Tag: Sibiu

  • 09/07/2021 (mise à jour)

    09/07/2021 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – Vendredi, 54 nouveaux cas d’infection dépistés en 24 h sur plus de 24 500 tests effectués ont été rapportés et 1 décès. La plupart des cas ont été confirmés dans les départements de Dolj — 6 ainsi que Iasi et Satu Mare — 5 cas chacun. Bucarest a rapporté 4 nouvelles infections. 311 personnes sont hospitalisées en ce moment, dont 58 en soins intensifs. 21 992 personnes sont en quarantaine à domicile, et 34 en quarantaine institutionnalisée, 2 024 sont en isolement chez eux et 670, en isolement institutionnalisé. Le gouvernement roumain a approuvé, sur proposition du Comité national pour les situations d’urgence, la prolongation de l’état d’alerte au niveau national pour 30 nouveaux jours, à partir du 12 juillet. D’autre part, le chef de la campagne de vaccination, Valeriu Gheorghiţă, a mis en garde qu’à partir de la mi-août, le nombre de cas de Covid-19 connaîtrait une hausse en Roumanie, en raison du nouveau variant Delta. Depuis le début de la campagne d’immunisation, en décembre dernier, près de 4,8 millions de personnes ont été immunisées en Roumanie, dont environ 4,6 millions avec les deux doses.



    Sommet — « La Roumanie reste fermement engagée dans l’Initiative des trois mers, par une action pragmatique, où elle soutiendra des solutions concrètes pour réduire les décalages et renforcer la résilience dans la région », a déclaré à Sofia le président roumain, Klaus Iohannis. Il a participé au sommet de l’organisation, qui réunit douze Etats membres de l’UE situés entre la mer Baltique, la mer Adriatique et la mer Noire. M Iohannis a également parlé de « l’attention spéciale » que la Roumanie accorde aux projets Rail-2-Sea et Via Carpathia, en tant qu’ « initiatives concrètes, d’une importance économique majeure, et ayant une vraie valeur stratégique pour la région. » « Le développement d’un niveau parlementaire et d’un niveau local et régional de l’Initiative, censés compléter sa dimension intergouvernementale, est salutaire. L’objectif final de tous ces efforts reste la mise en œuvre rigoureuse des projets stratégiques prioritaires d’interconnexion de l’Initiative dans les trois domaines de base — transport, énergie et numérique », a souligné le président roumain. Les participants ont adopté une déclaration commune réaffirmant « l’engagement ferme » à l’égard de l’Initiative des trois mers, et ils saluent les évolutions obtenues aux sommets de jusqu’à maintenant, « qui ont jeté des fondements solides pour une coopération régionale étroite ». Ils ont également salué « le soutien fort et continuel des partenaires : les Etats-Unis, l’Allemagne et la Commission européenne ».



    Festival — Le Festival international de théâtre de Sibiu (FITS), l’un des plus grands festivals au monde et la plus grande manifestation consacrée aux arts du spectacle en Roumanie, présentera, du 20 au 29 août, plus de 600 événements réalisés par des artistes de 37 pays de tous les continents, pour ce qui sera l’édition la plus complexe à ce jour, selon les organisateurs. Cette année, le FITS, dont le thème est suggestif – « Nous construisons l’espoir ensemble » – aura une triple dimension : physique, hybride et en ligne. L’événement vise à construire l’espoir avec son public, devant lequel il présentera un véritable régal des arts du spectacle, avec des productions de théâtre, danse, cirque, cinéma, comédie musicale, opéra, livre, conférences, expositions, performance, musique et spectacles de rue. Israel Galván Company, Charlotte Rampling, Tokyo Metropolitan Theatre, Kibbutz Contemporary Dance Company, Maria Pagés Compańía ne sont que quelques-uns des grands artistes et grandes compagnies du monde qui prendront part à FITS 2021.



    Bac — Après solution des contestations, le taux de réussite au bac approche les 70 %, a annoncé le ministre de l’Education, Sorin Cîmpeanu. Il a précisé que plus de 50 000 notes avaient été modifiées, certaines même de 3 ou de 4 points. 2 500 élèves de plus ont réussi à cet examen par rapport à la situation avant les contestations. Environ 89 000 candidats en tout, faisant partie de ceux émoulus cette année et l’année dernière, ont réussi leur bac.



    Escroquerie — De nombreuses analyses médicales faites en Roumanie ces dernières années pourraient être erronées, vu que plusieurs laboratoires d’Etat et privés ont utilisé des réactifs chimiques non conformes. Une enquête est en cours, menée par le Parquet près le Tribunal de grande instance de Bucarest. Selon les recherches, depuis 2017 jusqu’à présent, les représentants d’une société commerciale auraient induit en erreur leurs partenaires commerciaux en ce qui concerne la qualité des produits fournis, tels les réactifs chimiques ou les équipements médicaux. En même temps, la société en question aurait détenu, produit et mis en circulation des produits et des substances toxiques utilisés dans le domaine médical, sans avoir le droit de dérouler de telles activités. Une vingtaine de perquisitions ont eu lieu à Bucarest et dans 3 départements dans ce dossier d’escroquerie et utilisation illégale de substances chimiques toxiques dans le domaine médical.



    Jeux olympiques – Retardés d’un an en raison de la pandémie de coronavirus, les Jeux olympiques 2020 au Japon seront les premiers de l’histoire à avoir lieu en grande partie à huis clos. Cette décision fait suite à celle du gouvernement japonais de rétablir l’état d’urgence sanitaire – le quatrième depuis le début de la pandémie – à Tokyo jusqu’au 22 août, alors que les Jeux débuteront le 23 juillet et se termineront le 8 août. Un peu plus de 15 % de la population japonaise a été complètement vaccinée jusqu’à présent, et les experts craignent que le variante Delta n’engendre une nouvelle vague qui pourrait submerger les hôpitaux japonais. La flamme olympique est arrivée aujourd’hui à Tokyo pour une cérémonie sur un stade vide, elle a été portée dans une lanterne et remise symboliquement au gouverneur de Tokyo, Yuriko Koike.

  • Nachrichten 09.07.2021

    Nachrichten 09.07.2021

    Bukarest: Die Regierung in Bukarest hat den Alarmzustand ab dem 12. Juli für weitere 30 Tage verlängert. Die Präventiv- und Kontrollma‎ßnahmen bleiben bestehen, mit einigen Änderungen. Die wichtigste davon ist die Verlängerung des Zeitraums für die Befreiung von diesen Ma‎ßnahmen von 90 auf 180 Tage für die Menschen, die von der Krankheit geheilt sind. Der Leiter der Impfkampagne, Arzt Valeriu Gheorghiţă, warnte hingegen, dass ab dem nächsten Monat die Zahl der COVID-Infektionen in Rumänien aufgrund des neuen Delta-Stammes wieder ansteigen könnte und rief die Bevölkerung erneut auf, sich impfen zu lassen. Seit Beginn der Impfkampagne haben fast 4,8 Millionen Menschen den COVID-Impfstoff erhalten, von denen 4,6 Millionen das gesamte Impfschema durchlaufen haben. In den letzten 24 Stunden wurden 54 Neuinfektionen gemeldet, zusätzlich zu einem Todesfall. 58 Patienten befinden sich auf der Intensivstation.



    Bukarest: “Rumänien bleibt fest in der Drei-Meere-Initiative engagiert, indem es pragmatische Ma‎ßnahmen ergreift, klare Lösungen zur Eindämmung von Verzögerungen unterstützt und die Widerstandsfähigkeit in der Region konsolidiert”, sagte Präsident Klaus Iohannis am Rande des Gipfels der Drei-Meere-Initiative (3SI) in Bulgarien, an dem 12 EU-Mitgliedstaaten aus der Ostsee, der Adria und dem Schwarzen Meer teilnehmen. Der Präsident verwies auf die besondere Aufmerksamkeit”, die Rumänien den Projekten Rail-2-Sea und Via Carpathia widmet und bezeichnete sie als konkrete Initiativen von gro‎ßer wirtschaftlicher Bedeutung und echtem strategischen Wert für die Region”. “Das ultimative Ziel all dieser Bemühungen bleibt die gründliche Umsetzung von Verbindungsprojekten von strategischer Priorität in drei Schlüsselbereichen – Transport, Energie und Digitalisierung”, sagte Präsident Iohannis.



    Bukarest: Die Explosion in der Chemiefabrik AzoMureş in Târgu Mureş, bei der eine Person leicht verletzt wurde, konnte laut einem vorläufigen Untersuchungsbericht nicht verhindert werden. Eine gemischte Kommission untersucht die Umstände des Vorfalls. Die Behörden versicherten, dass die Explosion keine Gefahr für die Bevölkerung darstellte, da bei Luftqualitätsmessungen keine Ammoniakemissionen festgestellt wurden. Nach vorläufigen Berichten löste ein Riss in einer der Gasleitungen die Explosion und den anschlie‎ßenden Brand aus. Die letzte technische Überprüfung wurde 2013 durchgeführt und das Rohr soll 2022 einer Inspektion unterzogen werden.



