Tag: retraités

  • Le Sénat vote contre la ministre du Travail

    Le Sénat vote contre la ministre du Travail




    Les
    attaques de l’opposition contre le gouvernent se multiplient au Parlement de
    Bucarest. Après plusieurs motions contre des ministres des Finances, de
    l’Agriculture, de l’Intérieur et de l’Education, mardi, le Sénat a approuvé,
    avec 76 voix pour et 28 contre, une autre visant la ministre du Travail,
    Violeta Alexandru. Le Parti Social-Démocrate (PSD), initiateur de cette
    démarche, lui reproche entre autres la mauvaise rédaction du Décret d’urgence
    portant sur le chômage technique et les mesures visant les aides financières
    aux différentes catégories de population vulnérables, vu qu’il a fallu par la
    suite modifier l’acte normatif à plusieurs reprises. La ministre est aussi
    critiquée pour la manière dont elle a réorganisé les services qui lui sont
    subordonnés et pour la mauvaise gestion de la situation des Roumains partis
    travailler à l’étranger. Qui plus est, Mme Alexandru n’a pas de solutions pour
    l’augmentation des pensions de retraites et des allocations familiales, ni pour
    les Roumains rentrés au pays dans le contexte de la pandémie, accuse le PSD.

    Le sénateur social-démocrate Radu Oprea : «
    Vous ne vous êtes pas préoccupée pour empêcher la baisse de 10% du niveau de
    vie des Roumains. Vous n’avez aucun projet pour que les plus d’un million de
    Roumains rentrés au pays depuis le début de la pandémie puissent y rester et
    travailler. »








    De son côté, la
    ministre du Travail rejette les accusations formulées dans la motion, la
    considérant comme étant parsemée de mensonges et de non-vérités, au mépris
    total des gens qui travaillent honnêtement. Elle affirme que depuis la mise en
    place de l’état d’urgence en Roumanie, 4000 employeurs ont été vérifiés et des
    amendes cumulant plus de 4 millions de lei (environ 830.000 euros) ont été
    appliquées pour le travail au noir. En même temps, les retraités bénéficieront
    du respect bien mérité et tous les dossiers pour recalculer les retraites
    seront finalisés, assure encore la ministre. Il y avait plein de problèmes à
    gérer dans le cadre de la Caisse nationale et les gens attendaient depuis
    longtemps leurs décisions de départ à la retraite, précise-t-elle encore.








    Violeta
    Alexandru : « Vous étiez au courant de tous ces aspects et vous les avez
    ignorés. J’ai énormément travaillé pour réduire de manière substantielle le
    nombre des dossiers dont les délais avaient été dépassés pour ce qui est des
    décisions de départ à la retraite et du calcul des pensions. »







    Enfin,
    Mme Alexandru a fait savoir qu’un projet de loi était déjà en débat public,
    proposant des mesures plus sûres pour les Roumains qui souhaitent travailler à
    l’étranger.





    Notons
    pour terminer, que le PSD n’est pas le seul à exprimer son mécontentement à
    l’adresse de la ministre du Travail, il en va de même pour les sénateurs de l’Alliance
    de Libéraux et des Démocrates, de l’Union Démocrate-Magyare de Roumanie, du Parti
    du Mouvement Populaire et de Pro Romania, qui demandent, tous, sa démission.
    Seuls le Parti National Libéral, à la gouvernance, et l’Union Sauvez la Roumaine
    ont voté contre la motion de censure. Toutefois, il faut préciser que
    l’adoption de cette motion n’entraîne pas la démission de la ministre. (Trad.
    Valentina Beleavski)





  • Pandémie et économie

    Pandémie et économie

    Nous passons en revue quelques-unes des opinions les plus avisées en matière déconomie sur les mesures à adopter et les écueils à éviter par la Roumanie.


    La pandémie de coronavirus présente dans le monde entier a trouvé les pays impréparés à un tel choc. Pourtant, certains y font face mieux que d’autres, suivant aussi le niveau de leur économie. Les Etats de l’UE ont pris des mesures similaires. La crise du coronavirus trouve la Roumanie avec un déficit de 4,6%, le plus grand d’Europe. Il faut d’abord faire face à la crise sanitaire, et le matériel nécessaire, qui manquait dans une grande mesure, a été commandé, mais comme partout, il arrive au compte-gouttes, étant donné que dans le monde entier, les pays se l’arrachent. Cela fait un mois que l’état d’urgence est en vigueur en Roumanie. L’économie est à l’arrêt, seul le commerce de denrées alimentaires et la production agricole, mais aussi les pharmacies sont encore ouvertes. L’Etat a promis de financer le chômage technique à hauteur de 75% du salaire. Déjà, la Roumanie compte plus d’un million de salariés dont les contrats sont suspendus, donc au chômage technique, voire rompus — plus de 215.000. Et le président annonce que vu l’évolution de la pandémie en Roumanie, l’état d’urgence sera prolongé d’un mois, le plus probablement. Cette situation, que certains analystes, tels le Pr Ionuţ Dumitru, ancien président du Conseil fiscal, appellent « un coma induit », ne devrait pas se prolonger au-delà de 2-3 mois, pour ne pas fragiliser encore davantage cette économie. Mais pendant ce temps, estime-t-il :



    « Plus la crise sanitaire va durer et d’autant la crise économique sera de plus grande ampleur et s’inscrira dans la durée. L’activité devrait se poursuivre à petit feu dans certains secteurs économiques, cela aiderait tout le monde, y compris le budget de l’Etat, qui ne peut pas supporter à l’infini de payer le chômage technique. Mieux nous respecterons les restrictions et c’est d’autant que la souffrance, y compris la souffrance économique, sera moindre ».



    Avec un déficit de 4,6% l’année dernière, et une prévision du gouvernement à 6,5% pour l’année en cours, mais les analystes l’estiment supérieure, la Roumanie aura du mal à trouver les fonds nécessaires à la relance de l’économie. Le chômage technique pour les plus d’un million de personnes coûte entre 600 et 820 millions d’euros par mois à l’Etat. Comme presque tout est à l’arrêt, les recettes au budget de l’Etat baissent, alors que les dépenses sont à la hausse. Certaines sont absolument obligatoires — la santé, par exemple. Déjà la Roumanie allouait le moins de toute l’UE à ce secteur — 500 euros par an et par personne, alors qu’à l’opposé, le Luxembourg en allouait 5000. Selon le Pr d’économie Mircea Coşea,



    « la crise sanitaire tue des gens maintenant, mais la crise économique peut aussi tuer des gens après une certaine période. Le problème, c’est que nous ne faisons pas d’équilibre très réel et très correct entre la crise sanitaire et la crise économique. Lorsque l’économie descend de 10%, il convient de reprendre l’activité économique dans différents domaines, sous conditions. Chez nous, l’économie a déjà baissé de 30%, selon les dires du premier ministre. La reprise sera extrêmement difficile. Il faut qu’un relâchement soit amorcé. »



    Comment ? Par des commandes d’Etat, à commencer par l’industrie alimentaire, par tous les services d’hôtellerie-restauration, estime Mircea Coşea. Le gouvernement a annoncé des aides aux entreprises. Toutefois, il faudra bien les cibler, et vu que 2020 est une année électorale, les économistes craignent que les lois économiques ne passent au second plan. Sur le blog Opinions de la Banque nationale de Roumanie, l’économiste en chef Valentin Lazea est plus tranchant que d’autres, et affirme que :



    « Par l’assouplissement des mesures fiscales entamé en 2015 et continué jusqu’à la fin de l’année dernière, la Roumanie a épuisé toute la munition qu’elle aurait pu utiliser dans des conditions de crise. Parce que c’est une chose que d’avoir un excédent budgétaire de 1% du PIB avec un déficit de 3-4% du PIB (comme l’Allemagne et la Bulgarie), et c’en est une autre de passer d’un déficit de 4,3 à un déficit de 7% du PIB (sans prendre en compte l’application de la loi des retraites). »



    Des solutions rapides doivent être mises en place pour conserver l’emploi. Les économistes critiquent des mesures généralisatrices, car toutes les compagnies n’ont pas les mêmes besoins. Le fait que la Roumanie ait le plus grand nombre de personnels publics de toute l’UE, rapporté au nombre d’habitants, pose problème. Il y a ici un débat sur la solidarité ; l’idée de de mettre au chômage technique ces 1.200.000 personnes pendant 15 jours par mois est étudiée par le cabinet de Bucarest. D’autres voix affirment que la Roumanie devrait opérer maintenant des réformes courageuses, qui n’ont pas été prises les 30 dernières années. Pourtant, avec l’échéance électorale qui approche, on peut douter que de telles réformes soient mises en place.



    Un autre sujet qui fait débat, c’est la majoration de 40% des retraites, prévue à l’automne, par une loi votée sous l’ancienne gouvernance. Le Pr d’économie Daniel Dăianu, actuel président du Conseil fiscal, ancien ministre des Finances et membre de la direction de la Banque nationale de Roumanie s’exprimait sur une chaîne de télévision de manière catégorique :



    « La Roumanie doit revoir toutes ses dépenses, y compris les dépenses militaires, et l’augmentation des retraites de 40% ne doit aucunement avoir lieu. Nous devons utiliser au maximum les fonds européens, obtenir de la Commission un report des cofinancements. Oui, il y a eu un relâchement des règles fiscales dans l’UE, mais cela ne veut pas dire que l’on peut tout faire et dépenser sans compter. Selon moi, la dépense pour la santé équivaut à celle pour l’arsenal militaire. La guerre est d’une autre nature. Nous avons des fonds structurels et des fonds de cohésion dont il faut absorber le plus possible. La récession sera sévère », avertit Daniel Dăianu.



