Tag: Prix

  • Le Grand Prix du GAFF pour 2020 …

    Le Grand Prix du GAFF pour 2020 …

    Le Groupe
    des ambassadeurs francophones en France a récemment remis son Grand Prix à
    l’écrivain libanais de langue française Amin Maalouf, auteur de l’essai « Le
    naufrage des civilisations ». La cérémonie, accueillie à l’Académie
    française par Hélène Carrère d’Encausse, Secrétaire perpétuel de
    l’Académie, s’est déroulée en présence d’académiciens, ambassadeurs,
    représentants du corps diplomatique et de l’Organisation internationale de la
    Francophonie accrédités à Paris, journalistes. Présente à la remise du Grand
    Prix du GAFF, notre consœur Daniela Coman, correspondante de Radio Roumanie en
    France, a interviewé l’ambassadeur roumain Luca Niculescu, qui est aussi,
    depuis 2019, le président du GAFF.




    Né à Beyrouth en 1949, Amin Maalouf, le lauréat de cette année du Grand Prix du GAFF, est un écrivain franco-libanais réputé, membre de l’Académie française et auteur d’une vingtaine de volumes, traduits en plus cinquante langues, dont le roumain. Durant sa carrière, il a reçu de nombreux prix importants, dont le Goncourt. Daniela Coman a recueilli ses propos lors de la cérémonie de ce début de juillet.


    Le Grand Prix du Groupe des ambassadeurs francophones en France est accordé chaque année à un auteur francophone d’un livre consacré à l’actualité internationale, à la politique ou à l’histoire. Ce prix est le résultat d’un partenariat avec l’Académie française et avec l’Académie des Sciences morales et politiques de France, avec le soutien de l’OIF.

    Le GAFF
    réunit des ambassadeurs d’Etats et de gouvernements membres, associés ou
    observateurs de l’OIF, accrédités à Paris. Créé en 2014, le GAFF œuvre pour
    promouvoir la langue française, les valeurs et les principes de la
    Francophonie.

  • Un prix pour le médecin-héros de Piatra Neamț

    Un prix pour le médecin-héros de Piatra Neamț

    L’Organisation mondiale de la santé vient d’accorder un
    prix au médecin roumain Cătălin Denciu, qui a sauvé, au risque de sa propre
    vie, des malades de Covid-19 hospitalisés dans l’unité de soins intensifs,
    dévastée par un incendie, de l’Hôpital de Piatra Neamţ (nord-est). Dans son
    allocution en ouverture de l’Assemblée mondiale de la santé, à Genève, le
    directeur général de l’OMS, Tedros Ghebreyesus, a souligné le fait que le prix rendait
    hommage à l’esprit de sacrifice du médecin roumain Cătălin Denciu, spécialisé
    en réanimation-soins intensifs. Celui-ci, qui était de garde lorsque le
    sinistre s’était déclaré, avait été lui-même grièvement brûlé au deuxième et
    troisième degré sur 40% de son corps. Les histoires de courage, souffrance,
    désespoir, combat et triomphe du personnel médical aux prises avec la pandémie
    se comptent par millions, a encore dit le directeur général de l’OMS, rappelant
    aussi les quelque 115.000 travailleurs du secteur de la santé emportés par la
    Covid-19.

    L’OMS a aussi posté sur son compte Twitter un message vidéo du
    docteur-héros Cătălin Denciu: il y dit avoir accepté le prix au nom de l’ensemble
    des personnels soignants et de leurs familles de Roumanie et du monde, mais
    aussi au nom de tous les patients qui ont connu la souffrance. « L’habit de médecin s’accompagne de
    responsabilités et d’attentes immenses. Je vous appelle à soutenir le personnel
    médical et à lutter à ses côtés, pour vaincre la pandémie. Les héros sont ceux
    qui continuent, jour après jour, depuis plus d’un an, et malgré les
    difficultés, à rester aux côtés des malades et de leurs familles. C’est un prix
    pour ceux qui résistent, qui ne cèdent pas, qui vont de l’avant. Je suis fier d’être
    un d’entre eux. La santé est une victoire sur la souffrance et la maladie.
    Ensemble, nous allons vaincre ! »
    , a dit le médecin roumain dans
    son message à l’OMS.


    Le 14 novembre 2020, 10 malades décédaient dans l’incendie
    qui a ravagé l’Unité de soins intensif de l’Hôpital départemental Piatra Neamț.
    De garde ce jour-là, le docteur Cătălin Denciu s’était précipité dans les
    flammes pour tenter de secourir le plus possible de vies, risquant la sienne. Un
    avion militaire l’avait transporté en Belgique, où sa vie avait été sauvée et
    où il est toujours en service de récupération. D’ailleurs, les Belges l’ont
    désigné « Héros de l’année 2020 ». En Roumanie, l’enquête sur le
    sinistre de Piatra Neamț s’est poursuivie, mais, à l’heure qu’il est, les
    causes en demeurent inconnues. Un contrôle à l’échelle nationale déclenché au
    lendemain de la tragédie avait mis en évidence près de deux mille déficiences
    en matière de prévention des incendies. (Trad. Ileana Ţăroi)





  • 03/05/2021 (mise à jour)

    03/05/2021 (mise à jour)

    Covid — En Roumanie, 682 nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 ont été rapportés au cours des dernières 24 h, mais pour 5 990 tests seulement, selon les données annoncées par les autorités. Pendant ce même laps de temps, le nombre des décès s’est monté à 98, et 1 214 patients sont en soins intensifs. Bucarest et 13 sur les 41 départements du pays sont placés dans le scénario dit jaune, le reste sont dans le scénario vert. A Bucarest, l’indice de contamination a continué à baisser, passant à 2,62 par mille habitants. De ce fait, les restaurants et les salles de spectacles rouvrent leurs portes à l’intérieur à partir de ce lundi, à 30 % de leur capacité d’accueil. Le préfet de la capitale, Alin Stoica, a fixé la fermeture à 21 h 00 pour tous les opérateurs économiques, les restaurants et salles de spectacles compris. Le couvre-feu est maintenu après 22 h 00. Le prochain seuil annoncé par les épidémiologistes est de 1,5 cas par millier d’habitants, qui apportera de nouveaux assouplissements des contraintes. A ce moment-là, les restaurants et les salles de spectacles pourront accueillir des participants à hauteur de 50 % de leur capacité et des événements en plein air avec 300 participants tout au plus seront autorisés. Depuis le déclenchement de la pandémie, plus d’un million de personnes ont contracté la maladie, environ 90 % ont guéri et plus de 28 000 sont décédées. Le premier cas d’infection a été signalé en Roumanie le 26 février 2020.



    Presse — Pour la Journée mondiale de la liberté de la presse, le premier ministre Florin Cîţu a exhorté les journalistes à continuer d’être les partenaires des autorités pour une information correcte et pour responsabiliser les Roumains, en vue d’une immunisation du plus grand nombre. Il a remercié les journalistes pour leur travail durant la pandémie, ajoutant que leur activité est cruciale pour lutter contre les infox sur la Covid-19 et la vaccination en cette période. « Je souhaite que vous restiez toujours libres, partisans de la vérité et du bien public, indépendants, et que vous informiez correctement l’opinion publique », a écrit le chef du cabinet de Bucarest sur sa page Facebook. Le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse le 23 décembre 1993 par l’Assemblée générale de l’ONU. Marquer cette journée rappelle à l’opinion publique l’importance et la nécessité de respecter la liberté d’expression, une composante fondamentale des droits de l’homme. Des responsables européens affirment que la liberté de la presse est menacée à présent, tant dans les pays industrialisés que dans les zones de conflit, et que bien des fois, ceux qui luttent pour l’information objective et impartiale des gens sont assassinés. Selon l’UNESCO, depuis le début de l’année dernière, 76 journalistes ont été tués partout dans le monde, et beaucoup d’autres ont été arrêtés, harcelés ou menacés de mort.



