Tag: Sibiu

  • Sibiu, destination de vacances

    Sibiu, destination de vacances

    Nous irons aujourdhui au centre de la Roumanie, plus précisément dans le comté de Sibiu, destination idéale de séjour en famille. Le chef- lieu de Sibiu abonde en attractions touristiques. La plupart dentre elles se trouvent au centre historique de la ville et dans ses environs. Pas besoin donc dutiliser des moyens de transport en commun pour y arriver. Vous pouvez arpenter toute la zone, histoire de vous imprégner de lambiance médiévale des lieux.



    Cest à Sibiu que le touriste peut visiter le premier théâtre ouvert au grand public de la province historique de Transylvanie. Et cest toujours là que le visiteur de passage peut marcher le long de lAllée des célébrités, celle qui rend hommage aux noms les plus sonores du monde du théâtre. Il ne manquera pas de passer devant les vieilles murailles denceinte et les tours de la citadelle dantan, dadmirer le buste de lempereur François – Joseph 1er dAutriche. La statue rappelle les temps où Sibiu comptait pour la troisième ville de lEmpire austro-hongrois, après Vienne et Timişoara, à disposer dun système déclairage électrique. Il ne faut pas manquer non plus de voir le buste en bronze de Friedrich Schiller, signe dappréciation de la contribution du poète et dramaturge à lessor de lenseignement en langue allemande.



    A Sibiu, tous les chemins mènent à la Grande Place. Celle-ci accueille nombre évènements, dont les fameux marchés de Noël et de Pâques. Tous les dimanches, à 10 heures pile, les cloches des églises catholique, évangélique, orthodoxe et réformées résonnent dans le Vieux centre – ville. Sibiu est un véritable modèle dharmonie interethnique et culturelle, affirme le professeur des universités Ioan Cindrea, qui est également président du Conseil départemental de Sibiu: « A Sibiu, vous allez tout de suite constater que les différents cultes religieux (orthodoxe, gréco-catholique, évangélique et catholique) se côtoient sur un rayon de plusieurs centaines de mètres, à savoir sur la Petite Place et la Grande Place et dans la rue de lEglise métropolitaine. Chacun se rend à son église, mais après loffice divin, tout le monde se réunit sur la Grande Place pour se saluer. Ici, la culture occupe une place de choix. Depuis 2007, année où Sibiu a été désignée capitale européenne de la culture, lactivité culturelle sest sensiblement intensifiée, ce qui a attiré de plus en plus de touristes. Leur nombre, qui a doublé par rapport à celui des habitants de la ville, ne cesse de monter. Chaque année, notre ville accueille le Festival international de théâtre, troisième grand événement au monde en son genre, le Festival du film documentaire Astrafilm, le plus important dEurope centrale et de lest, le Festival de jazz, le Festival de musique traditionnelle “Les chants des montagnes”, qui attire plus de 100 mille touriste au début du mois daoût. Nous essayons aussi de promouvoir les différentes localités du comté. En organisant, tous les quatre ans, un festival local, les différentes zones du département sont mises en valeur. »



    Ioan Cindrea, le président du Conseil départemental, a également énuméré quelques zones dintérêt des alentours de Sibiu et souligné limportance que les autorités locales prêtent au tourisme: «Je mentionnerais Bâlea, la zone de plus haute altitude du pays, où lon peut faire du ski 10 mois par an, les lacs salés de Bazna et dOcna et puis Păltiniş, la plus grande station climatique de Roumanie. Après avoir exposé notre plan de promotion touristique, nous attendons les investisseurs. Le tourisme suppose aussi une infrastructure de communication. Elle comporte des centres dinformation touristique, une association départementale de tourisme, des sites web dédiés, des codes QR installés sur les immeubles. En scannant ces codes, les visiteurs peuvent apprendre bien des choses sur lhistoire des bâtiments respectifs. De tels codes, il y en a même sur les façades des principaux musées: le Musée Brukenthal, le Musée des Sciences naturelles, le Musée Astra, le Musée de la Pharmacie, etc. »



    La Philharmonie dEtat de Sibiu organise bien des concerts, festivals de tango, de jazz ou des spectacles de folklore. Le Musée dhistoire naturelle de Sibiu est le deuxième plus grand de Roumanie du point de vue du nombre des objets exposés. Puisque Sibiu a été, par le passé, la première ville roumaine à sêtre dotée dune pharmacie, on ne saurait ne pas visiter le Musée de la Pharmacie, pour découvrir lhistoire des médicaments et des différents traitements.



    Les touristes sont également invités à parcourir des itinéraires à thème. Suivant leur domaine dintérêt, ils peuvent opter pour « La route de la nature », « La route des fortifications », « La route des fromages » ou encore « La route du sel ».



    Les passionnés de vélo sont les plus gâtés, affirme Simina Manea, directrice exécutive de lAssociation touristique locale: « Pour le nord du comté, nous avons lancé le projet permettant de découvrir les fortifications. En effet, hormis le bourg médiéval de Mediaş, qui vaut le détour, la zone abrite le plus grand nombre déglises fortifiées du département et de Transylvanie. Nous navons pas non plus oublié les charmants villages de la contrée, qui gardent toujours leur air dantan. Voilà pourquoi nous proposons des programmes de visite à vélo. Nous venons de baliser et de signaliser 200 km ditinéraires de randonnées pédestres et cyclistes, reliant les villages de la contrée et les belles villes de Sigihişoara, Sibiu, Mediaş et de Braşov. Je mentionnerais aussi le Pays de Secaş, une région moins peuplée, où se trouvent les lacs de Mândra et dOcna Sibiului. Autour de ce dernier sest dailleurs développée une station balnéaire. Les touristes y ont non seulement la possibilité de suivre des traitements contre les maladies rhumatismales, mais aussi de se détendre et de découvrir un coin de nature sauvage. »



    Voilà donc pour cette destination idéale de séjour en famille. La contrée de Sibiu vous attend avec ses nombreux hôtels et gîtes ruraux et avec une offre gastronomique à ne pas rater. (Trad.: Mariana Tudose)

  • Sibiu as a Vacation Destination

    Sibiu as a Vacation Destination

    The city iof Sibiu in central Romania is full of tourist objectives, and most of them are concentrated in the old city center and its surroundings. As a result, you may be able to get to most places without public transportation. You can reach most places on foot, enjoying the local flavor.



    In Sibiu you can see the first public theater opened in Transylvania. Also here you can step on the Celebrity Alley, which celebrates the best names in theater. You will walk alongside the walls of the old fortified city, and pass by the bust of Emperor Francis I of Austria. This recalls the time when Sibiu became the third city in the Austro-Hungarian Empire to be electrified, after Vienna and Timisoara. You can also admire there the bust of poet and playwright Friedrich von Schiller, a bronze statue celebrating his contribution to German language education. Whichever route you take, you will end up at some point in the Big Square, where many events are held, such as the famous Easter and Christmas fairs.



    On Sunday, around 10 in the morning, the Old City Center is filled by the peals of bells from the steeples of five churches: one Roman Catholic, one Evangelical, one Christian Orthodox, and two Reformed.



    Sibiu is an intercultural and interethnic haven, according to university teacher and Sibiu County Council chairman Ioan Cindrea: “If you go to Sibiu, to the Big Square, to the Small Square, to Metropolitan Street, you will see how a number of denominations: Christian Orthodox, Evangelical, Roman Catholic, etc can co-exit in an area no more than a few hundred meters in radius. We say that each of us goes to his or her own church, then we meet in the Big Square to say hello. This area is vast in culture, and the cultural element is major. It is interesting that, after Sibiu acted in 2007 as European capital of culture, cultural activities intensified. The number of tourists attracted by cultural activities has increased. We got to a number of tourists double that of the locals, and the figures are only going up. We have an annual theater festival, the third largest in the world, the Astrafilm Documentary Film Festival, the biggest in central and eastern Europe, the Jazz Festival, the ‘Mountain Song Traditional Music Festival, which brings in over 100,000 tourists each year in early August. At the same time, we are trying to promote places all over our county. Once every four years, each town or village plays host to a local festival, which brings in many tourists and emphasizes that area.



    Ioan Cindrea told us about some of the places of interest in and around Sibiu, stressing the fact that local authorities care a great deal about tourism: “There is the Balea area, the highest elevation area in the country, where you can ski 10 months a year, then the salt lakes in Ocna and Bazna, which are both spas, and also Paltinis, the largest resort in the country. We have a plan for promotion, whose presentation has been made, and now all were awaiting are investors. To receive tourists you need an infrastructure for communication, for informing the people who visit us: documentation and information center, the country tourism association, specialized websites, QR codes placed on buildings, which you can scan to find out about the history of the place. We now have them on the most important of buildings: the Bruckenthal Museum, the Natural Science Museum, the Astra Museum, the Museum of Pharmacy, etc.



    The State Philharmonic hosts many concerts of all kinds, with tango, jazz or traditional music. At the same time, the Sibiu Natural History Museum is the second in the country as exhibits go. And since Sibiu is the first city in Romania to open a pharmacy, dont miss the Pharmacy Museum of Sibiu, which follows the development of pharmacy along the centuries.



    The area is also promoted by several theme routes. You can choose from the Route of Nature, the Route of Fortifications, the Route of Cheeses, or the Route of Salt. However, cyclists will feel the most pampered.



    Here is with details Simina Manea, executive director with the Sibiu County Tourism Association: “In the north of the county, close to the former Medieval burgh of Medias, which is really worth seeing, we started the Route of Fortifications, because this is the area with the largest concentration of fortified churches in our county and in Transylvania in general. And, because villages in this area have preserved their charm and atmosphere of yore, we have come up with routes for bicycles. Recently, we have marked 200 km of trekking and cycling routes, tying together the villages in the area and a few very attractive urban centers: Sighisoara, Sibiu, Medias and Brasov. The Secas area is a sparsely populated area, where you can find the lakes of Mandra and Ocna Sibiului, with the resort there having a great deal to offer to people seeking relaxation and treatment for a whole range of conditions, including rheumatism, but also people seeking pristine nature. The lakes also attract large numbers of birds.



    There you have it, a vacation destination for the whole family, where you will have no problem finding accommodation. There are many B&Bs and hotels, while the cuisine on offer is to match.

  • Gewinner des Preisausschreibens „Ferien zu Hause bei Mütterchen Ruţă und ihrem Weberschiffchen“

    Gewinner des Preisausschreibens „Ferien zu Hause bei Mütterchen Ruţă und ihrem Weberschiffchen“

    Liebe Hörerfreunde, Radio Rumänien International hatte Sie eingeladen, an unserem Quiz Ferien zu Hause bei Mütterchen Ruţă und ihrem Weberschiffchen“, das diesmal gemeinsam mit den Kollegen von Antena Satelor, dem öffentlich-rechtlichen Sender für Landwirte, organisiert wurde, bis zum 15. Juli 2015 teilzunehmen. Im zentralrumänischen Fogarascher Land entstand die Idee für ein einfaches und doch einfallsreiches Projekt, mit dem man weltweit für die Gemeinde Mândra wirbt. Zentraler Gegenstand ist dabei eben das Weberschiffchen von Mütterchen Ruţă, ein authentischer Haushaltsgegenstand einer reellen, inzwischen jedoch verstorbenen Person. Unser Preisausschreiben war eine Einladung an Sie, liebe Hörerinnen und Hörer, den Heimatort des Weberschiffchens zu besuchen, die Gemeinde Mândra und das Fogarascher Land sowie die nahe gelegene Mărginimea Sibiului, das Umland von Hermannstadt. Das Preisausschreiben hat Ihr Interesse geweckt und Radio Rumänien International hat 197 korrekte und komplette Antworten bekommen.



    Der Gro‎ße Preis ist ein achttägiger bzw. 7-Nächte-Aufenthalt in einem Doppelzimmer mit Vollpension in der Zeitspanne 1.–8. September in Pensionen im Fogarascher Land (Sâmbăta de Sus), Landkreis Brașov, und in der Mărginimea Sibiului, im Umland von Sibiu, Landkreis Sibiu. Weitere zwei Unterkunftsplätze werden der Hörerschaft des Senders Antena Satelor angeboten. Wie üblich müssen Sie für die Anreise- und ggf. anfallenden Rumänien-Visakosten selber aufkommen.



    Sponsor des Wettbewerbs ist das Reisebüro SCORILO TURISM GmbH. Unser Preisausschreiben wird in Zusammenarbeit mit dem Kreisrat Braşov und Sibiu, den Rathäusern Făgăraş (Fogarasch) und Râşnov (Rosenau), der Siebenbürgen-Metropolie (Erzbistum Sibiu), dem Brâncoveanu-Kloster in Sâmbăta de Sus, dem Verband der Bildenden Künstler — Niederlassung Sibiu, dem Brukenthal-Museum, dem Nationalen Museums-Komplex ASTRA Sibiu, dem Landkreis-Zentrum für Konservierung und Förderung der Traditionellen Kultur Cindrelul — Junii Sibiului“, dem Landkreis-Geschichtemuseum Braşov, dem Kunst-Gymnasium Sibiu, den Unternehmen Libris GmbH, Ion Art Glass in Şelimbăr (Schellenberg) und dem rumänisch-amerikanischen Bildhauer Gheorghe Zaharia, der aus Fogarasch stammt, veranstaltet.



    Die richtigen Antworten auf die unten folgenden Quiz-Fragen konnten Sie aus den Sendungen von RRI, auf unserer Webseite und unseren Facebook– und Google+ – Profilen erfahren. Der Quiz lief bis zum 15. April 2015, Datum des Poststempels. Bevor wir die Gewinnerliste bekanntgeben, lassen wir noch einmal die Quizfragen Revue passieren und bringen auch die korrekten Antworten.



    • Wo begann die Weltreise des Weberschiffchens von Mütterchen Ruţă”? Richtige Antwort: im Dorf Mândra.



    • Wie viele Kilometer hat das Weberschiffchen bereits zurückgelegt? Richtige Antwort: eine Million Kilometer.



    • In welchen Regionen in Rumänien werden die Gewinner der Hauptpreise zu Gast sein? Richtige Antwort: Fogarasch (Sâmbăta de Sus), Landkreis Braşov, und Mărginimea Sibiului, Landkreis Sibiu.



    • Nennen Sie fünf Länder oder besondere Orte, die das Weberschiffchen nach dem Reisestart in Rumänien aufgesucht“ hat! Hier konnten Sie zwischen den dutzenden Ländern, Städten und Orten, die das Weberschiffchen aufgesucht hat, wählen. Diese konnten Sie im Internet anhand der zahlreichen Fotos auf der RRI-Webseite und auf unseren Sozialnetzwerk-Profilen entdecken.




    Und nun zu unseren Gewinnern:



    Die 25 Belobigungen gingen an folgende Hörer und Internetnutzer: unsere Landsfrau Delia Biţă aus Italien, Atef Salama und Sami Ahmad Mosad, beide aus Ägypten, Liuben Rosales Arevalo aus Kuba, Christian Canoen aus Frankreich, Xue Fei aus China, Wiktor Warsin aus Russland, Hans Verner Lollike aus Dänemark, Grant Skinner und Matthew Loughlin, beide aus Gro‎ßbritannien, Ronny Forslund aus Schweden, Keith Simmonds aus Frankreich, der dem Englischen Dienst geschrieben hat, sowie Jaroslaw Jedrzejczak aus Polen, der vor kurzem das RRI-Preisausschreiben Urlaub im Süden der rumänischen Schwarzmeerküste“ gewonnen hat, Asghar Shah und Maaz Shahzad, beide aus Pakistan, Abdulkarim Alhouseini aus Libyen, die dem Englischen Dienst geschrieben haben, Abur Rashid Biswass, Eyamin Hosain, S.B. Sharma, Jayanta Chakrabarty, Priyanka Paul, Chitturi Venkataramana, Shivendu Paul, Syamapada Sarkar und Najim Udin, alle zuletzt genannten aus Indien.