    Le gouvernement ne s’est pas encore exprimé à propos de la hausse des retraites. En tout cas, le populisme n’a pas lieu d’être dans ce cas de figure. Un soutien de la part du FMI pourrait-il être une bouée de sauvetage pour la Roumanie ? Là encore, mentionnons que la notation du pays est au premier échelon, celui d’« investment grade » ; avec un déficit de 9%, par exemple, nous risquons d’arriver dans la catégorie « pas d’investissement », et plus aucune entité ne sera intéressée à prêter de l’argent à un pays dans une telle situation. Valentin Lazea met en garde que tout approfondissement du déficit ou de la dette consenti à présent pour lutter contre la crise prolongera la période pour renouer avec la normalité dans l’après-crise, cela agrandira les coûts afférents et amplifiera les réformes à mettre en place.



    Dans ce contexte, et alors que les entrepreneurs du secteur privé demandent au cabinet de Bucarest des aides de 30 M d’euros (soit près de 15% du PIB) pour recapitaliser les compagnies roumaines et pour la relance de l’économie, qu’est-ce que le gouvernement devrait faire ? Valentin Lazea pense que :



    « Le gouvernement ferait bien de résister aux appels d’imitation non critique des pratiques des pays industrialisés, même si cela est difficile dans une année électorale. L’opposition devrait freiner ses impulsions à surenchérir toute mesure économique, car le vote populaire pourrait la mener au pouvoir dans des conditions économiques à la toxicité desquelles elle aura pleinement contribué. »



    Et pour les 30 M d’euros requis, il martèle :



    « Cette proposition est faite par mimétisme, mais elle ne tient pas compte du fait que ce qui est permis aux Etats développés n’est pas permis aux pays émergents, tels que la Roumanie. »



    Et d’expliquer que les marchés peuvent tolérer des taux d’endettement beaucoup plus importants pour les Etats industrialisés (plus de 100% du PIB pour les gouvernements et plus de 300% du PIB pour tous les secteurs), alors que pour les pays émergents, ces niveaux de tolérance sont à 50%. Pour les créanciers, ce n’est pas tant la dette d’un Etat qui compte, mais la balance entre les dettes et les créances. Il a donné l’exemple du Royaume-Uni, dont la dette totale excède les 300% du PIB, mais qui a des créances à encaisser supérieures à ce taux. La Roumanie, a-t-il poursuivi, même si elle a une dette totale de seulement 120% du PIB environ, elle a très peu de créances à encaisser du reste du monde, donc elle est un débiteur net. La capacité éventuelle à rembourser un très gros crédit est moindre dans le cas de la Roumanie par rapport à la France, l’Allemagne, l’Italie qui ont des avoirs nets 5 fois plus importants que leur PIB, alors qu’en Roumanie, l’avoir net n’est que de 1,4 PIB. Et selon l’économiste en chef de la Banque nationale de Roumanie, les mesures de stimulation fiscale sans précédent prises par les pays développés dans la lutte contre la pandémie ont conduit, dans les pays émergents, à l’illusion que les lois économiques peuvent être suspendues et qu’il y a un « déjeuner gratuit » pour lequel personne ne doit payer ni maintenant, ni à l’avenir. Même les Etats développés devront payer pour les crédits qu’ils souscrivent, certes, dans des conditions meilleures que ce que la Roumanie pourrait espérer. En tout cas, des solutions mûrement réfléchies et bien ciblées doivent être prises d’urgence, pour éviter que la Roumanie ne s’écroule comme un château de cartes, et aussi qu’elle ne perde en compétitivité devant les autres pays de la région.


  • 30.03.2020 (mise à jour)

    30.03.2020 (mise à jour)

    Ordonnance militaire — Le gouvernement roumain a adopté, dimanche soir, une nouvelle ordonnance militaire, la quatrième depuis le début de l’état d’urgence imposé par l’épidémie de COVID-19. Le document introduit le plafonnement du tarif des services communaux et du prix des carburants durant l’état d’urgence et décide que le personnel essentiel du domaine énergétique soit confiné sur son lieu de travail. L’ordonnance assouplit les règles de sortie pour les personnes âgées. Ainsi, les citoyens de plus de 65 ans peuvent à présent quitter leur domicile à toute heure en cas de soins ou dexamens médicaux, mais sans utiliser les transports publics. Ils pourront également sortir entre 20h et 21h pour les besoins de leurs animaux de compagnie ou domestiques, et pas seulement entre 11h et 13h, comme ces derniers jours. En plus, la nouvelle ordonnance militaire alourdit les sanctions pour ceux qui ne respectent pas les limitations de sortie et les sanctions pour ceux se dérobent aux règles de confinement ou de quarantaine. Ainsi, ceux qui quittent leur lieu de quarantaine avant la période fixée légalement seront obligés de couvrir les dépenses d’une nouvelle période de quatorzaine. Le ministre de l’Intérieur, Marcel Vela, a expliqué que ces mesures restrictives étaient nécessaires et qu’elles seraient levées une fois la propagation du virus ralentie.



    Bilan — Le président Klaus Iohannis a lancé, ce lundi, un nouvel appel aux Roumains de respecter les dispositions des autorités pour lutter contre la pandémie de COVID-19. Selon le plus récent bilan des autorités roumaines, on compte 1.952 cas d’infection au nouveau coronavirus, dont 209 personnes ont guéri. Plusieurs dizaines de Roumains sont décédés, en Roumanie et à l’étranger, des suites de l’infection causée par le virus. Selon le ministre roumain de la Santé par intérim, Nelu Tătaru, le pic de l’épidémie pourrait se produire vers la mi-avril, avec environ 10.000 personnes testées positives au Sars-Cov-2. Le président de la Société roumaine de microbiologie, Alexandru Rafila, a estimé, dans une interview pour Radio Roumanie, que le nombre d’infections commencerait à baisser au mois de mai, après un maximum en avril. Le spécialiste a aussi prévu une nouvelle hausse des cas d’infection à l’automne prochain.



    Vols — Tarom, la compagnie roumaine de transport aérien suspend ses vols pour Istanbul, en Turquie, entre le 30 mars et le 30 avril, suite aux restrictions imposées par les autorités. Les voyageurs affectés peuvent demander le report de leur voyage sans frais supplémentaires. La semaine dernière, Tarom avait déjà suspendu ses vols vers la France et l’Allemagne, pour au moins deux semaines, ainsi que les vols domestiques en Roumanie. Les vols des aéronefs d’Etat, les vols cargo et de services postaux, les vols humanitaires ou ceux qui assurent des services médicaux d’urgence ne sont pas concernés par ces mesures. En février, la Commission européenne approuvait l’accord d’un emprunt de 176 millions de lei (environ 36,5 millions d’euros) à Tarom. La compagnie se confronte à un déficit accru de liquidités à cause de l’augmentation des coûts d’exploitation suite au vieillissement de sa flotte.



    Statistiques — La Roumanie comptait en 2019 plus de 5.157 millions de retraités, un nombre inférieur de 50.000 à celui de l’année précédente, révèlent les données fournies ce lundi par l’Institut national de la statistique. La pension de retraite mensuelle moyenne s’élevait à 1.292 lei (soit près de 270 euros), en hausse de 10,2% par rapport à 2018, tandis que le montant mensuel moyen des pensions de retraite établies sur la base des contributions sociales a été de 1.247 lei (soit l’équivalent d’environ 260 euros). Selon l’Institut national de la statistique, les bénéficiaires de ces pensions de retraite comptent pour 99,9% du nombre total des retraités.

  • 30.03.2020

    30.03.2020


    Confinement – Le gouvernement roumain a adopté, dimanche soir, une nouvelle ordonnance
    militaire, la quatrième depuis le début de l’état d’urgence imposé par l’épidémie
    de COVID-19. Le document introduit le plafonnement des charges locatives et du
    prix des carburants durant l’état d’urgence et réclame à ce que le personnel
    essentiel du domaine énergétique soit isolé sur le lieu de travail. L’ordonnance
    relâche aussi les règles de sortie pour les personnes âgées. Ainsi, les
    citoyens de plus de 65 ans peuvent à présent quitter leur domicile à toute
    heure en cas de soins ou d’examens médicaux, mais sans utiliser les transports
    en commun. Ils pourront également sortir entre 20h et 21h pour les besoins de
    leurs animaux de compagnies, pas uniquement entre 11h et 13h, comme ces
    derniers jours. En plus, la nouvelle ordonnance militaire alourdit les amendes
    pour ceux qui ne respectent pas les limitations de sortie et les sanctions pour
    ceux se dérobent aux règles d’isolement ou de quarantaine. Ainsi, ceux qui
    quittent leur lieu de quarantaine avant la période fixée légalement seront
    obligés de couvrir les dépenses d’une nouvelle période de quarantaine de 14
    jours. Le ministre de l’Intérieur, Marcel Vela, a expliqué que ces mesures
    restrictives étaient nécessaires et qu’elles seraient levées une fois la
    propagation du virus ralentie.






