Tag: Prix

  • 26/01/2022

    26/01/2022

    Covid en Roumanie — Plus de 34 000 nouveaux cas de contamination au virus SARS-CoV-2 ont été enregistrés en Roumanie ces dernières 24 h, et 94 décès, informe le Groupe de communication stratégique ce mercredi. C’est le record absolu du nombre d’infections depuis le début de la pandémie en Roumanie. Par rapport à la journée antérieure, le nombre de cas de Covid-19 au niveau national a quasiment doublé. Environ 700 patients sont en soins intensifs. La vaccination anti-Covid des enfants de 5 à 11 ans a commencé ce mercredi en Roumanie, mais l’intérêt est assez faible, comme pour le reste de la population éligible.



    Conseil suprême de défense de la Roumanie — La situation d’Ukraine sera débattue aujourd’hui, à Bucarest, au cours de la réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie, convoquée par le président Klaus Iohannis. Selon l’Administration présidentielle, l’agenda comporte la situation sécuritaire dans la région élargie de la mer Noire et sur le Flanc est de l’OTAN ainsi que des mesures pour développer les capacités de réponse aux nouveaux défis de l’environnement de sécurité et d’accroissement de la résilience.




    Ukraine — La crise d’Ukraine est au centre des préoccupations des chancelleries occidentales. Des conseillers politiques de Russie, d’Ukraine, d’Allemagne et de France discuteront à Paris, alors que les tensions à l’égard d’une invasion russe en Ukraine continuent de croître. A Berlin, le chancelier allemand, Olaf Scholz, et le président français, Emmanuel Macron, ont mis en garde qu’une agression à l’adresse de l’intégrité territoriale de l’Ukraine serait suivie d’une réaction sur mesure de la part de l’UE et de l’OTAN. A Washington, le président Joe Biden a averti, à son tour, qu’il considérait aussi des sanctions qui viseront directement Vladimir Poutine, si la Russie envahit de nouveau l’Ukraine. Joe Biden a ajouté que si le leader du Kremlin ordonne cela aux plus de 100 000 militaires russes massés à la frontière avec l’Ukraine, ce sera la plus grande invasion après la Seconde Guerre mondiale. Le leader de la Masion Blanche a répété qu’il pourra envoyer des effectifs en complément sur le Flanc est de l’OTAN. L’Alliance compte 4 000 militaires ainsi que des équipements militaires dans les quelques bataillons multinationaux de Pologne et des Etats baltes.



    OCDE — La décision du Conseil de l’Organisation de la coopération et du développement économiques (OCDE) d’ouvrir les négociations d’adhésion avec la Roumanie constitue la chance d’une nouvelle étape de réformes en faveur du citoyen. Ainsi, la société s’aligne sur le modèle des démocraties occidentales, a déclaré le premier ministre Nicolae Ciucă mercredi, à la réunion du Comité interministériel de l’OCDE. Sa mission est de coordonner les négociations en vue de l’admission de la Roumanie à l’organisation. La réunion d’aujourd’hui est le signal que nous lançons sur le sérieux avec lequel nous traitons les préparatifs de notre adhésion à l’OCDE, pour être aux côtés des Etats industrialisés, qui détiennent plus de 70 % de la production et du commerce au niveau mondial et 90 % du niveau global des investissements étrangers directs, a souligné Nicolae Ciucă. L’OCDE a décidé de lancer les négociations d’adhésion avec six Etats candidats, dont la Roumanie. Le communiqué du Conseil de l’OCDE note les progrès que notre pays, aux côtés de l’Argentine, du Brésil, de la Bulgarie, de la Croatie et du Pérou, a entrepris depuis le dépôt des demandes d’adhésion. L’organisation établira des feuilles de route individuelles pour tous ces pays, à condition qu’ils confirment leur adhésion aux valeurs, à la vision et aux priorités de l’organisation.



    Energie — Le gouvernement de Bucarest a adopté les nouvelles mesures pour plafonner les prix et compenser les factures d’électricité et de gaz, soit 0,80 lei/kWh pour l’électricité et 0,31 lei/kWh pour le gaz pour les consommateurs domestiques, à partir du 1er février. Le ministre de l’Energie, Virgil Popescu, a expliqué qu’il y aurait « une très large plage » de consommateurs non domestiques pour lesquels le tarif sera plafonné à 1 leu/kWh pour l’électricité et 0,37 lei/kWh pour le gaz. Il a ajouté que le schéma avait été élargi au-delà des établissements d’enseignement ou des ONG, pratiquement pour tous les consommateurs non domestiques. En plus, l’Autorité nationale pour la protection des consommateurs pourra appliquer des amendes plus importantes aux fournisseurs d’énergie qui n’appliquent pas les plafonds et les compensations prévues par la loi. Plus de détails après nos infos.



    Corruption — La Roumanie reste un des trois pays les plus corrompus de l’UE, aux côtés de la Hongrie et de la Bulgarie, selon Transparency International. L’Indice de Perception de la Corruption (IPC) de Transparency International classe 180 pays en fonction du degré de corruption perçue dans les administrations publiques et la classe politique. Malgré les mesures adoptées, 131 pays n’ont enregistré aucun progrès significatif ces dix dernières années, dans leur lutte contre la corruption. Selon Transparency International, un des domaines les plus vulnérables de Roumanie est celui des marchés publics. Le rapport reproche à notre pays le manque de transparence des dépenses publiques pendant les années de pandémie. En dépit des engagements pris au niveau officiel, 131 Etats examinés n’ont pas marqué de progrès significatifs dans la lutte contre la corruption ces 10 dernières années. Détails après nos infos.



    Météo — En Roumanie, le temps se réchauffe aujourd’hui par rapport aux jours précédents et quelques flocons seront présents dans le centre du pays et sur le relief. Il neigera aussi dans le nord-ouest, l’ouest et par endroits dans le sud du pays. Les maximales iront de -4 à 6°, avec tout au plus 6° à Bucarest.


  • La Banque centrale tente de calmer l’inflation

    La Banque centrale tente de calmer l’inflation

    La Banque nationale de Roumanie (BNR) a relevé son taux directeur à 2 % par an, contre 1,75 % auparavant, et a décidé d’exercer un contrôle ferme sur les liquidités du marché monétaire. C’est la troisième réunion consécutive de la direction de la BNR au cours de laquelle le taux directeur augmente, afin de contenir l’inflation, qui croît plus rapidement que prévu. Les spécialistes de la banque estiment que les taux d’intérêt des banques sur les crédits à la population et aux entreprises, mais aussi sur les dépôts — qui sont encore très bas – connaîtront également une hausse prochainement. Parallèlement, la BNR a décidé de maintenir les niveaux actuels des ratios des réserves obligatoires pour les passifs en lei et en devises des établissements du crédit. Dan Suciu, porte-parole de la banque, a déclaré à Radio Roumanie :



    « Malheureusement, l’inflation est la principale préoccupation, parce que nous avons vu des augmentations de cet indice ces derniers temps. Cet état de choses n’est pas caractéristique à la Roumanie, c’est une situation mondiale, causée principalement par les prix de l’énergie. Nous avons tous vu l’évolution des prix de l’énergie — qu’il s’agisse d’électricité, de gaz ou de carburants. Tout cela affecte profondément cet indice et, par conséquent, la hausse des prix se retrouve dans d’autres typologies de prix – c’est en fait cela, l’inflation, une augmentation généralisée des prix. Malheureusement, plus de 70 % la composition de notre indice d’inflation est engendrée par les prix de l’énergie. Or les décisions de politique monétaire prises par la Banque centrale pour relever les taux d’intérêt ont relativement peu d’effets sur ces tarifs. De ce fait, notre principale arme, qui est ce taux directeur, n’est pas très efficace contre les prix de l’énergie. Ce que nous essayons de faire – et nous pensons que cela sera visible dans la deuxième partie de l’année – c’est d’ancrer les attentes inflationnistes, de tempérer la flambée des prix dans les autres composantes. »



