Tag: Senat

  • Mandatele aleşilor locali, prelungite

    Mandatele aleşilor locali, prelungite

    Dacă nu ar fi
    existat această pandemie și nici un alt impediment, în România ar fi fost deja
    organizate alegeri locale, căci mandatele celor aleși în urmă cu patru ani se
    încheiau pe 21 iunie. Conjunctura a impus, însă, amânarea acestora, ca măsură
    de limitare a răspândirii noului coronavirus, iar PSD și ALDE, din opoziție, împreună
    cu liberalii aflați la guvernare au inițiat un demers prin care să se evite
    situația în care comunităţile locale să rămână fără primari. Lansat în
    procedură de urgență, proiectul de lege a trecut, vineri, de Senat, iar luni, în
    calitate de for decizional, Camera Deputaților a decis prelungirea mandatelor
    aleșilor locali până la 1 noiembrie.


    Alături de reducerea la jumătate a numărului
    minim de semnături pentru depunerea candidaturilor, s-a mai decis cădata
    alegerilor viitorului scrutin se va stabili cu cel puțin 60 de zile înaintea
    votării, prin lege organică. Acest din urmă aspect – stabilirea prin lege
    organică și nu prin hotărâre de guvern – este motivul de dezacord în această
    speță între putere și opoziție.


    La fel cum s-a întâmplat în Senat, și în Camera Deputaților amendamentul
    a fost criticat de PNL, care s-a abţinut de la vot. Liderul deputaţilor
    liberali, Florin Roman, a susţinut că stabilirea datei alegerilor prin lege
    organică este neconstituţională şi încalcă unele prevederi ale Codului
    Administrativ.

    Florin Roman: Se
    deschide din nou Cutia Pandorei, în care o majoritate parlamentară, la un moment
    dat, care poate fi conjuncturală, ia din atribuţiile preşedintelui, ia din
    atribuţiile guvernului şi începem o chestiune care încalcă separaţia puterilor
    în stat.


    Nu este și părerea partidului care deține cele mai multe
    mandate în Parlament, PSD, exprimată de preşedintele Camerei Deputaţilor, social-democratul
    Marcel Ciolacu: Din ceea ce
    cunosc eu, şi am citit motivarea Curţii Constituţionale, eu am dedus faptul că
    atât Guvernul, cât şi Parlamentul pot, şi unii, şi alţii, să dea data alegerilor.



    În favoarea proiectului s-au pronunţat și parlamentarii UDMR. Anul acesta este
    necesar ca formaţiunile politice să încerce să obţină o majoritate mult mai
    largă decât ponderea pe care o are guvernul actual în parlament pentru
    stabilirea datei alegerilor şi noi credem că această majoritate mai largă se
    conturează,
    au declarat reprezentanții UDMR. USR și-a argumentat votul prin
    faptul că, în acest moment, această propunere legislativă este singura opţiune
    pentru a nu trimite administraţia publică locală în haos.

  • 12.06.2020 (mise à jour)

    12.06.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en
    Roumanie
    – En Roumanie, on compte plus de 21.400 cas d’infection au
    SARS-CoV-2, dont plus de 15.400 personnes guéries, et 1.380 décès. Plus de
    3.300 Roumains vivant à l’étranger ont été dépistés positifs au nouveau
    coronavirus et 114 d’entre eux ont perdu la vie.


    Selon le premier ministre Ludovic Orban, la prolongation de
    l’état d’alerte sera décidée par l’Exécutif la semaine prochaine. Comme l’état
    d’alerte actuel est institué jusqu’au mardi 16 juin, la décision devra être
    prise avant cette date. En attendant, un nouvel allègement des restrictions est
    prévu le lundi 15 juin. Les centres commerciaux rouvriront, à l’exception des
    salles de cinéma, des aires de jeux et de restauration. Réouverture également
    des points de vente de la Loterie nationale et des agences de jeux, tout comme
    des piscines en plein air.






    Coronavirus dans le monde -Le nombre de cas d’infection au SARS-CoV-2 continue de baisser
    en Europe, l’apparition de nouveaux cas étant de 80% inférieure au pic
    enregistré le 9 avril dernier, a annoncé, vendredi, la commissaire européenne à
    la santé, Stella Kyriakides, lors du point de presse organisé en marge de la
    visioconférence avec les ministres de la santé des 27. Il est néanmoins évident
    que la pandémie n’est pas finie, les Etats devant rester vigilants, a-t-elle
    souligné. La commissaire européenne à la
    santé a également informé les médias que la Commission européenne avait été
    chargée par les Etats membres de négocier en leur nom l’achat des vaccins
    contre la COVID-19 en train d’être mis au point.


    Diplomatie – Le chef de la diplomatie
    roumaine, Bogdan Aurescu, a convoqué, ce vendredi, l’ambassadeur russe à
    Bucarest, Valery Kuzmin, au siège du
    ministère. A cette occasion, le secrétaire d’Etat aux affaires stratégiques,
    Dan Neculăescu, a communiqué à l’ambassadeur Kuzmin que la mention de la
    Fédération de Russie dans la Stratégie nationale de défense de la Roumanie ne
    devrait surprendre, puisque c’est l’effet du comportement manifesté, ces
    dernières années, par la partie russe dans la région. « C’est un
    comportement évalué comme déstabilisateur, y compris dans le cadre des
    positions communes adoptées par l’OTAN ou par l’Union européenne »,
    précise la diplomatie roumaine. Et d’ajouter que la nouvelle Stratégie
    nationale de défense reflète le statut de la Roumanie en tant que membre de l’Alliance
    Atlantique et de l’UE, fermement engagé pour la consolidation de la démocratie,
    de la stabilité, de la paix et de la sécurité internationale, conformément au
    système de normes international. Jeudi, la porte-parole du MAE de Moscou, Maria
    Zaharova, avait affirmé que la nouvelle Stratégie nationale de défense de la
    Roumanie, qui mentionne la Russie parmi les menaces sécuritaires, allait être
    utilisée pour augmenter la présence de l’OTAN et des Etats-Unis dans la région
    de la mer Noire.

    Elections locales
    – Le Sénat de Bucarest, en tant qu’assemblé décisionnelle, a voté en
    faveur de la prolongation les mandats des élus locaux jusqu’au 1-er
    novembre 2020. C’est une solution d’urgence pour éviter de se retrouver avec
    des communes sans maire au-delà du 21 juin, la date prévue initialement
    pour que les nouveaux maires occupent leurs fauteuils, mais, coronavirus
    oblige, les élections locales ont dû être reportées. Le texte a été déposé jeudi au Parlement, suite à un accord entre le Parti social-démocrate, le Parti
    national libéral et l’Alliance des libéraux et des démocrates. La nouvelle date
    des élections devra être décidée au moins 60 jours avant le scrutin, le nombre
    requis de signatures pour déposer une candidature est réduit de moitié et les
    inscriptions pourront également se faire en ligne.














    OTAN – Le chef de l’Etat-Major de la
    Défense de Roumanie, le général 3 étoiles Daniel Petrescu, a assisté, vendredi,
    à la cérémonie de passation de commandement militaire de la Division
    multinationale Sud-Est, commandement assumé dorénavant par le général 1 étoile roumain
    Cristian Dan. Il a été précédé à ce poste par le général 1 étoile bulgare,
    Plamen Yordanov. Le Commandement multinational de Division Sud-Est est une
    structure otanienne, sous le commandement opérationnel du Commandant suprême
    des Forces alliés en Europe.

    Théâtre – Le
    Festival international de théâtre de Sibiu FITS (au centre de la Roumanie) a démarré vendredi et se déroulera exclusivement en ligne jusqu’au 21 juin. Pendant ces dix jours,
    le Festival propose au public pas moins de 138 spectacles venant de 30 pays :
    théâtre, danse, musique, cirque, lectures, spectacles pour enfants. S’y ajoutent 12
    conférences avec des personnalités internationales du monde de la culture, dont Sasha Waltz, Thomas Ostermeier ou encore Robert Wilson. Toutes les vidéos sont diffusées sur le site
    internet du Festival -www.sibfest.ro, sur sa page Facebook et sur sa
    chaîne YouTube.


















