Radio România Internațional

Tag: Suceava

Military management in some of Romania’s hospitals

After the Emergency County Hospital in Deva (in the west) became a hotbed of coronavirus infection, the central authorities decided that the best solution for the hospital’s good functioning is the assignment of military management to that medical unit. The health minister Nelu Tataru visited the hospital whose former management had resigned because they could not deal with the situation. Nelu Tataru said the ministry officials will analyze the situation of the medical and auxiliary staff that are now granting assistance to the hospitalized patients, and will set up the return-to-work protocol for the other employees of the hospital, who are in self isolation.

Nelu Tataru: “There are no protocols in place at present at the Deva hospital. We need to assess the situation of self-isolated personnel, because self-isolation in this case was a personal option. There have been no epidemiological investigations conducted by the Public Health Directorate in this case. We intend to test the entire medical staff. Those found healthy and able to work will have to continue working, of course upon their consent, but we’ll apply a semi — institutionalization protocol, in the sense that those who work in the hospital will be accommodated in hotels, and will return to work the next day. The hospital now has all the necessary equipment, medicines and sanitary materials.”

The health minister estimated that, after 3 or 4 weeks, they can reassign civilian management to the hospital, that will have to take over and observe all the conditions set under the military management. The hospital is Deva is Romania’s second hospital where a temporary military management was assigned, after the County Hospital in Suceava (northeast), where the number of COVID-19 infections and deaths had increased alarmingly.

According to the health minister, the ongoing outbreak investigations have been stopped halfway through, and consequently Romania had community spread of the virus, which was extensive and aggressive. Minister Tataru also added that given the purchase of sanitary, protective materials, and the people’s home isolation, these hotbeds should be limited. Following the worsening of the situation in Suceava, this city and 8 surrounding communes were quarantined in late March.

In another development, the Military Hospital in Focsani (east), which had been closed down at the end of March, after scores of people were confirmed with the new coronavirus infection, has partially resumed its activity. The hospital is expected to operate at full capacity by the end of the week. According to the Medical Department of the National Defense Ministry, action has been taken to allow the hospital to start receiving patients again. (translation by L. Simion)

9 April 2020
Management militaire pour deux hôpitaux roumains

Récemment,
l’hôpital départemental des urgences de Deva (ouest) est devenu un foyer de
coronavirus. La crise sanitaire ayant été mal gérée par sa direction, les
autorités de Bucarest ont décidé de nommer un médecin militaire à la tête de l’institution,
pour s’assurer que tout fonctionnera dans les meilleures conditions. En fait, l’ancienne
direction de l’hôpital de Deva avait démissionné pour ne pas avoir pu faire face
à la situation engendrée par les infections au coronavirus, a constaté le
ministre de la Santé, Nelu Tataru, après une visite sur place. Il a précisé que
la situation du personnel médical et auxiliaire serait examinée et qu’il
fallait aussi décider de la manière de retour au travail pour les employés de l’hôpital
se trouvant en confinement.

Nelu Tataru
: « En ce moment, à l’hôpital de Deva, il n’y a pas de circuits. Et s’il y
en a, ils ne sont pas respectés. Il faut voir quelle est la situation du
personnel en confinement, une décision que chacun a prise à son gré, car il n’y
a pas eu d’enquête épidémiologique menée par la Direction de santé publique. Nous
allons tester l’ensemble du personnel médical. Les personnes valides
reprendront l’activité médicale, dans la mesure où elles l’accepteront, mais
dans un régime de semi-institutionnalisation. Ceux qui travailleront à cet
hôpital passeront la nuit dans des hôtels et reviendront au travail le matin. Le
matériel sanitaire, les équipements et les médicaments ne font pas défaut. L’hôpital
aura une direction militaire uniquement tant cela s’avère nécessaire. »

Le ministre
de la Santé estime que d’ici 3-4 semaines, il sera possible de revenir à un
management civil à Deva.

Cette situation
n’est pas singulière en Roumanie. En fait, c’est le second cas, après celui de
Suceava (nord-est), dont l’hôpital départemental a été temporairement militarisé
la semaine dernière. Là encore, les cas d’infection au nouveau coronavirus parmi
les médecins et les patients s’étaient multipliés de manière alarmante, tout comme
le nombre des décès causés par le COVID-19.

« Les
enquêtes épidémiologiques en déroulement ont été interrompues et, à ce moment-là,
il y a eu une la transmission communautaire et agressive du virus. Une fois que
l’institution s’est procurée des équipements de protection et que le confinement
a été imposé, ces foyers devraient diminuer », a expliqué le ministre de la
Santé. Rappelons aussi que la ville de Suceava et 8 localités avoisinantes ont
été placées en quarantaine fin mars, tant la situation y était grave.

Par
ailleurs, l’hôpital militaire de Focşani (est) a repris son activité, après
avoir été fermé fin mars, vu que des dizaines de personnes y avaient été testées
positives au coronavirus. Quelques sections seulement y fonctionnent à présent,
mais selon le résultat des tests, l’hôpital pourrait reprendre son activité
normale vers la fin de la semaine en cours.

Selon la
Direction médicale du ministère de la Défense nationale, les circuits
fonctionnels élaborés par les épidémiologistes y ont été refaits, plusieurs désinfections
à fond ont été effectuées ces derniers jours, si bien que l’hôpital de Focsani
peut à nouveau recevoir des patients. (Trad. Valentina Beleavski)

9 April 2020
COVID-19: Primul deces în rândul personalului medical

UPDATE: Autoritățile au anunțat, marți seară, primul deces din cauza coronavirusului în rândul personalului medical din România. Este vorba despre un bărbat, în vârstă de 53 de ani, ambulanțier la Serviciul de Ambulanță Județean din Suceava.

Acesta a prezentat simptomele specifice COVID-19 în 24 martie. În urma testului, a primit rezultatul pozitiv în 30 martie. Bărbatul a refuzat internarea. A decedat la domiciliu marți, 7 aprilie. Potrivit Ministerului Sănătății, nu avea afecțiuni cronice

Până în prezent, 699 cadre medicale sunt infectate cu noul coronavirus, conform raportărilor din teritoriu la INSP .

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UPDATE: Încă 13 decese din cauza COVID-19 au fost anunțate marți după-amiază, în România. Bilanțul a ajuns la 197, informează informează Grupul de Comunicare Strategică.

Este vorba despre:

un bărbat, 63 ani din jud Arad. Internat în SCJU Arad-ATI cu diagnosticul de Insuficiență Respiratorie Acuta;

bărbat, 74 ani din jud Arad. Internat în SCJU Arad-BIA cu diagnosticul de Insuficiență Respiratorie Acută. Comorbidități: HTA std II;

bărbat, 55 ani din jud Arad. Internat în SCJU Arad-BIA cu diagnosticul de Insuficiență Respiratorie Acuta. Bronhopneumonie;

femeie, 44 ani din jud Arad. Internată în SCJU Arad-BIA cu diagnosticul de Insuficiență Respiratorie Acuta. Sindrom febril;

bărbat, 93 ani din jud Arad. Internat în SCJU Arad-BIA cu diagnosticul de Insuficiență Respiratorie Acuta;

bărbat, 87 ani din jud Arad. Internat în SCJU Arad-BIA cu diagnosticul de Insuficiență Respiratorie Acuta. Bronhopneumonie. Comorbidități: Boala cardiovasculata, CIC;

femeie, 52 ani din jud Arad. Comorbiditati: Diabet zaharat tip II, Infarct miocardic în antecedente, Obezitate;

femeie, 73 ani din jud Arad, internată în SCJU Arad-BIA., Comorbidități: Diabet zaharat tip II, HTA, Obezitate, Neoplasm de colon operat;

bărbat, 81 ani din jud. Sibiu. Comorbidități: Neoplasm de prostata, HTA, Boala cronica neurologica;

bărbat, 83 ani din jud Suceava.Comorbidități: CIC, HTA, AVC, Demență;

femeie, 50 ani din jud. Suceava. Decedata la domiciliu.;

bărbat, 71 ani din jud. Suceava. Internat în SJU Suceava – cu diagnosticul Hemoragie intracerebrala, hemiplegie, CIC, Diabet zaharat;

bărbat, 69 ani din jud. Suceava. Decedat la domiciliu în data de 31.03.2020. Comorbidități: tromboza artera pulmonara operată.

