Tag: PSD

  • Une première sur la scène politique roumaine 

    Une première sur la scène politique roumaine 

    Le long de plus de trois décennies de démocratie post-communiste roumaine, les politiciens autochtones ont expérimenté presque tout en matière de gouvernance : cabinets monocolores, de gauche ou de droite, dont certains minoritaires, mais soutenus par le Parlement, plus ou moins ouvertement, coalitions reposant sur des critères doctrinaires ou tout simplement sur des intérêts de conjoncture, grandes coalitions réunissant plusieurs partis. L’actuelle coalition, constituée par le PSD et le PNL à laquelle est venue s’ajouter aussi l’UDMR, est une telle alliance inattendue, puisqu’elle réunit la gauche à la droite. Ce n’est pourtant pas une première, puisqu’en 2012 l’Union social-libérale créée par les mêmes partis écrasait ses compétiteurs aux élections et arrivait à contrôler politiquement tant l’exécutif que le législatif.

    Mais la première absolue dans la politique roumaine n’allait arriver que plus tard : une rotation entre le Parti national libéral et le Parti social démocrate au niveau de la direction du gouvernement. Aux termes de l’accord conclu entre les deux poids lourds de la politique roumaine en novembre 2021, après une année et demi durant laquelle le gouvernement de coalition est dirigé par le leader libéral Nicolae Ciuca, celui-ci doit démissionner en faveur de son partenaire, le leader social-démocrate Marcel Ciolacu. Cette démission était initialement prévue pour la fin mai, mais les décideurs politiques ont choisi d’ajourner cette rotation afin de solutionner la crise générée par la grève générale de l’enseignement préuniversitaire.

    Lundi, après la suspension de la grève, Nicolae Ciuca a finalement dépose son mandat. Le prochain gouvernement devrait être investi jusqu’à jeudi, ou du moins c’est ce que les partis de la coalition gouvernementale se sont proposées. Nicolae Ciucă: « Les procédures pour la rotation ont démarré au sein de la coalition. Ce qui est important de souligner c’est que juste après un gouvernement par intérim prendra le relais, pour fonctionner jusqu’à l’investiture d’un nouveau gouvernement, espérons-le à la fin de la semaine. Nous nous sommes proposés d’investir le gouvernement avant jeudi, afin de nous occuper toujours des problèmes prioritaires figurant dans le programme de gouvernance et à l’agenda du gouvernement. » a déclaré Nicolae Ciuca.

    Le professeur des Universités Andrei Taranu affirme que la rotation gouvernementale se produira malgré les voix des quelques sceptiques qui rappellent que de nombreux engagements et arrangements politiques ont échoué à travers le temps. Andrei Ţăranu: « Elle se produira le plus probablement, autrement toute la construction politique des derniers temps deviendra caduque. La Roumanie a été disons pionnière en Europe centrale et de l’est pour avoir imaginé cette construction, insolite en quelque sorte. » affirme le professeur Andrei Taranu. Selon lui, le modèle roumain de la rotation pourrait s’avérer un modèle à succès, surtout pour les Etats de la région et il serait dommage que la Roumanie l’abandonne à la mi-chemin. Depuis l’Opposition, l’Union Sauvez la Roumanie affirme sans équivoque que la rotation des premiers ministres n’est pas une solution à tous les problèmes des citoyens. D’ailleurs, la presse internationale note aussi que le cabinet Ciuca n’a pas réussi à mener à bien aucune des réformes importantes, figurant dans le plan de redressement par le biais duquel la Roumanie se voit accorder des fonds européens.

  • Alăxearea la guvernare s’amână

    Alăxearea la guvernare s’amână

    Akicăsearea cari fu la thimellilu ali coaliţii di tora cari guverneadză România, simnatu tru brumaru 2021, pruveadi că premierlu şi liderlu liberal Nicolae Ciucă lipseasi s’da mandatul de şef a Executivului după un an şi giumitate, atea turlie că aestu s’hibă priloatu di liderlu social-democrat Marcel Ciolacu, tru aestu kiro prezidentu tru Camera a Deputaţilor. Priamaea mandatului lipsea să s’facă viniri, 26 mai, ama liderllii politici ali coaliţie PSD — PNL — UDMR apufusiră că momentul nu easti ti bunu, tora cu ună grevă a profesorilor tru mplină desfăşurare. Easti ananghi di stabilitate tra s’află cearei la un conflictu suţialu fără preţedentu tru dauli dechenii ditu soni, cundilleara elli.



    Nicolae Ciucă: Avum muabeţ până aseara amănatu, nă vidzum diznău adză tahina şi n’akicăsimu ca, până la ndridzearea aluştoru problem, s’nu dipunu mandatul şi să-ñi facu ma largu borgea tu ipotisea di premier. Aestă turlie am nădia s’hibă ndreapti condiţiile aţea turlie că tu un kiro cât ma şcurtu s’putem s’băgămu tu practico planul di rocadă la nivelu ali coaliţie”.



    Omologlu al Ciucă di la PSD, Marcel Ciolacu, easti aţelu cari nkisi ideea ca muabeţli politiţi pi tema ti ampărţari a fotoliilor ministeriale să s’ducă ma largu dupu dănăsearea a grevăllei. Marcel Ciolacu: Easti ună apofasi pi cari nă u lom deadunu; deadunu va nidzemu ninti — mini, ditu harea di prezidentu la Camera a Deputaţilor, reprezentânda Legislativul, dumnilleavostă tu harea di prim-ministru, reprezentânda Executivlu — s’ndridzemu cătu ma ntrăoară aest provlemă, orlea zorlea legitimă, vinită ditu partea a profesorlor, ama lipseaşti s’avemu ama şi echilibru tra s’aflămu momentili nai cama cu hăiri. Şi deadunu apufusimu că tru programul di guvernare prioritatea numirlu 1 suntu profesorlli şi sistemlu di sănătate”.



    Liderlu UDMR, Kelemen Hunor, nu easti implicat direct tru rotaţia la cumăndusearea–a Executivului, ama lugurseasti amânarea a llei ună misură anănghisită. Actuala coaliţie are şansa s’adară lucre cu hăiri tra România, mindueaşti Hunor: Mini, am ma largu nădii, am pistipseari tru forţele a noastre şi am pistipseari tru oameni că ştiu că triţemu pritu un greu kiro, ama tru idyiulu kiro avem ună şansă babageană. România tru aestu dekeniu poate streacă şi va s’treacă ună cali. Tu caplu a calillei va s’avemu unăsuţiitati multu ma ghini dizvultată, cu serviţii publiţi bune, cu instituţii stabile, cu instituţii cari da apandisi la anănghiserli a oamiñilor”.



    Ditu opoziţie, liderlu USR, Cătălin Drulă, l’aduţi căbati a liderloru ditu coaliţie, cari di mulţă meşi păzărăpsescu ipotisi tru yinitorul Executiv, că sunt arupţă di realitate şi spuni că amânarea alăxearillei easti nica ună spuneari a eşeclui aliştei guvernari. Ratară nica şi proiectul di suflitu a prezidentului Iohannis, România Educată. Adză, cându lipsea să sfacă alăxearea, avem prima grevă ghenerală ditu Educaţie tu aeşţă 18 añi, profesorllii suntu pi geadei, sculiili suntu ncllisi şi cilimeañilli suntu acasă, cundille Drulă.