    Météo
    – Les météorologues roumains ont prolongé jusqu’à lundi matin l’alerte jaune à
    l’instabilité météorologique forte, déjà en vigueur sur tout le territoire de
    la Roumanie. Des phénomènes orageux et pluies torrentielles et des chutes de
    grêle seront signalés dans toutes les régions du pays. Dans les prochaines 24 heures, les températures maximales de l’air se
    situeront entre 21° et 30°. Les orages et les pluies fortes ont fait des dégâts
    dans plusieurs départements. De nombreuses routes départementales et nationales
    ont été coupées par les alluvions, plusieurs localités n’ont pas d’électricité,
    à cause des poteaux électriques abattus et des arbres déracinés par les orages.

  • Abstimmung im Senat gegen Arbeitsministerin Violeta Alexandru

    Abstimmung im Senat gegen Arbeitsministerin Violeta Alexandru

    Im Parlament von Bukarest vervielfachen sich die politischen Initiativen der Opposition gegenüber der Regierung. Nach einfachen Anträgen, die im Parlament gegen die Finanz-, Landwirtschafts-, Innen- und Bildungsminister angenommen wurden, hat der Senat am Dienstag einen solchen Antrag gegen die Arbeitsministerin Violeta Alexandru mit 76 Ja- und 28 Nein-Stimmen gebilligt.



    Die PSD, die den Antrag eingeleitet hat, wirft der Arbeitsministerin unter anderem vor, dass die Dringlichkeitsverordnung zur Kurzarbeit und zu Ma‎ßnahmen im Zusammenhang mit der Gewährung von Hilfen für verschiedene gefährdete Kategorien schlecht ausgearbeitet worden sei, so dass sie mehrmals geändert werden musste. Violeta Alexandru wurde auch wegen der Art und Weise kritisiert, in der sie die dem Ministerium unterstellten Dienste neu organisiert hat, aber auch wegen des Umgangs mit der Situation der Rumänen, die ins Ausland gegangen sind, um dort zu arbeiten. Gleichzeitig behauptet die PSD, dass die Arbeitsministerin keine Lösungen für die Erhöhung der Renten, Kinderzulagen oder die Rückkehr der Rumänen in ihre Heimat habe.



    Radu Oprea, PSD-Senator: Sie haben nicht dafür gesorgt, dass der Lebensstandard der Rumänen nicht um 10% sinkt. Sie haben keinen Plan, wodurch die mehr als eine Million Rumänen, die seit dem Ausbruch der Pandemie ins Land zurückgekehrt sind, zu Hause bleiben und arbeiten können werden“.



    Die Arbeitsministerin wies ihrerseits die in dem Antrag erhobenen Vorwürfe zurück, die ihrer Meinung nach, voller Lügen und Unwahrheiten seien und ehrlich arbeitende Menschen missachten würden. Die Beamte teilte mit, dass seit Beginn des Notstands 4.000 Arbeitgeber überprüft und Geldstrafen in Höhe von über 4 Millionen Lei (über 830.000 Euro) für nicht angemeldete Arbeit verhängt worden seien. Au‎ßerdem erklärt Violeta Alexandru, dass sie die Rentner mit Respekt behandelt und die Zahl der neu zu berechnenden Rentendossiers auf null reduzieren werde. Die Ministerin gab auch an, dass es viele Probleme bei der Rentenkasse gebe, und man habe lange auf rentenbezogene Beschlüsse gewartet.



    Violeta Alexandru: Sie kannten all diese Dinge und es war Ihnen egal. Wir haben hart daran gearbeitet, die Zahl der Fälle mit verzögerter Ausstellung von Beschlüssen und Neuberechnungen erheblich zu reduzieren.“



    Was die rumänischen Arbeitnehmer im Ausland betrifft, kündigte Violeta Alexandru an, dass ein Gesetzentwurf mit sichereren Ma‎ßnahmen für Rumänen, die im Ausland arbeiten gehen, in der öffentlichen Debatte ist. Die Tätigkeit der Ministerin wurde auch von den Senatoren der ALDE und des UDMR, aber auch von den nicht angegliederten Parlamentariern von PMP und Pro Rumänien kritisiert, die ihren Rücktritt forderten. PNL und USR stimmten gegen den Antrag. Es sei jedoch zu vermerken, dass die Annahme des einfachen Antrags nicht die Entlassung der Arbeitsministerin bedeutet.

  • Nachrichten 18.05.2020

    Nachrichten 18.05.2020

    Weitere drei mit dem neuen Coronavirus infizierte Menschen sind in Rumänien gestorben. Damit stieg die Zahl der Toten auf 1.107. Dies teilte die Gruppe für strategische Kommunikation am Montag mit. Die Gesamtzahl der Infizierten beträgt 16.900. Etwa 9.900 Menschen sind genesen. Von den im Ausland lebenden Rumänen haben sich etwa 3.000 Menschen infiziert, vor allem in Italien, Spanien und Deutschland. 103 sind an Covid-19 gestorben.



    Weltweit haben sich etwa 4,8 Millionen Menschen mit dem neuen Coronavirus infiziert, 316.000 sind gestorben. 1,8 Millionen Menschen sind genesen. Die USA sind mit mehr als 1,5 Millionen Infektionen und etwa 90.000 Todesfällen nach wie vor das am stärksten betroffene Land der Welt. In Europa sind die am schwersten von der Pandemie betroffenen Länder nach wie vor Großbritannien mit etwa 35 000 Toten, Italien mit mehr als 31 000, gefolgt von Frankreich und Spanien mit etwa 28 000 Toten. Italien geht heute in die zweite Phase der Aufhebung der Beschränkungen. In 19 von 20 Regionen sollen Geschäfte, Restaurants, Bars, Museen, Friseur- und Kosmetiksalons und Kirchen wieder geöffnet werden. Die Bürger können innerhalb derselben Region reisen, müssen Schutzmasken tragen und die Regeln der sozialen Distanzierung einhalten.



    In Rumänien ist das Gesetz über den Warnzustand in Kraft getreten. Es wurde zunächst von der Abgeordnetenkammer verabschiedet und dann von Präsident Klaus Iohannis verkündet. Der Warnzustand ersetzt den bisher geltenden Notstand, der vor zwei Monaten per Dekret eingeführt wurde, um die Ausbreitung der Covid-19-Pandemie zu bekämpfen. Nach dem neuen Gesetz darf der Warnzustand höchstens für 30 Tage verhängt werden und kann nur aus triftigen Gründen auf Vorschlag des Innenministeriums verlängert werden. Der Landespräsident hat erneut auf die Einhaltung der sozialen Distanzierung und der geltenden Regeln hingewiesen. Für mindestens 30 Tagen müssen die Menschen in allen Geschäften, öffentlichen Verkehrsmitteln, bei der Arbeit und in anderen öffentlichen geschlossenen Räumen Schutzmasken tragen. Die Menschen dürfen ihre Wohnung verlassen und innerhalb der Ortschaften, in denen sie leben, reisen, ohne, wie bisher, eine Selbsterklärung ausfüllen zu müssen. Diejenigen, die ihren Wohnort verlassen wollen, müssen jedoch eine solche Erklärung vorlegen.



    Die rumänische Regierung ist am Montagmorgen zusammengekommen, um einen Beschluss über die Anwendung des Warnzustandsgesetzes in Rumänien zu verabschieden. Das Dokument enthält Maßnahmen zur Eindämmung der Ausbreitung des Sars-CoV-2-Virus und neue Strafen für diejenigen, die sich nicht an die von den Behörden bereits festgelegten Regeln halten. Premierminister Ludovic Orban hat erklärt, dass in der kommenden Zeit ein verschärfter Warnzustand gilt, und dass die Regierung über alle Hebeln verfügt, um die Einhaltung der Regeln sicherzustellen, mit dem Ziel das Leben und die Gesundheit der Bürger zu schützen. Darüber hinaus hat der Premierminister angekündigt, dass er heute Abend Gespräche mit Vertretern aller Behörden, die Kontrollaufgaben haben führen werde, um einen Plan auszuarbeiten, mit dessen Hilfe die im Rahmen des Warnzustands vorgesehenen Maßnahmen vollständig umgesetzt werden sollen.