    Pâques — Les chrétiens orthodoxes, majoritaires en Roumanie, et les gréco-catholiques célébraient lundi le deuxième jour de Pâques. La fête de la Résurrection, la plus grande fête de la chrétienté, est la seule qui se voit consacrer une célébration de trois jours. Le lundi de Pâques, c’est la même messe que celle de minuit dans la nuit de samedi à dimanche qui a été célébrée dans les églises. En Roumanie, les fidèles ont pu assister aux messes de Pâques même à l’intérieur des églises, et pas seulement à l’extérieur, en respectant les règles de distanciation, dans le contexte de la pandémie. Les restrictions ont été levées pour la nuit de Pâques et la circulation a été autorisée toute la nuit.



    Cinéma — L’acteur roumain Levente Molnár s’est vu décerner le prix du meilleur acteur à Sao Paulo, au Brésil, à la 11e édition du Cinefantasy International Film Festival. Il a été récompensé par cette distinction pour le rôle Bálint Grassai, du film Hasadék / Ravine, du réalisateur hongrois Balázs Krasznahorkai. Le film parle de l’importance des relations familiales et des contradictions qui se créent dans le cadre de ces relations, de crime et de châtiment. En raison de la pandémie, cette année, la projection du film et la remise des prix ont eu lieu en ligne.



    Commerce électronique — La pandémie de coronavirus a mené à une hausse significative du volume du commerce électronique en Roumanie, la percée étant de 36 %, soit la plus importante de l’UE. Les experts affirment qu’en 2020, pour la première fois dans l’histoire, ce secteur a franchi le seuil des 7 milliards d’euros. Ils affirment que l’année dernière a vu réaliser des transactions qui étaient prévues pour trois ans. Les pharmacies, qui ont commencé à vendre leurs produits en ligne, ont connu une avancée spectaculaire en la matière. Cette année aussi, le commerce électronique devrait connaître une progression de 15 %, et le volume total de ventes de ce type de commerce devrait dépasser les 8 milliards d’euros.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, numéro trois mondiale, rencontrera, mardi, la Belge Elise Mertens (16e au classement WTA) dans les huitièmes de finale du tournoi WTA 1000 de Madrid. Dimanche, au deuxième tour, Mertens a dépassé la Kazakhe Elena Rybakina par 7-6 (7/4), 7-5, et Halep a vaincu Saisai Zheng, par 6-0, 6-4.

  • Ioana Stăncescu

    Ioana Stăncescu

    Il y a un petit peu plus
    d’un an, notre collègue de rédaction, Ioana Stăncescu, nous annonçait la
    parution de son premier livre – le roman « Tot ce i-am promis tatălui meu »
    (« Toute ce que j’ai promis à mon père ») – au lancement duquel nous
    étions tous invités. Mais la pandémie s’en est mêlée et tout a été reporté,
    avant d’avoir effectivement lieu…en ligne et tout le monde a découvert un livre
    et une auteure d’une qualité évidente. La présence d’Ioana dans « Gens d’aujourd’hui »
    tenait aussi de l’évidence, mais les planètes avaient du mal à s’aligner pour
    que cela arrive. Et puis, ce printemps, son roman est récompensé au Festival du
    premier roman de Chambéry. Les planètes se sont enfin alignées. Voici l’entretien
    avec Ioana Stăncescu.



  • Paul Jamet (France) – La pianiste roumaine Alina Bercu

    Paul Jamet (France) – La pianiste roumaine Alina Bercu

    Alina Bercu est née en 1990, elle vient tout juste d’avoir 30 ans. A 7 ans, elle commence à étudier le piano. Sa professeure lui recommande de continuer l’étude de cet instrument à Braşov, avec une professeure d’université, Stela Drăgulin, donc toute la famille emménage dans la ville transylvaine. Alina Bercu déclare que Stela Drăgulin est une des personnes les plus importantes de sa vie, car très exigeante, très stricte, qui lui a appris à être disciplinée, à bien organiser son temps et ses pensées. C’est grâce à elle que la pianiste réussit à donner beaucoup de concerts à cette époque-là. Son premier concert avec un orchestre, c’est lorsqu’elle avait 9 ans ! Elle est très reconnaissante à Mme Drăgulin pour son soutien et sa confiance.



    A 16 ans, elle réussit le concours d’entrée à l’Université de musique Franz Liszt de Weimar, en Allemagne, et devient l’élève du professeur Grigory Gruzman. Elle suit en parallèle sa formation au Lycée national Andrei Şaguna de Braşov entre 2006 et 2009. A compter de 2011, elle suit un master en musique de chambre à l’Université de musique de Nürnberg et participe à de nombreuses master classes avec des musiciens renommés. Elle vit en Allemagne.



    Elle a donné plus de 200 concerts, sur des scènes renommées d’Europe, d’Amérique et d’Asie — dont à Bucarest, Düsseldorf, Munich, Hambourg, Rome, Zurich et New York. Alina Bercu a évolué avec de grands orchestres roumains et étrangers, dont l’Orchestre Mozart de Hambourg, la Philharmonie d’Etat de Vienne, l’Orchestre de chambre de Lausanne, la Gulf Coast Symphony du Mississippi ou encore la Limburgs Symfonie Orkest de Roermond, aux Pays-Bas. Sa présence s’est associée avec de grands chefs d’orchestre, parmi lesquels Sergiu Comissiona (Etats-Unis), Misha Katz (France), Robert Stehlo (Allemagne), Theo Wolters (Pays-Bas), John Wesley Strickler (Etats-Unis), et beaucoup de chefs roumains. Elle a réalisé des enregistrements pour plusieurs diffuseurs européens.



    Très talentueuse, Alina Bercu remporte une multitude de prix prestigieux à travers le monde. Elle a été finaliste au concours international de piano « Clara Haskil » de Suisse, a reçu le 1er Prix et le Prix du public au concours international de piano « Steinway & Sons », le 1er Prix et la Médaille d’or au concours mondial de piano de Cincinnati, aux Etats-Unis, pour ne mentionner que quelques-uns. Elle accorde une grande importance aux concerts de charité — aux Pays-Bas, en Suisse, en Roumanie, en Indonésie ou en Allemagne -, que ce soit au profit d’enfants aveugles, d’une école de musique, d’un hôpital pour enfants, une maison de retraite ou pour un programme de réadaptation pour enfants en situation de handicap. Car elle aime beaucoup donner ; elle-même a reçu de l’aide quand elle en avait besoin, donc elle sent qu’il faut rendre cette aide d’une certaine façon.



    Alina Bercu définit le succès d’un musicien en rapport avec l’équilibre. Elle aime beaucoup la nature, l’étude, la lecture, la tranquillité. Elle vise à préserver son équilibre intérieur, obtenu grâce à une combinaison entre le travail et la détente, le sport, et toute autre activité liée à la vie. « Parce que, dit-elle, je pense que, sur le long terme, cela ne vous aide pas de vous concentrer sur une seule direction, il faut apprendre à jouir de la vie, de la multitude d’opportunités qui se font jour pour vous. Je pense que ce n’est pas facile pour tout le monde de trouver un équilibre. Chacun doit trouver sa voie », avouait-elle à nos confrères de Radio Roumanie Musique. Notre Service musical se propose de consacrer une émission à cette pianiste, à la suggestion de notre fidèle auditeur Paul Jamet.

  • Le prix pour le développement durable décerné au Géoparc du Pays de Haţeg

    Le prix pour le développement durable décerné au Géoparc du Pays de Haţeg

    Le Géoparc du Pays de Haţeg, situé dans
    la dépression homonyme, à l’ouest de la Roumanie, et né de l’initiative de
    l’Université de Bucarest, s’est retrouvé mis à l’honneur, cette année, à
    l’occasion du Gala pour le développement durable, organisé par le gouvernement
    roumain. Dans sa motivation, le jury met en avant le fait que « la notion
    d’équité dérive de l’idée que la justice est la vertu première d’une société,
    ce qui se traduit par ce principe moral fondamental, qui veut que les droits de
    tout un chacun soient respectés. Il s’agit d’une série de valeurs dont l’on
    note l’égalité, la justice, l’humanisme, l’accès équitable aux ressources et
    aux opportunités et, surtout, la coopération loyale. En ce sens, le projet du Géoparc
    des dinosaures du Pays de Haţeg représente un modèle pour le vaste domaine régi
    par le principe d’équité. » soulignaient-ils. C’est le Pr Alexandru
    Andrășanu, de la Faculté de géologie et paléontologie de l’Université de
    Bucarest, qui eut l’honneur de recevoir la prestigieuse distinction, au nom du
    collectif d’initiative du géoparc. Mais le concept même de géoparc est la
    traduction dans les faits du principe d’équité à travers le développement
    durable, principe que le professeur Andrășanu, devenu directeur du parc, est le
    premier à le défendre.








