Tag: syndicats

  • 25.05.2016

    25.05.2016

    Visite – Le premier ministre roumain Dacian Ciolos, rencontre aujourd’hui, dernier jour de sa visite aux USA, le secrétaire à l’énergie, Ernest Moniz, et des représentants du milieu des affaires américain. Le chef de l’exécutif de Bucarest présentera les principaux avantages que la Roumanie propose aux investisseurs étrangers. Hier, M. Ciolos a été reçu à la Maison Blanche par le vice-président des Etats Unis Joe Biden. A cette occasion, le premier ministre roumain a obtenu le soutien de Washington au renforcement de la coopération militaire dans la mer Noire, sous l’égide de l’OTAN. Le vice-président Biden a souligné que la poursuite des réformes consoliderait le développement démocratique et économique de la Roumanie ainsi que le partenariat économique bilatéral. Le chef du gouvernement de Bucarest a rencontré, hier, des membres de la communauté roumaine de la capitale fédérale américaine.

    Accusations – Dans une lettre ouverte adressée à l’électorat roumain, le président du Sénat de la Roumanie, Calin Popescu-Tariceanu, nie en bloc les accusations à son encontre de la Direction nationale anti-corruption, dont il se juge la victime. Mardi, la DNA avait annoncé que M. Popescu-Tariceanu était poursuivi pour faux témoignage et pour entrave au déroulement de l’enquête dans une affaire de restitution illégale de biens. Titulaire de la deuxième fonction d’Etat, M. Popescu-Tăriceanu est aussi co-président d’une formation politique de centre-droit récemment constituée, l’Alliance des libéraux et des démocrates ALDE. Entre 2004 et 2008, lorsqu’il était à la tête du Parti national libéral, il a occupé le fauteuil de premier ministre.

    Syndicats – Après une première tranche sans résultats, les syndicats enseignants et les représentants du gouvernement roumain continuent les négociations. Les syndicats demandent la majoration des salaires et se déclarent mécontents des fonds alloués en ce sens par le Gouvernement. Le président de la Fédération syndicale de l’éducation nationale, Marius Nistor, avertit qu’en l’absence d’une solution, une marche de protestation aurait lieu à Bucarest le 1er juin prochain. Aujourd’hui, les salariés de l’industrie de défense et du secteur de la protection de l’environnement ont manifesté à Bucarest, pour demander la hausse de leurs salaires.

    Economie – Au premier trimestre de cette année, le budget d’Etat de la Roumanie enregistre un excédent de plus de 3 milliards de lei (près de 665 millions d’euros), tandis que le montant des taxes et des impôts collectés par l’Agence nationale d’administration fiscale dépasse de 3% les estimations. C’est la ministre des finances Anca Dragu qui a indiqué ces chiffres dans une interview à Radio Roumanie. Et la ministre d’ajouter que la Roumanie enregistre actuellement une inflation négative, sur fond de baisse des prix et de la TVA, passée, en janvier, de 24 à 20%. La Banque nationale estime que l’inflation retrouvera des valeurs positives au début de l’année prochaine.

    Foot – La sélection nationale de foot de Roumanie rencontre mercredi à Como, en Italie, le Congo dans un amical. Ce match tout comme celui contre l’Ukraine, prévu pour dimanche à Turin, fait partie de la campagne de préparation pour l’Euro de France prévu cet été. La Roumanie et la France s’affronteront dans le cadre du match d’inauguration de l’Euro, le 10 juin, à Paris. La Suisse et l’Albanie font partie du même groupe que la Roumanie.

    Tennis – Au tournoi de Roland Garros, deux joueuses roumaines sont présentes sur les courts aujourd’hui. Simona Halep affrontera la Kazakhe Zarina Diyas, tandis qu’Irina Begu rencontrera l’Américaine Coco Vandeweghe. Trois autres Roumaines – Sorana Carstea, Monica Niculescu si Alexandra Dulgheru – ont été éliminées au premier tour. Aujourd’hui également, mais dans le tournoi de double masculin, Florin Mergea, Roumanie/Rohan Bopanna, Inde, joueront contre les Français Stephane Robert/Alexandre Sidorenko.

  • 18.05.2016 (mise à jour)

    18.05.2016 (mise à jour)

    Visite — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, s’est entretenu aujourd’hui à Vilnius, avec son homologue lituanien, Mme Dalia Grybauskaite. Au menu des pourparlers — la sécurité régionale et la position que les deux pays défendront conjointement au sommet de l’OTAN de Varsovie. Le chef de l’Etat roumain a souligné l’importance d’une approche équilibrée” de la consolidation du flanc est de l’Alliance, les mesures décidées par les alliés devant concerner également les flancs nord et sud. Au sujet de la crise des migrants, le président roumain a déclaré que l’approche fondée sur des sanctions contre les Etats de l’Union opposés au mécanisme européen de répartition n’allait pas résoudre ce problème. Le président Iohannis propose de renforcer les frontières extérieures de l’UE et notamment l’agence Frontex de contrôle de ces frontières, où la Roumanie est le deuxième plus grand contributeur après l’Allemagne. Pour sa part, la présidente lituanienne Dalia Grybauskaite a déclaré que la Roumanie et la Lituanie partageaient des positions similaires sur ce thème, dans le sens où l’UE doit protéger ses frontières et offrir aux migrants des possibilités de s’intégrer.



    Déclaration — Les Etats Unis soutiennent les efforts de la Roumanie de moderniser et de rééquiper son Armée, a déclaré ce mercredi, l’ambassadeur américain à Bucarest, Hans Klemm. S’exprimant en ouverture, dans la capitale roumaine, de l’exposition Black Sea Defense & Aerospace, le diplomate a souligné la collaboration étroite entre Washington et Bucarest, à travers le Partenariat stratégique bilatéral et leur qualité de membres de l’OTAN. Ouverte jusqu’au 20 mai, cette exposition internationale est consacrée à l’industrie aéronautique, de défense, de sécurité nationale et de sécurité privée.



    Syndicats — En Roumanie, les syndicats de l’éducation nationale organiseront, le 1er juin prochain, une marche pour protester contre le projet de décret gouvernemental concernant les salaires dans le secteur public, a annoncé, ce mercredi, Marius Nistor, un des leaders des syndicats enseignants. Mardi, le premier ministre Dacian Ciolos avait expliqué que le projet en question allait corriger seulement une partie des dysfonctionnements du système.



    Réunion — Le secrétaire d’Etat en charge des affaires stratégiques, au ministère roumain des affaires étrangères, Daniel Ioniţă, a été le chef de la délégation de la Roumanie à la réunion du Comité des ministres du Conseil de l’Europe, qui s’est tenue ce mercredi, dans la capitale bulgare Sofia. M. Ioniţă y a réaffirmé l’engagement de Bucarest à contribuer aux efforts de la communauté internationale pour combattre le terrorisme international ; il a rappelé l’initiative de la Roumanie et de l’Espagne de création d’un Tribunal pénal international chargé de juger les crimes terroristes. Le Conseil de l’Europe doit promouvoir des valeurs fondamentales, telles le caractère universel des droits de l’homme, de la démocratie et des principes de l’Etat de droit, que la Roumanie soutient et met en avant, a ajouté le dignitaire roumain. La réunion de Sofia a aussi marqué le début de la présidence estonienne du Comité des ministres du Conseil de l’Europe. Tallin a assumé la présidence tournante du Comité pour une période de six mois.