    Selon la BNR, l’activité économique a considérablement ralenti sa croissance au 3e trimestre de 2021, passant de 1,5 % au 2e trimestre à 0,4 %, contrairement aux attentes. Parallèlement, la dynamique annuelle du PIB a enregistré une baisse nettement plus prononcée que prévu au 3e trimestre, mais elle est néanmoins restée élevée d’un point de vue historique, avec l’apport majoritaire de la consommation privée ainsi qu’avec l’apport exceptionnellement élevé apporté, durant cette période aussi, par la variation des stocks. En même temps, le taux de chômage n’a que partiellement corrigé en septembre les hausses significatives enregistrées au cours des deux mois précédents et il est resté stable en octobre, se maintenant nettement au-dessus des valeurs d’avant la pandémie. Les décisions de la BNR visent à remettre et à maintenir le taux annuel de l’inflation en corrélation avec l’objectif stationnaire de 2,5 % plus/moins 1 point de pourcentage, de manière à contribuer à une croissance économique durable, ajoute le communiqué de l’institution.


    (Trad. : Ligia)

  • La semaine du 3 au 9 janvier 2022

    La semaine du 3 au 9 janvier 2022

    La cinquième vague de la pandémie en Roumanie



    En
    Roumanie, le nombre d’infections au coronavirus a commencé à grimper rapidement
    en cette première semaine de l’année, et les pouvoirs publics tentent de faire
    face à la situation. Cette hausse est considérée le résultat de la
    prolifération du variant Omicron, beaucoup plus transmissible, qui ravage déjà
    une grande partie de l’Europe et d’autres régions du monde. Le cabinet de
    Bucarest a prolongé l’état d’alerte et a pris des mesures visant à limiter la
    pandémie de Covid-19 et ses effets. Ainsi, dans les espaces fermés et ouverts,
    il sera obligatoire de porter le masque. Les masques de protection doivent
    être, désormais, de type médical ou FFP2, qui offrent une protection accrue, et
    non pas textiles – inefficaces devant Omicron. Le système de restrictions en
    fonction du taux d’incidence cumulé sur 14 jours revient dans l’actualité. La
    participation du public à des activités est autorisée à hauteur de 50 % de la
    capacité maximum de l’espace disponible, dans les départements et les localités
    où le taux d’incidence des cas d’infection sur 14 jours est inférieur ou égal à
    1 cas par mille habitants. En cas de taux d’incidence plus élevé, le public
    peut participer à des activités à hauteur de 30 % de la capacité des espaces. Il
    a encore été décidé de créer des centres spéciaux d’évaluation des patients
    atteints de Covid-19, de manière à ne pas surcharger les hôpitaux. La
    vaccination piétine, en dépit des appels répétés des médecins. La Roumanie demeure
    avant-dernière à ce chapitre de l’UE, et ne dépasse que la Bulgarie voisine.




    15 années d’appartenance à
    l’UE

    Cela fait 15 ans que la Roumanie est devenue
    officiellement membre de l’UE. A l’occasion, le président Klaus Iohannis a affirmé que le cheminement européen
    demeure de manière légitime la seule option de prospérité, de stabilité et de
    développement du pays à long terme. Le succès de l’adhésion à l’Union est
    confirmé tant par le maintien d’un ample soutien des Roumains pour l’Union que
    par le bien-être apporté en ces 15 années d’appartenance à l’espace
    communautaire, note aussi le premier ministre Nicolae Ciucă. Il a rappelé que
    plusieurs dizaines de milliards de fonds européens sont arrivés en Roumanie et
    continuent d’arriver, contribuant à des investissements qui accroissent le
    niveau et la qualité de vie des Roumains. La Roumanie a réussi à
    accroître son PIB par habitant de 39 % du pouvoir d’achat de la moyenne de l’UE
    avant l’admission à 59 % neuf ans après. Selon les prévisions, cette année, le
    PIB par habitant pourrait arriver à 66,3 % du PIB moyen de l’Union. La liberté
    de circulation, y compris des biens, a fourni un immense marché aux compagnies
    et aux produits roumains, et actuellement, près de 80 % des exportations de la
    Roumanie sont destinées à l’UE.






    Majoration des revenus, mais
    aussi des prix



    A compter du 1er janvier, en Roumanie -
    majoration du salaire minimum, du point de retraite et des indemnités sociales.
    Les allocations familiales sont également majorées. Toutefois, le niveau des
    accises croît aussi, pour presque toutes les catégories de produits, y compris
    les carburants, la bière et les spiritueux, avec les cigarettes pour seule
    exception. Pour les 3,7 millions de consommateurs qui n’ont pas encore un
    contrat sur le marché libre, les tarifs de l’électricité connaissent une hausse
    de 50 à 90 %, selon le fournisseur, mais la population ne paiera pas maintenant
    des factures plus élevées parce qu’elles sont plafonnées et compensées par le
    budget de l’Etat jusqu’au 31 mars prochain.




    Nouvel ajournement dans un procès controversé



    La Cour d’appel de Bucarest a reporté
    de deux nouveaux mois le prononcé de l’arrêt définitif dans le dossier de
    l’incendie qui a ravagé la discothèque « Colectiv » – une des plus grandes
    tragédies de l’histoire de la Roumanie en temps de paix. La tragédie qui a tué
    65 personnes et blessé 200 autres. Le premier ministre de l’époque, Victor
    Ponta, a démissionné, tout comme le maire du 4e arrondissement
    de la capitale. La tragédie a provoqué la colère des Roumains qui sont sortis
    dans les rues pour crier « la corruption tue ». Une enquête pénale a
    été lancée et des arrestations ont été faites. Les procureurs ont demandé
    des peines maximales fermes pour l’ancien maire du 4e arrondissement de la
    Capitale, Cristian Popescu-Piedone, pour des fonctionnaires de la mairie, pour
    les patrons du club, deux pompiers, deux pyrotechniciens et les représentants
    d’une société pyrotechnique. Les débats dans le dossier ont été finalisés
    l’année dernière, mais les juges ont reporté le prononcé, attendu avec émotion
    et intérêt dans l’espace public roumain.




    Retour en classe



    Les
    collégiens, les lycéens, y compris des lycées professionnels, et les étudiants post-bac
    de Roumanie ont repris les cours lundi, après les vacances d’hiver, en dépit d’une
    situation épidémiologique dégradée. Les vacances d’hiver se poursuivent
    pourtant pour les écoliers des maternelles et du primaire qui retourneront à
    l’école le 10 janvier. Le premier semestre devra s’achever le 14 janvier alors
    que le second commencera juste après, le 17 janvier. Les prochaines vacances, à
    Pâques, sont prévues du 15 avril au 1er mai. Par ailleurs, les critères
    d’octroi des bourses du mérite ont été modifiés, le seuil minimum passant de la
    moyenne de 8,50/10 à 9,50/10. Estimation est faite que plus de 700 000 élèves
    perdront ce stimulant financier.




