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  • Nouvelle saison au Théâtre National Radu Stanca de Sibiu

    Nouvelle saison au Théâtre National Radu Stanca de Sibiu

    Depuis quelques années déjà, la tradition veut que la plupart des théâtres de Roumanie organisent début octobre une sorte de mini-saison théâtrale à l’intention à la fois des spectateurs, critiques et journalistes. Ceux-ci sont donc invités à assister aux spectacles et projets les plus importants que les théâtres s’apprêtent à mettre en scène dans le courant de la saison.



    C’est exactement ce qui s’est passé au Théâtre Radu Stanca de Sibiu, organisateur du célèbre Festival International de Théâtre. Quelques jours durant, spectateurs, critiques et journalistes ont eu la chance de voir cinq des 14 premières de la saison théâtrale 2014-2015. La mini-saison de Sibiu s’est ouverte par le vernissage de l’exposition « Visions de la révolte et la tragédie » de Sebastian Marcovici et Dragos Dumitru de l’Association Focus Sibiu. Deux jeunes photographes qui ont immortalisé les meilleurs moments des spectacles à l’affiche de la nouvelle saison théâtrale.



    Détails avec Sebastian Marcovici: “L’exposition regroupe 30 photos au total, six images représentatives pour chacun des cinq spectacles présentés en avant-première. Personnellement, je crois qu’au moment où l’on fait des photos d’un spectacle, il est important de le connaître, de bien comprendre ce qui se passe sur scène pour mieux le percevoir. Voilà pourquoi la photographie de spectacle compte parmi mes préférées. C’est un défi que de réussir à réagir si vite: en moins d’une heure, il faut sentir, voir et photographier. Les spectacles sont très bons, très visuels, pleins de couleurs, dynamiques et source d’excellentes photos ».



    La série de spectacles en avant-première a débuté par le spectacle Marat/Sade mis en scène par le Luxembourgeois Charles Muller d’après la pièce « La Persécution et lAssassinat de Jean-Paul Marat représentés par le groupe théâtral de lhospice de Charenton sous la direction de Monsieur de Sade » écrite par Peter Weiss en 1963. Une année plus tard, en 1964, ce fut le célèbre metteur en scène britannique Peter Brook qui a décidé de la monter à Londres avant de la présenter sur le Broadway, en 1965 et l’adapter au grand écran, en 1966. Autant de productions qui ont valu à Peter Weiss le prix Tony de la meilleure pièce de l’année 1966 et à Peter Brook le prix du meilleur metteur en scène. La pièce parle de la Révolution vue par des fous de l’hospice civil de Charenton. Ceux-ci, sous la direction de Monsieur de Sade et la surveillance de l’annonceur, jouent comme ils le peuvent l’assassinat de Marat qui a un lien direct avec la Révolution qui est en train de se produire dans les rues.



    De l’avis de Charles Muller, la pièce est très actuelle: « La pièce se construit autour du dialogue entre Sade et Marat. Leurs répliques crayonnent deux points de vue antagonistes sur un possible sens de la vie. Or les deux ont une perception erronée de la réalité, telle qu’elle se présente de nos jours. Le message de la pièce est, si vous voulez, que les gens ont beaucoup de mal à organiser leurs vies. Tout à fait vrai. Il suffit de regarder le contexte mondial actuel. Bien que la pièce date des années ‘60 du siècle passé, elle reste ancrée dans l’ctualité. Il suffit de penser aux conflits d’Egypte, Tunisie, Syrie, à la situation en Ukraine — si dramatique -, aux chômeurs qui existent en Occident, aux vagues d’immigrants… Or, personnellement, je crois que l’histoire nous apprend que toutes les grandes révolutions ont échoué. Les Français ont l’habitude de dire la révolution mange ses propres enfants. Il nous est facile de comprendre les ressorts de la Révolution française ou bien ceux de la Révolution d’octobre, en Russie… on comprend très bien les raisons qui ont poussé les peuples à se révolter. Mais ces révolutions ont ouvert la voie aux dictatures. Et personne n’a besoin d’un dictateur ».



    La section allemande du Théâtre National « Radu Stanca » de Sibiu a présenté en première, au public, le spectacle Amadeus de Peter Shaffer, mis en scène par Gavriil Pinte. Celui-ci s’engage sur les traces de Mozart dont la fin reste pleine de mystère dans le contexte de la jalousie ressentie par Antonio Salieri, grand compositeur de la cour de l’empereur autrichien.



    Pourtant, ce ne fut pas la fin prématurée et mystérieuse de Mozart qui attira l’attention du metteur en scène, mais autre chose, comme il l’affirme: « La mort ne m’a pas particulièrement intéressé, mais plutôt le fait que tout comme à l’époque, de nos jours aussi l’artiste tombe parfois victime des contraintes politiques et économiques. Mozart s’est confronté à la misère, à la pauvreté, à l’obtusion des ceux qui auraient dû lui accorder soutien financier et social. On ne saurait parler de la condition de l’artiste sans parler de la composante politique, sociale et bien sûr esthétique de son existence. Mozart a été un enfant prodige qui surclassait ses contemporains. Je me suis penché sur la condition de l’artiste, ma pièce gravite autour du dialogue entre l’artiste doué et l’autre — médiocre -, entre Mozart et Salieri. Il s’agit de mettre en lumière, d’une part, les délices et les supplices de la création chez Mozart, et de l’autre, la misère de la médiocrité, la jalousie terrible de Salieri, le seul capable de comprendre cette musique qu’il haïssait tant ».



    La série des premières au Théâtre Radu Stanca de Sibiu a continué par le spectacle « La leçon » d’Eugène Ionesco, mis en scène par Mihai Maniutiu. Il s’agit d’un texte sur la manipulation, la séduction et les horreurs. Toujours à l’affiche de cette mini-saison théâtrale — « Pourquoi Hécube? » de Matei Visniec, mis en scène par Anca Bradu, une tragédie moderne sur la dernière reine de Troie et « Oidip » de Silviu Purcarete d’après un scénario original inspiré des textes « Œdipe roi » et « Œdipe à Colone » de Sophocle. Ce spectacle a figuré d’ailleurs à l’affiche de l’édition 2014 du Festival International de Théâtre de Sibiu et sera présenté au Festival national de théâtre de cette année, avant de partir l’année prochaine, en avril, en tournée au Japon. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Teatrul Naţional Radu Stanca din Sibiu în stagiunea 2014-2015

    Teatrul Naţional Radu Stanca din Sibiu în stagiunea 2014-2015

    A devenit oarecum o tradiţie pentru unele teatre naţionale din România ca, la început de stagiune, să prezinte publicului o parte dintre premierele anului teatral şi proiectele aflate în pregătire. Este ceea ce s-a întâmplat la început de octombrie şi la Teatrul Naţional Radu Stanca” din Sibiu, organizatorul celebrului Festival Internaţional de Teatru. Publicul sibian, dar şi jurnalişti şi critici de teatru din ţară au putut vedea primele 5 premiere, din cele 14 anunţate, ale stagiunii 2014 — 2015.



    Microstagiunea sibiană s-a deschis cu vernisajul expoziţiei FOCUS TNRS: Viziuni ale revoltei şi tragediei“, semnată de Sebastian Marcovici, alături de Dragoş Dumitru. Cei doi tineri artişti fotografi fac o incursiune în cele cinci noi producţii prezentate toamna aceasta. Sebastian Marcovici: Pentru expoziţie am folosit 30 de fotografii, câte şase fotografii pe fiecare spectacol. Expunem pe nişte panouri ale noastre, ale Asociaţiei Focus Sibiu. Sunt şase fotografii reprezentative, care ne pot face o idee despre spectacol. Din punctul meu de vedere, cel mai important când fotografiem un spectacol este să privim mai întâi, să înţelegem, să simţim acel spectacol. Acesta este şi motivul pentru care fotografia de teatru este printre preferatele mele. Este o provocare pentru mine să mă activez atât de rapid: într-o oră să şi simt, să şi vizualizez şi să şi fotografiez. Spectacolele sunt foarte bune: foarte vizuale, foarte colorate, foarte dinamice şi ne oferă chiar pe tavă nişte fotografii extraordinare.



