Tag: retraite

  • 12.03.2021 (mise à jour)

    12.03.2021 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – La
    Roumanie a décidé de suspendre temporairement l’utilisation des doses d’une
    tranche de vaccin AstraZeneca, mais les
    doses provenant des tranches sans problèmes continueraient d’être administrées.
    Cette décision survient sur toile de fond de réactions adverses sévères, voire
    des décès, rapportés dans d’autres pays suite à l’administration du sérum d’une
    certaine tranche d’AstraZeneca. Jusqu’à présent, un lien de causalité n’a pas
    été établi entre le vaccin britannique et les événements en question. La
    Roumanie a reçu 81 600 doses de la tranche ABV 2856, dont quelque 77 000 ont
    été utilisées. Le reste a été placé temporairement en quarantaine, par
    précaution, jusqu’à la fin de l’enquête de l’Agence européenne des médicaments.
    Par ailleurs, environ 100 000 doses du vaccin Moderna sont arrivés en Roumanie,
    ce vendredi. Pour accélérer la campagne d’immunisation et limiter les effets de
    la pandémie de COVID-19, la troisième étape de vaccination a démarré
    jeudi ; elle vise les personnes qui habitent les localités où le taux
    d’incidence cumulée est de 4,5 cas de contamination pour mille habitants. A
    compter de lundi prochain, cette troisième étape commencera officiellement,
    permettant à tout le monde de se faire vacciner. Les cas de coronavirus sont à
    la hausse en Roumanie, avec plus de 5.000 tests positifs et 108 décès rapportés
    ce vendredi. 1166 personnes sont actuellement hospitalisées en soins intensifs.


















    Passeport vert – Le projet d’un « passeport vert » numérique, qui
    sera présenté mercredi, à Bruxelles, prendra en compte uniquement les vaccins
    contre la COVID-19 autorisés par l’Agence européennes des médicaments, a
    déclaré un haut responsable de l’Union européenne, ce vendredi. A l’heure où
    l’on parle, seulement quatre vaccins détiennent cette autorisation, à savoir Pfizer/BioNTech, Moderna, AstraZeneca/Oxford
    et Johnson & Johnson. Le vaccin
    chinois Sinopharm, administré en
    Hongrie, y compris au premier ministre Viktor Orban, n’a pas été approuvé, tout
    comme le vaccin russe Sputnik V,
    commandé par la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie, et que l’Agence
    européenne des médicaments a commencé à examiner le 4 mars. Pendant ce temps,
    plusieurs pays ont suspendu, par précaution, l’utilisation d’une tranche de
    doses de vaccin AstraZeneca, craignant des effets secondaires de
    coagulation du sang. D’autres Etats qui administrent ce vaccin affirment ne
    s’être pas confrontés à de tels problèmes. Dix-sept Etats membres de l’UE
    ont reçu des doses de la tranche en question. La Commission européenne insiste
    sur l’application stricte des indications et conseils scientifiques de l’Agence
    européenne des médicaments, selon laquelle rien n’indique un risque accru de
    coagulation sanguine chez les individus immunisés. Le producteur AstraZeneca
    insiste sur le fait que la sécurité de son vaccin a été testée à une large
    échelle, les données collectées montrant une bonne tolérance. Aux Etats-Unis,
    le pays le plus touché par la
    COVID-19, le président Joe Biden a prononcé son premier discours en
    prime-time depuis le début de son mandat, un discours qui marque une année
    depuis le déclenchement de la pandémie et l’introduction des mesures barrières.
    Les Etats-Unis déroulent une campagne de vaccination soutenue, le leader de la
    Maison Blanche annonçant que l’objectif de 100 millions de personnes vaccinées
    pendant les 100 premiers jours de son mandat allait être réalisé plus tôt que
    prévu. Selon worldometers, plus de 119 millions
    de personnes ont été infectées par le nouveau coronavirus, dans le monde. Sur
    ce total, plus de 2,6 millions de personnes ont perdu la vie et quelque 95
    millions ont guéri.

    Vendredi Vert – Le
    ministère de l’Environnement de Bucarest a lancé aujourd’hui la campagne
    « Vendredi Vert » qui propose au Roumains de renoncer à la voiture
    personnelle et de se déplacer à vélo, à trottinette, à pied ou bien de prendre
    les transports en commun. L’objectif est avant tout de réduire la pollution
    dans les grandes villes. Selon le ministre Barna Tanczos, 60% de la pollution
    urbaine est causée par les automobiles.

    Retraites – Un projet de loi interdisant
    le cumul de la pension de retraite avec un salaire dans le système public est
    actuellement en débat public en Roumanie. La ministre du travail, Raluca
    Turcan, a fait savoir, lors d’une conférence de presse, qu’environ 35.000
    fonctionnaires touchent actuellement une retraite et un salaire. Il y aura
    aussi des exceptions à cette interdiction, par exemple, les enseignants, les
    membres de l’Académie Roumaine et les élus. L’acte normatif permet en revanche à
    un individu de continuer son activité jusqu’à l’âge de 70 ans, tant dans le
    secteur public, que dans le privé. Et c’est toujours en débat public qu’a été mis
    un projet de loi accordant davantage d’argent aux parents qui arrêtent le congé
    parental plus tôt que prévu. Il s’agit d’une augmentation de 650 actuellement à
    1500 lei (soit de 130 à 300 euros) du bonus offert aux parents qui retourneront
    au travail moins de 6 mois après la naissance de leur enfant.










    Météo – Dans
    les prochaines 24 heures, il pleuvra sur l’ensemble du territoire de la
    Roumanie. Les températures maximales se situeront entre 4° et 13°.

  • Mesures en préparation pour le marché du travail

    Mesures en préparation pour le marché du travail

    Promu par le gouvernement de coalition de Bucarest, le projet de loi qui, à certaines exceptions près, interdit le cumul de la retraite avec le salaire dans le secteur public est déjà en débat public. Après l’adoption du document, 35 000 personnes qui bénéficient actuellement des deux formes de revenus devront choisir une seule d’entre elles. Ces dispositions législatives permettent la poursuite de l’activité après l’âge de la retraite, jusqu’à 70 ans, tant dans le secteur public que dans le privé. Les personnels du secteur public devront toutefois choisir entre la retraite et le salaire. La ministre libérale du Travail, Raluca Turcan, a souligné que travailler jusqu’à 70 ans était un droit et non une obligation. Raluca Turcan :



    « C’est une option pour la personne de continuer à travailler, même si elle a atteint l’âge légal de la retraite, et qui apporte des avantages : en plus de rester active sur le marché du travail, la personne a la possibilité de toucher le même niveau de salaire qu’elle avait au moment d’atteindre l’âge de la retraite. »



    La ministre Turcan a souligné que rien n’empêchera les retraités de travailler dans le secteur privé s’ils le souhaitent, et de continuer à percevoir leur pension. Certains types de revenus seront exemptés de cette interdiction, tels que le paiement à l’heure ou les droits d’auteur. En outre, selon le projet de loi, les enseignants, les membres de l’Académie roumaine et les parlementaires élus ou encore les membres de l’administration locale en fonction au moment de l’adoption de la loi pourront continuer à cumuler la retraite et le salaire. Les sociaux-démocrates, d’opposition, critiquent avec véhémence ce document. L’ancien ministre PSD du Travail, Marius Budai, fait valoir que cette loi est une tentative de majorer l’âge de départ à la retraite. Marius Budai :



    « Faire choisir par quelqu’un qui a entre 65 et 70 ans soit la pension de retraite, soit le salaire est inconstitutionnel, et cette option est en fait une obligation de renoncer à la pension ou au salaire. »



    Les propositions, suggestions et opinions à l’égard de cette disposition législative peuvent être soumises au ministère du Travail d’ici le 20 mars. Les commentateurs s’attendent à ce que suite aux débats des députés, le projet de loi soit sérieusement modifié et bon nombre de ses dispositions – nuancées. Ils notent des différences fondamentales entre un médecin de plus de 65 ans qui reprend ses activités à son cabinet ou dans son hôpital en prenant les risques liés à la pandémie et un ancien policier qui a pris sa retraite à 45 ans et a été réembauché, avec un salaire de plusieurs milliers d’euros, dans une position confortable au ministère de l’Intérieur. À moyen et à long terme, selon la presse, les effets de la nouvelle loi seront particulièrement bénéfiques dans les institutions où différents personnages ont pérennisé leurs postes depuis des lustres et continuent d’être chefs même après la retraite, bloquant toute chance de renouveau et perpétuant des pratiques managériales héritées du communisme.