    Bukarest: Eine gro‎ße Anzahl von Labortests, die in den letzten Jahren in Rumänien durchgeführt wurden, könnten ungenau sein, nachdem staatliche und privat betriebene Pathologielabore nicht konforme Reagenzien verwendet haben. Staatsanwälte haben eine Untersuchung eingeleitet, die bisher ergeben hat, dass ab 2017 Vertreter einer Firma, die mit Reagenzien und medizinischer Ausrüstung handelt, ihre Handelspartner absichtlich falsch über die Qualität ihrer Produkte informiert haben. Das Unternehmen besa‎ß, produzierte und verkaufte giftige Produkte und Chemikalien, die im medizinischen Bereich verwendet werden, ohne dafür eine Lizenz zu haben. Im Rahmen der Ermittlungen wurden fast 20 Durchsuchungen in Bukarest und drei Landkreisen durchgeführt. Das Unternehmen sieht sich möglichen Anklagen wegen Erpressung und illegaler Verwendung von giftigen Chemikalien für medizinische Zwecke gegenüber.



    Bukarest: Das Internationale Theaterfestival in Sibiu (FITS), eines der weltweit renommiertesten Festivals für darstellende Kunst, findet vom 20. bis 29. August statt. Über 600 Veranstaltungen von Künstlern aus 37 Ländern aller Kontinente werden dem Publikum im Rahmen der bisher komplexesten Ausgabe präsentiert, sagen die Organisatoren. Unter dem Motto “Building hope together”/”Zusammen Hoffnung aufbauen”, wird sich das diesjährige Festival mit physischer Anwesenheit, im Hybridformat und online entfalten. Die Organisatoren haben Theaterstücke, Tanzaufführungen, Filmvorführungen, Opernkonzerte, Buchvorstellungen, Konferenzen, Ausstellungen, Musikkonzerte und Stra‎ßenauftritte vorbereitet. Israel Galván Company, Charlotte Rampling, Tokyo Metropolitan Theatre, Kibbutz Contemporary Dance Company, María Pagés Compańía sind nur einige der gro‎ßen Namen und ausländischen Kompanien, die an FITS 2021 teilnehmen.



    Sport: Die Olympischen Spiele in Tokio, die vor einem Jahr wegen der COVID-Pandemie verschobenen wurden, werden in die Geschichte als die ersten olympischen Wettbewerbe eingehen, die ohne Zuschauer stattfinden. Die Ma‎ßnahme folgt, nachdem die japanische Regierung den Ausnahmezustand bis zum 22. August ausgerufen hat. Die Olympischen Spiele beginnen am 23. Juli und enden am 8. August. Etwas mehr als 15 % der japanischen Bevölkerung sind bisher geimpft worden, obwohl Experten befürchten, dass der Delta-Stamm eine neue Welle auslösen könnte, die die Krankenhäuser weiter belasten könnte. Die olympische Fackel kam am Freitag in Tokio im Rahmen einer eingeschränkten Zeremonie in einem leeren Stadion an und wurde an die Gouverneurin von Tokio, Yuriko Koike, übergeben.





  • Allan Bourgeais aus Frankreich: „Das Kulturerbe Rumäniens ist einzigartig”

    Allan Bourgeais aus Frankreich: „Das Kulturerbe Rumäniens ist einzigartig”

    Allan Bourgeais kommt aus dem Westen Frankreichs, wurde in Angers geboren, besuchte dann das Gymnasium in Laval und die Universität von Nantes, wo er Soziologie studierte. In Frankreich wagte er sich nicht allzu weit von zu Hause weg, wie Allan selbst gerne scherzt, aber irgendwann ergab sich die Gelegenheit, mit einem europäischen Freiwilligenprojekt nach Rumänien zu kommen. Allan hat auch ein Praktikum im Freilichtmuseum Astra in Sibiu absolviert, eine Stadt, die sein Herz eroberte: Vor acht Jahren kam ich in den Ferien für zwei Wochen als Freiwilliger nach Rumänien, irgendwo zwischen Iași und Roman. Es hat mir so gut gefallen, dass ich beschlossen habe, noch ein bisschen länger zu bleiben. Ich organisierte mehrere Workshops zur Restaurierung von Denkmälern und nach drei Monaten nahm ich eine kurze Auszeit in Bukarest. Danach fand ich die Möglichkeit eines Vertrags mit verschiedenen Vereinen und konnte für den Winter nach Moldawien fahren. Es war eine interessante Erfahrung, für das erste Jahr in Rumänien habe ich nicht vorausgesehen, dass es so kalt und so hart sein würde, in einem so kleinen Dorf zu leben, aber es war eine schöne Erfahrung. Ich hatte das Glück, einen Vertrag mit der Europäischen Union zu haben und mit dem Astra-Museum zu arbeiten, wo ich für die Koordination der Freiwilligen zuständig war.”



    Nach diesen Projekten beschloss Allan, nach Rumänien zu ziehen und suchte nach Arbeit, insbesondere bei multinationalen Unternehmen mit Sitz in Bukarest. Er hatte verschiedene Jobs im Bereich Kundenbetreuung und IT. Er lernte schnell Rumänisch, sein Leben änderte sich und Allan wollte nie wieder in seine Heimat Frankreich zurückkehren. Was hat ihn dazu bewogen, in Rumänien zu bleiben? Es gibt mehrere Faktoren. Als erstes, fand ich es einfacher, hier einen guten Job zu finden als in Frankreich. Ich mochte auch die Sprache und die Kultur und im Allgemeinen hat meine Erfahrung hier ihre Spuren hinterlassen. Ich entschied mich, hier zu bleiben, um noch ein bisschen mehr von dem zu sehen, was ich entdeckt hatte: die Solidarität der Menschen und viele andere Dinge, die in Rumänien interessant sind. Für die Arbeit ist die Situation in Frankreich in der Tat etwas schwieriger. Es ist schwieriger, einen Job zu finden, der ein bisschen bequemer ist, in einem Büro.



    Es war interessant, wie ich die Sprache gelernt habe, nicht durch Unterricht, sondern indem ich den Leuten zugehört habe. Ich war sehr aufmerksam und habe recht schnell aufgeholt, aber manchmal dachte ich auch, ich hätte etwas verstanden und ich hatte es eigentlich falsch verstanden. Alles änderte sich sehr, als ich anfing, die Sprache zu benutzen. Bei der Arbeit zum Beispiel, nachdem ich ein Jahr auf dem Land gelebt hatte, lernte ich so viel wie möglich, hörte den Leuten zu und versuchte zu sprechen. Auf der Arbeit habe ich jedoch nichts gesagt, als ich in Bukarest ankam, und das war überraschend und dann war es einfacher, mit den Leuten au‎ßerhalb der Arbeit, im Laden zum Beispiel, zu sprechen. Überall ist es viel einfacher, wenn man Rumänisch lernt, als wenn man bei seiner eigenen Sprache bleibt oder auf Englisch kommuniziert.”



    Allan wagte sich nicht weit von zu Hause weg, als er in Frankreich lebte, aber sobald er in Rumänien war, reiste er durch das ganze Land. Er war in Sibiu, Timișoara, Baia Mare, Deva, Iași, hat Berge bestiegen und sich an der rumänischen Küste gesonnt. Er sagt, er habe noch viele Orte zu sehen und würde gerne nach Suceava, Galați und Craiova fahren. Was gefällt ihm am meisten an Rumänien? Was mir gefallen hat und was mir geholfen hat, ist die Tatsache, dass ich fast sechs Monate im Dorfmuseum in Sibiu verbracht habe und dort gesehen habe, wie vielfältig die rumänische Kultur sein kann und wie man in alten Häusern immer noch ein Stück Kultur finden kann, das durch den Kommunismus und harte Zeiten hindurch erhalten geblieben ist. Eine Art Tradition, die in Frankreich verloren gegangen war, ist hier erhalten geblieben. Es ist hier authentischer als das, was wir jetzt in Frankreich haben. Dort war es auch authentisch, aber jetzt scheint es mir, dass die rumänische Kultur mehr vom ursprünglichen Charakter bewahrt hat.”



    Da er gerne durch das Land reist und Rumänien recht gut kennengelernt hat, fragten wir Allan, was er an Rumänien ändern würde, wenn er könnte und wie er ausländische Touristen ermutigen würde, nach Rumänien zu kommen: Für einen Urlaub ist Rumänien perfekt und für westliche Menschen recht günstig. Die Berge sind wunderschön – leider hilft das, was mit dem illegalen Holzeinschlag passiert, nicht – aber es gibt überall erhaltenes Kulturerbe, Orte wie Sibiu, Hunedoara, Viscri. In Rumänien gibt es viele Orte zu sehen. Wenn ich ein bisschen Macht hätte, etwas zu ändern, würde ich eine Menge ändern, wenn ich das sagen darf. Mir gefällt sehr gut, was hier ist, aber ich würde mir ein bisschen mehr Kommunikation wünschen, eine bessere Infrastruktur, um nicht dreimal zum gleichen Thema zurückzukehren. Das die Rumänen alles zu Ende bringen, was sie anfangen, das ist es, was ich mir für dieses Land wünsche: eine bessere Kommunikation zwischen den Menschen, nicht Dinge dreimal zu machen.” Was ist die eine Sache, die Allan so lange wie möglich hier behalten möchte? Was ich gerne behalten würde, wenn ich könnte, ist die Herzlichkeit der Menschen in Rumänien. Es ist etwas, das man zu schätzen wei‎ß. Und, wie ich schon sagte, die Kultur und die Traditionen.”




