« La CE
menace la Roumanie par une mécanisme plu dur que le MCV, si elle adopte les
modifications des codes pénaux », écrit la presse du jour. En
attendant la suite de cette lutte politique, l’Institut national de la
statistique constate qu’en Roumanie les prix ne cessent d’augmenter. Enfin, on parle aussi environnement et pollution.
Tag: Prix
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A la Une de la presse roumaine 13.05.2019
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Le Gala des prix du magazine l’Observateur culturel
La 13-e édition du Gala des Prix de la revue « Observator cultural » a eu lieu le 9 avril, au Théâtre Odeon de Bucarest. L’occasion pour RRI d’inviter au micro Ovidiu Şimonca, rédacteur en chef adjoint de la publication, pour parler des points forts du gala, tout en se penchant sur la littérature roumaine contemporaine et sur l’intérêt que les maisons d’édition occidentales prêtent aux écrivains roumains. Parmi les coups de cœur de ce 13-e gala, mentionnons le prix de l’Observateur universitaire « Observator Universitas » que les étudiants en lettres ont accordé cette année à un volume de poésie.
Pourtant, notre discussion a eu comme point de départ le prix de l’Observateur Lyceum, un projet lancé en 2016 par la revue « Observator cultural », avec le soutien du Musée national de la littérature roumaine, selon le modèle du prestigieux prix Goncourt des lycéens. Arrivé à sa quatrième édition, le concours dont le jury a été composé d’élèves des plus prestigieux lycées de la capitale roumaine, se propose de créer une plateforme de communication entre les écrivains roumains contemporains et les jeunes lecteurs afin de leur faire découvrir la littérature roumaine et leur donner goût à la lecture.
Ovidiu Şimonca : « Encore une fois, ce concours s’est avéré une expérience des plus intéressantes, puisqu’elle a permis aux élèves, membres du jury, de nous rendre visite à la rédaction pour discuter ensemble des livres figurant dans la section Prose. Et je me dis que parmi ces jeunes se trouvent, en fait, les futurs critiques littéraires et les futurs lecteurs professionnels de littérature roumaine. Il convient de mentionner que les élèves ayant fait partie du jury des prix de l’Observateur Lyceum bénéficient des conseils d’un professeur extraordinaire qui les encourage à lire de la littérature roumaine contemporaine. Quant au prix de l’Observateur Universitaire nouvellement imaginé, on a fait entièrement confiance aux étudiants des Facultés de Lettres des grandes Universités de Roumanie – Bucarest, Cluj, Iaşi et Sibiu – qui ont décidé d’accorder leur vote à un volume de poésie. Comme quoi, il existe toujours un public qui s’intéresse à la lecture, il existe toujours un bel avenir pour la littérature roumaine, il existe aussi une offre suffisamment riche, en revanche, on devrait continuer à œuvrer pour que la littérature roumaine se fasse connaître au niveau international. »
Cette année, le prix de l’Observateur Lycéum a été remis à Cristina Andrei et à son volume Matriarcat, paru aux éditions Nemira. Quant au prix de l’Observateur Universitas, il a été accordé à Robert Gabriel Elekes pour son volume Un drone qui ne veut que de moi paru à la Maison d’Edition Max Blecher.
Nous avons discuté avec Ovidiu Şimonca de cette nouvelle tendance des éditeurs de parier sur les écrivains roumains : « Je trouve très inspirée cette décision des éditions Humanitas de publier de plus en plus d’écrivains roumains. La romancière Andreea Răsuceanu, à la tête de la section consacrée aux Auteurs roumains, a choisi l’année dernière de très bons livres et elle continue à publier de la très bonne littérature. Cette compétition entre les maisons d’éditions Humanitas, Nemira et Polirom est vraiment bénéfique pour la littérature contemporaine. Il suffit de regarder les titres parus jusqu’à présent pour prédire d’une bonne année littéraire, avec pas mal de livres qui seront achetés et dont on parlera par la suite. Une année tout aussi bonne que 2018. »
Bien que foisonnante, la littérature roumaine contemporaine ne cesse de s’enrichir, l’appréciation que lui vouent le public et les éditeurs est croissante, il est donc important de la promouvoir et de la faire traduire bien plus qu’elle ne l’est à présent, considère Ovidiu Şimonca. Autrement dit, les éditeurs roumains devraient s’y impliquer davantage, il faudrait chercher et trouver des traducteurs professionnels qui travaillent sur la littérature roumaine. C’est comme ça que nous nous imposeront sur le marché international.
Ovidiu Șimonca, rédacteur en chef adjoint de la revue Observator Cultural : « Les années antérieures, nous avons eu des œuvres d’auteurs roumains traduites surtout en allemand et en espagnol, des traductions très bien reçues par les critiques étrangers. Je pense avant tout au roman « Une matinée perdue » de Gabriela Adameşteanu, traduit en allemand par Eva Ruth Wemme et paru aux Editions Aufbau, et je pense aussi au succès rencontré par les livres « Orbitor » et « Solénoïde » de Mircea Cărtărescu en Amérique Latine et en Espagne. En fait, « Orbitor » a été le Livre de l’année 2017 en Espagne. Je mentionnerais ensuite le succès des livres de Nora Iuga en Allemagne, les chroniques en sont la preuve incontestable. Mais, le plus souvent, nous ne parvenons pas à accéder aux grandes maisons d’édition, qui créent la cote d’un auteur dans le contexte de la littérature universelle. Avant 2007, donc avant notre entrée dans l’Union européenne, il y a eu un intérêt croissant pour la littérature roumaine, ce fut aussi le moment où l’Institut culturel roumain a dressé son premier programme de traductions. 20 livres ont ainsi rencontré de grands éditeurs et des auteurs roumains ont été présents à des Salons de livres de premier rang – Paris, Londres, Leipzig. Actuellement, je dirais que les grandes maisons d’éditions européennes, à quelques exceptions près, ne publient pas tellement des auteurs roumains. »
Lors du 13-e Gala des prix de la revue Observator Cultural, le poète, prosateur, dramaturge et traducteur Constantin Abăluţă a reçu le prix Opera Omnia. Dans la section « prose », le prix a été attribué à Gabrielei Adameşteanu pour son roman « Fontana di Trevi », paru aux Editions Polirom. Dans la section « Poésie », il y a eu deux auteurs récompensés – Cosmin Perța, pour son livre « Cântec de leagăn pentru generaţia mea/Une berceuse pour ma génération », paru chez Paralela 45, et Vasile Leac pour « Monoideal », publié aux Editions Nemira. (Trad : Ioana Stăncescu, Ileana Ţăroi)
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“La famille Moromete 2”, le film le plus primé aux Prix Gopo 2019
« La famille Moromete 2 », réalisé par Stere Gulea, le film avec le plus grand nombre de nominations aux Prix Gopo, les Césars de l’industrie cinématographique roumaine, a été le grand gagnant de la 13ème édition de l’événement.