    La Roumanie appelle à la Justice
    européenne





    Cette
    semaine, la Roumanie a saisi la Cour de Justice de l’UE pour demander la suspension
    de la législation régissant les transports routiers du soi-disant « Paquet
    de mobilité » qui sera appliqué à commencer par le mois prochain. Selon
    les nouvelles règles, les transporteurs de fret de l’UE seront obligés à faire
    rentrer leurs poids-lourds au centre d’opérations tous les deux mois. En fait,
    si une compagnie immatriculée en Roumanie décide de dérouler des opérations de
    transport de marchandises dans le centre et l’ouest de l’Europe, ses véhicules
    doivent absolument rentrer tous les deux mois, même sans marchandise à bord, ce
    qui ne fait qu’augmenter les coûts opérationnels.







  • Nouvel An en Roumanie

    Nouvel An en Roumanie

    Les offres dominantes pour fêter le Jour de lan – et peut-être les plus recherchées – sont dans des établissements isolés, au milieu de la nature, loin du brouhaha des villes. Mais il y a aussi quelques offres de réveillon du Nouvel An dans les rues lors dévénements organisés, par exemple, par les autorités locales de Iaşi, Constanţa ou encore Craiova. Dautre part, à Cluj Napoca, Baia Mare et Suceava, seuls des feux dartifice seront organisés. Les opérateurs privés ont pu sadapter aux conditions actuelles imposées par la pandémie de Covid-19, explique Traian Bădulescu, consultant en tourisme :



    Traian Bădulescu: « Dans toute la Roumanie, on peut passer un beau réveillon de la Saint-Sylvestre, grâce à la richesse des traditions. Je me souviens quil y a six, sept ans, une entreprise internationale a mené une étude sur lheure jusquà laquelle on réveillonne le Jour de lan, selon la nationalité. La Russie sétait classée première, lUkraine deuxième, et la Roumanie occupait la troisième place – à 4 h 30. Les Roumains aiment donc faire la fête, et en plus, nous avons des traditions spéciales. La bonne nouvelle, cest quà lheure actuelle, les tests antigéniques et PCR sont également acceptés pour laccès. »



    La question demeure : où passer le réveillon du Nouvel An ? Réponse : là où les traditions sont préservées, où les gens sont décontractés et font la fête.

    Traian Bădulescu : « A la campagne, par exemple, en dehors du fait que les touristes peuvent profiter dun cadre naturel particulier, ils peuvent faire une promenade en traîneau tiré par des chevaux ou encore assister à de petits festivals de traditions. En choisissant le tourisme rural, les touristes peuvent voir les coutumes dhiver. Il y a beaucoup de régions où le tourisme rural est très développé, telles que Bran-Moieciu, Mărginimea Sibiului (les environs de Sibiu), le Maramureș, la Bucovine, lOlténie, le département de Neamţ et ainsi de suite. Ensuite, il y aurait les stations de montagne. Je mentionnerais Poiana Braşov, Sinaia, Predeal, Păltiniș, Borșa au Maramureș, Slănic Moldova ou encore Vatra Dornei. Par ailleurs, les stations balnéaires sont très recherchées, et en premier lieu Băile Felix, Herculane, Sovata et Balvanyos. Une grande partie des hôtels sont de qualité, les stations sont situées dans de belles zones naturelles de montagne ou de colline avec de lair frais, et les touristes, même sils ne vont pas en cure, ont accès au SPA. En plus, les prix sont très intéressants. Certains disent quen Roumanie cest très cher ; cest une légende, ça. Oui, il existe bien des hôtels à Poiana Braşov où un couple peut débourser même des milliers deuros pour un séjour de quelques jours au moment du Nouvel An, qui comprend un spectacle de qualité. Mais il ny a pas beaucoup dhôtels à ce tarif-là et dailleurs il existe des offres pour tous les prix. Les tarifs commencent à 500-1000 euros par personne pour quelques jours et peuvent aller jusquà 1 000 euros par personne. »



    Pour illustrer ces propos par un exemple, nous avons contacté Dan Buru, responsable culturel à la mairie de Herculane: « La station balnéaire de Herculane propose des offres variées. Cest une station de montagne, où larrivée du Nouvel An est fêtée chaque année, et 2022 ne fait pas exception. Ici, on remarque la diversité de loffre touristique, allant des maisons privées aux hôtels cinq étoiles, des petites maisons dhôtes jusquaux hôtels de 500 chambres. Ils ont tous des programmes des plus divers pour la Saint-Sylvestre. Par exemple, un hôtel quatre étoiles a invité lartiste Anca Ţurcașiu, qui, avec le Iulia Dumitrache Band, assurera une fête extraordinaire. Un autre hôtel a invité dautres artistes, Lora et Ștefan Stan, et prévu de nombreuses surprises. Un autre établissement propose un spectacle folklorique de la région du Banat (sud-ouest). »



    Les prix affichés par les agences de voyages se situent entre 1 400 (280 euros) et 4 800 lei (980 euros). Les trois repas sont compris, alors que le paquet supérieur inclut le repas du Jour de lan, le spectacle et laccès au SPA. Dans les conditions actuelles, peut-on encore trouver attrayante loffre de réveillonner dans la rue ?



    « En respectant, bien sûr, les règles de base, en employant du désinfectant et en portant des masques, oui. Actuellement, la Roumanie est le pays dEurope avec le moins dinfections. Quoi quil en soit, cest un pays avec une offre généreuse pour passer du temps dans la nature, où les règles de prévention de la contamination au Covid-19 dans les établissements dhébergement sont respectées. Enfin, nous devons garder à lesprit que le tourisme est une question de santé physique et mentale. Vous ne pouvez pas toujours rester à lintérieur et les touristes peuvent être responsables et respecter les règles. »



    Quelle que soit la région où vous choisissez de réveillonner, les premiers jours de la Nouvelle Année, vous pouvez prévoir des visites ou différentes activités telles que des promenades en traîneau, la détente au SPA, des activités sur la piste de ski, des visites de certains sites. Traian Bădulescu, consultant en tourisme, a également collaboré pendant trois ans avec la Compagnie municipale de tourisme de Bucarest. Nous lui avons demandé quelle était limpression générale des touristes sur la Roumanie.



    « Nous avions un point dinformation dans le centre-ville et nous avons reçu beaucoup de touristes étrangers. Personne nétait mécontent de ce quil avait vu à Bucarest, dans la Vallée de la Prahova et en Roumanie dans son ensemble. Par exemple, je me souviens dun citoyen australien qui était venu en Europe pour la première fois en Roumanie. Pourquoi ? Malheureusement, pas en raison de la promotion touristique. Il avait découvert la Roumanie sur Internet. Jai demandé à tous les touristes ce qui leur déplaisait et ils navaient vraiment rien à dire, sauf quelques-uns qui souhaitaient voir plus de bâtiments restaurés. Lun des leaders du tourisme qui fait venir des étrangers en Roumanie, Gheorghe Fodoreanu, disait il y a quelques années que la plus grande différence en Europe entre le degré dattente et le degré de satisfaction est à retrouver en Roumanie. Malheureusement, le niveau dattente est encore bas, parce que nous ne savons pas comment promouvoir le pays, mais le degré de satisfaction, lui, a été très élevé. »



    Ainsi, en vous conduisant de manière responsable, en respectant quelques règles de base pour prévenir la propagation du Covid-19, la Roumanie peut être la destination idéale pour fêter le Jour de lan. (Trad. : Ligia Mihaiescu)

  • Quand l’inflation s’apaisera-t-elle ?

    Quand l’inflation s’apaisera-t-elle ?