    Tennis — Au tournoi de tennis de Roland Garros, le Roumain Adrian Ungur a eu raison, en deux sets, du Hongrois Marton Fucsovics, dans le deuxième tour de qualification. Un autre Roumain, Marius Copil, s’est adjugé une victoire en deux sets devant le Belge Kimmer Coppejans. Dans le tournoi féminin, jeudi, dans le deuxième tour de qualification, les joueuses roumaines Sorana Cîrstea et Andreea Mitu affronteront, respectivement, la Slovaque Jana Cepelova et la Chinoise Jia-Jing Lu. Quatre autres Roumaines sont déjà présentes au tableau principal du tournoi de Roland Garros – Simona Halep, Irina Begu, Monica Niculescu et Alexandra Dulgheru.



    Météo — Le temps reste frais pour la saison dans les prochaines 24h partout en Roumanie. Au lever du jour, le mercure du thermomètre chutera jusqu’à 1°, tandis les températures de la mi-journée ne dépasseront pas les 24°.

  • 25.04.2016 (mise à jour)

    25.04.2016 (mise à jour)

    Entretien — Le président Klaus Iohannis a reçu, ce lundi, à Bucarest, le secrétaire général adjoint de l’Alliance Atlantique, Alexander Vershbow, actuellement en visite en Roumanie. L’entretien a porté sur le sommet de l’Alliance qui aura lieu à Varsovie, en juillet, et sur les évolutions dans les voisinages oriental et méridional de l’OTAN. Alexander Vershbow a apprécié le rôle actif de la Roumanie, notamment au plan militaire, soulignant la participation significative de l’armée roumaine aux efforts de prévention et de lutte contre les risques et défis de sécurité auxquels se confronte l’Alliance Atlantique.



    Militaire — Deux avions F-22 Raptor de l’aviation américaine se sont posés ce lundi sur la Base aérienne Mihail Kogălniceanu, dans le sud-est de la Roumanie, dans le cadre de l’exercice militaire « Atlantic Resolve ». Ce type d’appareil monoplace, un des plus performants au monde, est un avion de chasse furtif. Le général américain Timothy M. Ray, commandant de la 3e Armée de l’air des Etats Unis, a déclaré que cette première présence des deux chasseurs en Roumanie était une garantie de l’engagement assumé par Washington en faveur de ses alliés de l’OTAN, ainsi qu’une preuve de la forte relation bilatérale roumano-américaine. L’ambassadeur des Etats Unis à Bucarest, Hans Klemm, a rappelé le partenariat étroit de Washington et Bucarest sur des théâtres d’opérations étrangers, tels le Kosovo et la Bosnie dans le passé, ou l’Afghanistan à présent.



    Berlin — En visite en Allemagne, le président américain, Barack Obama, a prononcé un discours à Hanovre, dans lequel il a demandé aux membres de l’OTAN à appuyer les alliés est-européens — la Pologne, la Roumanie et les pays baltes. Il leur a aussi demandé d’augmenter le budget alloué à la défense et de répondre aux menaces sur le flanc sud. Chaque Etat membre de l’OTAN devrait apporter son entière contribution à notre sécurité commune, avec un budget défense de 2% du PIB. Or, cela n’arrive pas toujours — a insisté Barack Obama. Il a souligné son intention de remettre ce message au sommet de l’Alliance de Varsovie.



    Négociations — Le ministère du travail et les syndicats du secteur public de Roumanie ont ouvert ce lundi des négociations sur l’adoption d’un nouveau décret d’urgence sur les salaires des personnels du secteur. Le nouveau ministre Dragos Pâslaru a fait savoir que les parties examinaient plusieurs variantes du document dont le principe fondamental est d’éliminer les déséquilibres du système. Le gouvernement souhaite majorer uniquement les salaires les plus bas, alors que les grandes confédérations syndicales demandent des majorations salariales pour toutes les catégories de personnel et menacent de protester, si leur revendication n’est pas satisfaite.



    Tennis – Dans la finale de simple du tournoi de tennis BRD Năstase – Ţiriac Trophy de Bucarest, l’Espagnol Fernando Verdasco s’est imposé devant le Français Lucas Pouille, en deux sets 6-3 6-2. C’est la dernière édition du tournoi, créé en 1993.



    Météo — Dans les prochaines 24h, le temps restera perturbé en Roumanie, avec un ciel variable sur l’ouest et le sud-ouest et plutôt couvert sur le reste du territoire. Des pluies sont attendues dans la moitié est du pays et localement dans le nord-ouest et le centre. Il neigera en montagne. Mardi, les températures de la mi-journée iront de 7 à 15°.

  • Les syndicats durant le communisme

    Les syndicats durant le communisme

    Avant la guerre, les syndicats étaient des associations des travailleurs qui représentaient réellement leurs intérêts dans la relation avec les patronats. Bien sûr que les syndicats de Roumanie rassemblaient des gens aux convictions politiques socialistes, comme c’était le cas un peu partout en Europe, mais cela n’affectait pas la vocation de ces associations. Tout allait changer après 1945, y compris la nature et le rôle des syndicats. Lénine considérait que les syndicats étaient une «courroie de transmission » de la politique du parti, avec pour tâche de transmettre les décisions du parti aux masses populaires. Le parti a asservi les syndicats de sorte à pouvoir contrôler les ouvriers. Des anecdotes circulaient sur la véritable relation entre parti et syndicats. Ces derniers étaient appelés grand – mères, car ils prêchaient dans le désert. Une autre blague, plus acide, disait : « le camarade du parti a mangé sans régler la note, le camarade du syndicat a réglé la note sans avoir mangé. »

    Vlad Nisipeanu, ancien militant du parti, a rempli plusieurs fonctions au sein du mouvement syndical. Dans une interview accordée en 1999 au Centre d’Histoire orale de la Radiodiffusion roumaine, il a résumé ainsi les relations du Parti communiste avec les syndicats: « Au début, le parti comptait peu d’adhérents et s’il ne contrôlait pas les gens, c’était au syndicat de le faire. On payait une cotisation syndicale et on recevait des tâches du parti en guise de tâches du syndicat. Il y avait même des départements et des communes où le syndicat était plus fort que le parti au niveau local. Le président du syndicat était membre du Bureau du parti, le président de l’organisation syndicale de la ville faisait partie du Bureau du parti de la ville, le président de l’organisation du parti dans une entreprise en était aussi un membre de la direction. Tout s’enchaînait, donc. On ne pouvait pas être quiconque et n’importe comment au syndicat pour diriger tout ça. Certains syndicats avaient même des moyens fournis par le parti, dans le sens, par exemple, qu’il dépendait du syndicat de se voir attribuer un logement. Parfois, le parti ne pouvait pas vous licencier, et le syndicat, s’il estimait qu’il ne fallait pas que vous soyez mis à la porte, vous soutenait. C’est le syndicat qui envoyait les gens suivre des stages de formations, il accordait des aides en argent, et c’est encore lui qui accordait des tickets vacances. Les syndicats vous aidaient à avancer dans votre carrière, à bénéficier de majorations salariales, donc le syndicat était une force à l’époque et il s’imposait. »