    Seria premierelor prezentate la început de octombrie a fost inaugurată de spectacolul Marat/Sade”, în regia luxemburghezului Charles Muller, după piesa lui Peter Weiss, Persecutarea şi asasinarea lui Jean-Paul Marat, reprezentată de grupul de teatru al ospiciului din Charenton sub conducerea domnului de Sade”. Cunoscutul regizor britanic Peter Brook a preluat piesa, scrisă în 1963, şi a montat-o la Londra, 1964 şi pe Broadway, 1965, apoi a adaptat-o ca film în 1966. În urma acestor producţii, Peter Weiss a câştigat premiul Tony pentru cea mai bună piesă a anului în 1966, iar Peter Brook, premiul pentru cel mai bun regizor. Pe scurt, povestea sună aşa: închis în azilul de boli mintale Charenton, Marchizul de Sade pune în scenă o piesă despre ultimele ore din viaţa lui Jean-Paul Marat, unul dintre cei mai radicali scriitori şi politicieni ai Revoluţiei Franceze, împreună cu pacienţii şi deţinuţii politici închişi la azil. Charles Muller consideră că textul este extrem de actual: Cel mai important este că dialogul, replicile dintre Sade şi Marat conţin două puncte de vedere opuse cu privire la căutarea unui sens al vieţii. Aşa cum văd lumea astăzi, amândoi trebuie să dea greş. Într-un fel, mesajul este că oamenilor le este foarte greu să îşi organizeze vieţile, dacă ne uităm la situaţia mondială. Conexiunile textului, deşi datează din anii ’60 ai secolului trecut, sunt foarte actuale, din punctul meu de vedere. Avem revoluţii în Egipt, Tunisia, Siria, situaţia în Ucraina este dramatică, sunt încă foarte mulţi şomeri în Vestul Europei, există problemele legate de migraţie… Punctul meu personal de vedere asupra tuturor acestor lucruri este că putem vedea, istoric vorbind, că toate revoluţiile au eşuat. Francezii spun La revolution mange ses propres enfants/ Revoluţia îşi mănâncă propriii copii”. Aceasta se întâmplă din cauza naturii fiinţei umane. Poţi înţelege de ce a avut loc Revoluţia franceză, pot înţelege că a fost revoluţie în octombrie 1917, în Rusia… înţeleg perfect că oamenii s-au ridicat şi au spus că nu mai vor să trăiască aşa, dar ceea ce a venit după a fost dictatură, până la urmă. Şi nu avem nevoie de dictatori”.



    Secţia Germană a Teatrului Naţional Radu Stanca” a prezentat spectatorilor în premieră spectacolul Amadeus” de Peter Shaffer, în regia lui Gavriil Pinte. Piesa porneşte pe urmele lui Mozart, al cărui sfârşit a fost plin de mister, în contextul invidiei care îl măcina pe compozitorul Antonio Salieri, considerat iniţial cel mai de succes la curtea împăratului austriac. Misterul l-a interesat însă mai puţin pe regizorul Gavriil Pinte: Nu m-a interesat în mod direct, dar faptul că artistul este câteodată victima constrângerilor politice, economice — cum suntem astăzi constrânşi, nu atât ideologic, cât economic, e de notorietate şi e inerent acestui subiect. Mozart s-a confruntat cu mizeria, cu sărăcia, cu obtuzitatea celor care ar fi trebuit să îl susţină financiar şi social. Nu se poate vorbi despre condiţia artistului fără să se vorbească despre componenta socială, politică, aşa cum nu se poate ignora componenta estetică. Mozart de fiecare dată era înaintea contemporanilor cu mult. M-a interesat faptul că e vorba despre condiţia artistului, despre dialogul acesta foarte dramatic între artistul hăruit şi artistul mediocru, între Mozart şi Salieri. E vorba despre deliciile şi supliciile actului de creaţie la Mozart şi, de cealaltă parte, despre mizeria mediocrităţii, invidia cutremurătoare a lui Salieri — în piesă, singurul care putea să înţeleagă deplin muzica lui Mozart şi cel care o ura cel mai tare”.



    În microstagiunea sibiană, seria premierelor a continuat cu spectacolul Lecţia”, de Eugene Ionesco, în regia lui Mihai Măniuţiu — un foarte puternic text politic despre manipulare, seducţie, orori, De ce Hecuba?”, de Matei Vişniec, în regia Ancăi Bradu — o tragedie modernă despre Hecuba, regina Troiei şi Oidip”, în regia lui Silviu Purcărete, după un scenariu original semnat de regizor şi realizat pe baza textelor Oedip rege” şi Oedip la Colonos”, de Sofocle. Spectacolul Oidip” a fost prezentat şi în ediţia din acest an a Festivalului Internaţional de Teatru de la Sibiu şi este invitat şi la Festivalul Naţional de Teatru 2014, iar în aprilie 2015, Oidip” pleacă în turneu în Japonia, la Tokyo.

  • Größenwahn in der Ceauşescu-Ära: Der Hochstraßenbau

    Größenwahn in der Ceauşescu-Ära: Der Hochstraßenbau

    Zwischen der Ortschaft Bascov im Landkreis Argeş und Cârţişoara im Landkreis Sibiu erstreckt sich auf einer Lange von 90 Kilometern eine der spektakulärsten Stra‎ßen Rumäniens: die Transfogarascher Hochstra‎ße. Sie stellt das Wahrzeichen einer Idee, die die Wirtschaftsvorstellungen von Nicolae Ceauşescu in den 1970er Jahren geprägt hat. Das waren die Bergstra‎ßen. In der Praxis erwiesen sich die Bergstra‎ßen, so wie viele Projekte der kommunistischen Wirtschaft, nur als gute Ideen mit schlechten Ergebnissen. Die Kosten waren riesig und der erzielte Profit klein.



    Nicolae Ceauşescu entwickelte die Idee der Transfogarascher Hochstra‎ße am Ende der 1960er Jahre, nach dem Einmarsch der sowjetischen Truppen in die Tschechoslowakei. Bis 1974 wurde die Stra‎ße gebaut. Ceauşescu glaubte, die schon existierenden Stra‎ßen durch die Südkarpaten seien leicht zu blockieren. Er hatte Angst vor einer sowjetischen Invasion und gab den Bau einer Stra‎ße durch das Fogarasch-Gebirge in Auftrag. Diese erreicht eine Höhe von 2042 Metern beim Bâlea-See. Die Pioniertruppen der rumänischen Armee wurden mit dem Bau dieser sehr komplizierten Stra‎ße beauftragt.



    Während des Baus der Transfogarascher Hochstra‎ße war Maxim Berghianu Chef des Staatsplanungs-Ausschusses, einer zentralen Institution in der kommunistischen Planwirtschaft. Im Jahr 2002 wurde er vom Zentrum für mündliche Geschichte des rumänischen Rundfunks interviewt:




    Ich habe mich etwa vier Jahre lang dem Bau der Transfogarascher Stra‎ße widersetzt. Das war eine riesige Investition, die dem Staat keine zusätzlichen Einnahmen brachte. Ich bin Bergsteiger und wei‎ß, dass im Juni-Juli der Schnee da noch 5-6 Meter hoch ist. Und was soll man dann mit dieser Stra‎ße anfangen? Sie wird vom Regen erodiert, ist von Erdrutschen gefährdet. Was produziert sie? Sieben Monate im Jahr ist die Stra‎ße gesperrt und es gibt ansonsten wenig Verkehr. Man hat gesagt, es sei eine strategische Stra‎ße, damit wollten sie mich umstimmen — sie raunten: ‚Willst du denn nicht, dass wir die Möglichkeit haben, mit Panzern aus Argeş nach Siebenbürgen zu fahren?‘ Vier Jahre lang habe ich diesem Projekt Hürden in den Weg gelegt, ohne etwas zu sagen. Es hat aber nicht geklappt. Vasile Patilineţ hat darauf beharrt.“




    Der Ehrgeiz, Bergstra‎ßen zu bauen, war im vollen Aufschwung. Maxim Berghianu berichtete, man hatte die Absicht gehabt, eine zweite Stra‎ße, parallel zur Transfogarascher Hochstra‎ße, zu bauen.



    Er wollte noch eine Stra‎ße von Sâmbăta de Sus nach Argeş bauen. Ich habe Patilineţ, zu dem ich gute Beziehungen hatte, gesagt: ‚Ein ganzes Land wird dich verfluchen, alle werden dich verfluchen, weil du den schönsten Zugang zum Fogarascher Gebirge zerstört hast. Dazu noch zerstörst du einen wunderbaren Wald, am Ufer eines Flusses. Hör damit auf! Reicht es denn nicht, dass wir die Transfogarascher Hochstra‎ße haben und diese gesperrt halten?‘ Und er stellte Ceauşescu das Projekt nicht mehr vor. Ich habe auch nur durch Zufall davon erfahren. Ich stieg mal vom Berg runter und habe gesehen, wie man den Wald fällte. Und ich habe mich gefragt, was da los ist. Und als ich runter wollte, hielt mich einer an und sagte mir, ich könnte nicht weiter, denn da werde mit Dynamit gesprengt. Von ihm habe ich erfahren, dass eine Stra‎ße nach Argeş gebaut wird.“




    Das Projekt der Bergstra‎ßen, andere verrückte wirtschaftliche Ideen sowie eine auf Autarkie beruhende Denkweise und die Zahlung aller Auslandsschulden führten dann in den 1980er Jahren zum Zusammenbruch der kommunistischen Wirtschaft. Maxim Berghianu:



    Der Einfuhrstopp von Maschinen und Ersatzteilen hat die Wirtschaft ruiniert. Dazu kam die verrückte Idee Ceauşescus, die Auslandsschulden vorzeitig zurückzuzahlen. Das hatte bis zu dem Zeitpunkt kein Land gemacht und das hat die Wirtschaft zerstört. Er hat die Einfuhr von Ersatzteilen für moderne Maschinen in der ChemieIndustrie, in der Metallindustrie und anderen Zweigen gestoppt. Er hat den Import von modernen Maschinen und moderner Technik eingeschränkt. Eine Maschine kann heutzutage nicht mehr als 45 Jahre halten. Wir sind nicht mehr im 18. oder 19. Jahrhundert. Die Maschinen werden jetzt in relativ kurzer Zeit ersetzt, alle 4,5, höchstens 6 Jahre. Wir haben alle Maschinen nicht mehr ersetzt. Es gab kein Geld mehr. Er hatte diese unproduktiven Investitionen betätigt, die keine Einnahmen brachten.“




    Das Projekt der Bergstra‎ßen war einer der Misserfolge der Ceauşescu-Wirtschaft, die auf das marxistisch-leninistische Modell beruhte.