    Autoru: Stefan Stoica


    Armânipsearea: Taşcu Lala



  • La rotation gouvernementale reportée

    La rotation gouvernementale reportée

    Au terme de l’accord
    de novembre 2021 sur lequel repose l’actuelle coalition gouvernementale en
    Roumanie, le Premier ministre et leader libéral, Nicolae Ciucă, aurait dû, au
    bout d’un an et demie de mandat, céder
    sa place à la tête du gouvernement au chef de file du PSD, Marcel Ciolacu,
    actuellement président de la Chambre des députés. La passation du pouvoir était
    prévue pour le 26 mai. N’empêche, les représentants
    du PSD (Parti Social-Démocrate) – du PNL (Parti National-Libéral) et de l’UDMR
    (Union Démocrate Magyare de la Roumanie), les trois au pouvoir en Roumanie, ont
    décidé de reporter le moment à cause de la grève dans l’Education nationale.


    Il faut de la
    stabilité pour solutionner un conflit social sans précédent dans le courant des
    deux dernières décennies, ont lancé les responsables politiques. Le Premier
    ministre, Nicolae Ciucă, affirme:


    « Nous
    avons discuté hier, jusque tard dans la nuit, nous avons repris les pourparlers
    ce matin et nous avons décidé que je garde mon mandat jusqu’à ce que tous ces
    problèmes trouvent une solution. J’espère créer les conditions opportunes pour que
    nous puissions mettre en œuvre dans les plus brefs délais la rotation
    gouvernementale prévue au niveau de la coalition.
    »


    L’idée
    d’attendre la fin de la grève pour opérer le changement à la tête du
    gouvernement et le partage des fauteuils ministériels a été avancée par le leader
    social-démocrate, Marcel Ciolacu.


    « Cette décision, nous l’avons
    prise ensemble. Moi, en tant que président de la Chambre des députés,
    représentant du Législatif, et vous en
    tant que Premier ministre, représentant de l’Exécutif. Les revendications des
    professeurs sont légitimes. Nous essayerons de leur trouver solution le plus
    rapidement possible.Les problèmes des enseignants sont tout
    à fait légitimes, mais il faut aussi trouver les moments les plus favorables.
    De ce fait, nous avons décidé que les principales priorités du programme
    gouvernemental étaient les systèmes de l’Education et de santé.
    »


    Sans qu’il soit
    directement impliqué dans la rotation à la tête du gouvernement, le leader de
    l’UDMR, Kelemen Hunor, considère le report de celle-ci comme une mesure
    nécessaire. La coalition actuellement en place en Roumanie a la possibilité
    d’œuvrer au bénéfice du pays, selon Kelemen Hunor :


    « Moi, je reste optimiste. Je fais
    confiance à la coalition politique et je fais confiance aux Roumains qui comprennent
    que nous traversons une période difficile. En même temps, je sais que le pays,
    tel qu’il est actuellement, peut traverser et il traversera un chemin au bout
    duquel, la société sera mieux développée, avec de bons services publics, avec
    des institutions stables, avec des institutions qui répondent aux besoins des
    citoyens.
    »


    Depuis l’opposition,
    le leader de l’Union Sauvez la Roumanie, Cătălin Drulă, accuse les dirigeants
    de la coalition gouvernementale, qui négocient depuis des mois leurs positions au sein du futur exécutif, de
    tourner le dos à la réalité. Il affirme que le report de la rotation politique
    ne fait que prouver l’échec de l’actuelle gouvernance. Catalin Drula


    « Ils ont également raté le projet de la
    « La Roumanie éduquée », qui tient à
    cœur au président Klaus Iohannis. Aujourd’hui, alors que la rotation aurait dû
    avoir lieu, nous avons la première grève générale dans l’Education de
    s 18
    dernières années. Les enseignants sont dans la rue, les écoles sont fermées et
    les enfants restent chez eux», a conclu Cătălin Drulă.





  • Rotaţia la guvernare se amână

    Rotaţia la guvernare se amână

    Acordul care a stat la baza formării actualei coaliţii care guvernează România, încheiat în noiembrie 2021, prevede că premierul şi liderul liberal Nicolae Ciucă trebuie să predea mandatul de şef al Executivului după un an şi jumătate, pentru ca acesta să fie preluat de liderul social-democrat Marcel Ciolacu, în prezent preşedinte al Camerei Deputaţilor. Predarea mandatului trebuia să aibă loc vineri, 26 mai, dar liderii politici ai coaliţiei PSD — PNL — UDMR au decis că momentul nu e oportun, cu o grevă a profesorilor în plină desfăşurare. E nevoie de stabilitate pentru a găsi soluţii la un conflict social fără precedent în ultimele două decenii, au subliniat ei.



    Nicolae Ciucă: Am avut discuţii până aseară târziu, ne-am revăzut în această dimineaţă şi am convenit ca, până la soluţionarea acestor probleme, să nu îmi depun mandatul şi să-mi asum în continuare responsabilitatea funcţiei de premier. În felul acesta, sper să fie create condiţiile astfel încât într-o perioadă de timp cât mai scurtă să putem să punem în aplicare planul de rocadă la nivelul coaliţiei”.



    Omologul lui Ciucă de la PSD, Marcel Ciolacu, este cel care a lansat ideea ca discuţiile politice pe tema împărţirii fotoliilor ministeriale să continue după oprirea grevei. Marcel Ciolacu: Este o decizie pe care ne-o asumăm împreună; împreună o să continuăm – eu, din calitatea de preşedinte al Camerei Deputaţilor, reprezentând Legislativul, dumneavoastră în calitate de prim-ministru, reprezentând Executivul – să soluţionăm cât mai rapid această problemă, categoric legitimă, venită din partea profesorilor, dar trebuie să avem totuşi şi echilibru de a găsi momentele cele mai prielnice. Şi împreună ne-am asumat faptul că în programul de guvernare prioritatea numărul 1 sunt profesorii şi sistemul de sănătate”.



    Liderul UDMR, Kelemen Hunor, nu e implicat direct în rotaţia la conducerea Executivului, dar consideră amânarea ei o măsură necesară. Actuala coaliţie are şansa să facă lucruri benefice pentru România, crede Hunor: Eu sunt, în continuare, optimist, am încredere în forţele noastre şi am încredere în oameni că ştiu că trecem printr-o perioadă grea, dar în acelaşi timp avem o şansă uriaşă. România în acest deceniu poate să traverseze şi va traversa un drum. La capătul drumului vom avea o societate mult mai bine dezvoltată, cu servicii publice bune, cu instituţii stabile, cu instituţii care răspund la nevoile oamenilor”.