    L’obligation d’adhérer aux syndicats, c’était, d’une part, un contrôle de la masse d’ouvriers, mais cela rapportait aussi des revenus par les cotisations. Le temps aidant, les syndicats roumains étaient arrivés à détenir un patrimoine impressionnant. Vlad Nisipeanu : « Les syndicats avaient beaucoup d’argent, les cotisations syndicales étaient de 1 ou de 2% du salaire et il y avait 6-7 millions de syndiqués dans ce pays, vous vous rendez compte combien d’argent on collectait ! Tout cet argent n’était pas dépensé jusqu’au dernier centime. Les syndicats se portaient bien à l’époque. Moi, j’aimais bien travailler dans les syndicats, parce que je n’avais pas d’engagement politique trop important. J’étais à la Section internationale des syndicats, cela me convenait à merveille. Je m’entretenais avec les Polonais, les Tchèques, les Bulgares ; nous parlions tous en russe, une langue que nous connaissions assez bien. J’ai été plusieurs fois à Moscou, en déplacement en Bulgarie, à Varsovie, en République tchèque, dans tous les pays socialistes. Ils m’ont envoyé en Corée du Nord, en 1963. On pouvait travailler dans la presse syndicale, il y avait des revues, des journaux, le journal des syndicats s’appelait « Munca » (Le Travail). Le mouvement syndical était une force, mais qui était bien entendu utilisé par le parti. »

    Les syndicats roumains organisaient aussi des congrès où ils invitaient des militants communistes occidentaux. Vlad Nisipeanu se souvient d’un épisode dont une jeune militante communiste chilienne a été un des personnages centraux : « Lors des congrès, nous avions aussi des invités d’autres pays, des pays occidentaux, capitalistes. Je me souviens d’une jolie jeune femme, journaliste et militante, d’un pays d’Amérique latine, le Chili. Elle n’avait pas pu avouer, dans son pays, qu’elle allait se rendre dans un pays communiste et donc elle avait demandé un visa pour l’Espagne ou la France. Et c’est de là qu’elle était arrivée ici. Sauf que, son nom avait été mentionné dans un journal ; moi, j’avais essayé d’intervenir dans le texte, pour que son nom fût éliminé, mais il y avait aussi des photos. En plus, mes camarades, qui accueillaient les invités à l’aéroport et les emmenaient à l’hôtel, n’avaient pas fait attention et la police aux frontières avait appliqué le tampon d’entrée en Roumanie sur le passeport de la jeune femme. Elle n’y pouvait plus rien faire. De retour au Chili, est-ce qu’elle allait être arrêtée et interrogée sur le but de son voyage dans un pays communiste ? A la fin du congrès, juste avant son départ, je lui avais dit quelques mots pour l’encourager – elle était jolie, gentille, sympathique. Je lui avais donc dit d’attendre que l’avion fût au-dessus de l’océan pour aller aux toilettes et jeter son passeport dans le WC ; ça lui aurait coûté 5 dollars d’amende mais elle se serait débarrasser du passeport tamponné en Roumanie et des éventuels problèmes que cela aurait pu lui causer. »

    Sous le régime communiste, les syndicats roumains ont connu le même fonctionnement que l’ensemble de la société et de l’Etat. Ils disposaient de nombreux leviers d’un pouvoir qu’ils exerçaient en totale obéissance à la haute hiérarchie du parti communiste ; cependant, la population les percevait non pas comme des associations de défense de ses intérêts mais comme de simples outils du régime. (trad. Ileana Taroi, Ligia Mihaescu)

  • 26.09.2015 (mise à jour)

    26.09.2015 (mise à jour)

    Syndicats — Quelque 85.000 fonctionnaires pourraient rejoindre, le 1er septembre, une éventuelle grève des salariés de l’Administration roumaine de trafic aérien (ROMATSA). Les leaders des syndicats des fonctionnaires affirment, dans un communiqué de presse rendu public ce mercredi, que la solidarisation repose sur des objectifs communs, de dépolitisation et de professionnalisation institutionnelle. Les aiguilleurs du ciel demandent la majoration de leurs salaires, la baisse de l’âge de la retraite, de 65 ans actuellement à 55 ans, de meilleures conditions de travail et la démission de la direction de ROMATSA. Mécontents de la nouvelle convention collective, les aiguilleurs du ciel ont observé une grève d’avertissement de deux heures — une situation sans précédent pour le système aérien roumain. Selon la ROMATSA, qui compte présentement environ 1500 salariés, le territoire de la Roumanie est transité chaque jour par 2.500-3.000 vols.



    Militaire — Le ministre roumain de la défense, Mircea Duşa, a annoncé que des centres de commandement d’intégration des forces de l’OTAN (NFIU) seraient inaugurés simultanément, le 3 septembre prochain, dans six Etats du flanc est de l’Alliance, dont la Roumanie. Le ministre a fait cette annonce, ce mercredi, lors d’une rencontre avec des militaires américains, italiens et espagnols qui participent à l’exercice Swift Response 15, dans un polygone militaire du comté de Galaţi (est). Cet exercice a lieu jusqu’au 13 septembre en Bulgarie, Allemagne, Italie et Roumanie et implique plus de 4800 militaires de Roumanie, Bulgarie, France, Allemagne, Grèce, Italie, du Royaume Uni, des Pays Bas, de Pologne, du Portugal, d’Espagne et des Etats – Unis. Dirigé par les Etats – Unis, c’est le plus grand exercice aéroporté de l’Alliance organisé en Europe après la fin de la Guerre froide.



    Santé — Le gouvernement roumain a approuvé ce mercredi l’arrêté d’urgence qui augmente de 25%, à partir du 1er octobre, les salaires des personnels du système public de santé. Par ailleurs, en Roumanie, la carte Vitale, appelée carte de santé, sera obligatoire à partir du 1er septembre et deviendra le seul instrument de remboursement et de validation des services médicaux dans le système public pour les assurés de plus de 18 ans. La prestation de services médicaux ne dépendra pas de la présentation de cette carte. En revanche, dans le cas des maladies chroniques, les patients seront tenus de l’utiliser auprès de tous les fournisseurs — à commencer par le médecin et jusqu’au pharmacien.



    Visite — Le premier ministre roumain, Victor Ponta, visitera la République de Moldova voisine le jeudi 27 août, jour de la Fête de l’indépendance de cet Etat ex-soviétique, à majorité roumanophone. Accompagné par une délégation de membres du gouvernement de Bucarest, Victor Ponta aura des entretiens avec son nouvel homologue de Chisinau, le pro-occidental Valeriu Streleţ, avec le président du pays, Nicolae Timofti, et avec celui du Parlement, Andrian Candu. Mercredi, à la veille de cette visite, le gouvernement de Bucarest a approuvé l’accord d’interconnexion des réseaux de gaz naturels et d’électricité des deux Etats ; l’Exécutif roumain a également décidé de doubler la période d’application de la contribution non remboursable de 100 millions d’euros accordée à Chisinau, la période en question passant ainsi à huit ans. Créée sur une partie des territoires roumains de l’est annexés par l’Union soviétique en 1940, suite à un ultimatum, la République de Moldova a proclamé son indépendance en août 1991, après l’échec du putsch néo-bolchevik de Moscou.