  • Elezioni: candidature presidenziali, definitive

    Elezioni: candidature presidenziali, definitive

    Le candidature alle presidenziali che si terranno il 2 novembre in Romania sono definitive, in seguito alla pubblicazione della lista finale da parte dell’Ufficio Elettorale Centrale. La massima carica sarà contesa da 14 candidati: due in rappresentanza di alleanze, otto appoggiati da singoli partiti, e quattro indipendenti.



    Il primo ad aver inoltrato la candidatura è stato il premier Victor Ponta, leader del Partito socialdemocratico, il numero uno della coalizione al governo. Unire e costruire sono le parole d’ordine del suo progetto in rappresentanza dell’alleanza elettorale tra i socialdemocratici, l’Unione nazionale per il progresso della Romania e i conservatori. Victor Ponta, indicato dai sondaggi come grande favorito, vuole cambiare il profilo del presidente — da generatore di crisi in rappresentante degli interessi pubblici.



    Da parte sua, il leader liberale e sindaco di Sibiu, Klaus Iohannis, candidato dell’Alleanza cristiano-liberale, che riunisce i liberali e i democratico-liberali (all’opposizione), afferma di voler fare una politica diversa. Il presidente dell’Unione democratica magiari di Romania, Kelemen Hunor, vicepremier e ministro della Cultura in carica, vuole che la Romania diventi uno stato forte nella regione, mentre Elena Udrea, leader del Partito del Movimento Popolare, si pronuncia per democrazia e sviluppo.



    Corneliu Vadim Tudor, leader del partito la Grande Romania, aspira di nuovo alla massima carica e considera che i problemi del Paese sono la povertà e il funzionamento difettoso delle istituzioni dello stato. Da parte sua, il presidente fondatore del Partito del popolo, Dan Diaconescu, si dichiara il candidato della gente normale. L’eurodeputata popolare Monica Macovei, ex ministro della giustizia, corre in gara come indipendente, dopo essersi dimessa dal Partito democratico-liberale.



    Sempre da indipendente si candida anche il leader del Partito liberale riformatore, Calin Popescu Tariceanu. Ex premier dal 2004 al 2008 e Presidente del Senato in carica, Tariceanu si è dimesso dal Partito nazionale liberale dopo la rottura dell’Unione social-liberale, e dice di presentarsi davanti all’elettorato con un progetto-Paese ambizioso.



    Anche l’ex capo del Servizio Informazioni Esterne, Teodor Melescanu, corre come indipendente. Alla massima carica aspirano pure Constantin Rotaru del Partito Alternativa Socialista, William Branza del Partito Ecologista Romeno, Mirel Amaritei, appoggiato dal Partito ProDemo, Szilagyi Zsolt del Partito Popolare Ungherese, e l’indipendente Gheorghe Funar.



    La campagna elettorale partirà venerdì 3 ottobre e si concluderà il 1 novembre. Il giorno dopo, i romeni andranno alle urne per eleggere il presidente per i prossimi cinque anni. Il ballottaggio è previsto per il 16 novembre.

  • CUCA

    CUCA

    Comment dire au revoir à l’été ? Par un festival, bien, évidemment. Mais pas n’importe lequel. Et si les Roumains aiment parler d’endroits non conventionnels, en voici un tout à fait spécial : une immense plaine verte, avec quelques maisons traditionnelles, un amphithéâtre sur une petite colline devant une scène improvisée, des tentes, un espace pour les campeurs. Nous sommes au village de Cârtisoara, situé au cœur même de la Roumanie, au département de Sibiu. Bien qu’elle existe depuis le 13e siècle, cette petite localité transylvaine est méconnue des Roumains, sans plus parler des étrangers. Et pourtant, elle abrite un centre culturel très ambitieux et très moderne, grâce auquel, le dernier week-end de l’été, Cârtisoara a accueilli la première édition du festival CuCa (un raccourci pour les mots Culture et Cârtisoara). Il se veut le nouveau rendez-vous annuel du large public avec des professionnels en tout genre : architectes, paysagistes, restaurateurs, anthropologues, maîtres artisans, musiciens, gastronomes et la liste se poursuit. En plus, c’est une initiative qui a attiré l’attention de plusieurs bénévoles français. Explications avec M. Ronan Legendre, coordinateur de chantier international pour la Fondation Dala et Allan Bourgeais, du service civique et coordinateur lui aussi du chantier international. Le deux ont aidé à mettre sur pied le centre culturel et le festival de CUCA.


  • Les tours à horloge de Transylvanie

    Les tours à horloge de Transylvanie

    Etablie à Munich, mais issue d’une famille d’ethniques allemands de Roumanie, Mihaela Kloos parle de la culture et de la civilisation de cette communauté sur le site internet « povestisasesti.com » « histoiressaxonnes.com ». Dans ce qui suit, Mihaela Kloos nous parlera des horloges qui donnent l’heure du haut des tours des églises fortifiées et des cités paysannes transylvaines fondées par les colons saxons. Alors que certaines de ces horloges sont célèbres, comme celle de Sighişoara, par exemple, d’autres restent totalement inconnues.



    C’est le cas de l’horloge de Seleuş, dont Mihaela Kloos nous fait la description. « Seleuş est un village du comté de Mureş. A l’instar des vieilles localités de Transylvanie fondées par les colons saxons, il a une église fortifiée. La tour de l’église, élément spécifique des cités paysannes, est pourvue d’une horloge qui fonctionne toujours. A propos de la mécanique de l’horloge, je dois mentionner l’existence d’une poupée en bois qui a une histoire très intéressante. D’ailleurs, beaucoup d’horloges de Transylvanie sont équipées de statuettes ou de figurines, autour desquelles on a tissé des légendes. La poupée de Seleuş vient d’être remplacée par une autre, sortie des mains d’un maître artisan de Mediaş. Elle mesure 92 centimètres de haut. Avec son bras, elle actionne le mécanisme de l’horloge de la tour. Au fait, elle fait sonner une petite cloche pour donner l’heure exacte ».



    Près de Sibiu, à Cisnădie, on retrouve la plus ancienne horloge de tour de Roumanie. Datée de 1425, elle est en parfait état aujourd’hui encore, tout comme celle de Mediaş : « A Mediaş, plus précisément dans l’enceinte de l’Eglise Evangélique, on peut admirer une tour dont l’inclinaison est encore plus grande que celle de la tour de Pise. La tour, qui subit actuellement des travaux de consolidation, se serait penchée soit à cause de la mauvaise exécution des travaux de construction, soit en raison des caractéristiques du sol. Les hypothèses sont multiples. Entre temps, la tour de Mediaş continue de s’incliner. Véritable symbole de la ville, l’horloge a été installée en 1880 au dernier niveau de la tour. Outre l’heure, elle indique la phase de la lune. La statuette de l’horloge est une copie d’une figurine plus ancienne accueillie de nos jours par le Musée de la Municipalité. Le nom de la statuette, Ture Pitz (Pierre de la Tour) évoque le gardien symbolique de l’horloge et de la tour ».



    La plus célèbre des tours à horloge de Transylvanie est sans aucun doute celle de la seule citadelle médiévale encore habitée en Europe. Et nous avons nommé Sighişoara. Mihaela Kloos : « L’horloge avec figurines trône au sommet de la tour, à 64 mètres de haut. Elle a été fabriquée en Suisse et sa première attestation documentaire date de 1648. Ses figurines célèbres que tous les voyageurs de passage à Sighişoara s’empressent de prendre en photo ont été minutieusement taillées en bois de tilleul par le maître artisan Johann Kirschel. Les statuettes symbolisent les dieux qui donnent le nom des jours de la semaine, Mars, Mercure, Jupiter, Saturne, la lune et le Soleil. Sur l’envers de l’écran se trouvent représentées la Justice et l’Equité, en tant que valeurs d’une communauté. Le mécanisme actuel de l’horloge de Sighişoara est de date plus récente. Exécuté toujours en Suisse, il a été monté sur la tour en 1906 et modernisé en 1964. La légende veut qu’un géant ait posé une boule d’or au sommet de la tour de Sighişoara, juste au dessus de l’horloge. Il aurait dit que la boule appartiendrait à celui dont la taille comparable à la sienne lui permettrait de la décrocher et de l’emporter. Seulement voilà, jusqu’à ce jour personne ne se montra capable d’un tel exploit ».