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UPDATE: Numărul persoanelor decedate din cauza coronavirusului a ajuns la 184, a informat Grupul de Comunicare Strategică.

Este vorba despre doi bărbați, unul de 69 ani din judeţul Suceava, care se afla la ATI fiind diagnosticat cu Infecţie SARS-COV 2 formă severă. Comorbidităţi: diabet zaharat tip II, anemie mixtă; și altul, care avea 46 ani , și se întorsese din Germania pe 16.03.2020. Fără comorbidităţi identificate.

Grupul de Comunicare Strategică.

7 April 2020
Alina Cicani

Nous sommes en guerre, a affirmé récemment le président de la France, Emmanuel Macron, en appelant ses compatriotes à la mobilisation générale. Alina Cicani est Roumaine et habite Paris. Connue au grand public pour son film documentaire « La Roumanie d’une dictature à l’autre », diffusé sur la chaîne française de télévision, Public Sénat, Alina a décidé de se mobiliser pour aider son pays d’origine. Confinée chez elle depuis quelques semaines déjà, avec deux enfants en bas âge qui redécouvrent leurs boîtes Lego, un chat et des projets à dérouler, Alina Cicani a décidé de se batailler pour donner un coup de main au système médical de son pays natal. Un système dont les failles n’arrêtent pas de faire peur. A l’heure où l’on parle, les hôpitaux et les médecins de Roumanie manquent d’équipements nécessaires censés leur permettre une prise en charge correcte des malades. Et le nombre de cas d’infection augmente. La situation la plus grave s’enregistre à Suceava où l’entrepreneur Stefan Mandachi a mis en place une collecte de fonds sur le site www1cm.ro. On a téléphoné à Alina Cicani pour apprendre comment la solidarité roumaine fonctionne-t-elle au-delà des frontières et par quels moyens a-t-elle décidé d’aider ses co-nationaux. Une interview d’Ioana Stăncescu.

6 April 2020
Noi restricţii şi apeluri

La circa patru luni de la apariția noului coronavirus în orașul Wuhan din China, bilanțul infectărilor și al deceselor este tot mai îngrijorător la nivel global, iar Europa și SUA sunt zonele cu cele mai multe îmbolnăviri din lume și, implicit, zonele unde virusul perfid a curmat cele mai multe vieți. In România, specialiștii se așteaptă ca vârful pandemiei să fie undeva în a doua jumătate a acestei luni.

Autoritățile de la București au anunțat măsuri pentru limitarea răspândirii coronavirusului, însă cazurile se înmulțesc pe zi ce trece. Astfel, Ţăndărei a devenit al doilea oraș din ţară, după Suceava, care a intrat în carantină totală, decizie luată prin ordonanţă militară, întrucât este, în prezent, focarul infecţiei de coronavirus din judeţul Ialomiţa. Carantina a fost decisă chiar la solicitarea autorităţilor locale, după ce în oraş s-au întors din străinătate sute de localnici, nu au respectat restricţiile de izolare şi nu au putut fi convinşi nici de sutele de amenzi, nici de poliţie.

La intrările în oraş sunt filtre formate din poliţiştii şi militari și este permis doar traficul pentru transportul de marfă şi în cazuri speciale, așa cum a explicat ministrul de Interne, Marcel Vela:

Vom permite intrarea şi ieşirea doar pentru transportul de marfă, pentru aprovizionarea populaţiei şi pentru activităţi economice sau în unele domenii, cum ar fi ordinea publică, securitatea naţională, domeniul sanitar şi, evident, serviciile de utilitate publică. Măsurile de verificare, control şi acces se realizează de către personalul Ministerului Afacerilor Interne, în colaborare cu cele ale MApN.

De la începutul săptămânii trecute, municipiul Suceava şi opt localităţi limitrofe sunt în carantină, după ce numărul infectărilor cu noul coronavirus se înmulțise alarmant. Mai mult, conducerea Spitalului Județean a fost preluată de o echipă de medici militari, după ce locul devenise un focar de coronavirus.

Sâmbătă, s-a luat decizia închiderii totale a unui spital si a închiderii parțiale a altuia în două orașe din județ. Pe de alta parte, ministrul de interne, Marcel Vela, i-a îndemnat pe românii din diaspora să nu vină în țară și să petreacă sărbătorile pascale în statele în care locuiesc, pentru a-i proteja pe cei de acasă.

Fac apel, toţi compatrioţii noştri din diaspora să înţeleagă că, inclusiv pentru ei, este mai bine aşa, pentru că, circulând pe un drum lung, intrând în contact cu cetăţeni din alte state, din statele vecine, într-o benzinărie, pot să intre în contact cu alte persoane care sunt infectate cu acest virus. În această ipoteză nefericită, ajung acasă şi îi îmbolnăvesc pe cei dragi.

De altfel, premierul Ludovic Orban a avertizat că cei care vor reveni, totuși, în România, vor trebui să stea 14 zile în spaţiile de carantinare instituţionalizată, avându-se în vedere faptul că numărul ţărilor care au depăşit 10.000 de cazuri de infectare cu COVID -19 şi au intrat în zona roşie s-a mărit semnificativ. De duminică noapte sunt suspendate, pentru 14 zile, toate zborurile comerciale spre şi dinspre alte nouă ţări intrate în zona roşie, Austria, Belgia, Elveţia, SUA, Marea Britanie, Irlanda, Olanda, Turcia şi Iran. Cursele spre şi dinspre Spania, Italia, Franţa şi Germania fuseseră suspendate anterior. Insă, sunt permise cursele charter care să îi transporte pe muncitorii sezonieri din România către alte state.

De asemenea, este prelungită suspendarea transportului rutier internaţional de persoane, dar au fost introduse înlesniri pentru şoferii care realizează transport de marfă internaţional. Pentru că sunt mulți cei care nu respectă restricțiile impuse pentru prevenirea raspandirii coronaviruslui și nu înteleg gravitatea situației, autoritățile au decis înăsprirea sancțiunilor pentru infracțiunile comise în perioada stării de urgență. Guvernul României a modificat acte normative prin care infracţiuni comise în această perioadă sunt pedepsite cu mai multă rapiditate şi cu sporuri de pedeapsă.

6 April 2020
Die Woche 30.04.-03.04.2020 im Überblick

Rumänen gegen Covid-19

Seit Montag ist Rumänien mit über 2.000 Fällen in Szenario 4 der durch Covid-19 verursachten Krise eingetreten. Die Zahl der Infektions- und Todesfälle nimmt stetig zu. Die Behörden gehen davon aus, dass der Höhepunkt Ende April erreicht wird. Viele beklagen, dass die Bevölkerung nicht getestet wird. Laut der Strategischen Gruppe für Kommunikation in Bukarest wurden bis zum 2. April auf nationaler Ebene fast 28.500 Tests durchgeführt. Andererseits scheinen die rumänischen Krankenhäuser nicht ausreichend ausgerüstet zu sein, um eine wichtige Patientenwelle zu übernehmen. Der Fall aus Suceava (Norden) ist emblematisch! Am Montagabend stammte von der Gesamtzahl der landesweit gemeldeten Krankheiten und Todesfälle etwa ein Drittel aus dieser Stadt

Darüber hinaus stammten von allen in Rumänien infizierten medizinischen Mitarbeitern etwa zwei Drittel – rund 200 – aus dem Krankenhaus in Suceava. Aus diesem Grund haben die Zentralbehörden Anfang der Woche beschlossen, die Stadt und acht benachbarte Gemeinden in Quarantäne zu stellen. Ein Militärarzt wurde in der Krankenhausleitung eingesetzt, als der frühere Interimsmanager aufgrund von Stress und Mangel an Personal, medizinischen Produkten und Ausrüstung zurücktrat. Präsident Klaus Iohannis forderte das medizinische Personal auf, zur Arbeit zurückzukehren:

Es ist dringend notwendig, dass das medizinische Personal getestet wird, Nach der Heilung kann es ins Krankenhaus zurückkehren. Es besteht auch ein Bedarf an einem Testgerät, das in kürzester Zeit verfügbar sein wird. Wir haben Medikamente, Schutzkleidung, sowie Anweisungen. Ich wende mich ausdrücklich an die Ärzte und das medizinische Personal des Suceava-Krankenhauses: Kommt, bitte, zurück, nehmt die Kranken auf, folgt den Anweisungen! Wir verlassen uns auf euch! “

Präsident Iohannis forderte die Regierung außerdem auf, Mittel für medizinisches Personal zu finden, das mit Covid-19-infizierten Patienten arbeitet, um einen einheitlichen Gehaltsbonus zu erhalten. Die Coronavirus-Pandemie hat in Rumänien zu Fällen geführt, wo Ärzte und Krankenschwestern aus Angst, nicht krank zu werden, aber auch aus Protest gegen den Mangel an Schutzkleidung, zurückgetreten sind. In einigen Städten gab es aus diesem Grund Protestaktionen.