    Mesures
    économiques
    – Le gouvernement libéral de Bucarest devrait
    éclaircir aujourd’hui les règles d’application de son décret de la semaine dernière
    concernant le report des mensualités de crédit. Selon le ministre des Finances,
    Florin Cîţu, les débiteurs, soient-ils personnes physiques ou morales, peuvent
    demander le report de leurs mensualités pour une période allant d’un à neuf
    mois. D’après le responsable, cette mesure, courageuse et opportune, est unique
    en Europe, et il rejette les critiques selon lesquelles elle soutient davantage
    le secteur bancaire et non pas la population. Du côté de l’opposition, les
    sociaux-démocrates, qui ont la majorité relative au parlement, ont annoncé qu’ils
    préparent un projet de loi pour que les débiteurs qui demandent le report de
    leurs mensualités jusqu’en septembre ne paient pas des intérêts supplémentaires
    perçus sur les intérêts de base.




    Coronavirus
    en Roumanie
    – Selon le plus récent bilan des autorités
    roumaines, on compte 1.952 cas d’infection au nouveau coronavirus, dont 206 qui
    ont guéri. 44 personnes sont décédées à cause des complications causées par le virus.
    16 Roumains sont décédés à l’étranger, la plupart en Italie. Près de 10.000
    personnes sont en quarantaine institutionnalisée et 125.000 à l’isolation. Selon
    le ministre roumain de la Santé, Nelu Tătaru, le pic de l’épidémie pourrait se produire vers
    la mi-avril, avec environ 10.000 personnes testées positives au Sars-Cov-2. Le président
    de la Société roumaine de microbiologie a estimé, dans une interview pour Radio
    Roumanie, que le nombre d’infections commencerait à baisser au mois de mai,
    après un nombre maximal à la fin avril. Le spécialiste a aussi prévu une
    nouvelle hausse des cas d’infection à l’automne prochain.




    Coronavirus dans le monde – A l’échelle mondiale, plus de 720.000 personnes sont
    infectées par le nouveau coronavirus, tandis que le nombre des décès approche les
    34.000. Quelque 151.000 personnes ont guéri. En ce moment, 43% de la population
    mondiale est exhortée à rester confinée ou est contrainte à l’isolement. Aux
    Etats-Unis, pays qui compte le plus grand nombre de cas, soit plus de 142.000,
    les autorités ont prolongé d’un mois les recommandations
    de distanciation sociale. L’Italie déplore le plus grand nombre de victimes,
    soit près de 11.000. En Espagne, deuxième pays européen le plus touché par la
    pandémie de coronavirus, le gouvernement a arrêté toute activité économique non
    essentielle, afin d’endiguer la propagation de la maladie. Les autres pays
    européens fortement affectés sont l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et la
    Suisse.




    Vols – Tarom, la compagnie roumaine de transport aérien suspend ses vols
    pour Istanbul, en Turquie, entre le 30 mars et le 30 avril, suite aux
    restrictions imposées par les autorités. Les voyageurs affectés peuvent demander
    le report de leur voyage sans frais supplémentaires. La semaine dernière, Tarom
    avait déjà suspendu ses vols vers la France et l’Allemagne, pour au moins deux
    semaines, ainsi que les vols domestiques en Roumanie. Les vols des aéronefs
    d’Etat, les vols cargo et de services postaux, les vols humanitaires ou ceux
    qui assurent des services médicaux d’urgence ne sont pas concernés par ces
    mesures. En février, la Commission européenne approuvait l’accord d’un emprunt
    de 176 millions de lei (environ 36,5 millions d’euros) à Tarom. La compagnie se
    confronte à un déficit accru de liquidités à cause de l’augmentation des coûts
    d’exploitation suite au vieillissement de sa flotte.




    Statistiques -
    La Roumanie comptait en 2019 plus de 5.157 millions de retraités, un nombre
    inférieur de 50.000 à celui de l’année précédente, révèlent les données
    fournies ce lundi par l’Institut national de la statistique. La pension de
    retraite mensuelle moyenne s’élevait à 1.292 lei (soit près de 270 euros), en
    hausse de 10,2% par rapport à 2018, tandis que le montant mensuel moyen des pensions
    de retraite établies sur la base des contributions sociales a été de 1.247 lei
    (soit l’équivalent d’environ 260 euros). Selon l’Institut national de la
    statistique, les bénéficiaires de ces pensions de retraite comptent pour 99,9%
    du nombre total des retraités.






    Météo – Le temps est principalement morose, avec des températures en baisse
    par rapport aux jours précédents, notamment dans le nord, l’ouest et le centre,
    où les maxima ne dépasseront pas les 5 degrés. L’on attend même des giboulées
    et de la neige en montagne. Par contre, dans le sud du pays il fera toujours
    beau et chaud, avec des températures maximales qui iront jusqu’au 21 degrés.
    18° à midi à Bucarest.

  • 17.02.2020

    17.02.2020

    Gouvernement – Coup d’envoi aujourd’hui des auditions par les commissions parlementaires des seize ministres proposés pour former le 2e gouvernement dirigé par le libéral Ludovic Orban. Celui-ci garde la structure et la composition du cabinet Orban I demis il y a deux semaines par motion de censure. L’examen des membres du gouvernement devrait s’achever mercredi, avec un vote d’investiture prévu le 24 février. Désigné une deuxième fois comme premier ministre, Ludovic Orban a présenté au Parlement un cabinet identique au précédent, se déclarant satisfait par l’activité de celui-ci. Le Parti social-démocrate, en opposition, a annoncé qu’il ne donnera pas son vote aux candidats proposés et ses élus pensent même à boycotter le vote d’investiture. Le plan du Parti national libéral est de faire rejeter deux listes gouvernementales par le Parlement, dans un délai de deux mois, afin de déclencher des élections législatives anticipées. Le scrutin pourrait avoir lieu, d’après Ludovic Orban, dans l’intervalle 15-30 juin, au même moment que les élections locales.

    Ciolacu – Le président de la Chambre des Députés de Bucarest, Marcel Ciolacu, président par intérim du PSD fait aujourd’hui une visite à Bruxelles. Il doit rencontrer le vice-président exécutif de la Commission européenne, le Néerlandais, Frans Timmermans, le président du Parlement européen, l’Italien David Maria Sassoli et le président du Parti socialiste européen, le Bulgare Sergueï Stanichev. De l’avis de M Ciolacu, il est nécessaire pour le PSD de reprendre le dialogue et de reconsolider la relation avec les amis et les partenaires de sa famille politique. En avril 2019 le Parti des socialistes européens a gelé ses relations avec le PSD, qui est actuellement en opposition, tout en demeurant le groupe le plus nombreux du Législatif roumain, à cause des attaques contre l’Etat de droit perpétrées alors qu’il était au pouvoir. Les relations sont devenues moins tendues après la sortie de la scène politique de Liviu Dragnea, ex-leader autoritaire du PSD, emprisonné pour des faits de corruption. Après cet évènement, les sociaux-démocrates ont abandonné les mesures qui étaient perçues comme une tentative de subordonner les magistrats et d’arrêter la lutte contre la corruption.

    Sommet – Les ministres des Affaires Etrangères des Etats de l’UE préparent aujourd’hui à Bruxelles dans le cadre du Conseil des Affaires Générales, le difficile sommet spécial de ce jeudi consacré au budget pluriannuel, qui devrait opposer les grands contribuables aux Etats membres moins développés et grands bénéficiaires de fonds européens. Après des consultations avec les leaders européens, le président du Conseil européen, Charles Michel a proposé une contribution nationale au budget communautaire de 1,07% du PIB alors que les pays riches refusent d’allouer plus de 1%. Le président roumain, Klaus Iohannis a récemment promis de négocier le maintien du financement au moins au niveau actuel pour la politique de cohésion et pour celle agricole commune, soit les principaux instruments de réduction des décalages entre le niveau de développement des Etats européens. Aujourd’hui également, les ministres des Affaires étrangères de l’UE doivent parler aussi du monitoring de l’embargo sur l’armement imposé à la Libye par le biais d’une mission navale, inactive à cause des désaccords entre les 27 et du plan de solutionner le conflit israélo-palestinien, récemment présenté par le président américain Donald Trump et critiqué déjà par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

    Coronavirus – Sur le navire de croisière « Diamond Princess » qui est actuellement en quarantaine au Japon, l’état de santé du Roumain infecté au coronavirus est bon et stable, a annoncé le ministre roumain par intérim de la Santé, Victor Costache. Selon lui, les 16 autres roumains se trouvant à bord du navire sont en bon état de santé. Entre temps en Roumanie, les stocks de substances désinfectantes et de matériaux de protection ont été remplis et les personnes en provenance de la région touchée par le coronavirus sont automatiquement placées en quarantaine. Deux personnes qui sont rentrées de la région à risque, mais qui ne sont pas infectées sont en quarantaine à Bucarest alors que 340 sont en isolement à domicile. Pour ce qui est de la capacité de diagnostic, le ministre Victor Costache a précisé qu’en Roumanie, les autorités disposent de 1500 tests, dont les résultats sont disponibles en quatre heures tout au plus. En Chine, le bilan de l’épidémie au coronavirus COVID 19 touché les 1800 décès.