La production a reçu en tout huit prix : Meilleur film, Meilleure photographie (Vivi Drăgan Vasile), Meilleur montage (Dana Bunescu et Alexandra Gulea), Meilleur son (Dana Bunescu, Cristinel Șirli, Constantin Fleancu), Meilleurs décors (Cristian Niculescu), Meilleurs costumes (Dana Păpăruz), Meilleurs maquillages et coiffures (Dana Roșeanu, Iulia Roșeanu, Domnica Bodogan), ainsi que le prix du Meilleur espoir (Iosif Paștina). C’est toujours « La famille Moromete 2 » qui s’est vu attribuer aussi le Prix du public, pour avoir été le plus grand succès du box-office en 2018.
« La famille Moromete 2 » est sorti dans les salles de cinéma de Roumanie au mois de novembre. La production est la suite du célèbre film « La famille Moromete», réalisé par le même Stere Gulea en 1987, d’après le premier volume du roman homonyme de Marin Preda. La deuxième partie de la saga a réuni 52.000 spectateurs dans plus de 50 villes lors du premier week-end sur les écrans, devenant ainsi le plus grand succès roumain des 25 dernières années.
Au moment de la remise du Prix du Public, le réalisateur Stere Gulea a tenu à remercier son équipe : « Je remercie vraiment tout ceux qui m’ont aidé à faire ce film. Ça a été une production très difficile car, comme vous le savez, les attentes étaient énormes et la déception aurait pu l’être tout autant. C’est grâce à toutes ces personnes – collaborateurs, acteurs, ma famille aussi – que je suis devant vous ce soir, 32 ans après la sortie de « La famille Moromete 1 ».
« La famille Moromete 2 » est librement inspirée du deuxième tome du roman « La famille Moromete», mais aussi du roman autobiographique de Marin Preda, « La vie comme une proie », et de ses articles journalistiques. Le film reprend le fil de l’histoire de la famille Moromete après la Seconde Guerre mondiale. L’action se déroule dans les années ’45-’46, une période de transition de la démocratie vers la dictature communiste. On surprend aussi le moment de la collectivisation. La plus grande liberté de Stere Gulea, par rapport à la narration romanesque, est son refus de faire adhérer Niculae Moromete, le cadet de la famille (interprété par Iosif Paştina dans « La famille Moromete 2 »), au Parti communiste.
Vivi Drăgan Vasile, le gagnant du Gopo de la meilleure photographie pour son travail dans « La famille Moromete 2 », a mentionné l’état désastreux de la maison de l’auteur du roman qui a inspiré le film, Marin Preda, le plus important prosateur roumain d’après-guerre : « Bien évidemment que nous tous, l’équipe du film, sommes très heureux. Mais il ne faut pas oublier l’auteur de ce roman génial, Marin Preda. J’espère que le ministre de la Culture est présent dans la salle ou, du moins, un autre représentant du ministère. Je voudrais rappeler le fait qu’à Siliştea Gumeşti, la maison de Marin Preda est envahie par les mauvaises herbes. J’y étais il y a trois ans, j’y suis retourné récemment, et rien n’a changé. La maison a, en plus, un statut juridique incertain. Mon espoir – à l’occasion de la sortie de ce film qui a tant plu au public, mais pas uniquement à cette occasion – c’est qu’un jour quelqu’un puisse trouver une solution à ce problème et que les autorités prennent plus au sérieux l’état de la maison Marin Preda. »
Tudor Giurgiu, le producteur du film « La famille Moromete 2 » : « Je voudrais remercier tous ceux qui sont venus voir le film, qui ont payé leur billet d’entrée. Nous avons traversé le pays lors d’une tournée folle et je suis très reconnaissant à Stere Gulea et aux acteurs pour l’énorme effort que cela a représenté. Nous sommes allés un peu partout, dans beaucoup de villes, et je peux vous dire qu’il existe un public pour le cinéma roumain. Il faut juste réaliser les films que ce public mérite de regarder. »
Tudor Giurgiu a également parlé du manque de salles de cinéma, de moins en moins nombreuses à Bucarest et souvent inexistantes en province : « C’est une soirée extraordinaire, où nous célébrons les réussites du cinéma roumain. Mais je tiens à revenir à ce que disait la productrice Ada Solomon, il n’y a plus de cinémas en Roumanie. C’est aujourd’hui même que j’ai reçu un courriel d’une agente immobilière qui signalait que la salle de cinéma « Bucureşti » est à vendre et qu’elle sera transformée en club ou en salle de bowling. Je me suis rendu compte qu’à Bucarest, ces dernières années, on a inauguré des théâtres. Il y a une obsession, une passion même des maires à faire des théâtres. D’autre part, les cinémas ont été fermés, ils ont disparu, et c’est uniquement grâce aux multiplex que les films roumains rencontrent à leur public. Je serais heureux qu’on ait plus de salles, plus d’écrans pour montrer nos productions, mais pour ça il faut aussi qu’on fasse notre part du travail et qu’on aille voter. Dans tous les cas, nous devons faire quelque chose et sauver les salles de cinémas, nous devons lutter pour ça. »
Pour ce qui est des autres primés du gala des Prix Gopo 2019, « Pororoca », réalisé par Constantin Popescu, a gagné trois prix : celui du meilleur réalisateur, celui du meilleur acteur (Bogdan Dumitrache), et celui de la meilleure actrice dans un second rôle (Iulia Lumânare). « Peu m’importe si l’histoire nous considère comme des barbares » a remporté le Gopo du meilleur scénario (Radu Jude, également réalisateur du film) et celui du meilleur acteur dans un second rôle (Alexandru Dabija). Cosmina Stratan, de « Dragoste 1. Câine », «Amour 1. Chien », s’est vue attirbuer le Gopo de la meilleure actrice, alors que le trophée de la meilleure bande originale a été adjugé par Massimiliano Nardulli pour « Charleston ». « Soldații. Poveste din Ferentari », « Soldats. Histoire de Ferentari » réalisé par Ivana Mladenovic, a été sacré meilleur premier film. « Caisă », « Abricot », d’Alexandru Mavrodineanu, a reçu le Gopo du meilleur documentaire et « Cadoul de Crăciun », « Le cadeau de Noël », de Bogdan Mureșanu, celui du meilleur court-métrage. Les gagnants des prix Gopo ont été désignés par les quelque 600 membres actifs de l’industrie cinématographique roumaine. (Trad. Elena Diaconu)
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03.02.2019 (mise à jour)
Réunion — Le projet de budget 2019 a été le principal sujet débattu par la direction sociale-démocrate, dans sa réunion dimanche à Bucarest, vu que le document sera présenté mardi à la réunion du gouvernement. A l’issue de la réunion du Comité exécutif national, Liviu Dragnea, le leader du Parti social-démocrate, principal parti au pouvoir, a déclaré avoir demandé à la première ministre et au ministre des Finances d’examiner la possibilité que les montants impartis aux services secrets par le projet de budget soient réattribués. Il a affirmé que ces fonds pourraient être destinés à la Santé, pour un programme par lequel les enfants pourraient recevoir gratuitement de la vitamine D, par exemple. Le maire du 3e secteur de Bucarest, Robert Negoiţă, a lui aussi demandé une modification, afin de voir allouer des ressources financières plus conséquentes aux grandes villes et aux villes, parce que les administrations locales devraient reprendre le paiement d’une grande partie des frais sociaux, assurés jusqu’ici par le budget central. Le projet de budget table sur une croissance économique de 5,5%, une inflation de 2,8% et un déficit de 2,5% du PIB. Les ministères de la Santé, des Transports et de l’Education se verront allouer des fonds supplémentaires. Les ministères du Milieu d’affaires, des Communications et de l’Energie toucheront des enveloppes amincies. Le projet de budget est critiqué par l’opposition de droite.