Krankenhäuser werden ausgerüstet

Die rumänischen Behörden haben neue Maßnahmen getroffen, die sich an diejenigen richten, die an vorderster Front im Kampf gegen das neue Coronavirus stehen: Das Fachpersonal, das durchschnittliche Sanitär-, Hilfs- und Sanitärpersonal mit höherer Bildung können während des Notstands nicht zurücktreten. Es muss präsent sein, wo immer es gebraucht wird, auch zu den öffentlichen Krankenhäusern mit großem Personalmangel in anderen Landkreisen – so der Leiter der Notdienstes Raed Arafat. Er sagte auch, dass Krankenhäuser die Krankenhauseinweisung von Patienten nicht länger ablehnen können, da es keine Bestätigung oder Ablehnung der Infektion mit dem neuen Coronavirus gibt. Unter diesen Umständen ist das medizinische Personal in jedem Fall verpflichtet, sich zu schützen.

Andererseits brachte ein NATO C-17 Globemaster III-Flugzeug aus Südkorea einen zweiten Transport von 100.000 Schutzanzügen nach Bukarest. Aus der Türkei kamen 100.000 Masken vom Typ FFP2 und FFP3 mit einem spartanischen C-27 J-Flugzeug der rumänischen Luftwaffe an. In der Nähe von Bukarest wurde ein von der rumänischen Armee installiertes Krankenhaus vom Typ ROL 2 für betriebsbereit erklärt. In Constanţa (Südosten) wird an einem modularen Isolations- und Behandlungskrankenhaus gearbeitet, das als Erweiterung der Abteilung für Infektionskrankheiten des Militärkrankenhauses von der Stadt bis zum Schwarzen Meer fungieren wird. Schließlich wurden in Rumänien die ersten Schutzmasken hergestellt.

Neue Maßnahmen an den Grenzen

Aufgrund der neuen Militärverordnung Nr. 5 verlängerte Rumänien die Aussetzung von Flügen von und nach Spanien und Italien, den am stärksten vom neuen Coronavirus betroffenen europäischen Ländern. Gleichzeitig wurde am Donnerstag die Liste der roten Gebiete nach Coronavirus-Fällen, für die Quarantäne erforderlich ist, aktualisiert. Die Anzahl der Länder erreichte 12. Die als rote Zonen betrachteten Länder sind: Österreich, Belgien, Schweiz , Italien, Frankreich, Deutschland, Spanien, Iran, Großbritannien, die Niederlande, USA und die Türkei.

So werden rumänische Staatsbürger, die aus diesen Ländern zurückkehren, 14 Tage lang in eine institutionalisierte Quarantäne gebracht. Gleichzeitig werden alle Personen, die aus einer internationalen Reise ankommen, 14 Tage lang zu Hause isoliert. Das Datum des Inkrafttretens der Verordnung ist der 3. April um 12 Uhr pm. Ab dem gleichen Datum und der gleichen Uhrzeit werden Geldstrafen für diejenigen, die gegen das Notfallregime verstoßen, 20-mal höher. Für Einzelpersonen betragen die Geldbußen 20.000 Lei (mehr als 4.000 Euro) und für Unternehmen bis zu 70.000 Lei (fast 15.000 Euro).

Neue Daten vom Arbeitsministerium

Nach Angaben des Arbeitsministeriums waren am 2. April fast 174.000 Rumänen ohne Arbeitsplätze, ihre Verträge wurden gekündigt, und über 860.000 wurden in die befristete Arbeitslosigkeit geschickt. Die Zahlen steigen alarmierend. Die meisten Personen haben ihre Arbeit in Bereichen wie Groß- und Einzelhandel, Reparatur von Kraftfahrzeugen und Motorrädern, Hotels, Restaurants und Bauwesen verloren. Daher versuchen sowohl die Regierung in Bukarest als auch das Parlament, Lösungen zu finden, um sowohl die betroffene Bevölkerung als auch den Wirtschaftssektor zu unterstützen.

4 April 2020
La semaine du 30.03 au 05.04.2020

Les Roumains, touchés par le Covid- 19

Avec plus de 2000 cas d’infection au coronavirus, la Roumanie est entrée depuis lundi dernier dans le stade 4 de l’épidémie. Face à un bilan qui s’alourdit chaque jour, les autorités prévoient que le pic sera atteint fin avril, après les vacances de Pâques. En attendant, ils se font de plus en plus nombreux ceux qui déplorent l’insuffisance du dépistage. Selon le Groupe de communication stratégique de Bucarest, avant le 2 avril, seulement 28 500 Roumains ont été testés. Par ailleurs, les hôpitaux roumains ne semblent pas suffisamment équipés pour gérer des flux potentiels de patients positifs. Dans ce contexte, le cas Suceava devient emblématique. Lundi dernier, sur l’ensemble des cas d’infection et des décès rapportés au niveau national, un tiers provenait de cette ville du nord de la Roumanie. Et puis, sur l’ensemble du personnel soignant infecté de Roumanie, deux tiers travaillent à l’Hôpital départemental de Suceava où presque 200 médecins, infirmiers et aides-soignants ont été testés positifs. Suite à cette situation, les autorités centrales ont décidé de placer la ville et huit communes limitrophes en quarantaine totale. Un médecin militaire a remplacé à la tête de l’établissement hospitalier l’ancien manager démissionnaire.

Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a lancé un appel aux professionnels de santé de reprendre leur travail : « On a besoin de faire passer en urgence des tests de dépistage à tout le personnel soignant infecté, pour qu’il puisse reprendre le travail une fois remis. On a besoin d’un dispositif de dépistage supplémentaire, que l’hôpital recevra très prochainement. Des médicaments, il y en a, des équipements de protection, pareil, et tout le monde respecte le protocole. Je m’adresse maintenant aux médecins et au personnel soignant de l’Hôpital de Suceava : s’il vous plaît, reprenez votre travail, occupez-vous des malades et respectez les procédures ! On compte sur vous ! »

Par ailleurs, le chef de l’Etat roumain a appelé le gouvernement à débloquer des fonds supplémentaires pour récompenser le personnel médical qui soigne les patients souffrant de Covid-19. La pandémie de coronavirus a poussé plusieurs infirmiers et médecins à démissionner aussi bien de peur d’être infectés, que pour protester contre la pénurie d’équipements de protection. D’ailleurs, des mouvements de protestation ont été signalés dans plusieurs villes de Roumani

Les hôpitaux continuent à s’équiper

Les responsables roumains ont adopté une nouvelle série de mesures qui visent tout le corps médical – personnel sanitaire professionnel ou auxiliaire. Toutes ces catégories seront donc obligées à suivre les instructions et à se déplacer là où il y en aura besoin, sans pouvoir refuser le détachement temporaire dans d’autres établissements de soins et même dans d’autres villes, a annoncé le secrétaire d’Etat Raed Arafat, chef du Département pour les Situations d’urgence. Et lui de préciser que les hôpitaux ne pourront pas refuser l’hospitalisation des patients en invoquant la confirmation ou l’infirmation d’une infection au coronavirus. Autrement dit, le personnel soignant est obligé à prendre en charge tous les cas.Par ailleurs, un deuxième transport de 100.000 combinaisons de protection, que la Roumanie a achetées auprès de la Corée du Sud, est arrivé à Bucarest, à bord d’un avion C-17 Globemaster III, appartenant aux forces otaniennes. Un transport de 100.000 masques de protection de type FFP2 et FFP3 est arrivé dans la capitale roumaine depuis la Turquie, à bord d’un avion C-27 J Spartan des Forces aériennes roumaines. Notons qu’un hôpital de campagne, mis en place par l’Armée roumaine près de Bucarest, est devenu opérationnel, tandis qu’un établissement de soins temporaire est bâti en ce moment à Constanta ; il fonctionnera comme une section extérieure à celle des maladies contagieuses de l’Hôpital militaire de cette ville-port à la mer Noire. Disons aussi que, depuis quelques jours, la Roumanie a lancé la production interne de masques de protection ; selon les autorités, cela permettra au pays de se doter de 15 millions de masques par mois.