    (Trad. : Ligia)

  • Nouari Naghmouchi (Algérie) – L’âge de la retraite en Roumanie…

    Nouari Naghmouchi (Algérie) – L’âge de la retraite en Roumanie…

    La pension de vieillesse est accordée aux personnes qui ont atteint lâge normal de départ à la retraite et qui ont accompli une période minimale de cotisation au régime public de retraites. La retraite anticipée existe aussi, et peut être obtenue, au maximum cinq ans avant datteindre lâge normal de départ à la retraite, par les personnes qui ont cotisé au moins huit ans de plus par rapport à la période complète de cotisation. La retraite anticipée partielle peut être octroyée, au maximum cinq ans avant datteindre lâge normal de départ à la retraite, aux personnes qui ont accompli une période de cotisation complète ainsi quà celles qui ont dépassé la période de cotisation complète de huit ans tout au plus.



    Les personnes nées après le 1er juillet 1971 qui cotisent au régime public de retraites doivent obligatoirement contribuer à un fonds de retraites privé. Les personnes nées entre le 1er juillet 1961 et le 1er juillet 1971 qui cotisent au régime public de retraites peuvent contribuer, si elles le souhaitent, à un fonds de retraites privé.



    Voyons quelles sont les conditions à remplir. Pour bénéficier de la pension de vieillesse, une personne doit avoir atteint lâge normal de départ à la retraite et avoir cotisé pendant une période minimale de temps au régime public de retraites. Au 1er janvier 2020, l’âge normal de la retraite pour les femmes était de 61 ans ; il va progressivement augmenter pour atteindre 63 ans d’ici janvier 2030. Pour les hommes, lâge normal de départ à la retraite est de 65 ans. La période minimale de cotisation pour les femmes aussi bien que pour les hommes est de 15 ans. La période complète de cotisation pour les femmes est de 31 ans et elle augmentera progressivement pour atteindre les 35 ans en janvier 2030. La période complète de cotisation pour les hommes est de 35 ans.



    Les personnes qui ont réalisé une période complète de cotisation ont droit à la pension de vieillesse à lâge normal, et même à un âge inférieur si elles ont réalisé des périodes de cotisation dans des conditions de travail autres que les conditions normales, à savoir dans des conditions de travail spéciales ou difficiles. Dans certaines conditions prévues par la loi, lâge normal de départ à la retraite peut être également réduit pour les personnes persécutées pour des raisons politiques, les malvoyants et les personnes en situation de handicap.



    Les périodes non contributives, telles que la période pendant laquelle l’assuré bénéficie dune pension dinvalidité ou d’une indemnisation en cas dincapacité temporaire de travail, la période pendant laquelle l’assuré suit un cursus à temps plein dans lenseignement supérieur, à condition de le valider ainsi que le service militaire obligatoire, par exemple, sont prises en compte pour le calcul de la retraite à lâge normal ou à un âge normal réduit.



    Dans le système public de retraites, le montant de la pension de vieillesse est calculé sur la base de la période de cotisation accomplie, sur celle du niveau des revenus à la base du calcul des contributions sociales et en fonction de la valeur du point de retraite. Le calcul de la retraite repose sur un système de points, calculés en rapportant le salaire brut ou le revenu brut de lassuré au salaire brut national moyen, communiqué par lInstitut national de la statistique. Depuis septembre dernier, la valeur du point de retraite est de 1 442 RON (environ 296 €).



    Le montant de la retraite à un âge normal réduit, de la retraite anticipée et de la retraite anticipée partielle est calculé de la même manière que la pension de vieillesse, sauf que dans le cas de la retraite anticipée partielle, le montant de la pension est minoré par différents taux. À la date où lâge normal de la retraite est atteint, la retraite anticipée aussi bien que la retraite anticipée partielle se transforme automatiquement en pension de vieillesse. Les retraites dun montant supérieur à 2 000 RON (410 €) sont soumises à limpôt sur le revenu. Limpôt est calculé seulement pour la somme qui dépasse les 2 000 RON.



    Pour bénéficier de sa retraite, toute personne doit déposer une demande auprès de la caisse locale de retraites, accompagnée de documents prouvant que les conditions spécifiques de départ à la retraite sont remplies. Les personnes qui ont également contribué à un fonds de retraite privé recevront leur retraite du fonds en question aussi.



    Tous les types de retraite décrits sont versés mensuellement, par mandat postal ou par virement bancaire sur le compte du bénéficiaire.

  • L’imposition du régime spécial de retraite

    L’imposition du régime spécial de retraite

    Véritable thème récurrent du débat public en Roumanie, l’impôt sur le régime de retraite dit spécial puisqu’il ne respecte pas le même principe contributif, a été enfin tranché à la Chambre des députés. Réunis mercredi, les députés ont approuvé avec 307 voix pour et une seule voix contre, de soumettre à l’impôt toute somme résultant de la différence entre le régime spécial de retraite et le régime public obtenu suite à la contribution régulière au fonds de retraite.

    Concrètement, pour une différence entre 2000 lei, soit quelque 400 euros et 7000 lei, l’impôt prélevé sera de 10%, tandis que pour toute somme dépassant les 7000 lei, l’impôt passera à 85%.La décision de frapper le régime spécial de retraite d’un impôt progressif a été adoptée suite à une procédure accélérée, avec l’accord de tous les groupes parlementaires. L’ancienne ministre du Travail, la députée sociale- démocrate Olguţa Vasilescu, a assuré que le document en question respectait les normes constitutionnelles:« On a pris en considération les dispositions de la Loi de la retraite publique et si la pension d’un magistrat, d’un parlementaire ou de n’importe qui a un taux de contribution de 7000 lei maximum, elle sera soumise à un impôt de 10%. Personne ne pourra saisir par la suite, la Cour Constitutionnelle, pour se plaindre d’avoir été privé de ses droits. »

    Même point de vue de la part des leaders des députés libéraux, Florin Roman: « Peut-être qu’à l’heure où l’on parle, de nombreux juges, procureurs ou encore chefs de police ou des armées sont révoltés par l’actuelle proposition législative. Mais, elle est censée faire justice à tous les militaires, les policiers, bref à toutes ces catégories au sein desquelles il y avait des différences immenses et injustes entre ceux ayant tel ou tel grade, mais travaillant dans un bureau, et d’autres déployés sur les théâtres d’opération. »

    Selon les données fournies par la Caisse nationale des retraites, le nombre des bénéficiaires d’un régime spécial de retraite était, fin mars, de 9500 personnes. Sur ce total, 4100 étaient issus des rangs des juges et des procureurs. D’ailleurs, c’est justement à cette catégorie qu’appartient le retraité ayant la plus grande pension de Roumanie de 19000 lei, à savoir presque 4000 euros. A part les magistrats, d’autres retraités touchant des pensions spéciales sont les 150.000 anciens fonctionnaires du système de l’ordre public et de la sécurité nationale.Les analystes saluent le consensus des partis parlementaires sur ce sujet.

    La situation était pourtant prévisible. D’une part, parce que l’actuel contexte pandémique et les dépenses budgétaires qu’il suppose rendent de plus en plus improbable la majoration de 40%, cet automne, des pensions de retraite normales. Et de l’autre, parce que la Roumanie se prépare à des élections et aucun parti ne veut rater la chance de faire plaisir à son électorat à travers la mise en place de lois populistes. (trad. Ioana Stancescu)

  • La semaine du 27 au 31 janvier

    La semaine du 27 au 31 janvier

    La commémoration de la Shoah


    Une cérémonie a eu lieu en Pologne, lundi dernier, pour marquer le 75e anniversaire de la libération du camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau. Présent aux cérémonies organisées par la Pologne sur l’ancien camp nazi, le premier ministre roumain, Ludovic Orban, a affirmé que « la Roumanie, en tant qu’Etat indépendant, mais aussi en tant que pays membre de lUnion européenne, encourage la tolérance, la non discrimination et la paix, tout en restant active pour préserver la mémoire de lHolocauste ». Après avoir participé la semaine précédente, en Israël, au forum international consacré à la commémoration des victimes de la Shoah, le président roumain Klaus Iohannis a décoré lundi plusieurs survivants de la tragédie et des institutions qui travaillent pour préserver la mémoire de lHolocauste.