Arrêt — Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest salue le 10e anniversaire depuis le prononcé de l’arrêt de la Cour internationale de justice de La Haye dans l’affaire « Délimitation maritime en mer Noire (Roumanie c. Ukraine) ». Selon un communiqué diffusé ce dimanche par le ministère, dans l’arrêt rendu le 3 février 2009, la Cour a fixé le tracé de la ligne de délimitation entre le plateau continental et les zones économiques exclusives des deux Etats, accordant à la Roumanie 9700 km² d’espaces maritimes — plateau continental et zone économique exclusive — en mer Noire, sur les 12.200 km² disputés. Le fait que la Cour de La Haye ait statué sur la délimitation en mer Noire a été bénéfique pour les deux Etats, favorisant l’approche bilatérale dans un esprit constructif et contribuant à la stabilité régionale, précise le communiqué. Selon le ministère des Affaires étrangères, l’arrêt du 3 février 2009, qui a tranché un différend vieux de 42 ans, est devenu un repère important pour les délimitations maritimes ultérieures, étant constamment cité dans la jurisprudence de la Cour internationale de justice et d’autres juridictions internationales, mais aussi dans la doctrine du droit international en la matière.
Alliance — L’Union Sauvez la Roumanie (USR, d’opposition) et le Parti Liberté, Unité et Solidarité (PLUS) ont décidé de former une alliance en vue des élections pour le Parlement européen prévues en mai. La décision a été prise samedi par les assemblées dirigeantes des deux partis. Le président de PLUS, Dacian Cioloş, ancien commissaire européen à l’Agriculture et ancien premier ministre de la Roumanie, ouvre la liste des candidats pour le scrutin du mois de mai. La rédaction de la liste est en cours, a précisé le président de l’USR, Dan Barna. L’Union démocrate magyare de Roumanie a également désigné ses candidats aux élections européennes de cette année ; l’ordre sur la liste sera fixé en mars, à la réunion du Comité permanent de l’Union.
Grippe – En Roumanie, le bilan de l’épidémie de grippe s’est alourdi à 69. Le dernier décès survenu est celui d’une femme de 41 ans du département d’Olt, du sud de la Roumanie, non vaccinée et souffrant de conditions médicales préexistantes. La ministre de la Santé, Sorina Pintea, a précisé que la grippe se propage sur l’ensemble du pays et que la baisse de l’intensité de circulation des virus n’est pas prévue en février. Parmi les mesures immédiates annoncées, l’on compte la limitation de l’accès dans tous les hôpitaux de Roumanie, la réfection des stocks de produits antiviraux, le traitement prophylactique pour les personnes qui entrent en contact avec les malades ou encore la vaccination des personnels médicaux pas encore vaccinés.
Prix – Les gagnants du concours radiophonique BBC Drama Awards 2019 sont annoncés ce dimanche à Londres, dans une cérémonie au Radio Theatre de la BBC. Production du Théâtre national radiophonique de Radio Roumanie, la pièce « La Confession » figure parmi les trois finalistes de la section du meilleur drame européen. Elle est réalisée par Ilinca Stihi, sur un scénario de Doina Papp daprès le roman « Les Démons » de Dostoïevski. Les prix BBC Audio Drama récompensent loriginalité et la qualité des productions audio diffusées aussi bien sur les ondes quen ligne. Ils mettent en lumière la créativité des acteurs, des écrivains, des producteurs, des ingénieurs du son qui travaillent dans ce genre esthétique à part.
Tennis — Le duo roumain Irina Begu/Monica Niculescu a conquis ce dimanche le titre à l’épreuve de double du tournoi de tennis WTA de Hua Hin (Thaïlande). Les Roumaines ont disposé en finale de la paire russo-chinoise Ana Blinkova/Yafan Wang par 2-6, 6-1, 12-10. C’est le second trophée que Begu et Niculescu gagnent à l’épreuve de double, après celui de Hobart en 2012. Les deux joueuses ont encore disputé ensemble des matchs en finale à Wuhan, à Moscou (les deux en 2015) et à Luxembourg (en 2012).
Tennis de table — La joueuse de tennis de table roumaine Bernadette Szöcs a été dépassée ce dimanche par l’Allemande Petrissa Solja 4-3 dans la finale ITTF-Europe Top16 Cup de Montreux, en Suisse. La Roumaine, titulaire du trophée, a perdu après avoir mené le jeu 3-0. La Roumanie a encore gagné le tournoi féminin trois fois, par Olga Nemeş (1983), Emilia Ciosu (1993) et Otilia Bădescu (1995).