    Din opoziţie, liderul USR, Cătălin Drulă, îi acuză pe liderii coaliţiei, care de luni bune negociază poziţii în viitorul Executiv, că sunt rupţi de realitate şi spune că amânarea rotaţiei este încă o dovadă a eşecului acestei guvernări. Au ratat inclusiv proiectul de suflet al preşedintelui Iohannis, România Educată. Azi, când trebuia să aibă loc rotaţia, avem prima grevă generală din Educaţie din ultimii 18 ani, profesorii sunt în stradă, şcolile sunt închise şi copiii sunt acasă, a conchis Drulă.






  • Generalstreik im Schulwesen: Ende des Schuljahres fristlos ausgesetzt

    Generalstreik im Schulwesen: Ende des Schuljahres fristlos ausgesetzt





    Nachdem die COVID-19-Pandemie in den vergangenen Jahren den Unterricht ins Internet verlagert und eine ganze Generation von Schülern durcheinandergebracht hat, erschüttert ein neues Erdbeben das rumänische Bildungswesen. Die Schüler müssen wieder einmal zu Hause bleiben. Die Lehrergewerkschaften sind in einen Generalstreik getreten, weil sie mit der Lohn- und Sozialpolitik der Koalitionsregierung unzufrieden sind. Mehr als 150 000 Lehrer und 60 000 bis 70 000 Hilfskräfte haben sich dem Streik angeschlossen. Sie sagen, dass der Ausstand so lange andauern wird, bis sie von der Exekutive ein glaubwürdiges Angebot erhalten, das klare Aussichten für die Lösung ihrer Probleme bietet.



    Vor dem Hintergrund einer Inflation, die im vergangenen Jahr um 15 Prozent gestiegen ist und damit die Lebenshaltungskosten in die Höhe getrieben hat, ist das grö‎ßte Problem die Vergütung der Lehrer. Die Gewerkschafter fordern Gehälter von 4 000 Lei (umgerechnet etwa 800 Euro) für junge Lehrkräfte am Anfang ihrer Karriere und bis zu 7 000 Lei (1 400 Euro) für erfahrene Pädagogen, die kurz vor dem Ende ihrer Lehrtätigkeit stehen. Auch die von der zuständigen Ministerin Ligia Deca geförderten und gelobten neuen Bildungsgesetze sorgen für Unzufriedenheit. Was das Ende des Schuljahres angeht, das normalerweise für Mitte bis Ende Juni vorgesehen ist, so sagen die Gewerkschafter, dass es der Regierung obliegt, diese Frage zu beantworten; folglich sei es noch nicht abzusehen, wann das Ende des Schuljahres in die Matrikelblätter der Schüler eingetragen werden kann. Nach Gesprächen mit Regierungsvertretern sagte Marius Nistor, Vorsitzender des Gewerkschaftsverbands Spiru Haret“, folgendes:



    Ich wünschte, und das ist der Wunsch aller, die im Bildungswesen tätig sind, dass dieser Generalstreik nicht ausgerufen worden wäre. Wir haben ihn nicht gewollt, doch sahen wir uns dazu genötigt. Es handelt sich um eine Anhäufung von Missständen, und die Dauer des Ausstandes wird ausschlie‎ßlich von der Antwort der Regierung und natürlich von den Vorstellungen unserer Kollegen abhängen.“




    Premierminister Nicolae Ciucă hielt sich wie immer bedeckt und hütete sich, zu laute Kritik an die Gewerkschafter zu üben:



    Bildung ist unsere Priorität, ebenso wie die Gesundheit. Ich glaube, wir können eine Lösung finden. Wir dürfen aber die Kinder nicht kurz vor den Prüfungen und vor dem Ende des Schuljahrs einfach in der Schwebe lassen.“




    Der Schulstreik sorgt auch für politischen Stillstand. Gemä‎ß dem Koalitionsvertrag wird erwartet, dass der Liberale Ciucă in Kürze den Posten des Ministerpräsidenten an den PSD-Vorsitzenden Marcel Ciolacu abgibt und dass die Parteien der Koalition die Ressorts untereinander neu verteilen. Ciolacu fordert jedoch, dass die Verhandlungen über das künftige Kabinett ausgesetzt werden, bis die Forderungen der Gewerkschaften geklärt sind.



    Beobachter des Politikbetriebs in Bukarest sind der Meinung, dass weder die Liberalen noch die Sozialdemokraten sehr glücklich darüber sind, die Führung der Exekutive in der heutigen Konstellation innezuhaben, denn auch die Gewerkschaften im Gesundheitswesen drohen damit, die Arbeit niederzulegen, und die Polizeibeamten fordern ihrerseits ein Recht auf Streik ein. Unabhängig von der politischen Couleur der Regierung, so die Analysten, werden alle politischen Parteien die akute Unzufriedenheit in der Gesellschaft spätestens im nächsten Jahr zu spüren bekommen und ausbaden müssen. Denn nächstes Jahr ist ein Superwahl-Jahr: In Rumänien werden dann Kommunal-, Parlaments- und Präsidentschaftswahlen sowie die Europawahl stattfinden.

  • Regierung bereitet sich auf einen Wechsel an der Spitze vor

    Regierung bereitet sich auf einen Wechsel an der Spitze vor


    Der Ministerpräsident Nicolae Ciucă hat angekündigt, sein Amt am 26. Mai niederzulegen. Sein Nachfolger wird der PSD-Vorsitzende Marcel Ciolacu, der als Vorsitzender der Abgeordnetenkammer zurücktritt und bis zum Jahr 2024 das Amt des Premierministers übernimmt. Die Gespräche zwischen der PNL und der PSD zur Bildung der nächsten Regierung beginnen am heutigen Mittwoch, nachdem sowohl Ciucă als auch Ciolacu flexible Verhandlungsmandate von ihren Parteien erhalten haben. Die Liberalen wollen die Zahl der Staatssekretäre und Unterstaatssekretäre reduzieren, während das bestehende Regierungsprotokoll beibehalten werden soll. Der Premierminister sagte, dass die Liberalen die Verteilung der Ministerien neu verhandeln wollen, wenn das Protokoll nicht eingehalten wird. Nicolae Ciucă: Die Nationalliberale Partei hat nichts gefordert, au‎ßer die Beibehaltung des Protokolls. Der Nationale Politische Vorstand hat uns die Verantwortung für die Aufnahme von Verhandlungen übertragen. Während der Verhandlungen werden wir sehen, welche Forderungen die anderen Partner stellen werden, und je nachdem werden wir eine Entscheidung treffen. Wenn wir nicht im Protokoll bleiben, besteht die Möglichkeit, alles neu zu verhandeln, d. h. die Zuständigkeiten in den Ministerien, mit der von mir genannten Bedingung, die Anzahl der Ministerien, alle Positionen im Staatsapparat — Staatssekretär, Unterstaatssekretär, Agenturen, Unternehmen usw. — zu reduzieren.“ Das erklärte Ziel der Sozialdemokraten ist eine schlankere Regierung, die weniger Ministerien, aber auch weniger Staatssekretäre und Agenturen umfasst. Die Sozialdemokraten forderten, dass die richtigen Leute für die Leitung der Institutionen ernannt werden. Marcel Ciolacu: Meine Kollegen haben uns das Mandat erteilt, eine Diskussion mit jedem Minister zu führen, vor allem mit den Ministern, die bestimmte Ressorts innehatten, um eine Analyse der Zusammensetzung und der Anzahl der Staatssekretäre in jedem Ministerium zu erstellen, je nach Bedeutung des Ministeriums und der Personen, die bisher diese Positionen innehatten. Ich wünsche mir eine Regierung mit den richtigen Leuten an den richtigen Stellen und ich wünsche mir diesen neuen politischen Ansatz, dass die besten Leute in die nächste Regierung kommen.“ Nicolae Ciucă und Marcel Ciolacu betonten, dass sie wollen, dass der Ungarn-Verband Rumäniens Teil der zukünftigen Regierung bleibt. Dieser hatte davor gewarnt, dass er die Regierung verlassen würde, wenn er nach der Umbildung Portfolios verliert. Für die Bildung der neuen Regierung ist die im November 2021 unterzeichnete politische Vereinbarung über die Bildung einer Nationalen Koalition für Rumänien, an der die PSD, PNL und UDMR beteiligt sind, ma‎ßgeblich. Die Parlamentarier der nationalen Minderheiten unterstützen die Koalition. Dies ist das erste Mal seit der Revolution von 1989, dass in Rumänien eine politische Rotation stattfindet.