  • Während der Pandemie sichtbar bleiben: Theater Gong spielt online

    Während der Pandemie sichtbar bleiben: Theater Gong spielt online

    Seit März letzten Jahres hat das Gong-Theater für Kinder und Jugendliche in Sibiu im Zusammenhang mit der Coronavirus-Pandemie eine Reihe von Online-Aktivitäten und -Workshops ins Leben gerufen, um in dieser schwrierigen Zeit für die Kulturveranstaltungen jedoch aktiv und nah am Publikum zu bleiben. Der Intendant des Theaters, Adrian Tibu, gibt uns Einzelheiten über die Projekte des Theaters in der siebenbürgischen Stadt, in Zeiten der Pandemie: Wir setzen die Reihe der kreativen Workshops fort, die von Profis koordiniert werden. Wir haben Maler, Bildhauer und Schneider eingeladen, die darauf abzielen, die Vorstellungskraft der Kinder, ausgehend von den hier aufgeführten Stücken, zu entwickeln und ihnen einen Blick hinter die Kulissen zu ermöglichen.



    Dabei sollen die Kinder, mit Hilfe von selbstgebastelten Gegenständen, wie z.B. Puppen aus Socken oder recycelten Flaschen, Geschichten erzählen. Gleichzeitig werden sie handbemalte Töpfe zeichnen, während Kinder im Alter von 6 bis 10 Jahren durch Workshops zu Themen aus den Shows herausgefordert werden, ihre Schreibfähigkeiten zu entwickeln. Es ist ein Versuch, klassische Geschichten neuzuinterpretieren und am Ende eine Chronik der Realität um uns herum zu erreichen. Wir versuchen, eine Welt voller Freude zu schaffen, um etwas Licht in eine schwierige Zeit zu bringen.



    Wir versuchen auch, ihnen eine schöne Möglichkeit zu bieten, Zeit mit der Familie zu verbringen, denn sowohl Eltern als auch Kinder sind eingeladen, an unseren Workshops teilzunehmen, die ihnen einen Ausgangspunkt für die Diskussion sensiblerer Themen bieten können. Durch diese Workshops wollen wir die Kinder auch davon überzeugen, weniger Zeit vor Computern und Fernsehern zu verbringen. Wir wollen diese Workshops jedoch fortsetzen, auch wenn unser Leben zur Normalität zurückkehren wird, denn das Feedback der Zuschauer ist sehr gut und für uns war es wichtig, mit ihnen in Kontakt zu bleiben. Ich sage das, weil Theater schlie‎ßlich eine lebendige Institution ist und wir diese Beziehung zwischen Kindern, Eltern und Schauspielern brauchen.”



    Das Theater Gong sorgt mit den neuen Workshops und Aktivitäten, die es organisiert, für Kinder jeden Alters. Adrian Tibu erläutert: Wir haben auch geschlossene Workshops für Kindergarten- und Mittelschulkinder. Dabei handelt es sich um Echtzeit-Aktivitäten, die im Zoom mit den Kindern zu Hause oder im Klassenzimmer stattfinden. Gleichzeitig bringen unsere Darsteller rumänische Gedichte und Texte rumänischer Dramatiker auf die Bühne, um Schülern und Studenten zu helfen, einen anderen Zugang zu den Texten für ihre Prüfungen und das Abitur zu finden. Eine andere Art von Workshops, die wir für Jugendliche durchführen, ist das öffentliche Sprechen. Bisher haben wir nur Module für Schüler der 12. Klasse angeboten, um sie auf das Abitur vorzubereiten, da sie bei mündlichen Prüfungen oft überfordert sind und ihr volles Potenzial nicht nutzen können. Diese Rhetorik-Workshops setzen verschiedene Schauspieltechniken zusammen, um denjenigen zu helfen, die sich auf Prüfungen vorbereiten.”



    Um eine Alternative zu Live-Aufführungen in Theatersälen zu bieten, hat das Gong Theater auch einen Podcast mit Geschichten erstellt, der den Titel Das Menü mit geflüsterten Geschichten” trägt. Dabei handelt es sich um Geschichten aus der ganzen Welt, vorgetragen von Schauspielern des Theaters. Alle Aufnahmen sind kostenlos auf teatrulgong.ro erhältlich und die Liste der Audiodateien wird täglich aktualisiert. Die erste Geschichte war eine rumänische Geschichte über Feen, geschrieben von Petre Ispirescu und gelesen von Lucia Barbu. Adrian Tibu: Diese Geschichten werden oft vergessen und sie in Bibliotheken nicht mehr gesucht. So kamen wir auf die Idee, diese virtuelle Mappe zu erstellen, die bereits über 150 neu interpretierte Geschichten enthält, denn es ist wichtig, diese Verbindung zu unserem Publikum zu halten und die Interaktion auch in der digitalen Umgebung zu fördern.



    Als wir diesen Podcast erstellten, dachten wir, dass es für Kinder wichtig ist, einen erholsamen Schlaf zu haben, weshalb diese geflüsterten Geschichten oft als Gute-Nacht-Geschichten verwendet werden. Diese Geschichten werden, genau wie die Workshops, weiterhin kostenlos online auf teatrulgong.ro verfügbar sein. Ich kann sagen, dass wir eine gro‎ßzügige virtuelle Bibliothek haben, die für Kinder jeden Alters nützlich ist, denn wir wollen ein aktives Publikum, mit kritischem Denken, das die Welt um sie herum verstehen kann. Und all diese Geschichten aus mehr oder weniger weit entfernten Gebieten, bieten verschiedene kulturelle Modelle, die die Vielfalt und die Realität leichter verständlich machen.”



    Das Gong-Theater hat seine Tätigkeit mit der Öffentlichkeit ab Sonntag, dem 9. Mai, wieder aufgenommen. Die erste Aufführung, die auf der Bühne aufgeführt wurde, seitdem eine Reihe von Einschränkungen aufgehoben wurden, war Gagaga und andere wie er”, eine interaktive pädagogische Aufführung mit Puppen, die von Raluca Răduca geschaffen wurde und mehrere Geschichten zusammenbringt, die von der Weltliteratur inspiriert sind.




  • Des ateliers et des activités pour enfants organisés par le Théâtre Gong de Sibiu

    Des ateliers et des activités pour enfants organisés par le Théâtre Gong de Sibiu

    Depuis le début de la pandémie en Roumanie, en mars 2020, le Théâtre pour enfants et adolescents Gong de Sibiu a eu l’initiative de lancer en ligne une série d’activité et d’ateliers à l’intention du public jeune. Une idée censée préserver le théâtre vivant durant une période néfaste pour la culture, marquée par la fermeture des salles de spectacles. Avec plus de détails, Adrian Tibu, directeur du Théâtre Gong de Sibiu :
    « En ce moment, on poursuit la série des ateliers de création animés par des professionnels des arts du spectacle et de la culture. Peintres, sculpteurs, créateurs de costumes se proposent d’aider les enfants à développer leur imagination à travers des histoires inspirées de notre répertoire et offrent aux participants la possibilité de jeter un coup d’œil dans les coulisses d’un spectacle. Les enfants seront encouragés à imaginer des histoires autour de personnages faits maison, tels des poupées confectionnées de vieilles chaussettes ou de bouteilles recyclées, pour vous en donner quelques exemples. Ou encore, ils peindront des pots de fleurs faits maison, tandis que les enfants âgés de 6 à 10 ans se verront inviter à développer leurs compétences d’art dramatique dans le cadre des ateliers qui se proposent de réinterpréter des contes de fée classiques pour les rapprocher des réalités de nos jours. On espère pouvoir créer un univers plein de joie, à même de redonner le sourire aux enfants, surtout en ce moment quand les choses s’avèrent plutôt difficiles. Et puis, on espère aussi leur offrir un passe-temps agréable, en famille, car nos ateliers peuvent souvent constituer des points de départ pour des discussions parents- enfants, sur des sujets sensibles. Du coup, par notre démarche, on voudrait convaincre les enfants de ne pas rester 24 h les yeux rivés sur les écrans, car ce n’est pas bon pour la santé. On compte continuer nos ateliers même après la réouverture des salles de théâtre, surtout que le retour de la part de nos spectateurs fut très bon et le fait d’avoir maintenu le contact avec notre public s’est avéré essentiel pour nous. Car après tout, le théâtre reste une institution vivante et il est important de maintenir les liens entre enfants, parents, éducateurs et comédiens. »