    Pour bien des horloges installées jadis dans les tours des églises saxonnes fortifiées de Transylvanie, le temps s’est arrêté à cause de leurs rouages grippés. Malheureusement, les maîtres horlogers capables de les faire revivre se font toujours plus rares. (trad.Mariana Tudose)

  • Nachrichten 23.08.2014

    Nachrichten 23.08.2014

    BUKAREST: Mehr als 18 Millionen Rumänen aus Rumänien und aus dem Ausland werden bei der Präsidentenwahl in diesem Herbst abstimmen können. Das hat die Ständige Wahlbehörde in Bukarest bekannt gegeben. Der 1. Wahlgang wird am 2. November stattfinden, der 2. am 16 November. Bis jetzt haben mehrere Politiker ihre Kandidatur angekündigt: der sozialdemokratische Ministerpräsident Victor Ponta, der jetzige Bürgermeister von Hermannstadt und Liberalenchef Klaus Johannis, der für die Christilich-Liberale Allianz, gebildet aus der liberaldemokratischen Partei und der nationalliberalen Partei, kandidiert, der ehemalige liberale Ministerpräsident Calin Popescu Tariceanu, die Vorsitzende der Volksbewegung Elena Udrea, die Europaabgeordnete Monica Macovei und Cristian Diaconescu, ehemaliger Aussenminister und Justizminister.




    BUKAREST: Die rumänische Regierung hat ein Gesetzesprojekt angenommen, laut dem die Folterknechte des kommunistischen Regimes den Opfern des Kommunismus Entschädigungen in Höhe von 25% bis 75% ihrer Monatsgehälter bezahlen müssen. Dies gab am Freitag der Berater des rumänischen Ministerpräsidenten, Corneliu Vişoianu, bekannt. Vişoianu brachte eine Botschaft des Ministerpräsidenten Victor Ponta beim 21. Kongre‎ß der Internationalen Assoziation ehemaliger politischer Gefangenen und Opfer des Kommunismus in Osteuropa (INTERASSO), der in Bukarest statfindet. An dem Kongre‎ß beteiligen sich Delegierte aus Deutschland, Kroatien, Ungarn, aus der Slowakei, Lettland, Litauen, Estland, Albanien und aus der Republik Moldau. Die Teilnehmer sind bedeutende Vertreter des antikommunistischen Widerstands. Rumänien wird beim Kongre‎ß vom Verband der ehemaligen politischen Gefangenen (AFDPR), Mitglied der INTERASSO, vertreten. Beim Kongre‎ß in Bukarest werden 25 Jahre seit dem Fall des Kommunismus in Mittel- und Osteuropa begangen; dabei gedenken die Kongre‎ßteilnehmer den Opfern des totalitären kommunistischen Regimes und würdigen den Kampf gegen die Diktatur. Seit 2009 ist der 23. August der Europäische Tag des Gedenkens an die Opfer von Stalinismus und Nationalsozialismus.

  • La course présidentielle en Roumanie

    La course présidentielle en Roumanie

    Le second mandat du président Traian Băsescu est entré sur la dernière ligne droite. Un bilan sujet à controverses et une image mitigée, voilà ce qu’emporte le chef de l’Etat roumain, champion autoproclamé de la lutte contre la corruption, mais dont le frère cadet se trouve derrière les barreaux. Détesté des uns, adulé des autres, Basescu ne fait ni froid ni chaud à la grande majorité des Roumains. Les yeux rivés sur l’avenir, les électeurs semblent s’intéresser davantage à sa succession.



    Le favori de la quasi-totalité des sondages pour lélection présidentielle de novembre est le premier ministre social-démocrate Victor Ponta. Unique candidat de la gauche et chef de file d’un parti discipliné, qui contrôle la plupart des leviers de l’administration, Ponta jouit d’un important avantage logistique. A cela s’ajoute l’image de leader sensible aux ennuis du peuple. Une image intensément alimentée par une partie des médias, mais aussi par la soif revancharde des militants socialistes, dont le parti n’a plus remporté le scrutin présidentiel depuis 2000. Pour le paysage politique roumain, Victor Ponta, 42 ans, est incroyablement jeune pour un potentiel gagnant des présidentielles. Ses adversaires le jugent insuffisamment mûr pour la fonction suprême de l’Etat et ces accusations ont parfois été alimentées par certains épisodes de sa prestation publique.



    Alors que la gauche politique fait jouer toutes ses ressources et énergies en misant sur un seul candidat, la droite, très divisée, étale toute une liste de présidentiables. Réunis dans ce qu’on appelle l’Alliance Chrétienne-Libérale, les formations politiques les plus importantes de l’opposition, à savoir le PNL et le PDL, soutiennent la candidature du nouveau leader des libéraux, Klaus Iohannis, issu de la minorité ethnique allemande et maire de Sibiu, ville du centre de la Roumanie. Le sérieux et la maigre imagination de Iohannis sont en fort contraste avec la joie parfois inappropriée du premier ministre. Agréé par les électeurs citadins, surtout de sa Transylvanie natale, objet de la fascination que bien des Roumains éprouvent devant le mythe de l’efficacité allemande, Iohannis est, aux yeux de ses détracteurs, trop provincial pour pouvoir tenir les rênes du pays.



    En ce qui les concerne, les sociologues affirment que la majeure partie de l’électorat roumain n’est pas préparée à accepter à la tête d’un pays de 80% d’ethniques roumains chrétiens-orthodoxes un personnage issu d’une communauté ethnique minoritaire et de religion protestante. Klaus Iohannis apparaît pourtant dans les sondages comme le contre candidat de Ponta au deuxième tour de scrutin, mais qu’il ne remporterait probablement pas.



    Quant aux autres candidats de la droite, ils sont crédités d’un nombre infime d’intentions de vote, leurs chances de gagner étant donc nulles. Ancien premier ministre à succès et leader du PNL, Călin Popescu-Tăriceanu a beau déposer sa candidature, au nom de la dissidence connue sous le nom de libérale-réformatrice, affirment les analystes.



    Désavouée par son propre parti, celui démocrate-libéral, la députée européenne Monica Macovei aspire à la présidence du pays en vertu, dit-elle, de ses affinités spirituelles avec feu Nelson Mandela.



    Enfin, c’est au sein du PMP, pro-présidentiel, que les élections de cet automne suscitent les plus vives passions. Même s’il a été investi pour représenter le parti au scrutin de novembre, l’ex-ministre Cristian Diaconescu est durement contesté par son propre chef, l’impopulaire Elena Udrea, laquelle est convaincue d’être la seule capable de vaincre Ponta. (trad. Mariana Tudose)

  • Das Internationale Theaterfestival in Hermannstadt

    Das Internationale Theaterfestival in Hermannstadt

    Hermannstadt in Siebenbürgen war im Zeitraum 6.-15. Juni Schauplatz des 21. Internationalen Theaterfestivals. Das diesjährige Motto lautete Einheit in Vielfalt“, zu Gast waren gut 2500 Künstler und Delegierte aus 70 Ländern. Auf dem Programm standen 381 Veranstaltungen. Darunter natürlich Theateraufführungen, sowie Tanzeinlagen, Musikkonzerte, Ausstellungen, Buchpremieren, Konferenzen — all das an konventionellen und unkoventionellen Veranstaltungsorten. Heute lassen wir einige der vielfältigen Events Revue passieren, die im Mittelpunkt der diesjährigen Auflage des prestigeträchtigen Festivals standen.



    Der Regisseur Radu Afrim wird demnächst mit zwei Inszenierungen am Hermannstädter Radu-Stanca-Theater gastieren, sowohl in der deutschen als auch in der rumänischsprachigen Abteilung. Beim Festival war er für mehrere Programmpunkte verantwortlich: eine eigene Foto-Ausstellung, ein Theaterstück und eine weitere Darbietung, die von den Veranstaltern der Rubrik Konzerte“ zugeordnet wurde. Afrim versteht es, nicht nur als Theatermacher zu beeindrucken, sondern auch durch seine Fotos au‎ßerhalb des Bühnengeschehns. Es sind Bilder vom Alltag oder Schauspieler-Porträts. Im Hermannstädter Thalia-Saal wurde Afrim gebeten, seine Ausstellung vorzustellen, die von dem Bühnenbildner Dragoş Buhagiar eingerichtet wurde.



