Tag: ski

  • Poiana Braşov

    Poiana Braşov

    Alors que l’actualité est dominée par des masques et des
    tests de dépistage de la Covid-19, une station de ski roumaine réussit à
    s’adapter et à rester ouverte même si elle est en zone rouge en raison de la
    propagation du coronavirus. Il s’agit de Poiana Brasov, qui a accueilli cet
    hiver même une compétition de ski alpin, la SES CUP 2021, réunissant quatre
    jours durant quelque 80 sportifs de nombreux pays : Liban, Lituanie,
    Bulgarie, Bosnie et Herzégovine, Slovaquie, Hongrie et Roumanie. Toutefois, la
    pandémie a marqué cette édition du concours, qui a vu le nombre de compétiteurs
    baisser d’une manière significative. Poiana Brasov a réussi à accueillir cette
    compétition grâce notamment à ses capacités d’organisation ainsi qu’à son
    infrastructure sportive et touristique très développée.


    Poiana Brasov est une des destinations de montagne les
    plus exclusivistes de Roumanie, et aussi la station de ski la plus ancienne du
    pays, avec une histoire de plus d’un siècle. En effet, Poiana Brasov
    accueillait la première compétition de ce genre en 1909. Nommée en allemand
    Schulerau, Poiana Brasov fait partie du comté de Brasov, étant située dans le
    centre de la Roumanie, en Transylvanie.


    Passant en revue l’historique des compétitions organisées
    à Poiana Brasov, précisons qu’en 1951elle a accueilli l’Universiade
    d’hiver, compétition internationale universitaire multisports organisée par la
    Fédération internationale du sport universitaire (FISU). Ce fut à cette
    occasion qu’a été construite la première remontée mécanique et que les
    premières pistes furent aménagées. Un autre moment important a été le Festival
    olympique de la jeunesse européenne de 2013, lorsque les pistes de ski ont été
    à nouveaux étendues, portant la superficie du domaine skiable à 80 hectares.
    Les installations de transport sur câble ont également été modernisées et les
    pistes ont été équipées de nouveaux canons à neige. Poiana Brasov est désormais
    l’unique station de ski du pays à bénéficier de canons à neige fonctionnels
    tout au long de la saison. Par conséquent, dès que le mercure des thermomètres
    tombe en dessous de zéro degrés, les pistes peuvent être recouvertes de neige
    artificielle et la saison peut déjà commencer, en l’absence même de chutes de
    neige naturelles.


    Poiana Brasov possède une douzaine de pistes de ski à
    différents niveaux de difficulté. Les débutants sont invités à découvrir la
    glisse sur les pistes Bradul et Stadion, alors que les skieurs chevronnés
    peuvent essayer les pistes Lupului, Drumul Rosu, Slalom, Subteleferic et
    Ruiului. L’école de ski de Poiana Brasov a une tradition de pas moins de 40
    ans, dispose de 80 moniteurs de ski et 40 instructeurs de snowboard. Il sont
    tous formés selon les normes en vigueur, ils sont certifiés et parlent
    l’allemand et l’anglais.


    Vlad, un jeune moniteur
    de ski, explique pourquoi ça vaut la peine d’y aller pour faire du ski : « Parce que c’est la meilleure station du pays du
    point de vue administratif et parce qu’elle est sise au cœur de la
    Transylvanie. Toutes les pistes sont praticables à l’heure où l’on parle, le
    paysage est superbe, nous avons une journée ensoleillée et de beaucoup de bonne
    humeur. »



    Et c’est également à Poiana Brasov que les établissements
    touristiques sont des plus hauts niveaux. Il y a de nombreux hôtels de luxe
    avec des SPAs et des restaurants gastronomiques, mais aussi des pistes de luge et
    même une patinoire olympique. Ecoutons l’invitation que nous a lancée Vlad, moniteur
    de ski à Poiana Brasov : « On vous attend nombreux pour faire du ski
    à Poiana Brasov ! Les pistes sont merveilleuses, tout comme la météo. »



    Sachez aussi que
    Poiana Brasov organise depuis trois ans déjà deux compétitions
    nationales : le trophée des enfants FIS et la SES Cup. C’est sans aucun
    doute une nouvelle chance pour le ski alpin en Roumanie.


  • Attractions touristiques du département de Harghita

    Attractions touristiques du département de Harghita

    Madame, Monsieur, cette semaine on vous invite à partir à la découverte du comté de Harghita (centre), une destination étonnante tant par la beauté de la nature que par les activités touristiques inédites, pour toute la famille. Nous allons nous promener sur les bords des lacs Rouge et Sainte Anne, nous allons descendre dans les tréfonds de la terre lors d’une visite de la Mine de sel de Praid, nous allons faire le tour des monuments historiques, tout en profitant des eaux thermales aux propriétés curatives. Que vous planifiiez des vacances de quelques jours ou de quelques semaines, Harghita ne va pas vous décevoir. Pour plus de détails, écoutons Szabó Károly, directeur exécutif de l’Association de développement intercommunautaire Harghita. « Le département de Harghita est une région montagneuse, d’une grande beauté, au climat montagnard continental et qui s’étend sur 6 600 km carrés. Ses paysages et ses attractions touristiques sont uniques en Europe. Et je pense notamment au lac Sainte Anne ou à la Mine de sel de Praid. S’y ajoutent le lac Rouge, les Gorges du Bicaz, la ville d’eaux de Băile Tuşnad, le lieu de pèlerinage catholique Şumuleu Ciuc, la station balnéaire de Borsec ou la commune de Corund, connue pour sa poterie. Autant de destinations très développées du point de vue touristique et qui accueillent chaque année des centaines de milliers de vacanciers. S’y ajoutent d’autres localités telles Toplița, Zetea ou Ordoheiu Secuiesc, entrées dernièrement dans le circuit touristique. »

    Surnommée la « Petite Suisse », la ville d’eaux de Băile Tuşnad attend les vacanciers qui peuvent bien profiter des bénéfices des eaux thermales riches en minéraux, de l’air pur de la montagne et de la beauté de la nature. Autant d’ingrédients qui servent à mieux soigner différentes affections cardiaques, digestives, intestinales, motrices ou endocriniennes. Pilbath Attila, manager de la destination d’écotourisme Băile Tuşnad, vous y invite :« Une fois arrivés à Băile Tuşnad, le vacancier devrait partir à la découverte du paysage magnifique et des aires protégées qui ont valu à la station l’obtention d’un certificat d’écotourisme. Nous lui recommandons de visiter également le lac Sainte Anne, le seul lac d’origine volcanique de toute l’Europe du sud-est. Les touristes pourront observer aussi la faune endémique, notamment les plantes insectivores qui aiguisent leur curiosité, emprunter des sentiers thématiques ou profiter des bénéfices des eaux thermales et des mofettes. Les possibilités d’hébergement sont multiples, tout comme les loisirs. Je mentionnerais à titre d’exemple la piscine méso thermale, récemment rénovée avec des fonds européens pour atteindre les normes internationales et pouvoir intégrer le circuit touristique. Pas très loin, un sentier thématique facilement accessible permet aux touristes de se rendre dans la Réserve naturelle de Tinovul Mohoș. A part tout ce que je viens de mentionner, Băile Tuşnad doit sa célébrité au nombre important d’ours qui vivent dans la région. Même si de temps en temps il arrive qu’un exemplaire rôde aux alentours de la station, le plus sûr est de les observer d’un observatoire lors d’une visite guidée. »


    Avant de quitter Tuşnad pour continuer notre périple au comté de Harghita, précisons qu’en hiver, la station propose aux skieurs débutants une piste de 500 mètres de long, dotée d’une remontée mécanique et de canons à neige. Ceci dit, redonnons la parole à Szabó Károly, directeur exécutif de l’Association de développement intercommunautaire Harghita pour continuer notre tour. Première halte : la mine de sel de Praid. « La mine de sel de Praid attire chaque année cinq à six cent mille touristes. C’est toute une construction en sel. Pour vous faire une idée, imaginez que vous entrez dans une cathédrale longue de quelques centaines de mètres carrés, haute de cent mètres, et dont les murs et le plafond sont entièrement en sel. Une fois ressortis à la surface, on vous invite à découvrir le lac Rouge et les Gorges du Bicaz avec les rapides qui creusent les parois de la montagne. Pour une image plus complète de cette région, il convient de préciser que 82% de ses habitants sont d’origine magyare. On a donc affaire à une zone culturelle unique en Roumanie, qui propose des coutumes et des plats complètement différents de ce que l’on trouve dans le reste du pays. Pour les touristes passionnés d’histoire, il existe à Harghita de nombreux temples et églises, comme par exemple l’église fortifiée de Dârjiu, inscrite au patrimoine de l’UNESCO. Et puisqu’on parle religion, il convient de mentionner le lieu de pèlerinage de Șumuleu Ciuc qui a reçu en 2019 la visite du Pape François. Le département de Harghita recense quelque 600 structures d’hébergement classées qui en été s’avèrent parfois insuffisantes par rapport au nombre de vacanciers. »