    Les activités et les ateliers virtuels proposés par le Théâtre Gong s’adressent aux enfants de tous les âges, explique Adrian Tibu :
    « On a, par exemple, des ateliers à circuit fermé pour les enfants de la maternelle et du primaire. Il s’agit des interventions en temps réel, sur Zoom, avec les enfants chez eux ou réunis dans une salle de classe. Nos comédiens ont tout un portefeuille de récitals de poésies ou de textes de la littérature roumaine, qu’ils peuvent présenter pour aider les professeurs à offrir une approche différente des œuvres littéraires que les enfants étudient pour le Brevet et le Bac. Un autre type d’atelier à l’intention des adolescents est ciblé sur la prise de parole en public. Pour l’instant, on a eu des modules pour les élèves de Terminale afin de les aider à mieux préparer leur Bac, quand les émotions risquent de bloquer pas mal d’entre eux à prouver de leurs capacités. Du coup, ce type d’atelier à fort impacte éducationnel propose un mélange de techniques dramatiques censées servir à tous ceux qui préparent leurs examens. »

    Afin de trouver une alternative aux spectacles sur scène, le Théâtre Gong de Sibiu a créé fin mars 2020 le podcast « La carte aux histoires chuchotées », qui propose aux enfants des histoires de tous les coins du monde interprétées par les comédiens du théâtre. Tous les enregistrements sont mis en ligne gratuitement sur teatrulgong.ro et la liste des fichiers audio est mise à jour quotidiennement. Cette série s’est ouverte avec « La reine des fées » de Petre Ispirescu, interprétée par Lucia Barbu. Adrian Tibu, à la tête du Théâtre Gong, raconte :

    « On a voulu faire découvrir aux enfants un portefeuille universel de contes de fées dont plusieurs sont vouées à l’oubli, puisqu’elles ne se font plus rééditer ou que personne ne les cherchent plus dans les bibliothèques. C’est comme ça qu’au moment où les théâtres étaient fermés, on a eu cette idée, de créer une série podcast de 150 fichiers audio représentant chacun un conte réinterprété. On s’est dit que ce sera une manière de préserver la relation avec notre public à travers une interaction virtuelle. Quand on a lancé le podcast, on a pensé aux enfants et à l’importance d’un bon sommeil dans leur vie. C’est la raison pour laquelle, nos histoires sont chuchotées pour que les enfants puissent les écouter avant de s’endormir. Toutes ces histoires ainsi que nos ateliers sont disponibles gratuitement, sur notre site teatrulgong.ro. On dispose en ce moment d’une bibliothèque en ligne très riche qui peut servir à tous les enfants, quel que soit leur âge, car on espère pouvoir former un public actif, capable de porter un regard critique sur le monde. Grâce à toutes ces histoires originaires de pays plus ou moins lointains et proposant différents modèles culturels, on peut mieux comprendre la diversité et les réalités qui nous entourent»

    Le Théâtre pour enfants et ados Gong de Sibiu a repris ses activités sur scène le 9 mai. Le premier spectacle joué en présence du public a été « Gagaga et d’autres comme lui », un spectacle de marionnettes, éducationnel et interactif, de Raluca Răduca qui s’est inspirée de plusieurs contes de fée de la littérature universelle. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Ateliere și activități la Teatrul pentru Copii și Tineret Gong din Sibiu

    Ateliere și activități la Teatrul pentru Copii și Tineret Gong din Sibiu

    Din martie anul trecut, de la începutul pandemiei de Coronavirus, Teatrul pentru Copii și Tineret Gong din Sibiu a
    inițiat o serie de activități și ateliere, disponibile online. A fost intenția teatrului
    de a se menține viu într-o perioadă în care sălile de spectacol au fost închise
    și de a rămâne alături de spectatorii săi. Adrian
    Tibu, directorul Teatrului Gong.

    Continuăm seria atelierelor
    de creație cu profesioniști implicați în realizarea atelierelor. Avem pictori,
    sculptori, croitorese care își propun să dezvolte imaginația celor mici,
    pornind de la poveștile montate pe scena teatrului, în încercarea de a oferi o
    fereastră cu vedere în culisele teatrului. Cei mici vor fi provocați să spună
    povești cu ajutorul unor obiecte confecționate acasă, păpuși din șosete sau
    sticle reciclate, ca să mă rezum la câteva exemple. În același timp vor creiona
    ghivece pictate manual, iar copiii cu vârste între 6 și 10 ani vor fi provocați
    să își dezvolte abilitățile de scriere dramatică prin ateliere ce folosesc
    temele spectacolelor. Este o încercare de a reinterpreta povești clasice și de
    a realiza, până la urmă, o cronică asupra realității din jurul nostru. Încercăm să creăm pentru
    cei mici o lume plină de veselie, să aducem un strop de bucurie într-o perioadă
    dificilă și prin acest tip de exerciții.

    De asemenea, încercăm să oferim o
    variantă plăcută de petrecere a timpului
    în famile pentru că atât părinții cât și copiii pot să lucreze împreună, pot
    avea un punct de pornire pentru a discuta teme mai sensibile. Prin aceste
    ateliere ne dorim și să-i convingem pe cei mici să nu stea tot timpul cu ochii
    în calculator sau TV, pentru că nu este sănătos. Oricum, ne dorim să continuăm
    aceste ateliere și atunci când ne vom întoarce la un anume tip de normalitate
    pentru că feedbackul primit din partea spectatorilor e unul foarte bun, iar
    pentru noi a fost esențial să menținem contactul cu aceștia. Spun asta pentru
    că teatrul este, până la urmă, o instituție vie și avem nevoie de relația
    aceasta între copii, părinți, educatori și actori.



    Atelierele și activitățile inițiate de Teatrul
    pentru Copii și Tineret Gong din Sibiu au fost concepute pentru copii de toate
    vârstele. Adrian Tibu. Avem și ateliere cu circuit închis pentru copiii de grădiniță și cei
    din clasele de gimnaziu. Este vorba de intervenții pe zoom în timp real, cu
    copiii aflați fie acasă, fie în sala de curs. În același timp, actorii noștri au
    un portofoliu de recitaluri, este vorba de poezii și texte românești, pentru a
    veni în întâmpinarea profesorilor și pentru a oferi o altă abordare în
    înțelegerea textelor pentru examenele de capacitate sau bacalaureat. Un alt tip
    de atelier pe care îl desfășurăm pentru adolescenți este cel de vorbire în
    spațiul public. Până acum am avut module doar pentru copii de clasa a XII a, în
    vederea pregătirii lor pentru bacalaureat, întrucât de multe ori emoțiile sunt
    mari în aceste cazuri și se poate întâmpla din acest motiv ca elevii să nu-și
    exploateze întreg potențialul. Ca atare, aceste ateliere de vorbire în spațiul
    public care au o componentă importantă în zona educațională, combină diverse tehnici
    de actorie, tocmai în scopul de a veni în întâmpinarea celor care se pregătesc
    de examene.

    În
    încercarea de a oferi o alternativă la spectacolele din sălile de teatru, de la
    sfârșitul lui martie 2020, Teatrul pentru Copii și Tineret Gong din Sibiu a
    creat și un podcast cu povești: Meniul cu povești șoptite. Este vorba de
    povești din toate colțurile lumii, interpretate de actorii Teatrului Gong.
    Toate înregistrările sunt disponibile gratuit, pe teatrulgong.ro, iar lista
    fișierelor audio este actualizată zilnic. Prima poveste a fost Zâna Zânelor
    de Petre Ispirescu, în lectura Luciei Barbu. Adrian Tibu, directorul Teatrului
    Gong.

    Am încercat să aducem în atenția celor mici
    un portofoliu universal pentru că de multe ori aceste povești sunt sortite
    uitării, nu mai sunt reeditate sau căutate în biblioteci. Așa ne-a venit ideea,
    într-un moment în care sălile de spectacol au fost închise, să creăm acest
    fișier virtual care conține deja peste 150 de povești reinterpretate, pentru că
    este important să menținem această legătură cu publicul nostru, promovând
    interacțiunea chiar și în mediul digital. Când am creat acest podcast, ne-am
    gândit că este important ca cei mici să aibă un somn odihnitor, de aceea aceste
    povești șoptite sunt folosite de cele mai multe ori ca povești de noapte bună.
    Este important de știut că aceste povești vor rămâne disponibile online
    gratuit, la fel ca atelierele care se găsesc la adresa teatrulgong.ro. Pot
    spune că avem o bibliotecă virtuală generoasă, folositoare copiilor de toate
    vârstele, pentru că ne dorim un public activ, cu gândire critică, care să
    înțeleagă lumea din jur. Iar toate aceste povești din zone mai mult sau mai
    puțin îndepărtate, care ne propun diverse modele culturale ne ajută să
    înțelegem diversitatea și realitatea din jurul nostru.