    Santé — Le gouvernement roumain a approuvé ce mercredi l’arrêté d’urgence qui augmente de 25%, à partir du 1er octobre, les salaires des personnels du système public de santé. Par ailleurs, en Roumanie, la carte Vitale, appelée carte de santé, sera obligatoire à partir du 1er septembre et deviendra le seul instrument de remboursement et de validation des services médicaux dans le système public pour les assurés de plus de 18 ans. La prestation de services médicaux ne dépendra pas de la présentation de cette carte. En revanche, dans le cas des maladies chroniques, les patients seront tenus de l’utiliser auprès de tous les fournisseurs — à commencer par le médecin et jusqu’au pharmacien.



    Judo — La Roumaine Corina Căprioriu a remporté la médaille d’argent aux Championnats du monde de judo, qui se déroulent à Astana, au Kazakhstan. Elle s’est inclinée, ce mercredi en finale des moins de 57 kg dames, devant la Japonaise Kaori Matsumoto, championne olympique en titre.



    Météo — Le temps s’annonce beau et chaud en Roumanie, dans les prochaines 24h, avec des températures plus élevées que les normales de saison. Des pluies éparses peuvent tomber sur l’ouest, le nord et en montagne. Jeudi, le thermomètre affichera des températures maximales entre 25 et 33°.


  • Majoration des salaires dans le système de santé  roumain

    Majoration des salaires dans le système de santé roumain

    La situation du système de santé roumain est un des rares sujets à susciter des débats publics si passionnés. Les patients et leurs proches déplorent les conditions que proposent les hôpitaux publics, l’incompétence et l’impolitesse du personnel, depuis les agents de sécurité jusqu’aux directeurs des établissements publics de santé. Les médecins et les infirmiers dénoncent eux aussi le sou-financement chronique du système, l’absence d’équipements médicaux modernes et les salaires trop bas.

    L’Exécutif de Bucarest a promis de corriger une partie de ces anomalies. Ainsi, la rémunération du personnel du système de santé public, qui compte quelque 200 mille personnes, devrait-elle augmenter de 25% à partir du 1er octobre. Cette mesure sera adoptée la semaine prochaine, lors d’une réunion du cabinet de Bucarest, a précisé le premier ministre social-démocrate Victor Ponta. Aux dires de celui-ci, cette mesure serait suivie par d’autres majorations et en 2017 les salaires dans le système public de santé devraient même doubler par rapport à leur niveau actuel.

    Cette mesure, affirme M Ponta est possible notamment grâce aux économies réalisées après l’introduction cette année de la carte de santé, que tous les assurés possèdent. Le cabinet de Bucarest envisage de soumettre au Législatif, la semaine prochaine, un projet de loi censé préciser les conditions dans lesquelles les patients peuvent faire des « paiements informels », que nombre de Roumains appellent tout simplement « pots-de-vin ». Le ministère de la Justice élaborera un projet de loi prévoyant les conditions quand et comment les malades peuvent gratifier les médecins et les infirmiers qui les ont soignés. Ces paiements n’impliqueraient pas la responsabilité pénale s’ils respectent trois conditions : le personnel médical ne doit pas conditionner l’acte médical à ces paiements, qui seraient obligatoirement accordés à la fin des soins. Finalement, les médecins et les infirmiers sont tenus de déclarer les sommes d’argent reçues de la part des malades et payer des impôts.

    Ces mesures interviennent sur la toile de fond des mécontentements dans le système sanitaire. Plus de 16 mille médecins ont adhéré à un groupe d’initiative créé sur un réseau de socialisation, dans le cadre duquel ils évoquent la possibilité de déclencher la grève en raison notamment du niveau trop faible de leurs salaires. L’opposition, par la voix de la co-présidente du Parti national libéral, Alina Gorghiu, accuse le cabinet de Bucarest de s’être inscrit dans une spirale du populisme, qui risque de rendre impossible la gouvernance du pays . La majoration des salaires est une mesure justifiée, mais elle ne peut pas être appliquée en même temps pour tous les salariés de l’Etat, puisqu’elle risque de compromettre la stabilité financière du pays, met en garde la patronne des libéraux. Aux dires d’Alina Gorghiu, la majoration salariale dans le système médical serait suivie par des revendications similaires de la part des autres catégories de salariés du secteur public.

    Apparemment, c’est ce qui se passe en ce moment en Roumanie. Les leaders des syndicats des policiers ont demandé la majoration de 25% de leurs salaires. Les syndicats de l’Education nationale ont salué la décision du gouvernement et demandé des mesures similaires pour les enseignants. Les syndicalistes affirment que le majoration des salaires d’une certaine catégorie de salariés de l’Etat au détriment des autres n’a fait qu’amplifier le mécontentement parmi les enseignants qui pourraient protester à l’occasion de cette rentrée scolaire.

  • A la une de la presse roumaine – 17.08.2015

    A la une de la presse roumaine – 17.08.2015

    Une semaine de feu s’ouvre pour les élus nationaux
    roumains ; les médecins roumains se mobilisent via les réseaux sociaux et
    menacent de démissionner en bloc ; les Roumains seraient presque tous
    convaincus de la vérité dite par la religion, indique un sondage d’opinion -
    des sujets à retrouver dans la presse en ligne de Bucarest.



  • 12.08.2015 (mise à jour)

    12.08.2015 (mise à jour)

    Hongrie – Le gouvernement roumain ne peut pas tolérer à linfini les dérapages inacceptables de lambassadeur hongrois à Bucarest, a précisé le premier ministre Victor Ponta, mardi dans un message posté sur Facebook. Il a dit que la position adoptée par le ministère roumain des Affaires étrangères a été particulièrement équilibrée et conforme aux normes européennes. Lundi, le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a convoqué le chargé daffaires de lambassade de Hongrie, suite à une interview accordée par lambassadeur de ce pays, Zakonyo Botond, au quotidien România libera. Le diplomate hongrois soulignait que Bucarest nest pas intéressé à finaliser linfrastructure de transport entre les deux pays et exhortait les Magyars de Roumanie à devenir autonomes. Le ministère roumain des Affaires étrangères affirme que les déclarations relatives à un éventuel statut dautonomie reposant sur des critères ethniques équivaudrait à une immixtion dans les affaires intérieures de la Roumanie. Mardi la presse hongroise a affirmé que lambassadeur roumain à Budapest, Victor Micula, avait été convoqué au ministère hongrois des Affaires étrangères. Bucarest a précisé que laudience avait eu lieu à la demande du diplomate roumain.