    Alexandru
    Andrășanu : « Le géoparc reprend les éléments caractéristiques du
    territoire sur lequel il a été établi, des éléments de nature géologique,
    culturelle, naturelle. Et puis, en partenariat avec les communautés locales, il
    vient de proposer une stratégie qui vise la conservation, le développement, la
    promotion touristique et la construction de l’image de marque de ce territoire
    de développement durable. De ce fait, alors que les Géoparcs suivent les mêmes
    principes, chacun est unique, étant donné les éléments d’identité locale qu’il
    met en avant, grâce à la vision de l’équipe, à ses initiatives, aux éléments de
    créativité implicite à la création d’un géoparc. Pour ce qui est du géoparc du
    Pays de Haţeg, nous sommes partis des résultats des recherches menées sur les
    ossements des dinosaures découverts dans la région, qui ont souffert de ce que
    l’on appelle le nanisme insulaire, soit une diminution importante de leur
    taille, rendue possible par leur évolution en vase clos durant des millions
    d’années. Cette caractéristique des ossements des dinosaures découverts au Pays
    de Haţeg a rendu célèbre la région dans le monde entier. Mais la région peut se
    targuer de compter bien d’autres éléments naturels exceptionnels, en sus d’une
    communauté locale bien typée, aux traditions qui remontent à deux mille ans, au
    moins ».






    Et, en effet, pour qu’un territoire
    puisse obtenir le statut de géoparc international labellisé UNESCO, son modèle
    de développement économique doit respecter et protéger l’environnement, offrant
    par ailleurs des opportunités équitables à tous ses habitants. Le projet du
    géoparc du Pays de Haţeg, partie du programme international de l’UNESCO pour
    les géosciences et les géoparcs, réunissant 161 territoires de 44 pays,
    s’enorgueillit d’avoir poursuivi, dès le départ, l’ensemble des objectifs de
    développement durable inscrits dans la stratégie de la Roumanie, sous
    l’appellation Agenda 2030. Installé dans une région riche d’un patrimoine
    naturel et culturel hors du commun, le géoparc propose un voyage à travers 4,6
    milliards d’années d’évolution, présentant un indéniable intérêt écologique,
    archéologique, historique et culturel. Le géoparc du Pays de Haţeg nous fait
    découvrir de nombreux types de roches, des minéraux, des variétés fossiles, alors
    que des phénomènes géologiques sont présents, sans oublier la flore et la faune
    sauvages, ou encore les sites historiques et culturels, les grottes naturelles
    et l’architecture traditionnelle de la région. Mais le clou du projet demeure
    ces dinosaures nains, uniques au monde, par leur évolution spécifique en vase
    clos, ce qui a déterminé la réduction accentuée de leur taille. A l’importance
    scientifique et à l’unicité de cette découverte s’ajoute la présence de sites
    de ponte similaires à ceux observés dans le sud de la France, autour d’Aix – en Provence,
    où l’on a découvert la présence d’ossements d’embryons et de juvénilesjuste éclos associés à ces nids. Le
    géoparc est un espace à la fois éducatif et de découverte, qui se prête à
    merveille au tourisme, mais également à l’éducation des jeunes générations,
    celles qui devront reprendre le flambeau de la préservation des richesses
    naturelles et culturelles de la région.






    De quelle manière
    met-on en valeur la dimension éducative du projet du géoparc ? Alexandru
    Andrășanu :« Tout d’abord par des actions éducatives
    censées promouvoir et conserver le patrimoine local. L’année précédente, nous
    avons lancé un nouveau concept, intitulé « découvre ! aime !
    respecte ! ». Nous convions les touristes, mais également les
    habitants du pays à découvrir le patrimoine de la région, y compris son
    patrimoine vivant. Car le géoparc est situé à son tour au milieu d’un parc
    naturel, qui doit être conservé de la meilleure manière qu’il soit. Nous avons
    développé le partenariat qui nous lie au Parc national Retezat et au Parc
    naturel Grădiștea Muncelului Cioclovina, une destination bien connue des
    amateurs de l’éco-tourisme. Nous avons donc à cœur de promouvoir le respect de
    la nature ».






    Les géoparcs visent une clientèle
    friande de découvertes, à la recherche de la qualité, et soucieuse de ce que
    les retombées engrangées par le tourisme qu’elle pratique profitent au
    développement durable des communautés locales. Un voyage à travers le réseau
    des géoparcs représente une aventure censée dévoiler des secrets enfouis depuis
    des millions d’années, pour nous plonger dans un temps où le relief,
    l’agencement des continents et des océans, était entièrement différent de ce
    que l’on connaît de nos jours. Le réseau mondial des géoparcs est considéré par
    beaucoup comme les territoires de l’UNESCO du 21e siècle, les Etats
    étant, chacun, le dépositaire d’un petit fragment de l’extraordinaire histoire
    de la terre. Ces géoparcs ont la vocation, selon l’organisation mondiale, de
    transmettre aux générations futures ce qu’elle appelle la « mémoire de la
    terre ». En nous plongeant dans le passé, les géoparcs nous offrent les
    outils pour affronter l’avenir, au-dessus duquel plane la menace du changement
    climatique. Ce sont eux qui ont vocation à nous faire prendre conscience de
    l’importance de préserver cet inestimable patrimoine matériel et immatériel de
    l’humanité. (Trad. : Ionuţ Jugureanu)

  • “L’ambulance des monuments” remporte le prix du public Europa Nostra 2020

    “L’ambulance des monuments” remporte le prix du public Europa Nostra 2020

    Et c’est un objectif réussi, à commencer par la Transylvanie, dans le centre-ouest et continuant par l’Olténie dans le sud et jusqu’en Moldavie dans l’est. Et le succès des architectes et des bénévoles de l’« Ambulance des monuments » est désormais connu en Europe aussi. Ce projet roumain vient de remporter le Grand Prix du Public dans le cadre des Prix européens du Patrimoine Europa Nostra 2020. Les citoyens européens ont exprimé leurs préférences pour différents projets dans un sondage enligne auquel ont participé 12 mille personnes et la plupart des voix ont été obtenus par l’ « Ambulance des Monuments ». Auparavant, au mois de mai, le projet de l’Association Monumentum avait obtenu aux côtés de 21 autres programmes et activités culturelles, le Prix européen du Patrimoine Europa Nostra décerné cette fois-ci par la Commission européenne. Ceux qui l’automne dernier avaient obtenu le Prix du Public ont compté parmi les lauréats validés par un jury composé d’experts. Qu’est ce que signifie être favori du public ? C’est l’architecte Veronica Vaida, une des personnes à avoir initié l’ « Ambulance des monuments » qui nous l’explique. « Nous avons tous été extrêmement émus et enflammés. Nous sommes enthousiastes aussi en raison du fait que ce projet est déjà considéré un projet susceptible d’être dupliqué aussi dans d’autres parties d’Europe. Et cela nous réjouit beaucoup. Il y a cette sensibilité envers le patrimoine qui s’est répandue et déjà de plus en plus de personnes apprécient le patrimoine. C’est grâce à l’attention envers le patrimoine que les communautés commencent à changer, tout comme la relation des communautés et les mentalités puisque nos bénévoles y mettent toute leur énergie et enthousiasme envers un objet de patrimoine que la communauté ignorait probablement. C’est ce qu’a rendu enthousiaste le public européen aussi ».