    Le gaz naturel et l’huile comestible sont les produits
    devenus les plus chers cette année en Roumanie. Seuls les services de transport
    aérien ont connu une baisse des prix, constate l’Institut national de la
    statistique dans un rapport publié en début de semaine. Le prix du gaz a
    augmenté de près de 50%, l’huile comestible coûte de 28% de plus, alors que les
    combustibles sont à 25% plus chers. Parmi les aliments, les pommes de terre coûtent
    22% de plus, alors qu’elles représentent un produit de base pour les personnes
    démunies. L’INS constate aussi que le prix de l’électricité a augmenté de 8% et
    que les Roumains ont dû payer davantage pour l’eau, pour les services de
    canalisation et de salubrité, mais aussi pour les services de la poste. Somme
    toute, le taux annuel d’inflation n’a baissé que de 7,9% en octobre à 7,8% en
    novembre dernier.






    A leur tour, les données d’Eurostat, l’office de
    statistique de l’UE, placent la Roumanie parmi les Etats-membres affichant l’inflation
    la plus élevée. La seule consolation pour Bucarest c’est le fait de ne pas se
    retrouver dans le top 3 de l’inflation communautaire.






    La Banque nationale de Roumanie vient de dresser son
    propre rapport sur l’inflation en Roumanie, estimant un taux de 7,5% pour
    décembre et tablant sur une baisse jusqu’à 5,9% d’ici la fin de l’année prochaine

    .






    Un mot rassurant vient quand même de la part du président
    du Conseil de la Concurrence, Bogdan Chiriţoiu. A son avis, cette hausse des
    prix est un phénomène temporaire, causé par la baisse de l’inflation durant la
    première année de pandémie, lorsque l’économie ne fonctionnait plus. Qui plus
    est, il s’attend que les tarifs du gaz retournent à la normale, soit au niveau
    d’avant la pandémie. Par contre, le prix de l’électricité ne diminuera pas
    autant, vu les effets de la transition à l’énergie verte.




    Bogdan Chiriţoiu : « Je ne vois aucune raison de
    plafonner les tarifs à moyen terme, ni de mettre des taxes supplémentaires. Il
    faut tout simplement opérer des interventions ponctuelles, sur certains
    marchés. Par exemple, j’ai été d’accord avec l’idée de surtaxer le secteur de
    l’énergie. Lorsqu’il existe un problème sur un certain marché et des aides
    d’Etat son nécessaires, alors ces aides doivent viser les personnes vulnérables.
    Cela n’a pas de sens de préserver le système d’avant, où tout le monde est taxé
    de la même manière et reçoit les mêmes aides ; c’est un système inefficace
    ».






    En attendant, tous les Roumains ressentent d’un mois à
    l’autre la hausse des prix. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Factures énergétiques : solutions provisoires, inquiétudes permanentes

    Factures énergétiques : solutions provisoires, inquiétudes permanentes

    Depuis ce 1er novembre, la Roumanie a plafonné les prix de l’électricité et du gaz, sur la toile de fond de la libéralisation le 1er juillet du marché de l’énergie et de la flambée des prix de l’énergie au niveau international. Parallèlement, jusqu’au 31 mars prochain, certains consommateurs se verront compenser partiellement leurs factures.

    Concrètement, les consommateurs individuels bénéficieront d’un plafonnement du prix final de l’électricité à 1 leu par kilowatt heure, soit l’équivalent de 20 centimes d’euros, alors que le prix du gaz naturel sera de 37 bani, soit 7 centimes d’euro par kilowatt heure. Tant la population que les hôpitaux, les cabinets des médecins généralistes, les écoles et lycées, les PMEs, les ONGs et les églises bénéficieront de compensations. Pour qu’ils soient éligibles à ce schéma, les consommateurs individuels ne devraient pas dépasser une certaine quantité d’énergie utilisée mensuellement, alors que les PMEs devraient payer uniquement le prix de l’énergie fournie sans les taxes de distribution et de transport.

    Entre temps, certains maires cherchent des solutions alternatives pour réduire les factures énergétiques de leurs villes. Il s’agit notamment des villes qui disposent de réseaux de chaleur urbains. A Mangalia, les centrales thermiques de la ville sont actuellement en cours de conversion au fioul léger, dont le prix est significativement plus réduit que le gaz naturel. Les technologies de production et d’exploitation se sont constamment améliorées ces dernières années, comme l’explique Dragos Angelescu, maire adjoint de Mangalia, sur la côte de la Mer Noire : « Tout fonctionne très bien avec du fioul léger. Avant la fin de la semaine, toutes les chaudières qui desservent la population utiliseront de type de combustible et tous les habitants auront de la chaleur dans leurs calorifères » annonce Dragos Angelescu.

    De telles solutions salutaires ne sont pourtant pas disponibles à toutes les municipalités. Le gouvernement par intérim de Bucarest leur promet un appui financier rapide issu de son Fonds de réserve, afin de couvrir une partie des sommes d’argent nécessaires à subventionner les nouvelles factures énergétiques. L’hiver ne s’est même pas installé en Roumanie et déjà certaines villes branchées aux réseaux urbains de chaleur se confrontent à des difficultés dues non seulement à la flambée des prix, mais aussi aux dettes accumulées au fil du temps.

    C’est le cas par exemple, de la ville de Timisoara, dans l’ouest, une des villes les plus riches du pays, où plus de 50 mille habitations et presque l’intégralité des hôpitaux se retrouvent depuis plusieurs jours sans chaleur, ni eau chaude, à cause des dettes de la société qui gère le réseau de chaleur de la ville envers le fournisseur de gaz. Même cas de figure à Bucarest, où le réseau de chaleur de la ville se confronte à de nombreuses difficultés endémiques, les habitants s’attendent à payer deux fois plus que l’hiver dernier. L’unique solution pour ces personnes est une majoration de la subvention accordée par la municipalité et dont la source de financement est le budget d’Etat.

    Bref, si certains roumains grelottent déjà dans leurs appartements, d’autres sont terrifiés par la perspective d’un hiver particulièrement compliqué. Et les solutions proposées ne font que lutter temporairement contre la crise énergétique, sans un impact notable sur le long terme.

  • Le Sénat plafonne les prix de l’énergie

    Le Sénat plafonne les prix de l’énergie

    En Roumanie, les prix de l’électricité et du gaz pour les consommateurs domestiques seront compensés d’ici la fin mars, selon une ordonnance d’urgence adoptée lundi par le Sénat. À l’unanimité, les sénateurs de tous les groupes parlementaires ont décidé qu’au cours de la période d’application de la loi, les tarifs de l’électricité seraient plafonnés à un maximum d’un leu le kilowatt et pour le gaz – à 0,37 lei le kilowattheure. Les consommateurs domestiques devraient bénéficier également d’une compensation de la facture d’électricité de 29 bani le kilowattheure et d’une réduction de la facture de gaz pouvant aller jusqu’à 33 % par mois. Sur demande, les consommateurs vulnérables pourront également reporter de six mois le paiement de leurs factures. Pour les petites et moyennes entreprises, la TVA a été réduite de 19 à 5 % et il a été décidé qu’elles seraient dispensées de payer les certificats verts et la contribution à la cogénération. Le sénateur Toma Petcu (PNL), explique :



    « Nous avons accru le niveau de compensation de 25 à 33 %, ce qui est vraiment important. Nous avons également relevé les plafonds jusqu’auxquels l’État peut accorder ces subventions, jusqu’à 1 500 Mégawatts pour l’électricité et jusqu’à 1 000 Mégawatts pour le gaz. Je pense qu’il est très important de donner au consommateur vulnérable la possibilité de reporter ses factures jusqu’à six mois. Nous avons tous déterminé qu’un plafond était nécessaire. La différence entre ce qui est plafonné jusqu’aux prix de référence est compensée et nous arrivons essentiellement aux valeurs que nos collègues du PSD ont proposées. Toutes les personnes morales peuvent avoir accès à ce régime de soutien. »