De nouvelles mesures pour entrer en Roumanie

Aux termes d’une cinquième ordonnance d’urgence, la Roumanie a prolongé la période pendant laquelle tous les vols envers et depuis l’Espagne et l’Italie sont supprimés. Par ailleurs, une mise à jour de la liste des pays faisant partie de la zone rouge, une classification propre à la Roumanie, a eu lieu ce jeudi. Douze pays y figurent actuellement : l’Autriche, la Belgique, la Suisse, l’Italie, la France, l’Allemagne, l’Espagne, l’Iran, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, les Etats-Unis et la Turquie. Cela veut dire que tous les citoyens qui rentrent d’un de ces pays seront placés directement en quarantaine. Par ailleurs, toute personne qui rentre en Roumanie d’un voyage à l’étranger sera confinée à domicile pour une période de deux semaines, au terme d’une décision en vigueur depuis le 3 avril minuit. Aux termes du même document, tous ceux qui ne respectent pas les mesures imposées par le régime d’urgence écoperont des amendes 20 fois plus sévères que par temps normal. Les amendes risquent de dépasser les 4.000 euros pour les particuliers et les 15.000 euros pour les entreprises.

Des chiffres alarmants de la part du Ministère du Travail

Selon des données fournies le 2 avril par le ministère du Travail, le nombre de Roumains restés sans emploi suite à leur licenciement s’élève à presque 174.000. A ce chiffre s’ajoute les 860.000 citoyens roumains placés en chômage technique. Sur l’ensemble des secteurs sévèrement frappés par l’actuelle pandémie, notons le commerce en détail, la mécanique, l’hôtellerie, la restauration ou encore le bâtiment. C’est la raison pour laquelle les autorités roumaines tentent à présent de dénicher des solutions de soutien à l’intention de la population touchée. (Trad. Ioana Stancescu)

4 April 2020
Direction militaire pour un hôpital en quarantaine

L’hôpital départemental de Suceava, dans le nord de la
Roumanie, est devenu un des points faibles de la Roumanie, suite à la montée en
flèche des cas de contamination au nouveau coronavirus tant parmi ses patients
que parmi le personnel soignant. En raison d’un management déficitaire, cet
hôpital, dans lequel des dizaines de millions d’euros avaient été investis, a compté
parmi les premiers à être frappé par la crise sanitaire, plusieurs dizaines de
personnes y ayant déjà perdu la vie. Son manager par intérim, nommé à peine une
semaine avant le désastre, a tout de suite présenté sa démission, alors que les
autorités de Bucarest ont décidé que l’hôpital soit désormais dirigé par un médecin
militaire.

En occupant officiellement son poste, le docteur colonel
Daniel Ionuţ Derioiu a déclaré :
« On procédera à la réorganisation de l’ensemble du personnel travaillant
à l’Hôpital départemental de Suceava et à une évaluation de la situation dans laquelle
il se trouve. A l’heure actualle, aucune section ne connaît le nombre exact des
malades, des personnes se trouvant en confinement à domicile, ni le nombre précis
du personnel actif. On comprend bien que les gens ont peur, mais il faut savoir
sur qui on peut compter. Dans un premier temps, on fera venir du personnel
soignant de Iasi, dont la cheffe du Service de réanimation qui jettera les
bases nécessaires pour redémarrer l’activité d’anesthésie et de thérapie
intensive à l’hôpital de Suceava, on fera venir aussi un nouveau médecin épidémiologiste.
»

A son tour, le président
Klaus Iohannis a assuré que les conditions existent pour que le personnel
médical de cet hôpital revienne travailler en toute sécurité et confiance,
surtout que plusieurs établissements sanitaires du pays, dont celui-ci, viennent
d’être dotés d’équipements de protection et de médicaments spécifiques.

Le chef de l’Etat a appelé les médecins qui souhaitaient
démissionner à reprendre le travail : « Il y a des médicaments, il y a
des équipements de protection, il y a des procédures. Je m’adresse principalement
aux médecins et au personnel soignant de l’Hôpital de Suceava. Je vous en prie,
reprenez le travail, soignez les malades, respectez les procédures. On compte
sur vous. »

Les médecins qui entrent en contact direct avec les
patients atteints par le COVID-19 sont confrontés à une situation de stress
majeur, a renchéri le président. Il a donc demandé à l’Exécutif de trouver rapidement
une solution pour allouer un bonus mensuel de 500 euros de fonds européens à cette
catégorie de personnel médical.

Par ailleurs, vu le nombre important de décès causés par le COVID-19 jusqu’ici, la ville de Suceava et 8 communes avoisinantes
ont été placées en quarantaine en début de semaine, par décret militaire. C’est
le plus grand foyer de coronavirus du pays, alors que la période de la propagation
de l’épidémie est loin d’être terminée, a averti de son côté le ministre de la
Santé, Nelu Tătaru. Malgré cette
mesure et les restrictions mises en place, on voit encore de nombreuses
personnes dans la rue, a-t-il constaté. C’est pourquoi il a été décidé de « militariser
» l’hôpital départemental de Suceava. Afin de le remettre en service au plus vite,
les autorités ont de nouveau fait appel à l’armée, pour faire la désinfection
de l’hôpital et des alentours. En même temps, une équipe de spécialistes
militaires doit opérer une désinfection dans la zone de Suceava à compter de ce
vendredi. (Trad. Valentina Beleavski)

3 April 2020
COVID-19: militarizzato Ospedale Provinciale di Suceava

LOspedale Provinciale Suceava (nord) è diventato uno dei punti dolenti della Romania, dopo laumento allarmante dei contagi dal Covid-19, sia tra i pazienti, che tra il personale medico. A causa di una gestione difettosa, lospedale in cui sono state investite decine di milioni di euro è stato uno dei primi in Romania a essere colpito dalla pandemia di coronavirus, e il bilancio rileva che decine di persone vi hanno perso la vita a causa del contagio dal nuovo coronavirus. Il manager ad interim, nominato solo una settimana fa, ha dato le dimissioni e le autorità hanno deciso che la struttura sia militarizzata al fine di poter riprendere il funzionamento normale quanto prima.

Il tenente Daniel Ionuţ Derioiu, lufficiale medico che ha assunto la direzione dellospedale, ha dichiarato che “seguirà un riassestamento di tutto il personale che lavora nellOspedale Provinciale di Suceava, per valutare la situazione. Al momento, nessun reparto sa chi è malato, chi è in isolamento domiciliare e chi non si è presentato al lavoro. E comprensibile, cè una paura, una fobia, ma dobbiamo sapere con chi si lavora. In un primo momento verrà personale sanitario da Iaşi, per quattro, cinque giorni verrà il capo della Clinica ATI, che creerà le basi per la ripresa delle attività di anestesia e terapia intensiva allospedale provinciale e verrà un nuovo medico epidemiologo.

Ci sono le condizioni necessarie affinché il personale medico lavori in sicurezza e ricominci ad avere fiducia, ha dato assicurazioni il capo dello stato, Klaus Iohannis, dopo che vari ospedali, compreso quello di Suceava, hanno ricevuto equipaggiamenti protettivi e farmaci specifici. Il presidente ha esortato i medici che avevano annunciato che intendono dare le dimissioni di tornare al lavoro. “Ci sono farmaci, ci sono dispositivi protettivi, ci sono le procedure necessarie. Mi rivolgo in particolar modo ai medici e al personale sanitario dellOspedale di Suceava. Vi prego ti tornare al lavoro, di occuparvi dei malati e di osservare le procedure. Contiamo su di voi, ha dichiarato Klaus Iohannis.

Il personale sanitario che viene a contatto con i malati di COVID-19 lavora in condizioni di grande stress, ha sottolineato Klaus Iohannis ed ha chiesto al Governo di individuare con celerità fondi europei, affinché sia assegnato anche un bonus mensile di 500 euro. A causa del gran numero di decessi e di contagi dal Covid-19, allinizio della settimana, la città di Suceava e otto località limitrofe sono state messe in quarantena tramite ordinanza militare.