    Utilisant des techniques et des matériaux de constructions traditionnels, les architectes et les bénévoles de l’ « Ambulance des monuments » ont mis en sécurité des monuments en danger jusqu’à leur réparation complète. Veronica Vaida explique la manière dont « l’Ambulance des monuments » fonctionne : « En principe, là où la communauté le souhaite et où il y a un initiateur au niveau local, on nous fait appeler afin d’évaluer la situation en fonction de plusieurs paramètres parmi lesquels la valeur du monument, l’état dans lequel il se trouve et les possibilités de financement. « L’ambulance » est une sorte de trousse de secours composée d’outils apportés par une camionnette qui transporte aussi les matériaux et les bénévoles. D’habitude nous prenons en charge tout ce qui est documentation, nous aidons la communauté à obtenir les informations nécessaires pour une intervention d’urgence et ce n’est qu’ensuite que nous intervenons effectivement. Nous sommes une sorte de service d’urgences SMUR des monuments. Nous ne restaurons pas le bâtiment mais nous ressuscitons seulement ce malade, nous le mettons en sécurité. Le restaurer signifie beaucoup plus que cela. La plupart des fois nous nous occupons de la charpente, afin de protéger le monument de la pluie. Et en plus, souvent, nous effectuons des opérations de consolidation de la fondation. »

    Hormis les efforts de ressusciter les métiers traditionnels, l’ « Ambulance des monuments » est aussi une démarche éducative par le biais de laquelle les communautés locales découvrent a valeur des monuments près desquels ils habitent et s’organisent pour les sauvegarder. Veronica Vaida : « C’est un projet qui vise aussi les jeunes, puisqu’il a un côté éducatif. Mais il ces valences éducatives s’appliquent aussi dans le cas des communautés locales. C’est pourquoi pour nous, par le biais de l’Ambulance, on réalise une sorte de synergie de la communauté et des experts qui interviennent sur un monument. Même les étudiants qui souhaitent devenir spécialistes en ce genre d’intervention sont considérés experts. Par conséquent, notre organisation crée le cadre adéquat pour que tous ces acteurs, y compris les communautés locales, puissent se rencontrer et travailler ensemble au bénéfice des monuments. Espérons que le projet sera repris aussi ailleurs en Roumane » a déclaré Veronica Vaida, une des initiateurs de l’Ambulance des monuments. Suivez-les sur ambulanta-pentru-monumente.ro et sur les réseaux sociaux pour découvrir les joyaux du patrimoine architectural roumains que ces jeunes passionnés tentent de sauvegarder.

  • Nouvelle distinction pour le film “Colectiv”

    Nouvelle distinction pour le film “Colectiv”

    Un classement dressé par la publication américaine Rolling Stone des 20 meilleurs films de l’année 2020 place en première position le documentaire « L’Affaire Colectiv » du réalisateur roumain Alexander Nanau. Le film raconte la tragédie du 30 octobre 2015 quand un terrible incendie s’est déclaré dans une boîte de nuit de Bucarest pendant un concert de rock, soldé par 64 morts et quelque 200 blessés dont un allait se suicider par la suite. Sur le total des brûlés, une partie sera transportée à l’étranger pour des soins supplémentaires, tandis que d’autres succomberont à leurs blessures ou pire, aux infections nosocomiales contractées dans les hôpitaux de Roumanie.

    La tragédie a provoqué la fureur de la société civile qui est sortie dans les rues afin de protester contre la corruption et le gouvernement. Le premier ministre de l’époque, le social- démocrate Victor Ponta, allait démissionner. Suivant des journalistes, des survivants et des responsables gouvernementaux concernés, le film parle de la résurrection du civisme en Roumanie et de l’importance de l’objectivité des médias dans un monde démocratique.

    « L’Affaire Colectiv » a suscité l’admiration aussi bien des Britanniques de The Economist qui parlent d’un film « remarquable » que des Américains de Vanity Fair pour lesquels le documentaire roumain est tout simplement « bouleversant ». Et les louanges ne s’arrêtent pas là. Après plusieurs distinctions remportées aux festivals de film du Brésil, des Etats-Unis, de Belgique, d’Israël, de Suisse ou encore du Luxembourg, la production d’Alexander Nanau s’est vu décerner à la fin de la semaine dernière le prix du meilleur documentaire de la part de l’Académie européenne de film, une institution prestigieuse fondée en 1988 et réunissant plus de 3 800 cinéastes européens. Raison de plus pour le réalisateur roumain d’affirmer que cette victoire se veut une reconnaissance du rôle du journalisme au sein de la société, du courage des lanceurs d’alerte et du droit des citoyens d’être respectés et protégés des responsables politiques de leur pays.

    Le documentaire roumain figure aux côtés de deux autres productions – Drunk et la Communion sur la liste des propositions au Prix LUX du public européen 2021. Le lauréat sera annoncé le 28 avril prochain dans le cadre d’une session du Parlement européen et il sera décidé conjointement par les eurodéputés et le public, chaque partie représentant 50% des voix.Notons que le documentaire « L’Affaire Colectiv » d’Alexander Nanau représente également la proposition de la Roumanie aux Oscars de l’année prochaine, dans la section du Meilleur long métrage international.

  • “Acasă”/ “Acasă, My Home” de Radu Ciorniciuc, le documentaire le plus primé en 2020

    “Acasă”/ “Acasă, My Home” de Radu Ciorniciuc, le documentaire le plus primé en 2020

    Présent au Festival du film de Sundance dans la section consacrée aux documentaires internationaux, la production « Acasă, My Home » du réalisateur roumain Radu Ciorniciuc, a remporté le Prix de la meilleure photographie. Le documentaire qui raconte l’histoire d’une famille ayant vécu vingt années durant dans le delta de Văcăreşti avant que cette zone de Bucarest ne devienne aire protégée et ne se transforme en premier parc naturel urbain de Roumanie, s’est vu récompenser de nombreux trophées : Grand prix au Festival international du film documentaire de Munich, Prix spécial du jury au Festival de Thessalonique, Grand prix au Festival international du film de Cracovie, Prix des Droits de l’homme au Festival du film de Sarajevo ou encore Prix Moral Approach au Festival du film documentaire MakeDox de Macédoine.

    Conçu initialement par le réalisateur Radu Ciorniciuc et la scénariste Lina Vdovîi comme un reportage sur le delta de Vacaresti, « Acasă, My Home » a pris de l’ampleur et s’est transformé, au bout de plusieurs années de tournage, en un véritable documentaire. Quatre ans durant, le réalisateur Radu Ciorniciuc a suivi la grande aventure des Enache et leur passage d’une vie en parfaite harmonie avec la nature à une autre, au milieu de la jungle urbaine. Radu Ciorniciuc : « Ma fascination vis-à-vis de cette histoire fut alimentée notamment par la façon dont ces individus sont arrivés à construire et à consolider leur famille. Après, il y a cette relation fabuleuse de leurs enfants avec la nature. Bien sûr qu’une fois que les Enache ont été relogés en ville, j’ai été particulièrement intéressé par leur processus d’insertion. L’histoire a fini par s’avérer très complexe, même s’il y a quatre ans, au moment où j’ai démarré le projet, les choses semblaient beaucoup moins compliquées et je ne pensais pas faire un film, mais juste un reportage censé donner une dimension sociale au delta de Vacaresti. Toutefois, les choses se sont enchaînées d’une façon naturelle. A force de travailler tant d’années sur ce sujet, de nouvelles idées me sont venues. Quant au montage, vous savez, il y a toujours un défi que de choisir parmi des centaines et des centaines d’heures d’enregistrement, en essayant d’en tirer l’essentiel. Pour un réalisateur, c’est un véritable challenge de comprimer en 86 minutes presque trois cents heures de tournage. Dans un premier temps, je trouvais ça impossible, mais avec le soutien de la scénariste Lina Vdovîi, de la productrice Monica Lăzurean-Gorgan et notamment de l’éditeur Andrei Gorgan, on a fini par en extraire l’essence, sans sacrifier des aspects importants. Le montage a duré deux ans, justement parce que ce n’est pas facile de comprimer autant de matériel et de le raconter de la meilleure manière possible en quelques dizaines de minutes seulement ».