  • Des préparatifs pour des changements gouvernementaux.

    Des préparatifs pour des changements gouvernementaux.


    Le premier ministre roumain, le libéral Nicolae Ciuca, a
    annoncé démissionner le 26 mai. Il sera remplacé à la tête du gouvernement
    par le leader social-démocrate, Marcel Ciolacu qui, à son tour, renoncera à son
    mandat de chef de la Chambre des députés pour devenir premier ministre jusqu’aux
    élections de 2024. C’est bien aujourd’hui que le PNL et le PSD commencent leurs
    négociations pour la formation du nouveau gouvernement. Les libéraux
    souhaiteraient une réduction du nombre des secrétaires et sous-secrétaires d’Etat,
    tout en préservant le protocole sur lequel repose l’actuelle coalition au
    pouvoir. Si le protocole en question n’est pas préservé, alors le PNL réclame
    des renégociations et la redistribution des portefeuilles ministériels.

    Nicolae
    Ciuca :


    « Tout ce que le Parti national libéral a demandé c’est
    de respecter l’actuel protocole. Le Bureau politique national nous a autorisés
    de participer à des négociations. A cette occasion, on apprendra les sollicitations
    de nos partenaires et par la suite, on va prendre une décision. Si le protocole
    ne reste pas en place, une solution serait qu’on renégocie la distribution des
    responsabilités ministérielles, à condition, comme je l’ai déjà dit, de réduire
    le nombre de ministères et celui des postes au sein de l’appareil d’Etat. Je
    pense à ceux de secrétaire, sous-secrétaire et ainsi de suite.
    »


    Pour leur part, les socio-démocrates plaident également pour
    davantage de souplesse gouvernementale, pour un nombre réduit de ministères et
    de secrétaires d’Etat. Le leader du PSD, Marcel Ciolacu, a affirmé souhaiter
    que les institutions publiques soient dirigées par des professionnels.


    « Nos collègues nous a mandatés à pouvoir mener des
    discussions avec chaque ministre, une fois le nouveau gouvernement mis en place.
    De cette manière, on pourra examiner avec le chef de file libéral, M. Nicolae
    Ciuca, la composition gouvernementale et voir les moyens pour réduire le nombre
    de secrétaires d’Etat dans chaque ministère, en fonction de l’importance de l’institution
    et du rôle que ces personnes ont joué jusqu’à présent. Personnellement, je
    voudrais diriger un gouvernement où les ministères aient à leurs têtes les
    personnes les mieux placées pour être ministres. J’aimerais bien que nos
    meilleurs responsables politiques se retrouvent au sein de mon cabinet ».



    Nicolae Ciucă et Marcel Ciolacu souhaitent que l’UDMR
    continue à faire partie de la coalition gouvernementale. Antérieurement, les
    représentants des Magyars de Roumanie ont averti que si après le changement de
    premier ministre, leur parti se voit réduire le nombre de portefeuilles, l’UDMR
    quittera le gouvernement. Rappelons-le, le changement de premier ministre au
    sein de la coalition au pouvoir a été décidé en novembre 2021, au moment de la
    création de la Coalition nationale pour la Roumanie. Formée par le PSD, le PNL
    et l’UDMR, la coalition jouit du soutien du groupe parlementaire des minorités
    nationales. C’est pour la première fois depuis 1989 que le pays change de
    premier ministre au sein d’une coalition. (trad. Ioana Stancescu)





  • 16.05.2023 (mise à jour)

    16.05.2023 (mise à jour)

    Sommet – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, participe mardi et
    mercredi au quatrième Sommet du Conseil de l’Europe qui se tient à Reykjavik,
    en Islande. Sous le slogan « Unis autour de nos valeurs/ Unis pour
    l’Europe », cette 4e édition de cette réunion de haut niveau se
    propose de mettre en lumière le rôle du Conseil dans l’actuel contexte
    géopolitique marqué par l’agression russe en Ukraine. Responsable de la
    démocratie, des droits de l’Homme et de l’Etat de droit, l’organisation figure
    parmi les premières structures internationales ayant réagi d’une manière
    concrète à l’invasion militaire en Ukraine, en décidant d’exclure la Russie de
    ses structures. Mercredi, le chef de l’Etat roumain doit réitérer l’engagement
    de Bucarest face au système de la Convention européenne des droits de l’homme
    et mettre en lumière le rôle que le Conseil de l’Europe a joué dans la
    consolidation d’une démocratie stable et mature, ces 30 dernières années,
    depuis que la Roumanie en est devenue membre. Le Sommet s’achèvera par
    l’adoption de la Déclaration de Reykjavik, qui reconfirmera le rôle particulier
    du Conseil de l’Europe dans l’architecture multilatérale au niveau européen et
    mondial.






















    Gouvernement – Les directions du PNL et du PSD, les principaux membres de
    la coalition au pouvoir en Roumanie, se sont réunies mardi dans des séances
    séparées, avant le changement des premiers ministres prévu pour la fin du mois.
    Ils ont décidé des mandats que leurs représentants se verront attribuer aux
    négociations pour la formation du futur cabinet. Le leader social-démocrate,
    Marcel Ciolacu, devrait remplacer Nicolae Ciuca à la tête du gouvernement, au
    terme d’un protocole que les deux partis ont signé en 2021. M. Ciuca a annoncé
    démissionner le 26 mai. Le PSD voudrait que le futur cabinet ait moins de
    portefeuilles ministériels, moins de secrétaires d’Etat et moins d’agences
    gouvernementales. Comme priorités, les socio- démocrates ont annoncé la baisse
    de l’inflation, la hausse du pouvoir d’achat et le renforcement des
    investissements. Pour sa part, le PNL a affirmé accepter la diminution du
    nombre de postes de secrétaires et sous-secrétaires d’Etat, à condition que le
    protocole en vigueur soit respecté. Si cela n’est pas possible, il souhaite
    renégocier la distribution des portefeuilles.


























