Terente — Le roi des marais », de Mircea Daneliuc (« Le lit conjugal », « Ras-le-bol », « Ambassadeurs, cherchons Patrie ») et de Lucian Pintilie (« Terminus paradis », « L’après-midi d’un tortionnaire », « Niki Ardelean, colonel en réserve). Coca Bloos a également joué dans les films des réalisateurs Nae Caranfil (« E pericoloso sporgersi », 1993), Cristian Mungiu (« Occident », 2002), Titus Muntean (« Examen », 2004), Corneliu Porumboiu (« 12h08 à l’est de Bucarest », 2006) ou Gabriel Achim (« Le rêve d’Adalbert », 2011).
En 2014, le public a pu voir Coca Bloos dans le film de Răzvan Săvescu, « Amérique, nous voilà! » qui a été nominé lors de la 6e édition des Prix Gopo dans la catégorie du meilleur film de début. Coca Bloos: « Je me sens heureuse et riche. C’est pourquoi je remercie le bon Dieu. Heureuse parce que j’ai fait ce que j’ai le plus aimé dans la vie. J’ai voulu non seulement apprendre, mais aussi faire ce qu’il fallait en toute bonne foi et selon mes forces et moyens. Riche, parce que, en aimant mes semblables, j’ai rencontré des gens qui m’ont rendu cet amour, ont cru en moi et qui ont été mes modèles. Ces rencontres sont ma fortune et celle-ci n’est pas mince du tout. Fascinant, magique et mystérieux, mais aussi impitoyable et cynique, le film m’a donné un premier rendez-vous lorsque j’avais quatre ans. Jamais je n’oublierai La chute de Berlin”, Volga- Volga”, Tout le monde chante, rit et danse”, Le Don paisible”. J’ai aimé, j’ai vénéré le film comme quelque chose d’intouchable, je suis tombée sous son charme. Je ne lui ai rien refusé ni demandé, mais je lui suis reconnaissante pour ce qu’il m’a offert. Pour être devenue celle que je suis aujourd’hui je remercie tout le monde. Toute ma gratitude pour la caméra qui n’a pas eu peur de moi, pour les caméramans qui n’ont pas craint que je gâche le cadre, pour les réalisateurs qui ont eu besoin de moi, pour les générations d’étudiants avec lesquels j’ai partagé les émotions des mémoires de licence ou des dissertations, pour ma famille et mon compagnon si tolérant, pour mon public tellement avide de rêverie et, pas en dernier lieu, pour tous ceux qui ont rendu possible notre rencontre ce soir. »
Le film « Closer to the Moon », de Nae Caranfil, a été le grand gagnant de cette soirée de gala, avec 9 prix remportés sur ses 12 nominations dans les différentes catégories. Le réalisateur Nae Caranfil: « Il y a plus de dix ans, mon cœur balançait entre deux films. J’avais les idées dans ma tête, mais je ne savais pas trop vers lequel aller. J’ai passé une soirée avec un personnage, à qui je les ai racontées. Cet homme m’a beaucoup encouragé à réaliser le film que j’ai fait. “Closer to the Moon » n’aurait peut-être pas vu le jour sans lui. Je regrette énormément qu’il n’ait plus eu le temps de voir le film. Voilà pourquoi je dédie ce prix à Alex Leo Serban. »
Le Gala des Prix Gopo 2015 a été organisé par l’Association pour la promotion du cinéma roumain et l’Association « Film et Culture Urbaine », avec le soutien du Centre national de la cinématographie, celui de la Municipalité de Bucarest, par le biais de son Centre de création d’art et de tradition (Creart) et de Babel Communications. (trad.: Mariana Tudose)
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30.03.2015 (mise à jour)
Diplomatie — Le renforcement du partenariat stratégique avec les Etats-Unis est une priorité majeure de la politique étrangère et de sécurité de la Roumanie ; la relation privilégiée entre les deux pays est une garantie solide pour la stabilité de l’ensemble de la région. C’est ce qu’a déclaré lundi le président roumain Klaus Iohannis lors de son entretien à Bucarest avec Michael Turner, co-président du groupe pour la Roumanie du Congrès américain. Et le chef de l’Etat d’affirmer que la Roumanie restera le même partenaire solide et digne de confiance des Etats-Unis dans leurs missions internationales, y compris au sein de l’OTAN. De même, Bucarest soutient fermement la finalisation aussi rapide que possible des négociations visant le partenariat transatlantique dans le domaine du commerce et des investissements. Selon le président Klaus Iohannis, les Etats — Unis comptent parmi les 10 premiers investisseurs en Roumanie. Ces déclarations ont été faites dans le contexte où une délégation du Congrès et du Département d’Etat américains est arrivée ce lundi à Bucarest pour des pourparlers de haut niveau avec les responsables roumains sur les principaux sujets liés aux relations bilatérales. Les contacts roumano – américains se sont intensifiés sur la toile de fond de l’instabilité en Ukraine et de la multiplication des actions otaniennes et des Etats-Unis censées rassurer leurs alliés en Europe de l’Est.