    Même s’il s’est prononcé en faveur d’un plafonnement des prix de l’énergie, le sénateur Daniel Zamfir (PSD) estime que dans sa forme actuelle, l’ordonnance d’urgence n’est pas applicable. Lors des débats en session plénière, il a noté que les propositions législatives des sociaux-démocrates, précédemment rejetées par un vote, auraient mieux résolu le problème de la hausse des prix de l’énergie :



    « Vous avez choisi, avec un orgueil incompréhensible, d’étouffer une bonne initiative, la nôtre, uniquement parce qu’elle vient du PSD ; vous n’avez plus le courage de reconnaître que cette compensation sera très difficile à appliquer et que les gens ne pourront pas en bénéficier. »



    La Roumanie enregistre la plus forte hausse des prix de l’électricité et du gaz de l’UE, a également déclaré le sénateur. Le prix du gaz a augmenté de 344 % ; une simple compensation était insuffisante. Le fait que tous les partis aient accepté notre initiative de plafonnement est une bonne chose, mais nous pensons que le niveau de ces plafonds est élevé. Nous espérons que la loi, une fois à la Chambre des députés, subira des changements au niveau de ces plafonds, a ajouté Daniel Zamfir. Le document prévoit également qu’il y aura une surimposition de 80 % des bénéfices des producteurs d’énergie, mais aussi un plafonnement à 5 % des coûts de transport et de distribution des bénéfices des fournisseurs. Conçu pour tempérer les hausses de prix dans le secteur de l’énergie, le projet d’ordonnance va maintenant à la Chambre des députés, pour le vote décisionnel.


    (Trad. : Ligia)


  • Amendes pour les fournisseurs d’énergie

    Amendes pour les fournisseurs d’énergie

    Quatre entreprises qui fournissent du gaz en Roumanie sont concernées : Engie, E.ON Energie, Restart Energy One et Premier Energy. Elles devront informer les clients finaux, qui ont accepté des offres commerciales à tarif fixe, du maintien du prix du gaz auquel ils sont tenus par l’offre pendant toute la durée du contrat. L’Autorité nationale de régulation dans le domaine de l’énergie (ANRE) a constaté une violation des obligations légales concernant l’exécution des contrats. Les compagnies ont été sanctionnées pour avoir lancé des offres types sans préciser soit la durée de validité de l’offre, soit les termes et conditions de résiliation unilatérale du contrat. Les amendes s’élèvent à près de 2,7 millions de lei (soit 545 000 euros) et l’ANRE assure qu’elle continuera à surveiller le comportement de tous les fournisseurs et, lorsqu’elle constatera de nouvelles infractions aux dispositions légales, elle procèdera à des sanctions.



    En réponse, deux sociétés ont annoncé qu’elles contesteraient l’amende, arguant qu’elles n’étaient pas fautives, parce que les prix d’achat du gaz ont explosé dernièrement à l’échelle internationale. Elles attirent l’attention sur le fait que, si les mesures qui seront adoptées en vue d’atténuer les effets sur les consommateurs finaux ne seront pas mises en œuvre sur des principes équitables et économiquement corrects, elles auront des répercussions majeures et imminentes sur les entreprises de fourniture et, par conséquent, sur les clients qu’elles desservent. Et ce non seulement du point de vue des prix, mais aussi de la sécurité de l’approvisionnement à l’approche de l’hiver. Dans ce contexte extrêmement difficile, les représentants des compagnies respectives estiment qu’il est impératif que les parties concernées – autorités et sociétés – identifient ensemble des solutions viables, équitables et responsables pour surmonter la crise. Les 95 % de la facture représentent les coûts d’achat du gaz, le stockage, le transport et la distribution, alors que les fournisseurs ne touchent que 5 %, affirment-ils.



    Après que le prix de l’essence a grimpé de façon spectaculaire, les entreprises de distribution en Roumanie ont accru les tarifs à plusieurs reprises, ces prix et la faible marge bénéficiaire se retrouvant également dans la facture des clients. Par exemple, un prix moyen en été était de 0,12 lei / Kwh, et maintenant il atteint les 0,6 lei / Kwh, soit cinq fois plus. Et comme si ces hausses de prix ne suffisaient pas, ces compagnies concluent des contrats pour une durée maximale de deux ans, afin de ne pas travailler à perte.



    Les autorités envisagent de plafonner les prix de l’énergie, mais cela se fait par le biais d’un régime d’aides d’État qui doit être approuvé par la Commission européenne, a déclaré le ministre de tutelle, Virgil Popescu. Il a souligné que sans imposer de conditions au fournisseur d’acheter de l’électricité au prix le plus bas du marché, sans assurer son suivi, on peut arriver à des sommes très importantes, et c’est toujours le citoyen lambda qui paiera dans quelques mois. Comment ? C’est toute la question.


    (Trad. : Ligia)


  • Des mesures européennes face à la hausse des factures énergétiques

    Des mesures européennes face à la hausse des factures énergétiques


    Bruxelles
    a présenté dernièrement une série de mesures temporaires censées aider les pays
    communautaires à amortir la flambée des prix de l’énergie. La Commission
    européenne appelle notamment les Etats à soutenir les ménages via des bons
    d’achat. En même temps, l’Exécutif européen conseille aux pays membres à
    légiférer l’interdiction de débranchement des retardataires auxquels on
    pourrait proposer un rééchelonnement de leurs dettes. Bruxelles soutient aussi
    les aides publiques à l’intention des entreprises et la baisse de lourdes taxes
    sur l’énergie, y compris de la TVA. La Commission a également avancé l’idée de créer
    une réserve stratégique européenne de gaz, selon le même scénario utilisé pour faire
    des stocks de vaccin, une idée qui ne pourra voir le jour avant 2022. La
    commissaire européenne chargée de l’Energie, Kadri Simson, a déclaré: Nos
    groupes de risque seront censés examiner les zones où les réserves de gaz s’avèrent
    particulièrement faibles pour prendre en considération le scénario de créer des
    réserves régionales communes.

    La
    Commission européenne continuera à appuyer les investissements dans les
    énergies renouvelables, tout en gardant un œil sur le marché de l’électricité. Du
    coup, Bruxelles n’exclut pas un renforcement de la position du consommateur sur
    le marché énergétique, à travers un système lui permettant aussi bien de
    choisir ou de changer de fournisseur que de pouvoir générer sa propre énergie
    électrique, tout en ayant le droit de former des communautés énergétiques. On
    doit identifier des mesures à moyen terme afin de veiller à ce que notre
    système énergétique soit plus résilient et plus souple pour résister à toute
    volatilité future des prix au cours de la transition.
    a encore précisé la
    responsable européenne, avant d’ajouter La situation actuelle est
    exceptionnelle, et le marché intérieur de l’énergie a été bénéfique pour les
    Européens au cours des 20 dernières années. Nous devons toutefois nous assurer
    que ce dernier restera bénéfique à l’avenir, en mettant en œuvre le pacte vert
    pour l’Europe, en renforçant notre indépendance énergétique et en réalisant nos
    objectifs en matière de climat


    Certains
    partenaires internationaux tels la Norvège, ont affirmé envisager déjà à
    supplémenter leurs livraisons énergétiques vers l’Europe. C’est aussi le cas de
    Moscou qui s’est dit prête à augmenter ses exportations vers l’Europe, à
    condition que celle-ci signe des contrats à long terme. C’est ce qu’a déclaré le
    leader russe, Vladimir Poutine, tout en rejetant les accusations selon
    lesquelles la Russie limiterait les livraisons pour des raisons politiques. Moscou
    a été déjà accusée de pratiques anti-concurrentielles et de chantage, car à
    force de limiter les exportations gazières, elle voudrait démontrer que le Nord
    Stream 2, le gazoduc qui la relie à l’Allemagne via la mer Baltique, est
    indispensable.