    Grève – En Roumanie, les professionnels de l’Education nationale feront
    mercredi une grève de deux heures avant de déclencher la grève générale à
    compter du 22 mai prochain, si leurs revendications ne trouvent pas de réponse.
    Plus de 70% des salariés de l’Education soutiennent cette forme de
    protestation, précisent les syndicalistes. A leurs dires, le gouvernement
    devrait investir davantage dans l’Education. Parmi leurs revendications
    mentionnons la majoration des salaires des enseignants, dans le respect de
    l’importance sociale de leur travail, l’alignement annuel des salaires sur le
    taux d’inflation et le paiement des heures supplémentaires déjà travaillées
    pour toutes les catégories de personnels de l’éducation. Ces derniers mois, les
    syndicats du domaine ont organisé plusieurs manifestations de protestation et
    des marches. Par ailleurs, la Fédération syndicale SANITAS
    est en train de collecter des signatures pour déclencher la grève générale dans
    le système sanitaire et celui de l’assistance sociale, à compter du 15 juin
    prochain. Enfin, plusieurs centaines de salariés du métro bucarestois ont
    dénoncé mardi, devant le siège du Ministère des Transports, le sous financement
    de la société, le personnel insuffisant et l’interdiction du droit de la
    négociation.
















    Moldova – Le
    premier ministre moldave, Dorin Recean, visitera la Roumanie les 17 et 18 mai,
    pour participer au Forum pour la sécurité dans la région de la Mer Noire et des
    Balkans, qui en est à sa 7ème édition. M Recean participera à
    l’événement de Bucarest avec son homologue roumain, Nicolae Ciuca.


    Malkovich – Le célèbre acteur américain John Malkovich se rendra à
    Timisoara les 20 et 21 juillet prochain pour jouer dans le spectacle « The
    Infernal Comedy » (La comédie infernale) au Théâtre National de la ville. C’est
    une première absolue pour Timisoara et un moment essentiel de son programme en
    tant que Capitale européenne de la Culture 2023. Nommé par deux fois aux Oscars
    et aux Golden Globes, ainsi qu’aux prix Bafta, John Malkovich est un acteur
    mondialement connu dont les films ont eu un impact international
    incontestable. « The Infernal
    Comedy » est un spectacle mise en scène par Michael Sturminger, qui l’a aussi
    écrit spécialement pour John Malkovich, en imaginant un dialogue entre le
    langage parlé et celui chanté. « The Infernal Comedy » a déjà été joué
    dans plus de 150 salles de spectacles sur 3 continents.




    Tennis – La joueuse roumaine de tennis,
    Jacqueline Cristian, s’est qualifiée mardi dans les huitièmes de finale du
    tournoi ITF de Madrid, après une victoire contre Nadia Podoroska, d’Argentine.
    Le prochain match, la Roumaine le disputera contre la Nippone, Mai Hontama.






    Météo – Dans les 24 prochaines
    heures, le temps, en Roumanie, sera plutôt instable, notamment dans le
    sud-ouest du pays où des phénomènes orageux pourraient faire leur apparition.
    Les quantités d’eau suite aux précipitations risquent de dépasser les 25 litres
    par mètre carré. Le vent soufflera à une vitesse de 40 à 50 km/heure sur le
    sud, l’est et le centre du pays et plus fort, en altitude où sa vitesse
    pourrait atteindre les 80 km/heure. Mercredi, les températures seront entre 1-
    et 26 degrés.



  • Parlament: Verabschiedung umstrittener Gesetze steht an

    Parlament: Verabschiedung umstrittener Gesetze steht an





    Zwei Gesetzesentwürfe — jener über die Strafbarkeit des Amtsmissbrauchs und jener über die Sonderrenten — sind auf den Schreibtischen der Abgeordneten gelandet, und über beide wird voraussichtlich noch diese Woche abgestimmt. Das Ergebnis dürfte angesichts der komfortablen Mehrheit der regierenden Koalition der Liberalen (PNL), Sozialdemokraten (PSD) und der Ungarnpartei (UDMR) im Prinzip vorhersehbar sein. Bei beiden Gesetzen ist die Abgeordnetenkammer das Entscheidungsgremium. Der Gesetzesentwurf über Amtsmissbrauch wird mit einem Schwellenwert von umgerechnet 1 800 Euro verabschiedet, ab dem die rechtswidrige Handlung eines Amtsträgers als Amtsmissbrauch gilt und mit einer Haftstrafe geahndet wird — das versicherte PSD-Chef Marcel Ciolacu. Er ist der Meinung, dass der Justizminister Cătălin Predoiu diese Grenze von 1 800 Euro aus der ursprünglichen Form des Dokuments hätte übernehmen müssen, denn der Gesetzentwurf war zuvor im Senat mit einer viel höheren Grenze von umgerechnet 50 000 Euro angenommen worden.



    Ich bin fest davon überzeugt, dass dieses Gesetz dank des Votums meiner Kollegen von der PSD, PNL und UDMR am Mittwoch in der Abgeordnetenkammer verabschiedet wird, um mit den vom Justizminister vorgeschlagenen Schwellenwert von 9 000 Lei verkündet zu werden.“




    Die oppositionelle Union Rettet Rumänien (USR) kritisiert den Gesetzesentwurf, der USR-Abgeordnete Stelian Ion beruft sich dabei auf eine Entscheidung des Verfassungsgerichts:



    In der Entscheidung des Verfassungsgerichts wurde ein anderer Schwellenwert [für Amtsmissbrauch] festgelegt, der dem gesunden Menschenverstand entsprach, und zwar ein Schwellenwert in Höhe des Mindestlohns.“




    Ebenfalls trotz der Proteste der Opposition ist der Gesetzentwurf zur Reform der vom Staat gezahlten Sonderrenten vom Senat nun in die Abgeordnetenkammer gelangt. Nach den neuen Bestimmungen, die von den Fraktionen der Mehrheitskoalition unterstützt werden, soll keine Sonderrente das während der aktiven Arbeitszeit erzielte Einkommen übersteigen, die Anhäufung von Sonderrenten ist untersagt und es wird eine Steuer von maximal 15 % für den beitragsfreien Teil eingeführt. Das sei höchst unbefriedigend, meint die Opposition, die die Anwendung des herkömmlichen Beitragssystems auf alle Renten, unabhängig vom Tätigkeitsbereich, gefordert hatte.



    Fast 200 000 Menschen erhalten derzeit Sonderrenten in Rumänien, die meisten von ihnen — mehr als 170 000 — sind ehemalige Bedienstete der Ressorts Verteidigung und öffentliche Ordnung. Die höchsten Sonderrenten erhalten jedoch ehemalige Richter und Staatsanwälte, die monatlich rund 18 000 Lei (etwa 3 600 €) erhalten — das Zehnfache der gewöhnlichen Durchschnittsrente.