    Radu Ciorniciuc et la scénariste Lina Vdovîi se sont proposé de donner la parole à leurs protagonistes. Car, disent-ils, ce n’est qu’à force de connaître leur approche que le public arrivera à avoir de l’empathie pour eux, comprenant à quel point l’insertion sociale des Tsiganes s’avère difficile. Malgré la reconnaissance internationale de son documentaire, Radu Ciorniciuc n’a pas eu le bonheur de voyager autant que son film. « Moi, j’ai accompagné mon film notamment en ligne, depuis mon bureau, sur des plateformes telles Zoom. Je suis pourtant arrivé à me rendre à Zurich où mon film s’est vu décerner une mention spéciale, et à Cologne, à l’occasion d’une autre cérémonie de remise de prix. J’ai été particulièrement ému de rencontrer tous ces gens réunis autour d’un projet auquel j’ai énormément travaillé et en marge duquel on a discuté et débattu afin de mettre en évidence les thèmes majeurs du film. Ce fut une grande joie pour moi de voir la salle comble et de remarquer l’intérêt que notre histoire a suscité. J’ai participé à une session de questions-réponses, à l’issue de laquelle je débordais d’énergie et d’optimisme en pensant que finalement nous, les humains, on est tous des survivants qui savent préserver les bonnes choses dans leurs vies. Or, je trouve vraiment extraordinaire le fait que les gens ne perdront jamais leur intérêt et leur curiosité pour les histoires. »

    Le documentaire « Acasă, My Home » figure également dans la sélection officielle des Prix de l’Académie européenne de film et il a été diffusé en première, le 15 octobre, sur HBO Go. (Trad. Ioana Stancescu)

  • 06.11.2020 (mise à jour)

    06.11.2020 (mise à jour)

    Covid-19 — La Roumanie a enregistré vendredi un nouveau record négatif de cas de Covid-19 : 10.260 personnes ont été dépistées positives en moins de 24 heures dont la plupart habitent les départements de Timis et de Cluj, ainsi que la capitale, Bucarest. Le bilan total des cas de contamination depuis le début de la pandémie approche les 287.000 cas. 123 décès ont été également enregistrés vendredi, ce qui porte le nombre total des morts à 7663. A l’heure actuelle, 1001 patients se trouvent en soins intensifs. Au sein de la diaspora, le bilan est de 6.853 cas positifs et 126 décès.



    Restrictions — De nouvelles restrictions seront mises en place à partir de lundi, en Roumanie confrontée dernièrement à une recrudescence importante de cas de Covid-19. Sur proposition du Comité national pour les Situations d’urgence, le port de masque deviendra obligatoire partout, sur l’ensemble du pays. Un couvre feu sera instauré entre onze heures du soir et cinq heures du matin. Les cours dans l’enseignement pré-universitaire se dérouleront exclusivement en ligne, tandis que les réunions et les fêtes publiques ou privées seront interdites. Les commerces fermeront à 21h00. Ces mesures entreront en vigueur pour une période de trente jours, à condition qu’elles soient approuvées par décision gouvernementale. « Il s’agit de mesures qui conduiront certainement à un ralentissement de la propagation du virus », a déclaré vendredi le président Klaus Iohannis. Il a ajouté que des contacts avaient été entamés avec dautres Etats, avec lesquels la Roumanie entretient des relations particulières, pour un éventuel transfert de patients dans un état grave. Il a pourtant espéré que l’on ne se retrouverait pas dans une telle situation.



    Elections — Coup d’envoi ce vendredi de la campagne électorale en vue des élections législatives prévues le 6 décembre. Tout comme au moment des locales organisées fin septembre, les autorités ont limité le nombre de participants aux réunions électorales et ont mis en place des restrictions supplémentaires. Les Roumains de la diaspora auront deux jours à leur disposition — les 5 et 6 décembre — pour exprimer leur vote. La diaspora roumaine sera représentée au sein du futur Législatif par 4 députés et deux sénateurs.



    Diplomatie – Le dernier protocole daide financière non remboursable, de 100 millions deuros, accordée par la Roumanie à la République de Moldova est conditionné par le respect de lEtat de droit et par le parcours européen de Chisinau, a déclaré vendredi le chef de la diplomatie de Bucarest , Bogdan Aurescu. Dans une conférence de presse au cours de laquelle il a présenté le bilan de sa première année de mandat, le ministre Aurescu a plaidé pour la protection de la présence roumaine en République de Moldova en matière d’investissements, ainsi que pour le renforcement de la communion de langue, de culture et dhistoire. Bogdan Aurescu a, par ailleurs, rappelé que Bucarest avait constamment souligné « la nécessité dune réaction et dune action rapides de lUnion européenne à l’égard des décisions des autorités biélorusses », précisant que les autorités de Minsk ne manifestent aucun intérêt pour le dialogue avec la population et la société civile de son propre pays. Le chef de la diplomatie roumaine a également rappelé que son ministère avait alloué 100.000 euros au titre de soutien à la société civile et à la presse indépendante de Belarus.



    Diaspora – Les Roumains qui travaillent à létranger ont envoyé 2,28 milliards deuros dans le pays entre janvier et août 2020, selon les données fournies par la Banque nationale. Au cours des huit premiers mois de lannée, ces montants ont diminué de 13% par rapport à la période similaire de 2019, en raison de la contraction des économies des pays hôtes, engendrée par la pandémie de Covid-19. Les données de la Banque centrale de Roumanie montrent que ces 10 dernières années, la diaspora roumaine a envoyé 37,3 milliards deuros dans le pays, un montant supérieur aux investissements étrangers sur la même période, qui se sont élevés à 34,5 milliards deuros. De plus, depuis janvier 2007, date de ladhésion de la Roumanie à lUnion européenne jusqu’en août 2020, les Roumains de l’étranger ont envoyé 56,8 milliards deuros. Enfin, 69 milliards deuros ont été envoyés dans le pays depuis que la Banque nationale tient les statistiques sur les envois de fonds, soit janvier 2005. Environ 5,6 millions de Roumains vivaient à l‘étranger, avant le début de la crise sanitaire.



    Prix carburants – En Roumanie, le prix de lessence est de 25% inférieur à la moyenne européenne, tandis que celui du gasoil est de 18% inférieur, selon les dernières données fournies par le Bulletin pétrolier publié par la Commission européenne, valable pour le 2 novembre. Ainsi, un litre dessence revient à 0,923 euros en Roumanie, contre une moyenne européenne de 1,247 euro. Avec 0,899 euros le litre, la Bulgarie est le seul pays à pratiquer un prix inférieur à celui de Roumanie. Au pôle opposé on retrouve le Danemark, où l’essence se vend à 1, 403 euros le litre. En ce qui concerne le gasoil, le prix à la pompe est de 0,895 euros le litre en Roumanie, par rapport à la moyenne de lUE, qui est de 1,097 euros. Le gasoil se vend le moins cher en Bulgarie, respectivement 0,867 euros le litre, et le plus cher en Suède – 1,315 euros. Cette analyse prend en compte le prix des carburants à la pompe, toutes taxes comprises.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, le temps sera généralement couvert. Dans le sud et l’est du territoire on attend du brouillard, accompagné, par endroits, de bruine. Les températures maximales iront de 12° à 16°.

  • 14.10.2020 (mise à jour)

    14.10.2020 (mise à jour)

    Covid– Le gouvernement de Bucarest a prolongé de 30 jours l’état d’alerte sur le territoire roumain, à compter du 15 octobre. Sur proposition du Comité national pour les situations d’urgence, le port du masque deviendra obligatoire dans tous les espaces ouverts là où l’incidence des nouvelles infections au coronavirus est supérieure à 3 pour mille habitants. 4016 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés en Roumanie, soit un nouveau record depuis le début de la pandémie, a informé mercredi le Groupe de communication stratégique. Le bilan général s’élève à 164.477 personnes infectées. Le nombre de patients atteints de formes sévères de la maladie est également resté élevé, 686 personnes étant admises en unités de soins intensifs. 66 autres décès associés au nouveau coronavirus ont été enregistrés, ce qui porte leur nombre total à 5.601. Par ailleurs, 6.812 ressortissants roumains de l’étranger ont été testés positifs au nouveau coronavirus et 126 sont décédés des suites de la maladie. Dans le monde, le bilan total de cas de Covid-19 a dépassé mercredi les 38,3 millions de cas dont 1,1 millions de décès et presque 29 millions de personnes guéries. Dans le contexte de cette deuxième vague pandémique, de plus en plus de pays européens remettent en place les restrictions. L’Italie a enregistré mercredi un pic de cas de contamination de 7332. La situation se dégrade en France aussi, tandis que les Pays-Bas ont annoncé la fermeture des bars et restaurants. La Russie a quant à elle enregistré mardi un nouveau record de cas de Covid-19 et de décès.