    Communautés roumaines – Les autorités roumaines sont préoccupées par la situation des communautés roumaines dUkraine et de République de Moldova et suivent de près la situation des Roumains des Balkans, a affirmé le ministre roumain chargé de la relation avec les Roumains de la diaspora, Angel Tîlvàr, dans un message à lintention des participants à lUniversité dété dIzvorul Muresului (centre). Il a dit que le Département des politiques pour la Relation avec les Roumains du monde soutient la consolidation du milieu associatif, la conservation et laffirmation de la culture roumaine, le développement de la société civile et de la presse en langue roumaine. Cette année, lUniversité dété qui se déroule du 10 au 15 août est ciblée sur la Roumanie et les Roumains aux frontières de lUE et de lOTAN. A lagenda de la réunion : le rapprochement entre la République de Moldova et la Roumanie, les droits des minorités roumaines vivant aux frontières avec la Roumanie et dans les Balkans, la situation des écoles et des églises roumaines en tant que facteur de préservation de lidentité ethnique.



    Monarchie – Le roi Michel I de Roumanie a décidé de retirer à son petit-fils, Nicolae, le titre de « Prince de Roumanie » et le qualificatif d« Altesse royale », en lécartant de la succession au trône de Roumanie. Dans un communiqué rendu public lundi par le bureau de presse de la Maison royale, lancien souverain affirme avoir adopté ces décisions au profit de la Roumanie des temps futurs, après la fin du règne et de la vie de sa fille, la princesse Margarita, héritière et gardienne de la Couronne de Roumanie. Sa Majesté affirme que la Famille royale et la société roumaine auront besoin dun règne sous le signe de la modestie, de la moralité, du respect et de lintérêt porté à autrui. Né le 1er avril 1985 à Genève, le prince Nicolae est le fils de la princesse Elena, lune des cinq filles du roi Michel, et de Robin Leslie Medforth-Mills, un responsable de lONU. En 2010, le roi Michel a décidé de lui conférer le titre de prince de Roumanie et le qualificatif dAltesse royale. En 2007, selon les normes fondamentales de la Famille royale de Roumanie, le prince Nicolae devenait officiellement le troisième héritier de la Couronne de la Roumanie.



    Protestations — A Bucarest, les employés des pénitenciers manifesteront, jeudi, devant le ministère de la Justice, pour demander le payement intégral des arriérés salariaux et l’embauche de personnels. Les syndicats affirment que, sur les 15.000 postes du secteur, 3.000 sont vacants depuis plusieurs années, ce qui a eu pour résultat une surcharge de travail généralisée. La situation est tellement grave, ajoutent-ils, que 50% des postes de gardiens sont pourvus par des détenus, attentivement sélectionnés en ce sens. Le budget alloué au secteur a constamment et considérablement augmenté, ces deux dernières années, mais son financement reste un vrai problème, affirme l’Administration nationale des pénitenciers. Plus de 270 embauches ont été effectuées, depuis 7 ans, tandis que le nombre des détenus a baissé d’environ 4500, ces deux dernières années. Dans le système pénitencier de Roumanie, on compte aujourd’hui quelque 30.000 détenus et environ 12.000 employés.


    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, n° 3 mondiale, doit rencontrer aujourdhui la Serbe Jelena Jankovic, n° 23 WTA, dans le deuxième tour de la Rogers Cup de Toronto. Dans lépreuve de double, deux autres Roumaines, Irina Begu et Raluca Olaru, affrontent le double espagnol Garbine Muguruza/Carla Suarez dans les huitièmes de finale. Lundi les sportives roumaines avaient remporté au bout de trois sets le match contre le double australien Anastasia Radionova/Arina Radionova.





    Météo – Le code orange à la canicule qui touche depuis plusieurs jours trois départements de louest extrême du pays a été institué aujourdhui dans 7 autres départements de louest et du sud, où le mercure grimpera jusquà 38 degrés à lombre. La canicule sévit aussi sur le reste du territoire, où lalerte jaune est maintenue. Ciel variable avec des averses isolées sur le centre, lest et le sud-est ainsi que sur le relief. Les températures vont de 29 à 38 degrés. La vague de chaleur et labsence de précipitations ont touché les cultures agricoles dans la majorité des régions du pays. Le niveau et le débit du Danube ont considérablement baissé. Dans le delta du Danube une cinquantaine de canaux sont colmatés et plusieurs centaines de poissons sont morts en raison du niveau très bas du fleuve et des températures élevées.

  • 27.05.2015 (mise à jour)

    27.05.2015 (mise à jour)

    Protestation — Les membres de la Fédération nationale des syndicats de l’administration ont protesté mercredi, à Bucarest, sollicitant des hausses salariales pour les salariés de l’administration publique locale de Roumanie et la réglementation de l’octroi, dès 2015, des tickets restaurant. La Fédération avertit qu’en juin, elle pourrait déclencher une grève générale illimitée dans l’administration publique locale, si le gouvernement ne solutionne pas les revendications des syndicalistes. Ils ont déjà organisé cette année une grève d’avertissement en février et une autre, générale, d’un jour, en avril.



    Migrants — La Commission européenne a demandé, mercredi, aux Etats de l’Union européenne de prendre en charge, les deux prochaines années, 40.000 candidats à l’asile de Syrie et d’Erythrée arrivés en Grèce et en Italie et de recevoir, pendant la même période de temps, 20.000 réfugiés. La Roumanie devrait recevoir 1.023 demandeurs d’asile arrivés en Italie et 682 en Grèce, ainsi que 657 réfugiés hors UE qui ont besoin de protection internationale. « Nous voulons assurer un minimum de solidarité » au sein de l’UE dans le contexte de l’afflux de migrants et demandeurs d’asile en Méditerranée — a souligné le commissaire européen à l’Immigration, Dimitris Avramopoulos. Selon le schéma de la Commission européenne, le plus grand nombre de réfugiés devrait être repris par l’Allemagne et la France, tandis que Chypre et la Slovénie en prendraient le nombre le plus bas. La mesure doit être approuvée par les Etats membres, qui sont plutôt réticents.



    Diplomatie — Le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, a entamé ce mercredi une visite de travail de deux jours à Strasbourg, au Conseil de l’Europe. Selon un communiqué de la diplomatie de Bucarest, l’agenda de la visite comporte des entretiens avec Thorbjorn Jagland, le secrétaire général du Conseil de l’Europe, Nils Muiznieks — commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, et Thomas Markert, secrétaire de la Commission de Venise. Le ministre roumain doit également participer à la réunion mondiale des Sociétés nationales de droit international, l’occasion de promouvoir l’initiative de la Roumanie de créer une Cour internationale contre le Terrorisme et d’encourager l’implication des sociétés nationales du domaine dans le débat sur l’utilisation du droit international dans la lutte contre le terrorisme, lit-on encore dans le communiqué du ministère roumain des AE.