    Teatrul pentru Copii şi Tineret Gong din Sibiu și-a reluat activitatea cu publicul începând de duminică,
    9 mai. Primul spectacol prezentat pe scenă după încetarea ultimului ultimul val
    de restricții a fost Gagaga şi alţii ca el, un spectacol educaţional interactiv
    cu păpuşi, creat de Raluca Răduca, ce reuneşte mai multe povestiri inspirate
    din literatura universal.

  • Programma Radio Romania Internazionale 09.05.2021

    Programma Radio Romania Internazionale 09.05.2021

    Sommario: Giornale radio: 9 maggio: triplice significato in Romania/ Covid-19: Romania, curva epidemiologica prosegue discesa, maratone vaccinali a Bucarest e in altre città/ Sport: sì dell’European Athletic Association agli Europei under 20 del 2023 a Cluj-Napoca; Corriere degli ascoltatori; Terre e sapori: il Parco naturale dei Carpazi occidentali; Mondo musica




  • Sibiu

    Sibiu

    Nous
    sommes à Sibiu. Une ville aux ruelles étroites et multicolores, aux endroits
    chargés d’histoire et aux gens très accueillants. On est au cœur même de la
    Roumanie, en Transylvanie, dans une zone multiculturelle qui a toujours impressionné
    par ses paysages variés. A l’horizon on voit les montagnes les plus hautes de
    Roumanie, Făgăraş. Tout autour de la ville – rien que des forêts, des collines
    et des montagnes. Ce n’est pas un hasard, donc, si la ville de Sibiu compte parmi
    les meilleures destinations touristiques européennes. En 2021, elle occupe la 5e
    place de ce classement réalisé suite à un vote en ligne par l’association
    European Best Destinations. Notre belle ville transylvaine vient juste après Braga
    (Portugal), Rome (Italie), Cavtat (Croatie) et Florence (Italie) et elle a
    réussi à devancer des villes plus connues telles Paris, Vienne ou Gand.










    Notre
    invitée, Mirela Gligore, porte-parole de la Municipalité de Sibiu, en est très
    fière : « Sibiu est une ville connue au niveau européen et international
    et il faut tout faire pour qu’elle le reste. Même si cette année est toujours
    dominée par la pandémie, Sibiu n’épargne aucun effort pour faire sa promotion
    en tant que destination touristique, tant auprès des touristes roumains qu’auprès
    des touristes étrangers. Au moment où les restrictions seront levées, nous
    serons très heureux d’accueillir les visiteurs. Nous sommes entrés cette
    année aussi dans la compétition des meilleures destinations européennes et nous
    sommes heureux d’avoir décroché une bonne place. Sibiu se classe 5e
    sur la liste des 20 meilleures destinations touristiques européennes. L’année
    dernière nous avons eu la 6e place. Nous avons reçu quelque 45 000 voix,
    la plupart des gens de l’étranger. Sans doute, cela renforcera la visibilité de
    la ville dans les publications spécialisées destinées aux touristes qui
    planifient leurs vacances. »








    Sibiu
    est une ville pour tous les goûts. Si c’est l’histoire et l’art qui vous
    intéressent, il y a une multitude de musées à découvrir, si c’est la nature que
    vous préférez – alors sachez que les parcs de Sibiu sont vraiment très beaux et
    très verts. Et puis, une simple balade dans les rues du centre historique vous
    fera plonger dans une atmosphère spéciale, tranquille, qui invite à la détente.








    Mirela
    Gligore nous y invite : « On recommande à tous nos touristes de visiter avant
    toute chose le centre historique de la ville. C’est un ensemble d’architecture
    de patrimoine d’une très grande valeur, formé de deux places centrales et de
    nombreuses ruelles parsemées de bâtiments historiques, que la Municipalité tente
    de mettre en valeur par des investissements continus. Par exemple, l’année dernière
    on a finalisé les travaux de réhabilitation des tours appartenant à une des
    ceintures de fortifications de l’ancienne cité, soit les tours de la rue Valea
    Cetatii. Ensuite, nous invitons les touristes à visiter les musées de Sibiu. Le
    complexe de musées Brukenthal est connu non seulement dans la zone, mais aussi
    en Europe. C’est le tout premier musée ouvert en Europe du Sud-Est. Il ne faut
    pas rater non plus le Musée Astra. C’est le musée en plein air le plus connu de
    Roumanie, où l’on peut se balader au cœur d’une très belle nature en découvrant
    l’histoire de la civilisation traditionnelle roumaine. Je vous recommande aussi
    le musée de la Pharmacie, le musée d’Histoire ou encore la Maison des Arts.
    Tous sont importants pour mieux connaître Sibiu et sa culture. »








    A part
    cela, sachez aussi qu’en 2021, l’Association « Asociația Carpatină
    Ardeleană a Turiștilor » se propose d’organiser à Sibiu le plus grand
    événement de randonnée en Europe : Eurorando. Les randonnées en montagne font
    partie de la stratégie de promotion touristique de la ville cette année,
    précise Mirela Gligore, porte-parole de la Municipalité de Sibiu : « Une
    destination touristique est attrayante si elle ne cesse de se réinventer. Si en
    2019 nous avons mis en avant la culture gastronomique de la région, qui est
    extrêmement riche et savoureuse, cette année, aux côtés des organisateurs d’Eurorando,
    Sibiu deviendra la capitale des randonnées. Concrètement, on a imaginé des itinéraires
    à travers la ville de Sibiu et dans ses alentours, invitant les touristes qui
    préfèrent les randonnées individuelles à nous rendre visite en toute sécurité. »








    Ceci
    dit, chers amis, nous vous invitons à découvrir la 5e meilleure destination
    d’Europe : Sibiu, une ville magnifique de tous les points de vue. (Trad.
    Valentina Beleavski)

  • Sibiu, în topul celor mai bune destinații europene

    Sibiu, în topul celor mai bune destinații europene

    Azi vizităm un oraș cu străzi de poveste, cu locuri pline de legendă, cu o istorie bogată și cu oameni ospitalieri: Sibiu. Așezat în centrul României, în Transilvania, orașul reprezintă un adevărat izvor de cultură și civilizație, impresionând mereu prin varietatea formelor turistice pe care le propune. Prezență nelipsită în topul celor mai bune destinații europene, în 2021, Sibiul s-a clasat pe locul al cincilea.



    Mirela Gligore, purtător de cuvânt al Primăriei Sibiu: Sibiul și-a câștigat o vizibilitate pe plan european și internațional, pe care trebuie s-o păstrăm. Chiar dacă și anul acesta, din păcate, va sta sub semnul pandemiei, Sibiul continuă eforturile de a se promova ca destinație turistică, de a se păstra atât în atenția turiștilor români cât și străini. Atunci când restricțiile se vor ridica, vom fi pregătiți să primim oaspeți. Am participat și anul acesta, ca anul trecut, în competiția celor mai bune destinații europene și ne bucurăm că am reușit să obținem și anul acesta un loc onorant. Sibiul este pe locul al cincilea, în topul celor mai bune 20 de destinații turistice europene. Anul trecut, am ocupat locul al șaselea. Am primit peste 45.000 de voturi, marea majoritate din afara granițelor țării, iar acest lucru va asigura Sibiului vizibilitate în publicațiile de specialitate, citite de turiștii care își planifică vacanțele.”



    Sibiul este un loc care se simte, fiecare putând găsi aici ceva pe gustul său, indiferent că dorește să facă o plimbare, să descopere muzee sau istorie, spune Mirela Gligore, purtător de cuvânt al Primăriei Sibiu: Oricărui turist îi recomandăm în primul rând vizitarea centrului istoric. Este un ansamblu de patrimoniu extrem de valoros, alcătuit din piețele centrale și din străzile din centrul istoric, atât din orașul de sus cât și din orașul de jos. Sunt imobile istorice, extrem de valoroase, în care Primăria Sibiu continuă să investească pentru a le pune în valoare. Spre exemplu, doar anul trecut am finalizat reabilitarea turnurilor care fac parte dintr-una dintre centurile de fortificație ale vechiului burg: turnurile de pe strada Valea Cetății. Acestea au fost reintrat în circuitul turistic după decenii în care au stat închise. În al doilea rând, aș dori să-i invit pe turiști să viziteze muzeele Sibiului. Complexul muzeal național Brukenthal este foarte cunoscut atât în zonă cât și în Europa. Este primul muzeu deschis în sud-estul Europei. Însă, nu ratați o vizită nici la Muzeul Astra. Poate cel mai cunoscut este muzeul în aer liber, care oferă posibilitatea unei plimbări într-un cadru extrem de frumos, dar și prin istoria civilizației tradiționale românești. Mai recomand Muzeul Farmaciei, Muzeul de Istorie, Casa Artelor. Toate sunt importante, dacă doriți să cunoașteți Sibiul și cultura care-l animă.”