    Unsere Landsfrau Delia Biţă, die in Italien lebt, schrieb uns:



    Ich verfolge gerne die Sendungen von Radio Rumänien International online, weil ich mir sicher bin, dass sie die rumänischen Werte im Ausland fördern. So kann Rumänien bekannter werden.“



    Je einen 3. Preis haben 15 Hörer oder Internetnutzer gewonnen, und zwar: Dejan Mijatović aus Serbien, Natalija Sabolotna aus der Ukraine, Cătălina Constantinovici aus Rumänien, Ben Chohra Ali aus Algerien, Ziyad Ahmad Aqil aus Jordanien, Juan Antonio Morales aus Spanien, Claude Unsinger aus Frankreich, He Xige und Zhang Xiaohua, beide aus China, Nikolaj Prigoditsch aus Wei‎ßrussland, Brian Kendall aus Gro‎ßbritannien, Muhammad Shami und Deepita Chakrabarty, beide aus Indien, Hamad Kiani aus Pakistan und Oscar Machuki aus Kenya.



    Dejan Mijatović aus Serbien begründete sein Mitmachen am Quiz klar und präzise:



    Liebe Freunde, ich habe mit gro‎ßer Freude die Geschichte des Weberschiffchens von Mütterchen Ruță gelesen. Ich war auch von der Parallele zum Gartenzwerg aus einem meiner Lieblingsfilmen, dem französischen Film »Die fabelhafte Welt der Amélie«, entzückt, insbesondere nachdem ich den Gartenzwerg im Januar dieses Jahres auf 2759 Metern Höhe in den französischen Alpen gesehen habe. Dort habe ich Urlaub gemacht.“




    Natalija Sabolotna aus der Ukraine schrieb uns:



    Ich war von der Geschichte von Mütterchen Rută berührt. Sie konnte ihrem Traum, durch die Welt zu reisen, nicht nachgehen, aber sie wollte, dass das Weberschiffchen das macht. Bei diesem Preisausschreiben ging es um Träume… und die Träume können so unterschiedlich sein. Manche träumen, entfernte Länder zu besuchen, andere, mit dem Hei‎ßluftballon zu fliegen oder berühmt zu werden, andere wünschen sich nur etwas mehr Zeit für ihre Hobbies und zur Entspannung. Jeder hat einen Traum und jedem scheint es an etwas zu fehlen — Zeit, Geld. Meistens gelten die Träume als weniger wichtig und werden in den Hintergrund geschoben, wir müssen aber einsehen, dass Träume Teil des menschlichen Wesens sind, sie sind eine Projektion des Lebens, das wir haben möchten. Deswegen müssen diese respektiert werden. Wir müssen uns bemühen, unseren Träumen nachzugehen.“




    Cătălina Constantinovici aus Rumänien hört unseren Sender aus purem Interesse am Radio und hebt die Qualität der Programme des öffentlich-rechtlichen Senders hervor:



    Immer wenn es mir die Zeit erlaubt, höre ich die internationale Stimme des Rumänischen Rundfunks, die ja überall in der Welt zu empfangen ist. In Ihren Programmen finde ich immer wieder interessante Aspekte, die es bei den kommerziellen Sendern nicht gibt. Ihre Webseite ist leicht zugänglich, attraktiv in der Aufmachung, enthält viele Infos und Nachrichten in vielen Sprachen. So kann ich auch meine Fremdsprachenkenntnisse vertiefen, denn ich studiere Fremdsprachen an der Uni. Ich nehme am Hörerquiz teil, um mehr über meine Heimat zu erfahren und um die Schönheiten zu entdecken, mit denen dieses Land beglückt wurde.“




    Claude Unsinger aus Frankreich ist zwar oft in Rumänien unterwegs, seine Beschäftigung mit dem Quiz bot ihm aber die Gelegenheit, mehr über das Land zu erfahren:



    Seit mehreren Jahren reise ich oft nach Rumänien, in der Fogarascher Gebirgsregion war ich aber noch nicht. Die Geschichte rund um dieses Weberschiffchen fasziniert mich, denn es ist eine interessante Möglichkeit, Rumänien, das Leben der Bauern und die ländlichen Traditionen kennenzulernen. Ich hoffe das Mütterchen Ruţăs Weberschiffchen irgendwann einmal nach Stra‎ßburg, in die europäische Hauptstadt kommt.“




    Ähnlich argumentiert He Xige aus China:



    Mütterchen Ruţăs Weberschiffchen reist durch die ganze Welt und ermöglicht somit allen Menschen, die Schönheit und das vielfältige Leben des kleinen Dorfes Mândra im Fogarascher Land kennenzulernen. Es ist eine Einladung, ein Fenster zum wunderschönen Rumänien zu öffnen. Diese Reise um die ganze Welt mache ich gedanklich mit und zum Schluss verweile ich auch im märchenhaften Fogarascher Land.“




    Nikolaj Prigoditsch aus Wei‎ßrussland hebt die Rolle des Rundfunks in der Völkerverständigung hervor:



    Ich mag die RRI-Sendungen — sie zeichnen sich durch Individualität und Ausdrucksstärke aus. Ihr Team leistet einen wunderbaren Beitrag zum Frieden und zur Freundschaft zwischen den Völkern und Hörern aus vielen Ländern. Ihre Programme sind interessant und haben eine bildenden Wert, sie sind mannigfaltig, glaubwürdig und einem breiten Publikum zugänglich!“




    Der Brite Brian Kendall mag ganz einfach die rumänische Volksmusik. Der öffentlich-rechtliche Sender für Landwirte Antena Satelor, der das Preisausschreiben mitorganisiert hat, entspricht somit der Vorliebe unseres Hörers:



    Vor Jahren war ich der glückliche Gewinner des Gro‎ßen Preises eines Hörerwettbewerbs, der von RRI veranstaltet wurde; somit war meine jetzige Teilnahme eine Ehrensache. Ich habe an vielen Abenden den Sender Antena Satelor eingeschaltet. Dieser sendet sehr oft rumänische Volksmusik und das ist genau die Musik, die ich auch auf den Wellenlängen von RRI gern höre. Ich glaube, es ist schon eine au‎ßergewöhnliche Erfahrung, einen Sender einschalten zu können, der genau deine Lieblingsmusik sendet. Da braucht man nicht einmal mehr der rumänischen Sprache kundig zu sein, um die Musik zu genie‎ßen. Die rumänische Volksmusik, die ich auf meinem tragbaren kleinen Gerät höre, zaubert mir jedes Mal ein Lächeln ins Gesicht. Vielen Dank an Antena Satelor und an RRI für dieses einmalige Hörerquiz!“




    Der 2. Preis wurde gleich zehnmal ausgelost und er ging an folgende Hörerinnen und Hörer: Sara Souberan aus Italien, Beate Hansen aus Deutschland, Miodrag Ristić aus Serbien, Ihor Gurowoj aus der Ukraine, die in Frankreich lebende Rumänien Cătălina Dejois, Boumchaal Farid aus Algerien, Carlos Campos aus Kuba, Jean-Michel Aubier aus Frankreich, Ji Yuan aus China und Oleg Woronow aus Russland.




    Sara Souberan kannte schon aus ihrer Heimat Italien einige Rumänen, das Land hat sie aber noch nicht besucht:



    Ich habe in einigen Restaurants in Turin gearbeitet und dort konnte ich viele Rumänen kennenlernen. Zu einigen habe ich noch Kontakt; sie haben mich nach Rumänien eingeladen, aber ich konnte die Gelegenheit bislang nicht ergreifen. So blieb dann meine Neugierde, Ihr Land kennenzulernen. Die RRI-Sendungen höre ich online am Arbeitsplatz. Hin und wieder besuche ich auch Ihre Homepage, wo man immer wieder interessante Artikel findet, die der Allgemeinbildung dienen.“




    Beate Hansen aus Deutschland hatte unlängst den Gro‎ßen Preis des Wettbewerbs um den Badekurort Govora gewonnen und somit ein paar wunderbare Wochen in Rumänien verbracht. Das motiviert, wie unsere Hörerin schrieb:



    Tja, was hat mich zur Teilnahme bewogen? Eigentlich wollte ich nicht gleich wieder an einem RRI-Quiz teilnehmen, nachdem ich beim vorigen diesen ganz wunderbaren Hauptpreis gewonnen hatte. Aber dann siegten doch die Neugier und Ihr Motto ‚Gewinnen ist einfach‘ — trotz der überwiegend rumänischsprachigen Infos war es eigentlich wieder zu einfach. Und zu meiner letztens genannten — und nach wie vor gültigen — Motivation, die RRI-Sendungen zu hören, ist noch eine wichtige dazugekommen: die Erinnerung an den Rumänienurlaub im Juni und Juli.“




    Miodrag Ristić aus Serbien ist von der Qualität der Programme unseres Senders überzeugt:



    Gerne habe ich am Hörerquiz teilgenommen, denn Ihre Sendungen in serbischer Sprache sind stets von hoher Qualität, markig, komplex und objektiv. Ich höre Ihre Programme schon seit längerer Zeit und kann Ihnen nur sagen, dass die Qualität der Sendungen in Serbisch konstant geblieben ist.“




    Ihor Gurowoj aus der Ukraine wollte einfach mehr über das Nachbarland Rumänien erfahren:



    Ich wollte so viel wie möglich über das Nachbarland erfahren, das der Ukraine am nächsten steht: Rumänien. Wie haben viele Gemeinsamkeiten und teilen den Wunsch, die Bräuche und Traditionen lebendig zu erhalten. Beide Völker sind bestrebt, den Entwicklungsstand der fortgeschrittenen europäischen Länder zu erreichen, aber gleichzeitig ihre Eigenart und Identität zu bewahren. Aus Ihren Sendungen und von Ihrer Webseite erfahre ich Interessantes über das gegenwärtige Rumänien, Wissenswertes aus der Geschichte und der Kultur des Landes und Information über die Entwicklung und Erfahrung im Prozess der europäischen Integration. Das Hörerquiz über Mütterchen Ruţă und ihr Weberschiffchen zeugt vom Respekt, der älteren Menschen in Rumänien entgegengebracht wird. Um die Quizfragen zu beantworten, habe ich mich auf rumänischen Webseiten schlau gemacht; die rumänische Sprache ähnelt in Klang und Melodik der ukrainischen Sprache. Mich hat die eigentümliche Art und Weise beeindruckt, in der Ihre Landsleute den Traum Mütterchen Ruţăs zu erfüllen versuchten.“




    Cătălina Dejois lebt in Frankreich; als Auslandsrumänin ist sie wie viele andere Landsleute unserem Sender treu:



    Radio Rumänien International ist ein Treff der Auslandsrumänen; die kulturellen, allgemeinbildenden und sozial relevanten Sendungen helfen uns, zueinander zu halten. Die Förderung rumänischer Werte im Ausland ist ein erstrebenswertes Ziel. Vielleicht wird dadurch auch das Zusammengehörigkeitsgefühl der Rumänen in Frankreich und anderen Ländern verstärkt.“




    Jean-Michel Aubier ist in Frankreich zuhause und ein langjähriger Freund Rumäniens, der sich um die Zukunft des Landes Gedanken macht:



    Das Thema des Preisausschreibens war schon ungewöhnlich. Ich kannte das Wort ‚Weberschiffchen‘ bislang gar nicht; jetzt wei‎ß ich, dass es ein Teil des Webstuhls ist. Generell sind Ihre Programme in französischer Sprache hervorzuheben; sie bringen ein kaum bekanntes Land jenen Europäern näher, die in der Regel überzeugt sind, dass Rumänien ein unterentwickeltes Land sei. Sicherlich gibt es in Rumänien viele Rückstände und die Korruption verlangsamt die Dynamik. Doch trotz aller Schwierigkeiten konnte ich dank RRI ein Land kennenlernen, in dem die Demokratie Fortschritte erzielt; ich bin überzeugt, dass Rumänien in etwa 20 Jahren voll in Europa verankert sein wird. Ich hoffe, dass dann auch Ihr Sender noch existiert, um diesen geschichtsträchtigen Augenblick gemeinsam begehen zu können.“




    Ji Yuan lebt in China und hört schon seit Jahren unseren Sender. Zum Preisausschreiben meinte er:



    Ich interessiere mich sehr für Rumänien und bin ein leidenschaftlicher Hörer von Radio Rumänien International. Ich liebe die rumänische Kultur und Zivilisation. Die Geschichte Rumäniens, das Land und die Leute mittels des Preisausschreibens besser kennenzulernen, wäre einfach traumhaft für mich. Mütterchen Ruţăs Weberschiffchen bündelt in sich die Tüchtigkeit des rumänischen Volkes, es bringt seine Mühe und seine Kreativität auf einen gemeinsamen Nenner. Die Rumänen möchten dadurch ihre Werte, Schönheit und Einfachheit der ganzen Welt präsentieren. Mütterchen Ruţăs Weberschiffchen nahm das Heimatland mit auf seine Reise — eine Reise offener Herzen, die sich schön und tugendhaft präsentieren. Mütterchen Ruţăs Weberschiffchen beginnt die Reise in einem kleinen Dorf und webt eine Geschichte bezaubernder Wanderungen. Es drückt die gro‎ße Liebe für das Heimatland aus.“




    Der erste Preis wurde fünfmal ausgelost und ging an folgende Hörer oder Internet-Nutzer:


    Mohamed El-Sayed Abdel-Rahim aus Ägypten, Enric Ballester Burcet aus Spanien, Xu Fei aus China, Michail Bychanow aus Russland und Gita Chakrabarty aus Indien.




    Mohamed El-Sayed Abdel-Rahim aus Ägypten argumentierte seine Antwort wie folgt:



    Ich fand sowohl das Thema des Hörerwettbewerbs als auch die Informationen über das kleine Dorf Mândra im Fogarascher Land und die Reise von Mütterchen Ruţăs Weberschiffchen sehr interessant, daher beschloss ich, mich daran zu beteiligen. Ich muss offen gestehen, dass ich mir sehr wünsche, einen Preis zu gewinnen, wenn nicht gar den Hauptpreis. Auch ein Kunsthandwerk würde mir sehr gefallen. Und nicht zuletzt möchte ich der gro‎ßen RRI-Hörerfamilie beitreten. Denn durch die vorgeschlagenen Aktivitäten lässt ihr Sender Menschen aus allen Ecken der Welt zusammenkommen.“




    Enric Ballester Burcet aus Spanien schrieb:



    Ich interessiere mich für die rumänische Geschichte und Kultur. Die Hörerwettbewerbe bieten uns die Gelegenheit, Rumänien besser kennenzulernen. Ich höre regelmä‎ßig Radio Rumänien International, die Programme des Senders öffnen ein Fenster zur Kultur des Landes, sie bieten touristische Informationen. Und die Nachrichten halten die Hörer auf dem Laufenden im Hinblick auf jüngste Entwicklungen im Land.“




    Xu Fei aus China lie‎ß und folgende Botschaft zukommen:



    Für mich sind nicht etwa Frankreich, England, die Niederlande oder Schweden das Beste in Europa, sondern dieses kleine Land im Südosten des Kontinents. Ich wünschte, ich tränke einen Kaffee an einem sonnigen Sommerabend in einem Café auf einer engen Gasse irgendwo in Rumänien. Oder ich hörte in irgendeinem Klub Musik oder stünde einfach so vor mich hin und bewunderte den Sonnenuntergang oder den Mondaufgang. Die südosteuropäische Melancholie in einem Augenblick der Ruhe und Einfachheit empfinden… Ich würde so gern irgendwann nach Rumänien reisen und unvergessliche Momente erleben!“




    Das Preisausschreiben lie‎ß Michail Bychanow aus Russland zurück in seine Kindheit reisen:



    Das Leben auf dem Dorf erinnert mich an meine Gro‎ßeltern, und so beschloss ich, mich am Hörerwettbewerb zu beteiligen. Meine Gro‎ßeltern lebten ein typisches Dorfleben. Als ich noch ein Kind war, erzählten sie mir viele Geschichten darüber. Ich höre RRI seit 13 Jahren und entdecke immer wieder etwas Neues über Rumänien. Ich liebe die informativen Sendungen über dieses Land, das ich irgendwann einmal gerne zusammen mit meiner Lebenspartnerin besuchen würde.“




    Gita Chakrabarty aus Indien fand das Thema des Preisausschreibens sehr ungewöhnlich, daher interessant:



    Das Geheimnis rund um Mütterchen Ruţăs Weberschiffchen fand ich sehr spannend. Es ist ein eher ungewöhnliches Thema für einen internationalen Hörerwettbewerb. Ich hörte mir die Sendungen an und lernte dabei eine tiefgreifendere Schönheit der Menschen kennen. (…) Ungeachtet ihres Alters, der sozialen Stellung, des Lebensabschnittes, den sie eben durchgingen, übermittelten die Menschen auf ihren Reisen stets eine Botschaft des Friedens und der Solidarität. Mütterchen Ruţă zeigte der Welt, das Weberschiffchen ist eine lebende Kraft, ein stärkerer Weg als andere, Werte unter den Menschen zu propagieren. Egal ob online oder auf Kurzwelle, ich höre immer gerne die Programme von RRI, es ist eine sehr angenehme Erfahrung. Ich höre schon seit langer Zeit die Sendungen von Radio Rumänien International und schätze Ihre Arbeit sehr hoch. Freundliche Stimmen, hochwertige Inhalte — die Erfahrung des Hörens ist ein Vergnügen.“




    Fünf Sonderpreise gehen an folgende Hörer oder Internetleser: Khalil Abdel-Kader aus Algerien, Aylton José Cordeiro Gama aus Brasilien, Anatoli Klepow aus Russland, Debaki Biswas aus Indien und Jahangir Alam aus Bangladesch. Einige von ihnen wollen wir gerne zur Sprache kommen lassen.