    Prix – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, s’est vu remettre mercredi à Magdebourg, en Allemagne, le Kaiser-Otto-Prix (Prix Empereur Othon le Grand) 2020 honorant «ses grands mérites dans le processus européen d’unification ». L’occasion pour le président roumain de remettre en lumière la nécessité d’unité, cohésion et solidarité au service du projet européen. Et Klaus Iohannis d’affirmer accepter ce prix au nom de ses compatriotes. « Je considère ce prix comme une réitération de la confiance que la Roumanie fait à une Europe unie et démocratique ». Le Kaiser Otto Prix est décerné tous les deux ans aux personnalités et organisations ayant une contribution importante au processus d’unification européen.

    Conférence – Ni la paix, ni la démocratie, ni la sécurité ne résisteront dans un monde en proie à la désinformation, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, en ouverture d’une viséoconférence portant sur « La Protection de la démocratie et la prévention de l’influence extérieure maligne », organisée en marge de la présidence roumaine de la Communauté des démocraties. « Il est essentiel de comprendre les sources des fake news, leurs intentions et leurs buts afin de connaître nos propres vulnérabilités » a encore affirmé le ministre roumain. Et lui d’ajouter que dans l’actuel contexte pandémique, on a besoin d’agir rapidement afin de contrecarrer ceux qui se font responsables de la perturbation des normes démocratiques.

    Commissaire – Le commissaire européen au Budget et à l’Administration, Johannes Hahn, fera une visite jeudi, à Bucarest, pour rencontrer le premier ministre roumain, Ludovic Orban, la vice première ministre, Raluca Turcan, et les ministres des Finances et des Fonds européens. A l’agenda des discussions figureront des sujets tels le budget européen à long terme, le fonds de redressement et de résilience et la législation européenne en matière de ressources propres et du respect de l’Etat de droit.

    Météo – Un léger réchauffement sera signalé en Roumanie dans les heures à venir. Jeudi, dans la soirée, des pluies tomberont sur l’ouest du pays. Les températures minimales iront de 3 à 14 degrés et celles maximales de 16 à 24. Jeudi, à midi, on attend 22 degrés sur Bucarest.

  • 12.10.2020 (mise à jour)

    12.10.2020 (mise à jour)

    Coronavirus – La Roumanie a rapporté lundi
    2.069 nouveaux cas d’infection par le nouveau coronavirus dépistés en 24
    heures, 56 nouveaux décès à cause de la Covid-19 et 628 malades hospitalisés en
    soins intensifs. Le bilan national depuis le début de la pandémie dépasse les
    157.000 personnes contaminées, dont 5.467 sont décédées. Dans plusieurs
    localités de Roumanie, le taux d’incidence de la Covid-19 a dépassé 1,5 cas pour
    mille habitants, ce qui entraîne automatiquement des mesures de restriction de
    certaines activités. Pour sa part, la capitale Bucarest approche un taux
    d’incidence de 3 cas pour mille habitants. Le ministre de la Santé, Nelu Tătaru,
    a annoncé que les malades asymptomatiques et qui ne souffrent pas d’autres
    maladies seront examinés à domicile. Cela permettrait de réduire la pression
    mise sur le système de santé, notamment sur les services des Urgences, a
    précisé le ministre. Dans le monde, le bilan des cas de contamination
    au SARS-CoV-2 a dépassé 37 millions 800 milles cas et un million de décès. Les
    Etats-Unis continuent d’être le pays le plus touché par la pandémie, avec
    environ 8 millions de personnes infectées et près de 220.000 morts.
















    Réunion – Présent, lundi, à la réunion des ministres des
    affaires étrangères de l’Union européenne de Luxembourg, le chef de la
    diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a parlé du besoin d’élaborer une stratégie réelle pour
    les relations entre l’UE et la Russie. Selon
    un communiqué de presse du MAE de Bucarest, le ministre roumain a mis en
    exergue l’importance d’un débat approfondi sur ces relations, à la lumière des
    dernières évolutions, dont l’empoisonnement de l’opposant russe Alexeï Navalny.
    Cette déclaration survient dans le contexte om l’Organisation pour
    l’interdiction des armes chimiques a publié un rapport qui confirme
    l’empoisonnement de Navalny par un agent neurotoxique appartenant à la famille
    du Novitchok. Bogdan Aurescu a soutenu la nécessité d’une adoption rapide de
    sanctions supplémentaires contre ceux impliqués dans la tentative d’assassinat.
    Par ailleurs, il a exprimé l’inquiétude de la Roumanie concernant l’escalade du
    conflit armé dans la région du Haut-Karabakh. Le ministre Aurescu a souligné le
    fait qu’il existe un véritable arc d’instabilité dans la zone de la mer Noire.
    Pour ce qui est du Bélarus, le chef de la diplomatie roumaine a exprimé la
    préoccupation de Bucarest face à la dégradation de la situation interne de ce
    pays, compte tenu du fait que les autorités de Minsk ne se montrent pas
    intéressées de dialoguer avec la population et la société civile pour trouver
    une solution de la crise. Rappelons que Bucarest a rappelé pour consultations
    son ambassadeur au Bélarus.








    Prix – Le chef de l’Etat
    roumain, Klaus Iohannis, se verra remettre mercredi, à Magdebourg, en Allemagne,
    le Kaiser Otto Prix 2020 pour « des services remarquables rendus au
    processus d’unification européenne». Selon l’Administration présidentielle
    de Bucarest, c’est le ministre allemand des
    Affaires Etrangères, Heiko Maas, qui prononcera la laudatio. Le Kaiser Otto Prix est décerné tous
    les deux ans aux personnalités et organisations ayant une contribution
    importante au processus d’unification européenne. Parmi les personnalités ayant
    déjà reçu cette distinction mentionnons la chancelière Angela Merkel ou encore l’ancienne Haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la
    politique de sécurité, Federica Mogherini.












    Elections – Des élections locales partielles ont eu lieu dimanche dans
    trois communes de Roumanie, où les deux premiers candidats au fauteuil de maire
    ont reçu le même nombre de suffrages au scrutin du 27 septembre. La présence
    aux urnes a été de plus de 50%. Dans la ville de Moldova Nouă (sud-ouest), le
    Bureau électoral central avait invalidé le candidat sorti en tête du processus
    de vote en septembre et le scrutin aurait dû être refait, mais la justice a
    suspendu l’invalidation et le scrutin n’a pas eu lieu.




    Strasbourg – Dans
    un rapport rendu public lundi, le Conseil de l’Europe recommande à la Bulgarie,
    d’encourager l’enseignement dans les langues des minorités ethniques, dès la
    maternelle. Le Conseil avait constaté auparavant que Sofia n’assurait pas
    l’enseignement de la langue maternelle de plusieurs minorités, dont celle roumaine.
    Un comité du Conseil de l’Europe note avec regret la suspension des classes de
    roumain dans les établissements scolaires de la ville bulgare de Vidin. Le
    roumain est actuellement enseigné uniquement comme langue étrangère au Lycée « Mihai
    Eminescu » de Sofia. Le rapport déplore aussi le fait les classes de
    roumain ou en langue roumaine n’existent pas non plus dans les établissements
    scolaires des régions habitées par une population roumanophone nombreuse, écrit
    l’agence de presse roumaine Agerpres. Le Conseil de l’Europe fait aussi savoir
    que la Bulgarie d’a pas de cadre juridique qui accorde des droits spécifiques
    aux minorités dans des domaines tels la culture, les médias, l’utilisation de
    la langue maternelle dans la relation avec les autorités ou encore la vie
    politique.