    Rumänien
    wird die am besten geeigneten Lösungen zur Wiederherstellung der Wirtschaft der
    Europäischen Union unterstützen – sagte der Staatspräsident Klaus Iohannis am
    Montag in einem Telefongespräch gegenüber der Leiterin der Europäischen
    Kommission Ursula von der Leyen. Die Diskussionen konzentrierten sich auf die
    bevorstehenden Vorschläge zur Wiederankurbelung der Wirtschaft, die die
    Kommission bis Ende dieses Monats vorstellen muss und auf die überarbeitete
    Fassung des Vorschlags für den Unionshaushalt für 2021-2027. Das rumänische
    Staatsoberhaupt betonte, dass die Vorschläge die Bedürfnisse jedes
    Mitgliedstaats berücksichtigen sollen, sie müssen ausgewogen, verhältnismäßig
    und korrekt priorisiert sein. Er sprach sich auch für die Gewährleistung einer
    starken Gesundheitsinfrastruktur auf Unionsebene aus und unterstützte damit die
    Weiterentwicklung der Finanzinstrumente zur Bewältigung dieser Herausforderung
    im Kontext der künftigen wirtschaftlichen Erholung.




    Die rumänische Arbeitsministerin Violeta Alexandru hat am Montag
    einen Arbeitsbesuch in Deutschland begonnen. Sie führte Gespräche mit dem
    Bundesminister für Arbeit und Soziales Hubertus Heil und der Bundesministerin
    für Ernährung und Landwirtschaft Julia Klockner. Die rumänische
    Arbeitsministerin hat auch Besuche in Spargelfarmen in Brandenburg geplant,
    gefolgt von Gesprächen mit Vertretern des Deutschen Bauernverbandes. Violeta
    Alexandru hatte ein Treffen mit den Vertretern des Faire Mobilitat-Projekts. Angegangen
    wurden die Probleme der in Deutschland tätigen rumänischen Bürger in Bezug auf
    Arbeitsgesetzgebung und Vertragsbedingungen, aber auch die Unterstützung, die
    die Beratungsstellen dieser Organisation den rumänischen Bürgern über das
    Beratungsnetzwerk für faire Mobilität bieten. Der Arbeitsbesuch in Deutschland
    endet am Dienstagabend.



    Der rumänische Senat debattiert den einfachen Antrag der oppositionellen Sozialdemokratischen Partei gegen Landwirtschaftsminister Adrian Oros. Der Sozialdemokrat Petre Daea, ein ehemaliger Amtsinhaber, behauptet, dass seit dem Amtsantritt der liberalen Orban-Regierung der normale Ablauf der Programme in der Landwirtschaft gestört worden sei. Er macht darauf aufmerksam, dass sich die Bauern in einer schwierigen Lage befinden, auch weil die Behörden mehrere laufende Projekte entweder blockiert oder verzögert haben. Außerdem werfen die Sozialdemokraten dem Landwirtschaftsminister vor, während der Gesundheitskrise keine konkreten Maßnahmen gegen die Dürre und den Getreideexport ergriffen zu haben. Adrian Oros wiederum hat erklärt, dass der von der Sozialdemokratischen Partei eingereichte Antrag ein Beweis dafür sei, dass er Interessengruppen belästigt habe. Die Sozialdemokratische Partei hat angekündigt, dass sie weitere Anträge gegen andere Regierungsmitglieder einreichen wird, insbesondere gegen diejenigen, die die Ressorts Bildung, Gesundheit und Inneres innehaben.



    Sieben Mitglieder eines rumänischen Teams, das eine humanitäre Mission in die Republik Moldau unternommen hat, sind positiv auf das neue Coronavirus getestet worden. Vier von ihnen sind medizinisches Personal. Alle Patienten weisen keine Symptome auf und werden im Land behandelt. Rumänien hat Dutzende von Ärzten und Krankenschwestern in die benachbarte Republik Moldau entsandt, um dort bei der Behandlung der Patienten zu helfen. In diesem Monat hat ein Konvoi von 20 Lastwagen mit medizinischen Hilfsgütern im Wert von 3,5 Millionen Euro zusammen mit einem Ärzteteam das Nachbarland erreicht. Anfang April nahm ein Team von 11 Ärzten und 6 Krankenschwestern an einer ähnlichen Mission in Italien teil.



    Der Hauptpreis des 35. Internationalen DOK.fest München ist dem Dokumentarfilm Acasa, My Home“ vergeben worden. Der Film des rumänischen Regisseurs Radu Ciorniciuc erzählt von einer Familie, die in einem Naturschutzgebiet bei Bukarest lebte und in die rumänische Hauptstadt zwangsumgesiedelt wurde.

  • Nachrichten 13.05.2020

    Nachrichten 13.05.2020

    Die Zahl der COVID-19-Toten in Rumänien hat 1016 erreicht. Das teilte die Gruppe für strategische Kommunikation am Mittwoch mit. Nach den neuesten offiziellen Daten beläuft sich die Gesamtzahl der Fälle auf über 16.000, von denen fast 8.000 Patienten genesen sind. Die meisten Fälle werden in Suceava (Nordosten) und in der Hauptstadt Bukarest gemeldet. Unter den Rumänen, die im Ausland leben, sind bisher mehr als 2.850 positiv auf das Virus getestet worden, vor allem in Italien, Spanien und Deutschland, und 102 sind seit Beginn der Pandemie gestorben.



    Der von der Regierung eingebrachte Gesetzesentwurf zum Warnzustand, die den Notstand vom 15. Mai ersetzen soll, wird heute in der Abgeordnetenkammer, dem in diesem Fall entscheidenden parlamentarischen Gremium, debattiert und zur Abstimmung gebracht. Der Senat verabschiedete den Gesetzentwurf am Dienstag, aber der Text wurde wesentlich geändert, vor allem von den Sozialdemokraten in der Opposition. Nach dem Gesetzentwurf kann der Warnzustand nur für höchstens 30 Tage bestehen und deren Einführung muss vom Parlament gebilligt werden. Eine Reihe von Artikeln wurde ebenfalls gestrichen, die unter anderem die Arbeit der öffentlichen Verwaltungseinrichtungen regeln, die von den meisten Parteien wegen der Einführung einer übermäßigen politischen Kontrolle über die Verwaltung kritisiert wurden. Der Gesetzentwurf betrifft die Einführung vorübergehender und schrittweiser Maßnahmen zur Vorbeugung und Eindämmung der Auswirkungen der COVID-19-Pandemie, um das Recht der Bürger auf Leben, Gesundheit und körperliche Unversehrtheit auf Kosten der Einschränkung anderer Grundrechte und -freiheiten zu schützen. Gesetzentwurf ,



    Die rumänischen Abgeordneten haben positiv über
    den einfachen Antrag abgestimmt, der von der oppositionellen sozialdemokratischen
    Partei gegen den liberalen Finanzminister Florin Cîțu eingereicht wurde. . Die Ressourcen des Landes dürfen nicht länger verpfändet werden, Rumänien muss vor dem Florin Cîțu Virus“ gerettet werden, und der Finanzminister muss gehen“, heißt es im Text des Antrags. Die Sozialdemokraten behaupten, Cîțu habe sich als unfähig erwiesen, effiziente Maßnahmen zur Unterstützung der Wirtschaft zu ergreifen. Am Montag, als der Antrag debattiert wurde, warf Minister Cîțu den Sozialdemokraten vor, das Virus zur Förderung ihrer politischen Agenda zu nutzen. Er sagte, dass die Sozialdemokraten während der zwei Monate, in denen die Regierung Maßnahmen zur Wiederankurbelung der Wirtschaft umsetzte, versucht hätten, diese im Parlament auf populistische Art und Weise zu ändern. Wären ihre Änderungen verabschiedet worden, hätte Rumänien im wirtschaftlichen Chaos geendet, fügte Florin Cîțu hinzu.



    Das rumänische Verfassungsgericht hat am Mittwoch entschieden, dass die Eilverordnung der Regierung, die den Warnzustand regelt, verfassungsgerecht ist, aber die Bürgerrechte nicht einschränken darf. Das Gericht wurde von der Ombudsfrau eingeschaltet, die behauptet, dass die Grundrechte und -freiheiten nur durch Gesetz, nicht aber durch Notstands- oder Regierungsbefehle eingeschränkt werden können. Eine Delegierung von Gesetzgebungsbefugnissen, die die Rechte der Bürger beeinträchtigt, verstößt gegen das Prinzip der Gewaltenteilung, nach dem das Parlament die einzige gesetzgebende Behörde des Landes ist, argumentierte die Bürgerbeauftragte. Das Verfassungsgericht hatte zuvor entschieden, dass die während des Notstands verhängten Geldstrafen verfassungswidrig seien.