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02.02.2019 (mise à jour)
Budget– Le gouvernement examinera mardi le projet de budget 2019, a fait savoir le ministre des Finances, Eugen Teodorovici. Paru sur le site du Ministère des Finances, le budget 2019 table sur une croissance économique de 5,5%, sur un déficit supérieur à 2,55% et sur un taux annuel d’inflation de 2,8%. Le projet prévoit une majoration des fonds destinés aux investissements, à la santé et à l’éducation et une diminution des enveloppes réservées aux ministères du Milieu d’affaires, des Communications et de l’Energie. Les maires des principales villes de Roumanie se disent mécontents puisque ce sera aux administrations locales d’assumer une grande partie des dépenses sociales du budget central.
Grippe– En Roumanie, le bilan de l’épidémie de grippe s’est alourdi à 68 décès après la mort d’une femme de 58 ans du département de Galati, dans le sud-est de la Roumanie, non vaccinée et souffrant de conditions médicales préexistantes. La ministre de la Santé, Sorina Pintea, a précisé que la circulation des virus se prolongera en février aussi et a appelé la population à se faire vacciner.
Bourse– La bourse de Londres a ouvert vendredi son premier bureau de Roumanie. Présent à la cérémonie d’inauguration, le chef de la diplomatie britannique, Jeremy Hunt, a déclaré que le volume des échanges commerciaux bilatéraux est à la hausse, en se montant à 4 milliards d’euros. Une tendance que le responsable britannique espère voir se poursuivre après Brexit aussi. Et lui d’ajouter que quelque 5000 entreprises britanniques ont investi plus d’un milliard 500 millions d’euros dans l’économie roumaine.
Prix– Les gagnants du concours radiophonique BBC Drama Awards 2019 seront annoncés le dimanche, 3 février, à Londres. Production du Théâtre national radiophonique, la pièce « La confession » figure parmi les trois finalistes de la section du meilleur radio- drame européen. Elle est réalisée par Ilinca Stihi, sur un scénario de Doina Papp d’après le roman « Les démons » de Dostoievski. Les prix BBC Audio Drama récompensent l’originalité et la qualité des productions audio diffusées aussi bien sur les ondes qu’en ligne.
Handball– La championne de handball féminin de Roumanie, CSM Bucarest a battu samedi, à domicile, l’équipe Krim Mercator Ljubljana de Slovénie, au sein du deuxième groupe principal de la Ligue des Champions dont font partie également les équipes Györ de Hongrie, Vipers Kristiansand de Norvège, Ferencvaros de Hongrie et Thuringer HC d’Allemagne. Par ailleurs, la Roumaine Cristina Neagu a été désignée meilleure joueuse de handball du monde en 2018, selon le portail Planète Handball qui a pris en compte les résultats d’une enquête menée par des journalistes et des internautes du monde entier. Rappelons-le, la sportive a souffert un grave accident lors du Championnat européen de France qui l’a sacrée meilleure buteuse de tous les temps du Mondial de handball.
Météo – En Roumanie, les températures continuent leur hausse, en se situant en dessus de la normale saisonnière, notamment à l’intérieur de l’Arc carpatique et dans le sud-est du territoire. Le ciel sera partiellement couvert et le vent soufflera légèrement sur le relief et plus fort en altitude. Les températures minimales iront de 3 à 10 degrés et celles maximales de 5 à 18 degrés.
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09.01.2019 (mise à jour)
Présidence – Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et le Collège des commissaires arrivent jeudi à Bucarest, pour le lancement officiel de la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne. Le président du Parlement européen, Antonio Tajani, et le président du Conseil européen, Donald Tusk, seront également présents à cet événement. Le moment sera marqué par un concert à l’Athénée roumain, donné par l’Orchestre de l’UE, qui jouera la Rhapsodie roumaine n° 1 de George Enescu et l’Hymne à la joie de Beethoven, devenu en 1985 l’Hymne de l’Union européenne. Des organisations civiques de Bucarest ont demandé à la municipalité d’approuver l’organisation, en parallèle, devant l’Athénée, d’une marche de protestation sous le slogan On veut l’Europe, non pas la dictature. L’occasion pour un vice maire de la capitale d’affirmer que la loi ne permet pas l’organisation de deux événements en même temps et au même endroit. Pourtant, les initiateurs de la marche affirment agir au terme des décisions de la CEDO qui protègent la liberté d’expression. Vendredi, M Juncker rencontrera le président Klaus Iohannis et la première ministre Viorica Dăncilă, ainsi que les leaders des deux Chambres du parlement. Les responsables européens ont également prévu des discussions au gouvernement avec les ministres roumains qui dirigeront pendant six mois, à Bucarest et à Bruxelles, des réunions de travail avec leurs homologues des Etats membres.
Commissaire – La Roumanie n’a pas réussi à tirer de l’argent européen sur l’ensemble des sommes allouées à l’exercice budgétaire 2014-2020 pour financer des programmes de lutte contre le chômage dans les rangs des jeunes âgés de 18 à 25 ans, a reproché dans un article paru sur Internet, la commissaire européenne à la Politique régionale, la Roumaine, Corina Cretu. Et elle de préciser, que les sommes destinées à l’Initiative pour l’emploi des jeunes lancée en 2015, auraient pu être accéder avant le 30 juin 2018. Suite aux données rendues publiques par la Commission européenne, la Roumanie aurait disposé de 329 millions d’euros de fonds, sur lesquelles, elle a bénéficié de seulement 300 milles euros. Du coup, Mme Cretu a critiqué le gouvernement PSD-ALDE. Issue des rangs des sociaux- démocrates, Mme Cretu arrivera au bout de son mandat de commissaire en 2020 et pour l’instant, le PSD ne lui a pas offert de place sur la liste des candidats aux euro-parlementaires prévues en mai.
Leu – La monnaie nationale, le leu, a atteint mercredi un minimum historique par rapport à l’euro, a fait savoir la Banque centrale de Roumanie. Mercredi matin, un euro valait 4,672 lei, un dollar 4,08 lei et le franc suisse 4,16 lei.
Armée– Le chef de l’Etat major de la Défense le général Nicolae Ciucă, a participé mercredi à Bruxelles, à la cérémonie qui marque le début du mandat roumain à la présidence du Conseil de l’UE au niveau du Comité militaire de l’Union. Mercredi toujours, le ministère de la Défense a annoncé que, bien qu’ayant porté plainte auprès de l’Administration présidentielle sollicitant la révocation du décret signé par le président Klaus Iohannis prolongeant le mandat du général Ciucă à la tête des Armées, le ministère de la Défense apprécie que la prorogation du mandat du général Ciuca devrait parcourir la même procédure que lors de la première nomination à ce poste, c’est-à-dire sous proposition du ministre Gabriel Leş, et avec l’aval de la première ministre Viorica Dăncilă.