    Khalil Abdel-Kader aus Algerien sagt:



    Zur Teilnahme hat mich die historische und soziale Ausprägung des vorgeschlagenen Themas bewegt — und der Traum, Rumänien mit seinen schönen Landschaften und Menschen zu besuchen und mich mit meinen geliebten Freunden vom arabischen Dienst von RRI zu treffen. Seit sehr vielen Jahren höre ich Ihren Sender, weil Sie objektiv und seriös berichten und ein wahrheitsgetreues Bild der rumänischen Gesellschaft in Politik, Wirtschaft, Kultur, Geschichte und Sport vermitteln.“




    Aylton José Cordeiro Gama aus Brasilien hört RRI gerne im Internet:



    Mich interessieren insbesondere neolateinische Sprachen und Literaturen. Rumänisch kann ich von allen am wenigsten und ich will das nachbessern, und zwar auch über RRI. Ansonsten ist Lernmaterial schwer zu finden. Ich will irgendwann auch Rumänien besuchen und flie‎ßend Rumänisch sprechen. Von Ihnen habe ich erfahren, wie schön das Land ist. RRI höre ich besonders auf Spanisch, Italienisch, Französisch und Rumänisch, ich bleibe aber ständig über Facebook am laufenden.“




    Debaki Biswas aus Indien beeindruckte einfach die Geschichte von Mütterchen Ruţă, in der er seine eigene Gro‎ßmutter wiedererkennt. Als Student in den 1970er Jahren hörte er eifrig Kurzwellensender, Radio Bukarest war der Favorit. Die erste QSL aus Rumänien kam 1972. Ich hatte auch Glück, bei Preisausschreiben wie ‚85 Jahre Radio Rumänien‘ und Enescu 2013 zu gewinnen. Die Preise wie Fotoalben und Musik-CDs haben mich riesig gefreut“, schreibt Debaki Biswas.




    Wir danken allen, die auf unsere Fragen geantwortet haben und auch erzählten, was sie zur Teilnahme überzeugten! Nun aber zum Moment, den alle erwarten.




    Zwei Hörer haben am Quiz teilgenommen, die Fragen richtig beantwortet und einen Aufenthalt von acht Tagen und sieben Nächten vom 1.-8. September 2015 gewonnen, den sie in der Gegend von Făgăraş (in Sâmbăta de Sus), im Landeskreis Braşov und in Mărginimea Sibiului, Landeskreis Sibiu, verbingen: Frau Jamila Bekkaï aus Marokko und Herr Gilbert Dupont aus Frankreich! Wir gratulieren und erwarten Ihren Besuch im September! Auch zwei Hörer der Inlandsprogramme von Radio Rumänien (Antena Satelor) gehören zu den Gewinnern.




    Jamila Bekkaï schrieb uns, dass die bei jedem Quiz von RRI immer wieder versteckte Facetten über Rumänien“ entdeckt. Neue Regionen, neue Informationen sind für sie ein Gewinn.



    Und Gilbert Dupont fand das Thema des Wettbewerbs originell und gratuliert auch dem dynamischen Team vom französischen Sprachdienst:



    Es spielt die Rolle des Vermittlers perfekt und gibt den Blick auf ein so schönes und gastfreundschaftliches Land frei, das aber die Franzosen leider zu wenig kennen.“




    Die Preise werden in den nächsten Monaten per Post verschickt, bitte bestätigen Sie uns den Erhalt der Zusendungen über E-Mail oder Fax. Wir danken für die Beteiligung und ermuntern Sie, auch ein anderes Mal mitzumachen.




    Auswahl und Zusammenstellung: Alecu Marciuc, Roxana Iorgulescu-Bandrabur, Răzvan Emilescu, Valentin Ţigău, Eugen Cojocariu

  • 08.08.2015

    08.08.2015

    Canicule — Trois départements de louest de la Roumanie sont, aujourd’hui, en vigilance orange à la canicule et à linconfort thermique accentué, les températures y devant grimper jusquà 38 degrés. Huit autres départements, de la même région, sont en vigilance jaune contre la chaleur extrême. Dans le reste du territoire, il fait chaud, mais les températures n’excèdent pas les 30-32 degrés. A Bucarest nous avons à présent 29 degrés. Sur l’ensemble du pays, les météorologues n’attendent des pluies, et très faibles, que pour la fin de la semaine prochaine.



    En Roumanie, les cultures agricoles sont fortement endommagées par la sécheresse. Le manque de pluie a compromis les récoltes et a fait reculer les nappes phréatiques ; dans certaines communes du sud du pays, les puits destinés au ravitaillement de la population restant sans eau. A certains endroits, la navigation sur le Danube se déroule difficilement, mais le chenal n’est bloqué sur aucun des secteurs roumains du fleuve. Dans le Delta, réserve de la biosphère, l’accès des embarcations sur plusieurs dizaines de canaux a été temporairement suspendu, vendredi, à cause du manque d’eau.



    La chaleur extrême perturbe les activités sur une bonne partie du continent européen. De ce fait le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a publié une mise en garde à l’intention des ressortissants roumains souhaitant voyager dans plusieurs pays. Une vigilance rouge à la canicule a été instituée en Hongrie, en Italie et en Croatie, les températures atteignant les 40 degrés. Des restrictions du trafic routier et ferroviaire y ont été imposées. Même cas de figure dans l’est de la Bulgarie, où des incendies de végétation peuvent se produire. Les prévisionnistes affirment que cette vague de chaleur devrait camper sur l’Europe tout au long de la semaine prochaine aussi.



    Marine — Les Forces navales roumaines organisent ces jours-ci plusieurs événements festifs à l’approche du Jour de la marine nationale, marquée le 15 août. Ce samedi est une journée « portes ouvertes » dans les ports militaires sur la côte roumaine de la mer Noire et sur le Danube — à savoir à Constanţa, Mangalia et, respectivement, Brăila et Tulcea. A Constanţa, une cérémonie est organisée à cette occasion par lEtat major des Forces navales en présence du ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa. Des expositions de technique militaire mais aussi dart plastique à thématique marine sont proposées aux visiteurs. Dans le même contexte, les Forces navales roumaines entendent également présenter leur offre de stages et de filières de formation.



    Rapport — Les élèves roumains sont intelligents, ils font preuve douverture d’esprit envers tout ce que veut dire culture, mais ils manquent d’application en matière d’étude, apprend-on d’un rapport de l’Institut des sciences de l’éducation de Bucarest, institution chapeautée par le ministère de l’Education nationale. La recherche s’est concentrée sur les enseignants qui ont été appelés à dresser le tableau des qualités et des défauts des leurs apprentis. Les jeunes Roumains sont ainsi créatifs, audacieux confiants en eux-mêmes, mais hyperactifs, coléreux, dissipés ou égoïstes. Ils s’intéressent aux langues étrangères ou aux technologies de l’information, mais ils les étudient de manière superficielle ; ils ne lisent pas, ils se préoccupent majoritairement des avantages matérielles qu’ils peuvent tirer d’une activité, ils sont frondeurs et ils ne respectent pas les adultes, estiment les enseignants roumains interrogés. Selon le rapport de l’Institut des sciences de l’éducation de Bucarest, les modèles de réussite pour les élèves roumains sont à retrouver notamment au sein de leurs familles, soit pour 48% d’entre eux. 11% ont trouvé de l’inspiration dans le monde sportif, tandis que seuls 7% des jeunes roumains affirment que leurs enseignants sont des exemples de réussite.



    Festival — Une trentaine de milliers de personnes ont assisté vendredi soir, à Sibiu, au centre du pays, à un concert extraordinaire des meilleures voix de la chanson traditionnelle roumaine, dans le cadre du festival international des traditions « Cântecele munţilor » (les chansons de la montagne). Il s’agit du plus important festival des cultures et des musiques du monde organisé en Roumanie, cette année ce rendez-vous marquant les 40 ans depuis sa création. Plusieurs centaines d’artistes d’Allemagne, Chypre, Espagne, Roumanie, Serbie, Turquie et Ukraine y sont rassemblés jusqu’à dimanche soir.



    Moldova — Une mission du FMI est attendue en septembre prochain en République de Moldova, a fait savoir le Département pour l’Europe de l’institution financière internationale. Celle-ci répond ainsi à une invitation qui lui avait été adressée par le gouvernement moldave. Un jour après son investiture, le 31 juillet, le nouveau premier ministre moldave, Valeriu Streleţ, avait demandé au FMI d’envoyer d’urgence une mission d’experts afin de relancer les pourparlers préliminaires en vue de négociations sur un nouvel accord de prêt, alors que le déficit budgétaire de cet ex-pays soviétique ne cesse de s’accroître. En juin dernier, le FMI, la Banque mondiale et l’UE ont annoncé la suspension de leur aide financière à la République de Moldova, exigeant, entre autres, la liquidation des trois banques impliquées dans un soi-disant « vol du siècle », suite auquel un milliard de dollars avait disparu des caisses du pays à la fin de l’année dernière, secouant fortement tout le système financier moldave.

  • Les gagnants du jeu-concours « Voyage avec la Navette de Mamie Ruţă »

    Les gagnants du jeu-concours « Voyage avec la Navette de Mamie Ruţă »

    Chers amis, RRI vous a invité à participer, jusqu’au 15 juillet — le cachet de la poste faisant foi — à un nouveau jeu concours intitulé « Voyage avec la Navette de Mamie Ruţă », organisé aux côtés de nos collègues de lAntenne des villages, la station de la Radio publique roumaine destinée au monde rural. Un projet simple et ingénieux est né au cœur de la Roumanie, dans la contrée de Făgăraş, qui a fait parler de lui dans le monde du village de Mândra : «La Navette de Mamie Ruţă ». Nous vous avons donc proposé un jeu-concours qui vous fasse découvrir la région de Făgăraş ainsi que Mărginimea Sibiului, une contrée superbe qui lavoisine.



    Ce jeu a suscité un grand intérêt. Sur plusieurs centaines de réponses envoyées à RRI, 197 ont été correctes et complètes, étant prises zen compte pour le tirage aux sorts. Nous vous en remercions à toutes et à tous et nous attendons vos participations à nos prochains jeux-concours.



    Nous navons pas changé nos bonnes habitudes et nous avons préparé un grand prix spécialement pour vous. Il sagit de deux séjours de 8 jours, soit 7 nuitées, en pension complète, du 1er au 8 septembre 2015, dans une pension de Sâmbăta de Sus, région de Făgăraş, département de Brasov, ou bien dans un gîte de Marginimea Sibiului, au département de Sibiu. Ces prix seront partagés entre les gagnants désignés par tirage aux sorts parmi les auditeurs de RRI et de lAntenne des Villages participant à ce jeu. Comme dhabitude, les frais de voyage en Roumanie et de visa, si nécessaire, sont à la charge des gagnants du grand prix.



    Le sponsor de notre jeu est SC SCORILO TURISM SRL. Le jeu vous est proposé par RRI en coopération avec ses partenaires locaux des départements de Braşov et Sibiu : les conseils départementaux de Braşov et Sibiu, les municipalités de Făgăraş et Râşnov, l’Archevêché de la Transylvanie — l’Archevêché de Sibiu, le monastère Brâncoveanu de Sâmbăta de Sus, la filiale de Sibiu de l’Union des Plasticiens, le Musée National Brukenthal, le Musée national ASTRA de Sibiu, le Centre départemental pour la conservation et la promotion de la culture traditionnelle « Cindrelul-Junii Sibiului », la Musée départemental d’histoire de Braşov, le Lycée d’art de Sibiu, S.C. Libris S.R.L., Ion Art Glass de Şelimbăr, et le sculpteur américain d’origine roumaine Gheorghe Zaharia, né dans la contrée de Făgăraş.



    En suivant nos émissions, en consultant notre site Internet www.rri.ro, ainsi que nos profils sur Facebook, Twitter, Google+, LinkedIn, vous avez pu trouver les réponses correctes aux questions de ce jeu-concours.



    Le jeu-concours s’est achevé le 15 juillet — le cachet de la poste faisant foi. Avant de vous faire connaître les noms des gagnants, rappelons les questions auxquelles nous vous avons invités à répondre:



    1. Doù est partie en voyage la «Navette de Mamie Ruţă» ? Réponse correcte : du village de Mândra.



    2. Combien de km cette navette a-t-elle parcourus jusquici ? Réponse correcte : un million de kilomètres.



    3. Comment sappellent les deux régions que les gagnants du grand prix auront loccasion de visiter ? Réponse correcte: Făgăraş (Sâmbăta de Sus), du comté de Braşov, et Mărginimea Sibiului, du comté de Sibiu.



    4. Nommez 5 villages ou endroits inédits que la « Navette de Mamie Ruţă » a visités. Là, vous pouviez choisir parmi les dizaines de pays, de villes et d’endroits qui ont accueilli la navette et que vous avez pu découvrir sur Internet, à partir des nombreuses photos postées sur le site de RRI et sur nos profils sur les réseaux sociaux.



    Et maintenant, place aux gagnants !



    Voici tout dabord les 25 mentions : notre compatriote Delia Biţă, d’Italie, Atef Salama et Sami Ahmad Mosad, les deux d’Egypte, Liuben Rosales Arevalo, de Cuba, Christian Canoën, de France, Xue Fei, de Chine, Viktor Varzin, de Russie, Hans Verner Lollike, du Danemark, Grant Skinner et Matthew Loughlin, les deux du Royaume Uni, Ronny Forslund, de Suède, Keith Simmonds, de France, qui a écrit au Service Anglais, tout comme Jaroslaw Jedrzejczak, de Pologne, récent gagnant du jeu-concours de RRI « Vacances sur la côte de la mer Noire », Asghar Shah et Maaz Shahzad, les deux du Pakistan, Abdulkarim Alhouseini, de Libye, qui a écrit au Service Anglais, Abur Rashid Biswass, Eyamin Hosain, S.B. Sharma, Jayanta Chakrabarty, Priyanka Paul, Chitturi Venkataramana, Shivendu Paul, Syamapada Sarkar et Najim Udin, tous les 9 d’Inde.



    “Je félicite le professionnalisme de léquipe du service francophone pour le travail effectué quotidiennement sur les ondes, équipe dont on sent lattachement réel pour son pays”, nous écrivait Christian Canoën de France.



    Notre compatriote Delia Biţă, résidente en Italie, avouait: « J’écoute avec plaisir les émissions de RRI et je suis vos programmes en ligne car j’ai la certitude que vous faites la promotion des valeurs roumaines à l’étranger, ce qui fait que la Roumanie sorte un peu plus de l’anonymat ».