    En été, les amateurs de tourisme d’aventure pourront s’amuser à faire de la luge sur herbe sur deux pistes spécialement aménagées, l’une à Borsec et l’autre à Lunca de Sus. Pour vous faire une idée comment fonctionne une telle installation, mais aussi pour apprendre quoi faire d’autre une fois dans cette région, téléchargez l’application « Visit Harghita » ou rendez-vous sur le site homonyme. Szabó Károly, directeur exécutif de l’Association de développement intercommunautaire Harghita, explique : « On fait la promotion de la région par la marque Visit Harghita’ Visitez Harghita. Une fois sur notre site visitharghita.com, vous allez trouver tous les objectifs que nous considérons importants, auxquels s’ajoute une liste des maîtres artisans de la région. Ceux-ci continuent à faire vivre des métiers qui perdurent de nos jours encore, tels celui de maréchal-ferrant ou de potier. N’oublions pas les coups de cœur de la gastronomie locale, tels le kürtös kalács, sorte de rouleau de pâte briochée, enrobé de noix concassées et de cannelle. Même si normalement le département de Harghita est plutôt à l’abri du tumulte touristique, il arrive qu’au moins une fois par an, la région soit prise d’assaut par les trois ou quatre cent milles pèlerins qui se rendent à Şumuleu Ciuc. Un autre événement qui réunit de dizaines de milliers de touristes est le Festival d’été Tusványos. »

    Fondée par les communautés locales, l’Association de développement intercommunautaire Harghita a plusieurs projets d’avenir, comme l’indique Szabó Károly, son directeur exécutif, qui précise :« Sur la liste des membres de notre association figurent 45 mairies locales qui soutiennent toutes le tourisme. Malgré la période actuelle, on a lancé un projet de tourisme familial qui regroupe 52 structures d’hébergement et de restauration certifiées en ce sens. On voudrait aussi élargir la Via Maria, un trajet de pèlerinage de 1 400 kilomètres, au départ d’Autriche et qui arrive aussi bien à Şumuleu Ciuc qu’à Piatra Neamţ et en Bucovine. Par ailleurs, en l’absence de cars pleins de touristes et pour donner un coup de main aux guides sur place, on leur a proposé de télécharger leurs programmes touristiques sur notre site. Du coup, en deux clics, vous pouvez accéder à 96 programmes de visite, avec descriptifs, photos, tarifs et numéros de contact pour de prochains séjours. »

    On ne saurait quitter le comté de Harghita sans une visite au Parc de la Mini Transylvanie. Une occasion d’admirer, sur des maquettes, la diversité architecturale de la Transylvanie pluriculturelle. L’exposition renferme les maquettes des plus importants édifices architecturaux de la région, dont plusieurs font partie du patrimoine mondial de l’UNESCO.

  • February 19, 2021 UPDATE

    February 19, 2021 UPDATE

    COVID-19 Romania reported 2,712 new SARS-CoV-2 cases in the last 24 hours, and 79 COVID-19 related deaths. Nearly 950 patients are in intensive care. The immunisation programme continues, at a rate of 40,000 vaccine doses daily. According to the National Vaccination Coordination Committee, the total number of doses used stands at roughly 1.3 million, with over 750,000 people immunised since the start of the campaign on 27th December.



    AID The Republic of Moldova Friday received humanitarian aid from Romania, consisting in medical equipment and personal protection equipment to help fight the COVID-19 pandemic. According to the Moldovan Presidency, the donation is worth around 2.3 million euro. The official reception ceremony was attended by Moldovas president Maia Sandu, interim PM Aureliu Ciocoi, the Romanian foreign minister Bogdan Aurescu and other officials. The EU Ambassador to the Republic of Moldova, Peter Michalko, emphasised that Bucharests help is vital.



    BUDGET The Supreme Defence Council convening in Bucharest today in a meeting chaired by president Klaus Iohannis approved the draft 2021 budgets for national security institutions. In order to pass the state budget, the government needed a decision from the Supreme Defence Council with respect to the budget of relevant institutions. Also on Friday the Cabinet held a meeting to approve the state budget and social security budget bills for this year. On Thursday the cabinet had passed an emergency order scrapping a planned pension increase and the holiday vouchers for this year, and granting students a 50% public transport subsidy instead of 100% as it was before. The Liberal PM Florin Cîţu said the budget deficit target remains 7.16%, and that special attention will be paid to investments.



    HEATING Mintia thermal power plant, part of the Hunedoara Power Compound in western Romania, was shut down over a coal shortage, which means that around 4,500 flats in Deva as well as public institutions in that town no longer receive heating. This comes amid protests at the coal mines in the Jiu Valley area, where workers are unhappy with delays in salary payments. It is for the 4th time in 6 months that the thermal power plant is not operational for lack of fuel. The energy minister Virgil Popescu said there are short-term solutions for the problems in Hunedoara, but that a long-term plan is also necessary.



    SENTENCE The businessman Ioan Niculae Friday returned from Italy to Romania and turned himself in, after receiving a final 5-year prison sentence from the Bucharest Court of Appeals, for influence peddling and inciting money laundering and tax evasion. According to prosecutors, in 2008 and 2009, his company declared fictitious financial operations to dodge taxes. The state incurred losses of over 2.2 million euro. Niculae already served another prison sentence in a corruption-related case in 2015.



    SKI The Japanese athlete Ryoyu Kobayashi Friday won the Ski Jumping World Cup leg held in Râşnov (central Romania), after the Norwegian Halvor Egner Granerud, the original winner, was disqualified. Kobayashi won his second competition this season and the 18th in his career, with jumps of 94 m and 98.5 m. Next came Kamil Stoch, of Poland, winner of this years Four Hills Tournament, followed by Karl Geiger (Germany). Granerud tops the overall World Cup standings after 22 legs. Another Japanese athlete, Sara Takanashi, won the womens competition in Râşnov, also held on Friday. A mixed team event is scheduled on Saturday. (tr. A.M. Popescu)

  • 19.02.2021 (mise à jour)

    19.02.2021 (mise à jour)

    Défense — Le Conseil suprême de défense de la Roumanie, réuni ce vendredi, à Bucarest, sous la présidence du chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a accordé un avis favorable aux propositions de budget 2021 pour les institutions du domaine de la sécurité nationale. Afin d’élaborer le budget de l’Etat, le gouvernement avait besoin du feu vert du Conseil au sujet des enveloppes allouées aux institutions chargées de la sécurité nationale. Jeudi, le gouvernement a adopté une ordonnance d’urgence conformément à laquelle il a plafonné les pensions de retraite, a supprimé les chèques vacances cette année et a remplacé la gratuité sur les moyens de transport accordée aux élèves et aux étudiants par une réduction de 50% sur les prix des billets. Le premier ministre roumain, Florin Cîţu, a déclaré que la nouvelle construction budgétaire repose sur une cible de déficit de 7,16% du PIB, et qu’une attention accrue serait accordée aux investissements.



    Coronavirus — 2 712 nouveaux cas de contamination au SARS-CoV-2 ont été enregistrés ces dernières 24 heures en Roumanie sur un total de plus de 33 mille tests effectués au niveau national, a annoncé vendredi le Groupe de communication stratégique. Depuis jeudi, le bilan des décès s’est alourdi de 79 morts des suites de la Covid-19, tandis que près de 7 000 personnes contaminées sont hospitalisées dont 949 en soins intensifs. Depuis le début de la pandémie en Roumanie, le nombre total de cas de contamination approche les 750 000 dont 90% des personnes ont guéri. Par ailleurs, la campagne de vaccination se poursuit en Roumanie, où le nombre de doses administrées chaque jour approche les 40 000. La plupart des personnes immunisées jusqu’à présent, en Roumanie, se sont vu administrer le vaccin produit par Pfizer/BioNTech, une partie – celui de Moderna et depuis le 4 février, on utilise aussi celui d’AstraZeneca.



    Humanitaire — La République de Moldova a reçu, ce vendredi, l’aide humanitaire fournie à titre gracieux par la Roumanie voisine, consistant en équipements médicaux et de protection pour lutter contre la pandémie de Covid-19. Selon un communiqué de presse publié sur le site de la Présidence de Chişinău, le don, d’une valeur totale de 2,3 millions d’euros, consiste en 1,5 millions de masques, 100 000 masques FFP3, 100 000 combinaisons et 100 000 gants à usage unique. A la cérémonie publique de remise ont pris part la présidente de l’Etat moldave, Maia Sandu, et le premier ministre par intérim, Aureliu Ciocoi, le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu et d’autres responsables. L’ambassadeur de l’UE en République de Moldova, Peter Michalko, a souligné, en roumain, que l’aide de Bucarest était vitale. Le ministre Bogdan Aurescu a assuré que la Roumanie considérait la République de Moldova une priorité absolue et que Bucarest soutiendrait toujours son cheminement vers l’UE et les projets qui rapprocheront ce pays de l’Union par la Roumanie. Cette nouvelle aide est destinée aux citoyens de la République de Moldova et fait partie du paquet de soutien présenté publiquement par le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, à l’occasion de sa visite officielle à Chişinău, le 29 décembre dernier.