    Les régimes spéciaux de retraite en Roumanie


    Le Parlement roumain sest réuni en session extraordinaire, de lundi à mercredi, pour débattre de l’abrogation des soi-disant retraites « spéciales », ainsi que pour permettre au cabinet Orban d’engager sa responsabilité pour modifier la loi électorale et revenir à deux tours de scrutin pour l’élection des maires. La Chambre des députés a adopté mardi la suppression des régimes spéciaux de retraite dans le cas de plusieurs catégories de fonctionnaires, à savoir : sénateurs et députés, juges et procureurs, personnel auxiliaire des tribunaux et des Parquets, fonctionnaires publics au statut spécial, membres du corps diplomatique, consulaire et de la Cour Constitutionnelle, ainsi que pilotes et personnel aéronautique. Jusqu’ici, ceux-ci recevaient tous des pensions de retraite qui ne respectaient pas le principe de la contributivité et qui pouvaient atteindre des montants jusquà 15 fois supérieurs à la pension de retraite moyenne du régime de base. Les seuls à être épargnés par cette réforme sont les anciens militaires, policiers et officiers de renseignement. Les juges de la Haute Cour de cassation et de justice et le Conseil supérieur de la magistrature ont décidé de saisir la Cour constitutionnelle. Les magistrats affirment que lélimination des régimes spéciaux de retraite est inconstitutionnelle dans son ensemble et quelle transgresse « brutalement » les principes de l’indépendance et de l’inamovibilité des juges. La Cour constitutionnelle de la Roumanie devrait débattre les saisines de linstance suprême et de lAvocat du peuple, léquivalent roumain du Défenseur des droits, le 18 mars prochain.


    La première motion de censure contre le gouvernement libéral de Bucarest


    Le Parti social-démocrate (PSD), en opposition, a déposé jeudi la première motion de censure contre le gouvernement libéral dirigé par Ludovic Orban. La démarche des sociaux-démocrates fait suite à la décision du cabinet Orban d’engager sa responsabilité pour modifier la loi électorale et revenir à deux tours de scrutin pour l’élection des maires, environ six mois avant le scrutin prévu cet été. Le texte de la motion intitulée « Le gouvernement Orban/Parti national libéral – La privatisation de la démocratie roumaine » accuse l’actuel Exécutif de violer les normes européennes en modifiant la loi électorale juste avant les élections. Les PSD reproche également aux libéraux leur manière unilatérale d’adopter ce texte de loi, sans consultations ni débats. Pour leur part, les libéraux affirment que lélection des maires en deux tours de scrutin leur confère plus de légitimité et de représentativité. Les sociaux-démocrates ont déjà déclaré compter sur un nombre suffisant de voix pour faire passer la motion de censure. En réplique, le premier ministre, Ludovic Orban, a dit attendre le résultat du vote avec sérénité et a rappelé ses objectifs, à savoir une gouvernance stable et la victoire aux prochaines élections législatives et municipales.


    La position de la Roumanie quant au plan de paix américain pour le Proche-Orient


    Toute démarche qui vise à résoudre le conflit israélo-palestinien au bénéfice des deux parties est à saluer, à déclaré mercredi le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu. Le ministre faisait référence au plan de paix pour le Proche Orient présenté mardi par le président des Etats-Unis, Donald Trump. M. Aurescu : « Ce plan proposé par les Etats-Unis représente une occasion de relancer les efforts si nécessaires pour trouver une solution négociée et viable au conflit israélo-palestinien. La Roumanie continuera à plaider pour une solution durable de ce conflit, sur la base dun accord complet et équitable à deux Etats, Israël et Palestine, qui cohabitent en paix. »


    Le ministre roumain a rajouté que la Roumanie participerait activement au processus de consultation lancé par lUnion européenne et qui devrait aboutir à une position commune et unitaire, basée sur les principes du droit international et du cadre juridique défini par lOrganisation des Nations unies.



    La Roumanie et la Grande Bretagne post Brexit


    Pour la première fois dans lhistoire, un Etat membre quitte lUnion européenne. A partir du vendredi 31 janvier, à minuit, le Royaume-Uni ne fait plus partie de lUE. A Bucarest, lors d’une réunion avec les représentants britanniques du milieu d’affaires basés en Roumanie, le premier ministre Ludovic Orban a déclaré soutenir la négociation dune future relation bilatérale approfondie entre Londres et Bruxelles. De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a affirmé dans une interview que le Royaume-Uni restait un partenaire stratégique très important de la Roumanie. Bogdan Aurescu a aussi souligné que la situation des ressortissants roumains en Grande Bretagne à lissue la période de transition était un sujet de préoccupation pour Bucarest. Le ministre a alors exprimé son souhait que lUE mène des négociations unilatérales avec Londres concernant les droits de tous les citoyens européens. Les citoyens roumains vivant en Grande Bretagne depuis au moins cinq ans peuvent demander, avant juin 2021, le statut de résident, ce qui leur permettra de rester sur le territoire britannique à lavenir. (Trad. Elena Diaconu)


  • 27.01.2020 (mise à jour)

    27.01.2020 (mise à jour)

    Holocauste – Le premier ministre roumain, Ludovic Orban, a participé lundi en Pologne à la commémoration des 75 ans écoulés depuis la libération du camp d’extermination nazi d’Auschwitz-Birkenau. Les cérémonies officielles ont été organisées par les autorités de Varsovie à l’occasion de la Journée internationale de commémoration des victimes de l’Holocauste. Y ont participé plus de 200 survivants et des délégations d’une cinquantaine de pays. Le président polonais, Andrzej Duda, a déposé des couronnes en face du Mur dit de la Mort, où les soldats nazis ont mitraillé des milliers de Juifs. Pour sa part, le président israélien a affirmé que l’antisémitisme et le racisme doivent être combattus sans compromis. Le gouvernement roumain, lit-on dans le communiqué reconfirme l’engagement de poursuivre ses démarches en matière d’assumer le passé, d’éduquer le public, d’étudier l’Holocauste et de commémorer ses victimes. La semaine dernière, le président roumain, Klaus Iohannis a participé en Israël à un forum international consacré à la commémoration des victimes de l’Holocauste. Lundi, il a décoré plusieurs survivants de l’Holocauste.

    Parlement – Le Parlement roumain se réunit en séance extraordinaire du 27 au 29 janvier pour débattre de l’élimination des régimes spéciaux de retraite et de l’engagement de la responsabilité politique du gouvernement pour l’élection des maires en deux tours de scrutin. Les sociaux-démocrates, soutenus par l’Union démocrate magyare de Roumanie ont annoncé leur intention de déposer vendredi, une motion de censure contre le gouvernement Orban. Le chef de l’Etat a affirmé que si la motion passe, il proposera toujours Ludovic Orban pour le fauteuil de premier ministre. Côté retraites, le premier ministre et président du PNL, Ludovic Orban a annoncé que son parti avait décidé qu’elles soient fondées sur le principe de contributivité, à l’exception du régime spécial dont bénéficient les militaires. Le président par intérim du PSD, Marcel Ciolacu affirme que le projet de loi initié par le PNL est contraire à la Constitution puisqu’il élimine justement le régime spécial de retraite dont bénéficient les magistrats. Fusion – Les deux partis politiques à l’intérieur de l’Alliance USR PLUS, d’orientation libérale, pourraient fusionner. Lors d’une réunion commune organisée lundi, les bureaux des deux formations ont décidé de solliciter aux organisations la mise en place, en juillet, d’un congrès sur ce thème. Par ailleurs, les filiales USR et PLUS sont encouragées à désigner des candidats communs aux prochaines élections locales.