    Es sind Aktfotos und Halbakt-Fotos von Schauspielern. Schauspieler, die sich wünschen, auch an anderen Plätzen jenseits der Bühne gesehen zu werden. Es sind jene schönen Menschen, denen ich in den Theatern begegne. Wir entspannen uns gemeinsam, zwischen zwei und sechs Uhr, zwischen zwei Proben. Wir wandern durch Wälder, manchmal gingen wir auf die gro‎ße Brăila-Insel und machten dort unsere Fotos, ans Olt-Ufer oder sonstwohin… Praktisch wär’s das schon. Es besteht keine Verbindung zu den Aufführungen. Es ist sehr einfach, Schauspieler zu fotografieren. Mann muss nicht lange auf sie hinwirken, um sie in einen bestimmten Zustand zu versetzen, um sie zu entspannen, wie es der Fall bei einem wahninnig schönen Model der Fall wäre. So ein Model hat nur das zu bieten, die Schönheit. Die Schauspieler haben offenbar eine eigene Welt, in die man hoffentlich auf den Fotos Einblicke bekommt. Es sind bekannte, junge Schauspieler, die ich noch bekannter machen möchte.“



    In der Theatersektion war Radu Afrim mit dem Stück Wenn es aufhört, zu regnen“ von Andrew Bovell vertreten, eine Inszenierung am Toma Caragiu“-Theater in Ploieşti. Der Regisseur bezeichnet es als ein viel gefassteres, reiferes Stück, das aber nicht unbedingt ein braves Thema behandelt — es ist eine moderne Tragödie, allerdings habe der Text dem Stück ein langsames Tempo aufgedrückt, das fast hypnotisierend wirke.



    Und schlie‎ßlich war Radu Afrim mit seinem Konzept Hai Iu Iu Nu Hey You You (Maria Tănase remix)“ in der Musiksektion des Festivals angemeldet. Diese Aufführung entstand im Rahmen der Jungschauspieler-Gala HOP im Schwarzmeer-Resort Costineşti im September 2013. Sie ist das Ergebnis einer kreativen Werkstatt rund um die Volksmusik-Legende Maria Tănase und dem 90. Jahrestag seit ihrer Geburt gewidmet. Die musikalische Leitung dazu übernahm Vlaicu Golcea. Als das Konzept der Darbietung unter Dach und Fach stand, hätte niemand mit dem Erfolg und den vielen Einladungen zur Teilnahme an Festivals gerechnet, sagt Radu Afrim.



    Mir liegt das Projekt, der Maria-Tănase-Remix, sehr am Herzen. Es ist ein experimentelles Stück, das überhaupt nicht auf einen kommerziellen Erfolg ausgerichtet ist. Und das ist die Rettung für unsere Show. Die freigesetzte Energie dieser jungen Theater-Absolventen. Es gibt einen Erzählfaden, eine Geschichte bis zu einem gewissen Punkt und sie ist humorvoll. Dann sind da noch die Jungs, die Kabarett-Einlagen haben. In Rumänien gibt es keine passende Bezeichnung dazu. Es ist auch kein Musical… Ich wei‎ß nicht, was es ist und es ist gut so! Es ist auch kein Konzert, weil die singende Frau nicht danach hinter die Kulissen geht. Sie treten auf, verschwinden danach wieder. Wir haben auch Maia Morgenstern in diesem Stück. Sie hat die freie Wahl, kann so oft sie will auf die Bühne zurückkehren. Ich habe bei dieser Show keine Regie geführt, ich habe das Konzept dazu verfasst und die Leute zusammengeführt. Es gibt kein Bühnenbild. Es sieht recht gut aus, ziemlich urban. Maria Tănase war ein Stadtmensch. Das Foto von Maria Tănase, das wir verwendet haben, hat einen Hollywood-Glanz, es ist keine x-beliebige Bäuerin da drauf.“



    Ein besonderer Höhepunkt des Festivals und eine Premiere stellte die Einweihung der Ausstellung Oidip — eine Fotoausstellung von Mihaela Marin“ dar. Zum ersten Mal hatte ein Gro‎ßteil des Publikums das gleichnamige Theaterstück von Silviu Purcărete am Nationaltheater in Sibiu noch nicht gesehen. Dessen Premiere sollte einige Tage nach der Ausstellungseröffnung stattfinden, wie der Theaterkritiker Octavian Saiu berichtete.



    Ich möchte Mihaela Marin vom ganzen Herzen danken, für ihre Geste, uns diskret, aber mit scharfem Beobachtungssinn in das Universum eines Theaterstücks einzuführen, das wir hier entdecken dürfen. Das dank dieser ausgestellten bildlichen Fragmente, die uns das ganze Festival über begleiten werden. Ich bin davon überzeugt, dass die Theateraufführung dank dieser Fotos eine völlig andere visuelle Dimension bekommen wird. Ich bin mir sicher, dass ich bestimmte Szenen aus»Oidip« nicht von den Fotos trennen können werde, die Mihaela in dieser Ausstellung mit uns teilt. Ich glaube, dass jedes Vorhaben von Mihaela Marin einem Bereich kulturellen und theaterkünstlerischen Gedächtnisses zuzuordnen ist, dem ich gro‎ße Bedeutung beimesse. Eines der Symbole des Internationalen Festivals in Edinburgh letztes Jahr, das ich mit nationalem Stolz dort entdeckte, war ein Foto aus der Hamlet-Inszenierung der berühmten Theatertruppe »Wooster Group« aus den USA, ein Foto, das die Unterschrift von Mihaela Marin trug.



    Eines der wichtigen Bücher, die beim 21. Theaterfestival in Sibiu ihre Premiere feierten, hei‎ßt Neue Praktiken der darstellenden Künste in Osteuropa“. Iulia Popovici ist die Autorin des Bandse, der für die Buchsammlung der diesjährigen Festival-Ausgabe veröffentlicht wurde. Es sei das überhaupt erste Buch, in dem über Mittel- und Osteuropa berichtet wird und das in diesem Teil Europas erscheint, erklärte die Autorin selbst. Darin sind 10 Essays, 10 Interviews und ein Text über die Ukraine enthalten, der auf dem Kriegsschauplatz von dem Theaterkritiker Wiktor Sobianski geschrieben wurde, erzählt Iulia Popovici.



    Das Hauptziel dieses Buchs, und ich hoffe auch sein wichtigstes Verdienst, ist es, einen möglichst konkreten Kontext zu schaffen, und das nicht nur für das hiesige Theater. Man spürt, wie die Ereignisse in den Nachbarländern im Einklang stehen mit dem, was hier passiert. Von all den Ländern der Region sind wir zum Beispiel die einzigen, die ein Theater des Realen haben, ein starkes Doku-Theater. Die Bulgaren haben in diesem Jahr ihre ersten Versuche dazu unternommen. In Ungarn wurde eine einzige Doku-Theateraufführung inszeniert, und das vor drei Jahren. In der Ukraine ist jetzt eine aufbrausende Stimmung hochgekocht, in Verbindung mit den Ereignissen auf dem Maidan, die die Dramaturgie des Realen erzeugt. Aber sonst gibt es so etwas nicht. Aber es gibt in Polen ein extrem starkes Doku-Theater und ein sehr interessantes Doku-Theater in der Slowakei. Und was uns alle näherbringt, ist diese extrem angespannte Beziehung zu den Produktionsbedingungen, zu den Finanzierungssystemen und der Alt-Neu-Dynamik vor dem Hintergrund der stark aus öffentlichen Geldern finanzierten darstellenden Künste in all diesen Regionen.“



    Kaum war das Feuerwerk zum Abschluss des Internationalen Theaterfestivals in Hermannstadt erloschen, kündigten die Veranstalter bereits die nächste Ausgabe an. Sie soll zwischen vom 12.-21. Juni 2015 stattfinden, das Programm soll Anfang des kommenden Jahres verfügbar sein. Wir bereiten eine reife Ausgabe vor, mit dem Versprechen des komplexesten Festivals für darstellende Künste, das je auf rumänischem Boden organisiert wurde. Sibiu ist der Schauplatz einer europäischen Stadt, einer Stadt, die wei‎ß, wie man die eigene Schönheit bewahrt. Und wir sind stolz darauf“, erklärte in seiner feierlichen Abschlussrede der Festivaldirektor Constantin Chiriac.



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  • Le Festival International de Théâtre de Sibiu

    Le Festival International de Théâtre de Sibiu

    « Unicité dans la diversité » a été cette année le slogan de la XXIe édition du Festival international de théâtre accueillie par la ville de Sibiu du 6 au 15 juin. 2.500 artistes et déléguées de 70 pays y ont participé. Cette édition a comporté 380 événements : spectacles de théâtre, de danse, concerts de musique, expositions, lancements de livres, conférences, déroulés dans des espaces conventionnels et non-conventionnels. Nous passons aujourd’hui en revue quelques-unes des manifestations de cette édition du prestigieux festival.



    Le réputé metteur en scène Radu Afrim a été présent à cette édition du festival avec une exposition de photos, un spectacle de théâtre et un autre spectacle classé par les organisateurs parmi les concerts. Radu Afrim a impressionné par ses photos prises hors de la scène, dont des portraits d’acteurs. L’organisateur de cette exposition a été le scénographe Dragoş Buhagiar.