    Rumäniens Wirtschaft wird in diesem Jahr voraussichtlich um 4% schrumpfen, gegenüber einer im November 2019 prognostizierten Wachstumsrate von 3,2%, heißt es in einem am Mittwoch veröffentlichten Bericht der Europäischen Bank für Wiederaufbau und Entwicklung. Die EBWE senkte ihre Schätzungen für die rumänische Wirtschaft im Jahr 2020 als Folge der Korona-Krise. Für 2021 erwartet die Institution ein Wachstum des rumänischen BIP von 4%. Die EBWE ist mit Investitionen von insgesamt über 8,6 Milliarden Euro der wichtigste institutionelle Investor in Rumänien. Die Europäische Kommission hat auch ihre Schätzungen für die rumänische Wirtschaft in diesem Jahr angepasst und erwartet nach Jahren robusten Wachstums einen erheblichen Rückgang um 6%, während das Staatsdefizit in diesem Jahr voraussichtlich 9,2% des BIP erreichen wird. Der IWF wiederum erwartet, dass die rumänische Wirtschaft im Jahr 2020 um 5% zurückgehen und sich 2021 erholen wird, wenn eine Wachstumsrate von 3,9% prognostiziert wird.


    Die Europäische Kommission hat am Mittwoch ein Paket von
    Leitlinien und Empfehlungen vorgestellt, die den Mitgliedstaaten helfen sollen,
    Reisebeschränkungen aufzuheben und die Wiedereröffnung von Tourismusunternehmen
    zu ermöglichen. Die Verkehrskommissarin Adina Vălean erklärte, die Priorität
    bestehe darin, die Mobilität so bald wie möglich wiederherzustellen, jedoch nur
    mit klaren Bestimmungen zu Sicherheit und Gesundheit. Das Paket Tourismus und
    Verkehr der Kommission enthält unter anderem eine umfassende Strategie für
    2020 und eine Empfehlung, mit der Reisegutscheine zu einer attraktiven
    Alternative zur Bargeldererstattung gemacht werden sollen. Die Kommission
    beabsichtigt, Tourismusunternehmen durch die Bereitstellung von Liquidität
    insbesondere für KMU zu unterstützen und Arbeitsplätze mit einer finanziellen
    Unterstützung von bis zu 100 Mrd. Euro im Rahmen des SURE-Programms zu retten.
    In Europa ist der Sommer eine entscheidende Jahreszeit für die Industrie und
    bringt dem europäischen Tourismussektor durchschnittlich 150 Milliarden Euro
    Umsatz und 360 Millionen Touristen ein.


    Weltweit gibt es über 4,3 Millionen Fälle von Coronavirus-Infektionen, wobei die Zahl der Todesfälle bei fast 293.000 liegt. Bislang haben sich 1,6 Millionen Patienten erholt. In den USA, dem am schlimmsten betroffenen Land der Welt, liegt die Zahl der Todesfälle bei über 82.000. Russland steht mit mehr als 232.000 Fällen an zweiter Stelle. China kündigte Pläne an, alle 11 Millionen Einheimischen in Wuhan, der Region, in der der Ausbruch begann, zu testen, nachdem Anfang der Woche mehrere Neuinfektionen gemeldet wurden.

  • Robert Cazanciuc face un apel la solidaritate pentru muncitorii românii exploatați în UE

    Robert Cazanciuc face un apel la solidaritate pentru muncitorii românii exploatați în UE

    Robert Cazanciuc, preşedinte interimar al Senatului, a postat pe contul său de socializare un apel la solidaritate pentru muncitorii români exploatați în UE în condiții inumane de lucru:

    La 1 Mai 2020, Solidaritatea, aşa cum a fost cunoscută iniţial în România sărbătoarea muncitorilor, trebuie să devină urgent o realitate pentru miile de muncitori români îmbarcaţi în avioane şi duşi să lucreze câmpurile unde ziua de muncă înseamnă 12 ore pe zi, şapte zile din şapte, aşa cum se întâmpla acum două secole, când erau abandonaţi de ţara de origine şi exploataţi de ţara ‘adoptivă’., adaugă Cazanciuc.

    Președintele Senatului amintește și de istoria zilei de 1 Mai. După ce represiunea poliției împotriva celor 65.000 de muncitori care cereau reducerea zilei de muncă de la 12 la 8 ore a condus la moartea a 11 persoane și rănirea altor 200 care, în mai 1886, au protestat la Chicago pentru o viață mai bună, în memoria celor împuşcaţi în Piaţa Haymarket, începând cu anul 1890, ziua de 1 mai a devenit ziua celor ce muncesc.

    Cazanciuc reproşează Guvernului că: nu este capabil să stimuleze angajarea în economia româneasca a celor întorși acasă, românii au dreptul să lucreze unde cred că le este mai bine, dar, cu atât mai mult, în vremuri de COVID 19, statul român are obligația să negocieze, prin acorduri bilaterale, salarii mai bune, asistență medicală efectivă acolo unde ai noștri merg când este nevoie de ei, ca niște soldați credincioși în teatrele de operațiuni.

    Senatorul PSD mai susţine că în lipsa unui plan concret de relansare a economiei, cele 1.035.585 contracte individuale de muncă suspendate în mai puţin de 2 luni riscă să se transforme în toţi atâţia şomeri care vor lua drumul pribegiei, iar 1 Mai 2020 să rămână în istorie ca cea mai neagră zi a muncitorilor români.

    Parlamentul României a demonstrat zilele acestea că ştie să îşi apere cetăţenii prin măsuri care să le protejeze sănătatea, locurile de muncă, drepturile fundamentale şi valorile naţionale româneşti, menţionează Cazanciuc.

    Sursa: Agerpres

  • Un projet qui agite les esprits

    Un projet qui agite les esprits

    Le Sénat de la Roumanie, en tant qu’assemblée décisionnelle, a rejeté mercredi, à une ample majorité, le projet de loi controversé relatif au Statut d’autonomie du Pays sicule, qui prévoyait que cette contrée devienne région autonome à personnalité morale. La proposition de loi était passée par adoption tacite à la Chambre des députés, soit une procédure sans débats, sous la forme posée par ses initiateurs — deux députés de l’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR). Le soi-disant Pays sicule constitue la région du centre de la Roumanie, habitée par des citoyens roumains ethniques magyars pour la plupart, soit les départements de Covasna, Harghita et une partie de celui de Mureş. Le projet présentait les limites du territoire voué à devenir le Pays sicule, prévu avec sa propre organisation administrative, ses propres institutions, avec l’usage du hongrois comme langue officielle, et aussi des symboles de la nation hongroise. L’adoption tacite du projet, qui a produit des réactions politiques dures et de l’émoi dans la société, est une procédure législative par laquelle, à la Chambre des députés, lorsqu’elle est la première chambre saisie, si les élus ne se prononcent pas sur une proposition de loi dans un certain délai, elle est réputée adoptée et avancée au Sénat, qui tranche. Or le président Klaus Iohannis a accusé le Parti social-démocrate (PSD) — le plus important de l’opposition — à avoir aidé l’UDMR à faire passer cet acte règlementaire à la Chambre des députés. Klaus Iohannis :



    « Alors que nous autres — moi, le gouvernement, les autres autorités — nous lutons contre la pandémie de coronavirus, alors que nous luttons pour les vies des Roumains, le PSD lutte dans les bureaux secrets du parlement pour donner la Transylvanie aux Magyars ! Jó napot, Ciolacu. (Cela veut dire bonjour en hongrois.) Qu’est-ce que le leader de Budapest, Viktor Orban, a-t-il bien pu vous promettre en échange de cet accord ? »



    Le président de la Chambre des députés et leader par intérim du PSD, Marcel Ciolacu, a nié les accusations :



    « Personne n’a vendu la Transylvanie et personne ne la vendra jamais ! La Transylvanie a été, elle est et fera partie de la Roumanie. Je demande aux services du renseignement de dire publiquement s’ils ont envoyé au président Iohannis une information sur les accusations à mon égard et à l’égard du PSD, parce qu’il n’est pas possible de mener la lutte électorale à un tel niveau. »



    Dans un communiqué de presse après le rejet du projet par le Sénat, le président de la Roumanie met en garde que promouvoir de telles propositions de loi fait du mal premièrement à la communauté magyare et crée des tensions artificielles à l’intérieur de la société. Plusieurs sénateurs ont souligné le caractère inconstitutionnel de cette initiative, affirmant qu’elle n’aurait eu aucune chance de passer à la Cour constitutionnelle.