    Virus – Les autorités de Bucarest souhaitent mettre en place des scanners thermiques dans les aéroports de Roumanie. Il s’agit d’équipements qui peuvent détecter les personnes dont la température corporelle est supérieure aux 38 degrés, la fièvre étant d’ailleurs un des symptômes du nouveau coronavirus. A l’heure où l’on parle, un seul patient est suspecté d’avoir contracté le nouveau virus sans que le diagnostic soit confirmé. Par ailleurs, les autorités chinoises intensifient les mesures de prévention de la propagation du virus, qui a déjà tué plus de 80 personnes. Les autorités de Pékin ont ajourné la rentrée scolaire et renforcé les restrictions de voyage alors que le port d’un masque de protection est désormais obligatoire. Le coronavirus qui provoque une pneumonie grave s’est répandu en Europe, aux Etats-Unis et en Australie. Les symptômes sont la toux sévère, la fièvre et la respiration difficile.

    Grippe – Une autre personne est décédée en Roumanie à cause de la grippe saisonnière, portant à 4 le bilan des décès dus à ce virus. Il s’agit d’un homme âgé de 43 ans, du compté de Sibiu, dans le centre. Plusieurs établissements scolaires ont fermé leurs portes en raison des infections respiratoires. Les médecins rappellent que l’unique méthode de prévention est la vaccination. Le nombre des Roumains à se faire vacciner contre la grippe jusqu’ici est supérieur à celui de l’année dernière, lorsque 200 personnes sont décédées suite aux complications produites par la grippe.

    Météo – Le temps restera couvert dans les 24 prochaines heures. Pourtant, les températures continueront à dépasser la moyenne saisonnière. Les météorologues prévoient des températures maximales de 3 à 12 degrés, avec 10 degrés dans la capitale.

  • 18.12.2019

    18.12.2019

    Révolution – A Timisoara (ouest), poursuite des manifestations consacrées au 30e anniversaire de la chute du communisme en Roumanie. Pour rappel, le 18 décembre 1989, des manifestants ont été tués par balle sur les marches de la Cathédrale orthodoxe de Timisoara, 43 cadavre ayant été volés de la morgue de Hôpital départemental pour être emmenés à Bucarest et incinérés par la Securitate, la police politique du régime communiste, afin d’effacer les traces des crimes. Hier, c’était une journée de deuil à Timisoara, à la mémoire de martyrs de la révolution.

    Budget – Le projet de la Loi du budget de l’Etat et celui de la Loi du budget des assurances publiques pour 2020 sont en débat public que le site du ministère des Finances de Bucarest. Le budget 2020 table sur une croissance économique de 4,1%, sur un déficit d’environ 3,6% et sur un taux moyen d’inflation de 3,1%. Des majorations budgétaires visent la Défense, l’Education, la Culture et les Affaires intérieures, tout comme le ministère de l’Emploi et celui des Fonds Européens. Par contre, les ministères de la Santé, des Affaires étrangères, de l’Agriculture et du Développement régional verront diminuer leurs budgets en 2020. Pour sa part, le président Klaus Iohannis s’est dit satisfait de ce projet. En même temps, l’objectif du gouvernement est que la Loi du budget soit adoptée avant la fin de l’année.

    Retraites – 6 milliers de greffiers protestent ce mercredi en Roumanie pour dénoncer la loi qui supprime les régimes spéciaux de retraite. L’activité des tribunaux est donc bloquée. Selon greffiers, le ministère de la Justice a déjà exprimé sa position favorable au maintien des régimes spéciaux de retraites pour les greffiers et demandé que les débats sur l’initiative législative qui les supprime soit reporté pour lui permettre de déposer un point de vue officiel écrit. Néanmoins le projet qui abroge les régimes spéciaux de retraite a été adopté. En même temps, à l’ordre du jour de la Chambre des députes l’on retrouve un projet de loi déposé par les libéraux qui supprime les régimes spéciaux de retraite pour plusieurs catégories de salariés, dont les parlementaires, les magistrats et les fonctionnaires publics au statut spécial. Y font exception les militaires et les policiers. Mardi, la commission de travail de la Chambre des députés a donné son avis favorable à ce projet de loi, et c’est maintenant à la Chambre des députes de prendre la décision finale, ce mercredi. Elle doit aussi s’exprimer au sujet de deux autres projets ayant un impact budgétaire majeur, l’un visant à doubler les allocations familiales, l’autre portant sur la baisse de la TVA de 19 à 16%.

    Militaires – Le ministre roumain de la Défense, Nicolae Ciuca, le ministre de l’Intérieur, Marcel Vela, et le chef de l’Etat-major de la Défense, le général – lieutenant Daniel Petrescu ont effectué une visite de travail en Afghanistan. Selon un communiqué du ministère de tutelle, le ministre Nicolae Ciuca s’est rendu sur les bases militaires de Kandahar (sud) et de Kabul, où il a rencontré les militaires roumains déployés sur place, ainsi que le général – lieutenant Giles Hill, le remplaçant du commandant de la Mission de l’OTAN Resolute Support. Les deux responsables se sont penchés sur la situation de sécurité en Afghanistan, sur la contribution de la Roumanie à la Mission mentionnée, sur le soutien accordé par les militaires américains d’Afghanistan aux militaires roumains, tout comme sur les plans du Commandement multinationale pour 2020. Notons que la Roumanie est le 6e contributeur en termes d’effectifs sur ce théâtre d’opérations et qu’elle compte à présent 1200 militaires déployés dans des missions à l’étranger, dont 775 en Afghanistan. Depuis 2002, lors des missions de combat exécutées sur les théâtres d’opérations d’Afghanistan, Irak et Kosovo, 30 militaires roumains ont perdu la vie, dont 27 en Afghanistan.

    Minorités – Par des politiques fondées sur le respect, sur la reconnaissance réciproque des droits et des valeurs, sur la tolérance, le dialogue et la représentations démocratique au niveau politique et institutionnel, la Roumanie est devenue un des modèles les plus appréciés en matière de protection des droits de l’homme. C’est ce qu’a déclaré aujourd’hui le chef du gouvernement de Bucarest, Ludovic Orban, à l’occasion de la Journée des Minorités nationales de Roumanie. « Ces 30 dernières années, la société roumaine a évolué du multiculturalisme à l’inter-culturalisme, démontrant que la diversité ne signifie pas division, mais un avantage pour tous », a encore ajouté le premier ministre. Notons qu’à présent 18 minorités ethniques vivent en Roumanie, dont 17 dont représentées au Parlement par un député, alors que l’Union démocrate – magyare de Roumanie (UDMR), représentante de la minorité hongroise compte 21 mandats de député et 9 mandats de sénateur. Elle est représentée au Parlement de la Roumanie depuis 1990, alors que depuis 1996 elle a été à plusieurs reprises partenaire au sein de la coalition qui assumait la gouvernance. Depuis l’adhésion de la Roumanie à l’UE, en 2007, l’UDMR a aussi des membres au Parlement Européen.

    Météo – La météo est extrêmement douce en Roumanie pour cette période de l’année, printanière même, avec des températures maximales qui iront de 9 à 19 degrés. 12 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Les perspectives de la retraite en Roumanie

    Les perspectives de la retraite en Roumanie

    Environ 54% des Européens envisagent de rester actifs après l’âge de la retraite, constate une enquête réalisée récemment par une importante banque européenne dans 15 pays dont 13 d’Europe. Au niveau européen, un quart de la population seulement s’attend à avoir le même niveau de vie après la retraite. Les Roumains, eux, sont encore plus pessimistes. 63% des Roumains interrogés estiment qu’ils seront obligés de travailler après l’âge de la retraite tout simplement pour pouvoir payer leurs factures.

    Pour mieux comprendre cet état de choses, nous avons invité au micro Manuela Stănculescu, sociologue à l’Institut de recherches sur la qualité de la vie. A son avis, il s’agit là avant toute chose d’opinions et d’attentes comparables aux réponses des enquêtes sur le bonheur personnel ou sur la direction dans laquelle se dirige tel ou tel pays.