    Dubai – La joueuse de tennis roumaine, Sorana Cîrstea, 69e mondiale a vaincu aujourd’hui l’Espagnole Suarez Navara (59e mondiale) 6-2, 1-6, 6-4, dans le dernier tour des qualifications dans le cadre du tournoi Premier à Dubaï. Aujourd’hui également, une autre roumaine, Ana Bogdan (90e au classement WTA) a été vaincue par Aliaksandra Sasnovich du Belarus (48e au classement mondial, 6-4, 7-6. Simona Halep, deuxième au classement des meilleures joueuses professionnelles de tennis et principale favorite de la compétition participera directement dans les huitièmes de finale pour affronter la gagnante du match entre Alison Riske des Etats Unis et Ons Jabeur de Tunisie. Halep a remporté le trophée à Dubaï en 2015.

    Paris – La controversée réforme du système de retraite arrive, enfin, à l’Assemblé nationale. Les débats parlementaires démarrent aujourd’hui en France concernant le nouveau système universel de retraite, basé sur une accumulation de points durant la période active. La réforme vise à mettre fin à l’utilisation des 42 régimes spéciaux de retraite qui proposent, à présent, différents âges de départ à la retraite et différents modèles de calcul des pensions de retraite selon les métiers. En réponse, une partie des syndicats ont annoncé une grève dans les transports ce lundi, mais qui devrait être loin de l’ampleur des mouvements de protestations que la France a connues ces derniers mois.

    Météo – Temps doux et inhabituellement chaud pour cette période de l’année sur la plupart du territoire. Les températures vont de 7 à 18 degrés. 11 degrés et du soleil à Bucarest.

  • 28.01.2020 (mise à jour)

    28.01.2020 (mise à jour)

    Déficit — La Roumanie a enregistré en 2019 un déficit budgétaire de 4,6% du PIB, supérieur de 0,2% à celui prévu dans le collectif budgétaire du mois de novembre, a annoncé mardi le ministre des Finances, Florin Câtu. En 2018, le déficit budgétaire a été de 2,88% du PIB. La majoration du déficit a été déterminée par une baisse des recettes de 1,7%. De l’avis des experts, le déficit budgétaire de l’année 2019 est le plus élevé des 9 dernières années. M Câtu a également annoncé que la Roumanie a emprunté ce 21 janvier 3 milliards d’euros sur les marchés internationaux par le biais de deux émissions d’obligations dont l’échéance est de 12 et respectivement de 30 ans. Pour l’émission dont l’échéance est de 12 ans, la Roumanie obtiendra le coût le plus bas de toute son histoire.



    Législatif — La Chambre des Députés de Bucarest, en tant qu’assemblée décisionnelle, a adopté ce mardi le projet de loi relatif à l’élimination des régimes spéciaux de retraites. Il a été adopté avec 247 voix pour, aucune voix contre et 21 abstentions. L’acte règlementaire lancé par le Parti national libéral, au pouvoir, supprime tous les régimes spéciaux à l’exception de ceux dont bénéficient les militaires, les policiers, le personnel des services spéciaux du renseignement et de sécurité. Les rentes viagères des sportifs, des artistes et des scientifiques restent en vigueur, ainsi que les indemnités des journalistes retraités. La Chambre des députés est la chambre décisionnelle dans ce dossier. Entre temps, en Roumanie, les magistrats et les greffiers ont poursuivi leurs protestations contre l’intention du gouvernement d’éliminer leur régime spécial de retraites. Les représentants des greffiers ont déclaré, à l’issue d’une rencontre avec le premier ministre, qu’ils suspendraient leur activité si la loi est votée.



    Projet de loi — Le gouvernement libéral de Bucarest engagera mercredi sa responsabilité sur le projet de loi relatif au retour de l’élection des maires en deux tours de scrutin. Le parlement a prévu une réunion spéciale commune à cet effet. Le PSD, d’opposition, a annoncé son intention de déposer une motion de censure contre le gouvernement, soutenue par l’UDMR. Les sociaux-démocrates affirment que les lois électorales ne peuvent pas être modifiées moins d’une année avant le scrutin et souhaitent saisir la Commission de Venise à ce propos, après avoir saisi les autorités de Bruxelles. Les adeptes du projet soutiennent que cela apporte un plus de légitimité et de représentativité aux élus locaux.



    Défense – Le ministre roumain de la Défense, Nicolae Ciuca, a fixé au Portugal, les principales étapes pour consolider l’escadrille d’avions de combat F-16 des Forces aériennes roumaines. Aux côtés des 12 avions déjà achetés, la Roumanie envisage d’acquérir cinq autres aéronefs, indique un communiqué du ministère de la Défense. Au cours de cette année, la Roumanie achètera au Portugal quatre avions multi rôle et un autre l’année prochaine, a affirmé le ministre roumain, qui a rencontré son homologue portugais, Joao Gomes Cravinho. « La Roumanie et le Portugal partagent la même vision au sujet des défis et des menaces dans le cadre de l’OTAN », a déclaré Joao Gomes Cravinho.



    Militaires — Le premier détachement de militaires du Bataillon 21 Protection de la Force « Les Vipères noires » est arrivé en Afghanistan, a annoncé ce mardi le ministère roumain de la Défense. Le Bataillon 21 participera, entre février et août prochains, à la mission de l’OTAN Resolute Support, dans la province de Kandahar. L’année dernière, la réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie a approuvé le nombre de militaires et de civils qui vont participer à des missions à l’étranger cette année ; il est supérieur à 2100.



    Grippe – Huit personnes sont mortes en Roumanie à cause de la grippe depuis le début de l’hiver, a annoncé mardi le Centre national de veille et de contrôle des maladies transmissibles. Les dernières victimes sont une femme de 65 ans et un homme de 46 ans, qui présentaient des affections préexistantes et n’étaient pas vaccinés contre la grippe. De l’avis des spécialistes, la Roumanie n’est pas confrontée à une épidémie de grippe, mais le nombre de personnes malades pourrait augmenter les semaines à venir. Le nombre des Roumains qui se sont fait immuniser contre la grippe est supérieur actuellement à celui de l’année dernière, lorsque près de 200 personnes ont perdu la vie, mais il est toujours inférieur aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé. Plusieurs écoles ont été fermées, d’autres fermeront temporairement leurs portes, partiellement et même totalement à cause des infections respiratoires ou de la grippe.



    Coronavirus — L’Union européenne a activé mardi le système interne d’alerte rapide, afin de distribuer les informations sur la prolifération du nouveau coronavirus chinois, après des cas en France et en Allemagne. Une centaine de décès sont déplorés en Chine, avec un taux d’augmentation des décès de 25% ce dernier jour. Au niveau national, 4500 cas de maladie sont confirmés. Le coronavirus, qui provient d’animaux et cause la pneumonie, s’est répandu en Asie, aux Etats Unis, en Australie et en Europe. En Roumanie, les tests ont infirmé la présence du coronavirus dans le cas d’un jeune homme rentré de Chine présentant les symptômes de la maladie, mais un nouveau soupçon pèse sur une femme.



    Bucarest — Pour cette année, les priorités sont de fluidiser le trafic et de lutter contre la pollution, a déclaré mardi la maire générale de Bucarest, la sociale-démocrate Gabriela Firea, au cours d’une conférence de presse ayant trait au projet de budget. Des montants conséquents sont également prévus pour la santé, la culture, la consolidation des bâtiments à risque sismique, l’assistance sociale et les services publics. De l’argent a également été alloué pour subventionner les transports publics et l’énergie thermique. Mme Firea a exprimé son espoir qu’elle réussira à convaincre les conseillers généraux que c’est un budget « bien conçu, dans les conditions financières d’austérité » mises en place par le gouvernement roumain. Lundi, le ministre libéral des Finances, Florin Citu, a déclaré qu’il serait procédé à une inspection économique et financière à la Mairie de Bucarest, pour voir comment les deniers publics ont été dépensés.

  • 28.01.2020

    28.01.2020

    Déficit – La Roumanie a enregistré en 2019 un déficit budgétaire de 4,6% du PIB, soit de 0,2% supérieur à celui prévu dans le collectif budgétaire du mois de novembre, a annoncé mardi le ministre des finances, Florin Câtu. En 2018, le déficit budgétaire a été de 2,88% du PIB. La majoration du déficit a été déterminée par une baisse des recettes de 1,7%. De l’avis des experts, le déficit budgétaire de l’année 2019 est le plus important des 9 dernières années. M Câtu a également annoncé que la Roumanie a emprunté ce 21 janvier 3 milliards d’euros sur les marchés internationaux par le biais de deux émissions d’obligations dont l’échéance est de 12 et respectivement 30 ans. Pour l’émission dont l’échéance est de 12 ans, la Roumanie obtiendra le cout le plus réduit de toute son histoire.

    Législatif – La Chambre des Députés de Bucarest doit voter aujourd’hui d’un projet de loi visant à éliminer les régimes spéciaux de retraites. L’acte normatif, dont l’initiateur est le Parti national libéral, au pouvoir, est présenté dans sa forme adoptée l’année dernière par les élus de la Commission parlementaire en charge du Travail. La loi devrait éliminer tous les régimes spéciaux à l’exception de ceux dont bénéficient les militaires et les policiers. Les sociaux-démocrates, d’opposition, voteront le document mais ils demandent aux libéraux de retirer du texte l’amendement qui élimine les rentes viagères des sportifs, des artistes et des scientifiques. La Chambre des députés est la chambre décisionnelle dans ce dossier. Entre temps, en Roumanie, les magistrats et les greffiers poursuivent les protestations contre l’intention du gouvernement d’éliminer leur régime spécial de retraites. Leurs représentants entament des négociations aujourd’hui avec le premier ministre Ludovic Orban à ce sujet.