Migrants – La Roumanie est le seul Etat membre du centre et du sud de l’espace communautaire à avoir accepté de recevoir sur son sol cinq des migrants originaires du nord de l’Afrique qui ont débarqué à Malte ces derniers jours. Il s’agit de deux bateaux qui se trouvaient au large des cotes maltaises avec 49 immigrés embarqués, et dont la permission d’accoster leur avait été refusée. Selon le Ministère roumain des Affaires étrangères, l’offre roumaine se concrétisera dans le cadre législatif en vigueur et en conformité avec le Règlement Dublin II, régissant la gestion de telles situations humanitaires dans l’espace communautaire. Selon les AE, la décision se veut un geste de solidarité et un exemple de bonnes pratiques de l’Etat qui détient la présidence tournante du Conseil de l’UE, un exemple censé encourager les autres Etats membres de suivre l’exemple. Selon le premier ministre maltais Joseph Muscat, les immigrés seront répartis dans huit Etats membres de l’UE: la Roumanie, l’Allemagne, la France, le Portugal, l’Irlande, le Luxembourg, les Pays-Bas et l’Italie.
Séisme – Un séisme de magnitude 4,3 sur l’échelle ouverte de Richter s’est produit mercredi, dans l’après-midi, dans la région sismique de Vrancea, dans l’est de la Roumanie. La secousse qui a eu lieu à 150 km en profondeur est la plus forte enregistrée en Roumanie depuis le début de l’année. Rappelons-le, le 4 mars 1977, un tremblement de terre de 7,2 sur Richter s’est produit en Roumanie, en provoquant la mort de 1570 personnes et des dégâts dépassant les deux milliards de dollars. Les experts avertissent qu’une secousse similaire à celle de 77 risquerait de provoquer l’effondrement de plusieurs centaines de bâtiments de Bucarest.
Théâtre– La confession, une production du Théâtre national radiophonique de la Radiodiffusion roumaine est une des trois productions finalistes de la BBC Audio Drama Awards, dans la section du Meilleur drame européen. La pièce est réalisée par Ilinca Stihi et repose sur un scénario signé Doina Papp, d’après le roman Les démons de Dostoievski. Les prix BBC Audio Drama récompensent l’originalité et la qualité des spectacles radiophoniques. Le gala aura lieu le dimanche, 3 février, à Londres.
Tennis – La paire roumaino – chinoise Monica Niculescu – Zhaoxuan Yang s’est qualifiée mercredi dans les demi-finales du tournoi WTA de Hobart (Australie), après avoir vaincu en deux sets, 6-1, 6-4, le couple roumaino-kazakh Raluca Olaru/Galina Voskoboeva. En quarts toujours, les joueuses roumaines Irina Begu et Mihaela Buzarnescu ont été battues par la Russe Anastasia Potapova et l’Ukrainienne Daiana Iastremska, 6-4, 7-6 (3). En revanche, dans l’épreuve simple dames, Begu s’est qualifiée dans les demi-finales, après avoir éliminé la Russe Ana Blinkova en trois sets. Saprochaine adversaire sera la Slovaque Anna Karolina Schmiedlova. A Sidney, la numéro un mondial Simona Halep, a été battue en huitièmes de finale par l’Australienne Ashleigh Barty, en deux sets, lors de son premier match de l’année. Le prochain tournoi de Simona Halep sera l’Australian Open, le premier Grand Chelem de l’année, où elle est arrivée en finale l’année passée.
Météo – Le temps demeure morose, mais les températures sont en légère hausse. Des pluies sont attendues sur le sud du pays. Les températures minimales iront de -13 à 3 degrés et celles maximale de -6 à 7 degrés.
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Le meilleur de la danse contemporaine roumaine en 2018…
Le monde de la danse contemporaine de Roumanie sest rassemblé à la mi-décembre à Bucarest pour deux événements importants : les prix annuels du Centre national de la danse et le lancement du livre FranceDanse Orient-Express édité par lInstitut français de Bucarest. La double célébration, accueillie par la salle Elvire Popesco de lInstitut Français, a été loccasion pour les acteurs du domaine de se rencontrer et de parler des réalisations passées et des projets futurs. Elena Diaconu a assisté à la cérémonie.
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Les prix du Centre national de la danse de Bucarest
Arrivées à leur cinquième édition, ces distinctions ont reconnu, dès leur création, le travail des danseurs, chorégraphes et professionnels impliqués dans le monde de la danse contemporaine en Roumanie. Elena Diaconu a assisté à la cérémonie.
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La maison solaire roumaine – primée à Dubaï
Une performance historique pour ce pays, apportée par une équipe détudiants et de jeunes chercheurs, au bout de deux années de travail. Intelligence, ténacité, apprentissage, énergies renouvelables et développement durable sallient dans cette maison. Ligia sest entretenue avec Oana Dumitru, chargée de communication.
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Le prix des jeunes écritures
Toute histoire
commence un jour, quelque part. C’est cette petite phrase qui ouvre le
roman « Les exilés meurent aussi d’amour » d’Abnousse Shalmani, qui
devra servit d’incipit à tous les textes inscrits dans la compétition « Le
prix des jeunes écritures » lancée début décembre par l’Agence
Universitaire de la Francophonie en partenariat avec RFI. Un défit à relever
par tous les passionnés de la langue française et de la littérature, comme
l’affirme Mohamed Ketata, directeur de l’AUF pour l’Europe centrale et
orientale en dialogue avec Ioana Stancescu. -
Les gagnants du jeu concours « De Radio Roumanie 90 à RadiRo 2018 »
Chers amis, RRI vous a invités à participer à un concours doté de prix, intitulé « De Radio Roumanie 90 à RadiRo 2018 ». Le concours était consacré au 90e anniversaire de la radiophonie roumaine, mais aussi à l’édition de cette année du Festival international des orchestres de radio, RadiRo, organisé par la station nationale publique de radio de Roumanie.
Une fois de plus notre invitation a suscité votre intérêt, si bien que nous avons reçu 285 réponses correctes et complètes à nos questions. Nous vous en remercions à toutes et à tous !
Les prix et mentions sont constitués de produits de découverte et de connaissance de la culture roumaine, de la musique culte, mais aussi de promotion de la chaîne publique de radio. Le concours est organisé en partenariat avec les Editions « Casa Radio » et la Mairie de Bucarest.