    Brâncuși — En Roumanie, le 19 mars, c’est la Journée Constantin Brâncuși. Les 145 ans écoulés depuis la naissance du célèbre sculpteur roumain est célébrée dans des musées, théâtres et espaces ouverts à travers le pays. A Targu Jiu, ville de la région natale de l’artiste, les Colloques « Constantin Brâncuși » comportent des expositions de sculpture et de dessin, des lancements de livres, des évocations et des projections de documentaires sur la vie et le parcours du grand sculpteur du début du 20e siècle. La série d’événements est complétée par des expositions spéciales et par un concert organisés à Bucarest. La maison d’édition « Casa Radio » marque aussi cette journée par un album de trois CD dont le troisième propose la reconstitution sonore de l’univers de Brâncuși depuis son enfance en terre roumaine et jusqu’à son existence parisienne.



    Centrale électrique — La centrale électrique thermique Mintia du Complexe énergétique de Hunedoara (centre-ouest) a été mise à l’arrêt parce qu’elle n’a plus de charbon. Conséquence : dans la ville de Deva, 4 500 appartements environ et les institutions publiques sont dépourvus de chauffage. Cette situation s’est fait jour sur la toile de fond des protestations aux mines de houille de la Vallée de la rivière Jiu. Les gens sont mécontents du retard dans le paiement des salaires. C’est pour la quatrième fois, ces six derniers mois, que la centrale est à l’arrêt parce qu’elle n’a pas de combustible. Les syndicalistes de Mintia ont demandé au gouvernement de trouver des solutions. Le ministre de l’Energie, Virgil Popescu, a affirmé qu’il existe des solutions sur le court terme pour résoudre les problèmes au Complexe énergétique de Hunedoara et que le paiement des salaires serait assuré pour les trois prochains mois. Il a expliqué qu’un plan sur le long terme était nécessaire aussi, et a indiqué que des discussions étaient en cours avec la Commission européenne pour continuer à restructurer la compagnie.



    Corruption — L’homme d’affaires roumain Ioan Niculae est rentré vendredi en Roumanie depuis l’Italie et s’est rendu aux autirités, après avoir été condamné à 5 ans de prison ferme dans un dossier où il est accusé de trafic d’influence actif et d’incitation à l’évasion fiscale et au blanchiment d’argent. Selon le réquisitoire, entre 2008 et 2009, la société de Ioan Niculae a enregistré une série de fausses transactions qui ont provoqué un préjudice de plus de 2,2 millions d’euros au budget de l’Etat. Ioan Niculae a déjà purgé une peine de prison en 2015, dans un autre dossier de corruption.



    Ski — Le sportif japonais Ryoyu Kobayashi a gagné, vendredi, le concours de Râşnov (centre) comptant pour la Coupe du monde de saut à ski, après que le Norvégien Halvor Egner Granerud, le gagnant initial, eut été disqualifié. Kobayashi a remporté sa seconde victoire de la saison et la 18e de sa carrière, après des sauts de 94 et respectivement 98,5 m. Il a été suivi par le Polonais Kamil Stoch, gagnant de la Tournée des quatre tremplins de l’année en cours, et par l’Allemand Karl Geiger. Après 22 étapes, Granerud est premier au classement général de la Coupe du monde. Vendredi, le concours féminin de Râşnov a également été remporté par le Japon, par Sara Takanashi. Une compétition d’équipes mixtes est prévue samedi.


  • Vacances de ski à Sinaia

    Vacances de ski à Sinaia

    Aujourd’hui nous faisons une halte à Sinaia, surnommée « La perle des Carpates », située à quelque 120 kilomètres au nord de Bucarest sur la Valée de la rivière Prahova, aux pieds des monts Bucegi. La localité s’est développée à compter de 1695, lorsque le boyard Michel Cantacuzène, une fois rentré d’un pèlerinage à Jérusalem, a décidé de construire en Valachie un monastère portant le nom du Mont Sinaï. Et c’est ainsi qu’a été bâti le monastère de Sinaia, autour duquel est peu à peu apparue la localité homonyme. Les photos d’époque de Sinaia illustrent le fait que dès le début du siècle dernier, la localité accueillait des compétitions de bobsleigh et de ski. Actuellement, Sinaia dispose de l’un des plus vastes domaines skiables de Roumanie, qui compte une vingtaine de km de pistes. Mais le principal avantage de Sinaia est l’importante différence de niveau entre le départ et l’arrivée. En fait, c’est l’unique station de sports d’hiver de Roumanie avec plus de mille mètres d’altitude entre le sommet et la base du domaine. Les pistes ont tous les niveaux de difficulté qui existent et l’accès au plateau de Bucegi, à 2000 mètres d’altitude, se fait via des télécabines et autres remontées mécaniques, tandis que les pistes situées de l’autre versant de la montagne disposent de télésièges et de téléskis.

    Bref, pour accéder au domaine skiable de Sinaia il y a plusieurs variantes en fonction des moyens proposés par deux opérateurs de transport par câble différents : l’un est une société privée spécialisée et l’autre est la compagnie locale de transport urbain. Vous pouvez donc emprunter la télécabine dont la station de départ se trouve en plein centre de la localité et l’utiliser pour monter jusqu’à une station intermédiaire à 1400 mètres d’altitude. De là, empruntez soit une autre télécabine soit un télésiège de la même société. Sachez que le télésiège est entièrement ouvert et qu’un voyage est assez long, donc prévoyez des vêtements chauds. Avec le même pass, vous pouvez utiliser aussi un télésiège qui dessert les pistes se trouvant sur l’autre versant de la montagne.

    Mais vous pouvez également utiliser le réseau de la société de transport municipal de Sinaia et ses remontées mécaniques. Leur point de départ est à 1000 mètres d’altitude, aux pieds des montagnes, dans un endroit avec plusieurs parkings. De là, des télécabines à huit places mènent au même point intermédiaire situé à 1400 mètres d’altitude, d’où se relaie une autre télécabine qui arrive au sommet du massif, appelé Furnica, à un peu plus de 2000 m d’altitude. Avec le même pass, vous pouvez utiliser un téléski et un télésiège moderne sur le versant opposé. Sachez que si vous voulez prendre les différentes remontées il vous faut des pass différents. Petit conseil malin : s’il y a trop de skieurs sur le domaine, et les temps d’attente sont trop élevés, il vaut mieux acheter des cartes à points aux deux opérateurs et varier les remontées en choisissant la file d’attente la plus courte.

    Une fois arrivées au sommet de la montagne, il faut bien évidemment descendre en fonction des capacités de tout un chacun. Vous pouvez donc skier sur les pistes de Valea Dorului et Valea Soarelui, situées sur l’autre versant du sommet et remonter à l’aide de deux télésièges et d’un téléski. Il s’agit notamment de pistes à degré de difficulté facile, voire intermédiaire, des pistes bleues et rouges, situées dans l’étage alpin de la montagne. Vous pouvez aussi descendre vers Sinaia et emprunter la piste « Drumul de vara », une piste rouge également, mais qui dispose aussi de raccourcis avec un niveau de difficulté plus élevé et des trajets hors-piste. Sur le même versant, les skieurs chevronnés peuvent également prendre la piste de Karp, une piste noire qui a été aménagée cette année pour la première fois, à l’aide d’une dameuse spécialisée, dotée d’un treuil et capable ainsi de négocier des pistes à haut degré d’inclinaison. Du point intermédiaire, vous pouvez également descendre vers Sinaia, jusqu’à la base de la télécabine à 1000 mètres d’altitude, via ce que l’on appelle toujours la « Nouvelle Piste », bien que celle-ci ait été inaugurée il y a cinq ans déjà. C’est un trajet très beau, à travers la forêt, mais qui est ouvert uniquement si la couche de neige est assez importante, chose assez rare depuis quelque temps. Sachez aussi que vous pouvez monter au relais de 1400 mètres d’altitude aussi en voiture, mais souvent cette route est fermée soit à cause des conditions météorologiques (neige et verglas) soit le plus souvent à cause de l’engorgement durant la haute saison. Si les conditions sont parfaites vous pouvez skier d’un seul coup depuis le sommet de Furnica à 2000 m d’altitude et jusqu’aux pieds de la montagne pour prendre un repas dans un resto à spécifique balkanique se trouvant tout près de la station de départ de la télécabine. Enfin, les débutants et les enfants en bas âge peuvent utiliser deux petites remontées situées aux deux extrémités du domaine skiable : un petit téléski à la base et un tapis roulant sur le sommet.