    Passons maintenant aux 15 troisième prix que voici: Dejan Mijatovic, de Serbie, Natalia Zabolotna, d’Ucraine, Cătălina Constantinovici, de Roumanie, Ben Chohra Ali, d’Algérie, Ziyad Ahmad Aqil, de Jordanie, Juan Antonio Morales, d’Espagne, Claude Unsinger, de France, He Xige et Zhang Xiaohua, les deux de Chine, Nikolaï Prigodici, du Bélarus, Brian Kendall, du Royaume Uni, Muhammad Shamim et Deepita Chakrabarty, les deux d’Inde, Hamad Kiani, du Pakistan, et Oscar Machuki du Kenya.



    Dejan Mijatovic, de Serbie, argumentait de manière claire et précise: « Chers amis, c’est avec un très grand plaisir que j’ai lu l’histoire concernant la navette de Mamie Ruţă. J’ai également été enchanté par le parallèle avec le nain d’un de mes films préférés, sur le destin fabuleux d’Amélie Poulain, surtout après avoir vu, en janvier dernier, le nain à 2750 m dans les Alpes françaises, où je m’étais rendu pour mes vacances. »



    Natalia Zabolotna, d’Ukraine, a écrit: « J’ai été particulièrement impressionnée par l’histoire de Mamie Ruţă, qui n’a pas réussi à accomplir son rêve de voyager à travers le monde, mais qui a souhaité que sa navette le fasse à sa place. Ce concours parle des rêves… et les rêves sont si différents ! Certains rêvent de voir des pays éloignés, d’autres de voler en ballon ou de devenir célèbres, tandis que d’autres ne rêvent que d’un peu de temps libre pour leurs hobbies ou pour se reposer. Tout le monde rêve de quelque chose et il nous semble à tous que nous manquons de quelque chose — de temps, d’argent etc. La plupart des fois, les rêves sont considérés moins importants et sont placés au second plan, mais il faut prendre conscience que les rêves font partie de la nature humaine, ils sont une projection de la vie que nous souhaitons avoir. Par conséquent, ils doivent être respectés et méritent l’effort de chacun de les réaliser. »



    Cătălina Constantinovici, de Roumanie, nous écrivait: « J’écoute avec plaisir la voix roumaine diffusée partout dans le monde, lorsque le temps me le permet. Je trouve là beaucoup de choses intéressantes que je n’ai pas entendues sur les radios commerciales. Le site est accessible, beau, il comporte beaucoup d’informations, beaucoup d’infos intéressantes en chacune des langues. C’est ainsi que je peux perfectionner la langue étrangère qui me préoccupe et que j’étudie à la faculté. Je participe au concours pour en savoir davantage et pour découvrir les beautés qui ont été léguées à notre pays. »



    Notre ami de longue date, Claude Unsinger, de France, indiquait dans son message de participation: « Je voyage régulièrement en Roumanie depuis un certain nombre dannées, mais je nai encore jamais visité la région des Monts Făgărăş. Lhistoire de cette navette me touche car cest à travers celle-ci que les Roumains essayent de présenter leur pays, la vie des paysans roumains, les traditions rurales. Je souhaiterais que cette navette puisse un jour faire le voyage à Strasbourg, capitale de lEurope. Cela est dans la droite ligne de ce je jessaie de faire en France, en présentant la Roumanie à travers dexpositions photos et de diaporamas numériques. » Merci beaucoup et bon succès!



    He Xige, de Chine, argumentait: « La navette de Mamie Ruţă et son voyage à travers le monde donnent l’occasion à tous de comprendre la beauté et la richesse de la vie dans le petit village de Mândra de la Contrée de Făgăraş, invitant tout un chacun à ouvrir grande la merveilleuse fenêtre avec vue sur la Roumanie. Ce concours n’est qu’une autre manière dont la navette de Mamie Ruţă peut faire encore une fois le tour de la Terre, et moi, cela me donne l’occasion de me sentir comme si je voyageais dans une contrée à nulle autre pareille, celle de Făgăraş. »



    Nikolaï Prigodici, du Belarus, nous avoue: « Les émissions de RRI me plaisent pour leur individualité et leur expressivité. Votre équipe fait une chose merveilleuse, facilitant un pont d’amitié et de paix entre les écouteurs de tant de pays du monde. Les émissions de RRI sont très intéressantes, instructives, différentes et véridiques, et aussi très accessibles à un public large! »



    Nous arrivons maintenant aux 10 deuxième prix: Sara Souberan, d’Italie, Beate Hansen, d’Allemagne, Miodrag Ristic, de Serbie, Ihor Gurovoi, d’Ukraine, notre compatriote Cătălina Dejois, de France, Farid Boumechaal, d’Algérie, Carlos Campos Aldana, de Cuba, Jean-Michel Aubier, de France, Ji Yuan, de Chine, Oleg Voronov, de Russie.



    Sara Souberan, dItalie, nous a envoyé la motivation suivante : « Jai travaillé dans plusieurs restaurants de Turin et ça ma permis de rencontrer un grand nombre de Roumains. Je suis restée en contact avec quelques-uns, qui mont invitée en Roumanie mais loccasion ne sest pas présentée. Jai donc gardé cette curiosité de connaître un peu votre pays. Jécoute RRI en ligne à mon travail. De temps en temps, je surfe sur votre site, où je trouve des articles de culture générale bien intéressants. »



    Beate Hansen, dAllemagne, elle-même gagnante du Grand Prix de notre jeu-concours « Govora-les-Bains, une oasis de santé », écrivait : « En fait, je navais pas lintention de refaire si vite lexpérience dun jeu-concours de RRI, après avoir gagné un magnifique prix au précédent. Mais ma curiosité et votre motto, Gagner – cest simple ont eu raison de mes hésitations. Et à la dernière raison, qui est toujours vraie, le fait que jécoute les émissions de RRI, est venue sajouter une autre : les souvenirs de mes dernières vacances en Roumanie, en juin-juillet. »



    Miodrag Ristic, de Serbie, a eu les arguments suivants : « Ce fut avec le plus grand plaisir que jai décidé de participer au jeu-concours de votre radio, dont les émissions en langue serbe sont très bonnes, concises, complexes et objectives. Je vous écoute depuis un certain temps déjà et je peux affirmer que cette qualité de lémission est caractéristique permanente de RRI en langue serbe. »



    Ihor Gurovoï, dUkraine, nous a expliqué: « Je voudrais apprendre le plus de choses sur le pays voisin le plus proche de lUkraine, la Roumanie. Nous partageons tant de choses, par exemple la foi et le désir de préserver les traditions et les coutumes. Les deux peuples ont les mêmes aspirations et souhaitent arriver au niveau de développement des pays européens avancés, en préservant leur identité et leur spécificité. La page Internet et les émissions de RRI me fournissent des informations intéressantes sur la Roumanie moderne, sur son histoire et sa culture, sur son niveau de développement et sur son expérience dintégration européenne. Le jeu-concours “Voyage avec la navette de Mamie Ruţă” témoigne du respect des Roumains pour leurs parents et leur famille. Pour réussir à répondre aux questions, jai dû traduire du roumain, une langue dont la musicalité ressemble tellement à celle de langue ukrainienne. Jai été impressionné par loriginalité de la démarche par laquelle les gens ont voulu accomplir le rêve de Mamie Ruţă. »



    Cătălina Dejois, de France, avançait les arguments suivants : « Radio Roumanie Internationale est un lieu de rencontre des Roumains de la diaspora, où les émissions culturelles, éducatives, sociales, nous rapprochent les uns des autres. Promouvoir les valeurs roumaines partout dans le monde est un objectif nécessaire. Cest un moyen dapporter plus dunion au sein de la communauté roumaine de France et dailleurs. »



    Jean-Michel Aubier, de France, a été très intéressé par la thématique de ce concours et surtout par les pistes de réflexion quil ouvre. Et il nous dit: « C’est un concours un peu inédit, cette fois, que nous propose Radio Roumanie Internationale. Je n’avais jamais entendu parler du mot, « navette », un élément du métier à tisser. C‘est donc un retour en arrière que RRI amorçait avec ce quiz. RRI propose de nombreuses émissions permettant à l’auditeur de découvrir un pays encore loin des itinéraires du voyageur lambda, lequel est souvent persuadé que la Roumanie est encore un pays sous-développé. Bien sûr, le pays souffre toujours d’un retard dans son développement, et la corruption qui la gangrène freine son essor. Mais Klaus Iohannis, héraut de la lutte anti-corruption, semble être en mesure de remettre le pays sur le bon chemin. Même si je ne suis pas aussi souvent à l’écoute que je le souhaiterais, RRI m’a fait découvrir un pays s’ouvrant sur la démocratie, malgré les embûches inhérentes à ce processus et je suis persuadé que dans une vingtaine d’années, la Roumanie sera totalement amarrée à l’Europe. Souhaitons que RRI y soit toujours présente pour nous faire partager ces moments d’histoire. »



    Ji Yuan, de Chine, avait les arguments suivants : « Je suis un passionné de Roumanie et de RRI, profondément attaché à la culture et à la civilisation roumaines. Jaimerais énormément arriver, grâce à un tel jeu-concours, à une connaissance plus profonde et plus complète de lhistoire, de la culture et de la civilisation roumaines. La navette de Mamie Ruţă est une concentration dapplication au travail du peuple roumain, une mise en lumière de son effort et de sa créativité; dans le même temps, il exprime le désir des Roumains de faire connaître au monde leur bonté, leur beauté et leur cordialité. La navette de Mamie Ruţă a emporté avec elle, dans son voyage, la patrie elle-même, celle qui vous attend, qui vous regarde, un voyage des cœurs sincères qui montrent le meilleur et le plus beau au monde entier. Partie dun petit village, la navette de Mamie Ruţă a tissé une histoire de randonnées enchantées, témoignant toutes de lamour pour la mère-patrie. »



    Nous montons maintenant sur la première marche du podium, pour retrouver les cinq gagnants du premier prix: Mohamed El-Sayed Abdel-Rahim, d’Egypte, Enric Ballester Burcet, d’Espagne, Xu Fei, de Chine, Mikhaïl Bahynov, de Russie et Gita Chakrabarty, d’Inde.



    Mohamed El-Sayed Abdel-Rahim, d’Egypte, expliquait : « J’ai participé à ce jeu-concours parce que son thème, ainsi que les informations sur le village de Mândra et la contrée de Făgăraş que j’ai accumulées en écoutant vos programmes — comme d’ailleurs l’histoire de la navette de Mamie Ruţă — je les ai trouvées très intéressantes et d’une grande valeur. Je ne vous cache d’ailleurs pas mon désir de gagner le grand prix de ce jeu-concours ou un autre prix et dans ce cas, j’aimerais que ce soit un objet d’art traditionnel. Enfin, et pas en dernier lieu, je souhaiterais rejoindre la grande famille des auditeurs de RRI, car votre radio réunit autour d’elle de nombreuses personnes de tous les coins du monde, désireuses de participer à ses activités et c’est magnifique. »



    Enric Ballester Burcet, d’Espagne, nous a écrit : « J’ai souhaité participer à ce jeu-concours car l’histoire et la culture roumaines m’intéressent et les concours nous offrent la possibilité d’en apprendre davantage sur la Roumanie. J’écoute régulièrement les programmes de RRI, car ils sont une fenêtre ouverte sur les actualités et sur les informations culturelles et touristiques concernant la Roumanie. »



    Xu Fei, de Chine, nous a envoyé le message suivant : « Pour moi, ce n’est ni la France ou le Royaume Uni, ni les Pays-Bas ou la Suède qui représentent tout ce que l’Europe a de meilleur, mais ce petit pays du sud-est du continent. J’aimerais, un soir d’été, m’asseoir dans un bistrot d’une des petites ruelles de Roumanie pour boire une tasse de café ou écouter de la musique dans un club ou bien aller tout seul, contempler le coucher du Soleil et le lever de la Lune, dans un moment de calme et de simplicité ressentir la mélancolie sud-est européenne. Je souhaite vraiment me rendre un jour en Roumanie et lors de ce voyage, passer des moments qui puissent rester gravés à jamais dans ma mémoire. »



    Mikhaïl Bahynov, de Russie, expliquait, entre autres : « J’ai décidé de participer à ce jeu-concours, car la vie à la campagne me rappelle mes grands-parents. Mes grands-parents ont gardé une touche rurale unique dont ils ont teinté toute leur vie et qui transparaît dans les contes qu’ils me racontaient dans mon enfance. J’écoute les émissions de RRI depuis 13 ans et je ne cesse de découvrir de nouvelles choses sur la Roumanie. J’aime les émissions sur ce magnifique pays, que je souhaiterais visiter avec ma bien-aimée. »



    Enfin, Gita Chakrabarty, d’Inde, nous écrivait: « Ce jeu-concours m’a séduite par le mystère tissé autour de la navette de Mamie Ruţă. Je pense que c’est un sujet inhabituel pour un concours international. RRI m’a ainsi aidée à mieux comprendre la beauté de ce genre de valeurs humaines. (…) Quel que soit leur âge, leur position sociale, l’étape de la vie qu’ils sont en train de parcourir, les gens ont porté un drapeau de la paix et de la solidarité partout où ils ont voyagé. Mamie Ruţă a prouvé au monde que sa navette est une force vivante, plus puissante que beaucoup d’autres moyens par lesquels on peut transmettre les plus belles valeurs humaines. Ecouter les programmes de RRI – soit en ondes courtes, soit en ligne – est une expérience des plus agréables. J’écoute RRI depuis assez longtemps et je tiens à exprimer mon appréciation pour votre travail. Grâce aux voix amicales de ceux que nous entendons, à la haute qualité du contenu de vos programmes et transmissions, l’expérience de l’écoute devient un véritable plaisir. »



    Juste quelques instants avant de dévoiler les gagnants du Grand Prix de ce concours, mais, pour prolonger un peu le suspense, passons en revue les cinq prix spéciaux que nous avons mis en jeu, gagnés par: Khalil Abdel–Kader, d’Algérie, Aylton José Cordeiro Gama, du Brésil, Anatoli Klepov, de Russie, Debaki Biswas, de Bankura, au Bengal Occidental, Inde, et Jahangir Alam, du Bangladesh.



    Khalil Abdel–Kader, d’Algérie: « Ce qui m’a déterminé à participer à ce jeu-concours, c’est l’envergure historique et sociale du thème proposé ainsi que le rêve de visiter la Roumanie, ce beau pays aux braves gens dont j’ai fini par m’éprendre et de rencontrer mes chers amis, membres de la Section arabe de RRI. J’écoute votre radio depuis de nombreuses années, en raison de l’objectivité et du sérieux qui la caractérise, car elle est un fidèle miroir des réalités roumaines dans tous les domaines d’activité : politique, économique, culturel, social, historique, touristique, sportif. »



    Aylton José Cordeiro Gama, du Brésil, partage avec nous ses arguments: « J’aime beaucoup écouter RRI sur Internet, car les langues et les littératures néo-latines m’intéressent tout particulièrement. Le roumain étant la langue que je connais le moins, je tâche de l’apprendre, y compris par l’intermédiaire de votre radio, car le matériel didactique est très difficile à trouver. Je souhaite visiter la Roumanie un jour et arriver à parler le roumain couramment. En écoutant les programmes de RRI, je me suis rendu compte que la Roumanie est un beau pays. J’écoute RRI en plusieurs langues, notamment en espagnol, italien, français et roumain et je lis régulièrement le matériel de RRI posté sur Facebook. »



    Voici ce qu’écrivait Debaki Biswas, d’Inde: « La principale raison qui m’a poussé à y participer a été le thème du jeu-concours. J’ai été impressionné par le fait que cette femme, qui n’a pas pu assouvir son rêve de voyager à travers le monde, l’ait légué à ses descendants. Cette histoire me rappelle en quelque sorte ma grand-mère. C’est en 1970, à l’époque de mes études universitaires, que je suis tombé amoureux de la Roumanie. J’écoutais beaucoup de stations de radio émettant en ondes courtes et Radio Roumanie était déjà ma préférée. Je me souviens de la première QSL, reçue en 1972, ensuite de la série de prix que j’ai obtenus, dont albums de musique, cartes postales, disques. J’ai eu la chance de remporter le 2e Prix aux jeux-concours ‘Radio România 85’ et ‘Festival Enescu 2013’. C’étaient des prix extraordinaires: des albums illustrés représentant des sites pittoresques de Roumanie et des CDs avec de la musique. »



    Voici maintenant l’argumentation de Jahangir Alam, du Bangladesh: « La motivation de ma participation à ce jeu – concours est toute simple. En auditeur fidèle de RRI depuis 26 ans, j’ai développé une affinité pour la Roumanie. Je nourris l’espoir qu’un jour je pourrai explorer ce pays aux innombrables valeurs culturelles et historiques et jouir de l’hospitalité du peuple roumain. C’est grâce à Internet que j’ai découvert le voyage fascinant autour du monde de la navette de Mamie Ruţă. Je trouve que c’est le plus intéressant projet de voyage et de promotion des valeurs à l’échelle internationale. C’est là un symbole des traditions et des vieux métiers de l’artisanat, ainsi qu’une excellente modalité de promouvoir les valeurs et les beautés de Roumanie. »



    Nous remercions tous ceux qui ont répondu aux questions et qui nous ont expliqué ce qui les a déterminés à se laisser tenter par ce jeu-concours.