  • Données économiques d’automne

    Données économiques d’automne

    En Roumanie, l’inflation a continué son cours ascendant en septembre, lorsqu’elle a dépassé les 6 %, soit 1 % de plus que le mois précédent. Les données officielles indiquent que cette augmentation s’est produite alors que tant les denrées alimentaires que les produits non alimentaires et les services ont connu des hausses de prix. Les prix les plus élevés ont été enregistrés le mois dernier pour les pommes de terre, qui ont connu une flambée de près de 19 %, les « autres légumes et légumes en conserve », les agrumes et autres fruits et la catégorie des « autres services ». Les plus fortes hausses de prix depuis le début de l’année ont toutefois été enregistrées à l’électricité, 23 %, et au gaz, 20 %, qui ont littéralement explosé partout sur le marché européen.



    Les spécialistes de la Banque nationale de Roumanie prévoyaient récemment que les prix de l’énergie, du gaz et des carburants entraîneraient encore des augmentations du taux annuel de l’inflation à des niveaux nettement plus élevés que prévu. Afin de tempérer l’inflation, la Banque centrale a relevé son taux directeur à 1,5 % en glissement annuel après près d’une année de stagnation. Les dernières estimations de la Banque centrale relatives à l’inflation tablaient sur 5,6 % à la fin de l’année. L’Institut national de la statistique a également annoncé qu’au cours des huit premiers mois de 2021, le déficit de la balance commerciale de la Roumanie s’était accru de plus de 3 milliards d’euros par rapport à la même période de 2020.



    Pour sa part, le Fonds monétaire international a mis en garde que la relance économique après la pandémie de coronavirus est hésitante et que ce sont les économies en développement qui en souffrent le plus. Selon le FMI, la croissance a été affectée par les taux de vaccination et la hausse des prix des denrées alimentaires et des marchandises. Des retards plus importants que prévu dans l’approvisionnement des réseaux de distribution se traduisent par l’inflation et ils ont entraîné une réduction des prévisions de croissance mondiale pour 2021. Le FMI a toutefois amélioré ses estimations sur l’évolution de l’économie roumaine, qui devrait progresser de 7 % cette année, contre 6 % – estimation faite au printemps dernier. Selon le nouveau rapport « Perspectives économiques mondiales », publié mardi par l’institution financière internationale, seules l’Irlande (13 %), l’Estonie (8,5 %) et la Hongrie (7,6 %) connaîtront cette année une croissance économique supérieure à la Roumanie. En revanche, pour 2022, le Fonds monétaire international n’a pas modifié ses estimations sur l’avancement de l’économie roumaine, chiffrées à 4,8 %. Au-delà de 2022, le rythme de croissance de l’économie roumaine ralentira, pour n’atteindre que 3,5 % en 2026. La Banque Mondiale a elle aussi récemment amélioré ses estimations sur les évolutions en Roumanie, indiquant une progression du PIB de 7,3 % pour cette année et une croissance de 4,8 % l’année prochaine.


    (Trad. : Ligia)

  • Enquête parlementaire sur les prix de l’énergie

    Enquête parlementaire sur les prix de l’énergie

    Une commission spéciale d’enquête parlementaire examine, à Bucarest, les causes des prix élevés du gaz et de l’électricité, et les discussions qui ont eu lieu jusqu’à présent ont permis d’identifier plusieurs facteurs qui ont engendré cette situation. Toute l’Europe est confrontée à une hausse explosive des prix de l’énergie, mais en Roumanie, en plus, la libéralisation complète du marché de profil est également intervenue le 1er juillet dernier. Et certains fournisseurs ont profité de cette situation.



    Trente-huit entreprises du secteur de l’énergie ont enfreint la loi en septembre, a déclaré à la commission d’enquête Claudiu Dolot, président de l’Autorité nationale pour la protection des consommateurs. Les infractions les plus graves concernent le non-respect des clauses contractuelles relatives à l’électricité, car les dispositions ont été modifiées unilatéralement par les fournisseurs. Lundi, le directeur général de Romgaz, Aristotel Jude, a été convoqué : il a énuméré parmi les causes de la hausse des prix de l’énergie une pénurie de gaz dans le contexte d’une consommation beaucoup plus élevée que d’habitude. Voici les explications d’Aristotel Jude :



    « Tout d’abord, le froid entre janvier et avril derniers. La régie Romgaz a extrait pour la première fois la totalité du gaz injecté dans ses entrepôts souterrains en 2020. Seconde grande cause : la demande supérieure à l’offre. Elle a sensiblement augmenté par rapport à 2020, tant en raison de la croissance économique post-pandémique que de la nécessité de stocker dans les entrepôts souterrains les quantités de gaz nécessaires afin de sécuriser les sources pour la saison froide 2021-2022. »



    La direction de Romgaz assure qu’elle peut fournir le nécessaire en combustible aux producteurs d’énergie thermique – pas à tous, mais seulement à ceux avec lesquels elle a déjà conclu des contrats. Cette annonce intervient alors que de nombreux experts craignent qu’à l’approche de l’hiver, ce ne soit pas le prix du gaz qui posera problème, mais une pénurie en période de consommation maximale. L’unité 3 de la Centrale nucléaire de Cernavodă sera finalisée en 2030, date à partir de laquelle cette compagnie sera en mesure d’assurer plus de 30 % de la consommation nationale d’énergie, a précisé, d’autre part, Cosmin Ghiţă, directeur général de Nuclearelectrica lors des auditions :



    « Je voudrais vous demander une fois de plus, ainsi qu’à vos collègues qui font partie des assemblées européennes, de différents groupes politiques, compte tenu du débat qui se tient actuellement devant la Commission européenne sur l’inclusion ou pas de l’énergie nucléaire comme technologie de production d’énergie durable, que nous soutenions cela dans les mois à venir. Et ce parce que toutes les données scientifiques pointent vers l’énergie à partir de sources nucléaires comme une solution pour l’avenir. »



    À Bruxelles, la Commission européenne a décidé d’inciter les États membres à réduire les taxes sur l’énergie et à redistribuer les bénéfices issus de la hausse des prix aux plus défavorisés. L’annonce a été faite par le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton. La Commission devrait présenter mercredi des mesures de soutien temporaires, mais ce n’est qu’au prochain sommet européen, les 21 et 22 octobre, que d’éventuelles solutions à long terme seront discutées.


    (Trad. : Ligia)

  • Sortie en salle de « Otto le Barbare », meilleur long-métrage roumain au TIFF

    Sortie en salle de « Otto le Barbare », meilleur long-métrage roumain au TIFF

    « Otto le Barbare », le premier long-métrage de la réalisatrice roumaine Ruxandra Ghiţescu, sera diffusé dans les salles de cinéma en Roumanie le 24 septembre prochain. Le film, qui a été présenté en première mondiale à la 26e édition du Festival international Sarajevo, a été désigné « meilleure production » dans la section « Les journée du cinéma roumain », au Festival international du film Transilvania (TIFF). Le film raconte l’histoire d’Otto, un adolescent punk de 17 ans, qui fait face à la mort de sa petite amie et qui devient prisonnier d’un cercle vicieux créé par ses parents, son grand-père, la mère de sa petite amie et l’enquête déroulée par les services sociaux. Pour survivre, Otto doit affronter ses sentiments, surtout celui de culpabilité. « Sous l’œil bienveillant de Ruxandrei Ghițescu (tout ce qu’un personnage en détresse souhaite le plus), Otto est le protagoniste le plus attachant des films roumains des dernières années. », écrit le critique de cinéma Victor Morozov, alors que la réalisatrice elle-même espère que « Otto le Barbare » soit une récompense émotionnelle pour le public.