C’est en suivant les émissions de RRI sur les ondes courtes ou sur Internet ou bien en lisant les articles postés sur notre site – rri.ro – ou en parcourant nos profils sur les réseaux sociaux que vous avez pu trouver les réponses à ce jeu qui a pris fin le 30 novembre 2018. Avant de connaître les gagnants, voici les réponses correctes à nos questions:
1. Voici combien d’années le premier programme de radio de Roumanie a-t-il été diffusé ? Réponse correcte : il y a 90 ans.
2. Nommez trois stations qui font partie de la Société roumaine de radiodiffusion. Pour répondre correctement il fallait nommer trois des stations suivantes : Radio Roumanie Actualités, RRI, Radio Roumanie Culture, Radio Roumanie Musique, l’Antenne des Villages, la radio en ligne Radio3net, Radio Chisinau (en République de Moldova).
3. Le Festival international des orchestres de radio, RadiRo, est arrivé à quelle édition ? Réponse correcte : Il en est à sa 4e édition.
4. Qui est l’organisateur du Festival RadiRo ? Réponse correcte : Radio Roumanie.
5. Il fallait nous dire aussi ce qui vous a déterminés à participer à ce concours, et surtout pourquoi vous écoutez les émissions de RRI ou pourquoi vous nous suivez en ligne.
Et maintenant, les gagnants !
Nous avons accordé 30 Mentions, dont 3 à des auditeurs des émissions de RRI en français : Emmanuel Nicodème, Gaetan Teyssonneau et Bernard Busseret, tous les trois de France.
Emmanuel Nicodème de France affirme : « J’ai souhaité participer à votre concours essentiellement pour mieux vous connaitre et vous apprécier. J’écoute vos émissions pour découvrir votre pays, votre culture, vos traditions et me faire ma propre opinion. Lorsque je n’ai pas l’occasion de vous écouter sur les ondes courtes, j’ai toujours un grand plaisir de vous suivre sur votre site internet qui est très bien fait. Je souhaite à toute l’équipe de Radio Roumanie Internationale – service français – d’excellentes fêtes de fin d’année ».
A son tour, Gaetan Teyssonneau de France nous a écrit : « Je participe à ce concours pour les 90 ans de la radio roumaine, j’écoute RRI car premièrement vous émettez encore en ondes courtes et aussi j’aime énormément vos programmes car cela me permet de découvrir la Roumanie sous ses différentes formes depuis la France grâce à RRI. Ça me permet de voyage depuis la France grâce à la radio ! »
Enfin, Bernard Busseret affirme : « Ce qui m’a déterminé à participer à ce concours ? Tout simplement pour le Fun et l’ envie de vous contacter pour vous dire que j’aime écouter vos programmes d’actualités de Roumanie, les reportages et interviews, mais aussi vos programmes de musique, qu elle soit moderne, traditionnelle, classique, etc. Si j’osais, je dirai que j’adore l’accent de vos speakerines qui utilisent un français vraiment très clair, sans accent et très intelligible, et, surtout une façon de rouler les R qui fait craquer 🙂 Je n’écoute que les programmes en OC – SW donc jamais en ligne. »
20 participants ont décroché le 3ePrix du jeu « De Radio Roumanie 90 à RadiRo 2018 ». Parmi eux, notre auditrice Maguy Roy de France.
Notre auditrice, qui est aussi membre du Radio DX Club d’Auvergne et Francophonie nous a détaillé les raisons de sa participation :
« Pourquoi participer à ce concours ? Parce qu’il met en lumière les liens privilégiés qui existent entre les stations de radio et leurs auditeurs. La radio a toujours fait partie de ma vie, comme de celle de mes parents et grands-parents qui furent les premiers à posséder un poste de TSF que venaient écouter les habitants du village, dans les années 1930.Certes, l’époque a bien changé, mais la radio demeure un média incontournable, toujours présent, toujours d’actualité. Première source d’information, elle peut être écoutée par tous sur différents supports : poste de radio, ordinateur, smartphone …. en tous lieux, en toutes circonstances, même en cas de catastrophes.Les radios francophones et notamment RRI fournissent des informations en temps réel, brèves ou commentées, perçues et traitées sous un angle différent que l’on soit à Bucarest ou à Paris. Elles nous font découvrir la richesse des différentes civilisations, sur tous les continents, nous séduisent par la variété des sujets, élargissent nos horizons.Jeune « écouteur » de RRI sur internet, grâce au Radio DX Club d’Auvergne et Francophonie, je découvre régulièrement les différentes facettes de la vie roumaine grâce à des émissions remarquables et j’apprécie le professionnalisme des journalistes qui en rendent compte avec sérieux et objectivité.L’écoute sur votre nouveau site internet (une mine d’informations), est un plus car il est possible de réécouter les émissions en podcast sans problèmes de réception. Le site de RRI nous invite ensuite à découvrir, à approfondir les thèmes traités : actualité, politique, société, économie, écologie, culture, éducation, gastronomie… grâce à des rubriques innombrables et toutes aussi intéressantes les unes que les autres, des dossiers très fouillés, utilisant des moyens complémentaires : classiques (l’écriture) et innovants (le Sound Cloud). De plus, les nombreux échanges réguliers avec vos auditeurs sont source d’enrichissement mutuel.Le premier directeur de la radio publique roumaine, Dumitru Hurmuzescu affirmait : « La radiophonie a une grande importance sociale pour la dissémination de la culture et l’unification des âmes, car elle peut s’adresser au monde entier ». Cette maxime reste toujours d’actualité : la radio, média universel, crée une chaîne d’amitié entre tous les peuples. « C’est un atout pour le respect des Droits de l’Homme et pour l’idée de Paix » ainsi que l’indiquait Jean Pierron, président-fondateur du Radio DX. Alors Vive la Radio ! Et bonnes écoutes de RRI sur les ondes et sur la toile ! »
10 participants ont remporté le 2e Prix de notre jeu-concours, dont Colette Beaulieux de France.