    L’UDMR a fait exception, elle considère que les revendications de la minorité magyare sont « absolument justifiées » et a déploré le fait que de vrais débats sur cette question aient été refusés au Sénat. En Hongrie voisine, le ministre des Affaires étrangères, Szijjártó Péter, a demandé au président de la Roumanie de « faire preuve de davantage de respect pour les Magyars ». En réplique, le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, considère les affirmations de Budapest « provocatrices et inappropriées » et met en garde sur le fait que le responsable hongrois détourne, de manière absolument regrettable, le sens des propos du chef de l’Etat roumain.


    (Trad. : Ligia)

  • Un proiect care înfierbântă spiritele

    Un proiect care înfierbântă spiritele

    Senatul României a respins, miercuri, cu largă majoritate, în
    calitate de for decizional, controversatul proiect de lege privind Statutul de
    autonomie a Ţinutului Secuiesc, care prevedea ca acesta să devină regiune
    autonomă cu personalitate juridică. Propunerea legislativă trecuse iniţial de
    Camera Deputaţilor, prin adoptare tacită, fără dezbateri, în formă depusă de
    iniţiatori – doi deputați ai UDMR.


    Așa numitul Ținut Secuiesc reprezintă zona
    din centrul țării în care locuiesc în majoritate cetățeni români de etnie
    maghiară și vizează județele Covasna, Harghita și o parte din Mureș. În proiect
    erau redate limitele teritoriului care ar urma să devină Ţinutul Secuiesc,
    prevăzut cu o organizare administrativă proprie, cu instituţii proprii, cu
    folosirea limbii maghiare ca limbă oficială şi a simbolurilor naţiunii
    maghiare.


    Adoptarea tacită a proiectului, care a produs reacții politice dure
    și emoție în societate, reprezintă o procedură legislativă prin care, în Camera
    Deputaților, atunci când este prima camera sesizată, dacă aleșii nu se pronunță
    în cazul unei inițiative într-un anumit termen, aceasta se consideră adoptată
    și se înaintează Senatului pentru hotărârea finală.


    Or, președintele Klaus
    Iohannis a acuzat PSD – cel mai important partid de opoziție – că a ajutat UDMR
    să treacă prin Camera Deputaților acest act normativ:
    În timp ce noi – eu, guvernul,
    celelalte autorităţi – ne luptăm cu pandemia de coronavirus, ne luptăm pentru
    vieţile românilor, PSD se luptă în birourile secrete din Parlament ca să dea
    Ardealul ungurilor! Jó napot, Ciolacu. Oare ce v-a promis liderul de la
    Budapesta, Viktor Orban, în schimbul acestei înţelegeri?


    Preşedintele
    Camerei Deputaţilor şi lider interimar al PSD, Marcel Ciolacu, a negat
    acuzațiile: Nu a vândut
    nimeni Ardealul şi nu o să îl vândă niciodată! Ardealul a fost, este şi va fi
    parte al României. Solicit serviciilor de informaţii să iasă public şi să spună
    dacă i-au trimis preşedintelui Iohannis vreo informare referitoare la
    acuzaţiile aduse la adresa mea şi a PSD, pentru că nu poţi duce lupta
    electorală la un asemenea nivel.


    Într-un comunicat de presă emis după
    respingerea proiectului de către Senat, preşedintele României atrage atenţia că
    promovarea unor astfel de propuneri legislative face rău în primul rând
    comunităţii maghiare şi creează tensiuni artificiale în interiorul societăţii.
    Mai mulți senatori au subliniat caracterul neconstituţional al inițiativei,
    afirmând că aceasta nu ar fi avut oricum nici o șansă să treacă de Curtea
    Constituțională. Excepție a făcut UDMR, care consideră că revendicările
    minorităţii maghiare sunt ‘absolut justificate’ și a deplâns faptul că în Senat
    s-au refuzat dezbaterile reale ale problemei.


    În Ungaria vecină României,
    ministrul de externe, Peter Szijjarto, a cerut preşedintelui României să arate
    ”mai mult respect pentru maghiari”. În replică, Ministerul de externe de la
    București cataloghează drept ‘provocatoare şi inadecvate’ afirmaţiile de la
    Budapesta, atrăgând atenția că oficialul ungar deturnează, în mod absolut
    regretabil, sensul afirmaţiilor șefului statului român.

  • Des compensations pour les victimes de l’incendie de Colectiv

    Des compensations pour les victimes de l’incendie de Colectiv

    Le Sénat roumain a approuvé lundi, à l’unanimité, une proposition législative au terme de laquelle les victimes de l’incendie meurtrier du club Colectiv se voient payer par l’Etat les frais de greffe tout au long de leur vie. Initiée par un groupe de sénateurs issus des rangs du PNL, USR, UDMR et ALDE, la proposition a été adoptée par les voix de tous les 111 sénateurs présents en salle. Du coup, ce sera au Ministère de la Santé de couvrir tous les frais des traitements que les personnes blessées lors de l’incendie qui a ravagé le club Colectiv, doivent subir aussi bien en Roumanie qu’à l’étranger. Ce sera à la Chambre des députés de donner le vote décisif.

    Rappelons-le, le 30 octobre 2015, un incendie s’est déclaré dans le club rock Colectiv, suite auquel 64 personnes ont perdu la vie et 200 autres ont souffert des blessures. La plupart des victimes, des jeunes ou mêmes des adolescents, étaient venus assister au concert du groupe de hard-rock roumain «Goodbye to Gravity» qui faisait la promotion de son nouvel album en cette veille d’Halloween. Alors que la salle était bondée avec plusieurs centaines de jeunes, un incendie s’est déclaré pendant un show pyrotechnique. Un pilier et une partie du plafond a pris feu, puis une épaisse fumée s’est dégagée dans l’établissement semant la panique dans la foule.

    Deux ans durant, le procès fut bloqué pour des raisons de procédure, après que le juge désigné dans un premier temps à s’en charger a pris sa retraite, en étant remplacer par un autre, en 2018. Celui-ci s’est engagé à accélérer le procès et depuis, chaque semaine, il a entendu des dizaines de témoins et de victimes. Quatre ans après la tragédie, le Tribunal de Bucarest a donné le mois dernier, une première sentence, pas encore définitive. Ainsi, l’ancien maire du 4e arrondissement, Cristian Popescu-Piedone, fut-il condamné à 8 ans et 6 mois de prison ferme pour abus et complicité à l’abus de fonction, les trois patrons de la boîte de nuit devront purger 11 ans et 8 mois de prison ferme, pour homicide involontaire grave, blessures involontaires et non-respect des mesures légales de sécurité et de santé sur le lieu de travail. Les patrons de la compagnie d’artifices ont été eux aussi condamnés à 12 ans et 8 mois de prison ferme, respectivement 3 ans et 6 mois de prison, et deux pyrotechniciens – à 9 ans et 8 mois, et respectivement à 10 années de prison ferme. Deux sapeurs pompiers de l’Inspection pour les situations d’urgence de Bucarest qui ont vérifié la discothèque Colectiv sans prendre les mesures légales pour faire respecter les normes ont été condamnés à des peines de 9 ans et 2 mois ferme.