    Défense – Le ministre roumain de la défense, Nicolae Ciuca est actuellement au Portugal où il doit établir les principales étapes pour consolider l’escadrille d’avions de combat F-16 de l’inventaire des forces aériennes roumaines. Aux côtés des 12 avions déjà achetés, la Roumanie envisage d’acheter quatre autres avions au cours de cette année et un autre l’année prochaine. Le ministre Nicolae Ciuca a précisé qu’un transfert de connaissances et de technologie aura lieu pour que la Roumanie puisse moderniser elle-même des appareils F 16 et assurer leur maintenance localement.

    Elections – Le gouvernement de Bucarest décide aujourd’hui quels amendements il accepte sur ceux que les élus nationaux ont déposés au projet de loi visant le retour à l’élection des maires suite à deux tours de scrutin. Les sénateurs et députés ont pu déposer des amendements jusqu’à lundi, alors que mercredi les deux Chambres du Parlement se réunissent en réunion commune au cours de laquelle le premier ministre engage sa responsabilité politique afin de faire passer ce projet. Le PSD, d’opposition a annoncé son intention de déposer ce vendredi une motion de censure contre le gouvernement. Les sociaux-démocrates affirment que les lois électorales ne peuvent pas être modifiées moins d’une année avant le scrutin et souhaitent saisir la Commission de Venise sur l’intention de l’Exécutif de revenir à l’élection des maires suite à des scrutins à deux tours. Les élections municipales sont prévues pour cet été.

    Grippe – Six personnes sont mortes en Roumanie à cause de la grippe depuis le début de l’hiver. De l’avis des spécialistes, la Roumanie n’est pas confrontée à une épidémie de grippe, mais le nombre de personnes malades pourrait augmenter dans les semaines à venir. Le nombre des Roumains à se faire immuniser contre la grippe est supérieur actuellement à celui de l’année dernière lorsque près de 200 personnes ont perdu la vie, mais il est toujours inférieur aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé. Plusieurs écoles ont été fermées, d’autres fermeront temporairement leurs portes, partiellement et même totalement à cause des infections respiratoires et de la grippe.

    Météo – Les météorologues ont émis aujourd’hui une alerte code jaune au vent fort et aux précipitations valable jusqu’à mercredi dans la soirée des les régions de haute montagne de 26 départements. La vitesse du vent dépassera les 80 à 100 km à l’heure provoquant des tempêtes de neige. Le ciel sera toujours couvert sur la plupart des régions, mais les températures seront toujours trop élevées pour cette période de l’année, avec des maxima allant de 3 à 12 degrés. 7 degrés et du soleil en ce moment à Bucarest.

  • 25.01.2020 (mise à jour)

    25.01.2020 (mise à jour)

    Parlement – Le Parlement roumain se réunira ce 28 janvier dans le cadre d’une session extraordinaire pour débattre d’un projet visant l’abrogation des régimes spéciaux de retraites dont bénéficient les magistrats et qui ne reposent pas sur le principe de la contribution. Selon l’inspection judiciaire, ce projet de loi ne fait que transgresser d’une manière brutale, les principes de l’indépendance et de l’inamovibilité des juges, ainsi que plusieurs articles de la Constitution et décisions de la Cour européenne des droits de l’Homme. Le 29 mars, les deux chambres du Parlement se réuniront dans le cadre des procédures d’engagement de la responsabilité politique du gouvernement au sujet de l’élection des élus locaux suite à deux tours de scrutin. L’exécutif a déjà renvoyé la proposition législative au Parlement soutenant que sa démarché était déterminée par la détérioration des normes démocratiques au niveau des communautés locales. C’est le président Klaus Iohannis qui avait demandé au Parlement de se réunir dans le cadre d’une séance extraordinaire consacrée à la législation électorale. Le PSD, d’opposition a réaffirmé son intention de déposer aux côtés de l’Union démocrate magyare de Roumanie une motion de censure contre le gouvernement libéral.

    Holocauste – Le premier ministre roumain, Ludovic Orban, participe lundi en Pologne à la commémoration des 75 ans écoulés depuis la libération du camp de concentration nazi d’Auschwitz-Birkenau. Les cérémonies officielles sont organisées par les autorités de Varsovie à l’occasion de la Journée internationale de commémoration des victimes de l’Holocauste. Selon un communiqué du gouvernement roumain, rendu public ce samedi, la cérémonie qui se déroule sous le haut patronage du président polonais, Andrzej Duda, réunira des responsables de plusieurs Etats, des survivants de l’Holocauste ainsi que des membres des associations juives. Le gouvernement roumain, lit-on dans le communiqué reconfirme l’engagement de poursuivre ses démarches en matière d’assumer le passé, d’éduquer le public, d’étudier l’Holocauste et de commémorer ses victimes.

    Virus – Le gouvernement chinois va suspendre les voyages organisés en Chine et à l’étranger en réponse à l’épidémie de pneumonie virale qui a tué 41 personnes dans le pays et gagné plusieurs continents, a annoncé samedi la télévision publique citée par l’AFP. L’armée chinoise a déployé ses médecins ce samedi à Wuhan, au cœur de l’épidémie de pneumonie virale, dont le bilan ne fait que s’alourdir à plus de 1300 personnes malades. Outre Wuhan, pratiquement toute la province du Hubei est coupée du monde, portant le nombre total d’habitants confinés a plus 56 millions. Hong Kong a décrété samedi le niveau d’alerte sanitaire maximal sur son territoire afin de renforcer les mesures de lutte contre la propagation de l’épidémie. Le virus est arrivé aussi en Europe, plus précisément en France où trois cas d’infection ont été confirmés. La commissaire européenne à la santé Stella Kyriakides a convoqué pour ce lundi une réunion des représentants des autorités sanitaires des Etats membres afin d’analyser les options de réponse à la propagation du nouveau virus.

    Ankara – Au moins 22 personnes ont été tuées et plus de 1200 ont été blessées suite à un puissant séisme qui a eu lieu vendredi soir dans l’est de la Turquie. 2000 secouristes ont été envoyés dans les régions touchées pour rechercher des survivants dans les décombres. Au moins trente personnes étaient signalées bloquées dans les décombres depuis la violente secousse de magnitude 6,8. L’épicentre a été localité à 550 kilomètres de la capitale Ankara, dans la province d’Elazig. Le séisme a été ressenti aussi en Iran, en Syrie et au Liban. La Turquie, située dans une des zones sismiques les plus actives du monde, est fréquemment touchée par des tremblements de terre. En 1999, un séisme de magnitude 7,4 avait frappé le nord-ouest du pays, faisant plus de 17.000 morts, dont un millier a Istanbul.


    Melbourne – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep (n° 3 mondiale) s’est qualifiée dans les huitièmes de finale de l’Open d’Autralie suite à la victoire contre Youlia Poutintseva du Kasakhstan (n° 38 WTA) sur le score de 6-1, 6-4. Elle rencontrera ensuite ce dimanche la belge Elise Mertens (17e WTA). Aujourd’hui également, le double roumano-japonais Monica Niculescu/Misaki Doi s’est qualifié à Melbourne dans les huitièmes de finale de l’épreuve féminine de double de l’Open d’Australie, après avoir battu 6-2, 7-5 le double japonais Nao Hibino/Makoto Ninomiya.

    Météo – Temps généralement beau dans les prochaines 24 heures en Roumanie avec des températures de beaucoup supérieures à la moyenne de la saison. Les maximas iront de 3 à 13 degrés alors que les minimas pourraient atteindre dans la nuit les -11 degrés. On s’attend à des températures d’environ 10 degrés dimanche à midi à Bucarest.

  • La semaine du 20 au 25 janvier 2020

    La semaine du 20 au 25 janvier 2020

    Visite en Israël du président roumain

    Le président roumain Klaus Iohannis s’est rendu cette semaine en Israël pour participer, aux côtés d’une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement, au Forum Mondial « Souvenir de l’Holocauste, lutter contre l’antisémitisme », qui marque les 75 ans écoulés depuis la libération du camp d’extermination nazi d’Auschwitz – Birkenau et la Journée internationale de la mémoire de la Shoah. A cette occasion le chef de l’Etat roumain s’est entretenu avec son homologue israélien Reuven Rivlin. Celui-ci a évoqué les relations étroites avec la Roumanie et a apprécié la participation de notre pays à la condamnation de l’Holocauste. A son tour, le président Iohannis a souligné l’engagement de la Roumanie à soutenir constamment la préservation de la mémoire de la Shoah, la lutte contre l’antisémitisme et à prévenir la discrimination et toute forme de violence. La présence du président roumain en Israël s’inscrit dans l’intention de l’Etat roumain de renforcer l’éducation sur l’Holocauste et de préserver la mémoire des victimes, de lutter contre l’antisémitisme, le racisme, la xénophobie et de promouvoir les valeurs européennes, la tolérance, le respect des droits et libertés fondamentales.

    Les nouveaux chefs des Parquets roumains

    Le ministre de la Justice, Cătălin Predoiu a annoncé cette semaine les noms des candidats aux fonctions de procureur général, de chef de la Direction nationale anticorruption et de chef de la Direction d’investigation des infractions de crime organisé et de terrorisme, soit le parquet antimafia. Il s’agit de Gabriela Scutea proposée à la tête du Parquet de la Haute Cour de Cassation et de Justice, de Crin Bologa proposé au poste de chef de la Direction nationale anticorruption et de Giorgiana Hosu proposée à la tête de la Direction d’investigation des infractions de criminalité organisée et de terrorisme. Les propositions seront soumises au Conseil supérieur de la magistrature qui doit émettre un avis consultatif. Enfin, c’est le président roumain, Klaus Iohannis qui a le dernier mot, puisqu’il peut refuser les candidats, avec motivation, une seule fois.