    Et maintenant, le dénouement de ce jeu. Lors du tirage au sort, la navette de Mamie Ruţă a porté chance – chose très rare – à deux auditeurs de la Rédaction francophone de RRI. Ce sont Mlle Jamila Bekkaï du Maroc et M Gilbert Dupont de France qui remportent les Grands Prix, les séjours de 7 nuitées en pension complète dans les régions de Făgăraş (du département de Braşov) et de Mărginimea Sibiului (département de Sibiu). Toutes nos félicitations et au plaisir de vous accueillir le 1er septembre, en Roumanie. Nos deux gagnants rejoindrons deux autres auditeurs lauréats par Radio Roumanie Antena Satelor, chaîne avec laquelle ce jeu est réalisé en partenariat.



    « A travers ce genre de concours japprends toujours davantage sur la Roumanie », nous écrit Mlle Bekkaï. « A chaque fois je découvre les facettes cachées de la Roumanie, ses diverses belles régions; jai acquis tout au long de mon écoute de vos diverses, intéressantes et si enrichissantes émissions beaucoup de connaissances sur la Roumanie (politique, histoire, culture, tourisme etc….). Ces concours sont une occasion de faire mieux connaître la Roumanie et dattirer davantage dauditeurs, dont le nombre est dailleurs en augmentation dannée en année », estime Mlle Jamila Bekkaï, la gagnante du Grand Prix. Vous avez raison, le public des programmes en français connaît une hausse spectaculaire, depuis lannée dernière, et nous souhaitons saisir cette occasion pour remercier, une fois de plus et de tout cœur, tous ceux, de plus en plus nombreux, qui témoignent de leur fidélité à notre station.



    Pour sa part, M Gilbert Dupont nous félicite pour « le thème très original de ce concours. » « La Rédaction française très dynamique, joue parfaitement son rôle de vitrine de ce beau pays si accueillant et trop méconnu des Français », nous écrit notre auditeur. Merci beaucoup pour vos encouragements et vos mots chaleureux.



    Au plaisir, Mlle Bekkaï et M Dupont, de vous faire découvrir bientôt ce dont nous vous parlons sur les ondes.



    Les prix et les mentions seront envoyés par la poste dans les prochains mois. Nous vous prions de confirmer, par lettre, e-mail ou fax, l’arrivée de l’envoi postal ainsi que son contenu.



    Merci une fois de plus d’avoir tenté votre chance et d’avoir répondu correctement à ce jeu-concours de RRI consacré aux régions de Făgăraş et de Mărginimea Sibiului. Nous vous attendons nombreux à nos prochains jeux-concours !



    (Aut. : Alecu Marciuc, Roxana Iorgulescu-Bandrabur, Răzvan Emilescu, Valentin Ţigău, Eugen Cojocariu; trad: Dominique, Ligia Mihăiescu, Ileana Ţăroi, Andrei Popov)

  • Musei famosi di Sibiu

    Musei famosi di Sibiu

    Il primo museo aperto nell’Europa Centrale ed Orientale dalla cui fondazione riccorrono due secoli nel 2017 e un museo che sembra una Romania a scala ridotta sono motivi più che sufficienti per visitare la città di Sibiu.

    Il Museo Nazionale Brukenthal venne fatto costruire dal Barone Samuel von Brukenthal, nominato Governatore del Grande Principato della Transilvania dall’imperatrice Maria Teresa. L’unico esponente della comunità sassone della Transilvania al quale vennero attribuiti incarichi pubblici nello stato austriaco, Samuel von Brukenthal fece costruire a Sibiu un palazzo in stile tardo barocco, secondo il modello dei palazzi viennesi. Fondato come istituzione nel 1817, il Museo custodisce la collezione del barone, considerata una delle grandi eredità culturali lasciate dall’Europa per il futuro.

    E’ importante notare che venne creata da un uomo che superava la cultura locale, quella della Transilvania, provincia di cui fu governatore per 10 anni. Un uomo che sembra essersi integrato nella cultura europea sin dalla nascita, tramite gli studi fatti in Germania, girando in vari posti, soprattutto a Vienna e in Transilvania, alla quale si è dedicato. Un anno prima di morire, si fece un testamento unico all’epoca, tramite cui tutti i beni culturali da lui raccolti e una parte dei suoi possedimenti costituivano il Museo della Nazione Sassone. Così nel 1817 il palazzo venne aperto come museo pubblico, perché così chiedeva il barone, sotto la sorveglianza del Collegio Evangelico, l’attuale Collegio Nazionale Brukenthal. Fra due anni festeggeremo 200 anni di funzionamento ininterrotto come museo pubblico. Il nostro è, a quanto io ne sappia, il terzo museo pubblico fondato nel mondo dopo British Museum e il Louvre, spiega il manager del Museo, il prof. Sabin Adrian Luca.

    Il Museo Nazionale Brukenthal è attualmente un complesso museale ospitato in nove edifici, di cui cinque palazzi, ed ha nel suo patrimonio quasi un milione 700 mila oggetti. Stando al manager Sabin Adrian Luca, si tratta della maggiore collezione integrata in Romania. Un patrimonio che deve essere non solo curato, ma anche promosso.

    Abbiamo pensato di promuovere i nostri beni culturali a più livelli. Partecipiamo alle mostre nazionali della Romania in altri Paesi, ma che sono troppo poche. Abbiamo cominciato con un programma complesso di restauro, programmato per una durata di 40 anni. E soprattutto un programma di promozione dei beni culturali che abbiamo … Sono rimasto molto sorpreso quando sono venuto qui ed ho visto la collezione di pittura fiamminga e olandese. Poi a Bruxelles sono venuto a sapere che si tratta della maggiore collezione conosciuta di arte fiamminga e olandese che si trova in un Paese europeo, dopo quelle nel Belgio e in Olanda. Oppure la collezione di arte italiana – che è molto richiesta dal pubblico occidentale, aggiunge Sabin Adrian Luca.

    Il Museo Nazionale Brukenthal è il primo museo romeno insignito del Premio dell’UE al Patrimonio Culturale Europa Nostra 2010 e il primo museo romeno ammesso nel Club di Eccellenza The Best in Heritage dalla European Heritage Association nel 2011.

    Uno dei musei romeni di grandi dimensioni è il Complesso Nazionale Museale ASTRA, le cui basi furono gettate nella seconda metà del 19-esimo secolo. Attualmente include più dipartimenti e anche lo Studio ASTRA Film. Si potrebbe dire che il più invogliante sia il Museo della Civiltà Popolare Tradizionale ASTRA oppure il Museo all’aperto di Dumbrava Sibiului, sito in un vero e proprio paradiso: la riserva naturale Dumbrava Sibiului.

    E’ come una Romania a scala ridotta. Molti dei romeni che vivono all’estero scelgono di visitare questa piccola Romania e si sentono bene qui, anche perché il paesaggio rurale romeno è cambiato moltissimo negli ultimi decenni. L’invito è aperto sempre a tutti coloro che tornano o che sono solo di passaggio. Perché non sono solo i romeni a visitarci. Circa il 30% del pubblico è straniero e ne siamo molto contenti. Lo spazio è generoso per i musei con profilo etnografico in Romania e nel mondo. Il Complesso ASTRA si piazza, tramite il suo museo all’aperto, ai primi due-tre posti a livello mondiale, spiega il vicedirettore generale del complesso, Ovidiu Baron.

    Per chi ama la natura e le tradizioni, il Museo all’aperto ASTRA può essere un posto adatto dove passare le vacanze. Il museo è stato ideato sin dall’inizio non solo come deposito di monumenti e oggetti, ma come un museo vivo. Perciò vi sono state trasferite anche tre locande tradizionali in cui si possono assaggiare piatti tipici. Uno di essi offre anche possibilità di alloggio. Ci sono anche tre chiese che mantengono la loro funzione iniziale, di cui una svolge attività religiose permanenti. Negli ultimi anni abbiamo pensato anche ad altre categorie di costruzioni che siano trasferite con la loro funzione iniaziale, tra cui una scuola aperta già da due anni nel Museo all’aperto di Dumbrava Sibiului, frequentata da bambini, giovani e adulti per il programma educativo intitolato La scuola nel villaggio tradizionale. Tutta quest’estate, il programma offre una gamma molto svariata di attività: dalla lavorazione della ceramica alla produzione di tessuti utilizzando strumenti tradizionali, da workshop di creatività a lezioni di danze tradizionali, aggiunge Ovidiu Baron.

    Al museo all’aperto ASTRA si può arrivare anche in bicicletta. Nel 2014 è stata inaugurata una pista ciclabile che collega il centro di Sibiu alla località di Răşinari, che passa proprio davanti al Museo. (traduzione di Gabriela Petre)

  • Bildende Künstler in Kronstadt und Hermannstadt

    Bildende Künstler in Kronstadt und Hermannstadt

    Nicolae Daicu, der Vorsitzende des Künstlerverbands in Braşov/Kronstadt, kann mit Stolz auf viele persönliche und Gruppenausstellungen in Rumänien und im Ausland zurückblicken. 1971, nach seinem Abitur beim Kunstgymnasium in Braşov, entschied sich Nicolae Daicu für die Bildhauerei und studierte diese Kunstrichtung beim Institut für Schöne und Dekorative Künste in Cluj/Klausenburg. Schon als Student hatte er seine erste Ausstellung. Als Lehrer am Kunstgymnasium in Braşov glaubt Nicolae Daicu an den erzieherischen Wert der schönen Künste:



    Seit 38 Jahren unterrichte ich in dieser Schule und während all dieser Jahre hatte ich nie Langeweile, denn unter jungen Menschen bleibt man selber jung. Leider gibt es viele jüngere Kollegen, die nach nur einem Jahr ihre Karriere als Lehrer aufgeben mussten, weil es nicht genügend Arbeitsstellen gibt. Auch wenn ich auf Bildhauerei spezialisiert bin, kann ich doch sagen, dass ich oft genug die Bildhauerei beiseite lasse, weil ich sehr viel Zeit mit meinen Schülern verbringe — ich rede mit ihnen und übernehme oft die Rolle der Eltern oder anderer Lehrer. Bei einer Umfrage vor zwei Jahren wurde ich von meinen Schülern, von meinen Kindern zum Lehrer des Jahres erklärt. Ich war sehr froh darüber, und es wurde mir klar, dass die Kinder mich auserwählt haben, weil wir sehr viel diskutieren und weil ich versuche, Antworten auf ihre verschiedensten Fragen zu finden. Bei diesen Gesprächen setzen wir unsere Gedankenfreiheit ein und auf diese Weise können wir in Gedanken um die ganze Welt reisen. Ich habe auch körperbehinderte Schüler, die im Rollstuhl in die Schule kommen — ich finde es ganz gro‎ßartig, dass sie ihre Behinderung überwunden haben. Ich habe auch einen Schüler mit Down-Syndrom, aber die anderen Kinder haben ihn sofort akzeptiert. Sie haben ihn umarmt, in ihrer Gruppe integriert, sie machen gar keinen Unterschied.“




    Seit 13 Jahren ist Nicolae Daicu Vorsitzender des Künstlerverbandes Braşov. Der 1946 von einer Gruppe Kronstädter Künstler gegründete Verband ist die älteste Organisation dieser Art in Rumänien. Nicolae Daicu dazu:



    Ich wei‎ß nicht, wer wen adoptiert hat, aber die Stadt Braşov und ich leben in einer Symbiose, die uns beiden sehr gut tut. Vor 5 Jahren versuchte ich, ein Museum der Gegenwartskunst in Braşov zu gründen, das auf Schenkungen der Künstler basieren sollte. Inzwischen haben wir mehr als 340 Werke gesammelt, aber wir haben leider noch kein Gebäude, obwohl ich bei den Kommunalbehörden einen Antrag in diesem Sinne gestellt hatte. Deshalb habe ich vor, es als virtuelles Museum im Internet zu eröffnen. Über meine künstlerische Aktivität kann ich schlicht und einfach das sagen: Glauben Sie ja nicht, dass ein Künstler einfach so sitzt, einen Kaffee trinkt und plötzlich trifft ihn aus heiterem Himmel die Inspiration. Die Inspiration muss immer wieder provoziert werden, und das kann nur geschehen, indem man arbeitet. Ich arbeite mit Bronze, im Wachsausschmelzverfahren (auch verlorenes Wachs genannt), und das war und ist immer noch eine richtige Herausforderung. Zurzeit denke ich über ein anderes Verfahren nach, das dem verlorenen Wachs ähnelt, aber eben kein Wachs verwendet.“




    Nicolae Daicu hat 18 Monumentalskulpturen entworfen, die in mehreren rumänischen Städten stehen. Eine davon ist eine Darstellung des Metropoliten Andrei Şaguna, die vor dem gleichnamigen Gymnasium in Braşov steht. Ein weiteres Werk ist die Zeitsäule“, eine 8 Meter hohe Monumentalplastik in der Ortschaft Prejmer/Tartlau, wo 1994 ein Künstler-Workshop stattgefunden hat. Ein weiteres wichtiges Werk von Nicolae Daicu ist die Figur Avram Iancus vor den Metrom-Werken. Der 25. April 2005, als in Luxemburg der Vertrag über den EU-Beitritt Rumäniens unterzeichnet wurde, war ein ganz besonderer Tag für Nicolae Daicu — damals hat der Kronstädter Künstler einige seiner repräsentativsten Werke ausgestellt. Eine dieser Skulpturen, eine Büste des rumänischen Dichters Mihai Eminescu, schenkte der Künstler den Organisatoren der Ausstellung.