    Mais quelles sont les conditions actuelles à Sinaia ? Réponse avec Matei, un skieur de 23 ans qui est descendu sur toutes les pistes de ski de la Vallée de la Prahova avant de découvrir le domaine skiable de Sinaia. Un parcours type pour ceux qui découvrent la glisse dans les massifs des départements de Prahova et Brasov : « On a pu monter jusqu’à 1400 mètres d’altitude via la cabine et c’est tout. J’ai eu l’occasion de faire deux descentes et toutes les remontées ont dû être fermées à cause du vent très fort. La piste est assez bonne, mais elle est bondée. Ce qui plus est, les températures ont été assez élevées, soit 8 degrés à la base de la piste. »

    D’ailleurs, c’est un des quelques inconvénients du domaine skiable de Sinaia : le fait qu’en cas d’intempéries et de tempête, toutes les remontées arrêtent de fonctionner. En plus, lorsqu’il y a d’importantes variations de température, il y a des risques d’avalanche sur certaines pistes, notamment celles qui descendent vers Sinaia. Il vaut donc mieux vous renseigner d’avance et suivre les informations publiées quotidiennement par les autorités. Pourtant, l’atout principal de Sinaia, c’est que sur le plateau du massif Bucegi, à 2000 mètres d’altitude, la saison de ski dure souvent jusqu’au mois d’avril. Et d’ailleurs, une nouvelle baisse des températures à travers le pays à la mi-février ne fait que rendre l’optimisme aux passionnés de glisse. Sachez aussi que les horaires de fonctionnement des remontées vont normalement de 8 heures à 16 heures et qu’il n’y a pas d’éclairage nocturne.

    Et si les télécabines et les télésièges sont immobilisés par la météo capricieuse, vous auriez toujours de quoi vous régaler à Sinaia. Sachez que ce fut en 1875 qu’ont commencé les travaux de construction du château de Peles, véritable symbole de la ville, et c’est le site que 90% des touristes de Sinaia choisissent de visiter. C’est une destination à part, un château érigé aux instructions du roi Carol Ier, qui dans sa quête de l’inédit et de l’unicité a refusé de nombreux autres projets. Enfin, la coordination des travaux a été confiée à l’architecte allemand Johannes Schultz. Celui-ci a imaginé un chalet suisse, à deux étages, décoré à l’extérieur dans le style allemand Fachwerk. Le palais de Peles était non seulement un joyau architectural, avec une multitude de salles et salons exotiques, mais aussi une demeure high-tech pour son époque. Il disposait de sa propre centrale électrique, d’un réseau de chauffage inédit et même d’un système d’aspiration de la poussière inédit qui fonctionne de nos jours encore. Enfin, c’était de la technologie allemande. Tout près du château de Peles se trouve le Palais de Pelisor, à l’architecture en style Renaissance allemande, dont l’intérieur illustre parfaitement la Belle époque roumaine.

    D’ailleurs, toute la ville de Sinaia est parsemée de très chics hôtels et villas datant du début du 20e siècle, véritables trésors de l’architecture roumaine. Voilà donc qu’après une journée de ski, vous aurez l’occasion de faire quelques trajets culturels pour découvrir pourquoi Sinaia est surnommée « la Perle des Carpates ».

  • Vacances assorties de restrictions en Roumanie

    Vacances assorties de restrictions en Roumanie

    Les Roumains ont repris le travail après les trois jours de mini-vacances du Nouvel An, passés, comme dans la plupart des endroits du monde, dans des conditions de pandémie. Déjà devenus une tradition, les concerts et autres fêtes en plein air dans les grandes villes ont été annulés. La plupart des gens sont donc restés chez eux et ont observé la quarantaine ou dautres mesures imposées par les pouvoirs publics pour arrêter la propagation du coronavirus. Certains Roumains ont choisi de voyager, notamment au pays, les destinations préférées étant les zones rurales ou de montagne – Bran, Moeciu, la Vallée de la rivière Prahova, Vatra Dornei, le Maramures, la Bucovine, le Pays de Hateg ou encore les Monts Apuseni. Les petites structures dhébergement telles que les maisons dhôtes ont été les plus recherchées, vu que là, les mesures sanitaires sont plus faciles à appliquer. Selon les représentants des associations, certaines de ces structures ont même affiché complet.



    En Roumanie, les pistes de ski sont ouvertes ; les zones où les sports dhiver sont pratiqués ont été très recherchées. Ceux qui sont restés à la maison ont pu voir à la télévision les files dattente interminables aux remontées mécaniques de la Vallée de la Prahova (sud), par exemple. Bien sûr, au retour, les immanquables bouchons se sont formés sur les routes entre cette région et la capitale, Bucarest. A certains endroits, les gendarmes ont été appelés pour faire respecter les restrictions, les habitants affirmant même que laffluence de vacanciers avait été encore plus importante que les années normales. Beaucoup de touristes ont dû renoncer à visiter certaines attractions et rentrer, car elles étaient bloquées par un très grand nombre de véhicules.



    Il y a aussi eu beaucoup dendroits dépourvus dune telle frénésie – les représentants du tourisme balnéaire, par exemple, faisant état de baisses du taux doccupation allant jusquà 80%. Les pouvoirs publics roumains nont introduit aucune restriction supplémentaire, ni le jour de Noël ni celui du réveillon du Nouvel An, à part celles imposées par létat dalerte, selon le taux dinfection dans la région.



    Les fêtes ou les événements privés ont été interdits dans les espaces clos ou ouverts. Lactivité dans les bars, les clubs et les discothèques a été interdite. Dans toutes les localités, le couvre-feu a été en vigueur entre 23h00 et 5h00, à lexception des déplacements justifiés prévus par la loi. Les touristes nont pu se restaurer que dans les établissements où ils étaient accueillis, dans le respect des règles de distanciation et dhygiène.



    Ceux qui sont restés chez eux nont pas pu samuser comme dhabitude non plus, même les fêtes dans les appartements étant interdites, et même entre amis, en petit comité. Les contrevenants risquaient des amendes allant jusquà 10 000 lei, soit environ 4 000 euros. Même si beaucoup moins que les autres années, les Roumains sont également allés à létranger, les destinations les plus prisées étant lEgypte ou encore des endroits exotiques comme les Maldives ou Zanzibar.


    (Trad. : Ligia)

  • L’état d’alerte – prolongé

    L’état d’alerte – prolongé

    La Roumanie reste en état d’alerte pour les fêtes, sur la toile de fond de la pandémie de coronavirus. La décision de le prolonger de 30 jours est entrée en vigueur ce lundi. L’état d’alerte, qui a été prolongé plusieurs fois de suite, a été mis en place à la mi-mai, après la déclaration de l’état d’urgence pour deux mois, à compter du 16 mars. La nouvelle décision de l’exécutif maintient les restrictions précédemment proposées par le Comité des situations d’urgence, y compris celle sur l’interdiction de circuler après 23h00 sans raison justifiée, qui sera également valable pendant la période des fêtes. Toutefois, une décision supplémentaire vient s’ajouter à celles en vigueur jusqu’à présent. Il s’agit de l’organisation et du déroulement des activités des opérateurs de transport par câble sur les pistes de ski, qui seront ouvertes, mais les autorités entendent éviter la promiscuité. Les restaurants et les hôtels sis à proximité des pistes fonctionneront dans les conditions déjà établies.



    Pendant ce temps, le nombre de cas de contamination continue de croître en Roumanie, et ces derniers temps, de nouveaux records négatifs ont été atteints en matière de nombre de décès des suites de la COVID-19 ou de patients infectés par le nouveau coronavirus en état grave admis en soins intensifs. La capitale continue d’enregistrer le plus grand nombre de malades au niveau national. Les autorités mettent en garde que la pression sur le système de santé de Bucarest augmentera et qu’il sera nécessaire de poursuivre le transfert de patients vers les villes où la pression sanitaire est plus faible.



    À cet égard, le secrétaire d’État et chef du Département pour les situations d’urgence, Raed Arafat, a annoncé la distribution dans les établissements médicaux de 500 générateurs d’oxygène individuels, afin d’accroitre le nombre de postes où les patients atteints par le COVID-19 puissent recevoir de l’oxygène. Bien que le nombre d’infections à Bucarest ne cesse d’augmenter, les autorités n’envisagent pas de placer la ville en confinement, faisant valoir que les mesures en vigueur sont suffisantes en ce moment. Cependant, il y a plusieurs localités confinées près de la capitale et où le taux d’infection se situe entre 7 et près de 9 pour mille habitants. Des mesures restrictives ont été élargies dans d’autres localités du pays.



    En revanche, dans le comté de Sibiu (centre), les autorités ont décidé de lever le confinement à partir de ce lundi dans le chef-lieu et dans sept autres localités, après que le taux d’infections dans l’ensemble du département est passé de plus de 9 à 3,65 cas pour mille habitants. Les hôpitaux ne sont plus surpeuplés, ils sont occupés à 50% de leur capacité pour les patients positifs. Cependant, les lits de réanimation sont toujours occupés, y compris avec des patients transférés d’autres comtés.