    Le film est né d’un article publié il y a quelques années, qui racontait l’histoire d’Octavian Albu, superviseur musical et compositeur, avec la troupe Cardinal, de la musique du film. Ruxandra Ghițescu explique : « Oui, dans mes recherches pour trouver un point de contact dramaturgique avec l’âge de l’adolescence, je suis tombée sur un article qui parlait d’Octavian Albu, surnommé Otto le Barbare, ce qui fut un heureux hasard pour moi. En tant que soliste d’une troupe de musique punk, avec toute l’architecture extérieure de la culture punk, Octavian m’a paru incarner la marginalité d’une tranche d’âge dont les rapports sociaux, le film, la littérature évitent plutôt d’aborder. Dès le début, Octavian Albu a été notre conseiller musical, ensuite notre superviseur musical, il a composé, avec la troupe Cardinal, une grande partie de la musique du film et nous avons choisi ensemble les chansons d’autres troupes punk que nous avons reprises dans le film. De l’article que j’ai mentionné, nous avons gardé le nom, la coupe de cheveux, avec la crête iroquoise, et le blouson. Le reste est une fiction sans aucun rapport avec la vie d’Octavian. En fait, nous nous somme rencontrés plusieurs années après la publication de l’article, quand Otto avait déjà 23 ans ; il faisait des études à Londres et il m’a autorisée à faire de cet article une source d’inspiration. J’ai eu le sentiment qu’il était très content de l’idée de réaliser ce film. Il est quelqu’un de positif et sa contribution, y compris les retours sur le scénario, m’a beaucoup aidée. »

    Ruxandra Ghiţescu a voulu faire un film sur l’adolescence comme âge d’un tourbillon d’émotions et de la solitude, où la musique joue un rôle essentiel. « Otto le Barbare » est en même temps un film qui parle aussi bien aux adolescents qu’aux parents, une invitation à parler et à débattre de la dépression et ses conséquences. Ruxandra Ghițescu : « Dès le début, nous avons voulu construire un film qui interpelle sur un plan plutôt affectif qu’intellectuel, surtout qu’il se penche sur cet âge porté davantage par les émotions que par une construction rationnelle. Ça a été surtout une expression de vécu intérieur. Otto est un personnage très critique, introverti, qui parle à peine et dont les interactions avec les autres sont le résultat de ses émotions et de ses états d’âme. J’ai exprimé le parcours émotionnel du personnage à travers ses relations avec les autres: ses parents, la mère de sa petite amie, avec les enregistrements vidéo de sa petite amie, et surtout la musique. J’ai beaucoup développé cette relation avec la musique durant le montage et le travail sur la bande-son, car nous avons voulu que le rythme rappelle celui de la musique punk. Je suis très contente de cette sortie en salle et de la rencontre avec le public, parce que c’est à peine maintenant que j’ai la confirmation d’avoir fait un film qui a atteint son but. L’année dernière, avec toutes les restrictions liées à la pandémie, avec des salles de cinéma tellement facilement fermées et l’expérience cinématographique si facilement abandonnée, m’a fait vivre une expérience très douloureuse, partagée aussi par d’autres, je suppose. J’ai donc profité au maximum de la participation à des festivals récents, de la rencontre avec le public et du retour devant l’écran d’une salle de cinéma. »

    « Ruxandra Ghițescu dessine avec tendresse un portrait qui ne manque pas de surprises et moments d’interprétation spectaculaires. », écrit la critique de cinéma Georgiana Mușat dans la revue « Acoperișul de sticlă/Le toit de verre » au sujet du film « Otto le Barbare », une coproduction de Alien Film, Polar Bear et Alien Films Entertainment. (Trad. Ileana Ţăroi)

  • Motion de censure contre le gouvernement de Bucarest

    Motion de censure contre le gouvernement de Bucarest

    Le gouvernement dirigé par le leader libéral, Florin Cîtu est soumis aujourd’hui à son épreuve politique la plus importante : une motion de censure initiée par l’opposition social-démocrate. Dans le document, le PSD affirme que l’unique solution pour que la Roumanie puisse sortir de cette crise politique, économique est sociale est le départ urgent du gouvernement Cîtu.

    Les sociaux-démocrates imputent à l’Exécutif l’appauvrissement des Roumains, l’absence de mesures censées contrecarrer la hausse des factures énergétiques et la dévalorisation de la monnaie nationale, le leu, ainsi que la progression alarmante de la dette publique. S’y ajoutent le faible taux d’absorption des fonds européens, le blocage des programmes d’appui pour les PMEs et le manque d’intérêt pour les problèmes des agriculteurs, soulignent encore les sociaux-démocrates. Ils n’oublient pas non plus de dénoncer ce qu’ils appellent un désastre provoqué dans le domaine de la santé. Le gouvernement de l’alliance entre le Parti national libéral – l’Union Sauvez la Roumanie – Plus (USR-PLUS) et l’Union démocrate-magyare de Roumanie (UDMR) n’a pas lutté contre la pandémie, il n’a fait qu’empêcher le traitement des maladies chroniques, accuse le Parti social-démocrate. L’opposition de gauche n’oublie pas non plus les ennuis légaux que Florin Cîtu a eus lorsqu’il était étudiant aux Etats-Unis. Le fait d’avoir conduit un véhicule sous l’emprise de l’alcool au début des années 2000 aurait été ignoré normalement, si la situation politique à Bucarest ne s’était pas enflammée brusquement à cause des problèmes survenus au sein de la coalition gouvernementale.

    La motion du PSD n’épargne pas non plus l’USR-PLUS, même si, justement, la sortie de ce parti de la coalition gouvernementale a transformé le gouvernement Cîtu en un cabinet minoritaire et l’a projeté dans la situation difficile dans laquelle il se retrouve actuellement. L’ancienne alliance USR-PLUS s’appelle désormais USR tout court puisque les deux partis ont fusionné le week-end dernier. Malgré les critiques à son encontre formulées par le PSD, l’USR a annoncé son intention de voter la motion afin de renverser Florin Cîtu de son fauteuil de premier ministre, le tentant pour seul responsable du démantèlement de la coalition gouvernementale. D’ailleurs, la première motion de censure déposée contre le cabinet de Florin Cîtu a été déposée par l’Union Sauvez la Roumanie aux côtés de l’Alliance pour l’Union des Roumains, soit l’opposition ultranationaliste. Le trajet de cette initiative vers les débats et le vote par le Législatif a été freiné par la Cour Constitutionnelle et elle deviendra tout simplement caduque si la motion du PSD est adoptée. Et à en croire les déclarations politiques faites ces derniers temps, l’Exécutif de Florin Cîtu n’aurait aucune chance de survie.