Défense — Le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, rencontre mardi, à Bucarest, le général Philip Breedlove, commandant suprême des Forces alliées d’Europe, apprend-on par le ministère de la Défense. Selon la source citée, l’agenda comporte des sujets ayant trait à la situation de sécurité en Ukraine, la mise en œuvre du plan d’action de l’Alliance pour accroître la capacité opérationnelle et le mission de l’OTAN en Afghanistan. Et c’est toujours mardi que le commandant suprême des Forces alliées d’Europe sera reçu par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis.
Fiscalité — A Bucarest, les projets des nouveaux Codes fiscal et de Procédure fiscale sont débattus à compter de ce lundi. Les nouvelles dispositions devraient entrer en vigueur à partir de janvier 2016. Parmi elles : des réductions significatives de la TVA, des contributions aux assurances maladie et du taux unique d’imposition ont été très bien accueillies par le milieu des affaires. Par ces mesures, le gouvernement vise à soutenir de manière décisive la croissance économique. En revanche, le Conseil fiscal a rendu un avis négatif sur les projets des deux Codes, considérant comme insoutenables les amples réductions des taxes et des impôts qu’ils prévoient, indique-t-il dans une Opinion formulée ce lundi. Le président du Conseil, Ionut Dumitru, estime que la Roumanie a besoin d’une croissance économique de 7% en 2016 pour pouvoir mettre en œuvre le nouveau Code fiscal. L’opposition libérale a déjà critiqué la possible croissance des impôts locaux. De même, la chef de la mission du FMI en Roumanie, Andrea Schaechter, a déclaré que l’Exécutif de Bucarest devrait reconsidérer le moment d’adopter des réductions des taxes et leur dimension, vu le que les progrès dans la collecte des revenus publics prennent du temps.
Ministres — Les nouveaux ministres roumains désignés en charge des Finances publiques et des Fonds européens ont prêté serment ce lundi. Le social — démocrate Eugen Teodorovici (44 ans), jusqu’ici chargé des Fonds européens, est désormais le nouveau ministre des Finances, suite à la démission de Darius Vâlcov, accusé de corruption. Le portefeuille des Fonds européens revient à Marius Nica (35 ans), ancien secrétaire général au sein du ministère du Travail.
Statistiques — La Bulgarie et la Roumanie ont été, en 2014 aussi, les pays avec la main d’œuvre la moins coûteuse de l’UE. Selon les données publiées lundi par lEurostat, le bureau de statistiques de l’UE, en Bulgarie, les coûts avec un salarié ont été de 3,8 euros de l’heure, et de 4,6 euros en Roumanie. Le Danemark est à l’opposé, avec 40,3 euros de l’heure. Les dépenses horaires moyennes pour un salarié dans l’UE s’élèvent à près de 25 euros, et à plus de 29 euros dans la zone euro. Pourtant, selon les données de l’Eurostat, la Roumanie est leader parmi les Etats non membres de la zone euro en matière de hausse des coûts horaires pour la main d’œuvre. Entre 2013 et 2014, ces coûts, exprimés en monnaie locale, ont progressé de 6%.
Cinéma — Le film «Toto et ses soeurs» du réalisateur roumain Alexander Nanău a remporté le grand prix de la 7e édition du Festival international du film documentaire de Bruxelles. D’ailleurs, cette co-production roumano — hongroise — allemande a déjà été récompensée de plusieurs prix internationaux. Le documentaire «Toto et ses soeurs» a été filmé 14 mois durant dans un quartier malfamé de Bucarest ; il raconte l’histoire de 3 frères qui doivent gérer l’absence de leur mère, se heurtant à la vie d’adulte dès leur adolescence. Dans un message transmis aux organisateurs du Festival de Berlin, le réalisateur Alexander Nanău a précisé qu’il avait voulu signaler aux responsables européens que c’était en leur pouvoir de trouver une solution aux problèmes présentés dans son film.