    Disputes autour les régimes spéciaux de retraite

    De plus en plus de magistrats protestent contre la possibilité d’une abrogation du régime spécial de pensions de retraite dont ils bénéficient actuellement. De nombreuses instances du pays, dont le Tribunal et la Cour d’Appel de Bucarest ont suspendu leur activité pour une période indéterminée. Seuls les dossiers pénaux qui impliquent des mesures préventives seront traités. Coté droit civil, les magistrats traiteront uniquement des dossiers urgents visant les mineurs et la suspension provisoire d’une exécution forcée. La Chambre des Députés se réunira la semaine prochaine, dans le cadre d’une réunion extraordinaire, afin de débattre d’un projet visant l’abrogation des soi-disant « pensions spéciales de retraite » dont bénéficient les magistrats et qui ne reposent pas sur le principe de la contribution. Pour sa part, le premier ministre Ludovic Orban a fait savoir que la décision du PNL était déjà prise en faveur de la suppression des régimes spéciaux de retraite à la seule exception des militaires. De l’autre côté de la barricade, L’Inspection judiciaire et les associations professionnelles des magistrats affirment haut et fort que le projet d’élimination de ces retraites ne fait que transgresser d’une manière « brutale » les principes de l’indépendance et de l’inamovibilité des juges ainsi que plusieurs articles de la Constitution et d’autres décisions de la Cour européenne des droits de l’Homme.

    Bénéfices pour les militaires roumains se trouvant sur les théâtres d’opérations

    Les militaires, les gendarmes et les policiers roumains qui participent à des opérations extérieures recevront des per diem équivalentes à leurs partenaires extérieurs, selon une décision du gouvernement. Le document a été initié par les ministres de la défense et de l’intérieur, Nicolae Ciucă et respectivement Marcel Vela, suite à des pourparlers avec les militaires et les gendarmes roumains, au cours de leur visite en Afghanistan en décembre dernier. Par conséquent, le per diem du personnel participant à des missions et des opérations à l’extérieur du territoire national sera majoré jusqu’à 140 euros par jour, en fonction du niveau de risque qui existe dans la zone où ces opérations se déroulent. Dans le contexte où les partenaires externes ou les structures alliées en charge des missions n’assurent pas les paies des policiers, gendarmes ou militaires roumains, ce sera à l’Etat roumain de les rembourser. Selon un communiqué du Ministère roumain des Affaires Intérieures, la décision du gouvernement intervient dans le contexte où la situation sécuritaire sur les théâtres d’opérations où sont déployés les militaires roumains s’est dégradée dernièrement, en entrainant des risques accrus pour les Roumains sur place.

    Controverses à la tête du Sénat

    Saisie par 33 sénateurs roumains, la Cour Constitutionnelle de Roumanie a déclaré mercredi non constitutionnelle la nomination de Teodor Melescanu à la tête du Sénat. Celui-ci a déclaré continuer à exercer cette fonction jusqu’à la parution dans le Journal officiel de la décision de la Cour. Vétéran controversé de la scène politique roumaine d’avant et d’après la chute du communisme, Teodor Melescanu, qui aura 79 ans en mars prochain, est devenu le numéro 2 de l’Etat roumain en septembre dernier, sur proposition du PSD, à l’époque au pouvoir.

    Anniversaire de l’Union des principautés roumaines de Moldavie et de Valachie

    Premier jour férié de cette année, ce vendredi 24 janvier a marqué les 161 ans écoulés depuis l’union des Principautés roumaines de Moldavie et de Valachie. Le 24 janvier 1859, Alexandru Ioan Cuza – désigné prince régnant de la Moldavie moins de trois semaines auparavant – a été élu, à l’unanimité, prince régnant de la Valachie par l’Assemblée élective de Bucarest. Il devenait ainsi le dirigeant des deux principautés. Le règne d’Alexandru Ioan Cuza (1859-1866) a jeté, à travers des réformes radicales, les bases institutionnelles de la Roumanie moderne. Les rois Carol Ier et Ferdinand ont continué ces reformes et ont œuvré pour l’indépendance du pays. Le processus de constitution de l’Etat national roumain a été finalisé en 1918, à la fin de la Première Guerre Mondiale. A ce moment-là, toutes les provinces historiques à population majoritaire roumaine, qui faisaient partie jusqu’alors des empires voisins, se sont unies avec la Roumanie

  • Débats autour des retraites “spéciales”

    Débats autour des retraites “spéciales”

    Les régimes spéciaux de retraite dont bénéficient plusieurs catégories de fonctionnaires publics, dont les magistrats ou encore les employés des institutions activant dans le domaine de la sécurité nationale, font l’objet de vives disputes entre les principaux partis politiques de Roumanie.

    A la différence des retraites normales, celles dites « spéciales » ne se fondent pas sur le principe de la contribution, d’où les critiques à l’adresse notamment des sommes exagérées, s’élevant à plusieurs milliers d’euros, que touchent certaines personnes. Les débats sont alimentés aussi par les contraintes d’un budget d’Etat dont le déficit dépasse déjà les 3% du PIB, soit la limite admise au niveau de l’UE.

    Sur cette toile de fond, le premier ministre libéral Ludovic Orban a fait savoir que la décision était déjà prise. Ludovic Orban : « Le principe de la contribution est le seul principe de droit, correct, selon lequel une personne reçoit une retraite correspondant à sa cotisation au système pendant qu’elle était active. Y font exception les retraites accordées aux militaires. »

    Par ailleurs, le même Ludovic Orban affirme que les Libéraux ne sont pas d’accord avec l’amendement proposé par un député social – démocrate, à savoir de supprimer aussi les retraites spéciales des sportifs, des artistes et des scientifiques. Selon les Libéraux, ce serait un excès.

    Pour l’instant on ne sait pas si les magistrats continueront à bénéficier – oui ou non – des régimes spéciaux de retraites. En attendant que la question soit tranchée, plusieurs tribunaux de Roumanie, dont le Tribunal et de la Cour d’Appel de Bucarest et ont décidé de suspendre leur activité pour une période indéterminée en signe de protestation contre une éventuelle abrogation de ces retraites. A leur avis, le projet d’élimination de ces retraites ne fait que transgresser d’une manière « brutale » les principes de l’indépendance et de l’inamovibilité des juges ainsi que plusieurs articles de la Constitution et d’autres décisions de la Cour européenne des droits de l’Homme.

    Depuis l’opposition, le président par intérim du Parti Social Démocrate, Marcel Ciolacu, estime à son tour que la suppression des régimes spéciaux de retraite est non constitutionnelle et que les Libéraux devraient modifier leur projet de loi, mais pas avant de discuter avec les personnes concernées par ces coupes. Il a toutefois admis, que, selon leur concept actuel, les retraites spéciales sont parfois plus élevées que les revenus reçus pendant l’activité, ce qui n’arrive nulle part ailleurs.

    Pour leur part, les députés de la Commission de travail ont donné en décembre dernier leur avis favorable au projet de loi qui vise à supprimé ces régimes spéciaux de retraite. Maintenant c’est au Parlement de voter le projet, en session extraordinaire, le 28 janvier. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 22.01.2020

    22.01.2020

    Visite – Le président roumain, Klaus Iohannis, en visite en Israël, a rencontré aujourd’hui le leader de l’Alliance bleu et blanc, d’opposition, Beny Ganz. Aujourd’hui dans la soirée il participera à un dîner officiel donné par le président israélien Reuven Rivlin, à l’honneur des 40 chefs de délégations participants à un forum international consacré à la commémoration des victimes de l’Holocauste. Mardi, le président Iohannis a rencontré son homologue israélien pour l’assurer que la Roumanie continuerait sa politique de préserver la mémoire de l’Holocauste, de combatte l’antisémitisme, de prévenir la discrimination et toute autre forme de violence.

    Protestation – De plus en plus de magistrats protestent contre la possibilité d’une abrogation du régime spécial de pensions de retraite dont ils bénéficient actuellement. De nombreuses instances du pays, dont le Tribunal et la Cour d’Appel de Bucarest ont annoncé aujourd’hui la suspension de leur activité pour une période indéterminée. Seuls les dossiers pénaux qui impliquent des mesures préventives seront traités. Coté droit civil, les magistrats traiteront uniquement des dossiers urgents visant les mineurs et la suspension provisoire d’une exécution forcée. La Chambre des Députés se réunira la semaine prochaine, dans le cadre d’une réunion extraordinaire, afin de débattre d’un projet visant l’abrogation des soi-disant « pensions spéciales de retraite » dont bénéficient les magistrats et qui ne reposent pas sur le principe de la contribution. L’Inspection judiciaire affirme que le projet d’élimination de ces retraites ne fait que transgresser d’une manière « brutale » les principes de l’indépendance et de l’inamovibilité des juges ainsi que plusieurs articles de la Constitution et d’autres décisions de la Cour européenne des droits de l’Homme.