    Qui plus est, ces sondages mettent en lumière des comportements et des mentalités, affirme Manuela Stănculescu : « Les Roumains ont un certain type de comportement. Cela ne fait que quelques années que certains d’entre eux ont commencé à se faire des plans sur le long terme. Par exemple : ils pensent à leur retraite. A cause de notre passé communiste, nous avons tendance à penser toujours que « la retraite viendra ». Comme si elle nous était donnée en cadeau. Par contre, les étrangers savent qu’ils doivent se préoccuper tous seuls de leur retraite. De plus, à l’étranger, il existe plusieurs instruments et possibilités financières pour planifier sa retraite. Les Occidentaux sont habitués à ce type de pensée dès leurs années d’école. En Roumanie, cela ne s’apprend pas à l’école, ni en famille. Ce n’est que dernièrement, et uniquement au niveau de la classe moyenne supérieure, que l’on remarque ce type de comportement : planifier ses vacances ou planifier l’éducation des enfants à l’étranger. Ces pratiques n’existaient pas auparavant. »

    Autrement dit, une grande partie des Roumains, à l’instar d’autres Européens de l’Est marqués par le communisme, doivent comprendre que planifier sa retraite est tout simplement une responsabilité personnelle à assumer. La même mentalité fait surface au moment où il est question d’économiser. Dans ce cas, les conditions de vie comptent pour beaucoup. Et pour cause. 69% des Roumains affirment ne pas réussir à épargner en raison des revenus trop bas. A la pauvreté et aux mentalités s’ajoute une raison très concrète : l’offre des institutions bancaires et financières, ajoute Manuela Stănculescu.

    Elle explique les causes réelles du taux si bas des économies chez les Roumains : « Premièrement, le niveau de pauvreté de la population est très élevé. Beaucoup de gens ne peuvent pas faire des économies parce qu’ils n’ont rien à mettre de côté. Deuxièmement, épargner n’est pas une pratique très répandue. C’est parce qu’il n’y a pas d’éducation en ce sens. Le problème des pays ex-communistes, c’est justement l’absence d’éducation financière dans les écoles. Troisièmement, il n’y a pas de diversité de produits financiers qui encouragent les économies, car en Roumanie, les banques ne proposent pas suffisamment de produits bancaires ou financiers de ce type, comme c’est le cas dans le reste de l’Europe. »

    Néanmoins, les perceptions et les attentes de la population sont soutenues, partiellement du moins, par des données concrètes. Depuis 2009 déjà, la Banque Mondiale avertissait que le déficit des retraites en Roumanie dépassera les 5% du PIB avant 2020 et que ce déficit continuera à se creuser, pour stagner par la suite et arriver à 6,2% du PIB en 2050. Ces déficits sont engendrés par le rythme de vieillissement de la population, mais aussi par les coûts de transition d’une partie des contributions du 1er Pilier vers le 2e Pilier.

    En 2009, au moment de ces prévisions, la Roumanie venait de réformer son système de retraites pour le structurer autour de trois Piliers : le 1er Pilier, les retraites assurées par le système public, gérées par l’Etat et financées par le budget de la sécurité sociale ; le 2e Pilier, obligatoire à ce moment-là pour les moins de 35 ans et optionnel pour les 35-45 ans, avec des retraites assurées par les contributions obligatoires aux fonds privés de pensions ; et le 3e Pilier, un système facultatif de retraites entièrement géré par des compagnies privées.

    Pour le moment, un peu plus de 7 millions de Roumains contribuent au 2e Pilier. Pour ce qui est du 3e Pilier, 410.000 personnes cotisaient pour une retraite privée fin 2016. C’est, selon les interprétations, le nombre de Roumains qui avaient compris que la planification de leur retraite était aussi une question de choix individuel ou bien celui de personnes qui avaient les moyens de cotiser, en plus de la pension d’Etat obligatoire, à une pension privée.

    Pour conclure, le pessimisme des Roumains relatif à la nécessité de continuer à travailler après l’âge de la retraite s’explique par le niveau de vie actuel, mais aussi par des données concrètes.

    Manuela Stănculescu revient avec des détails : « Les problèmes liés aux retraites futures ont trois sources principales. La première est le vieillissement de la population. Nous traversons actuellement un processus de vieillissement, ce qui fait que dans 10-20 ans, il y aura de plus en plus de personnes à l’âge de la retraite soutenues par de moins en moins de personnes actives. Cela mettra beaucoup de pression sur le fonds de retraites. La deuxième raison d’inquiétude est liée à l’économie informelle, très développée en Roumanie. A court terme, c’est une manière de survivre, mais c’est ce qui nous « tuera » à long terme. Travailler au noir, sans déclarer ses revenus, se traduit par des retraites soit très faibles, soit inexistantes. Enfin, la troisième cause est l’immigration, souvent liée au travail au noir. Il existe des personnes qui travaillent à l’étranger sans être déclarées et qui, lorsqu’elles reviennent au pays, touchent le salaire minimum ou bien elles n’ont aucune forme de revenu. Souvent, ces personnes repartent à l’étranger pour faire la même chose. Pour le moment, elles arrivent à s’en sortir, mais elles ne cotisent pour aucun système, ni en Roumanie, ni à l’étranger. Il y aura, à l’avenir, des générations qui, à cause de tout cela, traverseront de grandes difficultés. Nous pourrons commencer à parler de la pauvreté des retraités en Roumanie. C’est possible que, dans un avenir assez proche, ils soient la principale catégorie exposée à la pauvreté. Pour le moment, ce sont les enfants et les jeunes qui se trouvent en dessous de ce seuil de pauvreté absolument inadmissible pour toute société. »

    C’est peut-être justement en prenant en compte l’amélioration de la situation des jeunes que le système des retraites pourrait devenir plus soutenable. (Trad. Valentina Beleavschi, Elena Diaconu)

  • 19.12.2018 (mise à jour)

    19.12.2018 (mise à jour)

    Motion – Jeudi, le Parlement de Bucarest examinera et votera la motion de censure contre le cabinet Dancila déposée, la semaine dernière, par l’opposition. 163 députés et sénateurs du Parti National Libéral (PNL), de l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et du Parti du Mouvement Populaire (PMP) ainsi que des parlementaires non affiliés ont signé le document. Toutefois, 233 voix sont nécessaires pour faire tomber le cabinet Dancila. Les signataires du document ont qualifié l’actuel gouvernement « d’association de malfaiteurs » qui détruit l’Etat de droit et la stabilité économique et politique du pays dans un moment d’instabilité internationale. Le leader libéral, Ludovic Orban, a appelé les parlementaires à voter la motion. Pour sa part, le président de l’UDMR, Kelemen Hunor, a annoncé que les parlementaires de l’Union seront présents en salle jeudi, mais qu’ils s’abstiendront. Selon lui, les initiateurs de la motion n’ont ni un programme transparent de gouvernance, ni un premier ministre capable de se porter candidat à la tête du pays. L’opposition, a encore affirmé M. Hunor, soit n’est pas capable, soit elle ne veut pas gouverner.



    Bourse – Les milieux économiques de Roumanie ont tiré mercredi la sonnette d’alarme quant aux possibles effets négatifs que les taxes annoncées mardi par le gouvernement pourraient avoir. Mercredi matin, la bourse de Bucarest a ouvert en nette baisse. Les actions des banques et des compagnies énergétiques ont enregistré des pertes significatives de 10 à 20%, tandis que la confiance des investisseurs est en berne après l’annonce faite par le gouvernement, selon la Chambre de commerce américaine de Roumanie qui a demandé le retrait immédiat du projet du décret d’urgence visant les nouvelles mesures fiscales. Rappelons-le, mardi, le ministre Eugen Teodorovici a annoncé que le gouvernement taxera les banques d’une soi-disant « taxe sur l’avarice » calculée en fonction de l’évolution de l’indice ROBOR. Par ailleurs, un paquet de mesures à l’intention des compagnies énergétiques sera également mis en place. Il supposera une contribution de 3% de leur chiffre d’affaires, le plafonnement du prix du gaz naturel et le contrôle des prix sur le marché de l’électricité. Sur la scène politique, ALDE, le partenaire du PSD au sein de la coalition au pouvoir, insiste sur la nécessité de l’adoption d’une ordonnance d’urgence visant les nouvelles mesures de fiscalité. Pour sa part, l’opposition critique cette démarche qui, dit-elle, portera atteinte à l’économie.