    Exercice — 12 bâtiments de guerre roumains, un destroyer américain, un dragueur de mines bulgare et quelque 1500 militaires participent ces jours — ci à l’exercice « Trident Poseidon 2015 » qui se déroule dans les eaux territoriales de la Roumanie et dans les eaux internationales de la mer Noire. Une action d’évacuation des non — combattants d’une zone de conflit a eu lieu ce mercredi dans le port militaire de Constanta. L’exercice vise à consolider le niveau d’interopérabilité entre les forces de l’OTAN, ainsi que la coopération entre différentes agences de Roumanie, dans un environnement à menaces multiples dans le cadre d’une Opération de réponse à une crise. Selon des responsables de l’Armée roumaine, ces exercices se déroulent dans le contexte où l’agressivité de la Russie s’accroît et où les préparatifs militaires menés par Moscou se sont intensifiés notamment suite à l’annexion de Crimée et à la crise ukrainienne.



    PSD — Le Comité exécutif national du parti social démocrate (au pouvoir en Roumanie) a décidé, mercredi, que Liviu Dragnea continuera d’être à l’avenir aussi le coordinateur du programme 2016 — 2020 de cette formation politique. Il a été condamné, la semaine dernière, à une année de prison avec sursis dans une affaire concernant des fraudes au référendum de 2012 visant à destituer l’ancien président du pays, Traian Băsescu. Suite à cette condamnation, Liviu Dragnea a renoncé à son mandat de ministre du Développement régional et de l’Administration publique, et aussi à celui de président exécutif du PSD. La hiérarchie du parti n’a pas accepté qu’il se retire de ces dernières fonctions, considérant que la décision de la cour avait été injuste et précisant qu’elle serait contestée.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, n° 3 mondiale et finaliste l’année dernière à Roland Garros, a été dépassée sans appel, mercredi, par 7-5, 6-1, par la Croate Mirjana Lucic-Baroni, au second tour du tournoi de Paris. Alexandra Dulgheru ne s’est pas qualifiée non plus, après s’être inclinée devant la Française Alizé Cornet, par 6-2, 7-5. En revanche, au double messieurs, le couple roumano-hollandais Horia Tecău/Jean-Julien Rojer, tête de série n° 4, s’est qualifié au second round de la compétition de Grand Chelem, après la victoire par 6-4, 7-6 devant le couple Rameez Junaid (Australie)/Adil Shamasdin (Canada). La paire roumano-indienne Florin Mergea/Rohan Bopanna s’est également qualifiée au second tour de l’épreuve masculine de double, après la victoire par 5-7, 6-3, 6-4 devant les Serbes Filip Krajinovic/Viktor Troicki. Il en va de même pour la paire formée de la joueuse roumaine Irina Begu et de Lara Arruabarrena (Espagne), au double féminin. A double mixte, la paire roumano-slovène Horia Tecău/Katarina Srebotnik s’est qualifiée dans les huitièmes de finale.



    Météo — Une personne est décédée dans les inondations qui ont affecté une partie de la Roumanie. Les pluies abondantes et les crues qui se sont produites dans la nuit de mardi à mercredi dans le nord, le nord-ouest et le centre du pays ont affecté 18 localités de 7 départements. De nombreux logements ont été inondés, des dizaines de personnes ont été évacuées et plusieurs écoles ont été fermées dans trois comtés du nord du pays. D’importantes superficies agricoles cultivées ont été affectées aussi, ainsi que des routes communales et des ponts.


  • A la une de la presse roumaine – 20.02.2015

    A la une de la presse roumaine – 20.02.2015

    Dans la presse bucarestoise en ligne de ce vendredi : les échos dans la presse internationale de l’action des procureurs anti-corruption roumains ; une ample interview télévisée du président de la Roumanie ; les revendications des syndicats de l’administration publique ou encore l’histoire de la plus haute route de Roumanie, le Transfagarasan.


  • Le nouveau Code du Travail

    Le nouveau Code du Travail

    Le nouveau Code du Travail vient d’être promulgué par le président roumain Klaus Iohannis. Parmi ses nouveautés, mentionnons tout d’abord que les congés sans solde et les absences injustifiées ne compteront plus dans le calcul de l’ancienneté, à l’exception des congés sans solde pour formation professionnelle. Quant à l’arrêt maladie, au congé de maternité ou au congé pour enfant malade, ceux — ci n’affecteront plus le nombre de jours de congé payé destiné au repos dont bénéficie un salarié.



    Codrin Scutaru, secrétaire d’Etat au ministère du Travail, précise: « Si l’on a droit, par exemple, à 21 jours de congé payé, auparavant on en perdait 3, en cas de 2 mois d’arrêt maladie. Désormais, on n’est plus pénalisé, les salariés pourront profiter de toute la période de vacances qui leur correspond. »



    Si, pour des raisons justifiées, l’employé ne peut pas effectuer son congé — de manière intégrale ou partielle — alors son employeur est obligé de lui permettre d’en bénéficier pendant une période de 18 mois à commencer par l’année suivante. Donc, il y a très peu de chances de perdre ses jours de congé. Enfin, un aspect très important c’est que le salaire d’un employé temporaire ne peut pas être inférieur à celui d’un employé qui fait le même travail mais qui est en CDI.



    Toutefois, il est très probable que ce Code du Travail révisé soit de nouveau modifié, et très rapidement, par une initiative citoyenne qui vient de recevoir l’avis de la Cour Constitutionnelle et qui a toutes les chances de devenir loi. Ce sera une première en Roumanie.



    Dans une interview à Radio Roumanie, le leader de la confédération syndicale « Bloc National Syndical », Dumitru Costin, a déclaré que les nouvelles propositions visaient à corriger plusieurs erreurs et à aider les jeunes à trouver un emploi: « Nous avons rédigé un nouveau Code du Travail, dans le vrai sens du terme, qui apporte de l’équilibre et du respect dans les relations entre employeurs et salariés. Cette initiative vise à régler l’accès sur le marché du travail, en éliminant une multitude d’abus qui existent à l’heure actuelle dans la loi et qui fragilisent notamment la jeune génération. De même, nous souhaitons clarifier les relations entre employeurs et employés et enfin rendre plus transparent le marché du travail de Roumanie ».



    Aux termes de la loi, une initiative citoyenne doit être soutenue par au moins 100.000 personnes ayant le droit de vote et provenant d’au moins un quart des départements du pays et de la capitale, Bucarest. Or, le projet du Bloc National Syndical a réuni 150.000 signatures et bénéficie du soutien du président de la Cour Constitutionnelle de la Roumanie, Augustin Zegrean. Le peuple a été capable de s’organiser, de ramasser tant de signatures et de promouvoir une initiative législative à grand intérêt, s’est — il félicité. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 05.12.2014

    05.12.2014

    Syndicats — Plusieurs centaines de syndicalistes de l’Industrie alimentaire ont protesté aujourd’hui à Bucarest contre le refus du gouvernement de réduire la TVA appliquée sur la viande et sur les produits de viande de 24% à 5%, à partir du 1er janvier 2015. La campagne pour la réduction de la TVA appliquée sur ces produits a été démarrée au niveau national par les sociétés commerciales du domaine au mois d’avril, lorsque plus de 200 mille Roumains ont signé une pétition en ce sens. Le document affirmait que la TVA de 24% provoquait une évasion fiscale de 50% et menaçait toute l’industrie roumaine de la viande. Le cabinet de Bucarest a réduit la TVA appliquée sur la pain et sur les produits de boulangerie depuis le 1 septembre 2013, ce qui a conduit selon les autorités à une baisse de l’évasion fiscale dans le domaine d’environ 67 millions d’euros.