    Mein ganzes Leben ist mit dem Glasblasen verbunden. Mein Vater war auch Glasbläser. In der Nähe meines Heimatdorfes, nicht weit von Satu Mare entfernt, befand sich die Glasbläserei Poiana Codrului, die älteste Glasbläserei in Rumänien. Schon als Kind sah ich dort die Glasbläser arbeiten und ich war wie verzaubert. Heute noch bin ich überzeugt, dass ein Glasbläser nicht blo‎ß ein Arbeiter, sondern auch ein Künstler ist. Ich habe praktisch von Null angefangen“, erzählte Ion Tămâian, Direktor der Werkstatt Ion Art Glass in Şelimbăr/Schellenberg, Landkreis Sibiu, und Vorsitzender des Künstlerverbandes Sibiu/Hermannstadt. In der Werkstatt Ion Art Glass werden künstlerisch gestaltete Gegenstände für den täglichen Gebrauch hergestellt (Gläser, Vasen, Schüssel, Parfümfläschchen, Lampen). Hier kann der Künstler seine Ideen verwirklichen. Ion Tămâian:



    Man kann alles Mögliche herstellen, und wir versuchen, der ursprünglichen Idee so nahe zu kommen wie nur möglich. Selbstverständlich werden uns während der Arbeit auch die Schwierigkeiten bewusst, und wir versuchen, diese Schwierigkeiten mit der entsprechenden Technik zu beseitigen. Ansonsten würde ich sagen, dass es nichts gibt, was wir nicht schaffen können. Die Glasblasentechnik hat auch ihre Grenzen, aber als guter Glasbläser, inspirierter Künstler und guter Techniker kann man alles herstellen. Man findet immer die richtige Lösung, um den Gegenstand zu gestalten, den man sich ausgedacht hat. Es kommen auch viele Menschen zu mir, die sich einen bestimmten Gegenstand wünschen, manchmal haben sie auch Skizzen dabei, oder wir zeichnen ihn zusammen. Wir diskutieren, wir tauschen Ideen aus, und wir versuchen, einen originellen Gegenstand herzustellen.“




    Das teuerste Kunstwerk, das aus dem Atelier Ion Art Glass gekommen ist, trug den Titel Portal“, hatte einen Wert von 35.000 US-Dollar und wurde einem Privatsammler aus den USA verkauft. Einmal wurden sogar im Wei‎ßen Haus einige Weihnachtskugeln aufgehängt, die vom Atelier Ion Art Glass in Şelimbăr stammten. Ion Tămâian:



    In unserem Atelier findet man sowohl Gebrauchsgegenstände als auch Kunstwerke. Touristen aus der ganzen Welt kommen zu uns, um die Werke zu besichtigen — durch die Teilnahme an internationalen Ausstellungen ist Ion Art Glass weltweit bekannt geworden. Wir führen unsere Besucher auch durch die Werkstatt, damit sie sehen und verstehen können, wie ein Glasgenstand entsteht. Alles ist interaktiv, die Gäste modellieren auch selbst und haben viel Spa‎ß daran. Der Export war unsere Chance, wir hatten Ausstellungen in verschiedenen Ländern — in den USA, in China, in Skandinavien, in Brasilien. Am wichtigsten ist aber, die Standards hoch zu halten, um Kunstwerke verkaufen zu können. Wir beteiligen uns an internationalen Kunstmessen und bleiben in Verbindung mit wichtigen Kunstgalerien.“



    Deutsch von Daniela Cîrjan

  • Famous museums in Sibiu

    Famous museums in Sibiu

    Today we will take you to two museums in Sibiu: the Brukenthal Museum, which was the first museum to open in Central and Eastern Europe in 1817, now almost 200 years ago, and then, later in this programme, to the Astra Museum of Traditional Civilisation.



    But first, lets talk about the Brukenthal Museum, built by Baron Samuel von Brukenthal, who was appointed Governor of the Principality of Transylvania by Empress Maria Theresa. Samuel von Brukenthal was the only representative of the Saxon community in Transylvania to hold public office in Austria. The Baroque palace he built in Sibiu was modelled on the grandiose palaces of Vienna. Founded in 1817, the Museum hosts the Barons private collection, commonly seen as one of the greatest cultural legacies in Europe. Professor Adrian Luca, the manager of the Brukenthal Museum, told us more:



    Its worth noting that the collection was put together by a man whose cultural insight went beyond Sibiu and Transylvania, a province whose Governor he was for 10 years. He was a man who became part of European culture ever since his childhood, during his studies in Germany and travels to Vienna and around Transylvania. One year before his death, he made a will unique at the time, whereby all his cultural assets and part of his wealth was to become the Museum of the Saxon Nation. Therefore, in 1817, it opened as a public museum, according to the barons will and under the supervision of the Evangelical College, which later became the Brukenthal National College. Two years from now we will mark 200 years since the opening of the museum to the public. To our knowledge, it is the third public museum to be created worldwide, after the British Museum and the Louvre.



    The National Brukenthal Museum is now a museum complex expanding over nine buildings, of which five palaces. It hosts collections that total some 700,000 exhibits. Manager Sabin Adrian Luca says this is Romanias largest collection, a heritage that needs both preservation and promotion:



    We wanted to exploit our cultural assets at several levels. We take part in Romanian exhibitions abroad, although they are very few. We have begun a comprehensive restoration project, which will span some 40 years. We also have a project to promote our cultural assets. I was astonished when I first came here to see a collection of Flemish and Dutch paintings. Then, after I visited Brussels, I learned it is in fact the biggest collection of Flemish and Dutch art known to date in a European country, after those in Belgium and the Netherlands. Our Italian art collection is also very popular among foreign tourists.



    The Bruckental Museum is the first museum in Romania to receive the Europa Nostra 2010 EU Prize for Cultural Heritage and also the first to join the Best in Heritage international annual survey of awarded museum, heritage and conservation projects in 2011, at the invitation of the European Heritage Association.



    As promised, for the final part of this programme, we will talk about the Astra Museum. One of the largest in Romania, this museum compound was established in late 19th century. Today it comprises several departments, including the ASTRA Film studios. The most popular, however, is the Museum of Traditional Civilisation or the Open Air Museum, located in a paradise-like area, namely the Dumbrava Sibiului nature reserve. Here is Ovidiu Baron, the deputy-general manager of the compound:



    This is a miniature Romania. Many of the Romanians who have settled abroad come to visit this miniature Romania and they feel quite comfortably here, because in the past decades the Romanian rural landscape has changed dramatically. This is an open invitation to all those who return or just pass by here. Its not only Romanians that visit this place. Approximately 30% of our visitors are foreigners and we are very proud of this. This is a generous space for ethnographic museums in Romania and around the world. The ASTRA museum, through its open-air museum, ranks among the first three at global level. Its a museum that presents the evolution of traditional civilisation and architecture in Romania. In fact, the open air museum in Dumbrava Sibiului started in the 1960s with this very theme of traditional crafts, then evolving towards the whole of Romanian civilisation.



    For lovers of nature and tradition, ASTRA is the perfect holiday destination. Ovidiu Baron tells us more:



    From the very beginning, the museum has been designed as a living, dynamic project, and not simply a depository of monuments and objects. This is why three traditional inns have been brought here, where visitors can sample traditional Romanian products. One of the inns also provides accommodation. Recently, a hostel has also been built. You can also find three churches at the ASTRA open-air museum that still hold services. One of the churches is open all the time and holds services just like any other Orthodox church. In recent years, we have thought about some other structures that we could bring here and could preserve their initial purpose. One such example is a school, which has been open for two years and which carries a programme entitled School in Traditional Villages, aimed at children, young people and adults. This summer, we provide a whole range of classes, from pottery and weaving to creativity workshops and traditional dance.



    The ASTRA Museum is also accessible by bicycle, thanks to a bike track created in 2014 which connects the centre of Sibiu to the village of Rasinari via ASTRA.

  • Artă plastică la Sibiu şi Braşov

    Artă plastică la Sibiu şi Braşov

    Nicolae Daicu, preşedintele Uniunii Artiştilor Plastici din Braşov, are la activ numeroase expoziţii personale şi de grup, în ţară şi peste hotare, în tari
    precum Franţa, Luxemburg, Danemarca şi Japonia. După ce a terminat liceul de Arte la Braşov, în 1971, s-a hotărât să se
    îndrepte către sculptură şi a luat drumul Clujului, pentru a urma Institutul de
    Arte Plastice şi Decorative. Prima expoziţie a avut-o în timpul studenţiei. Nicolae Daicu,
    profesor la Liceul de Arte Plastice, crede în valoarea educativă a artei.

    Am împlinit 38 de ani de când
    lucrez în şcoală. Şi în toţi aceşti ani nu am avut momente de plictiseală,
    printre tineri îţi menţii mereu tinereţea. Din păcate există şi cazuri de
    colegi tineri care după un an abandonează cariera de profesor, pentru că nu
    există suficiente locuri. Deşi obiectul meu de activitate este sculptura, pot
    spune că mă abat destul de des de la sculptură, pentru că vorbesc tot timpul cu
    copiii şi le ţin uneori loc şi de părinţi şi de alţi profesori, motiv pentru
    care, la un sondaj făcut în urmă cu doi ani, m-au ales copiii profesorul
    anului. M-am bucurat mult şi mi-am dat seama că au făcut-o pentru că discutăm
    mult, le răspund la întrebări din cele mai variate, ne permitem o mare
    libertate în gândire şi călătorim în felul ăsta în toată lumea. Am şi elevi
    care sunt imobilizaţi şi vin la şcoală în cărucior, mi se pare extraordinar că
    au reuşit să-şi depăşească această barieră. Acum am un elev care suferă de
    sindrom Down, dar copiii nu au făcut diferenţţa. L-au îmbrăţişat, l-au
    integrat, l-au acceptat.



    Braşoveanul Nicolae Daicu conduce de 10 ani
    Uniunea Artiştilor Plastici din Braşov. Înfiinţată în 1946 de către un grup de
    artişti braşoveni, a fost prima organizare de acest fel din ţară.

    Nu
    ştiu cine a adoptat pe cine, bărbatul sau oraşul, dar trăim într-o simbioză
    care ne prinde bine. În urmă cu 5 ani (din cei vreo 13, de când sunt
    preşedintele UAP ) am încercat să realizez un muzeu de artă contemporană,
    bazându-mă pe donaţii de la
    artişti. Am ajuns la peste 340 de
    lucrări, dar cum n-am găsit deocamdată spaţiu, deşi am cerut sprijinul
    autorităţilor locale, intenţionez să-l realizez sub forma unui muzeu virtual.
    Cât priveşte activitatea mea artistică, să nu vă imaginaţi că artistul stă la o
    cafea şi dintr-o dată îl loveşte inspiraţia. Inspiraţia trebuie tot timpul
    provocată. Şi asta nu se poate întâmpla decât lucrând. Eu sunt bronzier şi
    descoperind tehnica cerii pierdute sau un model fuzibil, cum spun inginerii, a
    fost o provocare. Mai nou, mă bântuie o altă descoperire, care seamănă mult cu
    ceara pierdută dar nu implică ceara.



    Nicolae Daicu are 18 lucrări
    monumentale în mai multe localităţi din ţară, una fiind cea a lui Andrei Şaguna
    din faţa colegiului ce poartă numele mitropolitului,O altă lucrare este Coloana
    timpului , înaltă de 8 metri, amplasată la Prejmer, unde în 1994, a fost
    organizată o tabără de creaţie. Un alt monument reprezentativ este cel a
    lui Avram Iancu din faţa uzinei Metrom. Ziua de 25 aprilie 2005, când în
    capitala Luxemburgului a avut loc semnarea Tratatului de aderare a României la
    Uniunea Europeană, a fost una cu totul specială pentru sculptorul Nicolae Daicu,
    artistul braşovean şi-a expus unele dintre cele mai reprezentative lucrări. Una
    dintre sculpturi, un bust al lui Mihai Eminescu, a fost dăruită de artistul
    braşovean organizatorilor expoziţiei.



    Toată viaţa mea a fost legată de sticlărie. Şi tatăl meu a
    fost sticlar. Lângă satul naşterii mele, care se află în apropiere de Satu
    Mare, era fabrica de sticlă de la Poiana Codrului, cea mai veche din ţară.
    Copil fiind, am văzut, acolo, prima dată sticlarii lucrând şi mi-a plăcut
    enorm. Şi astăzi am convingerea că sticlarul nu-i doar un muncitor, ci un
    adevărat artist. Practic, am pornit de la zero,
    mărturiseşte Ion Tămâian,
    directorul atelierul Ion Art Glass din Şelimbăr, judeţul Sibiu, preşedintele
    Uniunii Artistilor Plastici, filiala Sibiu. În atelierul Ion Art Glass se
    realizează obiecte utilitar-artistice (pahare, boluri, sticluţe de parfum,
    platouri, vaze şi diferite corpuri de iluminat), dar tot aici, artistul îşi
    pune în aplicare ideile.

    Ion Tămâian: Se poate face orice şi
    încercăm să ne apropiem cât mai mult de ideea pe care ne-am propus-o. Sigur că
    în timpul lucrului ne dăm seama de dificultăţi şi le punem la punct, tehnologic
    vorbind. Astfel că n-aş putea spune că există ceva mai presus de puterile
    noastre, dar sigur că şi tehnologia sticlei are limitele ei şi există diverse
    abordări. Dacă eşti un bun sticlar, un bun creator, tehnolog, poţi realiza
    orice, poţi găsi soluţii pentru a realiza obiectul pe care l-ai proiectat.
    Sigur că de multe mă abordează diferite persoane care îşi doresc un anume tip
    de obiect, fie că aşa l-au imaginat şi au realizat şi schiţe, fie că încercăm
    să-l proiectăm împreună. Discutăm, schimbăm impresii, şi, prin desenele pe care
    le prezint, încerc să realizăm un obiect original.


    Cea
    mai scumpă lucrare de artă produsă de vreodată de atelierul Ion Art Glass a fost o creaţie intitulată Portal, evaluată la 35.000 de
    dolari, şi vândută unui colecţionar privat din America. Tot în America, chiar
    la Casa Albă, au ajuns, în urmă cu câţiva ani, globuri de sărbători
    confecţionate în atelierul din Şelimbăr. Ion Tămâian,
    directorul atelierul Ion Art Glass din Şelimbăr: Cum spuneam,
    sunt expuse şi obiecte utilitare, sau utilitaro-artistice. Vin turişti din
    toată lumea, pentru că atelierul participă la expoziţii internaţionale, e
    cunoscut în străinătate, de aceea, mulţi turişti, când ajung în Transilvania,
    îşi doresc să ajungă şi la atelierul Ion Art Glass. Întotdeauna îi conducem pe
    vizitatori şi în zona atelierului, pentru a înţelege şi partea tehnologică, le explicăm
    interactiv, iar ei se simt încântaţi să modeleze.Este un atelier care a trecut proba timpului, am
    rezistat în primul rând pentru că ne-am axat pe export. Exportul este cel care
    ne-a susţinut, am avut expoziţii în diverse colţuri ale lumii, în SUA, de
    exemplu, unde este o piaţă foarte ofertantă. De asemenea, în China, în ţările nordice, Brazilia, eu zic
    că am ajuns în toate colţurile lumii. Dar performanţa este să nu cobori
    standardele şi să reuşeşti să vinzi artă în condiţiile actuale. Expunând la târgurile
    internaţionale, reuşim să păstrăm legătura şi cu galerii importante de artă.



  • Muzee celebre din Sibiu

    Muzee celebre din Sibiu

    Primul muzeu deschis în Europa Centrală şi de Est, care împlineşte
    în 2017 două secole de funcţionare şi un muzeu ca o Românie în miniatură sunt
    motive mai mult decât suficiente pentru a vizita Sibiul.


    Muzeul Naţional Brukenthal a fost construit de Baronul Samuel von
    Brukenthal, numit Guvernator al Marelui Principat al Transilvaniei de
    împărăteasa Maria Theresa. Singurul exponent al comunităţii săseşti
    transilvănene căruia i se atribuie importante funcţii publice în statul
    austriac, Samuel von Brukenthal construieşte la Sibiu un palat în stilul
    barocului târziu, după modelul palatelor vieneze. Fondat ca instituţie în 1817,
    Muzeul adăposteşe colecţia baronului, considerată una dintre marile moşteniri culturale lăsate de
    Europa pentru viitor.


    Prof.univ.dr. Sabin Adrian Luca, managerul Muzeului Naţional
    Brukenthal: Este important să observăm că este formată de un
    om care a străpuns cultura peste nivelul locului, peste nivelul Transilvaniei,
    provincie al cărei guvernator a şi fost vreme de 10 ani. Un om care se pare că
    s-a integrat în cultura europeană de când s-a născut, prin studiile făcute în
    Germania, prin locurile prin care a umblat, în special Viena şi prin
    Transilvania, căreia i s-a dedicat. Cu un an înainte de a muri, a făcut un
    testament unic în epocă, prin care toate bunurile culturale adunate de el şi o
    parte din averi constituiau Muzeul Naţiunii Săseşti. Astfel, la 1817 s-a
    deschis ca muzeu public, pentru că aşa cerea baronul, sub supravegherea
    Colegiului Evanghelic, actualul Colegiu Naţional Brukenthal. Peste doi ani se
    împlinesc 200 de ani de funcţionare neîntreruptă ca muzeu public, fiind,
    astfel, din cunoştinţele noastre, al treilea muzeu public ca înfiinţare din
    lume, după British Museum şi Luvru.