A Suceava cè il maggiore focolaio e il periodo di diffusione della pandemia non è finito, ha ammonito il ministro della Salute, Nelu Tătaru il quale ha notato molta gente sulle strade nonostante questa misura severa e nonostante le restrizioni. Perciò, dopo aver ricorso alla militarizzazione dellospedale per rimetterlo in funzione, le autorità si sono rivolte nuovamente allEsercito per disinfettare le città e i dintorni. Unequipe di esperti militari è stata designata a iniziare, da venerdì, unazione di disinfezione nella zona.

3 April 2020
Le système médical roumain sous pression

La Roumanie se confronte actuellement à une situation sans précédent : un nombre accru de médecins, infirmiers et aide- soignants démissionnent ou menacent de le faire, par peur dattraper le coronavirus. Obligé de lutter contre lactuelle pandémie sans être suffisamment bien équipé et protégé, le personnel sanitaire roumain commence à déserter. De tels cas ont été déjà enregistrés à lHôpital de psychiatrie et de neurologie de Brasov, à lHôpital CFR de Timisoara ou encore à lHôpital départemental dArad où un nombre impressionnant de salariés ont annoncé vouloir prendre leur retraite ou encore entrer en arrêt maladie.

Pour mieux gérer les flux de malades infectés au coronavirus, la direction de lhôpital dArad a démarré des procédures dembauche en CDD de différentes catégories de personnel médical. Tandis que certains soignants préfèrent quitter le système pour se mettre à labri, dautres sont prêts à se battre. Cest le cas, par exemple, de tous les infirmiers et les aide- soignants de lInstitut de psychiatrie de Socola que la direction avait licenciés au moment de la crise économique. A présent, tout ce personnel demande de se déplacer là où il peut servir.

Des efforts soutenus sont déployés aussi à lHôpital de Suceava où, selon le directeur par intérim, le docteur Florin Filip, des centaines de malades ont été testés positifs, tandis quune grande partie du personnel médical est infecté et donc isolé à domicile.

Dans un message dencouragement à lintention des personnels de la santé, le chef de lEtat roumain, Klaus Iohannis, a affirmé que les autorités font de leur mieux pour faciliter la fourniture d’équipements médicaux et de protection. « On sait très bien à quel point cest difficile. Vous êtes en première ligne et nous, le reste des Roumains, on regarde vers vous avec espoir et confiance. Vous êtes les premiers à lutter contre cette pandémie. On sait que ce nest pas facile, on sait aussi que la situation va se dégrader. Mais on vous fait confiance et nous, les autorités et les responsables politiques, nous nous engageons à faire tout ce quil faut pour vous doter des équipements de protection dont vous avez besoin »

Et le président roumain dajouter quen ce moment, les autorités se tournent principalement vers les catégories les plus vulnérables. La Santé nécessite plus dargent, sinquiètent les spécialistes. En 2017, les dépenses de santé en Roumanie représentaient seulement 5,2% du PIB, le plus faible pourcentage enregistré au sein de lUE, où la moyenne était de 10%.

1 April 2020
ORDONANȚILI MILITARI nr. 5 şi 6 ditu 30.03.2020

ORDONANȚA MILITARĂ nr. 5 dit 30.03.2020 mutrindalui meatri ta s’nu s’araspandeascâ COVID-19

Avândalui tru videalâ dispozițiile art. 24 dit Ordonanța di ananghi a Guvernului nr. 1/1999 mutrindalui regimlu ti catandisea di asediu și regimlu a catandisillei di ananghi, publicată tru Monitorul Oficial a Românillei, Partea I, nr. 22 dit 21 yianaru 1999, aprobată cu alâxeri și adâvdzeri pritu Nomlu/ Legea nr. 453/2004, cu alâxerli și adâvdzerli yinitoari,

Dupu isapea faptâ di Comitetul Național tra Situații Speciale di Ananghi, aprobată pritu Hotărârea nr. 16 dit 30.03.2020,

Pi thimellilu art. 4 alin. (2) și (4) dit Deretlu Prezidentului ali Românie nr.195/2020 mutrindalui bâgarea tu practico a catandisillei di ananghi pi livelu național, publicat tru Monitorul Oficial al României, Partea I, nr. 212 dit 16 martu 2020, al pct.1 și 4 dit anexa nr. 2 la același dicret și al art. 20 lit. n) dit Ordonanța di ananghi a Guvernului nr.1/1999, cu alâxerli și adâvdzerli yinitoari,

Ministurlu afacerilor interne vuluseaști aestâ Ordonanță militară:

Art.1 – (1) S’prilundzeaști vadelu a apofasillei ti curmarea azboiurli fapti di opearatorlli economiț aerieni câtâ Spania și ditu Spania cătâ România, trâ un kiro 14 dzâli, ahurhindalui cu data di 31 marțu 2020 oara 18.00.

(2) S’prilundzeaști vadelu a apofasillei ti curmarea azboiurli fapti di operatorlli economiț aerieni câtâ Italia și ditu Italia cătâ România, tra un kiro di 14 dzali, ahurhindalui cu data di 6 di napriiur 2020.

(3) Meatrile pruvidzuti la alin. (1) și (2) nu s’bagâ tu practico ti azboiurli ți s’facu cu aeronave di stat, azboiurli ti purtari pârmâtii și corespondență, umanitarâ icâ ți asiguripsescu serviții medicale di ananghi, catacum și aterizărli tehniți nicomerciale.

Art.2 – (1) Ministerlu a Transporturlor, Infrastructurâllei și Comunicațiilor easti axizitu s’asiguripseascâ bâgarea tu practico și s’tiñiseascâ pruviderli art. 1 dit prezenta ordonanță militară. (2) Nitiñiseareaa meatriloru pruvidzuti la art.1 duți la dari giueapi disciplinaru, țivilu, contravenționalu icâ penalu, tru simfunie cu pruviderli art.27 ditu Ordonanța di ananghi a Guvernului nr.1/1999 mutrindalui regimlu a catandisillei di asediu și regimlu a catandisillei di ananghi, cu alaxerli și adâvdzerli yinitoari.

(3) Personalu-a instituțiillei pruvidzuti la alin.(1) easti axizitu s’veadâ contraveniențâlli și s’bagâ tu practico sancțiuni, tru simfunie cu pruviderli art.29 ditu Ordonanța di ananghi a Guvernului nr.1/1999, cu alâxerli și adâvdzerli yinitoari.

Art.3 – (1) Alineatele (1) și (2) a articolului 3 dit Ordonanța militară nr.4/2020 mutrindalui meatri ta s’nu s’araspandeasca COVID – 19, publicată tru Monitorlu Oficial a Românillei, Partea I, nr.257 dit 29 marțu 2020, s’alâxescu și va s-aibâ aestu ncurpilleaticu: (1) Oamiñilli ți fugu ditu loclu tru cari eara carantinaț, fără aprobarea autoritățlor axiziti, va lâ si bagâ zori nâpoi s’ahurheascâ ciclul di 14 di dzâli di carantinari, și va s’pâlteascâ ditu gepea-a lor hârgili ți s’afacu cu carantinarea-a aiștoru, ș’va s-da giueapi penalu simfunu cu nomlu. (2) Oamiñilli ți nu tiñisescu condițiili di izolari tu loclu declarat / la cari aleapsirâ s’facâ izolarea și va s’hibâ aflaț nafoara-a spațiului di izolare va lâ si bagâ zori nâpoi s’ahurheascâ ciclul di 14 di dzâli di carantinâ, și va s’pâlteascâ ditu gepea-a lor hârgili ți s’afacu cu carantinarea-a aiștoru, ș’va s’hibâ sancționaț contravențional tu simfunie cu pruviderli a Ordonanțâllei di ananghi a Guvernului nr.1/1999 mutrindalui regimlu a catastisillei di asediu și regimlu a catandisillei di ananghi, cu alâxerli și adâvdzerli yinitoari, cara fapta nu easti infracțiune.”

(2) Apofasea s’bagâ tu practico ahurhindalui cu data cându easti tipusitã prezenta ordonanțâ militarâ tru Monitorlu Oficial a Româniiillei, Partea I.

Art.4 – Pruvideri art. 4 dit Ordonanța militară nr.4/2020 mutrindalui meatrili ta s’nu s’arâspândeascâ COVID – 19, publicată tru Monitorul Oficial al României, Partea I, nr.257 dit 29 marțu 2020, nu s’bagâ tu practico: a) a piloțlor di aeronave ș’ti personalu navigantu cari azboairă câtâ și di câtâ locâri ți suntu sum incidența-a codlui zonă GALBINĂ” icâ fără risc epidemiologic; b) a piloțlor di aeronavi și trâ personalu navigantu cari azboairă câtâ și di câtâ locâri ți suntu sum incidența-a codlui zonă AROȘE” icâ cu riscu epidemiologic, cari nu dipunu ditu aeronavi nolgica di azbuirâri, icâ poartă echipamentu di protecție (combinezon, mănuși, yilii, mască), cara di la un azboiur la alantu dipunu ditu aeronavă.