    Asociația Carpatină Ardeleană a Turiștilor continuă pregătirile pentru organizarea la Sibiu, în 2021, a celui mai mare eveniment turistic de drumeție european: Eurorando. De altfel, drumețiile vor face parte din promovarea turistică a Sibiului în 2021, spune Mirela Gligore, purtător de cuvânt al Primăriei Sibiu: O destinație turistică este atractivă, dacă va continua să se reinventeze. Dacă în 2019 am scos în evidență cultura gastronomică a regiunii, extrem de bogată și foarte pitorească, anul acesta, împreună cu cei de la Eurorando, Sibiul va deveni o capitală a drumeției. Concret, s-au conceput trasee de drumeție atât în municipiul Sibiu cât și în împrejurimi, așa că îi invităm pe turiști să practice turismul în siguranță în ceea ce privește tururile pe cont propriu.”



    Invitația de a vă petrece o vacanță la Sibiu a fost deja lansată. Până săptămâna viitoare, când vom descoperi o altă destinație, drum bun și vreme frumoasă!



  • Müllerei einmal anders: die Wassermühlen von anno dazumal

    Müllerei einmal anders: die Wassermühlen von anno dazumal

    Vor 100 Jahren gab es allein im oberen Becken des Mureş-Flusses (dt. Mieresch) 367 traditionelle hydraulische Anlagen, von denen heute nur noch drei übrig sind. Diese sind Teil der Museumssammlungen in Reghin (Sächsisch Regen) und Sibiu (Hermannstadt). Der wissenschaftliche Forscher Dorel Marc von der Abteilung für Ethnographie und Volkskunst des Kreismuseums Mureş hat nicht nur Mühlen, sondern auch viele andere von den Bauern hergestellte Geräte gefunden. Er sammelte sie in einer Studie mit dem Titel Die traditionelle technische Zivilisation und die bäuerlichen Industrien. Hydraulische Anlagen im Gebiet Mureş in der Mitte des 20. Jahrhunderts“. Die Rolle des Müllers im Leben des Dorfes wird in der Studie detailliert beschrieben. Dorel Marc erzählte uns mehr darüber:



    Dieses Handwerk, das mit der Zeit zu einer echten Volksindustrie wurde, ist heute nur noch in den gro‎ßen Freilichtmuseen in Rumänien zu finden, wie dem Astra-Museum in Sibiu, dem Dimitrie-Gusti-Museum in Bukarest und dem Museum in Sighetu Marmaţiei. Diese Werkzeuge sind noch in der Erinnerung unserer Gro‎ßeltern, als höchst geniale technische Geräte. Sie können zeitgenössischen Ingenieuren immer noch als Inspirationsquelle dienen.“



    Zuerst waren es die kleinen Handmühlen; danach, als die Nutzung der Wasserkraft wichtiger wurde, erfuhren diese Mühlen im Mittelalter eine starke Entwicklung — zuerst in den Haushalten der Bojaren (Adeligen). Mit der Zeit erwarben auch die Bauern das Recht, Mühlen in ihren eigenen Haushalten zu bauen. Im Forschungsgebiet, also im Mureş-Gebiet, aber auch auf dem Târnava-Fluss (dt. Kokeltal), fand Dorel Marc eine Reihe von Besonderheiten:



    Im Jahr 1956, als der Wasserrat eine Bestandsaufnahme der noch funktionierenden Mühlen machte, gab es in diesem Gebiet rund 400 Mühlen, davon 236 mit einem hydraulischen Rad, 55 mit zwei Rädern und fünf mit 3 Rädern. Aber jenseits dieser Statistiken müssen wir die Müllerei als ein Phänomen nicht nur in wirtschaftlicher, sondern auch in sozialer Hinsicht sehen. Denn die Rolle des Müllers war sehr wichtig in der ländlichen Gemeinschaft der Vergangenheit. Viele Haushalte wurden zu Zentren traditioneller technischer Anlagen, in dem Sinne, dass dieselbe Rinne, die das Wasser zum Mühlrad brachte, auch dazu diente, den Mechanismus der Werkzeuge zu aktivieren, mit denen das für den Bau benötigte Holz eingeschlagen wurde. Auch Wassermörser und Ölpressen waren im Gesamtmechanismus eingefangen, je nachdem, wie komplex das ganze Gebilde war. Zusätzlich zu der Tatsache, dass die Mühle Brot und Polenta für die Familie lieferte, diente dieses komplexe System von Installationen also dem gesamten Haushalt.“



    Der Mahlmechanismus bestand aus zwei Mühlsteinen, einem festen und einem beweglichen, wobei der letztere die Aufgabe hatte, sich zu drehen und die Körner zu zerkleinern. Mit der gleichen Mühle wurden mit Hilfe einer Trennschleuder Weizen und Mais gemahlen, denn mit Hilfe dieser Einrichtung oder der Schraube wurde der bewegliche Stein vom festen Stein angehoben und gab je nach Höhe die gewünschte Körnung. Die Kraft des Wassers, die das gro‎ße hölzerne Rad von au‎ßen anschob, wurde auf den Mechanismus übertragen, der den beweglichen Stein mit Hilfe von gro‎ßen Riemen, anfangs aus Leder und später aus Gummi, auf die gewünschte Position brachte.



    Traurig war das Schicksal der Müllerfamilien in der Zeit des Kommunismus, denn mittelständische und wohlhabende Bauern wurden in Zeiten der Zwangskollektivierung generell als Ausbeuter“ gebrandmarkt, enteignet und politisch verfolgt. Ihren Kindern wurde der Zugang zum Universitätsstudium verweigert. So wurde die Tradition zu einer überlieferten Geschichte. Dorel Marc plant, seine Forschungen in Zukunft auch auf andere Landkreise und Regionen auszuweiten:



    Es wäre gut, wenn diese Forschung fortgesetzt wird sie und dadurch hilft, das Schicksal dieser Müller zu beleuchten, die wichtige Wirtschaftsakteure in ihrer jeweiligen Gemeinschaft und über ganz Rumänien verteilt waren — nicht allein in Siebenbürgen, sondern auch in der Walachei, der Moldau und im Banat — kurzum überall, wo es wichtige Flüsse und Hydraulik-Kenntnisse gab.“



    Der Forscher möchte die traditionellen Bauerntechniken ferner zu einer echten Attraktion für Touristen werden lassen.



    Es wäre schön, wenn die Touristen sehen könnten, wie Weizenmehl und Maismehl mit den traditionellen Mühlen gewonnen wurden, wie die Samen zerkleinert wurden, um Öl zu gewinnen, wie die Wolle nur mit Hilfe dieser Zentrifugalkraft gewaschen wurde, ohne Waschmittel, ohne die Umwelt zu verschmutzen. Wer wei‎ß? Vielleicht werden die Ethnologen in Zukunft mehr in Wiederbelebung einiger traditioneller Handwerke eingebunden, denn es gibt solche Initiativen von Menschen, die noch an Traditionen festhalten und einige Handwerke wiederbeleben wollen. Es ist gut, sich vor Augen zu halten, dass dies nach wissenschaftlichen Kriterien geschehen sollte, um ihre Authentizität zu bewahren.“



    Im Laufe der Zeit haben sich Mühlen und Müllerei verändert, so dass nach 1990 in einigen ländlichen Ortschaften mechanisierte, elektrische Mühlen zum Einsatz kamen, vor allem in landwirtschaftlichen Produktionsgenossenschaften. Aber so wie das selbstgebackene Brot in der modernen Welt immer seltener wird, nutzen die dörflichen Haushalte die Mühlen immer weniger zum Mahlen von Mehl oder Getreide und mehr zum Füttern der Nutztiere.

  • La meunerie traditionnelle. Une activité en voie de disparition

    La meunerie traditionnelle. Une activité en voie de disparition

    Il y a près d’un siècle, rien que dans le bassin supérieur de la rivière Mureş, on recensait 367 installations hydrauliques paysannes. Aujourd’hui, il n’en reste que trois, conservées dans les musées ethnographiques de Reghin et de Sibiu. Grâce au travail du chercheur Dorel Marc, spécialiste en ethnographie et en art traditionnel au Musée départemental de Mureş, on a récupéré non seulement des moulins, mais aussi scieries, meurtriers, foulons, batteuses, cardes à laine et bien d’autres objets. Les résultats de ses recherches, Dorel Marc les a réunis dans l’ouvrage intitulé « Civilisation technique traditionnelle et industries paysannes. Installations hydrauliques dans la région de Mureş, au milieu du XXe siècle ». Selon l’auteur, cette étude nous aide à découvrir le rôle complexe du meunier dans la vie du village :


    « Ce savoir-faire, qui, au bout de plusieurs siècles de pratique, allait devenir une véritable industrie traditionnelle, on peut encore le voir dans les grands musées en plein air de Roumanie. Et là je me réfère au Musée Astra, de Sibiu, au Musée du village Dimitrie Gusti, de Bucarest, au Musée du Maramureş, de Sighetu Marmatiei. Dans le comté de Mureş, à Reghin, on peut admirer maints témoignages de la civilisation et de la culture traditionnelles. Malheureusement, les différentes installations hydrauliques, dont moulins, scieries, presses, foulons, tout cela c’est du passé, aujourd’hui. Un passé qui renvoie à nos grands-parents. Ces grandes réalisations de technique traditionnelle, qui témoignent de l’ingéniosité des paysans peuvent toujours inspirer les grands ingénieurs contemporains. »



    Au tout début, il y avait les petits moulins à main. Ensuite, au Moyen Âge, l’homme a appris à se servir de la force des eaux pour mettre en marche des engrenages. Les moulins se sont beaucoup développés, d’abord sur les domaines des boyards. Avec le temps, les paysans ont également acquis le droit d’en posséder. Dorel Marc, qui a mené ses recherches notamment dans les contrées de Mureş et des Târnave, en Transylvanie, nous a fait part de quelques-uns de ses constats.