    Finances — Les représentants du ministère roumain des finances négocient aujourd’hui avec les experts des institutions financières internationales au sujet du déficit budgétaire qui devrait se situer en 2015 à 1,4% du PIB. L’octroi supplémentaire de 0,2 — 0,3% du PIB pour l’armée et les sommes pour le cofinancement des projets déroulés avec des fonds européens feront l’objet de négociations séparées a précisé le ministre chargé du budget, Darius Vâlcov. Il a expliqué qu’en raison de l’excédent budgétaire enregistré en fin d’année, pour 2015 les autorités se proposent de majorer de 2,25 milliards d’euros les investissements, par le biais des fonds européens et du budget d’Etat. Le budget du ministère des Transports bénéficiera d’une augmentation considérable. Les investissements gouvernementaux dans la santé, l’éducation et l’infrastructure compteront parmi les priorités du cabinet de Bucarest. Une mission du FMI et de la Commission européenne se trouve à Bucarest pour des pourparlers avec les autorités roumaines en marge du projet de la loi du budget 2015.



    Diplomatie — Le ministre roumain des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, s’est entretenu jeudi avec le secrétaire d’Etat américain John Kerry, en marge de la réunion du Conseil ministériel de l’OSCE, organisée à Bâle, en Suisse. L’occasion pour l’officiel roumain de réaffirmer l’engagement de la Roumanie à développer le Partenariat stratégique avec les Etats-Unis, considéré comme un pilier central de la politique étrangère de Bucarest. Le chef de la diplomatie roumaine a adressé à John Kerry l’invitation d’effectuer une visite officielle à Bucarest en 2015, dans le contexte, notamment, du 135-e anniversaire des relations diplomatiques romano-américaines. Les deux hommes ont également abordé la question des préparatifs à la base militaire de Deveselu (dans le sud de la Roumanie), qui va accueillir des éléments du bouclier américain anti-missile en Europe.



    Holocauste — La Roumanie détient la présidence de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste a annoncé le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. C’est ce qu’ont décidé les 31 Etats membres de l’organisation dans le cadre d’une réunion à Manchester, au Royaume-Uni. Le ministère des Affaires étrangères affirme qu’il continuerait à appuyer toute initiative censée promouvoir un climat de respect des droits et des libertés fondamentales, ainsi que la participation de la Roumanie aux actions conjointes de lutte contre antisémitisme et l’intolérance. L’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste est une organisation intergouvernementale créée en 1998 à l’initiative du premier ministre suédois Göran Persson. La Roumanie en est membre depuis 2014.



    Gouvernement — A Chisinau, les trois partis pro-européens de l’actuelle coalition gouvernementale — les partis libéral, démocrate et libéral-démocrate, se réunissent pour parler du prochain programme de gouvernement. Chaque formation politique a délégué des représentants pour élaborer la stratégie du gouvernement de Chisinau, dont la principale priorité est l’intégration européenne de la République de Moldova. Au scrutin législatif du 30 novembre, ces trois partis ont obtenu ensemble 55 mandats de député sur les 101 que compte le Parlement moldave. Le Gouvernement de Chisinau espère obtenir pour la République de Moldova le statut de candidat à l’adhésion à l’UE en 2017 afin d’y accéder en 2020.



    Météo — Temps morose avec des températures plutôt élevées pour cette période de l’année. Dans certaines régions les températures iront jusqu’à 12 degrés. Ciel variable sur le nord-ouest et couvert sur les autres régions, notamment sur le sud et l’est. Il pleut sur la moitié sud du territoire, y compris à Bucarest. 0 degrés en ce moment dans la capitale.



    Condamnation – La chambre des représentants du Congrès américain a approuvé avec une large majorité une résolution qui condamne fermement les actions de la Russie contre ses voisins, selon la presse de Chisinau. La résolution critique ce qu’elle appelle « l’agression politique, économique et militaire contre l’Ukraine, la Géorgie et la République de Moldova. Le document condamne aussi « la transgression ininterrompue de la souveraineté, de l’indépendance et de l’intégrité territoriale de ces pays. » Les membres du Congrès américain demandent à Moscou de cesser de soutenir les séparatistes de l’est de l’Ukraine, mais aussi d’annuler la décision d’annexer la Crimée à la Fédération de Russie. Ils demandent à la Russie de retirer ses troupes déployés à l’heure actuelle en Ukraine, Géorgie et République de Moldova et encourage le président Barack Obama d’accorder de l’aide militaire à l’Ukraine.


  • 07.10.2014

    07.10.2014

    Enquête — Le président du Conseil Départemental de Brasov, dans le centre de la Roumanie, Aristotel Cancescu, et l’administrateur public de l’institution, Radu Ispas, comparaissent aujourd’hui devant le Tribunal de Brasov. Les procureurs anti-corruption demandent aux juges de placer les deux responsables en détention provisoire pour une période 30 jours. Selon la Direction nationale anti-corruption, les deux responsables du Conseil départemental Brasov sont accusés d’avoir approuvé plusieurs contrats de marchés publics pour des travaux surévalués ou fictifs. Le préjudice total est estimé à 45 millions d’euros.



    Raffinerie — Les responsables de la raffinerie Petrotel de Ploiesti, dans le sud-est de la Roumanie détenue par le géant énergétique russe Lukoil, ont annoncé aujourd’hui la remise en service des installations technologiques. Elles avaient été fermées suite à des perquisitions effectuées par les procureurs roumains dans un dossier d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent. Le préjudice est estimé à 230 millions d’euros, dont 112 millions produits par des faits d’évasion fiscale et le reste par le blanchiment d’argent. La société conteste le séquestre appliqués à ses comptes bancaires, et souligne que la fermeture de la raffinerie de Ploiesti menace le fonctionnement de l’entière chaîne de production de Lukoil en Roumanie. Le géant énergétique russe est présent depuis une quinzaine d’années en Roumanie, où il détient un réseau de 300 stations service et couvre environ 20% du marché des carburants.



    Manifestation – Les syndicalistes membres de la Confédération nationale « Cartel Alfa » participent aujourd’hui à un meeting devant le siège du gouvernement pour demander la modification de la Loi du dialogue social. Les actions syndicales ont démarré le 29 septembre 2014 par l’organisation de piquets de protestation quotidiens devant le Ministère du travail de Bucarest. Les syndicalistes exigent quatre modifications à la loi du dialogue social. Elles visent la représentativité et l’application universelle des conventions collectives, l’introduction des conventions collectives nationales uniques, le droit au conflit de travail et la protection des représentants syndicaux. Ces actions devraient se poursuivre jusqu’à la mi-octobre.



    Auditions — A Bruxelles aujourd’hui c’est le dernier jour d’auditions des candidats pour les fonctions de commissaire européen. Le britannique Jonathan Hill qui devrait occuper la fonction de Commissaire chargé de ma stabilité financière et de l’union des marchés de capitaux sera auditionné pour une deuxième fois. Lundi, la commission chargée de la culture a rejeté un candidat controversé, le Hongrois Tibor Navracsis, puisqu’il s’était refusé a faire son mea culpa sur son rôle dans des réformes de la justice et des médias lors de son audition mercredi dernier. Nommée aux fonctions de Commissaire chargée de la politique régionale, l’eurodéputée roumaine Corina Cretu a reçu la semaine dernière l’avis favorable de la part de la Commission spécialisée du Parlement européen.