    (Trad. : Ligia)


  • Vatra Dornei, station de ski et station thermale

    Vatra Dornei, station de ski et station thermale

    Notre destination
    du jour est située en montagne, à 800 m d’altitude, et elle convient tant à
    ceux qui cherchent la détente, qu’aux plus actifs des vacanciers. La station thermale
    Vatra Dornei est parue sur les cartes au 18e siècle. C’est à ce moment-là qu’ont
    été bâtis les premiers immeubles de ce petit bourg : la poste, les thermes et
    l’hôtel de ville. Devenue entre temps une populaire station de ski du nord-est
    de la Roumanie, on y pratique beaucoup d’autres sports. Mais une promenade dans
    le parc du centre ville sera tout aussi efficace pour vous faire respirer l’air
    pur de la montagne.




    Pour savoir ce que
    la région du Pays des Dorne a à offrir, nous nous sommes entretenus avec
    Maricica Cazimirciuc, responsable de cette destination d’écotourisme : « Vous avez ici des forêts sans fin, de hauts
    sommets, des aires protégées. Vous pouvez choisir une balade thématique ou
    explorer les centaines de kilomètres de chemins de randonnée et de VTT, vous
    pouvez y pratiquer le rafting et le kayak, le cheval, l’escalade et
    l’alpinisme, la marche nordique ou la tyrolienne. En hiver, on propose le ski alpin ou le ski de fond, le patinage, la
    luge, l’escalade de glace ou encore les balades en traîneau à cheval. Il y a un
    peu partout des chambres d’hôte qui proposent une bonne cuisine du terroir. On
    compte sur un hiver enneigé pour pouvoir se détendre et rester en forme en
    pratiquant du sport en plein air. On espère aussi que les restrictions mises en
    place pour gérer la crise sanitaire permettent aux vacanciers de profiter des
    fêtes et coutumes d’hiver.
    Surtout que chez
    nous, on organise de véritables spectacles artistiques et gastronomiques !
    Comme chaque année, les hôtes du Pays des Dorne attendent les visiteurs avec
    des chambres accueillantes, des plats délicieux et de la musique
    traditionnelle. »




    Avis aux amateurs
    de folklore et de tradition, à Vatra Dornei il y a aussi un Musée d’ethnographie.
    Quelques 2.000 pièces de grande valeur y sont conservées : des costumes
    traditionnels aux outils et objets pour la maison, tous créés par des artisans
    locaux. Le tout est exposé au rez-de-chaussée d’un bel immeuble de patrimoine
    qui date de la fin du 19e, représentatif lui aussi des traditions locales, qui
    accueille également la mairie de Vatra Dornei.




    Mais avant de
    quitter cette charmante station, faisons halte aussi dans le parc central dont
    on parlait au début de notre visite. Étendu sur 50 hectares, et ayant le statut
    de réserve dendrologique, on y trouve des espèces rares d’arbres et plusieurs
    sources d’eau minérale. Petite particularité amusante de cet arboretum : les nombreux écureuils qui y vivent répondent
    tous au nom de Mariana (écureuil étant un nom féminin en roumain).

    Voilà l’argument qui manquait pour vous faire vous décider de découvrir Vatra Dornei ! (Trad. Elena Diaconu)



  • Gura Humorului

    Gura Humorului

    Nous nous trouvons dans le centre du comté de Suceava, dans la dépression de Humor. La localité est sise à une altitude de quelque 470 mètres, dans un climat à propriétés sédatives connues et reconnues. Dès le milieu du 19e siècle, les qualités thérapeutiques de la région ont été étudiées en vue de la création d’une station de cure. Rappelons qu’à l’époque, la région de Bucovine faisait partie de l’Empire d’Autriche-Hongrie et que c’est de cette période que datent nombre de stations thermales telles Herculane, dans le sud-ouest et Vatra Dornei dans le nord. Le premier document qui atteste l’existence de cette localité date de l’époque du prince régnant Etienne le Grand, soit du 26 janvier 1490, Gura Humorului vous attend pour y découvrir plusieurs lieux de culte de grande valeur.



    Vous pouvez visiter l’Eglise catholique de la Trinité, construite en 1811 et considérée comme l’église catholique la plus ancienne qui fonctionne toujours en Bucovine. S’y ajoute l’église des Saints Constantin et Hélène, érigée en 1862 dont l’histoire est assez particulière puisqu’elle a été consécutivement église arménienne, église luthérienne pour devenir après la Seconde Guerre mondiale, église orthodoxe. Un autre lieu de culte à visiter est la Grande Synagogue de Gura Humorului — lieu de culte juif bâti en 1871 et refait au début du 20e siècle. Tout près se trouve aussi le monastère de Humor, où les visiteurs peuvent admirer une des célèbres églises orthodoxes aux peintures murales de Bucovine.



    Mais vu qu’il y a quelques années, les autorités locales ont fait aménager à Gura Humorului aussi des pistes de ski et qu’à présent les conditions sont parfaites pour pratiquer les sports de glisse, nous avons invité Cezar Catargiu, moniteur de ski, nous raconter pourquoi cela vaut vraiment la peine de visiter cet endroit à part en hiver :



    « Il y a un millier de raisons de se rendre à Gura Humorului. La localité se trouve dans une dépression et elle est similaire à une ville autrichienne. C’est pourquoi je recommande à tous ceux qui n’ont pas visité la Bucovine, de venir pour faire du ski, découvrir ce que signifie vraiment être au cœur de la Bucovine. Les conditions sont parfaites pour faire du ski sur les deux pistes de ski. Les autorités ont beaucoup travaillé pour produire de la neige artificielle qui est de beaucoup meilleure que la neige naturelle pour skier. Les touristes se rendent à Gura Humorului surtout pour les excellentes conditions pour pratiquer les sports d’hiver, nous avons une piste pour les skieurs chevronnés, une autre pour les skieurs qui ont moins d’expérience ainsi qu’un autre pour les débutants, sur laquelle les enfants peuvent aussi jouer et apprendre ainsi la glisse. Les moniteurs de ski sont très expérimentés. A la base de la piste de ski se trouvent aussi des magasins, des centres de location du matériel sportif, y compris de luges parce que nous avons aussi une piste destinée aux luges. Plusieurs restos de la région proposent des plats traditionnels ».



    La piste Soimul s’étale sur une longueur de 1478 mètres et bénéficie d’éclairage nocturne, alors que la piste pour enfants a 550 mètres. Les deux sont munies d’un téléski. Egalement à Gura Humorului, vous pouvez bénéficier d’un centre aquatique à part : le parc aquatique d’Arinis, qui attend ses visiteurs en toute saison.



    A 4 km du centre-ville de Gura Humorului se trouve le monastère de Voronet — érigé aux ordres d’Etienne le Grand en 1488, surnommé « La Chapelle Sixtine de l’Est », connue aussi pour son fameux « bleu de Voronet », nuance dont les secrets demeurent toujours inconnus.



    N’oublions pas un autre argument fort pour visiter Gura Humorului : la cuisine du terroir. Les maisons d’hôtes de la région proposent toute sorte de spécialités traditionnelles et de boissons spécifiques à la région. N’hésitez pas non plus à faire des randonnées en traineau tiré par de superbes chevaux décorés de pompons rouges, un autre loisir que proposent les propriétaires des hôtels et pensions touristiques de Gura Humorului.


    (Trad.: Alex Diaconescu)


  • Sports d’hiver dans la Vallée de Prahova

    Sports d’hiver dans la Vallée de Prahova

    Si vous souhaitez passer vos vacances à la montagne, nous vous proposons une destination idéale en toute saison: la Vallée de la rivière Prahova (sud). Située à environ deux heures de Bucarest, avec une grande variété de pistes de ski, elle attend les amateurs de sports d’hiver avec des offres de saison de plus en plus diversifiées d’une année à l’autre. Il s’agit de la zone de montagne la plus développée de Roumanie et des stations ayant des pistes de tous les degrés de difficulté, allant de celles pour débutants à celles destinées aux compétitions sportives.