    « En 1956, le Conseil d’Etat des Eaux de l’époque a dressé l’inventaire des moulins fonctionnels dans la zone. On en comptait 400, dont 236 à roue hydraulique. Parmi ces derniers, 55 avaient 2, 3 ou 5 roues. Mais au-delà de ces statistiques, il faut regarder la meunerie comme un phénomène non seulement économique, mais aussi social, le rôle du meunier étant très important dans la communauté rurale d’antan. (…) Dans de nombreux foyers paysans, il y avait de véritables ensembles d’installations techniques traditionnelles. Cela veut dire qu’un seul et même bief, qui amenait l’eau à la roue du moulin, servait aussi à actionner des scieries, où l’on coupait le bois nécessaire à la construction, mais aussi à mettre en marche les meurtriers, les foulons, les presses. Il faut dire que les presses à huile étaient nombreuses dans cette région. Donc, en plus du fait que le moulin fournissait la farine de blé et de maïs pour le pain quotidien ou la polenta, ces installations complexes avaient aussi d’autres utilisations dans les foyers paysans. »


    Le mécanisme de broyage consiste en deux meules – l’une mobile, l’autre fixe. On les désigne aussi par les termes de courante et respectivement de gisante ou dormante. C’est la meule courante qui, en tournant, fait broyer les grains de blé ou de maïs. Comme la mouture diffère selon qu’il s’agit de blé ou de maïs, un séparateur ou une vis servait à soulever la pierre courante autant que nécessaire pour obtenir la granulation souhaitée. La force de l’eau, qui entraînait la grande roue en bois de l’extérieur, était transmise au mécanisme guidant la pierre mobile à l’aide de grandes courroies, fabriquées d’abord en cuir, et ensuite en caoutchouc.


    Sous le communisme, les familles de meuniers ont eu un sort malheureux. Considérés comme étant des paysans aisés, les meuniers ont été persécutés, alors que leurs enfants se sont vu interdire l’accès dans les établissements d’enseignement supérieur. Dorel Marc, ethnologue au Musée départemental de Mureş, compte approfondir ses recherches :


    « Il serait bon de poursuivre ces recherches liées au destin des meuniers, que l’on rencontrait jadis dans toutes les provinces historiques du pays, en Munténie, en Olténie, en Moldavie ou au Banat, partout où ce réseau hydraulique existait. Les meuniers ont toujours constitué une catégorie à part au sein des communautés. »


    Dorel Marc souhaiterait même que ces éléments traditionnels soient mis en valeur en tant qu’attractions touristiques :


    « Ce serait formidable si, grâce aux réseaux touristiques, les visiteurs pouvaient voir comment fonctionne un moulin, comment on pressait les graines pour en obtenir de l’huile. Ils pourraient également découvrir la technique ancienne des tourbillons, permettant de laver les tissus de laine ou la bure, à l’aide de la seule force centrifuge, sans détergents et sans polluer l’environnement. Qui sait, peut-être qu’à l’avenir il y aura une meilleure cooptation des ethnologues dans les actions visant à faire revivre certains métiers artisanaux. Heureusement qu’il existe encore des passionnés des traditions qui ont des initiatives en ce sens. Toutefois, il faudrait bien garder à l’esprit la nécessité de procéder de manière scientifique, pour éviter le risque de s’éloigner de l’authenticité. »



    Au fil du temps et au gré des changements, les moulins et le métier de meunier se sont adaptés. Après 1990, des moulins électriques mécanisés, utilisés auparavant par les coopératives de production agricole, ont fait leur apparition dans certaines communes. Pourtant, comme le pain fait maison devient de moins en moins courant, les villageois vont de moins en moins souvent chez le meunier. En plus, quand cela leur arrive, c’est moins pour la farine de blé ou de maïs qu’ils se rendent au moulin, mais plutôt pour se procurer des blés broyés servant à nourrir le bétail. (Trad. Mariana Tudose)



  • Retour sur scène pour les artistes de Sibiu

    Retour sur scène pour les artistes de Sibiu

    Après
    une pause de presque 3 mois, lorsque les théâtres ont été fermés partout en
    Roumanie sur toile de fond de la hausse du nombre des cas d’infection au
    coronavirus, les comédiens du Théâtre pour enfants et jeunes Gong, de Sibiu, reviennent
    sur scène. Leur première proposition au jeune public de cette ville transylvaine
    sise au cœur de la Roumanie est « Le rêve d’Hermann », mise en scène par
    Eliza Pauna, un spectacle musical qui invite les spectateurs à un voyage
    imaginaire dans leur propre ville.






    Le retour des artistes sur scène a été un moment plein d’émotion
    et d’enthousiasme, dit Adrian Tibu, le directeur du théâtre Gong de Sibiu :
    « Nous espérons que cette année sera bienveillante avec nous tous. Nous
    sommes très heureux d’avoir commencé cette année sur les planches, devant un
    public, on est très enthousiastes, et la joie de la rencontre a été d’autant plus
    forte qu’il s’agit d’une première. Nous avons réussi à offrir aux petits une
    nouvelle occasion de découvrir le théâtre d’animation, évidemment dans le strict
    respect des mesures sanitaires. Les réactions ont été des meilleures. « Le
    rêve d’Hermann » est un spectacle musical composé par Charlie Fălămaș, qui y met
    aussi sa casquette d’acteur. C’est une sorte de déclaration d’amour pour cette
    ville charmante, avec ses maisons anciennes, sa Grand Place, son Palais Brukenthal.
    Le tout est illustré à l’aide des dessins réalisés par l’artiste Dan Perjovski.
    Par ailleurs, il est vital pour nous de jouer devant un public, c’est notre
    raison d’être en tant que théâtre d’une communauté qui se veut une chronique
    vivante de ce qui se passe autour de nous. Nous avons également préparé un
    autre spectacle, « Gulliver », qui est une adaptation de Leta Popescu d’après
    le texte homonyme de Gellu Naum. Cela a été possible puisque l’année dernière
    nous avons repensé notre programmation, l’adaptant au contexte actuel. Par exemple
    « Le rêve d’Hermann » est un tout petit spectacle, avec seulement 3
    acteurs sur scène, histoire de pouvoir garder la distanciation sociale pendant
    les répétitions et de respecter toutes les normes imposées pour que tout le
    monde se sente en sécurité. »








    Hermann, le protagoniste
    du spectacle, est un garçon de 8 ans qui se heurte à toutes les difficultés d’un
    enfant de son âge : l’école est trop difficile, le temps ne lui suffit
    plus pour jouer, il est souvent réprimandé par ses parents et ses profs car
    tout le monde veut le changer, alors que lui, il ne veut que rester le même
    enfant rêveur et drôle. L’imagination est donc un des super-pouvoirs d’Hermann,
    si bien qu’un banal chemin vers l’école devient toute une aventure, où le
    garçon arrive à sauver ses parents, ses professeurs et même la ville tout
    entière.






    Eliza Pauna, qui signe la
    mise en scène du spectacle et qui y joue aussi, ajoute : « Cela fait
    longtemps que j’ai eu l’idée de ce spectacle. Hermann est un enfant qui joue en
    route vers l’école en s’imaginant toute sorte de choses : qu’il est quelqu’un
    d’autre, que les maisons lui parlent. C’est un garçon qui déborde d’imagination.
    C’était amusant de travailler sur ce spectacle avec Daniel Chirila. Mais vu qu’il
    ne dure que 55 minutes, il a fallu renoncer à certaines choses prévues
    initialement. Par ailleurs, nous avons voulu absolument intégrer les dessins de
    Dan Perjovski dans notre production, même si notre public cible est très jeune
    et ne le connaît pas. Les enfants ne savent pas encore qu’il est un des
    artistes et dessinateurs roumains les plus importants. Mais c’est ainsi que le
    spectacle lance plus d’interrogations. Après le spectacle, les enfants sont
    invités à exprimer leurs opinions sur un mur. Et nous n’avons pas été surpris du
    tout de voir qu’ils ont écrit des messages concernant leur école, leurs enseignants,
    leur temps libre – soit les mêmes sujets dont on parle dans le spectacle. Je
    suis ravie d’avoir intégré l’équipe du théâtre Gong grâce à ce scénario adapté
    à la ville de Sibiu. Sous peu, je jouerai aussi le rôle du Renard dans le
    spectacle « Le Petit prince », d’après Antoine de Saint-Exupéry, mis
    en scène par Bobi Pricop. »








    En attendant, la petite marionnette Hermann continue à exprimer
    sur scène les angoisses des petits qui ne veulent pas encore grandir mais qui
    doivent quand même s’adapter à la vie réelle. Une invitation pour les enfants à
    exprimer leurs besoins et pour les adultes à réfléchir davantage sur l’essentiel
    de l’enfance. (trad. Valentina Beleavski)

  • January 20, 2021 UPDATE

    January 20, 2021 UPDATE

    CORONAVIRUS – The Bucharest government on Wednesday passed a normative act under which new groups of people are included in the second stage of the anti-Covid vaccination campaign, currently under way. Thus, the homeless, people with disabilities and the persons assisting them, sailors and workers on maritime platforms, members of the diplomatic missions and athletes taking part in international competitions are included in stage 2 of the vaccination campaign, alongside people aged over 65, chronic patients and employees working in key-sectors. Stage 3A of the immunization campaign has also been introduced, to include essential staff, especially from the private sector, PM Florin Citu announced. Since the onset of the coronavirus pandemic, more than 700,000 cases of Covid-19 have been confirmed across the country and 635,000 patients have recovered. The total death toll has reached 17,485. About 1,000 patients are in ICUs. The capital Bucharest is in the yellow scenario again, with an infection rate smaller than 3 per thousand inhabitants, for the first time since last October.