    Schlie‎ßlich könnten auch die neuen Bildungsgesetzentwürfe, die auf der Initiative Bildungsstandort Rumänien“ des Präsidenten Klaus Johannis basieren, diese Woche auf der Tagesordnung des Parlaments in Bukarest stehen. Mit den neuen Gesetzen sollen der Schulabbruch und der funktionale Analphabetismus bekämpft, die Schüler in den Mittelpunkt des Bildungsprozesses gestellt und die europäische Zusammenarbeit der rumänischen Universitäten unterstützt werden. Die Opposition kritisiert die Gesetzesentwürfe als lückenhaft und unausgewogen.

  • Un agenda parlementaire compliqué

    Un agenda parlementaire compliqué


    Les discussions au sujet de deux propositions législatives
    portant réforme l’une, de l’abus de fonction et l’autre, des régimes spéciaux
    de retraite risquent d’enflammer les esprits au sein du Parlement de Bucarest. Normalement,
    les deux projets devraient se voir accorder sans problème le vote des députés, compte
    tenu de la majorité confortable que la coalition au pouvoir en Roumanie occupe
    au sein du Législatif. Dans les deux cas, la Chambre des députés est le forum
    décisionnel. Au terme du nouveau projet de loi, l’abus de fonction sera considéré
    comme une infraction uniquement si le préjudice causé est d’au moins 9000 lei,
    soit 1800 euros et dans ce cas, il sera puni d’une peine de prison ferme, a
    assuré le chef de file du PSD, Marcel Ciolacu. A ses dires, le ministre de la
    Justice, Cătălin Predoiu, aurait dû imposer le seuil de 9000 lei dès le départ,
    au moment où le document était sous sa forme initiale et que le Sénat a
    approuvé le seuil de 250.000 lei. Marcel Ciolacu :




    « Nous sommes persuadés que grâce à mes collègues du
    PSD, du PNL et de l’UDMR, cette proposition de loi qui impose le seuil de
    9000 lei, selon la volonté du ministre de la Justice, recevra le feu vert de la
    Chambre des députés et attendra par la suite la promulgation
    ».




    Dans le camp de l’opposition, l’USR a critiqué sévèrement
    la forme législative approuvée par les sénateurs des partis membres de la
    coalition au pouvoir. Stelian Ion:




    « La Cour Constitutionnelle a imposé un seuil
    raisonnable, en rapport avec le niveau du SMIC en Roumanie ».






    Par ailleurs, la Chambre des députés doit voter cette
    semaine une deuxième proposition législative visant les régimes spéciaux de
    retraite. Au terme de nouvelles prévisions soutenues par les parlementaires du PSD, PNL et UDMR,dans le cas des régimes spéciaux, le montant
    de la retraite ne pourra pas dépasser celui du salaire, les retraités se verront
    interdire le cumul de leur pension de base et complémentaire et un impôt
    supplémentaire de 15%, tout au plus, sera appliqué sur les parts
    non-contributives. « Insuffisant ! » martèlent les
    parlementaires de l’opposition qui soutiennent la mise en place d’un système de
    contributivité dans le cas de tous les régimes de retraite, quel que soit le
    domaine d’activité.




    Presque 200.000 personnes, dont plus de 170.000 anciens
    militaires ou policiers, bénéficient d’un régime spécial de retraite. Pourtant,
    ce sont les magistrats qui touchent les retraites les plus spectaculaires, de
    quelque 18000 lei par mois, soit 3600 euros, une somme dix fois plus grande que
    la moyenne de la retraite en Roumanie. La réforme du système de retraite est
    une exigence du PNRR qui, une fois mise en place, permettra à la Roumanie de
    toucher presque 3 milliards d’euros de fonds européens.




    Cette semaine encore, le Parlement de Bucarest pourrait
    se pencher aussi sur les nouvelles propositions de loi de l’Education nationale
    qui reposent sur le projet « La Roumanie éduquée » avancé par le chef
    de l’Etat, Klaus Iohannis. Par les changements envisagés, la classe politique
    roumaine espère combattre l’abandon scolaire et l’illettrisme fonctionnel, placer
    l’élève au cœur du processus éducationnel et encourager la coopération entre
    les universités roumaines et celles européennes. L’opposition critique une fois
    de plus le nouveau projet qui a de nombreuses failles et risque de provoquer de
    nouveaux déséquilibres.





  • Sondersitzung des rumänischen Parlaments zum Jahrestag des Kriegs in der Ukraine

    Sondersitzung des rumänischen Parlaments zum Jahrestag des Kriegs in der Ukraine





    Am 24. Februar 2022 hat Russland seinen völkerrechtswidrigen Aggressionskrieg gegen die Ukraine begonnen. Am vergangenen Montag haben die vereinten Kammern des rumänischen Parlaments dem Jahrestag dieses erschütternden Ereignisses einen feierliche Vollversammlung gewidmet. Die Senatoren und Abgeordneten haben die militärische Aggression Russlands gegen das Nachbarland Rumäniens einhellig verurteilt und die weitere Unterstützung des leidgeprüften ukrainischen Volkes bekräftigt. So etwa sagte der liberale Abgeordnete Sorin Cîmpeanu:



    Kein Land der Welt darf angesichts dieser Aggression schweigen. Wir stehen den Ukrainern zur Seite und werden sie so lange wie nötig unterstützen.



    Sein sozialdemokratischer Kollege Radu Oprea hob angesichts der gravierendsten Flüchtlingswelle in Europa seit dem dem Zweiten Weltkrieg die Bedeutung der Unterstützung der Ukraine durch die Nato und die Länder der EU hervor:



    Millionen von Menschen sind vor dem Krieg geflohen. Allein nach Rumänien sind über 3,5 Mio. Flüchtlinge aus der Ukraine eingereist. Sie wurden alle mit offenen Armen, Mitgefühl und Empathie aufgenommen und beherbergt.



    Von der Ungarnpartei (UDMR) ergriff der Abgeordnete Lóránd Turos das Wort und hob hervor, dass Europa die Ukraine in der Verteidigung der Freiheit und der Demokratie bedingunglsos unterstützen müsse:



    Die Freiheit muss verteidigt werden. Die Menschenrechtsverletzungen durch Russland werden nicht auf die Ukraine beschränkt bleiben. Russland führt einen Krieg gegen die freie Welt.“



    Auch von der Opposition kamen klare Worte. Radu Mihail von der Union Rettet Rumänien (USR) forderte eine offene Verurteilung Russland als Terrorstaat ein:



    Wir müssen namentlich durch eine offene Abstimmung dafür einstehen, dass Russland sich wie ein Terrorstaat verhält und dass Rumänien eindeutig auf Seite des Opfers, nämlich der Ukraine steht.“



    Die nationalistische Allianz für die Einheit der Rumänen (AUR) verurteilte zwar auch den Angriffskriegs Russlands, doch gab es auch Zwischentöne, die auf die aktuellen Verstimmungen zwischen Rumänien und der Ukraine hinwiesen. Der AUR-Abgeordnete Claudiu Târziu zeigte sich besorgt über das Schicksal der rumänischsprachigen Volksgruppe in der Ukraine und über die Ausbaggerungsarbeiten am Bystroje-Kanal der Donau im ukrainischen Grenzbereich, die seiner Meinung nach das empfindliche Ökosystem des Donaudeltas beeinträchtigen könnten:



    Wir dürfen nicht tatenlos zuschauen, wie die Rumänen in der Ukraine zwangsassimiliert werden, ebenso wie wir nicht ignorieren dürfen, dass die Ukraine in der Verfolgung wirtschaftlicher Interessen das gesamte Donaudelta zu zerstören droht.“



    An der feierlichen Plenarsitzung des rumänischen Parlaments nahm auch der Botschafter der Ukraine in Bukarest, Ihor Prokoptschuk, teil, der die Dankbarkeit seines Landes für die Unterstützung Rumäniens ausdrückte. Der Diplomat sagte noch: Die Ukraine wird sich weiterhin verteidigen und siegen.“

  • Les lois de l’Education provoquent des dissensions

    Les lois de l’Education provoquent des dissensions


    Dans un pays où
    l’illettrisme affiche un taux alarmant et le décrochage scolaire provoque de l’inquiétude,
    les responsables politiques sont tous d’accord qu’il est grand temps que l’Education
    nationale se réinvente. Le PSD et le PNL ont placé en tête de leurs priorités
    législatives les projets des lois de l’Education et ils attendent actuellement
    un débat à ce sujet.


    Les libéraux et
    le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, lui-même ancien professeur, se sont donnés
    à fond dans ces projets qui, disent-ils, seront capables de créer un cadre
    propice à une éducation efficace, flexible, inclusive et adaptée aux exigences
    du marché du travail. Le PNL insiste que certaines prévisions législatives
    restent telles qu’elles ont été formulées par l’actuelle ministre de l’Education
    nationale, Ligia Deca. Il s’agit, par exemple, de tripler le budget alloué aux
    bourses scolaires ou de transformer le programme « Un repas chaud »
    en « Un repas sain ».

    Les libéraux soutiennent d’autres idées aussi : des
    certificats de qualification professionnelle pour chaque section, reconnus et
    acceptés sur le marché de la main d’œuvre, des primes d’installation d’un
    montant égal à cinq SMIC accordées au personnel enseignant des zones
    défavorisées à condition qu’il reste en place au moins 5 ans, l’enseignement en
    système dual aussi bien dans les structures d’enseignement professionnel qu’universitaire.
    Selon les nouvelles lois de l’Education, le Ministère de l’Education, en
    collaboration avec le Ministère des Affaires Etrangères pourrait mettre en
    place en dehors des frontières nationales, des classes où l’enseignement se
    fasse en langue roumaine.Enfin, le PNL
    voudrait tracer des zones prioritaires dans l’éducation nationale afin de
    réduire les écarts entre les différentes catégories d’élèves pour leur offrir un
    accès égal à l’éducation et combattre le risque d’exclusion sociale.

    Le PNL est
    tellement impliqué dans les nouvelles lois de l’Education qu’il a fini par porter
    atteinte à son partenariat politique avec le PSD. Le secrétaire d’Etat au
    Ministère de l’Education nationale, le social- démocrate Florin Lixandru, affirme
    s’être vu retirer les attributions suite à un ordre ministériel qui l’accuse de
    délit d’opinion. A ses dires, les lois de l’Education sont des projets très
    importants qui nécessitent un débat sérieux. On a suffisamment de temps pour bien
    les examiner, a affirmé M. Lixandru qui a rappelé que le volet consacré à l’Education
    du Plan national de relance et de résilience a le délai au troisième trimestre
    de cette année. Or, dit-il, à force d’analyser les projets sous la forme
    imaginée par le Ministère de l’Education, le PSD a déniché des aspects
    importants qui devraient être corrigés pour offrir aux enfants un meilleur
    avenir. Par exemple, les sociaux-démocrates n’accepteront jamais la mise en
    place d’un examen de Brevet qui risque de restreindre l’accès de certaines
    catégories d’enfants à une éducation de qualité.

    Selon Florin Lixandru, il faudrait
    remettre en discussion l’article de loi permettant aux lycées d’organiser leur
    propre examen d’admission, une idée qui risque d’alimenter la corruption et la pratique
    non-loyale des cours supplémentaires payés par les parents. Quant au Bac, le
    PSD se dit assez réservé quant à l’initiative libérale de multiplier le nombre
    d’épreuves. Et puis, il faudrait que les projets des lois de l’Education
    nationale concernent aussi les enfants de la diaspora roumaine, affirment les
    sociaux-démocrates.



  • February 1, 2023 UPDATE

    February 1, 2023 UPDATE

    SESSION The Senate and Chamber of
    Deputies in Bucharest on Wednesday went on their first Parliamentary session
    this year. Draft laws on complying with the terms assumed through the National
    Plan of Recovery and Resilience are high on the agenda. Leaders of the main
    ruling parties, the Social Democratic and the National Liberal Party, have also
    announced among their legislative priorities, several projects on education and
    the special pensions reform. The Liberals want to raise the ceiling for pension
    taxation and the local and Parliamentary election of 2024 to merge. The
    Social-Democrats have announced they are working on a new ruling programme and
    the Social-Democratic president Marcel Ciolacu who is going to take over the position
    of Prime Minister, has announced the idea of cutting labour taxes and
    increasing the taxation level for the companies with huge profits. The
    opposition USR and Force of the Right have tabled a simple motion against
    Interior Minister Lucian Bode entitled Romania deserves better than thieves on
    public jobs, amid forgery allegation concerning his PhD thesis. The Senate has
    endorsed a declaration reiterating its commitment to strengthening legislative
    efforts to commemorate the Holocaust victims and underlines the need for the
    involvement of all state institutions and citizens so that human rights may be
    observed.








    PROTEST Roughly one thousand employees from Romania’s education
    system took to the streets on Wednesday to protest the low salaries in their
    line of work. According to the protesters, the nonteaching staff makes the only
    category of state employees who hasn’t yet reached the pay level stipulated by
    the 2022 law. Salaries for nonteaching employees are ranging between 366 and
    468 euros and trade unions in the country’s education system have called on the
    government to endorse a law allowing the nonteaching personnel to get proper
    pay.








    UKRAINE The Russian invasion forces are making small progress on
    the front in eastern Ukraine – international news agencies report. Their main
    target remains the city of Bakhmut, which they have been trying to seize for
    months without success. Both Bakhmut and the neighboring villages of Kliškiivka
    and Kurdiumivka, located south of the city, came under new Russian fire.
    According to the Ukrainian military, though, the Russians allegedly got stuck
    near the town of Avdiivka, the second focal point of their attacks in the
    disputed Donetsk region. Troop movements are also registered in Lyman, a city
    recaptured by the Ukrainians in October. In an unusually detailed intelligence
    update, British Ministry of Defense experts, who are constantly monitoring the
    situation on the front, note that Russian forces have advanced several hundred
    meters across a river towards the town of Vuhledar, and recorded made small wins.
    Specialists say that Moscow’s troops would like to attract the Ukrainian forces
    defending Bakhmut to Vuhledar.