Art.5 – (1) Prezenta ordonanță militară s’tipuseaști tru Monitorlu Oficial a Româniillei, Partea I. (2) Furnizorllii di servicii media audiovizuali au borgea ta s’hâbâriseascâ publiclu, pritu mesaji difuzati regulat, trâ nama pțânu 2 dzâli di la data-a publicarillei, ti ațea ți s’ngrâpseaști tu prezenta ordonanțâ militarâ.

ORDONANȚA MILITARĂ nr. 6 dit 30.03.2020 mutrindalui bâgarea tu practico meatrili di carantinare tu municipiulu Suceava, a nâscântoru hori di nigâ câsâbâ, catacum și a unâllei zonâ di protecție ti nâscânti unităț administrativ-teritoriali dit giudețlu Suceava

Avândalui ti videalâ dispozițiile art. 24 dit Ordonanța di ananghi a Guvernului nr. 1/1999 mutrindalui regimlu a catandisillei di asediu și regimlu a catastisillei di ananghi, publicată tru Monitorlu Oficial a Româniillei, Partea I, nr. 22 dit 21 di yeanaru 1999, aprobată cu alâxeri șiadâvdzeri pritu Nomlu nr. 453/2004, cu alâxerli și adâvdzerli yinitoari,

Ma s’mutrimu tu isapea ți u’adră Comitetlu Național tra Situații Spețiale di Ananghi, aprobată pritu Apofasea nr. 17 dit 30.03.2020,

Pi thimellilu art. 4 alin. (2) și (4) dit Decretlu a Prezidentului a Româniillei nr.195/2020 mutrindalui apufusearea-a catandisillei di ananghi pi livelu național, publicat tru Monitorlu Oficial a Româniillei, Partea I, nr. 212 dit 16 marțu 2020, al pct.1 și 3 dit anexa nr. 2 la idyiul i dicret și al art. 20 lit. n) dit Ordonanța di ananghi a Guvernului nr.1/1999, cu alâxerli și adâvdzerli yinitoari,

Ministurlu trâ lucre di nâuntru apufuseaști aestâ Ordonanță militară:

Art.1 — S’apufuseaști tu kirolu a catandisillei di ananghi, apofasea di carantinari tru municipiul Suceava și tru locârli di ningâ câsâbă aesti optu hori: Adâncata, Salcea, Ipotești, Bosanci, Moara, Șcheia, Pătrăuți și Mitocu Dragomirnei.

Art.2 – S’apufuseaști tu kirolu a catandisillei di ananghi unâ locu/ unâ zonă di protecție, ca perimetru di sigurlâki anvârliga di localitățli carantinati, formată ditu tuti alanti unităț teritoriali administrativi dit giudețlu Suceava.

Art.3 – Tru zona carantinată pruvidzitâ la art.1 au izini ta s’intrâ icâ ta s’iasâ:

a) purtarea pârmâtii, cari ți s’hibâ turlia-a aiștoru, a pârmâtiiloru primi și a resursilor ți suntu ananghi ti dizvârtearea-a huzmețloru icuonomiți tru zona carantinată, catacum și aprovizionarea’a bânâtorloru;

b) oamiñilli ți ședu cu casa tru locârli carantinati ama dizvârtescu activităț economiți icâ tru dumenea ali apărari, arada publicâ, securitatea naționalã, sanitar, catandisili di ananghi, administrațiillei publiți locale, asistențãllei și protecțilliei suțialâ, judiciar, servitiiloru di utilitati publică, energhetic, agriculturâllei, alimentațiillei publicâ, alimentarea cu apă, comunicațiilor și transporturlor.

Art.4 – Ministerlu a Transporturilor, Infrastructurâllii și Comunicațiilor, catacum și opearatorlli economiț dit dumeanea-a transportului pi călliurli di heru di persoani, va s’vindâ bilete/abonamente ica alte titluri di călătorie tra transportul a călătorlor tru locârli carantinati mași car ava s’tiñiseascâ dispozițiile art. 3.

Art.5 – Tuti restricțiile apufusiti pritu ordonanțili militari di ma ninti s’bagâ tu lucru tu simfunie cu nomlu tru localitățli carantinati și tru loclu di protecție.

Art.6 — Suntu axiziti Centrul Judeițean di Coordonare și Cumânduseari a Intervențiillei Suceava (CJCCI) tra s’apufuseascâ adâvdzeri și derogări tru ațea ți mutreaști dispozițiili pruvidzuti la art. 3.

Art.7 – (1) Tru loclu di protecție, organili cu borgi tu dumenea-a apărarillei, arada publicâ și securitatea naționalâ va s’apufuseascâ meatri spețifiți ti prevenirii și limitare-a intrarilljei, respectiv ti ișearea a persoanilor tru loclu di carantinare pruvidzut la art. 1.

(2) Tru loclu di protecție nu s’da izini ti urdinari anamisa di localitățli dit zonă a persoanilor ți tânu di alti categorii socio-profesionale.

(3) Autoritățile ali dministrație publicâ locali și județeani va s-dimândâ a oamiñiloru dit ateali locâri di protecție borgili ți li au mutrindalui urdinarea și izinea tu loclu carantinat.

(4) Bâgarea tu lucru a meatrilor di verificari, control și izini tru/câtâ zona carantinată s’fați di lucrâtorlli a structurlor di la Ministerlu trâ Afaceri Interni lucru deadunu cu ațelli di la Ministerlu trâ Apărari Naționalâ.

Art.8 – Pi aeroportulu internaționalu Ștefan cel Mare” Suceava s’da izini ti azboiur cu aeronavi di stat, azboiurli ti purtarea pârmâtii și corespondență, umanitari i cari asiguripsescu serviții medicale di ananghi, catacum și aterizărli tehniți nicomerciali.

Art.9 – Consiliul Judițean Suceava deadun cu primarlli și consiliili locali dit unitățli administrativ-teritoriale ți suntu tu loclu di carantinari și loclu di protecție va s’llia meatri ta s’aiguripseascâ servitiili di protecție și asistență socială, funcționarea uidisitâ-a servițiilor di utilităț publiți, catacum și aprovizionarea cu alimenti di bază tra oamiñilli ți nu au ndrupâmintu icâ altă turlie di agiutoru și cari nu pot s-urdina/ s’imnâ di la locuință/nicukiratâ/ gospodărie.

Art.10 — S’da izini ti urdinari anamisa di localităț mași pritu ațeali dișcllisi ti urdinarea publicâ pi călliurli europene, naționale, județeani și comunali.

Art.11 – (1) Suntu axiziti s-asiguripseascâ bâgarea tu practico și s’tiñiseascâ pruviderli a aliștei ordonanțâ militarâ:

a) Poliția Română, Jandarmeria Română și poliția locală, trâ meatrile pruvidzuti la art.3;

b) Ministerlu a Transporturilor, Infrastructurâllei și Comunicațiilor, tra meatrili pruvidzuti la art.4 și 8.

(2) Ma s’nu tiñiseascâ meatrili pruvidzuti la art.3, 4 și 8 va s-da giueapi disciplinaru, țivilU, contravenționalu ica penalu, tru simfunie cu pruviderli art.27 dit Ordonanța di ananghi a Guvernului nr.1/1999, cu alâxerli și adâvdzerli yinitoari.

(3) Personalul a instituțiilor pruvidzuti la alin.(1) easti axizitu s-veadâ desi suntu contravenții și s’bagâ tu lucru sancțiuni, simfunu cu pruviderlri art.29 dit Ordonanța di ananghi a Guvernului nr.1/1999, cu alâxerli și adâvdzerli yinitoari.

Art.12 – (1) Prezenta ordonanță militară s’publică tru Monitorul Oficial ali Românie, Partea I.

(2) Furnizorlli di serviții media audiovizuale au borgi s’hâbâriseascâ publiclu, pritu mesaje difuzate regulat, tra nai ma pțânu 2 dzâli di anda fu publicatu, ti ațeali ți suntu ngrâpsiti tu aestâ ordonanț` militarâ.