    INAUGURATION DAY — The Democrat Joe Biden took the oath of office in Washington DC and became the 46th US president. “Today we celebrate the triumph not of a candidate but of a cause: the cause of democracy…At this hour, my friends, democracy has prevailed,” Biden said in his speech. He made an appeal for unity and for the rejection of a culture in which facts are manipulated and even invented. He also observed a minutes silence in memory of the people who died from Covid-19. The Republican Donald Trump, who ended his controversial mandate, had left the White House hours before, without first welcoming his successors. 25 thousand military had been dispatched for the inauguration on the empty streets of Washington DC, a city highly affected by the coronavirus pandemic, and following the violence at the Capitol two weeks ago. Commentators say that no other president in the modern history of the US had to deal with so many crises upon taking over his mandate as Biden: the coronavirus pandemic, economic emergencies, racial disputes and the challenge of reuniting a nation that had been unable to agree on the candidate who won the elections.



    PROTESTS— The protests organized by Cartel Alfa – one of the main trade unions in Romania — continued on Wednesday, with the picketing of the Finance Ministry in Bucharest. On Tuesday, the trade unionists expressed their discontent at the headquarters of the ruling coalition parties, where their representatives met with the Liberal leader Ludovic Orban the leader of the USR-PLUS Alliance, Dan Barna. Their main demands are: a decent minimum wage, fair pensions, quality public services, unblocking collective bargaining, correct taxation and the correct application of legislation. According to Deputy Prime Minister Dan Barna, part of the demands could be resolved in the coming period, others must be considered in the context of an economy in crisis, which was generated by the Covid-19 pandemic and of a budget that should fall into the deficit of 7% of GDP.



    SIBIU – The city of Sibiu, in central Romania, was included, for the second consecutive year, on the list of 20 best European tourist destinations by the European Best Destinations Association. The competition for establishing the top will take place between January 20 and February 10. The historical center, ways of spending time in the open, the region’s gastronomy and the trekking possibilities in the area are seen as the city’s strong points. In 2020, Sibiu was ranked 6th in the classification, ahead of Paris, Rome and Cork.



    MOLDOVA – The President of the Republic of Moldova, Maia Sandu, paid a two-day visit to Brussels, where she had meetings with the heads of the main European institutions, as well as with members of the Unions executive and parliament. During the meetings, she highlighted the priorities of her mandate — especially fighting corruption, speeding up of access to the COVID-19 vaccine for doctors and front-line healthcare workers, stepping up economic cooperation, gaining support for farmers and small and medium-sized enterprises. (Translated by E.E.)


  • Hermannstädter Kinder- und Jugendtheater nimmt Aufführungen mit Publikum wieder auf

    Hermannstädter Kinder- und Jugendtheater nimmt Aufführungen mit Publikum wieder auf

    Nach einer fast dreimonatigen Pause kehren die Darsteller des Kinder- und Jugendtheaters Gong“ in Hermannstadt wieder auf die Bühne zurück. Die Aufführung Hermann träumt“ in der Regie von Eliza Păuna, nach einer Bearbeitung von Daniel Chirilă, war die erste Produktion, die dem Publikum präsentiert wurde. Wir sprechen über diese Premiere mit dem Theaterintendanten Adrian Tibu und mit der Schauspielerin Eliza Păuna, die die Aufführung inszenierte. Adrian Tibu:



    Wir hoffen, dass 2021 für das Theater anders sein wird. Wir sind sehr glücklich, dass wir vor unserem treuen Publikum auftreten durften, wir sind sehr aufgeregt, und die Freude des Wiedersehens ist umso grö‎ßer, als wir über eine Premiere sprechen. Die Kinder hatten die Möglichkeit, sich mit dem Animationstheater erneut zu treffen, natürlich unter der strengen Einhaltung aller Corona-Regelungen, und die Reaktionen haben unsere Erwartungen überschritten. »Hermann träumt« ist eine musikalische Aufführung, Charlie Fălămaş ist sowohl Schauspieler als auch Komponist in dieser Produktion, die eine urbane Liebeserklärung an unsere Stadt, Sibiu, darstellt. Es ist für uns besonders wichtig, vor dem Publikum aufzutreten, das ist unser Auftrag als Theater einer Gemeinschaft — wir wollen eine lebendige Chronik dessen sein, was um uns herum geschieht. Die beiden Aufführungen, die dem Publikum präsentiert werden, »Hermann träumt« und »Der grö‎ßte Gulliver«, eine Adaption von Leta Popescu nach dem gleichnamigen Text von Gellu Naum, können zum Glück mit Publikum auf die Bühne gebracht werden, weil wir im letzten Jahr unser Programm neu gestaltet haben, um es an den Kontext anzupassen. Und »Hermann träumt« ist eine kleine Aufführung, mit nur drei Schauspielern auf der Bühne, also konnten wir während der Proben Abstand halten, die Schauspieler trugen Masken, wir haben die Corona-Regelungen eingehalten, damit alle sicher sind.“



    Hermann, die Hauptfigur der Aufführung, ist ein 8-jähriger Junge, der alle typischen Sorgen eines Kindes in seinem Alter hat: Die Schule scheint ihm zu schwer, er hat nicht genug Zeit zum Spielen und wird ständig von Eltern und Lehrern getadelt, weil auf ihn einwirken wollen, er aber das gleiche verträumte und verspielte Kind bleiben will. Phantasie ist eine von Hermanns Superqualitäten, und so wird ein banaler Schulweg zu einem Abenteuer, in dem Hermann die Rolle des Retters für Eltern, Lehrer und sogar die ganze Stadt spielt. Die Schauspielerin Eliza Păuna, Regisseurin der Aufführung, sagt dazu:



    Die Idee für diese Aufführung hatte ich schon lange. Hermann ist ein Kind, das auf dem Schulweg spielt und sich alles Mögliche einbildet, dass er jemand anderes ist, dass die Ampeln in der Stadt und die berühmten Hermannstädter Häuser mit Dachaugen mit ihm sprechen — kurzum, er ist ein Kind mit einer gro‎ßen Einbildungskraft. Es hat Spa‎ß gemacht, mit Daniel Chirilă an der Aufführung zu arbeiten, aber da sie nur 55 Minuten dauert, mussten wir auf einiges von dem verzichten, was wir uns vorgenommen hatten. Andererseits wollten wir die Zeichnungen von Dan Perjovschi in die Aufführung integrieren, obwohl unser Publikum, ich meine die Kinder, nicht wissen, wer Dan Perjovschi ist, sie wissen nicht, dass er einer der wichtigsten rumänischen bildenden Künstler ist. Aber auf diese Weise wirft die Aufführung viele Fragen auf. Und nach der Aufführung gibt es für die Kinder im Foyer eine Wand, auf der sie ihre Gedanken ausdrücken können. Wir waren überhaupt nicht überrascht, zu sehen, dass viele von ihnen Botschaften geschrieben haben, die mit Schule, Lehrern, Freizeit zu tun haben, Themen, die auch in der Aufführung vorkommen. Ich bin froh, dass ich dank dieses Drehbuchs, das an die Stadt Sibiu, die ich sehr liebe, angepasst ist, zum Gong-Theater gekommen bin. Au‎ßerdem bin ich jetzt auch Schauspielerin des Gong-Theaters, und wenn es gut läuft, werden Sie mich bald in der Rolle des Fuchses in der Aufführung »Der kleine Prinz« nach Antoine de Saint-Exupéry, in der Regie von Bobi Pricop sehen.“



    In weiteren Rollen sind Raluca Răduca, Adrian Prohaska und Lucia Barbu zu sehen, das Bühnenbild der Inszenierung unterzeichnet Romulus Boicu.

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    La città di Sibiu, tra le migliori 20 destinazioni turistiche nel 2021

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