    Les personnes condamnées dans cette affaire sont solidairement tenues de payer avec la Mairie et l’Inspection pour les situations d’urgence plus de 50 millions d’euros de dédommagements aux survivants et aux familles des victimes. A la fin, disons que toutes les personnes condamnées clament leur innocence. (trad. Ioana Stancescu)

  • 22.01.2020 (mise à jour)

    22.01.2020 (mise à jour)

    Visite – Le président roumain, Klaus Iohannis, en visite en Israël, a
    rencontré mercredi le leader de l’Alliance bleu et blanc,
    d’opposition, Beny Ganz. Mardi, le président Iohannis a rencontré son
    homologue israélien, Reuven Rivlin pour l’assurer que la Roumanie continuerait
    sa politique de préserver la mémoire de l’Holocauste, de combatte l’antisémitisme,
    de prévenir la discrimination et toute autre forme de violence. Jeudi, le numéro un de l’Etat roumain
    participera à la cinquième édition du Forum des leaders internationaux consacré
    à la Commémoration de l’Holocauste et aux 75 années écoulées depuis la
    libération du camp de concentration d’Auschwitz- Birkenau.



    OMS – Le bilan
    des cas de pneumonie associés à un nouveau type de virus paru en Chine est arrivé
    mercredi à 440 personnes, tandis que le nombre des décès est monté à 17. Après le Japon, la Corée du Sud, la Thaïlande et Taiwan,
    les Etats-Unis ont annoncé mardi un premier cas de maladie. Dans ce contexte
    plusieurs pays ont pris des mesures aux frontières pour stopper la propagation,
    tandis qu’un comité de l’OMS s’est réuni en urgence à Genève pour examiner la
    situation. A Bucarest, le ministre de la santé, Victor Costache, a appelé les
    experts à mettre en place un paquet de mesures si le virus arrive en Roumanie.



    Sénat – Saisie par 33 sénateurs roumains, la Cour Constitutionnelle de Roumanie a déclaré mercredi non constitutionnelle la nomination de Teodor Melescanu à la tête du Sénat. Celui-ci a déclaré continuer à exercer cette fonction jusqu’à la parution dans le Journal officiel de la décision de la Cour.



    Constitution – La Cour constitutionnelle de Roumanie a décidé qu’il n’y a pas de conflit juridique entre la Parlement et la Haute Cour de Justice et de Cassation au sujet du nombre de juges dans une formation collégiale. La Cour avait été saisie à ce sujet en novembre dernier, par le président du Sénat, Teodor Melescanu. Dans sa saisine, Teodor Melescanu affirmait qu’uniquement le Parlement roumain, en émettant une loi, peut décider de l’organisation et du fonctionnement des tribunaux, y compris de la constitution des formations collégiales. Cette situation fut dénoncée aussi par l’Avocat du peuple. Dans un document envoyé à la Cour Constitutionnelle, la Haute Cour de Justice et de Cassation soutenait n’avoir eu aucun conflit juridique de nature constitutionnelle avec le Parlement.



    Gouvernement – Un des objectifs du gouvernement roumain est d’accroître la flexibilité des fonds européens de 5 à 15% afin de pouvoir financer différents domaines par l’intermédiaire d’autres programmes aussi, a déclaré le premier ministre roumain, Ludovic Orban. Celui-ci a donné l’exemple des fonds insuffisants que la Roumanie se voit attribuer pour financer son infrastructure de transport soit-elle routière, ferroviaire ou aéroportuaire.



    Waterpolo – La sélection nationale masculine de water polo de Roumanie s’est
    inclinée mercredi devant l’Allemagne aux Championnats européens de Budapest, en
    Hongrie, en ratant toute chance de se qualifier au tournoi préolympique de
    Rotterdam. La Roumanie rencontre
    vendredi la Turquie, pour son dernier match.
































    Météo – Temps plutôt
    morose dans le nord, le centre et l’est du pays. Plusieurs départements ont été
    placés en vigilance jaune aux fortes rafales. Les températures maximales iront
    d’un à 8 degrés. Les météorologues prévoient 8 degrés pour jeudi, dans la
    capitale.

  • Die Woche 09.12.-15.12.2019 im Überblick

    Die Woche 09.12.-15.12.2019 im Überblick

    Liberale Regierung durch Verantwortungsübernahme



    Die Regierung in Bukarest leitete ein außerordentliches Verfahren ein, in dem sie das Vertrauen des Parlaments in drei weitere Rechtsakte forderte: einen Gesetzentwurf zur Änderung der Justizgesetze, die Aufhebung der Verordnung 51/2019 über die innerkreisliche Personenbeförderung und einen Gesetzentwurf zur Festlegung öffentlicher Haushaltsobergrenzen.


    Damals, als sie in der Opposition waren, kritisierten die Liberalen ständig die Justizgesetze, die sie nun dahingehend ändern wollen, dass der vorzeitige Ruhestand von Richtern verschoben, die Dienstalterspflicht für Richter von 2 auf 4 Jahre verlängert und die die Zahl der Mitglieder von Richterausschüssen von 2 auf 3 erhöht wird.


    Zweitens will die Regierung die innerkreisliche Personenbeförderung als einen öffentlichen Dienst definieren, der den lokalen Behörden unterstellt ist, um sicherzustellen, dass die Verkehrsunternehmen den Kindern kostenlosen Schultransport anbieten.


    Nicht zuletzt wird das Orban Kabinett vor dem Parlament die Verantwortung für einen Gesetzentwurf übernehmen, der die Obergrenzen des öffentlichen Haushalts festlegt, auf denen das Staatshaushaltsgesetz 2020 basieren wird. Der Gesetzentwurf, der auf der Webseite des Finanzministeriums zur öffentlichen Debatte veröffentlicht wurde, sieht ein Haushaltsdefizit von maximal 3,6% des BIP und eine Obergrenze von 9,7% der Personalausgaben vor. Auch der öffentliche Haushalt des nächsten Jahres wird von einer erwarteten Wachstumsrate von 4% ausgehen.



    Einfacher Misstrauensantrag gegen den liberalen Finanzminister verabschiedet



    Die rumänischen Senatoren haben am Montag einen einfachen Misstrauensantrag der Sozialdemokraten gegen den liberalen Finanzminister Florin Cîţu verabschiedet. Die Nationalliberale Partei, die Union Rettet Rumänien, der Ungarnverband sowie einige unabhängige Senatoren stimmten dagegen, während sozialdemokratische Senatoren dafür stimmten. Initiatoren des Antrags werfen Cîţu vor, zu Beginn seiner Amtszeit Erklärungen abgegeben zu haben, die den Wechselkurs der Landeswährung in die Höhe trieben, was wiederum höhere Zinssätze und Preiserhöhungen für die Rumänen nach sich zog. Florin Cîţu wehrte sich und erklärte, dass der Antrag der Sozialdemokratischen Partei rein politisch ist und dass er nur dann zurücktreten werde, wenn die Liberale Partei es verlangt. Cîţu sagte, dass der ehemalige Finanzminister Eugen Teodorovici Anfang 2019 wusste, dass das Haushaltsdefizit ohne zusätzliche Maßnahmen auf 4 % steigen würde. Die liberale Senatorin Alina Gorghiu wiederum sagt, dass die Sozialdemokraten keine handfesten Gründe haben, Kritik an Cîţu zu üben.


    Der sozialdemokratische Senator Stefan Oprea ging sogar so weit und beschuldigte Citu , Maßnahmen zu ergreifen, die das Haushaltsdefizit in die Höhe treiben würden, und zwar zu den Zahlen, die er während seiner Opposition vorausgesagt hat.


    Die Zahlen, die Sie manchmal sehr hysterisch prophezeit haben, als Sie über die sozialdemokratische Regierung sprachen, müssen heute Wirklichkeit werden, und Sie müssen sicherstellen, dass das Defizit von 4,4 % real ist, und zwar mit allen Mitteln. Es spielt keine Rolle, dass die Haushaltseinnahmen in den letzten zwei Monaten zum Stillstand gekommen sind oder dass die öffentlichen Ausgaben während Ihrer Amtszeit in die Höhe geschnellt sind. Wichtig ist nur, dass Ihre Defizitschätzung von 4,4% bewahrheitet.


    Der Interimsvorsitzende der Sozialdemokratien Marcel Ciolacu glaubt, dass die Nationalliberale Partei das Misstrauensvotum des Parlaments gegen Florin Citu nicht verstanden hat. Nach der Verabschiedung des Antrags sagte Ludovic Orban, er werde Florin Citu nicht ersetzen und argumentierte, dass die Sozialdemokratische Partei nicht berechtigt sei, nach dem katastrophalen Haushalt, den sie zurückgelassen habe, zu kritisieren und Rücktritt zu fordern. Nach der rumänischen Verfassung bedeutet die Annahme eines einfachen Misstrauensantrags nicht zwangsläufig die Entlassung des betreffenden Ministers.