    Tennis – La Roumaine Simona Halep continue d’occuper la 2-e place au
    classement mondial des joueuses de tennis (WTA), rendu public lundi. C’est l’Australienne
    Ashleigh Barty qui est en tête du classement, tandis que la Japonaise Naomi
    Osaka est troisième. Quatre autres joueuses de Roumanie se retrouvent au Top
    100: Patricia Ţig (57-e), Irina Begu (76-e), Sorana Cîrstea (88-e), et
    Ana Bogdan (92-e). Au classement de double, Raluca Olaru occupe la 41-e
    place, Monica Niculescu la 53-e, et Andreea Mitu la 91-e.

    Météo – Le temps se refroidit en
    dans l’ouest, le sud-ouest et le centre de la Roumanie dans les prochaines 24
    heures. La pluie sera présente sur la plupart du territoire. Les températures
    de la mi-journée se situeront entre 11° et 26°.

  • 22.08.2020 (mise à jour)

    22.08.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie — Le ministre de la Santé, Nelu Tătaru, a déclaré samedi que la Roumanie était en voie de stabiliser l’évolution de l’épidémie de Covid-19, mais que les règles doivent être respectées pour arriver sur une pente descendante. 1189 nouveaux cas d’infection au virus SARS-CoV-2 ont été enregistrés en Roumanie ces dernières 24 h, informe le Groupe de communication stratégique. Plus de 77.500 cas d’infection au coronavirus ont été confirmés en Roumanie depuis le début de la pandémie. Plus de 35 mille malades ont été déclarés guéris. Le nombre de malades en soins intensifs a dépassé la barre des 500. 37 autres personnes infectées sont décédées, portant le nombre total des décès causés par la Covid-19 à 3233. Pour ce qui est de la situation des ressortissants roumains qui se trouvent dans d’autres pays, plus de 5.900 d’entre eux ont été dépistés positifs au coronavirus, alors que 124 sont décédés. D’autre part, le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a annoncé que les Roumains qui transitent la Serbie en moins de 12 heures ne sont plus tenus de présenter un test de dépistage de la Covid-19 négatif. La décision a été prise par les autorités serbes et elle s’applique aussi aux personnes qui viennent de Bulgarie, de Croatie et de Macédoine du Nord. Les travailleurs transfrontaliers titulaires de documents en cours de validité à cet effet ou les transporteurs dont la Serbie est la destination finale ou qui chargent des marchandises dans ce pays sont dispensés de l’obligation de présenter un test moléculaire négatif.



    Congrès – Marcel Ciolacu a été élu, samedi, président du PSD, principal parti de l’opposition de Roumanie et qui dispose aussi du plus grand nombre de sièges au parlement. M Ciolacu, ancien leader par intérim du parti, a remporté 1310 voix favorables, alors que son contre-candidat, l’ancien ministre des Finances, Eugen Teodorovici — 91 seulement. Le nouveau leader social-démocrate a déclaré qu’il souhaitait une approche complètement différente tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du parti. Le congrès extraordinaire du PSD a eu lieu ce samedi ; les sociaux-démocrates ont élu leur nouvelle direction. Le congrès a également adopté des changements de statuts. Une des principales modifications prévoit que le nouveau nom du Comité exécutif national soit le Conseil politique national. Une autre modification prévoit que le président du Conseil national du PSD est élu par le congrès dans la composition de l’équipe dirigeante proposée par une motion. Il présidera les réunions du Conseil et coordonnera l’activité des départements, des forums, des ligues et des associations constituées dans le cadre du parti au niveau national.



    Agriculture — Le ministre de l’Agriculture, Adrian Oros, a estimé que, cette année, la Roumanie aura assez de blé panifiable, même si la production est inférieure de 35-40% par rapport à l’année dernière à cause de la sècheresse. En plus, environ 2,5 millions de tonnes de blé seront également disponibles à l’exportation. Les données de l’Institut national de la statistique indiquent que, les cinq premiers mois de l’année en cours, la Roumanie a exporté 30% de plus de céréales par rapport à la période similaire de l’année dernière. Sur l’ensemble des exportations réalisées par les compagnies roumaines cette année, 41,4% ont été de blé et de méteil (un mélange de blé et de seigle), et 52% de maïs.



    Film — Les documentaires roumains Tatăl nostru (Holy Father) et Acasă – My Home ont été primés à l’édition de cette année du Festival international de Film de Sarajevo, qui a eu lieu du 14 au 21 août, selon le site de l’événement. Acasă – My Home, une coproduction Roumanie — Allemagne — Finlande, réalisée par Radu Ciorniciuc, a été récompensée par le Prix des Droits de l’homme, considérée le meilleur film qui traite de ce sujet. Dans la même catégorie, Tatăl nostru (Holy Father), réalisé par Andrei Dăscălescu, s’est vu conférer le Prix spécial du jury. Le prix Cœur de Sarajevo du meilleur documentaire a été attribué au film Merry Christmas, Yiwu, une coproduction Suède, Serbie, Allemagne, France, Belgique et Qatar, réalisée par le Serbe Mladen Kovačević. Pour ce qui est de la compétition officielle de long-métrage, le Prix du meilleur film a été décerné à la coproduction Exile (Allemagne-Belgique-Kosovo), réalisé par le Kosovar Visat Morina.

  • 18.08.2020 (mise à jour)

    18.08.2020 (mise à jour)

    Réunion – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, s’est entretenu mardi avec des membres du gouvernement de l’élaboration du Plan national de relance et de résilience, censé attirer les fonds européens nécessaires à la relance économique. A l’issue de la réunion, il a déclaré que l’Exécutif de Bucarest était en dialogue constant avec la Commission européenne afin que tous les projets proposés soient éligibles. Les efforts du gouvernement sont actuellement concentrés sur linfrastructure, a souligné le chef de l’Etat, notamment sur les autoroutes et les chemins de fer. Les autoroutes sont très importantes dans cette phase et je peux dire que dans ce domaine nous sommes très avancés, a précisé le chef de lEtat. Il a également annoncé que le collectif budgétaire prévoit loctroi de fonds substantiels aux agriculteurs touchés par la sécheresse. Les autorités travaillent aussi sur les projets européens visant les irrigations et la lutte contre la désertification, projets qui devraient avoir une composante très importante de protection de l’environnement.



    Motion – La motion de censure déposée lundi par le Parti social-démocrate, principale formation politique dopposition en Roumanie, contre le cabinet libéral dirigé par Ludovic Orban, sera lue jeudi devant les chambres réunies du parlement, selon la décision des Bureaux permanents réunis. Les dates du vote et des débats sur la motion seront fixées ultérieurement. Les initiateurs de la motion intitulée « Le gouvernement du PNL, de la pandémie à la pandé-corruption généralisée » critiquent la manière dont le cabinet minoritaire a géré lépidémie de coronavirus et les mesures prises pour relancer léconomie. Le premier ministre considère que la démarche des sociaux-démocrates est irresponsable et affirme prendre en compte la possibilité que le PNL saisisse la Cour constitutionnelle, étant donné quune motion ne peut pas être lancée au cours des vacances parlementaires.



    Cour constitutionnelle – La Cour constitutionnelle de la Roumanie débattra le 15 septembre des saisines du président Klaus Iohannis sur la Loi relative à lorganisation des élections pour le Sénat et la Chambre des députés, suite à la cessation du mandat du parlement élu en 2016. Lundi, le chef de lEtat a attaqué à la Cour constitutionnelle cette loi selon laquelle cest le parlement qui définit la date des élections générales et non le gouvernement, comme cétait le cas ces 30 dernières années. La loi attaquée, lancée par le PSD, lALDE et lUDMR, a été adoptée le 27 juillet dernier par les deux Chambres du parlement. Le chef de lEtat affirme que le document enfreint les règles constitutionnelles, parce quil change la compétence de létablissement de la date du scrutin quelques mois seulement avant les élections. Il met en garde, entre autres, que dans le contexte de la pandémie de Covid-19, si pour différentes raisons, le Législatif nadopte pas en temps utile la loi fixant la date des élections, toutes les conditions sont réunies pour que les sénateurs et députés prolongent leur mandat par un acte règlementaire adopté par eux-mêmes.