Notre auditrice motive sa participation de la manière suivante : « Adhérente du Radio DX Club d’Auvergne et Francophonie depuis de longues années, j’ai plaisir à retrouver les émissions et les rubriques de Radio Roumanie Internationale qui me permettent de faire de belles découvertes. La liste en serait longue, simplement cette année la rencontre de votre collègue Iléana Taroi dont le parcours exemplaire a été, à juste titre, récompensé ; je rêve encore de l’amour de la musique de la violoniste Clara Cernat en compagnie de son mari Thierry Huillet ; j’ai beaucoup aimé votre hommage au monde rural et à ses traditions et la fierté de ce jeune homme d’appartenir à ce monde ; le bonheur sans chi-chi du gratar ; la découverte des Phanariotes et de leurs beaux costumes dans l’espace des Principautés roumaines ! Merci de nous faire partager l’histoire, l’actualité, le quotidien, les coutumes et les recettes de la Roumanie. Et mon propos ne serait pas complet si je ne rappelais que le 14 juin 2018 l’écoute de Radio Roumanie Internationale a bousculé ma vie de retraitée (pourtant déjà bien occupée certes, mais les occupations passionnantes ne se font pas d’ombre n’est-ce-pas, au contraire, elles se valorisent) donc cette écoute a bousculé mes habitudes et celles de mes collègues du Radio DX Club d’Auvergne et Francophonie ; déclaration mystérieuse dont vous avez déjà eu l’écho dans un précédent courriel. Encore un tout petit peu de patience et très prochainement, encore une petite mise au point à faire, et vous saurez tout ! Promis, vous en aurez la primeur ! »
10 autres amis de RRI méritent bien le Premier Prix de ce jeu. Parmi eux: Roger Roussel du Canada.
Ami de longue date de RRI, Roger Roussel affirme : « Ce concours est pour moi une nouvelle manière d’apprendre davantage de choses sur votre merveilleux pays. Ce fut un réel plaisir pour moi d’y participer et je vous remercie de m’aider à découvrir la Roumanie par le biais des ondes courtes. En 2019 cela fera 40 ans que j’écoute RRI. Vos émissions sont pour moi une source d’information et d’inspiration. RRI a toujours su adapter ses programmes en fonction de l’évolution de l’actualité politique, sociale et culturelle. Autant de grandes qualités d’une station qui souhaite informer le mieux possible ses auditeurs ».
Enfin 10 participants recevront un Prix Spécial de la part de RRI : Jean Michel Aubier, de France, Mouad Belgrid, du Maroc, Dmitrii Balykin, de Russie, Tong Xin, de Chine, Hans Martin Friedrich, de Suisse, Paolo Morandotti, d’Italie, Omar Alfredo Ortiz, de Colombie, Bill Patalon, des Etats-Unis, Keith Simmonds, de France qui a écrit au Service Anglais,et Alan Holder, de Grande Bretagne. Félicitations à tous!
Notre ami Jean Michel Aubier est un passionné de la musique. D’ailleurs, la musique l’a accompagné tout le long de sa vie, écrit-il : « Quand une station se donne la peine d’organiser des concours avec des partenaires, il est presque un devoir pour moi d’y participer. Ayant malheureusement oublié la date limite du dernier concours, je ne pouvais pas refaire la même erreur. J’ai toujours eu une relation spéciale avec la musique classique. Peut-être parce que je l’ai entendue avant même ma naissance, ma mère étant passionnée par la « grande » musique. Elle jouait du piano et la station de radio de la maison était à l’époque France Musique que l’on écoutait quasiment toute la journée. Tout naturellement, j’ai été inscrit dans une école de musique et j’ai appris le piano, sous la direction de plusieurs professeurs, dont l’actuel titulaire des Orgues de l’église de La Madeleine à Paris. Sans évidemment être un pianiste de génie, j’avais non pas un don, ce serait un peu exagéré, mais des facilités. La vie a fait que j’ai abandonné la pratique du piano, mais mon instrument me suit au gré des déménagements, et j’espère bien m’y remettre quand j’aurai plus de temps. A la retraite par exemple. Mais il va falloir attendre 7 ou 8 ans… RRI n’est pas Radio România Muzical, mais vous nous offrez des émissions musicales de qualité. J’ai découvert ou redécouvert des noms prestigieux, compositeurs ou interprètes, tels Angela Gheorghiu, Vladimir Cosma, Ciprian Porumbescu ou bien sûr George Enescu dont un extrait de la Rhaposdie roumaine No 1, mondialement connue, ouvre les émissions de RRI. Mais RRI a aussi la vocation d’informer un public international. Le domaine politique, et celui de l’économie, ont ma préférence.
Les populismes ont fait une entrée massive en Europe. Face à ces dangers, il y a un besoin vital de plus d’Europe, mais d’une Europe moins abstraite, plus tournée vers le citoyen. Je pense que l’on peut faire confiance à Klaus Iohannis, mais sa coalition tendue avec son gouvernement social-démocrate ne lui facilite pas la tâche. En arrivant dans l’UE en 2007, la Roumanie
présentait de nombreux handicaps parmi lesquels une corruption omniprésente.
Une dizaine d’années après, force est de constater que le pays reste englué
dans ce fléau. Les manifestations de l’été 2018 ont montré que le peuple est à
bout, qu’il ne voit rien changer.Je compte sur RRI pour continuer à accompagner l’auditeur sur le chemin bien rocailleux de la démocratie. »Une fois de plus, merci à toutes et à tous qui ont pris le temps de faire des recherches, d’écouter nos programmes et de répondre à nos question. Nous espérons que vous serez au moins tout aussi nombreux à participer à notre nouveau concours.
Les gagnants recevront leurs prix et mentions par la poste et nous les prions de confirmer la réception et le contenu du colis. A bientôt sur les ondes de RRI!
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18.11.2018 (mise à jour)
Tableau – En Roumanie, la Direction d’investigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme fait des recherches sur le contexte dans lequel un tableau de Picasso, dont la valeur pourrait s’élever à quelque 800.000 euros, a été retrouvé au département de Tulcea (sud-est). Le tableau a été récupéré par les autorités roumaines et sera examiné par les experts. Il pourrait faire partie d’une série de 7 créations qui ont disparu en 2012 d’un musée néerlandais. Selon un communiqué du Parquet antiterrorisme roumaine, samedi, deux ressortissants néerlandais ont présenté à l’Ambassade des Pays-Bas de Bucarest un tableau qu’ils affirment avoir trouvé enterré, en suivant les indications fournies dans une lettre anonyme qu’ils avaient reçue. Le communiqué rappelle que 6 Roumains avaient été condamnés définitivement en octobre 2012 pour avoir volé du musée de Rotterdam 7 tableaux signés entre autres par Picasso, Matisse et Monet.