    Klaus Iohannis anwesend auf der Tagung des Europäischen Rates



    Der rumänische Präsident Klaus Iohannis, der am Ende dieser Woche auf der Tagung des Europäischen Rates in Brüssel anwesend war, gab bekannt, dass die europäischen Staats- und Regierungschefs beschlossen haben, die Vorbereitung des Mehrjahreshaushalts der Europäischen Union von der finnischen turnusmäßigen Präsidentschaft des Rates der Europäischen Union auf die Präsidentschaft des Europäischen Rates zu übertragen. Was das Erreichen der von der neuen Europäischen Kommission vorgeschlagenen Klimaneutralität bis 2050 anbelangt, so sagte Klaus Iohannis, dass Rumänien zumindest im Hinblick auf 2030 recht gut sei, die vorgeschlagenen Ziele zu erreichen. Bezüglich der vorgezogenen Parlamentswahlen im Vereinigten Königreich äußerte der rumänische Präsident seine Zufriedenheit gegenüber dem Ergebnis der Wahlen und hoffte, dass die klare Mehrheit den Brexit mit einem Abkommen zum Abschluss bringen würde.

  • Une motion contre le ministre des finances

    Une motion contre le ministre des finances

    Les sénateurs roumains ont adopté la
    motion simple déposée par le Parti social-démocrate contre le ministre libéral
    des finances, Florin Cîţu. Trois votes ont fait la différence entre les élus
    sociaux-démocrates, favorables à la motion, et leurs collègues du Parti
    national libéral, de l’Union Sauvez la Roumanie, de l’Union démocrate des
    Magyars de Roumanie et des élus indépendants, qui ont voté contre. Les auteurs de
    la motion reprochaient au grand argentier des déclarations jugées hasardeuses,
    faites au début de son mandat, qui auraient entraîné la dévalorisation de la monnaie
    nationale, le leu, et, par voie de conséquence, la hausse des prix et des
    intérêts bancaires à payer par les Roumains.

    Le ministre des finances, Florin Cîţu, affirme que cette
    démarche des sociaux-démocrates, passés dans l’opposition en octobre dernier, a
    un caractère purement politique et qu’il présentera sa démission uniquement si
    le PNL le lui demande. Et M. Cîţu d’ajouter que l’ancien ministre
    social-démocrate des finances, Eugen Teodorovici, savait déjà au début de cette
    année qu’en l’absence de mesures supplémentaires, le déficit budgétaire
    monterait à 4%. « Cette motion ne se réfère pas à ma personne et n’a pas de rapport avec moi.
    Elle est une démarche politique censée dissimuler la situation économique
    réelle de la Roumanie. Les signataires de la motion auraient voulu, de toute
    évidence, que je ne parle pas du désastre que j’ai trouvé au ministère des
    finances. Je leur dit à eux et à tout le PSD: le Parti national libéral a
    promis de dire la vérité aux Roumains, quel que soit le coût. C’est fini !
    Ça ne va plus comme ça !
    Il est fini, le temps quand vous pouviez voler en toute impunité ! »
    , a martelé le ministre des finances.


    La sénatrice libérale Alina Gorghiu affirme,
    elle-aussi, que les critiques lancées par les sociaux-démocrates contre le
    ministre des finances ne s’appuyaient pas sur la réalité. A son tour, le
    sénateur social-démocrate, Ştefan Oprea, a reproché au ministre de prendre des
    mesures qui ramènent le déficit budgétaire au niveau estimé par M. Cîţu lui-même, lorsqu’il
    était dans l’opposition. « Il faut absolument que
    votre prophétie, très souvent exprimée sur un ton hystérique lorsque vous
    parliez du gouvernement du PSD, devienne réalité et il vous faut trouver les
    moyens pour faire en sorte que les 4,4% de déficit soient réels. Peu importe s’il
    n’y a plus de collecte ces deux derniers mois, peu importe que l’on a déchaîné
    une véritable débauche en matière de dépenses publiques, tout ce qui compte c’est
    que votre prophétie, celle d’un déficit de 4,4%, se réalise. »
    , a affirmé le sénateur social-démocrate.


    Le président par intérim du PSD, Marcel Ciolacu, considère
    que le PNL n’a pas compris le signal d’alarme envoyé par le Parlement, lorsque Florin
    Câţu n’avait pas reçu un avis favorable pour devenir titulaire au ministère des
    finances. Après l’adoption de la motion, le premier ministre, Ludovic Orban, a
    déclaré qu’il n’allait pas renoncer à son ministre et que le PSD était le
    dernier parti à avoir le droit de critiquer et de demander des démissions après
    le désastre budgétaire dont il est l’auteur. Selon la Constitution de la
    Roumanie, l’adoption d’une motion simple contre un membre du gouvernement n’attire
    pas automatiquement la démission du ministre en question. (Trad. : Ileana
    Ţăroi)

  • 09.12.2019

    09.12.2019

    Anti-corruption – Le fléau
    de la corruption sape la démocratie et l’Etat de droit, soutient les réseaux de
    crime organisé, finissant par baisser la qualité de vie des gens, affirme le
    président roumain Klaus Iohannis, dans un message à l’occasion de la Journée internationale
    contre la corruption. Trente ans après la chute du communisme, la Roumanie a
    fait « d’immenses progrès » dans la lutte contre la corruption de
    haut niveau et dans la société, ajoute le chef de l’Etat, qui attire aussi l’attention
    sur le fait que c’est un processus en déroulement, accompagné d’un changement
    des mentalités, d’esprit de suite et d’un paquet de principes inextricables. A
    son tour, le premier ministre Ludovic Orban a déclaré que la lutte contre le phénomène
    de la corruption était un souhait partagé par les Roumains de tous les âges. Il
    a réaffirmé l’engagement et la détermination du gouvernement de soutenir
    infatigablement cette démarche. Adoptée en 2003 par l’Organisation des Nations
    unies, la Journée de lutte contre la corruption est marquée chaque année, le 9
    décembre.


















    Motion – Le
    Sénat de la Roumanie examine pour voter aujourd’hui la première motion simple
    déposée contre un membre de l’équipe gouvernementale du premier ministre
    libéral Ludovic Orban. La motion, initiée par le Parti social-démocrate, d’opposition,
    vise le ministre des finances Florin Cîţu, qui est accusé d’avoir fait des
    affirmations hasardeuses sur l’état des finances publiques, avec, pour conséquence,
    la dévalorisation de la monnaie nationale, le leu. De l’avis des libéraux, le
    débat au Sénat sera une nouvelle occasion de présenter dans le détail ce qu’ils
    décrivent comme le désastre laissé par les sociaux-démocrates dans le cas du budget
    de l’Etat. La motion déposée par le PSD est aussi un premier test pour la
    majorité fragile sur laquelle s’appuie le gouvernement du PNL, ainsi que pour
    la force parlementaire actuelle des sociaux-démocrates.




    Procès – Les
    juges ont reporté au 16 décembre le prononcé dans le procès de l’affaire de la
    boîte de nuit bucarestoise Colectiv, détruite en octobre 2015 par un incendie
    qui a fait 65 morts et plusieurs centaines de blessés. La sentence n’est pas
    définitive. Aucun des inculpés – les patrons de la boîte de nuit, l’ancien
    maire de l’arrondissement où se trouvait
    la discothèque, les représentants du fournisseur/installateur des feux d’artifices
    – ne s’est déclaré coupable des faits dont ils sont accusés. Les procureurs ont
    requis des peines de plus de 12 ans de prison contre chacun des accusés. Les
    familles des victimes et des blessés, constituées en parties civiles, ont
    demandé plusieurs centaines de millions d’euros de dommages et intérêts, à être
    payés en solidaire par les accusés et des institutions publiques dont la mairie
    du 4-e arrondissement de la capitale roumaine.