    Pour être adoptée par le plénum du Parlement roumain, une motion de censure doit recenser 234 voix « pour ». Selon les calculs parlementaires, le PSD, l’USR et l’AUR, soit les trois partis qui la soutiennent, recensent ensemble 280 sénateurs et députés. Le camp du Pouvoir, soit le PNL et l’UDMR, ne regroupe de 163 élus nationaux. Enfin, les députés des minorités nationales autres que celle magyare ne participent pas au vote. De son côté, le premier ministre libéral, Florin Cîtu, a dénoncé l’irresponsabilité de ce qu’il a appelé une nouvelle majorité PSD – USR – AUR. Les élus libéraux seront présents aux débats, mais ils ne voteront pas la motion contre son cabinet, a également précisé Florin Cîtu. (Trad. Alex Diaconescu)

  • 27/09/2021

    27/09/2021

    Coronavirus — En Roumanie, 5 665 nouveaux cas de contamination au virus SARS-CoV-2 recensés en 24 h ont été annoncés lundi, après plus de 28 000 tests, selon le Groupe de communication stratégique. S’y sont ajoutés 109 décès pendant le même laps de temps, des suites de l’infection au coronavirus. 1 2018 patients sont en soins intensifs, dont 18 enfants. Depuis le début de la pandémie, 1 199 761 cas d’infection au nouveau coronavirus ont été recensés, et 1 098 795 patients ont guéri. A Bucarest, l’incidence des nouvelles contaminations approche les 5 cas par mille habitants, et des restrictions supplémentaires ont été mises en place. Plusieurs localités ont été placées en quarantaine le week-end, vu que le taux d’incidence y est supérieur à 6 cas par 1 000 habitants.



    Démission — L’ancien leader du PNL (au pouvoir), Ludovic Orban, a annoncé lundi que sa décision de renoncer aux fonctions de président de la Chambre des députés était irrévocable. Il a précisé que sa démission n’était pas à la disposition du nouveau chef du parti, le premier ministre Florin Cîţu, et a mentionné que si aucune décision n’est prise sous 15 jours, il la déposera personnellement au parlement. Le premier ministre a déclaré que toutes les variantes relatives à la présidence de la Chambre des députés seraient discutées à la réunion de mardi du Bureau exécutif du parti. Suite à cela, la meilleure variante sera choisie, de manière à ce que les libéraux puissent garder ces fonctions pour eux. Détails après nos infos.



    Visite — La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est attendue cet après-midi à Bucarest afin de présenter officiellement l’évaluation de Bruxelles du Plan national de relance et de résilience de la Roumanie. La Roumanie pourrait bénéficier de près de 30 milliards d’euros de fonds européens pour son développement. Le Plan roumain devrait être signé de manière symbolique aujourd’hui, par la cheffe de la Commission européenne. Son agenda comporte des rencontres avec le président roumain, Klaus Iohannis, et le premier ministre, Florin Cîtu. L’ancien ministre pour les Fonds et les Projets européens, Cristian Ghinea, qui a coordonné la réalisation et et les négociations pour le Plan de relance et de résilience, sera également présent. Le Plan prévoit que les fonds doivent être dépensés intégralement jusqu’en 2026 pour des réformes et des investissements dans six grands domaines ; transition vers une économie verte, moins polluante, numérisation, croissance économique intelligente, cohésion sociale, santé et éducation.



    Interpellation — Le parlement se penche aujourd’hui sur la hausse significative des prix du gaz et de l’électricité et les mesures envisagées par la gouvernement roumain pour aider la population. Le ministre de l’Energie, Virgil Popescu, est invité à la Chambre des députés afin de fournir des explications en la matière. Les discussions ont été ajournées depuis la semaine dernière, lorsque le ministre n’a pas pu venir parce qu’il a présenté au gouvernement un projet d’ordonnance d’urgence relatif au mécanisme de compensation de la hausse des factures, tant pour les personnes physiques que pour les PME. Environ 13 millions de Roumains avec des revenus et une consommation moyens devraient bénéficier de cet acte règlementaire qui devrait être approuvé par l’exécutif cette semaine. Il concerne les ménages qui consomment entre 30 et 200 kW par mois. Le gouvernement souhaite que le mécanisme de compensation soit simple, rapide et qu’il n’implique pas trop le consommateur.



    Roumanie-Allemagne — Les relations roumano-allemandes resteront excellentes même après les élections — a déclaré, en exclusivité pour Radio Roumanie, l’ambassadeur d’Allemagne à Bucarest, Peer Gebauer, dimanche soir, au moment de la diffusion des premiers sondages sortie des urnes. Quel que soit le parti allemand qui forme le nouveau gouvernement, quel que soit le futur chancelier, je pense que la Roumanie et l’Allemagne ont une fondation très solide pour leur amitié, a estimé l’ambassadeur.



    Festival — Tombée de rideau sur la 25e édition du Festival international George Enescu. L’Orchestre royal Concertgebouw d’Amsterdam sous la baguette du chef d’orchestre britannique Daniel Harding a clôturé, dimanche soir, l’édition 2021 du festival. Depuis le 28 août, plus de 3 500 artistes roumains et étrangers et 32 des orchestres les plus appréciés au niveau mondial, de 14 pays, ont donné des concerts sur les scènes de Bucarest et de plusieurs autres villes roumaines. Détails après nos infos.



    Rentrée universitaire — Plusieurs centres universitaires de Roumanie organisent ce lundi des festivités occasionnées par la rentrée universitaire, dans des conditions de pandémie. La plupart des facultés ont fait choix d’un format d’enseignement hybride, soit tant en ligne qu’en présentiel. Les choses peuvent changer en fonction de la situation épidémiologique, et les universités ont imposé certaines règles. Les étudiants vaccinés auront la priorité à occuper les chambres dans les campus, et leur nombre de places sera revu à la baisse. Selon le ministère de l’Education nationale, 78 % des enseignants universitaires, sot plus de 24 000, sont vaccinés.

  • Jacques Augustin (France) – Théâtres de poésie en Roumanie ?

    Jacques Augustin (France) – Théâtres de poésie en Roumanie ?

    De tels théâtres existent, et depuis longtemps, en Europe occidentale — on peut mentionner à cet effet la Maison de la poésie, à Paris, et le Théâtre Poème de Bruxelles. La réponse est affirmative, pour la Roumanie aussi.



    En effet, le premier théâtre de poésie a ouvert ses portes fin septembre dernier à Craiova (sud). Son fondateur est le comédien Emil Boroghină, qui a été une douzaine d’années durant directeur général du Théâtre national de Craiova. On lui doit aussi le Festival international Shakespeare à Craiova, qu’il a fondé en 1994. Le Théâtre de poésie s’appelle Poesis, et c’est en fait un programme commun du Théâtre national « Marin Sorescu » de Craiova et du Théâtre « Nottara » de Bucarest. C’est une fusion entre poésie, images et musique.



    Le Théâtre Poesis a débuté par une première au Théâtre national « Marin Sorescu » de Craiova, un spectacle d’Emil Boroghină ; par la suite, le récital de poésie a eu lieu aussi à Bucarest. Il avait choisi à cet effet le Cantique des cantiques, l’un des plus beaux chants d’amour de la littérature universelle. Et avait également fait une sélection de sonnets des œuvres de Mihai Eminescu, notre poète national, de Dante, Pétrarque, Michel-Ange, Ronsard et Shakespeare.



    Le 15 janvier dernier, Emil Boroghină a proposé une célébration à sa manière de ce Jour de la culture nationale, par le spectacle « Récitant Eminescu ». Un spectacle très apprécié qu’il a donné en Roumanie, mais aussi en Belgique, en Chine, en Allemagne, en Italie, en République tchèque, au Canada, en Hongrie, en Grèce et aux Etats-Unis.



    Et le Théâtre Poesis se verra récompenser cette année par le Prix spécial du Sénat de l’UNITER, Union des théâtres de Roumanie. En juin dernier, le comédien a proposé son récital extraordinaire « Le Voyage de Dante », d’après La Divine comédie, au Théâtre Nottara de Bucarest. Un montage qui marquait les 700 ans de la mort du célèbre poète italien.