    Anda Popa, Secrétaire générale de l’Association pour la promotion et le développement du tourisme du comté de Prahova, nous en parle. « En janvier, nous recommandons les domaines skiables, les pistes du département de Prahova, appréciées par les Roumains, mais aussi par les étrangers. Ainsi, nous vous recommandons les trois stations où vous pouvez pratiquer des sports d’hiver, allant du ski au snowkite et à d’autres sports extrêmes. Nous avons plus de 30 kilomètres de pistes dans notre comté. Les trois stations qui peuvent vous accueillir sont Sinaia, Buşteni et Azuga. Vous y trouverez des remontées mécaniques, des installations de neige artificielle, des centres de location d’équipements sportifs, des moniteurs de ski. Ces derniers sont également demandés à l’étranger. »

    En général, les montagnes roumaines sont idéales pour ceux qui veulent apprendre à skier. Cependant, il existe aussi des pistes qui sont recommandées pour les plus avancés. Anda Popa précise : « Il y a par exemple, à Sinaia, une vingtaine de pistes qui totalisent 23 km. Ces pistes sont desservies par neuf installations câblées : télésiège, télécabine, téléski. Il y a aussi un tapis roulant pour les skieurs, surtout là où les débutants apprennent à skier. À Sinaia, il y a plus de dix écoles de ski. Il existe deux endroits où les débutants peuvent prendre leurs premières leçons de ski ou de surf des neiges : l’une au pied de la piste, l’autre, à Cota 2000, à 2000 m d’altitude. Il existe sept pistes pour les débutants et les personnes de niveau intermédiaire, mais aussi trois pistes marquées en noir, de grande difficulté. Parmi ces dernières, la piste Carp est la plus raide homologuée en Roumanie pour les amateurs de poudreuse et de ski libre. Les amateurs de sports d’hiver ont également quelques lieux pour l’après-ski, où ils peuvent se réchauffer autour d’un verre de vin chaud, spécifique à la région, et profiter d’une collation. Des canons à neige sont en service si cas est, mais cette saison s’annonce déjà bonne. »

    A seulement huit km de Sinaia, on retrouve la station appelée la Perle de sous le Mont Caraiman ou la Porte des Monts Bucegi. Vous l’aurez compris, il s’agit de Buşteni. De là, vous pouvez connaître la montagne de près sur pas moins de 200 sentiers. Anda Popa, Secrétaire générale de l’Association pour la promotion et le développement du tourisme de Prahova, ajoute : « Si nous parlons de Buşteni, il y a deux pistes principales : Kalinderu 1 et Kalinderu 2. Là aussi, il y a un espace réservé aux débutants, où les moniteurs de ski sont présents, et il existe aussi des centres de location d’équipement. Azuga est également une station de plus en plus appréciée par les débutants en sports d’hiver. Là, deux colonies de ski sont devenues traditionnelles, et tout au long de la saison d’hiver, on peut y envoyer les enfants pour qu’ils apprennent les mystères de ce sport. A Azuga il y a cinq pistes, avec une télécabine, deux remontées mécaniques, deux tapis roulants pour les débutants, et la longueur totale des pistes s’élève à sept kilomètres. Vous y trouverez trois écoles de ski renommées et divers événements qui ont lieu autour des sports de glisse. »

    En tant que zone touristique, la Vallée de la Prahova a ses débuts dans la seconde moitié du XIXe siècle et elle est due à la construction du château de Peleş, à Sinaïa, et à l’établissement de la résidence d’été du roi de Roumanie, Carol Ier. Depuis lors, l’intérêt pour les villes de montagne a augmenté, et elles se transforment au fil du temps en stations. Le château était la résidence d’été des rois de Roumanie, et a été bâti suite au désir du roi Carol Ier de Roumanie (1866 – 1914). Le château de Peleş dispose aussi d’une salle de théâtre avec une petite scène, la loge royale et 60 places. Le château avait des équipements très modernes pour l’époque où il a été élevé. Par exemple, le plafond en verre du Hall d’honneur est mobile, il peut être actionné par un moteur électrique, et depuis 1883, le château dispose de chauffage central.

    Anda Popa nous en dit davantage : « Le château de Peleş est dans le top cinq des attractions touristiques de Roumanie. Les touristes qui viennent ici font une visite au château de Peleşn ouvert toute l’année. Par conséquent, les touristes qui viennent skier sont invités à connaître un peu d’histoire du pays, à en apprendre davantage sur la royauté, parce que la station même de Sinaïa a été créée par les rois de Roumanie comme destination de vacances. Une fois à Sinaia, je recommande une visite au Musée George Enescu. George Enescu est une figure de proue de la Roumanie dans le domaine de la musique. Au musée, les mélomanes apprendront beaucoup de choses sur le grand artiste. On vous attend dans un coin de paradis ! Ce n’est pas par hasard que la Roumanie est considérée le jardin des Carpates. Maintenant, nous vous invitons à connaître le département de Prahova vêtu de blanc, à profiter de la neige, à pratiquer les sports d’hiver ou à apprendre à les pratiquer, parce que nous avons de nombreux professionnels, et à savourer les plats roumains, à écouter notre musique, mais aussi à découvrir d’autres formes de loisirs. Les hôtels vous attendent avec leurs spas et avec d’autres surprises. »

    Vous ne devriez pas manquer d’aller en vacances sur la Vallée de la Prahova. Rien ne vaut en cette période quelques jours passés au cœur de la montagne, dans les hôtels et les chalets accueillants de la Vallée de la Prahova. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • Winter Sports in Prahova Valley

    Winter Sports in Prahova Valley

    If you are inclined to spend your holidays in the mountains, we have the ideal proposal for any season, be it summer or winter. Valea Prahovei is situated around two hours away from Bucharest, with a wide range of ski slopes, and more and more variety in accommodation every year. This is the best developed mountain area in Romania, with resorts that cater to all categories of skiers.

    Anda Popa is general secretary with the Prahova Association for the Promotion and Development of Tourism:

    “In January, considering this is still the winter season, we recommend the ski slopes in Prahova, beloved by Romanians, and more and more popular with foreign tourists too. This is why we recommend the three resorts dedicated to winter sports. In Prahova we boast over 30 km of slopes. The three resorts are Sinaia, Busteni, and Azuga. There you will find ski lifts, artificial snow installations, athletic accessory rentals, and ski monitors, who are popular even abroad.”

    Generally speaking, mountains in Romania are ideal for people who want to learn how to ski. However, there are plenty of slopes for advanced skiers too. Here is Anda Popa:

    “In Sinaia, for instance, there are 20 slopes, with a total length of some 23 km, with no less than nine ski lift installations. There are also facilities for beginner skiers. Sinaia has ten or more ski schools. There are two areas where ski and snowboard beginners can take lessons, one at the foot of the mountain, the other at the 2000 meter slope. We have seven slopes for beginners and intermediaries, but also three slopes for the most advanced of skiers. Of them, the Carp slope is the steepest in Romania for powder and free riding lovers. There are also places to relax after skiing, with the famous local mulled wine and snacks. The artificial snow installations are turned on if the weather isnt helping, but this is a good season.”

    Eight km away from Sinaia we find the resort of Busteni, known as the Pearl beneath Caraiman, or the gateway to Bucegi mountains. This resort boasts over 200 trekking trails. Anda Popa told us about it:

    “Speaking of Busteni, there are two main trails: Kalinderu 1 and Kalinderu 2. Here we also have an area for beginners, with ski monitors and rental centers. Azuga is another resort beloved by winter sports beginners. We have two traditional ski camps, which bring together kids who want to learn how to ski all winter long. In Azuga we have five slopes, we have a telegondola, two ski lifts, with a total slope length of 7 km. We also have there three famous ski schools, and a variety of events.”

    Prahova Valley, as a tourism area, has its beginnings in the 19th century, and developed because of Peles Castle, the royal residence built back then in the town of Sinaia by the first king of Romania, Carol I, who sat on the throne between 1866 and 1914. Since then, the interest in mountain towns has been growing, and many of them became resorts. The castle was the summer residence of royalty, it has a small theater hall, with 60 seats. The castle was ahead of its time at the time it was built. For instance, the ceremony hall roof is a movable glass ceiling, and boasts central heating built as early as 1883. Here is Anda Popa:

    “Peles Castle is among the top five tourist objectives in Romania. Tourists who book with us have a visit to the castle included in their package. You can visit here any time of the year. Skiers who visit here are invited to get to know Romanian history, to find out about royalty, because the resort of Sinaia itself was created by them for vacationing. We also recommend a visit to the George Enescu Museum in Sinaia, where visitors can find out everything about the great composer. It is said that Romania is the Garden of the Carpathians. We invite you to get to know Prahova while it is covered in snow, to enjoy winter sports, or come here to learn them if you havent already. Hotels are here year round, along with spa facilities.”

    Here are just some of the reasons for which you should not miss a vacation in one of the resorts in Prahova Valley. Nothing compares with a few days spent in the hotels and cabins that are all around.

  • Landkreis Bihor: Kultur, Natur, Abenteuer

    Landkreis Bihor: Kultur, Natur, Abenteuer

    Der Landkreis Bihor liegt im Zentrum der Region Crişana (dt. Kreischgebiet). Die Hauptstadt des Kreises Bihor ist Oradea (dt. Gro‎ßwardein), eine historische, weltoffene Stadt. Oradea wurde rund um die Ruinen einer ehemaligen fünfeckigen sternförmigen Burg errichtet. Die dreieckförmigen Verteidigungstürme der Burg waren völlig voneinander abgetrennt. Die Burg wurde vor kurzem restauriert. Dabei wurde gro‎ßen Wert auf ihre zeitliche Entwicklung gelegt. Im Falle eines Angriffs wurde der Verteidigungsgraben rund herum um die Burg mit Thermalwasser aus dem Peţa-Bach, einem Zufluss der Schnellen Kreisch, überflutet. Die fünf Verteidigungstürme trugen spezifische Namen. Im Inneren der Burg waren Steinhäuser untergebracht, sowie 10 Läden, 3 Mühlen und ein Gefängnis.