    VISIT The President of Romania, Klaus Iohannis, will be paying
    a formal visit to Baku, Azerbaijan, on February 2-3, at the invitation of his
    counterpart, Ilham Aliyev. The two presidents will open the Ministerial Meeting
    of the Southern Gas Corridor Advisory Council.
    The visit by the Romanian president comes in continuation of the very
    good talks held with the Azerbaijani president, in Bucharest, in December 2022,
    on the occasion of their participation in the signing ceremony of the Agreement
    between the Governments of the Republic of Azerbaijan, Georgia, Romania and
    Hungary regarding the Strategic Partnership in the field of green energy
    development and transport. In Baku, the state of implementation of regional
    interconnection projects such as the submarine electricity transmission cable
    will be assessed and the initiation of similar projects in the digital field
    will be addressed. Azerbaijan is the first country in the South Caucasus region
    with which Romania raised bilateral relations to the level of Strategic
    Partnership in 2009.




    (bill)

  • The Liberal Party and the Social Democratic Party set their priorities

    The Liberal Party and the Social Democratic Party set their priorities

    A comfortable parliamentary majority, of around 70%, which the so-called grand government coalition in Bucharest enjoys, would presuppose a flawless functioning of both the executive team and the partnership between the parties making up the coalition – the Social Democratic Party – PSD, the National Liberal Party – PNL and the Democratic Union of Ethnic Hungarians in Romania – UDMR. However, things are not going smoothly in the coalition. A protocol signed between the parties provides that, at the end of May, the social democrat Marcel Ciolacu will take the place of the liberal Nicolae Ciucă at the helm of the Government, and the latter will take over the presidency of the Senate, a position now filled, on an interim basis, by his party colleague Alina Gorghiu.



    The PNL, Ciucă says, supports full compliance with the protocol agreed with all the members of the coalition, which involves rotations both at the leadership of the Government and at the level of some ministries, and considers a possible renegotiation of the portfolios inappropriate. On the other hand, the Social Democrat Marcel Ciolacu would like the PSD to keep the ministries where his colleagues have performed well, such as the Transport or Finance ministries. To start these discussions and debates, which are time consuming, four months before the rotation takes place, from my point of view is useless replies the liberal prime minister, who announces that, in the next period, an evaluation of the results of each minister will take place.



    The Liberal ministers will also be evaluated within an internal working group, which will also draft the party’s strategy in the run up to the 2024 election year, marked by local, European Parliament, legislative and presidential elections. Until then, the Liberals consider the adoption of the education laws as a priority, which is part of the presidential project Educated Romania, launched almost a decade ago by the head of state and the de facto leader of the PNL, Klaus Iohannis, and not completed even today.



    The PNL also announces that in the parliamentary session that starts on Wednesday, it will also focus on the adoption of bills regarding the so-called special pensions, which do not respect the contribution principle, and on increasing the threshold for taxing pensions from 2,000 lei (the equivalent of about 400 Euros) to 3,000 lei.



    Equally, the number one priority for the PSD, President Ciolacu claims, is the issue of special pensions, and the party wants to find the constitutional form for this issue to be solved once and for all in Romania. The fulfillment of the milestones set out in the National Recovery and Resilience Plan, agreed by the decision-makers in Bucharest and those in Brussels, is also essential for the Social Democrats, because access to European funds depends on it.



    The more rigorous taxation of large companies, the reduction of labor taxation and a package of measures for the reduction or elimination of the VAT on basic food products are other promises launched by the PSD at the beginning of the parliamentary session. All these measures need, however, to also be approved by PNL and UDMR. And the political analysts in Bucharest are reticent about saying that they will also be adopted. (LS)

  • Parlament nimmt Tätigkeit wieder auf

    Parlament nimmt Tätigkeit wieder auf





    Im Vergleich zu den normalsterblichen Beschäftigten in der rumänischen Gesellschaft hatten die Politiker einen ungewöhnlich langen Urlaub über die Feiertage. Die Winterpause begann bereits vor Weihnachten, am 14. Dezember 2022, und wird erst am Mittwoch, dem 1. Februar 2023, enden. Somit kehren die Bukarester Senatoren und Abgeordneten zur ersten Parlamentssitzung des Jahres an die Arbeit zurück.



    Zu ihren Prioritäten gehören laut Presseberichten heikle Gesetzesentwürfe, wie der über die Spezialrenten, die das Gehalt während der aktiven Zeit nicht mehr übersteigen dürfen, oder Vorschläge zur Änderung des Bildungsgesetzes, über die sich die Parteien der Regierungskoalition PSD-PNL-UDMR noch nicht einigen konnten. Das Gesetz über die voruniversitären Bildungseinrichtungen und das Hochschulgesetz werden derzeit noch von den Bildungsexperten der drei Parteien analysiert.



    Beide Gesetze sind Teil des Projekts Bildungsstandort Rumänien“, das vor fast 10 Jahren von Staatschef Klaus Johannis ins Leben gerufen worden war und immer noch im Entwurfsstadium ist. Nach dem von den politischen Entscheidungsträgern festgelegten Zeitplan sollten die Gesetze im Februar von der Regierung verabschiedet werden und dann im März dem Parlament zur Debatte und anschlie‎ßenden Annahme vorgelegt werden. Doch darüber herrscht Uneinigkeit in der Koalition. Der PSD-Senator Vasile Dîncu erklärte kürzlich, er habe den Vorsitzenden der Sozialdemokraten, Marcel Ciolacu, gebeten, sich in der Koalition für die Verlängerung der Frist für die Vorlage der Bildungsgesetze stark zu machen, um weitere Konsultationen zu ermöglichen. Ionuț Stroe, der Sprecher der National-Liberalen Partei (PNL), die nach wie vor dem Staatspräsidenten nahe steht, besteht hingegen auf die Einhaltung des ursprünglichen Zeitplans.



    Ein weiterer Gesetzesentwurf, über den diskutiert und abgestimmt werden soll, betrifft die Dienstaltersrenten für verschiedene Nutznie‎ßer, darunter Richter und Staatsanwälte, Hilfskräfte der Gerichte und Militärangehörige. Im Vorfeld der Wahlen 2024 steht auch ein Gesetzentwurf über eine Frauenquote in der Politik zur Abstimmung im Parlament an; damit soll sichergestellt werden, dass mindestens ein Drittel der Kandidaten auf den Listen für die Parlaments- und Kommunalwahlen Frauen sind.



    Für Zoff in der Koalition könnte auch die geplante Rochade der Liberalen und Sozialdemokraten sorgen, d.h. die Rotation der Ministerpräsidenten und der Austausch von Ministerien zwischen den beiden Parteien. Laut Koalitionsprotokoll soll dieser Wechsel Ende Mai stattfinden, wenn der Sozialdemokrat Marcel Ciolacu den Liberalen Nicolae Ciucă als Regierungschef ablöst und der letztere den Vorsitz im Senat übernimmt, der zurzeit von seiner Parteikollegin Alina Gorghiu kommissarisch wahrgenommen wird. Die Liberalen bestehen darauf, dass das Protokoll buchstabengetreu eingehalten wird, während die Sozialdemokraten die Ressorts behalten möchten, in denen die bisherigen Amtsinhaber nach Auffassung der PSD gute Arbeit geleistet haben, so etwa Sorin Grindeanu im Verkehrsministerium oder Adrian Câciu im Finanzministerium.