    Cour Constitutionnelle – La Cour constitutionnelle de Roumanie a décidé mercredi de l’existence d’un conflit juridique de nature constitutionnelle entre le gouvernement et le président du pays, Klaus Iohannis, après que ce dernier a reporté la nomination des deux ministres, part d’un remaniement plus ample du Cabinet. Le 7 décembre, la première ministre, Viorica Dăncilă avait annoncé que le gouvernement avait saisi la Cour constitutionnelle en l’absence de décision présidentielle à l’égard de la nomination des nouveaux titulaires aux Transports et au Développement régional. Le président avait antérieurement déjà refusé la nomination de Lia Olguţa Vasilescu à la tête des Transports et d’Ilan Laufer au Développement régional. Selon la première ministre Viorica Dăncilă, l’analyse prolongée du chef de l’Etat sur les nouvelles propositions avancées pour ces deux postes ministériels- Lia Olguţa Vasilescu au Développement régional et Mircea Draghici aux Transports- outrepasserait la loi et pourrait être considérée comme du « refus arbitraire ». Klaus Iohannis avait annoncé attendre la décision de la Cour avant de prendre ses dispositions.

    CSAT – A Bucarest, la séance du Conseil suprême de défense du pays (CSAT), suspendue par le président Klaus Iohannis, le 11 décembre, à la demande des membres du Conseil, a repris mercredi. Lors de la réunion Klaus Iohannis a annoncé que le programme d’équipements 2019-2028 de l’Armée roumaine a été approuvé. Par la même occasion, le Conseil a approuvé les forces militaires qui seront déployées l’année prochaine dans les théâtres d’opérations, hors des frontières nationales. 1902 militaires roumains seront présents dans les théâtres d’opérations internationaux, soit 127 de plus par rapport à 2018. Aussi, le ministère de l’Intérieur participera à l’effort avec 759 militaires et policiers sous les bannières de l’UE, OSCE, OTAN et des Nations-Unis. La Roumanie poursuivra son engagement dans l’opération de l’OTAN en Afghanistan « Resolute Support », et maintiendra sa contribution aux opérations alliées dans les Balkans de l’Ouest. Un détachement d’hélicoptère de transport et d’évacuation participera, en première, à la mission des Nations-Unis au Mali.


    Retraite – La Chambre des députés a adopté ce mercredi la loi sur les retraites, après que les députés ont accepté mardi un amendement de l’UDMR. Rejeté dans un premier temps par la Commission du travail, l’amendement vise les droits des personnes porteuses de handicap. Ainsi a-t-on approuvé l’octroi de la pension d’ancienneté pour toutes les personnes atteintes de handicap grave, à condition qu’elles aient accompli au moins un tiers de la durée maximale de cotisation retraite. Le projet est passé avec 193 votes pour, un contre et 14 abstentions. La nouvelle loi de la retraite stipule, entre autres, qu’une personne ne peut bénéficier de retraite et d’assurances sociales que si elle a accompli la durée de cotisation retraite minimale requise, qui est de 15 ans. Eliminer les iniquités, accorder au conjoint survivant le droit le plus avantageux et aux mères de trois enfants la possibilité de prendre leur retraite 6 ans plus tôt, voilà quelques-unes des nouveautés de cette loi, a souligné Olguţa Vasilescu, députée sociale-démocrate et initiatrice du projet législatif en question, à l’époque où elle était ministre de l’Emploi. Et elle d’ajouter que suite à la majoration progressive de la pension de retraite, le point de retraite atteindra d’ici 2020 les 400 euros.

    Météo – Il gèle en Roumanie où le thermomètre indique des températures minimales de -14 à -2 degrés, tandis que celles maximales iront de -7 à 3 degrés. Le ciel demeure couvert et le brouillard persiste dans le sud et l’est du pays. Plusieurs départements du pays ont été fortement touchés par les chutes de neige des derniers jours qui ont perturbé le trafic routier, ferroviaire, maritime et aérien.

  • 26.11.2018 (mise à jour)

    26.11.2018 (mise à jour)

    Saison croisée France – Roumanie – Le président roumain Klaus Iohannis se trouve en visite officielle à Paris pour le lancement de la Saison croisée France – Roumanie, dont l’inauguration aura lieu mardi au Centre Georges Pompidou, en présence du chef de l’Etat roumain et de son homologue français Emmanuel Macron. Les deux chefs d’Etat visiteront également l’atelier de Brancusi, une exposition consacrée à la blouse roumaine dans les ouvrages d’Henri Matisse et du peintre roumain Theodor Pallady ainsi que les expositions de trois grands artistes roumains contemporains : Ciprian Mureşan, Şerban Savu et Adrian Ghenie. Les pourparlers entre les présidents roumain et français viseront à mettre en lumière le caractère spécial des relations bilatérales et porteront notamment sur le renforcement du partenariat stratégique et de la coopération économique et sur le rôle de la communauté roumaine en France. La Saison croisée France – Roumanie comportera plus de 400 événements qui auront lieu en France du 28 novembre au 17 avril prochain et continueront en Roumanie du 18 avril au 14 juillet 2019. Les manifestations viseront une multitude de domaines, dont la culture, l’éducation, l’innovation et l’entrepreneuriat, la gastronomie, le tourisme, le sport, sans oublier la coopération entre les communautés locales.

    Conflit naval – Le chef de l’Etat ukrainien, Petro Porochenko, a signé lundi un décret instaurant la loi martiale à partir du 28 novembre, pour une durée de trente jours, annonce la présidence. Il faut le feu vert du parlement pour que ce décret entre en application. Cette décision fait suite au grave incident naval qui s’est produit dimanche dans le détroit de Kertch quand des navires de patrouille russes ont attaqué et capturé 3 navires ukrainiens près de la Péninsule de Crimée. Au moins deux marins ukrainiens ont été blessés lors de cet incident. Les Russes affirment que les Ukrainiens étaient entrés illégalement dans les eaux territoriales de la Russie, tout en ignorant leurs avertissements. Les représentants du ministère roumain des AE ont exprimé ce lundi leur profonde inquiétude quant à ce conflit naval. Selon la diplomatie de Bucarest, l’agression et la violation de la législation internationale mettent en danger la sécurité de l’ensemble de la région. La Roumanie soutient pleinement l’intégrité et la souveraineté territoriale de l’Ukraine et le droit de celle-ci d’utiliser ses eaux internationales.

    Cimetière militaire – Inauguration ce lundi, en Russie, près de la localité d’Apcheronsk, dans la région de Krasnodar, du 2e cimetière des héros roumains tombés sur le font est dans la Seconde Guerre Mondiale. Selon le correspondant de Radio Roumanie en Fédération de Russie, y ont été ré-inhumés 88 soldats et officiers morts au combat sur le front de la région de Kuban. Ce cimetière roumain fait partie d’un ensemble mémorial, avoisinant des cimetières similaires allemand, slovaque et hongrois, alors que cette action s’inscrit dans les efforts visant à faire perpétuer le respect envers ceux qui ont donné leurs vies pour la patrie. Le premier cimetière roumain a été inauguré en 2015 à Rossochka, près de Volgograd d’aujourd’hui, l’ancien Stalingrad. Y sont inhumées les dépouilles mortelles de 1644 soldats roumains.

    Démission – Le vicepremier ministre et ministre roumain du Développement, Paul Stanescu, a démissionné lundi de toutes les fonctions qu’il occupait au sein du gouvernement. Son geste intervient peu de temps après que la cheffe du gouvernement, Viorica Dancila, avait déclaré lui avoir demandé la démission sans que M. Stanescu accepte. Le leader social- démocrate, Liviu Dragnea, a affirmé lundi que le parti décidera la semaine prochaine de la voie à suivre si le chef de l’Etat continue à refuser la nomination de nouveaux ministres. Rappelons-le, la semaine dernière, le président Klaus Iohannis a accepté six nouvelles propositions de ministres, tout en rejetant deux: celle de Lia Olguta Vasilescu aux Transports et d’Ilan Laufer au Développement régional. Du coup, le comité exécutif du PSD a proposé Mircea Draghici aux Transports et Lia Olguta Vasilescu au Développement régional. Pour laisser sa place, le ministre Lucian Sova a démissionné vendredi de la tête du Ministère des Transports. En revanche, Klaus Iohannis a précisé qu’aucun changement ministériel n’aura lieu d’ici le 1 décembre, jour de la Fête nationale de la Roumanie. Il s’est dit mécontent, car en deux ans de gouvernance, la coalition au pouvoir formée du PSD et de l’ALDE a déjà changé environ 70 ministres, ce qui est beaucoup trop à son avis.