Autor: Eugen Cojocariu

Armânipsearea: Tașcu Lala

1 April 2020
Suceava und weitere Dörfer unter Quarantäne

Als in der vergangenen Woche offizielle Berichte darauf hinwiesen, dass die Hälfte der Menschen, die in Rumänien an Covid-19 gestorben sein sollen, Patienten des Kreiskrankenhauses in Suceva waren, befürchteten viele, dass die östliche Region Moldawiens zu Rumäniens eigener Lombardei werden könnte. Es stellt sich nun heraus, dass diese Befürchtungen nicht unbegründet waren. Am Montagabend befand sich mehr als ein Viertel aller Coronavirusinfektionen in Rumänien in Suceava, wobei der Prozentsatz bei den Todesfällen noch höher war. Zudem befanden sich von allen Infektionen des medizinischen Personals etwa zwei Drittel im Kreiskrankenhaus Suceava, also über 180 Ärzte, Krankenschwestern und Pfleger. Damit ist Suceava das Epizentrum des Coronavirus-Ausbruchs in Rumänien.

Die Behörden haben daher beschlossen, diese Stadt und acht umliegende Dörfer vollständig zu sperren. Armee und Polizei haben alle Stra‎ßen, die in das Gebiet hinein- und herausführen, gesperrt. Die einzige erlaubte Bewegung ist der Transport von Waren und Rohstoffen sowie die Bewegung von Personen, die wirtschaftliche, sicherheitstechnische und öffentliche Verwaltungstätigkeiten ausüben. Der Innenminister Marcel Vela sagte bei Radio Rumänien, er sei zuversichtlich, dass die Menschen aus der Region die Situation verstehen werden.

“Wir haben diese Entscheidung auch in ihrem Interesse getroffen, um die Ausbreitung der Infektion im gesamten Bezirk, in der gesamten Region und schlie‎ßlich in ganz Rumänien einzudämmen. Ich möchte den Bewohnern des Kreises Suceava versichern, dass wir unser Bestes tun, um ihnen zu helfen und sie zu unterstützen. Wir sind und werden zusammen sein”.

Laut dem Korrespondenten von Radio Rumänien in der Region ist eines der grö‎ßten Probleme in Suceava angesichts der gro‎ßen Zahl von medizinischem Personal, das sich bereits mit dem neuen Coronavirus infiziert hat oder sich noch in Isolation oder Quarantäne befindet, der Mangel an spezialisiertem medizinischem Personal. Das Bezirkskrankenhaus wird nun reorganisiert, um mit dem verfügbaren Personal bestmöglich arbeiten zu können. Es besteht auch ein Mangel an Schutzausrüstung und Testkits. Die Präfektur Suceava hat die Einrichtung eines Feldkrankenhauses beantragt.

Auch die Anwohner warten auf Unterstützungsma‎ßnahmen der Behörden, da sie befürchten, dass sie durch die Aussetzung vieler wirtschaftlicher Aktivitäten ihren Arbeitsplatz verlieren könnten. Der Tourismus ist einer der am schlimmsten betroffenen Sektoren, zumal um diese Jahreszeit normalerweise sehr viel los ist. Suceava ist eine der malerischsten Regionen Moldawiens und die Heimat vieler Touristenattraktionen, darunter alte Klöster, mittelalterliche Zitadellen und beliebte Kurorte.

31 March 2020
31.03.2020 (mise à jour)

Coronavirus en Roumanie — En Roumanie, le nombre des cas dinfection au nouveau coronavirus est arrivé à 2.245, dont 600 à Suceava, dans le nord-est du pays. Parmi les personnes testées positives, l’on compte 285 soignants. 220 malades ont guéri. Selon le Groupe de communication stratégique, plus de 11.500 personnes sont en quarantaine institutionnalisée et près de 125.000 en confinement. 78 personnes sont décédées des suites des complications causées par le virus.

Mesures — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a eu mardi une réunion d’évaluation et de présentation des mesures relatives à la gestion de l’épidémie de COVID-19 avec le premier ministre Ludovic Orban et avec d’autres membres du gouvernement. Klaus Iohannis a transmis un message d’encouragement aux médecins roumains, qui sont « en première ligne » dans la lutte contre la maladie. Il a également fait passer un message aux habitants de Suceava qu’il a assurés qu’ils ne sont pas seuls, et que les autorités s’assureraient de leur emmener tout ce qui est nécessaire. Et ce parce que la ville de Suceava (nord-est) et huit localités avoisinantes sont entrées en quarantaine totale dans la nuit de lundi à mardi. Selon l’Ordonnance militaire n° 6, toutes les voies d’accès à la ville sont sécurisées par l’armée et la police et les compagnies ferroviaires ne vendent plus de billets à destination de Suceava. Seule sera permise l’entrée et la sortie des transports de marchandises et de personnes qui n’habitent pas dans la zone fermée, mais qui y exercent des activités économiques. L’aéroport de Suceava reste ouvert uniquement pour les vols des aéronefs dEtat, les vols cargo, humanitaires ou ceux qui assurent des services médicaux durgence. Cette décision a été prise parce que c’est à Suceava qu’ont été enregistrés plus d’un quart des cas confirmés de Sars-Cov-2 de Roumanie. Et c’est toujours dans la nuit de lundi à mardi qu’a été délivrée l’Ordonnance militaire n° 5, qui prolonge la suspension des vols commerciaux avec l’Espagne, pour une période de 14 jours à partir du 31 mars, et avec l’Italie, toujours pour une période de 14 jours à partir du 6 avril.

Chômage technique — En Roumanie, les compagnies, les entreprises en nom propre, mais aussi d’autres catégories de personnels peuvent déposer, à partir de mercredi, les documents pour le chômage technique, dans le contexte de la pandémie de coronavirus. La ministre du travail, Violeta Alexandru, a fait une série de précisions au sujet des deux ordonnances en la matière. L’Etat couvre 75% du salaire moyen brut, sans excéder 2300 lei (environ 475 euros). Ce montant est accordé uniquement pour la période de l’état d’urgence. Les sportifs professionnels pourront également bénéficier du chômage technique. Tous les documents sont à déposer en ligne.

Covid-19 — Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a discuté, mardi, au téléphone avec son homologue israélien Reuven Rivlin, à la demande de la partie israélienne. Au menu des discussions — la crise épidémiologique engendrée par le nouveau coronavirus et les modalités de coopération pour contrecarrer sa propagation. Le président Iohannis a présenté les mesures adoptées par les autorités roumaines pour identifier et soigner les personnes atteintes par la COVID-19, ainsi que pour la prévention de la transmission du virus Sars-CoV-2. Par ailleurs, les relations proches d’amitié entre les deux Etats, fondées sur des intérêts communs, ont été mises en exergue. L’Administration présidentielle indique aussi que, dans ce contexte, le président Iohannis a réitéré l’invitation adressée au chef de l’Etat hébreu de faire une visite en Roumanie après la fin de la pandémie de Sars-CoV-2, invitation acceptée par Reuven Rivlin.

Notation — En raison de la pandémie de coronavirus, l’agence de notation Fitch Ratings a accordé un avis négatif sur les perspectives du secteur bancaire pour l’Europe centrale et de l’Est, qui couvre les marchés de Bulgarie, Croatie, Roumanie, Slovénie et de République tchèque. Selon les agences de presse, Fitch a revu son avis antérieur de stable à négatif.

Eurostat — En 2017, les dépenses de santé de la Roumanie s’élevaient à 5,2% du PIB, soit le pourcentage le plus bas de l’Union européenne. La moyenne communautaire est estimée à 9,9% du PIB, montrent les données publiées ce mardi par Eurostat, l’Office de statistique de l’UE. En tout, douze pays communautaire consacrent moins de 7,5% de leur PIB à la santé. Parmi les Etats les plus généreux, la France, l’Allemagne et la Suède allouent environ 11% de leur PIB aux dépenses de santé. D’un autre côté, le classement change si l’on prend aussi en compte le nombre d’habitants. En 2017, la Suède, le Danemark et le Luxembourg dépensaient le plus pour chaque habitant, soit plus de 5.000 euros par personne. Au pôle opposé, la Bulgarie, avec 590 euros par habitant, et la Roumanie, qui rapportait seulement 490 euros dépensés par habitant.