    Radu Afrim nous parle de ses photos : « Ce sont des portraits d’acteurs, souvent des nus. Des acteurs qui souhaitent être vus ailleurs et pas uniquement sur scène. Ce sont de beaux êtres, que je rencontre dans les théâtres… Nous nous détendons pendant la pause entre les deux répétitions quotidiennes — de 14 à 18 heures. Nous allons ensemble nous promener dans la forêt, nous allons dans le Delta du Danube, au bord de la rivière Olt ou ailleurs. Ça n’a aucun rapport avec les spectacles. Il est très facile de prendre des acteurs en photo. On ne doit pas peiner pour les faire entrer dans un certain état ou les faire se détendre, comme on est obligé de le faire avec un modèle d’une grande beauté, mais qui ne sait rien montrer d’autre que cette beauté. Les acteurs vivent dans un monde à eux, que les photos ont réussi à surprendre, j’espère. Ce sont de jeunes acteurs déjà connus et je souhaite les faire connaître davantage. »



    Le spectacle invité au Festival « Quand la pluie s’arrêtera » signé par Andrew Bovel a été mis en scène par Radu Afrim au Théâtre Toma Caragiu” de Ploiesti. Selon Radu Afrim, c’est un spectacle beaucoup plus sage, un spectacle de la maturité sans pour autant être conforme aux normes, de par son sujet — c’est une tragédie moderne dont le texte a inspiré un rythme lent, voire hypnotique.



    Participant dans la section « Spectacles de musique » Hai Iu Iu Nu Hey You You (un remix de la célèbre chanteuse roumaine Maria Tănase)” est né, début septembre, au Gala du Jeune acteur– HOP, à Costineşti. C’est le fruit de l’atelier de création ”Maria Tănase — 1913-2013”, coordonné par le musicien Vlaicu Golcea. Le concept du spectacle appartient toujours à Radu Afrim. Au moment de sa création, personne ne s’imaginait qu’il allait être invité à tant de festivals.



    Radu Afrim : « Ce projet Maria Tănase remix est cher à mon cœur. C’est une expérience qui n’est pas du tout commerciale. C’est l’atout de notre spectacle. A cela s’ajoute l’énergie de ces jeunes, diplômés de facultés de théâtre. Le projet à un fil narratif, une histoire jusqu’à un moment donné ainsi que de l’humour. Il y a aussi les moments de cabaret interprétés par les garçons. En Roumanie, il n’y a pas de formule adéquate pour le définir : ce n’est pas un spectacle de variétés . Je ne sais pas exactement ce que c’est. Ce n’est pas un concert car il n’y a pas de personnage féminin qui chante et qui entre après dans les coulisses. Ils sortent, ils entrent. A noter aussi la présence dans le spectacle de Maia Morgenstern. C’est une représentation libre, on peut monter et quitter la scène quand on veut. Moi, je n’ai pas mis en scène ce spectacle, je l’ai seulement conçu et j’ai réuni les gens. Les décors sont absents, c’est une ambiance urbaine qui s’en détache. La photo de Maria Tănase qui apparaît dans le spectacle renvoie aux personnalités hollywoodiennes, ce n’est pas une paysanne quelconque».



    Parmi les points d’orgue du festival a figuré le vernissage de l’exposition Oidip — une exposition de photos Mihaela Marin”, sur le spectacle que Silviu Purcarete avait mis en scène au Théâtre National de Sibiu, mais que la majeure partie du public n’avait pas encore vu.



    Le critique de théâtre Octavian Saiu : «Je remercie de tout cœur Mihaela Marin pour son geste de nous avoir introduit avec une discrétion et une acuité spécifique à son esprit d’observation, dans l’univers d’un spectacle que nous découvrons à l’aide de ces images qui vont nous accompagner tout au long de la pièce et qui lui conféreront une autre dimension visuelle. Je suis persuadé que je ne pourrais pas séparer certaines scènes du spectacle Oidip de ce que Mihaela a choisi de faire partager dans cette exposition. Il y a des photos qui saisissent une nuance précise, un état d’esprit d’une certaine scène tout en donnant une image du spectacle en son ensemble. Je crois que n’importe quel geste de Mihaela Marin s’inscrit dans une zone de mémoire culturelle et de mémoire théâtrale qui est hautement importante. Une des images emblématiques du Festival International d’Edimbourg 2013 qui m’a fait ressentir une sorte de fierté nationale, a été une photo de « Hamlet » de la célèbre compagnie Wooster Group des Etats-Unis et qui était signée par Mihaela Marin. »



    Parmi les lancements de livres les plus importants de la 21e édition du FITS a été celui du volume «Nouvelles pratiques dans les arts du spectacle en Europe de l’est », paru dans la collection de livres de l’actuelle édition du Festival. Selon son éditrice, Iulia Popovici, c’est le premier livre couvrant l’Europe centrale et de l’est à paraître dans cette partie du continent. Il comprend 10 essais, 10 interviews et un texte sur l’Ukraine écrit dans des conditions de guerre par le critique de théâtre Viktor Sobiianskyi.



    Iulia Popovici : « Le principal objectif de ce livre, que j’espère être aussi son principal mérite, est celui de créer un contexte aussi concret que possible, et ce non seulement pour le théâtre de chez nous . Par exemple, parmi nos voisins, nous sommes les seuls à avoir un théâtre du réel, un théâtre documentaire solide. Chez les Bulgares, les premières tentatives en ce sens n’ont eu lieu que cette année. En Hongrie, il y a un seul spectacle documentaire, qui date d’il y a trois ans. En Ukraine, il y a une sorte d’effervescence liée aux événements Place de l’Indépendance, Maidan, et qui génère la dramaturgie du réel. En Pologne, le théâtre du réel est très solide et en Slovaquie il est très intéressant. Mais ce qui nous rassemblent tous c’est la relation extrêmement tendue avec les conditions de production, les systèmes de financement et la dynamique traditionnel –nouveau. »



    L’édition 2014 du Festival International de Théâtre de Sibiu vient de fermer ses portes mais les organisateurs ont déjà annoncé la prochaine édition, prévue du 12 au 21 juin. « On prépare une édition mûre, avec la promesse du festival des arts du spectacle le plus complexe jamais organisé en Roumanie. Sibiu est la scène spécifique d’une ville européenne, c’est une ville qui sait comment préserver sa beauté et on en est fiers », a déclaré Constantin Chiriac, directeur du Festival de Sibiu. (Trad. Alexandra Pop)

  • Festivalul Internaţional de teatru de la Sibiu

    Festivalul Internaţional de teatru de la Sibiu

    Sub genericul Unicitate în diversitate”, oraşul Sibiu a găzduit, în în perioada 06 — 15 iunie, cea de-a XXI-a ediţie a Festivalului Internaţional de Teatru, la care au participat 2500 de artişti şi delegaţi, din 70 de ţări şi la care au fost prezentate 381 de evenimente — spectacole de teatru, dans, muzică, expoziţii, lansări de carte, conferinţe, desfăşurate în spaţii convenţionale şi neconvenţionale. Vă prezentăm azi câteva dintre manifestările atât de diverse pe care le-a reunit această ediţie a prestigiosului Festival.



    Regizorul Radu Afrim, care va monta în perioada următoare două spectacole la Teatrul Naţional Radu Stanca, secţiile română şi germană, a fost prezent în festival cu mai multe evenimente: o expoziţie cu propriile fotografii, un spectacol de teatru şi un alt spectacol, încadrat de organizatori la secţiunea Concerte. Radu Afrim impresionează nu doar prin spectacolele sale, ci şi prin fotografiile făcute în afara scenei – sunt imagini din viaţă, portrete de actori. Despre expoziţia de la Sibiu, găzduită în sala Thalia şi organizată de scenograful Dragoş Buhagiar, Afrim povesteşte:


    Sunt seminuduri şi nuduri de actori. Sunt actori care vor să fie văzuţi şi altundeva decât pe scenă. Sunt oamenii frumoşi pe care îi întâlnesc eu în teatre… ne relaxăm împreună de la două la şase, între cele două repetiţii. Mergem prin păduri, mergeam pe Insula Mare a Brăilei şi ne fotografiam, mergeam pe malul Oltului sau în alte părţi… Asta este, practic. Nu are legătură cu spectacolele. E foarte uşor să fotografiezi actori. Nu munceşti atât de mult la a-i face să intre într-o stare sau să se relaxeze, aşa cum faci cu un model de o frumuseţe fantastică, care atât arată, o frumuseţe. Actorii au, evident, o lume a lor, care eu sper că se vede în fotografii. Sunt actori cunoscuţi, tineri, pe care eu vreau să îi fac şi mai cunoscuţi”.



    Spectacolul invitat în festival, Când ploaia se va opri”, de Andrew Bovell, a fost pus în scenă de Radu Afrim la Teatrul Toma Caragiu” din Ploieşti. Despre el, regizorul afirmă că este un spectacol mult mai aşezat, de maturitate, fără a fi neapărat cuminte prin natura subiectului — este o tragedie modernă, însă textul l-a tras spre un ritm lent, aproape hipnotic.