    Pensions de retraite – Le Sénat roumain a adopté lundi, en réunion plénière, le projet de loi sur le système public des pensions de retraite. Aux dires des sénateurs issus de la coalition PSD-ALDE, au pouvoir, le projet se propose de corriger les iniquités du système. La croissance progressive de la valeur du point de retraite d’ici 2021, la diminution de l’âge de la retraite pour certaines catégories de salariés ou encore la prise en compte des années d’études consacrées à préparer une maîtrise ou une thèse de doctorat dans le calcul de l’ancienneté figurent parmi les principales modifications stipulées par le projet. Parmi les nouveautés, mentionnons le fait que les femmes ayant rempli cette période minimale de cotisation et qui ont donné naissance à 3 enfants bénéficieront d’une réduction de 6 ans de l’âge du départ à la retraite. Le projet sera avancé sur la table de la Chambre des députés dont le vote est prévu en décembre, selon le ministre du Travail, Marius Budai. L’opposition a critiqué le projet.



    Radio – Production du Théâtre national radiophonique, la pièce « La confession » figure sur la liste courte des prix BBC Audio Drama Awards 2019, dans la section du meilleur radio- drame européen. Elle est réalisée par Ilinca Stihi, sur un scénario de Doina Papp d’après le roman « Les démons » de Dostoievski. Les prix BBC Audio Drama récompensent l’originalité et la qualité des productions audio diffusées aussi bien sur les ondes qu’en ligne. Les finalistes seront annoncés le 8 janvier et la cérémonie aura lieu le 3 février au Théâtre radiophonique de la BBC Broadcasting House à Londres.

    Sondage – Une nouvelle enquête Eurobaromètre, publiée ce lundi, montre que les Roumains sont les Européens les plus inquiets face à un possible manque de transparence dans le processus électoral. En Roumanie, les citoyens souhaiteraient un plus d’informations et de candidats jeunes pour se sentir motivés de se présenter aux urnes. Selon le sondage, les Roumains se disent inquiets par les personnes qui votent sans avoir le droit, par celles qui votent à plusieurs reprises ou par celles auxquelles on impose tel ou tel candidat. D’ailleurs, 66% des Roumains, de 5% de plus que la moyenne européenne, craignent une manipulation des résultats des processus électoraux. Quant aux Roumains censés se présenter aux urnes ailleurs qu’en Roumanie, 43% d’entre eux préfèrent voter à l’ambassade ou au consulat et seulement 32% en ligne. L’enquête Eurobaromètre Démocratie et élections a été menée en face à face au domicile de plus de 27000 personnes interrogées, dans 28 États membres de l’UE.


    Commerce en ligne – Les Roumains achètent peu en ligne et demeurent encore réticents par rapport à ce type de commerce, comme le montrent les derniers chiffres publiés lundi par Eurostat. 23% des utilisateurs roumains d’internet se sont lancés dans l’aventure, par rapport à une moyenne européenne situé à 68%. Avec 86% des acheteurs en ligne rapportés au total des utilisateurs d’internet, les Anglais se sont hissés sur la première marche du podium, suivis de près par les Suédois (à 84%), les Danois, les Allemands, les Luxembourgeois et les Hollandais, tous bénéficiant d’une proportion de 82% de consommateurs en ligne. Le peloton européen est fermé par le Chypre (à 39%), ainsi que par la Roumanie et la Bulgarie (les deux à 27%). L’étude montre encore la prédilection des jeunes, situés dans la tranche d’âge 16/24, d’utiliser ce moyen pour faire leurs achats.

    Météo – Ciel couvert et nuageux dans les 24 heures à venir, avec des précipitations signalées partout en Roumanie. Il neigera sur le nord-est et en altitude, tandis que des pluies tomberont sur le reste du relief. Le vent soufflera plutôt fort à l’extérieur de l’arc des Carpates. Les températures minimales iront de -3 à 8 degrés et celles maximales de -2 à 10 degrés.

  • 10.10.2018 (mise à jour)

    10.10.2018 (mise à jour)

    Retraites – Le gouvernement de Bucarest a approuvé mercredi le projet de loi du système public de retraites qui sera à présent, envoyé au Parlement. La ministre du Travail, Olguta Vasilescu, a précisé qu’il n’y aura pas de diminutions des pensions, ni des changements concernant l’âge de la retraire ou encore la période de cotisation. Sur l’ensemble des modifications, mentionnons une bonne nouvelle pour les diplômés de l’enseignement supérieur : même si elles ne sont pas comptabilisées, leurs années de master et de doctorat seront prises en compte dans le calcul de la future pension de retraite à hauteur de 0,25 points pour chacune de ces années. Le nouveau projet vise à augmenter les retraites et à éliminer les iniquités du système. Entre autres, le paiement des retraites devrait se faire uniquement selon la contribution de chacun, et les retraités à ancienneté égale, mais qui sont partis à la retraite dans des périodes différentes toucheront le même montant. La future loi devrait s’appliquer par étapes jusqu’en 2021, quand elle entrera intégralement en vigueur. Plus de 5 millions de retraités roumains en bénéficieront. Environ 150 représentants des retraités de tout le pays ont protesté aujourd’hui devant le siège du gouvernement; leur principale revendication a été la hausse du point de retraite à 45% du salaire moyen brut.

    Infractions – Le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, a fait savoir que le gouvernement a adopté mercredi un décret d’urgence afin de rendre opérationnelle la Section chargée de l’investigation des infractions dans le domaine de la justice. Aux dires du ministre Toader, cette section se chargera d’ici le 23 octobre de tous les dossiers concernant les magistrats, y compris des ceux déjà solutionnés. Au terme de la loi, cette section devrait commencer son activité six mois après l’entrée en vigueur de la loi, mais le Conseil supérieur de la magistrature n’a pas démarré les procédures censées la rendre opérationnelle dans le contexte où à partir du 23 octobre, la DNA n’aura plus la compétence d’examiner les infractions en justice. La nouvelle section réunira 15 procureurs avec, à leur tête, des chefs recrutés par concours. La commission d’examen sera formée de trois juges et d’un procureur du CSM.

    Données – La Chambre des députés de Roumanie a décidé en qualité de forum décisionnel la diminution des obligations de paiement des employeurs dans le cas des travailleurs étrangers. L’initiative a réuni le soutien de tous les groupes parlementaires qui ont plaidé en faveur d’une série de mesures censées réduire le déficit de la main d’œuvre dans plusieurs secteurs économiques. Dorénavant, les patrons se verront obligés de verser à leurs salariés étrangers uniquement le SMIC et non pas le salaire moyen sur l’économie comme prévoit la loi actuellement en vigueur. Et puis, mercredi encore, la Chambre des députés a adopté en tant que forum décisionnel, un projet de loi sur la protection des données à caractère personnel. Le nouveau projet oblige les opérateurs de traitement de données personnelles d’informer les personnes concernées dans un délai de 60 jours tout au plus, tout en leur communiquant la période pour laquelle on recueille leurs données personnelles, les destinataires et le but de l’interception. Les deux documents seront soumis au président Klaus Iohannis pour promulgation.

    Francfort – La Roumanie participe du mercredi au dimanche à l’édition 2018 de la Foire du livre de Francfort, le plus important salon consacré aux professionnels du domaine. Plusieurs événements auront lieu au stand organisé par le Ministère roumain de la Culture, avec la participation d’une pléiade d’écrivains roumains contemporains tels Gabriela Adamesteanu, Daniel Banulescu, Radu Pavel Gheo, les traducteurs Jan Cornelius, Ernest Wichner et Georg Aescht, l’historien, Adrian Majuru et plusieurs professionnels des maisons d’édition germanophones. L’occasion pour la Roumanie de lancer la traduction en allemand du célèbre roman classique La forêt des pendus de Liviu Rebreanu. Cette année, c’est la Géorgie qui fait figure d’invité d’honneur.

    Peste– Le gouvernement roumain s’est dit prêt à verser 43 millions d’euros de fonds structurels aux fermiers touchés par l’abbatage de leurs cochons suite à l’épidémie de peste porcine africaine, ont fait savoir mercredi les autorités. Une partie de cette enveloppe sera investie dans des actions de lutte et de prévention de cette maladie qui, entre fin juillet début octobre, a mené au sacrifice de plus de 349 milles porcs.

    Météo – Le temps demeure au beau fixe dans les jours à venir avec des températures en dessus de la moyenne saisonnière. Pourtant, le ciel sera plutôt couvert sur le sud et le vent soufflera légèrement sur le sud-est, le sud-ouest et dans les régions de montagne. Les minima iront de 3 à 14 degrés et les maxima de 18 à 26.