Economie – La semaine dernière plusieurs données sur l’évolution de l’économie roumaine ont été publiés par différentes institutions nationales et internationales. Selon l’Institut national de la statistique, au cours des 9 premiers mois de cette année, l’économie roumaine a connus une avancée un peu plus rapide que durant la même période de 2017, atteignant les 4,2%. Cette dynamique positive concerne tant l’industrie que le commerce et les services. Par contre le BTP a connu une baisse de 2% pour ce qui est de la quantité des travaux. Par ailleurs, la Banque nationale de la Romanie a fait savoir que le déficit de compte courant était de 1,8 milliards d’euros plus élevé que celui des 9 premiers mois de l’année dernière, sur toile de fond de la différence significative entre les importations et les exportations. Enfin, l’agence de notation Fitch a maintenu ses recommandations pour la Roumanie en matière d’investissements et a confirmé à ‘BBB moins’ avec perspective stable, la note de la Roumanie pour ses dettes sur le long terme en devise étrangère.
Gaudeamus – Dimanche c’était le dernier jour de la Foire Internationale du livre Gaudeamus, organisé à Bucarest par Radio Roumanie. L’occasion de remettre les prix de cette 25e édition de la foire, selon les votes exprimés par le public. Parmi les gagnants – les maisons d’éditions roumaines Humanitas, Polirom et Nemira, l’agence de presse Agerpres ainsi que la traductrice Vali Florescu pour sa traduction du roman « Une situation difficile » (Women with Men) de l’auteur américain Richard Ford. S’y sont ajoutés des prix pour les médias selon plusieurs catégories – télévision, publications sur papier et en ligne. De même le livre « Six contes aux diables » de l’auteur roumain Igor Bergler a été récompensé du trophée du « livre le plus convoité de la foire », alors que la maison d’Editions La Maison des Livres de Science de Cluj a été primée pour « son admirable activité éditoriale nationale dans l’année du Centenaire de la Grande Union ». Au total 900 événements étaient à retrouver au programme de la foire cette année, dont présentation d’une collection de 600 volumes dédiés au Centenaire de la Grande Union, lancements de livres, débats, projections de films, lectures publiques. Le public a eu aussi l’occasion de rencontrer quelques-uns des écrivains, des critiques littéraires et des historiens roumains les plus appréciés du moment. Les 300 maisons d’édition qui ont participé à cet événement ont offert des réductions de prix substantielles.
RadiRo – Levée du rideau, ce dimanche, de la 4e édition du Festival international des orchestres de radio, «RadiRo», un événement organisé par la Radiodiffusion roumaine qui marque cette année le 90e anniversaire de la radiophonie roumaine et le Centenaire de création de la Roumanie moderne. Jusqu’à dimanche prochain, la Salle de concerts de Radio Roumanie et la Salle Auditorium du Musée national d’art de Bucarest accueilleront huit concerts symphoniques et quatre de jazz, ces derniers étant une première pour ce festival. Parmi les invités figurent l’Orchestre symphonique radio MDR de Leipzig – l’orchestre de radio européen le plus ancien, l’Orchestre philharmonique de la BBC, l’Orchestre de la Suisse italienne et l’Orchestre symphonique de la radio-télévision irlandaise. Tous les concerts seront transmis en direct par Radio Roumanie et enregistrés et diffusés par la suite par la Télévision Roumaine publique. Les stations membres de l’Union Européenne des Radios diffuseront à leur tour les concerts du Festival international des orchestres de radio « RadiRo ».
Météo – Dans
les 24 prochaines heures les météorologues annoncent du temps froid et des
précipitations sur la plupart du territoire de la Roumanie. Une alerte jaune à
la neige et à la giboulée concerne le sud jusqu’à lundi dans la soirée. Les
températures maximales iront de -1 à 10 degrés. -
Vlad Ivanov
Le film « Sunset / Napszállta », réalisé par László Nemes, avec Vlad Ivanov dans le casting, vient de gagner le prix FIPRESCI de la Fédération Internationale de la presse cinématographique lors de l’édition 2018 de la Mostra de Venise.
Le film faisait partie de la compétition officielle de la 75e édition de ce festival de cinéma renommé, aux côtés de 20 autres titres, parmi lesquels les derniers films des réalisateurs français Olivier Assayas et Jacques Audiard. Ce dernier a, quant à lui, remporté le Lion d’argent pour le meilleur réalisateur pour le film « The Sisters Brothers », une coproduction France/Belgique/Roumanie/Espagne qui a été tournée en Roumanie et en Espagne.
Le précédent film du réalisateur hongrois, « Le fils de Saul », avait remporté le Grand Prix au Festival de Cannes il y a trois ans et l’Oscar du meilleur film en langue étrangère en 2016. László Nemes revient dans l’attention du public avec ce long métrage, une coproduction France-Hongrie dont les droits de distribution ont déjà été achetés pour presque 70 pays. Le film suit le destin d’une jeune fille à Budapest juste avant l’éclatement de la Première Guerre mondiale. Son casting comprend une centaine d’acteurs de plusieurs pays, de Hongrie bien sûr, mais aussi de Roumanie, de Pologne et d’Allemagne.
Vlad Ivanov, titulaire du rôle masculin principal, a été présent lors de la première du film à Venise et a discuté avec la correspondante de Radio Roumanie, Elena Postelnicu : « C’est une édition extraordinaire cette année, avec des cinéastes très importants et des films extraordinaires. László Nemes, le réalisateur de « Sunset », m’a lancé un défi et une demande en même temps. Je suis allé à Budapest pour le casting et, une fois rassuré par l’interaction entre l’actrice principale, Juli Jakab, et moi, il m’a demandé de répéter quelques scènes en hongrois. Lorsqu’il a vu que je me débrouillais et que je fais un travail sérieux – aidé par un professeur de hongrois et par l’acteur Levente Molnár, les choses ont été beaucoup plus simples. »
Vlad Ivanov est un des acteurs les plus reconnus et appréciés de Roumanie, il a joué dans une quarantaine de films roumains et étrangers. Il est donc normal qu’il soit reconnu dans la rue, même en Italie.
Vlad Ivanov : « Je profitais d’un après-midi libre à Venise, je flânais sur la place Saint Marc, ravi par ce qui m’entourait, quand j’ai entendu des gens parler de moi. Ils m’avaient reconnu et étaient ravis de me rencontrer. Quand j’étais sur le tapis rouge il y avait aussi beaucoup de Roumains qui demandaient des autographes, j’ai eu du plaisir à les rencontrer et à parler avec eux. »
« Sunset » est la proposition de la Hongrie pour la catégorie du meilleur film en langue étrangère pour l’édition 2019 des Oscars. (Trad. Elena Diaconu)