    Încadrat în festival la secţiunea Spectacole de muzică”, Hai Iu Iu Nu Hey You You (Maria Tănase remix)” s-a născut la Gala Tânărului Actor — HOP, la Costineşti, la început de septembrie şi este rezultatul atelierului de creaţie ”Maria Tănase — 1913-2013”, coordonat de muzicianul Vlaicu Golcea. Conceptul spectacolului îi aparţine lui Radu Afrim. La momentul creării lui, nimeni nu se gândea că va fi invitat în atât de multe festivaluri. Radu Afrim:


    Eu ţin foarte mult la acest proiect, Maria Tănase remix. Este experiment şi nu e deloc comercial. Aici se salvează show-ul nostru. Şi energia acestor tineri, absolvenţi de facultăţi de teatru. Are un fir narativ, are o poveste până la un moment dat şi are umor. Sunt şi băieţii, care au nişte momente mai de cabaret. Nu există în România o formulă potrivită. Nu e nici musical… Nu ştiu ce este şi e bine că nu ştiu ce est! Nu e un concert, pentru că nu cântă femeia şi apoi se duce în culise. Apar, dispar… O avem şi pe Maia Morgenstern în spectacol. Este liber, poate intra de câte ori vrea în scenă… Eu nu am regizat acest spectacol, l-am conceput şi am adunat lumea. Nu are decoruri… Arată bine, e destul de urban. Maria Tănase a fost urbană. Fotografia cu Maria Tănase pe care noi o folosim este o fotografie de Hollywood, nu este o ţărăncuţă oarecare”.



    Un moment special în festival şi o premieră a fost vernisarea expoziţiei Oidip — expoziţie de fotografie Mihaela Marin”, fiind pentru prima dată când cea mai mare parte a publicului nu văzuse încă spectacolul montat de Silviu Purcărete la Teatrul Naţional din Sibiu. Premiera urma să aibă loc la câteva zile după vernisaj. Criticul de teatru Octavian Saiu:


    Eu îi mulţumesc din suflet Mihaelei Marin pentru acest gest de a ne introduce cu discreţie, dar şi cu această acuitate a spiritului ei de observaţie în universul unui spectacol pe care îl descoperim prin aceste frânturi de imagine pe care le vedem aici şi care ne vor acompania pe tot parcursul festivalului, un spectacol care sunt convins că pentru mulţi dintre noi va avea o altă încărcătură vizuală graţie acestor imagini. Eu sunt convins că sunt scene din Oidip” pe care nu le voi putea separa de ceea ce Mihaela deja a ales să împărtăşească în această expoziţie. Sunt fotografii aici care surprind o anumită nuanţă, o anumită stare a unei anumite scene şi, totodată, îţi oferă imaginea unui întreg spectacol. Cred că orice gest al Mihaelei Marin se înscrie într-o zonă de memorie culturală şi de memorie teatrală care e extrem de importantă. Una dintre imaginile emblematice ale Festivalului Internaţional de la Edinburgh de anul trecut, pe care am avut un fel de mândrie naţională să o descopăr acolo, era o fotografie din Hamletul” celebrei companii Wooster Group din SUA, o fotografie care era semnată de Mihaela Marin.



    Una dintre cărţile importante lansate în cadrul celei de-a 21-a ediţii a FITS a fost Noi practici în artele spectacolului în Europa de Est”, volum editat de Iulia Popovici şi apărut în colecţia de carte din acest an a festivalului. Potrivit Iuliei Popovici, este prima carte care acoperă Europa Centrală şi de Est, care apare în această parte a Europei. Cuprinde 10 eseuri, 10 interviuri şi un text despre Ucraina făcut în condiţii de război de criticul de teatru Viktor Sobiianskyi. Iulia Popovici:


    Principalul scop al acestei cărţi, care sper să fie şi principalul ei merit, este de a crea un context cât se poate de concret, nu numai pentru teatrul de la noi. Simţi cum rezonează ceea ce se întâmplă în ţările din jur cu ceea ce se întâmplă la noi. De exemplu, dintre vecinii noştri, suntem singurii care avem un teatru al realului, un teatru documentar puternic. La bulgari, primele încercări datează de anul acesta. În Ungaria există un singur spectacol documentar care s-a făcut acum trei ani. În Ucraina există acum un fel de efervescenţă legată de evenimentele Maidanului, care generează dramaturgia realului. Dar altfel nu există. Însă există unul extrem de puternic în Polonia şi există unul foarte interesant în Slovacia. Lucrul care ne apropie pe absolut toţi este această relaţie extrem de tensionată cu condiţiile de producţie, cu sistemele de finanţare şi cu dinamica tradiţional-nou în contextul unei arte a spectacolului puternic finanţată public în toate aceste zone.



    Nici nu s-au stins bine focurile de artificii care au marcat încheierea ediţiei 2014 a Festivalului Internaţional de Teatru de la Sibiu, că organizatorii au şi anunţat următoarea ediţie. Aceasta va avea loc în perioada 12-21 iunie 2015, iar programul evenimentelor va fi disponibil la începutul anului viitor. Pregătim o ediţie matură, cu promisiunea celui mai complex festival de artele spectacolului organizat vreodată pe teritoriul ţării noastre. Sibiul este scena unui oraş european, un oraş care ştie cum să îşi păstreze frumuseţea şi suntem mândri de asta!”, a declarat Constantin Chiriac, directorul Festivalului de la Sibiu.

  • Mostre a Sibiu e Oradea

    Mostre a Sibiu e Oradea

    La Divina Commedia di Salvador Dali è in mostra al Museo Brukenthal di Sibiu, capoluogo dell’omonima provincia della Romania centrale. In prima nel nostro Paese, l’esposizione invita il pubblico ad ammirare oltre 100 xilografie a colori del grande artista, che illustrano il capolavoro dantesco. La mostra rimarrà aperta fino al 15 settembre e, secondo quanto hanno spiegato gli organizzatori, nel 2015 arriverà anche a Timisoara e Cluj.



    Intanto, l’oro e l’argento antico della Romania sono in mostra a Muzeul Tarii Crisurilor (Il Museo della Contrada dei fiumi Cris) di Oradea, capoluogo della provincia di Bihor, nell’ovest della Romania. Fino al 31 agosto, il pubblico potrà ammirare oltre mille reperti rappresentativi di oro e argento, tra gioielli, monete o vasi romano-bizantini, che illustrano un periodo di tempo di oltre 6000 anni. Il Museo cutodisce anche una collezione di stampe veneziane e un lavoro appartenente alla scuola di Botticelli, intitolato “Della natura”, donato dall’artista italiano Paolo Tait.

  • Festivalul Internaţional de Teatru de la Sibiu

    Festivalul Internaţional de Teatru de la Sibiu

    Sub genericul Unicitate în diversitate”, oraşul Sibiu a găzduit, în în perioada 06 — 15 iunie, cea de-a XXI-a ediţie a Festivalului Internaţional de Teatru, la care au participat 2500 de artişti şi delegaţi, din 70 de ţări şi la care au fost prezentate 381 de evenimente — spectacole de teatru, dans, muzică, expoziţii, lansări de carte, conferinţe, desfăşurate în spaţii convenţionale şi neconvenţionale. Vă prezentăm azi câteva dintre manifestările atât de diverse pe care le-a reunit această ediţie a prestigiosului Festival.



    Regizorul Radu Afrim, care va monta în perioada următoare două spectacole la Teatrul Naţional Radu Stanca, secţiile română şi germană, a fost prezent în festival cu mai multe evenimente: o expoziţie cu propriile fotografii, un spectacol de teatru şi un alt spectacol, încadrat de organizatori la secţiunea Concerte. Radu Afrim impresionează nu doar prin spectacolele sale, ci şi prin fotografiile făcute în afara scenei – sunt imagini din viaţă, portrete de actori. Despre expoziţia de la Sibiu, găzduită în sala Thalia şi organizată de scenograful Dragoş Buhagiar, Afrim povesteşte:


    Sunt seminuduri şi nuduri de actori. Sunt actori care vor să fie văzuţi şi altundeva decât pe scenă. Sunt oamenii frumoşi pe care îi întâlnesc eu în teatre… ne relaxăm împreună de la două la şase, între cele două repetiţii. Mergem prin păduri, mergeam pe Insula Mare a Brăilei şi ne fotografiam, mergeam pe malul Oltului sau în alte părţi… Asta este, practic. Nu are legătură cu spectacolele. E foarte uşor să fotografiezi actori. Nu munceşti atât de mult la a-i face să intre într-o stare sau să se relaxeze, aşa cum faci cu un model de o frumuseţe fantastică, care atât arată, o frumuseţe. Actorii au, evident, o lume a lor, care eu sper că se vede în fotografii. Sunt actori cunoscuţi, tineri, pe care eu vreau să îi fac şi mai cunoscuţi”.



    Spectacolul invitat în festival, Când ploaia se va opri”, de Andrew Bovell, a fost pus în scenă de Radu Afrim la Teatrul Toma Caragiu” din Ploieşti. Despre el, regizorul afirmă că este un spectacol mult mai aşezat, de maturitate, fără a fi neapărat cuminte prin natura subiectului — este o tragedie modernă, însă textul l-a tras spre un ritm lent, aproape hipnotic.