    Muzeul Naţional Brukenthal este acum un complex
    muzeal extins în nouă clădiri, din care cinci palate, şi cuprinde colecţii care
    însumează aproape un milion 700 de mii de piese în inventare. Potrivit
    managerului Sabin Adrian Luca, este cea mai mare colecţie integrată din România.
    Un patrimoniu ce trebuie nu doar îngrijit, ci şi promovat. Sabin Adrian Luca: Am imaginat o exploatare a bunurilor culturale pe mai multe paliere.
    Participăm la expoziţiile naţionale ale României care se duc în alte ţări, dar
    care sunt foarte puţine. Am pornit cu un program complex de restaurare,
    programat pe 40 de ani. Şi, mai ales, un program de promovare a bunurilor
    culturale pe care le avem…Am rămas uimit când am venit aici şi am văzut ce
    colecţie de pictură flamandă şi olandeză există. Apoi, aflu la Bruxelles că
    este cea mai mare colecţie cunoscută de artă flamandă şi olandeză aflată într-o
    ţară europeană, după colecţiile din Belgia şi Olanda. Sau colecţia de artă
    italiană – este foarte cerută de publicul din Occident.


    Muzeul Naţional Brukenthal este primul muzeu din
    România distins cu Premiul Uniunii Europene pentru Patrimoniu Cultural Europa
    Nostra 2010 şi primul muzeu din România
    admis în Clubul de Excelenţă The Best in Heritage de către European Heritage
    Association în 2011.


    Unul dintre muzeele de mari dimensiuni din România
    este Complexul Naţional Muzeal ASTRA, care îşi are începuturile în a doua
    jumătate a secolului al 19-lea. În prezent cuprinde mai multe departamente,
    inclusiv Studioul ASTRA Film. Cel mai tentant, am putea spune, este Muzeul
    Civilizaţiei Populare Tradiţionale ASTRA sau Muzeul în aer liber din Dumbrava
    Sibiului, aşezat într-un adevărat paradis: rezervaţia naturală Dumbrava
    Sibiului. Ovidiu Baron, directorul general adjunct al complexului:
    Este o Românie în miniatură. Foarte mulţi dintre românii care sunt plecaţi
    din ţară aleg să viziteze această Românie în miniatură şi se regăsesc foarte
    bine aici, pentru că peisajul rural românesc s-a pervertit foarte mult în
    ultimele decenii. Invitaţia este deschisă în permanenţă tuturor celor
    care se întorc şi tuturor celor care sunt în trecere pe aici. Pentru că nu doar
    românii ne vizitează. Cam 30% din public sunt străini. Şi suntem foarte
    bucuroşi să vedem acest lucru. Este un spaţiu generos pentru muzeele de profil
    etnografic din România şi din lume, Muzeul ASTRA situându-se, prin Muzeul în
    aer liber, în primele două-trei locuri pe plan mondial în această privinţă.
    Este un muzeu care prezintă civilizaţia românească în evoluţia sa istorică,
    evoluţia monumentelor arhitecturale, evoluţia monumentelor tehnice… De altfel,
    Muzeul în aer liber din Dumbrava Sibiului a început în anii ’60 cu această
    tematică mai restrânsă a tehnicii populare, evoluând după aceea către ansamblul
    civilizaţiei româneşti.


    Pentru iubitorii naturii, ai tradiţiei, Muzeul în
    aer liber ASTRA poate fi locul în care să îşi petreacă vacanţa. Ovidiu Baron:
    Muzeul a fost de la început gândit nu doar ca un depozitar de monumente şi
    obiecte, ci ca un muzeu viu. Motiv pentru care au fost transferate trei hanuri
    tradiţionale, care oferă posibilitatea de a gusta produsele tradiţionale
    româneşti. Există posibilitatea de cazare la unul dintre aceste hanuri. Am
    completat această ofertă cu un hostel mai recent. Există trei biserici
    transferate în Muzeul în aer liber. Ele îşi păstrează funcţia originară. Una
    are activitate religioasă permanentă – aici se desfăşoară tot programul
    religios al unei biserici ortodoxe din spaţiul românesc. Am gândit în ultimii
    ani şi alte categorii de construcţii care să fie transferate cu funcţia lor de
    origine. În principal o şcoală, care funcţionează de doi ani în Muzeul în aer
    liber din Dumbrava Sibiului, găzduind copii, tineri, adulţi, în programul
    educaţional Şcoala în satul tradiţional. Toată vara aceasta, acest program
    oferă o mulţime de posibilităţi: de la experimentarea roţii olarului, a
    modelării lutului până la încercarea războiului de ţesut, de la ateliere de
    creativitate la ateliere de dans tradiţional.


    La Muzeul în aer liber ASTRA se poate ajunge şi pe bicicletă. În
    2014 a fost gata o pistă care leagă centrul
    Sibiului de localitatea Răşinari şi care trece prin faţa Muzeului.



  • Nachrichten 28.06.2015

    Nachrichten 28.06.2015

    Bukarest: Das Parlament wird am Montag die Termine im Validierungsverfahren von Mihai Răzvan Ungureanu als Chef des externen Nachrichtendienstes SIE festsetzen. Die Liberalen aus der Opposition, die Demokratische Union der Ungarn in Rumänien UDMR, der mitregierende Nationale Verband für den Fortschritt Rumäniens UNPR und die Gruppe nationaler Minderheiten unterstützen, laut eigener Aussage, die Ernennungen des ehemaligen Premierministers an der Führung des externen Nachrichtendienstes. Die regierende sozial-liberale Union USL zeigt sich wiederum dagegen. Mihai-Răzvan Ungureanu hatte auch im Zeitraum 2007-2012 den externen Nachrichtendienst geleitet, zwischen 2004-2007 war er Außenminister und in der ersten Hälfte des Jahres 2012 bekleidete er das Premierminister-Amt.



    Athen: Die Europäische Zentralbank hat am Sonntag angekündigt, sie werde die Geldversorgung griechischer Banken auch nach dem Scheitern der Gespräche mit den internationalen Gläubigern vorerst auf dem aktuellen Stand halten. Die europäische Zentralbank werde zudem eng mit der griechischen Zentralbank zusammenarbeiten, um die finanzielle Stabilität der greichischen Bürger zu gewährleisten, heißt es in der Erklärung. Das griechische Parlament hatte in der Nacht zu Sonntag den Weg für ein Referendum über weitere Sparmaßnahmen frei gemacht. Das Referendum soll am 5. Juli stattfinden. Die Euro-Finanzminister hatten am Samstag angekündigt, dass Griechenland von den Gläubigern kein Geld mehr bekommen wird. Sie lehnten beim Sondergipfel in Brüssel eine Verlängerung des am 30. Juni auslaufenden Hilfsprogramms für Athen ab. Ohne weitere Finanzhilfen kann Griechenland am Dienstag fällige Kredite an den Internationalen Währungsfonds in Höhe von 1,5 Milliarden Euro nicht begleichen.



    Im mittelrumänischen Sibiu, z.d. Hermannstadt ist am Sonntag das Internationale Filmfestival Transilvania (TIFF) zu Ende gegangen. Am letzten Festival-Tag wurden 11 Filme sowohl in Innenräumen als auch im Freien präsentiert. Dazu gehört der Streifen Relatos salvajes (Jeder dreht mal durch), eine argentinisch-spanische Koproduktion, die bei den diesjährigen Oscar-Preisen in der Kategorie bester fremdsprachiger Film nominiert wurde. Bei den diesjährigen Filmfestspielen wurden innerhalb 5 Tage über 40 rumänische und ausländische Filme präsentiert.



    Rumänien beendet die Europaspiele in Baku auf Platz 12 mit drei Gold, – fünf Silber – und vier Bronzemedaillen. Gold holten die Judo-Kämpferin Andreea Chiţu in der Kategorie 52 Kg, das Damendegen-Team und Ana Maria Brânză im Degen-Einzelwettbewerb. Silber gewann Rumänien in Doppel-Kajak, Schwebebalken, Aerobic bei gemischter Mannschaft, im Säbel-Herrenwettbewerb sowie im Säbel-Einzelwettbewerb durch Tiberiu Dolniceanu. Bronzemedaillen holten Simona Gherman im Degen-Einzelwettbewerb, Daniela Hondiu in Sambo, Andreea Iridon in Stufenbarren und Marius Berbecar im Barren-Wettbewerb.



    Die rumänische Tennisspielerin Simona Halep, Weltranglistendritte wird am Montag in der ersten Runde des Wimbledon-Turniers auf die Slowakin Jana Cepelova treffen. Voriges Jahr stieg Halep beim dritten Grand-Slam-Turnier des Jahres bis ins Halbfinale. Die 29. Favoritin Irina Begu tritt in der ersten Runde auf die Russin Daria Gavrilova, während die 46. Favoritin Monica Niculescu auf Monica Puig aus Puerto Rico, Nummer 91 WTA trifft . Alexandra Dulgheru, Nummer 59 WTA tritt in der ersten Runde des Turniers gegen Kristina Mladenovic aus Frankreich, Nummer 37 WTA an.

  • Sibiel

    Sibiel

    Ce village fait partie de la série de 13 localités déclarées « villages touristiques » aux pieds de la montagne de la contrée de Sibiu. C’est dans cette zone chargée de traditionS et de culture que vous pouvez découvrir cet endroit merveilleux appelé Sibiel. L’église de la Trinité compte parmi les plus importants sites touristiques de la région.



    Davantage sur l’histoire de ce lieu de culte avec Valerica Nitescu, curatrice du musée d’icônes sur verre aménagé dans la cour de l’église. « L’église a été érigée en 1765 et peinte selon la technique « al fresco », 10 années plus tard par le célèbre Stan, le peintre de Rasinari, aidé par son frère Jacob et par les fils du prêtre Radu de Rasinari. La fumée des cierges, la poussière et le temps ont noirci ces peintures. Les habitants de Sibiel ont souhaité une église lumineuse et ont pensé à couvrir la peinture avec des couches successives de chaux. Ils y ont mis pas moins de cinq couches de chaux. La peinture a été couverte de chaux pendant un siècle jusqu’en 1965, lorsque deux spécialistes emmenés par le prêtre Zosim Oancea ont éliminé la chaux qui couvrait les fresques. Ce qui résulte, c’est ce que vous voyez aujourd’hui : la chaux a été en quelque sorte bénéfique à la peinture, qui a été ainsi protégée, conservée. Le style de la peinture de l’église est byzantine, athonite, passée par l’école de Horezu. L’église du village de Sibiel, consacrée à la Trinité, a été bâtie par les soins de ses habitants. Après avoir nettoyé la chaux qui couvrait les murs de l’église, père Oancea a pensé à introduire Sibiel dans le circuit touristique. En 1969 il a appelé les villageois à faire don de différents objets : icônes, tissus, mobilier pour qu’ils soient inclus dans un musée. »



    L’église est construite dans le style des églises transylvaines, avec une nef allongée et un clocher pointu, bâti après l’église proprement dite, en 1794, en style roman gothique. Les icônes qui se trouvent de nos jours dans l’église ont été peintes sur bois. Certaines ont été emmenées de Russie, par une famille de bergers. Le musée d’icônes sur verre est connu aussi comme le musée du prêtre Zosim Oancea. Les visiteurs peuvent y admirer des icônes paysannes datant de l’année 1700. Les icônes roumaines se distinguent parmi la multitude de pièces exposées dans ce musée par leurs couleurs plus intenses, ainsi que par la technique de peinture des saints.



    Davantage de détails avec Valerica Nitescu, responsable du Musée d’icônes sur verre de Sibiel. « Dans chaque zone géographique la peinture a un coloris spécifique. Pour ce qui est de la comparaison entre l’icône sur verre catholique et orthodoxe, vous allez observer que dans les cas des catholiques, les saints sont plus robustes, leurs visages sont plutôt ronds. Chez les orthodoxes, les saints sont plus maigres, en raison du carême orthodoxe qui est plus sévère. Dans l’icône sur verre, le peintre paysan a investi tous ses sentiments roumains qui se retrouvent aussi dans les costumes traditionnels de la région et du village de chaque peintre d’icônes. Vous voyez par exemple que Saint Jean le Nouveau de Suceava est habillé d’une veste, une pièce vestimentaire spécifique à la région de Bucovine. La Vierge porte un tablier similaire à ceux de la Vallée de la rivière Mures. Ces icônes ont été peintes il y a 200 ans sur un fond de feuille d’or. Les icônes les plus récentes du musée remontent à l’an 1900 dans le nord de la Transylvanie et elles portent des caractères latins. » Si vous êtes de passage par Sibiel, n’hésitez pas à loger dans un gîte rural pour profiter au maximum de l’atmosphère paisible de la région.


  • Hermannstädter Theaterfestival 2015 – eine Bilanz

    Hermannstädter Theaterfestival 2015 – eine Bilanz

    Beim 22. Internationalen Theaterfestival im mittelrumänischen Sibiu (Hermannstadt) hat dessen Intendant, der Schauspieler Constantin Chiriac, sein Versprechen auch dieses Jahr gehalten, das anerkannte Niveau der Festspiele hinsichtlich der Zahl der Veranstaltungen, der beteiligten Künstler und vor allem der Qualität der Aufführungen aufrecht zu erhalten. Zehn Tage lang wurde das mittelrumänische Hermannstadt zu einer Riesenbühne, die 2673 Künstler und Gäste aus 70 Ländern zusammenbrachte. Das Fazit der internationalen Festspiele kann mit einer weiteren Angabe ergänzt werden: 65.000 Zuschauer am Tag.



    Eine der Veranstaltungen, die die Festspiele stark prägten, war die Uraufführung Nathan der Weise“, eine Koproduktion des Nationaltheaters Radu Stanca“ Hermannstadt und des Theaters Schauspiel Stuttgart, unter der Regie von Armin Petras. Es handele sich um keine einfache Inszenierung des Textes von Lessing, wie die Schauspielerin Ofelia Popii sagte:



    Die Aufführung spricht aktuelle Themen an. Es hat mich auch überrascht, wie der Regisseur den Text gelesen hat, ohne ihn zu manipulieren oder irgendwie zu ändern. Er brachte Ideen in den Fokus, die uns heutzutage beschäftigen, Ideen in Bezug auf Religion, Politik und Alltagsleben: Was es bedeutet, Eltern zu sein, was die Beziehungen zwischen Menschen bedeuten. Es wäre mir ein Vergnügen, diese Aufführung als Zuschauerin zu sehen, weil sie viele Fragen aufwirft und einem die ganze Stimmung ändert.“




    Zur Besetzung gehören rumänische und deutsche Schauspieler, die das Stück auf Deutsch, Rumänisch und Englisch aufführen. Die Aufführung soll anschlie‎ßend auch in Stuttgart und Oslo präsentiert werden.