    Diplomatie – Le ministre roumain des affaires étrangères,
    Bogdan Aurescu, participe à la réunion du Conseil Affaires étrangères de l’Union
    européenne, qui se tient aujourd’hui à Bruxelles. C’est la première réunion des
    chefs des diplomaties de l’UE présidée par le nouveau Haut Représentant pour
    les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-président de la
    Commission européenne, Josep Borrell. A l’agenda du Conseil, notamment, les
    relations UE -Afrique et la situation des droits humains dans le monde. Le
    ministre roumain Bogdan Aurescu participera aussi à un petit-déjeuner de
    travail, organisé par son homologue grec et dont les invités spéciaux sont les
    chefs des diplomaties de la Macédoine du Nord et de l’Albanie.












    Handball – Au
    Championnat du monde de handball féminin, organisé au Japon, la Roumanie
    affrontera mardi la Suède, dans un match comptant pour le Groupe 2 du tour principal.
    En perdant, samedi, contre la Russie, les Roumaines ont perdu toute chance de
    se qualifier pour les demi-finales. Elles visent à présent la quatrième place
    du groupe, afin de s’assurer la présence aux tournois préolympiques. Le dernier
    match des tricolores sera contre le Japon.




    Météo – Il fait beau et les températures sont
    supérieures aux normales de saison en Roumanie, notamment dans l’ouest, le sud
    et l’est. Les maximales de la journée se situent entre 4° et 12°. A Bucarest, à
    midi, il y avait 9°.

  • Se conturează noul Guvern

    Se conturează noul Guvern


    Premierul desemnat al României, Ludovic Orban, a depus, joi, la Parlament lista cu propunerile de miniştri şi programul de guvernare al noului Executiv pe care preşedintele Partidului Naţional Liberal ar urma să îl conducă. Conform regulamentului, în cel mult cincisprezece zile, Birourile Permanente ale Camerei Deputaţilor şi Senatului trebuie să se întrunească pentru a stabili data şedinţei comune de plen, care va avea loc după audierea potenţialilor miniştri în comisiile de specialitate. Pentru a fi validat, noul Guvern PNL, susţinut la scenă deschisă de preşedintele ţării Klaus Iohannis, are nevoie de 233 de voturi.



    Lucrurile, însă, cel puţin la ora actuală, nu sunt evidente! Partidul Social Democrat a criticat, deja, programul de guvernare anunţat de Ludovic Orban. Premierul în exerciţiu, Viorica Dăncilă, al cărei Executiv a fost demis prin moţiune de cenzură, a avertizat, într-o postare pe Facebook, că s-ar pregăti măsuri de austeritate în special pentru bugetari. Şi, încă de la votarea moţiunii, pe 10 octombrie, PSD a spus nu numai că nu îi va vota pe liberali, dar că nu va participa la votul de învestitură pentru a nu se întruni cvorumul necesar. ALDE, care, iniţial, şi-a anunţat sprijinul pentru Guvernul Orban, s-a arătat nemulţumit, de pildă, de propunerea ca un general să gestioneze portofoliul Apărării, afirmând că forţele armate ar trebui conduse de un civil, conform angajamentelor euroatlantice ale României.



    Preşedintele Pro România, Victor Ponta, s-a declarat neîncrezător că Ludovic Orban este capabil să fie un bun prim-ministru. În schimb, USR crede că noul Cabinet are şanse să fie învestit, iar UDMR că, la prima vedere, noua echipă pare acceptabilă. Într-un cuvânt, cu sabia lui Damocles deasupra capului, premierul desemnat Ludovic Orban a dat asigurări că şi-a ales echipa de miniştri pe baza unei selecţii riguroase, iar programul de guvernare include obiective imediate. Între acestea se numără adoptarea unei ordonanţe de urgenţă privind restructurarea Guvernului, buna organizare a apropiatelor alegeri prezidenţiale din 10/24 noiembrie, rectificarea actualului buget al ţării şi elaborarea celui pentru anul viitor. Documentul mai prevede menţinerea cotei unice de impozitare, corectarea legilor în domeniul justiţiei, dar şi a legilor pe care liberalii le consideră cu impact negativ în economie. Ludovic Orban este încrezător în şansele sale şi ale echipei pe care a construit-o şi, pentru a avea succes în Parlament, a precizat că va purta, în continuare, discuţii cu parlamentari independenţi sau neafiliaţi, dar şi de la PSD, pentru a fi sigur că se poate baza pe voturile lor.


  • Un nouveau président du Sénat

    Un nouveau président du Sénat

    L’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE)
    est récemment sortie du gouvernement de coalition qu’elle avait formée avec le
    Parti social-démocrate (PSD) et a aussi renoncé à la présidence du Sénat. Mais
    le poste est à nouveau, paradoxalement, occupé par un de leurs membres, malgré
    l’opposition du parti. Membre d’ALDE, mais soutenu par le PSD, Teodor Meleşcanu
    est devenu le deuxième personnage de l’Etat en s’imposant devant la libérale
    Alina Gorghiu, après des échanges houleux entre pouvoir et opposition. Le
    leader des libéraux et des démocrates, Călin Popescu-Tăriceanu, a déjà annoncé
    qu’il contestera auprès de la Cour constitutionnelle l’élection de son collègue
    de parti à la tête du Sénat.


    En revanche, la première ministre et leader du
    PSD, Viorica Dăncilă, a félicité l’ancien ministre des
    Affaires étrangères pour son nouveau poste. Elle estime que le soutien accordé par
    les sociaux-démocrates à Meleşcanu n’a fait que montrer la bonne foi du PSD et
    réaffirmé ses engagements électoraux de 2016.


    Lors de l’annonce de sa victoire, Teodor Meleşcanu a promis d’être un président du Sénat
    raisonnable : « Mon
    âge, mon expérience et mon intégrité, je les mets toutes au service du
    Parlement, mon objectif étant de rétablir le respect et la confiance des
    citoyens dans cette institution. Pendant les nombreux postes que j’ai occupés,
    j’ai eu le privilège de travailler avec tout le spectre politique roumain des
    30 dernières années. C’est une expérience que je mets toute entière à
    disposition du peuple roumain. Par ailleurs, durant toute mon activité
    politique j’ai servi mon pays, mon peuple, jamais les intérêts des politiciens
    du moment. Avant d’être membre de parti, je suis roumain. »




    Âgé de 78 ans, Teodor Meleşcanu a
    effectivement travaillé avec tout le spectre politique. C’est une manière contournée
    de parler de ce que les journalistes politiques roumains appellent, très
    crument, de l’échangisme politique. L’homme politique a été social-démocrate et
    ensuite dissident social-démocrate. Il est passé aux libéraux, pour aller
    ensuite vers la dissidence libérale, c’est à dire l’Alliance des libéraux et
    des démocrates. Et maintenant, il se met à nouveau au service du Parti
    social-démocrate. En tant que ministre des Affaires étrangères, son nom est lié
    à la mauvaise organisation – désastreuse, pour certains – du vote des Roumains
    établis à l’étranger lors des élections présidentielles de 2014 et des
    européennes de mai 2019. Aux deux occasions, des milliers de Roumains ont
    attendu pendant des heures pour voter, en vain pour une bonne partie d’entre
    eux, qui ont dû quitter les bureaux de vote sans avoir pu exercer leur droit
    fondamental.




    Toutefois, Teodor Meleşcanu peut être bien utile
    au gouvernement PSD par les parlementaires qu’il pourrait faire se ranger du
    côté de l’exécutif à l’occasion du vote de confiance prévu la semaine
    prochaine. C’est exactement ce qu’a souligné l’opposante perdante de Meleşcanu à
    la présidence du Sénat, Alina Gorghiu : « C’est un geste de défiance et j’en suis surprise,
    car la défiance, en dehors des électeurs, vise directement les membres du Parti
    social-démocrate. Il y a à l’intérieur de votre parti des propositions
    pertinentes, des personnes compétentes qui auraient pu occuper ce poste. Il est
    évident que pour vous prime le troc, l’achat de voix et rien d’autre. »




    Alina Gorghiu a
    salué, par ailleurs, la cohésion montrée par les partis d’opposition à
    l’occasion du vote pour la présidence du Sénat. C’était, a-t-elle précisé, un
    premier pas vers le succès de la motion de censure déposée par l’opposition contre
    le cabinet Dăncilă. (Trad. Elena Diaconu)