    OMS – Un comité de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) doit se réunir aujourd’hui à Genève pour déterminer s’il convient de déclarer une urgence de santé publique de portée internationale au sujet du nouveau coronavirus, qui a fait neuf morts et contaminé des centaines de personnes en Chine. Apres le Japon, la Corée du Sud, la Thaïlande et Taiwan, les Etats-Unis ont annoncé mardi un premier cas de maladie. Les experts de l’OMS évaluent la transmission du virus parmi les humains et quels sont ses conséquences sur la santé humaine. Le nouveau coronavirus est similaire au virus SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) qui avait tué de 2002 à 2003 près de 800 personnes à travers le monde, dont la plupart en Chine continentale et à Hong Kong. Selon les autorités chinoises, le nouveau virus, repéré à Wuhan dans le centre du pays a infecté plus de 400 personnes à travers le pays et provoqué le décès de 9 malades. En Roumanie, le ministre de la Santé Victor Costache a demandé aux spécialistes de préparer une série de mesures d’intervention au cas où le nouveau coronavirus est identifié dans le pays. Un comité réunissant des représentants des ministères de la Santé et de l’Intérieur ainsi que des spécialistes en microbiologie et en maladies infectieuses sera mis en place. Des éventuels cas d’infection seront traités dans des hôpitaux de Bucarest, Iasi (nord-est) Cluj (centre) et Timisoara (ouest).

    Waterpolo – La sélection nationale masculine de water polo de Roumanie doit rencontrer aujourd’hui l’Allemagne dans son premier match pour l’accès aux places allant de 9 à 12 du Championnat européen de Budapest, en Hongrie. L’autre match pour les positions allant de 9 à 12 oppose la Turquie à la Géorgie. Lundi, dans le play-off, les Roumains se sont inclinés face à la Grèce sur le score de 7 à 14. Ils ont terminé en troisième position du groupe B après avoir vaincu la puissante sélection de la Russie sur le score de 11 à 10 et perdu contre les Pays-Bas et contre la Serbie.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Sorana Cîrstea (74e WTA) a été battue par l’américaine Cori Gauff (67 WTA), 4-6, 6-3, 7-5, aujourd’hui à Melbourne, au deuxième round de l’Open d’Australie. Une seule roumaine est désormais présente au tableau féminin de simple. Il s’agit de Simona Halep, numéro 3 mondiale qui affrontera jeudi, au deuxième tour la britannique Harriet Dart (numéro 173 WTA). Egalement à Melbourne, le double roumano-néerlandais Horia Tecau et Jean-Julien Rojer s’est qualifié au deuxième tour de l’épreuve masculine de double après la victoire contre le double Dominic Inglot (Royaume-Uni) /Aisam-Ul-Haq Qureshi (Pakistan) 6-1, 3-6, 6-2. Dans les seizièmes de finale, Tecau et Rojer affronteront les australiens Max Purcell et Luke Saville.

    Météo – Temps toujours doux en Roumanie, même si quelques légères chutes de neige sont possibles sur le nord-ouest. Les températures, supérieures aux moyennes pluriannuelles de l’année, vont de 2 à 12 degrés. Les météorologues ont émis une alerte code jaune en raison du vent fort, valable à partir de cet après-midi et jusqu’à jeudi dans la soirée dans plusieurs départements de la moitié est, du centre et du sud-ouest. La vitesse de vent dépassera les 55 à 65 km à l’heure, pour arriver en montagne jusqu’à 100 km à l’heure.

  • Politiques sociales, sujets de débat

    Politiques sociales, sujets de débat

    Si l’économie s’accroît
    de 4%, il est impossible que quelque chose d’autre augmente de 40%, remarquait
    récemment le gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Mugur Isărescu,
    faisant ainsi allusion à la majoration des retraites qui devrait s’appliquer au
    1-er septembre prochain. Le chef de la Banque centrale n’est d’ailleurs
    pas le seul à avoir attiré l’attention sur le fait que la Roumanie risquait d’entrer
    dans une zone de turbulences, si le déficit budgétaire, déjà supérieur aux 3%
    acceptés par l’Union européenne, allait se creuser davantage pour des raisons
    populistes.

    Le gouvernement de droite accuse l’ancienne majorité de gauche d’avoir
    légiféré la majoration des retraites, sans pour autant en préciser les ressources
    financières. L’Exécutif a aussi reporté à l’été la mise en œuvre d’une autre
    mesure populiste imposée par le Parti social-démocrate, celle de doubler les
    allocations familiales, en l’absence d’un calcul des ressources et sans prévoir
    d’enveloppe budgétaire en ce sens. Le gouvernement du Parti national libéral confirme, néanmoins,
    la majoration des retraites et des allocations familiales. Le premier ministre
    Ludovic Orban a réaffirmé que le budget incluait un chapitre dédié à cette fin,
    mais il a souligné que toute décision serait prise uniquement dans six mois, sur
    la base d’une analyse économique. : « Notre
    objectif est clair et net, c’est de majorer tous les revenus des Roumains, les
    salaires dans le secteur privé, les retraites, les allocations, mais il faut
    que cela repose, bien évidemment, sur une croissance économique stable et non
    pas sur des majorations artificielles, qui produisent de l’inflation et
    impossible à soutenir à l’avenir. »
    , a martelé le premier ministre. Les sociaux-démocrates
    considèrent que l’équipe gouvernementale de M. Orban a annulé, en moins de
    trois mois, les progrès économiques antérieurs, affirmation que les chiffres
    confirmeraient. L’ancienne ministre sociale-démocrate du travail, Lia Olguţa
    Vasilescu, argumente: « Le déficit
    est passé de 2,97% à 4%. La dette publique, qui était de 35%, devrait atteindre
    les 39%. L’inflation, qui était de 3,4% en novembre dernier, est aujourd’hui à 4,2%, et le taux de change
    du leu par rapport à l’euro a atteint un niveau historique. »
    , a
    affirmé l’ancienne ministre sociale-démocrate du travail.



    Partisan déclaré du Cabinet libéral, le
    président Klaus Iohannis dit que la majoration des retraites et des salaires
    sera analysée par le gouvernement, mais il rappelle que l’Exécutif et lui-même
    souhaitent voir cette majoration se réaliser. Entre temps, un clash devrait se produire au Parlement entre le PNL et le PSD, au moment où le
    gouvernement Orban prévoit d’engager sa responsabilité sur la mise en place d’élections
    municipales à deux tours. La date-limite de dépôt d’éventuels amendements est fixée au 27
    janvier et celle du débat au plénum des deux Chambres au 29 janvier. Jusqu’à
    présent, le PSD s’est contenté de réagir par des déclarations à l’engagement de
    la responsabilité du gouvernement sur plusieurs lois, y compris celle du budget
    d’Etat. Cette fois-ci, le PSD ne peut pas laisser passer une modification de la loi
    électorale qui lui ferait subir des pertes importantes, au scrutin local de cet été.
    Les sociaux-démocrates ont donc décidé de déposer une motion de censure
    concernant l’activité d’ensemble du Cabinet Orban. Appuyés par l’Union démocrate des Magyars de Roumanie (UDMR), qui
    serait en désavantage clair en cas de modification de la loi électorale, les
    sociaux-démocrates sont confiants que leur motion passera, sans pour autant
    souhaiter reprendre les rênes du pouvoir. (Trad. : Ileana Ţăroi)

  • Les pensions de retraite – points de vue

    Les pensions de retraite – points de vue


    Cinq millions de retraités et une population active de seulement neuf millions, une évolution démographique négative, un déficit de main dœuvre devenu chronique par lexode des jeunes et, non en dernier lieu, un budget des retraites constamment insuffisant, ce sont autant déléments qui rendent la Roumanie vulnérable à long et moyen terme. Après le départ du gouvernement social-démocrate et linstallation de celui libéral, la réforme en profondeur du système de retraite est devenue un sujet de débat public.



    La ministre du travail et de la protection sociale, Violeta Alexandru, a confirmé, au micro de Radio Roumanie, que des analyses et des évaluations étaient en cours, sur un projet qui permettrait aux salariés en fin de carrière de choisir de continuer à travailler jusquà lâge de 70 ans, sachant que lâge de départ à la retraite est actuellement fixé à 65 ans. Le sujet est sensible, il fera donc lobjet dun ample débat, promet la ministre. « Personnellement, je suis sûre quun tel sujet a besoin dêtre débattu par la société, cest ce que je vois lors de mes rencontres avec les retraités. Ils en sont nombreux à comprendre quune vie active se traduit par une hausse de leur pension de retraite et, en même temps, ils ressentent le besoin de continuer à travailler. Dautres, en revanche, cherchent à partir à la retraite plus tôt. Un débat simpose, donc. De toute façon, il ne serait pas question dobliger une personne à continuer à travailler, mais de lui donner la possibilité de choisir de prolonger sa vie active. », a-t-elle expliqué.



    Lavenir du système des pensions de retraite intéresse dailleurs lensemble de lUnion européenne. Selon la ministre roumaine du travail, il existe des Etats membres où lespérance de vie est différente de celle enregistrée en Roumanie et qui encouragent la prise de mesures actives, y compris la majoration de lâge de départ à la retraite. Dans dautres Etats membres, la situation est encore fluide dans ce domaine. En Roumanie, le point de retraite sera majoré de 40% en septembre prochain, une majoration décidée par lancienne coalition de gauche au pouvoir et qui donne des frissons aux experts, redoutant un fort déséquilibre budgétaire. Le gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Mugur Isărescu, déclarait récemment que lorsque léconomie enregistrait une croissance de 4%, il était impossible que quelque chose augmente de 40%, les retraites non plus. La ministre du travail et de la protection sociale, Violeta Alexandru, précise que largent nécessaire à cette majoration est prévu dans le budget. «Ce nest pas une question dimpact, cest une décision que nous avons prise et qui est celle de respecter la loi. Par contre, nous sommes inquiets de la manière dont le Parti social-démocrate a entendu concevoir les lois en tenant uniquement compte dintérêts électoraux et en ignorant les signaux lancés par tous ceux qui suivent lévolution économique de la Roumanie et qui savent en général quil est impossible de faire, tout dun coup, des sauts aussi amples. », a-t-elle ajouté.