    Meteo — Il fait froid, le ciel est couvert et il pleut sur le sud, l’est et le centre du pays. Les températures vont de 9 à 19 degrés. 13 degrés en ce moment à Bucarest.

  • 24.06.2014

    24.06.2014

    Réunion– Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean participe à Bruxelles à une réunion de deux jours avec ses homologues des pays membres de l’OTAN. Selon le ministère roumain des affaires étrangères, cette réunion est la dernière de ce genre avant le sommet de l’OTAN qui se déroulera au Royaume Uni les 4 et 5 septembre 2014. Une réunion de la commission OTAN — Ukraine sera organisé en marge de cet évènement, ainsi qu’une réunion des alliés avec les pays qui ne font pas partie de l’Otan et qui contribuent à l’opération en Afghanistan. L’évaluation des plus récentes évolutions sécuritaires en Ukraine, la consolidation de la défense collective, les relations de l’OTAN avec l’Ukraine, le renforcement de la coopération transatlantique et le problème de l’élargissement de l’OTAN et des relations avec la Russie figureront également à l’agenda de la réunion de Bruxelles.



    Protestations – A Bucarest, les syndicats du secteur de la santé ont protesté à nouveau devant le siège du ministère roumain de la santé. Il demandent aux responsables du ministère une majoration salariale de 10%, mais aussi des embauches pour occuper les postes vacants dans le secteur. Les leaders syndicaux menacent de déclencher des actions syndicales à travers le pays si le gouvernement ne répond pas à leurs demandes. Une nouvelle round de négociations aura lieu dans quelques jours au Ministère des Finances.



    Séance – A Jérusalem, les gouvernements roumain et israélien se réunissent en séance commune, présidée par les premiers ministres Victor Ponta et Benjamin Netanyahu. Selon le correspondent sur place de la Radio publique roumaine, la réunion vise à consolider le dialogue politique et à intensifier la coopération bilatérale avec l’Etat hébreu, un partenaire stratégique de la Roumanie au Proche Orient. A cette occasion les deux hauts responsables devront signer de nombreux accords bilatéraux dans des domaines des plus divers, tels la sécurité, l’économie et la culture. La séance a été précédée par la visite en Israël du ministre roumain des Affaires Etrangères Titus Corlatean qui a rencontré son homologue israélien Avigdor Lieberman.



    Corruption – Le directeur du Service roumain de renseignement, George Maior est entendu aujourd’hui au parlement au sujet du dossier de corruption dont le protagoniste est Mircea Basescu, le frère du président roumain Traian Basescu. Les membres du législatif souhaitent savoir si le service de renseignement avait informé le chef de l’Etat au sujet des relations de son frère avec un clan mafieux. Mis en détention provisoire, Mircea Basescu, est accusé d’avoir reçu 250 mille euros pour intervenir auprès des magistrats en faveur d’un chef de clan rom, jugé pour tentative de meurtre. Lundi, le chef de l’Etat a nié avoir reçu de telles informations. Lundi également, le président du Sénat, Calin Popescu Tariceanu a proposé l’adoption d’une déclaration des deux chambres du Parlement demandant au chef de l’Etat de présenter sa démission.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, no 3 mondial, doit rencontrer aujourd’hui Teliana Pereira, au premier tour, à Wimbledon. Conformément au tirage aux sorts, Simona Halep, 22 ans, troisième favorite de ce tournoi de Grand Chelem, figure dans la même partie du tableau que Serena Williams et Maria Sharapova. Aujourd’hui également, Sorana Cârstea, doit rencontrer dans son premier match à Wimbledon l’Américaine Victoria Duval. Alexandra Cadantu joue contre l’italienne Camila Giorgi et Irina Begu rencontrera Virginie Razzano de France. Lundi, la Roumaine Monica Niculescu a perdu le match contre la Belge Alison Van Uytvanck, 7 — 5, 6 — 3. Le match entre Andreea Mitu et Agnieszka Radwanska, interrompu par la pluie au score de 4 — 2 en faveur de la Polonaise, doit continuer aujourd’hui. Chez les messieurs, l’unique joueur roumain en compétition, Victor Hanescu, a été battu par le Tchèque Tomas Berdych.


  • 16.04.2014

    16.04.2014

    Soldats — Le ministre roumain de la Défense, Mircea Dusa doit se rendre aujourd’hui au centre médical régional de Landstuhl, en Allemagne pour visiter les soldats roumains récemment blessés en Afghanistan. A cette occasion, le ministre Dusa décernera l’emblème d’honneur de l’armée roumaine au commandant du centre médical, la colonelle Judith Lee. Le responsable roumain avancera le sous-lieutenant Ionut Alin Marinescu et offrira l’emblème de mérite au service de la paix, 1ere classe aux caporaux 3e classe Marius Bogdan Radu et Eugen Valentin Pàtru. Aujourd’hui toujours, le ministre roumain rencontrera aussi le général-majeur Richard Longo, commandant des forces terrestres américaines au sein de l’OTAN. A l’heure actuelle, un millier de militaires roumains se trouvent en Afghanistan. Leur retrait est prévu pour la fin 2014.



    Entreprises — La Chambre des députés de Bucarest a adopté un projet de loi relatif à l’insolvabilité et à la prévention de l’insolvabilité des entreprises. Les groupes parlementaires du Parti national libéral et du Parti démocrate libéral ont voté contre cette initiative et annoncé leur intention de saisir la Cour Constitutionnelle. Présent aux débats, le ministre de la Justice Robert Cazanciuc a souligné que la loi de l’insolvabilité est censée soutenir le milieu des affaires et met à sa disposition des instruments plus efficaces de récupération des créances. Par ailleurs, le premier ministre Victor Ponta a annoncé que l’exemption de l’impôt appliqué au profit réinvesti entrera en vigueur à partir du 1er juillet.



    Syndicats — Les salariés de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa, détenue par l’Etat roumain menacent de déclencher des actions syndicales après le 23 avril si de nouvelles conventions collectives ne sont pas signées. Les salariés déplorent également les conditions précaires de travail, mais aussi les salaires trop bas. Pour sa part, la direction de la compagnie souhaite supprimer 2300 postes à partir de cet été.



    Mathématiques — L’équipe féminine de Roumanie a remporté la troisième place par nations à la troisième édition du concours européen olympique de mathématiques à Antalya, en Turquie. L’équipe de Roumanie, composée de quatre élèves du Lycée international d’informatique de Bucarest a remporté quatre médailles 2 d’or, une d’argent et une autre de bronze. 23 pays d’Europe et 6 autres pays invités, dont les Etats-Unis et le Japon, ont participé à cette compétition. L’année dernière la Roumanie avait obtenu à Luxembourg une médaille d’or, deux d’argent et une autre de bronze.