  • Le nouveau projet de loi sur les pensions de retraite

    Le nouveau projet de loi sur les pensions de retraite

    Considéré
    du point de vue du pouvoir d’achat, le salaire moyen en Roumanie représente
    près de deux tiers de la moyenne européenne, alors que la pension de retraite
    moyenne équivaut à un tiers seulement de celle-ci. Or, selon Adrian Mitroi, professeur
    des universités à l’Académie d’études économiques de Bucarest, cité par
    l’agence Agerpres, une société moderne doit assurer un bon niveau de vie y
    compris à ceux qui ont quitté la vie active. En dépit des nombreux contre – arguments,
    ajoute le spécialiste, dans une économie qui évolue normalement, les pensions
    de retraite devraient augmenter, tout comme les revenus salariaux d’ailleurs.

    Le cabinet de gauche de Bucarest a conçu une nouvelle loi des retraites dans le
    secteur public. Si cette loi, qui se trouve actuellement à l’état de projet,
    est adoptée, elle sera appliquée progressivement jusqu’en 2021. Rendu public
    jeudi soir, sur le site du ministère de l’Emploi, le projet législatif en
    question envisage d’accroître les pensions de retraite et surtout d’éliminer
    les iniquités du système. Il s’agit des disparités entre hommes et femmes et du
    non respect du principe « à cotisation égale, pension égale ». Voilà
    pourquoi désormais le calcul des retraites prendra en compte exclusivement la
    contributivité, de sorte que les personnes ayant la même ancienneté au travail
    touchent le même montant de retraite. Par ailleurs, la valeur du point de
    pension, qui est actuellement de 1.100 lei (soit environ 234 euros), devrait
    augmenter de 70% d’ici 2021.

    Le projet législatif comporte aussi des
    modifications qui concernent les personnes ayant cotisé moins de 15 ans, en ce
    sens qu’elles pourront choisir entre la pension minimum garantie, calculée
    selon la contributivité et une indemnisation sociale. De même, les femmes qui remplissent
    le critère de la durée minimale de cotisation qui est de 15 ans et qui sont mères
    de 3 enfants qu’elles auront élevés jusqu’à l’âge de 16 ans, pourront prendre
    la retraite 6 ans plus tôt. Enfin, la nouvelle loi sur la pension de retraite
    prévoit de prendre en comte dans le calcul y compris la durée du master et du
    doctorat. Détail important, aucun pension de retraite ne devrait diminuer.

    Ce
    projet législatif sera débattu au mois de septembre, à la rentrée
    parlementaire, de sorte que la loi puisse entrer en vigueur au 1er janvier 2019, ce qui permettra aux plus
    de 5 millions de retraités de Roumanie de toucher des pensions sensiblement
    plus élevées. En attendant, le document sera soumis au débat public 30 jours
    durant, les suggestions pouvant être envoyées au ministère de l’Emploi jusqu’au
    18 août. Pourtant, il ne suffit pas de faire confiance au système public des
    retraites, quelque généreux et équitable qu’il puisse être. Les spécialistes conseillent
    à toute personne active de penser d’avance à certaines modalités de protection
    ou à des moyens permettant d’accroître le pouvoir d’achat de ses revenus et sa
    fortune personnelle. Autrement dit, la pension de retraite doit être complétée
    par des placements individuels, financiers ou alternatifs. (Trad. Mariana
    Tudose)







  • A la Une de la presse roumaine 01.09.2017

    A la Une de la presse roumaine 01.09.2017

    C’est le coup de théâtre du jour — le chef de la Caisse nationale d’assurances maladies et 13 autres personnes ont été interpellés ce matin dans le cadre d’une enquête visant un circuit de remboursement d’aides médicales fictives, écrit la presse roumaine du jour. Dans le même temps, les journalistes bucarestois tirent un signal d’alarme contre deux projets gouvernementaux visant la baisse des contributions des Roumains au deuxième pilier des retraites et le transfert des charges sociales depuis l’employeur à l’employé…




  • 04.08.2017 (mise à jour)

    04.08.2017 (mise à jour)

    Canicule – Un quart de la Roumanie est placé en alerte rouge aux très fortes chaleurs, jusqu’à samedi soir, dans 12 départements le thermomètre devant grimper jusqu’à 42°. Sur le reste du territoire national, concerné par une vigilance orange, les valeurs des températures frôleront les 39°. L’indice humidex dépasse le seuil critique de 80 unités, pouvant arriver à 82-84 unités. L’actuelle vague de chaleur se limitera graduellement à la partie sud de la Roumanie, où elle restera jusqu’au milieu de la semaine prochaine. Sur la moitié nord du territoire et les régions de montagne, l’instabilité atmosphérique ira croissant. Dans toutes les grandes villes, des tentes de premiers secours ont été aménagées dans la rue, où les gens peuvent boire un verre d’eau et se reposer. Les personnels ambulanciers et du Service médical d’urgence SMURD sont en état d’alerte, afin d’intervenir rapidement, en cas de besoin. A cause de la chaleur, des restrictions de circulation ont été imposées sur la voie ferrée pour éviter les accidents, et d’autres sont en cours sur les routes nationales aussi. Les véhicules dont le poids dépasse les 7,5 tonnes sont interdits de circuler dans les départements en alerte rouge et orange. Les températures extrêmes de ces derniers jours en Roumanie ont aggravé la sécheresse qui a endommagé une grande partie des cultures de maïs et de tournesol. Dans d’autres pays européens, les autorités ont émis des avertissements de canicule pour les dix premiers jours du mois d’août.



    Pensions — Le gouvernement de Bucarest a adopté vendredi un décret d’urgence réglementant les pensions de retraite des employés des ministères de l’Intérieur et de la Défense, des Services de renseignement, du personnel navigant de laéronautique civile, du Corps diplomatique et des services consulaires, de la Cour des comptes, des auxiliaires des tribunaux d’instance et des Parquets, des fonctionnaires parlementaires, des membres du Sénat et de la Chambre des députés. Le texte stipule que ces pensions de retraite ne seront plus majorées annuellement suivant les hausses salariales, mais selon le taux d’inflation. En plus, la valeur nette de ces pensions ne dépassera plus la moyenne des salaries nets pris en compte dans la formule de calcul. Aucune modification n’a été opérée quant à l’âge de départ et à l’ancienneté au travail pris en compte au moment du dépôt du dossier de pension. Un autre décret d’urgence concerne la majoration des salaires du personnel du ministère de l’Intérieur, soit 10% pour les policiers et 15 % pour le personnel civil. Toujours vendredi, le cabinet de Bucarest a donné son aval au plafonnement à 8.500 lei par mois des indemnités parentales, à compter de septembre prochain.



    Rougeole – Une centaine de nouveaux cas de rougeole ont été confirmés cette semaine en Roumanie. Selon les récentes données fournies par le Centre national de contrôle des maladies transmissibles, le nombre total des cas s’élève à 8.455. 32 personnes, dont surtout bébés et enfants, sont décédées depuis le début de l’épidémie, en septembre 2016. Le ministre de la Santé, Florian Bodog, a précise que, ces deux dernières semaines, le taux de vaccination contre la rougeole a presque quadruplé.



    Football — Trois équipes roumaines – Dinamo Bucarest, Astra Giurgiu et CSU Craiova — ont quitté l’actuelle édition de la Ligue Europa, après les défaites subies jeudi soir en déplacement, de la part, respectivement, d’Athletic Bilbao (Espagne), AC Milan (Italie) et FK Oleksandria (Ukraine). Présents dans le play-off de la Ligue des Champions et de la Ligue Europa, le FCSB (ex Steaua Bucarest) et le FC Viitorul devront affronter les Portugais du Sporting Lisbonne et respectivement les Autrichiens du FC Red Bull Salzbourg.




  • A la Une de la presse roumaine 04.08.2017

    A la Une de la presse roumaine 04.08.2017

    Les retraites spéciales, encore et encore ! La presse ne tarit pas à leur sujet… Toutefois, en plein débat sur les retraites de luxe, un autre sujet détourne lattention du public – le lancement, en première, du manuel de… sport dans les écoles, à partir de la rentrée. Qui dit mieux ?