    Mit Adrian Dubere, dem Leiter des Touristen-Informationszentrums in Bihor, unterhielten wir uns auf der letzten Tourismusmesse in Bukarest. Er lud uns zu einer Reise durch die Region ein:



    Ein Aufenthalt in unserem Landkreis ist mit Sicherheit ein guter Tipp. Unser Angebot ist vielfältig. Wir haben Berge, Heilbäder — wie z.B. Băile Felix (Felixbad) –, die Stadt Oradea ist wunderschön. Die Touristen können Höhlen besuchen. Wir empfangen sie mit gesunden Speisen. Das Klima ist sehr freundlich, ebenso der Pflaumenschnaps. Und es gibt auch zahlreiche Freizeitmöglichkeiten. Auf dem Fluss Kreisch kann Wildwasser-Rafting betrieben werden. Abenteuerlustige haben auch eine Seilrutsche zur Verfügung. Und wir haben eine besondere Bergstrecke mit verschiedenen Hindernissen in Vârtop hergerichtet — eine sogenannte Via Ferrata.“




    Da es so viele Attraktionen vor Ort gibt, wollten wir von Adrian Dubere erfahren, wie der ideale Aufenthalt in der Region aussehen würde:



    Ideal wäre es, 7 Tage hier zu verbringen. Ich würde zunächst einen Aufenthalt von 3–4 Tagen im Kurort Băile Felix empfehlen. Danach einige Wanderungen, Fahrradtouren. Im Gebirge Pădurea Craiului gibt es ein Schutzgebiet, Frumoasa, wo 5 Höhlen besucht werden können. Dafür ist keine spezielle Ausrüstung notwendig, die Höhlen können problemlos erforscht werden. Auch die Aussicht von oben, vom Gipfel, ist sehr schön. Der Gebirgsferienort Vârtop bietet auch im Winter gute Bedingungen zum Verbringen der Freizeit. Drüber hinaus kann auch der Ort Groapa Ruginoasa besichtigt werden — eine Art Canyon Rumäniens, der Jahr für Jahr zunimmt.“




    Im Kreis Bihor befinden sich 15 besuchbare Höhlen. Doch in einigen davon ist der Zutritt nur mit spezieller Ausrüstung erlaubt. Und man muss sich vorab für den Besuch anmelden. Denn es werden begleitete Führungen lediglich für kleine Besuchergruppen angeboten. Der innere Lebensraum darf nämlich nicht zerstört werden. Allerdings gibt es auch einige Höhlen, zu denen auch weniger spezialisierte Besucher Zutritt haben. Mehr Einzelheiten dazu brachte Adrian Dubere:



    In Valea Roşia zum Beispiel befinden sich zwei Höhlen: die Höhle mit Kristallen und die Höhle Meziad. Und auch ein Bergwerk, die Grube Farcu. Die zwei Höhlen wurden umweltschützend eingerichtet, sie wurden mit kaltem Licht ausgestattet, um das Habitat zu schonen. Die beiden Höhlen können an einem Tag besucht werden. Wir bieten zwei touristische Routen in der Umgebung an — eine leichte und eine mittelschwere. Familien mit Kindern oder Senioren können die leichte Strecke auswählen. Entlang der Strecke können sie örtliche Leckereien verkosten, Kuchen, Marmelade und verschiedene andere hausgemachte, für die Region typische Erzeugnisse. Die Strecke endet mit der schönen Aussicht von der Belvedere in Valea Roşia. Ebenfalls hier befindet sich auch die Bärenhöhle (rum. Peştera Urşilor), die ebenfalls mit kaltem, schonendem Licht ausgestattet wurde. Auch die Höhlen Ungurul Mare und Vadul Crişului, beide am Lauf der Kreisch zu finden, können von jedermann besichtigt werden. Und wie gesagt, es besteht die Möglichkeit Wildwasser-Rafting zu betreiben, Wanderungen zu machen, die Via Ferrata zu versuchen und Vieles mehr.“




    Ostern rückt immer näher, also lud uns Adrian Dubere auch zu den traditionellen Ostern-Veranstaltungen ein:



    Wir organisieren alljährlich das Fest zum Eiermalen — bei Beiuş. Und feiern auch eine Ostermesse jedes Jahr. Dabei legen wir hohen Wert auf unsere Traditionen, auf die für unsere Region spezifischen christlichen Bräuche und Sitten.“

  • Arieşeni im Westgebirge: Ski und Freizeit abseits des Massentourismus

    Arieşeni im Westgebirge: Ski und Freizeit abseits des Massentourismus

    Heute laden wir Sie in den Nordwesten des Landes ein, ins sogenannte Motzenland. Das Motzenland liegt im Apuseni-Gebirge (auch Westgebirge oder rumänische Westkarpaten genannt), am Oberlauf des Flusses Arieş. Unser Endreiseziel ist das Skigebiet Arieşeni-Vârtop. Frische Luft, Entspannung und Ruhe erwarten uns hier. Arieşeni ist ein junger Gebirgsferienort, der erst nach 2000 entstand. Wir unterhielten uns über den Ferienort Arieşeni mit Cristina Oros. Sie ist Bergführerin und arbeitet für TravelGuide Rumänien. Ob es sich lohnt, nach Arieşeni zu fahren?



    Selbstverständlich lohnt es sich. Insbesondere während der Winterzeit. Wir haben immer viel Schnee, man kann bis Anfang April Schi fahren. Zum Skifahren und Snowboarden stehen drei Pisten zur Verfügung. Zwei Skilifte und ein Sessellift befördern die Gäste. Es bestehen auch gute Wandermöglichkeiten, bis zu Groapa Ruginoasa oder bis zum Gipfel Bihor. Cross-Country ist auch beliebt in der Umgebung. Und es werden auch Pferdeschlittenfahrten angeboten. In der Umgebung von Arieşeni, insbesondere im Dorf Petrăhăiţeşti, haben unsere Gäste die Möglichkeit, den Kunsthandwerkern bei der Arbeit zuzuschauen. Es gibt zahlreiche Unterhaltungsmöglichkeiten. Darüber hinaus ist es nicht so voll wie in anderen bewährten Schigebieten.“




    Das Skigebiet Vârtop liegt auf einer Höhe von 1200 m und umfasst drei Skipisten: Piatra Grăitoare, Vârtop 1 und Vârtop 2. Piatra Grăitoare ist die neuste Skipiste, sie wurde erst vor 8 Jahren eingerichtet. Sie hat eine Länge von 1095 m. Die Gäste werden mit einem Sessellift hinauf befördert. Die Skipiste verfügt auch über Nachtbeleuchtung. Die Skipiste Vârtop 1 hat eine Länge von 1000 m und einen Höhenunterschied von 240 m. Es ist eine mittelschwere Skipiste und verfügt über einen Skilift. Die Skipiste Vârtop 2 ist etwas flacher, daher gut geeignet für Anfänger. Sie ist zwar kurz, hat nur 430 m, ist allerdings mit Nachtbeleuchtung und Schneekanonen ausgestattet. Auf dieser Skipiste sind die meisten Schilehrer anzutreffen, da sie in der Regel viel mehr mit Anfängern arbeiten.



    Wer lieber etwas anderes als Schifahren unternehmen möchte, hat die Möglichkeit, bis Groapa Ruginoasa (dt. Ruginoasa-Schlucht) zu wandern. Auch die Strecke bis zum Gipfel Piatra Grăitoare ist wunderschön. Die Spitze Piatra Grăitoare liegt in einer Höhe von 1557 m und bietet eine atemberaubende Aussicht auf das Beiuş-Tal.



    Der Ferienort bietet gute Voraussetzungen auch für den Skitourenlauf. Sehr schön zum Schitourengehen ist die Strecke Vârtop — Bihorul-Gipfel. Die Spitze hat eine Höhe von 1848 m. Es ist der höchste Punkt im Apuseni-Gebirge. Die Tour dauert etwa 6 Stunden. Es ist empfehlenswert, die Route mit Tourenskiern oder Fellen anzugehen.