    Par ailleurs, le gouvernement libéral a annoncé son intention daugmenter à 6% la contribution au 2-e pilier de retraites, à gestion privée. Le rendement en a été très bon, jusquà présent, ce qui fait que les retraites privées soient la seule certitude dans un océan dincertitudes concernant la viabilité des pensions de retraite gérées par lEtat. (Trad. : Ileana Ţăroi)




  • 29.12.2019 (mise à jour)

    29.12.2019 (mise à jour)

    Visite — Le premier ministre Ludovic Orban fera, du 7 au 9 janvier, une visite de travail à Bruxelles, au siège des institutions européennes et de l’OTAN, a-t-on appris ce dimanche à Bucarest. Selon un communiqué du gouvernement, le chef du cabinet roumain rencontrera la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. L’agenda du premier ministre roumain comporte aussi des rencontres avec le président di Conseil européen, Charles Michel, et avec le président du Parlement européen, David Sassoli.



    Retraites — Le système de retraites de Roumanie est en danger imminent, étant donné la baisse significative du nombre de personnes actives ; la population doit être encouragée à épargner de l’argent pour la retraite par le système de retraites privées, a averti la ministre du Travail, Violeta Alexandru. Elle estime que ce dernier confère plus de sécurité aux contribuables vu la traçabilité de l’argent et sa transparence. Elle faisait cette déclaration dans un entretien à l’agence nationale de presse Agerpres. La ministre a attiré l’attention sur le fait qu’il existe dans toute l’Europe une tendance à prolonger l’âge de départ à la retraite, mais sans indiquer si le gouvernement actuel a l’intention de prendre des mesures en ce sens dans son mandat courant. Mme Alexandru a exprimé par la même voie sa préoccupation par rapport à l’impact budgétaire de la législation relative à une hausse de 40% des pensions de retraite à partir de septembre 2020 — une mesure décidée par l’exécutif précédent, destitué en octobre dernier par motion de censure, mais elle a souligné qu’elle appliquerait la loi tant qu’elle est ministre.



    Taux de change — La plupart des analystes de l’Association CFA Roumanie estiment une dépréciation du taux de change leu-euro les 12 mois à venir, jusqu’à la valeur de 4,86 lei pour un euro, respectivement un taux moyen de l’inflation anticipé à 3,52%. Ces données ressortent de l’Indicateur de confiance macroéconomique pour le mois de novembre. L’Association CFA Roumanie est l’organisation des professionnels en investissements de Roumanie, le plus grand nombre étant possesseurs du titre Chartered Financial Analyst (CFA), administré par l’Institut CFA des Etats Unis. A présent, l’association roumaine compte plus de 240 membres. L’indicateur de confiance macroéconomique a été lancé par l’Association CFA Roumanie en mai 2011 et constitue un indicateur par l’intermédiaire duquel l’organisation souhaite quantifier les prévisions des analystes financiers relatives à l’activité économique en Roumanie pour une période d’une année.



    Douanes — Les bureaux de douane à la frontière entre la Roumanie et la République de Moldova seront modernisés dans le cadre d’un projet financé par l’UE. Des travaux sont prévus aux points de passage d’Albiţa, Sculeni et Giurgiuleşti — points stratégiques qui remplissent un rôle important en matière de politique sécuritaire de l’Union. Le projet est prévu pour 36 mois, il a une valeur totale de 10 millions d’euros et vise à accroître l’efficience institutionnelle des bureaux de douane par la modernisation de l’infrastructure, pour fluidiser le trafic légal de personnes et de marchandises. 347 douaniers bénéficieront par la même voie d’une formation pour utiliser l’équipement de contrôle en vue de lutter contre la criminalité transfrontalière.



    Frontières — Près de 900.000 personnes sont entrées en Roumanie pendant les vacances de Noël, et 650.000 ont été enregistrées sur le sens de sortie, a annoncé, dimanche, la Police roumaine aux frontières. Selon la source citée, le trafic le plus intense a été enregistré à la frontière ouest, sur le sens d’entrée en Roumanie. Les postes-frontière les plus utilisés ont été ceux avec la Hongrie. Par ailleurs, les policiers aux frontières roumains ont capturé des citoyens de pays du Moyen Orient qui avaient l’intention de franchir clandestinement la frontière de la Hongrie. Ils provenaient d’Irak, d’Iran, de Syrie et d’Afghanistan et étaient des demandeurs d’asile en Roumanie.

  • 29.12.2019

    29.12.2019

    Retraites — Le système de retraites de Roumanie est en danger imminent, étant donné la baisse significative du nombre de personnes actives ; la population doit être encouragée à épargner de l’argent pour la retraite par le système de retraites privées, a déclaré la ministre du Travail, Violeta Alexandru. Elle estime que ce dernier confère plus de sécurité aux contribuables vu la traçabilité de l’argent et sa transparence. Elle faisait cette déclaration dans un entretien à l’agence nationale de presse Agerpres. La ministre a attiré l’attention sur le fait qu’il existe dans toute l’Europe une tendance à prolonger l’âge de départ à la retraite, mais sans indiquer si le gouvernement actuel a l’intention de prendre des mesures en ce sens dans son mandat courant. Mme Alexandru a exprimé par la même voie sa préoccupation par rapport à l’impact budgétaire de la législation relative à une hausse de 40% des pensions de retraite à partir de septembre 2020 — une mesure décidée par l’exécutif précédent, destitué en octobre dernier par motion de censure, mais elle a souligné qu’elle appliquerait la loi tant qu’elle est ministre.



    Taux de change — La plupart des analystes de l’Association CFA Roumanie estiment une dépréciation du taux de change leu-euro les 12 mois à venir, jusqu’à la valeur de 4,86 lei pour un euro, respectivement un taux moyen de l’inflation anticipé à 3,52%. Ces données ressortent de l’Indicateur de confiance macroéconomique pour le mois de novembre. L’Association CFA Roumanie est l’organisation des professionnels en investissements de Roumanie, le plus grand nombre étant possesseurs du titre Chartered Financial Analyst (CFA), administré par l’Institut CFA des Etats Unis. A présent, l’association roumaine compte plus de 240 membres. L’indicateur de confiance macroéconomique a été lancé par l’Association CFA Roumanie en mai 2011 et constitue un indicateur par l’intermédiaire duquel l’organisation souhaite quantifier les prévisions des analystes financiers relatives à l’activité économique en Roumanie pour une période d’une année.



    Douanes — Les bureaux de douane à la frontière entre la Roumanie et la République de Moldova seront modernisés dans le cadre d’un projet financé par l’UE. Des travaux sont prévus aux points de passage d’Albiţa, Sculeni et Giurgiuleşti — points stratégiques qui remplissent un rôle important en matière de politique sécuritaire de l’Union. Le projet est prévu pour 36 mois, il a une valeur totale de 10 millions d’euros et vise à accroître l’efficience institutionnelle des bureaux de douane par la modernisation de l’infrastructure, pour fluidiser le trafic légal de personnes et de marchandises. 347 douaniers bénéficieront par la même voie d’une formation pour utiliser l’équipement de contrôle en vue de lutter contre la criminalité transfrontalière.



    Handball – La sélection de handball masculin de Roumanie affronte ce dimanche la sélection de la Macédoine du Nord dans la finale du traditionnel Trophée Carpaţi. La Roumanie, à son premier match avec le coach Rareș Fortuneanu, qui est aussi lentraîneur de Saint Raphaël, équipe de la première ligue française, a dépassé, samedi, les Pays-Bas, 27-25. Dans le premier match de la compétition, la Macédoine du Nord a vaincu lAlgérie 25-24. La petite finale est prévue entre les Pays Bas et l’Algérie. La participation au Trophée Carpaţi fait partie des préparatifs pour la première phase des qualifications au Championnat du monde de 2021, en Egypte, le premier avec 32 équipes. Au tournoi préliminaire, organisé le mois prochain en Italie, les Roumains rencontreront léquipe du pays hôte, et celles de la Géorgie et du Kosovo.



    Météo — Deux avertissements au temps défavorable sont en vigueur jusqu’à ce soir en Roumanie. Une alerte jaune aux chutes de neige et au blizzard vise six départements de l’est et du nord-est ainsi que les Carpates méridionales et de Courbure. Une information météo non assortie de vigilance au vent intense et aux précipitations surtout sous forme de neige sur le relief, le centre, l’est, le sud et le sud-est est en vigueur. Les météorologues prévoient aussi une baisse des températures. Ainsi, aujourd’hui, les minimales, à la baisse, deviennent notamment négatives, allant jusqu’à -10° dans les dépressions. Les maximales, également en baisse, seront généralement négatives dans la moitié nord du pays — entre -2 et 0°. Sur la moitié sud, elles se situeront autour des caractéristiques de cette date, allant de 2 à 4° tout au plus. 3° à Bucarest.