    Die Aufführung Mein Kampf“ von George Tabori hat das Publikum drei Stunden lang, bis Mitternacht, in Atem gehalten. Die Aufführung wurde von Alexandru Dabija vom Nationalen Staatstheater Cluj (Klausenburg) inszeniert. Mein Kampf“ ist eine anti-nazistische Farce, ein Freiheitsruf des Autors, der selber ein Opfer des Naziterrors war. Ionuţ Caras spielt die Rolle des Schlomo Herzl, eines alten Juden, der bei ihm im Altersheim einen jungen Mann Namens Hitler empfängt, der in Wien die Kunsthochschule besuchen wollte:



    Der Text spielt eine besondere Rolle, weil er sehr gut ist. Es handelt sich um eine schwarze Komödie, eine tragisch-komische Farce. Ein Gro‎ßteil der Familie Taboris ist in Konzentrationslagern ums Leben gekommen. Er sagte, der Humor sei die einzige Möglichkeit, das zu vergelten. Seinen Text inszenierte Alexandru Dabija, bekanntlich kein steifer, sondern ein offener Regisseur mit einer jungen und spielerischen Denkweise. Wir, das Theaterensemble von Cluj (Klausenburg) befinden uns gerade in einer guten Zeit, in der wir viel an Erfahrung mit Komödien gewonnen haben. Ich selber hatte also nicht so viel zu tun. Als ich zum ersten Mal den Text las, war ich total überrascht. Ich wusste nichts über Tabori und der Text weckte bei mir starke Gefühle: Ich wollte lachen, dann war ich mir hingegen nicht mehr sicher, ob das überhaupt zum Lachen sei, dann musste ich wieder lachen und es mir gleich verkneifen — und schon fing wieder alles von vorne an. Das war wie ein Achterbahn-Gefühl. Diese Aufführung löst sowohl beim Darsteller, als auch beim Zuschauer komplexe Gefühle aus. Es war mir ein gro‎ßes Vergnügen, Teil der Aufführung zu sein. Diese Rolle habe ich sehr lieb gewonnen und versuche irgendwie weiter auf diesem feinen Faden zwischen Komödie und Drama in der Luft zu schweben.“




    Drei Frauen, drei Generationen, drei Lebensstile: Gro‎ßmutter, Mutter und Tochter. Was bedeutete es, vor 50 Jahren ein Jude im kommunistischen Deutschland zu sein, und was bedeutet es, einer im heutigen Deutschland zu sein? Die Aufführung Mameloschn — limba în care să ne înţelegem cu toţii“ / Mother tongue Mameloschn“ / Muttermale Fenster blau“ wirft Fragen zur Identität, Zugehörigkeit und Heimat auf. Die Aufführung wurde am ersten Tag der Festspiele vom Deutschen Theater Berlin auf die Bühne gebracht. Der Dramaturg Ulrich Beck vom Deutschen Theater Berlin erläutert:



    Wir waren sehr glücklich, diesen Text zu haben, denn er ist sehr wichtig für Berlin und für die Geschichte der Menschen, die hier leben. Das ist nicht alleine auf den jüdischen Hintergrund zurückzuführen. Ich glaube, dass sowohl das rumänische als auch das Berliner Publikum die Witze, die Beziehungen zwischen Mutter, Tochter und Gro‎ßmutter sehr genossen haben. Wir haben immer das Gefühl, dass die Probleme zwischen ihnen, genau wie die Zuneigung und die Kommunikation dem Publikum sehr nah am Herzen liegt. Die sozialen und politischen Verbindungen zwischen Menschen und dem politischen System stellen meiner Meinung nach ein äu‎ßerst wichtiges Thema für das zeitgenössische Theater dar. Die politische Situation steht im engen Zusammenhang mit den Menschen, mit der Art und Weise, in der sie ihr Leben prägen.“




    Die Tanzaufführungen sind schon lange eine Attraktion für das Publikum der Internationalen Theaterfestspiele in Hermannstadt. Die Performance Derwisch“ von Ziya Azazi lässt sich bei den diesjährigen Festspielen als besonders gelungen bezeichnen. Der Choreograph Ziya Azazi hat sich zum zeitgenössischen Tänzer ausbilden lassen, mit drei‎ßig Jahren kehrte er zurück zu seinen Wurzeln. Selbst wenn Derwisch — der Tanz des Mönchs“ auf den ersten Blick traditionell scheint, handelt es sich eher um eine universelle Aufführung. Wenn er tanzt, legt Ziya einen besonderen Wert auf seine Modalität, die innere und die äu‎ßere Welt miteinander zu verbinden:



    Wenn man den Kanal zwischen den beiden Welten öffnet, gelangen alle Informationen aus der inneren Welt in die äu‎ßere und umgekehrt. Wem das gelingt, der erreicht im wahrsten Sinne des Wortes die Bewegungsfreiheit. Dank dieser Theorie versuche ich stets während meiner Performance, diesen Geisteszustand zu erreichen. Ich versuche, einen klaren Kopf zu kriegen, meinen Körper zu reinigen und mich für das Publikum vorzubereiten. Wenn ich auf der Bühne auftrete, stelle ich mir dieses Ziel in Aussicht. Selbstverständlich spielt ebenfalls eine wichtige Rolle, meinen eigenen choreographischen Blickwinkel zum Ausdruck zu bringen, meine Fähigkeiten für den Tanz zu zeigen. Das Wichtigste für mich ist, auf der Bühne real zu wirken, diese zwei Welten miteinander zu verbinden. Ich glaube, dass das in dieser Performance dank der Trance, der mystischen Elemente, der Wiederholung und der allmählichen Variationen der Bewegungen gut funktioniert hat. Das alles hilft mir dabei, real und transzendental zu werden. Von daher spielt es keine Rolle, wo ich meine Aufführung auf die Bühne bringe, das Publikum versteht mich sowieso. Wie es auch hier in Rumänien der Fall war, ist der Effekt immer positiv.“

  • Le Festival international de théâtre de Sibiu

    Le Festival international de théâtre de Sibiu

    Le programme de la 22e édition du Festival international de théâtre de Sibiu était une promesse tenue: celle de son directeur, le comédien Constantin Chiriac, de lui donner encore plus dampleur, tant par le nombre croissant dévénements, dartistes et de spectateurs, que par un surcroît de qualité. Dix jours durant, la ville de Sibiu sest transformée en une scène gigantesque, afin daccueillir les 2673 artistes et invités de 70 pays, protagonistes de 427 événements suivis journellement par quelque 65 mille spectateurs.



    Un des moments forts du festival a été la première du spectacle « Nathan le sage », co-produit par le Théâtre national « Radu Stanca » de Sibiu et Schauspiel Stuttgart, et mis en scène par Armin Petras. Ce spectacle est plus quune simple mise en scène du texte de Gotthold Ephraim Lessing, remarque la comédienne Ofelia Popii : « Il traite de thèmes dune grande actualité. Jai été surprise de constater que le texte a été transposé sans manipulation ni détournement du sens. Il a amené sur le devant de la scène des idées qui nous concernent tous, liées à la religion, à la politique, mais aussi des sujets très humains, tels que la qualité de parent, la signification de lamour, des relations inter humaines. Cest un spectacle que jaimerais voir en spectatrice, parce quil soulève bien des questions. Une expérience dont vous sortirez changés. »


    Joué par des comédiens de Roumanie et dAllemagne, en roumain, allemand et anglais, ce spectacle sera présenté aussi à Stuttgart et à Oslo.



    Un autre spectacle qui a tenu en haleine les spectateurs, pendant trois heures, jusque tard dans la nuit, a été « Mein Kampf » (« Mon combat »), de George Tabori, dans la vision scénique dAlexandru Dabija du Théâtre national de Cluj-Napoca. « Mein Kampf » est une farce antinazie, le chant de liberté de lauteur, lui-même victime de la terreur nazie.


    Ionuţ Caras interprète le rôle de Shlomo Herzl, un vieux Juif, qui accueille dans son asile de nuit de Vienne un jeune, prénommé Hitler, qui souhaite étudier à lAcadémie des Beaux-Arts: « Le texte, dune très bonne qualité, aide beaucoup. Cest une comédie noire, une tragi-comédie. Tabori, qui a perdu presque toute sa famille dans les camps de concentration, a considéré lhumour comme lunique modalité possible de rendre la monnaie à lhistoire, pour ainsi dire. En plus, le metteur en scène Alexandru Dabija nest pas quelquun de sobre, de rigide. Bien au contraire. Il est très jeune desprit et très vivace. Vient ensuite la contribution dAda, de nous autres, comédiens, qui formons la troupe de Cluj. Nous sommes dans une très bonne forme artistique et assez expérimentés en comédie. La première lecture du texte me faisait tantôt rire aux éclats, tantôt ravaler mon rire. On aurait dit une sensation de carrousel, de montagne russe. Cest un spectacle bouleversant et pour les comédiens et pour le public. Jy ai travaillé avec une énorme joie. Le rôle que jai joué me tient à cœur. Je tente de rester suspendu, mais debout, accroché à ce fil assez mince, en équilibre entre la comédie et le drame. »



    Trois femmes, trois générations, trois approches de la vie : la grand-mère, la mère et la fille. Cétait quoi être Juif dans lAllemagne communiste dil y a cinquante ans ? Et de nos jours ? Ces interrogations sur lidentité, sur lappartenance et la patrie sont explorées dans le spectacle « Mameloschn – la langue commune », présenté en ouverture du festival par le Deutsches Theater de Berlin. Voici ce que déclarait le dramaturge Ulrich Beck : « Nous avons eu de la chance avec ce texte, qui, à notre avis, est très important pour Berlin et pour lhistoire des Berlinois. Lexplication ne tient pas quà la question juive. Je pense que les publics allemand et roumain ont apprécié les blagues, les relations qui se tissent entre les trois femmes. Je pense que leurs problèmes, mais aussi laffection et la communication qui existent entre elles sont très touchants. Je crois aussi que les liens politiques et sociaux entre les gens représentent un filon dinspiration important pour le théâtre contemporain. La situation politique nest pas sans influencer leur vie. »



    Les spectacles de danse constituent depuis longtemps déjà une des grandes attractions du Festival International de Théâtre de Sibiu. Ce fut aussi le cas de « Derviche », créé et interprété par Ziya Azazi. Formé à la danse contemporaine, Ziya Azazi nallait retourner à ses racines que vers lâge de 30 ans. « Derviche – la danse du moine » est un spectacle à vocation universelle, malgré des apparences de danse traditionnelle. Limportant pour le danseur et chorégraphe turc Ziya, cest comment réaliser la fusion entre lintérieur et lextérieur: « Si vous débloquez le canal qui relie les deux mondes, toutes les informations de lintérieur fusent dans la réalité extérieure et vice versa. Si vous y arrivez, la liberté de mouvement est garantie. Voilà donc létat desprit que je cherche. Je tente de purifier mon esprit, mon corps et de préparer la rencontre avec mon public. Et cest à cette fin que je monte sur scène. Bien sûr que je vise aussi à montrer mes habiletés, ma propre vision et mon approche chorégraphique, mais ce qui compte le plus cest dêtre vrai sur les planches, de parvenir à joindre les deux univers. Et je crois y parvenir dans ce spectacle, grâce à la transe, aux connotations mystiques, aux mouvements répétitifs ou à leur variation graduelle. Tout cela maide à être plus réel et plus transcendantal. Peu importe où je donne mon spectacle. Où que jaille, le public me comprend. Et leffet est invariablement positif, comme vous avez pu le constater ici, en Roumanie. » (trad.: Mariana Tudose)

  • FITS 2015 s-a încheiat

    FITS 2015 s-a încheiat

    Prin programul celei de-a 22-a ediţii a Festivalului Internaţional de Teatru de la Sibiu, directorul acestuia, actorul Constantin Chiriac, s-a ţinut de cuvânt cu promisiunea de a continua creşterea FITS nu doar în număr de evenimente, artişti, spectatori, ci şi, sau mai ales, în ceea ce priveşte calitatea. Timp de zece zile, Sibiul s-a transformat într-o scenă uriaşă pentru 2673 de artişti şi invitaţi, din 70 de ţări, ce au prezentat 427 de evenimente, care au adunat, în medie, 65 de mii de spectatori pe zi.



    Unul dintre momentele care au marcat festivalul a fost premiera spectacolului “Nathan înţeleptul, o coproducţie Teatrul Naţional “Radu Stanca Sibiu – Schauspiel Stuttgart, în regia lui Armin Petras. Spectacolul nu este o simplă punere în scenă a textului lui Lessing, după cum remarcă şi actriţa Ofelia Popii: El aduce teme foarte actuale. Şi a fost o surpriză şi pentru mine felul în care a citit textul fără să îl manipuleze sau să îl schimbe în vreun fel. A adus în prim-plan idei care ne ating în zilele noastre, legate de religie, de politică, dar şi teme umane, cum ar fi: ce înseamnă a fi părinte, ce înseamnă dragostea, ce înseamnă relaţiile dintre oameni. E un spectacol pe care mi-ar face mare plăcere să îl văd şi din public, pentru că ridică multe întrebări şi nu te lasă nemodificat.


    Distribuţia este formată din actori români şi germani, care joacă în română, germană şi engleză, spectacolul urmând a fi prezentat şi la Stuttgart şi Oslo.



    Un spectacol ce a ţinut publicul în sală timp de aproape trei ore, până după miezul nopţii, a fost “Mein Kempf, de George Tabori, pus în scenă de Alexandru Dabija la Teatrul Naţional Cluj-Napoca. “Mein Kempf este o farsă antinazistă, un cântec de libertate al autorului, el însuşi victimă a terorii naziste. Ionuţ Caras îl joacă pe Shlomo Herzl, un evreu bătrân, care primeşte în azilul său un tânăr, numit Hitler, venit la Viena ca să studieze la Academia de Arte Frumoase. “Textul te ajută mult, pentru că e foarte bun. E o comedie neagră, e o farsă tragi-comică. Tabori şi-a pierdut aproape toată familia în lagăre şi a zis că singura modalitate prin care acest lucru se poate plăti înapoi, dacă putem spune aşa, e prin umor. Apoi, peste textul lui Tabori a venit Alexandru Dabija care, după cum ştie toată lumea, nu e un tip sobru şi încorsetat şi rigid, dimpotrivă, e foarte tânăr în gândire şi foarte jucăuş, a venit Ada, noi, trupa de la Cluj, care suntem într-o perioadă bună şi destul de antrenaţi pe comedie şi eu nu prea am mai avut mult de făcut. Când am pus mâna pe text, neştiind nimic de Tabori înainte, mi-a căzut faţa puţin. Râdeam, îmi înghiţeam râsul, iar râdeam, iar îl înghiţeam… E bine să ai senzaţia asta de carusel, de montagne-rousse. Nu cred că ieşi complet normal după acest spectacol nici ca actor, nici ca spectator. Am lucrat cu foarte multă plăcere. E un rol care mi-e foarte drag şi încerc să rămân cumva suspendat, dar în picioare, pe firul acesta destul de fin, în echilibrul acesta între comedie şi dramă.



    Trei femei, trei generaţii, trei stiluri de viaţă: bunica, mama şi fiica. Ce însemna să fii evreu cu 50 de ani în urmă în Germania comunistă şi ce înseamnă în Germania de astăzi? Întrebări despre identitate, apartenenţă şi patrie sunt explorate în spectacolul “Mameloschn – limba în care să ne înţelegem cu toţii / “Mother tongue Mameloschn/ “Muttermale Fenster blau, prezentat în prima zi a festivalului de Deutsches Theater Berlin. Ulrich Beck, dramaturg, Deutsches Theater Berlin: “Am fost foarte norocoşi să avem acest text, pentru că credem că textul este foarte important pentru Berlin şi pentru istoria oamenilor care locuiesc în acest oraş. Nu doar din cauza acestei istorii a evreilor, ci şi din cauza istoriei zidului. Cred că atât spectatorilor berlinez, cât şi celor români le-au plăcut glumele, relaţiile dintre fiică, mamă şi bunică. Totdeauna avem senzaţia că problemele dintre ele, dar şi afecţiunea, comunicarea dintre ele le sunt foarte aproape spectatorilor. Conexiunile politice şi sociale dintre oameni şi sistemul politic cred că reprezintă un subiect foarte important pentru teatrul contemporan. Situaţia politică este relaţionată cu oamenii, cu modul în care le influenţează viaţa.



    Spectacolele de dans reprezintă de multă vreme una dintre marile atracţii ale Festivalului Internaţional de Teatru de la Sibiu. “Dervish, un performance creat şi interpretat de Ziya Azazi, a fost unul dintre cele mai frumoase spectacole de dans de anul acesta. Format în dansul contemporan, Ziya Azazi s-a întors către rădăcini mult mai târziu, pe la 30 de ani. Iar “Dervish – dansul călugărului, deşi pare tradiţional, este mai degrabă un spectacol universal. Pentru Ziya, atunci când dansează, cel mai important