    Das Apuseni-Gebirge hat allerdings einen besonderen Reiz auch während der warmen Saison. Cristina Oros schickte eine Einladung für den Sommer an uns hinaus:



    Im Sommer besteht die Möglichkeit, zahlreiche Abenteuer zu erleben. Wir haben unsere »Via Ferrata«, also den eisernen Weg, eine Strecke, die auch weniger erfahrenen Kletterern zugänglich ist. Canyoning und Höhlenforschung sind zwei weitere Möglichkeiten der Freizeitgestaltung.“




    Viele Touristen reisen in die Region, um die örtlichen touristischen Sehenswürdigkeiten zu sehen. Erwähnt seien diesbezüglich nur das Tal Valea Sighiştelului, Padiş, das Tal Valea Garda Seacă, die Gletscherhöhle Scărişoara, die Höhle von Ionele oder Dealul cu melci (dt. der Schneckenhügel) in Vidra. Zögern Sie also nicht länger und buchen Sie Ihren nächsten Urlaub im Apuseni-Gebirge! Sie werden es nicht bereuen.

  • Poiana Braşov – der älteste Schiresort Rumäniens

    Poiana Braşov – der älteste Schiresort Rumäniens

    Der Winter ist zwar nicht mehr so streng, das hindert uns aber nicht, Ihnen einen Skiurlaub vorzuschlagen. Unsere Empfehlung für die Winterferien lautet Poiana Braşov (dt. Schulerau). Poiana Braşov ist ein ausgezeichneter Schi-Resort. Er liegt knappe 12 Km von der Stadt Braşov (dt. Kronstadt) entfernt. Hier befindet sich das älteste Schigebiet in Rumänien. Poiana Braşov wurde 1895 als touristisches Reiseziel für die Bewohner der Stadt Braşov gegründet. Die erste Almhütte wurde 1904 gebaut. Zwei Jahre später wurde Poiana Braşov als Winterferienort anerkannt. Nur 3 Jahre später wurden hier zum ersten Mal mehrere Wintersport-Rennen organisiert.



    1951 fanden in Poiana Braşov die Universitären Winterspiele statt. Zu diesem Anlass wurde die erste Seilbahn gebaut, und der Gebirgsort erlangte internationale Anerkennung. Später wurden weitere Seilbahnen und Skilifte dazu gebaut und die Schipisten erweitert. 2013 fanden in Poiana Braşov die Olympischen Winterspiele für Jugendliche statt. Das Schigebiet wurde demzufolge einmal mehr ausgebaut und erstreckt sich derzeit auf 80 Hektar. Die Seilbahnen und Skilifte wurden modernisiert. Und noch wichtiger, es wurden Schneekanonen auf die Schipisten angebracht, die während der gesamten Wintersaison in Betrieb sind. Somit können die Liebhaber von Wintersportarten unter guten Bedingungen schifahren, sobald die Temperaturen Negativwerte erreichen.



    Das Schigebiet umfasst 12 Schipisten mit unterschiedlichem Schwierigkeitsgrad. Den absoluten Anfängern stehen zwei Schipisten zur Verfügung: Bradul und Stadion. Fortgeschrittene Schifahrer und Snowboarder können sich auf den Schipisten Lupului, Drumul Roşu, Slalom, Subteleferic und Ruia versuchen. Die Tradition der Schischulen in Poiana Braşov geht 40 Jahre zurück. Etwa 80 Schilehrer und 40 Snowboardlehrer bieten ihre Dienstleistungen an. Sie verfügen über international anerkannte Zeugnisse und kennen in der Regel mehrere Fremdsprachen, unter anderem Deutsch oder Englisch.



    Vlad ist Schilehrer in Poiana Braşov. Er zählte uns die Vorteile des Schigebiets auf:



    Poiana Braşov verfügt verwaltungsmä‎ßig über das beste Schigebiet im ganzen Land. Darüber hinaus liegt es im Herzen Siebenbürgens. Derzeit sind alle Schipisten offen, die Natur ist wunderschön. Heute ist ein heller, sonniger Tag, ein zusätzlicher Grund für gute Laune.“




    Der Gebirgs- und Ferienort bietet vielfältige Unterkunftsmöglichkeiten, SPA- und Unterhaltungszentren, Rodelbahnen und einen Eislaufplatz in olympischer Grö‎ße. Der Schilehrer Vlad schickte eine Einladung hinaus:



    Wir erwarten Sie zum Schifahren in Poiana Braşov. Die Schipisten sind in perfektem Zustand, das Wetter ist total schön!“




    Als zusätzliche Bestätigung der Hochwertigkeit des Schi-Resorts soll hier demnächst zum ersten Mal ein internationales Schirennen für Jugendliche über 16 Jahre stattfinden — der FIS Cup Open. Mehr als 100 Schifahrer aus verschiedenen Ländern beteiligen sich am Rennen. Das Schirennen steht im offiziellen Kalender der Internationalen Skiverbandes für 2019. Das Schirennen soll in Poiana Braşov auf der Schipiste Sub Teleferic im Zeitraum vom 3 bis zum 7. März stattfinden. Der Event ist mit Geldpreisen in Wert von 20.000 Euro ausgestattet. Die jungen Schifahrer werden in zwei Proben gegeneinander antreten, nämlich Slalom und Riesenslalom.

  • Der Winter kehrt nach Rumänien zurück

    Der Winter kehrt nach Rumänien zurück

    Nach einer relativen Ruhepause macht sich der Winter in Rumänien wieder bemerkbar, als wollte er den Rumänen daran erinnern, das sie noch warten müssen, bis sich die Jahreszeiten ändern und der Frühling kommt Die Vorhersage des Nationalen Wetteramtes lautet: Wetteralarm Stufe Gelb wegen Schneefälle und Schneeverwehungen bis Mittwoch vormittag in den bergigen Gebieten von 23 Landkreisen. Es handelt sich um starke Schneefälle und eine dicke Schneeschicht. Gleichzeitig wurde eine Warnung wegen schlchten Wetters ausgegeben, wonach in den meisten Regionen zeitweilige Niederschläge in Form von Regen und Schneeregen auftreten, die vereinzelt zwischen 10 und 20 Liter pro Quadratmeter erreichen können.



    In der Mitte Rumäniens, im Nordosten und im Norden gibt es meistens Schneefall und Schneeregen. Im Westen und im Süden werden Regen und Schneeregen vorausgesagt, die allmählich in Schneefälle übergehen. In diesem Zusammenhang muss der Bergrettungsdienst Salvamont in den Bergen die dramatischen Fälle meistern, die jeden Tag von der Presse gemeldet werden. Vor nicht allzu langer Zeit haben die Bergretter und Gendarmen im Gebiet der Südkarpaten im Kreis Valcea zwei französische Touristen gerettet, die sich in der Gegend zwischen der Berghütte Cozia und Calimanesti verlaufen hatten. Es handelte sich um einen sehr schwierigen Rettungseinsatz in der Nacht, der etwa 11 Stunden dauerte.



    Ebenfalls vor kurzer Zeit verliefen sich sechs niederländische Jugendliche – drei Mädchen und drei Jungen im Zentrum des Landes, an der Grenze zwischen den Landkreisen Alba und Bihor, im Feriengebiet Arieşeni, zwischen den Skipisten Vârtop und Piatra Grăitoare. Sie wurden von den Bergrettungsdiensten Salvamont Alba, Salvamont Bihor und den Berggendarmen Alba gerettet. Glücklicherweise benötigten die sechs jungen Menschen keine ärztliche Hilfe und sind jetzt außer Gefahr.



    Leider gab es diesen Winter auch einige Fälle von verletzten oder verstorbenen Personen. Sie wurden von Lawinen erwischt, sie stürzten in Schluchten, oder wurden Opfer von Unfällen auf den Skipisten. Unter diesen Bedingungen empfehlen die Bergrettungsdienste allen Wanderern und Wintersportbegeisterten maximale Vorsicht, angemessene Ausrüstung sowie erhöhte Aufmerksamkeit für die Witterungsbedingungen.



    Touristen können die offizielle Salvamont-App kostenlos herunterladen, die den umfassendsten Informationsführer und Bergführer in Rumänien bietet. Ferner empfehlen die Berggendarmen und die Bergrettungsdienste allen Touristen, die in dieser Saison ihre Freizeit im Gebirge verbringen wollen, sich rechtzeitig Informationen bei der Rufnummer 0SALVAMONT oder bei der Notrufnummer 112 zu verschaffen.



    Nur in der letzten Woche mussten die Bergrettungsdienste infolge von Notanrufen rund 700-mal intervenieren. Da fur die nächste Zeit in Rumänien Wetteralarm Stufe Gelb wegen starken Schneefällen gilt, bleiben die Rettungsmannschaften in Alarmbereitschaft. Mit 42 Strukturen im ganzen Land, einer Hotline die rund um die Uhr verfügbar ist, mit über 260.000 erhaltene Anrufe und über 55.000 Menschen, die in den letzten 10 Jahren gerettet wurden, ist der rumänische Bergrettungsdienst Salvamont immer bereit, allen Bergfreunden zu helfen. Ihrereseits müssen aber auch die Bergwanderer und Skisportler immer vorsichtig sein und keine Risiken eingehen.