    Enseignement- La vice-première ministre roumaine, Raluca
    Turcan, a annoncé que le gouvernement était préparé pour l’enseignement en
    ligne si la situation épidémiologique empirait. 250.000 tablettes ont été
    achetées et des fonds européens ont été identifiés afin de rembourser les frais
    supportés par les collectivités locales pour l’ acquisition de 500.000 autres
    tablettes. Des discussions ont été menées afin que, dans certaines régions, la
    couverture des réseaux Internet augmente et que tout le monde y ait accès.
    Raluca Turcan a également déclaré que les enseignants avaient suivi des cours
    d’enseignement en ligne, cet été.


    Coronavirus en Roumanie – Le Groupe de communication stratégique a annoncé 1014 nouveaux cas de Covid-19, ce qui porte le bilan des infections à plus de 72.200. Depuis le début de l’épidémie, plus de 33.100 patients ont été déclarés guéris. Le pays déplore 45 nouveaux décès, leur nombre total sélevant à 3.074. La plupart des cas dinfection au SARS-CoV-2 ont été enregistrés à Bucarest ainsi que dans les départements de Suceava, Argeş et Braşov. 479 patients sont hospitalisés en soins intensifs. La hausse du nombre de ces malades préoccupe le gouvernement. Le premier ministre Ludovic Orban a déclaré que le nombre de lits en soins intensifs serait accru à lInstitut des maladies infectieuses Matei Balş de Bucarest. Il a ajouté que les capacités daccueil dans des unités de soins intensifs seraient également élargies à Brasov (centre), Cluj-Napoca (nord-ouest) et Iaşi (nord-est). Le chef du cabinet de Bucarest a informé que présentement, le nombre de places dans ces services médicaux était dun millier au niveau national et que cette capacité navait pas été dépassée.


    Prix – Les prix de la viande les plus bas de lUE en 2019 étaient à retrouver en Roumanie, inférieurs de 37,3% à la moyenne de lUnion, indiquent les données publiées mardi par Eurostat. Pour la Roumanie, la situation est inchangée par rapport à 2018. La Pologne, la Bulgarie et la Lituanie ont également des prix bas pour la viande. En revanche, les prix les plus élevés pour cette denrée ont été constatés en Autriche, 45% de plus que la moyenne de lUE, au Luxembourg, en France et aux Pays-Bas.

  • 18.08.2020

    18.08.2020

    Motion – La motion de censure déposée lundi par le Parti social-démocrate, principale formation politique d’opposition en Roumanie, contre le cabinet libéral dirigé par Ludovic Orban, sera lue jeudi devant les chambres réunies du parlement, selon la décision des Bureaux permanents réunis. Les dates du vote et des débats sur la motion seront fixées ultérieurement. Les initiateurs de la motion intitulée « Le gouvernement du PNL, de la pandémie à la pandé-corruption généralisée » critiquent la manière dont le cabinet minoritaire a géré l’épidémie de coronavirus et les mesures prises pour relancer l’économie. Le premier ministre considère que la démarche des sociaux-démocrates est irresponsable et affirme prendre en compte la possibilité que le PNL saisisse la Cour constitutionnelle, étant donné qu’une motion ne peut pas être lancée au cours des vacances parlementaires.



    Réunion — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a aujourd’hui une réunion de travail avec le premier ministre Ludovic Orban et avec plusieurs membres du gouvernement, a annoncé l’Administration présidentielle. Y prennent part la vice première ministre Raluca Turcan, le ministre des Finances, Florin Cîţu, celui de l’Economie, Virgil Popescu, celui des Transports, Lucian Bode, ainsi que le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Adrian Oros.



    Elections En Roumanie — dernier jour de dépôt des candidatures en vue des élections locales prévues le 27 septembre. Le 24 août, les bureaux électoraux de circonscription dresseront un procès-verbal constatant que les candidatures seront devenues définitives. La campagne électorale commencera le 28 août et s’achèvera le 26 septembre. A Bucarest, la maire actuelle, Gabriela Firea, brigue un nouveau mandat de la part du PSD. Parmi ses contre-candidats, on compte Nicuşor Dan, candidat unique de la Droite, soutenu par le Parti national libéral et par l’Alliance Union Sauvez la Romanie PLUS, Traian Băsescu, ancien président du pays et ex maire général de la capitale, du Parti du Mouvement populaire (PMP), et le leader de l’ALDE Călin Popescu Tăriceanu, ancien premier ministre.



    Coronavirus en Roumanie — Le Groupe de communication stratégique a annoncé 1014 nouveaux cas de Covid-19, ce qui porte le bilan des infections à plus de 72.200. Depuis le début de lépidémie, plus de 33.100 patients ont été déclarés guéris. Le pays déplore 45 nouveaux décès, leur nombre total s’élevant à 3.074. La plupart des cas d’infection au SARS-CoV-2 ont été enregistrés à Bucarest ainsi que dans les départements de Suceava, Argeş et Braşov. 479 patients sont hospitalisés en soins intensifs. La hausse du nombre de ces malades préoccupe le gouvernement. Le premier ministre Ludovic Orban a déclaré que le nombre de lits en soins intensifs serait accru à l’Institut des maladies infectieuses Matei Balş de Bucarest. Il a ajouté que les capacités d’accueil dans des unités de soins intensifs seraient également élargies à Brasov (centre), Cluj-Napoca (nord-ouest) et Iaşi (nord-est). Le chef du cabinet de Bucarest a informé que présentement, le nombre de places dans ces services médicaux était d’un millier au niveau national et que cette capacité n’avait pas été dépassée.



    Cour constitutionnelle — La Cour constitutionnelle de la Roumanie débattra le 15 septembre des saisines du président Klaus Iohannis sur la Loi relative à l’organisation des élections pour le Sénat et la Chambre des députés, suite à la cessation du mandat du parlement élu en 2016. Lundi, le chef de l’Etat a attaqué à la Cour constitutionnelle cette loi selon laquelle c’est le parlement qui définit la date des élections générales et non le gouvernement, comme c’était le cas ces 30 dernières années. La loi attaquée, lancée par le PSD, l’ALDE et l’UDMR, a été adoptée le 27 juillet dernier par les deux Chambres du parlement. Le chef de l’Etat affirme que le document enfreint les règles constitutionnelles, parce qu’il change la compétence de l’établissement de la date du scrutin quelques mois seulement avant les élections. Il met en garde, entre autres, que dans le contexte de la pandémie de Covid-19, si pour différentes raisons, le Législatif n’adopte pas en temps utile la loi fixant la date des élections, toutes les conditions sont réunies pour que les sénateurs et députés prolongent leur mandat par un acte règlementaire adopté par eux-mêmes.



    Prix — Les prix de la viande les plus bas de l’UE en 2019 étaient à retrouver en Roumanie, inférieurs de 37,3% à la moyenne de l’Union, indiquent les données publiées mardi par Eurostat. Pour la Roumanie, la situation est inchangée par rapport à 2018. La Pologne, la Bulgarie et la Lituanie ont également des prix bas pour la viande. En revanche, les prix les plus élevés pour cette denrée ont été constatés en Autriche, 45% de plus que la moyenne de l’UE, au Luxembourg, en France et aux Pays-Bas.



    Météo — Des alertes orange et jaunes au mauvais temps, valables dans plusieurs régions de Roumanie, sont en vigueur jusqu’à mercredi après-midi. Elles visent des départements de l’ouest, du centre, du nord-ouest et de l’est du territoire. Là, des averses orageuses sont attendues, accompagnés de phénomènes électriques, de vent intense par moments, et de grêle. Les quantités d’eau dépasseront les 25 l/m², voire même 30 — 40 l/m². Des averses torrentielles sont prévues sur l’ouest du pays, avec des phénomènes électriques, de coups de vent et de grêle. Les quantités d’eau dépasseront les 30 — 40 l/m² l/m², jusqu’à 50 — 70 l/m². Les maximales du jour vont de 26 à 34°. Nous avons 26° à Bucarest.