OTAN — Le navire militaire roumain Viceamiral Constantin Bălescu, mouilleur de mines, est en Méditerranée, à la moitié de sa mission de maintien de la capacité de réaction de l’OTAN sur le flanc sud-est. Depuis janvier, le bâtiment exerce la commande du Groupement naval permanent de l’OTAN de lutte contre les mines numéro 2. Il a exécuté à succès un scénario fictif de protection de l’île de Crète. Les marins roumains ont placé des mines dans le cadre de cet exercice, ayant un rôle d’obstacle contre un débarquement de troupes amphibies d’un ennemi potentiel. Avec le chasseur de mines allemand Fulda, la création d’un couloir pour le passage des navires de descente a été simulée.

31 March 2020
Nachrichten 31.03.2020

In Rumänien hat die Zahl der bestätigten Fälle von Coronavirusinfektionen 2.245 erreicht, von denen etwa 600 Fälle in Suceava im Nordwesten gemeldet wurden. 285 Mitarbeiter des Gesundheitssystems gehören zu den bestätigten Fällen. 220 Infizierte sind geheilt worden. Nach Angaben der Strategischen Kommunikationsgruppe befinden sich mehr als 11.500 Menschen in Quarantäne und fast 125.000 in Isolation. 78 Menschen sind an der COVID-19-Infektion gestorben. Staatspräsident Klaus Iohannis hat nach einem Krisentreffen mit Premierminister Ludovic Orban und anderen Mitgliedern der Regierung den rumänischen Ärzten eine Unterstützungsbotschaft geschickt – sie stünden im Kampf gegen COVID 19 an vorderster Front.

Der rumänische Staatschef Klaus Iohannis hatte
am Dienstag auf Einladung der israelischen Seite ein Telefonat mit seinem
israelischen Amtskollegen Reuven Rivlin. Angegangen wurden die durch das neue
Coronavirus verursachte epidemiologische Krise und die Kooperationsmethoden zur
Bekämpfung der Ausbreitung. Präsident Iohannis stellte die Maßnahmen der
rumänischen Behörden zur Identifizierung und Behandlung von COVID-19-Patienten
sowie zur Verhinderung der Übertragung des SARS-CoV-2-Virus vor. Andererseits
wurde die enge Freundschaftsbeziehung zwischen den beiden Staaten
hervorgehoben, die auf gemeinsamen Interessen beruht. Die Präsidialverwaltung erklärte,
Präsident Iohannis habe die Einladung an die israelische Seite wiederholte,
unserem Land nach dem Ende der durch die SARS-CoV-2-Pandemie ausgelösten Krise
einen Besuch abzustatten, Einladung, die von Reuven Rivlin angenommen wurde.

Der rumänische Innenminister Marcel Vela hat am Montagabend durch die 5. Militärverordnung seit Ausrufung des Notstands die Aussetzung der Flüge zwischen Spanien und Rumänien ab dem 31. März um 14 Tage verlängert. Das gleiche gilt für die Flugverbindungen zwischen Italien und Rumänien – sie werden ebenfalls für weitere 14 Tage ab dem 6. April ausgesetzt. Die gesamte Stadt Suceava sowie 8 umliegende Gemeinden werden abgeriegelt und unter Quarantäne gestellt. Alle Zufahrtswege zur Stadt werden von der Armee und der Polizei bewacht. Die Entscheidung wurde getroffen, nachdem mehr als ein Viertel der bestätigten Fälle von COVID 19 in Rumänien in Suceava gemeldet wurden.

Die Verordnung der rumänischen Regierung über die Kurzarbeit steht auf der Tagesordnung der Sitzung des Senates, der über dieses Dokument per Videokonferenz abstimmen könnte. Gemäß der Verordnung können Arbeitnehmer eines Unternehmens die Fortzahlung von 75% des Lohns in Anspruch nehmen. Die Mittel für die Unternehmen, die ihre Tätigkeit aufgrund der Coronavirus-Pandemie reduzieren, werden auf der Grundlage einer eidesstattlichen Erklärung gewährt. Der Staat übernimmt 75 % des durchschnittlichen Bruttolohns, jedoch nicht mehr als etwa 475 Euro. Das Geld wird für die Dauer des Notstands gewährt. Auch Athleten bekommen Kurzarbeitergeld.

In der Republik Moldau sind 300 COVID-19-Fälle bestätigt worden. Die Behörden haben nicht nur mit einem prekären Gesundheitssystem zu tun, sondern auch mit einem Ansturm moldauischer Bürger im Ausland, die zurück ins Land drängen. Über 200 Moldauer steckten am Montag auf einem Pariser Flughafen fest, weil ihr Charterflug aus der Moldau nicht die Genehmigung der Behörden in Chisinau erhielt, so der Korrespondent von Radio Rumänien in der Moldau. Die Rückkehr der Bürger aus dem Ausland störe den prorussichen Präsidenten Igor Dodon im Kontext der Wahlen im Herbst. Nichtamtlichen Daten nach lebt eine Million Moldauer außerhalb der Landesgrenzen. Der rumänische EVP-Europaagbeordnete Sigfried Mureşan teilte am Montag mit, dass die Europäische Kommission 140 Millionen Euro für Notfälle in der Moldau und den anderen Ländern der östlichen Partnerschaft freigeschaltet habe.

Die spanische Außenministerin Arancha Gonzalez hat am Dienstag eine Erhöhung des EU-Haushalts vorgeschlagen, um die Auswirkungen der durch die COVID-19-Pandemie verursachten Krise zu bekämpfen. Sie sagte, die Europäische Zentralbank und die Europäische Kommission hätten zwar angekündigt, dass sie in diesem Sinne Anstrengungen unternehmen, betonte aber, dass sie mehr Solidarität zwischen den EU-Mitgliedsstaaten erwarten. In einem weiteren Schritt werden die Finanzminister der Eurozone bei den für den 7. April geplanten Gesprächen die Finanzinstrumente zur Unterstützung der Wirtschaft der Region vorstellen, kündigte der Präsident der Eurogruppe Mario Centeno an.

31 March 2020
March 31, 2020

COVID-19 Romania — In Romania, the number of confirmed cases of coronavirus infection has reached 2,245, of which around 600 cases are from Suceava (northwest). 285 medical staff are among the confirmed cases. 220 infected people have meanwhile recovered. According to the Strategic Communication Group, more than 11.500 people are in quarantine and almost 125 thousand in isolation. 69 people have died from COVID-19 infection.

Decree — The Romanian interior minister Marcel Vela issued on Monday evening the military decree no.5 which extends the measure of suspending flights between Spain and Romania for 14 days starting on March 31 and also between Italy and Romania, also for 14 days, starting on April 6. The authorities also issued military decree no. 6 which places the entire city of Suceava in quarantine as well as 8 surrounding communes. All access ways to the city are guarded by the army and the police. The decision was made in the context in which more than a quarter of the confirmed cases of coronavirus in Romania were reported in Suceava.

Unemployment — The Romanian government ordinance regarding technical unemployment is on the agenda of today’s meeting of the Seante which might vote this document in a plenary session which will unfold by means of videoconference. Under the ordinance, 75% of the employees of a company can benefit from the payment of technical unemployment. Funds for the companies that reduce their activity due to the coronavirus pandemic will be granted based on a self declaration. The state will cover for 75% of the gross average salary, but not more than around 475 Euros. The money will be granted for the duration of the state of emergency. Athletes will also benefit from the payment of technical unemployment.

COVID- 19 world – The latest coronavirus death toll stands at almost 38 thousand while as many as 790 thousand people worldwide have been infected. The US is the most affected country with almost 165 thousand people infected. In Europe, Italy has reported the biggest number of deaths so far, but the number of new infections registered a significant drop on Monday as compared to the previous days. Spain is the 3rd country after the US and Italy that exceeded China in terms of cases of infected people. A big number of cases has also been reported in Germany where the death rate is smaller though than in other countries. France registered on Monday the biggest number of deaths reported in one single day since the start of the outbreak.

EU budget — The Spanish foreign minister Arancha Gonzalez on Tuesday suggested an increase in the EU budget to help reduce the effects of the crisis caused by the COVID-19 pandemic. The Spanish foreign minister said the European Central Bank and the EC announced that they were making efforts in this sense but underlined that they expected more solidarity among the EU member states. In another move the finance ministers of the euro zone will present the financial instruments meant to support the region’s economy at the talks scheduled for April 7, the president of the Euro group Mario Centeno announced. (translation by L. Simion)

31 March 2020