    Încadrat în festival la secţiunea Spectacole de muzică”, Hai Iu Iu Nu Hey You You (Maria Tănase remix)” s-a născut la Gala Tânărului Actor — HOP, la Costineşti, la început de septembrie şi este rezultatul atelierului de creaţie ”Maria Tănase — 1913-2013”, coordonat de muzicianul Vlaicu Golcea. Conceptul spectacolului îi aparţine lui Radu Afrim. La momentul creării lui, nimeni nu se gândea că va fi invitat în atât de multe festivaluri. Radu Afrim:


    Eu ţin foarte mult la acest proiect, Maria Tănase remix. Este experiment şi nu e deloc comercial. Aici se salvează show-ul nostru. Şi energia acestor tineri, absolvenţi de facultăţi de teatru. Are un fir narativ, are o poveste până la un moment dat şi are umor. Sunt şi băieţii, care au nişte momente mai de cabaret. Nu există în România o formulă potrivită. Nu e nici musical… Nu ştiu ce este şi e bine că nu ştiu ce est! Nu e un concert, pentru că nu cântă femeia şi apoi se duce în culise. Apar, dispar… O avem şi pe Maia Morgenstern în spectacol. Este liber, poate intra de câte ori vrea în scenă… Eu nu am regizat acest spectacol, l-am conceput şi am adunat lumea. Nu are decoruri… Arată bine, e destul de urban. Maria Tănase a fost urbană. Fotografia cu Maria Tănase pe care noi o folosim este o fotografie de Hollywood, nu este o ţărăncuţă oarecare”.



    Un moment special în festival şi o premieră a fost vernisarea expoziţiei Oidip — expoziţie de fotografie Mihaela Marin”, fiind pentru prima dată când cea mai mare parte a publicului nu văzuse încă spectacolul montat de Silviu Purcărete la Teatrul Naţional din Sibiu. Premiera urma să aibă loc la câteva zile după vernisaj. Criticul de teatru Octavian Saiu:


    Eu îi mulţumesc din suflet Mihaelei Marin pentru acest gest de a ne introduce cu discreţie, dar şi cu această acuitate a spiritului ei de observaţie în universul unui spectacol pe care îl descoperim prin aceste frânturi de imagine pe care le vedem aici şi care ne vor acompania pe tot parcursul festivalului, un spectacol care sunt convins că pentru mulţi dintre noi va avea o altă încărcătură vizuală graţie acestor imagini. Eu sunt convins că sunt scene din Oidip” pe care nu le voi putea separa de ceea ce Mihaela deja a ales să împărtăşească în această expoziţie. Sunt fotografii aici care surprind o anumită nuanţă, o anumită stare a unei anumite scene şi, totodată, îţi oferă imaginea unui întreg spectacol. Cred că orice gest al Mihaelei Marin se înscrie într-o zonă de memorie culturală şi de memorie teatrală care e extrem de importantă. Una dintre imaginile emblematice ale Festivalului Internaţional de la Edinburgh de anul trecut, pe care am avut un fel de mândrie naţională să o descopăr acolo, era o fotografie din Hamletul” celebrei companii Wooster Group din SUA, o fotografie care era semnată de Mihaela Marin.



    Una dintre cărţile importante lansate în cadrul celei de-a 21-a ediţii a FITS a fost Noi practici în artele spectacolului în Europa de Est”, volum editat de Iulia Popovici şi apărut în colecţia de carte din acest an a festivalului. Potrivit Iuliei Popovici, este prima carte care acoperă Europa Centrală şi de Est, care apare în această parte a Europei. Cuprinde 10 eseuri, 10 interviuri şi un text despre Ucraina făcut în condiţii de război de criticul de teatru Viktor Sobiianskyi. Iulia Popovici:


    Principalul scop al acestei cărţi, care sper să fie şi principalul ei merit, este de a crea un context cât se poate de concret, nu numai pentru teatrul de la noi. Simţi cum rezonează ceea ce se întâmplă în ţările din jur cu ceea ce se întâmplă la noi. De exemplu, dintre vecinii noştri, suntem singurii care avem un teatru al realului, un teatru documentar puternic. La bulgari, primele încercări datează de anul acesta. În Ungaria există un singur spectacol documentar care s-a făcut acum trei ani. În Ucraina există acum un fel de efervescenţă legată de evenimentele Maidanului, care generează dramaturgia realului. Dar altfel nu există. Însă există unul extrem de puternic în Polonia şi există unul foarte interesant în Slovacia. Lucrul care ne apropie pe absolut toţi este această relaţie extrem de tensionată cu condiţiile de producţie, cu sistemele de finanţare şi cu dinamica tradiţional-nou în contextul unei arte a spectacolului puternic finanţată public în toate aceste zone.



    Nici nu s-au stins bine focurile de artificii care au marcat încheierea ediţiei 2014 a Festivalului Internaţional de Teatru de la Sibiu, că organizatorii au şi anunţat următoarea ediţie. Aceasta va avea loc în perioada 12-21 iunie 2015, iar programul evenimentelor va fi disponibil la începutul anului viitor. Pregătim o ediţie matură, cu promisiunea celui mai complex festival de artele spectacolului organizat vreodată pe teritoriul ţării noastre. Sibiul este scena unui oraş european, un oraş care ştie cum să îşi păstreze frumuseţea şi suntem mândri de asta!”, a declarat Constantin Chiriac, directorul Festivalului de la Sibiu.

  • “La France sous les feux de la rampe” du Festival international de théâtre de Sibiu

    “La France sous les feux de la rampe” du Festival international de théâtre de Sibiu

    De même que le Festival “George Enescu” pour la musique, le Festival international de théâtre de Sibiu, Sibfest, est la marque roumaine la plus connue en Europe et dans le monde. Depuis vingt ans, il attire un nombre impressionnant dartistes, de passionnés de théâtre et de touristes. 62 mille spectateurs pour chacun des 10 jours de cet événement, senorgueillissent les organisateurs, à savoir léquipe du Théâtre National de cette bourgade saxonne du centre de la Roumanie. Un rendez-vous qui pèse lourd, au sens propre comme figuré du terme, et qui fut un argument déterminant dans le choix de Sibiu en tant que capitale européenne de la culture aux côtés du Luxembourg. Les créations françaises et francophones ont toujours été parmi les vedettes du festival de Sibiu, mais cette année elles pulvérisent les records en matière de présence et de visibilité… Explications avec Christophe Pomez, directeur adjoint et programmateur de lInstitut français de Bucarest.


  • Nachrichten 11.06.2014

    Nachrichten 11.06.2014

    BUKAREST: Der vorläufige Parteivorsitzende der Liberalen, Klaus Johannis, hat bei einem Treffen mit den internationalen Kreditgebern Rumäniens die Regierung kritisiert. Sie habe den Entwurf zur Senkung der Sozialbeiträge um 5% nicht ausgearbeitet und ziele lediglich auf populäre Wahlkampf-Ma‎ßnahmen ab, so Johannis. Dem Treffen mit der Delegation des IWF, der Europäischen Kommission und der Weltbank wohnten auch Vertreter der Liberaldemokratischen Partei bei, die mit den Liberalen die stärksten mitte-rechts orientierten Oppositionsparteien bilden. Johannis warf der Regierung ferner eine fehlerhafte Umsetzung der Ma‎ßnahmen zur Nichtbesteuerung investierter Gewinne vor. Das gemeinsame Treffen der Liberalen und Liberaldemokraten mit der IWF-Delegation stelle ein erstes Zeichen für den Aufbau einer neuen Mitte-Rechts-Partei dar, sagte Johannis noch. Die neue Partei würde infolge einer Parteifusion entstehen. Die Vertreter der Regierung sollen am Donnerstag zu einer Abschlusssitzung mit der Delegation der Kreditgeber zusammenkommen. Dabei will man vor allem eine Entspannung der Steuerlast für den Arbeitnehmer erreichen, erklärte der sozialdemokratische Ministerpräsident Victor Ponta.



    BUKAREST: Wirtschaftsminister Constantin Niţă hat sich am Mittwoch mit chinesischen Investoren über den möglichen Ausbau des Atomkraftwerks in Cernavoda unterhalten. Den Vertretern von chinesischen Finanz- und Bankinstituten wurde ein Angebot über die Finanzierung des Baus des 3. und 4. Reaktoren in Cernavoda unterbreitet. Ferner sollen den Gästen die Projekte zum Wasserkraftwerk in Tarniţa, dem Kohlekraftwerk in Rovinari, der Autobahn Piteşti-Craiova, der Hochgeschwindigkeitsstrecke Bukarest-Constanta und zur Entwicklung von sogenannten Technologie-Parks präsentiert werden. Im Januar 2014 war das Abkommen über die finanzielle Zusammenarbeit zwischen der Eximbank România und der China Eximbank unterzeichnet worden. Im Zuge dessen sollen chinesische Unternehmen bei der Durchführung von Investitionsprojekten in Rumänien gefördert werden.